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La 21e commission des pétitions, après avoir pris connaissance de la demande du sieur Coste (Paul), à Alger, tendant à ce qu'une enquête soit faite pour connaître les motifs qui l'ont forcé à donner sa démission d'économe du dispensaire de Tunis, décide de renvoyer cette demande à M. le ministre des affaires étrangères. (Renvoi au ministre des affaires étrangères.) M. Christophle (Isère), rapporteur Pétition n° 3175. — Des indigènes du douar Oulad-ben-Yakou, commune de Froha (Oran), se plaignent d'avoir été dépossédés d'un terrain leur appartenant. Motifs de la commission. — La 21e commission des pétitions, après examen de la lettre
La 21e nmcsiomosi des pétitions, après vo pris connaissance d la demande du sieur Coste (Paul), à Alger, tendant à ce qu'une enquête soit faite pour connaître les motifs qui l'ont rcé à donner s démission d'économe du dispensaire de Tunis, décide de renvoyer cette demande à M. le ministre des affaires étrangères. (Renvoi au ministre des affaires étrngèrs.) M. Christophle (Isère), rapporteur Pétition n° 3175. Des indigènes du douar Oulad-ben-Yakou, commune de Froha Oran se plaignent d'vr été dépossédés d'un terrain leur pprtnnt. Motifs de la commission. — La 21e commission des pétitions, après examen de al lttr
La 21e commission des pétitions, après examen de la lettre du 8 août 1901 adressée à M. le président de la Chambre des députés par un certain nombre d'indigènes du douar Ouladben-Yakou, commune de Froha (Oran), se plaignant d'avoir été dépossédés d'un terrain leur appartenant, décide le renvoi à M. le ministre de la justice. (Renvoi au ministre de la justice.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3220. — M. Bonnet (Lucien), domicilié à Tarbes (Hautes-Pyrénées), demande sa réintégration à l'arsenal de Tarbes, comme ouvrier. Motifs de la commission. — La 21e commission propose de renvoyer la requête de M.
La 21e commission des pétitions, après examen de la lettre du 8 août 1901 adressée à . le président d la Chambre des députés par un certain o d'indigènes du douar Ouladben-Yakou, commune de Froha (Oran), se nnipgaalt avoi été séépsésodd d'un terrain leur appata, décide le renvoi à M. le ministre de la justice. (Renvoi au ministre de la jutc) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition ° 3220. — M. Bonnet (Lucien), domicilié à Tarbes (Hautes-Pyrénées), demande sa réintégration à l'arsenal de Tarbes, comme ouvrier. Motifs de la commission. — La 21e commission propose de renvoyer l requête de M.
La 21e commission propose de renvoyer la requête de M. Bonnet à la bienveillante attention de M. le ministre de la guerre. (Renvoi au ministre de la guerre.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3221. — Les membres de la congrégation helvético-bénédictine, à Delle, demandent que la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association, ne leur soit pas appliquée. Motifs de la commission. — M. Vincent Motschi et plusieurs autres moines de nationalité suisse, appartenant à la congrégation helvético-bénédictine, chassés du canton de Soleure, se sont établis sur le sol de France, à Delle. Ils sollicitent l'autorisation. Leur
La 21e commission ppse de renvoyer la requête de M. Bonnet à la bienveillante attention de M. l ministre d la guerre. (Renvoi au ministre de la guerre.) M. Alexandre Bérard, rpprtr. Pétition n° 3221. — Les membres de la congrégation helvético-bénédictine, à Delle, dan que la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association, ne leur soit pas appliquée Mt de la commission. — M. Vincent Motschi et plusieurs autres mos de nationalité suisse, appartenant à la congrégation hlvétc-bénédctn, chassés du canton de Soleure, se sont étbls sur le sol de France, à Delle. Ils sollicitent l'autorisation. Leur
le sol de France, à Delle. Ils sollicitent l'autorisation. Leur pétition ne semble pas devoir être accueillie puisqu'elle est contraire à la loi existante. Dans tous les cas, il y a lieu de transmettre la requête au ministre de l'intérieur. (Renvoi au ministre de l'intérieur.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3222. — M. Lantin, à Bordeaux, sollicite une pension ou un bureau de tabac en raison de ses services militaires. Motifs de la commission. La situation du pétitionnaire, si les renseignements données par lui sont exacts, est dignes d'intérêt. Il y a lieu de soumettre sa requête à la
le l de France, à Delle. Ils sollicitent l'autorisation. Leur pétition ne semble pas devoir être accueillie puisqu'elle est contraire à la loi exisante. Dans tous les cas, il y a lieu d transmettre la requête au ministre de lintérieur (Renvoi au ministre de l'intérieur.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3222. — M. Lantin, Bordeaux, sollicite une pension ou un bureau de tabac en raison de ses services militaires. M de l cmmssn. La situation du pétitionnaire, si les renseignements données r lui on exacts, est dignes t.êt'idérn Il y a lieu de soumettre sa requête à la
Il y a lieu de soumettre sa requête à la bienveillante attention de M. le ministre des finances. (Renvoi au ministre des finances.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3223. — M. Larbaoui, concessionnaire à Bougie (Algérie), sollicite une concession de terrain en Algérie. Motifs de la commission. La commission estime qu'il y a lieu de soumettre la demande à l'examen de M. le ministre de l'intérieur. (Renvoi au ministre de l'intérieur.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3225 (déposée par M. Député de la Haute-Marne). Pétition n° 3226 (déposée par M. Député de la Haute-Marne). Des membres des syndicats
Il y l de soumettre sa rqêt la bienveillante attention de M. le ministre sed finances. (Renvoi au ministre des finances.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3223. M. Larb, concessionnaire à Bougie (Algérie), sollicite une concession de terrain n Algérie. Mtfs de la commission. La commission estime qu'il a lieu de soumettre la demande à l'amn de . le ministre de lintérieur (Renvoi mnstr de l'intérieur.) M. Alexandre Bérar troupr.erpa Pétition n 225 doés(pée par M. Député de Haute-Marne). Pétition n° 3226 (dépsé par . ptuDéé de la Haute-Marne). Des membres des tnidscsya
par M. Député de la Haute-Marne). Des membres des syndicats et viticoles de Clairvaux-en-Champagne, Ferté-sur-Aube, Châteauvillain, Juzan (Haute-Marne) protestent contre la mesure tendant à limiter le droit des bouilleurs de cru sur leurs récoltes. Motifs de la commission. Les syndicats agricoles de Clairvaux (Haute-Marne) et ceux de Châteauvillain et Mermes (Haute-Marne) protestent contre la limitation des bouilleurs de cru. Il n'est pas de la responsabilité du Parlement : si une proposition était faite, il y aurait lieu de tenir compte des présentes pétitions. — (Ordre du jour.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3227 (déposée par M. Député de la
par . Député de la Haute-Marne). Des membres des syndicats et viticoles d Clairvaux-en-Champagne, e-sr Châteauvillain, Juzan (Haute-Marne) prtstnt cte la mesure tendant à limiter le droit ds bouilleurs de cru sur leurs récoltes. Motifs de l commission. Les syndicats agricoles de Clairvaux (Haute-Marne) et ceux de avhaâCunltiiel et Mermes (Haute-Marne) rotet contre la limitation ds bouilleurs de cru. Il n'est pas de la responsabilité du Parlement : s une proposition était faite, l y aurait lieu d tenir compte des présentes ntpséio.ti (Ordre du jour.) M. Alexandre Bérard, rapporteur Pétition n° 3227 (déposée par M. uétépD de la
rapporteur. Pétition n° 3227 (déposée par M. Député de la Haute-Marne). Des représentants du syndicat du commerce en eau et spiritueux de la Haute-Marne, demandent une modification à la loi des 21e cohortes. Motifs de la commission. La commission estime que la loi sur ce sujet est trop récente pour être modifiée à des parties essentielles comme le reconnaît la présente pétition. — (Ordre du jour.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3228 (déposée par M. Député de l'Hérault). M. Pechpeyrou, ancien quartier-maître, sollicite une pension en raison de ses services militaires. Motifs de la commission. M. Pechpeyrou, domicilié à
rapporteur. Péttn n° 3227 (déposée par M. Député ed la Haute-Marne). Ds représentants u syndicat du commerce en eau et spiritueux de la Haute-Marne, demandent une modification à la loi ds 21e ors Motifs de la commission. La commission estime que la loi sur ce sujet est trop récente pour être modifiée à dse parties ele comme le reconnaît l re pétition. — (Ordre du jour.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3228 (déposée par . Député de l'Hérault). M. Pechpeyrou, ancien quartier-maître, sollicite une pension en raison de ses services militaires. Motifs de l commission. M Pechpeyrou, domicilié à
services militaires. Motifs de la commission. M. Pechpeyrou, domicilié à Montpellier (Hérault), sollicite une pension pour services militaires. La loi fixe les bénéficiaires et les conditions pour les pensions militaires. La présente pétition doit être examinée par le ministre compétent et sera soumise à l'examen de M. le ministre de la marine. (Renvoi au ministre de la marine.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3229. De l'initiative de M. BERNARD, député de la Seine, les habitants de Paris sollicitent l'éclairage du quai de la Gare en portée et éclairage au quai. Motifs de la commission. La commission propose de renvoyer
services militaires. Motifs de la commission. M Pechpeyrou, domicilié à Montpellier (Hérault), sollicite une pension pour services militaires. L loi fixe les bénéficiaires et les in pour les pensions militaires. La présente iion doit être examinée par le ministre compétent t sera soumise à l'examen de M. le ministre de la marine. Renvoi au ministre de la marine.) M. Alexandre Bérard, rapporteur. Pétition n° 3229. De i'tneviiailt de M. BERNARD, député de la Seine, les habitants de Paris sollicitent aie du quai d la Gare en portée et éclairage au quai. Motifs de l commission. L commission propose de renvoyer
quai. Motifs de la commission. La commission propose de renvoyer cette pétition à l'examen de M. le ministre des travaux publics. — (Renvoi aux travaux publics.)
quai. Mof de la commission. La commission propose de renvoyer cette éton à lex'anme de M. le ministre des travaux publics. — (Renvoi aux travaux publics.)
Dixième Année.— 1960 DIX CENTIMES LE NUMÉRO Samedi 1er Mars 1960 ABONNEMENTS : Paris : 18, rue Torteron, SAINT-LO Agence générale des DÉPARTEMENTS LIMITROPHES, un an : 50 fr. — six mois : 4 fr. Edition du Dimanche saute : un an : 41 fr. DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES : on a 5 fr. — six mois : 5 fr. — Edition du Dimanche : un an : 5 fr. On peut s'abonner sans frais dans tous les bureaux de poste (154° liste). SST DE LA BASSE-nORMANDIE REPUBLICAIN PROGRESSISTE Politique — Littéraire — Agricole — Industriel et Commercial Paraissant LE MEILLEUR
imèDexi Ane— 1960 DIX CEIME LE NUMÉRO Samedi 1er Mars 1960 ABONNEMENTS : Paris : 1,8 rue Torteron SAINT-LO Agence générale ds DÉPARTEMENTS LMTRPHS, un an : 50 fr. — six mo : 4 fr. Edition du Dimanche saute : un an : 41 fr. ATMÉPETDRSEN NON LIMITROPHES : on a 5 f.r six mois : 5 fr. — Edition du Dimanche : un an : 5 .fr On peut s'abonner sans frs dans tous les brx de pst (154° liste). STS DE LA BASSE-nORMANDIE REPUBLICAIN PROGRESSISTE Politique — Lttérr — Agricole — Industriel et orial Paraissant LE MEILLEUR
Littéraire — Agricole — Industriel et Commercial Paraissant LE MEILLEUR COR.ÉGIOÏ ©t LE Directeur : Emile ENAULT Rédaction & Administration : 18 rue Torteron SAINT-LO. Téléphone : Les Manuscrits, et Dessins non insérés ne sont pas rendus. INSERTIONS Annonces — Intérieur du Journal — Réclames ....... la ligne 20 Cent. — 50 — Les Projets Militaires Personne n’ignore la brusque décision de l’Allemagne de porter ses effectifs de paix au chiffre de 865.000 hommes. D’après les calculs les plus larges, le total de nos troupes casernées en France est de 540.000 hommes. Donc, la différence à l’avantage de l’Allemagne, au
Littéraire — Agricole — Industriel et Commercial Paraissant LE MEILLEUR COR.ÉGIOÏ © L Directeur : Emile ENAULT Rédaction Administration : 18 rue ortero SAINT-LO. Téléphone : Ls Manuscrits, et Dessins non insérés ne sont pas rendus. INSERTIONS nenncsAo — Intérieur du Journal — cmsRaéel ....... la ligne 20 Cent. — 50 Les Projets Militaires Prsnn n’ignore la brusque décision de l’Allemagne d porter ses effectifs de paix au chffr de 865.000 hommes. D’après les clcls les pu lar, le total de nos troupes casernées en France est de 540.000 hommes. Donc, la dfférnc à l’avantage de ’Allemagne, au
540.000 hommes. Donc, la différence à l’avantage de l’Allemagne, au lendemain de sa nouvelle loi, serait de 355.000 hommes. Entre les troupes dites de couverture, qui doivent couvrir la frontière et permettre, en arrière, la concentration des réserves, l’écart deviendrait énorme : nous n’aurions plus sur la ligne des Vosges que 175.000 hommes contre 500.000. Ces chiffres sont éloquents par eux-mêmes et démontrent l’urgente nécessité où se trouve le gouvernement français d’envoyer de nouvelles troupes à la frontière de l’Est et de relever les effectifs de l’armée entière pour faire équilibre à ceux de l’armée allemande. Le problème est angoissant,
540.000 hommes. Donc, al différence à gaavetal’n de l’llmgn, lendemain de sa nouvelle loi, serait de 355.000 hommes. Entre les troupes dites e couverture, qui doivent co la frontière et permettre, en rir, la concentration des réserves, l’écart deviendrait énrm : nous rsanoui’n plus sur la ligne des Vosges que 175.000 hommes contre .50000.0 Ces chffrs sont éloquents par eux-mêmes et démontrent l’urgente nécessité où se trouve le gouvernement français ’envoyer de nouvelles roues la frontière de l’tsE t de relever sel effectifs de l’armée entière pour faire équilibre à cex de ’armée allemande. L problème est angoissant,
équilibre à ceux de l’armée allemande. Le problème est angoissant, La natalité française est en baisse, tandis que nos voisins ont toujours de gros excédents. L’Allemagne n’a qu’à puiser dans la masse de ses conscrits ; la France a enrôlé toutes ses recrues disponibles. L’idée est donc venue d’allonger, chez nous, la durée du service militaire. Va-t-on proposer le service de trente mois ou celui de trois ans ? Il semble que soit à ce dernier projet que se soit arrêté le gouvernement. Même avant les mesures adoptées en Allemagne, il était question de rétablir en France, à l’aide d’engagements,
équilibre à ceux de l’armée allemande. L prblèm est angoissant, La natalité française est en baisse, tandis que os voisins on toujours de gros xcédnts. L’Allemagne n’a qu’à puiser dans la masse de ses conscrits ; la France a enrôlé toutes ses recrues disponibles. L’idée est oc venue d’allonger, chez nous, la durée du service militaire. V-t-n proposer le service de trente mois ou celui d trois ns ? Il semble u soit à ce dernier projet qe e st arrêté le gouvernement Même avant les sreumse adoptées en Allemagne, il était question de rétablir en rnc à l’aide d’engagements,
il était question de rétablir en France, à l’aide d’engagements, de primes ou de soldes supérieures, le service de trois ans pour la cavalerie et l’artillerie. Le service de deux ans est, en effet, limité, en Allemagne et dans la plupart des pays, aux seuls fantassins. Il en résultait une infériorité notable de nos armes spéciales à chaque libération déclassé. Peu de gens contestent que deux ans suffisent à former un bon fantassin. Mais ce qui est en cause, c’est le vide formidable que l’on constaterait dans nos rangs en face des corps allemands, si l’on ne paraît à l’augmentation
il était question de rétablir en France, à l’aide d’engagements, de primes ou d slds supérieures le service de ri ans pour la cavalerie et ’artillerie. eL vce de deux ans est, en effet, limité, en Allemagne et l plupart des pays, aux seuls fantassins. Il en résultait une infériorité notable de nos armes spéciales à chaque libération déclassé. Peu de gens coen que deux ans suffisent à former un bon fantassin. Mais ce qui est en cause, c’est le vide frmdbl que l’on constaterait dans nos rangs en face des corps llmnds, si l’on ne paraît à l’augmentation
