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\xc3\x8ele-de-France : la qualit\xc3\xa9 de l'air s'am\xc3\xa9liore, mais reste \xc3\xa0 des niveaux toujours trop \xc3\xa9lev\xc3\xa9s |
La qualité de l\'air continue de s\'améliorer en Ile-de-France, assure Airparif ce jeudi 13 avril, qui souligne néanmoins que 40.000 Franciliens respirent toujours un air trop pollué. Du mieux, même si la pollution dépasse toujours les recommandations de l\'OMS. La qualité de l\'air en Ile-de-France s\'est encore améliorée en 2022 selon un communiqué de l\'observatoire de la qualité de l\'air en Ile-de-France ce jeudi, même les niveaux de pollution observés restent encore loin de respecter les recommandations de l\'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Les niveaux de pollution au dioxyde d\'azote et aux particules fines ont baissé en Ile-de-France en 2022, dans la continuité de la tendance nette constatée sur les vingt dernières années», souligne Airparif, qui explique que cette baisse «est liée aux réglementations et aux actions complémentaires menées à l\'échelle locale, nationale et européenne permettant la diminution des émissions de polluants de l\'air en particulier de l\'industrie et du trafic routier et du chauffage résidentiel et tertiaire». Selon l\'observatoire régional, cette baisse «a également été favorisée par des conditions météorologiques globalement favorables à la dispersion de la pollution de l\'air, ainsi qu\'à des températures clémentes en période hivernale qui ont limité l\'usage et donc les émissions du chauffage». Et bonne nouvelle, pour la première fois, aucun Francilien n’est exposé à un air dont la concentration dépasse la valeur limite réglementaire pour les particules PM10 (c\'est-à-dire les particules liées principalement en Ile-de-France au chauffage résidentiel et tertiaire, avec en premier lieu le chauffage au bois, puis au transport routier ainsi qu\'à l\'agriculture et aux chantiers). Néanmoins, 40.000 Franciliens sont toujours exposés à un air dont les concentrations dépassent la valeur limite pour le dioxyde d’azote (qui est un polluant indicateur des activités de combustion, notamment le trafic routier). A noter que ces dépassements ont été intégralement situés dans le périmètre de la métropole du Grand Paris, le long des principaux axes de circulation. Des bons chiffres qui restent à relativiser, alors que pas moins de 7.900 décès prématurés sont encore liés à la pollution de l\'air en 2022, selon les chiffres de l\'Observatoire régional de santé en Ile-de-France, et auraient pu être évités si les mesures adéquates avaient été prises. Concrètement, en 2022, «les 12 millions d’habitants de la région Ile-de-France ont été exposés à un air dont les concentrations en particules fines et en ozone de basse altitude dépassent les seuils recommandés par l’OMS et 11,5 millions de Franciliens pour le dioxyde d’azote», rappelle Airparif. Dans la région, c\'est surtout l\'ozone de basse altitude, polluant de l\'air et gaz à effet de serre qui se forme par combinaison d\'autres polluants en présence d\'une forte chaleur et d\'un fort ensoleillement, qui reste le gros point noir. Sa présence s\'accroît avec le réchauffement climatique. |
\xc2\xabCorteiz X Nike\xc2\xbb : bagarre g\xc3\xa9n\xc3\xa9rale, malaises, vols... \xc3\xa0 Paris, une vente de baskets tourne au chaos (vid\xc3\xa9os) |
Ce mercredi 12 avril, la marque britannique Corteiz a organisé une opération commerciale dans les rues de Paris pour distribuer des Air Max 95, fruits de sa collaboration avec Nike. Mais l’événement a mal tourné provoquant des bagarres et des blessés. Des coups de pieds pour des baskets. Après New York et Londres, la marque britannique Corteiz s’est posée ce mercredi 12 avril à Paris pour un événement spécial dédié à la présentation et la vente de sa nouvelle paire de sneakers, la «Air Max 95», fruit d’une collaboration avec le géant américain Nike. Néanmoins, ce qui devait être un moment joyeux s’est transformé en un chaos général dans les rues de la capitale, alors que rien n\'avait été autorisé par la mairie de Paris. Tout a commencé par un «rendez-vous secret» donné par la marque londonienne à ses fans sur Instagram sur la Place de la République. Une fois arrivés sur les lieux, les participants devaient localiser une boutique éphémère à l’aide de coordonnées GPS inscrites sur un bus, à savoir «48.84740.2.40241». Ce faisant, ils apprennent que la vente a lieu en réalité Cours de Vincennes dans le 12e arrondissement de Paris. République a l’instant pour les Corteiz x Nike c’est quel délire mdr pic.twitter.com/iYRucxgKSs — Clara Eymery (@EymeryClara) April 12, 2023 Sur place, la situation a rapidement dégénéré et la distribution n’est pas passée inaperçue auprès des adeptes des sneakers qui, portable en main, ont rapidement relayé les affrontements sur les réseaux sociaux. Cela quand bien même, la marque américaine Nike avait anticipé d\'éventuels incidents en prévenant la sécurité civile et une douzaine d’agents. Scenes from the CORTEIZ x Nike Air Max 95 “Aegon Storm” release in Paris pic.twitter.com/rNflEWzYoj — SiteSupply (@TheSiteSupply) April 12, 2023 D’après des témoins interrogés par Le Parisien, «il y avait 600 paires pour au moins mille personnes, donc les gens se sont mis à forcer les stores de la boutique». Selon David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge notamment de la transformation de l’espace public et des transports, au moins six personnes ont été blessées et un mineur a été piétiné durant un mouvement de foule. De nombreuses bagarres ont également éclaté. Résultat de cette campagne illégale : six blessés, un mineur piétiné, des bagarres. L\'irresponsabilité de @Nike et de son agence de pub est totale. https://t.co/YQk995coOe — David Belliard (@David_Belliard) April 12, 2023 «Nous n\'avons reçu aucune demande d\'autorisation pour cette opération commerciale et publicitaire dans la rue. Et ce n\'est pas parce qu\'on s\'appelle Nike qu\'on est au-dessus des règles. Nous allons regarder les suites à donner», a aussi écrit l\'élu sur Twitter. Au cours de l’incident, les pompiers ont dû intervenir pour prendre en charge les blessés et victimes de malaises. Bien que cette collaboration soit considérée comme «la plus hype» de l’année 2023, l’hystérie serait due également aux prix des baskets «Air Max 95». En effet, si la paire est commercialisée à 190 euros, elle peut être revendue «quatre, voire cinq fois plus cher», a expliqué un témoin au quotidien parisien notant que «certains s’étaient fait voler les chaussures qu’ils avaient aux pieds». Face aux tensions, la boutique a dû fermer et les paires ont rapidement été en rupture de stocks. |
Assembl\xc3\xa9e nationale : 4 d\xc3\xa9put\xc3\xa9es de la majorit\xc3\xa9 quittent le groupe Renaissance |
La veille de la décision du Conseil constitutionnel, quatre députées ont quitté le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, selon une modification apportée ce jeudi 13 avril au Journal officiel. Elles restent cependant apparentées à la majorité présidentielle. Dans un contexte politique et social tendu, quatre députées ont quitté le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. En effet, une modification apportée au Journal officiel ce jeudi 13 avril a notifié les départs de Mireille Clapot, députée de la Drôme, Stella Dupont, du Maine-et-Loire, Cécile Rilhac, du Val-d’Oise, et Barbara Pompili, élue dans la Somme et également ancienne ministre de la Transition écologique. Les quatre parlementaires resteront néanmoins apparentées à la majorité présidentielle. Il semble difficile de ne pas lier ces départs au projet de réforme des retraites du gouvernement. Pour rappel, au début du mois de mars, le bureau du groupe Renaissance avait acté que tout député qui ne voterait pas la réforme des retraites serait exclu du groupe. Lors d’une réunion, Stella Dupont, Cécile Rilhac et Barbara Pompili avaient émis des réserves quant à ce projet de loi. Selon des informations du Figaro, l’ancienne ministre aurait même annoncé qu’elle ne voterait pas le texte lors de son examen final à l’Assemblée nationale. En janvier dernier, elle déclarait que l’on ne pouvait pas «faire une réforme contre la population». Les quatre députées sont désormais encartées chez «En Commun», parti politique fondé par Barbara Pompili. De son côté, le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale compte 170 députés, dont 9 apparentés. |
Immeuble effondr\xc3\xa9 \xc3\xa0 Marseille : qu\xe2\x80\x99est-ce que Gazpar, cet objet cl\xc3\xa9 au c\xc5\x93ur des investigations ? |
Bien que les investigations sur l\' immeuble effondré à Marseille continuent d’être menées, les enquêteurs planchent sur l’hypothèse d’une explosion au gaz. Parmi les éléments clé récupérés dans les décombres figure «Gazpar», un compteur dit intelligent. Après quatre jours de recherche, huit habitants ont été extraits des décombres de l’immeuble effondré situé au 17 rue de Tivoli à Marseille dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 avril. Si les personnes décédées ont toutes été identifiées, les investigations se poursuivent pour connaître l’origine du drame. Si les enquêteurs privilégient la piste d’une explosion au gaz, un élément clé a été récupéré dans les décombres. Il s’agit de «Gazpar», un compteur équivalent au Linky d\'Enedis. «Nous avons pu récupérer le compteur de gaz du premier étage du bâtiment, celui de Mme Vaccaro (…) Cet élément est en cours d’exploitation pour vérifier s’il y a eu une consommation anormale dans les 24h précédant l’explosion», a déclaré la procureure de Marseille Dominique Laurens, mardi 11 avril lors d’une conférence de presse. Selon elle, «seuls le rez-de-chaussée et le premier étage étaient équipés au gaz. Le deuxième et le troisième étages avaient été neutralisés au niveau du gaz», marquant le passage des appartements au «tout électrique». Développé par GRDF, principal gestionnaire du réseau public de gaz français, «Gazpar» est un compteur dit intelligent dont le boîtier est de couleur jaune. Il permet de suivre la consommation de gaz mais aussi de la relever chaque jour de manière automatique. Concrètement, alors qu’un compteur mécanique se contente de mesurer de façon passive le volume total de gaz qui le traverse et d\'en déduire la consommation lors d’un relevé deux fois par an, le compteur Gazpar, lui, transmet les données deux fois par jour à un concentrateur de zone. Selon La Provence, ce dispositif peut être installé sur des toits d’immeubles et couvre de 1 à 3 km. Une publication partagée par Sowee (@sowee_officiel) Equipé d’une carte SIM, le concentrateur collectionne ces données puis les envoie à GRDF. L’opérateur procède ensuite au traitement et à l’analyse des données reçues avant de les communiquer à ses clients via leur espace personnel en ligne. Le projet «Gazpar» part d’une volonté de l’opérateur GRDF de permettre à ses clients de «faire des économies» sur le gaz et de mieux maîtriser l’énergie. Bien que la phase «pilote» a commencé en 2015 en Bretagne, en Île-de-France, en Normandie et en Auvergne-Rhône-Alpes, «Gazpar» n’a fait son apparition dans les Bouches-du-Rhône qu’en 2017. En effet, à Marseille, et notamment dans le 5e arrondissement où se situe la rue de Tivoli, le déploiement a débuté en juillet 2017. A l’époque, 130 bâtiments municipaux appropriés avaient été désignés pour accueillir les concentrateurs. Si l’on ignore actuellement le nombre total de logements possédant un «Gazpar» dans cette ville, GRDF visait un objectif de 203.000 foyers marseillais équipés de ce compteur fin 2021. A l’échelle nationale, l’opérateur envisage l’installation de son équipement, d’ici à fin 2023, dans les 11 millions de foyers raccordés au gaz naturel. |
