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J’avais lu beaucoup d’avis positif sur ce livre, et cela m’avait donné envie de le découvrir. Pour ma part je découvre cet auteur.
Toute autobiographie (non exclusivement factuelle) est forcément subjective. Celle-ci l'est d'autant plus que le but est la recherche d'explications de la vie d'un homme par les conditions de son enfance.
Renée Michel est concierge dans un bel immeuble d'un quartier chic de Paris. Ne vous y fiez pas, Renée trompe son monde, elle a un jardin secret et elle est prête à tout pour préserver ce jardin secret... Renée est une érudite passionnée de Tolstoï, de grande musique, d'art japonais. Dans cet immeuble, nous rencontrons Paloma, elle aussi, philosophe beaucoup, pour elle le monde n'est qu'un bocal à poissons, elle a décidé de se suicider pour son treizième anniversaire....
Une belle histoire basée sur des faits réels. Un chien prénommé « Guillaume », symbole d'une fidélité exemplaire et à toute épreuve, y tient un rôle majeur puisqu’il a suivi son maitre Morlac par mont et par vaux y compris sur-le-champ de bataille et dans les tranchées.
Les chevaliers de la Table ronde, le roi Arthur, le Graal, … tout ça berce mon imaginaire depuis tout petit. Dessins animés, films, romans, fantasy : les références se retrouvent partout. Il était donc temps d’aller à la source même de ces légendes, en commençant par Perceval et ce fameux Graal que certains cherchent encore obstinément aujourd’hui.
Trouver les mots après le suicide d’un proche, ici un frère, guérir de la blessure laissée, le vide et la colère, voici ce qu’a réussi à faire l’auteure. Il faut beaucoup de courage pour affronter ses démons et encore plus pour arriver à en guérir, il faut avant tout accepter la fatalité d’après la façon dont elle a réussi à passer ce cap, sinon les bons souvenirs resteront dans l’ombre du suicide, cachant et gâchant tous ces moments de joie passé ensemble.
Après la lecture du premier tome qui ne m’a pas vraiment enthousiasmé, efficace mais déjà vu, je me suis quand même attaqué au second, et les défauts m’ont encore plus sauté aux yeux. L’auteur applique une suite de recettes, autour du thème de la dystopie, ça fonctionne plutôt bien dans l’ensemble, mais ce n’est pas en prenant ce qu’il y a de meilleur ailleurs qu’on réussit une œuvre.
Un coup de cœur magistral!
Jeune femme irakienne.
Une très grosse déception !
Une nuit au musée de la Pointe de la Douane avec l’autrice, un voyage à travers ses pensées, souvenirs et digressions. Elle y évoque sa méconnaissance de l’art contemporain, son amour de la littérature, son enfance marocaine, son émigration en France… Un livre qui incite à la douceur de la réflexion solitaire et à la divagation poétique.
Wendall Utroi est la preuve manifeste de l’efficacité des blogs et des réseaux sociaux dans la promotion de la littérature. Si je n’avais pas croisé cet auteur dans des publications élogieuses ou des interviews sur la toile, je ne me serais pas rendu compte que cet homme est extrêmement sympa et bienveillant. Je n’aurais encore moins pensé à me lancer dans son œuvre.
Cet opuscule se fait l'écho d'un cri inextinguible. Celui qui le pousse a 15 ans. Il vient de mesurer la cruauté et l'injustice qui l'entourent.
Je n'ai pas trop adhérer à ce livre où nous retrouvons trois histoires intéressantes mais qui ne m'ont vraiment pas emballées. Les récits m'ont vraiment laissé indifférent et pourtant j’apprécie ces romans-témoignages. Il manque, dans l'écriture, un peu de sensibilité, de phrases qui nous prennent aux tripes.
C’est avec La Passion de Joseph Pasquier que s’achève cette chronique d’une famille que je m’étais habituée à fréquenter quotidiennement.
Un bon roman que je classerais bien dans la tendance "steampunk" pour son contexte, son époque et son ambiance sombre entre fantastique, arts et désirs et horreur. Certains le classent également dans le genre thriller mais je n'irais pas jusque là... L'ambiance n'est pas aussi glaciale, et l'atmosphère prime par rapport à l'intrigue.
