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32
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[
"ABINGDON"
] | ABINGDON, v. d’Angleterre (Berks), sur la Tamise, à 85 kil. N. O. de Londres ; 5300 hab. Marché de grains. Ancien monastère de Bénédictins. | [
"Q321381"
] |
[
"ABIPONS"
] | ABIPONS, peuplade indienne de l’Amérique du Sud, habitait la prov. de Chaco et les bords du Rio de la Plata, entre 28° et 30° de latitude méridionale. Leurs guerres atroces les ont réduits à 5000. | [
"Q480290"
] |
[
"ABIRON"
] | ABIRON, lévite séditieux, se révolta avec Coré et Dathan, contre Moïse et Aaron, et fut, ainsi que ses complices, englouti par la terre qui s’ouvrit sous leurs pas. | [
"Q9560907"
] |
[
"ABISAG"
] | ABISAG, jeune Sunamite d’une grande beauté, épousa David dans sa vieillesse, mais ne fut jamais que sa compagne. Après la mort de David, Adonias voulut l’épouser, mais Salomon s’y opposa. | [
"Q321469"
] |
[
"ABJURATION"
] | ABJURATION. V. ce mot au Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts. | [
"Q321794"
] |
[
"ABLANCOURT (Perrot d’)",
"Frémont d'Ablancourt"
] | ABLANCOURT (Perrot d’), traducteur infatigable, né en 1606 à Châlons-sur-Marne, d’une famille de robe, mort en 1664, embrassa le protestantisme, visita la Hollande, l’Angleterre, se fixa enfin à Paris, où il se fit connaître par de nombreuses traductions et fut reçu à l’Académie française en 1636. Il a traduit Minutius Félix, 1637 ; les Annales et l’Histoire de Tacite, 1640 et 1651 ; les Guerres d’Alexandre d’Arrien, 1646 ; la Retraite des Dix-Mille de Xénophon, 1648 ; les œuvres de Lucien 1654 ; l’Histoire de Thucydide, 1662, etc. Ces traductions eurent dans le temps un très grand succès : on en estimait surtout le style ; mais elles étaient peu exactes, si bien que les contemporains les appelaient les Belles infidèles. — V. Frémont d'Ablancourt. | [
"Q2000265"
] |
[
"ABLON"
] | ABLON, village de Seine-et-Oise, sur la rive g. de la Seine, à 15 kil. S. de Paris, à 16 kil. N. de Corbeil ; 360 hab. Grandes caves pour les vins de Bourgogne qui viennent à Paris. Station du chemin de fer d’Orléans. Les Protestants eurent un prêche dans Ablon ; Agnès Sorel et Sully y résidèrent. | [
"Q1108377"
] |
[
"ABNER"
] | ABNER, général et cousin de Saül. Après la mort de ce prince, il fit donner la couronne à Isboseth, fils de Saül ; mais ensuite il se rangea au parti de David, et contribua puissamment à soumettre à ce prince tout Israël. Il fut assassiné par Joab, jaloux de son crédit. | [
"Q1133337"
] |
[
"ABNOBA"
] | ABNOBA, mont. de Germanie, dans la Souabe actuelle, où quelques-uns placent la source du Danube. On y adorait Diane-Abnoba. | [
"Q322585"
] |
[
"ABO"
] | ABO, v. et port de Russie, dans l’ancienne Finlande, ch.-l. du gouv. d’Abo, près de l’embouchure de l’Auraioki, à 460 kil. O. N. O. de St-Pétersbourg ; 18 000 hab. Archevêché luthérien ; université, fondée en 1640, transférée en 1827 à Helsingfors. Riche bibliothèque ; feuille périodique, la seule de toute la Finlande. Fabriques de draps, savon, verrerie ; chantiers de construction ; commerce très actif. — Fondée vers 1157 par les Suédois, Abo fut la capit. de la Finlande jusqu’en 1812. Elle a beaucoup souffert des incendies, surtout en 1775 et 1827. Il y fut signé en 1743 la paix dite d’Abo, entre la Suède et la Russie : elle cédait à cette dernière Kymmenegard, Friedrichshamn, Vilmanstrand et Nyslot. Abo passa en 1809, avec le reste de la Finlande, sous la domination de la Russie. — Le gouv. d’Abo, entre les golfes de Bothnie et de Finlande, a 26 000 kil. carrés et environ 500 000 hab. Fers, marbres, plâtre, ardoise. — L’archipel d’Abo, situé devant la v. d’Abo et le long de la côte S. O. de la Finlande, est un labyrinthe de rochers à pic, très redoutables aux navigateurs. | [
"Q38511"
] |
[
"ABOMEY"
] | ABOMEY, v. de l’Afrique occidentale, capit. du Dahomey, par 7° 12’ lat. N., est une des résidences du roi ; environ 40,000 hab. Foires considérables. | [
"Q189685"
] |
[
"ABONDANCE"
] | ABONDANCE, divinité allégorique. On la représentait sous la figure d’une belle femme couverte de fleurs, tenant dans sa main droite une corne remplie de fleurs et de fruits, qu’on nommait la Corne d’abondance. C’était une des cornes de la chèvre Amalthée, nourrice de Jupiter, que ce dieu donna aux nymphes qui avaient pris soin de son enfance. | [
"Q336003"
] |
[
"ABONDANCE"
] | ABONDANCE, ch.-l. de c. (Hte-Savoie), sur la Dranse, à 16 k. S. E. de Thonon ; 1512 h. Pétrole. | [
"Q322895"
] |
[
"ABORIGÈNES"
] | ABORIGÈNES, nom latin par lequel on désigne les habitants originaires (ab origine) ou primitifs d’une région. On les nomme en grec autochtones. — Les Romains donnaient ce nom aux anciens habitants du centre de l’Italie, établis dans l’Apennin. | [
"Q322971"
] |
[
"ABOU-ARYCH"
] | ABOU-ARYCH, v. et place forte d’Arabie (Yémen), près de la mer Rouge, à 89 kil. N. de Loheia, a donné son nom à une petite principauté située entre le grand chérifat de la Mecque et l’imamat de Sanaa ; environ 5000 hab. | [
"Q2821731"
] |
[
"ABOU-BEKR"
] | ABOU-BEKR (le père de la vierge), le 1er des califes, successeur immédiat de Mahomet, était père de la belle Aicha qu’épousa le prophète. Il fut un des premiers à embrasser l’islamisme, fut élu calife à la mort de Mahomet (632), de préférence à Ali et à Omar, réunit en un corps d’ouvrage les feuilles du Coran éparses jusque-là, et hâta les progrès de la nouvelle religion par sa conduite habile et ferme et par les victoires de ses généraux, surtout de Khaled et d’Omar. Il mourut en 634. C’est sous son règne que la Syrie fut soumise. | [
