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Ce livre est un hymne à la vie !
Un récit très drôle bourré d'anachronismes de l'évolution de l'humanité en accéléré sur une génération avant l'apparition de Sapiens. Ernest, adolescent préhistorique du Pléistocène vit avec sa famille, son père Edouard toujours en quête de nouveauté, de progrès ( il ramène puis fabrique le feu, prône l'exogamie, le confort sédentaire, la réflexion) quand l'oncle Vania réactionnaire se méfie du progrès et a pour mot d'ordre "back to the trees".
Les années 90, à Heillange, dans l'Est de la France. La ville est dévastée par l'arrêt des hauts-fourneaux. Misère et désolation : chômage, trafics en tout genre, alcoolisme, drogue, ennui, fermetures de petits commerces sont le quotidien des habitants.
J'ai hésité avant de m'offrir "Les Strates".
On avait innocemment cru qu'il s'agissait d'un roman culinaire, une sorte de Festin de Babette à la japonaise, ou bien une histoire autour des mets les plus raffinés du pays du soleil levant. Alors, oui, ça parle de la confection d'une pâtisserie japonaise, les dorayaki, mais au delà de cela, c'est une extraordinaire histoire de respect et d'amitié entre des personnages éloignés en presque tout. Age, vécu, situation sociale, relation avec le quotidien, rien n'aurait pu les rapprocher, à part finalement les fameux dorayaki. Car préparer la pâte de haricots dont ils sont faits, c'est tout un programme, et c'est surtout un véritable acte de liberté. Pour échapper à la maladie, aux haies de houx et au confinement, pour oublier la prison, la honte et la redevance, et finalement pour fuir un mal être et une jeunesse triste et désabusée. Une leçon de vie, tout compte fait plutôt optimiste, à lire sans modération, avec un thé et une pancake à la pâte de haricots à portée de main.
J'ai découvert Isabel Allende avec "D'amour et d'ombre" qui fut un coup de cœur. Je retrouve dans ce premier roman tout le charme de la plume de l'autrice.
Les onze, Grand prix du roman de l'Académie Française: il faut au moins être un immortels pour lire à sa juste écriture ce roman retraçant la génèse, ou bien encore "la biographie" de ce tableau.
La collection Tabou, des éditions de Mortagne, publie des roman adressés aux lycéens et ont pour honorable vocation d'élargir leur tolérance ou d'adopter les comportements les plus appropriés face à certains problèmes. Ou encore de se reconnaître et de s'identifier quand eux mêmes ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Un collège pour jeunes filles riches et de bonnes familles est perché là-haut sur la montagne, à l’orée des nuages.
J'ai eu le sentiment d'être en 1964 en lisant un des derniers discours de Malcom X sur l'histoire afro-américaine puis quelques extraits d'autres conférences.
J’avais aimé En finir avec Eddy Bellegueule, qui m’avait touché. Ici l’emotion est contenue, la révolte larvée et j’ai eu du mal à comprendre où l’auteur voulait en venir… Du moins dans la première partie, sorte de règlement de comptes écrit comme une lettre adressée à son père mais dans laquelle le sujet de la colère d’Edouard Louis n’est pas clairement dit; Est-ce là une tentative pour humaniser celui qu’il décrivait comme le bourreau de son enfance dans son premier livre ?
Avec douceur, tendresse et humanité, Mélissa Da Costa décrit le destin de deux personnages en quête de sens et de profondeur. Une invitation au voyage faite de rencontres inoubliables et de paysages apaisants, où deux êtres apprennent à se connaître et à s’apprivoiser. Un thème plutôt connu et des situations attendues, qui suscite néanmoins l’émotion par une succession de situations délicates et sincères.
Smilla Jaspersen ne croit pas à la mort accidentelle du gamin qui vient souvent chez elle et, pour qui elle a un certain attachement . Il est son voisin, il est groenlandais comme elle et, vit avec sa mère Julia Christiansen alcoolique qui le délaisse . Il vient aussi voir le mécanicien qui a déclaré l'accident quand l'enfant est tombé du toit de leur immeuble ! Esajas est atteint de vertiges pathologiques et Smilla n'arrive pas à croire qu'il ait pu se jeter du toit ! Qu'est-il arrivé ? à la forme, à la densité des traces dans la neige, Smilla qui est une experte pense que : soit on l'a poussé, soit il fuyait un grave danger.