Douce rencontre de plusieurs solitudes dans une petite bourgade du Minnesota.
Le meilleur polar de 2021 pour moi ,du moins parmi ceux que j'ai lu cette année.L'action est presente jusqu'à la dernière page du recit et l'ensemble est tres noir,comme la plupart des romans de cet auteur douée qui,roman apres roman,construit une bibliographie sublime.Ne ratez pas cet ouvrage qui part d'un travail de documentation tres precis et pousse comme toujours,ce qui rend le recit hyper realiste et rajoute a sa force.
Même si je préfère, et de loin, les romans qui se déroulent en Ecosse j’ai trouvé que cet épisode espagnol était dépaysant : soleil, tapas et corruption !
Ma découverte tardive de cette saga, culte, d'après les commentaires et fan clubs et j'en suis bien satisfait. Les auteurs ont imaginé avec succès cette visite sur la lune en 1966, soit 3 ans avant les premiers pas sur notre satellite et je trouve déjà pour cela une excellente anticipation. Ce début d'histoire est truffé de chiffres et détails d'ordre astronomiques, scientifiques dont certains sont réels. Les inventions d'armes totalement du domaine de la fiction sont captivantes et passionnantes. Un fond de guerre froide entre russes, chinois et américains apportent les touches "espionnage". Perry Rhodan va sans aucun doute continuer à me distraire.
Difficile de ne pas attirer l’attention avec un tel titre ! C’est pourquoi j’ai sagement guetté les avis des copines ou des autres lecteurs sur les sites littéraires. Kimysmile et des membres de Babelio ont eu vite fait de me convaincre. Ainsi, j’ai rapidement acquis, puis lu cette comédie romantique hivernale. Le début m’a souvent permis de décrocher quelques sourires, notamment avec le tempérament de l’héroïne qui n’hésite pas à utiliser ses poings ou des sucres d’orge en plastique pour venir à bout de son ex ! L’humour acide ainsi que les sarcasmes de Fauve me plaisaient énormément. Je trouvais que cela apportait beaucoup de légèreté.
Lydia Strong est devenue une experte en tueurs en série alors qu'adolescente elle avait aidé la police à arrêter le meurtrier de sa mère. Partie se reposer à Santa Fe ,elle est troublée par des incidents et des disparitions étranges et demande à Jeffrey Mark ,un ancien agent du FBI qui avait participé à l'arrestation du meurtrier de sa mère de venir l'aider à enquêter .Jeffrey ,qui a toujours veillé sur Lydia ,accepte sachant que ses intuitions sont souvent fondées .Un bon polar .
Ce livre est un bijou ! je suis enchantée qu’il ait eu le prix Goncourt des lycéens car c’est la preuve que les jeunes ont encore le goût de la belle langue.
Lorsque j’avais lu le premier tome, j’en étais restée sur le cul : si on m’avait expliqué la préhistoire de la sorte, j’aurais été plus assidue en classe et au moins, on ne m’aurait pas farci le crâne d’imbécilité.
Je me suis mise à la BD il y a peu de temps et au départ c’est surtout en lecture pour mon petit dernier.
pas mal même si ce n'est pas un de mes préférés de Thilliez peut être parce que ce sont les débuts de Sharko . Sinon on voit déjà la trempe du flic.
relecture en 2021. La transmission d’une période de vie d’un fils à son père est un exercice qui s’approche du funambulisme. Surtout lorsque ce père est un juif polonais, rescapé d’ Auschwitz et que le récit en BD représente les personnages sous formes d’animaux aux espèces rivales, les chats (nazis), les souris (juifs) et plus neutre, les cochons qui figurent les polonais (pas si neutres dans l’affaire). Immédiatement l’anthropomorphisme ou le zoomorphisme étonnent, mais c’est une forme choisie par l’auteur qui en a fait ses références.
Je ne ferai pas dans la dentelle : voilà une bédé intelligente qui traite de la condition de la femme et de l’homosexualité de manière très sensible, avec élégance et beaucoup de finesse.