"Q334923"
] |
[
"ABOU-CHEHR"
] | ABOU-CHEHR ou BENDER-BOUMIR, v. de Perse (Fars), sur le golfe Persique, par 48° 20’ long. E., 28° 58’ lat. N. ; 15 000 hab. Bon port, mais d’entrée difficile. Ville commerçante. Les Anglais y ont une factorerie. Ils l’ont momentanément occupée en 1856. | [
"Q158928"
] |
[
"ABOU-GIAFAR-AL-MANZOR",
"ALMANZOR"
] | ABOU-GIAFAR-AL-MANZOR. V. ALMANZOR. | [
"Q334861"
] |
[
"ABOU-HANIFEH ou HANIFAH"
] | ABOU-HANIFEH ou HANIFAH, chef des Hanéfites, l’une des 4 sectes orthodoxes musulmanes, né à Koufah en 699, se distingua par sa piété et ses efforts pour assurer la pureté de la foi. S’étant opposé à la colère d’Almanzor, qui voulait détruire Mossoul, celui-ci le fit empoisonner en 767 ; ses partisans le regardent comme un martyr. Abou-Hanifah est auteur d’un commentaire célèbre sur le Coran, intitulé Sened ou l’Appui, qui fait loi pour les Musulmans. Les Turcs suivent sa doctrine. | [
"Q190896"
] |
[
"ABOUKIR"
] | ABOUKIR, bourgade de la Basse-Égypte, à 17 kil. N. E. d’Alexandrie. Citadelle : Rade peu abritée, à la pointe de l’embouchure la plus occidentale du Nil. Nombreuses antiquités ; belles ruines ; salles taillées dans le roc. — On est incertain sur son nom ancien : les uns veulent que ce soit Canope, les autres, Caposiris. Il s’y livra en 1798 une bataille navale où Nelson détruisit la flotte française ; et en 1799, un combat sur terre où 5 000 Français, commandés par Bonaparte, battirent 15 000 Turcs. En 1801 Abercromby enleva la place aux Français. | [
"Q139773"
] |
[
"ABOUL-ABBAS"
] | ABOUL-ABBAS, surnommé Al-Saffah (le Sanguinaire), 1ercalife de la race des Abbassides, fut placé sur le trône par les efforts d’Abdallah, son oncle, et d’Abou-Moslem, gouverneur du Khorassan. Il régna 4 ans (750-754) et établit à Koufa le siége du califat. Il se montra fort ingrat envers ceux auxquels il devait son élévation et ne signala son règne que par des cruautés contre les Ommiades. | [
"Q252087"
] |
[
"ABOUL-CACEM"
] | ABOUL-CACEM, en latin Albucasis, Albucasa, médecin arabe, natif de Zaharah en Espagne (Séville), florissait à la fin du XIe siècle, et mourut à Cordoue en 1107. Il a laissé, sous le titre d’Al-Tacrif ou Méthode pratique, une compilation médicale qui a joui longtemps d’une très-grande autorité. Cet ouvrage se compose de 32 traités roulant principalement sur la chirurgie. Il a été plusieurs fois publié et a été traduit en latin. La meilleure édition est due à Channing, Oxford, 1778, 2 vol. in-4, arabe-latin. | [
"Q311495"
] |
[
"ABOUL-FARADJ",
"ABOUL-FARADJ"
] | ABOUL-FARADJ, Abulfaragius, dit aussi Bar-Hebræus, historien arabe, né en 1226, à Malatia, dans l’Asie-Mineure mort en 1286, était chrétien, de la secte des Jacobites, et devint évêque d’Alep. Il a composé en syriaque et traduit lui-même en arabe une Histoire universelle, qui a été traduite en latin et publiée par Edm. Pockocke, sous le titre de Historia compendiosa dynastiarum, historiam universalem complectens, 2 vol. in-4, Oxford, 1665, et par Bernstern, avec trad. allemande, Breslau, 1847, — Un autre ABOUL-FARADJ, issu des Ommiades, né à Ispahan en 897, mort en 967, fut médecin, jurisconsulte, historien et poëte. On a de lui un recueil de Chansons arabes (Kitab Aghany). | [
"Q380295",
"Q335599"
] |
[
"ABOUL-FAZEL"
] | ABOUL-FAZEL, écrivain persan du XVIe siècle, fut grand vizir de l’empereur mogol Akbar, et fut assassiné en 1604 par l’héritier du trône, jaloux de son crédit. Il a écrit, en persan, une Histoire du règne et des institutions d’Akbar, qui a été publiée et traduite en anglais par Gladwin, Calcutta. | [
"Q334752"
] |
[
"ABOUL-FÉDA"
] | ABOUL-FÉDA, né à Damas en 1273, mort en 1331, était issu des Ayoubites. Il se distingua à la fois comme écrivain et comme guerrier pendant les croisades. Aimé du sultan Nasser, il fut nommé par lui gouverneur, puis prince d’Hamah en Syrie. On a d’Aboul-Féda une Histoire abrégée du genre humain, en arabe, traduite partiellement en latin par J. J. Reiske, sous le titre d’Annales moslemici (Hafniæ, 1789, 5 vol. in-4), et une géographie intitulée Vraie situation des pays, trad. en latin (en partie) par Reiske, Leipsick, 1766 ; et en français par MM. Reinaud et de Slane, 1848, 3 vol. in-4. | [
"Q311462"
] |
[
"ABOUSYR"
] | ABOUSYR, Busiris, v. de la Basse-Égypte (Mehallet-el-Kébir), sur l’anc. branche athribitique du Nil, à 88 kil. N. du Caire près de la grande pyramide. Ruines d’un temple d’Isis. | [
"Q781775"
] |
[
"abousyr ou tour des arabes"
] | abousyr ou tour des arabes, endroit fortifié sur la côte de la Basse-Égypte (Alexandrie), à 40 kil. O. d’Alexandrie. C’est le premier point de la côte qu’on aperçoive en venant de la haute mer. | [
"Q1568438"
] |
[
"ABOUTIG"
] | ABOUTIG, Abotis, v. de la H.-Égypte (Syout), sur le Nil, à 350 kil S. du Caire, à 20 kil. de Syout. Évêché copte. Excellent opium. | [
"Q3502865"
] |
[
"ABOUZABEL"
] | ABOUZABEL, bourg de la Basse-Égypte, à 22 kil. N. du Caire. Méhémet-Ali y avait formé un grand hôpital avec une école de médecine, qui ont été transférés depuis au Caire. | [
"Q4120399"
] |
[
"ABRABANEL"
] | ABRABANEL, célèbre rabbin, né à Lisbonne en 1437, mort en 1508, fut ministre des finances sous Alphonse V roi de Portugal, et sous Ferdinand V, roi de Castille. Les Juifs ayant été bannis de l’Espagne en 1492, il se réfugia à Naples, puis à Venise, où il mourut. On a de lui des Commentaires sur l’Ancien Testament et sur la Michna, un Traité des prophéties qui regardent le Messie et un Traité des œuvres de Dieu. | [
