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[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Mosaïque d'abside trouvée à Sousse : décor de \"jonchée\" et xenia entourant une couronne surmontée de quatre tiges de millet, constituant l'emblème de l'une des associations organisatrices de spectacles d'amphithéâtre. IIIè s. ap. J-C. (Musée de Sousse) les divers motifs sont isolés avec des orientations différentes, à l'intérieur de compartiments de formes variées, faisant partie d'une trame géométrique ou végétale, qui confère au pavement l'aspect d'un tapis. Parfois même, comme dans la mosaïque demi-circulaire de Sousse, que nous avons évoquée, les xenia sont répartis librement sur le sol, mêlés, dans un désordre pittoresque, à des branches et des fleurs coupées. Plusieurs significaions ont été attribuées au thème des xenia pour en expliquer la vogue exceptionnelle et la longue survie. Ces significations ont d'ailleurs probablement varié avec le temps et en fonction de la destination des pièces à décorer. La première, que nous avons déjà implicitement suggérée, est celle de l'évocation, sur les sols des salles à manger, des composantes des repas que le maître de maison est censé pouvoir offrir à ses invités, comme preuve de sa richesse et de sa générosité. Certaines victuailles, comme les flamants, les paons ou les faisans constituent même, si l'on en croit Suétone (Caligula 22, 1, 7), des raffinements gastronomiques dignes d'un empereur et visent à exalter, indirectement, le prestige social de ceux dont elles garnissent potentiellement la table. Du reste, quelques mosaïques nous ont conservé l'image de ces fastueux banquets que certains membres de l'artistocratie africaine organisaient dans leurs demeures, à l'intention de leurs invités. Une interprétation voisine découle du texte déjà cité de Vitruve, relatant la coutume grecque des présents d'hospitalité. Dans ce texte, les xenia sont définis comme la représentation de \"poulets, oeufs, fruits et autres choses agrestes\", fournis par le maître de maison à ses hôtes auxquels, pour les mettre à leur aise, il laissait ainsi la liberté de les apprêter selon leur convenance. Or, comme l'atteste au He s, l'africain Apulée, (Métamorphoses 2,11), cette pratique des cadeaux à l'invité semble avoir persisté à l'époque romaine. Aussi, la décoration de certaines pièces de la maison - celles sans doute auxquelles les invités avaient accès - par l'image d'abondantes victuailles peut-elle être considérée comme une allusion à la fois au bon accueil des hôtes par le propriétaire et à l'opulence de sa demeure. Celle-ci se proclamerait ainsi métaphoriquement \"riche et généreuse dans sa richesse puisqu'elle la répand en présents d'hospitalité\". Le texte de Philostrate suggère une autre \"lecture\" du motif des xenia : ces derniers évoqueraient des prestations en nature, acquittées \"au maître du champ\" par le paysan à qui il a été affermé. Le vieux thème hellénistique des cadeaux à l'invité se trouverait ainsi enrichi d'une signification nouvelle, appropriée au contexte de l'époque, qui lui permet, tout comme aux représentations de scènes de chasse et de grands domaines, d'illustrer l'opulence de l'arsitocratie foncière africaine et de flatter son goût de l'ostentation. Les xenia ont aussi été interprétés dans un sens religieux, en rapport avec la mythologique dionysiaque. En effet, le motif est souvent associé à des bêtes d'amphithéâtre, dont on connaît les liens avec Dionysos, à des masques et même, comme dans l' cecus de la\" maison de la procession dionysiaque\" d'El Jem, à des personnages qui font habituellement partie du cortège du dieu et aux Saisons dont il régit le cours. L'accumulation de tous ces motifs et leur association aux xenia visent, peut-être, à souligner le caractère cosmique du pouvoir de Dionysos et son rôle régénérateur et fécondant. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IIIè s. ap. J-C.: Fragment d'un pavement de forme irrégulière. Il figure un décor de \"Jonchée\" dont la caractéristique principale est d'être éminemment souple et extensible. Fin du IIIè s. ap. J-C. Maison \"dite de la volière\" à Carthage. (Musée du Bardo) L'exemplaire le plus connu de la série est fourni par une mosaïque de Carthage qui, bien que contenant non seulement une foule d'oiseaux, mais aussi de nombreux petits quadrupèdes, a été identifiée à une \"volière\" et donné son nom à la fastueuse villa dont elle ornait le péristyle. Celle-ci a connu une longue période d'occupation-au moins du He au IVe s. - durant laquelle son décor a subi de nombreuses modifications, qui ont entraîné diverses propositions de datation pour les pavements qui en proviennent. Ainsi, notre \"volière\", que l'on attribuait traditionnellement à la fin du He s ou au début du Ille , se trouve aujourd'hui ramenée à la fin du Ille ou même au début du IVe s. Notons, au passage, que cette imprécision en matière de datation, qui résulte des différences d'appréciation des auteurs, constitue un problème majeur auquel est confronté l'historien de l'art dans sa tentative d'établir une classification chronologique des pavements, afin d'en suivre l'évolution thématique et stylistique. L'oeuvre, qui nous occupe, a son champ couvert de végétaux entre lesquels évoluent divers oiseaux, en particulier des paons, et d'autres petits animaux dont une gazelle, un chevreau, un lièvre, un hérisson et un lézard. Il y a même un singe (Fig. 46). Toute cette faune est traitée avec un grand souci de précision, qui révèle chez le mosaïste un sens aigu de l'observation et un goût pour le détail insolite et pittoresque. Les volatiles, en particulier, sont rendus avec \"un naturel plein de brio, au repos, en plein vol, se posant sur des rameaux ou animant de leurs allées et venues l'immobilité statique des plantes, sur lesquelles se pose une sauterelle ou glisse un escargot\". ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè. s. ap. J-C.: Venus châtiant un Amour au milieu d'une \"jonchée\". IIIè. s. ap. J-C., Thina. (Musée archéologique de Sfax) . A Thina, le décor de \"jonchée\", agrémenté par des guirlandes et des corbeilles remplies de fleurs, entoure l'image de Vénus, figurée d'après un poncif grec fort connu, appuyée à une colonne, en train de châtier un Amour que maîtrisent deux de ses congénères (Fig. 47). Dans le reste du champ, folâtrent d'autres petits génies ailés que l'on voit chasser des oiseaux, cueillir des fleurs ou même jouer une scène de comédie, le visage caché par un masque. L'un d'eux est occupé à transpercer, à l'aide d'une lance, un caméléon, symbole de mauvais oeil. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: Buste des Quatres saision reconnaissables aux attributs vegetaux dont elles sont mune 2 eme moitie du IIè s. ap. J-C.Acholla (musee du bardo) Exceptionnellement, comme dans une mosaïque assez mutilée d'El Jem, datée de la première moitié du Ille s, aux types de représentation traditionnels des Saisons, le mosaïste a substitué, par souci d'innovation, des scènes originales, à plusieurs personnages, masculins et féminins, figurant un fait saisonnier ou un épisode mythologique. Ainsi, l'Automne est illustré par la danse d'un Satyre et d'une Bacchante, l'Hiver par une femme âgée tenant dans ses bras un petit génie ailé symbolisant la fécondité de la naturequ'elle va engourdir. Le Printemps est complètement détruit, mais de l'Eté, on distingue encore les restes de deux personnages et d'un panier rempli d'épis. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: Génie de l'année (ou Saturne) et bustes des Quatre Saisons. Milieu du 11e s. ap. 1.-C. Maison de « la procession dionysiaque » à El Jem. (Musée d'El Jem) . Toutefois, malgré l'extrême fréquence avec laquelle les Saisons apparaissent dans les mosaïques, il est rare qu'elles soient traitées pour elles-mêmes et, le plus souvent, elles entourent un motif central, figurant une divinité dont elles soulignent le pouvoir cosmique ou le rôle fertilisant. Ainsi, elles peuvent accompagner Neptune, Apollon, Vénus, Diane, peut-être Saturne, le Génie de l'Année ou encore celui du zodiaque (Figs. 50 a-b et 51). Mais, c'est surtout à Dionysos qu'elles sont le plus souvent associées . D'une manière générale, l'identification des figures allégoriques des Saisons ne pose pas problème. Outre leur nombre quatre et leur emplacement habituel dans les angles des pavements, elles sont toujours munies d'attributs végétaux qui permettent de les reconnaître : tige de rosier pour le Printemps, épis de blé pour l'Eté, grappe de raisin bachique pour l'Automne, enfin, rameau d'olivier pour l'Hiver. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Génie de l'année entouré par Sol-Apollon, Luna-Artemis et les quatre saisons. Deuxième moitié du 111e s. ap. 1.-C. El Jem (Musée d'El Jem) ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IVè ou début du Vè s. ap: Deux figures féminines en pied ayant fait partie d'un groupe qui en compte quatre. Elle représentent les Quatre Saisons ou des Nymphes. Fin du IVè ou début du Vè s. ap. Sidi Ghrib. (Dépôt du Musée de Carthage) Deux de ces gracieuses jeunes femmes se présentent de face, marchant d'un pas rapide, devant une palissage clôturant un jardin planté de rosiers. Leur corps, sensuel, est à peine couvert par un voile mouvementé par le vent. Toutes deux élèvent au-dessus de leur tête un cratère rempli de fleurs qu'elles versent dans la main gauche. Les deux autres figures, dont l'une est fâcheusement mutilée, apparaissent dans un paysage identique au précédent, mais vues de dos. De la main droite, elles vident le contenu d'une amphore dans une vasque tenue de la main gauche. Bien que les Saisons puissent être normalement associées à Vénus, déesse de la fécondité, et à Neptune, dieu non seulement de la mer mais aussi des eaux douces et fertilisantes, rien n'autorise à reconnaître avec certitude une évocation allégorique des quatre divisions de l'année, dans ces figures de jeunes femmes. Celles-ci n'ont pas d'ailleurs les attributs habituels des Saisons et leur nombre quatre peut avoir été imposé par des raisons de symétrie, en raison de leur emplacement aux angles du grand tableau de la salle--pour bains froids des thermes. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "1ère moitié du IIIè. s. ap. J.-C: L'œuvre, datée du règne de Sévère Alexandre (222- 238 ap. J.