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Selon une étude publiée mardi 11 avril, le temps passé par les jeunes enfants devant les écrans a augmenté ces dernières années. Santé Publique France s\'alarme. Les écrans ont une place trop importante dans le quotidien des enfants. Tel est le constat alarmant de l\'étude Elfe (Etude longitudinale française depuis l\'enfance) consacrée au suivi des enfants de la naissance jusqu\'à l\'âge adulte, qui vient d\'être dévoilé. Selon les résultats publiés par Santé Publique France, les enfants de 2 ans passeraient chaque jour 56 minutes devant les écrans. Un chiffre qui grimpe à 1h20 pour les enfants de 3 ans et à 1h34 pour ceux âgés de 5 ans et demi. Des durées qui sont donc largement supérieures aux recommandations des autorités sanitaires. L\'OMS préconise de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans et de limiter à 1h par jour maximum entre 2 et 5 ans. À noter qu\'en France, les professionnels recommandent d\'appliquer la règle du «3-6-9», soit pas de télévision avant 3 ans, pas de console personnelle avant 6 ans et pas d\'Internet avant 9 ans. L\'étude démontre également que le temps d\'écran varie en fonction des origines et du niveau d\'étude des parents. Il serait ainsi plus élevé chez les enfants dont la mère a des origines immigrées. Les petits, dont la mère a un niveau collège, passent 45 min (à 2 ans) et 1h15 (à 5 ans et demi) de plus devant des écrans que les enfants dont la mère a un niveau d’études supérieur ou égal à bac +5. Des résultats qui inquiètent les autorités de santé. Les médecins alertent : une surconsommation d\'écran peut provoquer des troubles alimentaires, des difficultés de concentration et une perte d\'attention. |
R\xc3\xa9forme des retraites : \xc2\xabLa mobilisation est \xc3\xa0 chaque fois moins importante mais plus violente\xc2\xbb, selon Renaud Muselier |
«La mobilisation contre la réforme des retraites est à chaque fois moins importante mais plus violente», a estimé ce mercredi 12 avril sur CNEWS Renaud Muselier, président Renaissance de la Région SUD. Un constat amer. Alors que la 12e journée de grève contre la réforme des retraites a lieu ce jeudi 13 avril, pour Renaud Muselier, «la mobilisation contre la réforme des retraites est à chaque fois moins importante mais plus violente». Invité de la Matinale de CNEWS ce mercredi, le président Renaissance de la Région SUD a regretté que «tous ceux qui manifestent pacifiquement, dans le cadre de notre démocratie qui respire, [soient] doublés par les extrêmes et les radicaux». Pour rappel, depuis le début des manifestations, plus de 1.800 personnes ont été interpellées, 2.500 feux ont été recensés dans la rue et plusieurs dizaines de véhicules et de bâtiments ont été incendiés, à l\'instar de l\'entrée de l\'hôtel de ville de Bordeaux. Ajoutant que la France ne devait pas être le seul pays d\'Europe à travailler moins longtemps, le président du conseil régional de la Provence-Alpes-Côte d\'Azur a pointé «une forme de schizophrénie chez les Français, estimant qu\'«on ne peut pas avoir la totalité des moyens financiers de l\'Etat en se plaignant toute la journée». Il a invité le président de la République et le gouvernement à davantage expliquer cette réforme aux Français. Une invitation étendue au Parlement, qui a «dysfonctionné tout le long et qui a montré une image de la représentation démocratique et populaire, invraisemblable et incohérente». |
R\xc3\xa9forme des retraites : qui sont les membres du Conseil constitutionnel ? |
Saisi par l’opposition et par la Première ministre, le Conseil constitutionnel doit rendre, ce vendredi 14 avril, une décision très attendue concernant la réforme des retraites. Trois options sont possibles : une validation de la réforme, une censure partielle ou une censure totale. Les membres du conseil, les Sages, seront donc attendus au tournant. Ils sont neuf, six hommes et trois femmes, à détenir l’avenir de la réforme des retraites entre leurs mains. Ce vendredi 14 avril, les Sages rendront leur verdict quant au texte controversé imposé par le gouvernement pour «sauver le système des retraites». Ces neuf juges qui composent le Conseil constitutionnel ont la charge de contrôler la conformité à la Constitution, des lois, ainsi que de certains règlements qui lui sont déférés. Leurs décisions «s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles», selon la Constitution de la Ve République. Le Conseil constitutionnel peut être saisi sur la constitutionnalité d\'une loi avant sa promulgation (contrôle a priori), comme c\'est le cas pour la réforme des retraites, ou après (contrôle a posteriori), via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) préalablement déposée devant une juridiction judiciaire ou administrative qui doit se prononcer sur sa recevabilité. Une fois qu\'il est saisi, le Conseil constitutionnel a un mois pour rendre sa décision. Ce délai peut être raccourci à huit jours si l\'institution est saisie en urgence, ce qui n\'a pas été le cas pour la réforme des retraites. Le temps dont il dispose pour se décider s\'étend à trois mois pour une QPC. Selon la Constitution, ceux que l’on appelle «les Sages» sont nommés par les présidents de la République, du Sénat, et de l’Assemblée nationale et sont renouvelés par tiers, tous les trois ans et pour un mandat unique de neuf ans. Si tous les anciens présidents de la République y sont membres de droit, les deux chefs d’Etat encore vivants, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ont fait le choix de ne pas siéger dans la célèbre rue de Montpensier, dans le 1er arrondissement de Paris. Voici la composition du Conseil. Le Conseil Constitutionnel, qui doit se prononcer le 14 avril sur la réforme des retraites, a censuré plus de 350 lois votées par des majorités de droite ou de gauche depuis 1958, mais très majoritairement de façon partielle |
https://t.co/845pe3B38c#AFP pic.twitter.com/ikBjeFWaLa — Agence France-Presse (@afpfr) April 11, 2023 Nommé le 19 février 2016 par François Hollande (PS), qui était alors président de la République, Laurent Fabius, ancien membre du Parti socialiste, a occupé les fonctions de Premier ministre (1984-1986) sous la présidence de François Mitterrand, puis de président de l’Assemblée nationale (1997-2000), avant d’être nommé ministre des Affaires étrangères de François Hollande (2012-2016). Il est l’actuel président du Conseil constitutionnel. Nommé le 12 mars 2019 par Richard Ferrand (LRM), qui était alors président de l’Assemblée nationale, Alain Juppé, ancien membre des Républicains, a occupé les fonctions de Premier ministre (RPR) de Jacques Chirac (1995-1997), puis de ministre sous Nicolas Sarkozy, dans les gouvernements Fillon (2010-2012). Il a également été maire de Bordeaux pendant plus de 21 ans. Nommée le 12 mars 2022 par Emmanuel Macron (LRM), président de la République, Jacqueline Gourault, ancienne membre de La République en marche, a exercé la fonction de sénatrice UDF puis MoDem (2001-2017), puis ministre dans les gouvernements d’Edouard Philippe (2017-2022). Nommé le 12 mars 2019 par Emmanuel Macron (LRM), président de la République, Jacques Mézard a été membre du Mouvement radical, puis soutien d’Emmanuel Macron en 2017. Il a occupé les fonctions de sénateur du Cantal (2008-2018) sous l’étiquette du PRG (qui deviendra le Mouvement radical), puis ministre dans le gouvernement d’Edouard Philippe (2017-2018). Nommé le 21 février 2019 par Gérard Larcher (LR), qui était alors président du Sénat, François Pillet a été membre du groupe Les Républicains au Sénat, et a exercé les fonctions de sénateur du Cher (2007-2019), siégeant au sein du groupe LR. Nommée le 23 février 2022 par Richard Ferrand (LRM), qui était alors président de l’Assemblée nationale, Véronique Malbec a été la directrice de cabinet du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, entre 2020 et 2022. Nommée le 18 février 2016 par Claude Bartolone (PS), alors président de l’Assemblée nationale, Corinne Luquiens a notamment occupé les fonctions de secrétaire générale de l’Assemblée nationale (2010-2016). Nommé le 19 février 2016 par Gérard Larcher (LR), alors président du Sénat, Michel Pinault a occupé les fonctions de maître des requêtes au Conseil d’Etat, ainsi que Haut fonctionnaire depuis 1980. Nommé le 14 mars 2022 par Gérard Larcher (LR), alors président du Sénat, François Seners a occupé des fonctions de Conseiller d’Etat, et de membre de plusieurs cabinets ministériels entre 1989 et 2007. |