R\xc3\xa9forme des retraites : le minist\xc3\xa8re de l\xe2\x80\x99Int\xc3\xa9rieur veut interdire de manifester aux abords du Conseil constitutionnel |
Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre ce vendredi 14 avril son avis sur la contestée réforme des retraites, le ministère de l’Intérieur a demandé, selon nos informations, au préfet de police de Paris d’interdire les manifestations aux abords du Palais-Royal. La crainte de nouveaux débordements. Le ministère de l’Intérieur a demandé à la préfecture de police de Paris de prendre un arrêté d’interdiction de manifester aux abords du Conseil constitutionnel, alors que les Sages doivent rendre leur avis sur la réforme des retraites ce vendredi. L’Intérieur souhaite que l’arrêté couvre la période allant de ce jeudi soir à samedi matin, a précisé à CNEWS une source proche du dossier. A noter que pour l’heure, l’arrêté n’a pas encore été publié et n’est donc pas en vigueur. Cette demande survient dans un contexte particulièrement tendu, alors que les opposants à la réforme des retraites restent mobilisés contre le projet de loi, notamment ce jeudi jour de manifestation nationale, et veille de la décision du Conseil constitutionnel. Les autorités ne veulent pas voir se répéter les événements du 16 mars dernier lorsque des milliers de personnes s\'étaient rassemblés spontanément sur la place de la Concorde après le recours du gouvernement au 49.3 pour adopter la réforme. D\'ailleurs, un groupe d’étudiants de l’université de Paris 3 a d\'ores et déjà appelé à une manifestation non-déclarée dans les rues de Paris ce vendredi. Le Conseil constitutionnel rendra en fin de journée ses décisions sur le texte. Les Sages disposent de trois options : une validation globale du projet de loi, une censure partielle ou une censure totale qui provoquerait le retrait du texte. Le scénario le plus probable reste celui d’une censure partielle, qui validerait la réforme dans sa globalité en retoquant certaines mesures. |
Manuel Valls : \xc2\xable programme \xc3\xa9conomique de Marine Le Pen ressemble \xc3\xa0 celui de Jean-Luc M\xc3\xa9lenchon et ruinerait la France\xc2\xbb |
L’ancien Premier ministre Manuel Valls est revenu, ce jeudi 13 avril dans La Matinale de CNEWS, sur la montée de Marine Le Pen dans les sondages estimant que «son programme économique ressemble à celui de Jean-Luc Mélenchon et ruinerait la France». Invité de La Matinale de CNEWS de ce jeudi 13 avril, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a regretté la poussée de l’ex-candidate à la présidentielle Marine Le Pen dans les sondages ces derniers jours estimant que le programme de la cheffe de file RN «ruinerait l’économie» de la France. «Comme il n’y a pas d’autres alternatives évidentes, beaucoup de nos compatriotes peuvent penser qu’il faut essayer ce que l’on n\'a pas, jusqu’à maintenant, connu. Marine Le Pen, qui ne dit pas grand-chose au fond, ramasse la mise», a-t-il dit. «Elle ? L’amie de Vladimir Poutine ? Elle, dont le programme économique ressemble à celui de Jean-Luc Mélenchon et qui ruinerait l’économie de notre pays ? Comme quoi, il faut toujours un débat sur le fond et sur les perspectives», a-t-il ajouté. Manuel Valls s’est dit «inquiet» que l’«alternative de demain puisse être entre Jean-Luc Mélenchon, le chaos, celui de l’extrême-gauche, et le projet de Marine Le Pen». «D’une certaine manière, je considère que ce sont deux dangers pour notre pays», a-t-il poursuivi. L’ancien Premier ministre a estimé que «nous sommes loin de l’élection présidentielle» de 2027. Néanmoins, «nous sommes très près de la dernière élection présidentielle où les Français ont fait un choix». Pour Manuel Valls, Emmanuel Macron doit refixer le cap et les priorités en «invitant les Français à faire des efforts». «Avec la dette, les déficits publics que nous connaissons et les autres enjeux, comme l’éducation, la santé ou encore le réchauffement climatique, nous avons besoin d’une solidarité et d’une force du peuple français pour surmonter ces difficultés», a-t-il déclaré. |
R\xc3\xa9forme des retraites : \xc2\xabla remise en cause des institutions m'inqui\xc3\xa8te\xc2\xbb, affirme Manuel Valls |
«La remise en cause des institutions m\'inquiète», a affirmé ce jeudi dans La Matinale de CNEWS, l\'ex-Premier ministre Manuel Valls. Une crise démocratique inquiétante. Invité de La Matinale de CNEWS ce jeudi 13 avril, Manuel Valls a dénoncé les attaques contre les institutions du pays, notamment dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. «Je suis inquiet, non seulement sur l\'état du débat public et de son affaissement, mais aussi sur la crise démocratique, que vivent toutes les grandes démocraties occidentales», a souligné l\'ancien Premier ministre. «La mise en cause de la légitimité de l\'élection du président de la République, de l\'Assemblée nationale, et maintenant du Conseil constitutionnel et de sa composition, cela m\'inquiète, a-t-il poursuivi, estimant que s\'attaquer aux institutions, c\'est s\'attaquer à ce qui «fonde la démocratie française». D\'autant plus, selon Manuel Valls, qu\'il existe «déjà une rupture, une cassure, entre la parole publique, les responsables publics, et le peuple français». Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre ce vendredi 14 avril son avis sur la contestée réforme des retraites, Marine Le Pen a lancé mercredi que la composition de l\'institution «mériterait réflexion». «Il faut réfléchir à ce que les membres du Conseil constitutionnel soient véritablement et totalement détachés, totalement indépendants», a-t-elle sous-entendu. |
Conseil constitutionnel : quel est le r\xc3\xb4le de cette institution ? |
Garant du respect de la Constitution par les institutions et les organes de pouvoir, le Conseil constitutionnel va rendre un avis très attendu sur la réforme des retraites. Voici ce qu\'il faut savoir sur cette institution créée en 1958. Laurent Fabius, Alain Jupé, Jacqueline Gourault… Neuf personnalités, les «Sages», sont chargés, au nom du Conseil constitutionnel qu’ils représentent, de trancher sur la question de la réforme des retraites ce 14 avril. En effet, au lendemain d’une douzième journée de mobilisation, les neufs membres du Conseil constitutionnel devront choisir s\'ils valident le projet décrié du gouvernement, ou s\'ils le censurent en partie ou dans sa totalité. Ils jugeront aussi si la demande de référendum d\'initiative partagée (RIP) de la gauche est recevable ou non. Créée en 1958, cette institution discrète a un rôle très important puisque c’est elle qui s’assure du respect de la Constitution. Elle est composée de neuf «Sages», soit six hommes et trois femmes, nommés par les présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale. Leurs décisions «s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles», selon la Constitution de la Ve République. A l’image de la réforme des retraites, le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la conformité à la Constitution, d’après l’article 61, des lois et propositions de loi pouvant aboutir à un référendum d’initiative partagée (RIP), mais aussi concernant les règlements de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ainsi, les juges ont la possibilité, car ils font autorité, de déclarer inconstitutionnel ou non le projet de loi pour les retraites par exemple. Une fois qu’une loi est «validée», elle est officiellement adoptée. A l’échelle internationale, le Conseil constitutionnel a également son mot à dire sur les traités, a priori : «Si le Conseil constitutionnel [...] a déclaré qu\'un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l\'autorisation de ratifier ou d\'approuver l\'engagement international en cause ne peut intervenir qu\'après la révision de la Constitution», selon l’article 54. Durant les élections présidentielles, le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des élections. C’est-à-dire qu’il examine les réclamations et c’est lui qui est chargé d’annoncer les résultats du scrutin. Mais avant il doit aussi recueillir les parrainages, établir la liste des candidats, et assurer la surveillance des opérations de vote. En cas d’irrégularité du scrutin, il peut annuler les élections (voire réformer la proclamation des résultats) ou encore déclarer un candidat inéligible, lorsque les dépenses électorales sont trop excessives par exemple. Même situation pour les référendums, comme toute opération électorale à l’échelle nationale faisant l’objet d\'un contrôle du Conseil constitutionnel qui confirme, ou non, sa validité. Si le président de la République était amené à exercer les pouvoirs exceptionnels que lui confère l’article 16, il devrait impérativement consulter le Conseil constitutionnel comme avis préalable. Cette mesure a été instaurée afin d’éviter les «pleins pouvoirs» au président. Toutefois, depuis juillet 2008, l’article 16 prévoit que, après une durée maximale de trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil peut alors être saisi par le président du Sénat ou de l’Assemblée nationale ainsi que soixante députés ou sénateurs, dans le but d’examiner si une telle situation est toujours légitime. Il a soixante jours pour le déterminer. Plus rare encore, si le pouvoir présidentiel n’est pas apte à gouverner, pour raison de santé par exemple, le Conseil constitutionnel peut convoquer de nouvelles élections. |
\xc2\xabValeurs actuelles\xc2\xbb tient sa grande soir\xc3\xa9e de d\xc3\xa9bats ce jeudi \xc3\xa0 Paris |
L\'hebdomadaire «Valeurs actuelles» organise ce jeudi 13 avril à Paris son Grand Débat. Des personnalités de tous horizons sont attendues au Palais des Sports, comme le président du RN Jordan Bardella, l\'eurodéputé François-Xavier Bellamy ou encore le journaliste Hugo Clément. Des débats enflammés en perspective. Le Grand Débat des Valeurs, organisé par l\'hebdomadaire «Valeurs actuelles» ce jeudi à 20h au Dôme de Paris - Palais des Sports (15e), convie des invités de tous horizons et de tous bords politiques. Plusieurs échanges sont au programme de cette soirée. Le vice-président exécutif des Républicains et député européen François-Xavier Bellamy débattra notamment avec l’ancien Premier ministre Manuel Valls et l’avocat Charles Consigny s’opposera au président de Génération Z, Stanislas Rigault. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, affrontera quant à lui le président de l’Institut Sapiens, Olivier Babeau, et le journaliste spécialisé des questions environnementales Hugo Clément. Enfin, la présentatrice de CNEWS Christine Kelly et l’éditorialiste Mathieu Bock-Côté participeront également à la soirée. Lancé l\'an dernier, l\'événement veut s\'imposer dans le débat d\'idées en invitant les grands acteurs politiques et médiatiques de notre époque. Cette année, les échanges tourneront spécialement autour de la notion de «liberté d\'expression». |
