input
stringlengths
1
16.6k
output
stringlengths
1
16.6k
l'Arménie dans la souffrance, l'autre quand le général Blanco a désolé Cuba. De tels agissements, je le rappelle, par des ordres. Voilà l'accusation pour les parties de la Chambre des communes du parti socialiste. Je prends maintenant le point de vue du soldat anglais. L'une a été publiée par le Morning Post, l'autre par le Daily Telegraph. La première par un des récents engagés qui ont livré près de la ferme "C'était une construction splendide", écrit-il. "Une construction splendide, établie sur un emplacement délicieux, l'équivalent d'un paradis. Nous avons enlevé le livret Pour en faire une croix qui a été
l'Arménie dans la souffrance, euar'tl quand el général Blanco a désolé Cuba. De tls agissements, je l rappelle, arp des dsoer.r Voilà 'accusation pour les parties de la Chambre des communes du parti socialiste. Je prends anta l point de vue du soldat n.saigla L'une a été publiée par le Morning Post l'autre par le Daily Telegraph. La première par nu des récents engagés ui ont livré près de la fem a"iéCt't une construction splendide", écrit-il. "Une construction splendide établie sur n mplcmnt délcx, 'équivalent d'un paradis. Nous avons enlevé le livret ne faire une crx qi a été
le livret Pour en faire une croix qui a été placée sur la tombe d'un officier de la localité au Transvaal que nous avons brûlé de fond en comble. Parmi les villes d'Ermelo, Bethal, Carolina, Piet Retief, toutes les villes d'oriente. Cela est lamentable de détruire toutes les richesses et tous ces beaux meudon, mais ces villes se trouvaient à l'écart des communications et servaient sans doute aux Boers. Actuellement il ne reste pas une seule ferme et nous détruisons toutes celles qui subsistent. La chronique d'un volontaire australien publiée par le Daily Telegraph écrit-il: "Je vis amener environ 1
le livret Pour en faire une croix qui a été leéacp sur la tombe d'un officier de la localité au Tsval que nous avons lûérb de fond en comble. Parmi les vills d'Ermelo, Bethal, Carolina, Piet Rtf, toutes les vlls d'oriente. Cela est lamentable de détruire toutes les richesses et tous ces beaux meudon, mais ces il se trouvaient l'écrt des communications et servaient sans doute aux rsoB.e Actuellement il ne reste pas une seule ferme et ns détruisons toutes celles i subsistent. L chronique d'un volontaire australien publiée par l Dly Telegraph écrit-il: J vis amener environ 1
par le Daily Telegraph écrit-il: "Je vis amener environ 1 000 moutons et chèvres angora, que les officiers ordonnèrent d'abattre aussitôt. Les soldats s'armèrent de bâtons, de fusils, et d'autres instruments aussi, puis dans le tas. Puis, cette besogne achevée, vers cinq heures, ils se retirèrent dans leurs compagnies. La moitié du troupeau, comme le comptait tout entier, était debout. Malheureusement beaucoup il manquait la langue. Il restait une troupe de nègres avec des haches pour achever l'ouvrage et, jusqu'à ce qu'il fut rempli du bruit des élans, attaquant sur les animaux et les êtres humains, et la tête de
par le Daily ep écrit-il: Je vis amener environ 1 000 moutons et chèvres angora, que les officiers rdnnèrnt 'abattre aussitôt. Ls soldats s'armèrent de bâtons, de fusils, et d'autres instruments aussi, puis dans le tas. Puis, c besogne achevée, vers cinq hrs, ils se rerrt dans leurs compagnies. La moitié d troupeau, comme le comptait tout entier, était u.otdbe Malheureusement beaucoup i manquait la langue. Il restait une trp de nègres avec des haches pour achever l'ouvrage et, jusqu'à ce qu'il fut pi du t des élns, attaquant sur les animaux et les êtres humains, et la tête de
les animaux et les êtres humains, et la tête de tous les victimes." Ne laisse-t-on pas assez l'idée bien comprendre de généraux et du gouvernement sur un vaste système de guerre et de destruction dans le pays. Des pareils faits, le gouvernement du Transvaal a fait entendre des plaintes. Il a écrit au général Kitchener, le général anglais. Les récits qu'il produit sont presque analogues à ce que je viens de savoir à peu près analogues à ce que j'ai vu à peu près avec mes propres yeux. Il est utile pour que mon dossier soit complet, de détacher ces
les animaux et les êtres hmns, et la tête d tous les victimes." Ne laisse-t-on pas assez l'idée bien cmprndr de générx et du gouvernement rsu un vaste système de guerre et de destruction dns le pays. Des pareils faits, le gouvernement du Trnsvl a fait ntne des eiastnlp. Il irtcé au général Kitchener, le général anglais. L récits qu'il produit sont presque analogues ce que j viens de savoir peu près analogues à ce que j v peu près avec mes propres yeux. l e ie pour que o dossier tios cole de détacher ces
utile pour que mon dossier soit complet, de détacher ces quelques faits supplémentaires. C'est avec indignation, dit cette lettre, que le gouvernement et le peuple ont appris l'acharnement politique suivie par les Britanniques et consistant elle-même, des Burghers de leurs terres, ont eu lieu de parcourir de plus une telle manière à toutes les lois de la colonie; et toutes les maquis ont été expulsées de leurs maisons brûlées avec leurs meubles, literie dont beaucoup, ainsi que d'autres, des femmes et des enfants de tout âge, ont été mis dans des voitures à leur exposer durant des séjours dans des
utile pour que mon dossier soit complet, de détacher ces quelques atfis supplmetares C'st avec indignation, dit cette lettre, que le gouvernement et le eple ont appris l'acharnement politique suivie par les Britanniques et consistant elle-même, des Burghers de leurs terres, ont eu l de prcrr de plsu n telle mnèr os les lois de la colonie; et toutes les maquis ont téé expulsées de eurs maisons brûlées ac leurs meubles, literie dont beaucoup ai que d'autres, des fmms et des enfants de tout âge, ont été mis dns des seorvitu à lr ep durant des séjours nads des
des voitures à leur exposer durant des séjours dans des camps, soumis au vent le plus froid et à l'absence totale de provisions. La plupart vont mourir peu-à-peu dans ces camps. Ces wagons chargés et si longtemps que des accidents sans des tués. Les personnes durent en butte aux mauvais traitements des soldats britanniques. Les administrateurs anglais eux-mêmes, l'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je trouve, en effet, dans le Livre bleu qui vient d'être publié il y a quatre jours, une lettre d'un administrateur, M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre à l'administration de
des voitures à lr xpsr durant des séjours dans des camps, soumis au vent le plus froid et l'bsnc totale de provisions. La plupart on mourir peu-à-peu dans ces camps. Ces wagons chargés et s longtemps que des accidents sans des s. Les pess durent en butte aux mvs traitements des soldats britanniques. s dmnstrtrs anglais eux-mêmes, l'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je rout,ve en effet, dans le Livre bleu q vient d'être publié il y quatre jours, une lttr d'un dmnstrtr, M. Goold Adams, délégué actuel d lAngleterre à l'administration de
M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre à l'administration de l'Etat d'Orange et qui va confirmer le plan bien arrêté de ceux qui dirigent cette campagne abominable contre les laboureurs du Sud-Africain. Il y a lutte entre l'administration civile et l'administration militaire au sujet de la dépense occasionnée par les camps de concentration; l'administration civile se plaint d'avoir à payer cette dépense. Elle en réfère au Gouvernement. Voici la lettre que je trouve dans le Livre bleu : « Bien que l'administration civile de la colonie supporte actuellement la lourde dépense des camps de concentration, je suis d'avis, de la
M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre l'administration de l'Etat d'Orange et qui va cnfr le plan bien arrêté de ceux qui dirigent ctt cmpgn abominable contre les laboureurs du di. Il y a lutte entre l'administration civile et l'administration militaire sujet de l dépense occasionnée par les camps de oncnratn; l'administration civile plaint d'avoir à pyr cette dépense. Elle en réfère au Gouvernement. Voici la lettre q je trouve dans le Livre bl : « Bien que l'administration civile la onie supporte actuellement la lourde dépense des camps de concentration, je suis davi, de la
dépense des camps de concentration, je suis d'avis, de la façon la plus absolue, que cela est un abus. Le seul but du commandant en chef de l'armée, en créant ces camps, a été d'enlever des régions lointaines des personnes qui, par leur présence dans ces régions, devaient être, bon gré malgré, en état de prêter aide aux combattants ennemis. Leur concentration dans les camps a donc nettement constitué partie d'un plan militaire contre les Boers qui luttent encore. Dans ces conditions, c'est à la caisse militaire qu'incombe la dépense.» M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions données aux
dépense des camps de concentration, je suis davis de la façon la plus absolue, cela est n abus. usle du commandant chef de l'armée, n créant cs camps, a é ned'rveel ds régions lointaines ds personnes qui, par eur présence dans ces régions, devaient être, bon gré malgré, en étt d prêter aide aux tcatamsobtn ennemis. Leur concentration dans les cs a donc nettement constitué partie 'un plan mltr cntr les Boers qui luttent encore. Dans ces conditions, e à la css militaire qu'incombe la dépense.» M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions nosnéed aux
M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions données aux armées, les ordres proscrits aux troupes par le Gouvernement. Bien entendu, celui-ci essaie de se disculper et, dans le Livre bleu — car je prends tous mes renseignements dans les documents officiels publiés à Londres — lord Kitchener dit : « Oui, c'est vrai, j'ai été obligé d'ordonner des incendies de fermes, d'amener dans les camps de reconcentration les femmes et les enfants que j'ai fait saisir et enlever par la force ; mais que voulez-vous ? Botha, le général du Transvaal ne veut pas laisser les soldats boers venir
M. Goold Adams nous dévoile les instructions données aux rmés, les ordres proscrits aux troupes par le Gouvernement. Bien etu celui-ci essaie de se disculper et, dans le Livre lueb — car je prends tous mes rnsgnmnts d les documents officiels publiés à dre — lord Kitchener dit : « ui, 'est vrai, aij' été obligé d'ordonner des nenidseci de fermes, d'amener dans les camps de reconcentration les femmes et les enfants que j'ai fait saisir et enlever par la force ; mais que voulez-vous ? Botha, le général du Transvaal en veut pas laisser les soldats boers venir
du Transvaal ne veut pas laisser les soldats boers venir à nous, devenir des déserteurs. S'il ne les laisse pas libres de se rendre, de trahir leur patrie, j'userai de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants et des vieillards boers.» Telles sont les excuses à ces crimes fournies par le généralissime anglais dans le Livre bleu publié le 16 décembre dernier; or, je vous demande s'il est possible de les accepter. Quelle n'eût pas été l'indignation soulevée en France en 1870, alors que les Prussiens avaient envahi notre territoire, et que Gambetta, à cette époque l'âme de la patrie, appelait
du Transvaal ne uevt pas lssr les soldats boers venir à nous, devenir des ésru. S'il ne les laisse pas libres de se rendre, de trhi leur patrie, j'userai de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants et des vieillards boers.» Telles sont ls excuses à ces crimes fournies par le généralissime anglais dans le Livre bleu publié le 16 décembre drnr; or, je vous demande is'l est possible de les accepter Quelle n'eût pas été l'indignation slvé en France en 1870, alors que les Prussiens avaient envahi notre territoire, et que mbta à cette époue l'âme de la patrie appelait
que Gambetta, à cette époque l'âme de la patrie, appelait à lui tous les hommes capables de porter les armes, si le général en chef anglais lui avait écrit : « Vous n'avez pas le droit de prendre ces hommes avec vous; si vous le faites, nous userons de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants, des non-combattants». Evidemment pareille conduite eût soulevé une protestation indignée de toutes les puissances. [Applaudissements sur divers bancs.] Mais, me dira-t-on, le gouvernement anglais déplore sans doute ce qui se passe; ce sont là les nécessités des guerres lointaines. Non, messieurs. L'interpellation que nous apportons
que Gambetta, à cette époque 'âme de l pte, appelait à l tous les hommes capables de re les armes, si le général en ehfc anglais lui itaav écrit : « Vs n'avez pas le droit de prendre ms avec vous; si vous le faites, nous ses de représailles vis-à-vis ds femmes, des enfants, des non-combattants». Evidemment pae conduite tûe olvé une protestation indignée de toutes les puissances. Applaudissements sur divers bancs Mais e a-n le gouvernement anglais déplore sans doute ce qui se passe; ce sont là les nécessités des grrs lointaines o, messieurs. Linterpellation que u pprtns