Un roman extrêmement émouvant lu en lecture commune avec une amie et nos impressions sont sensiblement les mêmes. Une émotion intense et des montagnes russes.
Pour un polar, rien de mieux qu'une bonne ambiance hivernale. Pas besoin de situer son intrigue dans l'un des pays nordiques, les Pyrénées françaises font très bien l'affaire.
L'auteur reprend sa recette et nous propose encore une fois un tome de qualité : description de la vie quotidienne, recette du 18ème siècle, personnages historiques...
Lu d'une traite en 2 avions - quel meilleur endroit ?
Une femme de la bonne société se découvre elle-même et ses propres aspirations au cours d’un séjour au bord de la mer et essaie de vivre plus en accord avec elle-même, avec les difficultés que ça implique vu l’époque.
Belle découverte d’Animal Jack , tome 5 , pour moi c’est le premier que je lis .
Juste après Orion aveugle de Claude Simon, j'ai attaqué un autre livre de la collection Les sentiers de la création. Autant le Claude Simon avait fait mon délice autant lire Octavio Paz a été une épreuve. Gaëtan Picon laissait les auteurs complètement libres de traiter le sujet à leur convenance* ; Claude Simon a livré une explication et une illustration de sa méthode d'écriture, je ne sais pas très bien ce qu'a fait Octavio Paz. Voici un extrait de ce qu'il écrit en quatrième de couverture : « Je me rendis compte que mon texte n’allait nulle part, sinon à la rencontre de soi-même ».
Je suis assez sensible aux personnes qui essayent un régime de manière désespérée. Avec l'âge, on gagne parfois quelques kilos trop superflus surtout en l'absence d'activités physiques et d'une alimentation déséquilibrée. Il est souvent difficile de s'en débarrasser. Toutes les expériences de personnes ayant été confronté à ce problème sont toujours intéressantes à découvrir.
Toujours aussi passionnant de se plonger dans cette saga. J'aime beaucoup l'univers, la mythologie de l'histoire. Chaque arche à sa propre société, géographie .... Dieu, l'Autre qui traque qui ??? Une lecture addictive, on enchaine les chapitres sans problème.
Ce recueil de quatorze nouvelles m'a été conseillé par ma librairie car je cherchais des textes courts pour des séances de lectures que j'offre aux pensionnaires des EHPAD.
Voilà désormais la modiste et le coiffeur officiels de Marie-Antoinette, employés comme agents secrets au service de sa Majesté. Rose Bertin et Léonard Autier se retrouvent sur la piste d'un trésor Inca pendant que le peuple a faim et hurle sous les fenêtres de Versailles. Il n'en faut pas plus à la Reine pour enfiler son "gilet jaune" : pourquoi ne pas utiliser cette manne inespérée (si on la retrouve) pour nourrir les révoltés et calmer les esprits ? Notre improbable duo d'enquêteurs n'a plus qu'à unir ses efforts, en s'efforçant d'échapper à la malédiction associée à cet or dérobé.
C’est une histoire glaçante que nous raconte Dan Simmons, entre horreur et fascination, la lectrice que je suis reste abasourdie après la lecture de cette première partie. Une narration sans pitié qui mêle la fiction à l’histoire avec un tel réalisme que nous douterions presque de ce qu’on nous a toujours appris des grands faits historiques qui ont marqué le monde et il faut bien vous dire que je ne vous parle que du premier tome. Je vais d’ailleurs faire une légère pause avant de m’attaquer à la suite car cette histoire fantastique me laisse essoufflée et il me faut récupérer de la terreur qu’est parvenu à faire naître en moi l’auteur.
Le succès de La ligne verte de Stephen King a fait des émules, et non des moindres. John Saul fut le premier à exploiter le filon sur le marché francophone, avec ses Chroniques de Blackstone.
