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Un autocar et des hommes
Splendeur graphique, d'une poésie folle. L'action est envoûtante. Paris révèle la puissance de sa magie. Le vocabulaire choisi est riche, et les citations sont percutantes et élégantes. Un déploiement de beauté, au service d'une seule question: "Qu'est ce que la Réalité ?"
Je suis toujours déroutée par la puissance poétique de l'écriture de cette auteur et la composition de ses textes avec ses aller-retours dans le temps.
Emma Becker a intégré volontairement les maisons closes Berlinoises durant deux ans. D'une part pour un travail d'investigation en vue de l'écriture de ce livre, et d'autre part, comme elle le dit si bien :"pour se sentir réellement femme".
Un voyage à travers le temps dans la France des Valois. Monsieur Castelot nous permet de nous introduire dans ce triangle amoureux , dans ce ménage à trois royale.
Un thriller psychologique qui se lit d'une traite.
Tout de suite, j’ai été charmé par cette atmosphère graphique feutrée, il y a un beau travail de matières, de nuances fines, de lumière. Le trait est discret, peu de cernes, parfois en couleurs. La couleur tient aussi un rôle très important dans l’histoire.
Une œuvre qui avait marqué mon adolescence, mais qui restait un vague souvenir. J'ai donc profité de cette hype généré par le film pour me procurer cette "nouvelle traduction" et me plonger dans une relecture 30 ans après.. Force est de constater qu'une œuvre majeure reste une œuvre majeure, un monument de SF, qui reste toujours aussi incroyable quelque soit le moment de sa vie. Donc à dans 30 ans !!
Une adaptation tout à fait à la hauteur du poignant roman de Sorj Chalandon, qui n'est en rien trahi ici, tant on replonge avec émotion dans ses mots et dans cette histoire, son histoire.
Marcel Pagnol n’était pas dans mon programme actuel de lecture ― il y a tellement à lire ― les choix sont difficiles. Lors d’une foire aux livres de deuxième main, je suis tombé sur des Pagnol et j’en ai acheté trois.
Deutsche Qualität ?
J’ai reçu ce beau livre par l’intermédiaire de la Fabuleuse MCB* (Masse Critique Babélio) que je remercie ici, ainsi que les éditions De Boeck Sup. et Adapt-Snes.
Challenge Solidaire2021 Gwen21# lecture 29
Comme souvent quand je choisis un livre, je l’ai choisi à cause de sa couverture : oui, les vêtements portés par Dapper Dan (Dan l’élégant) ont attiré mon regard, et oui, j’ai eu envie de lire son histoire.
En 1561, l'hiver est particulièrement rigoureux et la neige isole le village d'Ardeloup, situé entre Vierzon et Romorantin .
A mi-chemin entre Princesse Mononoké, un récit de SF écologiste et les mythes nordiques, ce premir tome nous embarque avec Nils, jeune garçon impétueux dont le destin va être scellé par les dieux et croiser celui d'Alba qui, elle, va devoir assumer son clan. Arriveront-ils à djouer les plans de la perfide Cyan et à sauver les élémentaires et la vie sur Terre ?
L'écrivain américain tellement connu qu'est Richard Price (il utilise un pseudonyme : Harry Brandt), avait publié « The Whites ». Mais il a été « démasqué » par son style.
Une histoire comme je les aime... Au cœur de l'outback australien, le corps sans vie de Cameron, fermier du coin, est retrouvé, desséché par le soleil. Il faut dire qu'il y fait chaud, sur ces terres hostiles, et les deux frères de Cameron vont tâcher de comprendre ce qui a bien pu se passer pour que leur frère se laisse avoir ainsi par la canicule...
Olivier Bourdeaut réussit à changer totalement d'univers à chacun de ses romans, je trouve cela remarquable. Ici on est loin de l'univers sentimental d'"En attendant Bojangles".
Dans ce livre superbe et empli d'humanité, que je vous présente aujourd'hui, Yves Duteil nous raconte sa quête intérieure, son parcours de vie, ses choix, ses joies et ses peines...
Ali est un petit garçon qui ne veut pas se lever pour aller à l'école....