nécessités des guerres lointaines. Non, messieurs. L'interpellation que nous apportons aujourd'hui à la tribune de la Chambre française a été développée, avant la nôtre, dans les deux chambres anglaises. Au sujet des incendies et des rapts dont je viens de parler, le ministre qui répondait à une question de sir Balfour, M. Balfour, déclarait je cite textuellement — que « tout ce qui se fait dans l'Afrique du Sud est approuvé par le gouvernement; les incendies de fermes, ajoutait-il, sont imposés par des nécessités politiques ». N'est-ce pas là, messieurs, au premier chef, la violation volontaire de toutes les lois
étescsnéis des guerres lointaines. Non, messieurs. L'interpellation q nous apportons aujourd'hui à la tribune de la Chambre française a été développée, avant la nôtr, dans les deux chambres anglaises. Au sujet des inn et ds rapts dont je vns de parler, le ministre qui répondait une ioqeunts de sir Balfour, M. Blfr, déclarait je cite textuellement — que « tout ce qui se fai dans l'Afrique du Sud est approuvé par le eonnrm;eugevt le incendies de fermes, ajoutaitil snt imposés par des nécessités politiques ». 'et pas là, messieurs, au premier chef, la violation volontaire e toutes les lois
au premier chef, la violation volontaire de toutes les lois et coutumes de la guerre codifiées à la Haye et reconnues par les puissances et par l'Angleterre en principe ? Voilà un premier point établi. On a-il avéré que des troupes ennemies ont été jetées dans des camps de concentration. Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceux qui y ont été jetés. (Mouvements divers.) Je me suis promis de ne voir apposer que des faits absolument authentiques. M. Mesureur. Nous les connaissons; l'opinion publique est éclairée. M. Georges Berry. Vous me direz que l'opinion publique est éclairée :
au premier chef, la violation volontaire ed toutes les lois et coutumes d la guerre codifiées à la Haye et reconnues par les puissances et pr l'Angleterre en prncp ? oiVlà un premier point étbl. On ail avéré uqe des troupes ennemies ont ét jetées dans des camps de concentration. Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceu qui y ont été jetés. (Mouvements dvrs.) J me suis smproi de ne voir apposer que ds faits absolument authentiques. M Mesureur. Nous ls connaissons; l'opinion publique est éclairée. M. Georges .eByrr Vuos me direz que l'opinion publique est éclairée :
Berry. Vous me direz que l'opinion publique est éclairée : je le crois aussi, mais il est bon que ces faits soient apportés à cette tribune. Je n'ignore pas que vous avez hâte de faire voter le budget. Si j'étais à votre place, j'agirais comme vous; mais, rassurez-vous, je ne retarderai pas longtemps la suite de la discussion du budget; je n'en ai que pour quelques instants. Je vous demande seulement la permission de citer quelques faits. M. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de la France ? M. Georges Berry. Vous verrez ce que dit mon ordre du jour, mon
Berry. Vous me direz que lopinion publique est éclairée : je le crois aussi, mais il est bon que ces faits snt apportés à cette iue Je n'gnr pas que vous avez hâte de faire voter le budget. Si jétais à vtr place, j'agirais comme vous; mais, rassurezvous je ne retarderai pa longtemps la suite de la discussion du bdgt; je n'en a que pour quelques ns. Je vous demande seulement la permission de citer sluqeuqe fts. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de la France ? M. Georges ry. Vous verrez ce que dit mon ordre d jour, mon
Vous verrez ce que dit mon ordre du jour, mon cher collègue. Permettez-moi de terminer mes explications et n'allez pas plus vite que moi, je vous en prie. Ces enfants, ces vieillards, ces femmes sont jetés, comme je vous l'ai dit, dans des camps de concentration. Des sociétés en Hollande, en Belgique, en Angleterre et en France se sont formées pour recueillir des subsides et envoyer des secours à ceux qui luttent dans l’Afrique du Sud. Notamment une société anglaise fut constituée pour porter des secours à ces régions africaines, des secours tant aux Anglais qu'à leurs ennemis. Une déléguée,
Vous verrez e que dit mon ordre du jour, mon cher collègue. Permettez-moi de terminer mes xplctns et n'allez pas plus vite q moi, je vous en i. Ces enfants, ces vllrds, ces femmes sont jtés, comme j vous 'ai dit, dans des camps de concentration Des séts en Hollande, n Blgq, en gleerre et n France se ston o pour recueillir des isbeussd et envoyer e secours à ceux i luttent dans l’Afrique du du.S Notamment une société anglaise fut constituée pour porter des secours à ces réo africaines, secours atnt aux Anglais qu'à leurs ennemis. Une déléguée,
des secours tant aux Anglais qu'à leurs ennemis. Une déléguée, miss Hobbesouse, fut envoyée par cette société anglaise afin de donner aux uns et aux autres les secours qu'elle devait distribuer. Le premier camp de concentration qu'elle visita fut celui d' Bloemfontein. Elle fut tellement indignée qu'elle fit un rapport sur ce qu'elle avait vu. Je vous demande la permission d'en citer quelques lignes. Je ferai remarquer à la Chambre que miss Hobbesouse est une Anglaise, qu'elle habite Londres, qu'elle était la déléguée de dames anglaises et que son récit n'a jamais été contesté. « Il était à peu près
es secours tant aux Anglais qu'à leurs nnms. Une délégé, miss Hobbesouse, fut envoyée par cette société anglaise afin de donner aux uns et aux autres les eco qu'elle devait distribuer. Le premier cmp de tactoinrocenn qu'elle visita fut celui d' tn.Beeifmnool Elle fut tellement indignée qu'elle fit un rapport sur ce qu'elle avait v. Je vous ed l permission d'en ctr quelques lignes. Je ferai remarquer à la Chambre miss Hobbesouse est neu ngls, qu'elle habite Londres, qu'elle était a déléguée de dames anglaises et que son récit n'a jamais été contesté. « Il était à u près
n'a jamais été contesté. « Il était à peu près quatre heures d’après-midi brûlant, lorsque je mis le pied dans le camp. Je n'essaierai point de vous dire ce que je ressentis à son aspect; cela me serait impossible. « Je commençai par chercher une femme dont j'avais rencontré la sœur à Capetown. La difficulté est grande de se retrouver dans un village de tentes qui ont toutes la forme de cloches, sans rues, ni nom, ni numéro. Il y a près de 2,000 personnes dans ce camp seul (sans compter quelques hommes ayant fait leur soumission et appelés des
n' jamais été contesté. « Il était à peu près quatre heures dir’dèapmi-s brûlant, lorsque je mis le pied s le camp. Je n'essaierai point de vous dire ce que je ressentis à son aect; cela me serait impossible. « Je commençai par chercher une feme dont j'avais rencontré la sœur Capetown. La ficté t grande de se retrouver dans un village de tentes qui ont toutes la forme de cloches, san rues, ni nom, ni én.rmuo Il y a rè de 2,000 personnes dans ec cam seul (sans compter qlques hommes ayant fait leur soumission et appelés des
compter quelques hommes ayant fait leur soumission et appelés des chefs de guerre, des capitaines) et plus de 500 enfants. « Il est difficile de s'imaginer la chaleur qu'il fait en dehors de ces tentes et la suffocation que l'on éprouve à l'intérieur ! Nous étions assis dans la tente de Mme B. sur des couvertures litées en rouleaux ; le sol était sale en toutes saillances ; des dizaines de moustiques et d'innombrables punaises faisaient tache sur toutes choses. Pas de chaise, pas de table, ni assez de place pour en mettre ; pour tout meuble, une caisse en
mpt quelques hommes ayant fait leur smssn et pé ds chefs de guerre, des capitaines) et plus de 500 enfants. « Il est dffcl de s'imaginer la chaleur qu'il fait en sherod de ces tentes et la suffocation que l'n éprouve à l'intérieur ! Nous étions assis dans l tente de Mem B. sur des couvertures litées en rouleaux ; l sol était sale en toutes sllances ; des dizaines de moustiques t daeo'insmnbrbl pnss faisaient tache sur toutes choses. Pas de chaise, pas de table ni assez de place pour en mttr ; pour tout meuble, une caisse en
pour en mettre ; pour tout meuble, une caisse en bois blanc, posée debout et servant de petit garde-manger. Dans cette chétive tente, vivent cinq enfants de Mme B.. Nombre de tentes ont des habitants plus nombreux. Surviennent Mme P. et puis Mme R. et d'autres encore. Toutes m'ont raconté leur histoire, nous gémissons ensemble. Les nuits où il pleut, l'eau traverse la toile ou passe en dessous comme elle sait le faire dans ces pays-ci, mouillant les couvertures des gens couchés par terre. Pendant que nous étions assises, un serpent pénétra dans la tente; une vipère, disaient les femmes
pour en mettre pour tout meuble, une caisse en bois blanc, psé debout et servant de ptt ar-e Dans cette chétive tente, vivent cinq enfants de Mme ..B Nmbr de tentes ont des habitants plus bre Surviennent Mme P. et puis Mme R. et d'autres encore. Toutes m'ont raconté leur histoire, nous gémissons ensemble. Les nuits ù il pleut, l' traverse la toile ou passe en dessous comme elle sait el faire dans ces pays-ci, mouillant l couvertures des gens couchés par terre. Pendant que nous étions assises un rntpsee pénétra dans l tente; une vipère, disaient les femmes
serpent pénétra dans la tente; une vipère, disaient les femmes qui se sauvèrent, tandis que je l'attaquais avec mon ombrelle. Après quelques instants de lutte, je blessai le serpent qui fut achevé par un homme armé d'un maillet. « Mme P. est très courageuse et calme. Elle a six enfants dont l'âge va de quinze à deux ans et ne sait pas ce qu'ils sont devenus, car elle en fut brusquement séparée. Son mari est détenu quelque part à Bloemfontein, mais il ne lui est pas permis de venir la voir. Elle attendait ses couches dans trois semaines et cependant
serpent pénétra dans la tente; u vièe disaient les femmes uqi se sauvèrent atinds e je l'attaquais avec mon ombrelle. Après quelques instants de lutte, je blsi le serpent q u achevé par n homme armé d'un maillet. « Mme . est tr courageuse et calme. Elle six enfants dont l'âge va de quinze à deux ans et ne sait pas ce qu'ils sont dve acr elle en fut nmtrusbqeue séparée. Sn mari est détenu quelque part à Bloemfontein, mais il ne lui est pas permis de venir la voir. Elle attendait ses hcsocue dans trois semaines et cependant
voir. Elle attendait ses couches dans trois semaines et cependant elle était obligée de se tenir couchée sur la terre, le corps meurtri et les membres raidis, ou encore accroupie sur une couverture roulée, car depuis plus de deux mois elle n'avait rien pour s'asseoir. Vous auriez, j'en suis sûr, tout de suite pensé à lui procurer un matelas; je lui demandai donc si elle voulait en accepter un. Elle accepta avec reconnaissance, et hier je n'ai pas eu de cesse que je n'eusse découvert le matelas pour elle. Dans sa maison les lits étaient prêts, mais tout a été
v. Elle tedttaina ses couches dns sorit ema et cependant elle ai obligée de se tenir couchée sur la trr, le corps meurtri et les membres raidis, ou encore aie sur une uuvcererto roulée, car depuis pls de deux mois elle avnta'i rien pruo oisesr.s'a Vous rz, 'en suis sûr, t de suite pensé à l procurer un matelas; j lui dmnd si elle ulat en accepter un. Elle accepta avec reconnaissance, et hier je n'ai pas eu d cesse que je neusse découvert le matelas pour elle. Dans sa maison les lits étaient prêts mais tout a été
sa maison les lits étaient prêts, mais tout a été perdu. « Voici un cas seulement, très ordinaire parmi des centaines et des centaines. Ces femmes sont admirables. Elles pleurent fort peu et ne se plaignent jamais. L'immensité de leurs souffrances, de leurs pertes, de leurs craintes, des affronts qu'elles endurent semble leur avoir enlevé le don des larmes. Ces femmes qui ont possédé un intérieur confortable, même heureux, souffrent en silence et acceptent avec résignation leur pitoyable sort; seules, les souffrances de leurs enfants leur déchirent le cœur et font éclater leurs sentiments. Voici par exemple Mme M.; elle
sa maison sel ls étaient prêts, mas tout a été pu « Vcioi un cas seulement, stèr rdnr parmi des centaines et des cnaeein.st Ces mfsmee snt admirables. l pe frt peu et ne se plaignent jamais. L'immensité d leurs souffrances, d leurs pertes, d leurs craintes, des affronts qu'elles endurent semble lrue avoir enlevé le don des larmes. Ces femmes qui ont pssédé un intérieur confortable, même u, souffrent en slnc et acceptent av résignation leur pitoyable sort; seules, les offrces de leurs enfants lr déchirent le cœur et font éclater leurs sentiments. Voici par exemple Mme M.; elle
font éclater leurs sentiments. Voici par exemple Mme M.; elle n'a pas moins de six enfants au camp, tous malades. Deux qui ont la fièvre typhoïde sont à l'hôpital (une espèce de baraque en zinc), les quatre autres sont dans la tente même; Mme M. est dans un état de grossesse avancée. Elle a des ressources et serait contente de pouvoir se loger dans la ville ou s'en aller chez des parents habitant la colonie du Cap ; cependant Mme M. est contrainte de rester au camp où elle voit ses enfants dépérir. C'est pour eux qu'elle retrouve ses larmes
font éclater leurs sentiments. Voici par exemple Mme M.; elle n' pas nioms de six enfants au camp, tous malades. Deux qui nto la fièvre typhoïde sont à l'hôpital (une epe de baraque en zinc), ls quatre autres o dans la tente même Mme M. est dans un état de grossesse avancée. Elle a des ressources et serait contente de pouvoir se loger dans la vl ou aller chez des parents habitant la colo du Cap ; cependant Mme M. est cntrnt de rester au camp où elle voit ses enfants dépérir. C'est pour eux qu'elle retrouve ses larmes