"Q201964"
] |
[
"ABRAHAM"
] | ABRAHAM, le plus célèbre des patriarches, le père de la nation juive, était fils de Tharé et naquit à Ur en Chaldée, vers l’an 2366 av. J.-C. Il renonça à l’idolâtrie et quitta Ur pour s’établir, avec Sara, son épouse, à Haran, 2296. Là, Dieu lui ordonna d’aller dans la terre de Chanaan, lui promettant de lui donner tout ce pays et de le rendre père d’une grande nation. Il sortit de Haran avec toute sa famille, et vint, à l’âge de 75 ans, s’établir à Sichem. La famine le força d’aller en Égypte. A son retour, il se fixa à Béthel avec Loth, son neveu, puis il fut obligé de se séparer de lui et se retira dans la vallée de Mambré. Loth ayant été attaqué et pris par quatre rois voisins, Abraham vainquit ces rois et le délivra. Au retour de cette expédition il fut béni au nom de Dieu par le pontife Melchisédech. Peu après, Dieu lui apparut de nouveau, fit alliance avec lui et tous ses descendants, et lui ordonna de se circoncire avec toute sa famille en signe de cette alliance. Abraham arrivé à l’âge de 85 ans, et craignant de n’avoir point d’enfants de Sara qui jusque-là était restée stérile, prit pour deuxième femme Agar, une des esclaves de Sara, et en eut un fils nommé Ismaël. Cependant, treize ans après, des anges envoyés de Dieu lui promirent que Sara lui donnerait un fils dans l’année même : et en effet, malgré son grand âge, elle mit bientôt au monde Isaac. Lorsque ce fils eut atteint l’âge de 25 ans, Dieu, pour éprouver la foi d’Abraham lui ordonna de le lui sacrifier. Abraham allait obéir, quand un ange substitua un bélier à la victime. Après la mort de Sara, il épousa Céthura, dont il eut 6 enfants. Il mourut à l’âge de 175 ans, 2191 av. J.-C. selon les Bénédictins. Selon la chronologie d’Ussérius, Abraham serait né en 1996 av. J.- C. et mort en 1821. Ce patriarche est vénéré des Musulmans comme des Juifs et des Chrétiens : les Arabes se glorifient de descendre de lui par Ismaël. V. ismael. | [
"Q9181"
] |
[
"abraham ecchellensis"
] | abraham ecchellensis, savant maronite, natif de Syrie, professa les langues syriaque et arabe, d’abord à Rome, puis à Paris, au collège de France, où Le Jay l’avait appelé (vers 1630) pour coopérer à l’impression de sa Bible polyglotte. Il retourna ensuite à Rome, et y mourut en 1664. Il a traduit de l’arabe en latin les Ve, VIe et VIIe livres des Coniques d’Apollonius, avec un traité d’Archimède, Florence, 1661. On lui doit en outre : Institutio linguæ Syriacæ, Rome, 1628, in-12 ; Synopsis philosophiæ Orientalium, Paris, 1641, in-4 ; Chronicon Orientale, Paris, typis reg., 1651, in-fol. | [
"Q329959"
] |
[
"ABRANTÈS",
"V. JUNOT"
] | ABRANTÈS, v. de Portugal dans l’Estramadure, sur la rive g. du Tage, à 110 kil. N. E. de Lisbonne ; 5 000 hab. Vue délicieuse ; superbe église de St-Vincent. Grand commerce en blés, huiles, fruits. Cette ville est un des boulevards de Lisbonne. Junot s’en empara en 1807, et reçut en récompense le titre de duc d’Abrantès. V. JUNOT. | [
"Q331191"
] |
[
"abrantès (Laure de st-martin-permon, duchesse d’)"
] | abrantès (Laure de st-martin-permon, duchesse d’), née à Montpellier en 1784, morte en 1838, descendait par sa mère de la famille impériale des Comnène. Elle épousa en 1799 le général Junot, le suivit dans ses campagnes, et après sa mort, en 1813, elle se voua à l’éducation de ses enfants. La duchesse d’Abrantès a composé plusieurs romans, dont le plus, connu est l’Amirante de Castille (1827), et à écrit des Mémoires volumineux (18 vol. in-8, 1831-34), où l’on trouve de curieux détails sur la cour impériale. | [
"Q272690"
] |
[
"ABRAXAS"
] | ABRAXAS, dieu suprême des Gnostiques basilidiens, dont on inscrivait le nom sur des pierres gravées qui servaient d’amulettes, et qui prenaient elles-mêmes le nom d’Abraxas. On remplaçait aussi ce nom par celui d’Abracadabra, que l’on répétait comme il suit sur 11 lignes dont chacune avait un signe de moins que les précédentes : | [
"Q207730"
] |
[
"ABRETTÈNE"
] | ABRETTÈNE, contrée de la Mysie, sur les confins de la Bithynie, était arrosée par le Rhyndacus. | [
"Q2821893"
] |
[
"ABRIAL (le comte)"
] | ABRIAL (le comte), né en 1750 à Annonay, mort en 1828, d’abord avocat, fut sous la République commissaire près le tribunal de cassation ; alla en 1800 organiser le gouvernement républicain à Naples, fut ministre de la justice après le 18 brumaire, concourut à la rédaction des codes, et fut envoyé en Piémont et à Milan pour les y promulguer. Il devint aveugle 10 ans avant sa mort. | [
"Q2847068"
] |
[
"ABRINCATUI"
] | ABRINCATUI, peuple de Gaule, vers l’extrémité N. O., occupait le territoire d’Avranches (Manche), et avait pour ch.-l. Ingena, dite aussi adrincatui. | [
"Q331453"
] |
[
"ABRUZZES"
] | ABRUZZES, contrée d’Italie, dans le roy. de Naples, bornée à l’E. par la mer Adriatique au N. et à l'O par les États de l’Église, au S. par le Sannio et la Terre de Labour. Elle se divise en deux parties, séparées par la rivière de Pescara : l’Abruzze citérieure et l’Abruzze ultérieure, et celle-ci se subdivise en 1re et 2e ; ce qui forme en tout 3 provinces. L’Abruzze ultérieure 1re a pour ch.-l. Téramo ; l’Abruzze ultérieure 2e, Aquila ; l’Abruzze citérieure Chieti. Environ 18 300 kil. carrés et 800 000 hab. Montagnes, forêts, où l’on trouve beaucoup de loups et d’ours Pierres aurifères dans le mont Mujella ; huile, riz, vins, soie, safran. Climat âpre ; industrie nulle. C’est l’ancien pays des Samnites et des Manses. Les habitants en sont encore belliqueux : ils résistèrent longtemps aux Français en 1798. | [
