text
stringlengths 0
11.8k
|
---|
for i in `ls initial` |
do |
echo $i |
cat initial/$i | sed 's/\\xc3\\xa0/a/g' | sed 's/\\xc3\\xa7/c/g' | sed 's/\\xe2\\x80\\x99/ /g' | sed 's/\\xc3\\xa9/e/g' | sed "s/\\\'/ /g" | sed 's/\\xc3\\xb4/o/g' | sed 's/\\xc3\\xaa/e/g' | sed 's/\\xc3\\xa8/e/g' | sed 's/ \\xc2\\xbb//g' | sed 's/\\xc2\\xab//g' | sed 's/\\xc3\\xae/i/g' | sed 's/\\xc3\\xb9/u/g' | sed 's/\\xc2\\xa0//g' | sed 's/\\xe2\\x80\\xa6/./g' | sed 's/\\xc3\\x89/e/g' | sed 's/\\xc3\\xbb/e/g' | sed 's/\\xc2\\xbb//g' > remasterise/$i |
done |
Pas-de-Calais : \xc3\xa9lu en tant qu'homme, un maire va continuer son mandat comme femme |
La maire d\'Estevelles (Pas-de-Calais), élue en tant qu\'homme et engagée dans un parcours de transition de genre, a obtenu, mercredi 12 avril, le «soutien» de son conseil municipal, qu\'elle avait demandé pour poursuivre son mandat en tant que femme, a-t-elle annoncé à l\'AFP. C\'est une première dans cette commune de 2.000 habitants. A 63 ans, l\'édile (sans étiquette) d\'Estevelles devient la «première» maire transgenre à officialiser cette transition en cours de mandat. Réuni mercredi, le conseil municipal «m\'a renouvelé sa confiance», se réjouit l\'élue, même si ce vote du conseil n\'était pas requis par la loi. Sur 18 votants, «14 ont voté pour et quatre se sont abstenus». «C\'est une continuité dans mon parcours de vie, dans mon parcours politique. Jeudi dans la matinée, je présenterai les choses aux salariés de la commune et je communiquerai auprès de la population, et à partir de vendredi, j\'aurai mon apparence telle que je le souhaite et j\'exercerai comme la maire d\'Estevelles», a-t-elle réagi à l\'issue du vote. «Pendant une période, c\'est la démission qui s\'imposait à moi», notamment pour «accélérer les choses» ou «protéger» ma vie privée, a expliqué la maire à l\'AFP. Mais «je suis une personne de combat» et «fière de l\'investissement que j\'ai pu avoir dans cette petite commune, je ne voulais pas l\'abandonner. J\'ai pris conscience que la meilleure des solutions, c\'était de communiquer», a-t-elle ajouté. La procédure de changement d\'état civil qu\'elle a entamé il y a quelques semaines est toujours en cours. Après des contacts avec la préfecture, l\'Etat lui a indiqué «qu\'il n\'y avait pas de problème», qu\'il était «légalement possible» de continuer d\'exercer en tant que femme, a-t-elle assuré. «J\'ai alors choisi de solliciter la confiance de mes pairs», notamment pour asseoir «ma légitimité». «Depuis vingt-deux ans, je suis au service de ma commune. (...) Par transparence, j\'éprouve aujourd\'hui la nécessité d\'exprimer une différence que je porte sur le plan personnel», écrit-elle dans un communiqué signé Estelle Szabo, née Alain. «Cette différence partagée par des centaines de milliers de personnes en France (...) est celle de la transidentité et de la souffrance psychologique de ne pas être dans le bon genre», poursuit-elle. «Il m\'aura fallu de très nombreuses années pour comprendre et accepter qui j\'étais réellement, grâce notamment à un suivi psychothérapeutique, et avec le soutien de «mes proches et mon épouse». «Je ne veux porter qu\'un message», a souligné Estelle Szabo à l\'AFP : «c\'est qu\'on peut être une personne avec une différence, pas forcément toujours acceptée aujourd\'hui, et exercer une fonction politique». |
Salaires : voici l'augmentation du SMIC annonc\xc3\xa9e par Elisabeth Borne pour le 1er mai |
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé ce vendredi 14 avril, que le smic augmentera «d’un peu plus de 2%» au 1er mai, après une inflation en mars plus forte qu\'envisagée. Alors que le taux d\'inflation a atteint 5,7% en mars, plus élevé que ce qui avait été envisagé, le smic augmentera «d’un peu plus de 2%» au 1er mai a certifié la Première ministre Elisabeth Borne ce vendredi 14 avril. Elle a notamment appelé les entreprises à «renégocier les grilles salariales» pour défendre le pouvoir d\'achat des Français. Mécaniquement, les estimations définitives de l\'inflation pour le mois de mars révélées par l\'Insee ce vendredi, vont conduire «à une revalorisation du smic au 1er mai d\'un peu plus de 2%», portant à 6% son augmentation sur un an, a expliqué la cheffe du gouvernement. Dans le détail, selon le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt, la hausse sera de 2,19% précisément. Le smic net mensuel sera ainsi revalorisé de 30 euros à 1.383 euros net pour un temps plein de 35 heures. Dans le cadre d’une visite d’un supermarché en Eure-et-Loir, interrompue à plusieurs reprises par des manifestants hostiles à la réforme des retraites, la Première ministre a appelé les entreprises à «renégocier au plus vite les grilles salariales» pour les employés afin que les salariés qui gagnent un peu plus que le smic, ne soient pas pénalisés. «J\'invite toutes les branches professionnelles et toutes les entreprises qui le peuvent à se mobiliser aussi pour répondre à cette première préoccupation des Français qui est le pouvoir d\'achat», a-t-elle déclaré. Elisabeth Borne a également assuré que le «panier anti-inflation» mis en place par la grande distribution, avait permis d\'éviter une forte hausse des prix. «Grâce au trimestre anti-inflation, avec cet engagement des distributeurs à rogner sur leurs marges pour protéger le pouvoir d\'achat, on a pu éviter cette flambée des prix de l\'alimentation et des produits d\'hygiène», a affirmé la cheffe du gouvernement. De plus, elle a également assuré que «pour toutes les enseignes qui se sont engagées dans le trimestre anti-inflation (qui arrive à échéance le 15 juin), sur les produits qui sont dans le panier, les prix ont baissé de 5% en moyenne». Pour rappel, le smic bénéficie comme chaque année, d\'une hausse au 1er janvier basée sur la hausse des prix pondérée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus. Des revalorisations interviennent aussi en cours d\'année dès que l\'inflation dépasse les 2%. |
Angers : statues d\xc3\xa9capit\xc3\xa9es, croix cass\xc3\xa9es... Une \xc3\xa9glise sauvagement vandalis\xc3\xa9e |
L\'église Sainte-Madeleine d\'Angers, dans le Maine-et-Loire, a été brutalement mise à sac mercredi 12 avril. Le maire a dénoncé un acte «sauvage» de vandalisme et porté plainte. Des dégradations importantes ont été commises en l’église Sainte-Madeleine d’Angers (Maine-et-Loire), mercredi 12 avril. Le lieu de culte «a été sauvagement vandalisé», a dénoncé le maire de la ville, Jean-Marc Verchère (MoDem) dans un communiqué, en précisant que «plusieurs statues ont été décapitées, des croix cassées et le maître-autel central saccagé». L’église Sainte-Madeleine d’#Angers vandalisée aujourd\'hui. Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui a touché un édifice religieux et patrimonial important de notre ville. Une plainte a été déposée. pic.twitter.com/WT5c8AXSpz — Jean-Marc Verchère (@JM_Verchere) April 12, 2023 Sur Twitter, plusieurs membres du gouvernement ont condamné avec la plus grande fermeté les détériorations, à l\'instar du ministre de la Transition écologique et ancien maire d\'Angers, Christophe Béchu. Je condamne fermement le vandalisme commis à l’église Sainte-Madeleine à Angers. |
\nToute dégradation d\'un lieu de culte est une atteinte aux valeurs de la République. J\'apporte tout mon soutien à la communauté catholique. |