Drones : comment les policiers pourraient bient\xc3\xb4t les utiliser, ce qui se fait ailleurs en Europe, l'avis des politiques... Tout ce qu'il faut savoir |
Contrairement à d\'autres pays européens où les règles sont plus souples, l\'usage de drones par les policiers est aujourd\'hui impossible en France, quand bien même cela pourrait faciliter leur travail. Les lignes sont toutefois en train de bouger et, dans le même temps, les politiques surveillent le sujet de très près. Il pourrait être allié précieux, mais des craintes persistent. Dans le cadre de leur activité, et surtout face aux casseurs et radicaux qui font dégénérer les nombreuses manifestations qui parsèment la France, les forces de l\'ordre sont aujourd\'hui dans l’impossibilité d’utiliser des drones pour les aider. Un timide changement de doctrine pourrait néanmoins bientôt s\'opérer. Le point sur les basculements à l\'oeuvre, sur ce qui est fait ailleurs par les polices en Europe, et les diverses positions politiques en France. Gérald Darmanin l’a encore affirmé il y a deux semaines, sur RTL : «la loi ne permet pas au ministre de l’Intérieur de faire voler des drones». Il s’en était même indigné. «En France, tout le monde peut faire voler un drone, tout le monde (une réglementation existe pour le survol de certaines zones, ndlr). Mais la police et la gendarmerie ne le peuvent pas», s’était-il emporté. Il avait même pointé que «des casseurs de Sainte-Soline» ne s’étaient pas privés de le faire. Le responsable du maintien de l’ordre dans l’Hexagone expliquait que «depuis 2020, nous avons des décisions de la CNIL, du Conseil d’Etat et du Conseil constitutionnel qui nous empêchent de faire voler des drones». La Quadrature du net, association farouchement opposée à leur utilisation par les forces de l’ordre, a ainsi recensé quatre interdictions consécutives en trois ans. Pour les justifier, il était question de sauvegarde des libertés individuelles, craignant des atteintes à la vie privée. Il avait notamment été pointé qu’un drone peut suivre une personne sur une durée et une distance très longue, ou survoler et filmer des jardins ou lieux d’habitation. Cette situation devrait cependant changer sous peu. Il y a un an, le Conseil constitutionnel a en effet fini par valider les drones pour les forces de l’ordre. Un changement de position permis par la loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure de janvier 2022, qui a encadré de façon plus précise leur utilisation. Gérald Darmanin a ainsi précisé qu’il avait pris de nouveaux décrets, validés par la CNIL et qui attendent le feu vert du Conseil d’Etat pour permettre l’utilisation du dispositif, «à l’été». Cela pourrait même survenir dans les semaines à venir, a appris CNEWS. En revanche, la police municipale ne peut toujours pas profiter du dispositif, quelles que soient les circonstances. De même, les forces de l’ordre n’ont pas le droit d’utiliser les appareils dans une situation d’urgence immédiate, sans l’autorisation du préfet. Le Conseil constitutionnel a estimé que «le droit au respect de la vie privée» n’est pas assuré dans ce contexte. Comme indiqué dans la loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure, les drones pourraient être utilisés dans plusieurs cas : «la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens», «la sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique» en cas de «troubles graves à l’ordre public», «la prévention d’actes de terrorisme», «la régulation des flux de transport», «la surveillance des frontières, en vue de lutter contre leur franchissement irrégulier» et «le secours aux personnes». Leur champ d’action est donc vaste sur le papier, même si certaines choses sont interdites, comme la captation du son ou le traitement automatisé de reconnaissance faciale. De même, les personnels en charge du dispositif ne pourraient regarder les images que «pendant la durée strictement nécessaire à l’intervention». Par ailleurs, la demande d’utilisation des drones au préfet devra comporter la durée et la zone géographique sur laquelle ils seront déployés. Lors de manifestations qui dégénèrent, un drone pourrait permettre aux forces de l’ordre de filmer un acte répréhensible perpétré par un individu (jet de projectile sur les forces de l’ordre, casse d’un magasin…) et de suivre son auteur dans le but de guider les policiers ou gendarmes pour l’interpeller. Les images pourraient par la suite être utilisées afin de qualifier légalement l’acte et engager des poursuites, ce qui manque souvent aux agents à l’heure actuelle, entraînant de nombreuses remises en liberté par manque de caractérisation des faits. De même, alors que l’utilisation de la technique du black bloc permet aux délinquants d’être difficilement identifiables dans la masse (visages masqués et tous habillés en noir, pour éviter des signes distinctifs à repérer par les fonctionnaires sur le terrain), le drone aurait la possibilité de suivre à la trace un individu en particulier, lui laissant peu de chance de se dissimuler et quitter la zone sans être inquiété. Les drones pourraient aussi aider les forces de l’ordre dans des situations comme celle connue à Sainte-Soline, en zone champêtre. Dans la Revue de la gendarmerie nationale du 1er trimestre 2020, il est décrit que plusieurs appareils avaient été utilisés en 2018 à Notre-Dame-des-Landes, dans les limites des cadres juridiques de l’époque, lors de l’évacuation de la ZAD. Il n’était pas question ici d’identifier des personnes, mais d’obtenir une vue d’ensemble du site, qui a permis de «mieux anticiper la manœuvre de l’adversaire, mieux comprendre la situation et fluidifier la coordination des opérations». Ainsi, le drone peut servir en temps réel aux forces de l’ordre, pour adapter leurs stratégies. Il y est également expliqué que les drones avaient permis de «marquer» des regroupements de zadistes, en volant en stationnaire au-dessus d’eux. Les appareils peuvent donc être utiles afin de repérer plus facilement des individus dans une zone géographique où la visibilité n’est pas optimale (arbres, etc.). De même, leur présence dans les airs peut guider des tirs de lacrymogènes (ou en regardant l’écran relié à la caméra). Alors que les «adversaires» des forces de l’ordre peuvent eux aussi utiliser des drones, comme l’a expliqué Gérald Darmanin pour Sainte-Soline, ceux des fonctionnaires donneraient la possibilité de les neutraliser. Enfin, les images captées par les drones seraient susceptibles, après coup, d’être utilisées pour rétablir certaines vérités face à des accusations ou de la désinformation sur les réseaux sociaux, pointe la Revue de la gendarmerie. Certains de ces points pourraient être adaptés à un dispositif de maintien de l’ordre en zone urbaine. La revue avait également abordé la question du drone «anti-émeute», qui diffuserait lui-même un produit lacrymogène, serait équipé de grenade ou balle de défense, ou serait capable de lancer des produits marqueurs codants sur des casseurs, pour les retrouver par la suite. Des possibilités qui semblent encore lointaines. «La mise en place de ce type d’engin dans la panoplie des moyens utilisés au maintien de l’ordre est un sujet sensible en termes d’acceptabilité (par la population, ndlr). Cela semble aujourd’hui peu probable», est-il noté. En allant plus loin et en considérant une utilisation hors d\'un contexte de manifestation, des drones pourraient être utilisés comme des «éclaireurs», dans des lieux susceptibles de présenter des zones de guet-apens contre les forces de l’ordre, estiment des policiers. Dans ce contexte, ils pourraient par exemple permettre de survoler des tours ou des bâtiments, pour vérifier que personne ne s’y trouve pour jeter des projectiles sur les forces de l’ordre ou les pompiers. Des pistes qui ne sont qu\'hypothétiques. Par ailleurs, la question de l’utilisation des drones entraînera forcément celle de la sécurisation de leurs systèmes de commande, avec la problématique des piratages cyber.mer En Espagne, les drones sont utilisés pour sanctionner les automobilistes en infraction. Ils permettent notamment de repérer ceux qui téléphonent au volant ou doublent dangereusement. Ces appareils sont également utilisés contre les mauvais conducteurs dans le canton suisse de Thurgovie, à la différence qu’ils se penchent sur les excès de vitesse, en calculant le temps mis à parcourir une portion de route. A Genève, la police locale dispose aussi de drones, essentiellement dans la recherche de personnes. ARREST: At 04:17 this morning a driver failed to stop for @LincsPolice in @SkegnessPolice area. 4 mins after running from the vehicle our drone team had on and guided in to make the arrest. Fail To Stop, No Insurance, Driving Under Influence Drugs + Inc 35 30/03/23 pic.twitter.com/UHsoIvwazJ — Lincolnshire Police Drones (@LincsCOPter) March 30, 2023 En Angleterre, certains comtés sont équipés de drones afin de retrouver des personnes disparues, mais aussi pour permettre de prendre en photo des scènes de crime. Des appareils dotés de caméras thermiques sont utilisés. Ils permettent par exemple de ne pas perdre la trace de personnes prises en filature par la police. Une séquence diffusée par le service drone de la police de Lincolnshire, le 30 mars dernier, montre ainsi comment un individu auteur d’un refus d’obtempérer en pleine nuit et qui s’était caché dans un ravin a finalement été repéré depuis les airs et a pu être interpellé par des agents. L’homme était drogué et n’était pas assuré pour son véhicule. En France, en attendant que le Conseil d\'Etat se prononce, la classe politique continue d\'oberver le sujet avec attention avec plus ou moins de confiance ou de défiance. «Je n’ai aucun souci quant à l’utilisation des drones, indique à CNEWS Philippe Latombe, député MoDem de Vendée. Tant qu\'il n’y a pas de reconnaissance faciale et servent uniquement à regarder ce qu’il se passe afin de déployer des unités au sol. Il s’agit d\'une force d’appui opérationnelle, qui permet de savoir où les différents groupes se constituent». Pour certains élus de droite, l’ajout de ces appareils permettrait également de répondre à une demande. «Les forces de l’ordre sont demandeuses, confesse Philippe Gosselin, député Les Républicains de La Manche. Les drones permettraient aux policiers et aux gendarmes de répondre à la menace de formation de groupe et ainsi préparer leurs moyens d’actions». Ce dernier appelle cependant à être vigilant sur un éventuel «effet plumeau» qui «pousserait les gens à s’adapter et à changer de mode de fonctionnement, comme c’est le cas lorsqu’un dispositif de vidéosurveillance est installé». De son côté, le Rassemblement national n’y voit pas d’inconvénient, tant que «l’outil technologique reste un complément de l’humain et non un remplaçant», a justifié Jordan Guitton, élu de l’Aube. Le parlementaire a rappelé la nécessité «de trouver une base juridique afin de s’assurer de l’encadrement et du respect de tous les codes» liés à l’utilisation des drones. «Si c’est pour sécuriser des zones et qu’il s’agit d’une demande, pourquoi pas. Tout besoin technologique qui émane des forces de l’ordre témoigne d’un réel besoin», a-t-il ajouté. Si certains élus sont favorables à cette utilisation, d’autres considèrent que «des alternatives» peuvent être mises en place. «Nous avançons vers une société où on contrôle à peu près tout. C’est très contestable, fustige Paul Molac, député LIOT du Morbihan. Avec des drones, nous ne sommes plus dans le maintien de l’ordre mais plus dans l’intrusion». Pour rappel, le droit de manifestation est inscrit dans le droit français depuis 1935 et est reconnu comme une liberté fondamentale dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. «Vous n’avez pas forcément envie que vos proches ou votre patron puisse savoir que vous manifestez. Nous pouvons nous demander où est la limite entre le maintien de l’ordre et la liberté individuelle de l’autre», s’est interrogé Paul Molac. |