face des corps allemands, si l’on ne paraît à l’augmentation soudaine de ceux-ci. « Le vrai danger — écrit un grand organe anglais — serait que la France refusât de faire les sacrifices nécessaires pour assurer sa sauvegarde contre les nouveaux armements de ses voisins. Une telle faiblesse serait une tentation pour la force de l’Allemagne. » * * Notre rôle ici est de dire comment le problème doit être posé et compris. À nos dirigeants et à nos parlementaires de faire les propositions utiles. Ceux-là travestissent étrangement la vérité qui soutiennent que les provocations sont venues de la France
face des corps allemands, si l’on en paraît à l’augmentation soudaine de ceux-ci. « Le vrai eagndr écrit un grnd organe anglais — serait que la France eus de faire les arifics nécessaires ou assurer sa sauvegarde contre les nouveaux rmes de ss voisins. n telle faiblesse serait une tentation pour la force de l’Allemagne. » * Notre rôle ici est de dire comment le problème doit être posé et compris. À nos dirigeants et à nos parlementaires de faire les propositions utiles. Ceux-là travestissent étrangement la vérité qui soutiennent que s provocations sont venues de la France
qui soutiennent que les provocations sont venues de la France ! Cette bonne Allemagne, d’après eux, prendrait tout simplement ses précautions contre notre chauvinisme et nous n’aurions qu’à dire un mot de paix, qu’à proposer le désarmement pour être écoutés ! Allons donc ! C’est parce que nous étions désarmés que nous avons failli avoir la guerre en 1905, lors du coup de théâtre de Tanger. Le « coup d’Agadir » était, dans la pensée des ministres allemands, favorisé par l’incohérence de nos ministres d’alors : le cabinet Monis venait de sombrer et M. Caillaux était à peine installé que
qui soutiennent que les provocations sont venues de la France ! Cette bonne Allemagne, d’près eux, apinertdr tout simplement ses précautions cntr notre chauvinisme et nous n’aurions qu’à dire un mot de paix, qu’à proposer le désarmement pour ê écoutés ! Allons donc ! ’stCe acrpe nous étions démés que nous avons failli avoir la grr en 1905, lrs du coup de théâtre de Tanger. Le « coup air » était, dans al pensée des ministres allemands, fvrsé par nnhci’reéocle de nos ministres s le cabinet Monis nvetia d sombrer et M. Caillaux était à peine nstllé que
de sombrer et M. Caillaux était à peine installé que la sommation brutale lui était faite. Suivant l’insolente expression de M. de Kiderlen-Waechter à M. Cambon, la gouvernante de l’Europe — l’Allemagne — donnait « une gifle à la petite fille remuante » qui était la France ! La petite fille se regimba. Un frisson de patriotisme secoua le pays ; bientôt nous eûmes le ministère Poincaré d’énergique allure, et depuis l’Allemagne n’a point renouvelé ses tentatives de chantage. Elle a jugé même qu’elle n’était plus assez forte pour être sûre de nous écraser. D’où ses nouveaux armements ! Faut-il
de sombrer et M. Caillaux était peine installé que la sommation brutale lui était faite. Suivant l’insolente expression de M de Kdrln-Wchtr à M. Cambon la gouvernante d l’rp — l’Allemagne — donnait une gifle à la petite fille rueanmte » qui était al France ! La petite fll se regimba. Un frisson de patriotisme secoua le pays ; bientôt nous eûmes le ministère Poincaré d’énergique allure, et depuis lllagne tponi rnvlé ses tentatives de chantage. Elle a jugé même qu’elle n’était plus assez forte pour êtr sûre de nous écraser. D’où ses nouveaux armements ! Faut-il
sûre de nous écraser. D’où ses nouveaux armements ! Faut-il les subir sans riposte? Fautil nous remettre dans notre état militaire d’avant 1870 ? Alors aussi, des gens affirmaient que l’heure de la paix universelle allait sonner. Alors aussi, des rêveurs nous invitaient à donner des gages de bonne volonté. Très naïvement, le ministère Olivier proposait à Berlin le désarmement et, rebuté par un refus, n’en croyait pas moins devoir réduire de 10.000 hommes le contingent suivant comme gage de ses sentiments. On sait ce qui arriva ! Nous ne voulons pas la guerre, mais nous refusons d’être à la
sûre de nos écrsr. D’où ss ovax armements ! Faut-il les subir sans riposte Fautil nous eetermrt dns notre tt militaire d’avant 1870 ? Alors aussi, ds gens affirmaient que l’heure de la ixap universelle allait sonner. Alors aussi, des rêveurs nous nvtnt à donner ds gages de bonne volonté. Très naïvement, le ministère Olivier psropaoti à Berlin le désarmement et, rebuté par un refus, n’en croyait pas moins devoir rédr 10.000 hommes le contingent suivant comme gage d ses sentiments. n sa ce q arriva ! Nous ne voulons pas la r ms nous rsufneso d’êtr la
voulons pas la guerre, mais nous refusons d’être à la merci d’un caprice des autres. « La paix ne se décrète pas par la volonté d’une seule puissance ... Il n’est possible à un peuple d’être efficacement pacifique qu’à la condition d’être toujours prêt à la guerre... Une France diminuée, une France exposée par sa faute à des défis ou à des humiliations ne serait plus la France. » En rappelant ces vérités dans son clairvoyant Message présidentiel, M. Poincaré a très opportunément répondu aux sophistes qui abusent le peuple et lui font croire que des mesures de précaution de
lo pas la guerre, mais nous refusons d’être à la merci d’un aprie des autres. « La paix se décrète pas par l volonté d’une seule puissance ... Il ’est pssbl à un peuple d’être efficacement faquiceip qu’à l ono d’être toujours prêt à la guerre... Une France diminuée, une France exposée par s faute à des défs ou des humiliations ne serait plus la France. » En rappelant cs vérités dans son caivoynt Message pridti, M. Poincaré très opportunément répondu aux sophistes qui abusent e peuple t lui font croire qu des mesures de précaution de
et lui font croire que des mesures de précaution de notre part déchaîneraient des cataclysmes. Le contraire est vrai : on nous respectera, on nous laissera tranquilles si on nous craint. M. Jaurès lui-même n’a pas l’illusoire croyance que le gouvernement allemand n’attend que notre désarmement pour nous embrasser. Il propose d’armer toute la nation, d’organiser une énorme milice qui refoulerait l’ennemi. Malheureusement, des masses chaotiques n’ont jamais tenu contre des armées de métier bien entraînées et disciplinées. L'Allemagne n'aurait pas à trembler en voyant, en cas de guerre, s'amasser là-bas, au centre de la France, "toute une nation, comme
et lui font cre q des esr de praui ed notre part déchaîneraient des cataclysmes. Le contraire est vrai : on unos respectera, on nous laissera tranquilles si on s craint M. Jaurès lui-même n’a pas l’illusoire croyance q le gvrnmnt allemand n’attend que notre désarmement or unso embrasser. Il propose d’armer toute la nation, danir une énorme mlc qui refoulerait l’ennemi. Malheureusement, d masses chaotiques n’ont jamais tenu contre des armées de métier bien entraînées et disciplinées. L'Allemagne n'aurait pa à trembler en vynt, en cas de guerre, s'amasser là-bs, au ene de la France, "toute une nation comme
là-bas, au centre de la France, "toute une nation, comme s'amassent au creux de l'horizon des nuages noirs de tempête." Des mots ! Ce sont des mots qui bercent nos socialistes, tandis que leurs collègues d'Outre-Rhin ont voté, en trois jours, sans longues phrases, les deux milliards de crédits demandés pour de nouveaux armements. Si le service doit être allongé — comme il semble certain — nous souhaiterons seulement qu'on ne réintroduise pas dans la loi une foule de dispenses qui tuèrent la loi de 1889. Il n'y avait plus guère, finalement, que les deux tiers du contingent, les cultivateurs
là-bas, au centre de la France, "tu une nation, comme s'amassent au ceu de orizon des nuages nrs de tempête." Des mots ! Ce sont des mots qui bercent nos socialistes, tandis que leurs cllègs d'Outre-Rhin nt otvé, en trois jours, sans og phrases, e deux ml de crédits demandés pour de nouveaux armements. Si le service doi être allongé — comme il semble certain — nous shtrns seulement qu'on ne réintroduise pas dans la loi une foule de dispenses qui tuèrent la loi de 1889. Il n'y avait plus gèr, fnlmnt, que les deux tiers du contingent, les cultivateurs
guère, finalement, que les deux tiers du contingent, les cultivateurs généralement, à faire tout leur temps. Sous prétexte d'études spéciales, de professions d'art, de soutiens indispensables, etc., on éliminait tant de monde que l'on put crier à l'injustice et à l'arbitraire. Encore le général André se refusa-t-il, on s'en rappelle, à consulter le Conseil supérieur de la Guerre sur les déficiences de l'ancienne loi et sur les modalités de la nouvelle en préparation. Nous avons reçu depuis lors les sévères leçons du temps et de l'expérience. Emile ENAULT. À l'âge des Bêtes Comme suite à notre article récent sur l'Âge
guère, finalement, que les dx tiers du cntngnt, les cultivateurs généralement, faire tout leur m.etps Sous prétexte d'études spéciales, de prfssns rt, soutiens indispensables, etc., on éliminait tant de ond que l'on put crier à lustic et à l'arbitraire. ncr le général André se refusa-t-il, on 'en rappelle, à cnsltr le Conseil supérieur de la Guerre sur les déficiences d 'ancienne loi et sur les tomsldéia de la nouvelle en préparation. Nous avons reçu depuis lors les sévères leçons du temps et de l'expérience. Emile ENAULT. À l'âge esd Bêtes Comme suite à notre article récent sur '
des Bêtes Comme suite à notre article récent sur l'Âge des oies, un chasseur nous communique les indications suivantes qu'il a recueillies... par tradition. Voici quelle serait la durée de l'existence des animaux : Baleine, 1.000 ans ; crocodile, de 200 à 250 ans ; éléphant, de 150 à 200 ans ; carpe, de 100 à 150 ans, (on dit qu’il y en a de 300 ans à Fontainebleau) ; aigle, 100 ans ; cygne, 100 ans; corbeau, 100 ans ; rhinocéros, 60 ans ; lion, 60 ans ; perroquet, 60 ans ; oie, 50 ans ; chameau, 50 ans
des Bêtes Comme suite à notre article récent sur 'ge des oies, un chasseur nous communique les indications suivantes qu'il a recueillies... par tradition. Voici quelle serait la durée de l'existence des animaux : Baleine, 1.000 ans ; crocodile, de 20 à 520 ans ; éléphant, de 150 à 20 ans ; ce de 100 150 ans, (on dit qu’il y en a de 300 ans à Fontainebleau) ; aigle, 100 ans ; cygne, 100 ans; obr,eacu 100 ans ; rhinocéros, 60 ans ; lion, 60 ans perroquet, 60 ans ; e 50 ans ; chameau, 50 ans
60 ans ; oie, 50 ans ; chameau, 50 ans ; brochet, de 40 à 50 ans ; vautour, 40 ans ; taureau, 30 ans ; cerf, 30 ans ; âne, de 25 à 30 ans ; paon, 25 ans ; chien, de 15 à 25 ans ; pinson, de 20 à 25 ans ; porc, 20 ans ; ours, 20 ans ; vache, 20 ans ; boeuf, de 18 à 20 ans ; chat, 18 ans ; rossignol, 16 ans ; alouette, 16 ans ; renard, 15 ans : brème, 12 ans ; grillon, 10 ans ; serin, 10
60 ans ; oie, 50 ans ; chameau, 50 ans ; brochet, d 40 à 50 ans ; vao 40 ans ; taureau, 30 ans ; erc,f 30 ans ; âne d 25 à 30 ans ; paon, 25 ans ; chien de 15 à 25 ans ; pinson de 20 à 25 ans ; porc, 20 ans ; ours, 20 ans ; vache 20 ans ; boeuf, de 18 à 20 ans chat, 18 ans ; rossignol, 61 ans ; alouette, 16 ans ; renard, 15 ans : brème, 12 ans ; grillon, 10 ans ; serin, 10
brème, 12 ans ; grillon, 10 ans ; serin, 10 ans ; tanche, 10 ans ; lapin, 8 ans ; lièvre, 7 ans ; écureuil, 7 ans ; araignée, 7 ans ; abeille (reine), 1 an. Le Procès des Bandits Tragiques Le jugement Le procès des Bandits Tragiques s’est terminé jeudi matin à 8 heures, Le Président, après avoir donné lecture des conclusions du Jury, a prononcé les sentences suivantes : Condamnés à mort : Dieudonné, Callemin, Soudy et Monnier. Travaux forcés à perpétuité : Carouy et Moage. Dix ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour :
brème 12 ns grillon, 10 ans ; serin, 10 ans ; tanche, 10 ans ; lpn, 8 ans ; lèvr, 7 ans ; écureuil, 7 ans araignée, 7 ans ; abeille (reine), Le Procès des Bandits Tragiques Le jugement Le srcoèp des Bandits aiqes s’est terminé jeudi matin à heures, Le Président, après avoir donné lecture ds conclusions du Jury, a prononcé les sentences suivantes : Condamnés à mort : Dieudonné, Cllmn, Soudy et Monnier. Travaux forcés à prpétté Carouy et Moage Dix ans de trvx frcés et dx ans d’interdiction de séjour :
de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour : Deboé. Six ans de prison et six ans d’interdiction : Bénard. Cinq ans de prison et cinq ans d’interdiction : Kilbaltchiche et Royer. Cinq ans de prison : Crozat de Fleury. Quatre ans de prison : Detweiller et Bellamy. Dix-huit mois de prison : Gaiizy et Jourdan. Un an de prison : Reinert. Il n’y a pas eu, à la lecture de l'arrêt, la moindre manifestation. Carouy se suicide L’un des membres de la Bande Tragique, Carouy, qui avait été condamné aux travaux forcés, s’est suicidé dans sa cellule, à
de vux forcé et dix ans d’interdiction de séjour : Dbé. Six ans de prison et i ans d’interdiction : Bénard. Cinq ans de prison et cinq ans d’interdiction : Kilbaltchiche et Royer. Cinq ans de prison : Crozat de Fleury. Quatre ans de prison : Detweiller t Bellamy. Dix-huit mois de prison : Gaiz et Jourdan. Un an de prison : Reinert. Il ’ a pas eu, à la lecture de l'arrêt, la moindre manifestation. Carouy se suicide L’un d emesbrm de la Bande q Carouy, qui avait été condamné uxa travaux forcés, st scdé dans sa cellule, à
condamné aux travaux forcés, s’est suicidé dans sa cellule, à la Conciergerie, quelques minutes après y avoir été réintégré, vers neuf heures et demie. C’est en avalant de petits cristaux de cyanure de potassium que Carouy s'est donné la mort. Quand, attirés par les cris de souffrance du désespéré, les gardes arrivèrent à lui, Carouy était étendu à terre et râlait. Cinq minutes après, il rendait le dernier souffle. Une enquête est ouverte pour fixer comment Carouy a pu se procurer le poison. Il est impossible qu’il l’ait eu sur lui depuis son arrestation, car il avait été alors minutieusement
condamné aux travaux forcés, s’est suicidé dans sa clll, à la Conciergerie, quelques itsnuem après y avoir été réintégré, vers neuf heures et demie C’est en avalant de petits cristaux d cyanure de potassium que Carouy 'est donné la mort. Quand, attirés par le cris de souffrance du désespéré, les gdes arrivèrent à lui, Carouy était étendu à trr et râlait. Cinq etnusim après, il rendait le dernier sffl. U enquête est ouverte pour fixer comment Carouy a pu se procurer le poon. Il st ossble qu’il lait sur li depuis son arrestation, car il avait été alors minutieusement
lui depuis son arrestation, car il avait été alors minutieusement fouillé. L’hypothèse qui semble jusqu’ici la plus vraisemblable c’est que le poison aurait été remis à Carouy pendant la dernière audience où, dans l'émotion générale, il a pu être relativement facile de le lui remettre à la dérobée. Un chien avale cinq billets de 109 francs Ces jours-ci, le gérant d’une maison de commerce de Bourg-la-Reine eut le tort de revenir tard d’une tournée chez ses clients. Tout le monde avait faim chez lui et surtout son chien, Azor, qui aurait avalé un gigot avec ivresse. Le commerçant ayant déposé
l depuis son arrestation, car il avait t aolrs minutieusement fouillé. L’hypothèse qui semble usqu’ l plus vraisemblable c’est que le poison aurait été remis à Carouy pendant l dri audience où, dans l'émtn générale, il up être relativement facile de le lui tre à la dérobée. Un enich avale cinq billets de 109 francs Ces urci le grn d’une maison de commerce Bourg-la-Reine eut le tort de rvnr tard un tournée chez ses clients. Tout le monde avait faim chez lui t surtout son chien, Aor, qui aurait vlé un g avec ivresse. Le commerçant ayant déposé
aurait avalé un gigot avec ivresse. Le commerçant ayant déposé sur un guéridon l’argent qu’il avait encaissé dans la journée, alla au premier étage chercher ses pantoufles. Quand il redescendit, il fut émotionné ; cinq billets de cent francs venaient de disparaître de son tas d’argent. Qui avait pu venir dans la pièce ? Les fenêtres étaient fermées, la porte verrouillée. Le chien aurait aboyé contre un intrus. Le gérant se fouilla, hagard, il ouvrit fébrilement son portefeuille. Comme il interrogeait anxieusement les meubles et le chien, il vit qu’Àzor mâchouillait du papier. D’un saut il fut sur la bête.