Deuxième roman de cette autrice que je lis. Et seconde déception. En voulant mélanger humour et policier madame Rice s'emmêle les pinceaux. Dans ce style feu monsieur Exbrayat n'a rien à craindre.
Une belle claque ! J’ai tout aimé de ce roman, les personnages, la construction, les questions, les réponses, les émotions, les choix, les rencontres, l’amitié, l’amour, la passion ! Je me suis posée des questions au départ, puis j’ai simplement laissé filer les pages ! Difficile de s’arrêter !
Relecture de ce grand classique, une cinquantaine d'années après la première lecture.
Un livre très touchant. L'histoire de ce père et de son enfant, que les idées vont séparer, mais qui n'arriveront pas à se le dire. Un contexte dur : une région où le travail est rare, où la jeunesse est désoeuvrée, une mère malade, un père seul pour faire face. Beaucoup d'amour, de silence, de non-dits.
Arrivé à la fin de sa carrière, un professeur est honoré par ses étudiants. Si tous lui témoignent leur admiration pour ses réussites et les honneurs qu’il a reçu, lui préfère se remémorer une histoire qui, plus que toutes, à marquer sa vie. C’est l’aventure amoureuse qu’il a vécu avec son professeur de littérature alors qu’il n’était qu’un tout jeune étudiant. Cet amour a marqué les deux hommes. Le professeur, marié, a succombé à son élève, débordant d’admiration pour lui et omniprésent dans sa vie.
La photo de la couverture ne restitue pas toute l’étendue de sa beauté ni ses belles touches de dorée qui illuminent à merveille le paysage neigeux qui se dresse devant nous. Dans une ambiance hivernale, nous découvrons la petite Hortense qui a un problème de taille, son ombre. Quoi qu’elle fasse et où qu’elle aille, son ombre la suit telle une menace sombre et silencieuse grandissant à mesure que la nuit approche.
Je me souviens d'avoir, il y a quelques années, été marqué après la lecture du récit de Sylvain Tesson avec son titre : Dans les forêts de Sibérie. C'est ce à quoi m'a littéralement fait penser l'histoire de Pete Fromm. Seul ou presque dans la neige de l'Idaho à surveiller des oeufs de saumons, dont le sort reste incertain, dans une forêt enneigée avec des températures avoisinants les moins quarante degrés . Tout plaquer du jour au lendemain par naïveté, sans aucune certitudes et de partir à l'aventure à moitié préparé pour finalement être entouré d'un blanc manteau sous la neige. L'hiver est probablement un très beau décors quand il s'agit d'être au plus proche de la nature.
Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture.
Zut, l’heure est grave : je ne me souviens même pas des interventions des enquêteurs dans cette enquête (oui, je suis un peu redondante) tant j’ai plutôt retenu d’autres éléments à cette lecture – et pas forcément dans l’ordre chronologique.
Cinq ans après le tome 4, je me décide enfin à achever ce cycle que j'avais tant adoré, surtout les premiers tomes ! J'ai oublié bien sûr pleins de petites choses mais les personnages reviennent vite en mémoire et il y a quelques rappels . Ce tome est pour moi une réussite, j'ai bien aimé voir les hommes s'unir un peu partout face à la menace des démons, pendant que nos deux "libérateurs" tentent de parvenir jusqu'au gouffre de la montagne pour jeter l'anneau heu pardon jusqu'au Cœur pour éradiquer définitivement les démons. Par contre j'ai pas bien compris l'utilité des scènes de torture du Khaffit et son importance....mais peu importe, c'était un vrai plaisir de replonger dans ce monde si bien décrit et élaboré, aves son vocabulaire spécifique et son originalité . Par contre je suis d'accord qu'une trilogie aurait suffit, on ne retrouve plus le souffle des premiers tomes avec son ambiance plus terrifiante. Cela reste néanmoins un très bon cycle et je le relirai sans nul doute !
Comment résumer ce pavé ? Le "résumé éditeur", particulièrement abscons, est plutôt de nature à décourager la lectrice.
J’ai mis du temps à m’y intéresser et je dois vous avouer que les résumés, effleurant, malgré eux, la complexité et l’intensité de l’histoire ne m’ont pas aidé à m’y mettre.