"Q1284"
] |
[
"ABSALON"
] | ABSALON, fils de David et de Maaehai était d’une grande beauté. Il assassina dans un festin son frère aîné Amnon, qui avait fait une insulte à leur sœur, et se révolta contre son père, quoiqu’il lui eut pardonné ce crime. Défait dans la forêt d'Éphraïm il fut arrêté dans sa fuite par les branches d’un arbre dans lequel s’embarrassèrent ses longs cheveux. Joab, général de David, l’ayant rencontré dans cet état, le perça d’un coup mortel (1030 av. J.-C.), quoiqu’il eût reçu l’ordre de l’épargner. David pleura sa mort. Duché a fait une tragédie d’Absalon. | [
"Q205372"
] |
[
"Absalon ou Axel"
] | Absalon ou Axel, homme d’État danois, né en 1128 en Séeland, m., en 1201, fut évêque de Rœskild, archevêque de Lund, primat du Danemark, ministre de Waldemar I et Canut IV, restaura Dantzick
et agrandit Copenhague. Prélat guerrier, il délivra le Danemark des incursions des pirates et vainquit en 1184 le duc de Poméranie. | [
"Q313548"
] |
[
"ABSTÉMIUS"
] | ABSTÉMIUS (Laurentius), en italien Astentio, fabuliste, né à Macerata (Ancône), à la fin du xve siècle, fut professeur de belles-lettres à Urbin et bibliothécaire du duc de cette ville. On a de lui, sous le titre d' Hecatomythium, un recueil de 100 fables, en partie traduites du grec, en partie de son invention, qui parut pour la première fois avec une trad. des fables d’Ésope, à Venise, en 1495 ; il y ajouta plus tard 100 autres fables, sous le titre d' Hecatomythium secundum, Venise, 1499. Ces deux recueils ont été réunis dans l'édit. de Francfort, 1520, in-16. La Fontaine a emprunté quelques sujets à ce fabuliste. Pillot l'a traduit en français, Douai, 1814. | [
"Q2822063"
] |
[
"ABSYRTE"
] | ABSYRTE, fils d'Æétès, roi de Colchide, et frère de Médée. Sa sœur, fuyant avec Jason la maison paternelle, le mit en pièces et dispersa ses membres sur la route pour retarder ceux qui la poursuivaient. Ce meurtre eut lieu sur les bords d'un fleuve de Colchide qui prit de là le nom d'Absyrte. | [
"Q333658"
] |
[
"ABSYRTIDES insulæ"
] | ABSYRTIDES insulæ, îles de la mer Adriatique, près de la côte d'Illyrie, où quelques mythographes placent le meurtre d'Absyrte. Les principales sont : Crepsa (Cherso), Apsorus (Ossero), Asla (Arbé), Curicta (Veglia), Cissa (Pago). | [
"Q2822064"
] |
[
"Humber"
] | ABUS, nom latin de l'Humber, riv. d'Angleterre, et d'une haute mont. d'Arménie, d'où sortent l'Euphrate et l'Araxe : c'est aujourd'hui le Keban-Dagh. | [
"Q550995"
] |
[
"ABYDOS"
] | ABYDOS, auj. Nagara-Bouroun, v. d'Asie Mineure, sur l'Hellespont, à l'endroit où le détroit n'a guère que 2 kil., vis-à-vis de Sestos en Europe, est fameuse par l'aventure de Héro et de Léandre et par le pont de bateaux que Xerxès y fit jeter sur la mer. | [
"Q336446"
] |
[
"ABYDOS"
] | ABYDOS, Madfouneh (c'est-à-dire la ville enterrée), v. de la Haute-Égypte, sur la rive gauche du Nil, au N. O. de Thèbes et au S. de Ptolémaïs était la plus ancienne de l'Égypte après Thèbes. Elle fut de bonne heure enfouie sous les sables, et n'était déjà plus qu'un village dès le temps de Strabon. On y admire des hiéroglyphes et des peintures remarquables. C'est là que fut trouvée en 1818 la table des anciens Pharaons, dite Table des prénoms d'Abydos ; elle est auj. au musée de Londres. | [
"Q192268"
] |
[
"ABYLA"
] | ABYLA, auj. Ceuta, v. et cap de l'Afrique septentrionale, en face du mont Calpé en Espagne, avec lequel le cap formait les Colonnes d'Hercule. | [
"Q5823"
] |
[
"ABYSSINIE"
] | ABYSSINIE, Ethiopia supra Ægyptum, grande contrée de l'Afrique orientale, bornée au N. par la Nubie, à l'E. par la mer Rouge, à l'O. par le Sennaar et au S. par une haute chaîne de montagnes, est arrosée par plusieurs affluents du Nil, dont les principaux sont le Bahr-el-Azrek ou fleuve Bleu, le Maleg, le Tacazzé. On évalue approximativement l'étendue du pays à 788 000 kil. carrés et la population à 3 ou 4 millions. Autrefois toute cette contrée formait un vaste empire soumis à un seul prince, qui portait le nom de Grand Négus ; il a été depuis deux siècles divisé en plusieurs États indépendants, dont les principaux sont ses royaumes de Tigré, de Choa, de Dankali, d'Amhara, d'Anget, de Naréa, de Samara. Gondar était autrefois la capit. de l'Abyssinie ; auj. Ankober joue le principal rôle. Les Gallas font de fréquentes incursions dans ce pays et en ont conquis une partie. Les Abyssins professent le Christianisme ; néanmoins ils pratiquent la polygamie. Ils appartiennent à la secte monophysite ou eutychéenne ; leur métropolitain, nommé Abonna, est choisi par le patriarche copte d'Alexandrie. On trouve aussi chez eux beaucoup de Juifs. Les principales langues qu'ils parlent sont Pamhara, le salami et le tigrin, qui toutes trois dérivent de l'arabe. On trouve en Abyssinie les végétaux et les animaux des zones tropicales, et aussi, à cause des nombreuses montagnes, ceux des zones tempérées ; le zèbre, la girafe, l'hippopotame y sont communs ; les arbres propres au pays sont le colqual, le girgir, le ouansé, le cédera, le ginous, le gaguédi, le kousso, dont le fruit fournit un excellent aliment ; on en tire aussi de la myrrhe. Le principal commerce consiste dans l’exportation de l'ivoire et de la poudre d'or et dans la