Ce roman poétique raconte un voyage, une errance sur l’errance dirais-je, où je me suis laissée porter par une profondeur d’écriture.
Il y a ceux qui croient au tatouage thérapeutique comme ceux qui croient aux photos rédemptrices. Et il y a ceux qui n'y croient pas du tout.
L'auteur Koren Shadmi dont j'avais grandement apprécié « Love Addict » et « Mike's place » ou encore « Le voyageur » récidive avec Lugosi qui raconte la vie du célèbre auteur de Dracula. Il est vrai que son nom m'était totalement inconnu. Pour moi, l'acteur du célèbre vampire des Carpates était Christopher Lee mais il ne sera pas du tout évoqué dans cette œuvre.
L'histoire se partage entre humains réfugiés d'une terre mourante et occupants d'une planète terraformée, mais dont l'évolution a totalement échappé à ses créateurs.
Que dire ? Eh bien, je n’ai pas trop envie d’en dire, justement, parce que ce livre est un véritable coup de poing, roman noir, roman politique plus que roman policier.
J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la famille Melzer, leurs domestiques et entourage dans ce second tome bien plus sombre que le précédent, mais toujours passionnant ! En effet, les différents personnages, qu’ils soient bourgeois, domestiques, femmes ou hommes, sont tous confrontés à la Première Guerre mondiale et ses terribles conséquences sur la population (soldats comme civils).
Madeline Miller connaît son sujet sur le bout des doigts. Normal, elle a passé dix ans dedans, dix ans pour s'imprégner de la culture Antique. Mais la culture grecque l'intéresse depuis longtemps. Madeline est une passionnée de l'époque Antique et cela se sent dans ce merveilleux roman.
Laurence est une jeune veuve et tient la librairie d'une petite ville. Avec son fils, elle participe tous les ans au concours de patinage artistique organisé pour Noël. Sauf que cette année, les imprévus s'enchainent : son fils veut participer au concours avec sa petite amie, le nouvel éducateur veut offrir des livres à tous les enfants et le trophée de patinage a disparu. Sans compter Marnie, la voisine sans gêne bien décidée à lui trouver un nouveau compagnon.
Mélanie est la mère de deux enfants : Kimmy et Sammy. Baignée par les émissions de téléréalité quand elle était enfant et adolescente, elle prend beaucoup de plaisir maintenant à poster des vidéos de ses enfants sur Youtube et Instagram, et ses vidéos ont tellement de succès que c’est devenu une source de revenus pour sa famille, au point que son mari a lâché son boulot pour participer à cette aventure familiale. Un jour, un grain de sable vient se glisser dans cette routine lucrative : sa fille Kimmy est enlevée. Delphine de Vigan, dans ce roman passionnant, expose les limites de ce phénomène bien présent sur les réseaux sociaux. Par le regard des policiers chargés de l’enquête, du petit frère Sammy, des parents confrontés au drame, d’un psychologue spécialisé dans les réseaux sociaux, elle pose les questions cruciales : Qu’est-ce qui peut pousser des parents à utiliser leurs enfants pour obtenir gloire et reconnaissance ? Comment les enfants vivent-ils cette exposition publique permanente ? Quels dégâts cela peut-il causer sur les enfants, puis plus tard les adolescents et les adultes qu’ils deviennent. Et surtout, elle évoque la loi de 2020 encadrant l’exploitation commerciale de l’image des enfants sur les plateformes en ligne, et nous fait réfléchir à son utilité mais également à ses limites. J’ai adoré cette lecture parce qu’elle a débanalisé cette réalité effarante, mais en même temps elle m’a fait froid dans le dos.
Plusieurs choses m'ont un peu décontenancé lors de ma lecture de ce bourdonnement d'un moustique. Au départ, on fait la connaissance d'Andréas Ferraris, l'auteur italien qui met en scène son premier récit autobiographique avec son épouse.
Séducteur habile
Servais nous ressert les mêmes fables écologistes depuis des années sur le même créneau. Et pourtant, on continue à le lire car c'est malheureusement toujours d'actualité avec une destruction de la nature qui s'accélère au rythme de la pollution industrielle.