C'est un classique dont j'avais entendu beaucoup de bien et que j'étais impatiente de découvrir. Pour rappel, c'est l'histoire de l'Amérique des années 60, où un avocat blanc est chargé de défendre un homme noir accusé de viol sur une femme blanche.
Lorsque sa grand-mère Rita décède, la narratrice devient propriétaire d'une commode colorée au neuf tiroirs. Cette commode l'a questionné pendant des années et elle est curieuse d'en découvrir ses secrets.
Voilà un roman que j’ai longtemps hésité à lire et les nombreuses critiques positives ont finalement fini par me convaincre…j’aurais peut-être pas dû !
Quand Marion Laurent monte monte monte en valeur sure...
Une femme meurt littéralement de peur après avoir appelé Qwilleran au secours pour cause de fantômes.
Je ne peux pas dire que je sois passionné par les rencontres entre grands écrivains et grands peintres, cela à mon sens ne tourne pas à l'avantage de l'écrivain où il pêche souvent par inexpérience, voire inculture -on ne peut pas être bon partout -, j'ai des exemples en tête .. dont le dernier avec Michel Houellebecq (écrivain que j'aime, je m'empresse de le dire ) dans sa Carte et le territoire, c'est passé outre notamment au sein du jury Goncourt et du grand public. Je pense à Zola aussi, à Juliet malgré toute la peine qu'ils se sont donnés, Quand à Tolstoï n'en parlons même pas, il a fustigé d'un revers de main tous ces impressionnistes prétendus peintres qui faisaient du brouillard...
On est clairement dans un récit de manigances politiques sur fond de SF. Inutile de s'attacher aux personnages, l'histoire ne les concerne pas eux.
Quelle gageure de s'attaquer au roman de R.J. Ellory, un roman dense, d'une grande profondeur, un de mes polars préférés de tous les temps ! Autant dire que mes attentes étaient élevées et je n'ai pas été déçue.
Pourquoi la sorcière serait forcément méchante ? Ne devrait-on pas réviser notre définition de cette femme indépendante et proche de la nature ? Finalement c'est la peur de l'inconnu qui bride l'Homme.
🍄 Voici le tout premier album des Schtroumpfs. C'est une série de bande-dessinée jeunesse belge. Il est publié par les éditions Dupuis en 1963. Ces petits lutins nommés « les schtroumpfs » ont été créés par le dessinateur belge Peyo. Il les a fait connaître du grand public en les introduisant pour la première fois dans l’album « La Flûte à six trous » de la série de bande-dessinée « Johan et Pirlouit » Ceux-ci ont rencontrés une vive popularité et Peyo a donc décidé d’en faire une série à part entière.
Dix ans ans ont passé depuis le drame de Fukushima, les habitants ont d'abord vécu la crainte d'un terrible tremblement de terre suivi d'un tsunami, ce dernier entraine alors une catastrophe nucléaire. La zone aux alentours va bien entendu être évacuée mais ces habitants vont être considérés comme des pestiférés, personne n'a envie de côtoyer une personne potentiellement radioactive!  Face à cela Naoto va faire le choix de rester vivre dans la ferme familiale et de s'occuper des animaux abandonnés! Il va aussi mener un combat contre le nucléaire! 
Un récit glaçant dans une forme originale, tous les protagonistes s'expriment tour à tour , l'histoire se construit progressivement et on comprend les liens entre les personnages.
Encore un tome passionnant, avec un rythme différent de ce que nous avons lu avant. L’histoire commence avec Sugimoto et sa bande au sein de la pêcherie, essayant de fuir tout en essayant de récupérer la peau de Kozuo le tueur. C’est un passage haletant, avec des rebondissements inattendus. La folie de Kozuo est atypique et fait froid dans le dos. Mais heureusement, comme à chaque fois ce périple se termine autour d’un bon repas des héros sains et saufs. La grosse surprise de ce tome vient du fait que cette partie ne dure que la moitié du livre, la suite s’oriente sur le personnage de Genjiro Tanigaki, un ancien soldat de la septième division, repenti devenu chasseur. Et encore une fois, le talent d’écriture de Satoru Noda fait des miracles : en très peu de temps, il parvient à nous faire adorer le personnage. Comme il s’agit d’un personnage secondaire, tout au long de son histoire, j’ai eu la peur au ventre de le voir succomber au moindre danger.
