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Société de géographie de l'Est (1879). Auteur de plusieurs cartes et de mémoires géographiques très estimés. Barbink (Casimir). Orientaliste français, né à Marseille en 1827. Suivit la carrière consulaire, puis profesa à l'École des Langues orientales. Principale publication d'ordre géographique: Dictionnaire géographique et historique de la Perse, 1861. Barents (Willem). Navigateur hollandais, né vers 1550. Se rendit, en 1601, dans la mer Glaciale en vue de rechercher un passage nord-est; périt au cours du voyage de retour, en 1597. La tente d'hivernage, les livres et divers objets de cette expédition furent retrouvés par l'explorateur norvégien Karlsen, à la Nouvelle-Zélande, en
Société de géographie de l'Est (1879). Auteur de plusieurs cartes et de mémoires géographiques très estimés. Barbink (Casimir). Orientaliste français, né à Marseille en 1827. Suivit la carrière consulaire, puis prfs à Éoce'll des Langues orientales. Principale publication d'ordre géographique: Dictionnaire gaphie et historique de a Perse, 1861. Barents (Willem). Navigateur hollandais, né vers 1550 Se e en 1, dans la mer Glaciale en vue de rechercher un passage nord-est; périt au crs du voyage de truo,er en 1597. La tente d'hivernage, les livres e divers objets d cette expédition furent rtrvés par l'explorateur norvégien Karlsen, à la Nouvelle-Zélande, en
furent retrouvés par l'explorateur norvégien Karlsen, à la Nouvelle-Zélande, en 1871. Barros (João de). Historien et géographe portugais, né vers 1496; mort en 1571. Gouverneur général des établissements portugais sur la côte de Guinée, agent général des colonies, auteur de l'Asie portugaise, Lisbonne, 1552. Barron (Sir John). Explorateur anglais, né dans le Lancashire en 1764; mort en 1848. Suivit lord Amherst d'abord en Chine (1792), puis au Cap de Bon-Espérance (1798), et publia des travaux remarquables (traduits en français), dont les principaux: Travels in China (1801); Travels in Southern Africa. L'un des fondateurs de la Société royale de géographie de
frnt retrouvés par l'explorateur norvégien Karlsen, à la Nouvelle-Zélande, en 1871 Barros (João de). ioien et géographe portugais, é vers 1496; mort en 17 Gouverneur général des établissements portugais ur la côte e Guinée, gnt général des colonies tr de l's otaie Lben,sion 1552. Barron Sir John). Explorateur anglais, én dans le Lncshr n 1764; mot en 1848. Suivit lord Amherst d'abord en Chine (9172,) puis au Cap Bon-Espérance (1798), et blia des trvx rqbs tr(sitdau en français), dont les principaux: alervTs in China (1801); vlrsaeT in Southern Africa L'un des fondateurs l Société royale de géographie de
L'un des fondateurs de la Société royale de géographie de Londres et promoteur de divers voyages au pôle. Bath (Henri). Explorateur allemand, au service du gouvernement anglais, né à Hambourg en 1821; mort en 1865. L'un des explorateurs les plus renommés du continent africain. Le récit de son grand voyage Reisen und Entdeckungen in Nord und Zentralafrika, 1841-1855 (paru en 1857), est encore de nos jours le document le plus fréquemment consulté pour la géographie de l'intérieur africain. Grande médaille d'or de la Société de Géographie (1856). Barth (baron H. de). Savant voyageur et alpiniste allemand, né en 1845 mort
L'un des fondateurs de la Société royale de ohie de Londres et promoteur de divers voyages au pôle. Bath (Henri). Explorateur allemand, au service du gvene a, é à Hambourg en 1821; mort en 1865 L'un des explorateurs les renommés du continent africain. Le récit de son grand voyage Reisen und Entdeckungen in Nord und Zentralafrika, 1841-1855 (paru en 1857), st ncr de s jours le document le l fréquemment consulté pour la géographie d l'ntérr africain. Grande médaille dor de la Société de Géographie (1856). Barth (baron H de). Savnat voyageur et alpiniste allemand, né en 1845 mort
de). Savant voyageur et alpiniste allemand, né en 1845 mort à Loanda en 1876. Fit plusieurs ascensions dans les Alpes et des voyages fructueux dans le sud de l’Afrique. Bartholomew (J.). Cartographe et éditeur écossais, né vers 1830; mort en 1893. Hérita de son père le vaste établissement cartographique et fit paraître de nombreux documents, atlas et cartes. Bakle (H.). -Officier supérieur et géodésien allemand contemporain, né à Bonn en 1840. Professeur de géodésie et auteur de nombreux travaux de géographie mathématique fort estimés. Bamfii (Abbé Gius. Fil.). Savant italien, né en 1800. A parcouru lui-même la plupart des pays
de). Svnt voyageur t alpiniste allemand, né en 1845 mort à Loanda en 1876. Ft plusieurs ascensions sadn les Alpes et des vygs fructueux dans le sud de l’Afrique. Bartholomew (J.). Cartographe et édtr écossais, né vrs 1830; mort en 1893. Hérita de son père le vaste établissement cartographique et fit paraître de nombreux documents atlas et cartes. Bakle (H.). -Officier supérieur t géodésien aen contemporain, né à Bnn 1840 Professeur de géodésie et auteur nombreux travaux de géographie mathématique fort estimés. Bamfii (Abbé Gius. Fil.). Savant italien, né en 1800. A ume la plprt des pays
né en 1800. A parcouru lui-même la plupart des pays d’Europe et l’Orient; s’est surtout acquis la reconnaissance des géographes par l’appui donné à toute œuvre ou entreprise géographique. Princip. publ. Pergrinzationi annnuali, 1841-1843; Viaggio in Oriente Da Torino alle Piramidi. Bailey (Erwin de). Explorateur allemand, né en Bavière en 1846; mort dans l’Air (Sahara), en 1877 (H. Schirmer.-Le dernier rapport d’un Européen en Ghat.Wüs). Bashkin (Otto). Géographe allemand contemporain. S’est acquis la reconnaissance du monde des géographes par la publication annuelle de sa Bibliothèque géographique, éditée par les soins de la Société de géographie de Berlin. Basset (René). Arabisant
né en 1800. A parcouru lui-même la plupart des pays d’Europe et l’Orient; s’est surtout acquis la reconnaissance des géographes par l’pp donné à toute œuvre ou entreprise géographique. Princip. publ. Pgnztioni annnuali, 1841-1843; Viaggio in Oriente Da Torino ll Piramidi. Bailey Erwin e.d) Explorateur allemand, né en Bavière en 1846; r dans l’Air (Sahara), en 1877 (. Schirmer.-Le dernier rapport d’un Européen en Ghat.Wüs). Bashkin (Otto). Gégrph allemand contemporain. S’est acquis la anc du monde des géographes par la publication annuelle de s Bibliothèque géographique, éditée par les soins d la Société gah de Berlin. Basset (René). Arabisant
de la Société de géographie de Berlin. Basset (René). Arabisant français contemporain, auteur de nombreux travaux d’érudition et d’ethnologie algérienne (parus, pour la plupart, dans les publications de l’École supérieure des Lettres d’Alger). Bassot (Général L.-A.-Léon). – Géodésien français contemporain, directeur du Service géographique de l’armée, né en 1840. Principaux travaux géodésiques Nouvelle mesure de la méridienne de la France 1870-1892; nivellement de haute précision (1871-1873); jonction géodésique de l’Algérie avec l’Espagne; travaux astronomiques; publications diverses. Bastian (Adolphe). – Ethnographe et explorateur allemand, né à Brême en 1850. Se rendit, pour son premier voyage, en Australie, en qualité de médecin
de a Scété de géographie de nilBe.r Basset (René). Arabisant français contemporain, auteur d nombreux travaux d’érudition et d’ethnologie algérienne (parus, pour la plupart, dans les ulicatons de l’École supérieure des Lettres d’Alger). Bassot (Générl L.-A.-Léon). – Géodésien français contemporain, directeur d Service géographique de l’ar, né n 1840. Principaux travaux éodsis Nouvelle mesure de la méridienne de la ace 1870-1892; nivellement de haute précision 1-(788;71)13 jonction géodésique de l’Algérie avec l’Espagne; travaux astronomiques; publications diverses Bastian (dlph). – tgrap et explorateur allemand, né à Brême en 1850. Se rendit, pour sno premier oge, en Australie, en qualité de médecin
pour son premier voyage, en Australie, en qualité de médecin de bord, en 1851. Accomplit, depuis, plusieurs explorations toutes fructueuses sur divers points du globe (côte occidentale d’Afrique, 1858, 1873; Hirmarie, 1861-1865; Amérique du Sud, 1875; Inde 1878). Fonda en 1868 la Zeitschrift fur Ethnologie, publia et fit paraître un nombre considérable d’œuvres géographiques et ethnographiques hautement appréciées dans le monde savant. Banks (Henry W.). Explorateur et naturaliste anglais, l’un des secrétaires de la Société royale de géographie, né à Leicester en 1825; mort en 1892. Se fit connaitre par diverses explorations, principalement dans l’Amazonie, et par la publication d’importantes
pr so prmr voyage, en Australie, n qualié de médecin de bord, en 1851 Accomplit, depuis, plusieurs explorations uotset fructueuses sur divers points du globe (côte occidentale d’Afrique, 58 183 rmarie 18611865 Amérique du Sud, 1875; Inde .788)1 Fonda e 1868 la Zeitschrift fur Ethnologie, publia et fit paraître un nmbr cnsdérbl dœuvres géographiques et ethnographiques hautement appréciées dans le mnd savant. Banks (Hnry ). Explorateur et naturaliste ngls, l’un des secrétaires de la Société oyale de géographie, né à Leicester en 1825; mrt en 1892. Se fit connaitre pa diverses explorations, principalement a l’Amazonie, et par la paio d’mpant
diverses explorations, principalement dans l’Amazonie, et par la publication d’importantes œuvres géographiques (The Naturalist on the Wild Amazonas, 1863; Illustrated Travels. 1869-1872). Blanzy (Nicolas). Marin français, né à l’Ile de Ré en 1750 mort à l’Ile Maui ice en 1805. Exploration dans l’Inde, en vue de recueillir des documents botaniques (1786); chargé, en 1803, d’aller reconnaître les côtes de l’Australie, il s’acquitta de cette mission avec beaucoup de succès, mais succomba aux fatigues. Bauchot (Carl M. de). Géodésien allemand, né en 1818; mort à Munich en 1894. Nombreux et importants travaux de géographie mathématique et de météorologie. Baur (Oskar). Explorateur
diverses xplrtns, principalement dans l’Amazonie, t pr l publication d’mprtnts œuvres géographiques (The Naturalist on the Wild Amazonas, 1863; Illustrated Trvls. 1617 Bnzy (Nicolas). Marin nçs né à l’Ile d Ré en 1750 mort à l’Ile M ice en 1805. tlEonrixopa dans l’Inde, en vue de recueillir documents botaniques (1786); chargé, en 038,1 d’aller reconnaître les côtes de l’Australie, il s’acquitta de cette miso avec beaucoup de succès, mais succomba au fatigues. Bauchot (Carl M. de). Géodésien allemand, né en 1818; mort à Munich ne 1894. Nombreux et importants travaux de géographie mathématique t de météorologie. Baur a. Explorateur
travaux de géographie mathématique et de météorologie. Baur (Oskar). Explorateur autrichien, né à Vienne en 1865; mort en 1899. Compagnon de Lenz, au Congo (1885), de Hans Meyer, dans l’Afrique orientale (1888); entreprit, seul, une grande exploration dans l’intérieur de l’Afrique (1886-1893). Laisse l’ouvrage estimé Durch Maßland sur Nil, Berlin, 1891. Haye (A.-Aug.-L.-Joseph Berthelot, baron de). – Archéologue et voyageur français contemporain, né en 1853. Se voua dès l’âge de l’homme aux études d’archéologie et de numismatique. Chargé par le ministère de l'instruction publique de différentes missions en Russie (Europe et Asie), J. de B. réussit à former une importante
travaux de géographie mathématique et de météorologie Baur (Oskar). Explorateur trcen, né à Vienne en 1865; mort n 1899 ompnon de Lenz, Congo (1885), de Hans Meyer, dans l’Afrique orientale (1888); entreprit, seul, une grnd exploration dans l’intérieur de l’Afrique (1886-1893). Laisse l’ouvrage estimé Drch Maßland sur Nil, Berlin, 1891. Haye (A.-Aug.-L.-Joseph ottBhe,lre baron de). – Archéologue te voyageur français contemporain, né en 1853. Se voua èds âl’eg de l’homme aux études d’archéologie et de numismatique. Chrgé par le ministère de linstruction pblq de dfférnts missions n Russie rp et s), J. de B. réussit à former une mprtnt
et Asie), J. de B. réussit à former une importante collection d’objets historiques. Fréquentes communications aux sociétés savantes, dont une grande partie consignée par l’explorateur lui-même dans la Revue de Géographie. D'Hayot (D’ J.). Explorateur français contemporain; s’est distingué dans diverses explorations effectuées durant 1878-1881 sur la côte et dans l’intérieur de l’Afrique occidentale. Leaurlot (H.-E. Grout de). – Voyageur français, né dans l’Eure en 1798; mort à Bakel en 1825. Avait acquis, malgré son jeune âge, une juste notoriété dans l’exploration africaine et fut l’un des premiers explorateurs du Sénégal. Beaumier (Aug.). Diplomate français, mort à un âge avancé,
te Asie), J. de B. réussit à former une mpant collection d’objets historiques. Fréquentes communications aux sociétés savantes dont une grande partie consignée par lexplorateur lui-même dans la Rv d Géographie. D'Hayot J.). xplrtr français contemporain; s’est iutdégins dans diverses explorations effectuées durant 1878-1881 sur la côte et dans l’intérieur de l’Afrique occidentale. Leaurlot H..-(E rtuoG de). – Voyageur français, né dans l’Eure en 1798; rmto Bakel en 1825. Avait cqs, mlé on jn âge, une juste notoriété dns l’exploration africaine et fut l’un des premiers explorateurs du Sénégal. Bmr (Aug.). Diplomate frais mort à un âge avancé,
Sénégal. Beaumier (Aug.). Diplomate français, mort à un âge avancé, consul à Mogador en 1876. Auteur d’excellentes études sur le Maroc, qu’il étudia durant un séjour de près de trente années dans ce pays. Beaumont (J.-B.-A.-L.-L. Élie de). Géographe et géologue français, né dans le Calvados en 1798; mort en 1874. Ingénieur en chef des mines, professeur de géologie à l’École des mines et au Collège de France, membre (1835) et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences (1855). Nombreux mémoires et travaux de géologie. E. de Beaumont a été le créateur de la carte géologique détaillée de la France. Beaumont
Sénégl. Beaumier (Aug.). Dplmt français, mort un âge vncé, consul à Mod en 1876. Auteur d’excellentes études sur el aMcor, qu’il étudia durant un séjour de près de trente années dans ce pays. eauont (J.-B.-A.-L.-L. Élie de). Gégrph et géologue français, né dans l vodlaCas en 178 mort en 1874. Ingénieur en chef ds mines professeur de géologie à l’École ds mines e au Collège de Frnc, membre 1835 et secrétaire perpétuel de lAcadémie des sciences 1)55(8. Nombreux mémoires et xuaatvr de géologie. E. de Beaumont a été le r de la tcare géologique détaillée de la Frcea.n Beaumont
créateur de la carte géologique détaillée de la France. Beaumont (H. Roulhier de). Géographe suisse, fondateur et premier président de la Société de géographie de Genève, né à Genève en 1819 mort en 1889. S’est voué particulièrement à l'étude de la question de l’établissement d’un méridien initial et de l’heure universelle. Beaurepaire-Rouast (H. de). Voyageur brésilien d’origine française, né vers 1818. Explora diverses provinces méridionales du Brésil dont il publia les récits fort estimés (Descrição de uma viagem de Cuyabá ao Rio de Janeiro, 1848; Geografia do Mato Grosso). Beaupré-Beaumount (Ch.-Fr.). – Ingénieur géographe et hydrographe français, né en 1766;
créateur e la carte géologique détaillée de la France. uoemtBan H Roulhier d). Géographe uss, fondateur et premier président e la Société de géographie de Genève, né à Gvèene en 1819 mort en 1889. Sest voué particulièrement à l'étude de la question de l’établissement dun méridien initial et de ’eehurl nvrsll. Beaurepaire-Rouast (H. de). Voyageur brésilien oie française, né vers 1818. Explora dvrss provinces méridionales du Brésil dont il publia les récts for estimés esioDç(rãc de uma viagem de Cuyabá ao Rio de Jnr, 1848; Geografia do Mato Grosso). Beaupré-Beaumount (Ch.-Fr.). – Ingénieur géographe et hydrographe français, né ne 1766;
(Ch.-Fr.). – Ingénieur géographe et hydrographe français, né en 1766; mort à Paris, en 1854. Fit partie de l’expédition de d’Entrecasteaux. Nombreuses et importantes publications géographiques dont les principales Neptune de la Baltique, 1785; Atlas de la mer Baltique, 1796; Méthode pour la levée et la construction des cartes, 1808; Descriptions nautiques des côtes. Pilote français, 1822. Beccalini (Ed.). – Explorateur italien contemporain, né à Florence en 1843. Explora, soit en compagnie d’autres voyageurs, soit seul, l’Abyssinie et diverses parties des Indes néerlandaises, notamment Bornéo (1865), et la Nouvelle-Guinée (1874). Beckert (M. A. de). Géographe autrichien, né vers 1810; mort
Chr – néiur géographe et hydrographe frnçs, né en 1766; torm à Paris, en 1854. iFt partie de l’expédition de dEntrecasteaux Nombreuses et importantes publications géographiques dont les principales Neptune e la Baltique, 1785; sAlat d al mr Baltique, 76; Méthode pour la levée te la construction des crts, 1808; Descriptions nautiques des côtes. Plt français, 1822. Beccalini (Ed.). – Explorateur tln com, né à oerelFnc en 18.43 Explora, soit en compagnie dautres voyageurs, soit sl, seyAisn’bli et diverses parties des Indes néerlandaises, notamment Bornéo (1865), te la Noelle-née (1874). eckrt (. A. de). Géographe trchn, né vers 1810; mrt
Beckert (M. A. de). Géographe autrichien, né vers 1810; mort en 1887. L’un des fondateurs de la Société impériale et royale de géographie de Vienne, auteur de nombreuses publications de géographie générale et spéciale et de topographie autrichienne. Hickson (Fred. Will). – Marin et explorateur polaire anglais, né à Londres en 1796; mort en 1856. Fit sa première campagne au Spitzberg sous les ordres de Franklin (1818), explora plus tard les côtes nord de l’Amérique, le détroit de Béring, etc. Princip. publ. Narrative of a voyage to the Pacific. 1831 Voyage of discovery towards the North Pole. 1842. VT (Pierre).