\nUne plainte a été déposée et une enquête est en cours. https://t.co/enoDORiHjj pic.twitter.com/YaBpoAa2MG — Christophe Béchu (@ChristopheBechu) April 12, 2023 Le ministre de l\'Intérieur Gérald Darmanin, également en charge des cultes, s\'est également exprimé, prévenant que «tout sera fait pour interpeller les auteurs de cette atteinte au patrimoine religieux». Le procureur de la République d’Angers Eric Bouillard a indiqué que ces dégradations, «très probablement» commises mercredi, ont entraîné l\'ouverture d\'une enquête. Celle-ci a été confiée à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) avec un caractère prioritaire «au regard de la gravité de l’atteinte à la culture et au patrimoine», selon le magistrat. |
R\xc3\xa9forme des retraites : jusqu'\xc3\xa0 10.000 personnes, dont des centaines de radicaux, attendus ce vendredi \xc3\xa0 Paris |
De 7.000 à 10.000 personnes, dont 80 à 150 gilets jaunes et 200 à 400 militants de la mouvance contestataire radicale, sont attendus ce vendredi 14 avril à Paris, a appris CNEWS de source policière, alors que doivent être rendues les décisions du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites. Plusieurs manifestations et rassemblements sont prévus dans toute la France, vendredi 14 avril, pour protester contre la réforme des retraites alors que les Sages du Conseil constitutionnel doivent rendre leurs décisions sur le texte. A Paris, un arrêté préfectoral a été pris jusqu\'a samedi matin afin d\'éviter tout rassemblement aux abords de la rue de Montpensier (1er), où siège l\'institution, et des barrières anti-émeutes ont été installées. Preuve que la tension est palpable, de 7.000 à 10.000 personnes, dont 80 à 150 gilets jaunes, et 200 à 400 militants de la mouvance contestataire radicale, sont attendus ce vendredi dans la capitale, a appris CNEWS de source policière. Alors que les décisions des Sages sont attendues pour 18h, un appel au rassemblement a été lancé devant l\'Hôtel de ville, une fois leur verdict connu. Au total, 131 actions sont attendues ce vendredi en France, sous la forme de rassemblements, défilés ou blocages. La veille, jeudi 13 avril, la journée a marqué la douzième mobilisation contre la réforme des retraites. La participation s\'est essoufflée, avec 380.000 manifestants dans toute la France, selon le ministère de l\'Intérieur, contre 570.000 la semaine précédente, le jeudi 6 avril. |
Notre-Dame de Paris : en visite sur le chantier, Emmanuel Macron \xc2\xabtient le cap\xc2\xbb de la reconstruction |
Au chevet de Notre-Dame de Paris afin de «faire le point sur l’avancement des opérations de restauration», Emmanuel Macron a assuré ce vendredi 14 avril «tenir le cap» de la reconstruction de la cathédrale. «Tenir le cap, c\'est ma devise», a fait savoir le président de la République Emmanuel Macron ce vendredi lors d\'une visite organisée sur le chantier de Notre-Dame de Paris, à la veille du quatrième anniversaire de l\'incendie qui a partiellement détruit le monument, le 15 avril 2019. L\'occasion de confirmer que la réouverture de la cathédrale, au culte et à la visite, est toujours prévue fin 2024. Accompagné notamment de son épouse Brigitte Macron, de la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak, mais aussi de Monseigneur Laurent Ulrich, archevêque de Paris, et de Monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, recteur-archiprêtre de la cathédrale, le chef de l\'Etat s\'est félicité de l\'avancée des travaux, lui qui s\'était donné cinq ans pour reconstruire l\'édifice. A la suite d\'une visite du chantier en janvier dernier, en compagnie du Premier ministre du Japon, le chef de l’État avait déjà confirmé une réouverture de la cathédrale en 2024, probablement le 8, jour de la fête de l’Immaculée conception. «Je crois pouvoir vous dire aujourd\'hui qu\'on va pouvoir y arriver», a de son côté confirmé le général Jean-Louis Georgelin, en charge de cette restauration. Une visite qui s\'est déroulée sans tension, malgré les craintes d\'éventuels débordements dans un climat social particulièrement tendu. En effet, la journée du 14 avril est marquée par les décisions du Conseil constitutionnel sur le projet de réforme des retraites. La proximité géographique entre Notre-Dame de Paris et la rue de Montpensier, où se trouve le Conseil constitutionnel, avait été prise en compte, afin d\'éviter tout débordement ou intervention extérieure lors de la visite du président de la République. Avant les conclusions des Sages, le chef de l\'État réunira Elisabeth Borne et plusieurs ministres, aux alentours de 16h. Un bilan des consultations organisées par la Première ministre avec les forces politiques et les partenaires sociaux ces dernières semaines devrait ainsi être dressé. |
\xc2\xabMa retraite est trop faible\xc2\xbb : \xc3\xa0 bient\xc3\xb4t 80 ans, ce menuisier doit continuer \xc3\xa0 travailler |
Francis Le Goff va fêter ses 80 ans cet été. Menuisier depuis l\'âge de 15 ans, l\'octogénaire est obligé de continuer à travailler, en raison d\'une pension de retraite trop faible. Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision, ce vendredi 14 avril, pour valider ou non la réforme des retraites proposée par le gouvernement, le projet suscite de nombreuses critiques, notamment sur son volet concernant les carrières longues et hachées, qui ne donnent pas le droit à des compensations suffisantes. C\'est le cas de Francis Le Goff, un menuisier de 80 ans qui a commencé son activité à 15 ans mais qui se voit dans l\'obligation de continuer à travailler en raison d\'une pension de retraite trop petite. «J\'ai commencé à 15 ans, et j\'en ai 79, vous voyez les années de métier que j\'ai derrière moi, et avant de travailler dans le bois, je travaillais déjà dans les fermes», a détaillé l\'intéressé. Après plus de soixante-quatre ans de labeur, ce menuisier ne peut pourtant pas s\'arrêter de travailler avec son indemnité de retraite actuelle. «J\'ai 800 euros de retraite, qui comptent pour mes années d\'artisanat et les années où j\'ai été à mon compte», a expliqué Francis Le Goff. «Ma retraite est trop faible pour subvenir à tous mes frais, donc je suis obligé de continuer à travailler pour me nourrir, pour me loger, pour tout», a-t-il poursuivi. Reconnu dans sa ville de Grasse (Alpes-Maritimes), Francis Le Goff vient de collaborer à la rénovation du célèbre musée Fragonard. Pourtant, il doit dorénavant vendre son entreprise face au coût de la vie. Un promoteur va racheter son local qu\'il occupait depuis vingt ans. La fin d\'une époque de travail, mais peut-être le début d\'un repos bien mérité pour Francis. |
L'inflation r\xc3\xa9vis\xc3\xa9e en l\xc3\xa9g\xc3\xa8re hausse \xc3\xa0 5,7% sur un an en mars |