Comme beaucoup, j’imagine, j’ai découvert Mohamed Mbougar Sarr depuis que La plus secrète mémoire des hommes a obtenu le Goncourt. Quelques-uns, ici et là, m’ayant recommandé la lecture De purs hommes, c’est donc par ce roman que j’ai poursuivi ma rencontre avec ce jeune auteur. J’étais curieuse de savoir si je retrouverais là le style puissant mais parfois un peu enflé qui anime son roman primé. Et j’avais entendu parler de la polémique qui a resurgi au Sénégal autour de l’apologie que ferait Mbougar Sarr de l’homosexualité.
Bon, me voilà enfin comblée d’avoir pu lire avant la fin de l’année un livre d’un auteur belge (ce ne sera pas le dernier). Cet auteur que j’ai eu la chance de rencontrer et qui m’a offert généreusement son livre en souvenir de son enfance à Vresse ainsi que de la mienne à quelques années d’intervalles.
J'ai retrouvé les personnages de cette série avec plaisir.
1920, Paris années folles, les écrivains et poètes ne manquent pas dans les salons et les bistrots, certains connus, d'autres en manque de notoriété.
Poursuivant ma relecture du cycle de la Jeunesse (du moins, les premiers tomes), j'ai retrouvé le plaisir de lecture des débuts : on a de l'action, des péripéties, des aventures, une pointe d'humour et on sent que les scénarios sont un peu plus élaborés que dans le premier tome.
Kind of Connelly...
Une Venise (légèrement) moins connue..
Enfourche ta plus belle jument, lecteur, et lance-toi au grand galop. Rendez-vous à l’aube de l’humanité, à la croisée des grandes civilisations, sur le territoire des lions. Pars à la recherche de ce qui fait de l’Homme un homme, à la conquête de notre moi profond. Cherche le Lion qui sommeille et qui guette et qui rôde. C’est un chemin vers la sagesse et le savoir, dans un temps qui se passait encore des mots.
Un roman que j’ai ouvert sans grande conviction : j’avais envie de lire un livre de Bordage, mais impossible de trouver ceux que je voulais, je me suis donc rabattu sur celui-là, qui ne me tentait guère. L’univers de départ est une Europe en ruine repliée sur ses vieux démons avec pour héros fantasmatique un «archange Michel» ! Obscurantisme, rigorisme moral et religieux, monde liberticide… et dans tout ça, deux jeunes pour héros ! Finalement les jeunes héros, Pibe et Stef, sont très attachants et j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre leurs aventures et j’ai apprécié les dénonciations de cet univers pas si inimaginable que ça, hélas (Le début du roman, avec le bombardement du quartier de Pibe, très réaliste, donne le ton). Reste que l’histoire, quoi que très bien construite, est quand même un peu faiblarde à mon goût. A moins que ce ne soit dû au fait que j’ai attaqué une trilogie par le volume du milieu, ce qui n’est pas franchement la meilleure idée qui soit : après, il faut lire le premier volet, relire le second (ou en trouver un résumé) pour attaquer enfin le troisième volume. J’aime beaucoup Bordage qui est un conteur de grand talent, mais comme cela n’a pas été mon préféré, je crois que je vais zapper le reste de la trilogie des Prophéties.
Une magistrale étude de mœurs écrite de main de maître sensible, lucide, intelligente, perspicace, pénétrante et j'en manque de mots ... où l'on comprend peu à peu comment la solitude affective dès l'enfance qui se poursuit au fil des années, le sentiment de nullité, peut engendrer la solitude morale durable, creuser l'abysse du vide intérieur qui amène à se rendre esclave d'une famille qui, pour la souffrante, remplit un peu de ce vide. Et la dépendance s'installe des deux côtés : la nounou phénoménale devient le pilier indispensable à la stabilité familiale de la famille-employeur. Quand la famille en question prend conscience de cela, suggère à la nounou que le pilier présente une fissure puis une autre, le pilier commence à se détériorer avant de s'écrouler complètement.
"Lorsque le dernier arbre" constituant l'un des titres majeurs de la rentrée littéraire 2021, j'avais hâte de le découvrir... et je n'ai vraiment pas été déçu.