-C), est originaire d'El Jem, ville antique qui a été particulièrement généreuse en mosaïques de qualité. Elle figure les Saisons, mais celles-ci sont accompagnées - ce qui est exceptionnel - par les Mois qui composent chacune d'elles. Seule une mosaïque fragmentaire de Carthage, de date plus récente, aujourd'hui au Bristish Museum de Londres, peut être rapprochée de celle d'El Jem. Dans celle-ci, les Saisons et les Mois sont illustrés par des scènes caractéristiques, placées dans de petits tableaux carrés (pseudo- emblemata) insérés sur plusieurs rangées parallèles dans une trame géométrique assez dense (Fig. 53 a à d). L'interprétation de certaines scènes a donné lieu à diverses hypothèses; car, le mosaïste, limité par les dimensions des cadres où il les a enfermées, a été souvent amené à alléger les modèles qu'ils reproduisait. Aussi, leur lecture en est-elle devenue mal assurée. Les Saisons sont symbolisées par des personnages masculins en pied occupant la rangée de gauche. En haut, le Printemps est un jeune homme en tunique verte, la tête couronnée de fleurs, qui porte un chevreau sur les épaules. L'Eté apparaît sous les traits d'un adolescent, vêtu d'une courte \"blouse\" jaune, serrée à la taille par une ceinture, brandissant une faucille et portant une gerbe d'épis sur son épaule. Un Satyre en tunique rouge, muni d'un rython et d'un pedum (bâton pastoral à bout recourbé), la tête entourée de feuilles de vigne, personnifie l'Automne. L'Hiver est un homme d'âge mûr qui porte une tunique sombre et un capuchon. D'une main, il tient un lièvre et, de l'autre, une longue tige de millet à laquelle sont attachés deux canards sauvages, symbolisant les chasses hivernales. A droite des Saisons, figurent les Mois. Le Printemps groupe Mars, Avril et Mai. Le premier, par lequel les Romains faisaient commencer l'année, est symbolisé par trois hommes tenant une peau de bête, qu'ils semblent battre à l'aide d'une épée ou d'un bâton. La scène représente, peut-être, le serment militaire prêté sur la dépouille d'un porc, le 19 mars de chaque année, au moment où les Saliens (collège de prêtres voués au culte de Mars) ouvraient le cycle de la guerre. Le manteau à bonnet conique dont sont vêtus les trois personnages est, en effet, celui que portent habituellement les prêtres saliens. On a vu également dans cette scène une évocation de la fête que l'on célèbrait le 15 mars en l'honneur de Mamurius, à qui la légende attribue la confection des boucliers des Saliens. Avril montre, au premier plan, deux hommes en train d'exécuter un pas de danse en brandissant des cierges allumées et en agitant des crotales. A l'arrière-plan, un édicule à fronton abrite une statue de Vénus à sa toilette. La scène évoque sans doute la fête célèbrée le 1er avril en l'honneur de cette déesse. Le mois de mai est consacré à Mercure dont la statue est dressée, à droite du cadre, sur un socle quadrangulaire. Le dieu, complètement nu, tient, comme à l’accoutumée, une bourse et un caducée. A ses pieds est posée une carapace de tortue, qui rappelle celle avec laquelle il avait confectionné la première lyre. À gauche de la statue un prêtre vêtu d’une longue tunique blanche et muni d’une tablette d’encens s'apprête à sacrifier un chevreau sur un autel. Dans la deuxième rangée, l’Eté est accompagné des mois de juin, juillet et août. Juin fait revivre un fait saisonnier : deux hommes installés dans une boutique au plafond de laquelle sont suspendues des cruches servent à boire à un troisième. Il s’agit probablement de vendeurs de boissons rafraîchissantes. Juillet montre un jeune homme qui court en tendant la main vers l'avant, le dos chargé d’un filet enserrant des gerbes d’épis. La scène symbolise peut-être une fête rustique. Le mois d’août est évoqué par une statue d’Artémis - Diane, dressée sur un socle quadrangulaire que flanquent un chien et un cerf. La déesse, dont la tête est radiée, porte une tunique courte et un manteau à bouts flottants. De sa main droite, elle brandit un arc et, de la gauche, elle retire une flèche de son carquois. La fête d’Artémis-Diane est célèbrée le 13 août. La troisième rangée comprend les trois mois de l’ Automne. Septembre est représenté par une scène assez familière où figurent deux hommes à moitié nus, occupés à fouler des raisins dans une cuve rectangulaire. Pour conserver leur équilibre, les manoeuvres tiennent, chacun, les deux bouts d’une corde qui passe autour d’une barre fixée au-dessus de leur tête. Le moût coule dans un grand chaudron, par l'intermédiaire d’une rigole aménagée dans la paroi de la cuve. Deux hommes, ayant l’air d’astrologues orientaux, occupent le tableau consacré à l'évocation du mois d'octobre. Ils sont tournés l’un vers l’autre et lèvent tous deux la main droite pour. montrer une étoile. Leur costume se compose d’une longue tunique blanche, que recouvre un manteau jaune, pour l’un, vert, pour l’autre. Comme l'apparition d’une étoile annonce toujours un évènement politique important, telles la naissance ou l'accession au trône d’un prince, l’image pourrait se rapporter à l'anniversaire de l'empereur Alexandre Sévère, né le 1er octobre de l’année 208. Le mois de novembre célèbre la fête d’Isis. La scène qui le symboli comprend trois personnages. Le premier, à gauche, a le visag recouvert d’un masque d’Anubis à tête de chacal. Ses deu compagnons portent sur la tête le bonnet à plumes des prêtres d'Isis. Les mois de l’Hiver occupent la dernière rangée. Décembre mon une scène qui se rapporte à la fête des Saturnales (fête en l’honne de Saturne qui a lieu le 17 du mois). On y voit trois esclaves, vê d’un simple pagne, qui rythment un pas de danse en brandissant une torche et en claquant des mains, pour exprimer leur joie d'être traités, à l'occasion de cette fête, sur pied d'égalité par leurs maîtres. Le mois de janvier est consacré au culte des Pénates. Dans le cadre qui lui est réservé, deux personnages, chaudement vêtus d'un manteau sombre et d'un foulard, sont en train d'échanger des voeux. A leur gauche, se dresse une petite statuette auprès de laquelle ont été déposées des offrandes caractéristiques: galette, poupée et pelotte de laine. Le mois de février termine l'année. La scène qui l'évoque fait allusion à la phase la plus importante de la fête des Lupercales (fête en l'honneur de Lupercus, vieille divinité latine de la fécondité). Un jeune chevalier romain, torse nu, frappe avec une lanière de peau de bouc le ventre d'une jeune femme pour la rendre féconde. Celle-ci, dont la robe est relevée, est portée par deux aides. Tous ces tableaux sont accompagnés de légendes permettant de reconnaître les mois qu'ils symbolisent. Juin, juillet, septembre, novembre, décembre, janvier et février ont été normalement désignés par leurs noms. Par contre, les cinq autres mois sont curieusement indiqués par l'accusatif pluriel féminin des adjectifs extraits de leurs noms. Ces formes adjectives se rapportent peut-être aux dates des fêtes célébrées, qui coïncident avec les kalendes, les ides ou les nones. La mosaïque d'El Jem est donc un calendrier où figurent diverses fêtes servant à illustrer les mois. Elle appartient à toute une série de représentations de calendriers romains dont les plus connus remontent au IVe s. ap. J.-C. Tous dérivent de modèles d'origine hellénistique, suggérant le cycle des mois par des fêtes religieuses grecques, mais auxquelles les Romains avaient substitué progressivement leurs propres fêtes et surtout des activités rustiques saisonnières. Dans les calendriers d'époque romaine, en effet, ce sont principalement des scènes agricoles qui servent à évoquer les mois. Or, dans le feriale d'El Jem, seuls trois mois (juin, juillet et septembre) sont illustrés par des faits saisonniers. Tous les autres sont symbolisés par des fêtes religieuses appartenant, pour la plupart, à un lointain passé romain et qui devaient avoir perdu, au IIIe s, toute leur signification. Aussi, doit-on penser que notre calendrier ne vise pas à renseigner sur des cérémonies cycliques, qui étaient réellement célébrées à El Jem au début du IIIe s. Son auteur s'est manifestement inspiré d'un modèle de calendrier fort ancien, conçu probablement à Rome même et où étaient évoquées de vieilles fêtes religieuses, dont certaines n'ont peut-être jamais été organisées ailleurs que dans cette cité. En procédant de la sorte, le but qu'il poursuivait était avant tout d'ordre symbolique : il consistait à regrouper diverses scènes glorifiant des dieux et illustrant des rites agraires, en vue de suggérer des idées de", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Debut de IIIè s. ap. J-C: Aux Mois et aux Saisons, on doit rattacher les divinités des Sept Jours de la Semaine, que les mosaïstes ont cependant représentés rarement. Autant que nous sachions, dans les musées de Tunisie, seul un pavement d'acus à caractère cosmologique, retrouvé à Bir- Chana, dans la région de Zaghouan, leur est consacré. L'oeuvre est datée du début du IIIe s. Elle montre un grand hexagone où s'inscrit un tissu géométrique très compliqué, qui reflète probablement la structure d'un plafond à caissons. Les sept divinités y sont figurées en buste, à l'intérieur de médaillons hexagonaux placés au centre de la composition . Au milieu, Saturne, qui préside à la journée du samedi, se présente sous les traits d'un vieillard barbu, muni d'une faucille et vêtu d'un manteau dont un pan est ramené sur sa tête en guise de voile. Son type est identique à celui qui apparaît sur bon nombre de stèles votives contemporaines. Hormis un pavement d'El Jem où figure, associé aux Saisons, le buste d'un personnage barbu, coiffé d'une couronne de feuillages et que l'on a proposé d'identifier à Saturne, sans aucun de ses attributs habituels (Fig. 51), c'est là, à notre connaissance, l'unique représentation sur mosaïque de ce dieu, pourtant si vénéré en Afrique à en juger d'après la quantité considérable de monuments sculptés qui lui sont dédiés. La raison en est assurément que, à la différence de la sculpture, qui a conservé \"une saveur autochtone originale\", les sujets mythologiques, qui font partie du répertoire de la mosaïque, relèvent, dans presque leur totalité, de la tradition hellénistico-italienne. Or, dans celle-ci Saturne est presque absent. Ce dernier doit donc la place priviligiée qu'il occupe dans notre pavement, sans aucun doute, à la volonté expresse du mosaïste ou de son client de lui exprimer, conformément aux pratiques religieuses locales, une dévotion particulière et de bien marquer sa préeminence sur les autres divinités. Celles-ci ont été figurées en éventail tout autour de Saturne. On distingue le Soleil et la Lune, Mars, Mercure, Jupiter et Vénus, auxquels étaient voués respectivement dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi (1). A l'exception de Saturne, tous ces dieux sont accompagnés, d'un animal symbolique, placé dans un petit rectangle. Ainsi, le Soleil est flanqué d'un cheval au galop, la Lune d'un taureau bondissant, Mars de la louve, Mercure d'un bouc, Jupiter de l'aigle et Vénus d'une colombe.