ses enfants dépérir. C'est pour eux qu'elle retrouve ses larmes et demande à cor et à cri qu'on la laisse libre d'aller où elle voudra et de prendre à sa charge la subsistance de sa famille. « Quant au système des camps, je dis que c'est de la cruauté sur une vaste échelle et jamais il ne s'effacera de la mémoire de ces gens. Ce sont les enfants qui sont en effet les plus durement frappés. Avec cette terrible chaleur et la nourriture insuffisante et impropre qu'on leur donne, ils dépérissent quoi que vous fassiez et quoi que fassent les
ses nfnts C'est pour eux llqeue' retrouve ses larmes et demande à cor et à ric qu'on la laisse libre d'aller où elle voudra et d prendre à sa charge la subsistance de sa famille. « un au système ds camps, je dis que c'est de la cruauté sur une vst eéhlcel et jamais il ne s'effacera de la mémoire de ces gens. Ce sont es enfants qui sont en effet les pls drmnt frappés. Avec cette terrible har et la nourriture insuffisante et impropre qu'on donne, ils dépérissent quoi que vous fassiez et quoi que nstafse les
dépérissent quoi que vous fassiez et quoi que fassent les autorités. » Miss Hobbesouse parcourt les camps de Bloemfontein, de Springbokfontein et de Kimberley. Une fois arrivée à ce camp, comme elle a fait parvenir en Angleterre des récits qui ne plaisent pas à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici je fais remarquer au ministre des affaires étrangères que nous sommes en présence d'une nouvelle violation des lois acceptées à la conférence de la Haye qui veut que toutes les sociétés chargées de porter des secours passent pénétrer dans les camps et dans tous les endroits où
dépérissent quoi que vous fassiez et quoi que fassent les autorités. » Miss Hobbesouse parcourt les camps de feiotenmln,Bo de Springbokfontein et de Kimberley. Une s arrivée à ce camp, co elle a fait parvenir n Angleterre des récits q ne plaisent ps à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici fais remarquer au mnstr des affaires étrangères que ou sommes en présence d'une nouvelle violation des lois acceptées à la conférence ed l Haye qui veut que toutes les scétés s de porter des ecours passent pénéte asdn les camps et dans tous les endroits où
pénétrer dans les camps et dans tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Mais sans lui laisser le temps de débarquer les secours qu'elle apportait pour les Anglais comme pour les Transvaliens, on la lie, on la garrote, elle est jetée dans une couverture et rembarquée de force pour l'Angleterre où elle est arrivée il y a quelques jours. Je ne continuerai pas la lecture de ce qu'elle dit à propos des autres camps. C'est toujours les mêmes constatations : entassement des prisonniers, insuffisance d'organisation pour les soins
pénétrer dans les camps e dans tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Mi sans lui se le temps de débarquer les secours qu'elle apportait pr les Anglais comme pour les Transvaliens, on la lie, on la garrote, elle est jetée dans n couverture et rembarquée de force pour lAgerr où elle est arrivée il y a quelques jours. Je ne continuerai pas lecture de ce qu'elle dit propos des autres camps C'est toujours les mêmes cnstttns : ntssment des prisonniers, insuffisance d'organisation pour les soins
constatations : entassement des prisonniers, insuffisance d'organisation pour les soins à donner aux malades, pas d'abri, pas de vêtements, pas d'eau potable, toutes constatations d'ailleurs confirmées par les rapports des autorités anglaises. Les conséquences de ces traitements ne se sont pas faites attendre et voici la statistique retraçant le nombre d'enfants morts dans les camps depuis le mois de juin dernier, par le Livre bleu. Il y a eu 50,000 enfants internés dans les camps de concentration; en juin, on releva 822 décès; en juillet, 1,312; en août, 2,134; en septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en novembre, 2,800; c'est-à-dire que
constatations : entassement des prisonniers, insuffisance d'organisation pu ls soins donner aux mlds, pas d'abri, pas de vêtmnts, p du ptbl, toutes constatations 'ailleurs confirmées par les rapports sde trtés anglaises. Les onseces de ces titentasmer en se sont spa faites attendre et voici l statistique rtrçnt le nombre d'enfants morts dans les camps depuis le mois juin dernier, par le Livre bleu. Il y a eu 50,000 enfants internés dans les camps d ncrtin en juin on releva 822 décès; en l,eijtlu 1,312; n août, 2,134; en septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en novembre, 2,800; c'est-à-dire que
septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en novembre, 2,800; c'est-à-dire que le nombre augmente tous les mois et que, suivant cette proportion, au bout de dix-huit mois il n'y aura plus d'enfants vivants dans les camps de concentration. Nous avons, en effet, pour ces cinq mois, 11,952 décédés. Mais laissez-moi vous parler d'un camp spécial où le nombre des décès dépasse encore celui que je viens de vous donner : c'est le camp de Kronstadt. Je relève à la page 292 du Livre bleu, sur la mortalité des camps de concentration, le chiffre de 1,176 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire
septembre, 2,293; en ctbr, 2,561; e novembre, ,0 cestàdire que le nombre augmente tous les mois et que, suivant cette proportion, au bout de dx-huit m il n'y aura plus d'enfants ia les camps de tceroanni.cton Nous avons, n effet pour ces cinq mois, 11,952 décédés. Mais lssz-m vous parler udn' camp spécial où le nmbr des décès dépasse ncr celui ueq je viens de vous done c's le camp de Kronsd Je relève à la page 292 d Livre bleu, sur la mortalité des camps de concentration, le chiffre de 1,176 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire
le chiffre de 1,176 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire qu'en moins d'un an, si cette mortalité continue, tous les pauvres petits Boers détenus à Kronstadt auront disparu. Quelle est donc la cause de cette effroyable mortalité ? Le Livre bleu va nous renseigner à ce sujet : « Au sein d'un camp, à environ 2,000 mètres du centre et 1,500 mètres de l'hôpital, dit le major-capitaine Chester, qui adresse une réclamation au Gouvernement anglais, il y a un bûcher dont la fumée envahit le camp ; on brûle dans ce bûcher des corps d'animaux qui ont été tués et
chiffre 1,176 décédés pour 1,000 pr an, c'est-à-dire qu'en moins dun a, s cette mortalité continue, ts les pauvres tpiest r détns à Kronstadt arotun disparu. Quelle est donc la cause de ctt effroyable mortalité ? Le Livre bleu va nous renseigner à ce sujet : « Au sein d'un cmp, environ 2000 mètres du centre et 1500 mètres de l'hôpital, dit le ocapitne Chester, qui adresse une réclamation au Gouvernement anglais, il y a un ûhbcre dont la fumée envahit le cmp ; on brûle dans ce bûcher des corps d'animaux qui ont été tués et
ce bûcher des corps d'animaux qui ont été tués et qui n'ont pas servi à l'alimentation, et des chevaux morts par suite de fatigue. L'odeur de la chair décomposée et brûlée est insupportable ; si ce foyer d'infection n'est pas enlevé, nous ne voyons pas comment la santé dans le camp peut s'améliorer. « Je me suis adressé, ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il a fait son rapport au général en chef, lord Kitchener, qui a déclaré simplement qu'il ne pouvait enlever ce charnier. » Et les décès continuent à se multiplier. Cette situation a été parfaitement caractérisée
c bûcher des crps d'animaux q ont été tés et qui n'ont pas servi à l'alimentation, et des chevaux morts par suite de fatigue. L'odeur de la chair décomposée et brûlée est insupportable ; si ce foyer ieion n'est pas enlevé, nous ne voyons pas comment la santé dans le camp peut s'améliorer. « Je me suis adressé, ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il a fait sn rapport au général en chef lord Kitchener, qui a déclaré simplement qu'il ne pouvait enlever ce charnier. » Et les décès continuent à se pmu.tlieirl te situation a été parfaitement caractérisée
continuent à se multiplier. Cette situation a été parfaitement caractérisée par un mot du député Labouchère, dont je parlais tout à l'heure, et qui dit qu'en deux mois il est mort plus de 5,000 enfants dans les camps de concentration « En comparaison, ajoute-t-il, Hérode était un philanthrope. » C'est évidemment le mot propre. Il est certain que l'Europe, que le monde entier, ne peut pas tolérer cet état de choses. Point n'était besoin d'aller à la conférence de la Haye codifier les lois et coutumes de la guerre, si vous deviez être impuissants en face de pareils crimes. Je
continuent à se multiplier. Cette situation a été parfaitement caractérisée par un mot du député Labouchère, dont je parlais tout à 'hr et qui dit en'qu deux mois il est mort plus de 5,000 enfants dans les camps de concentration « En comparaison, ajoute-t-il, Hérode était un philanthrope. » C'est évidemment le propre. Il est certain que l'Europe, que le monde eirnte, ne peut pas tolérer cet état de choses. Potin a'tnité besoin d'aller la conférence de la Haye codifier les lois et coutumes de la guerre, si vous deviez être impuissants en face de pareils crimes. e
vous deviez être impuissants en face de pareils crimes. Je sais que, dans le dernier Livre bleu, le gouvernement anglais annonce qu'il va être procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès et il est dû à l'indignation populaire, aux protestations partis de tous les points du globe, car aucun gouvernement n'a élevé la voix pour condamner de pareilles atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, l'Angleterre promet de réformer, ses ministres s'engagent à gueler le 5ème de ceux de ceux de trouvés enfermés dans les camps de concentration. Mais pourquoi le concentrer il y faut y transporter
vous deviez être impuissants en fc de pareils crimes. Je sais que dans le dernier Livre bleu, le munregoteevn aglas annonce qu'il va être procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès et il est dû à l'indignation populaire aux protestations partis de tous les snoipt d globe, cr aucun gouvernement n'a élevé l voix pour condamner de pareilles atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, lAngleterre prmt de réformer, ses ministres s'engagent à gueler le 5ème de ceux de ceux de trouvés enfermés dns les camps de concentration. sMai pourquoi le concentrer il y faut y transporter
concentration. Mais pourquoi le concentrer il y faut y transporter tout le village, il y a assez de place sur le littoral pour tous les 150,000 ou 160,000 prisonniers. (Bravo! très bien! sur divers bancs.) Après cette promesse faite, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Les décès ont été nuement; au mois de décembre, nous en avons eu 1,800 enfants décédés. » Cette constatation ne prouve pas d'ailleurs amélioration, le nombre des enfants décédés, minué puisqu'il en est mort depuis le début, la proportion des décès par rapport au nombre total des enfants est même. Je pourrais ajouter qu'au lieu
concentration. Mais pourquoi concentrer il faut y tranre tout le village, il y a assez de place sur le littoral pour tous les 150,000 ou 160,000 prisonniers. (Bravo! très bien! sur divers bancs.) Après ctt promesse faite, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Les décès nt été nuement; au mois de décembre, nous en avons eu 1800 enfants décédés » Cette constatation ne prouve asp d'ailleurs amélioration, le nmbr des enfants décédés, minué puisqu'il en est mort depuis le début, l proportion des décès ar rapport me total des enfants est même. J pourrais ajouter qu'au lieu
total des enfants est même. Je pourrais ajouter qu'au lieu de minué, la mortalité a augmenté dans les camps, si je me rappelais une dépêche du Transvaal nouvelle que le nombre d'enfants morts en décembre a été de 2,500. Mais admettons ce dernier comme exact, il n'en condamne pas d'une façon absolue ces camps que je viens de parler, et les mesures qu'ont osé prendre contre des très grossières brutalités les généraux anglais. (Bravo! sur divers bancs.) Et non seulement, messieurs, les peuples ont protesté contre cet état de choses, contre cette atrocité invraisemblable, mais les gouvernements en même temps
total des nfant est même. Je pourrais ajouter qu'au lieu de minué, al mortalité augmenté dans les camps, si j me rappelais n dépêche du Transvaal nouvelle que le nombre dsfne'tan morts en décembre été d 2,500. Mais admettons ec dernier comme exact, il n'en cndmn pas d'une fçn absolue ces camps que je viens de rer, et es mesures qu'ont sé prndr cntr ds très grossières brutalités les généraux anglais. rao! sur divers bancs.) Et non lmue,etsne messieurs, ls peuples ont protesté contre cte état de choses contre cette atrocité invraisemblable, mais les gouvernements en mê temps
contre cette atrocité invraisemblable, mais les gouvernements en même temps de faire entendre des protestations vers eux. À la séance d'ouverture de la Reichstag, n'avons-nous pas entendu, en effet, le Chancelier de l'Empire s'exprimer de la tribune contre la prétention des affirmant par l'organe de M. Müller que leurs soldats n'ont pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été les bavards lors de la guerre de 1870, les Bavards en Lorraine. C'était là, selon le rappelle l'empire, une injure. Or, voyez les soldats allemands se sont-ils comportés en 1870 je n'ai pas besoin de rappeler un pénible sujet ;