L’inflation a atteint 5,7% au mois de mars, en France, selon une estimation définitive revue à la hausse ce vendredi 14 avril par l’Insee. Cette augmentation s’explique notamment par l’envolée des prix des produits alimentaires. Ce vendredi 14 avril, l’Insee a revu ses prévisions sur l’inflation à la hausse, avec une estimation de 5,7% pour le mois de mars. Alors que la hausse des prix à la consommation a marqué le pas par rapport au mois de février (6,3%), principalement en raison du ralentissement des prix de l’énergie, l’inflation reste toutefois élevée, notamment à cause des prix des denrées alimentaires qui ne cessent d’augmenter depuis plusieurs mois (16%, contre 14,8% en février). Dans le détail, tous les produits frais, les fruits et légumes, ainsi que les produits non frais tels que le pain, les céréales, la viande, le fromage, le chocolat ou les boissons, sont concernés par cette tendance. Tirés par l\'habillement et les chaussures, les prix des produits manufacturés (4,8%) ont également enregistré une légère hausse en mars. Depuis le décollage des prix à la consommation, sous l\'effet des perturbations des chaînes d\'approvisionnement post-Covid puis de la guerre en Ukraine, le taux d’inflation a renoué avec des niveaux inédits depuis les années 1980. Il devrait refluer progressivement à 5% en juin, avait pronostiqué l\'Insee début février. A l\'inverse, la hausse des prix de l\'énergie a fortement ralenti (4,9% en mars après 14,1% en février) du fait d\'un net repli des produits pétroliers et d\'une décélération plus modeste du gaz, qui ont compensé une accélération des prix de l\'électricité. Les prix des services ont également légèrement ralenti en mars (2,9% après 3% en février). L’inflation sous-jacente, qui exclut les éléments les plus volatils comme l\'énergie et certains produits alimentaires, et permet ainsi de dégager une tendance de fond de l\'évolution des prix, s\'est élevée à 6,2% sur un an en mars, après avoir atteint 6,1% en février. L\'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour des comparaisons à l\'échelle européenne, s\'est établi à 6,7% sur un an en mars, contre 7,3% en février. |
FNSEA : qui est Arnaud Rousseau, nouveau patron du puissant syndicat agricole ? |
Sans surprise, Arnaud Rousseau, seul candidat à la présidence de la Fédération nationale des syndicats d\'exploitants agricoles (FNSEA), a pris jeudi 13 avril la tête du syndicat, succédant à Christiane Lambert. «La souveraineté et la compétitivité». Telles sont les priorités d\'Arnaud Rousseau, élu par ses pairs jeudi 13 avril à la tête de la Fédération nationale des syndicats d\'exploitants agricoles (FNSEA). Il succède ainsi à Christiane Lambert, première femme à la présidence du syndicat et ce, durant six années. Dans un discours porté vers les nouvelles générations, le nouveau patron de la FNSEA a plaidé pour un |
«nouveau pacte avec la société», qui est selon lui déconnectée des réalités agricoles et des saisons. «La souveraineté et la compétitivité», vont de pair avec «le revenu des agriculteurs, encore loin d\'être au niveau», a-t-il déclaré. Egalement céréalier de métier, originaire de Seine-et-Marne et âgé de 49 ans, Arnaud Rousseau est aussi connu pour être le président du groupe Avril. Le grand public est familier de ce géant des huiles qui les commercialise sur ses marques Lesieur et Puget. Avec 6,9 milliards d\'euros de chiffre d\'affaires en 2021, Avril est aussi actif dans les agrocarburants et l\'alimentation des animaux d\'élevage. Concernant son activité syndicale, Arnaud Rousseau était jusqu\'à présent vice-président de la FNSEA, chargé des négociations sur la répartition des 9 milliards d\'euros annuels des fonds européens de soutien à l\'agriculture française. Cette double casquette de dirigeant syndical et d\'homme d\'affaires avait été reprochée à Xavier Beulin, président de la FNSEA et du groupe Avril, jusqu\'à son décès soudain en 2017. Dans un courrier adressé aux responsables du syndicat, daté du 16 décembre, consulté par l\'AFP, le désormais nouveau patron de la puissante FNSEA avait dit vouloir «sortir d\'une posture de citadelle assiégée» prônant en cela «plus d’exigence, plus de détermination, dans notre relation avec les pouvoirs publics». |
S\xc3\xa9bastien Chenu : \xc2\xabLa gauche n'est jamais au rendez-vous lorsqu'il s'agit de faire des choses simples et directes contre cette r\xc3\xa9forme des retraites\xc2\xbb |
«La gauche n\'est jamais au rendez-vous lorsqu\'il s\'agit de faire des choses simples et directes contre cette réforme des retraites», a estimé Sébastien Chenu, député RN du Nord, invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi. Invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi 14 avril, Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président de l’Assemblée nationale, a déploré la stratégie de la gauche, dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, sur sa demande de référendum d’initiative partagée (RIP) sur la réforme des retraites. «Il s’agit d’une tuyauterie très compliquée», a estimé l’élu, rappelant la proposition de «motion référendaire» qui avait été déposée par le Rassemblement national, refusée par la gauche. «La gauche n\'est jamais au rendez-vous lorsqu\'il s\'agit de faire des choses simples et directes contre cette réforme des retraites», a-t-il ajouté. Des députés et sénateurs de gauche ont lancé jeudi une deuxième demande de référendum d\'initiative partagée sur la réforme des retraites, un texte davantage «sécurisé» en terme juridique que la demande sur laquelle le Conseil constitutionnel doit se prononcer vendredi. «C\'est le même texte» que la première demande, complété par un deuxième article «qui crée un élément de réforme: une recette fiscale liée aux ressources du capital pour sécuriser le financement de la retraite par répartition», a expliqué le sénateur socialiste Patrick Kanner. Cela afin de pallier «l\'éventuelle faiblesse» de la première demande. Le référendum d\'initiative partagée est une procédure particulièrement complexe. Son dépôt nécessite la signature de plus de 185 députés et sénateurs. Quelque 250 parlementaires avaient déposé la première demande. |
S\xc3\xa9bastien Chenu : \xc2\xabElisabeth Borne, c'est l'enc\xc3\xa9phalogramme plat\xc2\xbb |
«Elisabeth Borne, c\'est l\'encéphalogramme plat», a lancé Sébastien Chenu, député RN du Nord, invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi. Une méthode qui ne convainc pas. Sébastien Chenu a vivement critiqué la Première ministre Elisabeth Borne, lui reprochant de ne pas agir. «Elisabeth Borne c\'est l\'encéphalogramme plat. Elle reçoit les leaders politiques, les responsables d\'élus pour ne rien leur dire, pour leur dire "on va ralentir l\'activité du Parlement". Mais les difficultés des Français, elles ne ralentissent pas», a déploré le député RN du Nord. Revenant sur la rencontre mardi à Matignon entre Elisabeth Borne et Marine Le Pen, Sébastien Chenu a expliqué que la cheffe de file des députés RN avait souligné qu\'il était nécessaire de prendre des mesures face à l\'inflation et l\'insécurité «qui explosent». Et Elisabeth Borne «nous dit "non on va ralentir parce qu\'on ne trouve pas de majorité"». «A un moment, la machine se grippe, la machine est bloquée par la faute d\'Emmanuel Macron, l\'incompétence d\'Elisabeth Borne (...) Il va falloir en sortir», a poursuivi Sébastien Chenu. Mardi, à l\'issue de leur entrevue, Marine Le Pen avait estimé que la Première ministre «n\'a plus le crédit auprès des Français, auprès des représentants que nous sommes, pour pouvoir mener sereinement un gouvernement». |
Emmanuel Macron reporte sa r\xc3\xa9union avec les t\xc3\xa9nors de la majorit\xc3\xa9 |