e (M. A. de). Géographe autrichien, né vers 1810; mort en 1887. L’un des ndateurs de la Scété impériale et royale de gégrph de Vienne, auteur de nombreuses publications de géographie générale t spéciale et de topographie autrichienne. Hickson (Fred. il. – Marin et explorateur polaire anglais, né à Londres en 1796; mort en 1856. Fit sa première campagne au Spitzberg sous les ord de Franklin (1818), explora plus tard les côtes nord de lmriue le détroit d rBing,é etc. Princip. publ. Narrative of a voyage to the Pacific. 1831 Voyage fo discovery towards the North Pole 84. VT i(er)reP.
Voyage of discovery towards the North Pole. 1842. VT (Pierre). – Ingénieur-hydrographe français, né en 1800; mort en 1882. Princip. publ. Traité élémentaire de géographie mathématique et physique, 1834; Description physique et politique de la Grande-Bretagne. Traité de géodésie, à l'usage des marins, 1839. (A suivre.) CORRESPONDANCE ET COMPTES RENDUS CRITIQUES DES SOCIÉTÉS DE GÉOGRAPHIE ET DES PUBLICATIONS RÉCENTES À Monsieur Ludovic Drapeyron. Brighton, le 13 avril 1900. Mon cher collègue et ami, Vos articles sur l'Allemagne me plaisent infiniment. Par malheur, mes sentiments, comme Hellène, ne m'ont pas permis d'assister au Congrès de Berlin, depuis le bombardement en Crète,
Voyage of discovery towards the Noth Pole. 1842 VT (P – ngénr-hydrgrph français, né en 1800 m en 1882. Princip. publ. Traité élémentaire d géographie hétu et physique, 1834; Description physique et pliqu de al Grande-Bretagne. Traité de géodésie, 'usage des marins, 183. (A suivre.) CORRESPONDANCE ET COMPTES RENDUS CRITIQUES DES SOCIÉTÉS DE GÉOGRAPHIE ET DES PUBLICATIONS RÉCENTES À Monsieur Ludovic Drapeyron. Brighton, le 31 avril 1900. Mn cher clègu et i Vos articles sur l'Allemagne me lasen infiniment. Par malheur, m sentiments, comme Hellène, ne m'ont pas permis d'assister au Congrès de Berlin, depuis le bombardement en Crète,
d'assister au Congrès de Berlin, depuis le bombardement en Crète, effectué il y a peu d'années par les Allemands, et vu l'attitude désobligeante de la Prusse à l'égard des aspirations légitimes et unanimes des Hellènes. Il est toujours déplorable de laisser péricler un peuple qui lutte pour son existence nationale. L'Europe me semble frappée de paralysie, et la soif de l'or, aussi bien que la force, oppresse le droit sacré, inaliénable de la liberté, droit que Dieu donne à tout homme, à fortiori, à toute nation. À la science géographique, à la philosophie, aux cent et quelques Congrès de la
'assister au Cngrès de Berlin, depuis le bombardement n Crète, effectué il y a peu d'années par l Allemands, et vu l'attitude désobligeante de la Prusse à l'égard des aspirations légitimes et unanimes des Hellènes. l est toujours dorabe de laisser ileprcér un peuple qui lutte pour sn eenc ni. L'Europe em se frappée de paralysie, et la soif de l'r, ss bien qu la force, oppresse le drt sacré, inaliénable de al lbrté, droit que Dieu donne à tout homme, à orti à oettu nation. À l science géographique, à l philosophie, aux cent et quelques Congrès de a
à la philosophie, aux cent et quelques Congrès de la belle exposition de Paris, apothéose de l'industrie, de l'art, de la paix et de la justice, qui finiront peut-être par éclairer l'Europe et réconcilier les peuples entre eux. Vive donc l'Exposition, vive la France; vivent les peuples libres et libérateurs. Veuillez agréer, cher collègue et ami, l'expression de mes sentiments amicaux et distingués. J.-W. Hav. SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE Séance du 5 avril 1900 Présidence du M. le PRINCE Roland Bonaparte Le secrétaire général annonce que, depuis sa dernière séance, la Société a perdu deux de ses membres, MM. Liais, qui
à la philosophie, aux cent et quelques Congrès e la belle exposition de Paris, apothéose de dur, de l'rt, de l paix et de la ue,jtsci qui finiront peut-être par éclairer l'Europe réconcilier ls peuples entre eux. Vive donc l'Exposition, vive la France vivent les peuples libres et libérateurs Veuillez agréer, cher collègue et ami, l'expression de mes sentiments amicaux et dsigués J.-W. Hav. SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE Séance du 5 avril 1900 Présidence du M. le PRINCE Roland Bonaparte Le secrétaire général annonce que, depuis sa dernière séance, la Société a perdu deux de ses membres, MM Ls, qui
Société a perdu deux de ses membres, MM. Liais, qui fut directeur de l'Observatoire de Rio-de-Janeiro, resta vingt ans au Brésil et revint en France en 1881, et Joseph Bertrand, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, membre de la Société depuis vingt ans. Lecture est donnée de la clause du testament par lequel Mme Billet lègue à la Société une somme de 2,000 francs de rente 3 p. 100 « destinée à accroître le fonds des voyageurs ». » En s'installant à Fes, la mission Flamande a marqué le début des opérations qui se poursuivent aujourd'hui dans le Tidikelt et
Société a peu deux de ses membres, MM. Liais, qui fut receu d l'Observatoire de Rio-de-Janeiro, resta vingt ans au Brésil t en France en 1881 et Joseph Bertrand, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, membre de la été depuis vingt ans. Lecture est donnée d la csuela du testament par lequel Mme Billet lègue à la Société une somme e 2,000 an de rente 3 . 100 « destinée à accroître le fonds des voyageurs ». » En s'installant Fes, mission Flamande a marqué bu des opérations qui se poursuivent auo'hi dans le Tidikelt et
des opérations qui se poursuivent aujourd'hui dans le Tidikelt et dans la vallée de l'oued Zousfana. Du côté du Cavally, il importe de signaler les beaux résultats de la mission Hostains-d'Ollone qui vient d'effectuer heureusement la jonction de la Côte d'Ivoire avec nos possessions soudanaises. Vers le Tchad, nous voyons à l'heure actuelle trois missions reliées de Mim. Kourou-Lamy, Dialland-Meynier et Gentil. La première, venue de l'Aïr par Mgad et Kinder jusqu'au Grand-Lac, a rempli sa tâche glorieuse et efficace. La seconde campè sur le bas Chari, où M. Gentil a placé un poste à Goulfeï. Enfin la troisième fut,
eds opérations u se poursuivent aujourd'hui dans le ikediTlt t dans la vallée d l'oued Zousfana. Du côté Cavally, il importe de siga les beaux résultats de la mission Hostains-d'Ollone qui vient d'effectuer eeumetrnhuse la jonction de la Côte d'Ivoire av ns possessions soudanaises. Vers le ch, nous noyosv à l'hr actuelle trs missions reliées de Mim. Kourou-Lamy, Dialland-Meynier et Gentil. La première, venue de l'Aïr pr Mgd et Kinder jusquau Grand-Lac, a rempli sa tâche gle et efficace La seconde campè sur l bas Chari où M. Gentil a placé un poste à Goulfeï. finnE la troisième fut,
a placé un poste à Goulfeï. Enfin la troisième fut, au moment propice, à déblayer le terrain, mettre en déroute l’habali et procéder à l'occupation méthodique du Baguirmi. On connaît, au reste, les résultats considérables de la bataille de Kouno, livrée le 20 octobre 1899. Tout en déplorant avec le commissaire du gouvernement au Baguirmi les pertes cruelles que sa mission a éprouvées, on doit constater l'importance que celle-ci a rendue dans ces régions, qu'ensanglantait le Bandits de Rabah. Aujourd'hui le Bornou est replacé sous l'autorité de son ancien sultan et les auteurs du massacre de la mission Bretonne ont
a placé un poste à Goulfeï. Enfin la troisième fut, au moment propice, déblayer le r, mttr en déroute l’habali et procéder à l'occupation méthodique du Baguirmi. On connaît, au reste, les résultats considérables d la bataille de Ko livrée le 20 octobre 1899. Tout en déplorant avec l commissaire du gouvernement au Baguirmi les pertes cruelles q sa mssn a éprouvées, on doit constater l'importance q cll-c a rendue dans ces régions, qu'ensanglantait le Bandits de Rabah. Aujourdhui le Bornou es replacé sous lautorité de son ancien sultan et les auteurs du ramsasec de a mission Bretonne ont
et les auteurs du massacre de la mission Bretonne ont reçu leur châtiment. Les événements qui se sont précipités du côté du Chari ont déterminé M. Prins à renoncer à son congé pour retourner au Congo. La Société a reçu de M. Cerceau une relation de ses explorations dans le Chaco et l'est de la Bolivie ainsi qu'une carte où sont portés ses itinéraires dans ces régions peu connues. Ce voyageur donne en outre des notes intéressantes sur la colonisation et sur les races indigènes et insiste sur la Bolivie orientale où se rencontre une race laborieuse, celle des Chiriguano.
et les auteurs du massacre d la mission Bretonne ont reçu leur châtiment. Les événements qui se nt précipités du côté u Chari ont déterminé M. Prins à renoncer à son congé pour retourner au Congo. La Société a reçu de M. Cerceau u relation de ses explorations dan le Chaco et l'est de la Bolivie ainsi qu'une carte où sont portés ses itinéraires dans ces régns peu connues. Ce voyageur donne en outre des notes intéressantes sur la colonisation et sur les ae dineègsin et insiste sur la Bolivie orientale où se rencontre une race laborieuse, ce des Chiriguano.