R\xc3\xa9forme des retraites : une 12e journ\xc3\xa9e de mobilisation qui s'annonce d\xc3\xa9cisive dans un contexte tendu pour Emmanuel Macron |
A la veille de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, une 12e journée de mobilisation se tiendra ce jeudi 13 avril dans toute la France. Près de 600.000 personnes sont attendues dans les rues pour cette journée qui s\'annonce décisive, dans un contexte très tendu pour Emmanuel Macron. Une journée décisive. Ce jeudi 13 avril se tiendra la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, organisée par l’intersyndicale dans toute la France. Cette manifestation intervient à la veille de la décision du Conseil constitutionnel qui viendra valider ou censurer la réforme, dans un climat global de défiance envers un président de la République de plus en plus isolé, qui essuie des critiques de toutes parts, sur la scène nationale comme internationale. Entre 400.000 et 600.000 personnes sont attendues dans les rues, selon une note du renseignement territorial. Dans le cortège parisien, entre 40.000 et 70.000 personnes devraient se retrouver pour battre le pavé à partir de 14h depuis la Place de l\'Opéra jusqu\'à la Place de la Bastille. L’objectif affiché par les syndicats est clair : mettre une ultime pression sur le pouvoir politique avant la décision finale qui sera rendue par le Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel, qui est chargé de contrôler la constitutionnalité des différents volets du projet de loi de réforme des retraites, dispose de trois options : une validation globale, une censure partielle, ou une censure totale avec le retrait du texte. Toutefois le scénario le plus probable demeure celui d’une censure partielle, qui viendrait probablement valider le fond de la réforme, avec notamment le recul de l’âge de départ à 64 ans, tout en retoquant certaines mesures dont l’aspect constitutionnel est discutable. Dans ce contexte, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui s\'est imposé comme le plus fervent opposant à la réforme, a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait la décision du Conseil constitutionnel. Quant à savoir s’il s’agira pour autant de la dernière manifestation contre le projet, «c’est une possibilité», selon le leader syndical, qui a rappelé que «cela devient de plus en plus dur pour certains salariés parce qu’à chaque fois c’est une perte de salaire». Après bientôt trois mois de conflit, si les manifestants ont affiché une détermination à toute épreuve, les grèves deviennent cependant moins marquées, notamment à la SNCF, avec trois TGV sur quatre et un TER sur deux et, à Paris, un trafic «quasi normal» pour le métro et le RER, lors de la précédente journée de mobilisation. Des conditions qui devraient être similaires pour cette 12e journée. Toutefois, plusieurs manifestations spontanées ont eu lieu en France ce mercredi 12 avril pour protester contre le projet de loi du gouvernement. Dans le département du Nord, des étudiants de l’Université de Lille ont ainsi bloqué leur fac et fait annuler leurs partiels, tandis que dans l’Ouest, à Rouen, Rennes et Nantes, plusieurs blocages routiers ont provoqué des embouteillages, rapportent l’AFP et la presse locale. Des étudiants parisiens ont quant à eux appelé à une manifestation, ce vendredi 14 avril, après la décision attendue du Conseil constitutionnel. Si la décision du Conseil constitutionnel vient conforter la réforme des retraites, le président de la République disposera ensuite de 15 jours pour promulguer tout ce qui aura été validé. Dans ce contexte, l’exécutif pourrait communiquer sur «sa victoire» avec la validation de la totalité ou de la quasi-totalité du texte, suivant ainsi le «chemin démocratique» annoncé par Emmanuel Macron en marge de son discours pour dévoiler son «plan eau» dans les Hautes-Alpes. Il s’agirait donc d’une «victoire» pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi remporté son bras de fer avec les syndicats et les oppositions, mais d\'une victoire en demi-teinte. En effet, ce conflit social pourrait laisser plus de traces que prévu, en France, mais aussi à l\'étranger. Alors que la cote de popularité du chef de l’Etat ne cesse de descendre pour atteindre son niveau le plus bas depuis l\'épisode des gilets jaunes, Emmanuel Macron, en déplacement aux Pays-Bas pour une visite d’Etat, a ainsi été interrompu et rappelé à l’ordre par des manifestants alors qu\'il s\'apprêtait à prononcer un discours sur l\'avenir de l\'Europe. «Où est la démocratie française ?», «Vous avez des millions de manifestants dans les rues», «La convention sur le climat n\'est pas respectée», ont hurlé les protestataires depuis les tribunes en déroulant une banderole sur laquelle était écrit : «Président de la violence et de l\'hypocrisie». Comme un symbole, ces manifestants, qui se sont adressés à Emmanuel Macron en anglais, montrent l’étendue de la colère qui grandit, en France, comme ailleurs, contre le président français. L\'édito de Gauthier Le Bret : «International : rien ne va plus pour Emmanuel Macron» pic.twitter.com/NlEZOdNVS7 — CNEWS (@CNEWS) April 12, 2023 Quelques jours plus tôt, déjà, alors qu’il se trouvait en Chine pour un voyage officiel, Emmanuel Macron s’est également attiré les foudres de ses partenaires occidentaux après des propos polémiques sur l\'île de Taïwan, fortement menacée par Pékin depuis plusieurs semaines. En effet, le président a exhorté l\'Europe à ne pas «être suiviste» des Etats-Unis ou de la Chine, plaidant pour que «l\'autonomie stratégique» soit «le combat de l\'Europe». «Nous deviendrons des vassaux alors que nous pouvons être le troisième pôle si nous avons quelques années pour le bâtir», a-t-il fait valoir. Prononcés la veille des exercices militaires chinois menés autour de l\'île autonome de Taïwan, que Pékin revendique comme une province, les propos du président français ont surpris, voire agacé, notamment aux Etats-Unis, mais aussi en Allemagne, ou encore du côté de la Pologne. Déjà isolé sur la scène nationale avec l’ensemble des syndicats et des oppositions face à lui, ainsi qu\'un important rejet de son projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron voit désormais son isolement grandir aussi sur la scène internationale, où il multiplie les faux pas. De plus, Emmanuel Macron ne trouve même plus de véritable soutien dans son propre camp, où la Première ministre, Elisabeth Borne, n’a pas hésité à afficher les prémices d’un désaccord, en souhaitant «respecter une période de convalescence» pour les syndicats. Si cette 12e, et peut-être ultime, journée de mobilisation s’avère donc décisive pour le projet de réforme des retraites, elle pourrait aussi marquer l’avènement d’une nouvelle ère pour le président de la République, qui devra engager toute sa volonté pour surmonter cet épisode tumultueux et maintenir «le cap» de son quinquennat, avec notamment plusieurs dossiers chauds qui l’attendent pour les mois à venir. |
Sondage : 11-Septembre, Covid, R\xc3\xa9chauffement climatique... 35% des Fran\xc3\xa7ais disent croire aux th\xc3\xa9ories du complot |
Le complotisme se répand largement dans la société française, révèle une enquête de l\'Ifop dévoilée ce jeudi 13 avril. Propagées via les réseaux sociaux, les thèses conspirationnistes américaines semblent convaincre de nombreux Français. 35% des Français déclarent «croire aux théories du complot». C\'est le résultat d\'une enquête de l\'Ifop qui dresse pour le site touristique amb-USA.fr un état des lieux des croyances dans les idées complotistes en France et aux Etats-Unis. Outre-Atlantique, le chiffre bondit ainsi à 55%. En France, les 18-34 ans (41%), celles et ceux qui n’ont aucun diplôme (47%) et les électeurs de LFI ou du RN (50%) font partie des populations qui souscrivent le plus aux thèses complotistes, indique l\'Ifop. Aux Etats-Unis, les 18-24 ans (68%) et les électeurs de Donald Trump (65%) sont les plus enclins à adhérer aux théories du complot. Plusieurs théories célèbres ont été testées par l\'institut de sondage. Ainsi, 26% des Français et 34% des Américains pensent que «le gouvernement américain avait une connaissance préalable des attentats qui allaient se dérouler le 11 septembre 2001 et les a laissé survenir». Et 14% des Français et 18% des Américains estiment que l\'homme n\'est jamais allé sur la lune. La guerre en Ukraine a également mobilisé de nombreux discours complotistes. Pour 15% des Français et 16% des Américains, «le massacre de civils à Boutcha était une mise en scène des autorités ukrainiennes». Sur ce sujet, l\'étude montre aussi que les thèses nées aux Etats-Unis et liées à la politique américaine pénètrent largement la société française. Ainsi, 21% des Français et 31% des Américains croient que «le gouvernement américain soutient la guerre en Ukraine pour couvrir les activités économiques douteuses de Hunter Biden (fils de Joe Biden) en Ukraine». Un sujet pourtant très peu débattu en France. Les discours scientifiques ne font pas l\'unanimité dans la population, souligne également l\'Ifop. Malgré les nombreuses publications sur le sujet, notamment celles rédigées par le Giec, plus d\'un quart des Français (27%) et plus d\'un tiers des Américains (37%) pensent que le réchauffement climatique est un phénomène naturel. Les contrevérités sur le Covid-19 ne font pas exception. L\'efficacité d\'un traitement à base de chloroquine, porté par le professeur Raoult, a été largement diffusée malgré des études démontrant son inutilité contre le virus. Plus d\'un Américain sur trois (39%) et plus d\'un Français sur quatre (29%) croient encore en l\'efficacité de la chloroquine pour lutter contre la Covid-19 en ce début d\'année 2023. L\'analyse du profil des répondants montre que les électeurs d\'Eric Zemmour sont ceux qui adhèrent le plus à au moins une contre-vérité scientifique (77%), avec ceux du RN (52%). Les personnes se disant religieuses sont également nombreuses (67%) à adhérer à des discours contraires à la science, notamment concernant l\'évolution. Au total, 40% des Français et 58% des Américains adhèrent à au moins une contre-vérité scientifique. |