Emmanuel Macron a décidé de reporter sa réunion avec Elisabeth Borne et certains ministres, qui devait se tenir ce vendredi 14 avril à 16h avant les décisions du Conseil constitutionnel, à lundi prochain. Priorité à la décision des Sages. Alors qu’il devait réunir Elisabeth Borne et plusieurs ministres ce vendredi 14 avril à 16h, Emmanuel Macron a décidé de remettre cet entretien à plus tard. Selon des informations de nos confrères de FranceInfo, le chef de l’État a prévu d’organiser cette réunion lundi 17 avril prochain, dans l’après-midi. Alors que les yeux sont rivés sur le Conseil constitutionnel, qui doit rendre ses décisions ce vendredi en début de soirée, Emmanuel Macron pourrait lui décider de prendre la parole. Une source proche de l’entourage du chef de l’Etat a indiqué à CNEWS que le chef de l’Etat pourrait s’exprimer la semaine prochaine. Aucune date précise n’aurait cependant été fixée pour le moment, Emmanuel Macron préférant s’entretenir avec les syndicats dans un premier temps. Mercredi dernier, lors d’une conférence de presse à Amsterdam (Pays-Bas), il a confirmé qu’il proposerait aux partenaires sociaux un «échange qui permettra d\'engager la suite et de tenir compte des décisions, quelles qu\'elles soient, du Conseil constitutionnel». |
D\xc3\xa9cision du Conseil constitutionnel sur les retraites : les 3 sc\xc3\xa9narios possibles |
Le Conseil constitutionnel va rendre sa décision, ce vendredi 14 avril, concernant la réforme des retraites. Les Sages disposent de trois options : la validation globale, la censure partielle ou la censure totale. Le premier scénario est celui d’une validation de la globalité du texte. Les Sages estimeraient ainsi que tous les volets sont conformes à la Constitution. Le président de la République disposerait ensuite de 15 jours pour promulguer tout ce qui aura été validé par le Conseil. La réforme serait donc adoptée dans son calendrier initial. Le deuxième scénario est celui d’une censure partielle du texte. Dans ce cas, les Sages valideraient l’ensemble des volets jugés conformes à la Constitution, et censureraient certaines mesures, dont l’aspect constitutionnel est plus discutable. C\'est notamment le cas de l’index séniors, dont l’introduction via un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif (PLFSSR) n’est pas forcément nécessaire. Le troisième et dernier scénario est celui d’une censure totale du texte. Dans ce cas, les neuf membres du Conseil constitutionnel jugeraient que l’ensemble du projet de loi n’est pas conforme à la Constitution, et demanderaient alors son retrait. A noter que les risques d’inconstitutionnalité de cette loi concernent davantage la forme que le fond, en raison du manque de débat «clair et sincère», ce qui est une exigence constitutionnelle. Enfin, si le Conseil constitutionnel valide le texte du référendum d\'initiative partagée, proposé par les députés de la Nupes, avant que la réforme des retraites soit promulguée, il confie ensuite son organisation au ministère de l’Intérieur dans un délai de neuf mois. Si au moins 10% des électeurs soutiennent cette proposition, cette dernière doit être examinée à l’Assemblée nationale et au Sénat, et sinon soumise à référendum par le président de la République. |
Rouen : vis\xc3\xa9 par des menaces d\xe2\x80\x99attentat, un lyc\xc3\xa9e ferme temporairement |
La préfecture de la Seine-Maritime a décidé de fermer temporairement le lycée Gustave Flaubert de Rouen après que des menaces d’attentat ont été proférées sur l’espace numérique de travail (ENT) de l’établissement. Le lycée Gustave Flaubert de Rouen, fermé jeudi matin par précaution après des menaces d\'attentat publiées sur l\'espace numérique de travail de l\'établissement, a fait l\'objet d\'une nouvelle menace de même nature et sera fermé vendredi toute la journée, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime. Lycée Flaubert #Rouen |
\nL\'établissement sera fermé ce vendredi après l’envoi d’un nouveau message de menaces sur l’espace numérique de travail. |
\nSi aucune menace n’a à ce stade été confirmée, cette mesure concertée avec @ac_normandie et @dsden76 est prise par souci de précaution. pic.twitter.com/JEi4s8at1l — Préfet de Normandie et de la Seine-Maritime (@Prefet76) April 13, 2023 Dans la nuit de mercredi à jeudi, la préfecture avait prévenu qu\'«un message de menaces de commission d\'un attentat au lycée Gustave Flaubert de Rouen a été publié (...) sur un groupe privé de l\'espace numérique de travail "ENT pro note" d\'une classe de terminale». Ce portail internet, dédié aux lycéens, est également accessible aux parents et aux enseignants. Avisé par la direction du lycée et des parents d\'élèves, le préfet avait ordonné la fermeture temporaire de l\'établissement par mesure de précaution. Après une visite de sécurité effectuée par la police nationale et les démineurs de la sécurité civile et de la gendarmerie qui n\'avaient détecté aucun danger, le lycée avait pu rouvrir jeudi après-midi à 14h. Mais un nouveau message de menaces d\'un attentat contre le lycée «a été publié ce jeudi en fin d’après-midi sur un groupe privé de l\'espace» pro note, selon la préfecture. «Si aucune menace n’a à ce stade été confirmée, et dans le même objectif que la décision prise mercredi soir, il a été décidé en lien étroit entre le rectorat de Normandie et la direction des services départementaux de l\'Education nationale de la Seine-Maritime de fermer le lycée demain (vendredi) toute la journée (...) par souci de précaution», poursuit le communiqué. Une nouvelle enquête est ouverte sous l’autorité du procureur de la République de Rouen qui l’a confiée à la direction territoriale de la police judiciaire, déjà saisie pour le premier message de menaces, souligne la préfecture. Des dépôts de plaintes sont en cours. |
Gr\xc3\xa8ves contre la r\xc3\xa9forme des retraites : l\xe2\x80\x99\xc3\xa9volution de la mobilisation en graphiques |
Après douze journées de mobilisation contre la réforme des retraite, visualisez l\'évolution du nombre de manifestants à l\'aide de nos graphiques. Les Français dans la rue. Organisée sur plusieurs journées relativement espacées les unes des autres, la mobilisation contre la réforme des retraites a connu des affluences contrastées depuis janvier. Comme le montre le graphique ci-dessous, après des pics de mobilisation les 7 et 23 mars, le mouvement semble commencer à s\'essoufler. Difficilement comparables les unes aux autres, les journées de mobilisation ont eu lieu à des moments différents : tantôt en semaine, tantôt le week-end. Le contexte politique a aussi évolué, l\'adoption du texte par 49.3 et l\'échec des motions de censure le 20 mars marquant un tournant dans le mouvement. Comme à chaque manifestation, on assiste à la traditionnelle bataille de chiffres entre le ministère de l\'Intérieur et les syndicats, qui publient chacun leur propre décompte des manifestants. A Paris, un nouvel acteur vient parfois s\'ajouter. Il s\'agit du cabinet privé Occurrence, qui travaille avec plusieurs médias pour réaliser un comptage indépendant. Critiquée par certains manifestants, qualifiée d\'«agence macroniste» par Jean-Luc Mélenchon, Occurrence publie des chiffres qui sont souvent proches de ceux de la préfecture de police, voire inférieurs comme le montre le graphique ci-dessus. |
R\xc3\xa9forme des retraites : un 12e round de mobilisation en recul avant le verdict du Conseil constitutionnel |
