code
stringlengths 9
9
| KIND
stringclasses 7
values | title
stringlengths 1
436
⌀ | date
int64 20M
20.2M
| desc
stringlengths 2
982k
⌀ | abs
stringlengths 3
4.1k
⌀ | claims
stringlengths 4
266k
⌀ | IPC1
stringclasses 372
values | IPC3
stringlengths 3
35
⌀ | IPC4
stringlengths 4
54
⌀ | IPC6
stringlengths 6
383
⌀ | IPC8
stringlengths 9
1.36k
⌀ |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
FR2986339 | A1 | SYSTEME D'AFFICHAGE D'IMAGES HAUTES LUMINANCES ET PROCEDE ASSOCIE | 20,130,802 | La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'affichage d'une image haute luminance et éventuellement haute dynamique (ou « HDR » sigle de l'expression anglo-saxonne « High Dynamic Range »). Plus précisément, l'invention se rapporte à un dispositif de projection sur un écran, d'images vidéo noir et blanc ou en couleur. Avantageusement, la projection peut être de type frontal ou de type rétroprojection. On entend, dans le cadre de la présente invention, par « image haute luminance », 15 une image dont la luminance est supérieure à 200 à 300 cd/m2. On entend, dans le cadre de la présente invention, par « image haute dynamique », une image dont le contraste - i.e. l'écart d'intensité lumineuse entre le pixel le plus lumineux et le moins lumineux non noir - est supérieur ou égal à deux ordres de 20 grandeur (i.e. supérieur à 100). PRESENTATION DE L'ART ANTERIEUR On connaît différents exemples d'appareil de projection, appelés généralement 25 vidéoprojecteurs. Le plus courant - appelé vidéoprojecteur tritubes (ou « CRT », sigle de l'expression anglo-saxonne « Cathode Ray Tube ») - est celui dans lequel un objectif projette sur un écran une image fournie par trois tubes de télévision monochromatiques, chaque tube formant l'image des trois couleurs fondamentales. Il existe également des vidéoprojecteurs à modulateur optique interposé entre une 30 source lumineuse et l'écran. Un inconvénient des systèmes de projection d'image existants est qu'ils ne permettent pas la projection d'images HDR haute luminance ou haute dynamique. En effet, les systèmes de projection d'image existants ne permettent d'afficher que des luminances d'un niveau maximal de 200 à 300 cd/m2 et un contraste de deux ordres de grandeur. Or dans le monde réel, l'oeil humain est confronté à une dynamique élevée de luminance. Une surface éclairée par le clair de lune présente une luminance de l'ordre de 10-3 cd/m2, alors qu'une surface éclairée par le soleil peut présenter une luminance supérieure à 105 cd/m2. Dans certaines applications, il existe donc un besoin pour un système permettant l'affichage d'images hautes luminances. Un but de la présente invention est de proposer un dispositif et un procédé d'affichage d'image permettant de répondre à ce besoin. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention propose un procédé d'affichage d'image sur un écran, le procédé comprenant les étapes suivantes : - Recevoir une image initiale, - Calculer une première image, la valeur de chaque pixel de la première image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Calculer une deuxième image, la valeur de chaque pixel de la deuxième image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Envoyer la première image à un projecteur de forte puissance pour projeter ladite première image sur un écran, - Envoyer la deuxième image à un modulateur associé au projecteur de forte puissance pour faire varier les valeurs de luminance affichées sur l'écran par le projecteur de forte puissance. Les avantages principaux du procédé selon l'invention sont : - la taille possible de l'image produite (i.e. image correspondant à la première image modulée par la deuxième) affichée sur l'écran, et - le niveau de luminance maximal qui peuvent être élevés et supérieurs aux systèmes de l'art antérieur. Des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants : - les étapes de calcul des première et deuxième images comprennent, pour chaque pixel de l'image initiale, la détermination de première et deuxième valeurs correspondantes dans les première et deuxième images, lesdites première et deuxième valeurs étant estimées de sorte à minimiser l'écart entre une combinaison des première et deuxième valeurs et la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale ; - lequel le modulateur est un filtre spatialement modulable, le procédé comprenant en outre les étapes suivantes : o Projeter la première image sur l'écran en utilisant le projecteur de forte 15 puissance, o Filtrer l'image issue du projecteur de forte puissance en utilisant le filtre spatialement modulable ; - chaque première valeur est un niveau de luminance, et chaque deuxième valeur est un taux de transmission, les étapes de calcul des première et 20 deuxième images comprenant, pour chaque pixel de l'image initiale, l'estimation d'un niveau de luminance et d'un taux de transmission, le niveau de luminance et le taux de transmission étant estimés de sorte à minimiser l'écart entre la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale et la combinaison du niveau de luminance avec le taux de transmission ; 25 - l'estimation d'un niveau de luminance et d'un taux de transmission comprend la sélection d'un couple Li, alpha] tel que : abs(L - alpha] * L_i) soit minimal, où : o L représente la valeur de luminance du pixel considéré dans l'image 30 initiale, o Li représente les niveaux de luminance affichables par le projecteur de forte puissance, et o Alpha] représente les taux de transmission possibles au niveau du filtre spatialement modulable ; - le modulateur est un projecteur de faible puissance, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à : o Projeter la première image sur un écran en utilisant le projecteur d'image de forte puissance, o Projeter la deuxième image sur l'écran en utilisant le projecteur d'image de faible puissance, les projecteurs étant agencés de sorte que les première et deuxième images se superposent sur l'écran ; - l'étape consistant à calculer une première image comporte les sous-étapes suivantes pour chaque pixel de la première image : o Affecter une première valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est inférieure à un premier seuil, o Affecter une deuxième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est supérieure à un deuxième seuil, le deuxième seuil étant supérieur au premier seuil, o Affecter une troisième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils, la troisième valeur étant fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale ; - la troisième valeur affectée à un pixel de la première image si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils est calculée selon la formule suivante : NDG_F = int((L / L_MAX_F)^0.5 * 255) Avec : o NDG_F : la valeur affectée au pixel de la deuxième image, o Int() : une fonction de troncature de partie décimale, o L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, o L _ MAX F : la luminance maximale affichable par le deuxième _ projecteur ; - l'étape consistant à calculer une deuxième image comporte les sous-étapes suivantes pour chaque pixel de la deuxième image : o Affecter une première valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est inférieure à un premier seuil, o Affecter une deuxième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est supérieure à un deuxième seuil, le deuxième seuil étant supérieur au premier seuil o Affecter une troisième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils, la troisième valeur étant fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale ; - la troisième valeur affectée à un pixel de la deuxième image si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils est calculée selon la formule suivante : NDGf=int((L-L_MAX_F*((int((L/L_MAX_F)05*255))/255)2/L_MAX J)05*255), Avec o NDG : la valeur affectée au pixel de la deuxième image, o Int() : une fonction de troncature de partie décimale, o L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, o L _ MAX f : la luminance maximale affichable par le premier projecteur _ o L _ MAX F : la luminance maximale affichable par le deuxième _ projecteur - Le procédé comprend en outre une étape de filtrage de l'image projetée par le premier projecteur de forte puissance, ladite étape de filtrage consistant à bloquer certains faisceaux lumineux issus du premier projecteur de forte puissance en fonction de la luminance des pixels de l'image initiale ; - l'étape de filtrage comprend le calcul d'une image filtre, la valeur de chaque pixel de l'image filtre étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale ; - le calcul d'une image filtre consiste pour chaque pixel à : o affecter une première valeur - dite de blocage - si la luminance du pixel correspondant de l'image initiale est inférieure à un seuil, o affecter une deuxième valeur - dite de transmission - si la luminance du pixel correspondant de l'image initiale est supérieure au seuil. L'invention concerne également un système d'affichage d'une image initiale par projection sur un écran, le système comprenant un projecteur d'images de forte puissance, un modulateur associé au projecteur de forte puissance pour faire varier les valeurs de luminance affichées sur l'écran par le projecteur de forte puissance et un calculateur programmé pour : - calculer une première image, la valeur de chaque pixel de la première image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - calculer une deuxième image, la valeur de chaque pixel de la deuxième image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - transmettre les première et deuxième images au projecteur de forte puissance et au modulateur. Le système d'affichage selon l'invention permet d'afficher des images présentant une luminance maximale et éventuellement une dynamique plus élevée(s) que les systèmes classiques d'affichage. En fonction des caractéristiques choisies pour ses éléments constitutifs, l'invention permet d'obtenir des images de taille, résolution, contraste et luminance maximales variables. Des aspects préférés mais non limitatifs du système selon l'invention sont les suivants : - le modulateur est un filtre spatialement modulable positionné disposé en aval du projecteur de forte puissance de sorte que le filtre spatialement modulable est à une position de la chaîne optique où la lumière n'est pas collimatée ; - le modulateur est un projecteur de faible puissance, les projecteurs étant agencés de sorte que les première et deuxième images se superposent sur l'écran ; - le système comprend en outre au moins un filtre spatialement modulable entre le projecteur de forte puissance et l'écran, le filtre spatialement modulable étant disposé en aval du projecteur de forte puissance de sorte que le filtre spatialement modulable est à une position de la chaine optique où la lumière n'est pas collimatée ; - le chaque projecteur est un vidéoprojecteur de type LCD ; - le filtre spatialement modulable est un filtre spatialement modulable de type LCD ; - le système comprend en outre un filtre neutre entre le projecteur de faible puissance et l'écran, le filtre neutre étant disposé en aval du projecteur de faible puissance de sorte que le filtre spatialement modulable est à une position de la chaîne optique où la lumière n'est pas collimatée ; - l'écran est un écran de projection de gain supérieur à 1, préférentiellement supérieur ou égal à 3 dans une direction normale à l'écran ; - le calculateur est programmé pour mettre en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-dessus. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur comportant un code programme enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur pour exécuter le procédé décrit ci-dessus lorsque le programme d'ordinateur est appliqué à un ordinateur pour être exécuté. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques du dispositif et du procédé selon l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, à partir des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un exemple de système d'affichage d'images selon l'invention ; - la figure 2 représente un exemple de procédé d'affichage d'image selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On va maintenant décrire plus en détail le système et le procédé selon l'invention en référence aux figures. En référence à la figure 1, on a illustré un mode de réalisation du système d'affichage d'images selon l'invention. Le système d'affichage d'image comprend un écran 10, deux projecteurs 20, 30 et un calculateur 40. Ecran L'écran 10 est une surface sur laquelle sont projetées des images. L'écran 10 est par exemple un écran de rétroprojection de taille 2.4m1 .8m, de gain 3 dans la direction normale à la surface de l'écran. Avantageusement, l'écran de projection peut être caractérisé par divers gains : - un gain inférieur à 1 (écran de type « Lambertien »), - un gain supérieur à 1, notamment supérieur ou égal à 3 dans la direction normale à l'écran (écran de type « non Lambertien »). L'homme du métier appréciera que l'utilisation d'un écran de gain supérieur à 1 peut permettre d'obtenir des niveaux de luminance plus élevés, avec la même puissance électrique consommée par le système d'affichage. Projecteurs Chaque projecteur 20, 30 est destiné à afficher sur l'écran 10 une image obtenue du calculateur 40. Les deux projecteurs 20, 30 sont agencés de sorte que les images qu'ils projettent se superposent sur l'écran pour former une image dite « composite ». Plus précisément, les projecteurs sont équipés d'optiques de telle sorte que les images projetées se superposent pour former l'image composite présentant les caractéristiques d'une image haute luminance. La distance entre les projecteurs 20, 30 et l'écran 10 peut être modifiée, de sorte à ajuster la taille et les caractéristiques de l'image composite. Les projecteurs 20, 30 peuvent être du type vidéoprojecteur - notamment basé sur la technologie LCD (sigle de l'expression anglo-saxonne « Liquid Crystal Display ») - et avoir des caractéristiques différentes. Par exemple dans la variante illustrée à la figure 1, le système d'affichage comporte un premier projecteur de forte puissance 20 et un deuxième projecteur de faible puissance 30. Le premier projecteur de forte puissance 20 présente les caractéristiques suivantes : - résolution 1024*768, - contraste 2500 :1, - puissance lumineuse 15000 lumens. Le deuxième projecteur de faible puissance 30 présente les caractéristiques 15 suivantes : - résolution 14001 050, - contraste 2500 :1, - puissance lumineuse 600 lumens. zo Calculateur Le calculateur 40 permet de générer les images à afficher sur chaque projecteur 20, 30 à partir d'une image source HDR. 25 Le calculateur 40 est par exemple un/des ordinateur(s), un/des processeur(s), un/des m icrocontrôleu r(s), un/des m icro-ordinateur(s), un/des automate(s) programmable(s), un/des circuit(s) intégré(s) spécifique(s) d'application, d'autres circuits programmables, ou d'autres dispositifs qui incluent un ordinateur tel qu'une station de travail. 30 Le calculateur 40 peut être intégrée à l'un des (ou aux) projecteurs, ou être séparée des projecteurs 20, 30. Le calculateur 40 est couplée à une (ou plusieurs) mémoire(s) qui peut être intégrée au ou séparée du calculateur 40. La mémoire peut être une mémoire ROM/RAM du calculateur, un CD-ROM, une clé USB, une mémoire d'un serveur central. Cette mémoire peut permettre de stocker les images HDR source, les images à afficher sur les projecteurs, ou encore le procédé d'affichage mis en oeuvre par le calculateur. Eléments optionnels au système Avantageusement, le système selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs filtres intermédiaires 50 modulables spatialement. Ce (ou ces) peut (peuvent) être positionné(s) entre l'un ou l'autre (ou les deux) projecteur(s) et l'écran, c'est-à-dire à une position de la chaine optique où la lumière n'est pas collimatée (ce qui est généralement évité en optique). Ce positionnement permet de s'affranchir de la réalisation d'un système optique complet puisque ce positionnement rend possible l'utilisation de projecteurs existants pour réaliser l'invention Le filtre modulable spatialement peut être du type LCD et être constitué de deux polariseurs dont les directions de polarisation forment un angle de 90°, disposés de 20 chaque côté d'un empilement formé de deux plaques de verre enserrant des cristaux liquides. Par exemple, dans un mode de réalisation, le système comprend un filtre 50 modulable spatialement tel qu'une matrice LCD monochrome de résolution 25 1024*768, de facteur de transmission de 0.1% (respectivement 33%) pour un pixel de niveau de gris 0 (respectivement 255). Ce filtre 50 est positionné entre le projecteur de forte puissance 20 et l'écran 10. Ceci permet d'améliorer le contraste de l'image composite obtenue sur l'écran par superposition des première et deuxième images. 30 Le système peut également comprendre un filtre modulable spatialement (non représenté) entre le deuxième projecteur de faible puissance 30 et l'écran 10. Ce filtre est par exemple un filtre neutre de facteur de transmission 0.1. Ceci permet d'améliorer la qualité de l'image composite obtenue sur l'écran. Comme il sera décrit ci-après, le calculateur 40 peut être programmé pour envoyer au(x) filtre(s) modulable(s) spatialement 50 une (ou plusieurs) image(s) filtre qui est (sont) fonction de la luminosité des pixels de l'image HDR source. Dans le cas où le projecteur associé au filtre est de type vidéoprojecteur LCD, et que le filtre modulable spatialement est également de type LCD, un polariseur peut être supprimé du filtre modulable spatialement (puisque la lumière issue du projecteur est déjà polarisée). Ceci permet de multiplier par 2 le facteur de transmission du filtre (la puissance lumineuse étant divisée par deux lors du passage par un polariseur), et ainsi d'obtenir des niveaux de luminance donnés avec une puissance électrique consommée par le système (deux fois) moindre. Principe de fonctionnement Le principe de fonctionnement du système d'affichage illustré à la figure 1 est le suivant. Le calculateur 40 reçoit une image HDR source (étape 100). Le calculateur 40 génère deux images à projeter (étapes 200, 300) par les projecteurs 20, 30 à partir de l'image HDR source. Plus précisément, le calculateur 40 permet de : 25 - Calculer (200) une première image représentative de fortes variations de luminance dans l'image HDR source, - Calculer (300) une deuxième image représentative de faibles variations de luminance dans l'image HDR source. 30 Les valeurs de chaque pixel des première et deuxième images sont estimées en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image HDR source. 20 Une fois les première et deuxième images générées, le calculateur 40 envoie la première image au premier projecteur de forte puissance 20 et la deuxième image au deuxième projecteur de faible puissance 30. Chaque projecteur 20, 30 projette (étapes 400, 500) sur l'écran 10 l'image qu'il a reçu du calculateur 40 de sorte que ces images se superposent sur l'écran 10. Procédé d'affichage On va maintenant décrire plus en détail différentes variantes de réalisation du procédé d'affichage programmé dans le calculateur 40 et permettant de générer les première et deuxième images à partir de l'image HDR source. Dans l'hypothèse où chaque image projetée est codée sur 3x8 bits, 256 niveaux de luminance sont affichables pour chaque couleur primaire. Par souci de clarté, on raisonnera dans la suite avec une image HDR source en niveaux de gris. Bien entendu, le procédé d'affichage selon l'invention peut facilement être généralisé pour des images HDR source en couleurs. Dans la suite, l'indice « F » désignera le premier projecteur de forte puissance, et l'indice « f » désignera le deuxième projecteur de faible puissance. Soit : - « L _ MAX F » la luminance maximale affichable par le premier projeteur de _ forte puissance, et « L_MAX _f » la luminance maximale affichable par le deuxième projeteur de faible puissance, - « L » le niveau de luminance du pixel courant dans l'image HDR source, - « NDG F » le niveau de gris du pixel considéré appartenant à la première image projetée par le premier projecteur de forte puissance et « NDG_f » le niveau de gris du pixel considéré appartenant à la deuxième image projetée par le deuxième projecteur de faible puissance. On suppose que : - Les dimensions de l'image à afficher sur l'écran sont de 0.8 x 0.36 m - La puissance lumineuse du premier projecteur de forte luminance est de 15000 lumens, - La puissance lumineuse du deuxième projecteur de faible luminance est de 600 lumens. On obtient alors : - L MAX F = 3 x 15000 / (0.8 x 0.6 x pi) = 29841,55 cd/m2, et L _ MAX f = 3 x 120 / (0.8 x 0.6 x pi) = 238.74 cd/m2. _ Le procédé peut par exemple créer les première et deuxième images à projeter de la façon suivante : - Pour l'image destinée au projecteur produisant 15000 lumens : 15 o la valeur 255 est affectée aux pixels dont la valeur de luminance est supérieure à 2961.5 cd/m2, o la valeur 0 est affectée aux pixels dont la valeur de luminance est inférieure à 11.98 cd/m2, o la valeur NDG_F = int((L / L_MAX_F)° 5 * 255) est affectée aux pixels 20 dont la valeur de luminance L est comprise entre 11.98 et 29961.5 cd/m2, Avec : - NDG_F : la valeur affectée au pixel de la deuxième image, - Int() : une fonction de troncature de partie décimale, 25 - L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - L_MAX_F : la luminance maximale affichable par le deuxième projecteur. - Pour l'image destinée au projecteur produisant 600 lumens : o la valeur 255 est affectée aux pixels dont la valeur de luminance est 30 supérieure à 29961.5 cd/m2, o la valeur 0 est affectée aux pixels dont la valeur de luminance est inférieure à 11.98 cd/m2, o la valeur NDG _f = int((L- L_MAX_F*((int((L/L_MAX_F)05*255))/255)2/L_MAX J)05*255) est affectée aux pixels dont la valeur de luminance L comprise entre 11.98 et 29961.5 cd/m2, Avec - NDG_f : la valeur affectée au pixel de la première image, - Int() : une fonction de troncature de partie décimale, - L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - L _ MAX f : la luminance maximale affichable par le premier _ projecteur - L _ MAX F : la luminance maximale affichable par le deuxième _ projecteur. Par exemple, pour L = 25000 cd/m2, L_MAX_F = 29841.55 cd/m2 et L_MAX _f = 238.74 cd/m2. Alors d'après la formule de NDG_F ci-dessus, NDG_F = 233. La luminance affichée par le premier projecteur de forte puissance est alors L_F = 15 L _ MAX F * (NDG F/255)2 soit 24914.54 cd/m2. Pour le deuxième projecteur de _ faible puissance, la formule de NDG_f ci-dessus donne : NDG_f = 215. La luminance affichée par le vidéoprojecteur de faible puissance est L_f = L_MAX_f * (NDG J/255)2 soit 85.31 cd/m2. La luminance totale du pixel est de 24914,54 + 85.31 = 24999. 85 cd/m2. 20 De cette façon, la luminance d'un pixel est décomposée entre celle provenant du premier projecteur destiné à reproduire de fortes variations de luminance, et celle provenant du deuxième projecteur destiné à reproduire de faibles variations de luminance. 25 Le procédé permet également le cas échéant de générer une (ou plusieurs) image(s) filtre(s) (étape 600) permettant de moduler spatialement le(s) filtre(s) intermédiaire(s) 50 en fonction de l'image HDR source. 30 Par exemple concernant le filtre modulable associé au premier projecteur de forte puissance, l'image filtre pour peut être obtenue de la façon suivante : - la valeur 0 est affectée aux pixels correspondant à ceux de l'image HDR pour lesquels la luminance est inférieure à la luminance minimale affichable par le premier projecteur de forte puissance, 10 - la valeur 255 est affectée aux autres pixels. Cette image filtre est ensuite envoyé au filtre intermédiaire pour moduler celui-ci (étape 700). De cette façon la lumière résiduelle correspondant aux zones sombres est presque totalement absorbée par le filtre (taux de transmission 0.1%), et la lumière correspondant aux autres zones de l'image passe à travers le filtre avec un taux de transmission de 33%. Le contraste de l'image affichée est ainsi amélioré, et sa luminance maximale réduite. Exemple Pour un système d'affichage comprenant : - un écran de rétroprojection de taille 2.4m*1.8m, de gain 3 dans la direction normale à la surface de l'écran, - un premier projecteur de résolution 1024*768, de contraste 2500 :1, et de puissance lumineuse 15000 lumens, un deuxième projecteur de résolution 14001050, de contraste 2500 :1, et de puissance lumineuse 600 lumens, - un filtre neutre de facteur de transmission 0.2 entre le deuxième projecteur et l'écran de sorte que le flux sortant du filtre est de 120 lumens. Le flux total produit par le système est de 15120 lumens. Dans le cas d'une image de 0.8 * 0.6 m, la luminance maximale dans la direction proportionnelle à l'écran est de 3 x 15120 / (0.8 x 0.6 x pi) = 30080.92 cd / m2. Le niveau de luminance minimale est de 30080.92 cd / 2500 mA2 = 12.03 cd / m2. Dans le cas d'une image de 1.38 m x 1.04 m, la luminance maximale est de 10060.51 cd /m2 et la luminance minimale est de 4.02 cd / m2. Ces valeurs de luminances sont divisées par 3.15 dans le cas d'un écran de rétroprojection Lambertien de facteur de transmission 0.95. L'homme du métier aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention décrite ci-dessus sans sortir matériellement des nouveaux enseignements présentés ici. Par exemple, dans le cas de l'utilisation d'un filtre spatialement modulable entre l'un des projecteurs et l'écran, le positionnement du filtre en dehors de la chaîne de lumière collimatée provoque des zones de pénombre sur l'écran autour des pixels du filtre qui "bloquent" la transmission de la lumière issue du projecteur. L'image calculée par le calculateur et envoyée au projecteur peut être calculée en prenant en compte l'existence de ces zones de pénombres, de façon à les atténuer sur l'image projetée sur l'écran. Par exemple, si l'on sait qu'un pixel sera affecté par la pénombre sur l'image finale, il convient d'augmenter son niveau de gris avant projection, de façon à ce qu'une fois projeté, sa luminance soit amoindrie (en raison de la pénombre) et soit ainsi conforme à ce qui est souhaité. L'image provenant du second projecteur pourrait aussi être modifiée en fonction de ces zones de pénombre, de façon à ce que l'effet de la pénombre soit atténué sur l'image composite. Par ailleurs, dans les variantes de réalisation décrites ci-dessus, le filtre spatialement modulable était décrit comme présentant deux taux de transmission : - transmission maximale (i.e. transmission totale pondérée par le facteur de transmission du filtre) de la lumière pour un pixel, ou - transmission minimale (i.e. blocage total) de la lumière pour un pixel. L'homme du métier appréciera que le filtre spatialement modulable peut présenter par pixel, un taux de transmission compris entre la transmission maximale et minimale selon, par exemple, 256 niveaux de transmission, et non pas uniquement deux comme décrit dans les exemples ci-dessus. Dans ce cas, pour une luminance souhaitée L affichée sur l'écran, si l'on appelle Li tous les niveaux de luminance affichables par le projecteur de forte puissance (par exemple i varie entre 1 et 256), et alpha] tous les taux de transmission possibles au niveau du filtre spatialement modulable (par exemple j varie entre 1 et 256), alors le calculateur peut identifier le meilleurs couple (i,j) de telle sorte que abs(L - alpha j * L_i) soit minimal. Cela permet une meilleure approximation de la luminance L. Il est donc bien évident que les exemples qui viennent d'être donnés ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives | La présente invention concerne un procédé d'affichage d'image sur un écran, le procédé comprenant les étapes suivantes : - Recevoir (100) une image initiale, - Calculer (200) une première image, la valeur de chaque pixel de la première image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Calculer (300) une deuxième image, la valeur de chaque pixel de la deuxième image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Envoyer la première image à un projecteur de forte puissance pour projeter ladite première image sur un écran, - Envoyer la deuxième image à un modulateur associé au projecteur de forte puissance pour faire varier les valeurs de luminance affichées sur l'écran par le projecteur de forte puissance. | 1. Procédé d'affichage d'image sur un écran, le procédé comprenant les étapes suivantes : - Recevoir (100) une image initiale, - Calculer (200) une première image, la valeur de chaque pixel de la première image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Calculer (300) une deuxième image, la valeur de chaque pixel de la deuxième image étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - Envoyer la première image à un projecteur de forte puissance pour projeter ladite première image sur un écran, - Envoyer la deuxième image à un modulateur associé au projecteur de forte puissance pour faire varier les valeurs de luminance affichées sur l'écran par le projecteur de forte puissance. 2. Procédé d'affichage selon la 1, dans lequel les étapes de calcul des première et deuxième images comprennent, pour chaque pixel de l'image initiale, la détermination de première et deuxième valeurs correspondantes dans les première et deuxième images, lesdites première et deuxième valeurs étant estimées de sorte à minimiser l'écart entre une combinaison des première et deuxième valeurs et la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale 3. Procédé d'affichage selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel le modulateur est un filtre spatialement modulable, le procédé comprenant en outre les étapes suivantes : - Projeter la première image sur l'écran (10) en utilisant le projecteur de forte puissance (20), - Filtrer l'image issue du projecteur de forte puissance en utilisant le filtre spatialement modulable. 4. Procédé d'affichage selon la 3, dans lequel chaque première valeur est un niveau de luminance, et chaque deuxième valeur est un taux detransmission, les étapes de calcul des première et deuxième images comprenant, pour chaque pixel de l'image initiale, l'estimation d'un niveau de luminance et d'un taux de transmission, le niveau de luminance et le taux de transmission étant estimés de sorte à minimiser l'écart entre la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale et la combinaison du niveau de luminance avec le taux de transmission. 5. Procédé d'affichage selon la 4, dans lequel l'estimation d'un niveau de luminance et d'un taux de transmission comprend la sélection d'un couple Li, alpha] tel que : abs(L - alpha] * L_i) soit minimal, où : L représente la valeur de luminance du pixel considéré dans l'image initiale, - Li représente les niveaux de luminance affichables par le projecteur de forte 15 puissance, et - Alpha] représente les taux de transmission possibles au niveau du filtre spatialement modulable. 6. Procédé d'affichage selon la 1, dans lequel le modulateur est un 20 projecteur de faible puissance, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à - Projeter (400) la première image sur un écran (10) en utilisant le projecteur d'image de forte puissance (20), - Projeter (500) la deuxième image sur l'écran en utilisant le projecteur d'image 25 de faible puissance (30), les projecteurs étant agencés de sorte que les première et deuxième images se superposent sur l'écran. 7. Procédé d'affichage selon la 6, dans lequel l'étape (200) consistant 30 à calculer une première image comporte les sous-étapes suivantes pour chaque pixel de la première image : - Affecter une première valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est inférieure à un premier seuil,- Affecter une deuxième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est supérieure à un deuxième seuil, le deuxième seuil étant supérieur au premier seuil, - Affecter une troisième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils, la troisième valeur étant fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale. 8. Procédé d'affichage selon la 7, dans lequel la troisième valeur affectée à un pixel de la première image si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils est calculée selon la formule suivante : NDG_F = int((L / L_MAX_F)^0.5 * 255) Avec : - NDG_F : la valeur affectée au pixel de la deuxième image, - Int() : une fonction de troncature de partie décimale, - L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - L _ MAX F : la luminance maximale affichable par le deuxième projecteur. _ 9. Procédé d'affichage selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel l'étape consistant à calculer (300) une deuxième image comporte les sous-étapes suivantes pour chaque pixel de la deuxième image : - Affecter une première valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est inférieure à un premier seuil, - Affecter une deuxième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est supérieure à un deuxième seuil, le deuxième seuil étant supérieur au premier seuil, - Affecter une troisième valeur si la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils, la troisième valeur étant fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale. 10. Procédé d'affichage selon la 9, dans lequel la troisième valeur affectée à un pixel de la deuxième image si la luminance du pixel correspondantdans l'image initiale est comprise entre les premier et deuxième seuils est calculée selon la formule suivante : NDGJ=int((L-L_MAX_F*((int((L/L_MAX_F)05*255))/255)2/L_MAX J)05*255), Avec - NDG _f : la valeur affectée au pixel de la deuxième image, - Int() : une fonction de troncature de partie décimale, - L : la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale, - L _ MAX f : la luminance maximale affichable par le premier projecteur _ - L _ MAX F : la luminance maximale affichable par le deuxième projecteur. _ 11. Procédé d'affichage selon l'une quelconque des 6 à 10, lequel comprend en outre une étape de filtrage (600, 700) de l'image projetée par le premier projecteur de forte puissance (20), ladite étape de filtrage consistant à bloquer certains faisceaux lumineux issus du premier projecteur de forte puissance (20) en fonction de la luminance des pixels de l'image initiale. 12. Procédé d'affichage selon la 11, dans lequel l'étape de filtrage (600, 700) comprend le calcul (600) d'une image filtre, la valeur de chaque pixel de l'image filtre étant estimée en fonction de la luminance du pixel correspondant dans l'image initiale. 13. Procédé d'affichage selon la 12, dans lequel le calcul d'une image filtre (600) consiste pour chaque pixel à : - affecter une première valeur - dite de blocage - si la luminance du pixel correspondant de l'image initiale est inférieure à un seuil, - affecter une deuxième valeur - dite de transmission - si la luminance du pixel correspondant de l'image initiale est supérieure au seuil. 14. Système d'affichage d'une image initiale par projection sur un écran (10), le système comprenant un projecteur d'images de forte puissance (20), un modulateur associé au projecteur de forte puissance pour faire varier les valeurs de luminance affichées sur l'écran par le projecteur de forte puissance et un calculateur (40) programmé pour : calculer (200) une première image, image étant estimée en fonction de l'image initiale, calculer (300) une deuxième image, image étant estimée en fonction de l'image initiale transmettre les première et deuxième puissance et au modulateur. la valeur de chaque pixel de la première la luminance du pixel correspondant dans la valeur de chaque pixel de la deuxième la luminance du pixel correspondant dans images au projecteur de forte 15.Système selon la 14, dans lequel le modulateur est un filtre spatialement modulable positionné disposé en aval du projecteur de forte puissance de sorte que le filtre spatialement modulable est à une position de la chaîne optique où la lumière n'est pas collimatée. 16.Système selon la 14, dans lequel le modulateur est un projecteur de faible puissance, les projecteurs étant agencés de sorte que les première et deuxième images se superposent sur l'écran. 17. Système selon la 17, lequel comprend en outre au moins un filtre spatialement modulable (50) entre le projecteur de forte puissance (20) et l'écran (10), le filtre spatialement modulable étant disposé en aval du projecteur de forte puissance de sorte que le filtre spatialement modulable est à une position de la chaine optique où la lumière n'est pas collimatée. 18.Système selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel le chaque projecteur est un vidéoprojecteur de type LCD. 19.Système selon l'une quelconque des 15 ou 17, dans lequel le filtre spatialement modulable est un filtre spatialement modulable de type LCD. 20.Système selon la 16, lequel comprend en outre un filtre neutre entre le projecteur de faible puissance et l'écran, le filtre neutre étant disposé en aval du projecteur de faible puissance de sorte que le filtre spatialementmodulable est à une position de la chaîne optique où la lumière n'est pas collimatée. 21. Système selon l'une quelconque des 14 à 20, dans lequel l'écran est un écran de projection de gain supérieur à 1, préférentiellement supérieur ou égal à 3 dans une direction normale à l'écran. 22. Système selon l'une quelconque des 14 à 20, dans lequel le calculateur est programmé pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon 1 à 13. 23. Produit programme d'ordinateur comportant un code programme enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur pour exécuter le procédé selon l'une des 1 à 13 lorsque le programme d'ordinateur est appliqué à un ordinateur pour être exécuté. | G,H | G03,H04 | G03B,H04N | G03B 21,H04N 9 | G03B 21/12,G03B 21/14,H04N 9/31 |
FR2979327 | A1 | PROCEDE POUR LA REALISATION D'ATMOSPHERES CONTROLEES SANS CONFINEMENT SUR DES LIGNES DE CONDITIONNEMENT AUTOMATISEES | 20,130,301 | La présente invention concerne le domaine des procédés de réalisation d'atmosphères modifiées sur des articles ou des produits, alimentaires ou non, dans des lignes de production automatisées. On entend par « atmosphère modifiée » une atmosphère différente de l'air ambiant ; par exemple l'inertage de l'espace de tête de bouteilles ou récipients contenant un liquide au moment ou peu avant la mise en place du bouchon. On utilisera indifféremment dans ce qui suit les expressions « espace de tête » ou « ciel gazeux », notion bien connue de l'homme du métier des emballages de produits, notamment alimentaires, notamment des boissons et autres produits cosmétiques, comme désignant l'espace situé au dessus du niveau de liquide dans le récipient (jusqu'au col supérieur recevant le moyen de fermeture final). En règle générale, l'invention concerne l'embouteillage ou la mise en récipient de tout type de produits nécessitant une atmosphère modifiée pour les protéger contre les reprises en oxygène, en humidité, en polluants de l'air et autre poussières. On peut citer les exemples suivants : - Embouteillage de boissons (par exemple jus de fruits, boissons vitaminées, vin, eaux minérales etc...) - Embouteillage d'huiles (alimentaires ou non) - Mise en flacons, bouteilles ou récipients variés de cosmétiques (par exemple crème, shampoing, huiles essentielles, etc...) - Mise en flacons, bouteilles ou récipients variés dans le domaine de la santé (par exemples pommades, crèmes, vaccins, principes actifs, ferments .... etc) - Mise en conserve de denrées alimentaires - Conditionnement de peintures en pot - Conditionnement de produits inflammables (essence, solvant, ...) - ...etc... La réalisation d'atmosphères modifiées consiste, habituellement, en un confinement partiel sous forme de tunnel dans lequel le gaz de traitement (l'azote par exemple), est injecté. La plupart des systèmes sont équipés de jets de gaz afin d'évacuer l'air de l'espace de tète qui est remplacé par l'atmosphère du tunnel. Les récipients ou bouteilles circulent sur un système de convoyage à l'intérieur du tunnel. Les convoyeurs peuvent être de technologies très différentes telles les tapis à déplacement continu, les systèmes de convoyage à pas de pèlerin, les convoyeurs à déplacement circulaire de type carrousel... Ces technologies existantes donnent déjà de bons résultats pour de nombreux cas de figures, mais peuvent présenter des inconvénients (voir des impossibilités d'atteindre les cahiers de charges requis) dans certaines situations techniques : - quand les vitesses de convoyage sont importantes ; par exemple pour une ligne de production de bouteilles de boisson de 50c1, la cadence atteignant 40 000 bouteilles par heure et la vitesse de convoyage peut atteindre 1,6m/sec. Le temps nécessaire pour vider l'air puis remplir l'espace de tète nécessite des longueurs de tunnel assez importantes voisines de 50 à 70 cm voire 1m. Plus le tunnel sera long meilleure sera la qualité de l'atmosphère de l'espace de tète (en terme de résiduel d'oxygène atteint par exemple). - le choix d'un tunnel d'inertage peut représenter une gêne dans certains cas, voire une situation dangereuse lors d'incidents en aval de celui-ci, par exemple au niveau de la prise de bouchon. Des collisions en cascade avec l'impossibilité d'éjecter les bouteilles à cause de la présence du capot peuvent entrainer l'éclatement ou le décrochage du capot, la perte des bouteilles et des arrêts de production importants. - dans le domaine de l'alimentaire les contraintes de propreté sont importantes et nécessitent des arrêts périodiques et fréquents pour nettoyer et aseptiser les lignes. Les tunnels représentent alors des risques de contaminations supplémentaires et donc augmentent les temps de nettoyage des lignes compte tenu des difficultés de décontamination qu'ils génèrent. - le choix de ces technologies de tunnel présente par ailleurs un autre inconvénient: il n'est pas possible de traiter la phase de prise de bouchon. D'une manière générale, sur une courte distance, pouvant aller jusqu'à 20 cm, entre la fin du tunnel et la pose du bouchon, les récipients ou bouteilles se déplacent sous air. Dans cet intervalle, l'azote contenu dans l'espace de tête s'évacue progressivement et est remplacé par de l'air. Ce phénomène peut se révéler majeur quand la vitesse de convoyage est rapide et que la distance entre la fin du tunnel et la prise du bouchon est grande. - face à cela, la solution qui consisterait à traiter jusqu'à la prise du bouchon n'est pas envisageable car les machines plaçant les bouchons ne peuvent être incluses dans le tunnel compte tenu des dimensions et des technologies de ces machines. Le placement des bouchons est donc effectué sous air et l'on considère en pratique actuellement, dans les installations existantes, que l'atmosphère de l'espace de tète réalisée en amont reste satisfaisante, malgré l'inévitable mélange partiel avec l'air ambiant. On en déduit que les teneurs en oxygène seront d'autant plus élevées que les cadences de production sont importantes, elles peuvent atteindre 10%, et que les niveaux d'oxygène résiduel dans l'espace de tête sont difficilement reproductibles. On conçoit dès lors qu'il serait avantageux de pouvoir disposer d'une nouvelle solution de mise en place de telles atmosphères modifiées, répondant à de tels cahiers de charges spécifiques, notamment au cas des cadences très élevées de convoyage. Comme on le verra plus en détails dans ce qui suit, la présente invention s'attache à proposer une nouvelle solution permettant de réaliser le traitement sans confinement. Cette solution a notamment été conçue en constatant que le déplacement des bouteilles favorise naturellement l'évacuation de l'atmosphère de l'espace de tête. En considérant la pression dans l'espace de tête comme référence (pression atmosphérique ou sensiblement à ce niveau), la bouteille en mouvement est soumise à une légère surpression sur la partie avant et à une légère dépression sur la partie arrière. Cela entraine naturellement un déplacement de l'atmosphère : l'atmosphère s'évacue par l'arrière et est remplacée par de l'air par l'avant (illustration de ce phénomène en figure 1 annexée). On souhaite alors grâce à la présente invention offrir une configuration permettant : - de profiter de ce phénomène en faisant en sorte que l'atmosphère se trouvant à l'avant du récipient soit une atmosphère adéquate, souhaitée, par exemple de l'azote. Dans ce cas, l'évacuation de l'atmosphère initiale de l'espace de tète (qui peut être de l'air) s'effectue naturellement par l'arrière, et elle est remplacée par l'atmosphère de traitement présente à l'avant du récipient, par exemple de l'azote soufflé, projetée à contre courant du déplacement des récipients dans l'installation. - de maintenir l'atmosphère requise, par exemple l'azote, sur le front avant du récipient jusqu'à la mise en place du bouchon ou autre moyen de fermeture du col supérieur en aval. - on utilise au moins un injecteur, dont le dimensionnement est un élément très important de la présente invention, nous y reviendrons plus loin, qui est utilisé pour réaliser le flux ou jet de gaz. On utilisera au moins un, mais préférentiellement deux injecteurs positionnés de part et d'autre du convoyeur et orientés en sens inverse du déplacement des récipients ou bouteilles. L'injecteur est constitué par exemple d'un tube, de section de préférence carrée, rectangulaire ou circulaire (mais ceci n'est qu'illustratif), comme on l'a compris l'objectif de l'invention est de travailler hors mesures de confinement, le gaz projeté par le ou les injecteurs débouche donc dans l'air ambiant environnant la zone à traiter. La direction du flux ou jet de gaz est donc telle qu'au moins une de ses composantes soit en sens inverse du sens de déplacement des récipients ou bouteilles. On parlera dans cette demande de « bord supérieur » ou de « col d'ouverture » du récipient, ce que l'on doit entendre, comme il apparaitra clairement à l'homme du métier, comme l'ouverture supérieure du récipient par laquelle s'effectue le remplissage, avant que ce récipient ne soit bien entendu fermé par un moyen quelconque en bout de ligne. La présente invention concerne alors un procédé visant à réaliser une atmosphère contrôlée au niveau de l'espace de tète d'un récipient de stockage d'un produit, dans une installation à défilement du type où l'on met en oeuvre les mesures suivantes : - on procède au remplissage partiel du récipient à l'aide du produit jusqu'à un niveau de remplissage donné ; - on met en contact la partie supérieure du récipient avec une atmosphère gazeuse de traitement, visant à évacuer tout ou partie de l'air présent dans le récipient au dessus dudit niveau de remplissage et à mettre en place, au dessus dudit niveau, l'atmosphère contrôlée requise ; - on procède à l'operculage ou fermeture du bord supérieur du récipient à l'aide d'un moyen approprié ; - la mise en place de l'atmosphère contrôlée étant réalisée en amont et/ou durant l'operculage, se caractérisant en ce que l'on réalise la mise en place de l'atmosphère contrôlée dans une zone d'injection non confinée, par l'utilisation d'au moins un injecteur de type tubulaire, apte à projeter vers le bord supérieur du récipient se présentant dans la zone d'injection, l'atmosphère gazeuse de traitement , et orienté dans la zone d'injection de manière qu'au moins une des composantes de la vitesse du gaz projeté soit opposée au sens de déplacement des récipients, et en ce que on alimente l'injecteur à l'aide d'un débit de gaz permettant d'atteindre un régime d'écoulement turbulent avec un nombre de Reynold compris entre 5000 et 20000. L'injection a donc lieu en espace non confiné, sans tunnel, sans capotage, à l'air libre, grâce aux conditions particulières adoptées. Comme indiqué ci-dessus, la mise en place de l'atmosphère contrôlée est réalisée en amont et/ou durant l'operculage. On tient ainsi compte du déplacement rapide des récipients dans certains sites producteurs, pour lesquels il est nécessaire de limiter l'espace disponible avant fermeture et une fois que l'atmosphère contrôlée a été réalisée, sous peine de voir l'air entrer à nouveau dans le récipient, d'où le fait que selon les cas, l'injection se fera juste avant et/ou durant la pose de l'opercule, bouchon ou couvercle, donc au besoin avant et pendant la fermeture, ou durant la fermeture proprement dite. La présente invention concerne également une installation de conditionnement en continu d'un produit dans des récipients de stockage, du type où l'on met en oeuvre les mesures suivantes : - on procède au remplissage partiel du récipient à l'aide du produit jusqu'à un niveau de remplissage donné ; - on met en contact la partie supérieure du récipient avec une atmosphère gazeuse de traitement, visant à évacuer tout ou partie de l'air présent dans le récipient au dessus dudit niveau de remplissage et à mettre en place, au dessus dudit niveau, une atmosphère contrôlée requise ; - on procède à l'operculage ou fermeture du bord supérieur du récipient à l'aide d'un moyen approprié ; - la mise en place de l'atmosphère contrôlée étant réalisée en amont et/ou durant l'operculage, se caractérisant en ce que la mise en place de l'atmosphère contrôlée est effectuée dans une zone d'injection non confinée, qui est munie d'au moins un injecteur de type tubulaire, apte à projeter vers le bord supérieur du récipient se présentant dans la zone d'injection, l'atmosphère gazeuse de traitement , ledit au moins un injecteur étant orienté dans la zone d'injection de manière qu'au moins une des composantes de la vitesse du gaz projeté soit opposée au sens de déplacement des récipients. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement dans la description suivante, donnée à titre illustratif mais nullement limitatif, faite en relation avec les dessins annexés pour lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique des phénomènes intervenant naturellement lors du déplacement des récipients (i.e déplacement de l'atmosphère interne (espace de tête) vers l'arrière et son remplacement par de l'air situé sur le front avant du récipient). - la figure 2 est une illustration schématique des phénomènes que l'on met en place grâce aux conditions de la présente invention. - la figure 3 donne une représentation schématique d'un injecteur utilisé pour les travaux d'évaluation réalisés par la Demanderesse, figure en section où sont mentionnés les principaux paramètres pris en compte. - la figure 4 est une représentation schématique partielle d'un mode de réalisation de l'invention. - la figure 5 est une représentation schématique partielle d'un autre mode de réalisation de l'invention. On ne reviendra pas ici sur les phénomènes illustrés par les figures 1 et 2, largement explicités dans la description qui précède. Les figures 4 et 5 permettent de bien visualiser deux modes de mise en l'oeuvre de l'invention. Dans les deux cas on visualise bien les récipients (déjà chargés en produit) convoyés jusqu'à un poste d'operculage ou de fermeture par tout moyen adéquat (bouchon, couvercle vissable...). Dans une zone d'injection située très peu de distance en amont du poste d'operculage (on préfère selon l'invention ne pas dépasser 20 cm), les récipients rencontrent les jets de gaz projetés dans des conditions de débit et de dimensionnement conformes à l'invention par deux injecteurs, positionnés de part et d'autre du convoyeur et orientés en sens inverse du déplacement des récipients ou bouteilles : - La figure 4 illustre un cas où les deux jets sont dirigés vers la même zone du convoyeur. - La figure 5 illustre un mode où les deux jets sont dirigés sur des zones du convoyeur légèrement décalées, ce qui permet d'intéresser une longueur de convoyeur supérieur et donc de disposer de plus de temps pour enlever l'air des espaces de tète. Les travaux menés à bien par la Demanderesse (tant expérimentaux que de modélisation) ont permis de montrer que dans une telle configuration d'injection à l'avant des récipients, la qualité de l'atmosphère mise en place dans l'espace de tête (par exemple le taux d'oxygène résiduel atteint dans l'espace de tête) va être influencée par les paramètres suivants : - le temps de conditionnement, c'est à dire le temps nécessaire pour effectuer complètement le transfert de l'atmosphère de l'espace de tête et son remplacement par une atmosphère adéquate. Ce temps est lui même fonction : o de la vitesse de soufflage à contre courant de l'atmosphère, par exemple l'azote, o de la vitesse de déplacement des récipients (en sens inverse du soufflage), o de la distance disponible entre le soufflage du gaz et la prise de bouchon (ou autre moyen de fermeture) o du volume de l'espace de tête. - de la teneur résiduelle en oxygène du flux de gaz projeté (par exemple de l'azote), envoyé sur le front avant de la bouteille ou récipient. Et précisément, la Demanderesse a mené des travaux pour étudier les paramètres influençant la teneur en oxygène du flux d'azote projeté sur les récipients, l'objectif étant de privilégier des conditions qui minimisent le mélange de l'atmosphère projetée avec l'air ambiant. Ces travaux on montré que les paramètres influant sur la teneur en oxygène dans le flux d'azote sont : o la distance entre l'injecteur et la zone à traiter o La vitesse du gaz de traitement o le régime d'écoulement o La position d'un point considéré du jet par rapport au centre du jet o La section du jet ou flux de gaz par rapport à la surface à traiter Afin de lever toute ambigüité on parle de « surface à traiter » dans la présente demande pour désigner la section du « col d'ouverture » du récipient, i.e de l'ouverture supérieure du récipient par laquelle s'effectue le remplissage en produit. Ces travaux ont donc été réalisés en utilisant les paramètres suivants : - Injecteur tubulaire de diamètre D - Distance d'inertage entre l'injecteur et la surface à traiter : H - Nature du gaz projeté : de l'azote - Vitesse du gaz : y - Distance d'un point considéré à l'intérieur du jet avec le centre du jet : d (Ces paramètres sont visualisés dans la figure 3 annexée). Les résultats observés peuvent être résumés par ce qui suit. 1 - Influence de la distance H (entre le ou les injecteur(s) et la surface à traiter) Différentes évaluations ont été effectuées avec un injecteur tubulaire de diamètre 44mm, et pour différentes vitesses de gaz en régime d'écoulement turbulent (2, 4, 6, et 8 m/s). Elles montrent clairement que le paramètre de distance entre l'injecteur et la zone à traiter influence grandement la teneur en oxygène observée au centre du jet : - la teneur en oxygène résiduel obtenue augmente avec la distance pour une vitesse donnée - il est nécessaire d'augmenter la vitesse pour maintenir le niveau d'oxygène quand on éloigne l'injecteur de la surface à traiter - pour les faible distances (ex : 5, 10 cm) l'atmosphère reste très correcte (100 ppm et moins) quelle que soit la vitesse du jet. On sait néanmoins qu'en pratique il est rarement possible de positionner le ou les injecteurs très prés du récipient, du fait de l'encombrement de la machine de pose du bouchon. Il est alors parfois nécessaire d'éloigner le poste d'injection de la zone de pose du bouchon, même si l'on fait ses meilleurs efforts pour garder une distance minimum, ceci afin d'obtenir une atmosphère au dessus du liquide qui corresponde bien au cahier des charges, pour une consommation de gaz minimisée Comme on le détaillera mieux ci-dessous, on préfère selon l'invention ne pas dépasser 20 cm de distance, voire encore plus préférentiellement ne pas dépasser 15 cm de distance pour les cahiers des charges d'oxygène résiduel (au autre polluant) les plus sévères. En effet, selon des modes préférés de mise en oeuvre de l'invention, on mettra en oeuvre une distance entre l'injecteur et la zone à traiter inférieure à 20cm (notamment, selon les spécifications de chaque site, pour des objectifs de teneur résiduelle inférieure à 2%) et plus préférentiellement inférieure à 15cm (notamment pour des objectifs de teneur inférieure à 1`)/0). 2 - Influence du régime d'écoulement30 On a évalué l'influence du régime gazeux pour un injecteur tubulaire de diamètre 30 mm et une distance H de 15cm, par un relevé des teneurs en oxygène au centre du jet en fonction du nombre de Reynolds. On rappellera que le nombre de Reynolds s'exprime par : R=pvD /p où p = masse volumique (Kg/m3) y = vitesse du gaz (m/s) D= diamètre de l'injecteur (m) p = viscosité dynamique (Pa s) Ces travaux montrent qu'il est souhaitable d'éviter le régime transitoire entre laminaire et turbulent, où la teneur en oxygène est très élevée (atteignant 3%). La formule de Reynolds montre l'intervention de la vitesse d'une part et du diamètre d'autre part : il s'avère alors très difficile, notamment pour les diamètres assez importants (> 50mm), de rester stable en régime laminaire, les vitesses devant être alors très faibles, les débits faibles et donc le temps de conditionnement plus important et la distance avec l'injecteur très faible. Il est dès lors préféré selon l'invention de se positionner en régime turbulent, où 5000 < Re < 20000, en préférant néanmoins des vitesses relativement faibles afin de limiter les consommations de gaz. 3 - influence du diamètre de l'injecteur On a établi des courbes de teneurs en oxygène au sein du jet, en fonction de la distance du point considéré au centre du jet gazeux, ceci pour différentes vitesses de gaz, dans les conditions suivantes : - D= 44mm - H = 20cm - v = 1, 2, 5 ou 10 m/s. Les conclusions suivantes semblent pouvoir être tirées : - Pour la valeur de H fixée ici (20 cm) les faibles vitesses (1 et 2 m/s) ne donnent pas de performances d'atmosphère satisfaisantes (teneur résiduelle en oxygène supérieure à 4%). - On note aussi une dégradation de la teneur résiduelle en oxygène dès que le point considéré au sein du jet s'éloigne du centre du jet. - Pour une zone que l'on souhaiterait traiter à 2% d'oxygène résiduel maximum, i I convenait de ne pas dépasser (pour le contexte de paramètres testés ici bien entendu) un diamètre de 22 mm. Sans être liés en aucune façon par les tentatives d'explications techniques qui suivent, on peut penser raisonnablement que lorsque l'on s'éloigne du centre du jet, par effet venturi il y a aspiration de l'air autour du jet qui impacte alors plus fortement l'extérieur du jet en contact avec l'air que l'intérieur de ce jet. Et l'on peut penser que l'étendue de la couche externe du jet qui sera impactée par l'effet venturi est liée à la vitesse du gaz (donc au nombre de Reynolds), plus la vitesse est grande plus la couche impactée est épaisse tandis que pour des diamètres de jet faibles ou de très grandes vitesses une large part du jet pourrait être pollué par l'air extérieur. Dans ce contexte, selon le cahier des charge du site producteur, on préférera selon la présente invention adopter des dimensionnements où les dimensions de l'injecteur sont nettement supérieures aux dimensions de la zone à traiter, et notamment où la section de l'injecteur est au moins deux fois supérieure à la surface à traiter, et encore plus préférentiellement au moins trois fois supérieure. Des essais d'embouteillage de boissons de type jus de fruits ont été réalisés conformément à la présente invention, dans les conditions résumées 3 0 ci-après : - Bouteilles plastiques PET - Contenance 0,5 litre, Diamètre du col = 32mm - Cadence de la ligne = 40000 bouteilles/heure - Objectif d'inertage : <5% d'oxygène résiduel dans le ciel gazeux au dessus du liquide - Deux injecteurs décalés mis en oeuvre, de diamètre 76mm - Débit : 100 Nm3/h par injecteur - Distance entre l'injecteur et les cols = 15cm On obtient alors dans ces conditions une teneur résiduelle en oxygène voisine de 2%, ce qui répond parfaitement au cahier des charges fixé par le site. Il faut signaler que par une méthode antérieure, comparative (tunnel d'inertage de 1 mètre de longueur, à 100 Nm3/h de consommation de gaz d'inertage) il n'était pas possible de descendre en deçà de 8% d'oxygène résiduel.15 | Un procédé et une installation visant à réaliser une atmosphère contrôlée au niveau de l'espace de tête d'un récipient de stockage d'un produit, dans une installation du type où l'on met en œuvre les mesures suivantes en continu : - on procède au remplissage partiel du récipient à l'aide du produit jusqu'à un niveau de remplissage donné ; - on met en contact la partie supérieure du récipient avec une atmosphère gazeuse de traitement, visant à évacuer tout ou partie de l'air présent dans le récipient au dessus dudit niveau de remplissage et à mettre en place, au dessus dudit niveau, l'atmosphère contrôlée requise ; - on procède à l'operculage ou fermeture du bord supérieur du récipient à l'aide d'un moyen approprié ; - la mise en place de l'atmosphère contrôlée étant réalisée en amont et/ou durant l'operculage, se caractérisant en ce que l'on réalise la mise en place de l'atmosphère contrôlée dans une zone d'injection non confinée, par l'utilisation d'au moins un injecteur de type tubulaire et orienté dans la zone d'injection de manière qu'au moins une des composantes de la vitesse du gaz projeté soit opposée au sens de déplacement des récipients, et en ce que on alimente l'injecteur en régime d'écoulement turbulent. | 1. Procédé visant à réaliser une atmosphère contrôlée au niveau de l'espace de tête d'un récipient de stockage d'un produit, dans une installation à défilement du type où l'on met en oeuvre les mesures suivantes : - on procède au remplissage partiel du récipient à l'aide du produit jusqu'à un niveau de remplissage donné ; - on met en contact la partie supérieure du récipient avec une atmosphère gazeuse de traitement, visant à évacuer tout ou partie de l'air présent dans le récipient au dessus dudit niveau de remplissage et à mettre en place, au dessus dudit niveau, l'atmosphère contrôlée requise ; - on procède à l'operculage ou fermeture du bord supérieur du récipient à l'aide d'un moyen approprié ; - la mise en place de l'atmosphère contrôlée étant réalisée en amont et/ou durant l'operculage, se caractérisant en ce que l'on réalise la mise en place de l'atmosphère contrôlée dans une zone d'injection non confinée, par l'utilisation d'au moins un injecteur de type tubulaire, apte à projeter vers le bord supérieur du récipient se présentant dans la zone d'injection, l'atmosphère gazeuse de traitement , et orienté dans la zone d'injection de manière qu'au moins une des composantes de la vitesse du gaz projeté soit opposée au sens de déplacement des récipients, et en ce que l'on alimente l'injecteur à l'aide d'un débit de gaz permettant d'atteindre un régime d'écoulement turbulent avec un nombre de Reynold compris entre 5000 et 20000 . 2. Procédé selon la 1, se caractérisant en ce que le diamètre de l'injecteur est tel que la section du jet qui en découle est supérieure à deux fois la surface à traiter, préférentiellement à trois fois la surface à traiter.30 3. Procédé selon la 1 ou 2, se caractérisant en ce que la distance entre l'injecteur et la zone à traiter est inférieure à 20 cm, et préférentiellement inférieure à 15 cm. 4. Installation de conditionnement en continu d'un produit dans des récipients de stockage, du type où l'on met en oeuvre les mesures suivantes : - on procède au remplissage partiel du récipient à l'aide du produit jusqu'à un niveau de remplissage donné ; - on met en contact la partie supérieure du récipient avec une atmosphère gazeuse de traitement, visant à évacuer tout ou partie de l'air présent dans le récipient au dessus dudit niveau de remplissage et à mettre en place, au dessus dudit niveau, une atmosphère contrôlée requise ; - on procède à l'operculage ou fermeture du bord supérieur du récipient à l'aide d'un moyen approprié ; - la mise en place de l'atmosphère contrôlée étant réalisée en amont et/ou durant l'operculage, se caractérisant en ce que la mise en place de l'atmosphère contrôlée est effectuée dans une zone d'injection non confinée, qui est munie d'au moins un injecteur de type tubulaire, apte à projeter vers le bord supérieur du récipient se présentant dans la zone d'injection, l'atmosphère gazeuse de traitement , ledit au moins un injecteur étant orienté dans la zone d'injection de manière qu'au moins une des composantes de la vitesse du gaz projeté soit opposée au sens de déplacement des récipients. 5. Installation selon la 4, se caractérisant en ce que le diamètre de l'injecteur est tel que la section du jet qui en découle est supérieure à deux fois la surface à traiter, préférentiellement à trois fois la surface à traiter. 6. Installation selon la 4 ou 5, se caractérisant en ce que la distance entre l'injecteur et la zone à traiter est inférieure à 20 cm, et préférentiellement inférieure à 15 cm. | B | B65 | B65B | B65B 31 | B65B 31/04 |
FR2978416 | A1 | VEHICULE, PAR EXEMPLE DU TYPE TROTTINETTE, AVEC SYSTEME DE REPLIAGE | 20,130,201 | REPLIAGE. L'invention a pour objet un véhicule avec système de repliage, et trouve une application au domaine des véhicules de type trottinette repliable. Le système de repliage, pour un tel véhicule, permet bien sûr de réduire son encombrement afin de le ranger, mais également de le porter facilement. On connaît des véhicule de type trottinette, tel que le véhicule décrit dans US 6 270 097, comprenant un châssis relié à un ensemble de direction à pivotement autour d'un axe de pivotement, de sorte que le véhicule peut se présenter dans une première configuration d'utilisation, permettant le déplacement du véhicule et de son utilisateur, et dans une deuxième configuration repliée dans laquelle le châssis est ramené contre l'ensemble de direction par pivotement. Le pliage est donc une fonction essentielle qui est obtenue en permettant le pivotement du châssis par rapport à l'ensemble de direction. Ce pivotement doit bien sûr être interdit en configuration d'utilisation, notamment pour éviter le repliage en cours de déplacement. Dans les dispositifs tels que celui décrit dans US 6 270 097, le pivotement est verrouillable ou déverrouillable mécaniquement par un système relativement complexe, tel que par exemple décrit dans les figures 2 à 6 de ce document. Plus généralement, on connaît des solutions visant à bloquer le pivotement, qui sont basées sur l'utilisation d'un leveir de verrouillage ou déverrouillage avec levier de serrage pour réduire le jeu, d'un loquet sur ressort avec doigt d'indexation en position, ou encore d'une molette de serrage pour bloquer le pivotement. Le problème posé par toutes ces solutions est qu'elles ne sont pas intuitive et facile à mettre en oeuvre, notamment en raison du fait qu'elles imposent plusieurs actions de la part de l'utilisateur faisant généralement intervenir plusieurs parties du corps. : l'utilisateur doit se baisser, déverrouiller le système à la main, plier le véhicule, reverrouiller, se relever, etc... En outre, ces solutions nécessitent la plupart du temps de devoir trouver la position « neutre » du système de verrouillage afin de pouvoir l'actionner. Cela nécessite de supprimer les contraintes qui s'exercent sur le système de verrouillage, telles que le poids de l'ensemble de direction ou le poids du châssis. Par ailleurs, à l'utilisation, de telles solutions ont tendances à prendre du jeu. Pour résoudre ce problème, on peut adjoindre des systèmes de serrage. Mais de tels systèmes compliquent encore plus la mise en oeuvre du repliage et du dépliage du véhicule. L'invention a donc pour objet de résoudre les problèmes précités, parmi 10 d'autres problèmes. L'invention se rapporte ainsi à un véhicule, par exemple de type trottinette, comprenant un châssis apte à supporter directement ou indirectement un utilisateur et un ensemble de direction comprenant au moins une colonne de direction. 15 Le véhicule peut se présenter dans une configuration d'utilisation dans laquelle le châssis forme un premier angle non nul avec la colonne de direction et dans une configuration repliée dans laquelle le châssis forme un deuxième angle inférieur au premier angle avec la colonne de direction. Le châssis est relié à l'ensemble de direction à pivotement autour d'au 20 moins un axe de pivotement. Ce châssis présente une partie support destinée à supporter directement ou indirectement l'utilisateur, qui se prolonge en direction de l'ensemble de direction en une partie avant au-delà de l'axe de pivotement, de sorte qu'une pression sur la partie avant permet de passer de la configuration d'utilisation à la configuration 25 repliée par pivotement autour de l'axe de pivotement. Dans une première variante de réalisation, la partie avant forme un angle non nul et non plat avec la partie support, de préférence un angle compris entre 110° et 140°. Alternativement, la partie avant peut être sensiblement alignée avec la 30 partie support. Dans une deuxième variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec l'une ou l'autre des deux alternatives précédentes, le châssis est relié à l'ensemble de direction par l'intermédiaire d'un élément de liaison présentant une première extrémité reliée à la colonne de direction et une deuxième extrémité reliée à pivotement au châssis autour de l'axe de pivotement. Dans cette deuxième variante, en configuration d'utilisation, la partie avant peut être disposée sensiblement parallèlement à l'élément de liaison. Également dans cette deuxième variante, en configuration repliée, la partie avant peut former un angle non nul avec l'élément de liaison, de préférence un angle compris entre 60° et 100°, voire entre 85° et 95°. Dans une troisième variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, le véhicule comprend un dispositif de verrouillage apte à bloquer le pivotement du châssis par rapport à l'ensemble de direction autour de l'axe de pivotement en configuration d'utilisation. Dans cette troisième variante, le dispositif de verrouillage peut être apte à permettre automatiquement le blocage du pivotement, lorsque la configuration d'utilisation est atteinte et/ou lorsque la configuration repliée est atteinte. Toujours dans cette troisième variante, le dispositif de verrouillage peut comprendre un moyen de déverrouillage apte à coopérer avec l'ensemble de direction, éventuellement par l'intermédiaire de l'élément de liaison, pour verrouiller ou déverrouiller le pivotement. Ce moyen de déverrouillage peut prendre la forme d'au moins un actionneur, tel qu'un bouton pression, disposé de préférence en partie haute de l'ensemble de direction, par exemple sur un guidon ou un pommeau de direction. Ce moyen de déverrouillage peut aussi prendre la forme d'une commande à distance. Ce moyen de déverrouillage peut encore prendre la forme d'au moins une pédale actionnable au pied par l'utilisateur. Une telle pédale peut par exemple coopérer d'une part avec le châssis et d'autre part avec l'ensemble de direction, éventuellement par l'intermédiaire de l'élément de liaison, de sorte qu'une action au pied par l'utilisateur entraîne d'abord le déverrouillage puis le pivotement du châssis. Cette pédale est de préférence disposée à l'avant de la partie avant du châssis, ou latéralement à cette partie avant du châssis. Dans une quatrième variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, la partie avant du châssis constitue, en configuration repliée, un élément d'appui sur une surface d'appui pour le véhicule. Dans une cinquième variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, la colonne de direction supporte par l'une de ses deux extrémités au moins une pièce de déplacement, telle qu'une roue ou un patin de glisse, apte à être en contact avec une surface d'appui et à permettre le déplacement du véhicule sur cette surface d'appui lorsque ce véhicule est mis en mouvement. Dans une sixième variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, le châssis supporte, de préférence par son extrémité opposée à la partie avant, au moins une pièce de déplacement, telle qu'une roue ou un patin de glisse, apte à être en contact avec une surface d'appui et à permettre le déplacement du véhicule sur cette surface d'appui lorsque ce véhicule est mis en mouvement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants : - figure 1 : représente schématiquement un premier exemple de véhicule selon l'invention, en configuration d'utilisation, - figure 2 : représente schématiquement le détail de la partie avant de l'exemple de la figure 1, - figure 3 : représente schématiquement l'exemple de la figure 1, en 25 configuration repliée, - figure 4 : représente schématiquement un autre exemple de véhicule selon l'invention. L'exemple représenté à la figure 1 correspond à un véhicule de type trottinette avec un ensemble de direction 2, 3, 4 relié à un châssis 1 pouvant 30 supporter un utilisateur. L'ensemble de direction comprend une colonne de direction 2 supportant une pièce de déplacement 4, directement ou par l'intermédiaire d'une fourche 3 avec deux branches latérales 3a, 3b (la branche 3b n'étant visible que sur la figure 2), ou encore d'une autre pièce de liaison. Cette pièce de déplacement peut bien sûr être classiquement une roue 4, tel que représenté à la figure 1. Il peut aussi s'agir d'un patin permettant au véhicule de glisser sur une surface d'appui, ou de tout autre pièce apte à être mise en contact avec la surface d'appui, et permettant la mise en mouvement du véhicule par rapport à, et sur, cette surface d'appui. La colonne de direction 2 peut comprendre un tube de base 2a dans lequel coulisse un tube supérieur 2b surmonté d'un guidon 10, ou d'un pommeau de direction 10, ou de tout élément permettant de faciliter l'action de l'utilisateur sur l'ensemble de direction 2, 3, 4. L'assemblage de la colonne de direction 2 avec un tube de base 2a dans lequel coulisse le tube supérieur 2b permet notamment de régler la hauteur de cet ensemble de direction 2, 3, 4. Le châssis 1 est de préférence également pourvu d'une pièce de déplacement 9, qui prend là encore la forme d'une roue 9 tel que représenté à la figure 1, mais qui pourrait tout aussi bien être un patin de glisse. Ce châssis 1 se décompose en une partie support la, destinée à former un support direct ou indirect pour l'utilisateur, et une partie avant lb. Précisément, la partie support la se prolonge en direction de l'ensemble de direction 2, 3, 4, en la partie avant lb. Le châssis 1 est relié à pivotement à l'ensemble de direction 2, 3, 4, autour d'au moins un axe de pivotement 6. Le prolongement de la partie support la du châssis 1 en la partie avant lb, 25 est réalisé au-delà de l'axe de pivotement. Ainsi, une simple pression sur la partie avant lb du châssis permet de passer de la configuration d'utilisation, telle que représentée à la figure 1, à la configuration repliée, telle que représentée à la figure 3 et qui sera décrite plus loin en référence à cette figure 3. 30 Ce passage de la configuration d'utilisation à la configuration repliée est obtenu par pivotement du châssis 1 autour de l'axe de pivotement 6 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4. Ce passage a été schématisé sur la figure 1 en représentant trois positions intermédiaires successives en pointillés. Dans cet exemple représenté à la figure 1, la partie avant lb et la partie support la forment un angle de préférence compris entre 110° et 140°, voire 1 300 Alternativement, tel que représenté à la figure 4 de façon très simplifiée comparativement à la représentation en figure 1, le châssis 1 comprend une partie support la et une partie avant lb qui sont sensiblement alignées. Un dispositif de verrouillage 7 peut être prévu, permettant de bloquer le pivotement du châssis 1 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4, notamment pour des raisons de sécurité en configuration d'utilisation, mais également pour permettre le blocage en configuration repliée sans dépliage accidentel. De préférence, ce dispositif de verrouillage 7 permet le blocage automatique du pivotement du châssis 1 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4 lorsque la configuration d'utilisation est atteinte et/ou lorsque la configuration repliée est atteinte. Ce dispositif de verrouillage 7 comprend notamment un moyen de verrouillage 7, qui est apte à coopérer avec l'ensemble de direction 2, 3, 4, directement ou indirectement, pour verrouiller ou déverrouiller le pivotement du châssis 1 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4. Tel que représenté dans l'exemple de la figure 1, ce moyen de verrouillage 7 peut prendre la forme d'une pédale 7 actionnable au pied par l'utilisateur. Alternativement, un ou plusieurs autres actionneurs qu'une pédale pourraient être disposés par exemple en partie haute de l'ensemble de direction 2, 3, 4. Il pourrait s'agir d'un actionneur de type bouton pression, par exemple disposé sur ou à proximité du guidon 10 ou du pommeau de direction 10. Le moyen de verrouillage pourrait aussi comprendre une commande à distance permettant d'actionner un tel actionneur ou tout autre type d'actionneur. Dans le cas de la pédale 7 représentée à la figure 1, celle-ci coopère d'une part avec le châssis 1 et d'autre part, directement ou indirectement, avec l'ensemble de direction 2, 3, 4. Cette pédale est de préférence configurée pour qu'une action au pied par l'utilisateur sur cette pédale 7 entraîne d'abord le déverrouillage puis le pivotement du châssis 1 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4. Cette pédale est disposée à l'avant du châssis 1, précisément à l'avant de la partie avant lb du châssis 1, tel que représenté à la figure 1, ou latéralement à cette partie avant lb du châssis 1. Comme on peut le voir sur la vue de détail de la partie avant représentée à la figure 2, toujours en configuration d'utilisation, le châssis 1 peut être relié indirectement à l'ensemble de direction 2, 3, 4, par l'intermédiaire d'un élément de liaison 5. Cet élément de liaison 5 présente une première extrémité 5a reliée à la colonne de direction 2, et une extrémité opposée 5b reliée à pivotement au châssis 1 autour de l'axe de pivotement 6. Dans cette variante, le dispositif de verrouillage 7 bloque donc le pivotement du châssis 1 par rapport à l'ensemble de direction 2, 3, 4, de façon indirecte, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un blocage du pivotement par rapport à l'élément de liaison 5. Par ailleurs, le moyen de déverrouillage 7 compris dans le dispositif de verrouillage 7 coopère, pour verrouiller ou déverrouiller le pivotement, avec l'ensemble de direction 2, 3, 4 de façon indirecte, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'une coopération avec l'élément de liaison 5. Dans cette variante avec la présence de l'élément de liaison 5, la partie avant lb du châssis 1 se trouve, en configuration d'utilisation, disposée sensiblement parallèlement à cet élément de liaison, tel que représenté à la figure 2. Par ailleurs, toujours dans cette variante avec la présence de l'élément de liaison 5, la partie avant lb du châssis 1 se trouve, en configuration repliée, disposée de sorte à former un angle non nul avec cet élément de liaison 5, tel que représenté à la figure 3. Cet angle est de préférence compris entre 60° et 100°, voire entre 85° et 95°. Une valeur égale à ou, proche de, 90° donne des résultats particulièrement satisfaisants. La présence d'un tel élément de liaison 5 permet notamment d'éloigner l'axe de pivotement 6 de la partie avant lb du châssis 1, et d'obtenir ainsi un levier plus important pour le passage de la configuration d'utilisation à la configuration repliée. Cet élément de liaison 5 permet aussi d'éloigner l'axe de pivotement 6 du système de verrouillage et donc de limiter les jeux au niveau du système de verrouillage. Ceci permet d'éviter d'avoir à adjoindre un système de reprise des jeux. La figure 3 met également en évidence le fait que, dans cet exemple de réalisation, la partie avant lb du châssis 1 constitue, dans cette configuration repliée, un élément d'appui sur la surface d'appui pour le déplacement du véhicule. Lorsque le dispositif de verrouillage 7, et notamment le moyen de déverrouillage 7, est disposé à l'avant de la partie avant la du châssis 1, ce 15 moyen de verrouillage 7 participe alors à l'appui décrit au paragraphe précédent. Il est rappelé que l'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple, et n'est donc pas limitatif de l'invention. 20 | L'invention concerne un véhicule avec système de repliage, et trouve une application au domaine des véhicules de type trottinette repliable. Le véhicule comprend un châssis (1) apte à supporter un utilisateur et un ensemble de direction (2, 3, 4) comprenant au moins une colonne de direction (2), le véhicule pouvant se présenter dans une configuration d'utilisation dans laquelle le châssis forme un premier angle non nul avec la colonne de direction et dans une configuration repliée dans laquelle le châssis forme un deuxième angle inférieur au premier angle avec la colonne de direction. Le châssis est relié à l'ensemble de direction à autour d'au moins un axe de pivotement (6), et présente une partie support la destinée à supporter l'utilisateur qui se prolonge en direction de l'ensemble de direction en une partie avant au-delà de l'axe de pivotement, de sorte qu'une pression sur la partie avant permet de passer de la configuration d'utilisation à la configuration repliée par pivotement autour de l'axe de pivotement. | 1. Véhicule, par exemple de type trottinette, comprenant un châssis (1) apte à supporter directement ou indirectement un utilisateur et un ensemble de direction (2, 3, 4) comprenant au moins une colonne de direction (2), ledit véhicule pouvant se présenter dans une configuration d'utilisation dans laquelle le châssis (1) forme un premier angle non nul avec la colonne de direction (2) et dans une configuration repliée dans laquelle le châssis (1) forme un deuxième angle inférieur audit premier angle avec la colonne de direction (2), ledit châssis (1) étant relié audit ensemble de direction (2, 3, 4) à pivotement autour d'au moins un axe de pivotement (6), caractérisé en ce que le châssis (1) présente une partie support (la) destinée à supporter directement ou indirectement l'utilisateur et qui se prolonge en direction de l'ensemble de direction (2, 3, 4) en une partie avant (lb) au-delà de l'axe de pivotement (6), de sorte qu'une pression sur ladite partie avant (lb) permet de passer de la configuration d'utilisation à la configuration repliée par pivotement autour de l'axe de pivotement (6). 2. Véhicule selon la 1, caractérisée en ce que la partie avant (lb) forme un angle non nul avec la partie support (la), de préférence un angle compris entre 110° et 140°. 3. Véhicule selon la 1, caractérisée en ce que la partie avant (lb) est sensiblement alignée avec la partie support (la). 4. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le châssis (1) est relié à l'ensemble de direction (2, 3, 4) par l'intermédiaire d'un élément de liaison (5) présentant une première extrémité (5a) reliée à la colonne de direction (2) et une deuxième extrémité (5b) reliée à pivotement au châssis (1) autour de l'axe de pivotement (6). 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce qu'en configuration d'utilisation, la partie avant (lb) est disposée sensiblement parallèlement à l'élément de liaison (5). 6. Véhicule selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce qu'en configuration repliée, la partie avant (lb) forme un angle non nul et non plat avec l'élément de liaison (5), de préférence un angle compris entre 60° et 100°, voire entre 85° et 95°. 7. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage (7) apte à bloquer le pivotement du châssis (1) par rapport à l'ensemble de direction (2, 3, 4) autour de l'axe de pivotement (6) en configuration d'utilisation. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (7) est apte à permettre automatiquement le blocage du pivotement, lorsque la configuration d'utilisation est atteinte et/ou lorsque la configuration repliée est atteinte. 9. Véhicule selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (7) comprend un moyen de déverrouillage (7) apte à coopérer avec l'ensemble de direction (2, 3, 4), éventuellement par l'intermédiaire de l'élément de liaison (5), pour verrouiller ou déverrouiller le pivotement. 10.Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de déverrouillage prend la forme d'au moins un actionneur, tel qu'un bouton pression, disposé de préférence en partie haute de l'ensemble de direction (2, 3, 4). 11.Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de déverrouillage prend la forme d'une commande à distance. 12.Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de déverrouillage (7) prend la forme d'au moins une pédale (7) actionnable au pied par l'utilisateur. 13.Véhicule selon la 12, caractérisé en ce que la pédale (7) coopère d'une part avec le châssis (1) et d'autre part avec l'ensemble de direction (2, 3, 4), éventuellement par l'intermédiaire de l'élément de liaison (5), de sorte qu'une action au pied par l'utilisateur entraîne d'abord le déverrouillage puis le pivotement du châssis (1). 14.Véhicule selon la 13, caractérisé en ce que la pédale (7) est disposée à l'avant de la partie avant (lb) du châssis (1) ou latéralement à cette partie avant (lb). 15.Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la partie avant (lb) du châssis (1) constitue, en configuration repliée, un élément d'appui sur une surface d'appui pour le véhicule. 16.Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la colonne de direction (2) supporte par l'une de ses deux extrémités au moins une pièce de déplacement (4), telle qu'une roue (4) ou un patin de glisse, apte à être en contact avec une surface d'appui et à permettre le déplacement dudit véhicule sur cette surface d'appui lorsque ce dit véhicule est mis en mouvement. 17.Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le châssis (1) supporte, de préférence par son extrémité opposée à la partie avant (lb), au moins une pièce de déplacement (9), telle qu'une roue (9) ou un patin de glisse, apte à être en contact avec une surface d'appui et à permettre le déplacement dudit véhicule sur cette surface d'appui lorsque ce dit véhicule est mis en mouvement.20 | B | B62 | B62K | B62K 15,B62K 3 | B62K 15/00,B62K 3/00 |
FR2988458 | A1 | DISPOSITIF D'ETANCHEITE ET MOULE POUR LA FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF D'ETANCHEITE | 20,130,927 | La présente invention est du domaine technique des dispositifs d'étanchéité. La présente invention trouve une application particulière pour assurer une étanchéité entre au moins un tube et une paroi d'une installation de conditionnement thermique d'un véhicule automobile. Dans le domaine automobile, une installation de conditionnement thermique est formée par un boîtier dans lequel circule un flux d'air à conditionner thermiquement destiné à être diffusé dans un habitacle du véhicule. Le boîtier loge au moins un échangeur de chaleur, chargé d'assurer un échange thermique entre un fluide caloporteur, circulant à l'intérieur de l'échangeur de chaleur, et le flux d'air circulant dans le boîtier. Le fluide caloporteur circule dans une boucle de circulation intégrant l'échangeur de chaleur et dont au moins une partie est agencée à l'extérieur du boîtier de l'installation de conditionnement thermique. Le fluide caloporteur circule ainsi dans au moins un tube disposé entre l'échangeur de chaleur et la partie de la boucle de circulation située à l'extérieur du boîtier de l'installation de conditionnement thermique. Dans une telle situation, le tube est susceptible de traverser diverses parois, par exemple une paroi du boîtier de l'installation de conditionnement thermique ou une paroi séparant un compartiment habitacle et un compartiment moteur du véhicule automobile. Par ailleurs, le tube subit des contraintes mécaniques et thermiques imposant un jeu entre le tube et la paroi traversée par le tube. Or, il est également nécessaire d'assurer une étanchéité entre le tube et la paroi traversée par le tube afin d'éviter qu'un fluide, par exemple de l'air ou de l'eau, ne pénètre dans le boîtier de l'installation de conditionnement thermique et/ou à l'intérieur du compartiment habitacle du véhicule automobile. Il est connu d'installer un soufflet d'étanchéité reliant le tube à la paroi, en assurant une certaine souplesse dans le positionnement du tube par rapport à la paroi, tout en interdisant une introduction du fluide. Dans un tel soufflet d'étanchéité, la partie dans laquelle passe le tube prend la forme d'un manchon entourant le tube et assurant la fonction d'étanchéité. Un tel manchon comporte une face interne comprenant des renflements formant une série d'anneaux internes au manchon en contact avec le tube. Cependant, le soufflet d'étanchéité connu présent divers inconvénients. Un des principaux désavantages réside dans le niveau d'étanchéité que le manchon assure autour du tube. En effet, les anneaux internes réalisent un contact physique sur le tube selon une surface limitée, et déterminée par une épaisseur de l'anneau considéré, mesurée selon un axe longitudinal du manchon. Or, une telle épaisseur est également influencée par le procédé de fabrication du soufflet d'étanchéité, rendant notamment impossible la fabrication d'un anneau d'épaisseur importante. On comprend alors que l'étanchéité entre le soufflet d'étanchéité et le tube est perfectible. Un autre inconvénient de l'état de la technique connu réside dans le procédé de fabrication. Un tel soufflet d'étanchéité est réalisé par moulage dans deux empreintes d'un moule. Lors du démoulage, l'une des empreintes doit être extraite pour pouvoir retirer le manchon de l'autre empreinte. L'opération d'extraction génère des efforts et des frottements sur les anneaux internes du soufflet d'étanchéité qui tendent à endommager la surface des anneaux internes, ce qui dégrade l'étanchéité entre le soufflet d'étanchéité et le tube. Pour limiter de telles dégradations, il est alors obligatoire d'utiliser un matériau très souple, mais également coûteux. Le choix de matériaux pour la fabrication de du soufflet d'étanchéité est ainsi limité. Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci- dessus principalement en proposant un dispositif d'étanchéité permettant, d'une part, d'augmenter l'étanchéité assurée par le dispositif d'étanchéité sur le tube et, d'autre part, de faciliter la fabrication d'un tel dispositif d'étanchéité. L'invention a donc pour objet un dispositif d'étanchéité, en particulier destiné à assurer une étanchéité entre un premier compartiment et un deuxième compartiment et au travers duquel passe au moins un composant, notamment un tube permettant une circulation de fluide caloporteur, comprenant au moins un manchon, notamment solidaire d'un corps, délimité au moins par une paroi interne pourvue d'au moins un moyen d'étanchéité prenant naissance sur la paroi interne, et notamment apte à venir en contact sur le composant. De plus, la paroi interne présente une section évasée. Le caractère évasé de la paroi interne s'analyse selon la direction d'un axe central du manchon. Il permet de démouler le(s) moyen(s) d'étanchéité sans les endommager, ce(s) moyen(s) d'étanchéité formant, par exemple, respectivement une lèvre garantissant l'étanchéité entre le manchon et le composant enfilé dans le manchon. Selon une première disposition de l'invention, l'évasement de la paroi interne est réalisée par au moins un premier secteur géométrique et au moins un deuxième secteur géométrique, préférentiellement une pluralité de secteurs géométriques, entre lesquels est ménagé le moyen d'étanchéité. Bien que concentrique pour former l'évasement de la paroi interne, chaque secteur géométrique est distinct du secteur géométrique adjacent et séparé par une paroi périphérique, constituant le moyen d'étanchéité. Avantageusement, la plus grande section du premier secteur géométrique est inférieure, avantageusement strictement inférieure, à la plus petite section du deuxième secteur géométrique immédiatement adjacent au premier secteur géométrique. La plus petite section, respectivement la plus grande section, se mesure dans un plan perpendiculaire à l'axe central du manchon. Dans le cas le secteur géométrique est de section circulaire, une mesure de diamètre de la section géométrique concernée peut également permettre de vérifier cette relation. Une telle structure permet de dégager un espace dans lequel le moyen d'étanchéité peut se loger quand celui-ci est déformé, notamment lors d'une opération de démoulage ou lors d'une opération d'insertion du composant dans le manchon. Selon une caractéristique additionnelle, la paroi interne présente une inclinaison angulaire constante par rapport à l'axe central du manchon. Préférentiellement, les deux secteurs géométriques présentent une inclinaison angulaire constante par rapport à l'axe central du manchon. Une telle inclinaison angulaire peut être égale à 0°. Dans ce cas, la pluralité de secteurs géométriques est formée par des secteurs cylindriques à diamètres constants. Alternativement, l'inclinaison angulaire peut être supérieure à 0°. Dans ce cas, la pluralité de secteurs géométriques est formée par des secteurs de section trapézoïdale, notamment des secteurs coniques. De manière complémentaire, la conicité des secteurs géométriques peut être identique d'un secteur géométrique à l'autre. Selon un exemple particulier de réalisation, la pluralité de secteurs géométriques comprend quatre secteurs géométriques. Ceci permet de définir au moins quatre moyens d'étanchéité qui assurent chacun une étanchéité autour du composant installé dans le manchon. Selon une caractéristique de l'invention, le secteur géométrique présentant la plus petite section est ménagé au droit de la partie du manchon prenant naissance sur le corps du dispositif d'étanchéité. On comprend ainsi que l'évasement de la paroi interne se réduit en direction de corps du dispositif d'étanchéité, en partant d'une première extrémité du manchon opposée au corps du dispositif d'étanchéité. Alternativement, le secteur géométrique présentant la plus petite section est ménagé à une première extrémité du manchon opposée au corps du dispositif d'étanchéité. L'évasement de la paroi interne est ici inversé, par rapport à la solution précédente, l'évasement se réduisant en partant du corps et en direction de la première extrémité. Avantageusement, le moyen d'étanchéité est issu de la paroi interne au niveau d'une jonction entre deux secteurs géométriques immédiatement adjacents. Avantageusement encore, le moyen d'étanchéité comprend une première portion solidaire de la paroi interne et une deuxième portion solidaire de la première portion, la deuxième portion étant agencée pour se déformer entre une première position sensiblement parallèle à la paroi interne du manchon et une deuxième position sensiblement perpendiculaire à l'axe central du manchon. La deuxième portion est agencée pour subir une flexion, sans destruction de celle-ci. Ceci est notamment réalisé par une épaisseur déterminée de la deuxième portion et/ou par le choix d'un matériau constitutif du moyen d'étanchéité autorisant une telle flexion. Selon un exemple particulier de l'invention, le moyen d'étanchéité présente une forme biseautée, vue selon une coupe passant par le manchon et s'étendant selon l'axe central du manchon. Selon un exemple de réalisation, le moyen d'étanchéité est ménagé dans un plan délimitant la première extrémité du manchon. Il est avantageux que le moyen d'étanchéité soit issu de matière avec le manchon. On comprend que le(s) moyen(s) d'étanchéité et le manchon sont fabriqués selon une même opération de moulage, et, avantageusement, à partir d'un même matériau. Il en va de même pour la fabrication du corps qui peut également être moulé conjointement avec le manchon et/ou le moyen d'étanchéité A titre d'exemple, le matériau utilisé pour la fabrication du moyen d'étanchéité et/ou du manchon et/ou du corps présente une dureté inférieure à 95 Shore A. Un dispositif d'étanchéité comportant l'une quelconque des caractéristiques présentées ci-dessus est apte à être intégré à une installation de conditionnement thermique d'un véhicule automobile. Une telle installation de conditionnement thermique peut assurer le chauffage et/ou le refroidissement de l'habitacle, le dispositif d'étanchéité pouvant alors être immédiatement adjacent à un organe de détente constitutif d'une boucle thermodynamique. Une telle installation de conditionnement thermique peut également être agencée pour assurer le conditionnement thermique d'un composant électrique, notamment un organe d'une chaîne de traction électrique du véhicule automobile, tel qu'une batterie. L'invention couvre également un moule comprenant une empreinte, avantageusement mobile, en particulier pour la fabrication d'un dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des caractéristiques présentées ci-dessus, comprenant une base dans laquelle est formé un logement, en particulier un logement borgne, comprenant un insert de section évasée, en particulier solidaire de la base, s'étendant dans le logement. Dans un tel moule, l'insert peut s'étendre selon une direction longitudinale et comprendre, à sa périphérie, au moins une cavité s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale. La direction longitudinale est, par exemple, perpendiculaire à un fond délimitant le logement. La cavité forme ainsi une gorge périphérique ménagée dans l'insert. De manière avantageuse, la section évasée de l'insert est formée par une pluralité d'anneaux géométriques, notamment séparés les uns des autres par une 30 cavité. Les anneaux géométriques peuvent, par exemple, être coniques ou cylindriques à diamètres constants. Un premier avantage de la présente invention réside dans la possibilité de concevoir un dispositif d'étanchéité améliorant l'étanchéité réalisée autour du/des composant(s) le traversant. Un autre avantage réside dans la possibilité de mouler plus facilement un tel dispositif d'étanchéité, sans risquer d'endommager le(s) moyen(s) d'étanchéité formé sur la paroi interne du manchon. Un autre avantage réside dans la possibilité d'utiliser des matériaux considérés 10 habituellement comme incompatibles avec l'étape de démoulage, et qui présentent un coût d'exploitation plus faible que les matériaux employés selon l'état de la technique. Bien entendu les différentes caractéristiques, variantes et/ou formes de 15 réalisation de la présente invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. La présente invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et 20 avantages apparaîtront encore à la lecture de la description détaillée qui suit comprenant des modes de réalisation donnés à titre illustratif en référence avec les figures annexées, présentés à titre d'exemples non limitatifs, qui pourront servir à compléter la compréhension de la présente invention et l'exposé de sa réalisation et, le cas échéant, contribuer à sa définition, sur lesquelles : 25 - la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif d'étanchéité selon la présente invention, - la figure 2 est une vue de détail du dispositif d'étanchéité de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation d'un dispositif d'étanchéité selon la présente invention, 30 - la figure 4 est une vue en coupe d'un moule et du dispositif d'étanchéité selon la présente invention, - la figure 5 est une vue en coupe du moule et du dispositif d'étanchéité de la figure 4, illustrant une étape initiale d'extraction d'une empreinte du moule, - la figure 6 est une vue de détail du moule et du dispositif d'étanchéité de la figure 5, - la figure 7 est une vue en coupe du moule et du dispositif d'étanchéité de la figure 4, illustrant une étape complémentaire d'extraction de l'empreinte du moule, et - la figure 8 est une vue de détail du moule et du dispositif d'étanchéité de la figure 7. Il est à noter que, sur les figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différents modes de réalisation peuvent présenter les mêmes références. Ainsi, sauf mention contraire, de tels éléments disposent de propriétés structurelles, dimensionnelles et matérielles identiques. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif d'étanchéité 1, selon la présente invention, destiné à assurer une étanchéité entre un premier compartiment A et un deuxième compartiment B afin d'éviter un passage d'un fluide, par exemple de l'air ou de l'eau, du premier compartiment A vers le deuxième compartiment B, et réciproquement. A titre d'exemple, le premier compartiment A est un compartiment moteur d'un véhicule automobile, alors que le deuxième compartiment B est un compartiment habitacle du véhicule automobile. Selon un autre exemple d'application, le premier compartiment A est un compartiment habitacle de véhicule automobile, alors que le deuxième compartiment B est un volume interne d'une installation de conditionnement thermique destiné à assurer le confort thermique des passagers ayant pris place dans le deuxième compartiment B. Selon une variante d'utilisation, l'installation de conditionnement thermique peut être affectée à la modification des conditions thermiques du compartiment habitacle du véhicule automobile. Toutefois, l'installation de conditionnement thermique peut également être affectée au chauffage et/ou au refroidissement d'un volume intérieur d'un boîtier renfermant, par exemple, une pluralité de batteries fournissant une énergie électrique en vue d'assurer une mise en mouvement du véhicule automobile. Quelles que soient les variantes d'utilisation évoquées ci-dessus, le dispositif d'étanchéité 1 est agencé pour être traversé, de part en part, par au moins un composant. Selon un exemple d'utilisation, le composant est notamment un ou plusieurs tubes de transport d'un fluide caloporteur, tel que de l'eau glycolée ou un fluide réfrigérant. Le dispositif d'étanchéité 1 selon l'invention comprend au moins un corps 2 et un manchon 3, avantageusement solidaire du corps 2. Le corps 2 est représenté sur la figure 1 de manière partielle. Le corps 2 peut être plan ou présenter une déformation définissant un espace interne délimité par le corps 2. L'espace interne délimité par le corps 2 sert, par exemple, de logement de réception, par exemple d'un organe de détente raccordé sur le tube. Le corps 2 et/ou l'espace interne délimité par le corps 2 forment un moyen de protection de l'organe de détente. Le corps 2 comprend également une interface de solidarisation (non représentée) permettant d'assurer une mise en contact ou un accostage du dispositif d'étanchéité 1 sur une paroi. Une telle interface peut prendre la forme d'une gorge, par exemple ménagée entre deux nervures, apte à recevoir la tranche de la paroi. Le manchon 3 est préférentiellement solidaire du corps 2, par exemple en étant fabriqué de manière simultanée avec le corps 2, et, avantageusement, en utilisant le même matériau. Le manchon 3 est une pièce tubulaire s'étendant selon un axe central 4. Le manchon 3 comporte un évidement central 5, notamment centré sur l'axe central 4. L'évidement central 5 est apte à recevoir le composant destiné à traverser le dispositif d'étanchéité 1 et transitant entre le premier compartiment A et le deuxième compartiment B. Le manchon 3 est délimité par une paroi externe 6 et une paroi interne 7 définissant l'évidement central 5. Le manchon 3 est également délimité par une première extrémité 8, s'étendant en particulier dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4, et par une deuxième extrémité 9, s'étendant en particulier dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4 et opposée à la première extrémité 8. Préférentiellement, la deuxième extrémité 9 est confondue avec une face délimitant le corps 2. L'évidement central 5 est donc débouchant au niveau de la première extrémité 8 et de la deuxième extrémité 9, en particulier au niveau du corps 2. La paroi interne 7 est pourvue d'au moins un moyen d'étanchéité 10 agencé pour venir en contact sur le composant traversant le dispositif d'étanchéité 1, en particulier le tube, quand celui-ci est disposé dans le manchon 3. Selon l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, la paroi interne 7 comporte quatre moyens d'étanchéité 10 répartis longitudinalement selon l'axe central 4. En l'absence du composant traversant le dispositif d'étanchéité 1 dans le manchon 3, un tel moyen d'étanchéité 10, formant en particulier une lèvre 10, prend naissance sur la paroi interne 7 du manchon 3 et s'étend, radialement, vers l'axe central 4. La structure du moyen d'étanchéité 10, notamment de la lèvre 10, sera détaillée en décrivant la figure 2, notamment. Selon la présente invention, la paroi interne 7 du manchon 3 présente une section évasée le long de l'axe central 4. Autrement dit, selon l'exemple de la figure 1, la section de l'évidement central 5 considérée dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4 au voisinage ou dans le plan de la première extrémité 8 est plus grande que la section de l'évidement central 5 considérée dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4 au voisinage ou dans le plan de la deuxième extrémité 9. Alternativement, il est également envisagé, dans le cadre de la présente invention, que la section de l'évidement central 5 considérée dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4 au voisinage ou dans le plan de la première extrémité 8 soit plus petite que la section de l'évidement central 5 considérée dans un plan perpendiculaire à l'axe central 4 au voisinage ou dans le plan de la deuxième extrémité 9. En d'autres termes, la paroi interne 7 présente une forme géométrique évasée, par rapport à l'axe central 4. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2, la forme géométrique évasée de la paroi interne 7 comprend au moins deux secteurs géométriques 11 et 12. Préférentiellement, la paroi interne 7 comprend une pluralité de secteurs géométriques 11 à 14. Le terme géométrique définissant le(s) secteur(s) couvre, en particulier, une section de forme trapézoïdale, carrée, rectangulaire, triangulaire, circulaire, ovoïde ou elliptique. 20 La figure 3 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation d'un dispositif d'étanchéité 1 selon la présente invention. Selon l'exemple de réalisation de la figure 3, la forme géométrique évasée de la paroi interne 7 peut être mise en oeuvre par une pluralité de secteurs cylindriques 36 à 39, présentant respectivement un diamètre constant, le diamètre de chaque secteur cylindrique 25 variant selon la direction de l'évasement. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2, la paroi interne 7 comporte quatre secteurs géométriques 11 à 14, constitués ici de secteurs coniques 11 à 14. 30 15 Selon la présente invention, chaque secteur géométrique est séparé du secteur géométrique immédiatement adjacent par le moyen d'étanchéité 10, ou lèvre 10. 2 98845 8 12 Le diamètre de chaque secteur géométrique est différent, avantageusement décroissant depuis de la première extrémité 8 vers la deuxième extrémité 9 ou croissant depuis de la première extrémité 8 vers la deuxième extrémité 9 5 Les secteurs géométriques 11 à 14 sont concentriques sur l'axe central 4. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1 et 2, les secteurs géométriques 11 à 14 sont des secteurs tronconiques, de section circulaire. De manière particulière, 10 le premier secteur conique 11 est défini par une section inférieure 15, ou petite section 15, et par une section supérieure 16, ou grande section 16, la section supérieure 16 étant plus grande que la section inférieure 15. Le deuxième secteur conique 12 est défini par une section inférieure 17, ou petite section 17, et par une section supérieure 18, ou grande section 18, la section supérieure 18 étant plus grande que la section inférieure 17. De façon analogue, le troisième secteur conique 13 et le quatrième secteur conique 14 sont respectivement définis par une section inférieure, ou petite section, et une section supérieure, ou grande section, la section supérieure étant plus grande que la section inférieure du secteur conique considéré. Selon une option offerte par l'invention, la section supérieure 16 du premier secteur conique 11 est inférieure à la section inférieure 17 du deuxième secteur conique 12, la section inférieure 15 étant plus petite que la section supérieure 16 du premier secteur 11. Il en va ainsi pour chacun des secteurs coniques 11 à 14 en comparaison du ou des secteurs coniques immédiatement adjacents. La présente invention couvre les modes de réalisation dans lesquels la conicité d'au moins deux secteurs géométriques est différente ou identique. Préférentiellement, il est prévu que la conicité du premier secteur géométrique 11 soit identique à la conicité du deuxième secteur géométrique 12 et/ou du troisième secteur géométrique 13 et/ou du quatrième secteur géométrique 14. La conicité du premier secteur géométrique 11, respectivement du deuxième secteur géométrique 12, du troisième secteur géométrique 13, du quatrième secteur géométrique 14, est déterminée par un angle défini entre l'axe central 4 du manchon 3 et une droite passant par la paroi interne 7 au droit du secteur géométrique considéré. Selon l'exemple de réalisation, au moins deux secteurs géométriques présentent une conicité constante. Préférentiellement, la conicité est comprise entre 0° et 45° mesurée dans un plan passant par l'axe central 4 du manchon 3. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, le premier secteur géométrique 11 est le secteur géométrique présentant la plus petite section le long du manchon 3 et il est ménagé au niveau de la deuxième extrémité 9 du manchon 3. Un tel agencement forme la partie où le manchon 3 prend naissance sur le corps 2. Selon l'exemple de réalisation de la figure 1, l'évasement de la paroi interne 7 va donc en se resserrant depuis la première extrémité 8 en direction du deuxième extrémité 9, c'est-à-dire en direction du corps 2. Bien entendu, l'invention couvre également une disposition inverse dans laquelle le secteur géométrique présentant la plus petite section est ménagé au niveau de la première extrémité 8 du manchon 3, c'est-à-dire, dans un tel cas, le quatrième secteur géométrique 14. Dans une telle configuration, la conicité de la paroi interne 7 est alors inversée par rapport à celle représentée sur la figure 1. La figure 2 est une vue de détail du dispositif d'étanchéité 1 de la figure 1 et montre en détails la structure du moyen d'étanchéité 10, ou lèvre 10. Un tel moyen d'étanchéité 10 est issu de la paroi interne 7 et débouche dans l'évidement central 5. Le moyen d'étanchéité 10 présente une forme et/ou est 30 réalisé dans un matériau permettant de conférer au moyen d'étanchéité 10 une flexibilité. Ainsi, le moyen d'étanchéité 10 est susceptible de prendre plusieurs positions, notamment pendant une opération de démoulage du moyen d'étanchéité 10 et/ou lorsque le composant, en particulier un tube, est introduit dans le dispositif d'étanchéité 1. La position de repos du moyen d'étanchéité 10 est néanmoins celle présentée à la figure 2, c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe central 4. Selon la représentation de la figure 2, le moyen d'étanchéité 10 est positionné au niveau d'une jonction entre un secteur géométrique, en particulier le troisième secteur géométrique 13, et un secteur géométrique immédiatement adjacent, en particulier le deuxième secteur géométrique 12 ou le quatrième secteur géométrique 14. La jonction entre deux secteurs géométriques adjacents correspond à la partie de la paroi interne 7 où la section du secteur géométrique concerné augmente par rapport à la section du secteur géométrique adjacent. Le moyen d'étanchéité 10 est formé par une première portion 19 et une deuxième portion 20. La première portion 19 est une partie où prend naissance le moyen d'étanchéité 10. La première portion 19 est solidaire de la paroi interne 7. La deuxième portion 20 prolonge, radialement, la première portion 19 en direction de l'axe central 4. La deuxième portion 20 est agencée pour pouvoir s'étendre selon une direction perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à l'axe central 4 du manchon 3. Un tel agencement résulte d'une flexibilité du moyen d'étanchéité 10, notamment mise en oeuvre par le matériau utilisé et/ou par l'épaisseur du moyen d'étanchéité 10, mesurée selon une direction parallèle à l'axe central 4 et passant par la deuxième portion 20. Selon un exemple de réalisation, le moyen d'étanchéité 10, vu en coupe, présente une forme biseautée ou effilée. Le moyen d'étanchéité 10 se termine donc par une extrémité 21, avantageusement une pointe 21. On notera tout particulièrement que la pointe 21 forme ainsi un anneau circulaire. Chaque moyen d'étanchéité 10, ménagé entre deux secteurs géométriques, se termine par une extrémité 21 identique à celle décrite ci-dessus, délimitant ainsi un anneau circulaire de même diamètre. On comprend donc qu'une droite 22, parallèle à l'axe central 4, passe par l'extrémité 21 d'au moins deux moyens d'étanchéité 10 adjacents, avantageusement par l'extrémité 21 de tous les moyens d'étanchéité, issus de la paroi interne 7. Bien entendu, l'invention couvre d'autres formes du moyen d'étanchéité 10, notamment avec une extrémité 21 de forme carrée ou arrondie. Selon une variante de réalisation, un des moyens d'étanchéité 10 est ménagé dans le plan passant par la première extrémité 8 et/ou dans le plan passant par la 15 deuxième extrémité 9 du manchon 3. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 et 2, on notera qu'au moins un des moyens d'étanchéité 10, et avantageusement tous les moyens d'étanchéité 10 formés sur la paroi interne 7, sont issus de matière avec le manchon 3. On 20 comprend ici que le matériau constitutif du manchon 3 et du/des moyen(s) d'étanchéité 10 est identique, l'ensemble constitué par le manchon 3 et le(s) moyen(s) d'étanchéité 10 étant fabriqué par une même opération de moulage, notamment une injection du matériau, pour former un dispositif d'étanchéité 1 monobloc et unitaire. 25 De même, il est avantageux que le manchon 3, équipé du/des moyen(s) d'étanchéité 10, soit fabriqué simultanément avec le corps 2 pour former un dispositif d'étanchéité 1 monobloc et unitaire. Dans un tel cas, c'est un même matériau qui est utilisé pour la fabrication du corps 2 et du manchon 3 pourvu 30 du/des moyen(s) d'étanchéité 10. Le moyen d'étanchéité 10 présente un certain niveau de flexibilité, permettant à la deuxième portion 20 de prendre au moins deux positions distinctes l'une de l'autre par une orientation angulaire de la deuxième portion 20, notamment égale à 90°. Une telle flexibilité est notamment obtenue par l'emploi d'un matériau dont la dureté est inférieure à 95 Shore A pour la fabrication du manchon 3. A titre d'exemple, un élastomère organique, notamment un caoutchouc naturel, ou synthétique, par exemple un thermoplastique élastomère tel qu'un copolymère styrène-éthylène-butylène (SEBS), un éthylène-propylène-diène monomère (EPDM), un polytétraméthylène-éther-glycol (PTMEG), un thermoplastique tel qu'un polyéthylène, un polypropylène, ou un polybutylène téréphtalate, entrent dans le champ de cette définition. La figure 3 montre une deuxième variante de réalisation du dispositif d'étanchéité 1 selon la présente invention. La description qui va être faite de la deuxième variante de réalisation du dispositif d'étanchéité 1 présentée à la figure 3 se limite aux différences avec la variante des figures 1 et 2, et on se reportera à la description des figures 1 et 2 pour les caractéristiques identiques. On notera par ailleurs que toute ou partie des caractéristiques du dispositif d'étanchéité 1 présentées en relation avec les figures 1 et 2 sont transposables à la deuxième variante de réalisation présentée sur la figure 3. La paroi interne 7 du manchon 3 est ici formée par une pluralité de secteurs cylindriques 36 à 39, à diamètre respectif constant. Par constant, on comprend qu'un diamètre 40 mesuré en tout point d'un secteur cylindrique particulier est identique, ou sensiblement identique. La paroi interne 7 comporte quatre secteurs cylindriques 36 à 39. Le diamètre de chaque secteur cylindrique 36 à 39 est différent d'un secteur cylindrique à l'autre. Pour former l'évasement de la paroi interne 7, le diamètre de chaque secteur cylindrique 36 à 39 est décroissant, selon le sens de l'évasement de la paroi interne 7. Le diamètre d'un premier secteur cylindrique 36 est inférieur au diamètre d'un deuxième secteur cylindrique 37, inférieur au diamètre d'un troisième secteur cylindrique 38, inférieur au diamètre d'un quatrième secteur cylindrique 39. Ainsi, la paroi interne 7 présente un profil pyramidal à degré inversé. La paroi interne 7, au niveau de chaque secteur cylindrique 36 à 39, présente une portion parallèle à l'axe central 4. Les secteurs cylindriques 36 à 39 sont avantageusement concentriques avec l'axe central 4. Les figures 4 à 8 illustrent les différentes étapes de démoulage lors de la fabrication d'un dispositif d'étanchéité 1 incorporant l'une quelconque des caractéristiques techniques décrites en référence aux figures 1 ou 2. La figure 4 est une vue en coupe d'un moule 23 et du dispositif d'étanchéité 1 selon la présente invention et montre, de manière partielle, le moule 23 comprenant une empreinte fixe 24 et une empreinte mobile 25, associées pour délimiter une zone formant un contour du dispositif d'étanchéité 1. La réalisation du dispositif d'étanchéité 1 est obtenue par injection du matériau constitutif du dispositif d'étanchéité 1 dans la zone formant le contour du dispositif d'étanchéité 1. L'empreinte mobile 25 comprend une base 26 dans laquelle est formé un logement 27, qui, dans la figure 4, est intégralement occupé par le dispositif d'étanchéité. De plus, l'empreinte mobile 25 comprend un insert 28. La base 26 forme un support de l'insert 28, s'étendant sensiblement au centre du logement 27. Le logement 27 peut être un logement borgne lorsque l'insert 28 est solidaire de la base 26. Alternativement, l'insert 28 peut être séparé de l'empreinte mobile 25 et être opéré distinctement de l'empreinte mobile 25. L'insert 28 peut ainsi former un coulisseau déplaçable par rapport à l'empreinte mobile 25, le logement 27 comprenant alors une ouverture dans laquelle passe l'insert 28 formant coulisseau. Selon l'invention, un tel insert 28 présente une section évasée le long d'une direction longitudinale 29, correspondant à une direction d'extension de l'insert 5 28. La forme évasée de l'insert 28 est complémentaire de la section évasée suivie par la paroi interne 7 du manchon 3. Préalablement à une étape de démoulage, on notera qu'une extrémité libre de l'insert 28 est plaquée contre l'empreinte fixe 24. 10 La forme extérieure de l'insert 28 est complémentaire de la forme de l'évidement central 5 ménagé dans le manchon 3. Dans le cas où l'évidement central 5 est circulaire, une périphérie externe de l'insert 28 est également circulaire. 15 La face périphérique de l'insert 28 comprend au moins une cavité 31, visible sur la figure 6, s'étendant perpendiculairement, ou sensiblement perpendiculairement, à la direction longitudinale 29 de l'insert 28. La cavité 31 de l'insert 28 est, par exemple, une gorge périphérique formée dans 20 une face périphérique de l'insert 28. Préférentiellement, la cavité 31 de l'insert 28 s'étend circulairement autour de la direction longitudinale 29 de l'insert 28. De manière avantageuse, la cavité 31 est contenue dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale 29. 25 Dans l'exemple de la figure 4, l'insert 28 comprend quatre cavités 31, chacune des cavités 31 permettant de mouler, respectivement, un des moyens d'étanchéité 10 dont la face interne 7 du manchon 3 est pourvue. On notera que l'invention couvre également le mode de réalisation dans lequel la 30 cavité 31 s'étend selon un profil hélicoïdal autour de la direction longitudinale 29 de l'insert 28, de manière à mouler un seul moyen d'étanchéité 10 continu s'étendant le long de la paroi interne 7, depuis la première extrémité 8 jusqu'à la deuxième extrémité 9. La figure 5 est une vue en coupe du moule 23 et du dispositif d'étanchéité 1 de la figure 4, illustrant une étape initiale d'extraction de l'empreinte mobile 25 du 5 moule 23. Plus particulièrement, la figure 5 illustre le début du démoulage du dispositif d'étanchéité 1. L'empreinte mobile 25 est translatée selon une direction d'extraction 30, préférentiellement parallèle à la direction longitudinale 29 de 10 l'insert 28. Un espace dépourvu de matériau se crée ainsi entre l'empreinte fixe 24 et l'empreinte mobile 25. La translation de l'empreinte mobile 25 entraîne l'insert 28, provoquant une extraction des moyens d'étanchéité 10, hors des cavités 31 de l'insert 28. 15 La figure 6 est une vue de détail du moule 23 et du dispositif d'étanchéité 1 de la figure 5. Les moyens d'étanchéité 10 sont partiellement dégagés des cavités 31 de l'insert 28. 20 Pendant l'étape initiale du démoulage, la deuxième portion 20 du moyen d'étanchéité 10 subit une déformation, notamment un pli à 90°. Une première partie de la deuxième portion 20 s'étend alors selon une direction parallèle, ou sensiblement parallèle, à la paroi interne 7 du manchon 3. Une seconde partie de la deuxième portion 20 est toujours agencée dans la cavité 31, s'étendant ainsi 25 dans un plan perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à la direction longitudinale 29. La déformation évoquée ci-dessus évolue le long de la deuxième portion 20 du moyen d'étanchéité 10 à mesure que l'insert 28 est extrait. 30 Les figures 7 et 8 sont, respectivement, une vue en coupe et une vue de détail du moule 23 et du dispositif d'étanchéité 1 de la figure 4, illustrant une étape 2 9884 5 8 20 complémentaire d'extraction de l'empreinte du moule de fabrication. Plus spécifiquement, les figures 7 et 8 illustrent une étape complémentaire de démoulage, dans laquelle les moyens d'étanchéité 10 formés sur la paroi interne 7 du manchon 3 sont intégralement extraits des cavités 31 ménagées sur l'insert 28. L'insert 28, de forme évasée, comprend une pluralité d'anneaux géométriques 32 à 35, notamment de forme conique ou de diamètres constants. Dans les exemples de réalisation présentés, l'insert 28 comprend quatre anneaux géométriques 32 à 35, superposés et concentriques le long de la direction longitudinale 29. La forme et la structure des anneaux d'anneaux géométriques 32 à 35 sont complémentaires aux formes réalisées sur les secteurs géométriques 11 à 14 ménagés sur la paroi interne 7 du manchon 3. En particulier, la plus grande section d'un premier anneau géométrique 32 est strictement inférieure à la plus petite section d'un deuxième anneau géométrique 33, immédiatement adjacent au premier anneau géométrique 32. Une telle conformation permet de ménager un espace interstitiel entre la paroi interne 7 du manchon 3 et l'insert 28, où la deuxième portion 20 du moyen d'étanchéité 10 est agencée pendant l'extraction de l'empreinte mobile 25. La figure 8 montre en détail la flexion du moyen d'étanchéité 10 pendant l'extraction de l'insert 28. La deuxième portion 20 est, ici, rectiligne et inclinée par rapport à la première portion 19 du moyen d'étanchéité 10. La deuxième portion 20 est ainsi en appui contre un anneau géométrique et glisse le long de l'anneau géométrique pendant la fin de la phase d'extraction de l'empreinte mobile 25. On constate, sur la figure 8, que la cavité 31 sépare deux anneaux géométriques 30 directement adjacents, par exemple le troisième anneau géométrique 34 et le quatrième anneau géométrique 35. Il en va bien entendu de même pour les autres anneaux géométriques. Pour mouler le dispositif d'étanchéité représenté à la figure 3, on notera que l'empreinte mobile 25 comporte des anneaux cylindriques de forme complémentaire aux secteurs cylindriques à diamètres constants, chaque anneau cylindrique présentant alors un diamètre constant le long de la direction longitudinale. Dans la description qui précède, la section évasée de la paroi interne 7 du manchon 3 et/ou la section évasée de l'insert 28 peut présenter une forme circulaire. Il s'agit bien entendu d'un exemple de réalisation et l'invention couvre toutes autres formes de la paroi interne 7 et/ou de l'insert 28. En particulier, la paroi interne 7 et/ou l'insert 28 peuvent comporter au moins un angle et, notamment, prendre une forme trapézoïdale, triangulaire, carrée, rectangulaire... ou présenter des sections circulaires, elliptiques ..., pour autant que la section de la paroi interne 7 soit complémentaire de la section de l'insert 28. De même, le composant a été présenté ci-dessus sous la forme d'un tube de transport de fluide caloporteur, mais il peut également s'agir d'un toron de câbles électriques, ou encore d'un élément de direction du véhicule automobile. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment et fournis uniquement à titre d'exemple. Elle englobe diverses modifications, formes alternatives et autres variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la présente invention et notamment toutes combinaisons des différents modes de fonctionnement décrits précédemment, pouvant être pris séparément ou en association | L'invention concerne un dispositif d'étanchéité (1), comprenant au moins un manchon (3) étant délimité au moins par une paroi interne (7) pourvue d'au moins un moyen d'étanchéité (10) prenant naissance sur de la paroi interne (7). La paroi interne (7) présente une section évasée. | 1. Dispositif d'étanchéité (1), comprenant au moins un manchon (3) délimité 5 au moins par une paroi interne (7) pourvue d'au moins un moyen d'étanchéité (10) prenant naissance sur de la paroi interne (7), caractérisé en ce que la paroi interne (7) présente une section évasée. 2. Dispositif d'étanchéité (1) selon la 1, dans lequel la paroi 10 interne (7) présente une inclinaison angulaire constante par rapport à un axe central (4) du manchon (3). 3. Dispositif d'étanchéité (1) selon la 1 ou 2, dans lequel la paroi interne (7) est réalisée par au moins un premier secteur géométrique (11, 15 36) et au moins un deuxième secteur géométrique (12, 37) entre lesquels est ménagé le moyen d'étanchéité (10). 4. Dispositif d'étanchéité (1) selon la 3, dans lequel la plus grande section du premier secteur géométrique (11, 36) est inférieure à la plus 20 petite section du deuxième secteur géométrique (12, 37) immédiatement adjacent au premier secteur géométrique (11, 36). 5. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des 3 ou 4, dans lequel le premier secteur géométrique (11) et le deuxième secteur 25 géométrique (12) sont des secteurs coniques. 6. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des 3 ou 4, dans lequel le premier secteur géométrique (36) et le deuxième secteur géométrique (37) sont des secteurs cylindriques. 30 7. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel le moyen d'étanchéité (10) comprend une première portion (19)solidaire de la paroi interne (7) et une deuxième portion (20) solidaire de la première portion (19), la deuxième portion (20) étant apte à se déformer entre une première position sensiblement parallèle à la paroi interne (7) du manchon (3) et une deuxième position sensiblement perpendiculaire à l'axe central (4) du manchon (3). 8. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen d'étanchéité (10) présente une forme biseautée. 9. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen d'étanchéité (10) est réalisé dans un matériau présentant une dureté inférieure à 95 shore A. 10. Dispositif d'étanchéité (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen d'étanchéité (10) est issu de matière avec le manchon (3). 11. Moule (23) comportant une empreinte (25) comprenant une base (26) dans laquelle est formé un logement (27), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un insert (28) de section évasée s'étendant dans le logement (27). 12. Moule (23) selon la 11, dans laquelle l'insert (28) est formé par au moins deux anneaux géométriques (32-35). 13. Moule (23) selon la 12, dans laquelle une cavité (31) est ménagée à la jonction entre deux anneaux géométriques immédiatement adjacents. | F,B | F16,B29 | F16J,B29C | F16J 15,B29C 33 | F16J 15/02,B29C 33/42 |
FR2979784 | A1 | PROCEDE DE SELECTION DE CANAL, EQUIPEMENT WIFI ET PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS | 20,130,308 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine des télécommunications. Au sein de ce domaine, l'invention se rapporte plus particulièrement au domaine des communications par voie radio, également appelées sans fil, qui inclue les réseaux WiFi (Wireless Fidelity selon la terminologie anglo saxonne) dont la standardisation fait l'objet des normes 802.11 et suivantes de l'IEEE. Ces normes garantissent une interopérabilité entre des équipements de communication sans fil conformes à ces normes. Dans la suite du document, l'appellation WiFi doit être comprise comme couvrant le domaine des communications par voie radio. L'invention est décrite dans un contexte d'un réseau WiFi à infrastructure dans lequel plusieurs points d'accès (Access Point selon la terminologie anglo saxonne) cohabitent et permettent à des stations d'établir des communications par exemple avec un terminal ou avec un serveur distant. Plus précisément, l'invention concerne l'occupation fréquentielle des bandes radio dédiées aux équipements WiFi, notamment la bande autour de 5GHz définie dans le standard IEEE802.11n et la bande autour de 868,8 MHz définie dans le standard IEEE802.11ah, et se rapporte plus particulièrement à un mécanisme de sélection de canal radio parmi les différents canaux radio pouvant être utilisés dans un système WiFi lorsque les équipements WiFi sont équipés d'interfaces radio multiples leur permettant d'émettre des trames de données ou de signalisation dans au moins deux bandes de fréquence différentes. Les canaux radio de tels équipements sont dits multi bandes. On entend ici par équipement WiFi un appareil appartenant à un ensemble de services de base (selon la terminologie anglo saxonne BSS pour « basic service set ») formé par un point d'accès et les stations associées à ce point d'accès, c'est-à-dire les stations situées dans la zone de couverture de ce point d'accès. L'invention se place dans un contexte où les équipements peuvent appartenir à des ensembles de services de base différents. Art antérieur Lorsqu'un équipement WiFi a des données à transmettre, il doit accéder au canal de transmission. Compte tenu que l'équipement WiFi est multi bande et que chaque bande comprend généralement plusieurs canaux, l'accès au canal de transmission nécessite que le canal soit préalablement sélectionné. Les mécanismes de sélection de canal existants correspondent soit à un mode centralisé, soit à un mode décentralisé. Selon le mode centralisé, un contrôleur force chaque point d'accès à choisir un canal en fonction d'un plan de fréquence bien défini. Selon le mode décentralisé, un point d'accès Wi-Fi sélectionne un canal en fonction d'informations pertinentes dont il dispose telles que le taux d'occupation du canal, le niveau de bruit. Pour disposer d'informations pertinentes pour la sélection, le point d'accès peut : effectuer un scan passif au moyen d'une écoute des émissions ou effectuer un scan actif au moyen d'un échange de trames « probe request/response », sur l'ensemble de la bande pour l'ensemble des canaux de transmission, afin de récupérer l'occupation d'un canal sur les différents canaux scannés. Cette information d'occupation peut-être obtenue par une mesure de longue durée grâce au mécanisme CCA (clear channel assessment) qui permet de calculer le temps pendant lequel le canal est occupé et le temps pendant lequel le canal est libre. Cette mesure peut toutefois être perturbée par des équipements cachés, c'est-à-dire des stations ou des points d'accès qui peuvent émettre sans être "entendus" par d'autres stations ou d'autres points d'accès. En référence à la figure 1, lorsque deux stations STA1 et STA2 se trouvent de part et d'autre d'un point d'accès AP et suffisamment éloignées l'une de l'autre pour ne pas détecter la transmission émanant de l'autre station ; on parle de stations cachées. Dans ce cas la station STA1, respectivement la station STA2, considère le canal comme libre et accède au canal alors que la station cachée STA2, respectivement STA1, peut occuper le canal. décoder uniquement la balise beacon envoyée par les points d'accès voisins dans laquelle l'information de charge (« BSS load » défini dans le standard IEEE 802.11k) est transmise, cette information de charge fournissant l'occupation du canal de transmission sur les canaux concernés. Cette information peut également être perturbée par des équipements cachés. La récupération des informations pertinentes pour la sélection de canal par les méthodes connues précédemment décrites nécessite le scan d'au moins un canal de transmission autre que le canal de transmission courant utilisé par le point d'accès. Par conséquent, le point d'accès doit stopper son écoute ou ses transmissions sur son canal courant actif pour changer de canal avant de pouvoir effectuer le scan. Une telle contrainte peut-être pénalisante notamment dans le cas où une sélection de canal est requise pour pallier une surcharge de trafic. 3. Exposé de l'invention L'invention propose une solution nouvelle avantageuse, sous la forme d'un procédé de sélection de canal destiné à un réseau WiFi avec partage d'un canal multi bandes entre équipements, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission, qui soit plus efficace que les procédés connus. Ainsi, l'invention a pour objet un procédé de sélection de canal destiné à un équipement WiFi multi bandes d'un réseau WiFi avec partage de canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission. Le procédé comprend : - une étape d'émission dans la bande de signalisation de premières informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par l'équipement et une étape de réception dans la bande de signalisation de deuxièmes informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par des équipements voisins qui se déroulent de manière concomitante à toute étape d'émission dans la bande de transmission. La bande de signalisation étant commune aux différents équipements WiFi, points d'accès, stations du réseau WiFi, chaque équipement peut ainsi récupérer les informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par les équipements WiFi qui lui sont voisins sans pour autant interrompre une transmission se déroulant dans la bande de transmission. Le fait que la couverture de la bande de signalisation soit plus large que la couverture de la bande de transmission permet de résoudre le problème des équipements cachés associés à la bande de transmission ou tout au moins de réduire notablement le nombre d'équipements cachés en fonction du choix de la bande de signalisation par rapport à la bande de transmission. Typiquement, le réseau WiFi multi bandes est tel qu'une première bande présente de meilleures caractéristiques pour la transmission de données (meilleur débit, ...) et qu'une deuxième bande présente de meilleures caractéristiques de portée (à bas débit, ...). La première bande est alors considérée comme la bande de transmission de donnée et la deuxième bande comme la bande de signalisation. Pour exemple, le réseau WiFi est un réseau d'accès WiFi avec une bande de transmission qui correspond à une bande de 5GHz en référence à un réseau conforme au standard IEEE802.11n et avec une bande de signalisation qui correspond à une bande 868-868,6MHz en référence à un réseau conforme au standard IEEE802.11ah. Le réseau WiFi comprend au moins deux points d'accès AP multi bandes (5GHz + 868MHz) et une ou plusieurs stations. Le standard IEEE802.11ad définit un mode multi-bande qui est applicable à tous les systèmes WIFI (11 a,b,g,n,ac,ad,af,ah, ...) même si sa définition n'intervient que dans ce standard avec des bandes spécifiques. Compte tenu de la différence de fréquences centrales entre les bandes de transmission et de signalisation, la couverture de la bande de signalisation est notablement plus large que celle de la bande de transmission. Pour la diffusion des informations pertinentes au sein du réseau d'accès WiFi, les points d'accès multi bandes du réseau WiFi partagent un même canal de la bande de signalisation lorsque celle-ci comporte plusieurs canaux. Les informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par un équipement WiFi fournissent par exemple l'identification des canaux utilisés par l'équipement WiFi dans la bande de transmission. Pour exemple, les standards IEEE802.11n et IEEE802.11ac prévoient des transmissions multi canaux : deux canaux pour des transmissions à 40MHz, quatre canaux pour des transmissions à 80MHz, huit canaux pour des transmissions à 80+80MHz ou à 160MHz. Les informations pertinentes peuvent par ailleurs ou en outre concerner la charge ou l'occupation du ou des canaux dans la bande de transmission par ce point d'accès et éventuellement par les stations avec lesquelles il est en communication. L'occupation du canal est souvent déterminée en calculant le rapport entre le temps utilisé pour les transmissions et le temps pendant lequel le canal est libre (duty cycle). Plusieurs métriques sont définies dans les standards IEEE 802.11: « BSS load » (IEEE 802.11n) qui correspond à la définition précédente, « Qload » (IEEE 802.11aa) qui rajoute des informations plus précises sur les types de trafic sur le canal et « extended BSS Joad » (IEEE 802.11ac) qui étend la définition en prenant en compte les transmissions MU-MIMO (abréviation de « Multi Users - Multiple Input Multiple Outpout » qui correspond à la possibilité de transmettre simultanément vers plusieurs utilisateurs dans un système à plusieurs antennes d'émission) et en prenant en compte les modes de transmission à 40MHz, 80MHz, 80+80MHz et 160MHz. Pour chacun de ces modes, il existe une métrique qui permet de calculer l'occupation du canal dans chaque canal utilisé par le point d'accès. Les informations pertinentes peuvent par ailleurs ou en outre être reliées aux besoins en bande passante de l'équipement. Pour exemple, les informations peuvent être reliées à la bande passante équivalente c'est-à- dire à la bande théorique dont l'équipement dispose 100% du temps. Les informations pertinentes peuvent en outre être reliées à une information de localisation, ou à une information sur les autres équipements vus c'est-à-dire dans la couverture radio de l'équipement. En particulier dans ce dernier cas, lorsque des équipements voisins, points d'accès, stations, ne possèdent pas la fonctionnalité multi bande et ne peuvent pas transmettre d'information pertinente dans la bande de signalisation, les informations pertinentes peuvent être reliées aux canaux utilisés par ces équipements et à leur charge. Ces informations doivent dans ce cas être obtenues par un scan dans la bande de transmission de données. Les premières et deuxièmes informations pertinentes sont reliées à des informations de même nature ou de nature différente. Ainsi, un équipement donné et les équipements voisins, c'est-à-dire dans la même zone de couverture de la bande de signalisation, utilisent un canal dans la bande de transmission déterminé par la mise en oeuvre par chaque équipement d'un procédé de sélection de canal selon l'invention. Les équipements peuvent ne pas être sur le même canal dans la bande de transmission de données mais peuvent recevoir les informations pertinentes des autres équipements via la bande de signalisation commune. La connaissance par les équipements d'informations sur l'occupation de la bande de transmission permet avantageusement de prendre en compte cette occupation lors de la sélection de canal selon l'invention ce qui permet de limiter le partage de canal entre équipements voisins. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'émission des premières informations pertinentes est effectuée selon un mode de diffusion. Un mode de diffusion est avantageux en ce qu'il ne nécessite aucun échange de signalisation entre équipements pour l'obtention des informations d'occupation des canaux de transmission. Selon un mode de réalisation de l'invention, les informations pertinentes sont encapsulées dans une trame comportant des champs renseignés en vue d'un transfert de session d'un premier canal à un deuxième canal du réseau WiFi multi bandes. Le premier canal est différent du deuxième canal. Le premier canal et le deuxième canal peuvent appartenir à des sous bandes contigües ou disjointes de la bande de transmission. Ce mode de réalisation est plus particulièrement adapté à des réseaux WiFi conformes au standard IEEE802.11ad dans lequel est défini un mode multi bande. Toutefois, ce mode est applicable à tous les systèmes Wi-Fi (IEEE802.11a,b,g,n,ac,ad,af,ah, ... ) même si ce mode est défini dans une bande fréquentielle particulière. Ce mode est utilisé lorsqu'un équipement possède deux interfaces Wi-Fi opérant dans deux bandes différentes. Le texte provisoire du standard IEEE802.11ad détermine l'élément multi bandes « multi-band élément » qui peut être transmis dans les balises « beacons », dans les trames d'associations « associations request /response » ou dans les trames de sondage « probe request/response ». L'élément multi bandes « multi-band élément » diffuse les capacités « capabilities » des équipements possédant la fonction multi-bande. Selon le standard IEEE802.11ad, cet élément est diffusé dans une des bandes de transmission et signale l'existence de l'autre bande de transmission. Notamment le champ « band ID » permet de définir de quelle autre bande il s'agit et le champ « multi-band STA capability » définit le rôle joué par cet équipement dans cette autre bande (point d'accès AP, station STA ou autre). Cet élément multi bandes sert en particulier à un transfert de session « Fast Session Transfer » du premier canal au deuxième canal lorsque la première bande n'assure pas l'acheminement des données de manière satisfaisante, par exemple en cas de saturation. L'enrichissement de cet élément avec les informations pertinentes sur l'occupation des canaux est particulièrement avantageux pour éviter de sélectionner un canal déjà chargé voire à la limite de la saturation. Selon l'invention, une des bandes est considérée comme la bande de signalisation, l'élément est diffusé dans cette bande et le transfert de session intervient entre sous bandes de la bande de transmission. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend en outre : une étape d'échange de trames dans la bande de signalisation entre l'équipement et un équipement voisin, l'équipement émettant une trame de requête de changement de canal et attendant en réponse une trame émanant de l'équipement voisin indiquant l'acceptation ou le rejet de changement de canal. Ce mode est particulièrement avantageux dans le cas où il existe suffisamment de canaux libres pour les besoins de l'équipement mais où ces canaux sont disjoints alors que l'équipement a besoin de canaux adjacents. Par exemple, l'équipement a besoin de 80MHz contigus mais les informations pertinentes relatives à l'occupation indiquent que seuls deux canaux de 40MHz disjoints sont libres. Selon ce mode de réalisation, l'équipement lance une procédure de négociation avec un équipement pour que celui-ci change de canal et libère un canal adjacent à un canal libre. La négociation s'effectue par un échange de trames entre équipements dans la bande de signalisation : une trame de requête de changement de canal (« channel switch request ») et une trame de réponse à cette requête (« channel switch response »). La trame de requête peut incorporer les éléments suivants : un identifiant de la bande de transmission concernée par la requête, un identifiant de l'équipement devant bénéficier du changement de canal, - un identifiant de l'équipement émettant la requête de changement de canal (cet identifiant est différent du précédent dans le cas où le bénéficiaire du changement n'a pas d'interfaces WiFi multi bandes et où l'équipement émetteur de la requête gère le changement pour son compte), - un indice des canaux libres pour le changement de canal, - un identifiant d'un canal ou de plusieurs canaux sur lesquels l'équipement destinataire de la requête peut se décaler tout en satisfaisant ses besoins de bande passante (sous réserve que ses besoins en bande passante soient remontés dans l'élément multiband element). La trame de réponse peut incorporer les éléments suivants : - un identifiant de la bande de transmission concernée par la requête, - un identifiant de l'équipement devant bénéficier du changement de canal, - un identifiant de l'équipement émettant la requête de changement de canal, - l'acceptation du changement de canal ou le rejet du changement de canal, - en cas d'acceptation, l'indication du canal de destination, - en cas d'acceptation, l'indication du délai avant le changement de canal. L'invention a en outre pour objet équipement WiFi multi bandes. L'équipement WiFi est plus particulièrement destiné à un réseau d'accès WiFi multi bandes comprenant plusieurs points d'accès multi bandes, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission. Un équipement WiFi selon l'invention comprend : - des moyens d'émission/réception pour émettre et recevoir des trames de données via un canal multi bande de la bande de transmission, - des moyens d'émission/réception adaptés pour émettre et recevoir dans la bande de signalisation des trames de signalisation comportant des informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission respectivement par l'équipement et des équipement voisins, les moyens d'émission/réception respectivement des bandes de transmission et de signalisation étant adaptés conjointement pour émettre et recevoir de manière simultanée. Un tel équipement WiFi est notamment adapté pour mettre en oeuvre le procédé de sélection de canal selon l'invention décrit précédemment. Il s'agit par exemple d'un point d'accès ou d'une station Wifi. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'équipement WiFi est tel que les moyens d'émission/réception dans la bande de signalisation comprennent des moyens de diffusion. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de sélection de canal selon l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme sous forme d'un ou plusieurs modules incorporés respectivement dans des circuits électroniques telles des puces elles-mêmes pouvant être disposées dans un dispositif électronique tel un équipement WiFi. Le procédé de sélection de canal, selon l'invention peut tout aussi bien être mis en oeuvre lorsque ce programme (ou ses modules) est chargé dans un organe de calcul tel un processeur ou équivalent dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur (ou ses différents modules), notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter un procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une RAM, une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple un disque dur, ou encore une EPROM installée dans une clé USB. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. D'autre part, le programme peut être traduit en une forme transmissible telle qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Donc, l'invention a en outre pour objet un programme d'ordinateur sur un support d'informations. Le programme comporte des instructions de programme adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de sélection de canal mis en oeuvre par un équipement WiFi multi bandes destiné à un réseau d'accès WiFi multi bandes, selon l'un des objets de l'invention, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans l'équipement WiFi destiné à mettre en oeuvre le procédé de sélection de canal. L'invention a en outre pour objet un support d'informations comportant des instructions de programme adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de sélection de canal mis en oeuvre par un équipement WiFi multi bandes destiné à un réseau d'accès WiFi multi bandes, selon l'un des objets de l'invention, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans l'équipement WiFi destiné à mettre en oeuvre le procédé de sélection de canal. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est un schéma illustrant une infrastructure BSS (basic service set) de stations STA1, STA2 d'un système radio sans fil comprenant un point d'accès PA, la station STA2 étant cachée de la station STA1, décrite en regard de l'art antérieur ; - la figure 2 est un schéma illustrant un réseau d'accès WiFi multi bande comprenant sept points d'accès et deux stations ; - la figure 3 est un organigramme des principales étapes du procédé de sélection de canal selon l'invention ; - la figure 4 est une représentation selon l'axe fréquentiel d'un taux d'occupation des canaux de la bande de transmission par les points d'accès voisins du point d'accès AP ; - la figure 5 est une représentation selon l'axe fréquentiel d'un taux d'occupation des canaux de la bande de transmission par les points d'accès voisins du point d'accès AP avec une fenêtre matérialisant les canaux sélectionnés par le point d'accès AP lors de la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, selon l'exemple illustré l'occupation de la bande est compatible du besoin de deux canaux libres adjacents du point d'accès ; - la figure 6 est une représentation selon l'axe fréquentiel d'un taux d'occupation des canaux de la bande de transmission par les points d'accès voisins du point d'accès AP avec une fenêtre matérialisant les canaux sélectionnés par le point d'accès AP lors de la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, selon l'exemple illustré l'occupation de la bande n'est pas totalement compatible du besoin de quatre canaux libres adjacents du point d'accès ; - la figure 7 est une illustration de la mise en oeuvre d'une négociation entre le point d'accès AP et le point d'accès AP2 pour que celui-ci change de canal et libère le canal qu'il occupe et qui est adjacent au groupe de trois canaux libres, suite au constat par le point d'accès que l'occupation de la bande n'est pas compatible de ses besoins comme illustré par la figure 6 ; - la figure 8 est un schéma d'un exemple de structure simplifiée d'un équipement WiFi apte à mettre en oeuvre un procédé de sélection de canal selon l'invention. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le réseau de communication WiFi considéré illustré par la figure 2 comprend neuf équipements WiFi dont au moins huit AP, AP1-AP7 assurent en particulier une fonctionnalité de point d'accès. Ces derniers équipements sont désignés ultérieurement par les termes « point d'accès », AP, ils peuvent correspondre à une passerelle ou à un relais. L'équipement STA est plus particulièrement un terminal. Les équipements WiFi sont équipés d'interfaces radio multiples leur permettant d'émettre des trames dans au moins deux bandes de fréquence. L'invention est décrite dans le contexte d'un réseau WiFi avec une bande de transmission qui correspond à une bande de 5GHz en référence à un réseau conforme au standard IEEE802.11n et avec une bande de signalisation qui correspond à une bande 868-868,6MHz en référence à un réseau conforme au standard IEEE802.11ah. L'invention entreprend une diffusion d'informations dans la bande de signalisation entre équipements WiFi (AP et STA) partageant la même bande de transmission pour améliorer l'occupation du spectre radio de cette dernière bande. Selon l'illustration de la figure 2, la portée radio de la bande de signalisation BS du point d'accès AP couvre tous les points d'accès AP1-AP6 ainsi que le terminal STA. Toutes les autres formes plus ou moins elliptiques représentent la couverture radio dans la bande de transmission de chacun des équipements. Le standard IEEE802.11ad définit un mode multi-bande qui est applicable à tous les systèmes WIFI (11a,b,g,n,ac,ad,af,ah, ...) même si sa définition n'intervient que dans ce standard avec des bandes spécifiques. Ce mode est utilisé lorsqu'un équipement possède deux modules WiFi opérant dans deux bandes différentes. La figure 3 est un organigramme des principales étapes du procédé de sélection de canal selon l'invention mis en oeuvre par le point d'accès AP. Le procédé 1 comprend une étape EM d'émission dans la bande de signalisation de premières informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par le point d'accès AP. Le procédé 1 comprend une étape REC de réception dans la bande de signalisation de deuxièmes informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par des points d'accès voisins. L'étape EM d'émission et l'étape REC de réception se déroulent de manière concomitante à toute étape d'émission du point d'accès AP dans la bande de transmission. Selon un mode de réalisation, l'émission des premières informations pertinentes est effectuée selon un mode de diffusion par le point d'accès AP. Selon un mode de réalisation, les informations pertinentes sont encapsulées dans une trame comportant des champs renseignés en vue d'un transfert de session d'un premier canal à un deuxième canal du réseau WiFi multi bandes. Le texte issu du standard IEEE802.11ad dans sa version provisoire décrit l'élément « Multi-band element » dont e contenu est reproduit ci-après dans le tableau 1. Element ID Length Multiband control Band ID Regulatory Class Channel Number BSS ID Beacon Interval Octets: 1 1 1 1 1 1 6 2 TSF Offset Multiband STA FST Session TimeOut STA MAC Address (optional) Pairwise Cipher Pairwise Cipher Capability Suite Count Suite List (optional) (optional) Octets: 8 2 1 6 2 4*m Tableau 1 Cet élément donne des indications sur les capacités (« comptabilities ») des équipements possédant la fonction multi bandes. Diffusé dans une des bandes, il permet de signaler l'existence de l'autre bande et de l'identifier au moyen notamment du champ « band ID ». Le champ « multiband STA capability » définit en particulier le rôle joué par cet équipement dans cette autre bande : point d'accès (AP) ou terminal (STA). Il peut être transmis avec les balises (« beacons »), avec les requêtes/réponses d'association (« association request/response »), avec les requêtes/réponses de sondage (« probe request/response »). Selon un mode de réalisation, l'élément « Multi-band element » est enrichi des informations pertinentes. Cet élément est encapsulé dans une trame diffusée par les points d'accès AP, AP1-AP6 dans la bande de signalisation. Une mise en oeuvre particulière d'un procédé selon l'invention est décrite ci-après et illustrée par les figures 4-7. Un point d'accès optimise sa sélection de canal en se constituant une base de données de l'occupation de l'ensemble des canaux disponibles. Sur la figure 4, les canaux de la bande de transmission sont représentés par des cônes et les parties pleines représentent les pourcentages d'occupation des canaux. S'il existe assez de canaux libres donc non occupés par des voisins AP1-AP6 pour ses besoins de bande passante (quel que soit le mode de transmission 20MHz, 40, 80, 80+80, 160MHz), le point d'accès AP se place sur les canaux libres. Par exemple et selon l'illustration de la figure 5, le point d'accès AP a besoin de 40MHz de bande, il se place sur les 40MHz disponibles et désignés par une flèche sur la figure. S'il n'existe pas assez de canaux libres, le point d'accès AP se place en co-canal avec des points d'accès voisins comme illustré par la figure 6. Le point d'accès AP choisit en priorité ceux qui ne génèrent pas ou peu d'interférence, c'est-à-dire qui appartiennent à un BSS éloigné mais détecté dans la bande de signalisation. Cette information peut notamment être dérivée de l'information de localisation transmise dans la bande de signalisation, de la puissance de réception reçue et diffusée dans la bande de signalisation, de l'information de charge des APs diffusée dans la bande de signalisation, ou d'un scan spécifique dans le canal principal occupé par le point d'accès AP. Par exemple et selon l'illustration de la figure 6, le point d'accès AP a besoin de 80MHz de bande. Comme il n'y a pas 80MHz de bande contigüe disponible, le point d'accès AP se place selon une première mise en oeuvre en co-canal avec le point d'accès voisin AP2. Une autre mise en oeuvre, est décrite ci-après. En reprenant l'exemple précédent du point d'accès AP qui a besoin de 80MHz de bande, il s'avère qu'il existe suffisamment de canaux libres pour les besoins du point d'accès mais que ces canaux sont disjoints. Les informations pertinentes relatives à l'occupation dont dispose le point d'accès AP indiquent que deux canaux adjacents représentant 40MHz sont libres, que trois canaux adjacents représentant 60MHz sont libres et que ces deux groupes sont séparés par un canal occupé par le point d'accès AP2. Selon cette mise en oeuvre, le point d'accès AP lance une procédure de négociation illustrée par la figure 7 avec le point d'accès AP2 pour que celui-ci change de canal et libère le canal qu'il occupe et qui est adjacent au groupe de trois canaux libres. La négociation s'effectue par un échange de trames entre les points d'accès dans la bande de signalisation. Le point d'accès AP émet une trame de requête de changement de canal (« channel switch request ») et le point d'accès AP2 répond par une trame de réponse à cette requête (« channel switch response »). En cas d'acceptation par le point d'accès AP2, ce dernier change de canal et le point d'accès AP occupe le canal libéré et les trois canaux adjacents. L'invention a été décrite dans le cas d'une mise en oeuvre avec un point d'accès. De manière similaire, le procédé peut être mis en oeuvre par une station, typiquement dans un fonctionnement « peer to peer » intervenant en particulier dans un réseau maillé (« mesh network»). La figure 8 est un schéma d'un exemple de structure simplifiée d'un équipement WiFi AP, STA multi bandes apte à mettre en oeuvre un procédé de sélection de canal selon un objet de l'invention. L'équipement WiFi est en particulier destiné à un réseau d'accès WiFi multi bandes comprenant plusieurs points d'accès multi bandes, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission. L'équipement WiFi AP, STA comprend : des moyens d'émission/réception EMt, REt pour émettre et recevoir des trames de données via un canal de la bande de transmission. Ces moyens sont une chaîne d'émission EMt et une chaine de réception REt classiques dont les caractéristiques fréquentielles sont adaptées pour la bande de transmission. - des moyens d'émission/réception EMs, REs adaptés pour émettre et recevoir dans la bande de signalisation des trames de signalisation comportant des informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission respectivement par le point d'accès et des points d'accès voisins. Ces moyens sont une chaîne d'émission EMs et une chaine de réception REs classiques dont les caractéristiques fréquentielles sont adaptées pour la bande de signalisation et pour émettre et recevoir les informations pertinentes. Les moyens d'émission/réception EMt, REt, EMs, REs respectivement des bandes de transmission et de signalisation étant adaptés conjointement pour émettre et recevoir de manière simultanée. Typiquement, ces moyens d'émission/réception comprennent des filtres de réjection pour atténuer très fortement les signaux d'une bande par rapport à l'autre bande. Ces moyens d'émission/réception sont typiquement couplés à un moyen de calcul PRO, par exemple un microprocesseur ou un DSP (Digital Signal Processeur), micro programmé pour mettre en trame les informations pertinentes à émettre, pour exploiter les informations pertinentes reçues des points d'accès voisins. Le moyen de calcul peut être en outre micro programmé pour lancer une procédure de négociation avec un point d'accès voisin pour que celui-ci change de canal et libère un canal adjacent à un canal libre | L'invention concerne un procédé de sélection de canal destiné à un point d'accès multi bandes d'un réseau WiFi d'accès avec partage de canaux multi bandes entre points d'accès du réseau WiFi. Une première bande est dite de transmission, une deuxième bande est dite de signalisation et est de couverture plus large que la bande de transmission. Selon l'invention, un tel procédé (1) comprend : - une étape (EM) d'émission dans la bande de signalisation de premières informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par le point d'accès et - une étape (REC) de réception dans la bande de signalisation de deuxièmes informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par des points d'accès voisins qui se déroulent de manière concomitante à toute étape d'émission dans la bande de transmission. | 1. Procédé (1) de sélection de canal destiné à un équipement WiFi multi bandes d'un réseau WiFi avec partage de canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape (EM) d'émission dans la bande de signalisation (BS) de premières informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par l'équipement et une étape (REC) de réception dans la bande de signalisation (BS) de deuxièmes informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission par des équipements voisins qui se déroulent de manière concomitante à toute étape d'émission dans la bande de transmission. 2. Procédé (1) de sélection de canal destiné à un équipement multi bandes d'un réseau WiFi avec partage des canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi selon la 1, dans lequel l'émission des premières informations pertinentes est effectuée selon un mode de diffusion. 3. Procédé (1) de sélection de canal destiné à un équipement multi bandes d'un réseau WiFi avec partage des canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi selon la 1 ou 2, dans lequel les informations pertinentes sont encapsulées dans une trame comportant des champs renseignés en vue d'un transfert de session d'un premier canal à un deuxième canal du réseau WiFi multi bandes. 4. Procédé (1) de sélection de canal destiné à un équipement multi bandes d'un réseau WiFi avec partage des canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi selon l'une des 1 à 3, comprenant en outre : une étape d'échange de trames dans la bande de signalisation entre l'équipement et un équipement voisin, l'équipement émettant une trame de requête de changement de canal et attendant en réponse une trame émanant de l'équipement voisin indiquant l'acceptation ou le rejet de changement de canal. 5. Equipement WiFi (AP, STA) multi bandes destiné à un réseau WiFi multi bandes comprenant plusieurs équipements multi bandes, une première bande étant dite de transmission, une deuxième bande étant dite de signalisation et de couverture plus large que la bande de transmission, apte à mettre en oeuvre un procédé de sélection de canal selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'émission/réception pour émettre et recevoir des trames de données via un canal multi bande de la bande de transmission,des moyens d'émission/réception adaptés pour émettre et recevoir dans la bande de signalisation des trames de signalisation comportant des informations pertinentes reliées à l'occupation de la bande de transmission respectivement par l'équipement et des équipement voisins, les moyens d'émission/réception respectivement des bandes de transmission et de signalisation étant adaptés conjointement pour émettre et recevoir de manière simultanée. 6. Equipement WiFi (AP, STA) multi bandes selon la précédente tel que : - les moyens d'émission/réception dans la bande de signalisation comprennent des moyens de diffusion. 7. Programme d'ordinateur sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions de programme adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de sélection de canal mis en oeuvre par un équipement multi bandes d'un réseau WiFi avec partage de canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi, selon l'une quelconque des 1 à 4, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un équipement destiné à mettre en oeuvre le procédé de sélection de canal. 8. Support d'informations comportant des instructions de programme adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de sélection de canal mis en oeuvre par un équipement multi bandes d'un réseau WiFi avec partage de canaux multi bandes entre équipements du réseau WiFi, selon l'une quelconque des 1 à 4, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un équipement destiné à mettre en oeuvre le procédé de sélection de canal.25 | H | H04 | H04W | H04W 72,H04W 74 | H04W 72/02,H04W 74/00 |
FR2989354 | A1 | ETAGE DE LANCEUR COMPRENANT UNE STRUCTURE DE SUPPORT TEMPORAIRE DE TRONCONS DE TUYERE, | 20,131,018 | La présente invention se rapporte au domaine des lanceurs spatiaux. Plus précisément, l'invention concerne un lanceur spatial comprenant un étage principal relié à un étage supérieur dont la tuyère d'éjection est déployable. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Sur un lanceur du type Ariane 5, il est prévu plusieurs systèmes de propulsion. Il s'agit d'abord des deux propulseurs à poudre latéraux, utilisés pour l'étape de décollage, et qui produisent près de 90% de la poussée. Après le détachement de ces propulseurs à poudre pour alléger le lanceur, le moteur de l'étage principal du lanceur prend le relais pour quitter l'atmosphère terrestre. Après épuisement de ses réservoirs, l'étage principal se sépare de l'étage supérieur, dont le moteur assure la poursuite de la propulsion, jusqu'à la mise en orbite de la charge utile. L'étage supérieur comporte habituellement un réservoir en dessous duquel est fixé un corps de moteur, lui-même prolongé vers le bas par une tuyère d'éjection. Cette tuyère, également dénommée « divergent », crée de la poussée en éjectant de la vapeur d'eau à grande vitesse, produite par la combustion d'hydrogène et d'oxygène liquides. La tuyère est donc l'élément de l'étage supérieur qui accélère les gaz en sortie de la chambre de combustion. Dans le vide, plus le divergent est long, et plus la poussée produite par les gaz éjectés est grande. C'est la raison pour laquelle il est prévu une tuyère aussi longue que possible. Néanmoins, plus la tuyère est longue, plus son encombrement est important. Cela se traduit par une augmentation de la masse globale du lanceur, qui va à l'encontre du principe habituel visant à son allègement, de manière à pouvoir augmenter la masse de la charge utile transportée. Pour résoudre ce problème, il a été proposé une tuyère déployable, pourvue de trois tronçons de tuyère déplaçables les uns par rapport aux autres selon la direction axiale de la tuyère. Ainsi, ces tronçons sont capables d'être amenés d'une configuration de lancement dite « reployée » dans laquelle les deux tronçons les plus bas sont relevés, à une configuration déployée de propulsion dans laquelle ces mêmes tronçons se situent dans la continuité les uns des autres, pour former une tuyère de longueur maximale. Par conséquent, sur le pas de tir, avant le lancement, l'étage supérieur du lanceur est assemblé sur l'étage principal avec sa tuyère en configuration de lancement, dans laquelle ses tronçons sont en partie rétractés. Si cela permet de diminuer la longueur de l'étage supérieur, et donc de réduire la masse globale de cet étage et celle de l'ensemble du lanceur, le maintien en position haute de certains des tronçons conduit à interdire/compliquer l'accès au corps du moteur entouré par ces mêmes tronçons. Pourtant, après l'installation de l'étage 5 supérieur sur l'étage principal, certaines opérations doivent être effectuées sur le corps principal du moteur de l'étage supérieur, avant le lancement. Il s'agit par exemple d'opérations nominales, comme par exemple les inspections finales, 10 mais il peut également s'agir d'opérations non-nominales, comme le remplacement de composants défectueux. Quoiqu'il en soit, chaque opération nécessite d'intervenir sur les tronçons de tuyère 15 maintenus initialement en position haute, de manière à les amener d'abord en position basse pour découvrir le corps du moteur sur lequel des opérateurs doivent intervenir, puis à remonter ces tronçons afin de ré-amener la tuyère dans sa configuration de lancement. 20 Les manipulations de ces tronçons de tuyère conduisent à un alourdissement conséquent du cycle de mise en oeuvre du lanceur avant son tir, et engendrent des risques de dégradation de ces tronçons, surtout lorsqu'ils sont réalisés en matériau composite. 25 EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de remédier au moins partiellement aux inconvénients mentionnés ci-dessus, relatifs aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un 30 étage de lanceur spatial comprenant, en position verticale, un corps de moteur, un réservoir fixé au- dessus du corps de moteur ainsi qu'un premier tronçon de tuyère déployable fixé au-dessous du corps de moteur, ladite tuyère déployable comprenant également un second tronçon porté par une structure permettant son déploiement, ainsi qu'un troisième tronçon, lesdits premier, second et troisième tronçons de tuyère étant destinés à se situer dans le prolongement les uns des autres lorsque la tuyère se trouve en configuration déployée de propulsion, avec le second tronçon se situant dans le prolongement du premier tronçon, et le dans le prolongement du structure de support ledit étage comporte en outre une temporaire de tronçon de tuyère montée sur ledit réservoir, permettant d'amener la tuyère dans une configuration d'accès au corps du moteur dans laquelle le premier tronçon pénètre au moins partiellement dans le second tronçon, et dans laquelle le second tronçon pénètre au moins 20 partiellement dans le troisième tronçon dont l'extrémité inférieure est en appui contre un support inférieur de ladite structure de support temporaire. L'invention est remarquable en ce que l'adjonction de la structure de support temporaire, 25 assimilable à un berceau, offre une solution simple et satisfaisante permettant d'amener et de maintenir la tuyère dans une configuration autorisant l'accès au corps du moteur, pour pouvoir y réaliser les interventions requises avant lancement, sur le pas de 30 tir. Ces interventions peuvent ainsi être effectuées de façon très fiable. troisième tronçon se situant second tronçon qui le porte. Selon l'invention, Cette configuration autorisant l'accès au corps du moteur peut même être adoptée en sortie de fabrication de l'étage, et pendant le transport de l'étage sur le pas de tir. Dans ces conditions, après l'assemblage des différents étages sur le pas de tir, les opérateurs intervenant sur le corps du moteur n'ont aucune opération préalable à réaliser sur les tronçons de tuyère pour pouvoir avoir accès à ce corps. De plus, l'invention confère une bonne tenue mécanique à la tuyère dans sa configuration autorisant l'accès au corps du moteur, grâce en particulier à l'appui de son troisième tronçon sur le support inférieur de la structure de support temporaire. Cet avantage est notamment bénéfique durant la phase de transport du lanceur vers son pas de tir, car cela réduit considérablement les risques d'endommagements des tronçons de tuyère. Enfin, la structure de support temporaire peut servir de passerelle d'accès aux opérateurs pour réaliser les interventions sur le corps du moteur. Ils peuvent donc l'utiliser pour y marcher et/ou s'y sécuriser, ce qui réduit les risques d'accident. De préférence, dans ladite configuration d'accès au corps du moteur, l'extrémité inférieure dudit second tronçon de tuyère est également en appui contre ledit support inférieur de la structure de support temporaire, même si cela pourrait en être autrement, sans sortir du cadre de l'invention. L'avantage d'une telle spécificité réside dans le renforcement de la tenue mécanique de la tuyère, grâce à l'appui des deux tronçons sur le support inférieur de la structure de support temporaire. Alternativement, donc, le second tronçon de tuyère pourrait ne pas être en appui sur ce support, mais simplement porté par la structure précitée, permettant son déploiement. De préférence, dans ladite configuration d'accès au corps du moteur, l'extrémité supérieure de chacun des second et troisième tronçons de tuyère se situe au niveau ou au-dessous de l'extrémité supérieure du premier tronçon raccordée au corps de moteur. Il en découle une très grande accessibilité au corps de moteur pour y effectuer les interventions requises. De préférence, ladite structure de support temporaire comporte des tirants reliant le support inférieur au réservoir. Grâce à ces tirants, la masse globale de la structure de support temporaire peut rester faible, et présenter un encombrement raisonnable. L'espace entre ces tirants peut facilement être adapté pour permettre un accès aisé aux opérateurs qui doivent intervenir sur le corps du moteur. De plus, les tirants peuvent être utilisés par les opérateurs pour se sécuriser, manuellement et/ou à l'aide de harnais de sécurité. De préférence, ledit support inférieur prend la forme d'une couronne, de préférence conçue de sorte que les opérateurs puissent marcher dessus. De préférence, ladite structure de support temporaire comporte également un support supérieur situé au-dessus de l'extrémité supérieure de chacun des second et troisième tronçons de la tuyère en configuration d'accès au corps du moteur. Ici aussi, ce support supérieur est de préférence conçu de sorte que les opérateurs puissent marcher dessus, pendant qu'ils réalisent les interventions sur le corps du moteur. Il permet également de limiter le mouvement des second et troisième tronçons dans la direction 5 verticale vers le haut, ce qui est bénéfique pour le transport durant lequel ces tronçons de tuyère sont préférentiellement maintenus axialement et/ou radialement par la structure de support temporaire. Le support supérieur permet enfin de 10 limiter les chocs sur les tronçons situés en dessous de lui, comme par exemple les chocs provenant d'une chute d'outil. De préférence, ladite structure de support temporaire comporte également une armature de liaison 15 entre les supports supérieur et inférieur, cette armature étant disposée autour du troisième tronçon. Cette armature permet de protéger les tronçons, notamment vis-à-vis des chocs. Elle peut également être utilisée, tout comme les supports 20 inférieur et supérieur, pour maintenir les tronçons durant la phase de transport. Enfin, ladite structure de support temporaire comporte préférentiellement également au moins un élément parmi un escalier d'accès et un 25 compartiment de stockage d'outils. L'invention a également pour objet un lanceur spatial comprenant au moins un étage tel que celui décrit ci-dessus, cet étage formant alors préférentiellement un étage supérieur destiné à être 30 assemblé sur un étage principal de lanceur. L'invention a enfin pour objet un procédé de fabrication d'un lanceur spatial comprenant un étage principal ainsi qu'un étage supérieur tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : réalisation de l'étage supérieur, en amenant la tuyère dans la configuration d'accès au corps du moteur ; - transport dudit étage supérieur sur un 10 pas de tir, avec la tuyère en configuration d'accès au corps du moteur ; et - sur le pas de tir, montage de l'étage supérieur sur l'étage principal, avec la tuyère en configuration d'accès au corps du moteur. 15 Dans ces conditions, après l'assemblage des différents étages sur le pas de tir, les opérateurs intervenant sur le corps de moteur n'ont aucune opération préalable à réaliser sur les tronçons de tuyère pour pouvoir avoir accès au corps de moteur, et 20 y réaliser les interventions nécessaires. Bien entendu, préférentiellement, la configuration d'accès au corps du moteur est conservée pendant toute la phase durant laquelle des interventions sont requises / possibles. De préférence, il est ensuite réalisé, 25 avant le lancement, les étapes suivantes : - la mise en place de la tuyère dans une configuration de lancement dans laquelle le second tronçon est disposé autour du corps de moteur, et porte à son extrémité basse ledit troisième tronçon ; puis 30 - le retrait de la structure de support temporaire. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue schématique de face d'une partie d'un étage de lanceur selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, avec sa tuyère en configuration de lancement ; - la figure la représente une vue en perspective de la partie d'étage de lanceur montrée sur la figure précédente ; - la figure 2 représente une vue similaire à celle de la figure 1, avec la tuyère en configuration déployée de propulsion ; - les figures 3 et 4 représentent deux vues en perspective, selon des angles différents, de la partie d'étage de lanceur montrée sur les figures précédentes, avec sa tuyère en configuration d'accès au corps du moteur de cette ; et - la figure 5 représente une vue en perspective d'une partie d'un lanceur comprenant l'étage montré sur les figures précédentes. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS En référence aux figures 1, la et 2, il est représenté une partie d'étage supérieur de lanceur spatial selon un mode de réalisation préféré de la 30 présente invention, le lanceur étant du type Ariane 5. L'étage de lanceur 1, représenté en position verticale, comprend un corps de moteur 2 incluant notamment une chambre de combustion dans laquelle se produit la réaction entre l'hydrogène et l'oxygène liquides, produisant de la vapeur d'eau qui s'éjecte à grande vitesse par une tuyère 4 située au-dessous du corps de moteur 2. L'hydrogène et l'oxygène sont contenus dans un réservoir 6 agencé au-dessus du corps de moteur 2, la jonction mécanique entre ces deux éléments s'effectuant à l'aide d'un fond de réservoir de forme conique, comme visible sur les figures 1, la et 2. La charge utile destinée à être transportée par le lanceur est portée au-dessus du réservoir 6, sur cet étage supérieur de lanceur. Pour un gain de masse et d'encombrement, la tuyère 4 revêt un caractère déployable. Elle est constituée par trois tronçons 8a, 8b, 8c, déplaçables les uns par rapport aux autres selon la direction axiale 9 de cette tuyère, correspondant à la direction verticale. Chacun de ces tronçons adopte une forme globalement tronconique, de manière à former conjointement un divergent. Sur les figures 1 et la, la tuyère est représentée en configuration de lancement, tandis que sur la figure 2, la tuyère est en configuration déployée de propulsion. Ces deux configurations, qui seront détaillées ci-après, sont respectivement adoptées sur le pas de tir avant le lancement, et durant la mission après la séparation entre l'étage supérieur et l'étage principal du lanceur. Dans la configuration de lancement montrée sur les figures 1 et la, le premier tronçon de tuyère 8a est fixé sur l'extrémité basse du corps de moteur 2. Cette fixation est d'ailleurs conservée quelle que soit la configuration adoptée par la tuyère. Le premier tronçon 8a se projette donc vers le bas à partir du corps de moteur 2. En revanche, le second tronçon 8b et le troisième tronçon 8c adoptent une position relevée permettant de diminuer la longueur axiale de la tuyère 4. Plus précisément, le second tronçon 8b est relevé de telle façon que son extrémité inférieure se situe approximativement au niveau de l'extrémité supérieure du premier tronçon 8a. Il est porté par une structure 10 permettant son déplacement axial. Cette structure 10, connue de l'homme du métier, est fixée au premier tronçon 8a ainsi qu'au réservoir 6 et/ou au corps du moteur 2, par l'intermédiaire de poutrelles supportant une crémaillère verticale 12 le long de laquelle le second tronçon 8b est commandé à coulissement, électriquement. Le troisième tronçon 8c est également maintenu en position relevée, en étant porté par le second tronçon 8b. Plus précisément, ces deux tronçons se situent dans le prolongement l'un de l'autre, en adoptant une position relative identique à celle adoptée en configuration déployée de propulsion. Une liaison mécanique réversible connue de l'homme du métier est prévue entre l'extrémité supérieure du troisième tronçon 8c et l'extrémité inférieure du second tronçon 8b, par exemple du type à encliquetage. Dans cette configuration de lancement adoptée sur le pas de tir, l'extrémité inférieure du troisième tronçon 8c se situe approximativement au niveau de l'extrémité inférieure du premier tronçon 8a. En étant relevé, le second tronçon 8b enveloppe une grande partie du corps de moteur 2. En revanche, en configuration déployée de propulsion montrée sur la figure 2, les tronçons 8b et 8c sont abaissés de façon à se situer dans la continuité de l'extrémité inférieure du premier tronçon 8a, afin de former une tuyère tronconique, également dénommée divergent, de longueur maximale. Cet abaissement s'effectue électriquement à l'aide de la crémaillère 12, toujours avec le troisième tronçon 8c encliqueté sur le second tronçon 8b. Sur les figures 3 et 4, il est montré l'une des particularités de l'invention, consistant à prévoir une structure de support temporaire de tronçons pour pourvoir amener la tuyère 4 dans une troisième configuration, dite configuration d'accès au corps du moteur. La structure de support temporaire 14 comprend une pluralité de tirants verticaux 16, par exemple quatre, dont l'extrémité supérieure est fixée sur le fond du réservoir 6. Ces tirants, disposés autour du corps de moteur 2 et des tronçons de tuyère 8a, 8b, 8c, présentent également une extrémité inférieure portant fixement un support inférieur 18 en forme de couronne. Cette couronne 18, d'axe 9, est prévue pour porter le troisième tronçon 8c, en supportant son extrémité inférieure. Un contact est préférentiellement prévu entre toute la circonférence de cette extrémité inférieure de tronçon 8c et la couronne 18. Ainsi, l'intégralité de la masse de ce troisième tronçon 8c est reprise par la couronne 18. Il peut d'ailleurs en être de même pour le second tronçon 8b, comme cela a été représenté sur les figures 3 et 4. Dans ce cas, même si ce tronçon continue à être lié mécaniquement à la crémaillère 12, sa masse est reprise intégralement ou presque par la couronne 18. Dans cette configuration particulière, les tronçons pénètrent les uns dans les autres. Plus précisément, le premier tronçon 8a pénètre au moins partiellement dans le second tronçon 8b, tandis que ce dernier pénètre au moins partiellement dans le troisième tronçon 8c. Pour une compacité encore plus grande, comme cela a été représenté, les trois tronçons sont insérés les uns dans les autres en se recouvrant entièrement, à savoir que leurs extrémités supérieures se situent sensiblement à un même premier niveau, et que leurs extrémités inférieures se situent elles aussi sensiblement à un même second niveau. De ce fait, dans la configuration spécifique à la présente invention, la longueur réduite de la tuyère correspond à une longueur d'un seul de ses trois tronçons. Comme cela ressort de ce qui précède, les trois tronçons 8a, 8b, 8c présentent sensiblement la même longueur selon l'axe 9, ce qui permet une compacité maximale lorsqu'ils sont insérés les uns dans les autres, comme montré sur les figures 3 et 4. La structure de maintien temporaire 14 comporte également un support supérieur 20 porté par les tirants 16 qui la traversent, ce support prenant une forme identique à celle de la couronne inférieure 18. Cette couronne recouvre les extrémités supérieures des second et troisième tronçons 8b, 8c, un contact pouvant même être prévu pour renforcer le maintien mécanique de ces tronçons. Une armature de liaison entre les deux couronnes 18, 20 peut également être prévue, par exemple sous forme de plus petits tirants verticaux 22 reliant les deux couronnes, et d'un anneau 24 raccordant entre eux ces mêmes tirants 22 ainsi que les tirants 16 de plus grande longueur. Bien que cela n'ait pas été représenté, un escalier d'accès et/ou un compartiment de stockage d'outils peut être intégré à cette structure 14, sur laquelle des opérateurs peuvent marcher et/ou se sécuriser pour réaliser des opérations sur le corps du moteur 2, dont l'accès latéral à été entièrement libéré par l'abaissement des tronçons 8b, 8c. En effet, dans cette configuration, l'intégralité du corps de moteur 2 est accessible aux opérateurs désirant effectuer des interventions nominales ou non-nominales sur le pas de tir, puisque tous les tronçons 8a, 8b, 8c sont situés en dessous de ce corps 2. Cette configuration peut être adoptée en sortie de fabrication de l'étage supérieur 1, et conservée durant son transport sur le pas de tir. Ainsi, les tronçons 8a, 8b, 8c peuvent être maintenus mécaniquement de façon très satisfaisante par un ou plusieurs éléments de la structure de support temporaire, ce qui limite leur risque d'endommagement. Ensuite, toujours en conservant cette configuration, l'étage supérieur 1 est monté sur le pas 5 de tir au-dessus d'un étage principal 50 du lanceur 100, montré en partie sur la figure 5. Le support inférieur 18 se situe alors en butée ou légèrement au-dessus d'un réservoir 56 de cet étage principal 50, avec le corps de moteur 2 découvert par les tronçons. 10 Pendant toute la période qui précède le tir, des opérations peuvent ainsi être effectuées sur le corps de moteur 2, facilement accessible à des opérateurs circulant sur la structure temporaire 14. Ce n'est qu'avant la fermeture de l'espace inter-étage par 15 une jupe 60, montrée sur la figure 5, que la tuyère déployable 4 est amenée dans sa configuration de lancement représentée sur les figures 1 et la. Pour ce faire, il est de préférence d'abord procédé au déplacement du tronçon 8b par la crémaillère, jusqu'à 20 son encliquetage avec le tronçon 8c, puis il est ensuite procédé au retrait de la structure de support temporaire 14. La jupe 60 peut alors être installée. Il est noté que préférentiellement, l'ensemble de la structure comprend un niveau de 25 démontabilité suffisant pour qu'un opérateur puisse accéder par la trappe d'accès de l'inter-étage, qui est de faible taille. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à 30 l'invention qui vient d'être décrite, uniquement à titre d'exemples non limitatifs | L'invention concerne un étage (1) de lanceur spatial comprenant un corps de moteur (2), un réservoir (6) fixé au-dessus du corps de moteur ainsi qu'un premier tronçon de tuyère déployable (8a) fixé au-dessous du corps de moteur, la tuyère (4) comprenant également un second (8b) et un troisième tronçon (8c) destinés à se situer dans le prolongement les uns des autres lorsque la tuyère se trouve en configuration déployée de propulsion. Selon l'invention, l'étage comporte également une structure de support temporaire de tronçon de tuyère (14) montée sur le réservoir (6), permettant d'amener la tuyère dans une configuration d'accès au corps du moteur dans laquelle les tronçons sont insérés les uns dans les autres, avec le troisième tronçon (8c) en appui contre un support inférieur (18) de la structure temporaire (14). | 1. Etage (1) de lanceur spatial (100) comprenant, en position verticale, un corps de moteur (2), un réservoir (6) fixé au-dessus du corps de moteur ainsi qu'un premier tronçon de tuyère déployable (8a) fixé au-dessous du corps de moteur, ladite tuyère déployable (4) comprenant également un second tronçon (8b) porté par une structure (10) permettant son déploiement, ainsi qu'un troisième tronçon (8c), lesdits premier, second et troisième tronçons de tuyère étant destinés à se situer dans le prolongement les uns des autres lorsque la tuyère se trouve en configuration déployée de propulsion, avec le second tronçon (8b) se situant dans le prolongement du premier tronçon (8a), et le troisième tronçon (8c) se situant dans le prolongement du second tronçon (8b) qui le porte, caractérisé en ce que ledit étage (1) comporte en outre une structure de support temporaire de tronçon de tuyère (14) montée sur ledit réservoir (6), permettant d'amener la tuyère (4) dans une configuration d'accès au corps du moteur dans laquelle le premier tronçon (8a) pénètre au moins partiellement dans le second tronçon (8b), et dans laquelle le second tronçon (8b) pénètre au moins partiellement dans le troisième tronçon (8c) dont l'extrémité inférieure est en appui contre un support inférieur (18) de ladite structure de support temporaire (14). 2. Etage selon la 1, caractérisé en ce que dans ladite configuration d'accèsau corps du moteur, l'extrémité inférieure dudit second tronçon de tuyère (8b) est également en appui contre ledit support inférieur (18) de la structure de support temporaire (14). 3. Etage selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que dans ladite configuration d'accès au corps du moteur, l'extrémité supérieure de chacun des second et troisième tronçons de tuyère (8b, 8c) se situe au niveau ou au-dessous de l'extrémité supérieure du premier tronçon (8a) raccordée au corps de moteur. 4. Etage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite structure de support temporaire (14) comporte des tirants (16) reliant le support inférieur (18) au réservoir (6). 5. Etage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit support inférieur (18) prend la forme d'une couronne. 6. Etage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite structure de support temporaire (14) comporte également un support supérieur (20) situé au-dessus de l'extrémité supérieure de chacun des second et troisième tronçons (8b, 8c) de la tuyère en configuration d'accès au corps du moteur. 7. Etage selon la 6, caractérisé en ce que ladite structure de support temporaire (14) comporte également une armature de liaison (22, 24) entre les supports supérieur et inférieur (20, 18), cette armature étant disposée autour du troisième tronçon (8c). 8. Etage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite structure de support temporaire (14) comporte également au moins un élément parmi un escalier d'accès et un compartiment de stockage d'outils. 9. Lanceur spatial (100) comprenant au 15 moins un étage (1) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Procédé de fabrication d'un lanceur spatial (100) comprenant un étage principal (50) ainsi 20 qu'un étage supérieur (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - réalisation de l'étage supérieur (1), en amenant la tuyère (4) dans la configuration d'accès au 25 corps du moteur ; - transport dudit étage supérieur (1) sur un pas de tir, avec la tuyère en configuration d'accès au corps du moteur ; et - sur le pas de tir, montage de l'étage 30 supérieur (1) sur l'étage principal (50), avec la tuyère (4) en configuration d'accès au corps du moteur. 11. Procédé de fabrication d'un lanceur selon la 10, dans lequel il est ensuite réalisé, avant le lancement : - la mise en place de la tuyère (4) dans une configuration de lancement dans laquelle le second tronçon (8b) est disposé autour du corps de moteur (2), et porte à son extrémité basse ledit troisième tronçon (8c) ; puis - le retrait de la structure de support temporaire (14). | B | B64 | B64G | B64G 1 | B64G 1/40 |