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IIIè s. ap. J-C. : Apollon la tête nimbée et une Muse (Calliope ou Erato ?) occupent le centre de cette mosaïque de Sousse à décor géométrique fort compliqué. Tout autour, les bustes des huit autres Muses et aux angles les végétaux des quatre saisons. Fin du IIIè s. ap. J-C. (Musée de Sousse).", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Bustes des Neufs Muses . El Jem (Musee Bardo) . Les neuf Muses sont les déesses des arts et des sciences dans la mythologie grecque. Chacune inspire et protège un domaine particulier de la création artistique ou intellectuelle. Voici leurs noms et domaines associés : Calliope : Muse de la poésie épique et de l'éloquence. Clio : Muse de l'histoire. Érato : Muse de la poésie lyrique et de l'amour. Euterpe : Muse de la musique et de la poésie lyrique. Melpomène : Muse de la tragédie. Polymnie : Muse de la rhétorique et des hymnes sacrés. Thalie : Muse de la comédie et de la poésie pastorale. Terpsichore : Muse de la danse et du chant choral. Uranie : Muse de l'astronomie et des sciences exactes. Les Muses étaient considérées comme des sources d'inspiration pour les artistes et les savants de la Grèce antique.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Grand Tableau de'El Jem . Les neuf Muses sont les déesses des arts et des sciences dans la mythologie grecque. Chacune inspire et protège un domaine particulier de la création artistique ou intellectuelle. Voici leurs noms et domaines associés : Calliope : Muse de la poésie épique et de l'éloquence. Clio : Muse de l'histoire. Érato : Muse de la poésie lyrique et de l'amour. Euterpe : Muse de la musique et de la poésie lyrique. Melpomène : Muse de la tragédie. Polymnie : Muse de la rhétorique et des hymnes sacrés. Thalie : Muse de la comédie et de la poésie pastorale. Terpsichore : Muse de la danse et du chant choral. Uranie : Muse de l'astronomie et des sciences exactes. Les Muses étaient considérées comme des sources d'inspiration pour les artistes et les savants de la Grèce antique.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "1ere moitie du IIIè s. ap. J-C: Divers medaillons ou figuerent Arion , Orphee et des motifs de type Xenia entourant un tableau central avec une scene de peche en 1ere moitie du IIIè s. ap. J-C ,La Chebba (musee de bardo) Arion est à la fois un poète et un lyricine. La plus belle représentation, qui nous en est parvenue, est celle que montre une mosaïque marine très fragmentaire de la fin du IIIe s., provenant des \"grands thermes\" de Thina . Le musicien, dont l'attitude et l'accoutrement - bonnet phrygien et tunique richement décorée sont presque identiques à ceux d'Orphée, y apparaît, conformément à sa légende, en train de jouer de la lyre, assis sur le dos d'un dauphin que sa musique avait séduit. L'expression de son visage semble indiquer l'enchantement que lui procurent les suaves accords de son instrument. A la différence d'Arion, qui a été peu représenté, Orphée charmant les animaux constitue l'un des thèmes mythologiques les plus appréciés des mosaïstes. On le rencontre notamment dans des pavements d'El Jem, Sfax et Oudna. Cette popularité s'explique sans doute, non seulement par le souci de certains propriétaires d'afficher leur intérêt pour la culture et leur mélomanie, mais aussi par la signification symbolique qui s'attachait probablement à l'image du chantre divin. Ce dernier, dont la musique paralysait les fauves, devait posséder un pouvoir magique, capable de fléchir les puissances du mal qui pouvaient assaillir les demeures. Orphée apparaît généralement assis sur un rocher, au pied d'un arbre, entouré par divers animaux superposés en rangs parallèles, dont l'attitude recueillie indique qu'ils sont sous le charme de sa", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "fin du IIIè s. ap. J-C: Motif central d'un grand pavement de rotonde à Thina daté de la fin du IIIè s. ap. J-C. Il illustre la légende d'Arion receuilli par un dauphin. (Musée archéologique de Sfax)", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIe s. ap. J.-C: Orphée charmant les animaux. La tête du dieu a été mutilée délibérement semble-t-il, puis restaurée à l'aide de tesseres uniformément blanches, sans doute à l'époque chrétienne. Cette mosaïque du Musée du Bardo provient des thermes \"dits des Labirii\" à Oudna et date, dans son premier état, du IIIe s. ap. J.-C.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Début du lllè s. ap. J-C.: Mosaïque d'El Jem à décor compartimenté. Au milieu, Orphée en buste et, tout autour, animaux que sa musique avait séduits. Début du lilè s. ap. J-C. (Musée d'El Jem). musique. Parfois, il occupe un médaillon placé au centre du pavement et les animaux qui l'entourent sont artificiellement isolés par des guirlandes végétales, à l'intérieur de compartiments de formes variées . Cette formule iconographique prêtée à Orphée, qui consiste à lui associer divers animaux, est vraisemblablement à l'origine de la faveur dont son mythe a continué à bénéficier au début de l'époque chrétienne. En effet, ce personnage divin, dont le type se rapproche de celui du Bon Pasteur et qui pouvait apaiser les instincts sauvages par la douceur de ses chants, a été considéré, par certains adeptes de l'Eglise, comme symbole du Christ attirant les âmes des fidèles par la pureté de sa morale. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IIè s. ap. J-C: Vue d'ensemble et détail d'une mosaïque offrant un décor à trame végétalisée entourant, au centre, un tableau carré où figure un dramaturge grec, peut-être Ménandre. Fin du IIè s. ap. J-C., Thuburbo Majus. (Musée du Bardo) . La plus ancienne représentation de poète trouvée en Tunisie nous est fournie par une mosaïque de Thuburbo Majus, datable du temps de Marc Aurèle (161 180 ap. J.-C). Le personnage qu'elle montre occupe un petit tableau carré, placé au centre d'un décor végétal de \"style fleuri\". Il se présente sous l'aspect d'un homme imberbe, assis sur un simple tronc d'arbre et vêtu d'une ample draperie qui ne lui recouvre que partiellement le buste (Fig. 64). Sa tête est ceinte d'une couronne de feuillage. Il ramène la main droite sous le menton et, visiblement absorbé par une réflexion profonde, fixe des yeux un parchemin qu'il tient de la main gauche. Devant lui, se dresse un autel rustique sur lequel sont posés deux masques de comédie. Ce poète est difficile à identifier. La pose qui lui a été prêtée, nettement influencée par le type sculptural hellénistique du poète assis, invite cependant à y voir un dramaturge grec, peut-être Ménandre.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Début du IIIè s. ap. J.-C: Célèbre tableau de Sousse, aujourd'hui l'une des pièces maîtresses du Musée du Bardo. Virgile écoutant deux Muses lui dicter ses chants. Il s'agit sans doute du portrait le plus fidèle de l'auteur de l'Enéide. Début du IIIè s. ap. J.-C . Mais, le plus remarquable et sans doute le plus fidèle portrait de poète, que nous ayons retrouvé jusqu'ici, est indiscutablement celui de Virgile que montre un très beau tableau provenant d'une vaste demeure d'Hadrumète. La date très controversée de cette oeuvre célèbre a varié du 1er au IVe s. ap. J.-C. Mais, il paraît raisonnable de l'attribuer, grâce à des détails vestimentaires (1), au début du IIIe s. La maison, dans laquelle elle fut retrouvée, semble d'ailleurs avoir été désaffectée vers la fin du IIIe s., lorsque tout le quartier où elle était située fut anéanti par une catastrophe indéterminée et converti en nécropole. Virgile y apparaît écoutant deux Muses lui dicter ses chants (Fig. 65). Il est figuré vêtu d'une toge blanche, sobrement ornée de broderies, trônant en majesté sur un fauteuil à haut dossier. Son visage, à l'expression sévère, a des traits fortement individualisés. De sa main gauche, il tient, ouvert sur ses genoux, un rouleau de parchemin sur lequel sont écrits, en lettres cursives, le vers 8 et le début du vers 9 de l'Enéide: Musa mihi causas memora, quo numine laeso, Quidve... (Muse, rappelle - moi les causes, dis - moi pour quelle atteinte à ses droits sacrés, Pour quelle...). Cette citation a vraisemblablement pour but de permettre l'identification du poète représenté. Le même procédé a d'ailleurs été utilisé dans une mosaïque d'Autun, datée du IIe s. ap. J.-C., où figure le poète grec Anacréon dont le type est assez proche de celui de Virgile. Mais, le choix de ces deux vers, dans toute l'œuvre du plus illustre des poètes romains, n'est probablement pas le fait du hasard : il vise sans doute à mettre l'accent sur le caractère divin de ses chants, qui lui sont inspirés par les Muses. Celles-ci se tiennent debout de part et d'autre de Virgile. A gauche, on reconnaît vraisemblablement Clio, la Muse de l'histoire (1). La jeune femme porte une longue tunique de soie verte, que recouvre partiellement une écharpe de couleur jaune. Comme attribut, elle tient des deux mains un manuscrit en partie déroulé. A droite, figure la Muse de la tragédie, Melpomène, un masque à la main. Son costume se compose d'une écharpe de soie verte et d'une longue robe rouge, rehaussée de broderies. Le mouvement de sa tête, penchée à gauche, le geste de sa main droite, placée sous la joue, et la position de ses pieds croisés conférent à son attitude un aspect artificiel, presque théâtral. Tout le tableau, d'ailleurs, est empreint d'une majesté solennelle et hiératique, qui le rend différent des représentations de poètes créées à l'époque hellénistique et auxquelles s'apparente encore la mosaïque de Thuburbo Majus.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "2ème moitié du Ille s. ap. J.-C.: Un poète assis (peut-être Ennius) entouré par les Neuf Muses en pied et par les bustes des Quatre Saisons. La mosaïque, originaire de la région de Sfax et aujourd'hui au musée de cette ville, a été datée de la 2ème moitié du Ille s. ap. J.