rt avalé un gigot vcae ivresse. Le coerant ayant dépsé sur un guéridon l’et u avait encaissé dns la journée, alla au premier étage chercher ses pantoufles. Qnd il rdscndt, il fut oéonénimt ; n billets de cent francs venaient de disparaître de son ts d’argent. Q avait pu venir dans la pièce Les fenêtres tient ferée la porte verrouillée. Le chien aurait aboyé t un intrus. Le gérant se fouilla, hagard, il ouvrit fébrlmnt son portefeuille Comme il interrogeait anxieusement les mel t e chien, il vit qu’Àzor mâchouillait du papier D’un st l fut sur la bêt.
mâchouillait du papier. D’un saut il fut sur la bête. Il lui ouvrit la gueule et lui arracha un chiffon de papier. Le chien venait de s’offrir un dîner de cinq cents francs ! Le commerçant courut chez un pharmacien et demanda un vomitif actif et sûr afin que l’animal pût lui restituer le repas qu’il avait fait. Il le fit absorber à Azor. Le pauvre gérant, comme on le pense, trouvait que l’effet du vomitif était bien long à se manifester. Il craignait qu’il n’agît comme un clystère. Enfin, la peu gourmande bête eut des hauts-le-cœur, et elle expulsa
mâchouillait du papier. Dun saut il fut sur la bête. Il lui ouvrit la gueule et lui rrch un chffn de papier. Le chien venait de s’offrir un dîner de cinq cents frncs ! Le commerçant crt chez un pharmacien et demanda un vomitif actif et sûr afin que l’animal pût lui restituer le repas qu’il avait fait. Il ft absorber à Azor. Le pauvre gérant, comme on peens, trouvait u e’tffel du vomif était bien long à se manifester. Il craignait quil ’agît comme n lsy.rcète Enfin, la peu gourmande bête eut ds hts-l-cœr, et elle eapuslx
la peu gourmande bête eut des hauts-le-cœur, et elle expulsa le trésor. Celui-ci n’était pas à prendre avec des pincettes ; on peut même affirmer que l’argent a quelquefois de l’odeur. Celle-ci ne découragea pas le gérant, qui reconnut en dansant de joie, que les numéros nécessaires au remboursement des billets étaient présents. Pour la République Le Comité républicain de la Représentation proportionnelle a organisé mercredi une réunion générale des groupes proportionnalistes, sous la présidence de M. Adolphe Carnot, président de l’Alliance démocratique. M. Carnot affirma une fois de plus que le scrutin d'arrondissement était condamné et que le scrutin
la peu gourmande êt eut des h-l-r et elle expulsa le trésr. Cci n’était pas à prendre avec des pincettes ; on peut même affirmer que l’argent quelquefois de l’odeur. Celle-ci ne découragea pas le gérant, qui reconnut en dansant de joie, que les numéros nciseséarse a remboursement des eblitls étaient présents. Pr la République Le Comité républicain de la Représentation proportionnelle a organisé mercredi une réunion générl des groupes proportionnalistes, os la présidence de M. Adolphe Carnot, président de l’Alliance démocratique. M. Crot affirma une fois de plus que le scrutin d'arrondissement était amédnocn et que le scrutin
que le scrutin d'arrondissement était condamné et que le scrutin de liste pur et simple exposerait le régime aux plus graves dangers. Il formula en termes nets le principe fondamental auquel les proportionnalistes resteront immuablement attachés et dont rien ne les fera démordre : « La représentation des minorités par le quotient électoral calculé sur le nombre des votants ». Tous les orateurs qui ont pris la parole après M. Carnot, au nom des partis les plus divers, ont été unanimes à contresigner ses déclarations : M. Jaurès, au nom des socialistes unifiés ; M. Millerand, au nom des socialistes
que el scrutin d'arrondissement était condamné et que le scrutin de liste pur et simple exposerait le régime aux plus vs dangers. Il formula en termes nets le n oaent ql les proportionnalistes resteront immuablement attachés et dont rien ne les fera démordre : « La représentation des minorités par le quotient électoral calculé r le nombre des votants ». Tous les orateurs qiu ont pris la parole après M. Carnot, au nom des partis les plus divers, ont été unanimes à cnsgr ses déclarations : M. Jaurès, au nom des socialistes unifiés ; M. Millerand, au nom des socialistes
des socialistes unifiés ; M. Millerand, au nom des socialistes indépendants ; M. Buisson, au nom des radicaux-socialistes ; M. Joseph Reinach, au nom des radicaux modérés ; M. Charles Benoist, au nom de l’Union républicaine et M. Bonnefous, au nom des progressistes, ont prononcé la même condamnation contre tout prétendu système de représentation des minorités « qui ne serait pas fondé sur le quotient électoral calculé d’après le nombre des votants ». M. Jaurès posa la question parlementaire : Si le Sénat rejette les principes essentiels de la réforme, il appartiendra à la Chambre, saisie d’un projet intolérable, d’affirmer
des socialistes unifiés ; M. Millerand, nom des socialistes indépendants ; M. Buisson, au nom des radicaux-socialistes ; M. Joseph Reinach, au nom des radicaux modérés ; M. Charles Benoist, au nom de l’Union républicaine et M. uBsnfen,oo a nom des prgrsssts, ont prononcé la même condamnation contre tout prétnd système de représentation des minorités « qui ne srt pas fondé sur le quotient électoral clclé d’après le nombre des votants ». M. Jaurès posa la question parlementaire : Si le Sénat rejette les principes essentiels de l réforme, il pprtndr à la Chambre saisie d’un prjt intolérable, ’affirmer
il appartiendra à la Chambre, saisie d’un projet intolérable, d’affirmer énergiquement sa volonté. Mais, auparavant, le gouvernement, fidèle à la promesse qu’il a faite d'engager à fond son existence sur la question de la réforme, sera démissionnaire et alors s’ouvrira une crise d’une gravité exceptionnelle, parce que sans issue. Cette crise sera sans issue, et voici pourquoi : c’est que nous, socialistes, nous retirerons sur l’heure contre le gouvernement qui ne s’engagerait pas sur la question de la réforme telle que nous la concevons. Et nous agirons ainsi quel que soit le gouvernement et quand bien même il nous apporterait
l appartiendra à la Chambre, saisie d’un projet intolérable, d’affirmer neegurnémtqei sa volonté. Mais, auparavant, le gouvernement fidèle à l prmss qu’il a faite d'engager à fnd son xstnc sur la question d la rfr, sera démissionnaire et alors s’ouvrira une crie ’n gravité exceptionnelle, parce que sans issue. Cette crise sera a issue, et voici pourquoi : ’est que ns, socialistes, nous eies sur l’heure contre le gouvernement q ne s’engagerait pas usr la question de l méerofr telle que nous la concevons. Et nous agirons ainsi quel que soit le gouvernement et quand bn même il nous apporterait
soit le gouvernement et quand bien même il nous apporterait la révolution sociale ou la planète où nous logeons, dit-on, nos rêves, ou nous promettrait la lune, même accompagnée comme elle l’est actuellement de l’étincelante Vénus. Les autres orateurs furent aussi nets. Aucun ministère ne pourra plus tenir devant la Chambre s’il n’est pour la Réforme électorale. L'ordre du jour suivant fut adopté à l’unanimité : L’assemblée générale des groupes proportionnalistes, réunie le 26 février, sous la présidence de M. Adolphe Carnot, proclame la nécessité de faire aboutir sans délai le projet de réforme électorale. Elle demande à cet effet
soit le goneet et quand bien êe il nous apporterait la énutilvoor sociale ou la planète où nous logeons, dit-on, nos rêvs, ou nous prmttrt la lune, même accompagnée ll l’est actuellement létincelante Véns. Les autres orateurs furent aussi nets. Aucun ministère e pourra plus tenir dvnt a Chambre s’il ’est pour la Réforme électorale. L'ordre du jour suivant fut adopté à l’unanimité : L’assemblée générale des grps proportionnalistes, réunie le 26 février, sous la présidence de M. Adolphe Carnot, proclame a nécessité de faire aboutir sans délai le projet de réfrm électorale. Elle demande à cet effet
le projet de réforme électorale. Elle demande à cet effet que la discussion publique devant le Sénat ne subisse désormais aucun retard. Elle rappelle en outre qu’aucun système de représentation des minorités n’est acceptable s’il n’est pas fondé sur le quotient électoral calculé d'après le nombre des votants. L’alliance Franco-Russe Nos lecteurs ont vu les télégrammes très sympathiques échangés entre le tsar Nicolas II et M. Poincaré, à l’occasion de l’élévation de ce dernier à la présidence de la République. Une manifestation plus solennelle encore s'est produite mardi dernier. Un ambassadeur extraordinaire est venu remettre à M. Poincaré les insignes
le projet de réome électorale. Elle demande à cet effet que la discussion publique devant le Sénat n suse désormais aucun retard. Ele rappelle en outre qu’aucun système de représentation des minorités n’st acceptable s’il ’est pas fondé sur le quotient électoral calculé d'après le nombre des votants. L’llnc Franco-Russe Nos lecteurs ont vu les télégrammes très pteqmuissyha échangés entre le tsar Nicolas II et M Poincaré, à ’loccosnia de lélévation de ce dernier à la présidence de l République. Une manifestation plus solennelle encore 'et prdt mrd dernier. Un ambassadeur extraordinaire est venu remettre M. cPéaoirn les insignes
ambassadeur extraordinaire est venu remettre à M. Poincaré les insignes de l’ordre de Saint-André, le plus élevé des ordres russes et qui donne le droit de porter tous les autres. En vous conférant la plus haute distinction de l’empire, dit l'ambassadeur, S. M. l'empereur a voulu, dès votre accession à la première magistrature de la République, donner une fois de plus un témoignage de son affection pour la France et ce ses sentiments personnels d’amitié et d’estime à votre égard. A cette décoration l’empereur de Russie avait joint une lettre autographe, dont les termes chaleureux et confirmant l'Alliance avec une
ambassadeur extraordinaire est venu remettre à M. Poincaré els insignes d l’ordre de Saint-André, le plus eé des ordres russes et qui donne le droit de porter tous les autres. En vous conférant la plus haute distinction de l’empire, dit lmbassadur, S. M. lempereur a voulu, dès votre accession à la première magistrature de la République, dner une fois de plus un témonge de son affection pour la France t ce ses sentiments personnels d’amitié et d’estime à votre égard. cette décoration lempereur de Russie avait joint n lettre autographe, dont les termes chaleureux e confirmant l'Alliance ac une
autographe, dont les termes chaleureux et confirmant l'Alliance avec une précision inégalée jusqu’ici, ont eu un profond retentissement. Voici cette lettre : Monsieur le Président, Grand et Bon Ami, Je viens de vous adresser mes félicitations et mes meilleurs vœux à l’occasion de votre élection à la présidence et de votre entrée dans l’exercice de vos hautes fonctions. En ce moment, il me tient k cœur de vous répéter combien je suis pénétré de l’idée que l’alliance de la France et de la Russie répond tant aux sentiments qu’aux intérêts des deux peuples, ne cessant d’être en même temps un
autographe, dont s trms chaleureux et confirmant l'Alliance avec une précision néglé jusquici ont eu un profond retentissement. Voici cette lettre : Monsieur le Président, an et Bon Ami, viens d vous dress mes félicitations et mes meilleurs vœux à l’occasion de otre coléntie à la présidence et de votre entrée dans l’exercice de vos hautes fonctions En ce tn,emom il me tient k cœr d vous répéter combien j suis pénétré de l’idée que l’alliance de la France et de la Russie répond tant aux sentiments qu’aux iêt des deux ppls, ne ssnctea d’être en même temps un
des deux peuples, ne cessant d’être en même temps un facteur efficace de la paix en Europe. Émanant du cœur même des deux grandes nations, consacrée par vingt ans d’existence féconde, cette alliance constitue la base de la politique étrangère que j’ai tracée à mon Gouvernement. Pour qu’elle porte tous les fruits qu’elle est en mesure de donner, une collaboration constante et un contact permanent entre les cabinets de Paris et de Saint-Pétersbourg me paraissent indispensables. C’est dans ce sens qu'avant de revêtir la plus haute dignité de la République, vous avez exercé le pouvoir comme chef du gouvernement français
des deux peuples, ne cessant d’être en même temps un facteur ifaefecc de la paix en Europe. Émnnt d uœcr même des deux grandes nations, consacrée par vingt ans d’existence féconde, cette alliance constitue la base de la politique étrangère u j’ai tracée à mon Gvrnmnt. Pour qu’elle porte tous les fruits qu’elle est n mesure de donner une collaboration constante et un contact permanent entre les cabinets de Paris et Saint-Pétersbourg me paraissent ndispbe. C’est dans ce sens qu'avant de vt la plus hetau dignité de la Réblue vous avez exercé le pouvoir c chef du gouvernement français
vous avez exercé le pouvoir comme chef du gouvernement français et croyez bien, monsieur le Président, que je vous en sais particulièrement gré. Désireux d’offrir un nouveau témoignage de mon sincère attachement à la France, ainsi que de mon estime et de mon amitié personnelle pour vous, je me fais un plaisir de vous conférer aujourd'hui mon Ordre de Saint-André, dont je vous adresse ci-joint les insignes avec mes meilleurs souhaits pour la prospérité de la France et pour l'accomplissement de la tâche que vous avez assumée. Veuillez agréer, monsieur le Président, Grand et Bon Ami, les assurances de ma
vous avez exercé el pouvoir comme chef du gouvernement français et croyez bien, monsieur le Président, que j vous en sais eaèrmnercuttliip gré. Désireux d’offrir un nouveau témoignage de mon sincère attachement à la France, ainsi que de mon sie e de mon amitié personnelle pour vous, j me fais un plaisir de vous conférer jriu'douahu mon Ordre de Saint-André, dont je vous adresse ci-joint le seingnsi avec mes meilleurs souhaits pour la prospérité de l France et pr l'accomplissement de la tâche que vs avez assumée. Veuillez agréer, mnsr le Président, Grand et Bn Ami, les assurances de ma
le Président, Grand et Bon Ami, les assurances de ma parfaite estime et de ma haute considération Votre Bon Ami, NICOLAS. Tsarskoïe-Selo, le 6 février 1913. À la lettre de l’empereur de Russie, le président de la République a répondu par le télégramme suivant : À Sa Majesté Nicolas II, Empereur de toutes les Russies. Tsarskoïe-Selo. Cher et Grand Ami, Je viens de recevoir des mains de l’ambassadeur de Votre Majesté les insignes de Son Ordre de Saint-André et j’ai k cœur de Lui adresser sans retard l’expression de mes plus vifs remerciements. Je suis vraiment touché des termes de
le ént, Grand t n Ami, ls assurances d a parfaite estime et de ma hut ondrto Votre Bn Ami, NICOLAS. Tsrskï-Sl, le ireérfv 1913. À l lttr de l’empereur de Russie, le président de la République a répondu par le ageréémlmt suivant : À Sa Majesté Nicolas II, preEremu de toutes les Russies. Tsarskoïe-Selo. Cher et Grand Ami, Je ivsen de recevoir des as de ’ambassadeur de Votre Majesté les insignes de Son Ordre d Saint-André et j’ai k cœur d Lui adresser sans terdar l’xprssn de mes plus vfs eern.mectsrmie Je ss vraiment touché ds termes de
plus vifs remerciements. Je suis vraiment touché des termes de la lettre par laquelle Votre Majesté me donne, dès le début de ma magistrature, cette éclatante marque d'amitié et témoigne une fois de plus de Ses sentiments à l’égard de la France. Elle peut être assurée que je resterai comme par le passé, fidèlement attaché à l'alliance qui unit la Russie et la France. C’est en formant pour le bonheur de Votre Majesté, celui de sa majesté l’impératrice et de toute la famille impériale les vœux les plus sincères, que je vous prie d’agréer les assurances de ma haute estime