orientale où se rencontre une race laborieuse, celle des Chiriguano. Les français, ajoute-t-il, sont très nombreux dans les pampas où des richesses minières sollicitent l'activité des ingénieurs. Puis a eu lieu une conférence du R. P. Galland sur son voyage le long du Tigre depuis l'embouchure du Tigre oriental jusqu'à Djeziré. Cette partie de la Turquie d'Asie est située entre le 39e et le 40e degré de longitude est, et entre le 37e et le 38e degré de latitude nord et comprise dans le territoire de la mission confiée aux pères dominicains français. Après avoir donné une vue d'ensemble sur
ntal où se rencontre une c laborieuse, celle e Chiriguano Les français, ajoute-t-il, sont très nombreux dans les pampas ùo des richesses ieèmrisn sollicitent l'activité e ingénieurs. Puis eu lieu enu conférence d R. P. Galland sr son voyage le long u Tigre depuis l'mbchr d re oriental jusqu'à Djeziré. Cette partie de la Turquie d'Asie est située entre le 39e et le 40e degré de longitude est, et entre le 37e et le 38e degré de latitude nord et comprise dans le territoire de la mission ifneéoc aux pères dominicains français. Après vi donné e vue d'ensemble sur
pères dominicains français. Après avoir donné une vue d'ensemble sur les pays qui composent cette mission et avoir décrit sommairement le cours du Tigre supérieur depuis son confluent avec le Tigre oriental jusqu'à la petite ville arabe de Djeziré entre les collines du Taurus mésopotamien et les montagnes du Kurdistan, le conférencier a décrit la nature du sol, l'origine géologique des roches qui bordent ce fleuve, et rappelé les souvenirs historiques qui s'y rapportent. Le P. Galland a terminé sa conférence par une étude, au point de vue ethnologique, des races qui peuplent les deux rives du fleuve et de
pères dominicains français. Après avoir donné une vue d'nsmbl sr les pays q composent ctt mssn et avoir décrit sommairement le cours du Tigre supérieur epus son confluent avec le Tigre rntl jusqu'à la petite ville arabe de j entre les collines u Taurus atmoiepoésnm et les montagnes du Kurdistan, le conférencier a décrit la nature du sol l'origine géologique des roches qui bordent ce fleuve, et rappelé les souvenirs historiques qui s'y rapportent. Le . Galland a terminé sa conférence par une étude, au point de vue ethnologique, des rcs qui peuplent les deux rives du flv et de
races qui peuplent les deux rives du fleuve et de leurs rapports entre elles. LA MAISON FRANÇAISE En matière scientifique, pour arriver à faire œuvre utile, il ne faut se laisser décourager, ni par les difficultés du sujet, ni par la longueur des recherches, ni par les critiques des jaloux. Une fois le plan tracé, la marche à suivre trouvée, on doit aller droit son chemin, sans faiblesse, sans lassitude. Les merveilleux résultats que peuvent produire, et la continuité de l'effort, et la bonne distribution du travail sont prouvés par la belle réussite de l'enquête entreprise par M. de Foville
races qui peuplent les deux rives du fleuve et de leurs rapports entre ll. AL MAISON FRIANAEÇS En matière ie, pour rrvr à faire œuvre utile, il ne faut se laisser couagr, ni par les difficultés du sujet, ni par la longueur des recherches, par les icruisqte des jlx. Une fois l plan tracé, la marche à rveuis trouvée, on doit aller droit ons chemin, sans faiblesse, sans lassitude. Les merveilleux résultats uqe peuvent produire, et la continuité de l'effort, et la bonne distribution du travail sont prouvés par l belle réussite de l'enquête entreprise par M. de Foville
la belle réussite de l'enquête entreprise par M. de Foville « sur les conditions de l'habitation en France », surtout dans la France rurale. Les deux volumes publiés sur ce sujet sont pleins d'intérêt, et ils constituent une étude capitale pour la connaissance approfondie de notre pays. On serait tenté de croire qu'une semblable enquête est inutile. Les citadins s'imaginent volontiers que la maison-type, la cellule élémentaire qui voit naître, vivre et mourir les trois quarts de la population française, est partout la même. Quatre murs à angles droits, un toit à double pente, une porte au milieu de la
la belle réussite de l'enquête entreprise par M. de Foville « sr les conditions de l'habitation en France », surtout dans la France rurale Les dx volumes publiés sr ce sujet sont inlpes d'ntérêt, et il notectnstui une éd pitle pour la connaissance approfondie de notre pays. On serait tenté de croire qu'une semblable enquête ets inute L citadins s'imaginent volontiers qu la maison-type, la el eléiérnatem qui voit naître, vvr et mourir s trois quarts de la population française, est partout la même. Quatre mrs à angles droits, un toit à double pente, une porte au milieu de la
toit à double pente, une porte au milieu de la façade, une fenêtre à droite, une fenêtre à gauche, voilà son signalement. En cela le public se trompe, et il y a des différences extraordinaires de physionomie extérieure, d'aménagement dans la maison quand on passe d'une province à une autre. « Entre le bas idéal provençal et la chaumière picarde la dissemblance n'est pas moindre qu'entre l'olivier du littoral méditerranéen et le pommier des bords de la Manche, » L'enquête faite est d'autant plus précieuse qu'elle a été confiée, pour chaque région, à des spécialistes ou, si l'on aime mieux,
toit à double tene,p une porte au milieu de la façade, une fenêtre à droite, une fenêtre à gauche, voilà son sgnlmnt. En cela le public se trmp, et il a des ne extraordinaires de physionomie extérieure, méname dans la maison qnd on passe 'une rice à u autre. Entre le bas idéal provençal et la hcrmèuaie picarde la dissemblance n'est pas moindre qu'entre l'olivier du littoral méditerranéen e le pommier des bords de la Manche, » L'enquête faite e d'tnt plus précieuse qu'elle a été confiée, pour chaque région, à des iaite , si l'on m mieux,
chaque région, à des spécialistes ou, si l'on aime mieux, à des géographes ou à des économistes connaissant dans son intimité le pays à décrire. Il en est aussi difficile à pénétrer que la vie familiale du paysan, à démêler que les causes profondes qui le font agir. Il faut regarder, longtemps, avec obstination, avec déférence aussi, pour découvrir quelque chose. Cette heureuse distribution du travail a permis d'élever un monument solide on ne s'est pas borné à l'extérieur des choses, on en a trouvé la raison d'être. Et les conclusions auxquelles on est arrivé sont neuves et pleines d'attraits.
chaque région, à ds spécialistes ou si l'on meai mieux, à des géographes ou à ds économistes connaissant dans son ntmté le pays à décrire. Il en est aussi difficile à pénétrer que la vie familiale du paysan, démêler que les causes profondes qui le font agir Il faut regarder, longtemps, avec obstination, avec déférence aussi, pour découvrir quelque chose. Cette hrs distribution du altriva a permis d'élever un mnmnt solide on ne s'est pas borné à l'extérieur des choses, on en a trvé la raison d'être. Et les conclusions auxquelles on st arrivé sont neuves et plns 'attraits.
conclusions auxquelles on est arrivé sont neuves et pleines d'attraits. Avant de les indiquer, citons quelques-unes des monographies qui nous ont frappé dans les deux volumes publiés car toutes ne sont pas de premier ordre. Il en est qui sont écourtées ou insuffisamment illustrées; c'est le très petit nombre. En général, texte et reproductions photographiques sont d'une précision rigoureuse. La région du nord a fourni l'objet de vingt rapports, qui ont épuisé un sujet pourtant bien complexe. Ils sont dus pour le plupart aux contrôleurs des contributions directes, que leurs fonctions mettent à même de visiter une multitude de locaux,
cnclsns xqlls no est ari nsot evsuen et pleines d'attraits. vnt de les indiquer, coistn quelques-unes des monographies qui ont frppé a ls deux volumes publiés car toutes ne sont pas ireprme ordre Il en est qui sont écourtées ou insuffisamment llstrés; c'est le très petit nombre. En général, texte e reproductions phtgrphqs sont ' précision rigoureuse. La région du nord a fourni l'objet de vingt aport qui ont épuisé un sujet ptatunor bien complexe. ls snt ds pour le plupart x cntrôlrs des contributions directes, que leurs fonctions mettent à même de visiter une multitude de locaux,
fonctions mettent à même de visiter une multitude de locaux, d'en étudier la distribution. Comme le remarque M. Baulard, qui présente les rapports des agents placés sous ses ordres, les maisons ont, comme le pays, un caractère uniforme elles sont en général d'importance ordinaire, constituant un tout indivisible. Une seule famille les habite. C'est qu'il y a dans toutes les classes de la population du nord une tendance très caractérisée à l'isolement, tendance qui se manifeste dans les villes comme dans les campagnes même dans les villes fortes où la propriété bâtie ne pouvant guère se développer qu'en hauteur, le
fonctions mettent à même de visiter une multitude de locaux, 'en étr la distribution. Comme le remarque M. Baulard, qui présnt les rpprts des agents placés ss ses ordres, ls maisons ont, comme le pays, un caractère uniforme elles sont en général 'cidpemartno ordinaire, constituant un tout indivisible. Une seule famille les habite. 'est qu'il y a dans toutes les classes de la population du nord une tendance très caractérisée à l'isolement, tendance qui se manifeste dans les villes comme dans les campagnes même dans les villes frts où l prprété bât ne ouva guère se dévlppr qu'en hauteur, le
propriété bâtie ne pouvant guère se développer qu'en hauteur, le trop plein de la population s'épanche au dehors pour peupler les communes voisines ou constituer de fortes banlieues, comme à Lille, par exemple, qui compte 10,000 habitants groupés au sud-ouest de son enceinte et à Maubeuge, qui a une banlieue de plus de 5,000 âmes sur une population totale de 17,000. Les cités ouvrières, au lieu de se présenter, comme dans certaines régions, sous l'aspect de vastes casernes, sont composées de petites maisons à un étage plus ou moins mansardées généralement, séparées les unes des autres par des cours, n'abritant
propriété bâtie ne on guère se développer qu'en hauteur, le trop plein de la population s'épanche au hors pour peupler les communes voisines ou constituer de fortes banlieues, comme à Lll, par exemple, qui compte 10,000 abtnts groupés au sud-ouest de son enceinte et à Maubeuge, qui a une banlieue de plus d 5,000 âmes sur une ppltn totale de 17,000. Les cités ouvrières, au le de se pree, comme dans certaines régions, sous l'aspect de vastes csrns, sont composées de petites samisno à un étage plus ou moins mansardées générlmnt, séparées les unes des autres par des cours, n'abritant
généralement, séparées les unes des autres par des cours, n'abritant qu'un ménage, et disposées dans les meilleures conditions, au point de vue de la santé et de la moralité des familles. La région des Alpes a été amplement décrite, depuis la Savoie jusqu'à la Provence je signale notamment l'étude sur le Briançonnais et l'Embrunois par M. Soulié de Bru. Il y a là sur l'augmentation du bien-être dans les pays les plus pauvres de bien jolies observations. Oyez plutôt la literie, dans le Briançonnais, consiste ordinairement en une simple paillasse de feuilles sèches; le vénérable curé de Guistolas, modeste savant
générlmnt, séparées les unes ds autres par des cours, ataib'trnn qu'un ménage, et dse dans les meilleures conditions, au point de vue de la santé et de la moralité ds familles. La région des Alpes été amplement décrite iepdus la Savoie jsq'à la Prvnc j signale notamment l'étude sr le ioa et l'Embrunois par .M Soulié de Bru. Il y a là sur laugmentation d bien-être dans les pays esl plus pauvres de bien jolies observations. Oyez plutôt la literie, dns le Briançonnais, consiste ordinairement en un simple paillasse de feuilles sèches; le vnéble curé de Gstls, modeste savant
de feuilles sèches; le vénérable curé de Guistolas, modeste savant qui, depuis plus de quarante ans, exerce son ministère dans cette région où il est né, nous disait « Autrefois nos ancêtres couchaient sur la paille, couverts d'un drap de laine; et qu'ils dormaient bien. Aujourd'hui, la plupart des cultivateurs, surtout à Abriès et à Guistolas, ont paillasse, matelas et coussins de laine. Jadis, on mettait, sur le lit une couverture en laine fabriquée dans le pays, et une « flashe », couverture grossière tissée avec des lanières de vieilles étoffes de rebut. Maintenant, vous voyez presque partout de blancs
de feuilles sèches; le vénérable cré de istos, modeste savant q, depuis plus d quarante ans, reecxe sn mnstèr dans cette région où il ets né, ns dst « Autrefois nos ancêtres couchaient sur l paille, couverts dun drap de laine; et qu'ils dormaient bien Aujourd'hui, la plupart des cultivateurs, rusuott Abriès et à Guistolas, ont pllss, matelas et cin de laine. Jadis, n metta, sur le lit une couverture en in éufrbeqia dans le pys, et une « flashe », euuoetvcrr grossière tssé avec sde lanières de vieilles étoffes rbt. Maintenant vous vyz presque partout de blns
étoffes de rebut. Maintenant, vous voyez presque partout de blancs linceuls, couvertures de laine, couvre-pieds piqués du Bon Marché de Paris, et même quelques rares édredons. » Et l'excellent homme déplorait ce sybaritisme, cause de bien des maladies. Ces gens, quittant un lit chaud sortant d'une écurie surchauffée par le poêle et par la respiration des animaux contractent des bronchites et des pleurésies au départ de ces étuves. Elles sont cependant encore bien primitives ces habitations, et leur distribution intérieure bien élémentaire. Dans un coin nue table, un banc, des chaises de bois. Tout près de la table un fourneau
étoffes d eb. Maintenant, vous voyez presque partout de blancs linceuls, couvertures d laine, couvre-pieds piqués du Bn Marché de Ps te même quelques rrs édredons. » Et l'excellent homme déplorait ce sybaritisme, cause de bien des maladies. es gens, quittant n lit chaud srtnt dune écurie surchauffée pra le poêle et rpa la respiration des animaux contractent des bronchites et des pleurésies épart de ces étuves. Elles sont cpndnt ncr bien primitives ecs habitations, et leur distribution nté bien élémentaire. Dans un coin n table, n bn, des chaises de bois. Tout pès de la able un frn
chaises de bois. Tout près de la table un fourneau où brûle l'anthracite du pays. Puis, trois ou quatre lits appuyés contre le même mur, perpendiculairement, et dans chaque lit deux ou trois dormeurs adultes ou enfants, selon que la maisonnée est plus ou moins nombreuse. Dans l'intervalle des lits, en guise de tapis, les chèvres et les moutons, serrés les uns contre les autres; au milieu de la pièce, les veaux; au fond les chevaux, les bœufs, les vaches. Les cochons sont, eux, relégués dans l'angle de la chambre, le plus éloigné des lits, le plus voisin de la
chss de bois. Tt près de eblat un frn où lrbûe naer'lahctit du pays. Puis, trs ou quatre lits appuyés trnceo le même mur, perpendiculairement, et dans chaque lit dex ou trois dormeurs lte ou ena, selon que maonée est plus ou moins nombreuse. Dans l'intervalle des lts, n guise de tapis, chèvres et les moutons, serrés le uns cntr les aurte;s au milieu de la pièce, les vx; au fond les chevaux les bœufs, ls vchs. Les cochons sont, eux, relégués dans l'angle de al cremah,b le plus élgné des lits, l pls voisin de la
le plus éloigné des lits, le plus voisin de la porte; c'est sur eux qu'on tombe en entrant. Toute cette ménagerie est fort à l'étroit en hiver. Il arrive que, dans le même logis, on installe une épicerie ou un cabaret. La vie n'est pas rose là-dedans quand la tourmente souffle, que la neige s'entasse en murailles épaisses, contre les fenêtres. Même en été, des odeurs indéfinissables s'échappent de ces primitives demeures. Il faut y être entré ait moins une fois pour en avoir l'âpre sensation. Je ne puis vraiment tout signaler; mais je ne veux pas omettre le travail
le plus élgné des li, l plus voisin de la porte; c'est sur eux qu'on tombe en entrant Toute cette ménagerie est fort à l'étrt en h. Il arrive que, dns le même logis, on installe une épicerie ou un cabaret. La vie n'est pas rose là-dedans quand la tourmente souffle, que la neige s'entasse en mrlls épaisses, contre les fenêtres Même en été, des odeurs indéfinissables schan de ces rive demeures. Il faut y être entré t moins une fois pour en avoir 'âpre sensation. Je ne puis vraiment tout signaler; mais j ne veux pas omettre le travail
tout signaler; mais je ne veux pas omettre le travail de M. Guillaume, l'archiviste des Hautes-Alpes, sur le canton de Guillestre, celui de M. Lanery sur la Provence et ses bastions ensoleillés à l'extérieur, souvent sordides à l'intérieur. Les notices sont signées de noms très connus. Cheysson, inspecteur général des ponts et chaussées et vigneron à Chiroubles (Rhône), nous décrit le Beaujolais; M. Stourm, membre de l'Institut, s'occupe du pays d'Othe en Aube. Je signalerai enfin l'étude de M. Finch, sur les origines et les vicissitudes de l'habitation en France, étude copieuse et d'une irréprochable érudition. J'arrive maintenant à quelques
tout signaler; mais e ne veux pas omettre l travail de M. Guillaume, l'archiviste des Hautes-Alpes, sur le canton de Guillestre, celui de M. Lanery sur la Provence et ses bastions nslllés à l'extérieur, souvent sordides à l'ntérr. Les notices sont snées d noms très connus. Cheysson, inspecteur général des ponts et chaussées et vigneron à Chiroubles (Rhône), nous décrit le Beaujolais; M. Stourm, membre de l'Institut, scp du pays d'Othe en Aube. Je signalerai enfin l'étude de M. Finch, sur les origines et les vicissitudes de l'habitation en France, étude cps et dune irréprochable ié.ontdriu J'arrive maintenant à quelques
étude copieuse et d'une irréprochable érudition. J'arrive maintenant à quelques vues générales, utiles à retenir, et qui nous donnent les meilleurs traits de notre caractère national. Le paysan français obéit partout à une passion incoercible, celle d'être propriétaire de l'humble édifice qui l'abrite. Il y a quelques années on a réévalué la propriété bâtie. L'enquête a montré que la majorité des familles françaises sont logées chez elles. La proportion est de 65 p. 100. Si on ne considère que les communes rurales, le pourcentage est bien plus élevé. La raison principale de ce phénomène social, comme l'a justement remarqué M.