FR2990937 | A1 | DISPOSITIF DE COULEE DE VERRE FONDU | 20,131,129 | L'invention concerne un dispositif de coulée de verre fondu, destiné à être utilisé sur un four de fusion de verre. Les fours de fusion de verre peuvent avoir un orifice en fond de cuve desti- né à faire couler le verre fondu depuis le four vers une installation, par exemple un dispositif de fibrage adapté à fabriquer des fibres de verre par centrifugation interne. La viscosité du verre fondu dépend de sa composition et de sa température de fusion. Or, moins un verre est visqueux, plus il coule vite. Un problème se pose alors lorsque l'on souhaite utiliser le même four pour faire fondre des verres pouvant avoir différentes viscosités, c'est-à-dire des verres pouvant avoir des températures de fusion très différentes et/ou des verres pouvant avoir des compositions très différentes. Il y a donc un besoin pour un dispositif de coulée de verre fondu qui per- mette d'utiliser un seul four pour différents types de verres aux viscosités très différentes. Pour cela, l'invention propose un dispositif de coulée de verre fondu adap- té à être installé sur un four de fusion de verre, comprenant : - un puits de coulée ayant une sortie de diamètre donné, - un dispositif de régulation du débit de verre fondu à la sortie du puits de coulée, le dispositif de régulation du débit de verre fondu comprenant : - une plaque amovible comportant un orifice traversant dont la sur- face est inférieure à la surface de la sortie du puits de coulée, et - un moyen d'obturation mobile adapté à obturer de façon réglable la sortie du puits de coulée ou l'orifice traversant de la plaque amovible. Selon une autre particularité, l'orifice traversant de la plaque amovible a une forme d'ellipse. Selon une autre particularité, l'orifice traversant de la plaque amovible a une forme circulaire. Selon une autre particularité, l'orifice traversant de la plaque amovible (4) a une forme de polygone. -2- Selon une autre particularité, le moyen d'obturation mobile est mobile en rotation ou en translation. Selon une autre particularité, le dispositif de coulée de verre fondu comprend en outre une butée pour le moyen d'obturation mobile, la butée définissant une position de fermeture maximale de la sortie du puits de coulée ou de l'orifice traversant de la plaque amovible par le moyen d'obturation mobile. Selon une autre particularité, les parois du puits de coulée et de la sortie du puits de coulée sont chacun recouverts d'une chemise en métal rare. L'invention concerne également un four de fusion de verre équipé d'un dis- positif de coulée de verre fondu tel que décrit ci-dessus. Selon une autre particularité, le four est un four électrique comprenant une cuve en blocs réfractaires et au moins une électrode immergée dans le verre fondu. Selon une autre particularité, la plaque amovible est utilisée lorsque la vis- cosité du verre fondu est inférieure ou égale à au moins 20% de la viscosité du verre le plus visqueux avec lequel le dispositif de coulée de verre fondu peut être utilisé sans plaque amovible. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'articles en matière minérale, comprenant la fusion d'une composition de matière minérale dans le four décrit ci-dessus, puis la transformation de la matière minérale fondue en articles en matière minérale, tels que des fibres minérales ou de la laine minérale, par un organe de transformation, tel qu'un organe de fibrage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont à présent être décrits en regard des dessins sur lesquels : - La figure 1 représente une vue en coupe d'un four équipé d'un dis- positif de coulée de verre fondu selon l'invention ; - La figure 2 est une vue de détail en coupe de la figure 1, montrant plus précisément le dispositif de coulée de verre fondu selon l'invention ; - La figure 3 représente une vue de dessous d'un exemple de disposi- tif de régulation du débit de verre fondu d'un dispositif de coulée de verre fondu selon l'invention ; -3- - Les figures 4a et 4b représentent des vues en perspectives des chemises 5a et 5b du puits de coulée et de la sortie du puits de coulée du dispositif de coulée de verre fondu selon l'invention. Les numéros de référence qui sont identiques sur les différentes figures représentent des éléments similaires ou identiques. Dans l'ensemble de la demande, il faut comprendre le terme « verre » comme un matériau minéral silicate de structure essentiellement, voire totalement, amorphe. L'invention se rapporte à un dispositif de coulée de verre fondu depuis un four de fusion de verre. Le dispositif comprend un puits de coulée ayant une sor- tie de diamètre donné et un dispositif de régulation du débit de verre à la sortie du puits de coulée. Le dispositif de régulation du débit de verre comprend une plaque amovible comportant un orifice traversant dont la surface est inférieure à la surface de la sortie du puits de coulée et un moyen d'obturation mobile adapté à obturer de façon réglable la sortie du puits de coulée ou l'orifice traversant de la plaque amovible. La plaque amovible et le moyen d'obturation permettent tous les deux de réduire le diamètre de coulée du verre fondu. Le moyen d'obturation mobile per- met en plus de régler le débit du verre fondu. La plaque amovible est particuliè- rement utile avec des verres très peu visqueux. Le diamètre de coulée du verre fondu étant réduit par la plaque amovible, le réglage par le moyen d'obturation mobile est alors beaucoup plus précis car réalisé sur un trou plus petit. En l'absence de la plaque amovible, pour un verre très peu visqueux, il faudrait ré- duire énormément le diamètre de coulée du verre fondu avec le moyen d'obturation mobile, avec un réglage de ce fait beaucoup plus difficile. De plus, il y a un risque de cristallisation du verre si seul le moyen d'obturation mobile est utilisé pour réduire le diamètre de coulée du verre fondu avec des verres très peu visqueux, car une partie du verre fondu, éloigné de l'orifice de coulée, peut être quasiment immobile sur le moyen d'obturation. De même, dans le cas où le moyen d'obturation mobile est refroidi, il y a un risque de cristallisation du verre si seul le moyen d'obturation mobile est utilisé avec des verres très peu visqueux car le verre fondu serait alors en contact avec une grande surface refroidie. -4- La combinaison de la plaque amovible et du moyen d'obturation permet ainsi d'adapter le four de fusion de verre à des différences de viscosités importantes. La figure 1 représente une vue en coupe d'un four équipé d'un dispositif de coulée de verre fondu selon l'invention. Le dispositif de coulée de verre fondu est destiné à être installé sur un four 6 tel que celui de la figure 1, par exemple en fond de cuve comme représenté sur la figure. Le four 6 sera décrit plus en détail plus loin dans la description. La figure 2 est une vue de détail en coupe de la figure 1, montrant plus précisément le dispositif de coulée de verre fondu selon l'invention. Le dispositif de coulée de verre fondu comprend un puits de coulée 1 adapté à être installé sur un orifice de sortie de verre fondu d'un four, comme représenté sur les figures 1 et 2. De préférence, pour une facilité de fabrication, le puits de coulée 1 a une forme tubulaire avec deux extrémités ouvertes. Le puits de coulée 1 est par exemple en Molybdène ou en acier réfractaire. Lorsque le puits de coulée 1 est installé en fond de cuve de four, le verre fondu pénètre dans le puits de coulée 1 par son extrémité supérieure et en sort par son extrémité inférieure. A l'extrémité du puits de coulée 1 par laquelle du verre fondu est destiné à sortir, le puits de coulée comporte une sortie 2 qui peut avoir un diamètre inférieur au diamètre intérieur du puits de coulée 1. La sortie 2 est par exemple également en Molybdène ou en acier réfractaire. Le diamètre à la sortie 2 du puits de coulée 1 est par exemple compris entre 20 et 35 mm. Le puits de coulée 1 et la sortie 2 sont de préférence chacun recouverts, sur leurs parois destinées à être en contact avec du verre fondu, d'une chemise 5a, 5b en métal rare, tel qu'en Platine en ou Iridium, afin de protéger le puits de coulée 1 d'une éventuelle corrosion et d'une érosion précoce. Les chemises 5a, 5b, représentées plus précisément sur les figures 4a et 4b, sont réalisées à partir d'une feuille métallique en métal rare et ont une épaisseur d'au moins 0,2 mm, de 30 préférence de 0,5 mm environ. Le dispositif de coulée de verre fondu comprend également un dispositif de régulation du débit de verre fondu à la sortie du puits de coulée. -5- La figure 3 représente une vue de dessous d'un exemple de dispositif de régulation du débit de verre fondu. Le dispositif de régulation du débit de verre fondu comprend un moyen d'obturation mobile 3. Ce moyen d'obturation mobile 3 est adapté à fermer plus ou moins la sortie 2 du puits de coulée 1 pour régler le débit de verre fondu coulant de la sortie 2 du puits de coulée 1. Le moyen d'obturation mobile 3 est mobile entre une position complètement ouverte (position (a) sur la figure 3) et une position complètement fermée (position (c) sur la figure 3). Le moyen d'obturation mobile 3 peut occuper n'importe quelle position (b) entre les positions extrêmes dites « complètement ouverte » (a) et « complètement fermée » (c). Le dispositif de régulation du débit de verre fondu peut comprendre une butée pour définir la position « complètement fermée » (c) du moyen d'obturation mobile. Le moyen d'obturation mobile 3 peut être par exemple une plaque pleine mobile en rotation autour d'un axe de rotation 35, par exemple via une tige 30, comme représenté sur la figure 3. En variante, le moyen d'obturation mobile 3 peut être constitué d'une plaque pleine mobile en translation En variante, le moyen d'obturation mobile 3 peut être constitué de deux éléments mobiles en translation, adaptés à se déplacer dans deux directions op- posées (l'un vers l'autre ou l'un à l'opposé de l'autre). Le dispositif de régulation du débit de verre fondu comprend également une plaque amovible 4 comportant un orifice traversant 40 dont la surface est inférieure à la surface de la sortie 2 du puits de coulée 1. Les dimensions du trou traversant 40 de la plaque amovible permettent de réduire l'orifice de coulée du verre fondu d'au moins 30%, de préférence d'au moins 40%, voire d'au moins 50%, par rapport à la sortie 2 du puits de coulée 1. De préférence, l'orifice traversant 40 a la forme d'une ellipse. En variante, elle peut avoir une forme circulaire ou toute autre forme adaptée, telle que par exemple carrée, rectangulaire ou toute autre forme polygonale. La forme en el- lipse permet en particulier d'avoir une surface obstruée plus régulière par rapport à une forme circulaire lors du déplacement angulaire du moyen d'obturation 3 autour de l'axe de rotation 35. -6- La plaque amovible 4 peut facilement être fixée sous le four, sous la sortie 2 du puits de coulée 1, par exemple à l'aide de vis, et facilement retirée. Pendant l'intervention, la sortie du four est fermée et le moyen d'obturation mobile 3 est démonté. L'installation ou l'enlèvement de la plaque amovible 4 peut ainsi être réalisée en quelques minutes. La plaque amovible 4 est de préférence en métal rare, par exemple en Platine, de façon à résister à la corrosion du verre à haute température. Lorsque la plaque amovible est installée, le moyen d'obturation mobile 3 est adapté à obturer de façon réglable l'orifice traversant 40 de la plaque amovi- ble 4. La plaque amovible 4 est par exemple utilisée lorsque la viscosité du verre fondu est inférieure ou égale à au moins 20% de la viscosité du verre le plus visqueux avec lequel le dispositif de coulée de verre fondu peut être utilisé sans plaque amovible. De préférence, le moyen d'obturation mobile 3 est refroidi par un système de refroidissement situé dans l'épaisseur de la plaque pleine. Le refroidissement du moyen d'obturation mobile 3 permet d'améliorer sa longévité. L'invention concerne également un four 6 de fusion de verre équipé d'un dispositif de coulée de verre fondu tel que décrit plus haut. Le four 6 est par exemple un four électrique comprenant une cuve en blocs réfractaires et au moins une électrode immergée dans le verre fondu 7. Le four est adapté à être utilisé pour fabriquer des articles en matière minérale, par exemple en fibres de verre ou en laine de verre. Ainsi, l'invention concerne également un procédé de fabrication d'articles en matière minérale (verre), comprenant la fusion d'une composition de matière minérale (verre) dans le four selon l'invention, puis la transformation de la matière minérale fondue (verre fondu) en articles en matière minérale, tels que des fibres minérales ou de la laine minérale, par un organe de transformation, tel qu'un organe de fibrage | L'invention concerne un dispositif de coulée de verre fondu adapté à être installé sur un four de fusion de verre, comprenant : - un puits de coulée (1) ayant une sortie (2) de diamètre donné, - un dispositif de régulation du débit de verre fondu à la sortie du puits de coulée, le dispositif de régulation du débit de verre fondu comprenant : - une plaque amovible (4) comportant un orifice traversant (40) dont la surface est inférieure à la surface de la sortie (2) du puits de coulée (1), et - un moyen d'obturation mobile (3) adapté à obturer de façon réglable la sortie (2) du puits de coulée (1) ou l'orifice traversant de la plaque amovible (4). L'invention permet d'utiliser un seul four pour différents types de verres aux viscosités très différentes. | 1. Dispositif de coulée de verre fondu adapté à être installé sur un four de fusion de verre, comprenant : - un puits de coulée (1) ayant une sortie (2) de diamètre donné, - un dispositif de régulation du débit de verre fondu à la sortie du puits de coulée, le dispositif de régulation du débit de verre fondu comprenant : - une plaque amovible (4) comportant un orifice traversant (40) dont la surface est inférieure à la surface de la sortie (2) du puits de coulée (1), et - un moyen d'obturation mobile (3) adapté à obturer de façon réglable la sortie (2) du puits de coulée (1) ou l'orifice traversant (40) de la plaque amovible (4). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'orifice traversant (40) de la plaque amovible (4) a une forme d'ellipse. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel l'orifice traversant (40) de la plaque amovible (4) a une forme circulaire. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel l'orifice traversant (40) de la plaque amovible (4) a une forme de polygone. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le moyen d'obturation mobile (3) est mobile en rotation ou en translation. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant en outre une butée pour le moyen d'obturation mobile (3), la butée définissant une position de fermeture maximale (c) de la sortie (2) du puits de coulée (1) ou de l'orifice traversant (40) de la plaque amovible (4) par le moyen d'obturation mobile (3). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel les parois du puits de coulée (1) et de la sortie (2) du puits de coulée sont chacun recouverts d'une chemise (5a, 5b) en métal rare.-8- 8. Four (6) de fusion de verre équipé d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Four (6) selon la 8, le four (6) étant un four électrique comprenant une cuve en blocs réfractaires et au moins une électrode immergée dans le verre fondu (7). 10. Four (6) selon la 8 ou 9, dans lequel la plaque amovible (4) est utilisée lorsque la viscosité du verre fondu (7) est inférieure ou égale à au moins 20% de la viscosité du verre le plus visqueux avec lequel le dispositif de coulée de verre fondu peut être utilisé sans plaque amovible. 11. Procédé de fabrication d'articles en matière minérale, comprenant la fusion d'une composition de matière minérale dans le four selon l'une quelconque des 8 à 10, puis la transformation de la matière minérale fondue en articles en matière minérale, tels que des fibres minérales ou de la laine minérale, par un organe de transformation, tel qu'un organe de fibrage.15 | C | C03 | C03B | C03B 7 | C03B 7/088 |
FR2984875 | A1 | APPAREIL POUR LA PRODUCTION DE CLINKER EN PARTANT DE FARINE CRUE COMPRENANT UN SYSTEME DE PRECHAUFFAGE A UNE HAUTEUR LIMITEE. | 20,130,628 | La présente invention concerne la fabrication de systèmes pour la production de liants hydrauliques. Plus précisément, la présente invention concerne un appareil pour la production de clinker en partant de farine crue comprenant un système de préchauffage à suspension avec une hauteur verticale limitée, à savoir, avec un impact environnemental réduit. Comme on le sait, le ciment est un liant hydraulique utilisé pour lier des matériaux inertes solides comme le sable et le gravier, pour former du béton et des mortiers, qui sont les composants de base pour la construction d'immeubles. À une échelle industrielle, le ciment est réalisé en mélangeant et en broyant le clinker et le gypse avec des correcteurs éventuels comme le calcaire, le laitier et la pouzzolane. Actuellement, le « clinker » est normalement obtenu par le biais d'une technologie appelée « procédé à sec » qui représente le produit d'une cuisson à haute température d'un mélange de matières premières constituées essentiellement de calcaire (carbonate de calcium) et d'argile (silice, alumine, oxydes de fer, plus de l'eau de cristallisation). Les matières premières sont mélangées 30 à l'état finement homogène Dans le « farine comprise matériau solide dans les proportions souhaitées, puis broyées jusqu'à obtention d'une poudre appelée « farine crue » (ou mélange brut). cadre de la présente invention, l'expression crue » ou « mélange brut » doit donc être comme étant la poudre homogène utilisée comme de départ pour la production de clinker. La farine crue, une fois pulvérisée et séchée dans un broyeur spécial, est dosée dans un système de préchauffage/calcinateur, puis transformée en clinker par une cuisson à une température d'environ 1 450 °C 5 dans un four sec constitué essentiellement d'un cylindre rotatif incliné. Pendant le traitement thermique dans le four rotatif, la farine crue réagit pour former des silicates et des aluminates de calcium (réaction de clinkérisation), qui sont les principaux 10 constituants du clinker. Dans les systèmes de production de clinker connus dans la technique, la farine crue, avant d'être alimentée dans le four rotatif, est soumise à un préchauffage, et si nécessaire, à un traitement de pré-15 calcination. Une des techniques de préchauffage actuellement la plus utilisée est basée sur l'utilisation du « préchauffeur à suspension » ou du « préchauffeur multiphase à cyclones » (ci-après simplement dénommé « préchauffeur ») constitué d'une 20 tour à cyclones, dans laquelle chaque phase de préchauffage a lieu dans un ou plusieurs séparateurs à cyclone. À chaque phase de préchauffage, la farine crue est tout d'abord dispersée dans un conduit vertical dans le courant gazeux, puis séparée par un effet 25 centrifuge dans un séparateur à cyclone de grand diamètre (8-9 mètres). Ce conduit vertical constitue essentiellement une phase de chauffage du préchauffeur. La Figure 1 est une vue schématique relative à un préchauffeur multiphase connu dans la technique. Ce 30 préchauffeur est en fait similaire à un échangeur de chaleur qui fonctionne à contre-courant, dans lequel la farine crue à chauffer tombe par gravité de haut en bas, tandis que les fumées chaudes produites dans le four rotatif reviennent vers le haut du préchauffeur. Le préchauffeur indiqué schématiquement sur la figure 1 comprend quatre phases de chauffage. Toutefois, le nombre de ces phases peut varier en fonction des applications. Le préchauffeur illustré sur la figure 1 comprend, par exemple, une première phase de chauffage 10 habituellement définie par l'entrée d'une paire de premiers séparateurs à cyclone 301 alimentée par une première section d'alimentation (indiquée par la référence 401). Cette dernière est croisée par la fumée sortant d'un second séparateur à cyclone 302 d'une 15 seconde phase de préchauffage. La farine crue est introduite dans le premier conduit 401, de sorte qu'elle se mélange simplement avec les fumées en entrée provenant du second séparateur 302. Ce premier conduit 401 est habituellement divisé en deux branches dirigées 20 chacune vers l'entrée d'un des premiers cyclones de la première phase de préchauffage. Ces premiers séparateurs 301 effectuent ensuite une première séparation entre la farine crue préchauffée et les fumées. En particulier, chacun des premiers séparateurs 25 301 comprend une section de sortie de farine crue et une section de sortie de fumée. En particulier, la fumée en sortie, provenant des premiers séparateurs 301 est ensuite utilisée dans l'installation de broyage/séchage de farine crue, avant d'être envoyée 30 dans l'atmosphère après le poudrage. La farine crue sortant des premiers séparateurs 301 est introduite dans un second conduit 402 qui relie la sortie d'un troisième séparateur 303 à l'alimentation du second séparateur 302 situé à une 5 hauteur supérieure. La farine crue en sortie, provenant de ce dernier est ensuite introduite par gravité dans un troisième conduit 403 qui relie un quatrième séparateur 304 au troisième séparateur 303, qui est situé à une hauteur intermédiaire entre le second 10 séparateur 302 et le quatrième séparateur 303. La farine crue sortant du troisième séparateur 303 est insérée dans un quatrième conduit 404 qui relie le quatrième séparateur 304 à la sortie du four rotatif 500, pour être ensuite ramenée au quatrième séparateur 15 304. Dans ce dernier, la farine crue est définitivement séparée des fumées et se dirige à l'intérieur du four rotatif 500 pour subir une transformation en clinker. Le nombre de phases de préchauffage est déterminé par l'humidité des matières premières à sécher dans 20 l'installation de broyage/séchage, qui, en effet, utilise ces gaz et donc la quantité d'énergie thermique associée à celles-ci, après qu'elles ont quitté le préchauffeur. En particulier, en présence d'une teneur élevée en humidité des matières premières, une quantité 25 supérieure de chaleur pour le séchage est en fait nécessaire et, donc, il y aura des préchauffeurs avec seulement quatre phases. En présence d'humidités moyennes, des préchauffeurs à cinq phases sont par contre préparés, tandis qu'en présence de matières 30 premières avec une faible teneur en humidité, des préchauffeurs à six phases sont utilisés. Le choix des matières premières à faible teneur en humidité et la conception minutieuse des conduits verticaux et cyclones qui forment les différentes phases de chauffage font qu'il est actuellement habituel de réaliser des préchauffeurs à cinq et même six phases, raccordés à des conduits verticaux suffisamment longs pour augmenter le temps de contact et donc l'échange de chaleur entre le gaz et le matériau et enfin le rendement thermique global du processus. En outre, la capacité de production nominale des fours à ciment a considérablement augmenté ces dernières années, augmentant de 1 000 à 2 000 t/j (tonnes par jour) de clinker, quantité typique des années soixante-dix, jusqu'à 5 000 à 7 000 t/j, typique des plus récents projets. Cette tendance a provoqué une augmentation de la taille physique des préchauffeurs, avec des sections de conduits et des hauteurs de cyclone proportionnellement agrandies. De tout ce qui précède, il résulte que les préchauffeurs de suspension, qui, par le passé, avaient des hauteurs de 60 à 80 m, dépassent maintenant normalement 120 m de haut, atteignant même 140 à 150 m. La hauteur considérable des préchauffeurs 25 représente un problème d'impact visuel environnemental important, dont on n'entendait pas parler précédemment, puisque les hauteurs des préchauffeurs, bien plus limitées, ne dépassaient guère les silos de dépôt les plus hauts (40 à 60 m.). Actuellement, par contre, la 30 tour du préchauffeur s'élève au-dessus de l'usine de ciment, devenant un élément caractéristique du paysage, visible à de grandes distances. Dans ce cadre, la sensibilité croissante aux problèmes environnementaux rend encore plus difficile l'obtention auprès du gouvernement local des permis de construire nécessaires. Comme indiqué ci-dessus, la hauteur d'un préchauffeur est donc déterminée essentiellement par le nombre de phases de préchauffeur correspondantes, qui, à leur tour, dépendent inversement de l'humidité de la matière première. La hauteur du préchauffeur est également liée à la longueur des conduits de raccordement, dont l'augmentation permet le développement du rendement thermique du préchauffeur. Enfin, avec l'augmentation de la capacité de production nominale (à savoir des tonnes journalières de clinker produit), la taille du préchauffeur et en particulier sa hauteur, augmentent. À cet effet, il faut ajouter qu'une productivité journalière élevée de clinker ne peut plus être considérée, sans la présence d'un précalcinateur intercalé entre le four rotatif et le préchauffeur. Dans la solution conventionnelle, le précalcinateur est structuré comme une tour centrale près de laquelle les différents cyclones sont disposés, formant le préchauffeur. Le précalcinateur atteint des hauteurs considérables, de l'ordre de 60 à 70 m, et constitue donc un inconvénient en termes de hauteur, mais en même temps, également une limite de conception nécessaire. Face à cette évidence, pour contenir la hauteur globale des préchauffeurs, on a adopté jusqu'à maintenant des actions destinées, d'une part, à réduire la hauteur relativement au sol et, d'autre part, à réduire les dimensions globales verticales. En particulier, toutes les solutions de sites qui envisagent de réduire la hauteur relativement au sol des structures en aval du préchauffeur, et donc du four rotatif et du refroidisseur, appartiennent au premier type d'action. En particulier, ces structures sont situées dans le sous-sol pour réduire l'émergence relativement au sol. Toutefois, cette solution présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord, pour permettre un entretien facile et augmenter les niveaux de sécurité, il est préférable d'avoir des installations de production au-dessus du sol. À cet effet, donc, la solution consistant à placer sous le niveau du sol les structures en aval du préchauffeur n'est évidemment pas souhaitable. En outre, la construction des structures sous le niveau du sol nécessite des excavations supplémentaires extensives. Lorsqu'il s'avère souhaitable de réduire au-delà d'une certaine limite la hauteur par rapport au sol des installations en aval du refroidisseur, la nécessité de pouvoir passer entre les bases du four rotatif pour permettre un trafic acceptable à l'intérieur du site, représente une limite. Une solution alternative est celle qui envisage une action sur la géométrie de la tour de préchauffeur, afin de contenir sa hauteur. En particulier l'action la plus commune consiste à séparer le « cluster » de cyclones en construisant effectivement deux tours opérationnelles en parallèle, ou comme on le dit dans le commerce, construire une tour en « deux colonnes ». Dans ce cas, chaque « colonne » ayant une capacité égale à la moitié du total, les tailles des cyclones et des conduits associés diminuent et donc la hauteur globale est également plus réduite. Toutefois, cette 5 solution a l'inconvénient de présenter des coûts de construction et de maintenance représentant presque le double de la solution de la colonne simple (Figure 1), en plus de difficultés en matière de gestion. Plus précisément, il n'est pas facile de maintenir 10 l'équilibre entre les deux colonnes, en termes de débit de gaz et de matériaux. Une solution alternative à la configuration des « deux bandes » pourrait être celle consistant à concevoir une tour plus « accroupie », avec des cyclones et des conduits de raccordement plus 15 courts, avec d'évidents sacrifices en termes de rendement thermique, puisque le développement réduit des conduits de raccordement, pénalise les temps de contact gaz-matériau et, par conséquent, l'échange thermique. 20 Une solution partielle au problème liée à la hauteur des préchauffeurs figure dans la demande de brevet PCT/IB2009/00782. Cette demande montre schématiquement la solution technique sur la figure 2, dans laquelle le préchauffeur comprend un filtre 25 électrique 450 situé sensiblement « sur le sol », à savoir, sensiblement à la base du préchauffeur. Le filtre électrique 450 est raccordé à un premier séparateur à cyclone 460, à travers un conduit essentiellement vertical, qui définit une section de 30 charge pour la farine crue. Les fumées en sortie provenant du premier séparateur 460 sont mélangées avec la farine crue introduite dans le conduit vertical, qui atteint l'entrée 453 du filtre électrique 450. Dans ce dernier, la séparation a lieu par précipitation électrostatique. Les fumées en sortie du filtre électrique 450 sont traitées par un système catalytique de traitement des fumées 500, pour permettre une réduction des NOx, tandis que la farine crue est envoyée vers le haut, pour être introduite dans un conduit 470, qui relie la sortie d'un second séparateur à cyclone 465 à l'entrée du premier Relativement à la solution 1, l'utilisation d'un filtre électrique 450 à la base du préchauffeur provoque la réduction de la hauteur du préchauffeur en ce que, pour un nombre égal de phases de chauffage, en fait, la différence de niveau (indiquée par 501 sur la figure 1) requise pour le positionnement des premiers séparateurs (indiqués par le numéro de référence 301 sur la Figure 1) est éliminée. On a vu, toutefois, que cette solution n'était pas suffisante en elle-même pour résoudre de manière satisfaisante le problème de la hauteur, puisque la réduction du niveau autorisé (de l'ordre d'environ dix mètres) n'est pas suffisante pour réduire considérablement l'impact environnemental. Au contraire, on a vu que la solution indiquée sur la figure 2 introduit en fait un autre problème lié à la manipulation de la farine crue en sortie du filtre électrique 450. En fait, l'emplacement sur le sol de ce dernier, et la structure sensiblement « conventionnelle » du préchauffeur déterminent une séparateur 460. de la Figure différence considérable de niveau (indiquée par 502), entre la sortie de farine crue 451 du filtre électrique 450 et la section de chargement du second tuyau 470 entre le premier séparateur 460 et le second séparateur 465. Afin de permettre à la farine crue de surmonter cette différence de niveau 502, il est nécessaire de prévoir des moyens opérationnels d'alimentation adéquats, à savoir, pour la manipulation de la farine crue. La capacité requise pour ces moyens d'alimentation dépend, d'une part, de la nature de la différence de niveau 502 et, d'autre part, de la longueur du tuyau utilisé pour transporter la farine crue. En fait, avec l'augmentation de leur longueur, la capacité requise augmente également. Il est donc évident qu'avec un modèle de préchauffeur conventionnel, en augmentant les phases de chauffage (à savoir le nombre de séparateurs à cyclones), la différence de niveau 502 à surmonter augmente directement, de même que la capacité requise de moyens opérationnels d'alimentation de farine crue. Il est donc évident que l'utilisation du filtre électrique 450, bien qu'avantageuse en termes de réduction de hauteur, ne se combine pas bien avec la structure en « cluster » des préchauffeurs conventionnels indiqués sur les figures 1 et 2. Donc, sur la base des considérations ci-dessus, il apparaît clairement la nécessité de solutions techniques alternatives à celles mentionnées ci-dessus et développées jusqu'à présent pour contenir la hauteur des préchauffeurs sans limiter, en même temps, leur rendement et leur production. Donc, la principale tâche de la présente invention, consiste à fournir un appareil pour la production de clinker en partant de farine crue, qui permette de surmonter les inconvénients mentionnés ci-dessus. Dans ce but, un premier objet consiste à fournir un appareil pour la production de clinker qui, pour la même productivité, a une hauteur plus limitée par rapport au sol que les solutions conventionnelles. Un autre objet de la présente invention consiste à proposer un appareil pour la production de clinker, dans lequel la structure du préchauffeur se combine de manière optimale à la présence d'un filtre électrique. Enfin, l'objet consiste à proposer un appareil qui soit fiable et facile à fabriquer, à des coûts compétitifs. La présente invention concerne donc un appareil 15 pour la production de clinker à partir de farine crue. L'appareil comprend un four rotatif et un précalcinateur communiquant avec le four rotatif, qui doit être croisé par les fumées de combustion générées dans ledit four. Le précalcinateur comprend une section 20 d'entrée de fumée qui définit un plan de base de référence sensiblement horizontal. L'appareil selon l'invention comprend un préchauffeur à suspension qui se développe au-dessus de ce plan de base de référence, afin de chauffer la farine crue par un échange 25 thermique avec les fumées de combustion sortant du précalcinateur. En particulier, ce préchauffeur comprend : - un premier séparateur à cyclone comprenant une section d'alimentation de farine crue en mélange avec 30 les fumées, une section de sortie de fumée et une section de sortie de farine crue ; - au moins un filtre électrique de séparation situé sous le premier séparateur ; ce filtre électrique comprend une section d'alimentation de farine crue en mélange avec les fumées, une section de sortie de fumée et au moins une section de sortie de la farine crue ; - un premier tuyau d'alimentation et de chauffage qui relie la section d'alimentation du filtre électrique à la section de sortie des fumées du premier séparateur, ledit premier tuyau comprenant une première section de sortie de farine crue ; - au moins un second séparateur à cyclone comprenant une section d'alimentation de farine crue en mélange avec les fumées, une section de sortie de fumées et une section de sortie de farine crue ; - un second tuyau d'alimentation et de chauffage qui relie la section de sortie de fumée du second séparateur à la section d'alimentation du premier séparateur ; ledit second tuyau comprenant une seconde section de chargement de ladite farine crue ; - des moyens opérationnels d'alimentation de farine crue pour traiter la farine crue provenant de la section de sortie du filtre électrique jusqu'à la seconde section de chargement du second tuyau, le premier séparateur et le second séparateur du préchauffeur sont disposés sensiblement à la même hauteur par rapport au plan de base de référence, de sorte que les sections de sorties de fumées respectives définissent un premier plan de référence sensiblement horizontal. En outre, selon l'invention, le second tuyau a une première partie qui est développée sous le premier plan et une seconde partie qui est développée au-dessus dudit premier plan, afin de définir respectivement un point de hauteur maximum et un point de hauteur minimum du second tuyau. En outre, la seconde section de chargement du second tuyau est définie par ladite première partie du second tuyau. Selon d'autres caractéristiques de l'appareil de l'invention : - ledit premier séparateur a une hauteur sensiblement équivalente à celle dudit second 10 séparateur de sorte que la section de sortie dudit premier séparateur et la section de sortie dudit second séparateur soient disposées sensiblement sur un second plan de référence horizontal sous ledit premier plan, ladite seconde partie dudit second tuyau se développant 15 de sorte que ledit point de hauteur minimum soit sous ledit second plan. - ladite première partie dudit second tuyau définit ladite seconde section de chargement sous ledit second plan. 20 - ladite première partie est sensiblement en forme de U et communique avec ladite section d'alimentation dudit premier séparateur et dans lequel ladite seconde partie est essentiellement en forme de U renversé et communique sur un premier côté avec ladite première 25 partie et sur un second côté avec ladite section de sortie de fumée dudit second séparateur. - ledit second tuyau comprend une partie de raccord, incurvée au moins en partie, raccordée d'un côté à ladite section d'alimentation dudit premier 30 séparateur et d'un autre côté à ladite première partie sensiblement en forme de U, ledit second tuyau comprenant une partie centrale rectiligne qui relie ladite première partie à ladite seconde partie. En outre le préchauffeur de l'appareil peut comprendre : un troisième séparateur à cyclone comprenant une section d'alimentation, une section de sortie de fumée et une section de sortie de farine crue, ledit troisième séparateur étant disposé dans une position telle que ladite section de sortie dudit troisième séparateur définit un troisième plan de référence sensiblement horizontal sous ledit premier plan de référence, un troisième tuyau d'alimentation et de chauffage qui relie ladite section de sortie de fumée dudit troisième séparateur à ladite section d'alimentation dudit second séparateur, ledit troisième tuyau comprenant une troisième section de chargement raccordée à ladite section de sortie de farine crue dudit premier séparateur, au moyen d'un premier tuyau d'alimentation. Il comprend également : un quatrième séparateur à cyclone comprenant une section d'alimentation, une section de sortie de fumée et une section de sortie de farine crue, ledit quatrième séparateur étant disposé dans une position telle que ladite section de sortie dudit quatrième séparateur est sensiblement situé sur ledit troisième plan de référence; un quatrième tuyau d'alimentation et de chauffage 30 qui relie ladite section de sortie de fumée dudit quatrième séparateur à ladite section d'alimentation dudit troisième séparateur, ledit quatrième tuyau comprenant une quatrième section de chargement raccordée à ladite section de sortie de la farine crue dudit second séparateur au moyen d'un second tuyau d'alimentation ; un cinquième tuyau d'alimentation et de chauffage qui relie ladite section d'alimentation dudit quatrième séparateur à ladite section de sortie dudit précalcinateur. Ledit quatrième tuyau d'alimentation et chauffage comprend une première partie en forme de U renversé, qui est développée sur ledit troisième plan et une seconde partie de raccord qui relie ladite première partie en forme de U à ladite section d'alimentation dudit troisième séparateur. Ladite section de sortie dudit précalcinateur identifie un quatrième plan de référence sensiblement horizontal sur ledit troisième plan, ledit cinquième tuyau comprenant : une première partie d'extrémité raccordée à ladite section de sortie dudit précalcinateur, ladite première partie se développant sur ledit quatrième plan selon une structure sensiblement en forme de U renversé une partie centrale rectiligne qui se développe verticalement depuis ladite première partie vers une hauteur proche de celle du troisième plan; une seconde partie d'extrémité qui relie ladite partie centrale à ladite section d'alimentation dudit quatrième séparateur. Lesdits moyens d'alimentation peuvent comprendre : au moins un tuyau d'alimentation qui relie opérationnellement ladite section de sortie dudit filtre électrique à ladite seconde section de chargement dudit second tuyau, un dispositif de propulsion pour imprimer à ladite farine crue une poussée suffisante pour surmonter la différence de niveau entre ladite section de sortie dudit filtre électrique et ladite seconde section de chargement dudit second tuyau. Ladite première partie dudit second tuyau est développée sous ledit premier plan, de sorte que ledit point de hauteur minimum soit situé sous ledit troisième plan de référence. En outre, ledit premier tuyau peut comprendre : une première partie ayant une forme de U renversé qui se développe au-dessus dudit premier plan de référence ; une seconde partie rectiligne, raccordée à ladite première partie, qui se développe jusqu'à une position 20 proche de celle de ladite section d'alimentation dudit filtre électrique ; une partie de raccordement qui relie ladite partie rectiligne à ladite section d'alimentation dudit filtre électrique. 25 - la première section de chargement dudit premier tuyau est définie sur ladite seconde partie rectiligne dans une position proche dudit premier plan. L'utilisation de deux séparateurs situés à la même hauteur réduit la hauteur globale du préchauffeur par 30 rapport aux solutions conventionnelles, dans lesquelles les séparateurs sont disposés en cascade à différentes hauteurs. On a vu que l'utilisation d'un tuyau qui se développe depuis les côtés opposés relativement au premier plan de référence, permet de limiter avantageusement l'amplitude de la différence de niveau 5 entre la section de sortie de farine crue du filtre électrique et la section de chargement définie sur le même second tuyau. La conséquence de cela est la réduction avantageuse du chemin nécessaire au déplacement de la farine crue et donc de la capacité 10 requise des moyens d'alimentation en farine crue correspondants. D'autres caractéristiques et avantages seront évidents dans la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés de l'appareil pour 15 produire du clinker selon la présente invention, illustrés uniquement par le biais d'un exemple non-limitatif sur les schémas joints, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique relative au premier appareil pour la production de clinker, à 20 partir de farine crue d'un type connu ; - la figure 2 est une vue schématique relative à un second appareil pour la production de clinker à partir de farine crue d'un type connu - la figure 3 est une vue schématique d'un mode de 25 réalisation possible d'un appareil selon la présente invention ; - la figure 4 est un agrandissement du détail IV défini par la ligne en pointillés sur la figure 3 ; - la figure 5 est un agrandissement du détail V 30 défini par la ligne en pointillés sur la Figure 3. Les mêmes numéros de référence et lettres sur les figures identifient les mêmes éléments ou composants. Relativement aux figures citées, la présente invention concerne un appareil 1 pour la production de clinker à partir de farine crue. L'appareil 1 selon l'invention comprend un four rotatif 10 et un précalcinateur 12 communiquant avec le four rotatif 10, qui doit être croisé par les fumées générées dans ledit four. Plus précisément, le four rotatif 10 comprend une section de sortie de fumée 10' communiquant avec une section d'entrée 12' du précalcinateur 12. Cette section d'entrée 12' définit un plan de base de référence sensiblement horizontal 100, d'où se développe le précalcinateur 12 dans une direction verticale. Les dimensions verticales de ce dernier peuvent varier en fonction de la productivité requise par l'appareil 1 selon les critères connus en soi. L'appareil 1 selon l'invention comprend un préchauffeur à suspension (ci-après dénommé simplement « préchauffeur ») pour chauffer la farine crue destinée au four rotatif 10, par le biais d'un échange de chaleur avec les fumées de combustion générées dans le four rotatif 10, et sortant provenant du précalcinateur 12. En particulier, le préchauffeur est de type à suspension avec des séparateurs à cyclone. D'un point de vue structurel, le préchauffeur est développé proche du précalcinateur, selon un critère de disposition connu en soi. À cet effet, donc, les modes de réalisation indiqués sur les figures 3 et 4 doivent être considérés exclusivement comme des schématisations ayant pour seul objet de montrer la disposition verticale réciproque des différents séparateurs qui constituent le préchauffeur. Les figures 3 et 4 concernent un appareil selon l'invention indiqué par la référence 1. Le préchauffeur de l'appareil 1 comprend un premier tuyau d'alimentation et de chauffage 32, dans lequel est insérée la farine crue traitée au préalable selon des procédés connus en soi (par exemple, pulvérisation et séchage dans un moulin spécial). En particulier, le premier tuyau 32 comprend une première section de chargement 32', à travers laquelle a lieu l'insertion de la farine crue. Le premier tuyau 32 est croisé par les fumées de combustion générées dans le four rotatif 10 et à l'intérieur de celui-ci, survient une « première phase » de chauffage de la farine crue en mélange avec lesdites fumées. Le préchauffeur de l'appareil 1 comprend au moins un premier séparateur à cyclone 30 et un second séparateur à cyclone 40, disposés à la même hauteur relativement au plan de base de référence 100 indiqué ci-dessus. Ces séparateurs 30, 40 ont une structure connue en soi. En particulier, chacun d'eux comprend une partie supérieure de forme sensiblement cylindrique, d'où se développe une partie inférieure sensiblement en forme d'entonnoir. Pour chacun des deux séparateurs 30, 40, la partie supérieure définit une section d'alimentation 31', 41' d'un mélange farine crue-fumées. Cette section d'alimentation 31', 41' est définie, de façon à permettre une entrée tangentielle de ce mélange dans le séparateur. Pour chacun des séparateurs 30, 40, la partie supérieure définit également une section de sortie de fumées 31", 41" qui permet une sortie des fumées sensiblement verticales du séparateur correspondant. Enfin, partie partie farine sortie pour chacun des deux séparateurs 30, 40, la inférieure en entonnoir définit, près de la la plus effilée, une section de sortie de la crue 31'", 41"' (ci-après dénommée section de de farine crue 31"', 41"'). Le préchauffeur comprend également un filtre électrique de séparation 450 de la farine crue des fumées. Ce filtre électrique 450 est situé au moins sous le premier séparateur 30. Le filtre électrique 450 comprend une section d'alimentation 11' de mélange farine crue-fumées, une section de sortie des fumées 11" et une section de sortie de la farine crue 11'". La section de sortie des fumées 11" est raccordée à un tuyau de sortie de fumées 28, à l'extrémité duquel est situé un dispositif d'aspiration 29, permettant de générer les conditions d'aspiration suffisantes pour assurer un flux constant de fumées à travers le préchauffeur et le précalcinateur 12. Le premier tuyau indiqué ci-dessus 32 relie la section d'alimentation 11' du filtre électrique 450 à la section de sortie de fumées 31" du premier séparateur 30. Un second tuyau d'alimentation et de chauffage 42 relie par contre la section de sortie de fumées du second séparateur 40 à la section d'alimentation 31' du premier séparateur 30. Ce second tuyau 42 définit une « seconde phase » de chauffage pour la farine crue et comprend une seconde section de chargement 42', à travers laquelle la farine crue sortie du filtre électrique 450 est insérée dans ledit second tuyau 42. À cet effet, le préchauffeur est doté de moyens opérationnels d'alimentation de farine crue (décrits plus loin) pour manipuler la section de sortie de farine crue 11'" du filtre électrique 450 jusqu'à la seconde section de sortie 42' du second tuyau. Selon la présente invention, le premier séparateur 30 et le second séparateur 40 sont disposés à la même hauteur par rapport au plan de base de référence 100 indiqué ci-dessus. Par cela, on souhaite indiquer une condition grâce à laquelle la section de sortie de fumées 31" du premier séparateur 30 et la section de sortie de fumées 41" du second séparateur 40 sont sensiblement situées à la même hauteur H par rapport au plan de base 100, en définissant ainsi un premier plan de référence sensiblement horizontal 101. Selon la présente invention, le second tuyau 42 a une première partie 33', qui se développe sous le premier plan 101 et une seconde partie 33" qui se développe au-dessus du même premier plan 101. La première partie 33' et la seconde partie 33" définissent en fait un point de hauteur minimum 72 et un point de hauteur maximum 71 du second tuyau 42 par rapport au plan de base de référence 100. En outre, selon la présente invention, la première partie 33' du second tuyau 42 définit la seconde section de chargement indiquée ci-dessus 42', destinée à être alimentée par la farine crue en sortie du filtre électrique 450. La disposition des deux séparateurs 30, 40 et la structure du second tuyau 42 permettent une réduction considérable de la hauteur totale du préchauffeur par rapport aux solutions connues, dans lesquelles les séparateurs à cyclone sont disposés à différentes hauteurs, comme indiqué sur les figures 1 et 2. En particulier, il a été vu que ces solutions avaient un effet synergique en termes de réduction de la hauteur globale du préchauffeur. En fait, non seulement la différence typique de niveau existant généralement entre deux séparateurs contigus est réduite (voir Figure 1), mais l'espace entre les mêmes séparateurs est avantageusement exploité pour définir une phase de chauffage de la farine crue. En effet, par cette solution, le préchauffeur est avantageusement compacté vers le bas, à savoir, vers le plan de base 100. En outre, à travers la structure particulière du second tuyau 42, on réduit considérablement également la hauteur de la seconde section de chargement et par conséquent, le travail demandé aux moyens d'alimentation pour lever cette farine crue est limité. D'un point de vue structurel, le premier séparateur 30 et le second séparateur 40, en plus d'avoir une structure similaire, ont de préférence également la même extension verticale, mesurée depuis la section de sortie des fumées respective 31", 41" jusqu'à la section de sortie de la farine crue respective 31"', 41"'. En particulier, les deux séparateurs 30, 40 ont une hauteur, moyennant quoi la section de sortie de la farine crue 31"' du premier séparateur 30 et la section de sortie de la farine crue 41"' du second séparateur 40 sont sensiblement disposées sur un second plan de référence sensiblement horizontal 102 et sous ledit premier plan 101. À cet effet, selon un mode de réalisation préféré, la première partie 33' du second tuyau 42 est développée de sorte que le point de hauteur minimum 72 soit sous ce second plan 102. En outre, la seconde section de chargement 42' est de préférence définie sous ce second plan 102. Cette solution permet une réduction ultérieure de la différence de niveau entre la section de sortie de la farine crue 11"' du filtre électrique 450 et la seconde section de chargement 42', qui provoque une réduction ultérieure du travail nécessaire pour la manipulation de la farine crue et donc une réduction ultérieure en termes de dimensions globales et de capacité des moyens opérationnels d'alimentation de la farine crue. En particulier, relativement à la Figure 4, la première partie 33' du second tuyau 42 communique avec la section d'alimentation 31' du premier séparateur 30 et a une structure sensiblement en forme de U, se développant totalement sous le premier plan 101 et définissant en fait le point de hauteur minimum 72 du second tuyau 42. La seconde partie 33" du second tuyau 42 a par contre une structure en forme de U renversé, souhaitant indiquer par cette expression une partie repliée, de façon à définir une courbe à 180°, qui se développe vers le premier plan 101, définissant en effet un point de hauteur maximum 71 pour le tuyau correspondant. Comme illustré sur la Figure 4, le second tuyau 42 30 comprend également une partie de raccord 34, au moins partiellement incurvée, qui est raccordée à une première branche de la première partie en U 33' se développant également sous le premier plan 101. La partie de raccord 34 définit, en effet, la partie d'extrémité du second tuyau 42, raccordée au premier 5 séparateur 30. Le second tuyau 42 comprend enfin une partie centrale rectiligne 35, qui relie une seconde branche de la première structure en forme de U 33' à une première branche de la seconde structure en forme de U renversé 33". Une seconde branche de la seconde 10 partie 33" est par contre raccordée à la section de sortie de fumées 41" du second séparateur 40. Dans le mode de réalisation indiqué sur les Figures 3 à 5, une première partie verticale (indiquée sous le numéro de référence 37 sur la Figure 3) de la 15 première partie 33' du second tuyau 42 définit une seconde section de farine crue 42'. Cette solution permet en fait d'éviter, ou au moins de réduire, les dépôts possibles de farine crue au point de hauteur minimum 72, défini par la structure en forme de U de la 20 première partie 33'. À cet effet, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, non illustré par la présente, le second tuyau 42 comprend des moyens pour l'évacuation de la farine crue proche de ce point de hauteur minimum 72 permettant d'enlever tous les 25 résidus de farine crue qui peuvent s'accumuler au niveau de ce point. Dans le mode de réalisation illustré sur les Figures 3 à 5, le préchauffeur de l'appareil 1 comprend un troisième séparateur à cyclone 50, ayant une 30 structure sensiblement équivalente à celle du premier séparateur 30 et du second séparateur 40. Plus précisément, le troisième séparateur 50 comprend une section d'alimentation 51', une section de sortie de fumées 51" et une section de sortie de farine crue 51"' (indiquées sur la Figure 4). Le troisième séparateur 50 est disposé sous le premier plan de référence 101 et tel que la section de sortie de fumée 51" est située sur un troisième plan de référence 103 sous le premier plan 101 et au niveau du second plan de référence 102. La section de sortie des fumées 51" du troisième séparateur 50 est raccordée à la section d'alimentation 41' du second séparateur 40, par le biais d'un troisième tuyau 52, ayant une structure connue en soi, à savoir, comprenant une sortie avec une partie 15 rectiligne, sensiblement verticale, de la section de la sortie de fumées 51" du troisième séparateur 50, et une courbe qui relie la partie rectiligne à la section d'alimentation 41' du second séparateur 40. Ce troisième tuyau 52 définit essentiellement une 20 « troisième phase » de chauffage de la farine crue, qui est introduite à travers une troisième section de chargement 52'. Cette dernière est raccordée à la section de sortie de la farine crue 31"' du premier séparateur 30, à travers un premier conduit 39' 25 d'alimentation de farine crue, structuré de sorte que ladite farine crue atteigne par gravité cette troisième section de chargement 52. Le préchauffeur selon l'invention comprend en outre un quatrième séparateur à cyclone 60, d'une forme 30 correspondant sensiblement à celle du troisième séparateur 50. De nouveau, relativement aux figures 3 et 4, le quatrième séparateur 60 comprend une section d'alimentation 61' raccordée à la sortie du précalcinateur 12 et une section de sortie de fumée 61" raccordée à la section d'alimentation 51' du quatrième séparateur 50, à travers un quatrième tuyau d'alimentation et de chauffage 62 qui définit, en effet, une « quatrième phase » de chauffage de la farine crue. À cet effet, il est observé que le quatrième tuyau 62 comprend une quatrième section 62' de chargement de la farine crue raccordée à la section de sortie de la farine crue 41"' du second séparateur 40 à travers un second conduit 39' de l'alimentation en farine crue. Ce second conduit 39' est également structuré, de façon à permettre le glissement par gravité de la farine crue dans la quatrième section 62'. Comme indiqué sur les figures, le quatrième séparateur 60 est situé sous le premier plan de référence 101. Plus précisément, la section de sortie 20 des fumées 61" du quatrième séparateur 60 se trouve sur le troisième plan 103 identifié par la section de sortie des fumées 51" du troisième séparateur 50. En d'autres termes, le troisième séparateur 50 et le quatrième séparateur 60 sont à la même hauteur H2, par 25 rapport au plan de base de référence 100 au-dessus duquel se développe le préchauffeur. En particulier, relativement à la Figure 4, le quatrième tuyau 62 comprend de préférence une première partie en forme de U renversé, sensiblement pliée 64' 30 et une seconde partie de raccord 64" qui relie la première partie 64' à la section d'alimentation 51' du quatrième séparateur 50. Par l'expression, « en forme de U renversé sensiblement plié », on entend une partie pliée de façon à définir une courbe d'environ 180 degrés, qui se développe vers le troisième plan 103, définissant un point de hauteur maximum 66 au quatrième tuyau 62 correspondant. Comme indiqué ci-dessus, la section d'alimentation 61' du quatrième séparateur 60 est raccordée à la section de sortie 12" du précalcinateur 12 à travers 10 un cinquième tuyau d'alimentation et chauffage 72 qui définit une « cinquième phase » de chauffage de la farine crue. Ce cinquième tuyau 72 est croisé par les fumées de combustion générées par le four rotatif 10, dans lequel la farine crue est introduite à travers la 15 section de chargement 12"' du précalcinateur 12 (indiqué sur la Figure 3). Ce dernier est raccordé à la section de sortie de la farine crue 51"' du troisième séparateur 50 à travers un troisième conduit d'alimentation 39", qui permet le glissement par 20 gravité de la farine crue correspondante. Le quatrième séparateur 60 comprend une section de sortie de la farine crue 61"' raccordée à la section d'entrée 10' du four rotatif 10', à travers un quatrième conduit d'alimentation de la farine crue 39"'. 