vente des esclaves. — L'Abyssinie, dont on fait descendre les premiers habitants de Chus fils de Cham, est connue dès la plus haute antiquité sous le nom d'Éthiopie. Les Éthiopiens, civilisés de bonne heure, paraissent avoir fort anciennement dominé en Égypte. Selon une tradition du pays, ils auraient été longtemps gouvernés par une dynastie juive, qui serait issue de Salomon par la reine de Saba. Cambyse, les Ptolémées, les Romains (V. gallus) tentèrent vainement de les soumettre. S. Frumence porta le Christianisme chez eux vers 330 ; deux siècles plus tard, ils adoptèrent l'hérésie monophysite d'Eutychès, dans laquelle ils persistent encore. Au vii e siècle, les Mahométans envahirent la partie orientale de l'Abyssinie et y fondèrent Zeilah. Au xv e siècle, les Portugais entrèrent en rapport avec les Abyssins : Jean, roi de Portugal, envoya, en 1490, un ambassadeur à leur roi (V. covilham). Les Jésuites travaillèrent dès lors à ramener les Abyssins à la foi catholique : ils y réussirent un moment ; mais, en 1632, le roi, qui s'était converti, fut détrôné et les missionnaires chassés ou mis à mort. Depuis, l'Abyssinie est devenue d'un très difficile accès. Louis XIV envoya au grand Négus une ambassade, mais elle ne produisit rien. Au xvii e siècle, l'empire abyssin se divisa en plusieurs États indépendants (V. ci-dessus) ; depuis il n'a fait que déchoir. En 1868 une expédition anglaise, commandée par le général Napier, fut envoyée contre le négus Théodoros, qui fut battu et se tua. Dans le dernier siècle et dans celui-ci, l'Abyssinie a été visitée par de nombreux voyageurs : Bruce, Salt, Pearce, Ruppel, Combes et Tamisier, Feret, Galinier, Rochet d'Héricourt, les frères d'Abbadie, Th. Lefebvre. | [
"Q4702431"
] |
[
"ACACIUS"
] | ACACIUS, surnommé le Borgne, chef de la secte des Acaciens, branche des Ariens, remplaça Eusèbe comme évêque de Césarée, en 340, et mourut en 365. Abusant de la protection de l'empereur Constance, il fit déposer S. Cyrille et exiler le pape Libère. | [
"Q337196"
] |
[
"ACACIUS"
] | ACACIUS, patriarche de Constantinople de 471 à489, porta l'empereur Zénon à favoriser les Eutychéens, et fut condamné par le pape Félix comme hérétique. | [
"Q415483"
] |
[
"ACADÉMIE"
] | ACADÉMIE, école philosophique, fondée dans Athènes par Platon vers 388 av. J.-C., tirait son nom d'un jardin qui avait appartenu primitivement à un certain Académus, et dans lequel Platon donnait ses leçons. On compte trois Académies : la 1re, ou ancienne, Academia vetus, se composait des disciples purs de Platon savoir : Speusippe, Xénocrate, Polémon, Crantor ; la 2e, ou moyenne, media, fondée vers 244 av. J.-C. par Arcésilas, prétendait que l'on ne peut rien savoir ; la 3e, ou nouvelle, nova, fondée vers 160 av. J.-C. par Carnéade, sans tomber dans un scepticisme absolu, enseignait que l'on ne peut atteindre que le probable. Quelques-uns admettent une 4e et même une 5e Académie, dont les chefs seraient Philon et Antiochus ; ceux-ci. se rapprochèrent de la véritable doctrine de Platon, et tâchèrent de la concilier avec le stoïcisme. | [
"Q193093"
] |
[
"ACADÉMIES"
] | ACADÉMIES, sociétés de gens de lettres, de savants ou d'artistes. Ces sociétés, dont Charlemagne avait donné l'exemple en créant dès 785 l'Académie appelée palatine parce qu'elle se réunissait dans son propre palais, fleurirent à la renaissance des lettres, et surtout en Italie, où chaque ville avait son Académie ; elles se répandirent ensuite en France et dans les autres pays de l'Europe. Les principales sont : | [
"Q162633"
] |
[
"ACADIE",
"V. écosse (nouvelle-)"
] | ACADIE. V. écosse (nouvelle-). | [
"Q207353"
] |
[
"ACAPULCO"
] | ACAPULCO, v. du Mexique, prov. de Mexico, sur la mer Pacifique, à 200 kil. S. O. de Mexico ; 4000 hab. Port superbe où tiennent 500 vaisseaux. Commerce actif, surtout avec Manille. C'est d'Acapulco que partaient les galions qui apportaient en Espagne et à Manille les produits du Mexique. | [
"Q81398"
] |
[
"ACARNANIE"
] | ACARNANIE, Acarnania, contrée de la Grèce ancienne, sur la mer, à l'extrémité occidentale de la Grèce propre, à l'O. de l'Étolie, au S. de l'Épire, dont la séparait le golfe Ambracique, est baignée par l'Achéloüs (Aspropotamo). Habitants farouches, guerriers et dont le caractère grossier donna lieu au proverbe porcus Acarnas. Sous les Romains, on y comptait 200 000 h. Villes princip., Strates, Limnée, Actium, Argos-Amphilochium. Les Acarnaniens étaient souvent en guerre avec les Étoliens ; sous Antigone-Doson, ils devinrent sujets de la Macédoine (vers 225 av. J.-C.) Ils reçurent la liberté des Romains après la bataille de Cynocéphales (197), puis furent compris dans la prou. romaine d'Achaïe (146). Après la prise de Constantinople par les Turcs, l'Acarnanie fut annexée au gouvernement de Roumélie. Elle forme auj. un des 24 gouvernements du roy. de Grèce et a pour ch.-l. Amphilochion. | [
"Q416070"
] |
[
"ACASTE",
"astydamie",
"pélée"
] | ACASTE, roi d'Iolcos : V. astydamie et pélée. | [
"Q416384"
] |
[
"ACCARON"
] | ACCARON, v. des Philistins, près de la mer, entre Azoth et Jamnia, fut réunie avec son territoire au roy. de Juda. On y adorait Béelzébuth. | [
"Q1323557"
] |
[
"ACCIAJUOLI"
] | ACCIAJUOLI, célèbre famille florentine, qui tirait son nom du commerce de l'acier (acciaio), dans lequel elle s'était enrichie, était originaire de Brescia. On connaît surtout Nicolas et Renier : | [
"Q339067"
] |
[
"Nicolas Acciajuoli"
