Un nouveau cadre juridique pour soutenir les entreprises innovantes: M. Faid annonce le lancement officiel du financement participatif Le ministre des Finances, Monsieur Laaziz Faid, a procédé ce samedi 23 décembre 2023, à Alger, à l’ouverture de la réunion annuelle de la COSOB dédiée au lancement officiel du financement participatif au profit des start-up qui permettra à ces dernières d'entrer en liaison, depuis des plateformes dédiées, avec les investisseurs souhaitant contribuer à l'approvisionnement en ressources financières, et ce dans une démarche visant à encourager les initiatives entrepreneuriales. Cette rencontre a été également dédiée à la présentation du rapport annuel sur les valeurs mobilières de l'année 2022, en présence notamment du ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Karim Bibi Triki, du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Yacine El-Mahdi Oualid, du Gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Salah Eddine Taleb, des directeurs généraux des banques publiques et des sociétés d'assurances. M. Faid a expliqué qu’un nouveau cadre juridique a été après la publication dans le journal officiel du règlement n 01-23 de la COSOB, fixant les conditions d'accréditation et d'activité des conseillers en investissement participatif et de leur surveillance, Ce texte permet de fixer les conditions opérationnelles pour l'entrée en matière d'un nouvel élément dans le marché financier appelé conseillé en investissement participatif. Le ministre a souligné que ce règlement "permettra à un grand nombre de profiter d'un financement participatif depuis des plateformes numériques, à travers l'entrée en contact de façon directe et transparente entre les start-up en recherche de financement, et les investisseurs souhaitant contribuer à l'approvisionnement en ressources financières". Le ministre a également indiqué que la COSOB en sa qualité d'autorité de régulation du marché boursier vise, à travers la création du statut de conseiller en investissement participatif, à apporter une participation complémentaire de soutien aux systèmes entrepreneuriaux de manière globale, en collaboration avec l'ensemble des intervenants dans la sphère des startups, dans le but de soutenir l'écosystème entrepreneurial. Dans ce même cadre, M. Faid n'a pas manqué d'insister sur le fait que ce dispositif représente un des moyens de financement des initiatives entrepreneuriales et des start-up, et qu'il s'inscrit en tant que complément d'autres mécanismes déjà en place. M. Faid a par ailleurs rappelé existence d'un fond de soutien et de développement des sociétés de capital investissement et qui leur permet de détenir plus de 49% du capital de la start-up. En outre, l'encouragement de la création de start-up, particulièrement celles fondées par de jeunes entrepreneurs sur la base d'idées novatrices, notamment dans le domaine des technologies de l'information, permettra l'amélioration des services destinés aux citoyens, ajoute M. Faid soulignant qu'il s'agit là d'un axe prioritaire pour les pouvoirs publics.Le ministre a également souligné que les fruits de cette politique ambitieuse et incitative se traduisent par l'apparition de milliers de start-up qui ont laissé leur empreinte sur le plan international, notamment dans les domaines de la technologie financière, chose qui a grandement participé à la modification du paysage financier international. Il a souligné que les institutions du système financier en Algérie ont franchi des pas importants dans la numérisation, notamment en termes de numérisation des transactions financières et des titres financiers, affirmant que l'émergence d'entreprises innovantes exigeait l'adaptation des cadres juridiques régissant leur financement, afin de continuer à assurer un haut niveau de sécurité des entreprises et des transactions, et partant la protection des intérêts des investisseurs. A la fin de son discours, Monsieur le Ministre a expliqué que les pouvoirs publics veillent à soutenir et à développer un tissu dynamique des jeunes entreprises à fort potentiel de développement dans les secteurs d'activité et à travers l'ensemble du territoire national, l'objectif des politiques appliquées, dans ce sens, étant de renforcer l'esprit d'initiative, en assurant financement et accompagnement aux start-up et aux micro-entreprises pour leur permettre de réaliser des projets à croissance.