Un grand merci à NetGalley et à Audiolib pour la découverte de ce roman de Mélissa Da Costa, Les Lendemains…
Les artistes sont au second plan dans "Le bon sens", où François Fouquet peint le portrait de Charles VII et d'Agnès Sorel, et dans "Les bourgeois de Calais", qui relate l'amitié entre le maire de Calais et le sculpteur Rodin, et non Rodin lui-même. Dans ce roman-ci, en revanche, Claude Monet est au centre de l'ouvrage, du récit et de toute l'entreprise du livre : il n'est question que de lui, de son regard sur les paysages et les gens, et de sa peinture. Il faut donc s'attendre à de longues pages descriptives, puisque la description est la traduction littéraire du portrait ou du paysage. On sait d'ailleurs, que "remords", qui figure dans le titre, rappelle le terme pictural de "repentir", adapté de l'italien "pentimento", mots qui appartiennent en propre au vocabulaire de l'art.
Encore une lecture dont on ne ressort pas tout-à-fait indemne... Et forcément, c'est Delphine de Vigan. Cet ouvrage glace le sang, fait peur, fait de la peine, surtout pour moi qui ne suis tellement pas de ce monde-là, qui n'ai même pas de smartphone.
Je suis totalement convaincue par l’écoute de ce livre audio, tant par le récit lui-même que par la voix de Benjamin Jungers, parfaitement adaptée aux différents personnages et au caractère intime de leurs pensées. Il me semble que l’empathie ressentie pour chacun des protagonistes durant mon écoute a été amplifiée par les intonations appropriées et éloquentes du narrateur.
Premier roman de monsieur Morel et j'ai pris du plaisir à m'y plonger. Une écriture simple, un scénario vraiment bien ficelé et des héros attachants, humains avec leur force et faiblesse. C'est un bon petit polard qui est vraiment agréable à lire.
D'un coup de rétro-propulseur bien dosé par la pilote de Keiko, je me jète vers la passerelle de débarquement du vaisseau direction le premier rade de la station spatiale.
je suis tombé par hasard sur cette BD qui retrace la nouvelle d'Oscar Wilde. Ce pauvre fantôme qui n'arrive même pas à faire peur aux nouveaux propriétaire de la demeure.
5 étoiles car ce livre réunit tout ce que j'attends d'un livre : il est instructif, bien écrit et donne envie d'être lu, tellement d'ailleurs que je l'ai commencé un vendredi soir et finit un samedi midi.
C’est déjà le quatrième tome de la série Le Sommet des Dieux - série en 5 tomes - et le rythme reste toujours aussi haletant, la pulsation inhérente au scénario et ses nombreux rebondissements toujours aussi palpable et fascinante, ce qui en fait un évènement majeur dans l’histoire du manga et du roman graphique au point d’avoir été adapté récemment en long métrage d’animation par le réalisateur Patrick Imbert.
J’ai toujours du plaisir à lire cette série bien que parfois elle parte dans une direction que je n’apprécie pas spécialement mais c’est un tout en fait !
Ce qui est marquant ici (bon sang, TOUT est marquant ici), c'est de voir un peu ce roman comme la somme de tout ce qui fait les meilleurs romans d'horreur, tout en gardant à l'esprit au moins deux choses ; la première étant qu'il est, plutôt, un genre de précurseur dans le genre, puisque sa version présentée ici est celle dite non-censurée (si,si) mais dont l'écriture remonte au tout début des années 80.
Une époque révolue.
Je n'avais jamais entendu ou lu des avis sur ce livre avant de l'emprunter à la bibliothèque, ni entendu le nom de l'auteur mais quelquefois on peut avoir de bonnes surprises. C'est donc pour cette raison que j'ai tenté cette lecture.
Les fêtes de Noël approchent. Pour certains, elles sont synonymes de retrouvailles et d'étoiles dans les yeux des enfants. Pour d'autres, il s'agit de trouver comment éviter les sujets qui fâchent (d'autant qu'ils ont tendance à se multiplier par les temps qui courent) et les bisous-qui-piquent de tata Suzanne. 
Bon scénario à la base mais le titre de la série donne d'emblée la résolution de l'histoire (donc la fin est cousue de fil blanc et on s'en tamponne le coquillard)
Décidément, les éditions des Syrtes savent gâter leurs lecteurs. Après le merveilleux et facétieux « Les Petrov, la grippe, etc. » d’Andreï Salnikov ou la sombre « Traque » de Sacha Filipenko, elles nous régalent avec cette « Rose des vents » d’Andréï Guélassimov, qui n’a pas déçu mes attentes, témoignant d’une ambition et d’un talent à la hauteur de ces mêmes ambitions.