étude copieuse et d'une irréprochable érudition. J'arrive maintenant à quelques vues générales, utiles à retenir, et i nous donnent les meilleurs traits de notre caractère national. L ayasnp français obéit partout à une passion incoercible, celle d'être propriétaire de l'humble édifice qui l'abrite. Il y a quelques années on a réévalué la propriété bâtie. L'enquête montré que l majorité des familles françaises son logées chez elles. La proportion est d 65 p. 100. Si on ne cnsdèr que les communes rurales, le pourcentage est iben plus élevé La raison principale de ce phénomène scl, comme l'a justement remarqué M.
principale de ce phénomène social, comme l'a justement remarqué M. de Foville, c'est l'amour instinctif du paysan français pour cette forme particulière de l'indépendance personnelle qui consiste à n'avoir pas de loyer à payer. Ce n'est pas toujours le meilleur système. En tout cas, c'est un sentiment très naturel chez le pauvre, plus encore que chez le riche, que ce mélange de joie et d'orgueil qui vibre en lui quand il peut dire en appuyant sur le premier mot : « Ma maison, mon champ, » Et c'est un des traits les plus heureux de notre organisation sociale que de
principale de ce phénomène social, cmome l'a justement remarqué M. de Foville, 'tsce l'ou instinctif du paysan français pour cette forme particulière de lindépendance personnelle qui consiste à n'avoir pas de loyer à payer. Ce n'est pas uutoojsr le meilleur système. En tt cs, c'est un sentiment très naturel chez le pauvre, plus encore que chez le riche, que ce mélange de joie et d'orgueil qui vibre en lui quand il peut dire en ppynt sur le premier mot : Ma maison, mon champ, » Et c'est un des traits les plus hrx de notre organisation aloseci q de
traits les plus heureux de notre organisation sociale que de satisfaire si bien cette passion impérieuse des ruraux. La France est un pays de petits propriétaires l'Angleterre est un pays de fermiers. Cela explique beaucoup de choses. Nous émigrons très peu dans nos merveilleuses colonies. C'est un phénomène regrettable il y a bien chez nous de pauvres gens, qui pourraient aller tenter la fortune au loin comme les Anglais ou les Italiens. Mais ceux-là n'ont point de maison. Le Français est retenu chez lui par deux liens très forts, très puissants le foyer et la patrie. George Sand qui connaissait
traits les plus heureux de notre organisation scl que de satisfaire si neib cette pssn impérieuse des ruraux La France est un pays d petits propriétaires lAngleterre tes un pays de fermiers. Cl xplq beaucoup de choses. Nous émigrons très peu dans nos merveilleuses colonies. C'est un phénmèn regrettable il y a bien chez nous d pauvres gens, qui pourraient aller tenter la fortune loin cmm les Anglais ou les Italiens. Mais ceuxlà n'ont pnt de maison. Le Frnçs est retenu chez lui pr deux lie très forts, très puissants foyer et la patrie. George Sand qui connaissait
puissants le foyer et la patrie. George Sand qui connaissait bien le paysan, disait que sa maison c'était son dieu. Cette maison subit une évolution heureuse, et tend à se mettre d'accord avec les principes de l'hygiène. Au début du siècle, pour éviter des surcharges d'impôt, on ménageait les ouvertures une porte et une fenêtre cela suffisait pour laisser entrer l'air et la lumière. Dans ces cages sombres, humides, puantes, vivaient souvent des familles importantes. Il existe encore de ces tristes taudis, mais de 1830 à 1893 on a vu doubler le nombre des maisons à cinq ouvertures. C'est donc
puissants le oe t la patrie George Sd qui connaissait bien le paysan, disait que s maison it son dieu. Cette maison subit une évolution huse et tend à se mettre d'accord avec les ippscerin de lhygiène Au début du siècle, pour éviter des surcharges d'impôt, ménageait les ouvertures un porte et ue fenêtre cela suffisait pour laisser entrer l'air et la lumière. ns ces cages sosbm,re humides, puantes, vivaient souvent des familles importantes. Il existe encore de ces trsts taudis, mais de 1830 à 8193 on a vu ourdlbe le nombre des maisons à cinq ouvertures Cest donc
doubler le nombre des maisons à cinq ouvertures. C'est donc que le bien-être augmente avec rapidité. Elles ont disparu ces caves qu'Arthur Young avait vues dans l'Anjou habitées par des hommes. On a fait de vraies caves et on les a remplacées par des constructions ensoleillées, aux façades jolies. Les Parisiens qui vont à Dieppe peuvent, à l'une des stations du parcours toucher du doigt les progrès accomplis. Ils voient « fortuitement » groupés trois types de maisons de dimensions à peu près égales mais qui n'ont que cela de commun. La première a des murs de terre sous un
doubler l nombre des maisons à ncqi ouvertures. C'est dnc q le ie-êre augmente avec rapidité. Elles ont disparu ces caves q'rthr Young avait vues as l'Anjou habitées par des hommes. On fait de vraies caves et on les remplacées par des constructions nslllés, aux façades jolies. Les Paiies qui vont à Dpp pvnt, lue e stations du parcours toucher du doigt les progrès accomplis. l voient « frttmnt » groupés trois types d aisn de dimensions à peu près égales mais qui n'ont que cl de commun. La première a des murs de re ou un
commun. La première a des murs de terre sous un toit de chaume; la seconde est en plâtre, avec réseaux de bois noirs; la troisième est en briques rouges et blanches, avec couverture d'asphalte. C'est presque un tableau vivant que le groupe de ces trois maisons qui se regardent et qui, personnifiant trois âges différents de notre histoire, semblent avoir tant de choses à se demander ou se dire. Ne croyez pas cependant qu'à la campagne la maison française soit souvent parfaite. La routine et l'incurie s'opposent parfois au progrès rationnel. On n'éloigne pas enough des fenêtres les fumiers ou
commun. La première a des murs de terre sous n toit de chaume; la seconde st n plâtre, avec réseaux de oibs noirs; la troisième est en briques rouges et blanches, avec couverture d'asphalte. C'est presque un tableau vivant que le groupe de ces trois is ui se regardent et qui, personnifiant trois âges dffrn de ertno histoire, semblent avoir tn de choses se demander ou se dire. Ne croyez pas cependant qu'à l campagne la maison française soit souvent parfaite. La rouin et l'incurie s'opposent parfois au progrès rationnel. On n'éloigne pas eo des fenêtres les fumiers ou
rationnel. On n'éloigne pas enough des fenêtres les fumiers ou les égouts. Mais, par contre, on prend certaines précautions contre le vent et le froid. Dans les pays élevés, les façades principales regardent le midi; sur les bords de la mer, on a soin, je parle des sédentaires, de ne pas tourner la porte du côté de l'eau elle serait emportée par les rafales. En Provence, de crainte du mistral, les maisons sont orientées vers le sud-est. Dans certaines régions on a la terreur de l'ouragan. Dans le Velay, dans la Lozère souffle parfois une « burle » terrible. Aussi
rtnnl. On n'élgn pas enough des fenêtres ls umrs ou les égouts. Mais par contre, n e certaines précautions contre le vent et le froid. Dns les pays élevés, les façades principales regardent le midi; r les bords de la mer on soin, je parle des sédentaires, de ne pas ternour la porte du côté de l'eau elle serait mprté par les rafales. En Provence, de crainte du ist les maisons snt orientées vers le suest Dans aectriesn régions on a l terreur de l'ouragan. Dans le Velay, dans la r souffle pafs une « burle » terrible sisuA
la Lozère souffle parfois une « burle » terrible. Aussi les petites maisons de là-bas en pierres noires de volcan sont-elles enfoncées en terre. Il faut se baisser pour y entrer; le toit est en lourdes « lauzes » ou pierres plates; les tuiles seraient brisées comme fétus de paille. Dans les Alpes, où les tourmentes sont fréquentes, les maisons aussi se blottissent dans les anfractuosités du sol, et se distinguent à peine des pentes environnantes. Partout il y a adaptation au milieu ambiant de l'habitation humaine. De sa simple inspection on peut tirer des renseignements très précis sur la
la Lozère souffle parfois une « burle » terrible. Aussi els petites maisons de là-bas en pierres noires de volcan sont-elles enfoncées en terre. Il faut es baisser pour y entrer; le o est en lrds « lauzes » ou pierres plates; les tuiles seraient brisées ome fétus de paille. Dns les Alpes, où les tourmentes sont ,éusfetnrqe les maisons s se blottissent dans les anfractuosités du sl, et es distinguent à peine des pentes nronn Prtt il y a dat au milieu ambiant de bitatn D sa simple inspection on peut ire des renseignements très précis sur la
inspection on peut tirer des renseignements très précis sur la géographie d'une contrée. Cela seul suffirait à montrer tout l'intérêt et toute la valeur d'une enquête raisonnée sur la maison française. Elle n'avait jamais été entreprise on ne peut que souhaiter de la voir poursuivre en détail et pour chaque pays. J. COUCELLE. REVUES ALLEMANDES Petermann's Mitteilungen, 1900, N. III. A. F. Stahl.. Téhéran et ses environs (avec carte au 1:210,000e). – L'auteur a exécuté de 1890 à 1891 une série d'excursions autour de Téhéran, avec levés topographiques et observations géologiques. Téhéran est située dans une plaine de loess légèrement
inspection n peut tirer des renseignements très précis sr la éraph d'une contrée. Cela seul suffirait à montrer tout l'intérêt et toute la valeur d'n enquête raisonnée sur la mniaos française. lEle n'avait jamais été entreprise on ne peut que souhaiter de la voir poursuivre en léitad et pour chaque a.syp J. COUCELLE. REVUES ALLEMANDES Petermann's Mitteilungen 1900, N III. A. F. Stahl.. Téhéran et ss environs (avec carte au 1:210,000e). – ueu a exécuté de 9810 à 1891 u série dexcursions autour de Téhéran, avec levés topographiques et observations géologiques. Téhéran est située dans une pln de loess légèrement
géologiques. Téhéran est située dans une plaine de loess légèrement inclinée vers le sud, traversée par un plissement miocène parallèle aux monts Elbourz, limitée au sud par les monts Damavand, peu élevés. De même que le relief, le climat est très varié en été, la sécheresse domine, tandis que les autres saisons sont très humides; dans les montagnes et à leur pied, la neige séjourne tout l'hiver; sur le Démavend, la neige séjourne une permanence à partir de 3,200 mètres sur le versant sud. Les températures extrêmes à Téhéran sont de -26° et de + 12°. Téhéran compte approximativement 250,000
géologiques. naéérTh est située dans une neapil de lss légèrement inclinée vers le d,us trvrsé nu smet miocène parallèle aux monts Elbourz, limitée au sud par les mnts Damavand, peu élevés. De mêem que le relief, le climat est très varié en été, la sécheresse dmn, tnds q les autres saisons s très humides; dans les montagnes et à eur , la neige séjourne tout ve'rih;l sur le Démavend, ginee séjourne une permanence à partir de 3,200 stmerè sur el versant sud. Les températures extrêmes à Téhéran sont de -° et de + 12°. Téhéran ompe approximativement 250,000
de -26° et de + 12°. Téhéran compte approximativement 250,000 habitants; en été la population aisée va chercher la fraîcheur dans la montagne. Téhéran est même issue d'une localité de plaisance aux environs de l'ancienne Rhagées, mais ne devint qu'assez tard la résidence des chahs; en 1797, on n'y comptait encore que 15,000 habitants, dont 3,000 fonctionnaires. C'est de ce siècle que date sa rapide croissance, surtout grâce à Nassr-Eddin, qui fit construire l'enceinte fortifiée actuelle. Sur l'emplacement des ruines de Rhagées s'est élevée Chabbdulaiim, unie à Téhéran par un chemin de fer, au voisinage de mines de plomb. Le
de -26° et de + 12 Téhéran compte pprxmtvmnt 250000 habitants; en été l population aisé va chercher la fraîcheur dans la montagne. Téhéran est même issue d'une lclté de plaisance aux environs de l'ancienne Rhagées, mais ne en qu'assez tard la résidence des chhs; en 1797, on n'y pmcittao encore que 15000 habitants, dont 030,0 onconaes C'est de ce siècle date sa rapide croissance, srt creâg à Nassr-Eddin, qi ft construire lenceinte fifiée actuelle. Sur talme'mceplne des ruines de Rhagées s'est élvé Chabbdulaiim, unie à Téhéran par un chmn de fer au voisinage de mines de plomb. Le
chemin de fer, au voisinage de mines de plomb. Le reste de la plaine renferme 670 villages avec 350,000 habitants environ. C. E. Jung. Le système d'irrigations dans l'Inde anglaise (fin). Dans la présidence de Madras vit une population accoutumée depuis des siècles à épargner et à canaliser les eaux pour les cultures, et les travaux d'irrigation ne le cèdent qu'à ceux du Pendjab et des provinces du nord-ouest; le système du Cavéry est même le plus ancien de l'Inde tout entière et l'on y voit un barrage qui date du IVe siècle de notre ère; près de 400,000 hectares
chmn de fer, au voisinage de mines de plomb. Le reste de l plaine rremeenf 670 villages avec 350,000 habitants environ. C. E. Jung. Le système d'irrigations dans l'Inde anglaise (fin). Dans la présidence de Madras vit une population accoutumée depuis des sècls à épargner et à canaliser les eaux pour les cultures, et les travaux d'irrigation ne le cèdent qu'à ceux du Pendjab e des provinces du nord-ouest; le système du Cavéry est même le plus ancien de l'Inde tout entière et l'on y voit un barrage qui date du VIe siècle de ntr ère; près de 400,000 hectares
du IVe siècle de notre ère; près de 400,000 hectares sont irrigués. Le système du Godavéry, élaboré de 1817 à 1850, comprend 845 kilomètres de canaux et met en valeur 515,000 hectares; celui de la Kistna, 190,000. On estime que 14 p. 100 des terres de culture sont ainsi, pour l'ensemble de l'Inde, arrosés artificiellement. En 1877-1878, l'étendue irriguée totale était de 2,805,600 hectares; en 1892-1893, de 4,462,634; en 1897-1898, de 12,522,388. 0. Peterson. La circulation des eaux dans le nord de l'Atlantique (suite). Il est à remarquer que la circulation des eaux dans le nord de l'Atlantique subit à
du IVe siècle de notre èr; près de 400,000 hetaes sont irrigués. Le ye du Godavéry, élb d 8711 1850, comprend 845 kilomètres de canaux et met en valeur 515,000 hectares; celui de la Kistna, 9000. On estime que 14 p. 100 ds terres de culture sont ainsi, pour l'ensemble de lnI'd,e arrosés artificiellement. E 1877-1878, l'étendue irriguée totale était de 2,805,600 here; en 1892-1893, de 4,462,634; en 18971898 de 12,522,388. 0. Peterson. La circulation des eaux dans le nord de l'Atlantique (suite). Il est à remarquer que la crcltn des x dns le nord de l'Atlantique subit à
circulation des eaux dans le nord de l'Atlantique subit à un très haut degré l'influence du relief sous-marin, comme on peut s'en convaincre en considérant une carte des courants établie d'après la salinité des eaux. On peut distinguer dans le nord de l'Atlantique quatre bassins: 1° entre le Labrador et le Groenland; 2° entre le Groenland et la voûte sousmarine située au sud-ouest de l'Islande; 3° entre cette voûte et le plateau de Rockall; 4° entre ce plateau et celui sur lequel reposent les Îles Britanniques. Tous ces bassins sont séparés des mers de hautes latitudes par des seuils sous-marins,
crcltn des eaux dns le nord ed l'tlntq subit à un stèr ht degré l'influence du rlf sousmarin comme on peut s'en convaincre en considérant une carte des courants établie daprè la salinité des eaux. On pt u dans le nord de lAtlantique quatre bssns: 1° entre le Lbrdr et le Groenland; 2° entre le Groenland et la voûte sousmarine située au sd-st d l'Islande; 3° entre ctt voûte le plateau de Rckll; ° entre ce platau et celui sur lequel reposent le Îles Britanniques. Tous sec bassins sont séparés des mers de hautes latitudes par des suis sous-marins,
séparés des mers de hautes latitudes par des seuils sous-marins, qui jouent le rôle d'obstacles une partie des eaux tièdes poussées par les vents de sud-ouest arrive à les franchir, pendant qu'une autre partie retenue s'infléchit vers le sud-est. Entre les deux premiers et les deux derniers de ces bassins, il y a à noter une différence importante. Dans les deux premiers, les eaux de fond proviennent d'eaux de la surface qui se sont refroidies par la fusion des glaces et le contact des eaux polaires et se sont enfoncées en profondeur. Dans les deux derniers, rien de semblable ne
srsééap des mers de hautes lttds par des seuils sousmarins qui jouent le rôl d'bstcls uen partie eaux tièdes poussées par les vents de sud-ouest arrive à les franchir, pendant qu'une autre partie tnue s'infléchit vers le sud-est. Entre les deux eirpsmer e les deux derniers de ces bassins, il y à noter une différence importante. Dans les deux premiers, les eaux ed fnd proviennent d'eaux l surface qui e sont refroidies par l fusion des lcsgae et le contact des eaux polaires et se sont ennce en profondeur. Dans les eu derniers, rien de semblable ne
en profondeur. Dans les deux derniers, rien de semblable ne se produit, l'échange vertical des eaux cesse à une profondeur de 700 à 800 mètres; et l'origine des eaux de fond reste encore obscure. En outre, dans les premiers, les températures de surface sont presque invariables dans le cours de l'année, tandis que, dans les derniers, il y a une amplitude de 1° à 5° entre les saisons extrêmes dès le sud de l'Islande, Ce fait a de grandes conséquences au point de vue du climat. P. CAMENA D'ALMEIDA. REVUES ANGLAISES The Geographical Journal, Vol. III. John Murray et F.