-C.Le médaillon central entoure le portrait du poète, figuré assis, comme Virgile, sur un siège à haut dossier . Derrière lui, se tient debout son inspiratrice, vraisemblablement la Muse de l'histoire Clio. Ce poète, dans lequel on a voulu reconnaître Ennius sans raison valable, ne peut être identifié avec certitude. Peut-être faut-il y voir un poète local, dont l'histoire ne nous a pas conservé le nom ou même le portrait du propriétaire de la maison, qui devait se flatter de taquiner les Muses.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "milieu du IIIè s. ap. J-C: Poète tragique et acteur comique, milieu du IIIè s. ap. J-C., Sousse. (Musée de Sousse) aux traits singulièrement personnalisés. Des yeux au regard fixe et des sourcils froncés lui confèrent une expression tendue, presque douloureuse. A ses pieds, a été figurée une boîte de forme cylindrique où sont rangés des rouleaux de parchemin. Au-delà de cette boîte, se tient debout, dans l'attitude d'un acteur, un deuxième personnage drapé d'un vêtement rouge. Il s'appuie à une colonne et élève de la main gauche un masque de comédie. Son visage, imberbe, a des traits nettement caractérisés. Le tableau diffère assez sensiblement de la série d'œuvres à laquelle il appartient. Le poète représenté n'est pas accompagné, comme à l'ordinaire, d'une Muse, mais d'un acteur. Il ne s'asseoit ni sur un tronc d'arbre, comme Ménandre, ni sur un fauteuil, comme Virgile, mais probablement sur un escabeau que sa draperie masque entièrement. Les deux personnages ne présentent, d'autre part, malgré le remarquable talent de portraitiste de l'auteur du pavement, aucune ressemblance avec les portraits de poètes et d'acteurs connus", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "du début du IIIè s. ap. J.-C: Le sujet de cette mosaïque de Sousse, qui date du début du IIIè s. ap. J.-C., peut faire penser à une comédie de Plaute. (Musée de Sousse) . Dans le tableau de Sousse, qui est à peu près contemporain aux deux auteurs précités, on voit un esclave qui vient d'être châtié, frottant de la main gauche l'endroit où il a reçu le coup et, le corps courbé en signe de soumission, levant dans un geste de supplication, la main droite vers son jeune maître. Ce dernier est figuré au centre de la composition, encore irrité, s'apprêtant de son bras levé à continuer la bastonnade. Dans la partie gauche du tableau, un troisième personnage, le visage caché par le masque rouge des messagers, cherche à apaiser la colère du maître ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IVè s. ap. J-C: Détail d'un tableau de Sbeitla, datable de la fin du IVè s. ap. J-C. Il représente peut-être le célèbre auteur grec xénophon. (Musée du Bardo) . Le personnage, dont l'identification a été controversée, est pourtant accompagné de l'inscription, Autor Xenophont (a), qui en fait connaître le nom. On y a vu le portrait du mosaïste, qui a exécuté le pavement, ou encore celui du propriétaire de la villa. Mais, il semble préférable d'y reconnaître le célèbre auteur grec Xénophon, qui avait acquis une grande réputation de philosophe et d'historien et dont l'œuvre avait continué a être lue jusqu'à la fin de l'antiquité, si l'on en juge d'après les nombreuses citations que lui empruntent divers auteurs. La valeur de ses écrits, en matière de chasse et d'équitation en particulier, était communément reconnue, ce qui ne devait pas manquer d'être apprécié par l'aristocratie africaine, qui était très portée sur ce genre de distractions", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "170- 180 ap. J.-C.: Triomphe de Neptune. Ce tableau constituait le motif central d'un grand pavement à thème marin d'Acholla, vers 170- 180 ap. J.-C. (Cimetière militaire américain à Amilcar) . A Acholla, Neptune occupe un tableau carré, d'une grande finesse, placé au centre de la composition (Fig. 71). Il se présente debout de face, comme dans le pavement de la Chebba, mais son char ne comporte que deux chevaux marins. Tout autour de lui, le reste du champ a été compartimenté par une tresse en médaillons circulaires où sont enfermés des petits génies ailés chevauchant des dauphins, des Néréides, des Tritons et bien d'autres créatures qui font habituellement partie de son cortège. La même structure se retrouve dans la mosaïque de Sousse, où d'épaisses guirlandes de laurier divisent toute la surface en un grand nombre de médaillons circulaires et hexagonaux, qui entourent des Sirènes et toutes une multitude de Néréides voluptueusement étendues sur le dos de monstres marins. Neptune lui-même est placé dans un compartiment hexagonal, plus large que les autres par suite de la suppression de la couronne de laurier à sa bordure, mais qui n'occupe pas tout à fait le centre de la composition . Contrairement au dispositif du char de face et presque au repos, adopté dans les deux pavements de la Chebba et d'Acholla, l'équipage divin est ici figuré traversant obliquement le champ, à vive allure. En outre, Neptune se présente dans une attitude pleine de fougue et de vivacité, le corps penché vers l'avant et le bras gauche allongé, comme pour activer son attelage. Son visage, à barbe inculte et aux sourcils froncés, traduit une grande colère.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": " Ile s. ap. J.-C: Vue d'ensemble et détails d'un pavement de la fin du Ile s. ap. J.-C. originaire de Sousse. Divers médaillons renfermant, celui du centre, un triomphe de Neptune, et ceux du pourtour, des Néréides montées sur des monstres marins et des Sirènes representées en femmes- oiseaux. La participation de mosaistes de talents divers à la réalisation de cette œuvre, l'une des plus étendues du Musée du Bardo, explique la qualité inégale de son exécution suivant les médaillons.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "la fin du Ile s. ap. J.-C: Vue d'ensemble et détails d'un pavement de la fin du Ile s. ap. J.-C. originaire de Sousse. Divers médaillons renfermant, celui du centre, un triomphe de Neptune, et ceux du pourtour, des Néréides montées sur des monstres marins et des Sirènes representées en femmes- oiseaux. La participation de mosaistes de talents divers à la réalisation de cette œuvre, l'une des plus étendues du Musée du Bardo, explique la qualité inégale de son exécution suivant les médaillons.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "fin du Ile s. ap. J.-C: Vue d'ensemble et détails d'un pavement de la fin du Ile s. ap. J.-C. originaire de Sousse. Divers médaillons renfermant, celui du centre, un triomphe de Neptune, et ceux du pourtour, des Néréides montées sur des monstres marins et des Sirènes representées en femmes- oiseaux. La participation de mosaistes de talents divers à la réalisation de cette œuvre, l'une des plus étendues du Musée du Bardo, explique la qualité inégale de son exécution suivant les médaillons.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: Pavement d'un seul tenant de deux pièces provenant des thermes de la maison \"dite de Caton\" à Utique. Au sommet tête d'Océan. En dessous triomphe de Neptune et d'Amphitrite. Plus bas divers motifs marins dont notamment trois barques montées par des personnages divins. Fin du Ilè ou début du IIIè s. ap. J.-C. (Musée du Bardo) . Le triomphe de Neptune est encore représenté dans un grand pavement de la fin du IIe s. ou du début du IIIe, provenant des thermes de la \"maison dite de Caton\", à Utique où il tapissait, d'un seul tenant, deux pièces disposées en T. Ici, le thème a cependant été enrichi par l'association au dieu, non seulement de Néréides montées sur des monstres marins, mais de tout un cortège de divinités ayant un rapport avec la mer et de scènes variées, à caractère à la fois fantaisiste et léger. En outre, les divers éléments de la composition ne sont pas inscrits à l'intérieur d'une trame géométrique rigide, mais distribués à la surface du pavement, selon un procédé intermédiaire entre le système de la juxtaposition libre des motifs et celui des registres superposés, mais sans séparation (Fig. 73). Occupant l'un des registres, Neptune triomphant n'est pas figuré seul, conformément au schéma habituel, mais accompagné de son épouse, Amphitrite, dont il enlace la taille. Le couple divin se présente de face, le corps presque entièrement nu, debout dans un char tiré par quatre hippocampes, figurés le corps de trois-quarts et la tête de profil. En même temps que cette pompe nuptiale, le pavement comporte, tout en haut, une abside semi-circulaire où apparaît un grand masque d'Océan, autre divinité marine, qui fut souvent représentée par les mosaïstes africains. Ce dernier, dont la tête paraît couronnée de feuilles de vigne, a d'ailleurs été souvent associé à un cortège marin. C'est le cas, en particulier, dans le pavement du frigidarium des \"thermes dits de Trajan\" à Acholla. Dans plusieurs sites de Byzacène, on a même constaté que \"la célèbration de Dionysos et celle de Neptune sont intimement liées\".", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Milieu du Illès. ap. J.-C.: Triomphe de Neptune figuré debout sur un char de profil. Milieu du Illès. ap. J.-C., Sousse (Musée de Sousse) . Comme en témoignent, en particulier, deux mosaïques, trouvées, l'une, à Maxula-Radès, l'autre, encore à Hadrumète, le thème du triomphe de Neptune restera en faveur jusqu'au milieu du IIIe s. ap. J.-C. Mais, dans ces deux œuvres, la composition a subi certaines modifications. Car, si le dieu est toujours représenté dans une position frontale, son équipage, par contre, n'est plus figuré de face ou de trois quarts mais de profil. Ce dispositif est conforme sans doute aux goûts du temps puisqu'il se retrouve, avec des divergences minimes, dans des chars dionysiaques contemporains.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": " fin du IIe s. ap. J.-C: Mosaïque d'Oudna aujourd'hui au Musée du Bardo. Elle figure Neptune assis sur le dos d'un cheval marin. Cette image est peut-être la résurgence, à l'époque romaine, d'un type iconographique divin remontant à l'époque carthaginoise. IIIe s. ap. J.-C. . Il existe, toutefois, un pavement montrant un dieu Neptune, dont le type diffère totalement de celui que nous avons jusqu'ici rencontré. L'oeuvre provient d'Oudna et date de la fin du IIe s. ap. J.-C. ou, au plus tard, du début du IIIe. Le seigneur des eaux y est figuré, non point debout sur un quadrige ou un bige, comme c'est toujours le cas, mais assis sur les anneaux de queue d'un cheval marin ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "fin du IVe s. ap. J.