J'ai acheté ce livre rare après avoir vu le film "Elle court, elle court, la banlieue" réalisé en 1973 par Gérard Pirès avec Jacques Higelin et Marthe Keller.
Plusieurs ouvrages traitent des effets du dérèglement climatique sur le psychisme. L'intérêt de celui-ci est d'être l'oeuvre de deux psychiatres et psychothérapeute, décrivant simplement les causes et la teneur de l'éco-anxiété et les remèdes simples pour la surmonter.
Court roman policier à destination de la jeunesse (cycle 3 – 5eme), ce livre est une lecture partagée avec mon grand garçon de 11 ans. Pour les férus d’histoire, l’intrigue du roman est mêlée de références à l’histoire de l’ordre du Temple, mystère qui passionne mon fils. Olivier est en vacances pour quinze jours à la Toussaint mais son meilleur copain est parti et il se retrouve seul à occuper le temps. Intrigué par les travaux d’excavation sur le terrain des voisins qui construisent une piscine, Olivier va se laisser aller à pénétrer illégalement sur la propriété pour voir de ses propres yeux l’étrange découverte faite par les pelleteuses ; une série de très vieux coffres aux armoiries que sa mère, professeur d’histoire, identifie rapidement, celles des Templiers. L’excursion interdite d’Olivier qui a semé le désordre sur le chantier va contraindre son père à le punir très sévèrement : il le consigne à la maison pour toute la durée des vacances ! Un chouïa tortionnaire, le papa ! Bref, Olivier qui s’ennuie éperdument observe par la fenêtre de sa chambre les allées et venues dans son quartier ; C’est alors qu’il remarque l’étrange manège d’un nouveau résident qui ne cesse de trafiquer dans son garage à toute heure et multiplier les allers-retours nocturnes avec son camion. Avec l’aide d’ Amanda, élève de 5eme au collège et proche voisine, Olivier décide d’en savoir plus tant sur la découverte des coffres que sur les projets de ce voisin étrange. Un roman qui fait bien vite un sort à l’intrigue policière autant qu’à celle historique. Mon fils et moi sommes un peu restés sur notre fin : nous aurions aimé un développement plus approfondi sur l’origine de la présence des coffres en lien avec les hauts personnages de l’ordre du Temple. La résolution du mystère entourant le voisin nous a paru tirée par les cheveux. Un roman qui ne restera pas longtemps dans nos mémoires mais qui peut correspondre très bien aux attentes d’un jeune lectorat souhaitant une intrigue rapide sans trop de développements. Le style d’écriture convient parfaitement au public ciblé, simple et efficace.
Économiser sur le plaisir, tu parles d'un placement !
Un petit livre bourré de très bons conseils pour trouver son chemin, le sens de sa propre vie que personne ne peut trouver à votre place ou vous dicter sans un véritable épanouissement personnel. Choisir c'est renoncer, tout cela a un coût. Des témoignages inspirants sont proposés. La fin du livre est portée sur la spiritualité. Un ouvrage utile pour celles et ceux qui se cherchent.
Un road movie à dos de mule, ça vous tente ? Oui ?
La cité-jardin « Hildenbrandt » près de Mulhouse, une fratrie : Virgile, Jonas et Melvil, le père, Aymé, un environnement social ouvrier provincial constituent le cadre de ce roman intemporel. Ces cités, nées d’une forme de paternalisme industriel peuvent être vues comme un réel souci du bien être des ouvriers, mais aussi comme le moyen de préserver de façon efficace une main d’œuvre à pied d’œuvre dans un souci de performance et de productivité des entreprises, une façon de mettre le vivant sous tutelle . Malgré les noms fleuris des noms de rue de la cité, chômage, alcoolisme et violence sévissent et le jeune Melvil, pilier de la fratrie soutient le père malade et des frères souvent absents et inconséquents. L’écriture puissante de Dan Nisand donne une grande force littéraire à cet ouvrage émouvant sur la famille et fait ressentir au lecteur une profonde empathie avec le benjamin de la fratrie.