SAISSISSANT & BOULEVERSANT !
Deux étoiles, écrire un livre sans la lettre "e" mérite tout de même quelques étoiles. Mais je suis surtout content de ranger ce bouquin, j'ai du mettre deux mois voir trois je sais plus pour terminer cette lecture. Lecture bien compliquée donc, pourtant tout s'annonçait bien, les premières pages sont excellentes, un festival d'humour noir et/ou absurde. Un pur régal.
♠ « La princesse des glaces » - Camilla Läckberg ♠
Ce polar venu du grand froid m'a séduit. Les Inuits, comme les Indiens d'Amérique sont de vrais nés natifs, porteurs de coutumes et de croyances ancestrales. Ils préservent leur liens avec la nature, parlent peu et disent une longue sagesse.
On continue de suivre l'évolution d'Aya, de son rapport aux autres et à la culpabilité de son parricide. Et depuis la fin du tome précédent, s'ajoute cette fois un sentiment d'échec, de trahison et de culpabilité de ne pas avoir su protéger son ami Kana.
Trois hommes avides de pouvoir réveillent un terrible sorcier grâce à un artefact magique : le cœur d'Ahriman. Xaltotun va mettre ses noirs pouvoirs à leur service pour défaire le roi d'Aquilonie qui n'est autre que Conan le cimmerien.
Dune est un roman que j'avais commencé lorsque j'étais adolescent, mais que j'avais vite abandonné. C'est un roman pour lequel il faut, je pense, une certaine maturité pour réussir à s'immerger dans l'histoire et comprendre tout ce que l'auteur a construit dans son récit.
Un fois n'est pas coutume, je regrette la version audio des poèmes de Marina Tsvetaieva dont je n'ai pas pu apprécier entièrement la modernité.
Samuel Blumenfeld se retrouve à accompagner Marlon Brando durant les dernières semaines de sa vie.
Le serpent majuscule est le dernier roman de Pierre Lemaitre, mais le premier qu'il a écrit.
250 caractères minimum pour parler d'une BD sans texte, c'est bizarre.
Ce second tome est tout aussi excellent que le premier et nous propose de suivre notre héros Armand de Croué qui se pose toujours de savoir s'il est français ou russe.
Après deux premiers albums hésitants, Hergé entre dans la grande période des Tintin avec celui des cigares du pharaon. C'est en effet le première histoire avec un réel scénario et quel scénarion ! L'histoire nous permet de voyager de l'Egypte à L'Inde en passant par l'Arabie. Hergé introduit également un certain nombre de personnages qui vont devenir récurrents dans les aventures de Tintin : Dupond et Dupont, Ratsapopoulos et Allan Thompson.
Cécile Coulon développe une âme dans chacun de ses romans. Son écriture est unique, profonde, en appelle aux intestins et au coeur de chaque lecteur.
Un monument médiatique que je n’avais pas encore lu; pas un monument littéraire ni un grand intérêt pour ma part. la moyenne, donc, car autant je me suis prise au jeu des aventures des fourmis autant l’histoire parallèle de Jonathan & co m’a laissée complètement de marbre… je laisse les autres tomes de la trilogie aux fans, ça sera sans moi.
Esclarmonde est une jeune fille de 15 ans qui choisit de refuser le mariage organisé avec le jeune Lothaire. Elle demande à vivre en recluse dans la chapelle que construit son père au domaine des murmures. Elle y passera le reste de sa vie. Alors que sa virginité a été constatée avant d'être emmurée, elle met au monde un enfant. Elle reçoit alors la visite de nombreux pélerins qui la considèrent comme une sainte. Le roman se déroule dans le Doubs au XIIe siècle. Les paysages décrits sont empreints de mysticisme. Au travers du destin d'Esclarmonde, l'autrice met en lumière la condition féminine au Moyen Âge. On peut y lire en filigrane une certaine critique de la religion. Le roman est magnifiquement écrit.
L'Ecriture de F.S Fitzgerald est en définitive à l'image des personnages de son livre, ou l'élégance et la légèreté ont comme double inversé la superficialité et la volatilité.