-C: Toutefois, à la différence des ceuvres précédentes qui, quelle que soit l'origine de leur source d'inspiration, figurent toutes le triomphe de Neptune, c'est l'épisode de ses \"noces\" avec Amphitrite qu'illustre un grand pavement de frigidarium de thermes privés, construits avec un faste peu commun, vers la fin du IVe s. ap. J.-C. ou au début du Ve, dans la localité de Sidi Ghrib, non loin de Borj El Amri (Fig. 76 a à c). Le pavement, que flanque sur l'un de ses petits côtés une abside semi-circulaire, comporte plusieurs lacunes, qui n'empêchent pas cependant d'apprécier la somptuosité de son décor. Le centre de la composition montre l'enlèvement amoureux d'Amphitrite par Neptune. \"Nu et barbu, de face, le dieu au visage sévère tient enlacée, joue contre joue, la déesse nue elle aussi\". Au- dessus de cette scène, voltige un Amour muni d'un panier rempli de pétales de roses qu'il lance au couple divin, dans un geste qui donne toute sa signification à l'action en cours. Dans le reste du pavement ont été figurées, disposées sous forme de registres superposés mais sans séparation, diverses autres scènes, faisant partie du cortège marin célèbrant les noces divines. On distingue des Néréides, des Tritons et des Amours montés sur des monstres marins. Enfin, au milieu de l'abside qui couronne l'ensemble du décor, Vénus à sa toilette est mollement assise sur le dos d'un lion marin. Les divers éléments qui entrent dans cette vaste composition appartiennent, pris chacun isolément, au répertoire traditionnel, grec ou hellenistique. Mais, comme dans la mosaique du triomphe de Neptune et d'Amphitrite d'Utique, leur ordonnance sur des registres superposés tout en conservant au décor la structure d'une juxtaposition libre des motifs, est un procédé qui a été utilisé surtout en Afrique. Il avait pour but de suggérer le mouvement du cortège marin. Le mosaïste de Sidi Ghrib, qui est sans doute un artiste de grand talent, nous en donne une application magistrale.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: Ainsi, dans une mosaïque de fond de bassin, attribuée au milieu du Ile s., également de Sousse, Océan apparaît sous l'aspect d'une tête de dimensions énormes, entourée d'une barbe longue et inculte et d'une chevelure en broussaille d'où émergent de longues pattes de homard. Sa bouche, entrouverte, laisse couler des filets d'eau qui glissent de chaque côté du menton et tombent sur la surface de la mer en formant des bulles. Un regard absent, dirigé vers le lointain, confère à son visage une expression triste et comme tourmentée. Autour de cette tête, évoluent divers poissons et mollusques dessinés avec une grande précision. En raison de l'étroitesse du cadre, l'artiste n'a pu cependant figurer ni barques, ni scènes de pêche ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Contrairement à Neptune et Océan, la vogue de ces figures allégoriques est restée, cependant, assez limitée. Le type iconographique qu'on leur prête habituellement imite un modèle créé par les artistes alexandrins pour représenter le dieu Nil. Ainsi, une mosaïque du IIIe s., trouvée dans la région d'Hammamet, montre un dieu Fleuve figuré, conformément à cette tradition, sous les traits d'un personnage barbu, d'âge mur, à demi-couché sur une étoffe qui lui enveloppe le bas du corps. Il est muni d'un gouvernail et d'une corne d'abondance (détruite). De sa chevelure, longue et inculte, émergent deux cornes de taureau et des pinces de homard. Autour de lui, sont représentés un dragon le corps dressé et des Tritons armés d'une massue (Fig. 79).", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Trouvee en Sousse , Cette même image de dieu Fleuve a été prêtée parfois à Océan, comme sur une mosaïque du milieu du IIIe s. ap. J.-C., provenant d'un hypogée romain d'Hadrumète. Le dieu, qui paraît ivre, y est figuré à demi-étendu sur un rocher émergeant d'une mer où nagent des poissons et un oursin. Il est muni d'une conque et lève la main droite vers le ciel. Sa tête, qu'entourent une chevelure et une barbe épaisses, entremêlées d'algues, est surmontée de deux pattes de homard. Autour de lui, dans les angles du pavement, sont représentées les têtes des Quatre Vents, dont l'haleine est marquée par des lignes disposées en éventail (Fig. 80). ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Ilès. ap. J.-C: Tableau du milieu du Ilès. ap. J.-C. provenant d'Acholla. Cortège marin d'une Néréide emportée par des monstres marins. (Musée du Bardo) . Le même motif a été reproduit dans une mosaïque provenant d'un établissement thermal construit à Acholla, vraisemblablement sous le règne d'Antonin le Pieux. Là, cependant, le cortège marin, ne comporte qu'une seule Néréide, figurée assise en amazone sur le dos d'un monstre marin. Son corps, vu de trois quarts, est recouvert d'une draperie qui laisse entièrement nu tout le buste dont la forme tubulaire contraste avec l'aspect plantureux des hanches et du bassin. Sur sa tête est posée une couronne végétale ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du Ilè ou début du IIIè s. ap. J.-C: Mosaique de style pictural originaire de Dougga. A l'intérieur d'une bande de bordure constituée par divers volatiles, des Néréides montées sur des monstres marins entourent au centre un médaillon où figure Léandre. Aux angles du tableau, les têtes des quatre vents. Fin du Ilè ou début du IIIè s. ap. J.-C. (Musée du Bardo) Des Néréides chevauchant des monstres marins apparaissent également dans un pavement de Dougga, qui doit remonter à la fin du IIe s. ap. J.-C. ou au début du IIIe. Là, elles entourent un médaillon central occupé par un nageur dans lequel on a reconnu vraisemblablement Léandre . Au début du Ive s encore, un grand pavement de Carthage figure, en avant-plan d'une série de constructions, une mer peuplée d'Amours, de dauphins et de monstres marins, au milieu desquels voguent de gracieuses Néréides. Celles-ci sont représentées tout nues, selon un modèle qui apparaît au 1er s. av. J.-C.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Debut du IVè ap J.-C: Detail d'une grande mosaique originaire de Carthage qui se trouve au Musee de Bardo Nereide montee sur un dauphin , tient de ses deux mains ecartees une sorte de guirlandes rouge , Au cou , Aux bras et aux pieds ,elle porte de riches bijoux ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "260 ap J.-C: L'un des thèmes empruntés à la fable - celui de l'épisode d'Ulysse passant devant le rocher des Sirènes que l'on vient de rencontrer dans la mosaïque de Thina, semble avoir connu une plus grande vogue que la plupart des autres motifs marins, en raison peut-être, de la valeur symbolique plus nettement perceptible dont il a été chargé. En effet, ce même sujet se retrouve, sur trois autres pavements, dont celui d'Haïdra, attribué au IVe s. ap. J.-C., et un autre d'Utique que l'on date du milieu du IIIe s, retrouvé dans un état très fragmentaire, Mais, le plus intéressant de ces pavements est celui qui provient du péristyle d'une maison édifiée à Dougga au temps de Gallien (260 à 268 ap. J.-C). Dans cette œuvre, le héros de l'antiquité grecque apparaît, comme le décrit le poète de l'Odyssée (XII, 160200), debout sur le pont de son bateau, les mains retournées derrière le dos et attachées au grand mât. Il est vêtu d'une tunique dégrafée sur l'épaule droite et découvant en partie un buste aux chairs roses, qui n'évoque nullement la force physique et l'endurance du grand aventurier .Autour d'Ulysse, s'asseoient quatre de ses compagnons armés, chacun, d'un bouclier de forme ovale. Le vaisseau, où les cinq hommes sont serrés, est un navire mixte, pourvu de deux voiles et d'un rang de rames prévues pour les manoeuvres difficiles. Il est orné d'un rectangle multicolore qu'encadrent un buste humain et une palme. La poupe a une extrémité métallique fourchue, se recourbant en forme de col de cygne. A l'arrière du bateau, apparaît la cabine à toit quadrillé et voûté en arc. Le grand mât porte une vergue à laquelle sont attachées deux voiles blanches, gonflées par un vent qui souffle de babord. Le mât secondaire, incliné vers l'avant, porte aussi deux voiles, qui obéissent à l'impulsion d'un vent soufflant également de babord. A son sommet, flotte une petite banderole qui indique la direction du vent. Derrière le bateau, au pied d'un escarpement rocheux, se tiennent trois Sirènes figurées avec un buste de femme, auquel s'attachent deux longues ailes et des pattes de gallinacées. L'une d'elles tient des deux mains une double flûte et regarde s'éloigner le bateau d'Ulysse, l'air apparemment triste et déçu. La deuxième se présente assise, le corps enveloppé dans un manteau vert. Elle n'est munie d'aucun instrument de musique et doit être considérée comme la Sirène chanteuse. Son regard inquiet est, de même, dirigé vers le bateau. La dernière Sirène, également assise, tient de la main droite une lyre et, ayant arrêté de jouer, poursuit tristement des yeux les cinq hommes qui ont de nouveau pris le large. Devant le bateau d'Ulysse, flotte une petite barque à bord de laquelle un pêcheur, vêtu d'une tunique courte qui semble de cuir, tient de la main droite une énorme langouste.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "260 ap J.-C: Trouver a Dogga , Du même péristyle de la villa de Dougga provient, aussi, un tableau dont le sujet, bien qu'emprunté à la mythologie dionysiaque, présente d'étroits rapports avec les thèmes marins. On y voit une scène inspirée du VIIe hymne homérique, figurant Dionysos debout sur une barque, en train de châtier les pirates de la mer Tyrrhénienne. Le dieu porte une tunique de couleur bleue, brodée d'or et serrée à la taille par une ceinture. Ses bras à la musculature un peu molle et son visage imberbe sont ceux d'un adolescent (Fig. 86). A droite, un Satyre-mentor, le corps nu et les jambes écartées, a passé son bras derrière la taille de Dionysos pour l'aider à se maintenir en équilibre. Légèrement en arrière-plan, une Bacchante, la tête couronnée de feuilles de vigne, semble chercher à apaiser la colère du jeune dieu en lui caressant tendrement la tête. A l'arrière du bateau, près de la cabine, est assis un vieux Silène, ventripotent et adipeux, qui a pour tout vêtement une draperie pliée sur le bras gauche. Sa tête, barbue et chauve, est couronnée de feuillage et son front ceint d'un bandeau vert. En bon protecteur, il allonge le bras droit afin d'éviter à Dionysos d'être entraîné par son propre mouvement. De sa main gauche, il manoeuvre la rame-gouvernail. Devant le dieu, une panthère a bondi hors du bateau pour rattraper l'un des pirates. Ces derniers, qui croyaient attaquer un simple mortel, reconnaissent Dionysos et, effrayés, se jettent à l'eau où ils sont métamorphosés en dauphins. L'un des assaillants, dont les jambes sont encore celles d'un homme, a déjà le corps d'un cétacé. Deux de ses campagnons ont conservé leur buste humain, mais la partie inférieure de leur corps, qu'on aperçoit à travers la transparence de l'eau, a pris la forme d'une queue de poisson. Plus loin, nagent d'autres dauphins qui sont vraisemblablement d'autres pirates déjà entièrement métamorphosés.