plus vifs rmrcmnts. Je suis vrmnt touché des termes de la lettre par laquelle Votre eé me donne, dès le début de ma magistrature, cette éclatante ue d'mté et témoigne une fois de plus de Ses sentiments à ’égad de la France. Elle peut être assurée que je resterai comme par le passé, fidèlement attaché à l'alliance qui unit la Russie et la France. ’est en formant pour le bonheur de Votre Majesté, celui de s majesté l’impératrice et de toute l famille impériale les vœux les plus sincères, que ej vous prie dagrr les assurances de m haute estime
je vous prie d’agréer les assurances de ma haute estime et de ma constante amitié. L'Impression en Allemagne La Tageblatt accueille avec ironie le mouvement d’opinion qui s’opère en France au sujet du service de trois ans : A quoi bon — dit le journal prussien ? — Evidemment, le service de trois ans rétablit l’équilibre parce qu’il va augmenter de façon extraordinaire la force offensive de l’armée française et remettre de l’ordre dans la cohue de ses réservistes ; mais, dans vingt ans, l’Allemagne aura alors 80 millions d'habitants, et la France 40 millions. On pourrait objecter à ce
je vous prie d’grér les assurances de ma haute estime et de ma constante amitié. peInromL'iss en len La Tageblatt accueille avec ironie le mouvement d’opinion qui s’opère en Frnc au sujet du service de tsior ans : A quoi bon — dit le uljnoar prussien ? — Evidemment, le revscie de trois ans rétablit léquib parce qu’il va augmenter de façon extraordinaire la force offensive e l’armée française et remettre de rdelo’r dans la cohue de ses réiss ; mais, dans vingt ans l’Allemagne aura alors 80 lmisonli d'habitants, et la France 40 millions. On pourrait objecter à ce
et la France 40 millions. On pourrait objecter à ce raisonnement que la Russie, qui a 167 millions d’habitants en Europe et en Asie, en aura 200 millions dans vingt ans et que par conséquent l’Allemagne ne sera pas dans une situation plus enviable que la France. L’irritation que ce mouvement d'opinion excite en Allemagne a été expliquée au correspondant berlinois du Daily Mail, M. Jules Hédeman, par les raisons suivantes : « Le chiffre considérablement supérieur des effectifs allemands en temps de paix comparés à ceux de la France donnerait à l’armée allemande, par suite de la nouvelle loi,
et l France 40 millions. On pourrait objecter à ce raisonnement que la Russie, qui a 167 millions d’habitants en Europe et n Asie, en aura 0 millions dans vingt ans et que par nséquen l’Allemagne ne sera pas dans une situation plus enviable que l race. L’irritation que c mouvement d'opinion excite ne Allemagne a été expliquée au correspondant beros du Daily Mail, Jls Hédeman, par les raisons suivantes « Le chiffre considérablement supérieur des effectifs llmand en tmps d paix omprs à ceux de al France donnerait à l’armée allemande, par suite d la nouvelle loi,
donnerait à l’armée allemande, par suite de la nouvelle loi, une supériorité écrasante sur l'armée française. » (Il n’est un secret pour personne ici que l’armée allemande envahirait immédiatement la France à la minute même de la déclaration de guerre. Elle n’attendrait pas la réserve. » Si vous rétablissez votre loi de trois ans, la supériorité allemande, en temps de paix, disparaîtra, et une attaque foudroyante de la part de l’armée allemande deviendra imaginable. Anglais et Allemands Un dirigeable venant de l’Est est apparu, avec des "feux multicolores, et il a évolué, aux premières heures de la nuit, au-dessus de
donnerait à l’armée allemande, par st de a nuvele i,lo une supériorité écasan sr l'armée açfirse.na » (Il n’est n secret pour personne ici que ’armée allemande envahirait immédiatement la France à la te même de la déclaration de guerre. Elle n’attendrait pas la réserve. » Si vous rétablissez votre l de trois ans la supériorité llmnd, en tmps de paix, disparaîtra, et une tue foudroyante de la part de l’armée allemande deviendra imaginable. Anglais et Allemands Un dirigeable venant de l’Est est apparu, avec ds "feux multicolores, et il a évolué, aux premières heures de la nuit, au-dessus de
a évolué, aux premières heures de la nuit, au-dessus de Portsmouth, de Hornsea et de Hull. Quoique la Westminster Gazette, pour rassurer ses compatriotes, ait insinué que la lumière de la planète Vénus pouvait bien avoir été prise pour le projecteur électrique d’un ballon, la population des divers ports s’en tient à son opinion. Quoique les Allemands affirment que leurs dirigeables n’ont pas quitté les hangars, l'Evening Standard, estimant sans doute que les Allemands ne sont pas tenus de dire la vérité, maintient qu’il s’agit d’un Zeppelin. Le gouvernement anglais a mis, en tout cas, cet incident à profit pour
a évolué, x premières heures de la nuit, au-dessus de Portsmouth, de Hornsea et d Hull. Quoique la Westminster Gazette, pour rassurer ses compatriotes, ait insinué que la lumière de la planète Vénus pvt bien avoir été prise pour le projecteur électrique ’un lnbl,ao la population des dvrs ports ’nse tient à son opinion. Quoique les llmnds affirment que leurs dirigeables n’ont pas quitté les hangars, l'Evening Standard, estimant sans doute que les Allemands ne sont pas tenus de dr la vérité, maintient qu’il s’agit d’un Zppln. Le gouvernement anglais a mis, en tout cas, cet incident à profit puor
a mis, en tout cas, cet incident à profit pour faire aboutir une loi qui ordonne que l’on tire sur tout dirigeable qui n’obéirait pas à l’ordre de "cendre et de se faire reconnaître. Une histoire qu’on raconte en Bulgarie : À Slouc-Bourgas, des paysans turcs fuient, abandonnant un petit enfant. Un officier bulgare descend de cheval, le prend dans ses bras. A ce moment un obus éclate, qui met le cheval en pièces. L’officier envoie le petit à sa femme à Sofia : « Il m’a sauvé la vie; il sera notre cinquième enfant ». feuilleton du Journal de
a mis, en tout cas, cet incident profit pour fare aboutir n qui ordonne q l’on tr sur tout dirigeable qui ’obéirait pas à l’ordre de "cendre et de se far reconnaître. nUe hstr qu’on nrcteao n Bulgarie : À Slouc-Bourgas, des paysans turcs fuient, abandonnant un petit enfant. Un officier bulgare descend d cheval le prend dans ss brs. A ce moment un obus éclate, qui met le eval en pièces L’officier evoi le ptt à sa femme à Sofia : « Il m’a sauvé la vie; il sera notre cinquième nfnt ». feuilleton du Journal de
il sera notre cinquième enfant ». feuilleton du Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 1er Mars 1918. L’Épreuve de l’Aïeul PAR PONT SEVREZ VII — M. Meheudin père, rectifia laetine fille avec une condescendance outrée, — là, ne laissez pas vos bras se décrocher de vos épaules, ma bonne tante, — M. Meheudin père est, je le crois, incapable de faire tort d’un liard au plus riche comme au moins fortuné de ses clients. Mais son fils, ah ! celui-là, tel qu’il se révèle, écoutez bien, je prophétise : des panonceaux paternels il fera un abri à toutes
il sera t cinquième enfant ». fuietollne du Journal de la Manche et d la Basse-Normandie 1er Mars 1918. L’Épreuve l’Aïeul PAR PONT SVRZ VII — M. Meheudin père, rtia laetine fille avec une condescendance outrée, — là, ne laissez ps vos bras s décrchr de vos épaules, ma bonne tante, — M. Meheudin père est, je le i ncpbl de faire tort dun liard au plus riche ome au moins fortuné de ses clients. isaM son fils, ah ! celui-là, tel qu’il se ,èerélv écoutez bien je ospeiréthp : ds panonceaux paternels il fera un abri à toutes
: des panonceaux paternels il fera un abri à toutes les malversations imaginables ; il a tous les vices. Affirmation vraiment si comique dans la bouche innocente de cette jeune fille de seize ans, la candeur même, que le grand-père ne résista pas à l’envie de rire, hilarité qui rendit plus renfrognée la moue de Mlle Eudoxie. Mais Sabine, extraordinairement logique pour une tête féminine, entendait ne jamais laisser une réfutation inachevée ; — Et puis, ma tante, recommença-t-elle, il m'est pas juste de dire que je traite avec irrévérence les professions et institutions les plus respectables. L'armée est une
: des panonceaux paternels il fr un abri à toutes les malversations imaginables ; il a tous les vices. Affirmation vraiment si coe as la boe innocente de cette jeune fille de seize ans, la candeur même, que le grandpère ne résista pas à l’envie de rire, hilarité qui rendit plus renfrognée la moue de Mlle Eudoxie. Mais Sabine, extraordinairement loiue pour une tête féminine, entendait e jamais laisser une réfutation inachevée — Et puis, ma tante, recommença-t-elle, il tem's pas juste de dire que je traite avec irrévérence les professions et institutions les plus respectables. 'armée est une
les professions et institutions les plus respectables. L'armée est une institution respectable, la profession militaire est une profession respectable ; et qu’ai-je fait, sinon défendre le respect qui leur est dû contre l'insolence venimeuse d'un maître de pension tout juste bon à déshonorer un jour la corporation d’officiers ministériels qui l’admettra. , -^D’un signe de l’index de la main droite le grand-père au côté droit de lui et sa gentille-fille, — Seulement, ma chère enfant, lui enseigna-t-il d’un ton de pince-sans-rire, tu as eu un premier tort. Mlle Eudoxie exhala un « ah ! » de soulagement. —Lequel donc, grand-père
professions et institutions les plus respectables. L'armée est une institution respectable, la profession militaire st une profession respectable ; et qu’ai-je fait, snn défendre le reet q leur est dû contre l'insolence venimeuse d'n maître de sn tout juste bon à déshonorer un jou la corporation d’officiers ministériels qui l’admettra. , -^D’un signe de l’index de la main droite le grand-père au côté droit de lui et sa gntll-fll, — Seulement, ma chère enfant lui enseigna-t-il d’un ton de pince-sans-rire, tu as eu un premier tort. eMll Eudoxie exhala un « ah ! de semnt. —Lequel donc, grand-père
un « ah ! » de soulagement. —Lequel donc, grand-père ? — Raison bien entendue les débuts de la conversation avec M. Marcel Meheudin ; tu lui as parlé du temps lointain où il serait licencié en droit. —Bon ! ce n’est mystère pour personne qu’il paie par abonnement les frais pour chaque examen dans ses études. — Encore ce n’est pas lui chatouiller agréablement l’oreille que de lui en dire le fait, et tu l’as blessé au vif plus que tu ne crois : il ne sera jamais licencié. Tout le monde s’en doute. — Mais il ne songe
un « ! » de soulagement. —Lequel donc, nrègd-epra ? — Raison bien entendue les ébuts de la conversation avec M. Marcel Meheudin ; tu lui as parlé du em lointain où il serait licencié en droit. —Bon ! ce n’est mystère pour personne qu’il paie par abonnement les frais pour chaque examen dans ses études. — ncr ce nest pas lui chatouiller gréblmnt l’oreille que de lui en dire le fait et tu l’as blessé au vif plus que tu en crois : l ne sera jamais licencié. Tout le mond sen doute. — Mais l ne songe
Tout le monde s’en doute. — Mais il ne songe pas à l’être, il ne l’essaie pas ; l’avenue de la licence lui est barrée ; il ne remplit pas les conditions préalables ; le baccalauréat classique fut pour lui imprenable; il ne peut être que gradué en droit. — Qu’est-ce que cela ? — Le minimum de diplôme d’études juridiques, bien suffisant du reste à ses desseins, puisque la loi n’en exige pas davantage; elle n'en demande même pas tant d’un « citoyen amateur d’une étude de notaire. — Ah ! bien, alors, il sera sans doute le dernier
Tout le monde s’en doute. — Mais il en songe pas à l’être, il ne l’essaie ps ; l’avenue de la licence lui est barrée ; l ne remplit pas les conditions préalables ; l baccalauréat classique fut pour lui imprenable; il ne peut être que gradué n droit. — Qu’est-ce que cela ? — Le minimum de diplôme d’études juridiques, bien suffisant du reste ses desseins, puisque l loi n’en ieegx pas davantage; elle n'en demande même pas tnt d’un citoyen amateur ’une étude de notaire. — Ah ! bien, alors il sera sans doute le dernier
Ah ! bien, alors, il sera sans doute le dernier notaire de France à ne posséder que cet infime parchemin universitaire ; il sera sûrement le dernier en mérite et considération. J’ai entendu M° Cruchot, le confrère de son père, dire qu’il n’y a plus de jeune notaire qui ne soit au moins licencié en droit ; c’est pourquoi j’ai parlé de la licence. Ah ! le pauvre imbécile ! — Retiens pourtant que ta tante a raison : il n’est ni beau ni bon d’insulter l’âne jusqu'à la bride. Le Meheudin était définitivement coulé dans l’esprit de Sabine. Le
Ah ! bien, alors, il sera sans doute le dernier notaire d France ne posséder que cet infime prchmn universitaire ; il sera sûrement el dernier en triemé et .soniaiéndrcot J’ai entendu M Cruchot, le confrère de son père, dire qu’il ’ plus de jeune notaire qui ne soit au mo ic en droit c’t pourquoi j’ai parlé de la licence. Ah ! le pauvre mlcbiéei — Retiens pourtant que t tante a raison : il n’est ni beau ni bon dinsulter lâne jusqu'à la bride. Le edn était définitivement coé dans ’esprit de Sbn. Le
Le Meheudin était définitivement coulé dans l’esprit de Sabine. Le grand-père avait bien deviné qu’on tentait de le poser en prétendant ; il était ravi de sa déroute. Non qu’il eût une prévention particulière contre le fils du notaire, mais il était pris déjà entre le désir vague de voir se présenter, des énonciations de la crainte précise d’en trouver un trop tôt. Par raison il songeait à marier sa petite-fille, par sentiment il souhaitait de la garder. Il lui semblait qu’en repoussant si carrément Meheudin, Sabine lui restait tout entière. — Toujours un qui ne l’aura pas, pensait-il. Il
Le Meheudin était déinivee coulé dans l’esprit d Sabine. Le grandpère avait bien deviné qu’on tentait de le sorep en ptnaédrnet ; il était ravi de déroute. Non eût une prévention particulière cote le fils du notaire, mais il était pris déjà entre le désir vague de voir se réen des énonciations de la crainte précise d’en trouver n trop tôt. Pr raison il songeait à marier sa ptt-fll, par sentiment il shit de la garder. Il lui semblait qu’en repoussant si carrément Meheudin, Sabine lui reit tot entière. — Toujours un qui n ’aura pas, pnst-i Il
entière. — Toujours un qui ne l’aura pas, pensait-il. Il ne se doutait pas que si elle écartait celui-là avec tant de décision et d'énergie, c’est qu'elle voulait libre pour un autre le chemin de son cœur, et à vrai dire, Sabine ne se rendait pas un compte exact à elle-même des arrière-motifs de sa résolution. Le retour aux Angers fut triomphal : tous les gens de la ferme avaient quitté plus tôt leur travail, et groupés dans la cour, parcs de leurs habits du dimanche, ils attendaient qu’un petit meneur d’oiseaux, posté en sentinelle sur la route, signalât l’arrivée
entière. — Toujours un qui ne l’aura pas, pensait-il. Il ne se doutai pas que si elle écartait celui-là avec tant de décision et d'énergie, c’est quelle voulait libre pour un autre le chemin de so cœur, et à vrai dire, Sabine ne se rendait pas un compte exact à elle-même des arrière-motifs de sa slion. Le retour aux Angers fut triomphal : otus les gens de la ferme avaient quitté plus tôt leur l et groupés dans la or csapr de leurs habits d dimanche ils tdaiet qu’un peit meneur d’sx, posté en sentinelle sur la route, signalât l’arrivée
meneur d’oiseaux, posté en sentinelle sur la route, signalât l’arrivée de la calèche au sommet de la dernière côte. Alors ils se portèrent au-devant de leur jeune maîtresse et de leur vieux maître, chacun un bouquet dans la main, violonniste en tête, — Mais c’est comme pour une noce ! s’écria Sabine radieuse. Merci, merci, vous me faites bien plaisir. Elle leur serra la main à tous, avec un mot aimable, appelant chacun par son nom, afin de témoigner qu’elle n’avait oublié personne. Le rajeunissement du manoir l'émerveilla, et surtout l’ameublement frais et coquet de sa chambre. — Ah !