Immeuble effondr\xc3\xa9 \xc3\xa0 Marseille : la piste de l'explosion au gaz toujours privil\xc3\xa9gi\xc3\xa9e |
Près de quatre jours après l\'effondrement d\'un immeuble rue de Tivoli, à Marseille, l\'enquête continue. Les policiers semblent toujours privilégier la piste de l\'explosion au gaz. Après le drame, l\'enquête. Dans la nuit de samedi à dimanche, un immeuble du centre-ville de Marseille s\'est effondré. D\'après les enquêteurs, l\'incident se serait produit en raison d\'une explosion au gaz. Le compteur à gaz du premier étage a été retrouvé parmi les décombres et celui-ci a été transmis à l\'entreprise GRDF, qui doit l\'analyser. L\'objectif ? Détecter une consommation de gaz anormale dans les 24 heures précédant l\'accident. Travaillant désormais essentiellement à la main, les secours ont étudié le moyen de conforter la structure des deux immeubles contigus à ceux qui se sont déjà effondrés, partiellement ou totalement, dans la catastrophe. Les numéros 11 et 19 de la rue de Tivoli «risquent de s\'effondrer à tout moment», a expliqué le capitaine de vaisseau. Quelque 950 m3 de gravats ont déjà été retirés du site, et les marins-pompiers estiment à environ 500 m3 la masse qui reste. Ce mercredi 12 avril, les corps des deux derniers disparus ont été retrouvés et les huit victimes sont désormais identifiées. |
\xc2\xabInvisibles du gouvernement\xc2\xbb : quel est ce club qui r\xc3\xa9unit 3 ministres ce soir autour d'un d\xc3\xaener ? |
En réaction aux railleries de certains membres du gouvernement sur son manque de visibilité, le ministre de la Santé François Braun a crée un club informel dit «des invisibles», y conviant deux autres ministres, réputés eux aussi «transparents». Tous se retrouveront ce mercredi soir autour d’un dîner. Ils peinent à imprimer et s\'invitent à dîner. Longtemps moqué par certains de ses collègues qui le trouveraient trop «transparent», voire «invisible», François Braun a décidé de prendre les choses en main et tente désormais de changer la donne grâce à son sens de l’autodérision. Alors qu’il fait partie de ces membres du gouvernement qui possède un portefeuille conséquent mais qui peinent à marquer dans les médias, le ministre de la Santé a ainsi pris au mot les commentaires de ses collègues en fondant «le club des invisibles», selon le Journal du dimanche du 2 avril. Et il ne s’agit pas d’un poisson d’avril mais bel et bien d\'une initiative dédiée aux ministres qui n’arrivent pas à «exister». En ce sens, un dîner a lieu ce mercredi soir et François Braun y a convié deux autres ministres. Il s’agit du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu. Au menu : «bonne chère et whisky», selon le JDD. Surtout, le repas devrait être l\'occasion pour les trois ministres de décompresser et de débattre de divers sujets. Le ministre de l’Éducation nationale estimant notamment que «la question, c’est aussi de savoir si la vie politique peut s’accommoder de personnes qui ne viennent pas de ce milieu». D’ailleurs, si François Braun et Pap Ndiaye peinent à exister sur la scène politique, ce serait précisément parce qu’ils ne sont pas des politiciens de formation. Le premier étant un médecin généraliste et le second un enseignant-chercheur. |
Ce simulateur en ligne permet de calculer votre imp\xc3\xb4t sur le revenu |
A l\'approche de l\'ouverture de la campagne de déclaration de revenus 2023, Bercy propose un simulateur pour calculer son impôt sur le revenu. Rendez-vous annuel obligatoire, la campagne de déclaration de revenus s\'ouvre cette semaine. Les formulaires papier sont déjà en route et les démarches en lignes seront possibles dès ce jeudi 13 avril. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) propose en outre un simulateur gratuit, afin d\'estimer le montant de l\'impôt à régler cette année. Cet outil propose deux options de calcul : le «modèle simplifié» et le «modèle complet». Le premier s\'adresse, selon le ministère de l\'Economie, à ceux qui déclarent «des salaires (sauf revenus des associés et gérants), des pensions ou des retraites, des revenus fonciers, des gains de cessions de valeurs mobilières, de droits sociaux et de titres assimilés». Les contribuables qui «déduisent les charges les plus courantes (pensions alimentaires, frais de garde d\'enfant, dons aux oeuvres...)» sont aussi concernés. Le «modèle complet» est quant à lui conseillé à «ceux qui déclarent, en plus des revenus et des charges ci-dessus, des revenus d\'activité commerciale, libérale, agricole, des revenus des associés et gérants [...] des investissements dans les DOM-COM, des déficits globaux...». Le simulateur peut aussi fournir une réponse aux Français qui ne sont pas certains d\'être imposables sur les revenus de l\'année 2022. Il convient toutefois de garder à l\'esprit que le montant affiché par cet outil n\'est donné «qu\'à titre indicatif» et n\'a rien d\'officiel. L\'utilisation du simulateur ne dispense d\'ailleurs pas de compléter une déclaration de revenus en bonne et due forme. |
Gr\xc3\xa8ve du 13 avril : quel est le parcours de la manifestation \xc3\xa0 Paris ? |
Alors que le Conseil constitutionnel doit statuer vendredi sur le texte de la réforme des retraites, l\'intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation ce jeudi 13 avril dans toute la France. A Paris, le cortège va s\'élancer de la place de l\'Opéra pour rejoindre la place de la Bastille. L\'intersyndicale veut se faire entendre, à la veille de la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Les partenaires sociaux ont appelé à une douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi 13 avril, avec la tenue de manifestations organisées dans plusieurs villes de France. Concernant Paris, le cortège devrait s\'élancer à 14h de la place de l\'Opéra (9e), à destination de la place de la Bastille. Ce tracé permettra notamment aux syndicats et manifestants de défiler devant plusieurs sites importants comme l\'Hôtel de Ville (4e), Châtelet, ou encore le Louvre (1er), situé à deux pas du siège des Sages, qui doivent rendre leur décision sur la réforme ce vendredi. «Une marque symbolique», confie le président de la CFTC Cyril Chabanier, bien que le tracé, «déterminé à l\'avance par les organisations régionales», puis validé la Préfecture de police de Paris, «n\'a pas été spécialement décidé dans ce sens-là», concède-t-il. De son côté, la Préfecture de police de Paris a annoncé qu\'un «dispositif de circulation sera mis en place autour de la manifestation, entre les boulevards des Italiens, Montmartre, Poissonnière, de Bonne-Nouvelle, Saint-Denis, Saint-Martin, du Temple, des Filles-du-Calvaire, Beaumarchais, l\'avenue de l\'Opéra, les rues de Rivoli et de Saint-Antoine, ainsi qu\'autour des places de l\'Opéra, de la Bastille, de République, pour pallier les difficultés rencontrées au fur et à mesure de la progression du cortège», dans un communiqué ce mercredi 12 avril. Elle a aussi recommandé «aux automobilistes de contourner très largement le secteur pendant toute la durée de l\'évènement». A travers cette nouvelle journée de mobilisation, les syndicats espèrent faire un peu plus pression contre la réforme des retraites, mais s\'attendent à un peu moins de participants que la semaine dernière, où 57.000 personnes avaient défilé dans la capitale et 570.000 dans toute la France selon l\'Intérieur, 400.000 à Paris et 2 millions selon la CGT, en raison des vacances de Pâques. En effet, si la période des vacances scolaires ne commencera que samedi 22 avril pour la zone de Paris, la zone A, dont dépend notamment Bordeaux, Limoges ou Lyon, a démarré samedi dernier. Néanmoins, les «opposants à cette réforme restent toujours très déterminés», précise Cyril Chabanier, qui a promis une «communication commune de l\'intersyndicale vendredi», à la suite du rendu de la décision du Conseil constitutionnel. |