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "deuxième moitié du Ilè s.ap.J.-C: Pêcheurs halant un grand filet. Malgré les qualités artistiques indéniables de l'œuvre, on notera l'absence de proportions entre les divers motifs, deuxième moitié du Ilè s.ap.J.-C. (Conservée sur place dans la \"Maison de la Cascade\" à Utique). Celles-ci sont, en fait, extrêmement fréquentes dans l'art de la mosaïque africaine, depuis déjà le IIe s. ap. J.-C. Parfois, comme dans les pavements précédents, elles accompagnent des sujets mythologiques. Mais, plus souvent, elles sont représentées pour elles-mêmes et montrent, dans des paysages artificiels, popularisés par les artistes hellénistiques, des personnages nus ou sommairement vêtus, qui pêchent, montés sur des barques légères ou assis sur des falaises rocheuses. On reconnaît généralement les quatre façons de pêcher : au filet, à la ligne, à l'épervier et aux nasses. Souvent, par besoin de fantaisie tout à fait conforme au goût alexandrin, on s'amusait à substituer aux pêcheurs des petits génies ailés, semblables à des Amours : ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Decor d'un fodn de bassin , scene fantaisiste figurant un Amour pecheur monte sur une barque , en place dans la Maison de la cascade a Utique ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "120-130 ap J.-C : Buste de Jupiter , unique représentation jusqu'ici de ce dieu dans la mosaique africaine , A Acholla (musee de bardo) . Les trois prestigieuses divinités y sont figurées en buste, se détachant sur une riche guirlande de laurier, que l'on voit utiliser là pour la première fois, avec, sans doute, toute sa signification impériale victorieuse qu'elle va perdre, par la suite, à force de répétition. Au milieu, apparaît Jupiter que l'on reconnaît aisément, bien qu'il soit dépourvu d'attributs. (Fig 89) La coupe de sa barbe et les traits de son visage sont empruntés, semble-t-il, à l'empereur Hadrien, sous le règne duquel a été construit l'édifice thermal d'où provient le pavement. Le roi des dieux est flanqué, à gauche, par le buste de Minerve, inscrit dans un cercle que porte un géant anguipède et, à droite, sans doute par celui de Junon, aujourd'hui détruit.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "milieu du IIIe s. av. J.-C: Parmi ces images, plusieurs sont des illustrations de l'épisode de l'enlèvement de Ganymède. Ce sujet, qu'évoque Virgile (Enéide, V, vers 252 - 257), a d'ailleurs été déjà traité, probablement vers le milieu du IIIe s. av. J.-C., dans une mosaïque originaire de la cité grecque de Morgantina, en Sicile. En Tunisie, il apparaît d'abord dans un pavement du quartier de l'Oued Blibène, à Hadrumète, attribué au milieu du IIe s. ap. J.-C., qui dérive d'un prototype de peinture assez proche de celui dont est déjà issu le document sicilien. Le jeune berger y est figuré, un genou posé à terre, cherchant à éviter l'étreinte de l'aigle sous l'aspect duquel Jupiter s'était changé pour le ravir. L'oiseau, dont les ailes sont encore déployées, vient de se poser derrière Ganymède et s'apprête à l'enlever, dans un mouvement qui a quelque chose d'implacable et de fatidique. Le groupe, fort expressif dans son ensemble, retient surtout par son caractère dramatique et violent (Fig. 90).", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "début du IIIè s. ap. J.-C: Sur fond blanc dominant, se détachent divers médaillons meublés, celui du milieu par un \"enlèvement\" de Ganymède, les autres, par des bêtes d'amphithéâtre, début du IIIè s. ap. J.-C., Sousse. (Musée de Sousse). dans la mosaïque du quartier de l'Arsenal, qui appartient à la même série que celle de l'Oued Blibène, l'oiseau divin, dont l'aile se rattache d'une manière fort disgracieuse à son corps, est figuré avec une petite taille, en nette disproprotion avec celle de Ganymède, qu'il cherche pourtant à enlever dans ses serres . Cette discordance est encore plus flagrante dans le pavement de Thysdrus, où le groupe, issu d'un modèle différent de celui des deux tableaux hadrumétins, est figuré déjà en l'air, avec les jambes de Ganymède pendantes dans le vide.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IIIè s. ap. J.-C.: Mosaïque de Thuburbo Majus illustrant la légende de Thésée tuant le Minotaure. La présence de débris humains jonchant le sol permet de rattacher la représentation à la tradition iconographique pompéienne. Fin du IIIè s. ap. J.-C. (Musée du Bardo) .Au centre de la mosaïque, un petit tableau représente le réduit où Thésée est en train de tuer le Minotaure. Le héros, dont la tête est diadémée, presse, à l'aide de son genou, le flanc du monstre de Crète qu'il tient à sa merci, à demi agenouillé. De sa main gauche, il a saisi l'une des cornes de son adversaire et, de la droite armée d'un bâton, il s'apprête à lui asséner le coup fatal. Quelques débris humains, épars sur le sol, font allusion aux adolescents que les Athéniens offraient en tribut annuel au Minotaure pour sa nourriture. Leur présence permet de rattacher la représentation à la tradition pompéienne. La signification symbolique de cette scène paraît claire : l'image du monstre vaincu, malgré sa banalité, était sans doute censée décourager les forces de la destruction et les empêcher d'accomplir leurs funestes desseins.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: La tête de Méduse que figure cette mosaïque du Musée de Sousse reproduit un schéma qui remonte probablement au temps de Phidias. Elle occupe le centre d'une composition à décor de rames d'écailles rayonnantes. Dernier quart du IIè s. ap. J.-C., Dar Zméla, dans les environs de Sousse. La tête du monstre y apparaît entourée de huit serpents, disposés de façon à donner l'impression de s'affronter ou de se poursuivre. Deux queues de serpents sont nouées en papillon au-dessous de son menton. Une chevelure blonde, aux mèches en désordre, accentue encore l'aspect hideux de son épouvantable visage. Ce dernier est envahi par des yeux immensément grands dont le regard fascinant passait pour avoir la propriété magique de pétrifier quiconque les fixait et, en tout premier lieu, les génies du mal qui pouvaient troubler la quiétude des édifices. La valeur symbolique de la représentation découle aussi, peut-être, du fait que l'image du monstre, anéanti et mis hors d'état de nuire, ne pouvait être interprêtée par les gens de l'époque que comme une allusion à l'insuccès des intrigues pernicieuses des envieux.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIè s. ap. J-C: Tableau d'Utique reserve au musee de Bardo .Le premier de ces thèmes décore plusieurs pavements retrouvés en Tunisie, dont on retiendra un très beau tableau d'Utique, qui remonte vraisemblablement à la fin du Ile ou au début du IIIe s. ap. J.-C. Diane y est figurée court vêtue, en train de bander un arc pour décocher une flèche contre une biche. Son visage jeune, aux traits fins, est d'une beauté régulière (Fig. 96). Au centre de la composition, se dresse un arbre dont les branches, largement écartées, s'étalent sur presque toute la surface de la mosaïque. Ses feuilles pointues, étroites et allongées, sont celles d'un olivier. A droite de l'arbre, se profile la silhouette gracile de la biche, bien campée sur ses pattes grêles. La bête retourne la tête et allonge le cou pour brouter les jeunes pousses d'une branche. Sa robe, au pelage jaunâtre et luisant, est baignée de tâches de lumière qu'entourent des zones ombrées. Sous les pattes de la biche et derrière la déesse, des blocs de pierre situent symboliquement le paysage sauvage dans lequel se déroule la scène. La composition, qui laisse largement transparaître le fond blanc, retient surtout par son équilibre et son harmonie. Le paysage, en particulier, est limité à quelques traits essentiels, suivant une convention répandue par les peintres alexandrins, auteurs sans doute du prototype qui a servi de modèle au mosaïste. L'aspect conventionnel de la scène, où le souci décoratif l'emporte sur la recherche du naturalisme, est encore accentué par la place qu'occupent les deux acteurs l'un par rapport à l'autre : il est en effet invraisemblable qu'un animal aussi farouche qu'une biche se soit laissé approcher de la sorte.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "debut IIIè s. ap. J-C: Divers médaillons contenant Diane chasseresse la tète nimbée ,des scènes de chasse et des végétaux caractéristiques des saisons (Musee de bardo) .A Thysdrus, Diane, que flanque un cerf bondissant, est placée entre deux arbres, à l'intérieur d'un cadre carré à côtés incurvés qui occupe le centre du pavement. Sa tête est nimbée et son attitude analogue à celle qu'elle adopte dans le tableau d'Oudna. Autour d'elle, des guirlandes de laurier vert et fané déterminent, en s'entrecoupant, des médaillons occupés par les plantes des Saisons, des oiseaux et des scènes de chasse figurant des chiens qui poursuivent un lièvre, une gazelle, un renard ou un chacal. Le nimbe et les Saisons soulignent évidemment son caractère de divinité cosmique, à pouvoir régénérateur et fécondant", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": " fin du IIIe s. ap. J.-C: Au centre Vénus marine à sa toilette, servie par deux Amours et, aux angles, bustes des Quatre Saisons dont on remarquera les traits nettement caractérisés. Les formes un peu lourdes de la déesse invitent à attribuer cette mosaïque à la fin du IIIe s. ap. J.