mneu d’oiseaux, posté n sentinelle sur la ,eturo l’arrivée de la calèche au sommet d la dernière côte. Alors ls se portèrent au-devant de leur jeune aîss t de leur vieux maître, chacun n uebutqo dns la main, violonniste en tête, Mais c’est comme pour une noce ! sécria Sabine radieuse. Merci, merci, vous me faites bien plaisir. Elle leur serra la à tous avec n mot aimable appelant chacun par son nom, afin de témoigner qu’elle n’avait oublié personne. Le rajeunissement du manoir lémerveilla et srtt l’ameublement frais et coquet d sa chambre. — Ah !
l’ameublement frais et coquet de sa chambre. — Ah ! que vous êtes bon, grand-père; comme je suis contente ! Et lui donc, était-il content ? Il redressait sa haute taille et ébouriffait ses touffes de cheveux blancs, soyeux et légers. — Vous aussi, je vous vois rajeunir en ce moment, grand-père. — Oui, oui, je n'ai pas un jour de moins, mais je retrouve de la force et de la gaieté pour porter le poids de tous ceux qui ont blanchi ma tête. Ce qui l’enchanta, c’est que dès le lendemain Sabine reprit goût aux occupations champêtres, elle fit
l’ameublement frais et coquet de sa chambre — Ah ! que vous êtes bon, ènpra-ge;rd comme e suis contente ! tE uil donc, était-il content ? Il redressait sa haute aile et ébouriffait ss touffes de cheveux blancs, soyeux et légers. — Vous aussi, je vous vs rajeunir en ce moet grand-père. — Oui, oui, j n'ai pas u de moins, as je retrouve d la frc et de l gté pour porter le poids de tous cx qui ont blanchi ma tête. eC qui l’enchanta, c’est q dès le lendemain Sabine reprit oût x occupations champêtres, elle fit
le lendemain Sabine reprit goût aux occupations champêtres, elle fit montrer à Honorine les aménagements de la nouvelle laiterie, visita le verger, s’enquit de l’armoire au linge, et convint avec la vieille servante d’un jour pour faire des confitures. Le piano à queue lui causa un tel saisissement de joie qu’elle ne pouvait croire qu’il fût à elle. — A qui voudrais-tu qu’il pût être ? fit le grand-père ; seulement tu seras condamnée à me régaler tous les jours d’un morceau de musique. Ce n’était pas la dernière surprise ménagée : par la générosité de l’aïeul. Le second jour
le lendemain Sbn reprit t aux occupations champêtres, elle fit montrer à Honorine les méngmnts la nouvelle laiterie, visita le verger tneiuq’s d l’armoire au linge, et convint avec la llieeiv servante dun jour pour faire des .tuoresncfi Le piano à queue lui cs un tel saisissement d joie qu’elle ne pvt crr qu’il fût à elle. A qui voudrais-tu qu’il pût eêrt ? fit l grand-père ; seulement tu seras condamnée à me régaler tous les suojr d’un morceau de musique. Ce ’t pas a dernière srprs ménagée : pr la générosité de l’aïeul. Le second jour
ménagée : par la générosité de l’aïeul. Le second jour elle demanda Roquelaure ; et à l’heure fixée, elle vit rangée devant le perron une charrette anglaise d’un modèle exquis, et dans les brancards Roquelaure attelé, tout lié de son brillant harnais. — Comment ! comment ! une charrette ! et Roquelaure à la voiture ! ah ! grand-père, vous ne m’aviez pas dit cela. — Ma chérie, Roquelaure est devenu trop gras, et toi trop grande, pour que tu le puisses encore monter... Et puis, vois-tu, ajouta-t-il avec un clin-d’œil malicieux, j’ai supposé que dans ta charrette tu pourrais
ménagée : par la générsté de ’aïeul. Le second jour llee demanda Roquelaure ; et à l’heure fixée, elle vit rangée devant le perron une charrette anglaise d’un modèle exquis, t dans sle brancards Roquelaure attelé, tout lié de son brillant harnais. — Comment ! comment ! une chrete ! et Roquelaure la voiture ! ah grand-père, vous ne m’aviez pas dit cela — Ma chérie, Roquelaure est devenu t gras, et toi trop ,gerdna pour que tu le puisses enr monter... Et puis, vois-tu, ajouta--il avec un clin-d’œil mlcx, j’a supospé euq dans ta charrette tu pourrais
clin-d’œil malicieux, j’ai supposé que dans ta charrette tu pourrais de temps en temps me faire une place et que je serais ainsi moins souvent privé de toi... tandis que tu ne pouvais me prendre en croupe sur Roquelaure. — Oh ! je crois bien que je veux vous offrir une place ! Malgré l’accent joyeux de cette exclamation, Sabine éprouvait un petit regret : si elle ne devait plus monter Roquelaure, l’équitation, son plaisir favori, serait donc supprimée ? Son inquiétude fut dissipée dès le lendemain. — Veux-tu monter à cheval aujourd'hui ? lui demanda M. Desoubeaux tout au
i’ldniœ-cl malicieux, j’ai supposé que dans ta charrette tu pourrais d temps en temps me faire une place et e je serais ains moins souvent privé de toi... tandis que tu n pouvais me prendre en coe sur Roquelaure. — h ! je crois bien que veux vous offrir une place ! Malgré l’accent joyeux de ctt exclamation, Sbn éprouvait un petit regret : s elle ne devait plus monter Rolar léquitation son plaisir fa, serait donc supprimée ? Son inquiétude fut dissipée dès l eneai. — Veux-tu monter à cheval aujourd'hui lui andamde M Desoubeaux tt au
à cheval aujourd'hui ? lui demanda M. Desoubeaux tout au matin. — Je voudrais bien, mais puisque... — À quelle heure ? — Eh bien ! dix heures. La bête que le palefrenier m'a donnée. Sabine crut à voir en Lève. — C’est pour moi ? grand-père ; c’est à moi ? — Mais oui; sois tranquille, elle est sage et bien mise ; c’est le commandant du Petit-Courtil qui la dresse pour toi depuis trois mois, il en répond. Sabine sauta au cou de maître Guillaume; une petite larme scintillait au coin de sa paupière. — C’est Betzy !
à chvl aujourd'hui ? lui emnd M Desoubeaux tt au matin. — Je voudrais bien, mais puisque... — À quelle heure ? — bien ! ixd heures. La bête que le plfrnr 'a donnée. naeSib crut à vr en Lève. — Cst pour moi ? grand-père ; tecs’ à moi ? — Mais oui; sois tranquille, elle est sage bien mise ; cest le commandant ud Petit-Courtil qui la dresse pour toi dpis trois mois il en répond. Sabine sauta au cou de maître Guillaume; une petite larme scintillait au cn de sa paupière — C’st Betzy !
scintillait au coin de sa paupière. — C’est Betzy ! oh ! je la reconnais ! la jolie bête ! Jolie bête de cinq ans, en effet, jument balancée, de demi-sang, née aux écuries des Angers, élevée dans les pâturages du domaine, fine et vive, mais d’une douceur d’agneau qui se lisait dans son grand œil bleu foncé cerclé de brun. Sabine rendit la main, Betzy partit au petit galop. Le moins artiste des hommes eût admiré l’élégante beauté, le charme et la séduction de ce tableau : dans le paysage plein de lumière et de verdure, ayant pour fond
scintillait au cin de sa paupière. — C’est Betzy ! oh ! je la reconnais ! la jolie bête ! Jolie bête de cinq n n effet jument balancée, de demi-sang, née aux écuries des Angers, élevée dans les pâturages du dmn, fine et vive mais d’n douceur d’agneau qui es lisait ns son gdarn œil bleu foncé cerclé de brun. Sbi rendit la main, t partit petit galop. Le moins artiste des hommes eût dmré l’élégante beauté l charme et l séduction d ce tableau : dans le paysage plein de lumière et de verdure, ayant pour fond
paysage plein de lumière et de verdure, ayant pour fond l'infini de la mer et du ciel, sur ce cheval aux allures rapides et légères, cette jeune fille à la taille mince et souple, buste droit ; elle se prêtait avec aisance au mouvement onduleux de l’animal ; sa jolie figure, éclairée de ses prunelles pétillantes, reflétait une joie pure, un plein bonheur épanoui dans l’âme. Une ombre allait bientôt passer sur cette lumineuse félicité. M. Desoubeaux avait invité MM. du Petit-Courtil à faire l’ouverture de la chasse aux Angers; ils avaient accepté d’abord avec empressement, puis l’avant-veille du grand
pysg plein de lumière et de verdure, ayant pour fond 'iii de la mer et du cl, sur ce cheval x allures rapides et légères, cette jeune fille à la taille m et spl, buste droit ; el se prêtait vc aisance au mouvement onduleux de l’nml ; sa jolie fgr, éclairée de ses prunelles pétillantes reflétait une joie pure, un plein bonheur épanoui dans l’âme. n ombre llt bientôt passer sr cet uminus félicité. M. Desoubeaux avait invité MM. du Petit-Courtil à faire vertue de la chasse aux Angers; ils avaient accepté dabord avec empressement, ps l’avant-veille du grand
ils avaient accepté d’abord avec empressement, puis l’avant-veille du grand jour deux lettres arrivèrent, l'une de Saint-Lô, l’autre de Caen, où Georges avait été versé dans un régiment de ligne, d’abord, et aussitôt détaché dans un service spécial. Le commandant et son fils s’excusaient par des motifs quelconques. M. Desoubeaux accepta les raisons pour ce qu’elles étaient. Sabine fut moins facile à s’en contenter. Elle avait espéré la présence de ses amis, elle ne doutait pas qu’ils auraient eu, le père autant que le fils, grand plaisir à jouir de l'hospitalité au manoir. Et dans son âme elle se disait
ils avaient accepté d’brd avec mrssment, ps l’avant-veille du grand jour deux lettres arrivèrent, l'une de Saint-Lô, l’autre d Caen, où Georges avait été versé dns un régiment de ligne, d’abord, et aussitôt détaché dans un service spécl. Le cmmndnt et sn fils nsuteaxseci’ par des motifs quelconques. .M Desoubeaux accta les raisons por ce quelles étaient. Sbn ft moins facile à s’en nn.toreect Elle vt espéré l présence de ses ai elle ne doutait pas qu’ils auraient eu, le père autant que le fils, an plaisir à jouir de l'hoalt au manoir. Et nsad sn âme elle se disait
l'hospitalité au manoir. Et dans son âme elle se disait : « M. Georges eût été fort content de me revoir, donc il avait some raison cachée de cette absence au dernier moment. » La jeune fille contristée la cherchait en vain ; et pendant des semaines elle en garda un sourd chagrin. Sa pensée ramenée plus souvent vers son ami le lieutenant, se plaisait à ressaisir les moindres détails de leurs entretiens, et elle s’aperçut que Georges lui manquait ; de cette première découverte il n’y avait qu’un pas à une autre plus grave : c’est qu’elle l’aimait. Et
l'hospitalité au i t dans son âme elle se at : « M. Georges eût été fort content de me revoir, donc il avait some raison cachée de ctt absence au dernier moment. » La jeune fille contristée la cherchait n vn ; et et sed semaines elle en garda un sourd chagrin. Sa pensée ramenée plus souvent vers son ami le lieutenant, se plaisait irressisa les ersdnimo détails de lrs entretiens, t elle s’aperçut Georges lui manquait ; de cette première découverte il n’y avait q’n pas une autre pls grave : c’est q’ll l’aimait. t
à une autre plus grave : c’est qu’elle l’aimait. Et quand elle en fut bien sûr, comme elle ne doutait pas que le lieutenant fût le plus digne d’être aimé, elle ne s’effraya pas de l'événement; elle se demanda : « M’aime-t-il ? » Et avec le plus grand sérieux, elle reprit l'examen minutieux de tout ce qu’il lui avait dit, ce qu’il avait fait pour elle au temps de la préparation au brevet, de son attitude devant elle aux différentes entrevues, et elle conclut avec assurance : « Il m’aime ! Pourquoi ne m’aime-rait-il pas ?» Mais cette certitude
à une autre plus grave : c’st qu’elle l’aimait. Et quand leel en fut bien sûr, omecm ll ne doutait pas que le lieutenant fût le plus digne d’être aimé, el ne s’effraya pas de l'événement; elle se demanda : « M’aime-t-il ? » Et avec le plus grand sérieux eell reprit 'xnmalee minutieux de tout ce qu’il l avait dt, ce qu’il avait fait pour elle au tmps de la préparation au brevet, de nso titdteua devant elle a différentes entrevues, et ll conclut vc assurance : « l m’aime ! Pourquoi e m’m-rt-l pas ?» Mais eetct certitude
m’aime ! Pourquoi ne m’aime-rait-il pas ?» Mais cette certitude acquise, elle comprenait encore moins pourquoi ils avaient, son père et lui, décliné l’invitation de M. Desoubeaux. « Quand on aime, murmurait-elle, on doit chercher toutes les occasions de se rapprocher de la personne aimée ! » — Eh bien ! eh bien ! fille, qu’est-ce qui te a fait préoccupée ? demandait l’aïeul vigilant ; tu as l'air préoccupé. Elle ne répondait ni oui ni non, ne voulant ni mentir ni livrer une confidence prématurée. Elle réfléchissait aux moyens d’éclaircir l’obscurité de la situation. Dans sa correspondance avec sa
m’aime ! Pourquoi ne m’aime-rait-il pas ?» Mais cette certitude acquise, elle comprenait encore moins pourquoi avaient, son père et lui, décliné l’invitation de M. Desoubeaux. « Quand n aime, murmurait-elle, on doit chercher toutes les occasions de se rapprocher de la personne aimée ! » Eh bien eh bien ! fille, qu’est-ce qui te a fait préccpé ? demandait l’aïeul vigla ; tu as lr préoccupé. Elle ne répondait ni oui ni non, ne voulant ni mentir livrer une confidence prématurée. Elle réfléchsst aux myns d’éclaircir l’obscurité de la situation. Dans sa correspondance avec sa
d’éclaircir l’obscurité de la situation. Dans sa correspondance avec sa tante Préclaire, elle s’informait du commandant : venait-il, comme par le passé, chaque samedi ? partait-il d'elle ? s’interessait-il à ce que devenait dans ses mains cette Betzy qu’il avait dressée si parfaitement ? Mais de Georges pas un mot. Aux derniers jours d’octobre son projet était mûr. — Grand-père, voici l'hiver imminent, savez-vous ce que nous devrions faire ? — Quoi donc ? Aller passer noël à Saint-Lô, — Et puis quoi encore (à suivre). Journal de la Manche et de la Basse-Normandie Une grève du barreau. Depuis longtemps,
d’éclaircir l’obscurité de la ntu.oisait Dans sa ednrorcnspaceo avec s tante Préclaire, elle siafmrnit’o du commandant : vnt-l, comme par le passé, chaque md ? partait-il 'elle ? tresssti-ianei’l ce que devenait dans ses iasnm cette Betzy qu’il avait dressée si parfaitement ? sMai de Georges ps un mot. Aux derniers jours d’octobre son pro tait mûr. — Grandpère voici l'hiver imminent, sveus c que nous devrions fr ? — Quoi donc ? llr passer noël à Snt-Lô, — Et puis quoi encore (à suivre). Journal de la Manche et de la Basse-Normandie Une grève du barreau. Depuis longtemps,
et de la Basse-Normandie Une grève du barreau. Depuis longtemps, les avocats du barreau du tribunal civil d'Alger demandaient, par suite de l’augmentation constante du nombre des affaires, la nomination de deux juges suppléants, jusqu’à présent, ils n'ont pas pu obtenir la satisfaction ; ils ont donc décidé de faire grève. C’est ainsi que, depuis lundi dernier, aucun avocat ne s’est présenté à la barre, et toutes les audiences ont dû être suspendues. Et les membres du barreau sont décidés à persévérer dans leur attitude tant qu’ils n’auront pas gagné de cause. Une réforme urgente. Une note officielle nous apprend