Lorsque j’avais découvert ce roman au titre si évocateur des Enquêtes d’Irène Adler et de Sherlock Holmes, mes yeux avaient pétillé directement et mon petit cœur en avait frétillé de joie : Sherlock et Irene… Chabadabada ♫
Je remercie tout d'abord Babelio qui a organisé un vide-bibliothèque en décembre. Lors de cet évènement, j'ai choisi ce livre car je suis une passionnée d'histoire.
N°1613- Décembre 2021
Voici un beau roman grâce auquel je découvre Pearl Buck.
C’est le début de l’hiver, dans un petit village de Scandinavie. Une nouvelle élève vient d’arriver à l’école, et semble peu pressée de lier connaissance, sauf peut-être avec Siss, l’élève populaire et intelligente, qu’elle observe tranquillement. Unn, c’est le nom de la nouvelle venue, vit seule chez sa tante qui l’a recueillie. Tout est nouveau pour elle, y compris la nature environnante, en particulier une cascade de glace que les premiers froids viennent de former sur la rivière, dans la forêt.
Dès la première ligne, le ton est donné « De là où je vous parle, les mensonges et les faux-semblants ne servent à rien ». De là, en quelques pages, Marie nous déroule le fil de sa vie et on comprend qu’il n’y aura pas de Happy end. Les événements sont ensuite décrits à tour de rôle par plusieurs protagonistes, Moïse le fils adoptifs de Marie, Bruce (ou Ismaël) le chef de Gaza, Olivier le policier et Stéphane le bénévole avec en toile de fond l’île de Mayotte, le Lampedusa de l’Océan indien. Un sentiment de profonde tristesse et de découragement m’a accompagné tout au long de ma lecture. Nathacha Appanah a une plume très agréable, son analyse de la situation est fine et elle a une vraie empathie pour ses personnages que l’on sent abandonnés, livrés à eux-mêmes dans une situation inextricable, sur une petite île Française, comme le décrit Olivier : « Pourtant, il n’y a jamais rien qui change et j’ai parfois l’impression de vivre dans une dimension parallèle où ce qui se passe ici ne traverse jamais l’océan et n’atteint jamais personne. Nous sommes seuls. D’en haut et de loin, c’est vrai que ce n’est qu’une poussière ici, mais cette poussière existe, elle est quelque chose. Les vies sur cette terre valent autant que toutes les vies sur les autres terres, n’est-ce pas ? ».
Il m'en aura fallu du temps pour terminer ce livre! Non pas à cause de l'écriture ou de l'intrigue, mais la fatigue a freiné mon élan. J'y suis pourtant arrivée, chapitre après chapitre, lentement mais sûrement.
La longue nouvelle de Tolstoï «Le père Serge» est de l'or en barre, un véritable joyau.
Grâce à un coup à la Bourse, les Kampf ont pu accéder à la richesse qu’il convoitait. De façon à asseoir davantage leur nouvelle position sociale, ils décident de donner un bal. Mais voilà, Antoinette, quatorze ans, presque quinze, se voit refuser d’y participer par sa mère, avec laquelle elle n’a pas une bonne relation; sous prétexte de faire son éducation, cette dernière, odieuse et mesquine, la critique constamment et l’humilie. Lorsque l’occasion se présente, sans préméditation aucune, dans l’impulsivité de la jeunesse, une vengeance s’opère… Irène Némirosky fait avec Le Bal une satyre du milieu petit-bourgeois, tout autant que le portrait de l’affranchissement d’une jeune fille. Un régal à lire.
Un thriller prenant qui tient en haleine jusqu’au bout. J’avoue cependant que les 100 premières pages m’ont donné le sentiment de déjà lu. Une femme qui se cache avec sa fille adolescente, en alerte permanente, vigilante au moindre signe suspect dans son environnement. On se dit encore un énième roman sur une épouse qui fuit un mari violent…
Roman dévoré en quelques nuits !
Une critique émanant de mon fils de 12 ans dans le cadre de l'opération Masse Critique Jeunesse :
Et une autre histoire de maison hantée qui ne pouvait pas m'échapper. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et ai pris le livre sans a priori.
La criminalité en dit long sur une société et son augmentation menace la paix sociale, particulièrement si elle demeure peu, mal ou impunie. Le crime nourrit une part de l'économie : drogue, prostitution, trafics divers rapportent de l'argent qui blanchit repart dans le circuit légal. Les banlieues retournent à des notions barbares d'honneur et de blasphème que le droit a banni, menaçant l'organisation de notre pays. La violence se développe à tous les niveaux de la société. Des jeunes, de plus en plus jeunes, s'entretuent. Les institutions ne sont plus respectées.