Korede (la narratrice) est fatiguée de devoir courir au secours de sa petite soeur Ayoola : celle-ci vient de tuer son petit ami Femi. C’est la troisième fois que la cadette (bien plus jolie et plus adulée qu’elle …) laisse ses pulsions de psychopathe prendre le dessus ! Korede voudrait juste vivre sa vie tranquille et être enfin remarquée par l’homme dont elle est amoureuse, le docteur Tade … Mais il va tout d’abord nettoyer tout ce sang (Ayoola a poignardé Femi) et se débarrasser de ce corps encombrant …
Dans ce roman nous retrouvons tous les ingrédients du " cosy mystery " transportés en Sibérie, dans les paysages glacés de ce mois de janvier.
Je me doute qu'au moment de sa publication, en 1957, le fait d'avoir un narrateur s'exprimant à la deuxième personne du singulier, qui raconte par cet intermédiaire inventif la vie et les pensées d'un homme qui prend le train à Paris pour se rendre à Rome afin d'y retrouver sa maîtresse, c'était quelque chose.
« Entretien entre d’Alembert et Diderot » n’est sans doute pas un monstrueux pavé de la philosophie mais recèle par son contenu une des idées les plus importante pour comprendre la philosophie matérialiste de Diderot.
« La plus secrète mémoire des hommes » est un roman comme on en lit peu. Le jeune auteur sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, avec une virtuosité narrative et une langue prodigieuses, nous entraîne dans l’abyssale quête de vérité du narrateur Diegane Faye sur T.C Elimane, un écrivain sénégalais, dont l’unique roman publié en 1938, “Le labyrinthe de l’inhumain”, suscite une inaltérable fascination et un effet miroir sur son propre rapport à la littérature et à l’écriture. Son périple littéraire, parsemé de rencontres et de récits, induit une réflexion passionnante sur la force de la littérature sur la vie, sur la vocation littéraire et sur le rapport au monde qu’elle implique. C’est aussi un face-à-face entre l’Afrique et la France, avec les traces du passé colonial et les blessures qu’il révèle. Lyrique et grave, profond et virtuose, ce roman foisonnant sur ce que la littérature représente de plus absolu est un très grand livre.
C’est un livre destiné à l’identification des oiseaux, bien utile car ceux-ci au sein d’une même famille se distingue à un petit détail près : couleur de la calotte, du sourcil, de la gorge, du croupion, de la présence d’une barre alaire spécifique, de la forme du bec, etc. etc.
Jamais, je l’avais dit, jamais je ne lirais de textes relatifs à la pandémie de COVID 19, au confinement ou autres couvre-feux. Mais, quand Axel Sénéquier, connaissant mon intérêt pour les Editions Quadrature m’a proposé la lecture de son recueil de nouvelles "Le bruit du rêve contre la vitre", j’ai accepté et avec beaucoup de plaisir.
Aujourd’hui
Marcel Frémeaux, écrivain public spécialisé dans les biographies familiales, porte en lui la frustration d’une histoire qui ne s’est pas dite, celle qu’il n’a jamais entendue de la bouche d’un père, Résistant de la première heure et revenu des camps de la mort. Devant le silence de ce héros disparu trop tôt, Marcel a choisi de donner aux autres ses mots pour laisser trace de leur propre histoire. C’est ce qu’il s’apprête à faire pour un nouveau client, un vieux monsieur, Beuzaboc qui porte son nom de résistant comme un étendard. C’est sa fille, Lupuline, qui passe commande au jeune écrivain. Elle veut retrouver dans ce livre les histoires des hauts faits de son père, son héros, celles qui ont bercées son enfance. Marcel se met au travail mais bientôt, des doutes viennent parasiter l’écriture de la mémoire du vieil homme. D’abord, les propres doutes de Beuzaboc qui au bord du récit, semble hésiter à franchir le pas et prononcer les premiers mots et qui se réfugie tel un grand enfant aux toilettes. Puis, c’est Marcel qui se met à douter. Soucieux de donner plus de couleurs au récit des exploits de son client, il se met en quête de documents d’époque les relatant. Or, il ne trouve rien de concluant et très vite, soupçonne le vieil homme de fabuler. Les tête-à-tête entre les deux hommes deviennent tendus. Marcel, confronté aux failles du vieil homme, va être partagé entre le désir de faire au mieux le travail pour lequel il est payé et son désir poignant de le confronter à ses mensonges. Ayant grandi dans l’ombre taiseuse d’un héros qui faisait partie de ces gens qui ont fait « juste ce qu’il leur semblait juste de faire » et n’en ont jamais tiré gloire, il ne peut rester dans la réserve du biographe et ne peut détourner les yeux des incohérences du récit de Beuzaboc. Un roman tout en demi-teinte et qui ne prend jamais parti ni pour l’un ni pour l’autre et qui reste dans la tension électrique entre les deux hommes. Un récit hommage à l’image
Grâce à Babelio et aux éditions Plon pour leur nouvelle collection Polar, j’ai pu découvrir ce nouveau roman de Karine Giebel à sa sortie. Je m’en réjouissais d’avance car j’ai lu plusieurs romans de cette autrice en étant à chaque fois sous le charme de son sens du rythme. Ici, le titre est déjà intriguant tandis que le pavé de 800 pages peut faire peur mais la longueur du roman s’oublie vite et le lecteur l’aura fini en quelques jours sans pouvoir le lâcher !