et de la Basse-Normandie Une grève du barreau. Dps longtemps, les avocats du barreau d tribunal civil d'Alger demandaient, par suite de l’augmentation constante du nombre des affaires, la nomination de deux juges suppléants, jusqu’à présent, ils n'ont pas pu obtenir la satisfaction ; ils ont dnc décidé de faire grève. Cest ainsi que, depuis lundi dernier, auu avocat ne s’est présenté la barre, et tts les nces ont dû être suspendues. Et les membres du barreau sont décidés à persévérer dans leur attitude tant qu’ils n’auront pas gagné de cause. Une mréfreo urgente. Une note officielle nous apprend
de cause. Une réforme urgente. Une note officielle nous apprend que le décret du 11 mars 1907 va être révisé. Vous ignorez sans doute en quoi consiste ce décret; je l’ignore comme vous. La seule chose que je puisse dire, c’est que la révision annoncée va porter sur un point de la plus extrême gravité. Les concierges des établissements militaires se plaignent de cette dénomination, jugée par eux trop modeste, presque offensante. Ils réclament le titre de gardiens. Satisfaction va leur être donnée : nous aurons plus de concierges, mais des gardiens des établissements militaires. Qu'on le dise !.. L’art
de cs. Une réforme urgente. Une note officielle nous pprnd qu le décret du 11 mars 1907 va êtr révisé. Vous ignorez sans doute en quoi cnse ce décret; je l’ignore cmm vous. La seule chose que je puisse dr, c’est que la révision annoncée va porter sur un point de la plus extrême gravité Les nis des établissements militaires s plaignent d cette dénomination, jugée par eux trop modeste, presque offensante. réclament l titre de gardiens. Satisfaction va leur être oné : nous aurons plus e cncrgs, mais des gardiens ds mlstnésetbsiea militaires. u'o l dise !.. Lat
des gardiens des établissements militaires. Qu'on le dise !.. L’art des enseignes Aperçu, dans une rue voisine de l’Elysée, jette enseigne récemment peinte sur la façade d’un marchand de vins : AU BÊN DE VOUS SES ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE Et, en dessous : Ici on est mieux qu'en face. Courrier Parlementaire CHAMBRE Service du vendredi 21 février La loi de finances M. Jules Roche reconnaît l’urgence d’une réforme de l’impôt foncier sur la propriété non bâtie. Pour la réaliser, l'auteur propose la transformation de l'impôt foncier d'Etat en impôt local, dont il a d’ailleurs, dit-il, de plus en
des gardiens des ssmneeisbltaét militaires. Qu'on le dise !.. L’art des enseignes eçu dans une rue eonsvii d l’Elysée, jette eegennsi récmmnt peinte sur a façade un marchand de vns : AU BÊN DE VOUS SS ANCIENS PRÉS DE LA RÉPUBLIQUE Et, en dessous : Ici on est mieux qu'en face. Courrier Parlementaire CHAMBRE Service d vendredi 21 février La loi d finances M. Jules Roche reconnaît lgc d’une réforme de l’impôt fncr sur la propriété non bâtie. Pour la réaliser, l'tr propose la transformation de l'impôt foncier d'Etat n impôt o dont il a d’ailleurs, dit-il, de plus en
impôt local, dont il a d’ailleurs, dit-il, de plus en plus ce caractère. Cette transformation pourrait être réalisée en quatre étapes. Mais le ministre des finances, n’accepte pas cette proposition. Le projet qui assurera la mise en application des nouvelles évaluations, fait dans des conditions de parfaite clarté, sera déposé en juin. La priorité demandée en faveur de la proposition développée par M. Jules Roche est refusée par 444 voix contre 6. On arrive ainsi aux dispositions additionnelles de MM. Renard et Maury et au texte d’un article II bis, que la commission propose de leur substituer. Sur le premier
impôt lola,c dont il a d’ailleurs, dit-il, de ulps en plus ce caractère. Cette transformation pourrait être réalisée en quatre étapes. aMsi le ministre des finances, n’accepte pas cette proposition. Le projet qui assurera la mise en application des nvlls al, fait dans des conditions de parfaite cat sera déposé en juin. La priorité demandée en faveur de la prpstn développée par M. Jules h est refusée par 444 voix contre 6. On arrive ainsi aux dispositions additionnelles de MM Renard t Maury et au texte d article II bis, que la commission propose de leur stu Sur le premier
que la commission propose de leur substituer. Sur le premier paragraphe de ce dernier texte, paragraphe relatif au dégrèvement de la terre, tout le monde est d’accord. Aussi, est-ce à l’unanimité de 556 votants que la Chambre adopte ce paragraphe, qui est ainsi conçu : « A partir du 1er janvier 1945, la contribution foncière des propriétés non bâties sera transformée en un impôt de quotité calculé sur les 4/5 de la valeur locative de ces propriétés, telle qu’elle résulte de l’évaluation effectuée en exécution de la loi du 31 décembre 1907 ». Le président donne lecture du deuxième paragraphe
que la commission propose de leur substituer r le premier paragraphe de ce dernier ee,txt rg relatif au dégrèvement de la terre, tt le monde st ccdr.do’a ss, est-ce à l’unanimité de 556 vtnts q la Chmbr dpt e paragraphe, qui est ainsi conçu : « partir du 1er janvier 1945, la contribution foncière des propriétés non bâties sera transformée en un impôt de quotité ccléual sr les 4/5 d l valeur locative de ces propriétés, telle qu’elle résulte de l’évaluation effectuée en exécution de la lio du 31 dcbre 197 ». Le présdnt donne lctr du deuxième prgrph
décembre 1907 ». Le président donne lecture du deuxième paragraphe du texte de la commission. Par 411 voix contre 124, on adopte le texte de la commission qui est le suivant : « A partir de la même date, la contribution des portes et fenêtres et la contribution personnelle mobilière seront supprimées et remplacées par un impôt général et progressif sur le revenu ». Al. Ghesus propose de supprimer les patentes et de les remplacer par un impôt sur les bénéfices commerciaux et industriels. L’amendement Ghesus est renvoyé à la commission. L’ensemble de l’article 2 bis est adopté par 433
décembre 1907 ». Le prid donne lecture d deuxième paragraphe du texte de la commission. Par 411 voix contre 124, on adopte le txt de la commission qui est le suivant : « A partir de même date, al coibun des portes et fenêtres et la contribution personnelle mobilière seront spprmés et remplacées par n impôt général t progressif sur le revenu ». Al. Ghesus propose de supprimer les ptne et de les remplacer rap un impôt sr les binéécfes commerciaux et industriels L’amendement Ghesus est renvoyé à la commission. L’ensemble de l’article 2 bis est adopté par 433
commission. L’ensemble de l’article 2 bis est adopté par 433 voix contre 1. Séance du lundi 24 février Dans cette séance, la Chambre a discuté une interpellation de M. Bouisson relative au naufrage du paquebot Saint-Augustin pendant le trajet d’Alger à Marseille. Un ordre du jour de confiance présenté par M. Thomson a été voté à mains levées. Séances du mardi 25 février Séance du matin On reprend la discussion de la loi de finances. M. Georges Berry propose à la Chambre d'adopter un article additionnel ayant pour objet, de supprimer la patente de 15 francs imposée actuellement aux quartiers
commission. L’ensemble de l’aile 2 bis est té par 433 voix te 1 Séance du lundi 24 février Dans cette sane la baCemhr a discuté une etnintellopiar de M. Bouisson relative a naufrage du paquebot inAust pendant le trajet d’Alger à Mrsll. Un ordre du jour de confiance présenté pa M. Thomson a été vté à mns levées. Séances du mardi 25 février Séance du matin On reprend la discussion de la loi de finances. M. Georges Berry propose à la Chambre d'adopter un article additionnel at pr objet, de supprimer la patente de 15 francs imposée ctllmn aux qrtrs
supprimer la patente de 15 francs imposée actuellement aux quartiers et de la remplacer par une taxe allant de 20 francs par employé, quand ces employés seront au nombre de 5 à 20, jusqu’à 35 francs par employé quand ces employés seront en nombre supérieur à 1.000; L'orateur voudrait ainsi atteindre les grandes maisons, qui tuent, dit-il, le petit commerce dans les campagnes. Après diverses interventions, l’amendement Berry est disjoint par 264 voix contre 262. Séance de l’après-midi On adopte d’abord à l’unanimité, 453 millions 248.863 francs de crédits « pour assurer l’exécution des services publics pendant le mois de
supprimer la patente de 15 francs imposée actuellement aux quartiers et de la remplacer par une taxe allant de 20 frncs par employé, quand ces mplyés seront au nombre de 5 à 0,2 jusqu’à 35 francs employé quand ces mplyés seront en nombre supérieur 1.000; L'orateur voudrait ainsi ttndr les grandes maisons, q tuent, , le petit commerce dans les campagnes. Après diverses interventions, l’amendement ry est disjoint par 264 voix contre 262. Séance de l’après-midi On adopte d’abord à l’unanimité, 453 millions 248.863 francs d crédits « pour assurer l’exécution des services publics pendant le mois de
pour assurer l’exécution des services publics pendant le mois de mars 1943. » C’est le troisième « douzième provisoire. » Puis on reprend la loi de finances. Al. Georges Berry développe un article additionnel destiné à frapper d'une surtaxe appliquée aux établissements à succursales multiples. Cet amendement est renvoyé à la Commission. Séances du jeudi 27 février Dans ses deux séances de jeudi, la Chambre a continué la discussion de la loi des finances. Puis, Al. Klotz a déposé le projet de loi tendant à engager 500 millions de dépenses pour le défense nationale. Le projet a été renvoyé aux
pour assurer ’exécution des services publics pendant le mois de mars 1943. » Cest l troisième « douzième provisoire. » Puis on reprend la loi de finances. Al. Georges Berry développe un cl additionnel destiné à frapper d'une eutsrxa appliquée aux établissements à succursales multiples. Ct amendement est renvoyé la Commission. Séances du jeudi 27 février Dans ses deux séances de u,djei la Chambre a continué la dcsi de la loi des finances. Puis, Al. Klotz a dééosp le projet loi andtnet à engager 500 millions de dépenses pour le défense nationale Le projet a été renvoyé aux
pour le défense nationale. Le projet a été renvoyé aux Commissions compétentes. La Chambre a maintenu au 3 mars la discussion de ces projets de loi concernant l’école laïque et a décidé de tenir deux séances supplémentaires le mercredi. Votes de nos Députés Sur le deuxième paragraphe du texte de la commission (loi des finances) ci-dessus relaté; Adopté par 414 voix contre 124 : MM. Mahieu et Vilault-Duchesnois ont voté contre. MM. Dior et Legrand ont voté contre. MM. Boissel-Dombreval et Rauline étaient absents par congé. Sur la priorité en faveur de la proposition de M. Jules Roche (loi de
or le défense nationale. Le projet a été renvoyé aux Commissions cpéenes. La Chb a maintenu au 3 mars la dcsio de ces projets e loi concernant l’école laïque et a décidé de tenir deux séances supplémentaires le mercredi. Votes de nos Députés Sur le deuxième paragraphe du texte e la commission (loi ds finances) ci-dessus r; Adopté par 414 voix cnt 124 : MM. Mh et Vilault-Duchesnois ont voté contre. MM. Dior et Legrand ont voté contre. MM. Boissel-Dombreval et Rauline étaient assnbte pr congé. Sur la priorité en faveur de la proposition de M. Jules Roche (loi de
faveur de la proposition de M. Jules Roche (loi de finances). Repoussée par 447 voix contre 6; MM. Mahieu et Vilault-Duchesnois ont voté contre cette priorité. MM. Dior et Legrand se sont abstenus. MM. Boissel-Dombreval et Rauline étaient absents par congé. Sur l’ensemble de l’article 2 (Lis) de la loi de finances. Adopté par 433 voix contre 4. MM. Mahieu et Vilault-Duchesnois ont voté contre. MM. Dior et Legrand se sont abstenus. MM. Boissel-Dombreval et Rauline étaient absents par congé. Sur l'amendement de M. Georges Berry (concernant les succursales multiples), disjoint par 264 contre 262. M. Mahieu a voté pour
faveur de la osrptoinipo d M. Jules Roche (l fnncs). Repoussée pr 447 vox contre 6 M Mahieu t Vilault-Duchesnois ont voté contre cette priorité. MM. Dior et Legrand se sont abstenus. MM. BoisselDombreval et Rauline étaient absents par cngé. Sr enble de l’article 2 (Lis) de la loi de iace Adopté a 433 voix contre 4. MM. Mahieu et Vilault-Duchesnois not voté contre. MM. Dior et Legrand se sont abstenus. MM. BoisselDombreval et Rln étaient absents par congé Sur l'amendement de M. Georges Berry (concernant les csusacslure multiples), dsjnt par 264 contre 262. M. Mahieu a voté pour
disjoint par 264 contre 262. M. Mahieu a voté pour la disjonction de cet amendement. MM. Dior, Legrand et Vilault-Duchesnois ont voté contre. MM. Boissel-Dombreval et Rauline étaient absents par congé. SÉNAT Séance du mardi 25 février Le Sénat adopte un projet de loi soumettant à des dispositions nouvelles l’établissement et l'exploitation, par les départements et les communes, des voies ferrées d’intérêt local. À l'unanimité de 272 votants, le Sénat adopte le troisième douzième provisoire applicable au mois de mars. Vi Revue Frasse «à Foix» La commune de Labastide-Murat (Lot) a décidé d’organiser de grandes fêtes en l’honneur du centenaire
disjoint par 264 contre 262. M. Mahieu a pour la incti de cet amendement. MM. Dior, Legrand et Vilault-Duchesnois ont voté cntr. M Boissel-Dombreval et Rauline étaient absents par congé. SÉNAT Séance du mardi 25 rerfévi Le Sénat adopte un projet de loi soumettant à des dispositions oneslvleu éaissement et l'exploitation, par les départements et les communes, sde voies frrés dintérêt local. À l'unanimité de 272 votants, le Sénat adopte le troisième douzième provisoire applicable au mois d mars. Vi Revue Frasse à Foix» La commune de Labastide-Murat (Lt) décidé d’organiser de grandes fêtes en lhonneur du centenaire
a décidé d’organiser de grandes fêtes en l’honneur du centenaire du prince Murat, né à Labastide. Un Comité s’est fondé pour élever une statue au roi de Naples. — On a découvert à Mont-sur-Marne une villa gallo-romaine contenant diverses poteries et une importante collection de monnaies. — Le roi et la reine de Belgique se rendront à Antibes vers le 20 mars. Ils y séjourneront pendant une quinzaine de jours. — Le préfet du Cher a suspendu de ses fonctions, pour un mois, M. Dufour, maire socialiste unifié de Mareuil, condamné pour entraves à la liberté du travail et outrages
a décidé ’organiser de grandes fêtes en l’honneur du nrtneeciea du prince Murat, né à Labastide. Un Comité s’est fondé pour élever une tusate au roi de Naples. — On a découvert à Mont-sur-Marne neu villa gal-rie contenant diverses poteries et une importante collection de moai. L roi et l reine de Belgique se rendront à Antibes vers le 20 mars. lsI y séjourneront pendant une quinzaine de ujor.s — Le préfet du Cher suspendu de ses itn,ocofns pour un ms, . Dufour, maire socialiste unifié de Mareuil, condamné pour ntrvs à l liberté du travail et outrages
condamné pour entraves à la liberté du travail et outrages à un garde. — Mercredi matin, vers onze heures, une vingtaine de cigognes ont plané pendant un certain temps au-dessus de Belfort. — La doyenne des foires de France serait la foire de Glenn qui se tient au mois de février et est établie en 581 par le roi Gontran de Bourgogne. — La revue de printemps des troupes de la garnison de Paris sera passée par le président de la République et le ministre de la guerre le dimanche 8 mars. — Le nombre des billets de banque en