] | Nicolas Acciajuoli, né en 1310, mort en 1366, fut grand sénéchal de Jeanne I, reine de Naples. Jeanne ayant été chassée de ses États, il parvint à l'y rétablir. Il laissa de grandes richesses, qui préparèrent la fortune extraordinaire de son neveu Renier. | [
"Q1437326"
] |
[
"Renier Acciajuoli"
] | Renier Acciajuoli, duc d'Athènes, neveu du précédent, fut appelé de Florence à Naples par son oncle, qui l'adopta et lui laissa de grandes richesses. En 1364, il acquit de Marie de Bourbon, impératrice latine de Constantinople, Une grande partie de la Grèce, les seigneuries de Vostitza, de Corinthe, Thèbes, Athènes, etc., et prit le titre de duc d'Athènes. Il maria sa fille au prince Théodore, fils de l'empereur Jean Paléologue, auquel il laissa une partie de ses vastes possessions. Après sa mort, sa famille conserva le duché d'Athènes près de 100 ans : en 1456 Mahomet II s'en empara et relégua le dernier duc, François Acciajuoli, à Thèbes, où il le fit étrangler au bout de deux ans. | [
"Q677674"
] |
[
"ACCIUS ou ATTIUS (Lucius)"
] | ACCIUS ou ATTIUS (Lucius), un des plus anciens poëtes tragiques de Rome, né vers 180 av. J.-C., mort dans un âge avancé, était fils d'un affranchi. Il florissait vers l'an 130. Son talent et ses succès lui valurent de hauts protecteurs, entre autres Décimus Brutus. Ce poëte avait tant d'orgueil qu'il se fit lui-même ériger une statue dans un temple. On a perdu ses tragédies, qui étaient presque toute empruntées aux Grecs. Il n'en reste que quelques fragments, recueillis dans les Poetæ scenici de Bothe, 1823, et dans les Tragicor. reliquiæ de Ribbeck, 1854, et appréciés dans l’Étude sur Attius, de G. Boissier, 1858. | [
"Q311287"
] |
[
"ACCIUS NÆVIUS"
] | ACCIUS NÆVIUS, augure qui, pour convaincre Tarquin l'Ancien de la puissance de son art, coupa devant lui un caillou avec un rasoir. Tarquin lui fit élever une statue, en mémoire de ce prodige. | [
"Q16529771"
] |
[
"ACCOLTI"
] | ACCOLTI, famille de Toscane qui a produit plusieurs hommes célèbres. Les principaux sont : | [
"Q339276"
] |
[
"ACCOLTI (Benoît)"
] | ACCOLTI (Benoît), jurisconsulte et historien, né à Arezzo en 1415, mort en 1466. Il enseigna d'abord le droit à Florence, remplaça le Pogge comme secrétaire de la république vénitienne, puis se livra exclusivement à l'histoire. Il publia avec son frère Léonard : De bello a Christianis contra barbaros geste pro Christi sepulchro, histoire de la 1re croisade, qui fut trad. en fr. en 1520, et dans laquelle on dit que le Tasse puisa l'idée de son poème. | [
"Q2263863"
] |
[
"ACCOLTI (Bernard)"
] | ACCOLTI (Bernard), poète et improvisateur, fils de Benoît, né à Arezzo en 1465, m. vers 1535, vécut à la cour des papes Urbain et Léon X, et jouit de son vivant d'une telle réputation que ses contemporains le nommèrent l’Unico Aretino. La postérité n'a pas confirmé ce jugement, et ses poésies sont peu lues aujourd'hui. Ses œuvres ont été publiées partie à Florence en 1513, partie à Venise en 1519. | [
"Q2709370"
] |
[
"ACCOLTI (François)"
] | ACCOLTI (François), frère de Benoît, né à Arezzo en 1418, mort en 1483, fut le premier jurisconsulte de son siècle. Il a laissé, outre plusieurs recueils de jurisprudence, une trad. latine de S. Jean Chrysostome, Rome, 1470, et une édit. princeps, avec trad. latine des Lettres de Phalaris, Rome, 1469. | [
"Q2266954"
] |
[
"ACCORDS (tabourot des)",
"V. tabourot"
] | ACCORDS (tabourot des). V. tabourot. | [
"Q2372728"
] |
[
"ACCOUS"
] | ACCOUS, ch.-l. de c. (Basses-Pyrénées), à 26 kil. S. d’Oloron ; 1505 hab. Eaux minérales. | [
"Q309144"
] |
[
"ACCUM"
] | ACCUM, chimiste allemand, né en 1769 à Bückebourg, en Westphalie, mort en 1838, vint en 1793 à Londres, où il enseigna la physique et la chimie, puis se rendit à Berlin, où il professa depuis 1822. Il est le premier qui ait eu l’idée d’appliquer en grand le gaz hydrogène à l’éclairage. | [
"Q72378"
] |
[
"ACCURSE ou ACCORSO (François)"
] | ACCURSE ou ACCORSO (François), surnommé par ses contemporains l’Idole des jurisconsultes, né à Florence en 1151, mort en 1229, enseigna le droit à Bologne et fut un des rénovateurs de la science. Il composa, sous le titre de la Grande Glose ou Glose continue, une vaste compilation dans laquelle il réunit les meilleures décisions des jurisconsultes ses prédécesseurs sur le droit romain. La meilleure éd. est celle de D. Godefroy, Lyon, 1589, 6 vol. in-fol. | [
"Q339824"
] |
[
"ACCURSE (Marie-Ange)"
] | ACCURSE (Marie-Ange), un des plus savants critiques du xvie siècle, né à Aquila, vécut à la cour de Charles-Quint, qui lui confia plusieurs missions importantes. Dans ses Diatribæ in Ausonium, Rome, 1524, in-fol., il a corrigé une foule de passages corrompus d’auteurs anciens. On lui doit aussi de bonnes éd. d’Ammien-Marcellin, ainsi que des Lettres et du Traité de l’âme de Cassiodore. | [
"Q2403628"
] |
[
"ACÉPHALES"
] | ACÉPHALES (c’est-à-dire sans tête), hérétiques qui ne reconnaissaient pas de chef ni d’autorité. Ce nom a été appliqué surtout à des hérétiques du Ve siècle qui suivaient la doctrine d’Eutychès contre la distinction des deux natures en J.-C., et qui rejetaient le concile de Chalcédoine. | [
"Q417340"
] |
[
"ACERENZA"
] | ACERENZA, Acherontia, v. du royaume de Naples (Basilicate), à 20 kil. N. E. de Potenza ; 3 600 hab. Archevêché (uni à celui de Matera). | [
"Q52511"
] |
[
"ACERNO"
] | ACERNO, Acernum, v. du roy. de Naples (Principauté citér.), à. 26 kil. N. E. de Salerne. Évêché. | [
"Q80537"
] |
[
"ACERRA"