Plusieurs alli\xc3\xa9s Nupes condamnent la r\xc3\xa9int\xc3\xa9gration \xc2\xabinacceptable\xc2\xbb d'Adrien Quatennens dans le groupe LFI |
Ce mardi 11 avril, la réintégration d\'Adrien Quatennens au sein du groupe LFI a été désapprouvée par certains alliés au sein de la Nupes, notamment le Parti socialiste et les écologistes. Suspendu pendant quatre mois après avoir été condamné pour des violences sur son ex-compagne, le député Adrien Quatennens est désormais de retour dans les rangs de La France insoumise (LFI) à l\'Assemblée. Sa réintégration, officialisée ce mardi 11 avril, est jugée «inacceptable» par plusieurs alliés Nupes. La décision a fait l\'objet d\'un vote à bulletins secrets. 47 députés LFI ont d\'abord opté pour un retour dès jeudi, tandis que 15 autres ont voté contre. Deux se sont abstenus. Puis, lors d\'un second scrutin, 53 députés ont finalement considéré que «les conditions» de la réintégration d\'Adrien Quatennens étaient «réunies». Six s\'y sont opposés. La décision du groupe LFI de réintégrer Adrien Quatennens est inacceptable et incompatible avec les valeurs défendues et portées par la gauche. |
\nLe Parti socialiste considère qu\'il ne peut plus être membre des instances de la #NUPES. |
https://t.co/vXOf9864La pic.twitter.com/k71vrFdEpN — Parti socialiste (@partisocialiste) April 11, 2023 Au sein de l\'alliance de gauche Nupes le retour du député du Nord, condamné en décembre à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lille, est loin de faire l\'unanimité. Plusieurs voix plaidaient même pour son exclusion définitive. Ainsi, le Parti socialiste (PS) a exprimé son désaccord dans un communiqué qui condamne une «faute politique» et juge cette décision «inacceptable et incompatible avec les valeurs défendues et portées par la Nupes». La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a dénoncé «la honte» d\'une telle réintégration, tout comme le Premier secrétaire délégué, Nicolas Mayer-Rossignol. La cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, a de son côté estimé qu\'Adrien Quatennens ne pouvait «pas revenir au coeur de l\'intergroupe» Nupes. Plusieurs élues écologistes avaient d\'ailleurs quitté l\'hémicycle en février lors de la première prise de parole du député depuis sa condamnation. Adrien Quatennens était revenu à l\'Assemblée nationale à la mi-janvier, en tant que non-inscrit. Peu de députés insoumis se sont exprimés à l\'issue du vote ce mardi, mais le sujet reste sensible au sein du groupe. Il avait déjà été source de tensions au déclenchement de l\'affaire, en septembre, notamment après des tweets controversés de Jean-Luc Mélenchon, dont Adrien Quatennens est très proche. Le chef de file de LFI avait salué la «dignité» et le «courage» du député du Nord, lui redisant sa «confiance» et son «affection». Si Jean-Luc Mélenchon avait aussi affirmé qu\'«une gifle est inacceptable dans tous les cas», il avait toutefois repris la défense d\'Adrien Quatennens en février : «Foutez-lui la paix», «il a été assez puni». Plusieurs élus LFI, dont Alexis Corbière, Manon Aubry et Danielle Simonnet, avaient réclamé une clause «de revoyure». Ils mettaient en cause une interview télévisée d\'Adrien Quatennens dans laquelle il détaillait les circonstances de la gifle assenée à son épouse et semblait, selon Danielle Simonnet, «inverser le rapport agressée/agresseur». Dans un communiqué publié ce jour par son groupe, le député du Nord affirme «regretter» ces «expressions médiatiques» et «reconnaît que certains de ses propos ont eu pour effet, sans qu\'il n\'en ait eu l\'intention, de relativiser la gravité des faits». Sachant que son retour au sein de LFI était notamment conditionné au suivi d\'un stage de responsabilisation auprès d\'associations féministes, Adrien Quatennens a précisé être «engagé dans un stage, en cours de finalisation, répondant aux critères attendus». Sa réintégration a également fait réagir en dehors de la Nupes. La cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, a notamment invité la gauche à «se regarder dans une glace après ça». Isabelle Rome, ministre chargée de l\'Egalité femmes/hommes, a de son côté posé la question d\'une démission d\'Adrien Quatennens. Cela représenterait, selon elle, «un signal pour toutes les femmes». |
Refus d'obtemp\xc3\xa9rer \xc3\xa0 Grenoble : un Alg\xc3\xa9rien sous OQTF bless\xc3\xa9 par balle apr\xc3\xa8s avoir failli \xc3\xa9craser un policier |
Un homme de 25 ans a été blessé mercredi à Grenoble (Isère) par le tir d’un policier, suite à un refus d\'obtempérer. Le conducteur, un Algérien visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) exécutoire sans délai, avait tenté de le percuter en prenant la fuite. Un individu de 25 ans a été blessé mercredi à Grenoble, par le tir d\'un policier en cherchant à éviter un contrôle. Il avait «délibérément» avancé sa voiture vers l\'agent, étant tout près de le percuter, a indiqué à CNEWS le procureur de la République, Eric Vaillant, via un communiqué. Le jeune homme avait initialement refusé d\'obtempérer aux demandes d\'une patrouille, obligeant celle-ci à le prendre en charge et l\'immobiliser quelques rues plus loin. Là, il refusait de sortir du véhicule. Un policier tentait d\'utiliser un pistolet à impulsion à travers la fenêtre ouverte, mais sans succès. Le conducteur multipliait alors les manoeuvres pour se dégager, ce qu\'il parvenait à faire. Dans sa fuite, il tentait de percuter un fonctionnaire, qui sortait son arme de service et ouvrait le feu. Il le touchait à l\'aine, a indiqué le procureur, mais l\'individu parvenait quand même à quitter les lieux et semer définitivement la patrouille. Quelques instants plus tard, une femme domiciliée dans la banlieue grenobloise appelait les secours pour prendre en charge son conjoint, blessé par arme à feu. Une patrouille se rendait sur place et retrouvait l\'homme recherché. Il était pris en charge par les sapeurs-pompiers et transféré vers l\'hôpital. Son état de santé est «stable actuellement et en amélioration», a précisé le procureur. «Le conducteur du véhicule est de nationalité algérienne et faisait l\'objet d\'une obligation à quitter le territoire (OQTF) exécutoire sans délai. Connu de la justice pour des usages de stupéfiants, refus d\'obtempérer, délits de fuite et ports d\'arme, il était recherché», a décrit le procureur. Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l\'autorité publique, menée par la sûreté départementale de Grenoble. L\'IGPN a été saisie pour les blessures avec arme par personne dépositaire de l\'autorité commises sur le conducteur du véhicule. |
Grenoble : deux jeunes, suspect\xc3\xa9s d\xe2\x80\x99avoir battu \xc3\xa0 mort un homme lors d\xe2\x80\x99un faux rendez-vous galant, mis en examen |
Deux jeunes ont été mis en examen ce jeudi 6 avril à Grenoble (Isère), suspectés d’avoir attiré un quadragénaire dans un faux rendez-vous amoureux et de l\'avoir battu à mort pour le dépouiller. Ils voulaient s’en prendre à des «pédophiles». Deux jeunes ont été mis en examen ce jeudi, suspectés d\'avoir battu à mort un homme âgé d\'une quarantaine d\'années à Grenoble (Isère), lors d\'un faux rendez-vous galant monté de toutes pièces. Pour ces faits, une enquête avait été ouverte en novembre dernier par la sûreté départementale de l\'Isère. La victime avait été gravement blessée dans cette agression survenue sur le campus de l\'université de Grenoble, situé dans la ville voisine de Gières (Isère), avant de décéder quelques jours plus tard. Les investigations ont été d\'autant plus minutieuses que d’autres agressions très violentes étaient survenues au même endroit entre mars et décembre, les agresseurs s\'en prenant à leurs proies avec des pistolets, tasers ou poings américains. Au total sept victimes ont été identifiées, selon un communiqué du parquet. Un élément particulier établirait un lien entre les victimes : elles avaient toutes répondu à une annonce sur un site de rencontres et s\'étaient rendues à un rendez-vous. Quatre suspects de 17 à 21 ans ont alors été identifiés puis arrêtés et placés en garde à vue ce 3 avril. Lors de leur mise en examen ce jeudi, les suspects ont affirmé que leur but était «de s\'en prendre à des pédophiles qu\'ils contactaient sur le site en se faisant passer pour des filles mineures», a rapporté le parquet. Conformément aux réquisitions du parquet, les deux majeurs impliqués dans la mort d\'une des victimes, mis en examen pour extorsion avec violences ayant entraîné la mort, extorsion aggravée et escroqueries, ont été placés en détention provisoire et les deux mineurs non concernés par cette agression mortelle ont été placés sous contrôle judiciaire. A noter que l’enquête a également réussi à déterminer que les suspects avaient mis en place de décembre à février, des «escroqueries sophistiquées en hameçonnant des victimes par le biais de SMS frauduleux (CRIT AIR, E-SIM...) leur permettant d\'acheter en masse des cryptomonnaies dont le montant total reste à déterminer». |