Je n’ai pas beaucoup aimé. D’abord c’est mal écrit, à l’emporte-pièce. Ensuite je me suis braquée dès les premières pages (se faire relire me semble un minimum) : le premier chapitre s’intitule « Montréal, juillet 2020 », au deuxième chapitre Martin écoute les infos dont il est question au premier chapitre et il reçoit un mail l’invitant à une soirée en août 2019 ! J’ai cru un instant avoir mal compris, être dans un flash-back, mais non, c’était juste une coquille (de taille) ! Il y a quand même quelques points forts dont le rythme, soutenu, qui tient bien en haleine. Par contre j’ai eu du mal à supporter jusqu’au bout cette accumulation de théories du complot. Sans spoiler, tout ce que vous avez pu entendre y passe pratiquement, imaginez un truc genre Da Vinci Code en moins de 150 pages. Je n’étais pas loin de craquer, mais je voulais savoir dans quel sens l’auteur concluait. Et je n’ai pas été déçue, les deux dernières pages rattrapent le reste, doublement d’ailleurs. Ce qui explique que je n’ai pas mis une étoile mais deux et demi. Une jolie progression pour deux pages. Mais il faut s’accrocher pour arriver à ces deux pages tant on a droit à tout le fatras du tout venant du complotisme.
Direction la Norvège pour ce très beau roman historique, inspiré de faits authentiques. En 1617, à Vardø, petit village de pêcheurs du comté de Finnmark, une tempête soudaine s'abat violemment sur les hommes partis en mer, où quarante d'entre eux périssent. Après cette perte tragique, les femmes du village n'ont d'autre choix que de tenter de survivre par elles-mêmes. Pour cela, certaines d'entre elles sont prêtes à contrer les traditions et à partir pêcher au large. Mais à une époque où la religion mène la danse, un désaccord profond va scinder la petite communauté. Les autorités masculines voient d'un mauvais œil ce village désormais "matriarcal", côtoyant de trop près les coutumes Samis. Le seigneur du comté prend alors la décision de missionner un délégué sur les lieux, qui n'aura d'autre but qu'une chasse aux sorcières en bonne et due forme.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est que cette année que je me lance dans la lecture des œuvres de Philip José Farmer. Si si ! Pourtant, vu le nombre de ses écrits... J’ai même dans un coin, son livre d’or de la SF (Presse-pocket) à lire. Mais tous les autres me sont passés sous les yeux sans accrocher mon regard.
Ayant vu de bonnes critiques sur ce livre, je l'ai choisi un peu au hasard sans lire réellement de quoi il en retournait.
Voilà un livre magistral, un ouvrage somme (700 pages plus les notes). C'est toute l'histoire du Congo qui défile devant nous, de la colonisation à l'année 2010 en passant l'indépendance.
Christophe Chabouté adapte ici l'ouvrage de Benoît Cohen. Ce dernier décide de se glisser dans la peau d'un chauffeur de taxi new-yorkais pour écrire le scénario de son prochain film. Nous suivons dans ce livre les mois que durèrent l'expérience et nous traversons New-York avec ce chauffeur atypique.
Je ressors un petit peu déçue de cette lecture. J'ai peut-être le défaut de comparer ce livre aux autres de Bussi que j'ai lus et qui m'avaient totalement conquise, transportée, fascinée. Ici, le rythme est plus lent, plus réfléchi, plus posé. L'enjeu de ce roman, tel que je l'ai perçu, n'est pas uniquement l'enquête de police, mais de nous faire visiter un village au rythme de la balade de son inspecteur qui le découvre d'un œil neuf.
C'est suite à ma fantastique lecture de Pierre et d'os qui était mon livre coup de coeur 2020 que j'entendis parler du roman Le jour avant le lendemain de Jorn Riel, qui parle également de la vie sauvage d'une tribu au Groenland.
Encore une grosse claque signée Albert Londres. Plus je lis cet auteur, plus je me dis que je vais finir par faire toute sa bibliographie.