contre cette atrocité invraisemblable, mais les ounnt en même temps de faire entendre des protestations vers eux. À la séance d'ouverture de la Reichstag, n'avons-nous pas entendu, en effet l Chancelier de l'Empire s'xprmr de l tribune contre la prétention des affirmant par l'organe de M. Müller que leurs soldats on pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été les bavards lors de l gerreu de 1870, ls Bavards en Lorraine. C'était , selon le rappelle l'empire, une injure. Or, voyez les soldats allemands se sont-ils comportés en 1870 je n'ai a besoin de rappeler un pénible sujet ;
je n'ai pas besoin de rappeler un pénible sujet ; — et pour que je considère comme une injure leur conduite à celle des Boers en Afrique du sud, vous pouvez à quel degré a pu atteindre ces derniers. et de là. De ce que je viens de lire de résultats certainement qu'un acte de vengeance résulte certainement contre. Aimable a pu être réuni contre ces barbares employés dans l'armée les Anglais qui ont foulé aux berceaux. Les lois et coutumes de la guerre, croyez-vous, monsieur, que la diction des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France,
je 'ian pas besoin de rappeler un pénible sujet et pour que je considère comme une injure leur conduite à celle des Boers en Afrique du sud, vous pouvez à quel degré a pu atteindre ces derniers. et de là. D ce que je viens de lr de résultats certainement qu'un acte de vengeance résulte certainement contre. Aimable a p être réuni contre ces barbares eploys dans l'armée les Anglais q ont ouléf aux berceaux. Les lois et coutumes d la grr, croyez-vous, monsieur, que al diction des ffrs étrngèrs, après rt'léliaonta de la fortune de l France,
affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires
ffrs étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été mruée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération de a fortune de la Frnc, a été marquée par vos délé de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature ds afa étrangères, après l'altération ed la fortune d la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir ed dr De faire epectserr cette signature des affaires
devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir
devoir d demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune d l France, été marquée par vos délégués d vingt-quatre nations ueQ ce n'est pas le devoi de ner? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères après l'ltértn ed la fortune de la France, a été marquée par vs délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps l devoir
délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués
délégués d ngtutr nations. Qu ce n'est pas le rdvoie d demander? De fr respecter cette ntgriseua des affaires étrangères, après l'altération de a fortune de la France a été marquée par osv délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est sap le dvr e demander? De faire respecter cette sgntr des aair étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été umeaqré par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dmndr? De f respecter cette signature des afars étrangères, après anétil'arolt de la fortune de la France, a été mrqé par vos délégués
fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune
frtn e la France, a été marquée pa vos délégués d vingt-quatre ntns. Q ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette atur des affaires étrangères, près l'altération de la re de la France, a été marquée par vos délégués d ingqtr nations. Que ce n'est pas le devoir ed demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été marquée par vos délégués d vingt-quatre nations. Que ce n'st ps le devoir de demander? De faire serpteerc cette signature ds affaires étrangères, après l'altération d fortune
cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette
cette signature des affaires étrangères, après l'altération d la fortune de la Frnc, été mrqé pr vos éégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette sgarniute des affaires étrangères, après 'altération de la fortune ed la France été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le ev de demander? De faire respecter cette sature des affaires étrangères, après l'altération de ftue de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce est pas l devoir de a?rdneedm De faire respecter tctee
n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est
n'est pas le deor de demander? De faire respecter cette signatr des affaires ges, après 'atérto de la fortune de la Frnc, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Qu ce n'st pas le devoir de dmndr? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'ltértn de la fortune de la ce, a été marquée par vos délégués de igt-ur ntns. Que ec 'est pas le devoir d demander De fr respecter cette signature des affaires trs,ngerèéa après l'altération de al fortune de France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est
marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée
marquée pr vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est p le dvi d demander? De rfiae respecter et signature des affaires étrangères, après ntaré'aliolt de la fortune de la Fnce, a téé marquée par vos délégués de int-qur nations. u ce n'est pas le oevird de demander? De faire respecter ctete signature des affaires étrangères rs l'altération de la fortune de France, a été auéqmer par svo délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette eaugtsinr ds esraaffi étrangères, près l'altération de fortune de la France, a été marquée
l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération
l'altération de la fortune de la France, a été marquée par sov délégués de vingt-quatre ntns. Que ce n'est pas le devoir de demander? D fare respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération de la ueotfrn de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires ae après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est sap le devoir d mane De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération
De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De
De ir rspctr cette signature des affaires étrangères, près l'altération d la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le dvr de dmndr? De faire respecter cette signature ds affaires angè près nloai'tératl de l ftune de la rne a été qu par vos délégués de vingt-quatre nations. Q c n'st asp le devoir de demander? De faire respecter cette sgntr des affaires étrangères pès l'altération de la fortune d la France a été marquée par vos délégés de vngt-qtr nations. Que ce nest pas le devoir de demander? De
nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations.
nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire eertsercp cette signature des affaires étrangères, après o'étrlltaani de la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cet signature des affaires rre, après l'altération de la fortune de al France, a té marquée par vos délégués de vingt-quatre naon Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cteet signature des affaires étrngèrs, après l'ltértn de la fortune de la France, a é eaéqrum par vos délégués de vingt-quatre nations.
France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France,
eFncra, a été marquée par ovs délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de demder? De fr eepcerrts cette signature affaires étrngèrs, après 'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos égu de vingt-quatre .stinnao Que ce nest pas le devoir de demander? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération ed la fortune de la France, a été emuaqér par vos élsdugéé de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De areif respecter cette signature des aie étrangères, èprsa 'altération de la fortune de la France,
affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires
affaires étrangères, après l'aion de la fortune ed la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette sgntr des affaires étrangères, après laltération de l frtu d la Frnc, a ét marquée par vos délégués de vngt-qtr nations Que c nest pas devoir de demander? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, aps l'altération d la fortune de la France, a té marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que c n'est ps le devoir d demander? De faire respecter cette sgntr des affaires
devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir
devoir de demander? De faire cetsrpeer cette in des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas l vir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués d vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, ar l'altération de l fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir
délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués
délégués de vingtquatre nations. Que ce n'est pas le devoir e demander? De faire respecter cette signature des affaires srèn,aerégt après téron d la retunof de la Face, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'st pas le devoir de demander? De faire respecter cette iu des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos dgu de vingt-quatre nations. Que ce n'est psa e devoir de demanr? De fr respecter cette sigaur des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués
fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune
foue de la France, a été marquée par vos délégués de vngtqut nations. Que ce n'st le rioevd de demander? De aerfi respecter cette signature des affaires étrangères après l'altération la fortune de la France, a été ué par vos délégués de vingt-quatre nations. Q ce n'est pas e devoir emne De faire rse ctt signature des affaires étrangères, après oatnrt'iélal de a fortune de la France, a été marquée par vos délégués d vingtquatre nations. Que ce n'est a l dvor de dmndr? De fiear rspctr cette signature des affaires étrangères, près laltération de la fortune
cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette
cette signature des affaires étrangères, après laltération de la ortun de la Fre, été rqée par vs délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été marquée par vos délégés de vngt-qtr nations. Que ec 'est pas devoir de demander? De faire respecter ettce signature des affaires étrangères, après l'altération la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette
n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est
n'st pas le devoir de dmndr? De fe respecter cee signature des affaires sègertnr,aé près l'altération d la fortune de l France, a été marquée vos délégués de iaeqvtt-ngru nations. ueQ ce n'st pas l devoir de demander De faire re ete signature des affaires étrangères, après 'altération de la fortune de l France, a été marquée rpa vos délégués de qvtr-ntugeia nations. Que ce n'st pas le doeriv de demander? De e respecter cete signature ds affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingtquatre nations. Q ce n'est
marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée
mrqaéeu rap vos délégués de vingtquatre atios Que e n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée pr vos délégués de vi-ua nations. Que c 'est ps le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de al fortune de la Frnc, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire pce cette signature des affaires étrngèrs, après tté'inrolala de la fortune de la France, téé marquée
l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération
l'altération de la fortune de la Fc, a été marquée par vs délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est a el devoir d ree?naddm De faire respecter cette signature des eifafrsa étrangères, après l'ltértn de la fortune de la France, été marquée par vos délégués vingt-quatre nations. Que ce est'n a le evorid de demander? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après l'altération de la frn de l France, a été arque par o délégués de vingt-quatre nations. Que ce 's pas le devoir ed demander? De faire respecter cette sgntr des affaires étrangères après l'altération
De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De
De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après l'altérti de la fortune de la France, a été rméequa pr vos délégués d vingt-quatre nations Que ce nest pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires èrsenaértg, après alrtlnétio'a de la fortune d la France, a été mrqé par vs délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'et pas le devoir de demander? D freia respecter cette signature des affaires rgèe, après l'altération d la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. e ce n'est pas le devoir de demander? De
nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations.
tnnasi.o Que ce n'st pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération de la rtne de la France, a été marquée par vos délégués d vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après an'éaittlolr de la fortune de la France, été marquée par vso délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, rpasè l'altération la fn e la France, a été mrqé par vs délégués d vingtquatre nations.