Australie : les deux personnes recherch\xc3\xa9es apr\xc3\xa8s avoir \xc3\xa9t\xc3\xa9 rep\xc3\xa9r\xc3\xa9es dans une gare avec un petit ornithorynque, interpell\xc3\xa9es |
Recherchés par la police depuis le 6 avril après avoir été repérés dans une gare au nord de Brisbane en Australie, avec dans leurs bras un petit ornithorynque, les deux suspects ont été interpellés ce vendredi 7 avril. L\'animal a été relâché. La police a interpellé deux personnes ce vendredi, qui avaient été aperçues la veille dans une gare au nord de Brisbane en Australie avec, dans leurs bras, un petit ornithorynque enveloppé dans une serviette. L\'homme de 26 ans, qui était accompagné d\'une femme, doit comparaître samedi devant un tribunal pour des infractions présumées en matière de protection animale. Il est accusé d\'avoir retiré l’animal de son habitat naturel, un cours d\'eau dans le nord du Queensland, et de l\'avoir emmené dans un train, puis dans un centre commercial. La police du Queensland a d\'ailleurs déclaré dans un communiqué que «le couple a été vu en train de montrer l\'animal à des personnes dans le centre commercial». L\'ornithorynque aurait depuis été «relâché dans la rivière de Caboolture» mais n\'aurait «pas encore été localisé par les autorités», laissant planer le doute sur son état de santé, a indiqué la police. Les deux suspects avaient pu être identifiés via des photos de vidéosurveillance prises mardi, montrant un homme en tongs, accompagné d’une femme. Ils avaient ensuite enroulé la bête dans une serviette de bain, «en le tapotant et en le montrant aux autres passagers», a indiqué la police. Pour rappel, la législation du Queensland interdit formellement de prendre des ornithorynques dans la nature, sous peine d\'une amende pouvant aller jusqu’à 430.000 dollars australiens (264.000 euros). |
Agent SNCF mort apr\xc3\xa8s avoir bu un myst\xc3\xa9rieux liquide : \xc2\xabmojito\xc2\xbb, produit toxique... Ce que l'on sait |
Lundi 3 avril, un agent de la SNCF est mort après avoir bu une gorgée d\'un liquide abandonné, qui contenait un produit toxique, trouvé à la gare de Saint-Etienne Châteaucreux (Loire). Les raisons de la mort de l\'agent SNCF, survenue lundi 3 avril en gare de Saint-Etienne Châteaucreux alors qu\'il avait bu un liquide non identifié et abandonné dans un sac, commencent à se dévoiler. Il apparaît qu\'un produit chimique toxique s\'y trouvait. Les résultats des analyses doivent être dévoilés samedi, a indiqué le parquet à l\'AFP. En plus de celles-ci, des examens toxicologiques et anatomopathologiques (obsevration des organes, des tissus ou des cellules) seront également réalisés, pour en savoir plus. Le procureur adjoint de Saint-Etienne a d\'ores-et-déjà indiqué que l\'autopsie pratiquée sur le défunt «exclut tout risque NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique ou chimique), ainsi que tout acte de violence commis sur le corps de cet homme subitement pris de convulsions». L\'homme aurait en effet été pris de secousses quinze minutes après avoir bu une gorgée du liquide, avant de perdre connaissance, sans pouvoir être réanimé par le Samu. Agé de 41 ans, il était père de deux enfants. Le parquet a par ailleurs indiqué que le récipient cubique en plastique qui contenait le liquide portait l\'inscription «mojito». Le sac abandonné contenait également un autre récipient. Sur celui-ci, le mot «rhum» était écrit. Il contenait bien une boisson alcoolisée, a précisé le vice-procureur à l\'AFP. Concernant le second agent, qui avait trempé les lèvres dans le liquide sans réellement l\'avaler, il n\'a, semble-t-il, pas montré de symptômes aussi graves mais s\'est quand même «senti mal». D\'après un membre de la CGT Cheminots, à laquelle appartenait le défunt, il a notamment «été pris de picotements à la langue et aux lèvres». Il a été placé en observation à l\'hôpital. Si aucune interpellation n\'a eu lieu pour le moment, l\'enquête se poursuit. Les caméras de vidéosurveillance devraient permettre d\'identifier la personne ayant abandonné le sac sur le quai de la gare. |
Sha\xc3\xafna : proc\xc3\xa8s en appel pour les agressions sexuelles que l'adolescente avait subies, deux ans avant son assassinat |
La cour d’appel d’Amiens accueille à partir de ce jeudi 6 avril le procès des agressions sexuelles collectives subies par Shaïna en 2017 à Creil (Oise). Une justice posthume, l’adolescente ayant été assassinée deux ans plus tard, sans lien avec cette affaire. Le destin de Shaïna est tragique. Assassinée en 2019 à Creil (Oise), brûlée vive alors qu’elle était enceinte, l’adolescente avait été agressée sexuellement deux ans plus tôt dans la même ville, alors qu’elle avait 13 ans, par plusieurs garçons (les deux affaires ne sont pas liées). Le procès en appel concernant deux agressions sexuelles distinctes s’ouvre ce jeudi 6 avril, à Amiens. Quatre individus, tous mineurs au moment des faits, sont sur le banc des accusés jusqu\'au 9 juin. Trois d’entre eux avaient initialement été mis en examen pour viol, avant que les éléments de l’enquête ne fassent requalifier les poursuites en agressions sexuelles, violences en réunion et enregistrement d’images pornographiques d’une mineure. Le 31 août 2017, ils se seraient donc livrés à ces actes, dans un hôpital désaffecté de la ville où elle avait été attirée. La scène avait été filmée et une photo avait été utilisée par l’un des accusés pour faire chanter Shaïna, ce qui l’avait poussée à porter plainte. L’individu en question, ex-petit ami de Shaïna, est d’ailleurs poursuivi également pour «pressions graves», en vue d’obtenir des faveurs sexuelles. Il est présenté comme le meneur du trio. Il était âgé de 14 ans au moment des faits. Les deux autres avaient 16 et 17 ans. Lors du premier procès, tous avaient nié les faits, expliquant au contraire avoir filmé l’adolescente pour calmer ses ardeurs, car c’était elle qui souhaitait des rapports sexuels. Ils avaient néanmoins été reconnus coupables d’agression sexuelle et violences en réunion, mais relaxés pour diffusion d’images pornographiques d’une mineure. L’ex-petit-ami avait écopé d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Les deux autres avaient été condamnés à huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le quatrième accusé est lui poursuivi pour une autre agression sexuelle, que Shaïna avait indiqué avoir subie une semaine auparavant, le 24 août. Elle avait dénoncé ces faits en même temps que l’agression en réunion. Agé de 17 ans au moment des faits, il avait toujours nié les attouchements et avait été relaxé en première instance. Face à cette relaxe et à la faiblesse des peines pour les trois premiers accusés, le parquet avait fait appel. Il avait requis deux ans de prison dont un ferme contre l’ex petit-ami et contre le quatrième. Pour les deux autres accusés du trio, il avait demandé neuf mois de prison ferme et six de sursis probatoire. Dans le dossier de l’assassinat de l’adolescente, l’accusé va être jugé à partir du 5 juin par la cour d’assises des mineurs de l’Oise. Il était âgé de 17 ans au moment des faits. |