Ligue des droits de l'Homme : \xc2\xabje ne comprends plus certaines de ses prises de position\xc2\xbb, s'interroge Elisabeth Borne |
Elisabeth Borne s’est interrogée, ce mercredi 12 avril, sur les prises de position de la Ligue des droits de l\'Homme (LDH) sur l\'islamisme, ou encore sur Sainte-Soline, suscitant l’ire de l\'association, qui n’a pas tardé à lui répondre, et un nouveau tollé à gauche. «Des prises de position ambigües». Lors des traditionnelles questions au gouvernement, ce mercredi 12 avril, la Première ministre, Elisabeth Borne, a été interrogée sur la Ligue des droits de l’Homme (LDH), une association que Gérald Darmanin avait suspectée d’avoir des positions ambiguës sur l’islamisme ou encore sur les événements de Sainte-Soline. «J\'ai beaucoup de respect pour ce que la LDH a incarné» mais «je ne comprends plus certaines de ses prises de position», a déclaré la Première ministre lors de la séance des questions au gouvernement du Sénat, relayant les critiques de son ministre de l\'Intérieur, Gérald Darmanin. Après les propos polémiques de @GDarmanin sur la @LDH_Fr, @Elisabeth_Borne défend son ministre de l’Intérieur : "J’ai beaucoup de respect pour ce que cette association a incarné mais je ne comprends plus certaines de ses prises de position"#QAG pic.twitter.com/2HIS6sI7bw — Public Sénat (@publicsenat) April 12, 2023 La cheffe du gouvernement a pointé les «ambiguïtés» de la LDH «face à l\'islamisme radical» et le fait que l\'association a récemment «attaqué un arrêté interdisant le transport d\'armes par destination à Sainte-Soline» (Deux-Sèvres), lieu d\'affrontements entre manifestants opposés aux mégabassines et forces de l\'ordre. Les «armes par destination» désignent tout objet pouvant être utilisé comme projectile ou dans des affrontements avec les forces de l\'ordre. Pour autant, Elisabeth Borne a assuré qu\'il n\'était «pas question de baisser par principe la subvention de telle ou telle association», souhaitant que les organisations de défense des droits humains «poursuivent leur action de vigie». «Mais dialoguer avec les associations sur leurs actions est aussi une responsabilité, dès lors qu\'il s\'agit de financement public», a poursuivi la Première ministre. De son côté, le président de la Ligue des droits de l\'Homme Patrick Baudouin s\'est aussitôt déclaré «révolté» par «l\'amalgame» d\'Elisabeth Borne et «surpris de la déformation» de la position de l\'association fondée en 1898 lors de l\'affaire Dreyfus, en appelant la Première ministre à «apaiser le débat et non envenimer les choses». Elisabeth Borne «cède à des petites sirènes qui la font glisser vers des propos qui ne sont pas acceptables à notre égard (...) c\'est une petite musique qui court du côté de certains de nos adversaires situés plutôt à droite, voire à l\'extrême droite», a également souligné Patrick Baudouin. A propos des «armes de destination», le président de la LDH a souligné que son organisation ne remettait pas en cause l\'interdiction du port d\'armes mais contestait la définition choisie, qui méconnaissait la jurisprudence du Conseil constitutionnel refusant l’extension a priori de la notion d\'arme à tout objet utilisable comme projectile. Du côté de la gauche, les déclarations d’Élisabeth Borne, déjà dans l’œil du cyclone en raison de son passage en force sur la réforme des retraites, ont suscité un véritable tollé. «Mme Borne ne veut pas désavouer son ministre de l\'Intérieur» et va «mettre de nouveau de l\'huile sur le feu», a ainsi déploré sur Public Sénat la cheffe de file des sénateurs communistes, Eliane Assassi. "@GDarmanin envisage de remettre en cause sans sourciller les subventions de la LDH", dénonce @ElianeAssassi "Ces menaces sont d’une gravité insupportable. Un ministre de la République peut-il porter atteinte à une association qui est l’honneur de cette dernière ?" #QAG pic.twitter.com/MZJCfVJ1ir — Public Sénat (@publicsenat) April 12, 2023 Le sénateur écologiste David Salmon a dénoncé un «chantage à la subvention», et déploré «un moment où on n\'a plus le droit d\'interroger les politiques du gouvernement», alors que l\'eurodéputé et ancien leader d\'EELV Yannick Jadot a quant à lui jugé que la Première ministre «confirme la dérive illibérale du régime d\'Emmanuel Macron. A droite, le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a proposé de «couper les subventions» à la LDH, dénonçant une «terrible ambiguïté et même une complicité» de l\'association avec des organisations «islamistes» aujourd\'hui dissoutes telles que le CCIF (Collectif contre l\'islamophobie en France). La LDH «a eu sans doute un noble passé, un passé glorieux» mais elle est «en train de se perdre dans des querelles d\'extrême gauche», selon Bruno Retailleau. |
L\xe2\x80\x99\xc3\xa9v\xc3\xaaque contestataire Jacques Gaillot est mort \xc3\xa0 87 ans |
Figure contestataire de l’épiscopat, Jacques Gaillot, ancien évêque d\'Evreux, est mort ce mercredi 12 avril à l\'âge de 87 ans. Monseigneur Gaillot, évêque contestataire qui a défendu la cause des divorcés, des homosexuels et des immigrés, au sein de l\'Eglise, est mort ce mercredi à la suite d\'une «maladie fulgurante», a indiqué la Conférence des évêques de France (CEF). Evêque d\'Evreux pendant treize ans (1982-1995), le Vatican lui avait retiré sa charge en janvier 1995, en raison de ses positions non orthodoxes au sein de l\'Eglise. Médiatique, il détonne et agace en haut lieu, jusqu\'à ce que le Vatican, «désorienté», demande aux évêques de France de faire le ménage chez eux. Après son éviction du diocèse d\'Evreux, il est nommé à titre honorifique évêque «in partibus» de Partenia, un diocèse de Mauritanie disparu au Vème siècle. Mgr Gaillot fait alors de ce diocèse «virtuel» un instrument de défense des exclus, tels que les sans-papiers ou encore les personnes sans domicile fixe. En septembre 2015, il avait été reçu par le pape François pendant près d\'une heure, devant lequel il avait défendu la cause des divorcés, des homosexuels et des immigrés. «Au delà de certaines prises de position qui ont pu diviser, nous nous rappelons qu\'il a surtout gardé le souci des plus pauvres et des périphéries», a également déclaré ce mercredi soir la CEF. |
Gr\xc3\xa8ve du jeudi 13 avril : un trafic \xc2\xabquasi normal\xc2\xbb dans les transports franciliens |
Le trafic sera «quasi normal» jeudi 13 avril dans les transports en commun franciliens, en marge de la 12e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, a annoncé la RATP. «A la suite d’un préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le 13 avril, la RATP prévoit un trafic quasi normal sur le RER. Le trafic sera quasi normal à l’exception de quelques lignes sur le métro, et normal sur les réseaux Bus et Tramway», a ainsi annoncé la RATP ce mercredi, à 24 heures de la 12e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. [#MouvementSocial] À la suite d’un préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le 13 avril, la #RATP prévoit un trafic quasi normal sur le RER. Le trafic sera quasi normal à l’exception de quelques lignes sur le métro, et normal sur les réseaux Bus et Tramway. ⤵️ pic.twitter.com/LpAFFG1tgi — RATP Group (@RATPgroup) April 12, 2023 Selon les informations de la RATP, les circulations seront quasi normales sur les lignes des RER A et B. Le trafic sera normal pour les bus et tramways. Dans le métro, le trafic sera «normal ou quasi normal» à l\'exception de deux lignes : la 8 et la 13. Sur ces deux axes, on comptera deux trains sur trois par rapport à d\'habitude. Le trafic sera néanmoins un peu plus perturbé du côté de la SNCF, sur son réseau Transilien notamment. Sur son site, le groupe prévoit «un service normal à quasi normal sur le RER B, la ligne J, K et U ainsi que sur les tramways T4, T11, et T13». Il faudra «prévoir 3 trains sur 4 sur le RER A et les lignes N et P», mais aussi «2 trains sur 3 sur les RER C et RER E, ainsi que sur les lignes H, L et R». Enfin, il faudra «prévoir 3 trains sur 5 sur le RER D (l\'interconnexion sera maintenue entre Châtelet-Les Halles et Paris Gare de Lyon)», a précisé la SNCF. Si les organisations syndicales espèrent bien que le mouvement continuera dans la durée, les rangs des contestataires se trouvent de plus en plus clairsemés. Lors de la 11e journée de mobilisation nationale, le 6 avril dernier, les manifestations ont en effet été légèrement moins suivies que les précédentes. |
Gr\xc3\xa8ve du 13 avril : 11.500 policiers et gendarmes mobilis\xc3\xa9s en France, dont 4.200 \xc3\xa0 Paris |
Pour la 12e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, prévue ce jeudi 13 avril, 11.500 policiers et gendarmes seront déployés dans l’Hexagone, dont 4.200 dans la capitale. Un dispositif inchangé. En vue de la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi 13 avril, près de 11.500 policiers et gendarmes seront déployés à travers le pays, dont 4.200 dans Paris, a appris CNEWS de source policière. C’est un chiffre identique à celui de la semaine passée, et légèrement moins important que celui de la manifestation du 28 mars, où 13.000 fonctionnaires avaient été mobilisés, dont 5.500 au coeur de la capitale. En ce qui concerne le cortège de la manifestation, il prendra son départ à partir de 14h, au niveau de la place de l\'Opéra (9e) et ralliera la place de la Bastille (11e) à 19h, en passant par plusieurs grands axes parisiens, comme l\'Hôtel de Ville (4e), Châtelet (1er), ou encore le Louvre (1er). |
Temp\xc3\xaate Noa : ces 2 d\xc3\xa9partements maintenus en vigilance orange pour vents violents |
Météo France a placé les départements de la Seine-Maritime et du Pas-de-Calais en vigilance orange ce mercredi pour vent violent. La tempête Noa est arrivée en France. Deux départements ont été maintenus en vigilance orange ce mercredi soir par Météo France. Des vents violents vont toucher la Seine-Maritime et le Pas-de-Calais avec des rafales avoisinant les 110km/h sur les côtes. 2 départements en Orange pic.twitter.com/6tVPvwoZXW — VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) April 12, 2023 Outre ces départements, une moitié du nord de l\'Hexagone est placée en vigilance jaune. Des orages et de fortes pluies sont prévus accompagnés de rafales pouvant aller de 80 à 100km/h. |
Ramadan 2023 : quand aura lieu l\xe2\x80\x99A\xc3\xafd el-Fitr ? |