Je sens que je vais écrire un avis de « professeur de français ». Tant pis. Pourquoi ? Parce que la première chose que j’ai remarqué, c’est le long retour en arrière qui est effectué dans le roman. Nous suivons en effet Nazer Baron, à qui il a été demandé d’enquêter sur la mort d’un policier, Kervilin, dix ans plus tôt. Il a été assassiné, après qu’on lui a retiré une enquête sur laquelle il s’acharnait. Baron va voir son ex-femme, qui lui raconte tout ce dont elle se souvient – ou plutôt, nous nous retrouvons dix ans plus tôt, avec cet homme qui découvre un massacre terrible et qui veut faire toute la lumière sur ce qui s’est passé, et tant pis si cela dérange. Cela dérange. Ce retour en arrière occupera presque la moitié du récit.
Le droit à la différence et l'acceptation de l'autre sont des thématiques qui me sont chères. Ce manga illustre parfaitement cela dans une histoire fraîche et touchante.
1970 dans un hôpital munichois. Konstantin (Koja) Solm y est hospitalisé et partage sa chambre avec un jeune hippie à qui il va entreprendre de raconter sa vie. Et quelle vie ! Une véritable épopée qui traverse tout le XXème siècle dans les pas d’un trio improbable : Koja, Hub et Ev. Tous trois frères et sœur (adoptive) mais aussi maris et femme, amants et maîtresse. Et à travers eux se déroule l’histoire d’un siècle où la barbarie s’invite et où les hommes sont capables du pire. Chris Kraus nous conte ici le parcours improbable et pourtant réaliste d’un homme qui de SS devient agent double, voire triple pour le KGB, la CIA, le Mossad. Allant même jusqu’à s’installer avec sa sœur-épouse en Israël alors qu’il a commis des crimes effroyables sous l’uniforme nazi.
Je découvre cet auteur avec ce roman "Entre deux mondes" et j'adhère complètement ! J'en lirai d'autres !
Annette Becker aborde un sujet historique peu traité : la vie dans les zones occupées, en France et en Belgique, par l’armée allemande durant la Première Guerre mondiale.
Et voilà, les géniales enquêtes (et aventures) de Nicolas Le Floch, commissaire au Chatelet, se terminent avec la mort de l'auteur et ce dernier opus "Le prince de Cochinchine". Nous y retrouvons tous les personnages et ingrédients savourés au long des tomes précédents et nous y voyons le retour d'un compagnon de jeunesse, Pigneau de Behaine désormais plénipotentiaire de Cochinchine, envoyé par son Roi pour négocier des accords avec la France. En parallèle, Nicolas voit sa propre famille menacée par une triade asiatique qui s'en prend à sa vie et à sa famille, projetant l'enlèvement de son petit-fils nouveau-né.
J'aime beaucoup l'écriture d'Amélie Nothomb. Je l'aime tant qu'il m'arrive de décaler ma lecture pour m'extraire de la frénésie de la rentrée littéraire... Peut-être aussi pour avoir l'impression d'être seule avec ses mots. J'ai donc en général environ un an de retard par rapport à la plupart de ses aficionados. Toute cette attente, ça met un peu la pression.