Braquage de fourgon en Suisse et s\xc3\xa9questration de la fille d\xe2\x80\x99un convoyeur : 16 ans de prison pour le meneur, d\xc3\xa9j\xc3\xa0 incarc\xc3\xa9r\xc3\xa9 en Tunisie |
Des peines de 2 à 16 ans de prison ferme ont été prononcées contre trois hommes pour le braquage d’un fourgon blindé en Suisse en 2018, en parallèle duquel la fille d\'un convoyeur avait été séquestrée. Un accusé a été acquitté et un autre doit être jugé plus tard. Considéré comme le cerveau du braquage d\'un fourgon blindé en Suisse, en février 2018 à Chavanay, dont le conducteur avait vu sa fille être séquestrée afin qu’il coopère, Mehdi A, 40 ans, a été condamné ce mercredi 5 avril à 16 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Lyon. Il a été reconnu coupable de vol à main armée en bande organisée et séquestration. La peine a été prononcée en son absence. Considéré en cavale après avoir fui en Thaïlande, il se trouve en réalité en Tunisie, incarcéré et condamné en décembre 2022 dans une affaire de faux documents, a finalement appris la cour durant les débats. Elle a confirmé le mandat d\'arrêt le concernant. La cour a par ailleurs condamné Yusuf K., 32 ans, à 6 ans d\'emprisonnement pour complicité. Le jury a considéré que cet ancien convoyeur avait fourni des renseignements déterminants à l\'équipe de malfaiteurs lyonnais, notamment sur le trajet du fourgon. Des faits qu’il a contestés pendant les six jours d\'audience. Sa peine est assortie d\'une interdiction définitive d\'exercer une profession dans le transport de fonds. Libre à l\'audience après deux ans de détention provisoire, il a fait l\'objet d’un mandat de dépôt et est donc retourné derrière les barreaux. Un troisième homme, Pascal G., 48 ans, a été condamné, pour recel de 2,5 millions d\'euros, à 4 ans d\'emprisonnement, dont 2 ans avec sursis. Sur les 25 millions de francs suisses subtilisés (1 franc suisse vaut environ 1 euro, ndlr), seule cette somme a été retrouvée, dans son garage. Il devrait bénéficier d\'un aménagement de peine. Les jurés ont estimé que cet ami d\'enfance du chef présumé du gang n\'avait pas eu connaissance de l\'origine exacte du butin caché chez lui. Un acquittement a été prononcé contre un quatrième prévenu, Mehdi B., initialement poursuivi pour association de malfaiteurs. Mis en examen dans un autre dossier de vol de métaux précieux avec séquestration, l’homme de 30 ans est en détention. Par ailleurs, un autre accusé, hospitalisé la veille de l\'audience pour des maux de ventre, doit être jugé dans les mois à venir. Son cas a été disjoint. Il est, comme Mehdi A, poursuivi pour avoir directement participé au braquage, contrairement aux trois autres co-accusés du procès lyonnais. L\'enquête a toutefois établi qu\'ils étaient au moins six malfaiteurs à avoir commis le braquage et la séquestration simultanée de la fille du conducteur du fourgon. Le dossier n’est donc pas clos. Côté suisse, deux ressortissants ont déjà été condamnés par le tribunal criminel de Lausanne, pour complicité. |
Seine-Saint-Denis : quatre bless\xc3\xa9s dans une fusillade \xc3\xa0 Noisy-le-Sec |
Ce mardi 4 avril au soir, quatre personnes ont été blessées à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, lors d’une fusillade sur fond de trafic de stupéfiants. Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire en bande organisée. Les faits se sont déroulés aux alentours de 23h. Quatre personnes ont été blessées par balles ce mardi 4 avril dans la cité 140, située à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, lors d’une fusillade sur fond de trafic de stupéfiants. Cet endroit est connu pour être un lieu de trafic de drogues, selon une source proche du dossier à l’AFP. Les victimes, âgées de 18 à 25 ans, ont été hospitalisées pour des blessures à la jambe, à la joue et dans le dos. «Deux ont vu leur pronostic vital engagé, ce qui n’est plus le cas», a précisé le parquet de Bobigny à l’AFP. Selon les premières informations, les tirs ont été émis depuis un pistolet automatique. En effet, deux individus, qui se trouvaient à bord d’un véhicule, ont tiré en direction d’un groupe de plusieurs jeunes. Alors qu’une voiture a été retrouvée incendiée non loin des faits, les tireurs sont toujours en fuite. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour tentative d’homicide volontaire en bande organisée. Celle-ci a été confiée à la police judiciaire du département. |
Nanterre : un immeuble s\xe2\x80\x99effondre, quatre bless\xc3\xa9s \xc3\xa0 l\xe2\x80\x99h\xc3\xb4pital |
Deux appartements d’un immeuble situé à Nanterre se sont écroulés dans la nuit du 3 au 4 avril, provoquant des blessures chez quatre habitants. Un accident qui aurait pu tourner au drame. Au cours de la nuit du lundi 3 au mardi 4 avril, un immeuble s’est effondré dans la commune de Nanterre, a indiqué sur Twitter la préfecture des Hauts-de-Seine, confirmant une information de France 3 Île-de-France. Effondrement d\'un immeuble à #Nanterre |
\n4 blessés |
\nNombreux services de secours mobilisés |
\nCirculation déviée rue Franklin |
\nMerci d\'éviter le secteur et de de pas gêner le travail des services. pic.twitter.com/3QBJzuGajX — Préfet des Hauts-de-Seine (@Prefet92) April 4, 2023 Selon les informations fournies par la préfecture, quatre blessés ont été recensés dans cet effondrement survenu rue Franklin. Ces derniers «ont été transférés à l’hôpital et leurs jours ne sont pas en danger». Des équipes de secouristes accompagnés de chiens ont été dépêchées sur place afin d’effectuer une fouille du bâtiment. Aucun individu n’a été retrouvé dans les décombres de l\'immeuble. Selon France 3 Île-de-France, l’effondrement du deuxième étage de l’immeuble serait lié à sa vétusté. |
Paris : soup\xc3\xa7onn\xc3\xa9 d'avoir voulu violer une touriste pr\xc3\xa8s de la tour Eiffel, le suspect a \xc3\xa9t\xc3\xa9 d\xc3\xa9f\xc3\xa9r\xc3\xa9 |
Une touriste allemande d’origine russe a échappé à une tentative de viol dans la nuit de samedi à dimanche au pied de la tour Eiffel. Interpellé grâce à l’intervention d’un vendeur à la sauvette, le suspect a finalement été déféré au tribunal. Dans la nuit de samedi à dimanche, une jeune femme de nationalité allemande et d’origine russe a échappé à un viol près de la tour Eiffel, dans le 7e arrondissement de Paris, a appris Le Parisien de source policière. La victime a été sauvée à la suite de l’intervention d’un vendeur à la sauvette d’origine pakistanaise. Alors que l\'agression venait tout juste de se produire, le camelot a poussé un cri pour alerter un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) de nuit, raconte le quotidien. L\'homme a informé les policiers de la scène à laquelle il venait d\'assister et désigné un individu, vraisemblablement ivre, situé dans une contre-allée du Champs-de-Mars. En voyant les forces de l’ordre, le suspect a tenté de prendre la fuite. Mais il a rapidement été rattrapé par les fonctionnaires et interpellé et placé en garde à vue dans la foulée. Après avoir passé deux jours dans le commissariat du 7e arrondissement, l\'homme – de nationalité Moldave – a été déféré ce lundi soir au tribunal judiciaire de Paris. Selon la victime, le suspect était venu échanger quelques mots en russe avec elle. Méfiante, la jeune femme avait alors tenté de s\'éloigner, mais l\'homme l\'aurait jetée au sol et se serait assis sur elle «à califourchon», avant d\'essayer de l\'embrasser de force. Alors que la jeune femme se débattait, le suspect aurait également tenté de lui déboutonner son pantalon. S\'il a bien avoué avoir agressé cette jeune femme, il nie avoir essayé de la violer, selon les informations du Parisien. |
Yvelines : une femme arr\xc3\xaat\xc3\xa9e pour le meurtre de son ex-conjoint |