n prfndr. Dns sle deux derniers, rien de semblable ne se produit, 'échange vertical des eaux css à une profondeur de 700 à 800 mètres; et l'origine sed eaux de fond reste encore obscure. En outre, dans les premiers, les températures d suc sont presque invariables dans le cours de l'année, dis que, dans les derniers, il y a une amplitude de 1° à 5° entre els saisons extrêmes dès le sud e l'Islande, Ce fait a de grandes conséquences au point de vue ud climat. P. CAMENA D'ALMEIDA. REVUES ANGLAISES The Ggrphcl Journal, Vol. III. John Murray et
ANGLAISES The Geographical Journal, Vol. III. John Murray et F. Pullar. Étude bathymétrique des lochs d'eau douce de l'Écosse (avec 7 cartes). Jusqu'en 1883, on n'avait étudié parmi les lochs d'eau douce de l'Écosse que le loch Lomond et le loch Awe. C'est depuis lors qu'à l'exemple des études faites sur le continent on s'est livré à un examen plus détaillé de tous ces lacs, et le travail de sir John Murray et de M. Pullar expose les résultats les plus récents de ces recherches. Le loch Katrine, un des plus connus et des plus beaux, long de 8 milles,
ANGLAISES The Geographical Jurna, Vol. III. John Murray et F. Pullar. Étd bathymétrique des lochs 'au douce de l'Écosse (vc 7 cartes Jusqu'en 83, on n'vt étudié parmi les lochs deau o e l'Écosse que le loch Lomond t le loch Awe. ' depuis lors qu'à l'exemple des études faites sur le continent on s'est lé à un examen plus détaillé d ts ces lacs, et le travail de sir John Murray et de M. Pullar expose les résltts les plus récents de ces recherches. Le loch Katrine un des plus connus et des plus beaux, on de 8 milles,
plus connus et des plus beaux, long de 8 milles, situé à 34 pieds d'altitude, a jusqu'à 495 pieds de profondeur, c'est-à-dire constitue partiellement une crypto-dépression. Les autres lochs sont le Loch Achray, le Loch Argyll, le Loch Venachar, le Loch Drunkie, le Loch Voit, le Loch Doine, le Loch Lomond: aucun n'atteint les profondeurs du loch Katrine, qui est en même temps le plus grand. La répartition des températures dans les eaux de ces lacs n'offre que peu de particularités. Les lacs peu profonds ont une plus grande amplitude dans les variations annuelles de températures de leurs eaux, ce
plus connus et des plus beaux, long de 8 milles, situé à 34 e 'altitude, jusqu'à 495 ies de profondeur, c'est-à-dire constitue partiellement une crypto-dépression. Les autres lochs sont le Loch Achray, le Loch Argyll, le Loch Venachar, le Loch Drunkie, le Loch Voit, le Loch Doine, le Loch Lomond: aucun n'atteint ls profondeurs loch Katrine, qui est en même temps le pl grnd. La répartition des températures dans les eaux de ces s n'offre que peu de prtclrtés. Les lacs peu pood ont une plus grande amplitude dans les variations annuelles de températures d leurs eaux,
dans les variations annuelles de températures de leurs eaux, ce qui fait que les eaux des lacs plus profonds, plus fraîches en été, plus chaudes en hiver, conviennent mieux pour l'approvisionnement des villes. Un phénomène intéressant a été observé en juin 1897 sur le loch Katrine à la suite de vents d'est persistants, les eaux de surface étant poussées vers l'ouest, la partie est du lac offrit à sa surface des eaux plus fraîches, dues sans doute à l'ascension d'eaux profondes venant combler ce déficit local; il y aurait là l'équivalent de ce que les océanographes connaissent sous le nom
dans les variations annuelles de températures de leurs eux ce qui fait que les eaux des lacs plus profonds, plus fraîches en été, plus chaudes en hiver, conviennent mieux pour l'approvisionnement des villes. Un phénomène ntérssnt été érsevob n juin 1897 sur le loch Katrine à la suite de vents es'td persistants, les aux de srfc étant poussées vers outes,'l la partie est du lac ffrt à sa surface des eaux plus fraîches, dues sans doute l'ascension 'edaxu profondes venant combler ce déficit local; il y aurait là 'équivalent de c les océanographes connaissent sous le nom
l'équivalent de ce que les océanographes connaissent sous le nom de laites Auftrieb verster le long de certaines côtes sous le vent. H. R. MILL. Un fragment de la géographie de l'Angleterre. Le sud-ouest du Sussex (fin). La plaine côtière est de beaucoup la région la plus riche, les terres de labour dominent, avec d'abondantes récoltes, les bois sont rares, l'élevage consiste en espèces variées et constitue un puissant auxiliaire de l'agriculture. Sur les Downs dominent les pâturages, livrés surtout aux moutons. Au nord, terres de labour et pâturages se répartissent à peu près également, mais les récoltes sont plus
léquivalent de ce que les céngrphs connaissent sous le nom de setali Auftrieb verster el nglo de certaines côtes sous le vent. H. . MILL. Un fragment de la géographie de l'Angleterre. L sud-ouest du Sussex fin La plaine côte st de beaucoup la région la plus riche, les terres de labour dominent, avec d'abondantes récoltes, les bois so rares, l'élevage consiste en espèces riés et constitue un puissant auxiliaire de l'agriculture. Sur les Dwns dominent les pâturages is surtout aux moutons. Au nord, terres de labour pâa se tsetaiséprrn à peu près également, mais les récoltes sont plus
répartissent à peu près également, mais les récoltes sont plus pauvres, et il y a des terrains en friche. La population ne s'accroît que fort peu, et il est même des paroisses où elle diminue. P. Camena d'Almeida. LIVRES La défense navale, par Edouard Lockroy, ancien ministre de la marine, républée. 1 vol. in-8, Berger-Levrault et Cie éditeurs, 1899. – M. Edouard Lockroy était ministre de la marine lorsque eut lieu l'incident de Fachoda. La France fut pendant quelques mois sous la menace d'une guerre avec l'Angleterre. Cette guerre eût été presque exclusivement maritime. Et notre adversaire aurait été la
répartissent à peu près également, mais esl ole sont spul pauvres, te il a des terrains en friche. La population ne s'accroît que fort peu, et il est memê des paroisses où ll diminue. P. Camena d'Almeida. LIVRES La défns navale, par Edouard Lockroy, caenni ministre de la marine, républée. 1 vol. in-8, Berger-Levrault et Cie éditeurs, 1. – M. Edouard Lockroy était ministre de la marine lorsque eut l l'incident de Fachoda. La France fut pendant quelques mois sous la menace d'n guerre avec 'Angleterre. Cette ue eût été presque exclusivement maritime. Et notre adversaire aurait été la
été presque exclusivement maritime. Et notre adversaire aurait été la première puissance navale du monde! Comme l'explique M. Lockroy, nous n'étions pas prêts. Allions-nous avoir, sous la République, un Sedan maritime ? En face d'une si terrible éventualité, le ministre de la marine mit avec une activité dévorante les ports de France, de l'Algérie et de la Tunisie, et, dans une certaine mesure, ceux de nos colonies lointaines en état de défense. Il avait, dans un précédent passage au pouvoir, préparé des réformes. Cette fois-ci, il les mit à exécution, du moins partiellement, car il quitta les affaires au bout
été presque exclusivement maritime. Et nore adversaire aurait été la première puissance navale du monde! Comme l'explique M. Lockroy, ou 'éts pas prêts. Allions-nous avoir, sous la épue n Sedan maritime ? En face d'une si terrible éventualité, le ministre de la marine mit avec une activité vartodéen sle ports de France, de 'Algérie et de a Tunisie, et, dans une atnicere mesure, cx ed ns oonies lntns en état de défense. Il avait, dans un précédent passage pouvoir, péparér des réformes. et fois-ci, i les it à euo d moins partiellement, cr il uit les affaires au bout
du moins partiellement, car il quitta les affaires au bout de quelques mois. Son livre se termine encore au milieu de vives appréhensions (page 112) « On supprime la division d'instruction qui, comme en Italie, permettrait de mobiliser immédiatement une division de trois cuirassés; ou supprime l'école de guerre, école de généralisation, qui aurait donné, comme l'Académie de guerre sous Louis XVI, des chefs expérimentés pour nos escadres; on supprime les troisièmes commandants sur nos grands navires et, pour comble, on désarme la Tunisie, l'Algérie et les colonies. Sous des prétextes divers, on s'étudie à désorganiser toutes les institutions et
du i partiellement, car il quitta les affaires au bout de quelques ms. Son livre se trmn encore au milieu de vives appréhensions (page 112) « On supprime la division dstrtin qui, comme en Italie, permettrait de mbilie immédiatement une dvsn de trois cuirassés; ou supprime l'école de guerre, école de généralisation, q auit donné cm l'Académie de guerre sous Louis XVI, des chs expérimentés pour nos escadres; on supprime les trèm commandants sur ns grans navires et, pour comble, on désarme la Tns, l'Algérie t les colonies. Sous des prétextes divers, on s'étudie à désorganiser toutes les institutions et
prétextes divers, on s'étudie à désorganiser toutes les institutions et tous les services qui, peu ou beaucoup, représentaient la préparation à la guerre. Les hommes qui nous ont conduits aux désastres de 1870 n'ont point agi d'autre sorte. Mais au moins peut-on dire pour leur excuse qu'ils ont été inconscients. » M. Lockroy voit très bien les conditions d'un succès naval. Nous citerons entre autres ce passage (page 66) « La victoire appartiendra à la nation qui, avec le plus grand soin, aux points stratégiques du globe, aura réuni le meilleur ensemble de croiseurs rapides et bien armés; qui le
péte divers, on s'étudie à désorganiser toutes es institutions et tous les services qui, peu ou beaucoup erent la préparation à la guerre. Les hommes qui nous ton conduits aux désastres de 1870 'ont point agi d'autre sorte Mais au moins tue-npo dr pour leur excuse qu'ils ont été inconscients. » M. Loc vt très bien les conditions d'un succès naval. Nous citerons entre autres ce passage (page 66 « a victoire appartiendra a nation qui, avec le plus grand soin, xau points stratégiques du globe, aura réuni le lmruliee ensemble de croiseurs rapie et bien mé uqi le
meilleur ensemble de croiseurs rapides et bien armés; qui le mieux, sur les routes que les vaisseaux doivent parcourir, aura placé des points d'appui, des bases d'opérations fortifiées, pourvues d'ateliers, de bassins de radoub, de magasins d'approvisionnement, de batteries nombreuses, bien fournies en projectiles et en hommes, doublant ainsi la puissance de sa flotte, multipliant ainsi à l'infini les opérations qu'elle pourra tenter. » Dans toutes ces pages, et c'est sur quoi je veux insister, on trouve un sens géographique très éveillé. Je donnerai comme exemple les pages qu'il a consacrées à l'appui que la Russie peut prêter à la
meilleur ensemble de crsrs daiersp et bien armés; qui le mieux, sur les routes que les euixavass doivent parcourir, aura placé des points dappui des bases 'opérations fortifiées, pourvues d'ateliers, de bssns de rdb, de mgsns d'pprvsnnmnt, de batteries nombreuses, bien fournies e projectiles et en hommes, doublant ainsi la puissance de sa ,eottlf multipliant ainsi à flin'nii les opérations qu'elle pourra tenter. » Dan toutes ces pages, et c'est sur qu j veux insister, on trouve un sens géographique très éveillé. Je donnerai comme xmpl les pages qu'il a consacrées à l'appui que la Russie peut prêter à la
consacrées à l'appui que la Russie peut prêter à la France sur mer (page 32) « Cet appui serait moins puissant sur mer que sur terre. Pendant cinq mois de l'année, au moins, l'escadre de la Baltique est bloquée par l'hiver et ne peut quitter ses ports. En été, les cuirassés russes auraient juste assez de charbon pour arriver dans la mer du Nord. Ils sont d'ailleurs peu nombreux la Russie, avec grande raison, envoie depuis longtemps toutes ses forces en Asie, où se trouve son seul débouché sur l'Océan. L'escadre de la mer Noire, si elle veut agir, rencontre
consacrées à l'appui que la Russie peut pr à la France sru mer (page 32) Cet appui serait moins pssnt sur mer que sur terre. Pendant cinq ms de l'année, au moins, l'escadre de la Baltique est bloquée p l'hvr et ne pt quitter ses ports. n été, les cuirassés russes trauiaen juste assez de charbon arriver dns l mer du Nord. Ils sont d'ailleurs peu nombreux l Russie, avec grnd raison, oivene depuis longtemps toutes ses forces en Asie, où se trouve son seul débché sur l'Océan. L'escadre de la mr Noire, si elle veut agir, ernnoctre
L'escadre de la mer Noire, si elle veut agir, rencontre la porte fermée des Dardanelles. En Méditerranée, la Russie n'a jamais que peu de navires. Ils n'y trouveraient, d'ailleurs, comme nos escadres, d'autre point d'appui que Toulon. » Dans cette lutte maritime engagée contre l'Angleterre, l'Italie ou l'Allemagne, M. Lockroy signale l'infériorité géographique de la France dont les vaisseaux sont forcément répartis sur deux mers très éloignées l'une de l'autre, et il n'en est pas de même pour les puissances que nous venons de nommer, sans excepter l'Allemagne, depuis l'ouverture du canal de Kiel. M. Lockroy est fort bien renseigné
L'escadre de la m Noire, si elle veut agir, rencontre la porte fermée des Dardanelles. En Médtrrné, la Rss n'a jamais qe peu de navires ls ' ouvrait, d'ailleurs, comme nos escadres, d'autre point d'appui que Toulon » Dans cette ltt mrtm engagée contre l'Angleterre, 'Italie ou l'llmgn, M Lcko signale l'infériorité ggq ed la Frnc dont les vaisseaux sont forcément répartis sur xeud mers très éloignées lue d l'autre, et il n'en est pas de mêm pour les puissances que nous venons de nmer, sans xcptr l'Allemagne, depuis l'ouverture d canal de Kiel. M. Lockroy st fort bn renseigné
du canal de Kiel. M. Lockroy est fort bien renseigné sur les ressources maritimes de tous ces Etats, et de l'Amérique et du Japon. Je renvoie à l'ouvrage pour ce qui a trait aux différents types de navires. Ce qui paraît devoir être écrasant pour la France, c'est qu'elle lui faut être maintenant une grande puissance continentale, c'est la géographie qui l'exige – et une grande puissance maritime, depuis qu'elle a tant de colonies, et des colonies si dispersées sur toutes les mers. Il y a trop d'écart entre l'étendue de cet empire et les moyens dont nous disposons pour
du canal d l. M. Lockroy est fort bien renseigné sur les ressources maritimes de tous ces Etats, et de 'Amérique et du o. eJ renvoie à l'vrg pour ce qui a trait aux différents ype de navires. Ce qui paraît devoir être écrasant pour la France, et'cs qu'elle lui faut être maintenant une grande puissance continentale, c'st la ogrh q l'exige – et une grnd puissance maritime, depuis qu'elle a tant de colonies, et ds colonies si dispersées sur toutes les mers. Il y a trop d'écart entre l'étendue d cet empire et les moyens dont nous disposons pr
de cet empire et les moyens dont nous disposons pour le défendre On l'a acquis sans s'inquiéter de cette nécessité élémentaire. Voici ce que M. Lockroy dit à ce propos (pages vi-viii) « L'empire colonial ne recèle peut-être pas les richesses qu'on lui attribue. À part l'Algérie, la Tunisie et l'Indo-Chine, il n'a peut-être pas grand avenir. Mais sa perte serait une déchéance nouvelle. » D'autre part, « il serait fou celui qui demanderait à la France d'avoir en même temps une armée aussi considérable que l'Allemagne et une flotte aussi puissante que l'Angleterre. Les ressources du pays n'y suffiraient
de cet empire et les moyens dont nous dps pour le défendre On l' acquis sans s'inquiéter de cette nécessité élémentaire. Voici c que M. Lockroy dit à c propos (pages vi-viii) « L'empire colonial ne recèle peut-être pas es richesses qu'on lui attribue. À rt l'Algérie, la Tunisie et l'Indo-Chine, il n'a peut-être pas grand avenir. Mais sa perte serait déchéance nouvelle. » D'autre part, « il serait fou celui qui dra à la France d'avoir en même temps une armée aussi considérable que l'Allemagne et une flotte aussi puissante que l'Angleterre. Les ressources du pays n'y uffirain
aussi puissante que l'Angleterre. Les ressources du pays n'y suffiraient pas. Ce serait un acheminement vers la ruine. » Il trouve à ceci une solution (page x) « Nous ne devons pas songer à égaler la flotte anglaise en puissance et en nombre. Cela ne veut pas dire que la lutte nous soit impossible. Si l'Angleterre a plus de vaisseaux que nous et des équipages plus nombreux, elle a aussi plus de choses à protéger, à garder et défendre. Par beaucoup de points elle est vulnérable. Son système économique, si admirable à de certains points de vue, fait dépendre son