Il est devenu aujourd’hui difficile de dissocier Corto Maltese de ses deux aventures les plus connues : La balade sur la mer salée et bien entendu, le deuxième volume, non moins (sinon plus) connu que le précédent : Sous le signe du capricorne.
J'aime beaucoup cette collection de livres où l'on suit la souris Minime qui, alors qu'elle cherche de quoi remplir son estomac avec un bon bout de fromage, s'arrête pour observer les gens et écouter de la musique. Oui, il s'agit d'une petite souris mélomane! La première fois que je l'ai rencontrée, elle faisait la connaissance de Vivaldi. Dans ce volume, c'est un drôle de "Monsieur rêveur" qu'elle croise... un Monsieur qui est plongé dans l'écriture d'un texte qui raconte l'histoire d'une petite truite dans une rivière. Et quelle n'est pas sa surprise quand, perchée sur l'épaule de ce drôle de Monsieur, Minime découvre qu'il compose aussi de la musique!
Frank Thilliez est un auteur que je souhaitais découvrir depuis plusieurs années. C’est enfin chose faite ! Ce qui est sûr, c’est que cette plongée dans l’univers Thilliez va rapidement se poursuivre, notamment avec Le manuscrit inachevé, qui sert de socle à Il était deux fois. Toutefois, ne pas avoir lu Le Manuscrit inachevé ne m’a pas empêchée d’apprécier et de comprendre ma lecture.
L’idée de ce recueil n’est pas de l’auteur en lui-même, mais l’un de ses amis. Le but est de publier les premiers jets refusés par les éditeurs, que ce soit de manière ferme et définitive ou bien simplement pour rendre la fin au goût de l’éditeur. Nous trouvons dans ce petit livre, seulement trois nouvelles, mais elles sont de très grandes qualités, puisque pour la première, elle a donné l’excellent roman « La fin de l’éternité » et la dernière, une autre œuvre magistrale qu’est « Cailloux dans le ciel ». J’adore l’idée séduisante de nous montrer l’ébauche de ces textes, toutefois, je regrette que bons nombres de ses écrits rejetés n’aient servi de combustible pour alimenter son barbecue.
Kate Daniels… Une série dont Milady avait arrêté la traduction/parution et qu’une autre maison d’édition a reprise. Je lis, pour ma part, les « vieux » tomes Milady, achetés à l’époque (en 2012-2013) et je continuerai sûrement la série, petit à petit, avec la nouvelle maison d’édition.
Le hameau de la Bassée compte 4 habitants seulement : Bergogne et son épouse Marion, leur fille Ida et une voisine, Christine, artiste-peintre. Marion va fêter ses 40 ans et Bergogne s’active pour lui préparer une fête mémorable, même si le couple se délite dans l’envers des silences, non-dits et absences. Mais alors que la fête se prépare, des invités de dernière minute débarquent. La nuit se lève et dans son cocon froid vont se tramer de sombres histoires, résurgences d’un passé délétère.
Personnage fictif interprété avec brio par Stefan Godin, le Coroner m’avait forte impression lorsque je l’ai découvert pour la première fois sur Youtube. En quelques minutes, son petit air de Pierre Bellemare, sa voix charismatique et sensuelle (Oui !), son jeu d’acteur et la mise en scène particulièrement réussie ont eu raison de moi : j’ai enchaîné tous les épisodes disponibles ! À chaque nouvelle sortie de vidéo, je me jetais dessus. Systématiquement, je voyais le décès de certains personnages que j’affectionnais d’un nouvel œil. Par exemple, le Professeur Kitano, Mufasa, Aerith, Vincent Vega, Dark Vador, Leonard Lawrence, John Coffey, Ned Stark, Tyler Durden et Leonidas m’avaient marquée par leur mort cependant, je n’avais pas forcément réfléchi à tout l’impact qu’elle avait, que ce soit dans l’œuvre ou dans le monde du cinéma. J’ai appris énormément de choses.
Une jeune fille participe à un concours de dessin pour obtenir une bourse. Elle découvre qu’elle a en fait été recrutée par une société secrète de sorcières/super-héros.
Wow ! Alors là, c'est du tout bon thriller !