Une femme de 45 ans a été interpellée lundi soir à Meulan-en-Yvelines (Yvelines), suspectée d’avoir tué son ex-conjoint lors d’une dispute. Les forces de l’ordre sont intervenues lundi soir à Meulan-en-Yvelines (Yvelines) pour arrêter une femme de 45 ans, pour meurtre sur ex-conjoint, a appris CNEWS de source policière. Elle est suspectée d’avoir porté des coups de couteau à la victime, lors d’un différend qui aurait dégénéré en violences. Lorsque les agents sont arrivés dans l’appartement de la suspecte, elle était couverte de sang et présentait des traces de blessures au visage. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, était, lui, à terre et inconscient, blessé au niveau des membres inférieurs. Selon les déclarations de la femme aux policiers, les deux avaient bu avant la dispute. Elle a indiqué avoir donné un coup de couteau à la cuisse de son ex-conjoint. Le quinquagénaire a été pris en charge et emmené en urgence à l\'hôpital. Il est ainsi décédé dans l\'établissement de santé. D’après les éléments dont CNEWS a eu connaissance, il avait interdiction de se rendre au domicile de son ex-compagne et ne devait pas entrer en contact avec elle. De plus, il avait été condamné en mars 2022 à dix mois d\'emprisonnement avec sursis probatoire pour violences conjugales, d\'après le parquet de Versailles. |
Fusillades \xc3\xa0 Marseille : tout savoir sur la CRS 8, unit\xc3\xa9 sp\xc3\xa9cialis\xc3\xa9e dans les violences urbaines |
Gérald Darmanin a annoncé lundi 3 avril le déploiement de l’unité CRS 8 à Marseille, après les trois fusillades qui ont fait trois morts et douze blessés dans les quartiers Nord. Une unité mobile pas comme les autres. Le ministre de l\'Intérieur a indiqué lundi que la CRS 8 serait déployée à Marseille «dans les prochaines heures afin de renforcer encore l\'action résolue de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône». À la suite des fusillades en lien, sans doute, avec le trafic de drogue, je félicite les policiers pour les premières interpellations. Sur mon instruction, la CRS 8 sera déployée à Marseille dans les prochaines heures afin de renforcer encore l’action résolue de la @prefpolice13 — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 3, 2023 Une annonce qui intervient au lendemain de la mort de trois personnes, dont un adolescent de 16 ans, dans une série de fusillades. Cette unité spéciale a vu le jour il y a plus d\'un an en France afin de lutter contre les violences urbaines. Elle est aujourd\'hui mobilisable à toute heure du jour ou de la nuit et peut intervenir au besoin partout en France en un temps record. En effet, les 200 policiers qui la composent peuvent être déployés en moins de quinze minutes n\'importe où dans l\'Hexagone. La compagnie de CRS 8 est aujourd\'hui spécialisée dans les violences urbaines et mène aux côtés des policiers sur le terrain des opérations pour sécuriser les lieux, voire intervenir en cas de nouveaux rodéos urbains. Cette nouvelle unité d\'élite, dite «CRS 8» pour Compagnie républicaine de sécurité 8, a été voulue par le Directeur général de la police nationale Frédéric Veaux. Elle est aujourd\'hui basée dans l\'Essonne et partage ses locaux avec l\'unité d\'élite du Raid. Elle est notamment déjà intervenue à Colmar ou Vénissieux. |
Yvelines : un lyc\xc3\xa9e de Mantes-la-Jolie \xc3\xa9vacu\xc3\xa9 apr\xc3\xa8s des tirs de mortier par des \xc3\xa9l\xc3\xa8ves |
Le lycée Jean-Rostand de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a été évacué et fermé après deux tirs de mortiers d’artifice ce lundi 3 avril. Aucun blessé n\'est à déplorer et aucun dégât matériel n\'a été constaté, mais le rectorat a décidé de porter plainte. Sans impunité. Ce lundi, des élèves du lycée Jean-Rostand, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), ont allumé des mortiers dans la cour de récréation. L\'incident n\'a fait aucun blessé, ni dégât matériel, mais a toutefois contraint le proviseur à évacuer et fermer le lycée pour l\'après-midi par mesure de sécurité. Ce n\'est pas la première fois que l\'établissement est en proie à des tirs d\'artifices. Cette année, trois ont déjà été recensés tandis qu\'en décembre 2021, deux élèves avaient été interpellés et présentés à un juge des enfants du tribunal de Versailles pour les mêmes faits. «Aujourd\'hui, on n\'est plus en capacité de répondre à toutes les problématiques», a déploré Evelyne Diania-Bras, secrétaire départementale FSU78, au micro de CNEWS. Le rectorat de Versailles a décidé de porter plainte contre les auteurs qui n’avaient pas encore été identifiés en fin d’après-midi, et la brigade régionale de sécurité doit se rendre ce mardi 4 avril dans le lycée. |
Belgique : une partie de Monopoly d\xc3\xa9g\xc3\xa9n\xc3\xa8re, deux personnes bless\xc3\xa9es par sabre |
À Bruxelles, en Belgique, deux hommes ont été blessés par sabre lors d’une altercation dans la nuit du 1er avril, suite à une partie de Monopoly qui aurait dégénéré. Une partie de Monopoly qui tourne mal. Deux hommes ont été blessés après avoir reçu des coups de sabre dans la nuit du samedi à dimanche dernier à Bruxelles, en Belgique, suite à une partie de Monopoly ayant dégénéré. Alors que quatre personnes jouaient au Monopoly en pleine rue sur un trottoir vers 5h du matin, un habitant à proximité serait sorti de chez lui armé d’un bâton, d’après le journal belge Le Soir. C\'est à ce moment précis que l’altercation a pris une tournure particulièrement violente. Le fils de l’habitant a décidé d\'intervenir avec un katana (un sabre japonais). L’arme était encore dans sa gaine, mais celle-ci a été endommagée durant l\'affrontement. La lame s’est retrouvée apparente et elle a blessé son propriétaire et l’un des joueurs de Monopoly. Ce dernier, grièvement touché au niveau de l’une de ses artères, était encore entre la vie et la mort ce lundi. Le premier, plus légèrement atteint a pu sortir de l’hôpital dimanche soir. |
Nantes : un policier bless\xc3\xa9 en tentant de stopper un rod\xc3\xa9o urbain |
Un jeune homme de 20 ans a été placé en garde à vue, ce dimanche 2 avril, à Nantes, pour avoir blessé un fonctionnaire de police. Il refusait de se faire interpeller en plein rodéo urbain. Il fonce sur des agents de police. Tentant de stopper un rodéo urbain dans les quartiers nord de Nantes, un policier a été blessé, ce dimanche 2 avril, au niveau du tibia. L’auteur de l’agression a été placé en garde à vue. Les faits se sont déroulés en fin de journée, vers 17h40, rue de la Coulée. Sur un deux-roues, en plein rodéo urbain, un jeune homme de 20 ans s\'est fait repérer par les forces de l’ordre. Au moment où il allait se faire interpeller, il a décidé de foncer délibérément sur les policiers et blesse légèrement l\'un d\'entre eux au niveau du tibia. Après plusieurs recherches sur l’agresseur, les enquêteurs de la brigade anticriminalité se sont aperçus que ce dernier, originaire de Tunisie, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il aurait également volé un scooter TMAX, celui qu’il était en train d’utiliser lors de son délit. Son téléphone ne lui appartenait pas non plus. Selon la loi, ce jeune homme de 20 ans risque un à cinq ans de prison, et de 15.000 à 75.000€ d\'amende, en fonction des circonstances. |
Etats-Unis : un enfant disparu retrouv\xc3\xa9 mort dans la gueule d'un alligator, son p\xc3\xa8re arr\xc3\xaat\xc3\xa9 |