Dans quelques jours, le Ramadan va toucher à sa fin. Les musulmans vont pouvoir stopper leur jeûne et célébrer l’Aïd, autour de grands repas en famille. Un grand moment de partage, de paix et de joie. Voici ce que symbolise l’Aïd el-Fitr pour les musulmans du monde entier, qui célèbrent cette journée à la fin de leur mois de jeûne. Le jour de l\'Aïd-el-Fitr n\'est pas déterminé au hasard, sa date officielle correspond au premier jour du mois de chawwal, qui suit le mois du ramadan (neuvième mois du calendrier hégirien). Cette célébration arrive 29 à 30 jours après le début du mois de ramadan et devrait ainsi s’établir le vendredi 21 avril 2023. Néanmoins, cette date doit encore être confirmée. C’est la commission religieuse de la Grande Mosquée de Paris, après la consultation des calculs scientifiques, des données astronomiques universelles et les observations de la lune, qui doit annoncer la date définitive en France prochainement. Egalement nommée «Aïd el-Seghir», l\'Aïd el-Fitr signifie «petite fête» en arabe («Fitr» se référant à «se nourrir, déjeuner»). Cette fête du pardon et de la paix peut durer jusqu’à trois jours, durant lesquels les pratiquants s’acquittent de zakat (l\'aumône destinée aux plus démunis), représentant le don de quatre fois le contenu de deux mains réunies de nourriture. Par la suite, six jours de jeûne supplémentaires doivent être pratiqués selon la tradition, appelés les «six jours de chawwal», dans le calendrier musulman. L’Aïd s’organise autour de grands repas en famille, où des cadeaux sont échangés, mais aussi un vœu mutuel de «bonne fête de l’Aïd» en français, soit «Aïd Moubarak». Elle est aussi l’occasion de manger des mets sucrés tels que le zlabia, les cornes de gazelles, le chebakia ou encore les dattes fourrées à la pâte d’amande. |
Immeuble effondr\xc3\xa9 \xc3\xa0 Marseille : \xc2\xable bilan d\xc3\xa9finitif\xc2\xbb s'\xc3\xa9l\xc3\xa8ve \xc3\xa0 huit morts, annonce le parquet |
Près de quatre jours après l\'effondrement d\'un immeuble à Marseille, les corps des deux derniers disparus ont été retrouvés. Le «bilan définitif» s\'élève à huit victimes, qui sont désormais toutes identifiées, a annoncé le parquet de Marseille dans un communiqué. Les corps des deux derniers disparus dans l\'effondrement d\'un immeuble à Marseille, ont été retrouvés, a annoncé le parquet. Parmi les quatre nouvelles victimes identifiées ce mercredi figurent un couple de trentenaires et un autre d\'octogénaires, précise le parquet, qui privilégie toujours «l\'hypothèse d\'une explosion due au gaz ayant causé l’effondrement de l\'immeuble». Après une nouvelle nuit de recherches, au cours de laquelle 15 camions-bennes ont continué d\'évacuer les gravats du numéro 17, «l\'opération est terminée» sur cet immeuble qui s\'est effondré dimanche à 00h46, vraisemblablement suite à une explosion due au gaz, a annoncé mercredi le capitaine de vaisseau Christophe Guillemette, commandant en second du bataillon des marins-pompiers de Marseille. La fragilisation des infrastructures entraînée par le choc de l\'effondrement va par ailleurs obliger les marins-pompiers à mener une «action de consolidation d\'urgence» avec «du béton projeté» sur les murs des immeubles adjacents encore debout, aux numéros 11 et 19 de la rue, a-t-il détaillé, évacuant au passage la possibilité d\'une réduction rapide du périmètre de sécurité. Du côté de l\'enquête, le parquet de Marseille a confirmé mercredi qu\'une plainte contre X pour homicide involontaire avait été déposée par Bruno Sinapi, le fils du couple d\'octogénaires vivant au rez-de-chaussée. Dans un témoignage recueilli par France 2, il accuse nommément Antionietta Vaccaro, la voisine de ses parents résidant au premier étage, une dame âgée de 88 ans qui «perdait la tête» et «avait des problèmes récurrents avec le gaz». Et il met en cause les services sociaux, qui, prévenus, n\'auraient rien fait concernant le gaz, selon lui. Du côté du Centre communal d\'action sociale (CCAS) de la ville de Marseille, on confirme avoir été alerté par les parents de Bruno Sinapi, «inquiets de l\'isolement social de Mme Vaccaro». Et effectivement, une assistante sociale du service est venue chez Mme Vaccaro, le 30 mars, en présence d\'un bénévole des «Petits frères des pauvres» et de ses voisins du rez-de-chaussée. «Il a alors été convenu de mettre en place une aide ménagère, ainsi que de prévoir des travaux dans sa salle de bain, pour des questions d\'accessibilité. Mais la question du gaz n\'a jamais été évoquée», insiste-t-on au CCAS. L\'enquête judiciaire sur les origines du drame, ouverte pour homicides involontaires, se poursuit et les enquêteurs privilégient toujours «l\'hypothèse d\'une explosion au gaz», avait insisté mardi la procureure de la République de Marseille, Mme Laurens, en soulignant que seuls les appartements du rez-de-chaussée et du 1er étage en étaient équipés. Au total, 300 personnes, dont plusieurs familles, ont été évacuées par précaution des immeubles autour du 17 rue de Tivoli. |
Is\xc3\xa8re : un ouvrier meurt apr\xc3\xa8s avoir \xc3\xa9t\xc3\xa9 fauch\xc3\xa9 par une lame de d\xc3\xa9broussailleuse |
Un employé d\'une société privée d\'espaces verts de Crolles (Isère) est mort ce mardi 11 avril, après un terrible accident impliquant une débroussailleuse. Un tragique événement. Un employé d\'une société privée d\'espaces verts de Crolles (Isère) est mort mardi 11 avril, après avoir été percuté par la lame de la débroussailleuse de son collègue. Selon les informations du Dauphiné Libéré, l\'homme âgé de 29 ans était en train d\'élaguer un talus, en compagnie de plusieurs collègues. La lame d\'une débroussailleuse utilisée par un travailleur se serait alors brisée, et aurait été projetée à une dizaine de mètres sur la victime, lui provoquant une importante hémorragie. Pris en charge après l\'intervention des sapeurs-pompiers et du Samu, l\'employé serait mort lors de son transport à destination du CHU Grenoble Alpes. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. La famille et les collègues de la victime ont été pris en charge par les secours, d\'après France Bleu Isère. |
Pr\xc3\xa9sidentielle 2027 : \xc2\xabFran\xc3\xa7ois Ruffin est pr\xc3\xaat\xc2\xbb, selon Jean-Luc M\xc3\xa9lenchon |
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a jugé ce mercredi 12 avril que le député François Ruffin était prêt à assumer le rôle de candidat à une élection présidentielle. «François est prêt. En avant !». C’est par ces mots que Jean-Luc Mélenchon a réagi à l’étude Cluster 17 réalisée pour nos confrères du Point, qui indique que lui et le député François Ruffin seraient crédités de plus de 20% des intentions de vote si l’élection présidentielle avait lieu demain. Magnifique sondage Cluster. François Ruffin et moi passons la barre des 20%. Et accédons au deuxième tour. Tout le travail accompli depuis un an ne s\'est pas perdu dans le sable du bashing permanent contre moi. François est prêt. En avant ! https://t.co/ss0QZhcUCY — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 12, 2023 Selon le sondage, 39% des personnes interrogées estiment leur vote «probable» ou «possible» pour Marine Le Pen, qui arrive en tête. Derrière Edouard Philippe (25% de potentiel électoral), Jean-Luc Mélenchon (24%), Jordan Bardella (23%) et François Ruffin (21%) se tiennent en respect, alors que la marge d\'erreur est de deux points. C’est la première fois que Jean-Luc Mélenchon esquisse l’éventualité de voir le député de la Somme tenter sa chance à l’élection présidentielle. En janvier dernier, le chef de La France insoumise avait indiqué qu’il n’était «pas candidat» à sa succession pour représenter sa famille politique lors de la prochaine course à l’Elysée. Pour lui succéder, le tribun estimait que «si quelqu’un réussit à se faire aimer, dans l’émulation plutôt que la compétition, alors ça viendra tout seul» pour le choix du candidat. De son côté, François Ruffin fait partie des personnalités dont les noms circulent, au sein de LFI et plus largement à gauche, comme potentiel candidat à la présidentielle 2027. Au PS, au PCF ou chez les écologistes, son évocation ne fait pas grincer de dents, et peut être un atout pour une candidature unique de la Nupes. L’élu de la Somme avait d’ailleurs indiqué lors d’un entretien à Konbini ne pas penser à l’élection présidentielle, tout en admettant qu’il assumerait cette responsabilité si c’est nécessaire. «Les oubliés de la nation ont besoin d’être portés par une voix d’espérance qui soit à gauche. Si un jour je dois incarner ça, je le ferai». |
JO 2024 : le dispositif \xc2\xabs\xc3\xa9curit\xc3\xa9\xc2\xbb de l'\xc3\xa9v\xc3\xa8nement se pr\xc3\xa9cise |
Alors que le Sénat doit valider ce mercredi 12 avril le texte préparé par le gouvernement en vue de la tenue des JO 2024 à Paris – dont l\'important volet «protection» est soutenu par les élus de droite et vivement décrié par ceux de gauche – le dispositif «sécurité» de l\'événement se précise. La sécurité, point clé de l\'organisation des JO. Depuis plusieurs mois, les organisateurs de Paris 2024, le gouvernement, la préfecture de police et la municipalité parisienne planchent sur le dossier, afin que tout soit parfait, mais surtout qu\'aucun incident ne vienne perturber la sécurité des spectateurs, des délégations et autres figures officielles qui viendront participer à l\'événement. Et ce, tout particulièrement pour l\'organisation de la cérémonie d\'ouverture du 26 juillet 2024, qui sera scrutée par les télévisions du monde entier. Si rien d\'officiel n\'a encore été annoncé, et dans la mesure où le Sénat doit encore valider le texte préparé par le gouvernement au sujet du volet sécuritaire de l\'événement, tout peut encore évoluer. Mais déjà se dessine le plan du gouvernement pour assurer la sécurité de tous pendant l\'événement. Et si la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a de nouveau rappelé ce mercredi sur FranceInfo que certains points devaient encore être «affinés», les grandes lignes du projet ont d\'ores et déjà été présentées au président de la République Emmanuel Macron et au ministre de l\'Intérieur Gérald Darmanin. Questionné à ce sujet mi-octobre devant la commission des lois de l\'Assemblée nationale, ce dernier avait d\'ailleurs déjà annoncé un déploiement policier exceptionnel. A l\'époque, le ministre avait évoqué une mobilisation policière «que la France n\'a jamais mise en place» dans toute son histoire, avec «30.000 policiers et gendarmes mobilisés chaque jour». «Rien qu\'en Ile-de-France, la préfecture de police va déployer entre 12.000 et 45.000 forces de l\'ordre avec un point d\'orgue pour la cérémonie d\'ouverture», avait-il dit. Lors de cette soirée inédite – c\'est la première fois qu\'une cérémonie d\'ouverture sera organisée hors d\'un stade – qui prendra place entre le pont d\'Austerlitz et le pont d\'Iéna, l\'accès aux places payantes sur les quais bas sera limité à 100.000 personnes, alors que l\'accès (gratuit) aux quais hauts sera également contraint par une jauge maximum «de plusieurs centaines de milliers de personnes», selon Amélie Oudéa-Castéra. La ministre assurant ce mercredi que des «travaux sont toujours en cours» pour définir un