« Ô temps, suspends ton vol et vous, heures propices
Il s’agit d’un livre audio et exclusivement audio d’après une idée originale de Sebastian Fitzek.
Ce tome n°12 devait être à l'origine consacré à Xuthal la Crépusculaire. Pour une raison qui m'échappe, voici venu l'heure du dragon ce qui n'est pas pour me déplaire.
Si dans la chanson, elle voulait revoir sa Normandie, Tancrède, lui, ne veut pas la revoir du tout, ni reprendre son véritable nom de Robert, duc de Normandie.
Erectus de Xavier Müller propose un concept original : et si un virus était capable de provoquer chez les espèces des régressions génétiques de plusieurs millions d’années ? Nous voilà plongés dans un thriller scientifique qui ne manque pas d’attrait. Mais la lecture est-elle à la hauteur de ses promesses ?
Je n'ai pas accroché à la construction de ce roman. On traverse la vie d'une jeune femme sur 20 ans à travers des conversations qu'elle a avec d'autres femmes sur l'amour, l'infidélité, la maternité, être une femme.
Un livre que je trouve décevant, non pas, par rapport à l'histoire que l'on ne peut que respecter mais par rapport à l'écriture.
Rien ne se répète !
Voilà une lecture dont j’ai eu du mal à écrire une chronique, tant elle m’a marquée dans ma chair et émue au possible.
Zola excelle une nouvelle fois à dénoncer l'hypocrisie de la morale bourgeoise.
Un bon roman de monsieur Clavel qui a été lu rapidement. Une histoire simple, des phrases et des mots clairs et nets et un récit fort agréable font de ce roman un excellent moment de lecture.
Le titre déjà m'a beaucoup plu...
Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Après avoir lu et A-DO-RE "Bonne nuit maman" je me suis précipité sur le 2eme opus et je ne le regrette pas du tout . Que vous dire que "Chut c'est un secret " est un roman noir et psychologique toujours autant difficile à lâcher. L'auteure nous entraîne entraîne travers cette lecture sur des sujets importants tels que le harcèlement scolaire, les violences conjugales, les difficultés de la famille recomposée. Et nous allons de surprises en surprises. j'ai beaucoup aimé ce roman noir et hâte de lire le 3eme opus.Ah oui la fin je ne peux vous en parler car Chut c'est un secret...........
Je ne relis jamais les livres que j'ai lu – il y a tant d'autres ouvrages à découvrir. A de (très) rares exceptions...
Ils ont dit NON, ces résistants déportés.
🌺NaN; Un brin de tout NaN;🌺
Depuis la sortie de l'adaptation de Peter Jackson au cinéma (l’un de mes films préférés de tous les temps), je me répète qu’il faut que je lise ce grand classique de la littérature fantasy. Il ne m’a fallu que 20 ans donc (hum hum) pour m’attaquer à ce monument, paru récemment dans une nouvelle traduction.
Et si pour une fois, le soir du réveillon, on oubliait les précieux services de porcelaine de Limoges qui ne sortent des placards qu’une ou deux fois par an.
Dans cet épais comics, les guerres Apaches seront vues du côté des Apaches, et non selon le point de vue des Tuniques Bleues.
"Tout ce que dit Manon est vrai" et pourtant, elle ne dit rien Manon. Elle ne raconte rien, ne se dévoile pas.
Olivier Salva est un policier ripou placardisé dans un groupe de surveillance dans la ville rose avec un autre ripou, Fleurot ex policier des « Stups » sur Marseille.
Depuis le temps que je me jurais de le sortir de ma PAL pour le Mois Anglais… Et bien maintenant, c’est fait !
C'est grâce à un mail publicitaire que j'ai découvert ce roman.
Attention, ce roman va vous saisir par les tripes et ne plus vous lâcher ! Bienvenue à l'institut, vos geôliers vont vous en faire baver, surtout si vous savez lire dans les pensées, ou déplacer des objets à distance...
Deuxième tome des aventures des sœurs Grémillet .