-C., El Jem. (Musée de Sousse) sait, en effet, qu'à l'occasion de son mariage, la future épouse est amenée en grande pompe par sa famille au bain pour être ensuite parée de ses plus beaux atours. C'est en tout cas sous les auspices de la plus belle des déesses que toute la cérémonie nuptiale est placée. Du reste, comme l'écrit Ovide, n'est-ce pas \"d'elle (Vénus) que sont venus la parure et le soin de soi-même\".", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Tableau de Thuburbo Majus , au musee de bardo ,nomme , La toilette de Venus Vénus à sa toilette a été figurée dans toute une série de tableaux, en général de petites dimensions, échelonnés de la fin du Ile au IIIe s. ap. J.- C., conformément à des prototypes sculptés et peints, qui remontent à l'époque hellénistique. L'image la plus fréquente, dont des reproductions ont été retrouvées, avec des variations de détails, à Oudna, El Jem, Thuburbo Majus, Lemta et Nébeur, est celle où la déesse, nue ou à peine vêtue d'un voile qui ne lui recouvre qu'en partie le corps, apparaît sortant du bain, en se tordant la chevelure ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Elle est assistée en général par des Amours qui lui apportent des accessoires de toilette, tels que miroir ou coffret dans lequel elle est invitée à choisir des bijoux. A Oudna, dans l'une des deux mosaïques consacrées à la toilette de Vénus - celle où se lit le nom Industri (1) - la déesse, figurée au milieu des flots qui rappellent son origine marine, est exceptionnellement accompagnée de deux Nymphes, qui lui présentent des vasques remplies d'eau et sans doute de parfum", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": ". Fin du IIè s. ap. J.-C: Belle mosaïque récemment découverte à Lemta et dont le décor est réparti sur quatre tableaux diversement orientés. Vénus à sa toilette, des Amours pêcheurs et un porche suggérant les installations d'un port vers lequel se dirigent deux barques. Fin du IIè s. ap. J.-C. (Musée de Lemta) . Le tableau encore inédit de Lemta (l'antique Lepti Minus), attribué à la fin du Ile. ou au début du IIIe. s. ap. J.C., est plus interressant encore. On y voit un décor marin où sont réparties quatre scène disposées le long des quatre côtés. La scène principale montre Vénus nue, debout sur un ilôt, le corps gracieusement déhanché à droite, tordant des deux mains les longues mèches ondulées de sa chevelure. Deux petits génies ailés lui présentent, le premier, un miroir, le second, un coffret à bijoux. Les trois autres scènes d'aspect, à la fois fantastique et réaliste, figurent dans la pure tradition de la peinture hellenistico-pompéienne, des Amours qui s'adonnent à diverses scènes de pêche. On en retiendra en particulier celle qui est opposée au tableau de Vénus et où l'on voit ces petits génies ailés manœuvrer deux barques qui rentrent dans un port suggéré par un porche . Vénus a également été figurée, quoique moins fréquemment, se préparant à aller au bain, suivant un modèle sculptural dont", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Au centre de la composition, Vénus appuyée à une colonne et détachant sa sandale. Tout autour, divers motifs inspirés par les jeux de l'amphithéâtre. Fin du IIè début du IIIè. s. ap. J.-C. Thuburbo Majus. (Musée du Bardo) .Dans le tableau de Thuburbo Majus, la déesse, nue, est placée au centre de la composition, à l'intérieur d'un petit médaillon qu'entourent d'autres compartiments occupés par divers motifs se rapportant aux spectacles de l'amphithéâtre. Elle s'appuie à une colonne autour de laquelle s'enroule un dauphin et étend la main vers son pied levé, pour détacher sa sandale. \"Sa tête est tournée probablement vers quelque intrus, survenu inopinément\" (", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "200 ap J.-C : Dans cette mosaïque en forme d'abside de Mactar, Vénus apparaît se préparant au bain aidée par deux amours. L'œuvre est traitée dans un style \"tachiste\" fondé sur les jeux d'ombre et de lumière. Autour de 200 ap. J.-C. (Musée de Mactar) . Plus intéressante, à la fois par ses dimensions et par ses qualités artistiques, est la représentation de Mactar, dans laquelle l'artiste a remarquablement usé de la manière \"tachiste\" qui joue des contrastes entre les zones d'ombre et de lumière. Vénus, qui achève de se déshabiller, pour aller au bain, y est figurée dans une attitude presque identique à celle qu'elle adopte dans l'œuvre précédente, mais appuyée à un arbrisseau. Son corps, aux proportions élancées et à la sensualité discrète, est animé par un mouvement instable et gracieux. Le torse incliné vers l'avant et la tête retournée, elle s'apprête, de sa main droite abaissée, à enlever sa sandale. De part et d'autre de la déesse, deux Amours lui apportent des roses.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Venus faisant des remontrances a des Amours qui jouent avec son voile . Une scène assez proche de la précédente apparaît sur une mosaïque de seuil originaire d'Utique, attribuable à la fin du Ile ou au début du IIIe s. Là, Vénus, le corps également à moitié nu, est représentée assise sur un rocher, la main droite levée dans un geste de remontrance à trois Amours, qui jouent avec son voile. Dans la partie droite du tableau, se dresse une colonne autour de laquelle s'enroule un arbre dépourvu de feuilles, évoquant un paysage idéalisé de type alexandrin . ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "au début du IVe: Il existe, une divinité féminine dont le type est assez proche de celui de Vénus et qui a été aussi représentée, quoique rarement, par les mosaïstes africains: il s'agit de Tellus. De cette déesse, qui symbolise la Terre-Mère et partage avec Vénus le principe de la fécondité, deux tableaux originaires de Carthage nous sont parvenus dont un seul, aujourd'hui au musée de cette ville, est en bon état. L'oeuvre, que ses caractéristiques stylistiques permettent d'attribuer vraisemblablement à la fin du IIIe s. ap. J.-C ou au début du IVe, n'a jamais fait l'objet d'une étude complète. Tellus y est figurée, à l'intérieur d'un médaillon circulaire constitué par une couronne de laurier, sous l'aspect d'une jeune femme au torse nu, mollement étendue sur une berge d'où coule de l'eau. D'une main, elle s'appuie sur une corbeille de fleurs et, de l'autre, soulève une énorme langouste. Sa tête est rehaussée d'une couronne végétale . Aux angles du tableau, sont placés quatre têtes d'Océan dont la répétition évoque l'Océan géographique qui est, aux yeux des anciens, un dieu fleuve dont les eaux fertilisantes entourent la terre d'un courant continu, s'infiltrent en elle et résurgissent sous forme de sources.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "150 -170 ap J.-C : Mosaïque récemment découverte a El Jem . Au centre personnification de L'Afrique et aux angles bustes féminins des Saisons figurée au centre du décor, en buste de femme vue de face mais le regard tourné très décidément vers la gauche. Le cadre carré dans lequel elle s'inscrit est doublé intérieurement par un octogone dont les angles sont prolongés de feuilles d'acanthe et de tiges de rosiers alternées. La déesse se reconnaît aisément à la dépouille d'éléphant qu'elle porte en guise de coiffure, la trompe au-dessus de la tête. Son visage à l'oval plein est d'une beauté régulière.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "début du IIIè s. ap. J.-C: Vue d'ensemble d'une grande exploitation rurale où figurent diverses scènes de la vie quotidienne, début du IIIè s. ap. J.-C. Villa «dite des Laberii»> à Oudna. (Musée du Bardo . L'une des plus anciennes représentations d'exploitation rurale africaine est sans doute celle que fournit une mosaïque retrouvée dans une fastueuse villa d'Oudna, ayant appartenu à la fin du IIIe s. ap. J.-C. à la famille des Laberii, mais dont la date de construction remonte vraisemblablement au milieu du IIe. La demeure a d'ailleurs connu, durant sa longue période d'existence - peut-être jusqu'au début du IVe s. -, plusieurs réfections qui rendent difficile de situer dans le temps les multiples pavements qui en proviennent (pl. 2). Tel est le cas notamment de la mosaïque du domaine, qui nous occupe, dont la datation a varié, au gré des chercheurs, dans une fourchette d'une cinquantaine d'années, du règne de Marc Aurèle (160-180) à celui - ce qui nous paraît plus probable - des premiers Sévères, au début du IIIe s.. Diverses scènes empruntées à la vie quotidienne y apparaissent. Leur représentation obéit à un procédé perspectif conventionnel, qui hésite encore entre le mode classique d'un rendu illusioniste de l'espace et le système des registres ou celui de la juxtaposition libre des motifs, qui vont s'imposer de plus en plus à partir du IIIe s. ap. J.-C. Elles sont en effet placées, chacune, sur une bande de terre distincte et ces bandes s'alignent parallèlement au cadre ou se superposent à l'intérieur du champ. La mosaïque d'Oudna constitue, par ce type de composition, une étape entre les œuvres de tradition picturale hellénistique et les réalisations plus libres, caractérisées par un traitement peu rationaliste de la notion de profondeur spatiale, qui vont se multiplier ultérieurement. Parmi les scènes qu'elle montre, on distingue une bergerie, vers laquelle se dirige un troupeau de moutons et de chèvres qui rentrent du pâturage. Cet édifice, qui constitue la seule construction érigée sur le domaine, permet de penser que les maîtres n'habitent pas sur leurs terres, mais la ville voisine. Un puits peu profond, dans lequel un paysan puise avec un balancier, alimente la ferme en eau potable. Le surplus de la production est transporté à la ville, sans doute quotidiennement, sur le dos d'un âne que l'on voit, lourdement chargé, s'avancer devant un valet à pied muni d'un bâton. De nombreux ouvriers sont nécessaires pour la vie de cette vaste exploitation. L'un d'eux apparaît occupé à traire une chèvre, un autre - il s'agit peut-être d'un nègre à chasser des oiseaux avec des gluaux, un troisième, dissimulé sous une peau de chèvre, à rabattre", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du Ile ou début du III e s.ap.J.-C: Fragment d'un pavement (en partie détruit) provenant de la résidence d'un riche éleveur de chevaux de course. Fin du Ile ou début du III e s.ap.J.-C. Sousse. (Musée de Sousse) Le pavement, qui était presque intacte au moment de sa découverte, a été très sérieusement endommagé, lors des bombardements qu'avait subis la ville de Sousse, l'héritière de l'antique Hadrumète, au courant de la deuxième guerre mondiale. On y voit un paysage où se dresse, au centre, un site montagneux dénudé, profondément entaillé par l'érosion. Au pied des rochers, coule une source où viennent s'abreuver une vache et une chèvre, que garde un berger jouant de la syrinx. Plus loin, une vache paît tranquillement et une chèvre se dresse sur ses pattes postérieures pour brouter les touffes d'herbe, qui poussent sur la falaise. Vers l'horizon, se profilent quelques vieux arbres au tronc noueux et aux feuilles rares.