chiffre précis. S\'il avait un temps été question d\'accueillir 600.000 personnes, les estimations avaient ensuite été revues à la baisse, avec moins de 450.000 spectateurs évoqués aujourd\'hui. Pour assurer leur sécurité, des forces de l\'ordre – gendarmes et policiers – seront déployées sur le terrain, mais également des militaires chargés de surveiller les potentielles attaques de drones et autres dangers venus du ciel. Et clou du spectacle, selon une information du Parisien, une brigade de policiers d\'élite pourrait prendre part aux festivités sur la Seine, sous le nom de Brav-N. Cousine de la fameuse Brav-M motorisée, celle-ci sera la déclinaison nautique des brigades de répression de l’action violente, qui officie notamment en marge des manifestations à Paris. Dans Paris, des «zones de célébration» devraient également être installées un peu partout, financées par la Ville à hauteur d\'une de ces «fans-zones» par arrondissement, selon Le Parisien. «Nous avons proposé à chaque arrondissement de financer une zone de célébration», a expliqué Pierre Rabadan, l\'adjoint à la mairie de Paris chargé des Sports et des Jeux, sans préciser où elles seront situées mais en excluant le 7e arrondissement, qui accueillera déjà de nombreuses animations et épreuves durant les Jeux. Et pour s\'assurer que rien n\'a été laissé au hasard, des tests grandeur nature doivent être organisés cet été à Paris, mais aussi dans tous les autres villes qui accueilleront des épreuves olympiques durant l\'événement. Dans la capitale, une répétition générale de la cérémonie d\'ouverture, lors de laquelle une centaine de bateaux pour presqu\'autant de délégations étrangères défileront sur la Seine pendant plusieurs heures, devrait ainsi se tenir à la mi-juillet. L\'occasion de faire un point sur les besoins policiers. Certains pensent d\'ailleurs qu\'il faudrait renforcer le cadre juridique autour des questions de sécurité, à l\'instar des députés Philippe Gosselin et Philippe Latombe, qui estiment que la France devrait autoriser les forces de l\'ordre à utiliser la reconnaissance faciale, sous certaines conditions, dans un rapport parlementaire dévoilé mercredi. Les deux élus LR et Modem appellent la France, qui ne «dispose pas actuellement d\'un cadre juridique approprié pour expérimenter des solutions de reconnaissance biométrique», à «rapidement légiférer pour anticiper les besoins des années à venir», et proposent même de «mettre en place un cadre expérimental permettant de tester des solutions de reconnaissance biométrique dans le cadre judiciaire». D\'autres estiment au contraire qu\'il faudra bien faire attention à la façon dont ces forces de l\'ordre seront utilisées. Cette semaine, le président de la Seine-Saint-Denis (93) Stéphane Troussel a par exemple fait part de ses «interrogations concernant la doctrine et les conditions d’emploi qui présideront au recours des forces de l’ordre» lors des JO de Paris 2024, voire avant ça, lors de la Coupe du monde de rugby, organisée cette année. Dans un courrier envoyé au ministre de l\'Intérieur Gérald Darmanin, l\'élu socialiste expliquait en effet ne pas vouloir «que les touristes et les spectateurs aient peur de ce qui pourrait être leur rapport avec nos forces de l\'ordre», notamment lors de ces deux futurs événements mondiaux. Des craintes auxquelles devra répondre le gouvernement. |
Sondage : 64% des Fran\xc3\xa7ais pensent qu'il faut stopper l'immigration extra-europ\xc3\xa9enne |
Un sondage CSA pour CNEWS publié ce mercredi 12 avril révèle que 64% des Français sont favorables à l\'arrêt de l\'immigration extra-européenne dans l\'Hexagone. Un avis tranché. A la question de savoir «s\'il faut stopper l\'immigration extra-européenne en France», plus de six Français sur dix (64%) répondent «oui», selon un sondage CSA pour CNEWS publié ce mercredi 12 avril. Toujours selon cette même enquête, a contrario, 36% des sondés répondent «non», s\'opposant ainsi à cette idée. Dans le détail, parmi les 1010 répondants, les femmes (66%) se montrent un peu plus favorables à l\'idée de stopper les flux migratoires extra-européens, que les hommes (61%). Concernant la répartition par âge, la catégorie répondant le plus «oui» à la question posée reste les 50-64 ans (68%), suivie par les 25-34 ans (66%). Considérant le profil sociologique des répondants, ce sont les CSP-, autrement dit les catégories socio-professionnelles les moins favorisées, qui se montrent les plus fermes (71%) pour arrêter l\'immigration extra-européenne sur le sol français. Puis, arrivent les inactifs (62%) qui répondent «oui» pour stopper cette immigration, et enfin, les CSP+ avec près de six Français sur dix (59% de «oui»). Sans surprise, le clivage politique sur la question rejaillit dans les résultats de ce sondage CSA pour CNEWS. En effet, au total, 94% des sondés se disant de droite sont favorables à un arrêt des mouvements migratoires extra-européens en France, à l\'inverse des répondants de gauche, qui marquent pour 63% d\'entre eux leur opposition. Les personnes proches de la France insoumise ont majoritairement répondu «non» (70%) à cette question. A contrario, les sondés proches du Rassemblement national (99% de «oui») sont quasiment unanimes, et veulent stopper l\'immigration venue de pays non-européens en France. Les avis sont davantage équilibrés au centre. Les personnes proches de Renaissance (56%) ont cependant plutôt approuvé le fait de stopper cette immigration. Ce sondage CSA publié ce mercredi 12 avril trouve une certaine résonnance avec l\'actualité. En effet, en fin de semaine dernière, le président des Républicains Éric Ciotti avait demandé à Gérald Darmanin une augmentation des effectifs de lutte contre l\'immigration clandestine venue d\'Italie. Le député des Alpes-Maritimes avait fait part «d\'une situation alarmante» face à «un raz-de-marée migratoire» de personnes en provenance de «Côte d\'Ivoire, de Guinée, de Tunisie et du Mali» Dans une autre mesure, le projet de loi sur l\'immigration prévoyait de délivrer plus facilement des «cartes de séjour» aux personnes en situation irrégulière, afin de redynamiser les métiers dits «en tension». Selon les chiffres de la direction de l\'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), sept secteurs dont l\'industrie nécessitent encore du personnel. Mais le projet du gouvernement est à ce point sensible dans le contexte actuel de crise contre la réforme des retraites, que le chef de l\'Etat a indiqué, le 22 mars dernier, que le texte allait être finalement ajourné pour être «réagencé». Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne sur un panel représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus, contactées les 11 et 12 avril. |
Emmanuel Macron : la visite du chef de l\xe2\x80\x99Etat aux Pays-Bas \xc3\xa0 nouveau perturb\xc3\xa9e par des manifestants |
Deux manifestants, un homme et une femme, ont été interpellés par la police néerlandaise ce mercredi 12 avril en tentant d’interférer lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’université d’Amsterdam. Une visite de nouveau perturbée. Ce mercredi 12 avril, deux manifestants, un homme et une femme, ont été arrêtés pour «trouble à l\'ordre public et menace» parce qu\'ils «couraient vers le président» Emmanuel Macron lors de son arrivée à l’université d’Amsterdam. Sur des images, il est possible d’apercevoir un homme brutalement stoppé dans sa course et plaqué au sol, non loin du chef de l’Etat, qui se trouvait en compagnie du roi néerlandais Willem-Alexander et de la maire d’Amsterdam Femke Halsema. L’individu arrêté se dirigeait vers Emmanuel Macron en chantant un hymne utilisé lors des manifestations des gilets jaunes. «Pour l\'honneur des travailleurs, même si Macron ne veut pas, nous, on est là», peut-on entendre. Selon Lex van Liebergen, la porte-parole de la police d’Amsterdam, l’autre manifestant arrêté avait une banderole. Une dizaine d\'autres contestataires se trouvaient à proximité, a-t-elle précisé, sans dire si les individus interpellés faisaient partie de ce groupe. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron aux Pays-Bas a été marquée par plusieurs interventions. Mardi, le président de la République a été interrompu par des manifestants alors qu\'il s\'apprêtait à prononcer un discours sur la souveraineté économique et industrielle de l\'Europe. «Où est la démocratie française ?», «La convention sur le climat n\'est pas respectée», ont hurlé les protestataires depuis les tribunes en déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais «Président de la violence et de l\'hypocrisie». President of #France #Macron interrupted during speech in #TheHague @NOS @nosop3 pic.twitter.com/WmQwQrWLuI — Amber-Helena Reisig (she/her) (@AmberHelena) April 11, 2023 Après une minute d’interruption, Emmanuel Macron a tenu à répondre à ces accusations en soulignant l’importance «d’avoir un débat social». «Je peux répondre à toutes les questions sur ce dont nous discutons en France», a-t-il ajouté. Concernant la réforme des retraites, le président de la République a affirmé que les Français «devraient être moins énervés à mon encontre (…) Car dans votre pays, l’âge de la retraite est beaucoup plus élevé, et dans de nombreux pays en Europe c\'est beaucoup plus élevé que 64 ans», a-t-il déclaré. |
SNCF : la circulation des TGV coup\xc3\xa9e au sud de Bordeaux en raison d'un acte de vandalisme |
Ce mercredi 12 avril, un incendie volontaire a endommagé les lignes ferroviaires au sud de Bordeaux. La circulation est interrompue le temps des réparations. Les voyageurs souhaitant se rendre au sud de Bordeaux vont devoir changer leurs plans. Ce mercredi 12 avril, la SNCF a annoncé qu\'aucun TGV ne circulerait dans cette zone jusqu\'en fin d\'après-midi. Le trafic est globalement fortement perturbé dans le Sud-Ouest après un incendie volontaire sur la ligne. Les flammes, issues d\'un «acte de vandalisme», sont apparues entre les communes de Morcenx et Laluque. Elles ont «endommagé des câbles de commande de signalisation, empêchant la circulation des trains dans les deux sens». 11h20 : les réparations s\'avèrent complexes. |
\nLa reprise du trafic entre #Dax et #Morcenx est dorénavant prévue pour 17h et il restera perturbé jusqu\'à la fin de service. |
\nNous vous invitons à reporter votre voyage dans la mesure du possible. — TER NVELLE-AQUITAINE (@TERNouvelleAQ) April 12, 2023 Résultat : aucun TER ne circulera entre Dax et Morcenx aujourd\'hui, et aucun TGV entre Bordeaux et Hendaye/Tarbes, «jusqu\'en fin d\'après-midi». La SNCF invite donc les voyageurs concernés «à annuler ou reporter leur voyage». Le trafic a été interrompu pour permettre les réparations et les équipes de la compagnie ferroviaire sont actuellement «en intervention» sur les lieux de l\'incendie. A 11h20 ce matin, la SNCF indiquait sur Twitter que «les réparations s\'avér[aient] complexes». Une enquête de police a été diligentée pour déterminer les circonstances du sinistre et le ministre des Transports, Clément Beaune, a promis que «cet acte scandaleux ser[ait] puni». Sur Twitter, il a «fermement» condamné ce vandalisme, fustigeant «ceux qui détruisent le matériel public». |