Une étrange épidémie frappe la population et sème le chaos à travers le monde : les gens se mettent à perdre leur ombre et cette perte entraine chez eux un oubli progressif mais complet de leurs souvenirs. Oubliant qui ils sont, ils deviennent au fil du temps dangereux pour eux-mêmes et pour leur entourage.
A lire. Roman qui raconte trois femmes Peules mulsumannnes au Cameroun. C'est effroyable : mariage forcé, viol, violence, lutte fratricide, polygamie... La force de ce roman n'est pas tant de dévoiler ces pratiques barbares, mais de nous les faire vivre, de nous dévoiler les pensées les plus intimes de ces trois femmes et de les suivre dans leur lutte. Inspiré du vécu de l'autrice, ce livre prend une dimension encore plus forte : un courageux témoignage et un signe d'espoir pour toutes les femmes privées de liberté !
Le titre du livre d’Hazel Prior a de quoi. Comment les pingouins ont sauvé Veronica est un tantinet loufoque, grotesque, il nous semble annoncer une histoire légère, un peu comique. Néanmoins, il n’en est rien : c’est un roman tout à fait sérieux, émouvant, un peu larmoyant, mais rempli d’amour.
Le songe d'une nuit d'été, quel joli titre, est une courte comédie féérique bien éloignée des drames grandioses écrits par le grand William Shakespeare. D'aucuns pourront trouver cela bien gentillet et assurément cela l'est mais malgré tout, même si je n'en garderai pas un souvenir inoubliable, j'ai passé un bon moment avec Puck le lutin gaffeur et ses acolytes.
1918-Dublin-epidemie de grippe- maternité infirmière.
Si j'avais lu le thème de ce livre avant de l'ouvrir, sans doute aurais-je été rebutée. Certainement, j'aurais craint l'immanquable mièvrerie et les bons sentiments d'un roman évoquant la naissance d'un troisième enfant, l'arrivée d'un handicapé dans une famille. Auquel il faudra s'adapter.
"Lire, écrire, éditer, vivre sont des actes politiques en soi. Une manière de trouver sa place dans la cité, d'interagir avec ses semblables, de questionner le champ des possibles, de sans cesse se réinventer, individuellement et collectivement". Ce message des éditeurs Aka résume brillamment la portée de ce tout premier livre de l'auteure et de cette jeune maison d'édition.
"Blanche, espionne de la Reine" ne fait certes pas échec à sa souveraine, mais à la lectrice que je suis, si.
Justine, une jeune aide-soignante, s'est amourachée d'Hélène, une vieille dame pensionnaire de la maison de retraite "Les hortensias". Hélène vit dans l'instant présent mais a gardée intacte la mémoire de ses jeunes années, son amour passionné pour le beau Lucien dont le portrait orne sa chambrette. Ses souvenirs s'égrènent au fil de confidences fidèlement retranscrites par Justine, dans un cahier bleu qu'elle conserve précieusement pour le jour où sa chère amie ne sera plus. Justine démarre dans la vie, en compagnie de son petit frère Jules, en dernière année de lycée, et d'amants de passage auxquels elle ne souhaite guère s'attacher. Lorsque vous lirez ce roman, ne vous laissez pas tromper par ce qui peut vous sembler au premier abord une bluette, vite lue vite oubliée. Car l'auteure, maligne, a caché derrière les apparences un drame ou plutôt plusieurs drames qui ont marqué l'existence de ces deux femmes que tout, l'âge, l'époque, le caractère, le milieu familial, semble éloigner. Seule une mouette, fidèle, apparaît comme un signe d'un destin commun. Le mystère qui plane sur le passé d'Hélène et sur la famille de Justine va s'épaississant puis s'éclaircit petit à petit au fil de narrations croisées, maintenant constante l'attention du lecteur. Deux beaux portraits de femmes, avec en prime le suspense…
Vous ouvrez le livre de Richard Powers : entendez-vous le bruissement des feuilles, sentez-vous ce parfum d'humus, levez les yeux vers la canopée et envolez-vous pour suivre les oiseaux hôtes, prolongements de ces branches....
Heureusement qu'on m'a pioché ce livre! Je suis très contente de l'avoir lu!
Le nageur dans la mer secrète.