Michel Adanson a vécu au XVIIIème siècle. Tout jeune botaniste, il débarque sur l'île de Gorée pour y étudier la flore locale, et espère établir une encyclopédie du vivant.
Voila un livre que je considère comme un monument de la littérature française. Je l'avais lu jeune homme et j'en avais gardé en mémoire les 2 premières lignes ( moi qui ai une si mauvaise mémoire...) car dans ces 2 lignes transparaissent le Vous de l'écriture et le soin du détail qui va marqué les 280 pages. Tout se passera dans cette tête ( le Vous) et dans ce compartiment et en 12heures tout changera. L'écriture est tellement originale, l'histoire tellement banale dans un sens mais si belle ( ou déprimante....cela dépend) , le rythme minutieusement orchestré ( longueur des phrases, des chapitres, les 3 temps de l'histoire)....et biensûr le fait que La modification soit un icône du nouveau roman ....Un grand moment de lecture ....vous l'avez compris....je recommande
Douglas Kennedy aurait pu appelé ce road trip: "Les mésaventures australiennes d'un journaliste américain" ou encore Comment dit-on déjà: " un mariage pour le meilleur ou pour le pire", mais il a choisi cul-de-sac puis piège nuptial qui vont aussi très bien à cette histoire et à l'environnement où elle se déroule, dans l'outback, à savoir l'arrière pays australien au-delà du bush c'est pas peu dire.
Fai rencontre Sara lors d’une soirée, et en est toute éblouie. Pour elle qui avait un copain et ne se sentait pas attirée par les filles, c’est le début de quelque chose de nouveau. Va-t-elle la revoir ?
J'ai tellement souri en lisant ce vaudeville à l'humour british décapant. Les situations sont loufoques mais c'est vraiment dans les dialogues incisifs que tout l'art de l'auteur se manifeste. Jouant avec habilité sur moults quiproquos, mettant en scène des personnages à la dégaine rapide, entrecroisant les situations embarrassantes, Wodehouse a créé un bouquin aussi drôle que rafraîchissant. L'autodérision du narrateur, le caractères exacerbé des autres protagonistes, la placidité du fameux Jeeves, l'imperturbable majordome que rien n'étonne et au sang-froid à toute épreuve font de ce livre un pur objet de délassement. C'est la quatrième tome d'une série mais ne pas connaître les épisodes précédents n'a pas nui à l'appréciation de celui-ci. Et j'en lirai d'autres !
Un album en mémoire de jeunes américaines qui dans les années 20 ont peint dans des usines (vive le fordisme et le taylorisme) des cadrans d'horloge avec des produits contenant de l'uranium. Le fait est que pour lisser le pinceau, elles le portaient à la bouche et sans le savoir étaient en train de s'intoxiquer. Quelques années après avoir quitté la fabrique, elles développèrent des symptômes graves: douleurs osseuses, perte de leurs dents. En fait l'uranium avait détruit leurs globules rouges. Beaucoup d'entre elles moururent, précocement. D'origine modeste, elles ne feront pas le poids devant une fabrique d'uranium toute puissante, n'auront pas les moyens de se payer avocats et défense, encore moins des soins médicaux (merci le libéralisme).
La peine de mort...Oula!..Sujet brûlant.
Alleluia
La disparition en 1924 des britanniques George Mallory et Andrew Irvine dans l'Himalaya demeure l'un des plus célèbres mystères de l'alpinisme. Avaient-ils réussi à atteindre le toit du monde ?
A la fois poignant et magnifique !
Cela me fait toujours du bien de relire la prose des temps passés.
Comme bien souvent, Laurent Gaudé met l'Italie à l'honneur dans « le soleil des Scorta », son troisième roman pour lequel il a reçu le prix Goncourt en 2004. Traduit dans trente-quatre pays, la lignée des Scorta, famille modeste de Montepuccio dans les Pouilles vue de génération en génération est désormais devenu un classique aussi bien de son oeuvre que de la littérature française, régulièrement intégré aux sujets des examens comme le BAC ou le DNB.
Avec Donato Carrisi c'est toujours la roulette russe dans mes lectures, j'en ai beaucoup apprécié certain et d'autres m'ont laissé de marbre.
Il y a plus d'un an, je découvrais "Les Fiancés de l'Hiver", le premier tome de "La Passe-miroir" et, au risque d'en décevoir plus d'un, je passais totalement à côté de ma lecture.