A la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel, quelque 380.000 Français ont manifesté ce jeudi 13 avril contre la réforme des retraites, selon le ministère de l\'Intérieur. Une mobilisation en baisse, malgré les plus d\'un million de manifestants revendiqués par les syndicats. Une mobilisation qui s\'essouffle ? Ce jeudi 13 avril, 380.000 manifestants ont défilé dans les rues du pays contre la réforme des retraites, selon le ministère de l\'Intérieur. Selon la CGT, les opposants au projet du gouvernement étaient 1,5 million à manifester leur mécontentement. Quelle que soit la source, il semble que le mouvement connaisse un essoufflement depuis la journée du 23 mars, où plus de trois millions de Français sont descendus dans les rues selon les syndicats - plus d\'un million selon le ministère de l\'Intérieur. Selon ces chiffres, cette douzième journée de mobilisation serait la deuxième plus faible depuis le début du mouvement après celle du samedi 11 mars (368.000 participants selon le gouvernement). A Paris aussi, les manifestants étaient moins nombreux à 42.000 contre 57.000 la semaine dernière selon la préfecture de police, même si la CGT a revendiqué 400.000 participants comme jeudi dernier. «Malgré une période de vacances scolaires, aujourd\'hui, ce sont près de 280 manifestations et rassemblements encore organisés dans tout le pays», s\'est cependant félicitée la CGT dans son communiqué. Déterminés à poursuivre leur lutte, les syndicats attendent toutefois avec fébrilité la décision du Conseil constitutionnel sur le texte de la réforme des retraites. A défaut d\'une censure totale de la réforme, les syndicats espèrent que les Sages en annuleront une partie, ce qui renforcerait leurs arguments en faveur d\'une suspension ou d\'un retrait. «Le pays doit continuer d\'avancer», a assuré de son côté le président Emmanuel Macron mercredi depuis Amsterdam où il était en visite, proposant aux syndicats un «échange qui permettra d\'engager la suite». Une invitation à laquelle les responsables syndicaux ont réagi très froidement. «J\'avais envie de dire "lol"», a ironisé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. «Là, il nous propose un hors-sujet. On n\'ira pas pour parler de questions qui ne sont pas dans la mobilisation contre la réforme des retraites», a-t-elle ajouté devant la presse, dans le cortège parisien. «On va d\'abord lui laisser les 15 jours de réflexion pour demander une nouvelle délibération ou décider de ne pas appliquer la loi», a elle réagi le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot. Un «délai de décence» également réclamé par Laurent Berger de la CFDT, qui se projette déjà vers de «grandes manifestations populaires le 1er mai». Les opposants à la réforme misent aussi sur la validation par le Conseil constitutionnel du référendum d\'initiative partagée (RIP) lancé par la gauche, qui pourrait donner un nouveau souffle à la contestation. «Si on n\'a pas au moins le RIP, alors la colère sociale va être très forte», a mis en garde le président de la CFTC, Cyril Chabanier. Les responsables syndicaux devaient se réunir jeudi soir pour préparer leur réaction commune aux différents scénarios, en fonction du verdict des Sages ce vendredi. |
Imp\xc3\xb4ts 2023 : voici les dates limites de la d\xc3\xa9claration de revenus d\xc3\xa9partement par d\xc3\xa9partement |
La campagne des déclarations d’impôts 2023 vient de commencer. Si les formulaires en version papier seront envoyés entre le 6 et le 25 avril, le site en ligne ouvrira, quant à lui, le 13 avril. Voici les dates limites de la déclaration de revenus département par département. À vos marques. Cette année, le coup d’envoi de la nouvelle campagne des déclarations d\'impôts a été donné avec les formulaires papiers envoyés entre les 6 et 25 avril. Pour ceux qui ont opté pour la déclaration numérique, l’ouverture est fixée à ce jeudi 13 avril soit une semaine plus tard qu\'en 2022. Les démarches sur le site officiel sont les mêmes : il faut se connecter sur impots.gouv.fr en renseignant son numéro fiscal et son mot de passe choisi lors de la création de votre espace. En cas de télédéclaration, la date limite varie en fonction de la zone habitée. Concernant les départements de la zone 1, allant de l\'Ain à la Corrèze, les contribuables doivent effectuer leur déclaration 2023 des revenus 2022 au plus tard le jeudi 25 mai à 23h59. La zone 2 (de la Corse à la Meurthe-et-Moselle) bénéficie d’une semaine supplémentaire par rapport à l\'année dernière. Les habitants ont jusqu’au jeudi 1er juin 2023 à 23h59 pour rendre leur déclaration d\'impôts. Enfin pour la zone 3 (de la Meuse à Mayotte et La Réunion), la date limite a été fixée au jeudi 8 juin à 23h59. Attention, en cas de retard sur les dates indiquées ci-dessus, le fisc pourrait appliquer une majoration pouvant aller jusqu\'à 10% sur le montant initial de votre impôt. Pour les déclarations en version papier, «la date limite de dépôt est fixée au 22 mai 2023 à 23h59 (y compris pour les Français résidents à l\'étranger), le cachet de la Poste faisant foi», peut-on lire sur le site du ministère de l\'Économie et des Finances. |
R\xc3\xa9forme des retraites : 131 actions attendues ce vendredi partout en France |
Au moins 131 actions de mobilisation sont attendues ce vendredi 14 avril, en marge de la décision du Conseil constitutionnel sur le projet de loi de retraites, a appris CNEWS de source policère. Une journée sous haute tension. Ce vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la conformité du texte de réforme des retraites à la Constitution, très attendue par les syndicats comme par le gouvernement. Côté sécuritaire, les suites de l\'annonce des «Sages» sera aussi très surveillée. Selon une source policière à CNEWS, les autorités ont compté au moins 131 actions de mobilisation demain dans le pays. A Paris, selon nos informations, certains syndicats ont déclaré un rassemblement qu\'ils voulaient à Concorde à 19h mais qui finalement aura lieu à Hôtel de ville. Le préfet de police de Paris avait pris un arrêté pour interdire, dès ce jeudi à 18h, toute manifestation aux abords du Conseil constitutionnel. |
Bretagne : le Raid se trompe de maison et intervient au domicile d'un couple de retrait\xc3\xa9s |
Dans le cadre d’une enquête pour trafic de drogue, une vingtaine de policiers du Raid se sont trompés de maison et sont intervenus dans le domicile d’un couple de sexagénaires. Une drôle de surprise. Ce mardi 11 avril, un couple de retraités de Guignen (Ille-et-Vilaine) a reçu la visite inattendue d\'une vingtaine de policiers du Raid, qui ont fait exploser sa porte d\'entrée au petit matin. Ces derniers agissaient dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants et se sont trompés d\'adresse, induits en erreur par l\'absence de numéro sur la maison du couple. Il était 6h du matin, ce mardi, lorsque Monique et Pierre, un couple de sexagénaires originaires de Bretagne, ont été réveillés par le bruit des explosifs placés sur la porte d’entrée de leur domicile. Les retraités sont alors immédiatement sortis de leur chambre et se sont retrouvés face à face avec une vingtaine de policiers armés et cagoulés. «Ils nous ont plaqué contre le mur, les mains sur la tête, ils nous mettaient en joue avec leur arme. On était tétanisés, on ne comprenait pas, on n\'a rien à se reprocher», a détaillé Pierre auprès de France Bleu Armorique. Après avoir passé la maison au peigne fin et fouillé tous les placards, les policiers ont fini par demander aux deux retraités l’adresse exacte de leur domicile. «Et là, ils se rendent compte qu’ils se sont trompés de numéro de maison, et l’ambiance change directement. Ils étaient tous désolés. Certains sont restés avec nous pour voir comment on allait», a poursuivi Pierre. Finalement, les policiers ont fini par mettre les voiles, non sans proposer une aide psychologique et une possibilité d’indemnisation pour remplacer la porte cassée du couple. De son côté, le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, a justifié cette erreur en expliquant qu’il n’y avait «aucun numéro sur les habitations ni de boîtes aux lettres individuelles». Une procédure d’indemnisation a finalement été mise en place par les services du ministère de la Justice. |