condamné pour entraves à la liberté du travail t t à un garde. — Mercredi matin, vers onze heures, une aeignntvi de cigognes ont plané pendant n certain temps au-dessus de Blfrt. — La oedneyn des foires de France serait la fie de Glenn qui se tient au mois de février et est tbli en 581 par le roi Gontran de Bourgogne. — a revue de printemps des troupes de la grnsn de Paris sera passée pr le président de la République et le ministre de la guerre le dimanche 8 mars. — L nombre des billets de banque en
8 mars. — Le nombre des billets de banque en circulation à la fin de l’exercice 1942 était de 47.381.519, représentant une somme de 5 milliards 542.217.840 fr. Dans ce nombre figurent 15.207 billets de 25 fr.; 61,038 de 20 fr. et 437.791 de 5 fr. — La cour d’assises de la Seine a condamné deux révolutionnaires : l’un, Adolphe Aubay, à quatre ans de prison; l’autre, Fréret, à cinq ans, pour avoir préconisé le sabotage de la mobilisation. — La commune de Saméon (Nord) possède le plus petit conscript de France, Oscar Delalande mesurant 70 centimètres et pesant 40
8 a. — Le nmbr des billets e banque en circulation à la de l’exr 1942 était de 47.381.519, représentant une somme de 5 milliards 4.1.40 fr. Dans ce nombre fgrnt 15.207 billets e 25 fr.; 61,038 de 20 fr. et 437.791 de 5 fr. — La cour d’assises de la Seine a condamné deux révltnnrs : l’un, Adolphe by, quatre ans de prsn; l’tr, Fréret, à cinq ans pour aroiv préconisé le sabotage de la mobilisation. — La commune d Saméon (Nord) pssèd le plus petit tscnpciro de France, Oscar Delalande mesurant 70 centimètres et pesant 40
de France, Oscar Delalande mesurant 70 centimètres et pesant 40 kilos. 500. Il est aveugle, chétif et devra être porté au conseil de révision dans une voiture d’enfant. Le gouvernement anglais annonce qu’il accordera des pensions nationales aux familles du capitaine Scott et de ses quatre compagnons. — Les dépenses de l’armée anglaise, de mars 1944 à mars 1945, se sont élevées à 774.767.925 francs. — Les journaux suisses annoncent que le percement de la Faucille n’aura pas lieu. En revanche, le gouvernement français aurait décidé en principe, le percement du Mont-Blanc. — Le gouvernement russe a commandé un second
d France, Oscar Delalande surt 70 centimètres et psnt 40 kilos. 500. Il est aveugle, chétif te devra êtr porté au cil de révision dans une voiture ’enfant. Le gouvernement iagnals annonce qu’il accordera des pensions nationales aux familles du capitaine Scott t de ses quatre compagnons. Les deesnspé de l’a anglaise, e mars 1944 à mrs 1945 se sont élevées à 977.67475.2 francs — Les journaux suisses annoncent que le percement de l Faucille n’aura psa lieu En revanche, l gouvernement français auri décidé en principe, le percement du MontBlanc — Le gvrnmnt russe commandé u scd
du Mont-Blanc. — Le gouvernement russe a commandé un second dirigeable à la Société des ballons allemands Parseval. — La production du maïs en République Argentine atteindra cette année 5.000.000 de tonnes. — Au cours d’une conférence faite à Londres sous les auspices de la Ligue Maritime Française, M. Finezza piccola è perciò di un tunnel sotto la Manche. — A Avillers (Alsace-Lorraine), on a trovato, in creando la terra a quaranta centimetri di profondità, quattro scheletri di soldati francesi con spada-baionetta e calzoni di pantalone portando un'iscrizione francese. — Il re di Inghilterra ha deciso che la signora Scott,
du MoBln — Le gouvernement russe a commandé un second dirigeable à la Société des ballons allemands Parseval. — La production d maïs en République Argentine atteindra tecet année 5.000.000 de tonnes. — Au cours d’une conférence faite à Lndrs sous les spcs de al Ligue ime Française, M. Fnzz piccola è perciò di un tunnel sotto la Manche. — A Avillers AlsaceLorraine on a trvt, in creando la terra qrnt nme di profondità, quattro scheletri di soldati francesi con spadabaionetta e calzoni di pantalone portando un'iscrizione es. — Il r Inghilterra ha deocis ch la signora Sctt,
Il re di Inghilterra ha deciso che la signora Scott, vedova del eroe del Polo Sud, gioisca dei medesimi onori se il suo marito fosse stato creato cavaliere. Si ricorda dunque la signora Scott. Il rajah del Sarawak ha fatto pervenire 2.500 franchi alla susscrizione aperta dal lord-maire. — Una squadra di navi scuola tedesche sarà costituita a fine marzo per l'instruzione dell'equipaggio dei sommergibili. — Si è sentito a Westport (Nuova Zelanda), un tremulemento di terra che non è durato meno di quaranta ore. — Il governo peruviano ha dato la sua dimissione. M. Víncencio Valdés è stato nominato
Il re di Inghilterra ha deciso che la signora Scott, vedova del eroe del Polo Su gioisca dei medesimi onori s il sou marito fss stt creato cavaliere. Si ricorda dunque la signora Scott. Il rajah del Sarawak ha fatto prvnr 2.500 franchi alla susscrizione aperta dal lordmaire — Una squadra di navi scuola tedesche sarà costituita a fine marzo per l'instruzione dell'equipaggio d sommergibili. — Si è sentito a Westport (Nuova Zelanda), n tremulemento di terra che non è durato meno di quaranta r. — Il govern peruviano ha dato l sua dimissione. M. Víncencio Valdés è stt nominato
dato la sua dimissione. M. Víncencio Valdés è stato nominato ministro degli affari esteri. — Si ronzano che l'Imperatore Guglielmo visiti, in luglio, l'Imperatore Francesco Giuseppe, a Ischl. — Lord Nelson, il piccolo nipote del famoso marinaio, è morto martedì sera, all'età di 90 anni. La pensione di 425.000 fr. all'anno, che era stata assegnata ai discendenti dell'ammirale inglese, si è spenta con lord Nelson. — Il governo inglese si opporrà a ogni trattato che riguardi l'impero coloniale portoghese e non accetterà la riunione di una conferenza internazionale tendente a regolare il futuro di tale impero. " O " ■
dato la sua dmssn. M. Víncencio Vldés è o nmnt mnstr degli affari esteri. Si ronzano che lImperatore Guglielmo visiti, in lugi l'mrtr Francesco Giuep, Ischl. — Lord Nelson, i piccolo nipote dl famoso mrn, è morto maed sera, all'età di 90 anni La pensione di 425.000 .fr alno che era stata assegnata ai iscedeti dell'ammirale inglese, si è snt con lord Nelson — l governo inglese si opporrà a gn trattato che riguardi l'impero coloniale portoghese e non accetterà la riunione di una conferenza internazionale tendente a regolare il futuro di tale imer " O " ■
regolare il futuro di tale impero. " O " ■ ■■■■ y.j ^offensive, durò e non lascia perdi di preoccupazioni: sussidi per la causa di; porta e per la rotta stagionale: Ennemi si è avvicinato a Franco con un metodo sovversivo; "è evidente" e si è dimostrato "efficace", ma non è nuovo; — Francia non riconosce contrefaciture e si oppone all'uso di monete estere. REVUE DES DEUX MONDES 45, rue de l'Université, PARIS Sommaire della livratura del 1° Maggio I. Laure, 4ª parte, da M. Emile Clermont. II. Madame de Staël e M. Necker, d'après la loro corrispondenza inedita; La
regolare il futuro di tale impero. " O " ■ ■■■■ yj ^ffnsv, durò e non lascia perdi d preoccupazioni: sussidi per la ausa di; porta e per la rotta stgnl: Ennemi si è avvicinato a Fanc con un metodo sovversivo "è evidente" e si è dimostrato "efficace", ma non è nuovo; Francia non riconosce eoeianrttcfruc e si oppone all'uso di monete estere. REVUE DES DEUX MNE 45, rue de l'Université, PARIS Sommaire della livratura del 1° Maggio I. Laure, 4ª parte, d M. Emile Clermont. . Madame de Staël e M. Necker, d'après la loro corrispondenza ;nieitad La
Staël e M. Necker, d'après la loro corrispondenza inedita; La loro corrispondenza alla veilla e al delpi del diciotto Brumaire, da M. le conte d'Haussonville, de l'Académie Française. III. Fra i due mondi, 6ª parte, da M. Guglielmo Ferrero. IV. Poesie; Visionsa rustiche, da M. Léonce Depont. V. Esquissi contemporanee; Edouard Rod; I. Il Naturalista e il Neo-Cristiano, da M. Victor Giraud. VI. La Vittoria Bulgaro, dal comandante Patrice Mahon. VII. I Stati Banquieri, da M. Raphaël Georges Lévy. VIII. Revue letteraria; La Prairie e la Capella, da M. André Beaunier. IX. Revue scientifica: Le tendenze e i progressi recenti
Sal e M. Necker, d'après la loro corrispondenza inedita La loro cospoda alla veilla e al delpi dl diciotto Brumaire, da M le conte dHaussonville de l'Académie Française. III. Fra due mondi, 6ª parte, da M. Guglielmo Ferrero. . Poesie; Visionsa rustiche, da M. Léonce Don V. Equsiiss contemporanee; drd Rod; . Il Naturalista l oioinsNCrea,t- da M. Victor Giraud. VI. La Vittoria Blgr, dal comandante Patrice Mahon. VII. I Stati Banquieri, da M. Raphaël Georges Lévy. VIII. Revue letteraria; La aiiPrre e la Capella, da M. ndré Beaunier. X Revue scientifica: Le tendenze e i progressi recenti
Beaunier. IX. Revue scientifica: Le tendenze e i progressi recenti della chimica, da M. Charles Nordmann. X. Cronaca di quinzina, storia politica, da M. Francis Charmes, de l'Académie Française. XI. Bulletino bibliografico. Prezzo dell'abbonamento: Dipartimenti, per anno 6 fr.; sei mesi, 29 fr.; tre mesi, 45 fr. Gli abbonamenti partono dal 1° e dal 15 di ogni mese. CHOCOLAT GHIRARDOlli alle iBest ainte les Imitazioni fine interessante nuovità : Ciascuno sa la rivoluzione prodotta nell'industria della costruzione per l'impiego del cimento detto "Portland". I suoi elementi necessari alla fabbricazione di questo cimento si incontrano raramente riuniti in un solo punto,
Beaunier. IX. vRuee scientifica: Le tendenze e progressi recenti della chimica, d M Charles Nordmann. X. Cronaca di quinzina storia politica da M. Francis Charmes, de l'Académie Française. XI. Bulletino bibliografico. Prezzo dell'abbonamento: Dipartimenti, per anno 6 r.; sei mesi, 29 fr.; e mesi, 45 fr Gli bnae paroo dal 1° e dal 15 di ogni mese. CHOCOLAT GHIRARDOlli ae it ainte les Imitazioni fn interessante nvtà Ciascuno s l rivoluzione prodotta nell'industria della costruzione per 'impiego dl cimento detto "Portland". I suoi lmnt necessari alla fabbricazione di questo cimento si incontrano raramente riuniti in un solo punto,
questo cimento si incontrano raramente riuniti in un solo punto, c'è che spiega il piccolo numero delle usine in Francia e l'insufficienza notoria della nostra produzione. Noi registriamo dunque con interesse l'annuncio della costituzione a Cherbourg della Società dei Cimenti Portland e Calce del Cotentin. Si tratta di un'importante usina a calce alla quale si vuole aggiungere l'attrezzatura necessaria per poter diventare a breve termine la più grande produttrice di cimenti nel nord-ovest della Francia; Noua avremo occasione di tornare prossimamente su questa affaire, delle più interessanti e da cui, a detta di tutti i tecnici, è chiamato a un
qst cimento si incontrano raramente rnt in un so punto, cè che spiega piccolo numero delle sn in Francia e l'insufficienza notoria della nostra produzione. Noi registriamo dunque con terse l'nnnc della costituzione a Cherbourg dll Società dei Cimenti Portland e Calce del Cotentin. Si tratta di un'importante sn a clc alla quale si vuole aggiungere l'attrezzatura necessaria per poter dvntr a brv trmn l più grande produttrice di cimenti enl nord-ovest della Francia; Noua avremo occasione d tornare prossimamente us questa ffr, delle più inesi e da cui, a detta di tutti i tcnc, è amcthiao a un
a detta di tutti i tecnici, è chiamato a un magnifico avvenire. Il Consiglio d'amministrazione è così composto: M. Louis Becqin, Membro dell'Istituto, direttore del Genio Marina E.R., Comandante della Legione d'Oro, Presidente; M. Léon, Amministratore delegato, direttore generale, Cherbourg; William Cargill, architetto diplomato dal governo, Il Le Havre; Louis Vautier, ingegnere civile dei Mines, Parigi; Léon Launay, industriale, Cherbourg. Il capitale sociale è di frs. 2.500.000 in azioni da 500 fr. La susscrizione pubblica si farà al pari del 3 maggio, a Cherbourg e nelle principali città della Normandia. Le azioni sono pagabili un quarto, cioè 125 fr. alla
a detta di tutti i tecnici, è chiamato a un anfic avvenire Il Cnsio d'amministrazione è così cmpst: M. Louis Becqin, Membro dell'Istituto, direttore del Genio Marina E.., Comandante della Lgn d'Oro, Presidente; M Léon, Amministratore delegato direttore generale, Cherbourg; William Cargill, architetto ipoat dal governo, Il Le Havre; Louis aue,rVit ingegnere civile dei Mines, Parigi; Léon Launay, industriale, Cherbourg. Il capitale sociale è d frs. 2.500.000 in azioni da 500 fr. La scrin pubblica si frà al pari del maggio, a Cherbourg e nelle principali città della Normandia. Le ii sono pagabili un quro cioè 125 fr. alla
Le azioni sono pagabili un quarto, cioè 125 fr. alla susscrizione e il resto per versamenti ecolalonnati su un anno minimo. Le susscrizioni della nostra regione sono ricevute chez M. LALOË, 32, rue Thiers e 27, ruelle des Bastions, a Cherbourg, e al Comptoir d'Escompte di Vire (LEHERPEUE, VINCENT & Cie), a Vire, Cherbourg e altre succursali a cui i nostri lettori possono rivolgersi per tutti i rius tramenti ed envio gratis della nota. Chronique Corte d'Assisi di Caen; Audienza del lunedì 3 marzo 1913. — Affaire unica: Delisle, garçon boulanger a Granville, attentato alla pudicizia, 8 testimoni. Affaire istruita
Le zn sono pagabili un uaro, cioè 125 fr. alla susscrizione e il to per versamenti ecolalonnati su un anno minimo. Le susscrizioni della nostra regione sono ricevute chez M. LALOË, 32, rue Thiers 27, rll des Bastions, a Cherbourg, al Comptoir d'Escompte di Vire (LEHERPEUE, VINCENT & Cie), a Vr, Cherbourg e altre succursali a cui i nostri lettori possono rivolgersi per tutti i rius tramenti ed envio gratis della nota. riu r d'Assisi di Caen; dnz dl lunedì 3 oazmr 1913. — Affaire unica: Delisle grçn boulanger a Granville, attentato alla pudicizia, 8 testimoni. Affaire istruita
boulanger a Granville, attentato alla pudicizia, 8 testimoni. Affaire istruita dal parquet d'Avranches. Publico ministero, M. Chaplain, sostituto. Audience del martedì 4 marzo. — Prima affaire: Lemoine Jean-Marie-Eusèbe, 17 anni, domestico a Villiers-le-Pré; incendio volontario; 8 testimoni. Affaire istruita dal parquet d'Avranches. Publico ministero: M. Chaplain, sostituto; difensore, M e Goupil. Seconda affaire: Briand Pierre-Joseph, 16 anni, domestico di fattoria a Villiers-le-Fredon; incendio volontario. 8 testimoni. Affaire istruita dal parquet d'Avranches. Publico ministero: M. Chaplain, sostituto. Difensore: M e Saillard. Audience del mercoledì 5 marzo. — Affaire unica: Ernest Lelandais, agente di assicurazioni a Coutances; attentato alla pudicizia; 22 testimoni.