Trouvé dans une boite à livres, j'ai décidé de tester ce roman au sujet plus que sérieux: l'infanticide.
C'est un roman où chacune des parties nous montre la vision d'un personnage. Les deux personnages les plus centraux sont May et Belle.
La mort des mille coupures
J'avais adoré Maneki-neko et autres histoires d'objets japonais. J'ai adoré ce nouvel opus. Il est :
Des bruits de bottes qui annoncent une fin de règne. On dit que des voisins pourtant très forts ont été vaincus. Tous, l'un après l'autre. Cruel constat d'un monarque déjà en proie à ses propres tourments. Mais le "pouvoir n'est-il pas un fardeau"?
Ce neuvième tome fait la belle part à Nisaka, le meilleur ami de Nejima. Le mangaka prend le point de vue du Nisaka pour comprendre comment il est. On vit sa relation avec son frère, avec les filles et ses amis mais surtout entre Nejima et lui. On comprend mieux cette façade un peu rigide. On craint que la relation amicale entre Nejima et lui échoue sur un échec. Ca relance un peu l'intérêt du manga mais en même temps, on se retrouve avec 3 personnes qui gravitent autour du même joyeux et naïf Nejima... A suivre !
Voilà un roman court et puissant !
Perso je n’apprécie pas spécialement les livres classées feel good, sans vraiment comprendre non plus ce classement. Je n’irais en tout cas pas spécialement en lire un pour me remonter le moral. Par contre lire un livre un peu plus léger, un peu plus gai, entre deux lectures un peu sombre, bien sûr. Mais un petit polar genre Agatha Christie remplit très bien cette fonction sans être classable en feel good ! Après cette parenthèse sur le contexte de lecture, j’ai adoré l’idée de ce roman choral, dont les protagonistes se dévoilent au fur et à mesure que se transmet le carnet des silences. Le côté choral est bien utilisé par l’auteur pour faire avancer l’histoire tout en nous donnant les points de vue des différents personnages sur les événements que nous connaissons déjà. Comme la narration est à la troisième personne l’auteur n’a pas besoin d’adopter un ton et un style différent pour chacun. Mais il ne faut pas trop demander non plus à un premier roman. Cela se lit tout seul. Vers le premier tiers je me suis demandé comment il allait pouvoir se passer encore beaucoup de choses qui tiennent la route, et puis, au fil des pages, c’est passé tout seul, l’air de rien. Il faut dire que les chapitres sont courts et que l’alternance des personnages donne un bon rythme à l’histoire.Personnages qui ont chacun leur personnalité, avec leurs qualités et leurs défauts, un peu stéréotypés, mais pas trop. J’ai particulièrement accroché au personnage un peu excentrique de Julian, l’initiateur du carnet. Et puis il y a les lieux : le décor d’un quartier londonien avec le café de Monica et la maison du peintre. Côté contenu, j’ai bien aimé cette amitié qui s’installe entre les protagonistes, avec des moments de haut et de bas entre certains, et la façon d’aborder les addictions que ce soit à l’alcool, à la cocaïne ou aux réseaux sociaux. En fait chaque personnage est présenté de façon stéréotypé, tel qu’il est vu par les autres (et/ou tel qu’il se voit), puis au fil de l’histoire son portrait se nuance et se fissure et laisse entrevoir de la complexité. Finalement c’est un bien joli premier roman, une bouffée d’air frais.
Pour qui aime les histoires de marins et de pirates il ya de quoi se faire plaisir avec ce roman.
Le titre est naze, mais l'histoire est bien. On y trouve du cimetière (et moi j'adore lire les vies des familles sur les tombes, les prénoms qui se répètent et tout), une femme solide et fragile, du mystère, oui vraiment j'ai passé un très bon moment. Et rien n'est aussi facile qu'il y parait mais c'est beau quand même.
Dans la famille mormonne Nelson, je demande le mari: Blake. Je vous présente ensuite ses 3 femmes, Rachel la 1ère, Tina la 2e et Emily la 3e. Eh oui chez les Mormons on accepte la polygamie, quoi de plus intéressant que de mener une vie de famille bien chargée et organisée en plein désert de l' Utah. Seulement dès le début on est confronté à la mort du mari, comme c'est étrange !!