Retraites, Ta\xc3\xafwan, inflation\xe2\x80\xa6 Comment Emmanuel Macron est attaqu\xc3\xa9 sur tous les fronts |
En déplacement en Chine puis aux Pays-Bas pour une visite d’État, Emmanuel Macron se retrouve sous le feu des critiques. Après trois mois de crise sociale liée à la réforme des retraites, le président se trouve de plus en plus isolé et attaqué. Habituellement rompu à l’exercice, Emmanuel Macron enchaîne les faux pas lors de ses déplacements à l’étranger, en Chine, d’abord, puis aux Pays-Bas. Il a retrouvé ensuite la France qui se mure dans une crise politique et sociale, dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel concernant la réforme des retraites. Le président de la République, attaqué sur tous les fronts et de plus en plus isolé, va devoir s’employer pour surmonter cet épisode tumultueux et maintenir le cap de son quinquennat. Ce mercredi 12 avril, Emmanuel Macron achevait sa visite d\'État aux Pays-Bas, un déplacement au cours duquel il a été rattrapé par le climat social qui touche la France depuis le début de l\'année. En effet, le président de la République a été interpellé pas moins de trois fois en l\'espace de vingt-quatre heures au sujet des millions de personnes dans les rues contre la réforme des retraites. Les manifestants ont également dénoncé une «disparition des valeurs démocratiques» si chères à la France, ou encore l\'inaction climatique du chef de l\'État. Quelques jours plus tôt, alors qu’il se trouvait en Chine pour un voyage officiel, Emmanuel Macron s’est également attiré les foudres de ses partenaires occidentaux après des propos polémiques sur l\'île de Taïwan, fortement menacée par Pékin depuis plusieurs semaines. En effet, le président a exhorté l\'Europe à ne pas «être suiviste» des Etats-Unis ou de la Chine, plaidant pour que «l\'autonomie stratégique» soit «le combat de l\'Europe». Prononcés la veille des exercices militaires chinois menés autour de l\'île autonome de Taïwan, que Pékin revendique comme une province, les propos du président français ont surpris, voire agacé, notamment aux Etats-Unis, mais aussi en Allemagne, ou encore du côté de la Pologne. Des propos que le chef d’État «assume pleinement», et qui montrent sa volonté de faire de la France une puissance capable de parler à tous, au risque d\'abîmer son image dans une partie de l\'Europe et aux Etats-Unis. «L\'image d\'Emmanuel Macron est plus qu\'écornée, elle est ébréchée», estime Michel Duclos, conseiller spécial à l\'institut Montaigne, soulignant la remise en cause de la crédibilité du président français. Le chef de l\'État français avait, dit-il, «un atout dans les réunions internationales : il passait pour plus intelligent que les autres». Désormais, il apparaît comme un dirigeant «non fiable sur un sujet extraordinairement complexe, sensible et explosif». S’il se trouve donc sous le feu des critiques sur la scène internationale, Emmanuel Macron ne devrait pas trouver un meilleur accueil pour son retour en France, ce jeudi 13 avril, à la veille des décisions du Conseil constitutionnel concernant la réforme des retraites. Après trois mois d’une crise politique et sociale qui aura vu le président faire face à l’ensemble des oppositions et des syndicats, et rassemblé des millions de personnes dans les rues, la potentielle «victoire» d’Emmanuel Macron pourrait laisser des traces indélébiles. D’une part en raison de l’impact social, qui découle de l’usage de l’article 49.3 de la Constitution qui a été très mal perçu par une majorité de Français et qui restera probablement dans les mémoires. Mais aussi en raison de la répression des manifestations avec de très nombreux cas de violences qui ont été jusqu’à alerter la Défenseure des droits, ainsi que les ONG comme Amnesty international. Mais c’est aussi et surtout parce que l’impact global de la séquence aura finalement permis de renforcer et de crédibiliser l’extrême droite, qu\'Emmanuel Macron a toujours prétendu combattre. En effet, une étude réalisée par la Fondation Jean-Jaurès, publiée mardi 4 avril, et basée en partie sur un sondage Ifop pour le JDD, démontre que 26% des électeurs opteraient pour le Rassemblement national en cas de nouvelles législatives, alors qu’il n’avait obtenu que 19% aux élections de juin 2022. Il s’agit d’une conséquence directe de la méthode Macron. Par ailleurs, ce jeudi 13 avril marque aussi la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, où entre 400.000 et 600.000 personnes sont attendues dans les rues, selon une note du renseignement territorial. L’objectif affiché par les syndicats est clair : mettre une ultime pression sur le pouvoir politique avant la décision finale qui sera rendue par le Conseil constitutionnel, et montrer, peut-être une dernière fois dans la rue, à Emmanuel Macron le rejet de sa politique et de sa réforme par les Français. Si les manifestations ne pourront pas durer éternellement en raison du manque à gagner pour ceux qui se mobilisent, ce n’est pas pour autant que la contestation va s’arrêter. «Même si la réforme est validée, ça n\'enlève rien au rejet démocratique, au rejet politique, et au rejet social», a prévenu Manon Aubry, eurodéputée LFI. La gauche fonde notamment ses espoirs dans un possible feu vert à sa demande de referendum d’initiative partagée (RIP), qui pourrait ouvrir la voie à une proposition de loi visant à ce que l\'âge de départ à la retraite ne puisse pas dépasser 62 ans. Si le gouvernement «passe en force et ne suspend pas la réforme pendant le temps du référendum, alors ce serait une déclaration de guerre pour plein de gens», a mis en garde la secrétaire nationale d\'EELV, Marine Tondelier. Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a par ailleurs suggéré qu\'en cas de censure partielle du texte par les Sages, le président de la République se saisisse de l\'article 10 de la Constitution qui permettrait «d\'aller vers une nouvelle lecture à l\'Assemblée nationale» avant une promulgation. Est-ce qu\'une validation complète signerait au contraire la fin du mouvement de contestation ? «On le décidera ensemble», avec l\'intersyndicale, «mais il est clair que la CFDT ne fera pas des manifestations pendant six mois», a répondu le secrétaire général. Même dans son propre camp, Emmanuel Macron semble fragilisé. En effet, la Première ministre, Elisabeth Borne, n’a pas hésité à afficher les prémices d’un désaccord, en souhaitant «respecter une période de convalescence» pour les syndicats. Outre le terrain social et institutionnel, Emmanuel Macron subit aussi de nombreuses attaques sur le plan économique, et notamment sur sa gestion de l\'inflation, avec des hausse de prix particulièrement fortes sur les denrées alimentaires. À cet égard, à l\'issue d\'une consultation avec la Première ministre Elisabeth Borne, Marine Le Pen a rappelé «ce qui lui apparaissait comme des urgences absolues», et sur lesquelles le gouvernement devrait se pencher. «La première de ces urgences est l\'inflation alimentaire qui est de plus en plus mal vécue par nos compatriotes», a affirmé la cheffe de file du RN. «Des personnes modestes sont en train de se priver de repas, de se priver de nourriture, je n\'ai pour l\'instant pas entendu le début d\'une solution sur ce sujet». «Cette inflation alimentaire se conjugue avec des factures d\'énergie qui sont de plus en plus importantes et des factures de carburant qui n\'ont pas baissé, j\'ai donc alerté la Première ministre sur la situation du pays et sur la colère que pouvait engendrer la précarisation accélérée d\'une partie de nos compatriotes», a enfin martelé Marine Le Pen. Finalement, alors que la cote de popularité du chef de l’Etat ne cesse de descendre pour atteindre son niveau le plus bas depuis l\'épisode des gilets jaunes, Emmanuel Macron, attaqué sur tous les fronts, devra engager toute sa volonté pour surmonter cet épisode tumultueux et maintenir «le cap» de son quinquennat, avec notamment plusieurs dossiers chauds qui l’attendent pour les mois à venir. Pour ce faire, la stratégie du président de la République est de se projeter au-delà de la décision très attendue du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, en promettant aux syndicats un «échange qui permettra d\'engager la suite et de tenir compte» du verdict des Sages. «Le pays doit continuer d\'avancer», a affirmé le chef de l\'État lors d\'une conférence de presse à Amsterdam. «J\'engagerai, pour tout ce qui les concerne, les partenaires sociaux à pouvoir revenir - je sais que la période gardera encore les traces des désaccords du moment - mais je le ferai avec l\'esprit de concorde et la volonté d\'engager la suite, quelle que soit la décision» des Sages, a-t-il conclu. |
Gr\xc3\xa8ve des \xc3\xa9boueurs \xc3\xa0 Paris : la collecte des d\xc3\xa9chets est \xc3\xa0 nouveau \xc2\xabfortement perturb\xc3\xa9e\xc2\xbb ce jeudi |
La collecte des déchets est «fortement perturbée» à Paris ce jeudi 13 avril, en marge de la 12e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. La guerre des poubelles. Le bon ramassage des déchets se trouvait à nouveau «fortement perturbé» ce jeudi, selon la municipalité parisienne, qui avait dû faire face à près d\'un mois de grève des éboueurs entre le 6 et le 29 mars. Un mouvement social, symbole de la lutte contre la réforme des retraites, tant l\'amoncellement de déchets à Paris avait atteint des sommets. Au sens propre comme au figuré. «En raison de blocages de garages et des sites du Syctom, la collecte est fortement perturbée aujourd\'hui à Paris», a ainsi communiqué ce jeudi Colombe Brossel, l\'adjointe à la mairie de Paris chargée de la propreté, qui assure que «116 bennes sont sorties» ce matin mais que «plus de la moitié n\'a[vaient] pu être vidées à cette heure». Journée nationale de mobilisation contre la réforme des #retraites. En raison de blocages de garages et des sites du Syctom, la collecte est fortement perturbée aujourd\'hui @Paris. Si 116 bennes sont sorties, plus de la moitié n\'a pu être vidée a cette heure. pic.twitter.com/TsMTZz2Okz — Colombe Brossel (@cbrossel) April 13, 2023 Des opérations de collecte rendues d\'autant plus difficiles que les éboueurs parisiens ont décidé de relancer leur mouvement social ce jeudi, pour montrer leur désaccord contre la réforme des retraites. En début de semaine dernière, la CGT FTDNEEA [Filière traitement des déchets, nettoiement et eau, égouts, assainissement, ndlr] de Paris avait en effet présenté un nouveau préavis de grève, envoyé à la maire de Paris Anne Hidalgo. A ce stade, impossible de savoir si la situation est due aux blocages de manifestants en cette journée de mobilisation, ou si c\'est la grève reconductible annoncée par les éboueurs parisiens qui porte déjà ses premiers fruits. Ce qui est sûr, c\'est qu\'après l\'expérience de trois semaines de poubelles non ramassées dans la capitale, le gouvernement est prêt à remobiliser les forces vives et à mettre en place dès que possible les premières réquisitions. |
Immeuble effondr\xc3\xa9 \xc3\xa0 Marseille : \xc2\xabElle n\xe2\x80\x99\xc3\xa9tait pas s\xc3\xa9nile\xc2\xbb, affirme le neveu de l'habitante suspect\xc3\xa9e d'\xc3\xaatre \xc3\xa0 l'origine du drame |
Toutes les victimes des deux immeubles effondrés à Marseille sont désormais identifiées. Parmi elles figure Antonietta, une dame âgée accusée par le proche d\'une autre victime d\'avoir provoqué l\'incident en oubliant de couper le gaz. Alors que les deux derniers corps recherchés sous les décombres de la rue Tivoli ont été retrouvés, les accusations des familles de victimes pointent toutes en direction de l’une d’entre elles, prénommée Antonietta. D’un certain âge, la dame occupait un appartement du premier étage de l’immeuble effondré à Marseille. Selon les témoignages de ses voisins, Antonietta aurait oublié à plusieurs reprises de couper son gaz. Le fils d’une des victimes affirme même que c’est un oubli qui aurait provoqué le drame : «Quand j’ai été avisé à 6h du matin, j’ai dit à ma femme : “Mes parents sont morts”. C’était malheureusement Antoinette (Antonietta en français, ndlr) qui avait fait comme à son habitude. Je n’ai eu aucun doute», a confié Bruno, 63 ans, dans Le Parisien. Le neveu d’Antonietta a démenti les accusations à l’encontre de sa tante, affirmant qu’il n’y avait plus de gaz chez elle depuis le 18 mars dernier puisque des techniciens de chez Darty seraient venus lui installer une cuisinière électrique ce même jour : «En partant, Darty a fermé le gaz», a-t-il maintenu. «Donc à moins qu’elle soit complètement folle et qu’elle ouvre le gaz, alors qu’elle n’en avait pas besoin, ça ne vient pas de chez elle», a-t-il déclaré, affirmant que sa tante avait «toute sa tête». De son côté, Bruno affirme que c’est sa mère et son beau-père qui ont offert à Antonietta une cuisinière électrique, qu’elle débranchait à chaque fois pour remettre le gaz, selon ses dires : «Quand elle se faisait à manger, elle débranchait la cuisinière électrique et rebranchait sa cuisinière à gaz», a-t-il témoigné auprès du Parisien, affirmant que l’octogénaire était bien sénile. L’état de santé d’Antonietta a été démenti par son neveu, qui souhaite voir cesser les accusations à l’encontre de sa tante : «Je suis désolé pour son fils, mais il faut qu’il arrête. Ma tante n’était pas sénile, elle avait toute sa tête», a-t-il martelé. |
Passe Navigo : les Franciliens ont jusqu'au 20 avril pour profiter d'un d\xc3\xa9dommagement exceptionnel |