Le corps sans vie d’un petit garçon a été retrouvé, le 31 mars dernier, dans la gueule d’un alligator en Floride, aux Etats-Unis. Son père, suspecté de l’y avoir jeté après avoir tué la mère, a été arrêté par la police. Il était porté disparu depuis la veille. Un enfant de 2 ans a été retrouvé mort le 31 mars dernier, pris au piège dans la gueule d’un alligator, en Floride aux Etats-Unis. D’après les autorités, le père, suspecté d’y avoir jeté son fils, a été inculpé de deux chefs d’accusation de meurtre, dont celui de sa femme. Le département de police de Saint-Pétersbourg a déclaré que Taylen Mosley avait été retrouvé dans le lac Maggiore (ouest) et que son père, Thomas Mosley, âgé de 21 ans, avait été inculpé de deux chefs d\'accusation de meurtre au premier degré pour la mort de son jeune fils et de sa femme, Pashun Jeffery. Dès jeudi, date à laquelle cette dernière a été retrouvée poignardée à mort dans son appartement, des recherches avaient été organisées par les autorités locales, étatiques et fédérales afin de retrouver au plus vite l’enfant, en plus des équipes de plongée et des agents utilisant des drones. En effet, Jeffery et son fils avaient été vus pour la dernière fois par des membres de la famille vers 17h20 mercredi. La police a déclaré que vers 20h30, des voisins avaient entendu un grand bruit près de leur appartement, sans contacter les autorités. C’est la mère de Pashun Jeffery, s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de sa fille le lendemain, qui a déclaré leur disparition. Néanmoins, alors qu\'ils recherchaient le garçon dans la zone de loisirs Dell Holmes Park et le lac Maggiore, les inspecteurs ont vu un alligator, avec quelque chose dans la bouche. Lorsqu\'ils ont réalisé qu\'il s\'agissait du corps d\'un enfant, ils ont tiré sur l\'animal et l\'ont tué. «Alors que les inspecteurs se rapprochaient, ils ont tiré une balle sur l\'alligator, qui a lâché l\'objet et nous avons pu récupérer le corps de Taylen intact», a déclaré le chef de la police, Anthony Holloway, lors d\'une conférence de presse vendredi soir, diffusée par la chaîne de télévision Spectrum Bay News 9, dans la région de Tampa Bay. «Nous sommes désolés que cela se termine ainsi», a-t-il ajouté. Désormais, les enquêteurs attendent que le médecin légiste examine le corps de Taylen Mosley pour déterminer la cause du décès. |
Paris : des ouvriers attaqu\xc3\xa9s au marteau par des squatteurs, une victime entre la vie et la mort |
Deux ouvriers, venus vider un box dans le 18e arrondissement de Paris, ont été agressés ce samedi 1er avril par des squatteurs. L’un d’eux, frappé de plusieurs coups de marteau à la tête, a été hospitalisé en état d’urgence absolue. Une agression d’une violence inouïe. Deux ouvriers, venus vider un box dans les caves d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris, ont été violemment agressés ce samedi 1er avril par un groupe de squatteurs. Parvenu à s’extirper de la mêlée avec des ecchymoses et des coupures légères sur les bras, l’un des ouvriers, de nationalité égyptienne, a prévenu les forces de l’ordre vers 15h30 ce samedi. Ces dernières ont découvert son collègue en mauvais état dans les caves de l’immeuble, situé au 71 rue de la Chapelle. L’homme, frappé de plusieurs coups de marteau à la tête, a été transporté en état d’urgence absolue à l’hôpital de Lariboisière à Paris (10e arrondissement). Les auteurs de l’agression ont eu le temps de prendre la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre. Le parquet de Paris a confié l’enquête au commissariat du 18e arrondissement. Si le profil des agresseurs n’a pas encore pu être dressé, la piste des «crackers», à savoir des consommateurs de crack, serait avancée. «On ne sait pas de qui il s’agit mais c’est un quartier où beaucoup de gens se retrouvent à la rue. Il y a notamment des consommateurs de crack. Et avec eux, tout peut dégénérer très rapidement. La notion de violence devient très relative», a expliqué un policier exerçant dans cet arrondissement pour Le Parisien. Un habitant de l’immeuble a abondé dans ce sens, en confirmant la thèse avancée et en faisant état de certaines frictions passées entre des squatteurs et d’autres résidents du bâtiment. «Ce sont des mecs qui prennent du crack. Ils viennent, ils cassent les voitures, ils cassent les vitres, ils volent tout… Donc nous on fait quoi ? On ne va pas les attraper ou je ne sais pas quoi… Mais des fois ça part en bagarre», a témoigné un habitant de l’immeuble au micro de CNEWS. |
Mort durant un stage de survie : deux ans de prison ferme pour l\xe2\x80\x99organisateur |
Un homme organisant des stages de survie dans la nature, au cours desquels un participant avait trouvé la mort en 2020, a été condamné à deux ans de prison ferme et un avec sursis par le tribunal correctionnel de Lorient. Potinairii Malardé, 51 ans, a été condamné lundi 3 avril à une peine de trois ans de prison, dont un avec sursis, pour avoir organisé un stage de survie lors duquel un jeune homme de 26 ans était mort, après avoir mangé une plante sauvage. Il a également été condamné à verser au total 165.000 euros de dommages et intérêts à la famille du jeune homme et aux sept autres personnes, dont un enfant, qui avaient été intoxiqués, moins gravement, le 8 août 2020 à Kervignac (Morbihan). Ancien militaire au sein du 3e RIMa (Régiment d\'infanterie de Marine) de Vannes, le quinquagénaire, né à Tahiti, avait multiplié les opérations extérieures pendant 17 ans. Après avoir quitté l\'armée, il avait créé en 2015 son entreprise d\'organisation de stages de survie, Aïto Survivor, qui attirait une large clientèle. Celui organisé le 8 août 2020 avait pour intitulé «atelier eau et nourriture : découverte des plantes comestibles». Après avoir appris à faire des nœuds et un feu, les stagiaires s’étaient retrouvés près d’un ruisseau pour identifier le caractère comestible de ce qui les entoure. Mais Potinairii Malardé avait confondu la carotte sauvage avec une plante toxique qui lui ressemble, l\'œnanthe safranée, cousine de la ciguë. C\'est cette plante qu\'Ulysse, l\'un des stagiaires, avait cuisiné avec des orties. Le reste du groupe avait alors goûté le plat. Tous ceux qui l\'ont fait ont été malades à divers degrés, des vomissements aux convulsions, et conduits à l\'hôpital. Malgré les soins, Ulysse, parisien âgé de 26 ans, en est mort trois jours plus tard. Lors de l\'audience, le 13 mars dernier, Potinairii Malardé avait tenté de minimiser sa responsabilité, assurant que les participants «ne devaient pas passer la rivière pour faire une cueillette». Mais il avait fini par lâcher : «je me suis certainement trompé». L\'ancien militaire à la personnalité «borderline», selon un expert, était poursuivi pour homicide involontaire mais aussi blessures involontaires, faux et usage de faux,et sous-location de terrains sans autorisation ni assurance. |
S\xc3\xa8te : huit migrants profitent d'une porte d\xc3\xa9faillante pour s'enfuir d'un centre de r\xc3\xa9tention administrative |
Profitant d’une porte défaillante, huit étrangers en situation irrégulière ont pu s’échapper du centre de rétention administrative (CRA) de Sète (Hérault) ce dimanche 2 avril. Bien qu\'en sous-effectif, les surveillants ont pu rattraper trois des fuyards mais les cinq autres demeuraient introuvables ce lundi. Une évasion rendue possible grâce à un défaut électronique. Profitant d’une porte défaillante, huit hommes se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Sète (Hérault) ce dimanche 2 avril vers 4h30. Ces derniers ont profité d’une porte située au premier étage du bâtiment et dont le verrouillage électronique était déficient. Après avoir pris l’escalier, ils ont sauté sur un filin métallique avant de sauter le mur d’enceinte, haut de trois mètres, pour s’enfuir. Deux des fuyards ont été repris directement dans la cour du CRA et un autre a été interpellé à Agde. Cinq autres hommes demeuraient introuvables ce lundi. Le syndicat Unité SGP Police FO a déploré les alertes répétées des professionnels à leur direction au sujet de la défaillance de cette porte. L\'organisation a aussi souligné le manque de personnel dans la structure, avec seulement cinq surveillants présents lors de cette garde de nuit pour 22 retenus. «Malgré le peu de surveillants présents au sein de la garde de nuit, nos collègues sont parvenus à en stopper trois. La défaillance de la porte avait été signalée à plusieurs reprises, à l\'oral et à l\'écrit. C\'est une nouvelle mise en lumière du manque d\'effectif dans ce centre de rétention administrative, couplé à des locaux inadaptés», a regretté Fanny Cotten, la déléguée départementale du syndicat, dans les colonnes du Midi libre. D’après France 3 Occitanie, les cinq fuyards ont été inscrits au fichier des personnes recherchées et leurs signalements ont été transmis à la brigade de recherche et d\'intervention (BRI). Ces derniers sortaient de prison et étaient en attente d’expulsion vers leur pays d’origine, situé en Afrique du Nord pour l’ensemble des évadés. La préfecture de l’Hérault a précisé ce lundi que la réparation de la porte a finalement commencé après cet incident. |
Deux-S\xc3\xa8vres : tr\xc3\xa8s alcoolis\xc3\xa9, un p\xc3\xa8re laisse le volant \xc3\xa0 son fils de 13 ans et ils sont victimes d\xe2\x80\x99un accident |