25 Le cinquième tuyau 72 se développe partiellement au-dessus et partiellement sous un quatrième plan de référence sensiblement horizontal 104, défini par la section de sortie de fumée 12" du précalcinateur 12. En particulier, le cinquième tuyau 72 comprend une 30 première partie d'extrémité 82', ayant une structure en forme de U renversé. Une première portion de cette première partie 82' est raccordée à la section de sortie 12" du précalcinateur 12, tandis qu'une seconde portion est pliée relativement à la première, afin de définir une courbe d'environ 180 degrés qui se développe vers le quatrième plan 104, définissant ainsi un point de hauteur maximum 82 pour le cinquième tuyau 62. Ce dernier comprend également une seconde partie rectiligne 82" qui se développe depuis la seconde portion de la première partie 82', jusqu'à une hauteur proche du troisième plan 103. Le cinquième tuyau 72 comprend enfin une partie de raccord 82"', qui relie la seconde partie rectiligne 82" à la section d'alimentation 61' du quatrième séparateur 60. La troisième partie de connexion 82"' est sensiblement façonnée comme une courbe, afin de constituer une « partie d'extension minimum », à savoir pour connecter la seconde partie 82" à la section d'alimentation 61' du quatrième séparateur 60 avec un développement d'espace minimum. De nouveau en se référant à la figure 5, le premier tuyau 32 comprend une première partie 23', ayant une forme en U renversé, de sorte qu'une première portion soit raccordée à la section de sortie de fumées 25 31' du premier séparateur 30 et une seconde portion de ladite première partie 23' est pliée relativement à la première partie, pour définir une courbe d'environ 180 degrés, qui se développe vers le premier plan 101, afin de définir un point de hauteur maximum 92 du premier 30 tuyau 32. Ce dernier comprend également une seconde partie rectiligne 23" qui se développe depuis la seconde portion de la première partie 23', jusqu'à une hauteur proche de celle de la section d'alimentation 11' du filtre électrique 450. La seconde partie rectiligne 23" définit la 5 première section de chargement 32' à travers laquelle est insérée la farine crue, afin de la mélanger avec les fumées d'entrée provenant du second séparateur 30. En particulier, cette première section de chargement 32' est définie à une hauteur proche de celle du 10 premier plan 101, pour augmenter l'extension du chemin du mélange fumées-farine crue, à l'intérieur du premier tuyau 32, dans le but d'augmenter l'efficacité du chauffage de la farine crue aux dépens des fumées. En se référant aux Figures 3 à 5, comme indiqué 15 ci-dessus, le préchauffeur de l'appareil 1, selon l'invention, comprend des moyens opérationnels d'alimentation de farine crue, pour manipuler la farine crue sortant du filtre électrique 450 jusqu'à la seconde section de chargement 42' du second tuyau 42, 20 qui relie la section d'alimentation 31' du premier séparateur 30 à la section de sortie de fumée 41" du second séparateur 40. Ces moyens opérationnels comprennent au moins un conduit d'alimentation 70 qui relie opérationnellement 25 les sections de sortie de farine crue 11"' du filtre électrique 450 à la seconde section de chargement 42' du second tuyau 42. Les moyens d'alimentation comprennent également un dispositif de propulsion 77 adaptés pour donner à la farine crue une poussée 30 suffisante pour surmonter la différence de niveau des sections de sortie de farine crue 21"' du filtre électrique et de la section de chargement 42' du second tuyau 42. Ce dispositif de propulsion 77 peut être, par exemple, de type pneumatique, ou de façon à déplacer vers le haut la farine crue au moyen d'air/gaz. Des variantes de modes de réalisation, mais fonctionnellement équivalentes, du dispositif de propulsion 77 et en général des moyens opérationnels d'alimentation de la farine crue doivent toutefois être considérés dans le cadre de la présente invention. Afin de contenir ultérieurement la quantité de travail requise pour ces moyens opérationnels, le second tuyau de farine crue 42 peut être structuré de façon à réduire ultérieurement le point de hauteur minimum 72, ou afin de réduire, en conséquence, la position de la seconde section de chargement de la farine crue 42'. À cet effet, sur la Figure 5, la ligne pointillée montre une variante de mode de réalisation, pour laquelle le point de hauteur minimum 72 du second tuyau 32 est situé sous le troisième plan 103 défini par la position du troisième séparateur 50 et du quatrième séparateur 60. De préférence, la section de chargement 42' est également sous le troisième plan de référence 103. Comme cela est évident sur la Figure 5, cette solution permet une forte réduction de la différence de niveau H3 entre le cinquième plan de référence 105 et un sixième plan de référence 106 respectivement, caractéristique de la position des sections de sortie de la farine crue 11"' du filtre électrique 450 et de la position de la seconde section de chargement de farine crue 42'. Comme déjà indiqué ci-dessus, la baisse de la position de la seconde section de chargement 42', du fait de la structure particulière du second tuyau 42, provoque une réduction avantageuse de la capacité requise au dispositif de propulsion 77, ou 5 une réduction des dimensions et des coûts globaux des moyens opérationnels d'alimentation de farine crue. Encore une fois, en se référant à la Figure 3, on observe que le point de hauteur maximum 92 du premier tuyau 32, le point de hauteur maximum 72 du second 10 tuyau 42, et le point de hauteur maximum 82 du cinquième tuyau 62 sont sensiblement à la même hauteur H1 par rapport au plan de base de référence 100. En d'autres termes, selon cette solution, il est détecté un plan d'une hauteur maximum 107 pour le préchauffeur. 15 Pour des raisons d'exhaustivité, nous décrivons ci-dessous le principe de fonctionnement de l'appareil préchauffeur 1 indiqué sur les Figures 3, 4 et 5. En particulier, sur les Figures, la ligne continue indique le mouvement des fumées de combustion dans le 20 préchauffeur tandis que la ligne discontinue/pointillée représente le mouvement de la farine crue. La farine crue est insérée à travers la première section 32', à l'intérieur du premier tuyau 32 d'une manière conventionnelle et est mélangée avec les fumées en 25 sortie du premier séparateur 30. Tout en se déplaçant le long du premier tuyau 32, la farine crue subit un premier chauffage, par l'effet d'un premier échange de chaleur avec les fumées. A l'extrémité du premier tuyau 32, le mélange fumées-farine crue atteint le filtre 30 électrique 450, dans lequel la farine crue est séparée par précipitation des fumées. Ces dernières sont convoyées au tuyau de décharge 28 vers le dispositif d'aspiration 29. La farine crue en sortie du filtre électrique 450 est déplacée, à travers les moyens opérationnels d'alimentation 70, 77 vers la seconde section de chargement 42' du second tuyau 32. Dans ce dernier, la farine crue est mélangée aux fumées d'entrée provenant du second séparateur 40, subissant un second chauffage par l'effet d'un second échange de chaleur avec les mêmes fumées. Une fois à travers le second tuyau 42, le mélange farine crue-fumées atteint le second séparateur 40, dans lequel la farine crue est séparée pour la seconde fois des fumées. Ces dernières se déplacent encore une fois le long du premier tuyau 32, tandis que la farine crue atteint la troisième section 52' du troisième tuyau 52, qui relie la section de sortie des fumées 51" du troisième séparateur 50 à la section d'alimentation 41' du second séparateur 40. En se mélangeant avec les fumées en sortie du troisième séparateur 50, la farine crue subit un troisième chauffage pour se séparer encore une fois des mêmes fumées dans le second séparateur 40. À travers le second tuyau d'alimentation 39', la farine crue atteint le quatrième tuyau 62, qui relie la section de sortie de fumée 61" du quatrième séparateur 60 à la section d'alimentation 51' du troisième séparateur 50. La farine crue est donc encore une fois mélangée aux fumées en position au niveau de la section de sortie de fumées 61" proche du quatrième séparateur 60 pour croiser le quatrième tuyau 62 sur la quasi-totalité du développement de ce dernier, en subissant ainsi un « quatrième chauffage », qui se termine sensiblement lorsque le troisième séparateur 50 est atteint. Dans ce dernier, la farine crue est séparée des fumées pour être ensuite transportée, à travers le troisième conduit d'alimentation 39", à l'intérieur du précalcinateur 12, afin de générer un autre mélange avec les fumées d'entrée à haute température provenant directement du four rotatif 10. La farine crue mélangée à ces fumées monte verticalement sur le précalcinateur 12 sur toute sa hauteur, puis croise le cinquième tuyau 72 jusqu'au quatrième séparateur 60, dans lequel elle subit la dernière phase de séparation. Pendant le passage dans le précalcinateur 12 et le cinquième tuyau 72, la farine crue subit un sixième chauffage. La farine crue en sortie du cinquième séparateur 60 atteint enfin la section d'alimentation du four rotatif 10 dans lequel est complété le procédé de calcination de la farine crue. L'appareil pour la production de clinker ainsi conçu est susceptible de plusieurs modifications et variations, tombant toutes dans le cadre du concept de l'invention ; en outre, tous les détails peuvent être remplacés par d'autres techniquement équivalents. En pratique, les matériaux utilisés et les dimensions et formes contingentes peuvent être n'importe lesquels, selon les conditions requises et l'état de la technique | L'invention concerne un appareil (1) pour la production de clinker à partir de farine crue. L'appareil comprend un four rotatif (10), un précalcinateur (12), et un préchauffeur à suspension pour chauffer la farine crue par échange de chaleur avec les fumées générées dans le four rotatif (10). Ledit préchauffeur comprend des séparateurs à cyclone (30, 40) raccordés par un tuyau d'alimentation et chauffage (42) comprenant une section de chargement (42'), un filtre électrique (450) raccordé à l'un des séparateurs et une section de sortie de farine crue raccordée à ladite section (42'). Les séparateurs (30, 40) sont disposés à la même hauteur définissant un premier plan de référence horizontal (101). En outre, un tuyau (32) passe partiellement au-dessus du premier plan (101) et partiellement sous le plan correspondant pour définir une hauteur maximum (71) et une hauteur minimum (72). La section de chargement (42') est sous le premier plan (101). | 1. Appareil (1) pour la production de clinker à partir de farine crue, ledit appareil (1) comprenant un four rotatif (10) et un précalcinateur (12) communiquant avec ledit four rotatif (10), de façon à 5 être croisé par les fumées de combustion générées dans ledit four rotatif (10), ledit précalcinateur (12) comprenant une section d'entrée de fumée (12'), qui définit un plan de base de référence sensiblement horizontal (100), ledit appareil (1) comprenant un 10 préchauffeur à suspension apte à chauffer ladite farine crue par échange de chaleur avec lesdites fumées de combustion sortant dudit précalcinateur (12), ledit préchauffeur comprenant : - un premier séparateur à cyclone (30), comprenant 15 une section d'alimentation (31'), une section de sortie de fumée (31") et une sortie de farine crue (31"'), - au moins un filtre électrique de séparation (450) de ladite farine crue provenant desdites fumées, disposé sous ledit premier séparateur (30), ledit 20 filtre électrique (450) comprenant une section d'alimentation (11'), une section de sortie de fumée (11") et au moins une première section de sortie de farine crue (11"1); - un premier tuyau d'alimentation et de chauffage 25 (32) qui relie ladite section d'alimentation (11') dudit filtre électrique (450) à ladite section de sortie de fumées (31") dudit premier séparateur (30), ledit premier tuyau (32) comprenant une première section de chargement de farine crue (32') ;- au moins un second séparateur à cyclone (40) comprenant une section d'alimentation (41'), une section de sortie de fumée (41") et une section de sortie de farine crue (41'"), - un second tuyau d'alimentation et de chauffage (42) qui relie ladite section de sortie de fumée (41") dudit séparateur (40) à ladite section d'alimentation (31') dudit premier séparateur (30), ledit second tuyau (42) comprenant une seconde section de chargement (42') de ladite farine crue ; - des moyens d'alimentation de farine crue opérationnels pour déplacer ladite farine crue depuis ladite au moins une section de sortie (11"') dudit filtre électrique (450) jusqu'à ladite seconde section de chargement (42') dudit second tuyau (42), caractérisé en ce que ledit premier séparateur (30) et ledit second séparateur (40) sont disposés sensiblement à la même hauteur par rapport audit plan de base de référence (100), de sorte que les sections de sortie de fumée respectives (31', 41) définissent un premier plan de référence sensiblement horizontal (101) et en ce que ledit second tuyau (42) a une première partie (33') qui se développe sous ledit premier plan (101) et une seconde partie (33") qui se développe sur ledit premier plan (101), de façon à définir un point de hauteur maximum (71) et un point de hauteur minimum (72) respectivement dudit second tuyau (42), ladite première partie (33') dudit second tuyau (42) définissant ladite seconde section de chargement (42'). 2. Appareil (1) selon la 1, dans lequel ledit premier séparateur (30) a une hauteursensiblement équivalente à celle dudit second séparateur (40) de sorte que la section de sortie (31"') dudit premier séparateur (30) et la section de sortie (41"') dudit second séparateur (40) soient disposées sensiblement sur un second plan de référence horizontal (102) sous ledit premier plan (101), ladite seconde partie (33') dudit second tuyau (42) se développant de sorte que ledit point de hauteur minimum (72) soit sous ledit second plan (102). 3. Appareil (1) selon la 2, dans lequel ladite première partie (33') dudit second tuyau chargement (42') (42) définit ladite seconde section de sous ledit second plan (102). 4. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ladite première partie (33') est sensiblement en forme de U et communique avec ladite section d'alimentation (31') dudit premier séparateur (30) et dans lequel ladite seconde partie (33") est essentiellement en forme de U renversé et communique sur un premier côté avec ladite première partie (33') et sur un second côté avec ladite section de sortie de fumée (41") dudit second séparateur (40). 5. Appareil (1) selon la 4, dans lequel ledit second tuyau (42) comprend une partie de raccord (34), incurvée au moins en partie, raccordée d'un côté à ladite section d'alimentation (31') dudit premier séparateur (30) et d'un autre côté à ladite première partie sensiblement en forme de U (33'), ledit second tuyau (42) comprenant une partie centrale rectiligne (35) qui relie ladite première partie (33')à ladite seconde partie (33"). 6. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel ledit préchauffeur comprend : - un troisième séparateur à cyclone (50) comprenant une section d'alimentation (51'), une section de sortie de fumée (51") et une section de sortie de farine crue (51'"), ledit troisième séparateur (50) étant disposé dans une position telle 10 que ladite section de sortie (51") dudit troisième séparateur (50) définit un troisième plan de référence sensiblement horizontal (103) sous ledit premier plan de référence (101), - un troisième tuyau d'alimentation et de 15 chauffage (52) qui relie ladite section de sortie de fumée (51") dudit troisième séparateur (50) à ladite section d'alimentation (41') dudit second séparateur (40), ledit troisième tuyau (52) comprenant une troisième section de chargement (52') raccordée à 20 ladite section de sortie de farine crue (31'") dudit premier séparateur (30), au moyen d'un premier tuyau d'alimentation (39). 7. Appareil (1) selon la 6, dans lequel ledit préchauffeur comprend : 25 - un quatrième séparateur à cyclone (60) comprenant une section d'alimentation (61'), une section de sortie de fumée (61") et une section de sortie de farine crue (61"'), ledit quatrième séparateur (60) étant disposé dans une position telle 30 que ladite section de sortie (61") dudit quatrième séparateur (60) est sensiblement situé sur ledittroisième plan de référence (103); - un quatrième tuyau d'alimentation et de chauffage (62) qui relie ladite section de sortie de fumée (61") dudit quatrième séparateur (60) à ladite 5 section d'alimentation (51') dudit troisième séparateur (50), ledit quatrième tuyau (62) comprenant une quatrième section de chargement (62') raccordée à ladite section de sortie de la farine crue (41"') dudit second séparateur (40) au moyen d'un second tuyau 10 d'alimentation (39') ; - un cinquième tuyau d'alimentation et de chauffage (72) qui relie ladite section d'alimentation (61') dudit quatrième séparateur (60) à ladite section de sortie (12") dudit précalcinateur (12). 15 8. Appareil (1) selon la 6 ou 7, dans lequel ledit quatrième tuyau d'alimentation et chauffage (62) comprend une première partie en forme de U renversé (64'), qui est développée sur ledit troisième plan (103) et une seconde partie de raccord 20 (64") qui relie ladite première partie en forme de U (64') à ladite section d'alimentation (51') dudit troisième séparateur (50). 9. Appareil (1) selon la 7 ou 8, dans lequel ladite section de sortie (12") dudit 25 précalcinateur (12) identifie un quatrième plan de référence sensiblement horizontal (104) sur ledit troisième plan (103), ledit cinquième tuyau (72) comprenant : - une première partie d'extrémité (82') raccordée 30 à ladite section de sortie (12") dudit précalcinateur (12), ladite première partie (82') se développant surledit quatrième plan (104) selon une structure sensiblement en forme de U renversé - une partie centrale rectiligne (82") qui se développe verticalement depuis ladite première partie 5 (62) vers une hauteur proche de celle du troisième plan (103) ; - une seconde partie d'extrémité (82"') qui relie ladite partie centrale (82') à ladite section d'alimentation (61') dudit quatrième séparateur (60). 10 10. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel lesdits moyens d'alimentation comprennent : - au moins un tuyau d'alimentation (70) qui relie opérationnellement ladite section de sortie (11") 15 dudit filtre électrique (450) à ladite seconde section de chargement (42') dudit second tuyau (42), - un dispositif de propulsion (77) pour imprimer à ladite farine crue une poussée suffisante pour surmonter la différence de niveau entre ladite section 20 de sortie (11"') dudit filtre électrique (450) et ladite seconde section de chargement (42') dudit second tuyau (42). 11. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel ladite première 25 partie (33') dudit second tuyau (42) est développée sous ledit premier plan (101), de sorte que ledit point de hauteur minimum (72) soit situé sous ledit troisième plan de référence (103). 12. Appareil (1') selon l'une quelconque des 30 10 à 11, dans lequel ledit premier tuyau (32) comprend :- une première partie (23') ayant une forme de U renversé qui se développe au-dessus dudit premier plan de référence (101) ; une seconde partie rectiligne (23"), raccordée à 5 ladite première partie (23'), qui se développe jusqu'à une position proche de celle de ladite section d'alimentation (11') dudit filtre électrique (450) ; - une partie de raccordement (23"') qui relie ladite partie rectiligne (23") à ladite section 10 d'alimentation (11') dudit filtre électrique (450). 13. Appareil (1') selon la 12, dans lequel la première section de chargement (32') dudit premier tuyau (32) est définie sur ladite seconde partie rectiligne (23") dans une position proche dudit 15 premier plan (101). | C | C04 | C04B | C04B 7 | C04B 7/43,C04B 7/36 |
FR2978345 | A1 | DISPOSITIF CHIRURGICAL D'ANCRAGE CONTROLE DANS L'INTESTIN. | 20,130,201 | La présente invention concerne un dispositif chirurgical d'ancrage sur la muqueuse de la paroi interne de l'intestin comprenant un élément d'ancrage comprenant au moins un premier élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour d'un axe longitudinal comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dénommée première paroi, ledit élément d'ancrage étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale telle que ladite première paroi multi-perforée présente ladite première paroi présentant un diamètre que l'on peut faire varier de façon contrôlée. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif d'ancrage dont l'ancrage peut être modifié de façon contrôlée. Des éléments d'ancrage dans l'intestin sont connus notamment des dispositifs appelés « prothèses entérales » ou « stents digestifs » présentant une dite première paroi formée plus particulièrement encore d'un maillage de fils spiralés, de préférence en nitinol, présentant des propriétés de variation de diamètre contrôlée selon la température comme décrit ci-après, dont le diamètre externe peut varier de façon contrôlée entre : un premier diamètre externe minimal en dite position radiale rétractée de ladite première paroi, de préférence d'au plus 10mm, et un premier diamètre externe maximal en dite position d'expansion radiale maximale de ladite première paroi, de préférence de 18 à 45 mm. Plus particulièrement encore, la présente invention concerne un dispositif chirurgical apte à réaliser la protection temporaire d'une anastomose sur l'oesophage, l'estomac, le jéjunum, le côlon, le rectum ou le canal anal. Dans WO 2010/09291 ainsi que dans d'autres documents tels que WO 03/094785 et US 2008/0208357, ledit élément d'ancrage est couplé à une gaine souple externe qui s'étend dans la même direction longitudinale que ledit « stent » à l'extérieure dudit « stent ». Ces dispositifs peuvent être implantés (1) au niveau de l'intestin grêle comme décrit dans WO 03/094785, (2) au niveau de l'oesophage, comme décrit dans US 2008/0208357 pour lutter contre l'obésité, et (3) au niveau du colon, comme décrit dans WO 2010/09291 pour la protection d'anastomose. Dans d'autres applications, notamment pour éviter une prolifération cancéreuse, on met en oeuvre un dit stent sans dite gaine et uniquement à des fins de protection permanente de la zone recouverte par ledit stent. Dans tous les cas, ledit élément d'ancrage doit rester ancré de façon temporaire ou permanente contre la paroi de l'intestin avec ladite gaine s'étendant en aval dudit stent. Dans toutes les applications visées ci-dessus, il peut arriver que ledit élément d'ancrage temporaire ou permanent se décolle de la paroi intestinale et migre trop tôt. En particulier dans l'application de protection temporaire d'une anastomose décrite dans WO 2010/09291, il est prévu que l'élément d'ancrage temporaire commence à migrer à la fin du délai d'iléus postopératoire, estimé en moyenne de 3 à 5 jours, ainsi, du fait que ladite gaine externe présente une longueur couvrant la distance entre l'anastomose et le site d'ancrage en amont d'au moins 50 cm, de préférence au moins un mètre, et que ledit ancrage est donc ancré suffisamment en amont de l'anastomose pour que, lors de la reprise du transit, son temps de migration entre ladite position d'ancrage et ladite anastomose soit au moins 3 jours, de préférence au moins 6 jours. Ainsi, dans la mesure où la phase de paralysie intestinale postopératoire, dite iléus, dure de 3 à 5 jours, il est ainsi possible de protéger l'anastomose de cette même période additionnée du temps que met ledit élément d'ancrage pour migrer après libération entre son site d'ancrage en amont de l'anastomose et le site de l'anastomose, étant entendu que ce temps de migration dépend de la distance à parcourir entre le site d'ancrage et l'anastomose. En pratique, une distance de 50 cm à 1 m se traduit par un temps de migration de 3 à 6 jours, de sorte qu'au total l'anastomose sera protégée pendant une durée d'au moins 6 à 11 jours après la réalisation de l'anastomose. Toutefois, il arrive que le délai d'iléus postopératoire soit exceptionnellement raccourci ou au contraire exceptionnellement trop long dans des délais de 24 heures à 4 semaines, de sorte que, soit le dispositif migre à travers anastomose avant que celle-ci n'ait eu le temps de cicatriser ou, au contraire, le dispositif reste ancré trop longtemps dans l'intestin. Pour respecter un délai de séjour intra-intestinal approprié, il faut donc tenir compte de la motricité spécifique de l'intestin du patient opéré. Plus l'intestin sera actif, la migration du dispositif sera rapide, étant entendu en outre qu'il est fortement recommandé de favoriser l'activité intestinale postopératoire pour améliorer la réhabilitation rapide du patient. Pour le traitement curatif des fistules anastomotiques après chirurgie de by-pass pour obésité morbide, le brevet américain US 2008/0208357 décrit un dispositif pour la protection de l'anastomose gastro-jéjunale. Selon ce brevet, une gaine protectrice est solidarisée à l'extrémité avale d'un stent. Le stent est positionné dans l'extrémité inférieure de l'oesophage où il doit se maintenir en place grâce à ses caractéristiques seules. La gaine protectrice traverse l'anastomose et se situe dans l'anse jéjunale. Le défaut majeur de ce dispositif consiste dans le risque de migration inopinée du stent, donc le risque de migration du dispositif tout entier dans l'intestin avec au mieux l'obligation d'extraire le dispositif par des manoeuvres endoscopiques, et au pire le risque d'occlusion ou de perforation de l'intestin obligeant à une nouvelle intervention chirurgicale. Or le risque de migration des stents oesophagiens demeure significatif à 20% pour l'ensemble des stents. De surcroît, le dispositif d'ancrage temporaire et de protection d'anastomose décrit dans la technique antérieure ne peut empêcher la survenue de fistules anastomotiques dont le délai de cicatrisation est nettement plus long que le délai de séjour intra-intestinal du dispositif, en d'autre termes, le dispositif de protection temporaire risque d'être éliminé bien avant la cicatrisation d'une éventuelle fistule. Dans ce cas, le praticien est contraint de réaliser une stomie de protection ce qui diminue considérablement l'intérêt thérapeutique du dispositif. Il résulte de ce qui précède que le comportement d'un dispositif de protection temporaire d'anastomose ou plus généralement d'ancrage dans l'intestin dépend de facteurs dont les variations entre individus peuvent lui conférer un caractère aléatoire, le praticien n'ayant aucun moyen de modifier le comportement dudit élément d'ancrage une fois celui-ci implanté. Le temps de séjour du dispositif dans l'intestin dépend de multiples facteurs comme les caractéristiques du stent (force radiale d'ouverture, résistance à la compression, adaptabilité aux déformations de l'intestin, géométrie des mailles, recouvrement de sa surface etc.), les propriétés physiques passives des parois de l'intestin (la viscoélasticité), ses propriétés dynamiques (la contractilité), mais aussi la consistance des selles. L'un des facteurs qui régit le comportement du dispositif est la force de friction qui règne entre les parois du stent et l'intestin. Plus grande est la force de friction, plus lente est la mobilité du stent. Or, le coefficient de friction des parois internes de l'intestin est très faible en raison de la présence d'eau, ce qui par conséquent facilite le glissement du stent. Ceci peut être compensé de plusieurs façons. L'une consiste à augmenter le coefficient de friction des parois externes du stent au moyen d'un film de recouvrement à propriété adhésive. En effet il a été démontré qu'une surface texturée notamment recouverte de micro-spatules peut présenter des propriétés adhésives plus importantes (Buhl S. et al. Humidity influence on the adhesion of biomimetic fibrillar surfaces. International Journal of Materials Research, 2009; 100, n° 8 : 1119 - 1126). Néanmoins, cela ne permet pas d'exercer un contrôle direct à volonté et modulable sur le dispositif pour en modifier le comportement. Un procédé consiste à augmenter le diamètre du stent. Mais, en dehors du risque de lésions traumatiques que cela peut engendrer pour les parois de l'intestin, ce procédé n'offre, là encore, aucun contrôle direct sur le comportement du stent. Enfin, il est possible d'utiliser des stents hybrides semi-résorbables dont la force radiale diminue au fur et à mesure de leur résorption (Shomura Y. Composite material stent comprising metallic wire and polylactic acid fibers, and its mechanical strength and retrievability. Acta Radiol. 2009 May;50(4):355-9). Mais, là encore, le processus de résorption n'est régi par aucune action extérieure à l'intestin, et ne permet pas d'exercer un contrôle direct à volonté et modulable sur le dispositif pour en modifier les propriétés d'ancrage. Dans d'autres indications, les stents digestifs sont utilisés pour remédier aux sténoses digestives. Il s'agit de sténoses oesophagiennes, en particulier celles compliquées de fistule oeso-trachéale, de sténoses gastriques et duodénales, de sténoses coliques et rectales. Un certain nombre de ces sténoses est traité par des stents nus qui permettent de diminuer le risque de migration aux dépends de leur incrustation dans les parois de l'intestin. D'autres sont traitées par des stents recouverts d'un film qui permet de diminuer le risque d'incrustation aux dépends de l'augmentation du risque de migration. On cherche donc toujours à fournir un dispositif qui permet d'éviter l'incrustation du stent dans les parois de l'intestin, tout en permettant de contrôler le risque de migration inopiné. Le but de la présente invention est de fournir un dispositif qui permette de contrôler et de modifier à volonté le comportement de l'élément d'ancrage dans l'intestin. Plus particulièrement, le but de la présente invention est de fournir un nouveau type de dispositif chirurgical, permettant de modifier à volonté le délai de séjour statique, c'est-à-dire le temps écoulé entre la mise en place du dispositif dans l'intestin et le début de sa migration, et/ou le délai de séjour dynamique du dispositif, c'est-à-dire le délai écoulé entre le début de la migration du dispositif et son élimination de l'intestin. Plus particulièrement encore, le but de la présente invention est de fournir un dispositif dont on puisse ralentir et/ou interrompre la migration en cas de survenue de fistules anastomotiques pour permettre la cicatrisation de ladite fistule avant la migration dudit dispositif au niveau de ladite fistule. Pour ce faire, la présente invention consiste essentiellement à mettre à profit la viscoélasticité de l'intestin pour attirer sa paroi interne dite la muqueuse, vers la paroi externe du stent. En effet la muqueuse intestinale est souple et élastique tandis que les parois du stent sont relativement rigides. La paroi intestinale peut être attirée (par aspiration) et accolée aux parois externes du stent sous l'effet d'une pression négative dans l'interface stent-muqueuse. Dans ce cas, la force de friction entre l'intestin et le stent s'accroit rapidement et ce de façon significative de par une sorte d'effet ventouse. Inversement, selon la présente invention, cet effet ventouse peut être modifié voire annulé par injection d'air ou d'une solution liquide entre muqueuses intestinales et stent. Par conséquent, la mobilité du stent devient étroitement liée à l'effet ventouse dont la modulation permet alors d'agir sur le comportement du stent dans l'intestin. Plus précisément, la présente invention fournit un dispositif chirurgical d'ancrage, apte à s'ancrer sur la muqueuse de la paroi interne de l'intestin comprenant un élément d'ancrage temporaire dont l'ancrage peut être modifié de façon contrôlée, comprenant au moins un premier élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour d'un axe longitudinal comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dite première paroi, ledit premier élément longitudinal creux étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale telle que ladite première paroi multi-perforée présente un premier diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre : un premier diamètre externe minimal en dite position radiale rétractée de ladite première paroi d'au plus 20 mm, de préférence d'au plus 10 mm, et un premier diamètre externe maximal en dite position d'expansion radiale maximale de ladite première paroi, de préférence de 18 à 45 mm, caractérisé en ce qu'au moins une partie, de préférence, toute la longueur, de la surface interne cylindrique de ladite première paroi est doublée d'une couche étanche indépendante formant une gaine interne, seules les extrémités longitudinales de la dite gaine interne étant fixées de manière étanche audit élément d'ancrage à l'aide des premiers moyens de fixation étanche, de préférence un joint annulaire de colle élastomère, à chaque dite extrémité longitudinale de ladite gaine interne, de façon à délimiter une chambre dénommée chambre de dépression entre ladite gaine interne et la dite première paroi, ledit élément d'ancrage temporaire étant couplé à un tube souple ou semi rigide dénommé tube d'injection-aspiration, s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage, une extrémité ouverte dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans la dite chambre de dépression. Plus particulièrement, ledit tube d'injection-aspiration est connecté, de préférence de façon réversible à son extrémité longitudinale libre à un embout de raccordement, lui-même connecté de façon réversible ou apte à être connecté de façon réversible avec un dispositif d'injection ou aspiration d'air ou liquide tel qu'une seringue, ledit embout de raccordement comprenant un dispositif d'obturation, de préférence une vanne anti-reflux et un dispositif de témoin de vide apte à indiquer la teneur du vide dans ladite chambre de dépression à l'autre extrémité dudit tube d'injection-aspiration, ledit dispositif témoin étant de préférence un ballonnet. On comprend que ledit dispositif témoin de la teneur du vide indique la teneur du vide dans ladite chambre de dépression lorsque ledit dispositif chirurgical selon l'invention est en place contre la paroi interne de l'intestin du patient, ce qui permet de suivre et contrôler ou modifier la force de l'ancrage du dispositif selon l'invention contre la paroi de l'intestin. On comprend que ledit tube d'injection-aspiration est un tube semi rigide notamment en PE ou PP et présente une longueur apte à tenir en forme et s'étendre à l'intérieur de l'intestin depuis un orifice anal ou nasal du patient jusqu'au dit élément d'ancrage, de préférence la longueur dudit tube d'injection-aspiration étant au moins de 20 cm, plus particulièrement de 50 à 150 cm, et l'extrémité libre dudit tube d'injection-aspiration à l'extérieur du patient est raccordée à un dispositif d'aspiration ou injection de fluide gazeux ou liquide, notamment de l'air ou un liquide froid comme explicité ci-après. On comprend que la dite chambre définit une chambre étanche entre le film étanche de la gaine interne et la paroi intestinale lorsque le dit élément d'ancrage est en position d'expansion maximale et immobilisé par ancrage contre la surface interne de la paroi intestinale. Et, en cas de décollement dudit élément d'ancrage et/ou en cas de migration trop rapide dudit élément d'ancrage à l'intérieur de l'intestin, ladite chambre perd son étanchéité. Mais, on peut alors aspirer de l'air par ledit tube depuis son extrémité libre depuis l'extérieur du patient pour attirer par aspiration la paroi intestinale contre la surface externe de ladite première paroi sur une partie voire sur toute la surface externe de ladite première paroi délimitant ladite chambre pour ralentir la migration de l'élément d'ancrage voire l'immobiliser en rétablissant le vide dans ladite chambre et donc l'étanchéité de ladite chambre. Inversement, pour provoquer la migration de l'élément d'ancrage et/ou pour accélérer sa migration, on peut injecter de l'air ou une solution liquide dans la chambre de dépression au moyen dudit tube d'injection-aspiration. En effet, pour les stents en nitinol, la mémoire de forme de cet alliage permet de modifier sa forme et sa rigidité en fonction de la température ambiante. Plus particulièrement, aux températures situées en dessous de 15°, le nitinol devient souple et malléable. Ainsi, l'injection d'une solution liquide froide entre 0° et 15° dans la chambre de dépression permet de rendre malléable le stent et de faciliter sa mobilisation lors du passage à travers l'anastomose ou d'une zone de rétrécissement par exemple. Par « premiers moyens de fixation étanche », on entend donc que les dits moyens s'étendent annulairement sur tout le périmètre de la dite gaine interne en section transversale à ses extrémités longitudinales et constituent des parois latérales étanches de délimitation de la dite chambre, le cas échéant autour dudit tube d'injection-aspiration traversant lesdits premiers moyens de fixation étanche comme explicité ci-après. S'agissant dudit élément d'ancrage, de façon connue, on entend par : « semi-rigide », que ladite première paroi dudit élément d'ancrage se maintient dans chacune de ses positions rétractées ou en expansion dans une forme donnée définissant une dite surface de révolution, et « diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée », que le diamètre de ladite première paroi peut varier de façon déterminée en fonction de conditions de mise en oeuvre du dispositif, que ce soit des paramètres tels que la température, et/ou des moyens mécaniques indépendants coopérant avec ledit élément d'ancrage tel qu'un instrument de pose, notamment un « introducteur », comme explicité ci-après. De préférence, la dite gaine interne est constituée d'un film étanche (c'est-à-dire non perforé) formant une paroi tubulaire souple. Ce mode de réalisation offre une facilité de fabrication du dispositif mais aussi une plus grande sensibilité et une plus grande homogénéité de la modulation de l'effet ventouse par injection/aspiration d'air ou liquide par ledit tube d'injection-aspiration. Toutefois, dans un autre mode de réalisation, ladite gaine interne peut être formée par un deuxième élément longitudinal creux semi- rigide définissant une deuxième paroi présentant des propriétés similaires audit premier élément longitudinal creux comme explicité plus loin. Dans ce cas, le dit tube d'injection-aspiration est intercalé entre des dites première paroi multi-perforée et une deuxième paroi étanche ou multi-perforée mais recouverte d'un film étanche sur sa surface externe. Dans un mode préféré de réalisation, l'extrémité dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans ladite chambre est constituée d'une portion de tube multi-perforé s'étendant dans ladite chambre de préférence sensiblement sur toute sa longueur de ladite chambre, de préférence encore sous forme d'une ligne en Z en parcourant sensiblement hélicoïdalement ladite chambre de dépression collé contre la surface interne dudit élément d'ancrage. On comprend qu'à son extrémité située dans la chambre de dépression le tube d'injection-aspiration est muni de multiples perforations latérales. Ce mode de réalisation est préféré car il permet de gérer la pression dans ladite chambre de dépression de manière plus uniforme sur toute sa longueur. La forme en Z (ou en zig-zag) du tube d'injection-aspiration permet que celui-ci puisse se replier de manière plus compacte sur lui-même lors de la rétractation du diamètre de ladite première paroi voire de ladite deuxième paroi de l'élément d'ancrage. Selon une autre caractéristique particulière avantageuse pour la facilité de fabrication du dispositif, l'extrémité dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans ladite chambre de dépression traverse de façon étanche un desdits premiers moyens de fixation, de préférence un dit joint annulaire de colle, à une extrémité longitudinale de ladite gaine interne. Par « traverse de façon étanche », on entend que la liaison entre la surface externe du tube et l'orifice par lequel il traverse lesdits premiers moyens de fixation ou ladite gaine interne, est étanche. Pour de nombreuses applications notamment de protection d'anastomose, avantageusement, le dispositif comprend en outre une gaine externe à paroi tubulaire constituée d'un film souple fixé audit élément d'ancrage à une extrémité longitudinale dudit élément d'ancrage. De préférence encore, pour des raisons de facilité de fabrication, ladite gaine externe constitue un prolongement de ladite gaine interne s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage, en particulier dans la direction longitudinale de celui-ci et, plus particulièrement encore, en aval de celui-ci. On entend ici par « gaine externe » une gaine qui s'étend à l'extérieur dudit élément d'ancrage. Mais, dans un autre mode de réalisation, la gaine interne et la gaine externe peuvent être constituées de 2 matériaux élastomères différents. Lesdites gaine interne et gaine externe peuvent être deux parties d'une même gaine. Dans le cas où le dispositif de l'invention est implanté dans l'oesophage comme décrit dans US 2008/0208357, le tube d'injection-aspiration s'étend à l'extérieur du stent en amont de celui-ci, tandis que ladite gaine externe s'étend toujours en aval du stent. En effet, le tube d'injection-aspiration parcourt la lumière de l'oesophage vers l'oropharynx, passe dans l'une des cavités nasales pour sortir à travers l'orifice nasal correspondant. Le trajet du tube d'injection-aspiration est celui emprunté par le tube d'aspiration naso-gastrique mis en place de façon systématique à travers l'anastomose pour aspirer les secrétions digestives et éviter l'accumulation d'air dans l'estomac durant la phase postopératoire. Le dispositif selon la présente invention permet le maintien du dispositif dans l'oesophage de par l'effet ventouse décrit ci-dessus. Le dispositif selon la présente invention peut être utilisé aussi après la résection des tiers moyens et inférieurs de l'oesophage, et la résection totale ou partielle de l'estomac pour des pathologies variées et en particulier néoplasiques. Les anastomoses oeso-gastriques ou oeso-coliques intra-thoraciques comportent un risque significatif de fistule dont les conséquences septiques dans le médiastin sont graves et représentent la principale cause de mortalité chez ces opérés. Dans d'autres modes d'applications, notamment pour les dispositifs de protection temporaires d'anastomose au niveau du côlon pour lequel le tube d'injection-aspiration est introduit par l'orifice anal et non par une cavité nasale ou buccale, ledit tube d'injection-aspiration et la dite gaine externe s'étendent à l'extérieur dudit élément d'ancrage depuis la même extrémité dudit élément d'ancrage et de préférence ledit tube d'injection-aspiration et ladite gaine externe sont solidarisés entre eux. La solidarisation, notamment par collage, du tube d'injection- aspiration sur la paroi de ladite gaine externe, évite qu'il ne se torsionne sur lui-même et/ou tournent autour l'un de l'autre et ne créent des noeuds ou autre obstacle dans la bonne extension dudit tube et/ou de ladite gaine externe à l'extérieur dudit élément d'ancrage. De préférence encore, ledit tube d'injection-aspiration est situé à l'extérieur ladite gaine externe, à savoir ici à l'extérieur dans la direction radiale en section transversale. Ce mode de réalisation est préféré car il permet de manipuler le tube plus facilement que s'il était situé à l'intérieur de ladite gaine externe sans compter la gêne qui résulterait de l'interférence des matières organiques parcourant l'intérieur de ladite gaine externe lorsque le transit intestinal est repris. Dans une variante, ledit tube d'injection-aspiration est intégré au sein de la paroi tubulaire de ladite gaine externe. Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que ledit élément d'ancrage comporte un deuxième élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour dudit axe longitudinal (XX) comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dite deuxième paroi, ladite deuxième paroi étant disposée co axialement à l'intérieur de la dite première paroi, les extrémités longitudinales de la dite deuxième paroi étant fixées de manière étanche à celles de ladite première paroi à l'aide de premiers ou deuxièmes moyens de fixation étanches, de préférence un joint annulaire de colle élastomère à chaque dite extrémité longitudinale de ladite deuxième paroi, ledit deuxième élément longitudinal creux étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en dite position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale de telle sorte que le dit deuxième diamètre externe de ladite deuxième paroi puisse varier de façon contrôlée entre : un deuxième diamètre externe minimal (D2') en position radiale rétractée de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe minimal, et un deuxième diamètre externe maximal (D2) en position d'expansion radiale maximale de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe maximal. Plus particulièrement, ladite deuxième paroi multi-perforée est intercalée entre ladite gaine interne et ladite première paroi, l'extrémité dudit tube d'injection-aspiration débouchant de préférence dans la dite chambre de dépression entre ladite gaine interne et la dite deuxième paroi. Dans un mode de réalisation, l'écart entre ledit deuxième diamètre externe maximal et ledit premier diamètre externe maximal étant d'au moins 0,2mm, de préférence de 0,2 à 10 mm, de préférence encore de 1 à 5 mm. Dans un autre mode de réalisation, la dite deuxième paroi est recouverte de ladite gaine interne, la dite extrémité ouverte, de préférence multi perforée, dudit tube d'injection-aspiration étant intercalée entre les dites première paroi multi-perforée et la deuxième paroi multi-perforée recouverte de ladite gaine, ladite gaine pouvant recouvrir la surface externe ou de préférence la surface interne de ladite deuxième paroi. Dans un mode de réalisation particulier, ladite première paroi présente : a) une longueur d'au moins 30 mm, de préférence de 40 à 150 mm, et un diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre un diamètre externe minimal en position radiale rétractée de ladite première paroi d'au plus 10 mm, et un diamètre externe maximal en position d'expansion radiale maximale de la dite première paroi, de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm, et b) de préférence, au moins une de ses extrémités longitudinales, de préférence encore son extrémité amont, avec une prolongation évasée dénommée collerette, définissant une paroi de révolution autour dudit axe longitudinal à section circulaire de diamètre croissant, de préférence de 5 à 30 mm de longueur, de préférence encore de 15 à 20 mm de longueur, et de diamètre maximal égal à au moins 105% du dit premier diamètre maximal, de préférence de 105 à 150%, notamment avec DO de 20 à 40 mm. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux, notamment lorsque la face externe de la première paroi est revêtue d'une couche élastomère multi-perforée, car cette collerette a pour fonction de ralentir la migration du dispositif à l'intérieur de l'intestin même une fois que l'ancrage de celui-ci contre la paroi interne de l'intestin est supprimé dans sa partie longitudinale courante ou surface externe de la première paroi, notamment lors de la reprise du transit intestinal. Dans un mode préféré de la réalisation, ledit deuxième élément longitudinal creux comporte une deuxième paroi ajustée contre la surface interne de la dite première paroi lesdites première et deuxième parois étant de préférence de même longueur. Ce mode réalisation est préféré car ledit élément d'ancrage ainsi constitué par un double stent excerce une force radiale accrue de sorte qu'il reste ancré sur la paroi intestinale pendant une période suffisamment longue après la reprise de l'activité intestinale post- opératoire. Ceci résulte vraisemblablement du fait que la solidarisation des deux stents rigidifie ledit élément d'ancrage sur son ensemble. D'autre part, l'épaisseur des deux dites première et deuxième paroi ainsi juxtaposées crée un écart suffisant entre ladite gaine interne et la paroi intestinale pour éviter le colmatage des perforations du tube d'injection- aspiration dans ladite chambre de dépression par la gaine interne aspirée contre ladite paroi intestinale comme évoqué ci-dessus. On comprend que ce mode de réalisation présente l'avantage de maintenir en permanence un espace annulaire de séparation entre ladite gaine interne et ladite paroi intestinale, du fait de l'écart entre les deux première et deuxième parois, ce qui permet de contrôler plus facilement la teneur du vide dans ladite chambre de dépression. En effet, ladite gaine interne étant un film souple étanche, celui-ci peut être difficile à décoller uniformément de la paroi intestinale le cas échéant à cause d'un effet ventouse excessif. De préférence encore, chaque dit premier et second élément longitudinal creux comporte à une des extrémités longitudinales de chaque dite première et respectivement deuxième paroi une prolongation évasée dénommée collerette, définissant une surface de révolution autour dudit axe longitudinal (XX) à section circulaire de diamètre croissant depuis l'extrémité de ladite première ou respectivement deuxième paroi vers l'extrémité dudit premier ou respectivement deuxième élément longitudinal creux, et de diamètre maximal (DO) égal à au moins 105% dudit premier diamètre maximal (Dl), de préférence de 105 à 150%, les deux dits élément longitudinaux creux étant emboités tête-bêche de sorte que le dit élément d'ancrage comporte une dite collerette à chaque extrémité longitudinale. On comprend que les deux stents sont emboîtés l'un dans l'autre par leurs extrémités sans collerette. Une telle collerette permet d'obtenir un diamètre plus large sur lune longueur courte donc une meilleure adhérence tout en limitant le risque de perforation de l'intestin. Shim et collaborateurs ont décrit une technique pour le traitement des sténoses néoplasiques du colon avec la mise en place de 2 stents coaxiaux emboités l'un dans l'autre (Shim CS et al. Double colonic stenting in proximal malignant colonic obstruction. Endospcopy 2004 ;36 :426-431). Il s'agit de 2 stents individuels, mis en place dans la lumière colique, séparément l'un après l'autre, chacun au moyen de son propre introducteur. Moon et collaborateurs ont également rapporté des expériences avec un double stent à base de nitinol (Moon CM. Et al. Comparaison of a newly designed double-layered combination covered stent and D-Weave uncovered stent for decompression of obstructive colorectal cancer : a prospective multicenter study Dis Colon Rectum 2010;53:1190-1196). Les 2 stents sont identiques fabriqués à partir d'un fil de nitinol double brin et à mailles ouvertes sans élément de solidarisation entre les 2 stents, ce qui leur confère une déformabilité radiale et longitudinale importante et facilite leur introduction dans le canal opérateur de 3 mm du coloscope. Un film non perforé est intercalé entre les 2 stents. Le stent externe permet de réaliser une bonne incrustation sur la paroi intestinale, tandis que le stent interne est recouvert d'une couche d'un film non-perforé qui empêche la prolifération de la tumeur à l'intérieure du stent interne et préserve donc un canal libre à l'intérieur du stent interne. En revanche, ces double stents de la technique antérieure ne délimitent pas une chambre de dépression selon la présente invention et/ou ne coopèrent pas avec un dit tube d'injection-aspiration, permettant de contrôler depuis l'extérieur les propriétés d'ancrage et/ou de migration du dit élément d'ancrage. D'autre part, les 2 stents selon la présente invention sont de préférence simple brin avec des éléments de solidarisation et quasi sans déformation longitudinale comme explicité plus loin. Dans un mode de réalisation ladite gaine externe est collée à la face interne de la collerette aval. Dans un autre mode de réalisation la surface interne d'une ou des deux collerettes est recouverte par un film étanche non perforé bio-compatible. Plus particulièrement encore, ladite gaine externe présente au repos une longueur en aval dudit élément d'ancrage d'au moins 50 cm, de préférence au moins 1 m, et un diamètre externe de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm. Ce dispositif est plus particulièrement utile pour réaliser la protection temporaire d'une anastomose sur le côlon, le rectum ou le canal anal. Dans ce cas, de façon connue, le diamètre externe réduit D'1 en position radiale rétractée de ladite première paroi permet d'introduire ledit élément d'ancrage dans cette position radiale rétractée, par voie anale puis l'acheminer dans le côlon jusqu'à une position d'ancrage temporaire en amont d'une anastomose sur le côlon, le rectum ou le canal anal. Et, le diamètre externe maximal Dl en position d'expansion radiale maximale de ladite paroi permet que ledit élément d'ancrage reste ancré temporairement, fixé par la force d'expansion radiale, contre la paroi de l'intestin, en l'absence de transit intestinal, et soit apte à être libéré et commencer à migrer lorsque l'intestin se contracte et se dilate lors de ce qu'on appelle « phase de péristaltisme », à la reprise du transit intestinal. On comprend que ledit élément d'ancrage peut alors adopter: un diamètre externe réduit D'1, de ladite première paroi au moins inférieur à celui de l'intestin au repos, de préférence inférieur à 10mm, de manière à être apte à être introduit par voie anale jusqu'en amont d'une anastomose dans l'intestin, et un diamètre externe en expansion radiale maximale de ladite première paroi Dl supérieur ou égal à celui de l'intestin au repos de manière à pouvoir être ancré temporairement par appui sur la paroi intestinale par expansion radiale au moins sur une partie dudit élément d'ancrage, et Dl étant toutefois inférieur au diamètre maximale de l'intestin en travail en phase péristaltique de telle sorte que ledit élément d'ancrage reste fixé contre la paroi de l'intestin en l'absence de transit intestinal, notamment pendant la phase de paralysie intestinale post opératoire dite iléus, mais ne soit plus fixé à l'intestin et en pratique commence à migrer lors de la reprise du transit intestinal par glissement le long de la paroi intestinale. Un moyen classique pour déterminer Dl est le calibrage de la section d'une des extrémités de l'intestin ou moyen d'instruments appelés « bougies », couramment utilisés par les chirurgiens. Un autre moyen pour déterminer Dl est de le considérer comme égal au diamètre de l'agrafeuse circulaire utilisée pour la confection de l'anastomose mécanique le cas échéant. Dans ce cas Dl peut plus particulièrement varier de 18 à 33 mm, correspondant au diamètre externe des agrafeuses actuellement disponibles dans le commerce. On entend par « extrémité longitudinale », une extrémité dans la direction longitudinale dudit élément d'ancrage ou le cas échéant de ladite gaine externe. On entend par longueur et diamètre de la gaine externe « au repos », ses longueur et diamètre lorsque son élasticité longitudinale et respectivement radiale ne sont pas sollicitées. Après la reprise du transit intestinal, le péristaltisme de l'intestin provoque la libération et migration dudit élément d'ancrage ainsi libéré, mais les propriétés d'expansion radiale de l'élément d'ancrage permettent à sa paroi externe de continuer à glisser au contact de la paroi interne de l'intestin et d'obtenir ainsi une étanchéité suffisante pour empêcher le passage du bol fécal entre la paroi externe de l'élément d'ancrage et la paroi interne de l'intestin et ainsi de continuer à protéger l'anastomose. En effet, le bol fécal doit passer impérativement à l'intérieur de la gaine externe et reste bien séparé des parois de l'intestin au niveau de l'anastomose. Les valeurs ci-dessus de diamètre en expansion radiale de l'élément d'ancrage correspondent à des valeurs légèrement supérieures au diamètre de l'intestin au repos selon les individus, mais inférieure à la valeur 30 à 60 mm de diamètre maximal de l'intestin dilaté lors du transit intestinal. En outre la longueur de ladite partie courante est telle que la surface de contact entre ledit élément d'ancrage et la paroi du côlon combiné à la force d'expansion radiale, sont telles que ledit élément d'ancrage en position d'expansion maximale soit apte à rester fixé temporairement par sa force expansion radiale contre la paroi de l'intestin en amont de l'anastomose et ne migre pas pendant au moins 3 jours de préférence 5 jours après son ancrage en l'absence de transit intestinal. A défaut d'une longueur d'au moins 30mm de partie courante en contact contre le côlon, ledit élément d'ancrage ne pourrait pas rester ancré au moins 3 jours sans avoir recours à des moyens de fixation, nécessitant alors des moyens et/ou interventions pour désactiver ses moyens de fixation et permettre sa migration, ou sans avoir recours à des élément d'ancrage présentant un diamètre d'expansion maximale plus important ce qui pourrait blesser le côlon et de surcroît empêcherait la libération naturelle de l'élément d'ancrage lors de la reprise du transit. D'autre part, la longueur de la gaine externe est telle que la distance entre l'anastomose et le site d'ancrage en amont peut être d'au moins 20 cm, de préférence au moins 50 cm, et ledit élément d'ancrage peut être ancré dans le côlon suffisamment en amont de l'anastomose pour que lors de la reprise du transit, son temps de migration entre ladite position d'ancrage et ladite anastomose soit d'au moins 3 jours de préférence au moins 6 jours, et que ladite gaine externe protège l'anastomose, voire dépasse de l'orifice anal lorsque ledit élément d'ancrage est en position d'ancrage. Ainsi, dans la mesure où la phase de paralysie intestinale post opératoire dite iléus dure de 3 à 5 jours, il est ainsi possible de protéger l'anastomose de cette même période additionnée du temps que met ledit élément d'ancrage pour migrer après libération entre son site d'ancrage en amont de l'anastomose et le site de l'anastomose, étant entendu que ce temps de migration dépend de la distance à parcourir entre le site d'ancrage et l'anastomose. En pratique une distance de 50 cm à 1 m se traduit par un temps de migration de 3 à 6 jours, de sorte qu'au total l'anastomose sera protégée pendant une durée d'au moins 6 à 11 jours après la réalisation de l'anastomose. Avantageusement, lesdites gaine interne et gaine externe (7) sont en matériau synthétique biocompatible, d'épaisseur de paroi de 0,01 à 1 mm, de préférence en matériaux élastomère du type silicone ou polyuréthane de 0,05 à 1 mm d'épaisseur, et de préférence encore présentant des propriétés d'élasticité radiale et longitudinale, et ladite gaine externe au moins présentant des propriétés de mémoire de forme et des propriétés de non collabilité. On comprend que ladite gaine externe de par sa constitution en élastomère présente des propriétés d'étirabilité radiale et longitudinale similaires à celle de la paroi intestinale, propriétés qui sont celles d'un matériau élastomère en forme de dite gaine externe, celui-ci présentant des propriétés d'élasticité radiale et longitudinale. Ces propriété d'élasticité radiale et longitudinale de la gaine externe sont similaires à celles de la paroi du côlon et permettent que le transit intestinal se fasse correctement dans ladite gaine externe pendant toute la durée de migration de l'élément d'ancrage soit une durée d'au moins 6 à 10 jours. L'élasticité longitudinale de la gaine externe élastomère peut être plus importante que celle de l'intestin, sans que cela ne pose de difficulté, au contraire elle présente l'avantage de pouvoir être tirée sur la partie de gaine externe en dépassement anal, de manière à la couper et à ce qu'elle se rétracte à l'intérieur en amont dans le rectum. De par son élasticité radiale, ladite extrémité longitudinale de la gaine externe reste fixée à ladite extrémité dudit élément d'ancrage quel que soit son niveau d'expansion radiale. D'autre part, les caractéristiques d'épaisseur de la gaine externe combinée à son élasticité lui confèrent une propriété de mémoire de forme. On entend ici par « propriétés de mémoire de forme » que le matériau élastomère constitutif de ladite gaine externe retrouve naturellement sa forme initiale lorsqu'il est déformé par pliage. Compte-tenu de la grande longueur de la gaine externe, ces propriétés de mémoire de forme sont importantes, pour que le matériau retrouve naturellement sa forme longitudinale sans créer de blocage du transit en cas de plicatures de la gaine externe lesquelles peuvent effectivement intervenir pendant sa migration après libération de l'élément d'ancrage. On entend par « propriétés de non collabilité » que le matériau élastomère constitutif de ladite gaine externe présente un coefficient d'adhérence tel que les deux surfaces opposées de paroi interne de la gaine externe ne se collent pas l'une contre l'autre lors de pliement, ceci pour ne créer aucune résistance au passage des gaz et matières. Ledit élément d'ancrage peut être maintenu en position radiale rétractée avec un instrument dénommé « introducteur » décrit ci- après, l'expansion radiale intervenant après dégagement de l'élément d'ancrage par rapport à l'introducteur. On comprend aussi que : ladite gaine externe présente un diamètre au repos sensiblement au moins égal au dit diamètre externe réduit D'1 en rétractation radiale dudit élément d'ancrage creux, et inférieur à celui de l'intestin au repos, de préférence ledit diamètre au repos de ladite gaine externe est sensiblement égal à celui de la paroi intestinale au repos, et ladite gaine externe s'étend en aval de l'extrémité dudit élément d'ancrage à laquelle elle est fixée sur une longueur correspondant à la distance entre la position d'ancrage en amont de ladite anastomose et une position en aval de préférence jusqu'à l'orifice anal. Lesdites première et, le cas échéant, deuxième parois dudit élément d'ancrage sont multi-perforées et ajourées, notamment par des pores ou mini perforations. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits premier et deuxième éléments longitudinaux creux d'ancrage temporaires sont des prothèses entérales du type stent. Ladite première paroi tubulaire peut être recouverte sur au moins sa face externe d'un revêtement multi-perforé, c'est-à-dire ajouré, en matériau synthétique biocompatible, de préférence un élastomère de type silicone ou polyuréthane. Ce revêtement externe est doublement avantageux en ce qu'il permet de faciliter le largage dudit élément d'ancrage par glissement le long de la paroi intestinale à la reprise du transit et pendant l'ancrage protège la paroi intestinale contre laquelle ledit élément longitudinal est en expansion ce qui pourrait risquer de créer une incrustation dans le tissu de la paroi et empêcher le relargage subséquent, voire créer une perforation de la paroi intestinale. Ces prothèses entérales du type connu sous la dénomination « stent » sont utilisées dans les tumeurs intestinales depuis une vingtaine d'années, principalement dans le traitement palliatif des sténoses (rétrécissements) tumorales de l'oesophage, du duodénum et du côlon. De préférence, ledit élément d'ancrage temporaire est constitué de prothèse(s) entérale(s) formée(s) par un maillage ouvert de fils spiralés métalliques ou en matériau plastique, notamment à base de polyéthylène, éventuellement revêtus par une couche d'un matériau synthétique biocompatible qui recouvre lesdites mailles, ledit revêtement étant de préférence en matériau élastomère biocompatible, tel que du silicone. De façon connue, l'expansion radiale résulte alors du croisement des fils métalliques dont la variation angulaire permet de varier la largeur du losange ou parallélogramme des mailles dudit maillage de fils spiralés. De préférence et de façon connue, on utilise un stent dont le dessin et la forme du maillage des fils spiralés permettent d'obtenir une variation du diamètre dudit stent avec un minimum de variation de longueur, de préférence pratiquement sans variation de longueur à la compression radiale. Avantageusement, ledit élément d'ancrage est réalisé en un matériau qui lui confère une dite expansion par élasticité radiale uniquement à température au moins égale à la température ambiante de 20°C, notamment à la température du corps humain, ledit élément d'ancrage étant en dite position radiale rétractée à une température inférieure à ladite température ambiante, de préférence inférieure à 5°C. On comprend que le matériau en forme tubulaire change de diamètre automatiquement en fonction de la température ambiante. Plus particulièrement encore, ledit élément d'ancrage est constitué de prothèse(s) entérale(s) formée(s) par un maillage de fils spiralés, de préférence en nitinol. Le nitinol est un alliage métallique présentant des propriétés d'expansion radiale progressive en fonction de la température, à température supérieure ou égale à la température ambiante (25°C), ce qui permet de le conserver sous forme rétractée à température plus froide, notamment à 4°C au stockage. Une fois rétracté à basse température, il reste ainsi rétracté suffisamment de temps pour pouvoir l'acheminer dans l'intestin à l'aide dudit introducteur. Une fois libérée dans l'intestin, la prothèse retrouve progressivement son expansion radiale sous l'effet d'une température ambiante plus élevée, celle du corps humain. Plus particulièrement, l'épaisseur de ladite première paroi de l'élément d'ancrage est de 0,1 à 1 mm, de préférence de 0,2 à 0,5 mm. Il s'agit plus particulièrement de l'épaisseur du fil formant ladite première paroi lorsque celle-ci est constituée d'un dit stent formé par maillage de fils spiralés. Pour satisfaire les propriétés d'expansion radiale de la gaine élastomère, compte tenu des épaisseurs mises en jeu (0,01 à 0,1 mm), il est nécessaire de mettre en oeuvre des compositions élastomères présentant une certaine dureté, ainsi que collabilité (coefficient d'adhérence), mémoire de forme (DRC- degré de déformation rémanente à la compression), dont les fourchettes de valeur sélectionnée sont explicitées ci-après. Plus particulièrement, ladite gaine externe au moins et de préférence lesdites gaines internes et gaines externes, est ou sont réalisée en matériau polymérique biocompatible à base d'élastomère de préférence du type silicone et/ou polyuréthane présentant les propriétés suivantes : une dureté de 5 à 95 Shore A, de préférence de 50 à70 Shore A, une déformation rémanente à la compression, ou DRC de 10% à 35%, de préférence de 17% à 23%, un coefficient de friction de 0,30 à 0,90, de préférence de 0,35 à 0,45. On entend par « dureté » l'énergie de déformation élastique d'un élastomère exprimé en Shore A, selon la norme DIN 53505 par exemple. On entend par « DRC », le degré de déformation résiduelle après libération d'une charge sur un échantillon élastomère après un temps déterminé selon le test de norme DIN 53517 ISO 815B par exemple la propriété de mémoire de forme à la pliure, le matériau reprenant une forme dépliée dès que la compression ayant créé la pliure est relâchée. Le « coefficient de friction » peut être mesuré selon la norme ASTM D1894, par exemple. Les valeurs du coefficient de friction mentionné ci-dessus permettent qu'il n'y ait pas d'adhérence des deux faces opposées de la paroi interne de la gaine, l'une contre l'autre pour ne créer aucune résistance au passage des gaz et matières dans la gaine d'une part, et d'autre part pour qu'en cas de pliure la gaine ne se bouche pas en se refermant sur elle-même. Plus particulièrement encore, ladite gaine est réalisée en matériau polymérique biocompatible à base de silicone comprenant au moins les composés suivants : un élastomère de grade ou qualité « LSR » (« Liquid Silicon Rubber ») dans une proportion pondérale de 75 à 95%, un élastomère de grade ou qualité « RTV » dans une proportion pondérale de 2,5 à 12.5 %, un élastomère de grade ou qualité « gel » dans une proportion pondérale de 2,5 à 12.5 %. Cette combinaison d'élastomères de différents grades (« LSR »+ « RTV »+ « gel ») est avantageuse car : un élastomère de grade ou qualité LSR apporte la résistance à la déchirure. un élastomère de grade ou qualité RTV apporte des propriétés d'élasticité radiale et longitudinale, et un élastomère de grade ou qualité gel apporte un coefficient d'adhérence réduit (non collabilité). Dans un mode de réalisation, ledit élément d'ancrage est une prothèse entérale du type stent recouvert sur au moins sa face externe d'un revêtement multi-perforé en matériau synthétique élastomère de type silicone ou polyuréthane, ledit revêtement élastomère étant, le cas échéant, plus souple que le matériau élastomère constitutif de ladite gaine, la liaison entre ladite gaine et ledit élément d'ancrage se faisant par recouvrement dudit élément d'ancrage par ladite gaine sur une partie seulement de la longueur dudit élément d'ancrage. Des prothèses entérales de type stent recouverts d'élastomère, notamment à base de silicone de ce type sont bien connues et disponibles dans le commerce. Ainsi, l'élastomère recouvrant le stent présente de plus grandes déformabilités radiale et longitudinale que l'élastomère de la gaine, c'est-à-dire que l'élastomère du revêtement du stent est constitué le cas échéant d'un mélange de différents types de silicone, présentant une teneur pondérale en grade RTV supérieur à celui de l'élastomère de la gaine, tout en restant dans la fourchette mentionnée ci-dessus de 2,5 à 12,5%. Comme explicité ci-après, ce mode de réalisation permet en exerçant une traction sur la gaine d'induire une réduction du diamètre et une élongation axiale du stent permettant de le désolidariser de l'intestin pour faciliter sa migration à travers l'anastomose lors de la libération dudit élément d'ancrage. Le coefficient de friction de la surface externe de l'élément d'ancrage peut être augmenté au moyen d'un film de recouvrement à propriété adhésive présentant une surface externe texturée notamment recouverte de micro-spatules, telles que décrit ci-dessus. Avantageusement encore, on met en oeuvre un dit élément d'ancrage de type stent comportant une prolongation longiligne ou filiforme à son extrémité, appelée de façon connue « lasso » permettant d'effectuer de façon connue de l'homme du métier, éventuellement avec un outil tel qu'un coloscope, une traction sur l'extrémité dudit élément d'ancrage du type stent, afin d'en faciliter la libération et/ou la migration à travers la zone d'anastomose lorsque cela est souhaité de façon à éviter un blocage à ce niveau. Avantageusement, ledit matériau polymérique de ladite gaine comprend des filaments radio-opaques, notamment de sulfate de baryum, disposés dans la direction longitudinale du tube. Ces filaments permettent de suivre la migration du tube de la gaine et contrôler son positionnement initial puis sa migration progressive lors de son élimination. D'autre part, le positionnement longitudinal de ces filaments confère à la gaine simultanément une résistance à l'allongement et réduit son élasticité longitudinale qui peut être excessive comme par rapport à celle de l'intestin comme explicité précédemment. Avantageusement, la gaine est graduée dans le sens croissant en partant de son extrémité amont. Plus particulièrement, l'introducteur peut être de façon connue constitué d'un tube guide semi rigide, du type cathéter muni à une de ses extrémités d'une poignée et dont le diamètre interne et la longueur permettent d'y maintenir logé ledit élément d'ancrage sous sa forme rétractée et ladite gaine, de préférence déployée longitudinalement. Pour une introduction par voie anale, de préférence, ledit dispositif comprend en outre un instrument dénommé introducteur comprenant une enveloppe externe tubulaire apte à contenir et maintenir ledit élément d'ancrage comprimé en dite position rétractée et ledit tube d'injection-aspiration à l'intérieur de l'extrémité distale da dite enveloppe externe, et suffisamment long pour contenir en outre ladite gaine et ledit tube d'injection-aspiration, ladite enveloppe externe étant de préférence d'une longueur d'au moins 70 cm, de préférence au moins 100 cm, et des moyens pour acheminer l'extrémité distale dudit introducteur depuis l'orifice anal jusqu'au dit site d'ancrage dans l'intestin en amont de l'anastomose, et de préférence, des moyens pour dégager ledit élément d'ancrage par rapport à l'enveloppe externe, de préférence encore consistant en un tube butoir comportant une butée à son extrémité distale, en contact le cas échéant avec l'extrémité longitudinale dudit élément d'ancrage, ladite gaine en aval de l'élément d'ancrage entourant ledit tube butoir à l'intérieur de ladite enveloppe externe. Le retrait de l'enveloppe externe, puis du tube butoir permet de déployer complètement la gaine en aval de l'élément d'ancrage sans qu'aucune manoeuvre supplémentaire du chirurgien ne soit nécessaire pour déployer la gaine. De préférence encore, le dispositif selon l'invention comprend en outre un tube protecteur comprenant une partie de forme courbe selon la courbure de la concavité sacrée, de rigidité supérieure à celle de l'enveloppe externe de l'introducteur, de diamètre externe et longueur tels que ledit tube protecteur est apte à être introduit par l'orifice anal et s'étendre entre l'orifice anal et jusqu'en amont de ladite anastomose et un diamètre interne et une dite courbure, selon la courbure de la concavité sacrée, tels que ledit tube protecteur est apte à contenir ledit introducteur et à en permettre l'acheminement entre l'orifice anal et ladite anastomose, de préférence un tube protecteur de diamètre externe de 20 à 40 mm et de longueur de 10 à 25 cm. La présente invention permet de mettre en oeuvre un procédé de traitement chirurgical à l'aide d'un dispositif chirurgical selon l'invention dans lequel on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles : 1) On introduit un dit dispositif chirurgical par voie anale ou nasale, et on l'achemine jusqu'à un site d'ancrage dans l'intestin, ledit élément d'ancrage étant maintenu en dite position radiale rétractée D'1 et acheminé à l'aide d'un instrument dénommé introducteur, et ledit tube d'injection-aspiration étant d'une longueur au moins égale à la distance entre le site d'ancrage et l'orifice anal ou respectivement nasal. 2) On dégage l'introducteur par rapport audit élément d'ancrage une fois acheminé au niveau du dit site d'ancrage de manière à permettre ainsi que ledit élément d'ancrage adopte une dite position d'ancrage contre la paroi intestinale en dite position d'expansion radiale maximale, et 3) Le cas échéant, on aspire l'air à l'extrémité libre dudit tube d'injection-aspiration à l'extérieur du patient pour empêcher la migration dudit élément d'ancrage et/ou ralentir la migration dudit élément d'ancrage, et 4) Le cas échéant, on injecte de l'air à l'extrémité libre dudit tube d'injection-aspiration et/ou un liquide, notamment un liquide de froid, pour faciliter et/ou accélérer la migration dudit élément d'ancrage dans l'intestin. A l'étape 1 ci-dessus, ladite gaine externe élastomère est d'une longueur au moins égale à la distance entre le site d'ancrage et l'orifice anal ou d'une longueur d'au moins 10 cm en aval du site d'ancrage oesophagien, de préférence entre 20 et 50 cm. Ce procédé est utile notamment pour la protection temporaire d'une anastomose sur le gros intestin ou côlon, le rectum ou canal anal, afin de prévenir ou réduire les risques de fistule anastomotique. Dans ce cas, de préférence, la distance entre ladite position d'ancrage en amont de ladite anastomose et ladite anastomose est au moins égale à la distance parcourue en au moins trois jours de préférence au moins cinq jours par ledit élément d'ancrage en migration une fois libéré de ladite paroi intestinale par la reprise du transit intestinal. Plus particulièrement, la distance entre l'anastomose et le site d'ancrage est d'au moins 20 cm, de préférence au moins 50 cm. De préférence, on introduit ledit introducteur dans l'orifice anal en le poussant à l'intérieur d'un tube protecteur comprenant une partie de forme courbe selon la courbure de la concavité sacrée, semi rigide, de rigidité supérieure à celle de l'enveloppe externe de l'introducteur, de diamètre externe et longueur, tels que ledit tube protecteur est apte à être introduit par l'orifice anal et s'étendre entre l'orifice anal et jusqu'en amont de ladite anastomose, et un diamètre interne et une dite courbure, selon la courbure de la concavité sacrée, tels que ledit tube protecteur est apte à contenir ledit introducteur et à en permettre l'acheminement entre l'orifice anal et ladite anastomose, celui-ci s'étendant entre l'orifice anal et ladite anastomose, de préférence un tube protecteur de diamètre externe de 20 à 40 mm et de longueur de 10 à 25 cm. De préférence encore, on récupère ledit élément d'ancrage en migration une fois libéré de ladite paroi intestinale par la reprise du transit intestinal, dans un tube protecteur comprenant une partie de forme courbe selon la courbure de la concavité sacrée semi rigide, de rigidité supérieure à celle de l'enveloppe externe de l'introducteur, de diamètre externe et longueur tels que ledit tube protecteur est apte à être introduit par l'orifice anal et s'étendre entre l'orifice anal et jusqu'en amont de ladite anastomose, et un diamètre interne et une dite courbure, selon la courbure de la concavité sacrée, tels que ledit tube protecteur est apte à contenir ledit introducteur et à en permettre l'acheminement entre l'orifice anal et ladite anastomose, celui-ci s'étendant entre l'orifice anal et ladite anastomose, de préférence un tube protecteur de diamètre externe de 20 à 40 mm et de longueur de 10 à 25 cm. Les dispositifs d'introducteurs et tubes protecteurs mentionnés ci-dessus ont été décrits de façon plus détaillée dans WO 2010/02291. Dans un mode préféré de réalisation, notamment lorsque ledit élément d'ancrage comporte une collerette, de préférence une collerette à chaque extrémité, un fil dénommé lasso est accroché en bordure de la dite collerette, de préférence l'un au moins des deux fils étant d'une longueur au moins égale à celle dudit tube d'injection-aspiration et le cas échéant de la dite gaine externe. Dans le cas d'une protection d'anastomose avec introduction par l'orifice anale, le lasso attaché à la collerette en amont passera à travers la lumière de l'élément d'ancrage et le cas échéant de la gaine externe en aval pour s'extérioriser en aval à travers l'orifice anal, la dite gaine externe étant accrochée à l'extrémité avale de la partie courante dudit élément d'ancrage en amont de la collerette avale, de préférence en continuité de la dite gaine interne. Dans le cas d'une protection de l'oesophage avec introduction par l'orifice nasal ou buccal, le lasso attaché à la collerette en amont passera à l'extérieure du dit tube d'injection- aspiration en amont de l'élément d'ancrage et sortira en s'extériorisant à travers l'orifice nasal ou buccal tandis que le lasso accroché à la collerette avale passera : - soit à l'extérieur de l'élément d'ancrage entre la partie courante dudit élément d'ancrage et la muqueuse, puis à l'extérieur dudit tube d'injection-aspiration en amont pour s'extérioriser en amont à travers l'orifice nasal ou buccal, en présence d'une gaine externe en aval, - soit à travers la lumière de l'élément d'ancrage et à l'extérieur du tube d'injection-aspiration en amont pour s'extérioriser en amont à travers l'orifice nasal ou buccal, en l'absence de gaine externe en aval. L'intérêt de ces lassos est qu'ils permettent de réduire le diamètre maximal de la collerette et donc l'adhésion de la collerette sur la muqueuse en tirant sur l'extrémité du lasso car les collerettes sont plus intimement ancrées dans la muqueuse que la partie courante de l'élément d'ancrage. D'autrescaractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, faite en référence aux figures 1 à 6 dans lesquelles : figure 1 représente de façon schématique en coupe longitudinale un dispositif selon l'invention comportant un seul stent ou dite première paroi et une gaine interne constituée d'un film étanche souple, ladite gaine externe étant constituée d'un même film souple en prolongation de ladite gaine interne, la figure 1A est une vue de côté d'un dispositif de la figure 1, la figure 2 représente schématiquement un dispositif selon l'invention en coupe longitudinale dans lequel ladite gaine interne recouvre la face externe d'une deuxième paroi formée d'un deuxième stent interne coaxial, la figure 3 représente schématiquement en coupe longitudinale un troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention comportant également deux stents coaxiaux, ledit tube d'injection-aspiration étant intercalé entre une gaine interne constituée d'un film étanche souple et une dite deuxième paroi du stent interne, la figure 4 représente schématiquement un mode de réalisation avec l'élément d'ancrage 2 constitué de deux stents coaxiaux au dites première et deuxième parois 2a, 2b coaxiales, de même diamètre nominal ou sensiblement identique, ajustés l'un dans (et contre) l'autre, la figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon l'invention de la figure 3, comprenant le tube d'injection-aspiration multi-perforé selon la figure 5A, la figure 5A représente schématiquement en vue de côté selon une coupe longitudinale un mode de réalisation de l'extrémité du tube d'injection-aspiration constitué par une portion de tube multi-perforée, s'étendant selon une forme en Z en parcourant la chambre de dépression sensiblement hélicoïdalement contre une face de ladite première paroi ou de ladite deuxième paroi d'un stent de l'élément d'ancrage, la figure 6 représente un dispositif selon l'invention, équipé d'un embout de raccordement 7 coopérant avec une seringue 8, ledit embout 7 comportant une vanne anti-reflux 7a et un ballonnet 7b comportant une tige de raccordement 7c apte à être enfoncée dans l'extrémité du tube d'injection-aspiration 6. Sur la figure 1 on a représenté un dispositif chirurgical 1 d'ancrage sur la muqueuse de la paroi interne de l'intestin 10 comprenant un élément d'ancrage temporaire 2 constitué par un premier et unique élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour d'un axe longitudinal XX comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dite première paroi 2a, ledit élément d'ancrage 2 étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale telle que ladite première paroi multi-perforée présente un premier diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre : un premier diamètre externe minimal Dl' en dite position radiale rétractée de ladite première paroi, de préférence d'au plus 10 mm, et un premier diamètre externe maximal Dl en dite position d'expansion radiale maximale de ladite première paroi, de préférence de 18 à 45 mm. Ledit élément longitudinal creux de la première paroi 2a est un stent du type réalisé par maillage spiralé de fils métalliques en nitinol comme schématisé figure 1A, dont l'ancrage peut être modifié de façon contrôlée en fonction de la température. Il présente des propriétés d'expansion radiale contrôlée en fonction de la température. Plus précisément, de par les propriétés du nitinol, ils connaissent une expansion radiale progressive dès qu'ils sont mis à température supérieure à la température d'environ 20°C. Les perforations multiples 2a-1 de ladite première paroi 2a correspondent aux orifices des mailles réalisés par le maillage spiralé de fils de nitinol. Les données dimensionnelles quant au diamètre Dl' et Dl données ci-dessus correspondent à des dimensions appropriées pour un ancrage du dispositif contre la muqueuse de la paroi interne de l'intestin 10 à différentes positions entre y compris le rectum et l'oesophage. Sur la figure 1, le stent 2a est revêtu d'une couche de polyuréthane ou de silicone 2d, elle-même multi-perforée en 2d-1 sur la surface externe de 2a. Cette couche 2d protège la paroi intestinale 10 en évitant des incrustations de celle-ci par la surface externe du stent 2a. Toute la longueur de la surface interne cylindrique de ladite première paroi 2a est doublée d'une couche étanche indépendante formant une gaine interne 3, seules les extrémités longitudinales 3a,3b de la dite gaine interne 3 étant fixées de manière étanche 4a,4b audit élément d'ancrage 2 à l'aide des premiers moyens de fixation étanche 4-ia,4-1b, consistant en un joint annulaire de colle élastomère à chaque dite extrémité longitudinale (3a,3b) de ladite gaine interne. Sur la figure 1, ladite gaine interne 3 est constituée d'un film étanche formant une paroi tubulaire souple. Le dispositif selon l'invention comprend en outre une gaine externe 7 à paroi tubulaire constituée d'un film souple fixée audit élément d'ancrage 2 à une extrémité longitudinale dudit élément d'ancrage. Sur la figure 1, ladite gaine externe 7 constitue un prolongement de ladite gaine interne 3 s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage dans la direction longitudinale dudit élément d'ancrage. Le dispositif selon l'invention comprend en outre un tube souple ou semi-rigide dénommé tube d'injection-aspiration 6 s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage 2. Ladite gaine interne 3 est indépendante de la surface interne de ladite première paroi entre ces deux extrémités 3 et 3b, on comprend que la gaine interne 3 n'est pas tendue d'une manière excessive pour ne pas rigidifier le stent, de sorte que l'écart entre ladite gaine interne 3 et ledit premier diamètre externe maximal Dl de la première paroi 2a est de préférence de 0,2 à 10 mm, de préférence encore de 1 à 5 mm, et l'espace entre ladite gaine interne 3 et ladite première paroi 2a définit une chambre dénommée chambre de dépression 5. Une extrémité ouverte du tube d'injection-aspiration constituée d'une portion de tubes 6a comprenant de multiples perforations 6a-1, s'étend sensiblement sur toute la longueur de ladite chambre 5 dans la direction longitudinale XX du dispositif. Le tube d'injection-aspiration 6 débouche dans ladite chambre de dépression 5 en traversant de façon étanche le joint annulaire de colle élastomère à l'extrémité avale 3b de la gaine 3 lorsque le tube 6 est introduit par l'orifice anal ou le joint à l'extrémité amont 3a de la gaine 3 lorsque le tube 6 est introduit par l'orifice oral. Ledit tube d'injection-aspiration 6 et la dite gaine externe 7 s'étendent à l'extérieur dudit élément d'ancrage depuis la même extrémité avale dudit élément d'ancrage et de préférence ledit tube d'injection-aspiration (6) et ladite gaine externe (7) sont collés l'un à l'autre à l'extérieur de ladite gaine externe 7 dans le cas d'une introduction par voie anale. Le tube d'injection-aspiration 6 sert à injecter ou aspirer de l'air ou un liquide dans la chambre 5 pour aspirer ou décoller la paroi intestinale 10 de la face externe du stent 2a, et plus généralement pour modifier la caractéristique d'ancrage du stent 2a par rapport à la paroi intestinale 10. La couche 2d est perforée en 2d-1 pour permettre le passage de l'air ou du liquide. Sur la figure 1, la portion 6a du tube d'injection-aspiration 6 à l'intérieur de la chambre 5 peut être collée sur la face interne de la première paroi 2a ou sur la face externe de ladite gaine externe. Dans tous les modes de réalisation, ladite première paroi 2a présente : a) une longueur L1 d'au moins 30 mm, de préférence de 40 à 150 mm, et un diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre un diamètre externe minimal D1' en position radiale rétractée de ladite première paroi d'au plus 10mm, et un diamètre externe maximal D1 en position d'expansion radiale maximale de la dite première paroi, de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm, et b) son extrémité longitudinale amont, avec une prolongation évasée 2c dénommée collerette, définissant une paroi de révolution autour dudit axe longitudinal XX à section circulaire de diamètre croissant, de préférence de 5 à 30mm de longueur L1', de préférence encore de 15 à 20mm de longueur, et de diamètre maximal DO égal à environ 110% du dit premier diamètre maximal, plus particulièrement de 21 à 37 mm. Cette collerette 2c a pour fonction de ralentir la migration du dispositif 1 à l'intérieur de l'intestin même une fois que l'ancrage de celui-ci contre la paroi interne 10 de l'intestin est supprimé dans sa partie longitudinale courante ou surface externe de la première paroi 2a, Dans tous les modes de réalisation, ladite gaine externe 7 présente au repos une longueur L2 en aval dudit élément d'ancrage 2 d'au moins 50 cm, de préférence au moins 1 m, et un diamètre externe de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm. Sur la figure 2, le dispositif selon l'invention comprend un deuxième stent 2b, disposé coaxialement à l'intérieur dudit premier stent 2a, ledit deuxième stent 2b étant constitué d'une autre petite prothèse entérale formée par un maillage de fils spiralés en nitinol dont la surface externe est recouverte d'un film étanche constituant ladite gaine interne 3, ladite deuxième paroi 2b définit une surface de révolution autour dudit axe longitudinal XX comprenant une partie courante sensiblement cylindrique à section sensiblement, ladite deuxième paroi présentant un deuxième diamètre externe inférieur au dit premier diamètre externe de la dite première paroi 2a, les extrémités longitudinales de la dite deuxième paroi 2b étant fixées de manière étanche à celles de ladite première paroi 2a à l'aide de premiers moyens de fixation étanche 4-1a,4-lb consistant en un joint annulaire de colle élastomère 4a,4b à chaque dite extrémité longitudinale de ladite deuxième paroi, de façon à délimiter latéralement ladite chambre de dépression 5 étanche, ledit deuxième élément longitudinal creux étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en dite position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale de telle sorte que le dit deuxième diamètre externe de ladite deuxième paroi 2b puisse varier de façon contrôlée entre : un deuxième diamètre externe minimal D2' en position radiale rétractée de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe minimal, et un deuxième diamètre externe maximal D2 en position d'expansion radiale maximale de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe maximal, l'écart entre ledit deuxième diamètre externe maximal D2 et ledit premier diamètre externe maximal Dl étant d'au moins 0,2mm de préférence de 0,2 à 10 mm, de préférence encore de 1 à 5 mm. Dans ce mode de réalisation de la figure 2, lorsqu'on