Depuis le 14 mars, certains Franciliens détenteurs d\'un passe Navigo peuvent bénéficier d\'un remboursement en se rendant sur l\'espace dédié d\'Ile-de-France Mobilités (IDFM). Celui-ci restera ouvert jusqu\'au 20 avril. Une somme pouvant aller jusqu\'à 112,80 euros. Détenteurs d\'un passe Navigo, certains Franciliens peuvent bénéficier d\'un remboursement de leur passe Navigo depuis le 14 mars et jusqu\'au 20 avril prochain, en se rendant sur l\'espace dédié d\'Ile-de-France Mobilités (IDFM). De fait, comme l\'avait déjà expliqué IDFM le mois dernier, «les abonnés ayant acheté 3 forfaits Navigo mensuels sur les 4 derniers mois de l\'année 2022 bénéficieront d\'un remboursement d\'un demi-mois, jusqu\'à 37,60 euros», sachant qu\'à cela, s\'ajoute un remboursement versé aux usagers des lignes de RER et de train les plus dégradées, conformément aux contrats signés avec la RATP et la SNCF depuis deux ans. Néanmoins, pour bénéficier de ce remboursement, il faut absolument s\'inscrire avant le 20 avril sur l\'espace dédommagement d\'IDFM. Et la marche à suivre est la suivante : en allant sur la plate-forme de dédommagement muni de son numéro de passe Navigo, l\'usager devra sélectionner le compte pour lequel il demande l\'indemnité. Si la personne qui fait la demande est éligible à un remboursement, l\'indemnité sera alors calculée sur cette base. A savoir néanmoins que seuls certains usagers – qui empruntent le RER B ou D par exemple – peuvent être remboursés jusqu\'à 112,80 euros pour l\'année 2022. Soit 75,20 euros pour les détenteurs d\'un passe Navigo, usagers des axes du RER B Nord (Aulnay - Mitry), RER B Nord (Aulnay - CDG2) et RER B Sud (Saint-Rémy – Bourg-la-Reine), auxquels s\'ajoutent 37,60 euros pour les détenteurs du passe Navigo durant les mois affichant une ponctualité inférieure à 80%. La plateforme de #remboursement ouvrira le 14 mars. |
\n2 campagnes sont prévues : |
\n- Qualité de service des #bus et #métros entre septembre et décembre 2022 |
\n- Ponctualité des #RERB et #RERD en 2022. |
\nPour en savoir + https://t.co/yaAGzYtSM8 pic.twitter.com/sZRYbQTJ0L — IDF Mobilités (@IDFmobilites) February 9, 2023 Les deux campagnes de remboursement sont en effet «cumulatives», explique IDFM, qui souligne qu\'elles concernent tous les détenteurs de forfaits Navigo Annuel, Senior, imagine R Etudiant et Scolaire, Navigo Mois (y compris sur passe Découverte et sur Smartphone) ainsi que le Forfait Mois Réduction 50% et Mois Solidarité 75%. Au total, cela correspond à une enveloppe de 67 millions d\'euros «de réfaction de charges» – soit autant «de sommes non versées» à la RATP et à la SNCF «pour le service qui n\'a pas été réalisé» – qui seront reversés aux usagers qui ont subi «une dégradation brutale de la qualité des transports», souligne IDFM, qui évoque à la fois les «difficultés de recrutement» et les «nombreux mouvements sociaux diffus», à l\'origine d\'une désorganisation de l\'exploitation. Pour autant, l\'autorité organisatrice des transports en commun franciliens, présidée par la présidente de la région Valérie Pécresse, a souhaité rester positive : depuis, les opérateurs de transport, RATP et SNCF notamment, «ont pris des engagements lors du conseil d’administration extraordinaire d\'Ile-de-France Mobilités pour redresser la qualité de service», a-t-elle assuré. Un redressement qui a déjà été «enclenché en janvier 2023», selon elle. |
R\xc3\xa9forme des retraites : quand Emmanuel Macron pourrait-il s\xe2\x80\x99exprimer ? |
Alors que la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites se tient ce jeudi 13 avril, Emmanuel Macron aurait l’intention de s’exprimer sur le sujet la semaine prochaine après avoir vu les syndicats. Une prise de parole attendue. Dans un climat social marqué par la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, une source proche de l’entourage d’Emmanuel Macron a indiqué à CNEWS que le chef de l’État pourrait s’exprimer la semaine prochaine. Aucune date précise n’aurait cependant été fixée pour le moment, le président de la République préférant s’entretenir avec les syndicats dans un premier temps. Mercredi dernier, lors d’une conférence de presse à Amsterdam (Pays-Bas), il a confirmé qu’il proposerait aux partenaires sociaux un «échange qui permettra d\'engager la suite et de tenir compte des décisions, quelles qu\'elles soient, du Conseil constitutionnel». Comme indiqué, Emmanuel Macron se concentre dans un premier temps sur les décisions des Sages, attendues ce vendredi 14 avril. Ce dernier réunira également Elisabeth Borne et plusieurs ministres ce même jour, aux alentours de 16h. Un bilan des consultations organisées par la Première ministre avec les forces politiques et les partenaires sociaux ces dernières semaines devrait ainsi être dressé. Alors que l’opposition à la réforme des retraites ne désarme pas, Emmanuel Macron ne semble pas vouloir revenir en arrière, ce qui est vivement demandé par l’intersyndicale et l’opposition. Le 22 mars dernier, lors d’une interview, le chef de l’Etat indiquait être prêt à «endosser l’impopularité», confirmant par la même occasion sa volonté de faire entrer la loi en vigueur. Critiqué sur son manque de dialogue social, Emmanuel Macron avait pris les syndicats pour cible. «Je regrette qu’aucune force syndicale n’ait proposé un compromis», déclarait-il. Se montrant volontaire pour négocier, il disait vouloir «réengager» le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail, pour entendre «ce besoin de justice». Il a également promis que la discussion concernerait notamment l\'évolution des carrières ou la pénibilité. Une prise de parole qui n’avait pas satisfait les syndicats et encore moins son opposition. Lors d’un point presse, Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, regrettait le «vide» de son intervention, jugeant le président de la République «de plus en plus seul». En plus de l’hostilité à son projet de réforme, Emmanuel Macron doit faire face à la crédibilité déclinante de la Première ministre Elisabeth Borne. S’il a assuré avoir confiance en elle et ne prévoir ni dissolution, ni remaniement, une majorité de Français se disent favorables à une recomposition de l’exécutif. Un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, paru le 29 mars dernier, révélait que 71% des Français souhaitaient un remaniement. |
R\xc3\xa9forme des retraites : des manifestants s'introduisent dans le si\xc3\xa8ge de LVMH \xc3\xa0 Paris |
Des cheminots et travailleurs de la santé, de l\'éducation et d\'autres secteurs en grève contre la réforme des retraites ont envahi brièvement ce jeudi 13 avril le siège parisien du géant du luxe LVMH. Des manifestants opposés à la réforme des retraites ont envahi le siège de LVMH, géant du luxe, ce jeudi 13 avril, avec des fumigènes et des sifflets. Partis d\'une assemblée générale interprofessionnelle à Gare de Lyon, plus de 400 grévistes ont pris le métro pour cette action surprise, à la prestigieuse adresse du 22 avenue Montaigne, près des Champs Elysées. Un lieu symbolique une semaine après une action similaire contre un symbole de la finance, BlackRock. «La rue, elle est à nous», ont scandé devant l\'immeuble les manifestants, dont de nombreux sont rentrés dans le siège avant d\'en repartir au bout d\'une dizaine de minutes, sans heurts avec les vigiles. Des fumigènes rouges ont pendant quelques minutes inondé le hall d\'entrée. Les manifestants ont repris le slogan «de l\'argent, il y en a, dans les poches du patronat» ou alors «et on ira jusqu\'au retrait» et «anti, anti, anti-capitaliste». Plusieurs manifestants ont collé des autocollants dans le hall de LVMH mais nombre d\'entre eux appelaient également à ne pas commettre de dégradation. |
End of preview. Expand
in Dataset Viewer.
this is a compilation of 1000 articles of the cnews channel for text generation training
- Downloads last month
- 32