A Coulonges-sur-l’Autize, dans les Deux-Sèvres, un adolescent de 13 ans s’est retrouvé impliqué dans une collision entre deux voitures après une sortie de pêche avec son père. Ce dernier, étant alcoolisé, avait laissé le volant à son fils. Les faits se sont déroulés ce dimanche 2 avril vers 13h. Sur la D1, vers Coulognes-sur-l’Autize, dans les Deux-Sèvres, un accrochage a eu lieu entre deux voitures sans faire de blessé. Le premier véhicule était sorti d’un chemin de terre et est entré en collision avec un autre circulant sur cette voie. Si ce type d’accident reste courant, la surprise réside dans le profil du principal responsable de la collision. Il s’agit d’un adolescent de 13 ans accompagné de son père âgé, lui, de 38 ans. Selon la gendarmerie, les mis en cause sortaient d’une partie de pêche. Après avoir consommé de l’alcool, le père de famille aurait jugé préférable, au regard de son état, de laisser le volant à son fils. A l\'arrivée des gendarmes, le père a été soumis à un dépistage d’alcoolémie. D’après la Nouvelle République, il s’est avéré positif avec 1,5 gramme par litre de sang, soit l’équivalent de six bières. Une consommation qui va au-delà de la limite autorisée. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Coulonges-sur-l’Autize. L’adolescent de 13 ans est poursuivi pour conduite sans permis et comparaîtra devant le tribunal pour enfants. Quant au père, il devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel pour complicité de conduite sans permis et mise en danger de la vie d’autrui. |
Attentat de la rue Copernic : 43 ans apr\xc3\xa8s les faits, un proc\xc3\xa8s sans le principal accus\xc3\xa9 Hassan Diab |
Accusé d’avoir commis l’attentat de la rue Copernic, en 1980 à Paris, Hassan Diab est jugé à partir de ce lundi 3 avril dans la capitale. Il ne devrait cependant pas être présent. La cour d’assises spéciale de Paris, qui s’occupe des dossiers de terrorisme, va juger à partir de ce lundi 3 avril Hassan Diab, Libanais accusé d’avoir posé la bombe qui avait fait quatre morts devant une synagogue de la rue Copernic, il y a 43 ans dans la capitale. Particularité, l’unique accusé devrait être absent, préférant rester au Canada, où il vit. Il sera toutefois jugé pour assassinats, tentatives d’assassinats et destruction aggravés en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, mais pourrait tout autant être acquitté, selon son avocat, Me William Bourdon. Le 3 octobre 1980, dans la rue du 16e arrondissement de Paris, une bombe posée sur une moto avait explosé près de l’entrée d’une synagogue, un soir de shabbat. Quatre personnes étaient mortes et une quarantaine blessées. Il s’agissait du premier attentat à viser la communauté juive en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir suivi plusieurs pistes, dont celle de l’extrême droite, l’enquête avait mis en évidence celle menant au terrorisme palestinien. L’acte n’ayant jamais été revendiqué, un groupe dissident du Front populaire de libération de la Palestine, le FLP-OS, avait finalement été identifié comme responsable. Le nom d’Hassan Diab était apparu dans le dossier en 1999 comme l’un des membres du commando auteur de l’attentat. Les renseignements intérieurs le désignaient comme celui qui aurait fabriqué la bombe, dans une chambre d’hôtel, avant de la placer sur la moto. Un passeport à son nom avait d’ailleurs été saisi, portant des tampons d’entrée et sortie d’Espagne, pays d’où le commando serait parti pour mener son forfait. Par ailleurs, des portraits-robots du suspect aperçu dans la rue Copernic lui correspondaient. Il avait été arrêté bien plus tard, en 2008, alors qu’il travaillait comme professeur de sociologie au Canada (il avait été naturalisé). Son extradition vers la France n’interviendra que six ans plus tard. Face aux enquêteurs, il avait d’abord gardé le silence avant d’assurer qu’il se trouvait dans une université de Beyrouth, au Liban, au moment de l’attentat. Son ex-épouse, ainsi que des étudiants, ont appuyé cette défense. En 2018, les juges d’instruction avaient ordonné un non-lieu. «Les charges pouvant être retenues contre Hassan Diab ne sont pas suffisamment probantes», avaient-ils justifié. Selon eux, il était difficile de juger la «fiabilité» des renseignements ayant permis de le désigner comme poseur de la bombe et il semblait «vraisemblable» qu’il était au Liban au moment des faits. Sitôt libéré, Hassan Diab avait traversé l’Atlantique pour retourner au Canada. Alors que le parquet avait fait appel, la chambre de l’instruction avait infirmé le non-lieu, suite à une expertise graphologique entre l’écriture de l’accusé et celle de l’homme qui avait acheté la moto garée devant la synagogue. Elle avait indiqué que l’ensemble des éléments du dossier «constituent des charges suffisantes contre l’intéressé d’avoir commis les faits qui lui sont reprochés». Un renvoi aux assises avait donc été décidé puis validé malgré plusieurs recours de l’accusé. Reste qu\'Hassan Diab se trouve toujours au Canada. Il a fait savoir qu’il ne se présenterait pas au procès. Il sera donc jugé sous la procédure du «défaut criminel», qui a remplacé la contumace. N’étant pas incarcéré, il n’est pour le moment visé par aucun mandat d’arrêt et n’est pas extradable. La cour pourrait délivrer un mandat d’arrêt pour s’assurer de sa présence, mais cela décalerait le procès à une période très lointaine, ce que parties civiles et parquet national antiterroriste, qui porte l’accusation, ne semblent pas vouloir. Le procès de l\'attentat de la rue Copernic doit durer jusqu\'au vendredi 21 avril. |
Projet d\xe2\x80\x99attentat \xc3\xa0 l'Elys\xc3\xa9e : cinq radicalis\xc3\xa9s en proc\xc3\xa8s |
Cinq individus, dont deux mineurs au moment des faits, doivent être jugés à partir de ce lundi 3 avril pour un projet d’attentat autour de l\'Elysée. Leur cellule islamiste avait été infiltrée par des agents de la DGSI. Ils préparaient un attentat aux abords de l\'Elysée. Cinq hommes sont jugés à partir de ce lundi 3 avril à Paris, pour un projet terroriste islamiste. Deux étant âgés de 17 ans au moment des faits, en 2019, c’est la cour d’assise des mineurs spéciale qui les jugera tous, avec des audiences essentiellement à huis clos. Jugés pour association de malfaiteurs terroristes, les cinq prévenus étaient surveillés par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieur) car identifiés comme adeptes de l\'islamisme radical et du jihad armé. L’un d’eux avait d’ailleurs été arrêté en 2015 en Allemagne. Il n’avait que 15 ans mais tentait de rejoindre Daesh en Syrie. Alors que deux agents de la DGSI étaient parvenus à infiltrer le groupe, le dossier monté par l’accusation le décrit comme «l’émir», le leader de la bande (son identité ne peut être révélée car mineur au moment des faits). Il aurait mis en place plusieurs objectifs, comme celui d’attaquer une église «lorsqu’il y avait beaucoup de monde». La priorité restait de «commettre un massacre» à proximité du palais de l’Elysée et des Champs-Elysées, ont fait remonter les enquêteurs. L’accusation pointe que les «forces de sécurité» étaient particulièrement ciblées, rappelle l’AFP. Des écoutes et des révélations de propos tenus lors de «réunions» font ainsi état de policiers en faction autour du palais présidentiel à abattre, «et éventuellement des civils sur l’avenue des Champs-Elysées». Le 26 avril 2019, alors qu’un des agents infiltrés avait expliqué aux autres membres du groupe avoir acquis des kalachnikovs, deux d’entre eux, Karim Berdjeghloul et Alexandre Benon, étaient arrêtés dans un appartement juste après lui avoir racheté. Le chef présumé du groupe, qui n’était pas sur place car dans un foyer pour jeunes délinquants, était lui interpellé rapidement après, tandis qu’un quatrième accusé, Anis Mesroua, qui aurait participé au financement du projet, était cueilli chez lui, en Seine-Saint-Denis. Le cinquième, individu, mineur originaire de Tchétchénie, allait être arrêté bien après, en juillet, accusé d’avoir eu connaissance du projet d’attentat sans l’avoir dénoncé. Le procès doit durer jusqu’au 19 avril. |