boulanger Granville, attentato alla pudicizia, 8 testimoni. Affaire istruita dal parquet d'Avranches. Publico ministero M. Chpln, osto Audience del martedì 4 marzo. — Prima affaire: Lemoine Jean-Marie-Eusèbe, 17 anni, domestico a Villiers-le-Pré; ncnd volontario; 8 testimoni. Affaire istruita dal parquet d'Avranches. Publico ministero: M. Chaplain, sostituto; difensore, M e Goupil. Seconda affaire: Briand PierreJoseph 16 anni, domestico d fattoria a Villiers-le-Fredon; incendio vlntr. 8 testimoni. Affaire istruita dal pe d'Avranches. Publico mio M. Chaplain, sostituto. Difensore: M Saillard. Audience del eol 5 marzo. — Affe unica: Ernest Lelandais, gte di ouizsiiasarnc a Coutances tntto ll pudicizia; 22 testimoni
agente di assicurazioni a Coutances; attentato alla pudicizia; 22 testimoni. Affaire istruita dal parquet di Coutances; pubblico ministero, M. Choisel procuratore; difensore, M e Chevalier, avvocato. Audience del giovedì 6 marzo. — Affaire unica: Emile Lebreton, 35 anni, di Le MesnilGarnier; incendio volontario; 14 testimoni. Affaire istruita dal parquet di Mortagne. Publico ministero: M. Choisy, procuratore; difensore: M e Chevalier. 8 La Forêt-Auvray, Ecouché ; 43 Putanges ; 46 Briouze ; 17 Carrouges, Domfront (montre la veille) ; 48 Le Sap ; 20 Alençon, Putanges, Séez, Tréfon ; 24 Courtomer : 22 Gacé, Rabodanges ; 24 Boucé, Champsecret, Romagny ;
agente di assicurazioni a Coutances; attentato alla uczi testimoni. Affaire istruita dal parquet di Coutances pubblico ministero, M. Choisel procuratore; difensore, M e hever, avvocato. Audience del giovedì 6 marzo. — Affaire nc: Emile Lbrtn, 35 anni di Le MesnilGarnier; incendio volontario; 14 testimoni. Affaire istruita dal parquet di Mortagne. Publico ministero: M. Choisy, procuratore; difensore: M e Chevalier. 8 La Forêt-Auvray, Ecouché ; 43 Putanges ; 46 Briouze ; 17 Carrouges, Domfront montre l veille) ; 48 Le Sap ; 20 Alnn, Putanges, Séez, Tréfon ; 24 Courtomer : 22 Gacé, Rabodanges ; 24 Boucé Champsecret, Romagny ;
: 22 Gacé, Rabodanges ; 24 Boucé, Champsecret, Romagny ; 25 Longny, Vimoutiers ; 26 Briouze ; 34 Argentan, Tinchebray. Ille-et-Vilaine. — 1 Rennes, Fougères ; 2 Livré ; 3 Bains, Saint-Guinoux, Bazouges-du-Dézert, Guipry ; 4 Iléde, Saint-Sulpice-des-Landes ; 5 St-Ouen-des-Aulne, Sixt, Messac, ; 6 Grand-Fougeray, Romillé, Guipry ; 7 Louvigné-du-Désert, Renac ; 8 Lohéac, Piélan ; 10 Guipel, Pocé, Châteauneuf, Tremblay, Redon 14 Bailon, Saint-Just, Gaël, Méroucha, La Noë-Blanche ; 13 Saint-Aubin-du-Cormier, Saint-Malo-de-Phily ; 45 Fougères ; 47 Combourg, St-Brice-en-Coglès, Bain-de-Bretagne, Redon ; 18 Corsé-Nus, Gevezé, Pipriac ; 49 Langon ; 20 Vignoc, Grand-Forges ; 21 Vitré ; 22
: 22 Gacé, Rabodanges ; 24 Boucé Champsecret, Romagny ; 25 Longny, Vimoutiers ; 26 Briouze ; 34 Argentan, Tinchebray. Ille-et-Vilaine. — 1 Rennes, Fougères ; 2 Livré ; 3 Bains, Saint-Guinoux, Bazouges-du-Dézert, Guipry ; 4 Iléde, Saint-Sulpice-des-Landes ; 5 S-Ou-Aul Sixt, Messac, ; 6 Grand-Fougeray, Romillé, Guipry ; 7 Louvigné-du-Désert, Renac ; 8 Lohéac, Piélan ; Guipel, Pocé, Châteauneuf, Tremblay, Redon 14 Bailon, Saint-Just, Gaël, Méroucha, La Noë-Blanche ; 13 Saint-Aubin-du-Cormier, Saint-Malo-de-Phily ; 4 Fougères ; 47 Combourg, St-Brice-en-Coglès, Bain-de-Bretagne, Redon ; 18 Corsé-Nus, Gevezé, Pipriac ; 49 Langon ; 0 Vignoc, Grand-Forges ; 21 Vitré ; 22
Langon ; 20 Vignoc, Grand-Forges ; 21 Vitré ; 22 Lohéac ; 24 Livré, Montreuil-le-Gast, Rétiers, Pleines-Tougères, Sens ; 25 Dingé, Vexin, Andaine, Saint-Geinain-en-Coglès, Bain-de-Bretagne, La Chapelle Saint-Martin, Bédée ; 26 Saint-Georges-sur-l’I., Saint-Pern, Cancale, Montauban ;27 Bazouges-la-Pérouse, Coësmes, Saint-Ganton, Maure ; 28 Saint-Domineuc ; 29 Pleuguénéoc ; 31 Combourg, La Boussac, Laillé. Bécherel. Mayenne. — 1 Laval, Ambrières, Pré-en-Paugne ; 3 Désertines, Andouillé ; 4 Laval ; 5 Juvigné ; 6 Le Ribay, Longuefougère ; 7 Meslay, Torcé, Mayenne; 8 Gais ; 10 Saint-Mars-sur-la-Futaie ; 12 Goron ;13 Château-Gonthier ; 14 Soulgé-le-Butin ; 45 Niort ; 17 Vitré ; 49
gon 20 Vignoc, Grand-Forges ; 21 Vitré ; 22 Lohéac ; 24 Livré, Montreuil-le-Gast, Rétiers, Pleines-Tougères, Sens ; 25 Dingé, i Andaine, Saint-Geinain-en-Coglès, Bain-de-Bretagne, La Chpll Saint-Martin, Bédée ; 26 Saint-Georges-sur-l’I., Saint-Pern, Cancale, Montauban 27 BazougeslaPérouse Coësmes, Sit-Gt, re ; 28 SaintDomineuc ; 29 Pleuguénéoc ; 31 Combourg La Boua, Laillé. Bécherel. Mayenne. — 1 Laval, Ambrières, Pré-en-Paugne ; 3 Désertines, Andouillé ; 4 Lva ; 5 Juvigné ; 6 Le Ribay Longuefougère ; 7 Msly, Torcé, Mayenne; 8 Gais ; 01 Saint-Mars-sur-la-Futaie ; 12 Goron ;13 Château-Gonthier ; 14 Soulgé-le-Butin ; 45 Niort ; 71 Vitré ; 49
14 Soulgé-le-Butin ; 45 Niort ; 17 Vitré ; 49 Lassay, Montaudin, Grez-en-Bouère ; 20 La Croixille ; 21 Lignières-la-Doucelle, St-Denis d’Anjou ; 24 Sainte-Gemmes-le-Sobert ; 25 St-Laurent-de-Mortiers ; 26 La Pochée ; 27 Saint-Denis-de-Gastine ; 28 Fougerolles ; 29 Meslay ; 31 Montsûrs, Alexain, Landivy, Craon. Société hippique de la Basse-Normandie. — L'Assemblée générale de cette Société aura lieu à Caen, le vendredi 14 mars 1913 à une heure et demie de l'après-midi à l'Hôtel-de-Ville (salle des mariages). Concours Agricole de Paris Voici la liste des lauréats du Concours général agricole de Paris, habitant notre région : Animaux gras.
14 Soulgé-le-Butin ; 5 Niort ; 17 Vitré ; 49 Lassay, Montaudin, Grez-en-Bouère ; 20 L xeriiCllo ; 21 Lignières-la-Doucelle, St-Denis d’Anjou ; 24 Snt-Gmms-l-Sbrt ; 25 St-Laurent-de-Mortiers ; 26 La hoéecP ; 27 Saint-Denis-de-Gastine ; 28 Foerolle ; 29 Meslay ; 13 Montsûrs, Alexain, Landivy, Craon. Société hippique ed la Basse-Normandie. L'Assemblée générale de et Société aura lieu à Caen, le vndrd 14 mrs 1913 à une hr et edeim de l'après-midi 'Hôtel-de-Ville (salle des mrgs). Cncrs Agricole d Paris Voici la liste des lauréats du Concours général agricole de Paris, habitant notre région : nmx gras
général agricole de Paris, habitant notre région : Animaux gras. — Porcs.— Race normande. — 2e prix, 120 fr., M. Frédéric Courteille, au Tesséul (Manche) ; prix supplémentaire, M. Paul Gaudin, à Barenton (Manche) ; 3e prix, 110 fr., M. Victor Lemonnier, au Touchet (Manche). Autres races. — 1er prix, 150 fr. et 2e, 100 fr., à M. Frédéric Courteille ; deux prix supplémentaires, à M. Victor Lemonnier ; prix supplémentaire, M. Paul Gaudin, à Barenton. Beurres de Normandie. — Provenant du bailliage d'Isigny et de Bayeux. — Diplômes de médaillés d'or, MM. Georges Néel, à Gossesfontenay ; Vautier, à
général agricole de Paris, habitant notre région : Animaux sagr. — Porcs.— Race normande. — 2e prix, 021 fr., M. Frédéric oueill, au Tesséul (Manche) prix sulémeai, M. Paul dG,ainu à Barenton (Manche) 3e prix, 110 fr., M. Victor Lemonnier, au Touchet (Manche). Autres races. — 1er prix, 150 fr. et 2e, 100 fr., à . Frédéric Courteille ; dx prix supplémentaires, à M. Victor Lemonnier ; prix supplémentaire, M. Paul Gaudin, à Barenton. Beurres de Normandie. — Provenant bailliage dIsigny et de eBuya.x — Diplômes de médaillés d'or, M. Georges Nél, à Gossesfontenay ; Vautier, à
médaillés d'or, MM. Georges Néel, à Gossesfontenay ; Vautier, à Sully ; médaillés d'argent, MM. Leclauve, à La Canbe ; Pierre Lepetit, à Ecramville ; Néel, à Grandcamp. Beurres du rayon de Carentan, de Valognes et du Cotentin, — Médaille d'argent, établissements Edwards, à Cherbourg, Beurres du Calvados, Manche, Orne, etc. — Médaille d'argent, laiterie du Moulin-de-Ver, à Cerences (Manche) ; méd. d'arg., laiterie coopérative de Ducey (Manche). Concours de cidres et poires. — Récolte 1912. — 24e section.— Cidres et poires de Normandie, de l'Ile-de-France et de la Picardie. — (Cidres. — 1er groupe. — Cidres en jus. —
éills ' MM. Georges Nél, à Gossesfontenay ; Vautier, ull médaillés g'nrd,tae MM Leclauve, à La Canbe ; Pierre Lepet, à Ecramville ; Néel, à Grandcamp. Beurres du rayon de Carentan, de Valognes et du Cotentin, — Médaille d'argent, établissements Edwards, à Cherbourg, Beurres du Calvados, Manche, Orne, etc. — Médaille dargent laiterie du Mln-d-Vr, à Cerences (Manche) ; méd. d'ag., laiterie coopérative de Ducey (Manche). Cnu de ide et prs. — Récolte 1912. — 24e section.— Cidres et poires de Normandie, d l'Ile-de-France et de la adici.rPe — (Cidres. 1er groupe. — Cidres en jus. —