Hep Taxi !
Aaah, la catastrophe, j’avais oublié qu’on changeait de dessinateur pour le dernier tome de cette saga, passant de William Vance à Michel Rouge. Non pas que je n’aime pas les dessins de Rouge, juste que j’appréciais les dessins de Vance…
La première chose que j’ai faite en recevant le livre d’Alain Billard « La belle histoire des cathédrales » a été de le recouvrir pour le protéger comme je le faisais autrefois pour mes livres de classe. Ce qui m’ a fait sourire lorsque j’ai lu ensuite que l’ouvrage avait été réalisé par les éditions Adapt-Snes association de professeurs du second degré. Editions que je remercie ainsi que Babelio pour m’avoir envoyé ce précieux document.
Stefan Zweig a décidément un grand talent pour conter la vie des gens. Que ce soit dans ses romans, ou dans une biographie.
Est-ce un roman ou un scénario de film ? La question s’impose légitimement dans la profusion de répliques si bien solidarisées avec la progression de l’intrigue que celle-ci ne vient après-coup qu’en guise de confirmation des propos qui ont été déjà énoncés, la rendant superficielle, tandis que l’action s’est déjà diluée dans le dialogue.
Au pays des cèdres, autrefois une terre de lumière, les tensions économiques, politiques et sociales enveloppent l’avenir des jeunes. Cette situation pesante a ébranlé les ambitions de toute la population. Cela a déclenché une révolution pour obtenir leur droit fondamental à vivre une vie digne et en toute liberté conformément à leurs croyances et valeurs personnelles. De plus, une exclusion sociale résulte en raison des différences qui conduisent à la pauvreté et à la disparition de l’identité. L’espoir d’un avenir meilleur nécessite le soutien de personnes liées à cette cause.
Un livre très sympa, même si la première moitié est plus réussie que la seconde. Quand on le commence, on se dit qu'on a une pépite entre les mains. On débarque dans un univers barré original et attachant. Ghylain Vignolles est employé dans une entreprise qui passe au pilon les livres invendus. Des griffes de cette machine infernale, il parvient quotidiennement à sauver quelques pages, sans aucun rapport les unes avec les autres, dont il fait la lecture dans le RER. Il déteste son travail, vit seul avec un poisson rouge appelé Rouget de Lisle.
Si je commence par vous dire que ce roman est un roman sur l’esclavage, vous risquez de me dire, « un de plus ». Et c’est vrai la littérature américaine s’est emparé du sujet depuis longtemps. Pourtant Ta-Neishi Coates réussit le pari d’apporter quelque chose de nouveau. Lui que l’on connait pour ses essais passe de la non-fiction à la fiction avec beaucoup d’ambition.
Dans la mesure où je complète actuellement toutes les deux semaines la belle collection des Maitres du Fantastiques chez RBA collection, c'était à présent l'occasion de découvrir Dracula, et c'est une belle surprise !
Peu de temps après ma lecture de Dix de Marine Carteron, une amie s'est étonnée du fait que je n'avais jamais lu Ils étaient dix d'Agatha Christie, qui était à l'origine du roman de Marine Carteron. Elle s'est empressée de me prêter son livre et j'ai enfin pris le temps de le lire. C'était la première fois que je lisais du Agatha Christie et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Mais je crois que j'ai été agréablement surprise par cette lecture.
ATTENTION SPOIL MAJEUR
Mignon, sans plus.
Troisième volet consacré à Viou et c'est avec plaisir que j'avais retrouvé ce personnage . Avec simplicité, et beaucoup d'émotion à la clef, monsieur Troyat nous livre un magnifique roman où les personnages sont plus ou moins attachants.
Comme chaque année, j’ai acheté et lu le dernier 13 à table : cette édition promettait d’être légère puisque le thème portait sur les vacances. Curieusement, pas mal d’auteurs les ont associées à des souvenirs d’enfance, vrais pour la plupart à mon avis et du coup, j’ai trouvé plus de ressemblances entre les nouvelles. Les vacances ne sont pas forcément synonymes de légèreté mais quasiment toutes les histoires se passent en famille.
Ploum...ploum...ploum....