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Au milieu IIè s. ap. J-C: Contrairement aux deux pavements précédents, où le mode de composition reste, somme toute, encore proche de la tradition classique, une mosaïque du milieu du IIIe s., originaire de Cincari (Hr Toungar), dans la basse vallée de la Mejerda, fournit un type de structure différent, qui a consisté à ordonner sur trois registres nettement délimités, l'image d'un domaine et diverses scènes de chasse. Mais, en matière de décor, nous y retrouvons encore, à côté d'images fournies vraisemblablement par l'observation de la réalité, divers autres motifs empruntés au répertoire ancien . Dans le registre supérieur, au milieu d'un jardin planté d'arbres, se dresse une construction semi-circulaire, composée de plusieurs pavillons reliés entre eux par une galerie. Ce type de plan en arc de cercle n'est pas inconnu. Il a déjà été utilisé dans toute une série d'œuvres italiennes reproduisant des villas champêtres. Dans la cour de l'édifice, deux chasseurs s'apprêtent à partir. A gauche, le maître donne, avant de monter à cheval, des instructions à un valet qui achève de s'équiper. Entre les deux personnages, se dresse un autel où brûle un feu de sacrifice aux dieux protecteurs de la chasse. Car, comme le recommande Arrien, les chasseurs devaient leur rendre un culte avant de partir. Plus loin, un chien flaire le sol, prêt à se lancer à la poursuite du gibier. Les deux autres registres montrent des scènes de chasse. Dans un paysage rocailleux, d'inspiration hellénistique, on voit d'abord deux chiens, excités par un valet, qui attaquent un sanglier aux abois, puis une scène très cruelle, figurant un lion assaillant deux chevaux. Il est possible que l'on rencontrât aisément des lions, au milieu du IIIe s. ap. J.-C., dans la campagne de Cincari. Cependant, l'artiste ne s'est pas inspiré de la réalité pour représenter les dommages que ces bêtes fauves, encore à cette époque, pouvaient causer aux fermes; car la scène qu'il a figurée reproduit, presque sans changements, celle que nous avons déjà rencontrée, à Thysdrus, dans l'un des petits tableaux de la \"maison de la procession dionysiaque\" . Même la chasse au sanglier du registre médian, qui fait sans doute allusion à la distraction préférée du propriétaire et par laquelle le mosaïste entendait donc représenter une scène vécue, s'apparente très étroitement à celle que figure une mosaïque nilotique d'Hadrumète, dont nous avons déjà parlé, et dérive en conséquence, d'un modèle connu.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin IIIè s. ap. J-C: Trouver en Utique et place aujourd'hui au musee de bardo , Vue d'un grand domaine voue a l'arboriculture .Une mosaïque d'Utique, qui remonte vraisemblablement à la fin du IIIe s. ap. J.-C., nous fait connaître un autre grand domaine africain que son propriétaire, sans doute à cause d'une pluviométrie suffisante, a voué exclusivement à l'arboriculture. Le paysage représenté montre divers motifs disposés suivant une perspective étagée, intermédiaire entre le système des registres et celui de la juxtaposition libre des motifs. Il ressemble fort aux environs immédiats de la cité d'Utique et l'on ne peut douter que l'artiste ait noté d'après nature la situation resserrée des plaines et le moutonnement des collines, sur le flanc desquelles poussent des arbres divers, en particulier des oliviers et des vignes. Dans la partie gauche du pavement, figure, en avant-plan, une ferme édifiée en blocage épais, percée par une grande entrée rectangulaire dont la porte est maintenue ouverte. Ce bâtiment est flanqué, sur l'un de ses côtés, par une construction voûtée, plus basse, à usage indéterminé (Fig. 110). Au fond du domaine, se dresse, entre deux monticules, une tour carrée, construite en pierres de taille, devant laquelle coule un ruisseau qui passe sous un pont, avant d'aller se perdre dans la plaine. De nombreux paysans habitent dans ce domaine. Les uns excitent des chiens lancés à la recherche d'un gibier, d'autres procèdent à la cueillette des olives ou chassent des oiseaux à la glu.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "Fin du IVe s. ap. J.-C: Mosaique ayant servi à paver un trifolium à Tabarka, elle représente les divers batiments qu'on érigeaient habituellement dans une grande exploitation rurale. Celle-ci représente la maison du maître. Fin du IVe s. ap. J.-C. (Musée du Bardo). Le deuxième tableau montre des bâtiments allongés qui offrent aussi, en façade, deux hautes tours carrées, mais enserrant un portique à arcades ornées de claveaux noirs et blancs. En arrière- plan, se dresse un pavillon, assez haut, auquel semble conduire un escalier placé à droite de l'édifice. A une porte est attaché un cheval gris. En avant-plan, une femme, assise à l'ombre d'un cyprès, file sa quenouille tout en gardant un troupeau de moutons qui paît tranquillement. Cette image pleine de grâce et de vérité a été sans doute notée d'après nature . Autour des bâtiments, s'étend un jardin planté d'oliviers et de vignes montées sur des cerceaux, que limite, au fond, un paysage montagneux, profondément entaillé par les rivières et peuplé d'oiseaux divers.", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "IIIè s. ap. J-C: Trouver a Tabarka , Le dernier tableau figure un vignoble où sont édifiés divers bâtiments. On distingue, au centre, une ferme avec chais et granges et, en avant-plan, deux pavillons servant peut-être de bureaux et de magasins. Il s'agit là, évidemment, de la représentaion des trois composantes essentielles de la construction qu'on avait l'habitude d'ériger dans un grand domaine rural. On reconnaît, en effet, dans les divers édifices que le mosaïste a figurés avec une grande précision de détails, l'habitation du maître ou villa urbana, la ferme ou villa rustica, enfin, les communs ou villa fructuaria.La situation probable de cette grande propriété dans la région montagneuse et fort arrosée de Tabarka explique sans doute l'orientation donnée à son économie, fondée essentiellement sur l'arboriculture et l'élevage. Mais, l'intérêt de l'œuvre réside principalement dans l'importance qui y a été donnée à la demeure et aux divers bâtiments qui la composent. Cette particularité s'explique vraisemblablement par le fait que, contrairement aux Laberii d'Oudna et sans doute aussi à Sorothus d'Hadrumète un siècle plus tôt, son propriétaire n'habite plus en ville, mais sur ses terres pendant la plus grande partie de l'année. A partir du IVe s, en effet, par suite de l'extension du grand domaine, c'est la maison de campagne qui joue le rôle de résidence principale du seigneur. Ce dernier n'a plus désormais en ville qu'un simple pied à terre qu'il ne devait occuper qu'occasionnellement. Malgré le recours fréquent de leurs auteurs à des motifs d'emprunt, toutes ces mosaïques évoquent donc, avec beaucoup de fidélité, la vie de grands domaines africains. Certes, cette opinion a été récemment contestée par certains auteurs qui ont soutenu que ces représentations sont tributaires de modèles venant d'ailleurs, auxquels les mosaïstes locaux avaient simplement ajouté quelques détails caractéristiques, en vue de les adapter à la réalité africaine. Or, c'est là un procédé fort habituel des artistes romains, qui n'hésitent pas à mêler dans un même tableau, se voulant pourtant la représentation d'une circonstance précise, des éléments puisés dans des \"cahiers de modèles\" à d'autres fournis par l'observation de la réalité. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
[{"content": [{"index": null, "text": "Décrivez cette mosaïque \n", "type": "text"}, {"index": 0, "text": null, "type": "image"}], "role": "user"}, {"content": [{"index": null, "text": "début Ve s. ap. J.-C: Célébre mosaïque figurant le domaine du Seigneur Julius. Elle constitue le document le plus complet sur la situation économique et sociale de l'Afrique sous le Bas Empire romain. Début du Ve s. a.p J.-C., Carthage. (Musée du Bardo) .Celle-ci apparaît, en tout cas, prédominante dans un célèbre pavement de la fin du Ive s. ou du début du Ve s. ap. J.-C., retrouvé à Carthage et que n'égale en précision et en richesse aucune autre représentation de toutes celles que nous avons jusqu'ici étudiées (Fig. 112). Au centre de cette œuvre exceptionnelle, dont le décor est réparti sur trois registres superposés, se dresse une vaste maison d'habitation qui a tout l'aspect d'un château fortifié. Construite en blocage épais, elle est constituée par un corps de logis à deux étages auquel sont accolées, aux angles, deux tours carrées. Sa façade, au rez-de-chaussée massif et aveugle, est percée, en son milieu, par une seule ouverture cintrée que ferme une solide porte cochère de bronze, à deux battants. Les deux tours d'angle, légèrement avancées par rapport au corps de logis, comportent, en bas, une petite porte rectangulaire et, en haut, une fenêtre longue et étroite, ressemblant plutôt à une meurtrière. Leur présence accentue encore l'allure austère et rigide de l'édifice. Elles ont un toit de tuiles fortement débordant et sont reliées entre elles par une galerie placée au premier étage. Cette galerie, dont les arcades et les colonnettes sont en marbre blanc, ne doit pas être considérée comme un simple ornement dans une région où les chaleurs de l'été sont souvent excessives, elle a un rôle éminemment fonctionnel, dans la mesure où elle assure aux habitants une fraîcheur vivifiante.Derrière le corps de logis, on aperçoit, vers la droite, quatre tours rondes, coiffées en coupole, qui représentent sans doute des thermes. Trois d'entre elles sont, en effet, surmontées d'une petite cheminée d'où monte de la fumée. Vers la gauche, à côté d'un palmier dont on ne voit que la cime, se dresse un bâtiment quadrangulaire, construit en gros appareil et recouvert d'un toit de tuiles à double inclinaison. Il est percé par une large baie voûtée qu'entoure un encadrement de marbre blanc et doit constituer l'un des pavillons du corps de logis. ", "type": "text"}], "role": "assistant"}]
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