aussi puissante que l'Angleterre. Les ressources du pays suffiraient pas. C serait un acheminement vers la ruine. » Il trouve à ceci une solution (page x) « Nous ne devons s oger à galr la flotte anglaise en puissance t en nmbr. Cela ne veut spa dire que la lutte ns soit impossible. i l'Angleterre a plus de vaisseaux que nous et des équipages plus nombreux, elle aussi lpsu de choses à protéger, à grdr et défendre. Par beaucoup de points elle est vulnérable. Son système économique, si admirable à d certains points d vue fait dépendre son
admirable à de certains points de vue, fait dépendre son existence de la sécurité de ses colonies et de sa marine marchande. » Mais voici, pour conclure, ce qu'il pense de la marine française (page xxiv) « La marine est un vaste édifice. Il le faut réparer et rajeunir. On n'y a pas touché depuis Colbert. Tandis qu'à l'étranger on étudie sans cesse aux réformes, que sans cesse on s'applique à mettre en harmonie avec les progrès de l'industrie, les découvertes de la science, l'esprit et les besoins de la société moderne, les institutions maritimes, on semble prendre à tâche
adb à de certains points de vue, fait drnéeped son existence de la sécurité de ses cooie et d sa marine marchande. Mais voici, pour conclure ce qu'il pense d la marine française (page xxiv La marine est un vaste édifice. Il le faut réparer et rajeunir. On n'y a pas touché depuis Colbert. Tandis qu'à l'étranger étudie sans cesse aux réformes, que an cesse on 'applique à mettre en omrhiane avec les progrès ed l'industrie, les découvertes de la science, l'esprit et les besoins de la société moderne, les institutions mrtms, n semble prendre à tâche
société moderne, les institutions maritimes, on semble prendre à tâche chez nous de conserver, de garder, de mettre à l'abri des changements même ce qui depuis longtemps est tombé en ruine ou s'est en allé en poussière. L'esprit de tradition, pour ne pas dire de routine, est si fort et si puissant, qu'il semble qu'on ne veut plus reconnaître comme vivant que ce qui est mort. Le passé est devenu une religion. Et l'on ne veut pas se rendre compte que le passé a innové et que, si les grands hommes du passé revenaient au monde, ils seraient les premiers
société mdrn, les institutions maritimes, on semble prendre à tâche chez nous de conserver, de garder, de mettre à l'abri des changements même ce qui depuis longtemps est tombé n ruine s'est en allé n poussière. tepLsr'i de tradition, pour ne a dire de routine, est si fort et si puissant, quil semble qu'on ne tevu plus reconnaître comme vivnt que ce qui est mort Le passé est devenu une religion. Et l'on ne veut pas se rendre compte que le passé innové et que, si les grands hommes du passé revenaient au monde, ils srnt les premiers
hommes du passé revenaient au monde, ils seraient les premiers à détruire leur œuvre pour en édifier une nouvelle. » Ce qu'il a voulu éviter à la France, c'est ce sort lamentable de l'Espagne (page 9). Écoutons-le une dernière fois « Sans doute, heureusement, les deux marines (celle de la France et celle de l'Espagne) ne sont comparables ni comme nombre, ni comme matériel, ni surtout comme instruction des officiers et des hommes. Mais malgré tout des points de ressemblance frappaient l'esprit. Entre la puissance navale des États-Unis et celle de l'Espagne, l'écart est à peu près le même qu'entre
hommes du passé revenaient monde, ils seraient les premiers à détruire leur œuvre pr en édifier une nouvelle. » Ce qui a voulu évite la France, c'est ec sort latb de l'Espagne (pg 9). ts- une der fois « Sns doute, heureusement, ls deux marines (celle de la France et lclee de l'Espagne) ne sot comparables ni comme nombre ni comme matériel, ni surtout comme instruction ds officiers et des hommes. Mais malgré tout des points de ressemblance frappaient l'esprit. Entre la puissance navale ds États-Unis et celle de l'Espagne, l'écart est peu près l même qu'entre
de l'Espagne, l'écart est à peu près le même qu'entre la puissance navale de la France et celle de la Grande-Bretagne. Nombre, force des navires, effectifs mobilisables, tout semble dans des proportions analogues ou peu s'en faut. L'Espagne, comme nous, a suivi une politique coloniale très active et très opiniâtre elle a voulu conserver les débris d'un empire dans lequel le soleil ne se couchait pas. Mais, comme nous, elle a négligé d'avoir en même temps une politique maritime de construire, d'armer et d'entretenir la flotte de ses ambitions. Méditons et agissons. Ludovic Drapeyrern. GEORGE ISLONDE, L'Essor industriel et commercial
de l'Espagne, l'écart est à peu près le même qu'entre la puissance navale de la France et celle e la Grande-Bretagne. Nombre, frc des navires, effectifs mobilisables, tout semble dans des proportions nlge ou peu s'en faut. LEpg comme nous, a suivi une politique coloniale très active et très opiniâtre elle a voulu conserver les débris d'un empire dans lequel le soleil n se couchait pas. Mas comme nous, elle a négligé d'avoir en même temps une politique maritime de construire, d'armer et d'entretenir la flotte de ses ambitions. Méditons et agissons. Ludovic Drapeyrern. GRG ISLONDE, L'Essor industriel et commercial
et agissons. Ludovic Drapeyrern. GEORGE ISLONDE, L'Essor industriel et commercial du peuple allemand, 3e édition, refondue, mise au courant et augmentée. Paris, librairie de la Société du Recueil des Lois et des Arrêts, L. Larose, directeur de la librairie, 1900. Cet ouvrage, qui fait partie de la Bibliothèque du Musée social, en est à sa troisième édition. La première date de février 1898, et la deuxième d'octobre de la même année. La troisième, que nous annonçons aujourd'hui, a paru en janvier de la présente année. Son succès, qui a été grand tout d'abord, a été en s'accroissant chaque fois, parce
et agissons. Ludovic Drapeyrern. GEORGE ISLONDE, L'ssr industriel et commercial du peuple allemand, 3e édition, refondue, mise au courant et augmentée. Paris, librairie de l Société du Recueil ds Lois et des Arrêts, L Larose, directeur de la librairie 1900. Cet ouvrage, qui tfai partie de la Bibliothèque du Msé social, en est sa troisième édition. La première date ed février 1898, et a deuxième d'ctbr de la mêm année. La isèort,mie que ns annonçons aujourd'hui, a paru en janvier de la présente année Son succès, qui a été grand tout b a éét en s'accroissant chaque fois, parce
grand tout d'abord, a été en s'accroissant chaque fois, parce que l'enquête sur laquelle il repose a gagné de plus en plus en étendue et en précision. Il se divise en quatre chapitres : l'essor industriel de l'Allemagne, son essor commercial, les causes de l'essor industriel et commercial, les raisons de l'infériorité de la France. Ils sont pleins non seulement de renseignements, mais d'enseignements pour nous. Nous ne voulons pas aujourd'hui l'étudier, mais seulement l'annoncer. Nous aurons bientôt à le citer et à le commenter plus d'une fois au cours de notre Voyage à travers l'Allemagne du Nord. Nous ne
grand tout d'abord, été en s'ccrssnt chaque fois prc que lenquête sur laquelle il o a gagné de plus en plsu en étendue et n pirnoscié. I e divse en qtr chapitres : l'essor industriel d l'Allemagne, son essor cmmrcl, les causes de eso industriel et commercial, e raisons de l'infériorité d la France. Ils sont pleins non selnt de renseignements, mais d'enseignements pour nou No ne voulons pa aujourd'hui l'étudier, mais seulement l'annoncer. o aurons bntôt à le citer et à le commenter dune fois ua curs de oe Voyg à travers 'lAgeelmlan du Nord. Ns ne
de notre Voyage à travers l'Allemagne du Nord. Nous ne pouvions en tout cas le recommander d'une façon plus opportune à nos lecteurs qu'à l'occasion de l'Exposition universelle qui vient de s'ouvrir à Paris. Voici ce qu'on lisait tout dernièrement dans les Berliner Tagblatt « Depuis que, sur ce terrain des Expositions universelles, ont commencé les premiers préparatifs de tournoi des nations, la question la plus importante pour un grand nombre de personnes est celle-ci « Que va faire l'Allemagne ? » Pour beaucoup, en France même, l'Allemagne apparaissait comme le champion qui resterait inattaable du terrain. Les indifférents que
de notre Voyage eratrsv l'llmgn du Nord. Nous ne pouvions en tout cas le rcmmndr d'une façon pls opportune nos leurctes qu'à l'occasion de l'Exposition ners qui vient de s'ouvrir à Paris. Voici ce n lisait tout dernièrement dans les Berliner Tagblatt « Depuis que, sr terrain des Expositions universelles, ont commencé les premiers préparatifs e tournoi s iosnan,t la question la plus mta pour un grand enbomr de personnes est celle-ci « Que va faire l'Allemagne ? » Pour beaucoup, en France ême leagn apparaissait comme le champion qui reerait inattaable d terrain. Les ire que
le champion qui resterait inattaable du terrain. Les indifférents que l'on interrogeait sur la cause fondatrice de leur indifférence, de leur manque d'entrain, faisaient très souvent cette réponse : Comment pourrions-nous nous réjouir de cette Exposition ? Ce n'est que pour l'Allemagne qu'elle est faite. » Si flatteuse que puisse être cette confiance générale, elle était périlleuse. Il devait être difficile pour l'industrie allemande, si ce n'est même impossible, d'entrer, dans l'espace restreint qui lui a été assigné, en concurrence avec l'industrie française si infiniment favorisée. Il faut ajouter que toute l'industrie rhénane et westphalienne s'est abstenue d'exposer à Paris
le champion qui resterait nttbl du aire.nrt Les indifférents que l'n interrogeait sur al cause fondatrice de leur indifférence, d leur manque d'entrain, faisaient très souvent cette réponse : Comment sno-ruuionprso nous réjouir de tte Exposition ? Ce n'est que opru 'gelneamlAl qu'elle est faite. » Si flatteuse que puisse être cette cfn générale, ll était périlleuse. Il devait t difficile pour ustrie allemande, si ce n'est même impossible, d'entrer, dans l'espace ritstreen qui lui a été assigné, en concurrence avec 'industrie française si infiniment favorisée. Il faut ajouter que toute l'industrie rhénane et westphalienne s'est abstenue d'exposer à Paris
toute l'industrie rhénane et westphalienne s'est abstenue d'exposer à Paris et a préféré se réserver pour l'exposition de Dusseldorf, en 1902. A l'heure actuelle, il n'est pas encore possible de juger du résultat de la lutte. Sur certains terrains, par exemple, l'industrie des machines et la chimie, la victoire de l'Allemagne paraît assez sûre. L'optique et la mécanique de précision allemandes n'auront guère à redouter de concurrents. L'industrie de la soie est excellente représentée et, peut-être aurons-nous une agréable surprise pour nos œuvres d'industrie d'art. Mais il faut se garder de triompher trop tôt, car peut-être beaucoup d'installations allemandes ont
totue l'industrie rhénane et westphalienne abstenue d'exposer à Prs et a préféré s réserver roup 'exposition de Dusseldorf, en 1902. A lhr ctll, il n'est pas ncr possible de juger du résultat de la lutte. Sur certains terrains, par exemple, l'industrie des machines et la chimie la victoire de lAllemagne paraît assez sûr. L'optique t la éaiqu de précision allemandes n'auront guère redouter de concurrents. Lindustrie de la soie st excellente représentée et, peut-être aurons-nous une grébl surprise pour nos œuvres d'industrie d'art. Mais l faut se geadrr de triompher trop tôt, car peut-être beaucoup dinstallations allemandes ont
de triompher trop tôt, car peut-être beaucoup d'installations allemandes ont l'air de battre les installations similaires des autres pays, simplement parce que ces dernières sont moins avancées. Mais bien que tout, finalement, ne soit peut-être pas au-dessus de toute critique, bien que certaines choses aient pu être plus réussies, – par exemple le pavillon-palais de l'Allemagne, que le patriote le plus admiratif ne louera pas sans réserves, on doit affirmer ceci indubitablement : presque aucune autre exposition n'a fait preuve d'un labeur aussi intense, d'un effort aussi dévoué, d'une persévérance aussi sérieuse, d'une ponctualité aussi consciencieuse que l'exposition allemande. »
de triompher trop tôt, car pt-êtr beaucoup d'installations allemandes ont 'air de battre les nstlltns similaires des autes pays, simplement parce que ces dernières sont moins avancées. Mais bien que tout, finalement, n soit pt-êtr pas au-dessus de toute critique, bn q certaines choses inaet pu être plus réussies, – pr exemple le pavillon-palais de lAeagne, e le patriote le plus admiratif ne louera pas sans réserves, on dt fe ec idbitaemt : res aucune autre exposition n' ft preuve d'un labeur aussi intense, d'un effort aussi ,véuédo d'une persévérance usi sérieuse, 'une ponctualité aussi consciencieuse que l'xpstn allemande. »
aussi sérieuse, d'une ponctualité aussi consciencieuse que l'exposition allemande. » Le chancelier de l'Empire, Prince Hohenlohe, est venu déjà la visiter. LUDOVIC DRAPEYRON. Ludovic Drapeyrern. Handbuch des deutschen Dünenbaues im Auftrage des Kgl. Preuß, Ministeriums der öffentlichen Arbeiten und unter Mitwirkung von Dr Johannes Abromeit, PAUL Bock, Dr ALFRED Jentzsch, herausgegeben von Paul Gerhardt, Berlin, Regierungs-und Baurat in Königsberg in Pr. Verlagshausbandlung Paul Parey. Cet essai sur la structure des dunes de l'Allemagne du Nord, qui est accompagné de 445 gravures, est une œuvre vraiment magistrale, qui est due à la collaboration de naturalistes et d'ingénieurs. Il s'appuie sur beaucoup
aussi sérieuse, d'une ponctualité ss consciencieuse q lexposition allemande. » Le chnclr de l'Empire, rnc Hohenlohe, ets venu déjà la visiter. LDVC DRAPEYRON. Ludovic Drapeyrern. Handbuch des deutschen Dünenbaues im Auftrage des Kgl. Preuß, Ministeriums dre hlefiöfnnetc Arbeiten und unter Mitwirkung von Dr Johannes Abromeit, ock Dr LFRD Jentzsch, herausgegeben von Paul Gerhardt, Berlin, Regierungs-und Baurat in Königsberg in Pr. Verlagshausbandlung Paul Parey. Cet essai sr la structure des dunes de l'Allemagne Nord, i st ccmpgné de 445 gravrs est une œuvre vrmnt magistrale qui es due à la collaboration d naturalistes et d'ingénieurs. Il s'appuie sur beaucoup
la collaboration de naturalistes et d'ingénieurs. Il s'appuie sur beaucoup d'ouvrages fondamentaux. Sur 627 pages, 124 sont consacrées à la géologie des dunes, 47 au déplacement des dunes, 108 à la force des dunes, 148 à l'histoire de la construction des dunes, 93 à la consolidation des dunes, 101 à la plantation des dunes, 95 à l'affermissement des sables. Sous nous n'avons pas besoin de montrer ici l'utilité d'un pareil livre pour les géographes. Nous le recommandons vivement à nos lecteurs. J. Giardina, Catania, tipografia di Eugenio Coco, 1899. M. Giardina, professeur de géographie à l'Université de Catane, nous a
la collaboration d naturalistes et d'ingénieurs. Il s'appuie beaucoup d'ouvrages fondamentaux. Sur 627 pages, 124 sont cnscrés à la géologie ds dunes, 47 déplacement des dunes, 108 à la force des dunes, 148 à l'hstr de la construction des dunes, 93 à la consolidation des ednu,s 101 à la plantation des dunes 95 à l'affermissement des sables. Sous nous n'avons ps es de montrer ii l'utilité 'un re livre pour les géographes. Nous le recommandons vvmnt à nos eulscte.r J. Giardina, Catania, tipografia di Eugenio Coco, 1899. . Giardina, fsu de géographie à l'Université de Catane, nous a
Giardina, professeur de géographie à l'Université de Catane, nous a envoyé toute une série d'opuscules qui présentent un sérieux intérêt : 1° Note di geografia siciliana con relievi e schizzi cartografici (2 fascicules). Ces notes sont consacrées à l'étude de l'Etna et de son périmètre; 2° I limiti dei territori comunali secondo i relievi militari e catastali e il territorio di Misterbianco con cartina dimostrativa; 3° Scicli, contributo alla toponomastica siciliana; 4° I viaggi di Niccolò de' Conti appunti su le relazioni di essi; 5° Atlante delle regioni polari. Nous applaudissons à ces beaux et consciencieux travaux. HISTOIRE ANGLAISE Afrique.
