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Le president de la Confederation suisse relativise la disparition de Credit Suisse
La disparition du Credit Suisse rachete par son concurrent UBS "n est pas celle de la Suisse", a relativise mardi le president de la confederation helvetique, soulignant qu une faillite aurait eu des consequences desastreuses.
"La disparition du Credit Suisse n est pas celle de la Suisse, c est la disparition d une banque, une grande banque mais d une banque uniquement, ni plus ni moins", a declare Alain Berset a l ouverture d une session extraordinaire du Parlement, soulignant qu une faillite "aurait eu des consequences desastreuses pour notre pays".
"Le temps etait compte" et le Conseil federal a cherche "la meilleure solution possible pour eviter une crise financiere aux consequences incalculables", a-t-il assure.
Il y a quelques jours, la ministre suisse des Finances a declare que l economie suisse se serait probablement effondree si le Credit Suisse avait fait faillite, dans une interview publiee par le quotidien Le Temps.
"Il ne faut pas oublier que sans une intervention determinee des autorites, l alternative aurait ete une faillite de Credit Suisse le lundi matin, accompagnee d un probable effondrement de l economie suisse", a-t-elle fait valoir.
Karin Keller-Sutter a estime que le gouvernement avait agi dans le meilleur interet du pays en organisant rapidement la prise de controle de la deuxieme plus grande banque de Suisse par UBS, sa principale rivale dans le pays.
Interpelle par les parlementaires, le gouvernement suisse s est engage jeudi a publier un rapport d ici un an sur ce rachat. Les elus exigeaient que le gouvernement clarifie le role, entre autres, de la hausse des taux d interets, du courtage a haute frequence et du negoce speculatif de produits derives dans la chute de Credit Suisse.