Retraites : des \xc3\xa9tudiants appellent \xc3\xa0 une manifestation sauvage ce vendredi |
Des étudiants ont appelé à une manifestation, ce vendredi 14 avril, après la décision attendue du Conseil Constitutionnel concernant la réforme des retraites. «Ce sera à la rue d\'imposer le retrait de cette loi». Dans une vidéo publiée sur Twitter, un groupe d\'étudiants de l\'université de Paris 3, occupée depuis le 11 avril, a appelé à manifester vendredi 14 avril, avant même que le Conseil Constitutionnel ait donné sa décision sur le retrait, ou non, de la réforme des retraites. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉTUDIANTE RÉGION PARISIENNE APPELLE À MANIFESTER LE 14 EN DIRECTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL |
\nRéunie à la fac Paris 3 occupée depuis cette après-midi, l’AG interfac appelle à manifester le 14 le jour du passage de la loi au conseil constitutionnel. pic.twitter.com/4QzgZpw1Oa — Coordination Nationale Etudiante (@CoordEtudiante) April 11, 2023 Une manifestation non déclarée, qui partira à 14h de la gare Saint-Lazare. Un appel au rassemblement à 17h cour Napoléon a également été évoqué. Mais la révolte des étudiants dépasse les murs de la capitale. A Lille, des étudiants ont bloqué l\'un des campus de l\'université, où des partiels ont été annulés, revendiquant le retrait de la réforme des retraites et l\'aménagement des examens après un semestre perturbé, a appris l\'AFP auprès de l\'université et des syndicats. L\'université de Rennes 2 est également bloquée depuis mardi après-midi. |
RATP : l'ouverture \xc3\xa0 la concurrence du r\xc3\xa9seau de bus de Paris et de petite couronne report\xc3\xa9e de deux ans |
Prévue pour entrer en vigueur au 31 décembre 2024, l\'ouverture à la concurrence du réseau de bus parisiens et de petite couronne a été repoussée au 31 décembre 2026. Une décision prise à l\'Assemblée nationale ce mardi 11 avril. Les députés ont voté mardi soir le report de deux ans de la date limite pour l\'ouverture à la concurrence des bus parisiens de la RATP au 31 décembre 2026, et ce, afin de ne pas perturber les JO de Paris 2024. Un report décidé alors qu\'une proposition de loi, validée en commission du Développement durable avec le soutien du ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune, sera présentée en procédure simplifiée à l\'Assemblée nationale le 4 mai prochain. A l\'initiative du député communiste Stéphane Peu, cette proposition de loi prévoyait un report de quatre ans de la date limite d’ouverture à la concurrence à fin 2028. Un délai jugé trop long par la majorité présidentielle, qui a finalement décidé de le réduire à deux ans. «Les conditions matérielles, économiques et sociales ne sont absolument pas réunies pour que l\'échéance (actuellement fixée) du 31 décembre 2024 ne se traduise pas par un chaos organisationnel», avait avancé l\'élu. Devant la commission, le ministre a à son tour évoqué «un certain nombre de difficultés» et l\'objectif «d\'apaiser», se disant favorable à «un délai supplémentaire d\'une durée raisonnable» de deux ans pour la fin du monopole historique de la RATP, ce qu\'ont voté les députés. «Repousser, c\'est renoncer», s\'était pourtant exprimée Valérie Pécresse la veille dans Le Figaro au sujet d\'un éventuel report de l\'ouverture à la concurrence du réseau de bus parisiens et de petite couronne. La présidente de la région Ile-de-France et d\'IDFM aurait quant à elle préféré une mise en oeuvre progressive de cette ouverture à la concurrence. Concrètement, l\'élue francilienne souhaitait maintenir la date du 31 décembre 2024, mais proposait une attribution des nouveaux lots étalée dans le temps, et non tout d\'un coup. A l\'instar de ce qui a déjà été fait en grande couronne. Sachant que le réseau de bus de la RATP doit être divisé en 12 lots, auxquels pourront prétendre la RATP mais aussi d\'autres opérateurs venus d\'ailleurs. Certaines attributions auraient donc été réalisées dès le 1er janvier 2025, et les autres l\'année suivante. Pour Valérie Pécresse, il en va de la qualité du service rendu aux usagers. «Cette ouverture à la concurrence est une bonne chose pour les voyageurs», a-t-elle expliqué dans Le Figaro, car elle permet selon elle «de remettre en jeu régulièrement la délégation de service public, de sanctionner l’opérateur qui ne remplit pas ses obligations ou de demander des améliorations». Et de lancer : «avec la concurrence, on améliore la qualité de service». Questionné sur les perturbations que pourrait engendrer l\'ouverture à la concurrence pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, Clément Beaune avait déjà été très clair début janvier : «je ne vous ferai pas croire que nous n\'y pensons pas». «Je suis ouvert à toutes les options», avait-il ajouté, renvoyant la balle à la présidente de la Région et d\'Ile-de-France Mobilités (IDFM) : «à elle d\'abord de nous dire la situation et les risques, nous en discuterons». «L\'ouverture à la concurrence est un outil. S\'il est pertinent dans le cadre du calendrier actuel, alors il faut l\'utiliser à la date prévue. S\'il est pertinent à une date ultérieure, il faut l\'activer plus tard», avait-il expliqué. S\'il était devenu évident que le gouvernement – favorable à l\'ouverture à la concurrence de manière générale – était en train de sérieusement pencher pour un report, il était clair qu\'il n\'accéderait pas pour autant à la demande de Stéphane Peu. Reste à savoir si la proposition de loi, débattue dans l’Hémicycle le 4 mai prochain, pourra passer, ou si c\'est le scénario de Valérie Pécresse qui sera préféré. Mais ce report de deux ans, au 31 décembre 2026, apparaît comme la solution privilégiée, acceptable aux yeux de tous. |
Angers : un corps calcin\xc3\xa9 d\xc3\xa9couvert dans une poubelle en feu |
Le corps d\'un jeune homme de 20 ans a été découvert dans une poubelle incendiée, lundi 10 avril, à Angers (Maine-et-Loire). Sa disparition avait été signalée il y a une dizaine de jours. Un décès encore inexpliqué. Le parquet d\'Angers a ouvert une enquête après la découverte d\'un corps dans une poubelle en feu, lundi 10 avril, près du quartier de Roseraie à Angers (Maine-et-Loire). D\'après les premiers éléments connus, la victime, un jeune homme de 20 ans «placé sous curatelle, n\'avait plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 27 mars», a indiqué le parquet angevin. Sa disparition avait été signalée aux autorités le 30 mars dernier. Alors que l\'origine de la mort n\'a pas été identifiée pour l\'instant, le parquet d\'Angers a indiqué à l\'AFP qu\'une autopsie initialement prévue mardi n\'a pu être réalisée. |
Tours : une femme tu\xc3\xa9e, une personne en garde \xc3\xa0 vue |
Une femme a été tuée dans la nuit de mardi à mercredi à Tours (Indre-et-Loire), et une personne a été placée en garde à vue, a annoncé le parquet. La victime a reçu «des coups de couteau». Une femme a été tuée dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 avril, a annoncé aujourd\'hui le parquet de la ville. Selon cette même source, une personne, dont le sexe n\'a pas été renseigné, a été placée en garde à vue. «Je peux uniquement vous confirmer pour l’instant qu’une femme est décédée. La garde à vue est dans ses premières heures, je n’ai pas toutes les informations, et je ne souhaite pas entraver l’enquête», a indiqué à l\'AFP la procureure de la République adjointe de Tours Delphine Amacher. «L’autopsie n’a pas encore eu lieu, je peux juste confirmer qu’elle aurait reçu des coups de couteau, mais je ne peux pas affirmer à ce stade que c’est la cause du décès», a poursuivi le parquet. Toujours selon la magistrate, «la victime ne serait pas conjointe du ou de la mis(e) en cause». Un communiqué de presse plus complet pourrait être diffusé ce jeudi 13 avril. |
JO 2024 : le nombre de spectateurs autoris\xc3\xa9s pour la c\xc3\xa9r\xc3\xa9monie d'ouverture toujours \xc3\xa0 l'\xc3\xa9tude |
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré sur FranceInfo ce mercredi 12 avril que le nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d\'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour être organisée le 26 juillet 2024, n\'avait toujours pas été tranché. Une cérémonie d\'ouverture inédite organisée pour la première fois en dehors d\'un stade, le long de la Seine, et un nombre de spectateurs limités pour des questions de sécurité. Voilà l\'équation que doivent résoudre les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec la préfecture de police de Paris et le gouvernement, qui assurent ce mercredi 12 avril – par la voix de la ministre des Sports – que la question était toujours à l\'étude. «C\'est en train d\'être affiné», a fait savoir la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, interrogée ce mercredi sur France Info au sujet du nombre de personnes qui pourront assister à la cérémonie d\'ouverture des JO de Paris 2024. «Sur les places payantes, on est sur des jauges à 100.000 personnes et les travaux se poursuivent sur les quais hauts pour, avec la préfecture de police de Paris, le ministre de l\'Intérieur Gérald Darmanin et la maire de Paris Anne Hidalgo, bien caler ce que nous allons faire sur cette partie», a-t-elle poursuivi. Cérémonie d’ouverture des JO2024 “Il y aura plusieurs centaines de milliers de personnes” pour assister à la parade sur la Seine, estime la ministre des Sports. “Ce que nous voulons, c’est que cette cérémonie inédite mette à l’honneur ce que la France a de meilleur.” pic.twitter.com/VxQlJXavgh — franceinfo (@franceinfo) April 12, 2023 La ministre a cependant assuré que «plusieurs centaines de milliers de personnes allaient pouvoir bénéficier de cette parade des athlètes le long des 6 km de la Seine» pour la cérémonie d\'ouverture prévue le 26 juillet 2024, qui – fait exceptionnel dans l\'Histoire des JO – aura lieu en extérieur, et non pas dans un stade. «C\'est une journée importante aujourd\'hui [mercredi 12 avril] parce que le directeur artistique des cérémonies Thomas Jolly va pouvoir présenter des éléments de ces travaux au CIO [Comité international olympique]», a-t-elle ensuite expliqué. Des travaux qui permettront ensuite selon elle «d\'affiner la dimension sécuritaire de la préparation de l\'événement», dont «les modalités précises» seront «affinées et expliquées». Mais ce qui est sûr, avance la ministre, c\'est qu\'«il y aura des périmètres de sécurité» et «que l\'on veut que cet événement soit sûr pour qu\'il soit une grande fête». Pour autant, cela ne veut pas forcément dire que «chaque personne sera fouillée à son arrivée». Et de conclure : «tout ceci, encore une fois, va être précisé par le préfet de police Laurent Nuñez et ce que nous voulons, c\'est d\'arriver à ce que cette cérémonie inédite sur la Seine mette à l\'honneur tout ce que la France a de meilleur.» |
Etude : \xc3\xa0 2 ans, voici le temps d\xc3\xa9j\xc3\xa0 pass\xc3\xa9 en moyenne devant un \xc3\xa9cran |