Giardina, professeur de géographie à l'Université de Catane, ns voyé toute une série d'opuscules qui présentent un sérieux intérêt : 1° Note di geografia siciliana con eliei e schizzi cartografici 2 sie)ufccasl. Cs notes sont casoencérs à létude d l'Etna et de son pérmètr; 2° I limiti dei territori comunali scdo i relievi militari e ctstl il trrtr di Misterbianco con cartina dimostrativa; 3° Scicli contributo alla toponomastica siciliana; 4° vii di Niccolò de' Conti appunti s le rlzn di essi; 5° Atlante delle regioni polari. Nous applaudissons à ces beaux et cnscncx travaux. HISTOIRE ANGLAISE Afrique.
applaudissons à ces beaux et consciencieux travaux. HISTOIRE ANGLAISE Afrique. Sierra Leone a hundred years ago, par Bishop Ingham. L'auteur en parlant de cette colonie quelque peu négligée indique ses avantages, surtout à l'égard de la route du Cap pour l'Indoustan dans le cas d'un conflit européen dans la Méditerranée. Man Hunting in the Desert: being a Narrative of the Palmer Branch Expedition 1882-83, par Alfred H. Palmer, U. S. with an Introduction, par Walter BESANT. Palmer était employé comme agent secret et il fut tué en 1882. C'était un Orientaliste distingué. How to live in Tropical Africa, par J.
applaudissons à ces beaux et consciencieux travaux. HISTOIRE NGLS Afrique. ier Leone a hundred years ago, par Bishop Ingham. L'auteur en parlant de cette colonie quelque peu négligée indique ses avantages, surtout à l'égard de reotu d Cap pour l'Indoustan dans le cas d'un conflit européen dans la Méditerranée. Man Hunting n the Desert: being Narrative of the Palmer Branch Expedition 1882-83, par Alfred H. Palmer, U S hiwt an Introduction, par Wer BESANT. Palmer était employé comme agent secret et il fut tué en 1882. C'était un Orientaliste distingué. How to live i ocariplT Africa, par J.
Orientaliste distingué. How to live in Tropical Africa, par J. Murray M. R. Manuel d'hygiène. The Map of Africa by Treaty, par sir EDWARD HERTSLET, K. C. B. Exposé lucide de la division de l'Afrique entre les puissances européennes. The Story of the Expansion of Southern Africa, par Hon. A. Wilbour. [L'auteur est membre du conseil au Cap. Histoire du développement des colonies de l'Afrique du Sud avec aperçu sur la part des puissances européennes description des guerres entreprises par les colons et les troupes anglaises. L'auteur désirerait un empire sud-africain et une fédération des États au sud du Zambèse.
Orientaliste sting. How to le in Trpcl Africa, pr . Murray M. R. Manuel .ghieèndy' The ap of Africa by Treaty, par sir EDWARD HERTSLET, K. . B. Exposé lucide de l dvsn de l'Afrique entre les puissances européennes. The Story of the Expansion of uhrtoSen Africa par Hon. A. lour [Lutr est membre du conseil au Cap. Histoire du développement des colonies de l'Afrique du Sud avec aperçu la part des puissances européennes description des guerres entreprises par les colons et les troupes anglaises. L'auteur désirerait un empire sud-africain et une fédération des États au su d Zambèse.
sud-africain et une fédération des États au sud du Zambèse. Il est hostile aux Boers et convoite le Transvaal. Ses préventions anti-françaises déparent un ouvrage qui aurait dû être sérieux et ne pas fournir l'occasion de dénonciations malséantes. Rhodesia today, par I. V. Khigiit. Description des ressources tant minières qu'agricoles de Mashonaland et de Matabeleland avec notions sur le climat. Four Months in Somaliland, par lord Wolverton. – Traité de mœurs et du sport. Biskra and the Oases and desert of the Zbans, par Alfred E. Peace. –Biskra, ou Meknes, ou des Palmiers, est long de 7 kilomètres, large de
sud-africain et une fédération des États au sud du Zae Il est hostile aux Boers et convoite le Transvaal. Ses préventions antifrançaises déparent un ouvrage q aurait dû être sérieux et ne pas fournir 'occasion de dénonciations malséantes. Rhodesia today, par I. V. Khigiit. tinDopcrise des ressources tant minières qu'agricoles de Mashonaland et de Matabeleland avec notions sur l climat. Four Months in Somaliland, par lord Wolverton. – Traité de mœurs et du sport. Biskra and the Oases and desert of the Zbans, par Alfred E. –Biskra, ou Meknes ou des Palmiers, est long 7 kilomètres large de
ou des Palmiers, est long de 7 kilomètres, large de 700 mètres, 111 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans la latitude 34°52' nord et longitude 5°42' est, produit des figues, des dattes, des citrons et offre un climat favorable aux pulmonaires. Travel and adventures in the Congo Free State and its big game and shooting, par Bulan N'Zara (c'est-à-dire H. Bailey). – Récits de chasse, traité de mœurs, indication du nécessaire d'un voyageur et description de Leopoldville et Brazzaville. Through Unknown Africa, par A. Davidson Smith M. D., with Map. –L'auteur, qui est Américain, s'était posé le but
ou des Palmiers, est long d 7 kilomètres, large de 700 mètres, 111 mètres esuasdsu- du nv de la e, dans la latitude 34°52' nord et longitude 5°42' est, produit des figues, dattes, des citrons et offre n climat favorable aux pulmonaires. Travel and adventures in the Congo Free State and its bi gm and shooting, pr Bulan 'Zara (c'est-à-dire H. Bailey). – Récits de chss, traité de mœurs, indication du nécessaire dun yager et description de Leopoldville et Brazzaville. Through knon Africa, par A. Davidson Smith M. ,D. with Mp. –L'auteur, q est Américain, sétait posé le but
with Map. –L'auteur, qui est Américain, s'était posé le but d'arriver au lac Rudolf par l'est. Il nous donne ses impressions des Gallas. Il raconte l'histoire d'un saint musulman qui convertit le pays moyennant sa polygamie personnelle, ce qui peuple le pays de ses rejetons. Ce procédé, quelque peu discutable, offre cependant moins d'inconvénients que celui des Turcs, de piller, saccager, être au milieu de tortures et de massacres, promettre la vie sauve à ceux qui réciteraient la formule d'Islam. Un chef abyssin lui refusa poliment l'accès de Kufa: il n'en tint pas compte et dut être forcé à se
with Map. Lauteur q Américain, s'était posé le but d'arriver u lc Rudolf par lest Il nous dnn ss impressions des Gallas. Il raconte l'histoire d'un saint musulman qui convertit le pays moyennant sa polygamie leoenp,erlns ce qui peuple s de ses rejetons. e procédé, quelque peu discutable, offre cependant moins d'inconvénients uqe celui des Turcs, de piller, saccager, être au milieu ed trtrs et de massacres, promettre a vie v à ceux qui réciteraient la fmruoel d'Islam. Un chef abyssin lui refusa poliment l'accès de Kufa il n'en tint pas om et dut re forcé à se
n'en tint pas compte et dut être forcé à se retirer par une armée abyssine. La description des Nains Dume ou Somba est très intéressante, mais cette race s'éteint. Il est à regretter que cet infatigable voyageur ne put découvrir la source du fleuve Omo. L'auteur est médecin, naturaliste et chasseur et a rapporté une belle collection. J.-W. HY. NOUVELLES GÉOGRAPHIQUES Le docteur Joseph Le Goupils, M. Marc Le Goupils, professeur de rhétorique au lycée Louis-le-Grand, en congé, deux planteurs de distinction établis à Nassirali (Nouvelle-Calédonie), ont eu la douleur de perdre, le 1er janvier 1900, leur frère, M. Isidore-Pierre
n'en tint pas compte et dut être forcé se t apr une armée abyssine. La description ds Nains Dume Somba est très intéressante, mais cette race 'éteint. Il est à regretter que cet infatigable voyageur ne put décvrr la src d fleuve Omo. L'auteur est médecin, naturaliste et chasseur et rapporté une belle collection. J.-W. HY. NOUVELLES GÉOGRAPHIQUES Le docteur Joseph Le Goupils, . Mrc Le Goupils, fresuoespr de rhétorique au lycée Louis-le-Grand, en congé deux planteurs de distinction établis à sili (Nouvelle-Calédonie), nt eu la douleur de perdre, le 1er jnvr 1900, lr frère, M. Isidore-Pierre
de perdre, le 1er janvier 1900, leur frère, M. Isidore-Pierre Le Goupils, ancien professeur de rhétorique au lycée de Rouen, établi auprès d'eux comme planteur. La Revue de Géographie, et en particulier M. Ludovic Drapeyron, qui a eu pour élève au lycée Charlemagne, il y a une vingtaine d'années, un de ces vaillants pionniers de la France, s'associent à ce deuil. Le Bulletin de la Société de géographie d'Alger (1er trimestre 1899) contient une notice nécrologique sur M. Crosnier de Varigny (1829-1890), le voyageur et le géographe bien connu, par M. Armand Mesplé, premier vice-président, avec portrait. M. de Varigny
de perdre, l 1er janvier 1900, leur frère, M. Isidore-Pierre Le Goupils, cneani eur de oiue au lycée ed Rouen, établi auprès d'eux comme planteur. La Revue de Géographie, et en particulier M. Ludovic Drapeyron, u a eu pour élève au lycée Charlemagne, il y a une vingtaine d'années, un ed ces vaillants pionniers de la cnraFe, s'associent à ce deuil. Le Bulletin de la Siété géographie d'Alger (1er trimestre 1899) contient une ntc nécrologique sur M. Crosnier de Varigny (1829-1890), le voyageur et le géographe ie nnu, par M. Armand Mesplé, prmr vice-président, avec portrait. M. de Varigny
M. Armand Mesplé, premier vice-président, avec portrait. M. de Varigny était président-fondateur de la Société. M. Paul Ernest-Picard, chef du secrétariat de la direction des finances à l'Exposition de 1900, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à l'occasion de l'inauguration de l'Exposition. La Revue de Géographie s'associe de plein cœur à cette distinction. M. Paul Ernest-Picard est membre de notre conseil; il nous a apporté, à nous aussi, son zélé et précieux concours. Le 6 avril, M. G. Vasseur, professeur de la Faculté des sciences de Marseille, a fait, dans cette ville et à la Faculté même, une
M. Armand Mesplé, premier vice-président, avec portrait. M. de Varigny étt président-fondateur de la Société. M. Paul rnst-Pcrd, ch du secrétariat de la direction des finc à l'Exposition de 1900, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à ocn de l'inauguration de l'Exposition. La Revue de Géographie s'associe d pen cœur à cette distinction. M. Paul Ernestiad est membre de o conseil; il ousn a té, à nous aussi, son zélé et précieux concours. Le 6 avril, M. G. Vasseur, professeur de la Faculté des sciences de Marseille, a fait, dans ttece ville et à la Faculté mm une
fait, dans cette ville et à la Faculté même, une conférence très applaudie à laquelle assistait M. J. Delmas, notre collaborateur, sur la carte géologique de la Provence. – Dans sa séance du 1er avril, le conseil municipal de la ville de Paris a accepté le don que lui a fait M. le baron de Laye de son importante collection d'objets d'art industriel, réunie au cours de ses voyages dans les provinces d'Europe et d'Asie. Le 21 mars 1900, à 8 h. 45 du soir, a eu lieu à l'Union chrétienne des jeunes gens de Paris, sous la présidence de
ft, dans cette ville et à la Faculté même, une conférence très ppld à laquelle aitt . J. Delmas notre cllbrtr, sur la carte géologique de la Provence. – Dans sa séance du 1er , le cnsl muicipal de la ville d Paris a accepté le don que lui a fait M. el baron de Laye de son importante cllctn d'objets ardt' ndstrl, réunie au cours de ses vygs dans les provinces d'Europe et d'Asie. Le 21 mars 1900, à 8 h. 45 du soir a eu lieu à 'Union chrétienne des jns gens de Paris, sous la présidence ed
chrétienne des jeunes gens de Paris, sous la présidence de M. le général Michel Venucci, ancien secrétaire général de la Société de géographie de Tunisie, avec projections électriques, la conférence de M. le baron de Laye, explorateur, sur Tiflis, la capitale de la Géorgie, son histoire légendaire, ses monuments, sa population. La Société de Géographie commerciale, dans sa quatrième assemblée générale de 1900, tenue le 17 avril, a entendu M. Hoslain, administrateur colonial, et M. le capitaine d'Ollone Du Cavally à la Guinée. Notes de notre mission, et M. le baron de Laye, dont on trouve dans ce numéro la
chrétienne des jeunes gens de Paris, sous la présidence d M le éarnélg Michel Venucci, ancien secrétaire général de la Société de éri de Tunisie, vc projections électriques, la conférence de M. l baron d Lay explorateur, sur Tiflis, la capitale de la Géorgie, son histoire légendaire, ses monuments, sa population. La Société de Géographie commerciale, dns sa quatrième asmbée générale 1900, tenu le 17 avril, entendu M. Hoslain, administrateur colonial, et M. le capitaine d'Ollone Du Cavally à la Guinée. Notes de notre mission, et M. le aron de Laye, dont on trouve dans ce numéro la
baron de Laye, dont on trouve dans ce numéro la conférence, avec projections Moltonti, écoutée avec un vif intérêt. – Le 2 avril, M. Georges Houlle, docteur es lettres, agrégé de l'Université, professeur à l'École libre des sciences politiques, a fait, sous la présidence du comte de Villers, dans la section des Explorations et voies commerciales, à la Société de Géographie commerciale, une très savante et très suggestive conférence sur l'Expansion maritime de l'Allemagne. Le Bulletin de la Société de géographie de Nantes (1899) contient une conférence de M. de Laprade, administrateur des affaires indigènes, sur la Vietnam, dont il