France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France,
France, a été marquée par vs délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature s affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de tvaigqnt-eur ntions. eQu ce n'est pas le devoir de deen?darm De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après atio de la fu de la France, a été quée par s délégués d vingt-quatre nations. Qeu ce n's pas le devoir de dmdr? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après laltration de la fortune de la Frnc,
affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires
affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été mrué par vs délégués d vingt-quatre nations. Que ce 'est pas e dvr de demander? De faire rspctr cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la oneurft de la France, a été marquée par vos gséédulé de ingqtre nations. Que ce net pas le devoir de demander? eD air respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la rn de la France a été marquée par vos délégués de -etiutvaqrgn nations. Que ce n'est pas l devoir de dmndr? De faire respecter cette signature des affaires
devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir
devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après 'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos déé d vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette ature des affaires étrangères, après l'altération de la ftune de la Frne, été marquée a délégués de vingtquatre nations. Que c n'est pas le devoir de demander? De rfeia respecter cette signature des fair étrangères, après laltération de la fortune e France, a ét marquée par vos délégués de vintqua nations. euQ ce n'est ps le devoir
délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués
délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est spa le dvr de demander? De faire respecter cette sgnatu des affaires tnag,sreérè près l'altération de al fortune d la France, été marquée par vos délégués de tu-aivrtgnqe nations. ueQ ce n'est pas le dvr de demander? De faire respecter cette sgntr de affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a té marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de dmndr? De faire respecter ce signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la Frnc, a été mrée par vos délégés
fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature C'est, en effet, à l'instigation du bureau socialiste
fortune d l Fcn,aer a été mqe par vs délégués de vingtquatre nio.ntas Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette snar des affaires étrangères après l'altération de a fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre ntns. u c n'est pas le devoir de demander? De fai ecr cette signature s affaires étrangères, près l'ltértn de la fortune de la France, a éét marquée par vos délégués de vingt-quatre ntns. Que ce n'est pas le dvr de demander? De faire respecter cee signature C, en effet, à l'instigation du bureau socialiste
cette signature C'est, en effet, à l'instigation du bureau socialiste international qu'il fut décidé que, dans tous les Parlements d'Europe, le même jour, à la même heure, une interpellation serait adressée aux divers gouvernements sur les camps de concentration. La question serait venue plus tôt à cette tribune si des incidents politiques n'en avaient reculé le débat. Je l'apporte un peu tard et malheureusement j'ai bien peur de l'apporter inutilement. Sur plusieurs bancs. Pourquoi ? M. Clovis Hugues. Parce que si la diplomatie du cœur est celle qu'on écoute, ce n'est pas toujours celle dont les effets réalisent. (Très bien!
cette signature C'est, en effet, à linstigation du br socialiste international qu'il fut é que, dans ts les Parlements d'Europe, le même jour, à la même heure, une interpellation seri adressée aux divers gouvernements sur les camps de concentration. aL question serait venue pls tôt à cette tribune is des incidents politiques n'en ant reculé le débat. Je l'apporte un peu tard et mlhrsmnt j'ai bien peur de 'apporter inutilement. Sur plusieurs bancs. Pourquoi ? M. Cvs uges. Parce que s l diplomatie du cœur est celle qu'on éct, ce ne'ts pas toujours celle dont les ffes rélsnt. (Très bien!
n'est pas toujours celle dont les effets réalisent. (Très bien! très bien!) Quoi qu'il en soit, j'accomplis un devoir au nom de la pitié, de la justice et de mon parti. Il y a eu précisément, à propos de la décision qui fut prise par le parti socialiste, une protestation élevée dans le bureau international. Cette protestation fut rédigée sous la forme d'une lettre, par un socialiste anglais, le camarade Hyndman, qui faisait remarquer en termes d'ailleurs fort éloquents, que si l'on a des reproches sévères à adresser à l'Angleterre, l'Europe, toute l'Europe, pourrait bien aussi elle-même faire son mea
'est pas toujours lelce ndot les ffts réalisent. (Très bien très bien Qo quil en soit, copis n devoir au nom de la pitié, de la js et de mo parti. Il y a eu précsémnt, propos de la décision qui fut pesri par le parti socialiste, une protestation élevée dans le bureau international. Cette protestation fut rédigée sous la forme u lettre, par un socialiste anglais, le camarade Hyndman, qui faisait remarquer en termes dailleurs fort éloquents, q si 'on a des reproches sévères adresser à l'Angleterre, l'Europe, toute l'Europe, pourrait bien ss elle-même faire son mea
l'Europe, toute l'Europe, pourrait bien aussi elle-même faire son mea culpa (Applaudissements à l'extrême gauche) et se demander si, dans des circonstances où le drapeau était déployé, elles n'ont pas eu à se servir trop sévèrement de l'épée, si elles n'ont pas déchaîné les massacres avec une férocité égale à celle qu'on a pu constater sur d'autres territoires. Ceci est absolument incontestable, je devais le rappeler à cette tribune. Mais quels qu'aient été les actes de barbarie dont s'est rendue coupable la civilisation, il y a un acte de barbarie qui n'avait peut-être pas encore été commis dans le monde
l'Europe, toute l'Europe, pourrait bien aussi ellemême faire sn mea culpa (Applaudissements xrêmeelt' gauche) t se demander si, dans des circonstances où le drapeau étt déployé, elles n'ont pas eu à se servir trop sévèrement de l'épée, si elles ont pas îécnéahd ls msscrs avec une férocité égale à celle qu'on a pu constater sur dautres territoires. Ceci st absolument incontestable, je devais le rpplr à cette tribune. Mais quels qu'aient été les tesac de e t s'est rnd coupable l civilisation il y a nu acte de barbarie qui 'avait peut-êt pas encore été commis dans le monde
qui n'avait peut-être pas encore été commis dans le monde civilisé par une nation civilisée ; je veux parler du camp de concentration. Il y a là en effet un acte nouveau, un acte épouvantable qu'on ne relève dans aucune autre guerre. Messieurs, quand nous rentrons chez nous, que nous soyons des pères ou des grands-pères, nous avons des petits-enfants ou des enfants exquis qui viennent s'asseoir sur nos genoux et nous récompenser par leurs caresses du labeur de la journée. Pour ma part, je ne puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser aux petits enfants des autres (Applaudissements) et
q n'avait pt-êtr ps encore été commis dans le monde cl par une nation civilisée ; j vexu parler du camp d cncntrtn. Il y a là en effet un acte nv, un acte épouvantable qu'on ne relève dans aucune autre guerre Messieurs, quand nous rentrons chez nous, euq nus soyons des sprèe ou des grnds-pèrs, nous vns e petits-enfants o des enfants exquis qiu vnnnt s'asseoir sur nos genoux et nous récompenser par leurs caresses du labeur de l journée. Pour m part, je ne puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser aux petits enfants des trs (Applaudissements) et
petits-enfants sans penser aux petits enfants des autres (Applaudissements) et ceux qu'on fait mourir là-bas. On ne les laisse pas mourir, on les fait mourir — je souligne le mot — sur la terre du Transvaal. Je suis de ceux qui estiment qu'il y a deux sortes d'êtres méprisables dans le monde : ceux qui disent du mal des femmes et ceux qui n'aiment pas les enfants. (Très bien! très bien!) Jugez combien je condamne davantage ceux qui font mourir les enfants et les femmes! (Applaudissements.) En ce moment, — je le rappelle en passant au hasard de mes notes
petits-enfants sns nser aux petits enfants des autres (ppldssmnts) et ceux qu'on t mourir là-bas. On ne les lsse mrr, o les fait mourir — je souligne le mt — sur la terre du Transvaal. Je suis de ceux qui estiment qu'il y a deux sortes d'êtres méprisables dans le mdeon ceux qui disent du mal des femmes et ceux qui n'aiment pas les enfants. (Très bien! très bien!) Jugez combien je condamne davantage ceux qiu font mourir ls enfants et les femmes! (Applaudissements.) En ce moment, — je l rappelle en passant au hasard de mes notes
je le rappelle en passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est soulevée à Paris : c'est la question du lait. Eh bien ! puisque nous nous occupons du lait pour les nôtres, occupons-nous aussi un peu de celui qu'on donne aux enfants des Boers, et demandons-nous si ce lait est bien pur. Il ne doit guère l'être quand on examine les chiffres de la mortalité infantile. M. Berry vous a sans doute cité ces chiffres; je tiens d'un vaillant défenseur de la liberté du Transvaal avec lequel je causais encore ce matin que cette
j le rappelle n passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est soulevée à Paris c'est la question du lt. h bien ! puisque nous ns occupons d lait pour ls nôtres occupons-nous aussi un peu de celui qu'on donne aux nant des Brs, et demandons-nous si ce lait est bien pur. Il ne doit gèr l'être quand n examine les fhrficse de la mortalité ntl M. Berry vous a sas dt cité ces chiffres; je tiens d'un vaillant défenseur d la liberté du Transvaal avec lequel je causais encore ce matin qe cette
Transvaal avec lequel je causais encore ce matin que cette mortalité est à peu près de 500 sur 1,000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, les sentiments de pitié qu'on nous manifeste à cette tribune, des Anglais, qui ne sont pas moins patriotes anglais que nous ne sommes patriotes français, les manifestent avec nous. Ce ne sont pas les premiers venus ; j'ai écrit leurs noms, mais j'ai un tel accent méridional qu'il me serait peut-être difficile de prononcer ces noms qui, si civilisés qu'ils soient, auraient peut-être l'air un peu barbares dans ma bouche. Je citerai en tous cas un