Une quatrième de couverture qui en dit beaucoup : un livre lumineux, mais qui ne vous dit pas la douceur des mots, leur poésie pour parler de ce qui ne se raconte pas, tant le vivre occupe tout l’espace d’une vie. Quel beau stratagème que de faire parler les pierres !!! Ces pierres qui sont là depuis plus longtemps que ça, qui ont vu et entendu les vies d’avant et qui seront toujours là après, dans leur silence, leur chaleur, leur froideur, leur absence.
1923, Rosa a 15 ans et quitte son Andalousie natale pour aller travailler pendant quelques mois au pays Basque français dans une manufacture d'espdrilles. Elle fait ce voyage dangereux avec sa sœur Alma, et avec un groupe de jeunes filles voulant financer leur trousseau.
Nous sommes dans le polar ou dans l'étude de mœurs, ou entre les deux. Par sa simplicité, ce roman pourrait avoir quelque chose du roman de gare, mais il est bien plus que cela. Jo est un personnage attachant avec une gouaille réjouissante, dont les métaphores témoignent de la justesse d'une plume experte. Nous suivons avec plaisir l'existence nonchalante qui semble caractériser notre anti-héros, quelque peu retourné par le meurtre d'une jeune femme qu'il vient de rencontrer. Son amitié d'une part avec un patron de bar et d'autre part avec une policière donne une idée de son inconstance, de son ouverture aussi.
Après avoir lu de nombreuses chroniques, plus belles les unes que les autres, je n'ai pas pu résister à la tentation de lire ce roman à mon tour.
Des témoignages pertinents et inspirants, beaucoup de lucidité sur les secrets de famille, même les plus violents ainsi que sur les deuils non faits et la transmission transgenerationnelle inconsciente. Tous les traumatismes y sont évoqués sans aucun tabou. L'auteure reste toujours bienveillante vis à vis de ses patients.
Dès que j’ai commencé cette lecture, je me suis sentie enveloppée de douceur et de sensibilité, même si le récit que nous livre l’auteur Luc Baba n’a a priori rien de doux. Il raconte ou plutôt il évoque à petites touches une hospitalisation en urgence et plusieurs opérations au ventre qui ont mis sa vie en danger, et puis la vie qui revient peu à peu, les sensations, les gens qui l’entourent, sa compagne et la fille de celle-ci, Lili, les soignants, les amis. Après avoir subi des douleurs atroces, une simple gorgée d’eau (r)éveille ses sens et il perçoit avec émerveillement de simples manifestations de vie. Son regard a changé après cette traversée intime et l’écriture l’aide à rassembler ce souffle nouveau.
Quel plaisir de plonger dans cette littérature anglaise. J'ai adoré l'atmosphère qui y règne, un manoir hanté, des fantômes, des secrets de famille, des jumelles étranges, quand l'une est violente l'autre et passive quand l'une aime la nourriture l'autre la déteste tout est à l'opposé et pourtant leur séparation est un véritable déchirement.. et tout ça se passe dans le Yorchire dans la brume anglaise...
Ce n'est pas mon premier Zola mais c'est toujours un plaisir intense de lire un livre de sa plume. Ce premier tome du fameux cycle des Rougon-Macquart ne peut que donner l'envie de lire la totalité du cycle. Le propos politique de ce livre est plus fort que dans les autres livres de Zola que j'ai pu lire, c'est très intéressant. Aujourd'hui certains se cherchent des raisons d'être républicain : lisez ce livre, vous en trouverez. Dans une drôle d'ambiance de lutte des classes, Zola écrit à la fois un roman historique, un roman d'amour, un roman politique, une enquête, un documentaire, le portrait d'une société, d'une époque, d'une famille. Bref, ce livre est le premier volet d'une incroyable épopée contemporaine.
Ce septième tome inaugure le second cycle après celui des félins d'Angléon. Nous voici parmi les primates. Nous connaissons déjà un personnage à savoir Keona qui revient d'Angléon libéré par la nouvelle reine et qui va rejoindre son peuple et notamment sa mère qui règne sur ce royaume.
Une escale au Vietnam pendant la guerre du Vietnam (version américaine) ou guerre américaine (version vietnamienne).
Parfois, j'ai une soudaine envie de cinéma. Et dans ces cas-là, ce n'est pas le film que je choisis, mais la séance. Ce qui laisse place à la découverte.