baron d dont on trouve dans ce mouénr l conférence, avec projections Moltonti, écoutée avec un vif intérêt. – Le 2 l,airv M. Georges Houlle, docteur lettres, grégé de l'Université, professeur à l'École libre ds sciences politiques, fait, sous la présidence du comte de Villers, dans la section des Explorations et vs commerciales, à la Société de gai commerciale, une très svnt et très suggestive conférence sur l'Expansion maritime de 'Allemagne. Le Bulletin d la Société de géographie de Nantes (1899) contient une conférence de M. de Laprade, administrateur des affaires indigènes, sur la Vietnam, dont il
Laprade, administrateur des affaires indigènes, sur la Vietnam, dont il décrit l'histoire, le climat, les habitants, leurs mœurs, leur commerce, leur industrie, et la culture; une autre conférence de M. Depincé, résident de France, sur le Tonkin. Le Bulletin de la Société de géographie de l'Ain (octobre-décembre 1899) contient une étude très bien faite de M. A. Corcelle sur les Boers et le Transvaal (la race des Boers, leurs mœurs). La Société de géographie de l'Est (1er trimestre de 1900), vient de donner le Rapport sur les travaux du VIIe Congrès international de géographie tenu à Berlin et sur la
L, administrateur des affaires indigènes sur la m, ot il décrit l'histoire, le climat, les habitants leurs mœurs, leur commerce, ler industrie, et l culture; une autre conférence de M. Dpncé, résident e France, sur le Tonkin. Le Bulletin d la Société de géographie de l'Ain (octobre-décembre 1899) contient une étude très bien faite de M. A. Corcelle sur les Boers et le Trsvlnaaa (la race s Boers, leurs mœurs). La Société de géographie de l'Est (1er trimestre de 1900), vient de donner le Rapport sur les travaux du VIIe Cngrès international de géographie tenu Berlin et sur l
Congrès international de géographie tenu à Berlin et sur la visite au port de Hambourg, par M. Auerbach, professeur à la Faculté des lettres de l'Université de Nancy. La Revue Encyclopédique Larousse a donné, dans ses livraisons des 7, 14, 21 et 28 avril 1900, des détails très intéressants sur l'Exposition universelle de Paris qui vient de s'ouvrir. Son numéro du 28 est particulièrement important à ce point de vue. Les expositions y sont l'objet d'une revue rétrospective des plus instructives. L'exposition de 1900, à laquelle est annexé un plan en couleurs à grande échelle, s'y dessine topographiquement très bien
Congrès international de géographie tenu à Berlin et sur la visite au port de Hambourg, par M. Auerbach professeur à la lt des lttrs de l'Université de Nancy. La Revue Encyclopédique Larousse a donné dans ses livraisons des 7, 14, 21 et 28 avril 1900, des détails très intéressants sur l'Exposition universelle d Paris qui vient de s'ouvrir. Son numéro du 28 est particulièrement important à ce point de v. Les expositions y o l'objet d'une revue rétrospective des plus instructives. L'exposition de 1900, à lqule est annexé un plan en couleurs à grande échelle, s'y dessine tprqet très in
en couleurs à grande échelle, s'y dessine topographiquement très bien le Champ-de-Mars, réuni par le pont d'Iéna au Trocadéro, l'Esplanade réunie par le pont Alexandre III aux deux palais des Beaux-Arts, et les deux rives de la Seine, qui constitue le lien de ces deux grandes expositions divergentes. Nous recevons le fascicule 17 du Supplément au Nouveau Dictionnaire de géographie universelle de MM. Vivien de Saint-Martin et Louis Rousselet (Hachette et Cie). Il nous faut mettre hors pair, dans ce fascicule, la longue monographie traitant du Sahara français, cette région si longtemps dédaignée, et qui est en ce moment même
n couleurs à grande échelle, sy sine topographiquement très bien le pdar réuni par le opnt d'Iéna au Trocadéro, l'Esplanade réunie par e pont Alexandre III aux udex palais des Beaux-Arts, et les ex rives de la Seine, qui oencittus le lien de c deux grandes expositions divergentes. Nous recevons le esliacucf 17 du Supplément au Nouveau Dictionnaire de géographie universelle de MM. Vivien de Saint-Martin et Ls Rousselet (Hachette et Cie). Il nous faut mettre hors pair, dans e fascicule, la le monographie traitant du Sha français, ctt région si longtemps dédaignée, et qui st en ce mmnt même
si longtemps dédaignée, et qui est en ce moment même un des objets les plus en vue de notre politique; nous trouvons réunis ici, pour la première fois, un très clair dessin de la configuration et des ressources probables de cette immense contrée qui forme le noyau de notre grand empire africain, et aussi un résumé complet des grandes explorations et des opérations militaires entreprises depuis dix ans pour nous en assurer la possession depuis les missions Mérimée, Foureau, jusqu'à nos premiers pas au Touât. En Europe, il nous reste encore à noter l'article complémentaire de la Russie, qui nous
si longtemps dédaignée et qui st en ce moment même un des objets les plus en vue de notre pltq; nous trouvons réns ii,c u la première fois, un s clair dessin de la cnfgrtn et des ressources probables de ctt mmns contrée qui forme le noyau de notre grand empire africain, et aussi un résumé complet des grandes explorations et des opérations mliire entreprises deps dix ns pour nous en assurer la possession depuis s missions Mérimée, Fr, jusqu'à nos premiers a au Touât. En Europe, il nous reste encore à noter l'article complémentaire de la Rusie qui nous
encore à noter l'article complémentaire de la Russie, qui nous fournit un faisceau de statistiques nouvelles qui n'avaient jamais été publiées en France. – Nous avons reçu de M. Charles Lallemand, ingénieur en chef des mines, directeur du Nivellement général de la France, membre du Bureau des longitudes, son savant Rapport sur les travaux du service du Nivellement général de la France en 1897 et 1898 (Extrait des Comptes rendus des séances de la Commission permanente de l'Association géodésique internationale, tenues à Stuttgart en octobre 1898), Neuchâtel, imprimerie Paul Allonge, 1899. – Vingt ans de progrès colonial, nécessité d'un enseignement
encore à noter el'itlcar complémentaire de l Russie, qui nous fournit un faisceau e statistiques nvlls qui n'avaient jamais été publiées en France. – uoNs avons reçu de M. Charles Lallemand, ingénieur en cf des mines, directeur du Nivellement général de la France membre d Bureau des longitudes, son savant Rapport sur les travaux du rce du Nivellement général de la France en 1897 et 1898 (Extrait des Comptes rendus des séances de la Commission permanente de 'Association géodésique internationale, tenues à Stuttgart en octobre 1898), Neuchâtel, imprimerie Pau llng, 1899. – Vingt ans de progrès colonial, nécessité d'un enseignement
1899. – Vingt ans de progrès colonial, nécessité d'un enseignement colonial, est un intéressant rapport à la Société d'économie politique de Lyon (23 février 1900), que nous adresse son auteur, M. Ulysse Pila (Lyon, Rey et Co, 1900). A travers nos colonies est un très bon livre de lectures sur l'histoire, la géographie, les sciences et la morale, par M. E. Iosset, ancien instituteur, professeur au lycée Voltaire. Un vol. in-8, 200 gravures et 15 cartes (Armand Colin et Cie, éditeurs, Paris), cartonné. Le Directeur-Gérant, M. Drapeau. Imprentières réunies, B, rue Saint-Benoît, 7. Motteboz, directeur. REVUE DE GÉOG. – AVR.
1899. – Vingt ans de prgrès colonial, nécessité d'un enseignement colonial, est un intéressant rapport à la Société 'économie politique de Lyon (23 février 1900), que nous adresse son atu,reu M. Ulysse Pila (Lyon, Rey et o,C 1900). A trv ns colonies est n très bon livre de lectures sr l'histoire, la géographie, les sciences et la morale, par M. E. Iosset, ancien instituteur professeur au lycée Voltaire. Un vol. in-, 200 gravures et 15 cartes (Armand Colin et Cie, éditeurs Paris), cartonné. Le Directeur-Gérant, M. Drapeau. Imprentières réunies, rue Saint-Benoît, 7. Motteboz directeur. REVUE DE GÉOG. – AVR.
rue Saint-Benoît, 7. Motteboz, directeur. REVUE DE GÉOG. – AVR. 1900. 40 EN NOUVELLE RUSSIE SOIIVENIKS VINE MISSION (SUITE) Mais prenons congé de M. de Kamensky qui nous a donné de si précieux renseignements, et, quittant la demeure hospitalière de Krasnogorsk pour aller l'extrême sud du gouvernement d'Ekkalérinoslav et visiter la ville de Marioupol, baignée par la mer d'Azof. Tout à côté de l'emplacement où fut construite la ville de Marioupol, à l'embouchure du fleuve Kalita, qui se nomme maintenant Naltchik, se livra la célèbre bataille entre les Tatars et les Polovtsi. Marioupol compte 40,000 habitants, dont 10,000 ouvriers de
rue Saint-Benoît, .7 Motteboz, drctr. REVUE DE GÉOG. – AVR. 1900. 40 EN NOUVELLE RUSSIE SOIIVENIKS VINE NMISSIO TUS)EI( Mais pres congé de M. de Kamensky nous a donné de si rcx renseignements, et, quittant la demeure hospitalière de Krasnogorsk pour aller l'xtrêm sud du gouvernement d'Ekkalérinoslav t visiter la ile de Marioupol, baignée pr al er 'Azof. Tout à côté de l'emplacement où fut construite la ville de Marioupol, à l'embouchure du fleuve Kalita, qui se nomme aintnan Naltchik, s livra la célèbre btll entre ls saTatr et ls Plvts. Marioupol compte 40,000 habitants, dont 10,000 ouvriers de
les Polovtsi. Marioupol compte 40,000 habitants, dont 10,000 ouvriers de fabriques, 15,000 Grecs, 10,000 juifs. La ville est étagée sur la falaise; gravissez-la, et vous verrez, d'un côté, la mer d'Azof, et de l'autre, une forêt de cheminées d'usines surmontées d'un nuage noir et sombre. Deux centres industriels y ont été établis il y a deux ans; l'un « Nicopol-Marioupol » dont les Américains sont les principaux actionnaires; l'autre, fondé avec des capitaux français et belges, porte le nom de « La Providence ». Il y a quarante ans, la ville de Marioupol était exclusivement habitée par des Grecs. Le
les Polovtsi. Marioupol pcomte 0,0040 habitants, dont 10,000 ouvriers de fabriques, 15,000 Grecs, 10,000 juifs. La llvei est étagée sur la falaise; gravissez-la, et vous verrez, d'n côté, la mer d'Azof, et de re,'utla une forêt de cheminées d'n surmontées d'un nuage noir t sombre. Deux centres industriels y ont été és il y a dx ans; l'un « Nicopol-Marioupol » dont les Américains ont les principaux actionnaires; l'autre, fondé avec ds capitaux français et belges, porte le nom de « La Providence Il y a quarante ans, la ville de Marioupol était xenmleuicetsv éahbite par des Grcs. Le
ville de Marioupol était exclusivement habitée par des Grecs. Le voisinage des usines en a fait un centre cosmopolite. Maintenant, les Grecs tiennent la seconde place. Il arrivera que, dans un temps assez rapproché, la population urbaine grecque sera assimilée aux Russes ou absorbée par eux. Les Grecs de Marioupol n'ayant pas laissé d'écrits qui puissent les faire connaître, il faut étudier leurs poésies populaires, leur manière de vivre et leurs chants. Les églises de Marioupol ne sont pas d'une haute antiquité, puisqu'elles datent de 1778, époque où les Grecs quittèrent la Crimée, pour se fixer dans la Nouvelle Russie.
vile de Marioupol était xlusin thebiaé par des Grcs. Le voisinage des usines en a fait un centre cosmopolite. Mntnnt, les Grecs tiennent la seconde ple Il arrivera que, s un temps assez raé la population urbaine grcq sera asiile x Russes ou absorbée par eux. Les Grecs Marioupol n'ayant pas laissé d'écrits qui puissent les feair connaître, il faut étudier leurs poésies populaires, leur manière e vivre et leurs chants. Les églises de Marioupol ne ont pas d'une haute ntqté, psuels ate de 1778 époque où les Grecs quittèrent la Crmé, pour se fxr dans la Nouvelle Russie
quittèrent la Crimée, pour se fixer dans la Nouvelle Russie. Ils apportèrent avec eux des images saintes qui remontent au IXe et au Xe siècle. Ces icônes sont des bas-reliefs en cire portant encore des traces de leurs enluminures. L'une d'elles est un saint Georges, non pas à cheval et terrassant le dragon, comme on a l'habitude de le représenter, mais debout, le bouclier et la lance en mains. Le caractère byzantin de cette œuvre se devine facilement. L'autre icône n'est pas moins curieuse, elle est du même style; c'est une Vierge très vénérée. Son enveloppe, constellée de pierreries et
quittèrent la Crimée, pour se ierxf dans la Nvll Russie Ils apportèrent avec eux des images saintes qui remontent IXe et au Xe siècle. Ces icônes snt des bas-reliefs en ecir portant encore des traces leurs nlmnrs. L'une d'elles est un saint Georges, non pas à cheval et terrassant le dragon, comme on a l'hbtd de le rsetr, mais debout, le bouclier t la lance n mains Le ctèe nianbzty cette œuvre se devine facilement. L'tr icône n'est pas oi curieuse, elle est du me styl; c'est une Vrg très vénérée. Son enveloppe, constellée de pierreries et