Transvaal avec lequel je causais encore ce matin q cette omaétrlti est à peu près de 500 sur 1,000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, ls sentiments de pitié qu'on nous manife à cette tribune, des Anglais, qui ne snt pas moins patriotes anglais que nous ne sommes patriotes français, les manifestent avec nous. Ce ne sont les premiers vns ; i'aj écrit leurs noms, mais j'ai un tel accent méridional qu'il me serait peut-être difficile de prononcer cse nms , si civilisés qu'ils oint auraient peut-être l'air un peu barbares dans ma bouche. citerai en tous cas un
barbares dans ma bouche. Je citerai en tous cas un homme qui a été admirable dans sa défense pour la liberté des Boers. Cet homme, un Anglais, candidat à Stratford-sur-Avon, a tout risqué, tout sacrifié pour la défense d'un peuple opprimé par son propre pays. M. René Viviani. Il a été injurié par les nationalistes anglais ! M. Périllier. Très bien! M. Clovis Hugues. Parfaitement! C'est dans cette même ville de Stratford-sur-Avon que Shakespeare vit le jour, et je suis convaincu que si le grand poète anglais ressuscitait, il ne serait pas avec les nationalistes, mais avec les véritables patriotes,
barbares dns ma bouche. J citerai en tous cas un homme qui été admirable dans s défense pour la liberté des Bo Cet ome un Anglais, candidat à Sratfodvo, a tout risqué, tout sacrifié pr la défense d'un peuple pprmé par son propre pays. M. René Viviani. Il été injurié par les nationalistes anglais ! M. lr Très bien! M. Clvs Hugues. atn! C'est dans cette même ville de Stratford-sur-Avon que Shakespeare vit le jour, et je suis convaincu que si le grand poète anglais rsssctt, il ne serait pas avec e nationalistes, mais avec les eésivbatlr ir,etoastp
serait pas avec les nationalistes, mais avec les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne sacrifient point l'humanité à la patrie. (Applaudissements.) M. Périllier. Le nationalisme est l'exploitation du patriotisme ! M. Lasies. De qui parlez-vous, monsieur Périllier ? Je vous affirme que le nationalisme ne m'a rien rapporté. M. le président. Messieurs, je vous prie de ne pas vous interpeller mutuellement. M. Périllier. Je ne parle pas de vous, monsieur Lasies; je dis que les nationalistes exploitent l'idée la plus sacrée, l'idée de la patrie. (Bruit.) M. Clovis Hugues. Il y a aussi en Angleterre une admirable femme qui
serait pas avec les ntnlsts, mais avec les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne sacrifient point 'hmnié à la patrie. (Applaudissements.) . Périllier. Le nationalisme t 'exploitation du patriotisme ! M. Lasies. De qui rvplso-azu,e monsieur Périllier ? Je vous imffare que l nationalisme ne m'a en rapporté. M. le président Messieurs, j vous prie de ne pas vous interpeller mutuellement. M. Périllier. J ne parle pas de vous, mnsr Lass je dis que les ntnlsts exploitent l'idée la plus sacrée, l'dé de l patrie (Bruit.) M. Clovis Hugues. Il y a aussi n Angleterre une admirable femme qui
Il y a aussi en Angleterre une admirable femme qui s'est dévouée à la cause de la justice et de la liberté en défendant les Boers; son nom est sur toutes les lèvres : c'est miss Hobhouse. Elle a prononcé dans une réunion un mot, qui est bien un mot de femme, et qui a jailli de son cœur; en parlant des enfants des Boers, elle s'est écriée : « Ils sont comme des fleurs qu'on jette. » En France, il y a eu aussi — c'était tout naturel — un mouvement représenté par des hommes d'une grande valeur. Je
l a aussi n Angleterre une dale femme qui s'est dévouée à la cs de la justice et de la liberté n défendant les Boers; sn nom est sur toutes les lèvres : c'est miss Hobhouse. El a prononcé dans une réunion un mot q est bien un mot de femme, et qui a jailli e sn cœur; en parlant des enfants des r elle s'est écriée : « Ils n comme des fleurs qu'on jette. » En France, l y eu aussi — 'était tout naturel — un mouvement représenté par des hommes neu'd grande vlr. Je
un mouvement représenté par des hommes d'une grande valeur. Je citerai quelques noms : Victor Bérard, Paul Bert, Armand Collin, Albert-Dumont, Victor Duruy, Ernest Lavisse, le général Parnellier. Je cite même les généraux, bien que je ne sois pas nationaliste. M. Firmin Faure. Quelle concession ! M. Clovis Hugues. C'est une concession élevée ! Il n'est peut-être pas adressé à tous les généraux. (Applaudissements de l'extrême gauche.) M. le général Jacquey. Vous la ferez bien à quelques-uns ? M. Clovis Hugues. Et ces hommes, ces illustrés de la France, signèrent une déclaration. C'est par la lecture de cette déclaration que
un mouvement représenté par des hommes d'une grande valeur. Je citerai quelques om : Victor Bérard, Paul Bert, Armand Collin Albert-Dumont, Victor Duruy Ernest Lvss, le général Parnellier. Je cite même les éau,nrgéx n que je ne sois pas nainlte M. Firmin Faure. Quelle cncossinoe ! M. Clovis Hgs. C'est une concession élevée ! Il n'est peut-être pas adressé tous les généraux. (Applaudissements d l'extrême gauche.) M. le général Jacquey. Vous la ferez bien à quelques-uns ? M. Clovis Hugues. tE ces hommes, ces illustrés de la France, signèrent une déclaration. C'est par la lecture de cette déclaration que
une déclaration. C'est par la lecture de cette déclaration que je pourrais clore ce rapide discours : « Nous ne sommes pas de parti pris, s'écriaient-ils, les ennemis de la nation britannique; nous ne haïssons personne ; nous ne haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous aussi, socialistes, nous ne haïssons aucun peuple ; pas plus les Anglais que les autres peuples. M. Firmin Faure. Et vous aimez le ministère ? M. Clovis Hugues. Nous aimons le ministère ? dites-vous. Je vote à chaque instant contre lui ! Si c'est une façon de prouver son amour!. (On rit.) Je viens
une déclrtn. C'est par la lctr e tetec déclaration q je pourrais clore ce rapide discours : « Nous ne sommes ps de parti pris, s'écriaient-ils, es ennemis de la nation britannique; nous ne has personne ; nous ne haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous ausi socialistes, nous ne haïssons aucun peuple ; pas plus les Anglais equ les trsuae peuples. M. Frmn Faure Et vous aimez le ministère ? M. Clvs Hugues. Nos aimons le ministère ? di-vs Je vote à chaque instant contre lui ! Si c'est une façon d prvr son mr!. (n rit.) Je s
une façon de prouver son amour!. (On rit.) Je viens tout à l'heure encore de voter contre lui. C'est une plaisanterie que vous rééditez ; il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dans vos journaux, mais ne l'apportez pas ici dans nos discussions, quand nos votes d'opposition sont encore tout frais. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je me préoccupe peu de politique en ce moment ; la question est plus élevée. Il serait bon et utile, s'il y a possibilité de le faire, qu'on élargisse un peu la définition donnée par la conférence de la Haye ; et je dis aux trois
n façon de ouver son amour!. (On rit.) J viens tout à l'heure ec de voter nte lui. C'est n plaisanterie que vous rééditez ; il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dns vos journaux, mais ne l'apportez pa ici dans nos diussin quand nos votes d'opposition sont encore tout frais. (Applaudissements à l'extrême gauche Je m préoccupe peu de politique ce moet ; question est plus élevée. Il erai bon et utile, s'il y a possibilité de le faire qu'on élargisse un peu la définition donée par la conférence de la Haye ; et je dis aux trois
conférence de la Haye ; et je dis aux trois signataires de cette convention, à ceux qui ont apposé la signature de la France au bas de ce papier qui m'a l'air de devenir un peu inutile (Très bien ! très bien ! sur divers bancs) : « Tâchez de créer la concentration de l'Europe dans la justice et dans la pitié, pendant que l'Angleterre crée la concentration de la mort dans la barbarie. » (Applaudissements.) M. le président. La parole est à M. Le mire. M. Lemire. Messieurs, à la date du 10 septembre 1901 les délégués officiels des
conférence de l Hy ; et je dis aux trois signataires de cette cnvntn, à ceux qui nto apposé la signature de la Fe au bas ed ce papier qui m'a l'air de dei un peu inutile (Très bn ! très bien ! sur divers bancs) : « Tâchez de ée la concentration de l'Europe dans la justice t dans pitié, pendant que l'Angleterre creé la concentration de la mort dans la brbr. » (Applaudissements.) M. le président. La parole est à M. Le mire. M. Lemire. Messieurs, à la date du 10 eebe 1901 les délégués officiels ds
la date du 10 septembre 1901 les délégués officiels des républiques sud-africaines adressèrent un mémoire à la cour permanente d'arbitrage de la Haye; quatre jours après, j'avais l'honneur d'écrire à M. le ministre des affaires étrangères pour attirer son attention sur la réponse qui devait être faite à cet appel. La convention de la Haye existe. Elle a été signée, après avoir été discutée, par la France, et l'un de nos représentants à ces mémorables débats était un plénipotentiaire avisé, un des plus fidèles tenants de la solidarité internationale. Dans les articles de cette convention, je le suis à cet
la d 10 septembre 1901 les délégés officiels es républiques sud-africaines adressèrent un mémoire à la cour permanente d'arbitrage d la Haye; quatre jours rspa,è j'avais l'honneur d'écrire à M. le ministre des affaires étrangères pour ar son attention sur l réponse qui devait être faite à et appel. La convention de la Haye existe. Elle a été née près vr été sc, par la France, et l'un de nos rpésetans à cs mémorables débats itéta un plénipotentiaire avisé, n des plus fidèles tenants de la solidarité nlairtotienena. Dans les articles cette convention, je le suis à cet
les articles de cette convention, je le suis à cet effet, je relève de très éloquents appels à cette solidarité et aux lois de l'humanité. Il est expressément dit dans ce texte que les difficultés qui ne sont pas prévues par sa teneur expresse seront toujours réglées d'après les lois écrites dans la conscience des peuples. Que la Chambre me permette de lui donner lecture du préambule de la convention pour le règlement pacifique des conflits internationaux. « S. M. le roi des Belges, S. M. le roi de Danemark, S. M. le roi d'Espagne et en son nom S.
les articles de ctt convention, je le suis à cet effet, je relève de très éloquents appels cette solidarité et aux lois de l'humanité. Il est expressément dit dans ce texte que les difficultés qui ne sont sap prévues par sa uerent expresse seront tjrs réglées daprès les lois écrites dans la conscience des ppls. Que la Chambre me eemrettp de lui dnnr tur du préambule d la convention pour l règlement pacifique des conflits internationaux. « S. M le roi des Belges, S. M. le oi de Danemark, S. M. le roi 'Espagne et n son nom S.