] | ACERRA, Aceræ, v. du roy. de Naples (Terre dè Labour,) à 15 kil. N. E. de Naples sur l’Agno ; 6 300 hab. Évêché. Fondée, à ce que l’on croit, par les Étrusques. Saccagée par Annibal, elle fut rebâtie aux frais de la république romaine. | [
"Q71603"
] |
[
"ACESINES"
] | ACESINES, Chennab, riv. de l’Inde anc., se jetait dans l’Indus après avoir reçu l’Hydraote et l’Hydaspe. | [
"Q216875"
] |
[
"ACESTA",
"segesta",
"aceste"
] | ACESTA, v. de Sicile. V. segesta et aceste. | [
"Q692847"
] |
[
"ACESTE"
] | ACESTE, roi d’Acesta, en Sicile, secourut Priam pendant la guerre de Troie, donna l’hospitalité à Énée, et fit ensevelir Anchise sur le mont Eryx. Virgile l’a célébré dans le Ve chant de l’Énéide. | [
"Q404275"
] |
[
"ACEYR-GHOR"
] | ACEYR-GHOR, v. de l’Hindoustan, ch.-l. de la prov. de Kandeych, à 18 kil. N. de Bourhampour. Jadis très-forte. Prise par Akbar ; enlevée par les Anglais aux Mahrattes en 1803. | [
"Q3630501"
] |
[
"ACHAB"
] | ACHAB, roi d’Israël, fils d’Amri, est fameux par son impiété. Il monta sur le trône l’an 918 av. J.-C. (ou 907, selon l’Art de vérifier les Dates), et régna 20 ans. A l’instigation de sa femme Jézabel, il éleva un temple à Baal, persécuta cruellement les prophètes, notamment Élie, et fit périr Naboth (V. ce nom) pour s’emparer de sa vigne. Il n’eut recours au vrai Dieu que lorsqu’il se vit assiégé dans Samarie par Ben-Adad, roi de Syrie : avec le secours divin, il tailla plusieurs fois en pièces les armées de ce prince, et le fit prisonnier lui-même ; mais il le rétablit dans ses États. Peu de temps après, la guerre s’étant rallumée entre les deux rois, Achab périt dans un combat, percé d’une flèche. Les chiens léchèrent le sang de ses blessures, comme cela avait été prédit. | [
"Q235901"
] |
[
"ACHÆUS"
] | ACHÆUS, fils de Xuthus et petit-fils d’Hellen, ayant commis un meurtre, se retira de la Phthiotide en Argolide, avec une peuplade d’Hellènes, qui prit de lui le nom d’Achéens. | [
"Q607170"
] |
[
"achæus"
] | achæus, parent et lieutenant d’Antiochus le Grand, contribua puissamment à placer ce prince sur le trône. Il se révolta ensuite contre lui et se fit proclamer roi dans l’Asie-Mineure, 219 av. J.-C. Il fut la même année pris et mis à mort. | [
"Q535413"
] |
[
"ACHAÏE"
] | ACHAÏE, Achaia, région septentr. du Péloponèse, avait pour bornes l’Élide l’Arcadie, la Sicyonie, le golfe de Corinthe et la mer Ionienne. On l’appelait d’abord Égialée (c’est-à-dire maritime), à cause de sa position sur les bords de la mer ; conquise par les Ioniens vers 1430 av. J : C., elle prit le nom d’Ionie ; elle reçut enfin celui d’Achaïe vers 1184, après que les Achéens Phthiotes en eurent expulsé les Ioniens pour s’y établir. L’Achaïe avait 12 v. princip. qui étaient, selon Hérodote : Dymes, Olenos, Égire, Hélice, Bura, Ægium, Rhypes, Eges, Patras, Phares, Tritée, Pellène (aux villes d’Égges et de Rhypes, Polybe substitue Céraunie et Léontium) ; ces 12 villes formaient une fédération qui fut le noyau de la célèbre Ligue achéenne. V. ce nom. | [
"Q2495811"
] |
[
"prov. romaine"
] | 2° La prov. romaine formée après la destruction de la Ligue Achéenne et la prise de Corinthe (146 av. J : C.), par la réunion du Péloponèse, de la Grèce propre, de la Thessalie et de l’Épire ; elle fut ensuite comprise dans le diocèse de Macédoine ; | [
"Q204772"
] |
[
"principauté"
] | 3° Une principauté formée en 1205 par Guill. de Champlitte au milieu de la dissolution de l’empire grec, conquis par les armes des Croisés latins. Elle embrassait le Péloponèse entier avec la suzeraineté d’Athènes et de Thèbes. Elle fut bientôt usurpée par Geoffroi de Villehardoin. Isabelle de Villehardoin porta la souveraineté d’Achaïe à diverses maisons, tandis que Baudoin II, empereur détrôné de Constantinople, cédait ses droits sur ce domaine à Charles I d’Anjou, roi de Naples. Marie de Bourbon, veuve de Philippe de Tarente la légua en 1387 à son neveu Louis, duc de Bourbon, qui ne put s’en mettre en possession. La principauté se scinda depuis en État de Corinthe, duché de Sparte, Messénie, Élide, etc. Enfin l’Élide, possédée par les Génois, conserva seule le nom de principauté d’Achaïe ; | [
"Q332005"
] |
[
"ACHANTIS"
] | ACHANTIS, peuple et État de la Guinée, entre les riv. de St-André et de Volta, par 3°-5° long. O., et 6°-9° lat. N. ; a env. 444 kil. du N. au S., et 311 de l’E. à l’O. On distingue l’Achanti propre, situé à l’intérieur des terres, en arrière de la Côte d’Or, et plusieurs États tributaires qui entourent l’Achanti propre, tels que ceux de Moisan, Takima, Coranza, au N. ; Tufel, au S. ; Dankara et Saoui, à l’O. ; Amiena, Akim, Assim, à l’E. La population des Achantis est évaluée de 4 à 10 millions d’âmes. Ils peuvent mettre 100 000 hommes sous les armes. Coumassie est la capitale de tout l’empire ; mais elle est moins importante que Dagoumba. Le pays est très-fertile ; on y trouve aussi des mines très-riches, mais les naturels n’en tirent qu’un faible parti : Cependant les Achantis sont assez industrieux ; ils tissent et teignent le coton et construisent leurs maisons avec beaucoup d’art. La religion dominante est le Fétichisme. Les Achantis sont braves, mais féroces ; ils obéissent à un roi absolu. — Ce pays, inconnu des Européens jusqu’au dernier siècle, a été visité en 1704 par le voyageur hollandais Bosman. Les Anglais l’envahirent et tentèrent de s’y établir au commencement de ce siècle ; ils y eurent à soutenir des luttes très-vives en 1824 et en 1873. Néanmoins, il y existe quelques établissements anglais et hollandais. | [
"Q457341"
] |
[
"ACHARD (Frédéric-Charles)"
] | ACHARD (Frédéric-Charles), chimiste, né à Berlin en 1754, d’origine française, mort en 1821, appliqua le premier, en 1796, la découverte du sucre de betterave (faite par Margraff dès 1747), et reçut du roi de Prusse le domaine de Kunern en Silésie pour y exploiter en grand la nouvelle industrie. Admis à l'Académie de Berlin, il y devint directeur de la classe de physique. | [
"Q60193"
] |
[
"ACHAZ"
] | ACHAZ, roi de Juda (737-723), fils et successeur de Joathan, est fameux par son impiété. Il avait d'abord vaincu Razin, roi de Syrie ; mais, ayant élevé des autels aux faux dieux, et leur ayant même consacré son fils, Dieu permit qu'il fût vaincu à son tour par Razin et par Phacée, roi d'Israël. Il eut alors recours à Téglath-Phalasar, roi d'Assyrie, auquel il donna tout l'or du temple de Jérusalem pour obtenir son secours. Il mourut détesté et fut privé de la sépulture des rois. C'est sous son règne qu'est mentionné pour la première fois le cadran solaire. | [
"Q30914"
] |
[
"ACHÉENNE (Ligue)",
"ACHAÏE"
] | ACHÉENNE (Ligue). Après avoir été, comme tout le reste de la Grèce, subjugués par les rois de Macédoine, les Achéens secouèrent le joug en 280 av. J.-C. et reconstituèrent la confédération qu'ils avaient formée dès les temps les plus anciens (V. ACHAÏE). Cette nouvelle confédération, connue sous le nom de Ligue achéenne, avait à sa tête un stratège (général), élu par tous les habitants. Elle admit dans son sein les principales villes du Péloponèse, fonda Mégalopolis, dont elle fit sa capitale, et conserva son indépendance pendant 138 ans. Elle dut principalement ses succès aux talents d'Aratus et de Philopémen. Elle combattit longtemps contre les Macédoniens et les Romains pour la liberté de la Grèce ; mais battue à Scarphée par Métellus, et à Leucopétra par Mummius, elle fut anéantie peu après la prise de Corinthe, 146 av. J.-C. | [
"Q244796"
] |
[
"ACHÉENS",
"ACHAÏE",
"ACHÉENNE (Ligue)"
] | ACHÉENS, Achæi. V. ACHAÏE et ACHÉENNE (Ligue). | [
"Q191962"
] |
[
"ACHÉLOUS"
] | ACHÉLOUS, Aspropotamo, riv. de l'anc. Grèce, séparait l'Acarnanie de l'Étolie et se jetait dans la mer Ionienne. C'est sur ses bords que la Fable place la mort du centaure Nessus. | [
"Q203923"
] |
[
"ACHÉLOUS"
] | ACHÉLOUS, dieu du fleuve de ce nom et père des Sirènes. Épris des charmes de Déjanire, il osa la disputer à Hercule : vaincu dans une première lutte, il revint au combat sous la forme d'un serpent, et ensuite sous celle d'un taureau : mais il ne fut pas plus heureux cette fois, et il céda le champ à son redoutable adversaire. Selon quelques mythologues, c'est d'une des cornes qu'Hercule lui arracha que fut formée la Corne d'abondance. | [
"Q391379"
] |
[
"ACHEM",
"v. d'ACHEM"
] | ACHEM, État formé dans la partie N. O. de Sumatra, occupait au XVIe siècle la moitié de l'île, mais est à peu près réduit auj. à la capitale, qui porte le même nom, et à ses environs immédiats. Les Achémois sont mahométans. — La v. d'ACHEM, située à la pointe N. O. de Sumatra, a 8 000 maisons, bâties sur pilotis. Fonderie de canons. Grand commerce. Aux environs, mines d'or et d'argent. | [
"Q1823",
"Q5779"
] |
[
"ACHÉMÉNES"
] | ACHÉMÉNES, est considéré comme le chef d'une famille puissante de la tribu des Pasargades qui régna en Perse, et dont descendaient Darius et Cyrus. Ses descendants furent appelés de lui Achéménides. On le croit le même que le Dchemchid ou Djemchid du Zend-Avesta, dont le nom aurait été défiguré par les Grecs. Chez les poëtes Achéménie et Perse sont souvent synonymes. | [
"Q312032"
] |
[
"ACHÉMÉNIDES"
] | ACHÉMÉNIDES, descendants d'Achémènes. | [
"Q389688"
] |
[
"ACHEN"
] | ACHEN, petite riv. d'Allemagne, passe du Tyrol en Bavière et se jette dans le lac de Chient, après un cours de 55 kil. — Riv. d'Autriche qui, jointe au ruisseau d'Ober-Salz, donne naissance à la Salza. Elle se précipite dans le gouffre de Tauern de plus de 660 m de haut. | [
"Q525091"
] |
[
"ACHENWALL (Gottlieb)"
] | ACHENWALL (Gottlieb), créateur de la statistique, né en 1719 à Elbing, en Prusse, mort à Gœttingue en 1772, professa, d'abord à Marbourg, puis à Gœttingue, l'histoire et le droit de la nature et des gens. Il a publié la Constitution des royaumes et États de l'Europe (1748). C'est lui qui créa le nom de statistique aussi bien que la chose. | [
"Q215933"
] |
[
"ACHÉRON"
] | ACHÉRON, nom commun à deux riv., l'une, en Épire, passe à Pandasïe, reçoit le Cocyte et tombe dans la mer Ionienne au Glykys Limen ; l'autre, dans l'Italie méridionale, baigne une autre Pandosie et tombe dans le golfe Térinéen (auj. de Ste-Euphémie) ; c'est le Crisaora actuel. — Les poëtes ont fait de l'Achéron un fleuve des enfers ; quelquefois ils désignent par ce nom l'enfer même. V. acherusia. | [
"Q191087"
] |
[
"ACHERUSIA palus"
] | ACHERUSIA palus, c'est-à-dire marais achérontique, nom donné : 1° à des marais formés sur le bord de l'Achéron d'Épire, vers son embouchure ; 2° à un lac d'Égypte au S. de Memphis. Dans une île de ce lac était une nécropole où les morts n'étaient admis qu'après des formalités qui simulaient une épreuve judiciaire. De là les tables sur le jugement rendu aux enfers, sur les fleuves infernaux, sur le nautonnier Charon, qui n'est que l'Achéron personnifié, fables qui toutes sont d'origine égyptienne. — On donnait aussi le nom d’Acherusia palus au lac Fusaro actuel, situé dans la Campanie. | [
"Q2667947"
] |