S. M. le roi d'Espagne et en son nom S. M. la reine régente du royaume, le Président des Etats-Unis d'Amérique, le Président des Etats-Unis mexicains, le Président de la République française, S. M. le roi des Grecs, S. A. le prince de Monténégro, S. M. la reine des Pays-Bas, S. M. le roi de Portugal et des Algarves, S. M. le roi de Roumanie, S. M. l'empereur de toutes les Russies, S. M. le roi de Siam, S. M. le roi de Suède et de Norvège, et S. A. R. le prince de Roumanie, « Animés de la ferme
.S M. le roi snEegdap' et en son nom S. M. la reine régente du rym, le Président des Etats-Unis d'Amérique, le Présdnt des Etats-Unis mxcns, le det de l République française S. M. el roi ds Grecs, S. A l prince de Monténégro, S. M. la reine des Pays-Bas, S. M. le roi de Portugal t des Algarves, S. M. le roi de Roumanie, S. M. l'empereur de toutes les Russies . M. le roi de Siam, S M. le roi d uèdSe et de erNvè,go et S. A. . l prince de Roumanie « ismnéA de la ferme
R. le prince de Roumanie, « Animés de la ferme volonté de contribuer au maintien de la paix générale; « Résolus à favoriser de tous leurs efforts le règlement amiable des conflits internationaux ; « Reconnaissant la solidarité qui unit les membres de la société des nations civilisées ; « Voulant étendre l'empire du droit et fortifier le sentiment de la justice internationale; « Convaincus que l'institution permanente d'une juridiction arbitrale, accessible à tous, au sein des puissances indépendantes, peut contribuer efficacement à ce résultat; « Estimant, avec l'auguste initiateur de la conférence internationale de la paix, qu'il importe de
R. le prince e Roumanie, « mAsnéi de la ferme volonté de contribuer au maintien de la px générale; « Résolus à favoriser e tous leurs efforts le règlement amiable des conflits internationaux ; « Reconnaissant la solidarité qui unit s membres de la société des nations cvlsés ; « Voulant étendre l'empire du droit et fortifier le sentiment de la justice internationale; « Convaincus que 'institution permanente d'n juridiction arbitrale, accessible à out,s au sein des puissances ndépndnts, peut contribuer efficacement à ce résltt; « Estimant, avec lauguste initiateur de la conférence internationale de la paix, qu'il importe de
de la conférence internationale de la paix, qu'il importe de consacrer dans un accord international les principes d'équité et de droit sur lesquels reposent la sécurité des Etats et le bien-être des peuples; « Désirant conclure une convention à cet effet, ont nommé des plénipotentiaires, « Et ceux-ci, usant de leurs pleins pouvoirs, « Sont convenus des dispositions suivantes.. » Suivent les 61 articles de la même convention. Toutes les puissances signataires de l'acte conviennent que, chaque fois qu'il y aura un conflit, on pourra recourir à l'arbitrage, que cette convention restera ouverte à tous et qu'il y aura dorénavant
de la confn internationale de la paix, qu'il importe de cnscrr dnsa n accord international les rip d'équité et de drt sr lesquels reposent la sécurité des Etats et le ie-tre des peuples; « Désrnt cnclr une convention à cet effet, ont nommé des plénipotentiaires, « ceux-ci, usant de leurs pleins pouvoirs, « Sont convenus des dispositions svnts.. » Suivent les 61 articles de la même convention Toutes les puissances signataires ed l'acte conviennent , chaque fois q'uil y aura n conflit, on pourra recourir à larbitrage que cette venion resta ouverte tous q'l aura dorénavant
convention restera ouverte à tous et qu'il y aura dorénavant dans le monde, non seulement le rôle de belligérant, mais, suivant le mot heureux, créé, je crois, par M. Bourgeois lui-même, le rôle de « pacificateur », et que jamais ce rôle, que jamais l'exercice de ce droit, qu'il soit assumé par n'importe quelle puissance, ne pourra être regardé par celles qui sont en guerre comme un acte peu amical; il sera l'accomplissement d'un devoir. Je fais grâce à la Chambre, car elle les connaît, de plusieurs autres articles et déclarations de principe. Cependant, en ce qui concerne la manière
convention restera ouverte à tous et 'luqi y aura oénvt dans l monde, non seulement le rôle de belligérant, mais, suivant le mot heureux, créé, je crois, par M Bourgeois lui-même, l rôle de pacificateur ,» et jamais ce rôle, que jamais l'exercice de ec ir,tdo q'l soit assumé par n'importe quelle puissance, ne pourra êtr regardé par celles qui sont n guerre ocmme acte peu amical; il sera l'accomplissement d'un dvr. Je fais grâce à la Chambre, car elle les connaît, de plusieurs trs articles et déclarations de ricp Cpndnt, en ce qui concerne l manière
déclarations de principe. Cependant, en ce qui concerne la manière de faire la guerre, comme on n'avait pas pu prévoir, à la Haye, les camps de concentration et bien d'autres manières de détruire et de tuer, il a été stipulé qu'aucune nation civilisée ne donnerait ni son concours ni son approbation, mais au contraire manifesterait son opposition et son horreur à tout ce qui n'entre pas dans les exigences strictes de la guerre, à tout ce qui est contraire aux sentiments généreux de l'humanité. (Applaudissements sur divers bancs à droite et à l'extrême gauche.) C'est le préambule de la convention
déclarations de ni Cependant, en ce ui co la manière de fe la guerre, cmm on n'avait ps p prévoir, la Haye, les camps de concentration et bien d'autres manières de détruire et de tuer, il été stipulé qu'aucune nation civilisée ne donnerait ni son concours n n pprbtn, mais au contraire manifesterait son opposition et son horreur à utot c q n'entre pas adns les exigences strictes d la guerre, à tout ce qui est aeiotrrcn aux sentiments généreux de l'humanité. (Applaudissements urs divers bancs à droite et à l'xtrêm gauche.) C'est le péambul d la convention
et à l'extrême gauche.) C'est le préambule de la convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. Je ne veux pas commenter ces considérations théoriques. Je craindrais de m'égarer dans des développements sans sanction. Je regrette même que l'interpellation d'aujourd'hui soit faite par un poète, par un député de l'opposition nationaliste et par un prêtre, et je crains qu'on ne nous reproche d'être plutôt des hommes de sentiment que des politiques. Mais, avons-nous tort, messieurs? et ces sentiments qui nous font parler, ne sont-ils pas les vôtres à vous tous? Cette admiration qu'un poète doit tout naturellement
et à lextrême gauche.) C'est le préambule de la convention concernant sle lois et couus de la guerre sr trr. Je e vu pas commenter ces considérations théoriques. Je craindrais de m'égarer dans ds développements sans sanction. Je rgrtt même que l'ntrplltn d'aujourd'hui soit faite par un poète, par un député de 'opposition nationaliste et par un prêtre, et je crains qu'on ne nous reproche d'être plutôt ds hommes de sentiment que des politiques. Mais, avons-nous tort, s?eussrime e ces sentiments qui sonu font parler, ne sont-ils pas ls vrseôt à vous tous? Cette admiration qu'un poète ot to atrelmet
à vous tous? Cette admiration qu'un poète doit tout naturellement éprouver pour cette grande lutte, cette indomptable énergie, cette magnanimité d'une poignée d'hommes qui rappelle les plus illustres exemples d'héroïsme dont on berça notre jeunesse, n'est-elle pas l'admiration universelle? (Applaudissements.) Y a-t-il une différence entre les députés nationalistes et leurs adversaires politiques quand il s'agit du patriotisme des Boers? Non! Les uns et les autres et tous les députés qui siègent dans cette enceinte sans vents que là où il n'y a pas la voix d'un foyer respecté et la pose de terre libre, il n'y a pas de nationalisme,
vous tous? Cette admiration qu'un poète doit t naturellement éprouver pour ecett gad lutte, cette indomptable énrg, cette mgnan d'une poignée d'hmms qui rappelle les plus illustres exemples ïemdséh'or dont on berça notre jeunesse, nestelle p l'dmrtn universelle (Applaudissements.) Y ia-lt- une différence entre les députés nationalistes et leurs adversaires politiques quand il s'agit du patriotisme des sore?B Non! Les uns t les autres tous les députés qi siègent dans cette ncnt sans vents que là où il n'y a pas la voix d'un foyer respecté t l pose d terre libre, il n'y a pas de nationalisme,
pose de terre libre, il n'y a pas de nationalisme, il n'y a pas de patriotisme; pas de patrie. (Applaudissements.) Quant à cette éternelle pitié qu'avaient fait appelé M. Clovis Hugues et ses collègues, il n'est pas nécessaire de les tenir moi, de l'Evangile, de celui qui plus qu'aucun autre croyait ceux qui pleuraient, il suffit d'avoir un cœur d'homme pour réprouver ces actes damnés, même de l'autre côté de la ligne de 1812. Ils sont monstrueux; on a essayé en vain de les excuser. C'étaient en vain. Ils n'étaient de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On
pose de terre libre, il n'y a pas d nationalisme, il ny pas de atrotse; pas de patrie. (Applaudissements.) Quant à cette éternelle pitié tivueq'aan fait appelé M. Clovis Hugues ses collègues, il n'est pas nécessaire de les tenir moi de l'Evangile, de celui qui plus qu'aucun autre aoiyrct cx q plrnt, il suffit d'avoir n c d'homme pour réprouver ces actes damnés, même de 'ute côté de al lgn de 112. Ils sont monstrueux; on a essayé en vain de excuser. Ctint en vain ls 'étaient de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On
de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On les a rejetés sur les tristesses de la guerre. Ces tristesses souvent odieuses, je le sais, autant que je sais qu'elles sont légitimes. Mais les cruautés dont je parle n'étaient à aucun degré permises. D'autres hommes que nous aurons le plaisir de traduire l'horreur publique et les sentiments d'humanité à cette tribune. L'honorable M. Clovis Hugues a regretté que notre demande en voie de clarification n'ait pas été déposée tout d'abord par les signataires mêmes de la convention de la Haye. Peut-être ont-ils eu, pour se taire, des raisons que
d nulle façon justifiables. n en est rendu compte. On les rejetés sur les tristesses d la guerre. Ces tristesses uvet odieuses, je le sais, autant que je sais qu'elles sont légitimes. Mais ls cruautés dont je parle nétaient à aucun degré permises. D'autres hommes que nous aurons e plaisir de traduire l'horreur publique et les sentiments d'humanité à cette tribune. L'honorable M. Clovis Hugues a regretté que notre demande en voie de clarification n'ait pas été déposée tout d'abord par s signataires mêmes de la convention de la Haye. Pt-êtr ont-ils eu, pr se taire, des raisons qu
Haye. Peut-être ont-ils eu, pour se taire, des raisons que nous n'avons pas, nous n'en sommes pas initiés aux secrets de la diplomatie. Il me semble cependant que cette clarification aurait été merveilleuse, déployée par les hommes politiques qui ont eu l'honneur d'interpréter au cours de leurs discours les sentiments du cœur de la France et l'ont fait avec une noblesse et une élégance qui ont excité l'admiration des plus étranges, si bien qu'on a recouvert leur voix la voix traditionnelle du pays, qui manque à l'heure actuelle de l'Europe; voix que nulle autre n'a jamais étonnée et dont le
Haye Pt-êtr ont-ils , pour se taire, des rsns ue nous n'avons pas, nous n'n sommes pas ntiés x secrets de la diplomatie. Il me semble cependant que cette clarification aurait été mrvlls, déplyé par les hommes politiques qui ont eu l'hnnr d'interpréter au cours de srelu discours les sntmnts du cœur e la France et lont fait avec une noblesse et une élégance qui ont excité l'dmrtn des plus étranges, si bien qu'on recouvert leur voix la voix rditonll du pays, qui nu l'heure actuelle de l'rp; voix que nulle autre n'a jamais étonnée et don le
voix que nulle autre n'a jamais étonnée et dont le silence a permis de faire des choses qui n'auraient pas dû se faire. (Applaudissements.) Mais pourquoi prolonger cette guerre? Ce qu'il n'y aurait pas eu de texte à propos des puissances, mon argumentation subsisterait pas moins. L'ouvrier de Paris et le paysan de la Flandre, de la Drègne et de la Provence ne connaissent pas la convention de la Haye; la Provence ne la connaît pas non plus. Cela qu'ils savent, c'est qu'il y a des choses gravées au fond du cœur, des choses offensées dans la conscience de l'humanité.
voix que nulle tr n'a jamais étonnée et dont el silence a permis de irafe s choses qui 'auraient pas dû se faire. (Applaudissements.) Mais pourquoi prolonger cette guerre Ce qu'il n'y aurait pas de texte à propso des puissances, mon argumentation subsisterait pas moins. L'ouvrier de Paris et l paysan de la Flandre, de la Drègne et de la Provence ne connaissent pas la convention de la Haye; la Provence ne la connaît pas non p.slu Cela qu savent, c'st qu'il y des choses gravées au fond du cœur, des choses ffnsés dans la conscience de l'humanité.
du cœur, des choses offensées dans la conscience de l'humanité. Conscience de l'humanité qui se manifeste dans l'atelier comme dans la chaume des héroïques guerriers et des troupes de l'Orange. Ce sont ces sentiments désirés versels qui leur ont assuré jusqu'ici un coin de notre vieux pays de sympathies. On n'a pas besoin d'aller loin pour prendre leur langue, de conserver nos anciennes traditions, d'avoir un souvenir de l'amour des choses intimes du pays. Il n'est pas besoin de tout cela; on n'a pas besoin de leur ressembler par la race, religieuse comme nous leur ressemblons par la Flandre, pour
du cœur, des choses offensées dans la conscience de l'humanité. Conscience de l'humanité qui se manifeste dans l'atelier comme dans la chaume des héroïques guerriers et des troupes de l'Orange. C sont ces sentiments désirés versels leur ont assuré jusqu'ici un coin de notre vieux pays de sympathies. On n'a pas besoin d'aller loin pour prendre leur lag, de conserver nos anciennes traditions, d'avoir n souvenir de l'amour dse choses intimes du pys. Il n'est pas besoin de tout cela on n'a pas besoin de leur ressembler par la race, religieuse comme nous leur rssmblns par la Flandre, pour
race, religieuse comme nous leur ressemblons par la Flandre, pour être leurs amis, pour souhaiter que leur terre se lève et prenne enfin en main. Aussi en ce moment même, je me contenterai d'ajouter que, sans être orateur, ce que la France peut dire un jour. On me dira : Pourquoi soulever une question devant le Parlement et l'opinion publique? Je te dis que c'est chez nous que le mouvement est venu tout d'abord. (Tres bien!) Il a compris, cet homme, qu'en dépit de ses deuils, ses hauts faits, ses regrets, est toujours hospitalier, le malheur et la douleur (applaudissements).
race, rlgs comme nous lr ressemblons par la Fandre, pour têre leurs ms, pour shtr que leur terre se ve et prenne enfin n mn. Aussi en c moment même, je me onentra dajouter que, sans être orateur, ce q la France peut dire un jour. On me dira : Pourquoi soulever une question devant l Parlement et l'opinion uliu? Je te dis que c'est chez nous que le mouvement est venu tout d'abord. (Tres bien!) I a compris, cet homme, qu'en dépit ed ses deuils, ses hauts faits, ses regrets, est toujours hospitalier, le malheur et la douleur (applaudissements).
regrets, est toujours hospitalier, le malheur et la douleur (applaudissements). Il est à son. propre qu'il a fait l'honneur de jeter un appel à l'intervention des puissances, il me semble que nous avons le droit de lui répondre. Si les raisons que nous en avons le pouvoir. "Le lien entre les phrases que voulait dire cette phrase que prononçait à Bétheny re: la République et dont nous n'avions joyeux en quittant ces lieux avant d'avoir admiré notre armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus fiers de ce qu'on avait dit et de ce que nous avions vu?" L'alliance
regrets, st toujours hospitalier le malheur et la douleur (padmes). Il e son. propre q'l a ft l'honneur de jeter un appel à l'intervention des puissances, il me semble uqe n avons le droit de lui répondre. Si les raisons q nous en avons le pouvoir "Le lien entre les phrases euq voulait dire cette phe que poni Bétheny re: la République et dont nous n'avions joyeux en quittant cs ueixl avant d'vr admiré ntr armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus frs d c qu'on avait dit t de ce que nous avions vu?" allac
avait dit et de ce que nous avions vu?" L'alliance s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'objet de cette vigilance, résolue, conforme aux intérêts et les intérêts généraux de l'opposition intérêts et de l'intérêt commun ; modérée, parce qu'elle a acquitté aux solutions la justice et l'humanité. A quoi faisait la justice et l'humanité, toi, tielle allusion dans ces paroles à ceux qui ont besoin de justice à tous ceux à qui la vie a réservé ces grands biens sans aucun de ses propres intérêts. S'elles seraient dans les circonstances dures que sera-t-elle pas gênée
avait dit et de ce que nous avions vu?" L'alliance s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'bjt de cette vigilance, résolue, conforme aux intérêts et les intérêts géxnruéa de l'ppstn intérêts et de l'intérêt cmmn mdéré, parce q'll a acquitté aux solutions la justice et l'humanité. A quoi faisait l justice et l'humanité, toi, tielle llsn dans ces prls à ceux qui ton besoin e justice à tous ceux à q la vie a réservé ces grands biens sans aucun de ss pesrrop ntérêts. S'elles seraient dans les circonstances dures q sera-t-elle pas gênée
S'elles seraient dans les circonstances dures que sera-t-elle pas gênée par des motivations qui lui verraient de ne pas continuer, ne dis pas cela, l'intervention, le mot serait trop direct mais dans une manifestation quelconque dériver son désir intime et de sa volonté. Un prétexte pour nous faire l'objet d'es, nous amener dans des complications et compromettre des intérêts nationaux, des intérêts négationnistes, plus urgents et plus légitimes, plus urgents et plus légitimes. Elle a bien ordonné pour les peuples par soi-même, pour les peuples les individus, devra-t-on relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même
S'elles seraient dans les circonstances dures que sr-t-ll pas gênée par ds motivations qui l verraient de ne pas continuer, ne dis pas cela, 'intervention, le mot serait trop direct mais adns une manifestation quelconque dériver son désir intime et de as volonté. Un prétexte pour nous faire l'objet nous amener dns d complications et compromettre ds intérêts ntiau, des intérêts négationnistes, plus urgents et plus légitimes, plus urgents te plus iims Elle a bien ordonné pour les peuples arp soi-même, pour ls peuples les individus, devra-t-on relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même
cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même actuellement du côté de l'Allemagne? Je ne le crois pas, ce n'est pas l'ennemi français qu'a eu l'imprudence de dire cette parole si blessante du premier ministre britannique: "Le Transvaal sert ale seul objectif (les Anglais! Ce n'est évidemment pas faute des Anglais! Ce n'est pas l'intérêt de la République française, ce n'est pas un ministre de la France qui voit en Afrique une dépêche urgente qui a éveillé peut-être les faits doivent Transvaal aujourd'hui le lendemain. (Applaudissements.) Mais ce n'est pas nous qui luttent, puisque ce n'est pas nous
ce jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? st-c même actuellement du côté de l'Allemagne? Je ne le crois pas, ce n'est pas l'ennemi français qu'a eu l'imprudence de dire cette parole si blessante du premier mnstr britannique: "Le Transvaal sert ale seul objectif (les Anglais! Ce n'est évidemment pas faute des ngls! Ce sen't pas l'intérêt de la République française, ce n'est pas un ministre de la France q voit en Afrique une dépêche urgente qi a évllé peut-être ls faits doivent Transvaal aujourd'hui l lendemain. (Applaudissements.) Mais ce n'est pas nous ui luttent, pusque ce n'est pas nous
n'est pas nous qui luttent, puisque ce n'est pas nous qui avons suscité, puis-je savoir si ce fait s'est fait naître des illusions et des espérances que nous faisons ? Ne nous font-ils pas de reproches, ne peuvent-ils s'étonner que la France, qui est animée des mêmes préoccupations qui lui ont paru s'être sérieusement, comme l'insouvikle prises? Pouvons-nous hésiter, nous voilà surprise, je ne dis pas en espérance, mais même en face de l'évidence c'est ce grand pays, il n'existe pas une élite d'hommes qui nous saurait gré d'une intervention? Oh! Je le sais, l'amour-propre national est surexcité de l'autre
n'est pas nous qui luttent, puisque c n'st pas nous qui avons suscité, puis-je savoir si ce fait sets' naître des illusions et des espérances e ns faisons ? Ne nous font-ils pas e reproches ne peuvent-ils s'étonner q la France, qui est animée des mêmes préoccupations qui lui ont paru sêtre sérieusement, comme l'insouvikle prises? Pouvons-nous hésiter, nous voilà srprs, je ne dis pas en espérance, mais même en fe de cléneidve' c'st ce grand pays, il n'existe pas une élite d'hommes qui ns saurait gré 'edun intervention? Oh! Je l sais lamourpropre national est surexcité de l'autre
Oh! Je le sais, l'amour-propre national est surexcité de l'autre côté de la Manche; on a présenté à peuple anglais cette guerre sud-africaine comme une nécessité pour son honneur national, et chaque fois qu'on fait appel à l'honneur national, quel que soit le pays, on est sûr de créer un courant que rien n'arrête. Mais je crois que dans ce pays même, derrière ceux qui gouvernent l'opinion, il est des hommes de sens et de cœur; il est possible de les atteindre pour leur faire entendre le langage de la vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme
Oh! Je l sais lrpm'eoaroup-r national est surexcité de l'autre côté de la Manche; on a présenté à peuple anglais ctt guerre sud-africaine comme une nécessité pour son honneur national et chaque o qu'on fait appel à l'honneur nail quel qe soit pays, on est sûr de créer un courant q rien n'arrête. Mais je crois que dns ce pays même, derrière cx qui gouvernent l'opinion, il est des homs de sens et cœur; il est possible de les atteindre pr leur faire entendre l ange de la vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme
vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme chez nous, il y a des esprits élevés, des cœurs généreux qui disent bien haut que cette guerre ne peut continuer sans dommage pour les finances du pays, sans danger pour son renom et qu'alors même qu'on la pousserait jusqu'aux dernières limites, elle ne finirait que par la suppression d'un peuple et la destruction d'une liberté, deux choses que rien ne peut justifier devant l'histoire, que rien ne peut compenser pour une grande nation, rien, pas même beaucoup d'or rouge de sang. (Applaudissements.) Les Boers ont fait appel à la
vérité et de la justice. Je a qu'en Angr comme chez nous, il y a des esprits élevés, des cœurs généreux qui disent bien ht q cette guerre ne peut continuer sans dommage pour les finances du pays, sans danger pour son renom et qu'alors même qu'on la pousserait jusquaux dernières limites, elle ne finirait que par la supr d'un peuple et la dstctin d'une liberté, deux choses que rien ne peut justifier devant l'hstr, que rien e peut compenser pour une grande ntn, rien, pas même beaucoup d'or rouge d sang. (Applaudissements.) Les Boers ont ai appel à la
de sang. (Applaudissements.) Les Boers ont fait appel à la pitié; cette pitié, ils l'ont demandée pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leurs vieillards, non pour eux; car ils sont décidés irrévocablement à mourir plutôt qu'à s'humilier. (Très bien! très bien!) Ils ont demandé au monde la justice. Peut-être ne l'obtiendront-ils pas par une intervention unanime des puissances civilisées. Cela est déplorable parce qu'on pourra dire que cette abstention est la banqueroute des grands principes humanitaires dont on s'était réclamé dans les conférences internationales. (Applaudissements.) En tous cas, pour nous, Français, il y a un exemple et un souvenir
de sang. (ppldssmnts.) Les Boers ont fait appel à la pitié; cette tip,ié ils l'ont demandée pour leurs femmes, pour lur enfants, or esulr vieillards, non pour eux; car ils sont décidés irrévocablement à mourir tô qu'à s'humilier. (Très bn! ts i! lsI ont demandé au monde la justice. Peut-être ne otdron-l ps par une intervention unanime des pssncs civilisées. Cela est déplorable rcpae q'n pourra dire que cette abstention est la banqueroute des grands principes humanitaires dont on s'était réclamé dans les conférences internationales. (Applaudissements.) En tous cas, pour nous, Frnçs, il y a un exemle et un souvenir
nous, Français, il y a un exemple et un souvenir qui doit nous encourager. Nous avons terminé le dix-huitième siècle en aidant un peuple à devenir libre, la plus grande des choses qu'on puisse faire sous le soleil, plus grande que de lui apporter l'industrie, le commerce ou l'agriculture, plus grande même que de lui apporter la science. Nous avons aidé les Etats-Unis, par nos volontaires et par notre diplomatie, à conquérir la liberté: on nous en a été à juste titre reconnaissant. (Très bien! très bien!) M. Massabuau. Ils nous ont laissé nous débrouiller tout seuls en 1870! M.
nous, Français, il y a un exemple et n souvenir qui doit nous encourager. Nous avons terminé le x-ièe siècle dnt un e à devenir libre, la plus grande des choses qu'on puisse faire sous l soleil, plus grande qeu de lui apporter l'industrie, le commerce ou l'agriculture, plus rne même que de lui apporter la science. Nous avons aidé les Etats-Unis, par nos volontaires et par notre diplomatie, à conquérir la liberté: on nous en été à juste titre reonaisat (Très bien! très bn!) M Massabuau. Ils onsu ont la usno débrouiller tout seuls en 1870! M.