aspire de l'air depuis l'extrémité extérieure du tube d'injection-aspiration 6, l'aspiration par les perforations 6a1 de la portion de tubes internes dans la chambre de dépression 5 provoque l'aspiration de la paroi intestinal 10 contre la surface externe de la première paroi 2a à travers les mailles 2a-1. Mais, l'espace entre la gaine interne 3 et le stent externe 2a reste sensiblement constant, ce qui permet d'éviter le colmatage des perforations 6a-1 de la portion de tubes 6a et confère donc un fonctionnement plus fiable et plus homogène de contrôle de la teneur en vide à l'intérieure de la chambre de dépression 5. Ceci permet également de contrôler de manière plus fiable et homogène la force de l'ancrage du dispositif 1 contre la paroi interne 10 de l'intestin. Dans le mode de réalisation de la figure 1, il y a un risque que la gaine interne 3 ne vienne se coller contre les perforations 6a-1. Dans ce mode de réalisation de la figure 2, comme dans le mode de réalisation de la figure 1, le tube d'injection-aspiration 6 traverse le premier moyen de fixation ou joint annulaire de colle élastomère 4-lb à l'extrémité avale de l'élément d'ancrage 2. Sur la figure 2, la portion 6a du tube d'injection-aspiration 6 à l'intérieur de la chambre 5 peut être collée sur la face externe du film ou gaine interne 3 par-dessus la face externe de la deuxième paroi 2b. La gaine externe 7 est constituée avantageusement par le prolongement de la direction longitudinale en aval de l'élément d'ancrage de ladite gaine interne 3. En variante, la gaine externe 7 peut être fixée à son extrémité amont au même joint de colle élastomère 4-lb ou peut être fixée sur la face externe de l'extrémité longitudinale avale de la première paroi 2a par recouvrement de celle-ci sur une courte portion de longueur (non représenté sur les figures). Dans un mode de réalisation (non-représenté les figures), la gaine 7 à son extrémité amont peut aussi recouvrir la surface externe deuxième paroi 2b constituant ainsi ladite gaine interne 3 ou une partie seulement. Sur la figure 3, on a représenté un troisième mode de réalisation dans lequel ladite gaine interne 3 est appliquée en vis-à-vis de la surface interne du stent interne ou deuxième paroi 2b, c'est-à-dire à l'intérieur de celle-ci et collée contre celle-ci à ses extrémités longitudinales. Ainsi, on ménage encore une chambre de dépression 5 présentant un écart radial sensiblement permanent en position d'expansion radiale de la première paroi 2a, du fait qu'on met en oeuvre une deuxième paroi multi-perforée 2b comme dans le mode de réalisation de la figure 2 décrit ci-dessus, constituée d'un stent de plus petit diamètre. Le deuxième stent ou stent interne 2b définit une dite deuxième paroi multi-perforée 2b intercalée entre ladite gaine interne 3 et ladite première paroi 2a. Et, l'extrémité dudit tube d'injection- aspiration 6a débouche dans ladite chambre de dépression 5 entre ladite gaine interne 3 et la dite deuxième paroi 2b, ladite gaine interne 3 étant, comme dans la figure 1, constituée par la prolongation en amont de ladite gaine externe 7 constituée d'une paroi tubulaire souple. Dans le mode de réalisation de la figure 3, la portion 6a de tube d'injection-aspiration 6 intercalée entre la gaine interne 3 et la deuxième paroi 2b à l'intérieur de la chambre 5 peut être collée contre la face interne de la deuxième paroi 2b. Et, lorsque l'on réalise l'aspiration de l'air à travers les ouvertures 6a-1 de la portion de tube 6a dans la chambre 5, la gaine souple 3 est aspirée contre le tube 6a et la paroi intestinale 10 est aspirée contre la face externe du stent externe 2a, mais l'espace entre les deux stents coaxiaux 2a et 2b est maintenu constant, comme décrit ci-dessus, d'un écart d'au moins 0,2 à 10 mm, de préférence de 1 à 5 mm, en position radiale d'extension desdits stents. Il en résulte le même avantage que dans le mode de réalisation de la figure 2 en termes de facilité, homogénéité et fiabilité du contrôle de l'ancrage du stent 2a par rapport à la paroi intestinale 10. Dans le mode de réalisation de la figure 3, le joint annulaire de colle élastomère 4a,4b à chaque extrémité longitudinale de la partie courante de l'élément d'ancrage 2, c'est-à-dire à chaque extrémité longitudinale 3a,3b de la gaine interne 3 et des première paroi 2a et deuxième paroi 2b, est constitué d'une première partie de joint annulaire 4-1a, 4-lb entre la gaine 3c et la deuxième paroi 2b et d'une deuxième partie de joint annulaire 4-2a, 4-2b entre les deux stents coaxiaux constituant la première paroi 2a et la deuxième paroi 2b. Sur la figure 4, on a représenté un mode de réalisation avec deux stents coaxiaux de diamètres nominaux de leurs parties courantes sensiblement identiques. Chaque stent comprend une collerette 2c, 2c-1, 2c-2 à une de ses extrémités longitudinales comme décrit ci-dessus et les deux stents 2a, 2b sont emboîtés coaxialement l'un dans l'autre tête bêche de sorte que l'élément d'ancrage 2 comprend une collerette à chaque extrémité longitudinale. Du fait que les deux stents 2a, 2b présentent un diamètre nominal, c'est-à-dire un diamètre externe maximal Dl, D2 sensiblement identique, le stent interne 2b a sa partie courante cylindrique constituant ladite deuxième paroi 2b ajustée en force contre la surface interne de la partie courante cylindrique du premier stent ou première paroi 2a. Et, les deux stents sont collés l'un à l'autre à leurs extrémités longitudinales de leurs dites parties courantes cylindriques ou première et deuxième parois 2a, 2b en vis-à-vis. La gaine interne 3 est appliquée comme sur la figure 3 à l'intérieur du stent interne, collée à sa dite deuxième paroi 2b et la gaine interne 3 constitue ainsi la prolongation de la gaine externe 7. Le tube d'injection-aspiration 6 est appliqué contre la surface interne de la deuxième paroi 2b comme sur la figure 3 entre la deuxième paroi 2b et la gaine interne 3. Plus précisément, sur la figure 4, la deuxième paroi 2b ou stent interne présente à son extrémité amont une collerette 2c-1 et le stent externe ou première paroi 2a présente à son extrémité aval une collerette 2c-2, les deux première et deuxième parois 2a, 2b se chevauchant sur toute leur longueur. Ainsi, du fait que la collerette avale 2c-2 est en prolongement du stent externe, il est possible de disposer le tube d'injection-aspiration 6 s'étendant en aval de l'élément d'ancrage 2 de telle sorte que son extrémité ouverte 6a débouche soit dans l'espace entre la gaine interne 3 et la deuxième paroi 2b du stent interne, comme représenté sur la figure 4, soit dans une variante non-représentée, avec l'extrémité ouverte du tube d'injection-aspiration 6 débouchant dans l'espace entre les deux stents. Plus précisément, la portion 6a du tube 6 peut être intercalée entre les deux première et deuxième parois 2a, 2b, c'est-à-dire collée sur la face externe de la deuxième paroi 2b. Ce mode de réalisation de la figure 4 préserve un espace suffisant entre la gaine interne et la paroi intestinale 10, permettant ainsi d'éviter le colmatage des perforations 6a de l'extrémité du tube d'injection-aspiration 6. En outre, il confère une rigidité optimale à l'élément d'ancrage 2 et une stabilisation suffisamment longue dans la paroi intestinale avant sa migration après reprise du transit intestinal. Sur la figure 5A, on a représenté schématiquement un mode de réalisation de l'extrémité du tube d'injection-aspiration 6 constitué par une portion de tube 6a multi-perforée 6a-1, s'étendant sensiblement hélicoïdalement contre la face interne de ladite deuxième paroi 2b comme représenté sur la figure 5, selon une ligne en zig-zag ou en Z en parcourant toute la longueur de la chambre de dépression 5. Ce type de tube en zig-zag est plaqué et collé contre la face interne de la deuxième paroi 2b. La portion de tube multi-perforé 6a en zig-zag ou en Z au sein de la chambre 5 peut être également appliquée et collée sur la surface interne de la première paroi 2a ou la surface externe de la deuxième paroi 2b dans le mode de réalisation de la figure 2, en lui faisant parcourir hélicoïdalement la longueur dans la direction XX de la chambre annulaire 5. Trois autres variantes du dispositif non représentées sont possibles : 1. stent 2a avec 2 collerettes et stent 2b sans collerette, 2. stent 2a sans collerette et stent 2b avec une seule collerette, 3. stent 2a sans collerette et stent 2b avec 2 collerettes. Sur la figure 6, on a représenté l'extrémité longitudinale libre extérieure dudit tube d'injection-aspiration 6 connecté de façon réversible à un embout de raccordement 7 comportant un dispositif d'obturation consistant en une vanne anti-reflux 7a, comportant un dispositif témoin de la teneur du vide dans la chambre 5 consistant en un ballonnet7b. Plus précisément, l'embout de raccordement 7 comporte une tige de raccordement rigide en 7c se prolongeant par ledit ballonnet témoin 7b lui-même coopérant avec et se prolongeant par le dispositif antireflux 7a. L'embout de raccordement 7 peut être connecté à un appareil d'aspiration, par exemple une seringue 8 à l'extrémité libre du dispositif anti reflux 7a. Un embout de raccordement 7 de ce type est commercialisé par la société TELEFLEX MEDICAL COMPANY (USA) sous la référence RUSCHLIT PVC n° 103902035. Le dispositif anti reflux 7a comporte un cylindre creux extérieur 7a-1 et un cylindre central creux interne 7a-2. Le cylindre central creux 7a-2 est guidé à l'intérieur du cylindre extérieur 7a-1 par une première butée 7a-3 solidaire de la paroi interne du cylindre extérieur 7a-1 et comportant un orifice cental 7a-4 à l'intérieur duquel passe ledit cylindre central creux 7a-2. Une deuxième butée 7a-5 est solidaire dudit cylindre central creux 7a-2 et un ressort 7a-6 est solidaire à chacune de ses extrémités d'un côté de ladite première butée 7a-3 et de l'autre côté à ladite deuxième butée 7a-5 de sorte que en position d'extension dudit ressort, une troisième butée 7a-7 solidaire de l'autre extrémité dudit cylindre central creux 7a-1 vient buter contre une face de la première butée 7a-3. Lorsque l'on adapte l'extrémité de la seringue 8 dans une extrémité évasée 7a-8 dudit cylindre central creux 7a-1, la force d'appui de la seringue permet de comprimer le ressort et de dégager lesdites première butée 7a-3 et troisième butée 7a-7 de sorte que l'air injecté par la seringue 8 peut s'écouler depuis un orifice 7a-8 à l'extrémité dudit cylindre central creux par le passage 7a-9 entre lesdites première butée 7a-3 et troisième butée 7a-7. Après le retrait de la seringue 8, le ressort 7a-6 reprend sa position d'extension et la troisième butée 7a-7 vient se plaquer contre la première butée 7a-3 et obturer tout passage d'air entre l'extérieur du dispositif anti reflux 7a et l'intérieur du ballonnet 7b. En aspirant l'air dans le mini-tube perforé 6a avec la seringue 8 à travers l'embout de raccordement 7, on crée le vide dans la chambre de dépression 5. La muqueuse intestinale 10 est attirée à la surface externe du stent 2a sous l'effet de l'aspiration qui augmente l'ancrage du dispositif 1. Inversement, cet effet est annulé par injection d'air ou d'une solution liquide dans ladite chambre de dépression 5 au moyen du même mini-tube 6 depuis l'extrémité longitudinale libre extérieure du tube d'injection-aspiration 6. Comme mentionné précédemment, lorsque l'on injecte une solution liquide dans la chambre de dépression 5, la température de la solution permet de modifier la température et donc la forme et la rigidité de la première paroi 2a réalisée en alliage de nitinol. Plus particulièrement aux températures situées en-dessous de 15°, le nitinol devient souple et malléable, de sorte que son réduction d'une solution liquide froide entre 0 et 15° dans la chambre 5 on peut rendre malléable le stent 2a et le cas échéant le stent 2b et faciliter leur migration lors du passage à travers l'anastomose ou d'une zone de rétrécissement par exemple. Pour la réalisation des gaines souples 3 ou 7, on peut utiliser un mélange de différents types de silicone de type « LSR », « RTV » et « GEL », tels que décrits précédemment. On a décrit dans WO 2010/09291 l'introduction du dispositif selon l'invention. Celui-ci est introduit sous forme rétractée par l'intermédiaire d'un introducteur 4 qui est constitué d'un tube en plastique semi rigide apte à être déformé de diamètre 3 à 20 mm, de préférence 10 à 15 mm, de longueur de 70 à 220 cm, au sein duquel l'élément d'ancrage est introduit sous forme rétractée, ladite gaine étant positionnée en aval de l'élément d'ancrage à l'intérieur du tube guide de l'introducteur. Une fois que le tube guide de l'introducteur est arrivé au site d'implantation, par exemple à environ 1 m en amont de l'anastomose, l'élément d'ancrage peut être sorti de l'extrémité de l'introducteur et il prend une position expansée. Il y a lieu de noter que le temps d'introduction et d'acheminement de l'introducteur de l'élément d'ancrage jusqu'au site d'implantation, est en pratique inférieur au temps à partir duquel ledit élément d'ancrage subit une expansion radiale de par l'augmentation de la température qu'il connaît à l'intérieur du corps. Dans sa forme initiale, fermé et logé dans l'introducteur, le(s) stent(s) 2a,2b présente(nt) un diamètre très réduit notamment de 5 à 15 mm. On traverse l'anastomose, puis on pénètre l'intestin d'amont. Le chirurgien apprécie la progression de l'introducteur et son bon emplacement par la palpation de l'introducteur à travers les parois de l'intestin et en visualisant le stent pendant son expansion. Une fois libérée dans la lumière de l'intestin, le stent retrouve progressivement son diamètre définitif. Il peut être temporairement maintenu en place par le chirurgien, qui pince le stent à travers les parois de l'intestin. L'introducteur est ensuite retiré. La gaine 7 est dépliée spontanément et progressivement au retrait de l'introducteur. Ce dernier retraverse l'anastomose puis l'orifice anal dans le sens antégrade, libérant totalement la gaine 7. Après un délai moyen de 4 à 6 jours, et sous l'effet des contractions intestinales, l'unité stent-gaine externe- tube d'injection-aspiration migre progressivement vers l'orifice anal depuis le site d'ancrage en amont, lequel est suffisamment en amont de préférence à au moins 20 cm de longueur d'intestin de l'anastomose pour que le stent atteigne l'orifice anal 5 ou 6 jours plus tard seulement après reprise du transit intestinal, puis, le dispositif est éliminé avec la matière fécale. Le dispositif selon l'invention peut être combiné à d'autres moyens en vue d'un autre usage que la protection d'une anastomose. En particulier, il peut être utilisé pour tous les usages requérant un ancrage dans l'intestin, notamment en vue de mieux contrôler cet ancrage. On cite notamment les dispositifs visant à l'augmentation de la sensation de satiété tel que décrit dans US 2008/0208357 | La présente invention concerne un dispositif chirurgical (1) d'ancrage, apte à s'ancrer sur la muqueuse de la paroi interne de l'intestin (10), comprenant un élément d'ancrage temporaire (2) dont l'ancrage peut être modifié de façon contrôlée, comprenant une première paroi multi-perforée sensiblement cylindrique présentant des propriétés d'élasticité radiale telle que ladite première paroi présente un diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée, caractérisé en ce qu'au moins une partie, de la surface interne de ladite première paroi (2a) est doublée d'une gaine interne étanche indépendante dont seules les extrémités longitudinales (3a,3b) sont fixées audit élément d'ancrage (2) de façon à délimiter une chambre de dépression (5) entre ladite gaine interne (3) et la dite première paroi, ledit élément d'ancrage (2) temporaire étant couplé à un tube souple ou semi rigide dénommé tube d'injection-aspiration (6), s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage (2), une extrémité ouverte (6a) dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans la dite chambre de dépression (5), permettant d'injecter ou d'aspirer de l'air dans ladite chambre de dépression. | 1. Dispositif chirurgical (1) d'ancrage, apte à s'ancrer sur la muqueuse de la paroi interne de l'intestin (10), comprenant un élément d'ancrage temporaire (2) dont l'ancrage peut être modifié de façon contrôlée, comprenant au moins un premier élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour d'un axe longitudinal (XX) comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dite première paroi (2a), ledit premier élément longitudinal creux étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale telle que ladite première paroi multi-perforée présente un premier diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre : un premier diamètre externe minimal (D1') en dite position radiale rétractée de ladite première paroi, d'au plus 20 mm, de préférence d'au plus 10mm, et un premier diamètre externe maximal (Dl) en dite position d'expansion radiale maximale de ladite première paroi, de préférence de 18 à 45 mm, caractérisé en ce qu'au moins une partie, de préférence toute la longueur, de la surface interne cylindrique de ladite première paroi (2a) est doublée d'une couche étanche indépendante formant une gaine interne (3), seules les extrémités longitudinales (3a,3b) de la dite gaine interne (3) étant fixées de manière étanche (4a,4b) audit élément d'ancrage (2) à l'aide des premiers moyens de fixation étanche (4-la,4-lb), de préférence un joint annulaire de colle élastomère, à chaque dite extrémité longitudinale de ladite gaine interne, de façon à délimiter une chambre dénommée chambre de dépression (5) entre ladite gaine interne et la dite première paroi, ledit élément d'ancrage temporaire étant couplé à un tube souple ou semi rigide dénommé tube d'injection-aspiration (6), s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage (2), une extrémité ouverte (6a) dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans la dite chambre de dépression (5). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la dite gaine interne (3) est constituée d'un film étanche (3c) formant une paroi tubulaire souple. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité (6a) dudit tube d'injection-aspiration débouchant dans ladite chambre est constituée d'une portion de tube multi-perforé s'étendant dans ladite chambre (5) de préférence sensiblement sur toute sa longueur de ladite chambre, de préférence encore sous forme d'une ligne en Z en parcourant sensiblement hélicoïdalement ladite chambre de dépression collée contre la surface interne dudit élément d'ancrage. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité dudit tube d'injection-aspiration (6) débouchant dans ladite chambre de dépression (5) traverse de façon étanche un desdits premiers moyens de fixation, de préférence un dit joint annulaire de colle (4-1b), à une extrémité longitudinale de ladite gaine interne. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une gaine externe (7) à paroi tubulaire constituée d'un film souple fixée audit élément d'ancrage (2) à une extrémité longitudinale dudit élément d'ancrage. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite gaine externe (7) constitue un prolongement de ladite gaine interne (3) s'étendant à l'extérieur dudit élément d'ancrage. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que ledit tube d'injection-aspiration (6) et la dite gaine externe (7) s'étendent à l'extérieur dudit élément d'ancrage depuis la même extrémité dudit élément d'ancrage et de préférence ledit tube d'injection-aspiration (6) et ladite gaine externe (7) sont solidarisésentre eux, ledit tube d'injection-aspiration (6) étant situé à l'extérieur ladite gaine externe (7). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit élément d'ancrage comporte un deuxième élément longitudinal creux semi-rigide, définissant une paroi de révolution autour dudit axe longitudinal (XX) comprenant une partie courante multi-perforée sensiblement cylindrique à section sensiblement circulaire dite deuxième paroi (2b), ladite deuxième paroi étant disposée co axialement à l'intérieur de la dite première paroi (2a), les extrémités longitudinales de la dite deuxième paroi (2b) étant fixées de manière étanche à celles de ladite première paroi (2a) à l'aide de premiers (4-ia,4-1b) ou deuxièmes moyens de fixation étanches (4-2a,4-2b), de préférence un joint annulaire de colle élastomère (4a,4b) à chaque dite extrémité longitudinale de ladite deuxième paroi, ledit deuxième élément longitudinal creux étant réalisé en un matériau lui conférant des propriétés d'élasticité radiale de sorte qu'il peut être comprimé radialement en dite position rétractée et adopter une dite position d'expansion radiale maximale après relâchement de la compression radiale de telle sorte que le dit deuxième diamètre externe de ladite deuxième paroi (2b) puisse varier de façon contrôlée entre : un deuxième diamètre externe minimal (D2') en position radiale rétractée de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe minimal, et un deuxième diamètre externe maximal (D2) en position d'expansion radiale maximale de ladite deuxième paroi, inférieur audit premier diamètre externe maximal. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi multi-perforée (2b) est intercalée entre ladite gaine interne (3) et ladite première paroi (2a), l'extrémité dudit tube d'injection-aspiration (6a) débouchant de préférence dans la dite chambre de dépression entre ladite gaine interne(3) et la dite deuxième paroi (2b). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite première paroi (2a) présente : a) une longueur (L1) d'au moins 30 mm, de préférence de 40 à 150 mm, et un diamètre externe que l'on peut faire varier de façon contrôlée entre un diamètre externe minimal (D1') en position radiale rétractée de ladite première paroi d'au plus 10mm, et un diamètre externe maximal (D1) en position d'expansion radiale maximale de la dite première paroi, de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm, et b) de préférence, au moins une de ses extrémités longitudinales, de préférence encore son extrémité amont, avec une prolongation évasée (2c) dénommée collerette, définissant une paroi de révolution autour dudit axe longitudinal (XX) à section circulaire de diamètre croissant, de préférence de 5 à 30mm de longueur (L1'), de préférence encore de 15 à 20 mm de longueur, et de diamètre maximal (DO) égal à au moins 105% du dit premier diamètre maximal de préférence de 105 à 150%. 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que ledit deuxième élément longitudinal creux comporte une deuxième paroi (2b) ajustée contre la surface interne de la dite première paroi (2a), lesdites première et deuxième parois étant de préférence de même longueur. 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que chaque dit premier et second élément longitudinal creux comporte à une des extrémités longitudinales de chaque dite première et respectivement deuxième paroi (2a, 2b) une prolongation évasée (2c, 2c-1, 2c-2) dénommée collerette, définissant une surface de révolution autour dudit axe longitudinal (XX) à section circulaire de diamètre croissant depuis l'extrémité de ladite première ou respectivement deuxième paroi vers l'extrémité dudit premier ou respectivement deuxième élément longitudinal creux, et de diamètre maximal (DO) égal à au moins 105% dudit premier diamètre maximal (D1) de préférence de 105 à 150%, les deux dits élément longitudinauxcreux étant emboités tête-bêche de sorte que le dit élément d'ancrage comporte une dite collerette à chaque extrémité longitudinale. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que ledit élément d'ancrage (2,2a,2b) comporte une collerette (2c,2c-1,2c-2), de préférence une collerette à chaque extrémité, et un fil dénommé lasso est accroché en bordure de la dite collerette , de préférence l'un au moins des deux fils étant d'une longueur au moins égale à celle du dit tube d'injection-aspiration et le cas échéant de la dite gaine externe. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13 caractérisé en ce que lesdites gaine interne (3) et gaine externe (7) sont en matériau synthétique biocompatible, d'épaisseur de paroi de 0,01 à 1 mm, de préférence en matériaux élastomère du type silicone ou polyuréthane de 0,05 à 1 mm d'épaisseur, et de préférence encore présentant des propriétés d'élasticité radiale et longitudinale, et ladite gaine externe au moins présentant des propriétés de mémoire de forme et des propriétés de non collabilité, ladite gaine externe (7) présentant au repos une longueur (L2) en aval dudit élément d'ancrage (2) d'au moins 50 cm, de préférence au moins 1 m, et un diamètre externe de 18 à 45 mm, de préférence de 20 à 35 mm. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que le dit tube d'injection-aspiration (6) est connecté à son extrémité longitudinale libre à un embout de raccordement (7), lui-même connecté de façon réversible ou apte à être connecté de façon réversible avec un dispositif d'injection ou aspiration d'air ou liquide tel qu'une seringue (8), ledit embout de raccordement comprenant un dispositif d'obturation, de préférence une vanne anti-reflux (7a) et un dispositif de témoin de vide apte à indiquer la teneur du vide dans ladite chambre de dépression (5) à l'autre extrémité (6a) dudit tube d'injection- aspiration, ledit dispositif témoin étant de préférence un ballonnet (7b). 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que ledit élément d'ancrage (2) temporaire est constitué de prothèse(s) entérale(s) de type stent formé par un maillage de fils spiralés métalliques ou en élastomère, de préférence en nitinol.5 | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/04 |
FR2978679 | A1 | PLATEAU DISTRIBUTEUR D'UN GAZ ET D'UN LIQUIDE, REACTEUR EQUIPE D'UN TEL PLATEAU ET UTILISATION DUDIT PLATEAU. | 20,130,208 | L'invention concerne un plateau distributeur d'un gaz et d'un liquide, un réacteur équipé d'un tel plateau et l'utilisation de ce plateau. La présente invention concerne le domaine des réacteurs à lit(s) catalytique(s) fixe(s) alimentés par des fluides, liquides et gazeux, pouvant fonctionner à co-courant descendant. L'invention propose un nouveau plateau distributeur, situé en amont d'un lit catalytique, capable d'améliorer la distribution des fluides d'alimentation sur ledit lit catalytique. Il existe un grand nombre de type de plateaux pour faciliter les mélanges thermiques ou physiques des fluides liquides et gazeux, que ceux-ci soient introduits à co-courant ou à contrecourant. Le brevet US 5 942 162 décrit les différentes technologies possibles pour des mélanges à co-courant. Parmi ceux-ci, les plateaux de distribution (ou plateaux distributeurs) les plus classiques sont des plateaux perforés d'orifices servant de support à des cheminées. En particulier, chaque orifice du plateau débouche sur une cheminée dont l'extrémité supérieure semi-ouverte autorise le passage du gaz réactif. Pour le passage du liquide vers l'intérieur de la cheminée, plusieurs technologies ont été développées comme décrit dans les brevets US 5 882 610, US 6 093 373, EP 1 147 808 et EP 1 147 809. Des ouvertures ou des lumières, situées en partie basse de chaque cheminée, permettent d'assurer le mélange entre le liquide et le gaz au sein des cheminées, en partie basse de ces dernières, avant la traversée du lit catalytique, lequel est souvent précédé d'au moins une couche de billes inertes destinées à diviser le flux de charge et de le redistribuer afin d'éviter la création de circuits préférentiels, sources de points chauds et de cokage dans le lit catalytique. Dans de telles applications, les rapports volumiques du gaz sur le liquide sont souvent supérieurs à 3 :1 et habituellement inférieurs à 400 :1, les cas les plus courants étant lorsque ce rapport varie de 10 à 200. Cependant, il existe des configurations pour lesquelles la quantité de gaz entrant par les cheminées est très faible par rapport à la quantité de liquide, par exemple lorsque le rapport volumique du gaz sur le liquide est inférieur ou égal à 3. Comme la quantité de liquide est élevée, on augmente très fortement le nombre de cheminées qui sont dimensionnées plus largement, mais, le mélange entre liquide et gaz se fait toujours mal et ce mode de mélange est donc inefficace. Dans des cas extrêmes, lorsque la section des lumières, en partie basse de la cheminée, est supérieure à la section de la cheminée, tout le liquide ne peut pas passer par les cheminées et le niveau du liquide monte sur le plateau, celui-ci pouvant dépasser la hauteur des cheminées, ce qui perturbe l'écoulement régulier du gaz. Jusqu'à présent, la seule solution à ce type de problème était la séparation du passage du gaz dans des cheminées dédiées et du liquide par des trous régulièrement distribués sur toute la surface du plateau. Cependant dans ces conditions, le passage du gaz et du liquide sont séparés et il n'y a pas de mélange gaz/liquide, ni de dispersion du liquide assurée par le gaz. Lorsque, le gaz et le liquide se mélangent difficilement, le déroulement de la réaction au sein du lit catalytique en aval du plateau distributeur ne se fait pas de façon optimale. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un plateau distributeur permettant une distribution homogène de gaz et de liquide. Un tel plateau distributeur est plus particulièrement destiné à un réacteur comprenant au moins un lit catalytique, mais il pourrait s'adapter à des réacteurs à lits multiples. A cet effet, un premier objet de l'invention concerne un plateau distributeur d'un gaz et d'un liquide circulants à co-courant descendant, ledit plateau comprenant une plaque perforée d'orifices supportant des cheminées creuses s'étendant perpendiculairement à ladite plaque, chaque orifice de la plaque étant surmonté par une cheminée de même section que ledit orifice, caractérisé en ce que la plaque est équipée d'une pluralité d'ouvertures disposées à la périphérie de chaque cheminée. Le gaz traversant le plateau via les cheminées et le liquide traversant le plateau distributeur via les ouvertures autour de chaque cheminée, le mélange du gaz et du liquide ne se fait donc plus dans la partie basse de chaque cheminée, comme c'était le cas pour les plateaux de distribution de l'art antérieur, mais sous chaque cheminée du plateau distributeur. En outre, les ouvertures réalisées dans la plaque formant le plateau ne sont pas distribuées sur toute la surface du plateau, mais sont localisées uniquement en périphérie des cheminées. Avantageusement, sous chaque orifice surmonté d'une cheminée, le plateau distributeur peut comprendre au moins un élément déflecteur agencé pour diriger un gaz qui descend par la cheminée vers un liquide distribué en périphérie de la cheminée par lesdites ouvertures. De tels éléments déflecteurs permettent d'optimiser le mélange du gaz et du liquide. Notamment, sous chaque cheminée, le ou les éléments déflecteurs définissent une zone de mélange dans laquelle le gaz arrivant par la cheminée et le liquide arrivant par les ouvertures se mélangent. Il n'y a pas de distance optimale entre la plaque et le dit élément déflecteur, mais cette distance sera préférentiellement choisie comme variant de 1 mm à 20mm et de préférence comme variant de 2 à 10 mm. Avantageusement, le plateau de distribution comprend un unique élément déflecteur sous chaque cheminée dont la surface projetée sur la plaque présente un contour tel qu'il recouvre, au moins en partie, lesdites ouvertures disposées à la périphérie de la cheminée auquel il est associé. La surface projetée de l'élément déflecteur sur la plaque est supérieure à la surface de la cheminée, et éventuellement sensiblement identique à la surface du cercle circonscrit englobant ces ouvertures sur la plaque: l'élément déflecteur dirige le gaz provenant de la cheminée vers le liquide pour faciliter le mélange du gaz provenant de la cheminée et du liquide provenant des ouvertures. Le plateau distributeur peut comprendre un unique élément déflecteur sous chaque cheminée, chaque élément déflecteur étant plat et/ ou convexe, de convexité préférentiellement dirigée vers la cheminée. La forme convexe permet d'ajuster la vitesse du gaz en dessous de la cheminée tout en permettant d'avoir suffisamment d'espace en périphérie pour le passage du liquide. Par exemple, chaque élément déflecteur peut comprendre une paroi plane disposée sous la cheminée parallèlement à la plaque, ladite paroi plane étant bordée par une paroi inclinée dont l'angle d'inclinaison n'est pas essentiel. Avantageusement, le plateau distributeur selon l'invention comprend des ouvertures réparties régulièrement sur la périphérie de chaque cheminée, ce qui permet d'améliorer la répartition du liquide traversant le plateau distributeur autour de chaque cheminée, et ainsi d'améliorer le mélange gaz-liquide sous chaque cheminée. De préférence, ces ouvertures seront identiques. Elles peuvent être de forme circulaire, triangulaire, carré, rectangulaire ou tout autre polygone. Elles sont par exemple dimensionnées pour laisser passer tout le liquide sans que le niveau de liquide sur le plateau dépasse la hauteur de la cheminée. Les ouvertures réalisées dans le plateau distributeur selon l'invention peuvent être obtenues par perçage, découpe et/ ou emboutissage. Avantageusement, les ouvertures sont agencées afin d'induire un mouvement de rotation au liquide les traversant. Ceci permet d'améliorer la dispersion du mélange formé sous le plateau distributeur. Par exemple, chaque ouverture est agencée pour diriger le liquide suivant une direction inclinée d'un angle a par rapport à la plaque et sensiblement tangente à un cercle dont la cheminée est le centre, chaque ouverture disposée sur la périphérie d'une cheminée s'étendant le long d'un rayon d'un cercle dont cette cheminée est le centre, et toutes les ouvertures disposées sur la périphérie d'une même cheminée étant orientées dans une même direction par rapport à leur rayon respectif. Un tel agencement induit une circulation des flux de liquide issus de chaque ouverture selon un mouvement globalement circulaire, et notamment sensiblement hélicoïdal, sous le plateau de distribution, permettant une distribution périphérique du mélange liquide-gaz formé sous chaque cheminée. Dans un mode particulier de réalisation, les ouvertures sont formées en coupant deux cotés d'un triangle et en pliant la partie triangulaire ainsi découpée sur le troisième coté du triangle dans une direction opposée à la cheminée, le plan de la dite partie triangulaire pliée formant un angle a par rapport au plan de la plaque. Cet angle a est par exemple d'au moins 30°, de préférence de 30 à 60°. Selon une variante, le plateau distributeur selon l'invention comprend autour de chaque cheminée, une paroi formant barrage solidaire de la plaque et s'étendant perpendiculairement à celle-ci, ladite paroi formant barrage entourant lesdites ouvertures en périphérie de la cheminée et comprenant une pluralité de lumières réparties sur sa surface pour le passage de liquide. Une telle paroi formant barrage permet de maintenir un niveau de liquide sur le plateau distributeur et de garantir ainsi l'alimentation en liquide de chaque ensemble d'ouvertures entourant une cheminée, même lorsque le niveau de liquide du plateau distributeur n'est pas parfaitement horizontal sur toute sa surface. Cette paroi formant barrage est par exemple une paroi cylindrique disposée concentriquement par rapport à la cheminée entourée. Les lumières de ladite paroi formant barrage sont de toutes formes, mais de préférence circulaires pour assurer le passage d'au moins 20% en volume du liquide, et au plus de 50% en volume du liquide, le restant passant par-dessus la dite paroi formant barrage (50) par débordement. Les parois des cheminées du plateau distributeur peuvent être pleines, dépourvues d'orifices. En variante, chaque cheminée peut être pourvue dans sa partie inférieure d'orifices pour le passage de liquide à l'intérieur de la cheminée, ces orifices étant par exemple dimensionnés pour que la section de passage soit inférieure à la section de la cheminée, ces orifices ne devant pas laisser passer plus que 50% en volume de la quantité total de liquide. De préférence, ces orifices ne permettront de faire passer que moins de 20% en volume de la quantité totale de liquide. Un autre objet de l'invention est un réacteur pour le traitement d'un liquide et d'un gaz circulant à co-courant descendant, ledit réacteur comprenant au moins un plateau distributeur selon l'invention, chaque plateau distributeur étant disposé en amont d'un lit catalytique par rapport au sens du flux gaz/liquide à traiter. L'invention concerne également l'utilisation d'un plateau distributeur selon l'invention, pour distribuer de manière homogène un liquide et un gaz circulant à co-courant descendant dans un réacteur, dans lequel le gaz traverse le plateau via les cheminées de ce dernier, et le liquide traverse le plateau via les ouvertures de ce dernier, et via les éventuels orifices de chaque cheminée. En particulier, le dit plateau est particulièrement adapté à des réacteurs pour lesquels du gaz et un liquide sont introduits dans un rapport volumique gaz/liquide est inférieur ou égal à 3, de préférence variant de 0.1 à 2, et plus préférentiellement variant de 0.4 à 1. Dans de telles applications le gaz contient préférablement de l'hydrogène. Le dit plateau est utilisé dans des réacteurs d'hydrogénation d'une charge hydrocarbonée, par exemple pour l'hydrogénation sélective ou totale de coupes oléfiniques et/ou aromatiques, dans l'hydrotraitement (1'hydrodésulfuration, hydrodéazotation, hydrodématallisation), dans l'hydrocraquage, dans l'hydrodéparaffinage et/ou dans l'isomérisation des paraffines. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 représente une vue de côté d'un plateau distributeur selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 représente une vue en coupe du détail A représenté sur la figure 1, montrant en coupe une cheminée de ce plateau ; - la figure 3a représente une vue de dessus du détail A représenté figure 1, montrant vue de dessus, la cheminée et les ouvertures en périphérie de la cheminée (3a) et la figure 3b est un détail de la figure 3a montrant l'angle de pliure a entre le plan de la dite partie triangulaire pliée et le plan de la plaque ; - la figure 4 est identique à la figure 2, mais inclut un barrage qui entoure les ouvertures et représente les circulations de gaz et de liquide au travers du plateau de distribution représenté ; - La figure 5 donne une représentation selon deux coupes, (A-A) et (B-B) des différents agencements possibles de cheminée, ouvertures, déflecteurs d'un plateau selon l'invention, le diamètre du déflecteur ayant un diamètre supérieur à celui de la cheminée mais pouvant être égal 20 25 30 35 au plus grand diamètre du cercle circonscrit entourant les dites ouvertures périphériques autour de la cheminée. La figure 1 représente un plateau distributeur 1 d'un gaz et d'un liquide circulants à co-courant descendant. Le plateau 1 comprend une plaque 10 perforée d'orifices 12 supportant des cheminées creuses 20 s'étendant perpendiculairement à ladite plaque 10. La plaque 10 pourra comprendre de 10 à 100, de préférence de 40 à 100 orifices 12 par mètre carré. Chaque orifice 12 de la plaque 10 est surmonté par une cheminée 20 de même section que cet orifice 12. Les cheminées 20 sont situées entièrement au dessus de la plaque 10. On ne sortirait du cadre si ces cheminées débordaient en-dessous de la dite plaque. Généralement, les cheminées sont cylindriques, ouvertes ou partiellement fermées à leur extrémité supérieure. Selon l'invention, la plaque 10 est équipée d'une pluralité d'ouvertures 30 disposées à la périphérie de chaque cheminée 20. Dans l'exemple de la figure 2, chaque cheminée 20 est formée d'une paroi 21 cylindrique, dépourvue d'orifices. Le bord supérieur 23 de chaque cheminée est généralement semi-ouvert afin de ne laisser pénétrer que le gaz dans la cheminée. Les ouvertures 30 sont agencées afin d'induire un mouvement de rotation au liquide les traversant tel que représenté sur les figures 3a, 3b. Chaque ouverture 30, telle que dessinée dans la figure 3b, est ainsi agencée pour diriger le liquide suivant une direction inclinée d'un angle a par rapport à la plaque 10 et sensiblement tangente à un cercle dont la cheminée 20 est le centre. Chaque ouverture 30 disposée sur la périphérie d'une cheminée s'étend en outre le long d'un rayon d'un cercle dont cette cheminée est le centre, et toutes les ouvertures 30 disposées sur la périphérie d'une même cheminée sont orientées dans une même direction par rapport à leur rayon respectif. Dans l'exemple représenté sur les figures 2 et 3a,b, de telles ouvertures 30 sont formées en coupant deux cotés 31, 32 d'un triangle (figure 3a) et en pliant la partie triangulaire 34 ainsi découpée suivant le troisième coté 33 du triangle en dessous de la plaque 10 par rapport à la cheminée, ladite partie pliée formant un angle a par rapport au plan de la plaque 10 (figure 3b). Les côtés 31 et 33 forment les plus grands côtés de la partie triangulaire 34. Le troisième côté 33, le long duquel la partie triangulaire 34 découpée est pliée, peut s'étendre radialement depuis la cheminée 20. En variante, la partie triangulaire 34 peut être isocèle, les côtés 31 et 33 étant identiques et la hauteur de la partie triangulaire s'étendant radialement depuis la cheminée 20. Toutes les parties triangulaires 34 découpées pour la formation des ouvertures 30 sont situées d'un même côté du troisième côté 33 du triangle, tel que visible sur la figure 3a. Autrement dit, toutes ces parties triangulaires 34 sont découpées de sorte que le liquide qu'elles laissent passer soit dirigé dans une même direction par rapport à un rayon d'un cercle de centre la cheminée 20. L'angle d'inclinaison a de la partie triangulaire 34 par rapport à la plaque 10 est d'au moins 30°, de préférence de 30° à 60°. Ces ouvertures 30 peuvent être obtenues par perçage/découpe et emboutissage. Les ouvertures 30 représentées sont toutes identiques et réparties régulièrement sur la périphérie de chaque cheminée 20, tel que visible sur la figure 3a, favorisant une distribution homogène du mélange liquide gaz. Le plateau distributeur 1 représenté en figure 1 comprend en outre, sous chaque orifice 12 surmonté d'une cheminée 20, au moins un élément déflecteur agencé pour diriger un gaz qui descend par la cheminée vers un liquide distribué en périphérie de la cheminée par les ouvertures 30. Dans l'exemple représenté, un unique élément déflecteur 40 est disposé sous chaque cheminée 20. La surface projetée de cet élément déflecteur 40 sur la plaque 10 présente un contour entourant lesdites ouvertures 30 disposées à la périphérie de la cheminée auquel il est associé. Ce contour peut être de forme circulaire ou polygonale, par exemple octogonale. Dans la figure 2, l'élément déflecteur 40 comprend une paroi plane 41 pleine disposée sous la cheminée 20 parallèlement à la plaque 10, ladite paroi plane 41 étant bordée par une paroi inclinée 42. L'élément déflecteur 40 présente ainsi une forme convexe, dont la convexité est dirigée vers la cheminée 20. Bien entendu on ne sortirait pas du cadre de l'invention si ce déflecteur convexe était remplacé par un déflecteur plan répondant aux mêmes caractéristiques, c'est-à-dire présentant un diamètre voisin de celui du cercle circonscrit entourant les ouvertures 30 autour de la cheminée 20. L'élément déflecteur 40 est fixé sur la plaque 10 de l'autre côté et en-dessous de la cheminée 20, par tout moyen adéquat, notamment par des moyens ne perturbant pas le mélange du gaz et du liquide mélangé entre l'élément déflecteur 40 et la plaque 10. Il peut s'agir par exemple de tiges ou de vis (non représentées) ou encore par soudure sur les pointes des parties triangulaires 34. La circulation du gaz et du liquide à travers le plateau distributeur selon l'invention est symbolisé par les flèches sur la figure 4. Dans le mode de réalisation représenté sur cette figure, le plateau distributeur 1 comprend également autour de chaque cheminée, une paroi formant barrage 50, solidaire de la plaque 10 et s'étendant perpendiculairement à celle-ci. Cette paroi formant barrage 50 entoure les ouvertures 30 de la cheminée 20. Dans l'exemple représenté, cette paroi formant barrage 50 est un cylindre concentrique à la cheminée 20. La paroi formant barrage 50 comprend une pluralité de lumières 51 réparties sur sa surface pour le passage de liquide. La hauteur H2 de la paroi formant barrage 50 sera au plus égale à la moitié de la hauteur H de la cheminée qu'elle entoure. Le diamètre de la paroi formant barrage 50 sera au moins égal à trois ou quatre fois le diamètre de la cheminée 20 qu'elle entoure. Le gaz G entre (flèche F l) par l'extrémité supérieure de la cheminée 20 et débouche, sous la plaque 10, en regard de l'élément déflecteur 40, lequel le dévie vers sa périphérie (flèches F2). En présence d'une paroi formant barrage 50, le liquide L passe au dessus de cette paroi formant barrage 50 (flèche F3) ainsi que par ses orifices 51 (flèche F4) avant de traverser le plateau distributeur via les ouvertures 30 (flèches F5). Le liquide L se mélange au gaz G dans la zone définie par la plaque 10 et l'élément déflecteur 40. La forme des ouvertures 30 induit un mouvement de rotation du liquide L, globalement centrifuge, qui favorise la distribution du mélange obtenu. Dans la figure 5, sont représentés différents agencements (a), (b), (c) des cheminées/ ouvertures dans la plaque 10 et des déflecteurs, qu'il serait également possible de réaliser en accord avec la présente invention. La coupe (A-A) correspond à une vue de dessus de la plaque 10 représentant la forme des découpes des ouvertures 30 autour de la cheminée 20. En pointillés, sont représentés le contour du déflecteur 40 associé à chaque cheminée, celui-ci n'étant pas toujours de diamètre identique au cercle circonscrit couvrant les ouvertures 30 mais pouvant être légèrement inférieur. La coupe (B-B) est une coupe transversale sur l'axe de la cheminée 20 présentant différentes positions de la cheminée 20 et du déflecteur 40, l'extrémité inférieure de la dite cheminée 20 pouvant délimiter une fente 24 d'injection de gaz ayant pour effet une accélération de son injection sous les ouvertures 30 d'arrivée du liquide.20 | Plateau distributeur (1) d'un gaz et d'un liquide circulants à co-courant , ledit plateau comprenant une plaque (10) perforée d'orifices (12) et supportant des cheminées creuses (20) s'étendant perpendiculairement à ladite plaque (10), chaque orifice (12) de la plaque étant surmonté par une cheminée (20) de même section que ledit orifice (12), caractérisé en ce que la plaque (10) est équipée d'une pluralité d'ouvertures (30) disposées à la périphérie de chaque cheminée (20). | 1. Plateau distributeur (1) d'un gaz et d'un liquide circulants à co-courant, ledit plateau comprenant une plaque (10) perforée d'orifices (12) et supportant des cheminées creuses (20) s'étendant perpendiculairement à ladite plaque (10), chaque orifice (12) de la plaque étant surmonté par une cheminée (20) de même section que ledit orifice (12), caractérisé en ce que la plaque (10) est équipée d'une pluralité d'ouvertures (30) disposées à la périphérie de chaque cheminée (20). 2. Plateau distributeur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend, sous chaque orifice (12) surmonté d'une cheminée (20), au moins un élément déflecteur (40) agencé pour diriger un gaz qui descend par la cheminée (20) vers un liquide distribué en périphérie de la cheminée (20) par lesdites ouvertures (30). 3. Plateau distributeur selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un unique élément déflecteur (40) sous chaque cheminée dont la surface projetée sur la plaque présente un contour de diamètre supérieur à celui de la cheminée, éventuellement égal à celui du cercle circonscrit entourant lesdites ouvertures (30) disposées à la périphérie de la cheminée auquel il est associé. 4. Plateau distributeur selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un unique élément déflecteur (40) sous chaque cheminée, chaque élément déflecteur (40) présentant une forme plane et/ou convexe dont la convexité est dirigée vers la cheminée. 5. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (30) sont réparties régulièrement sur la périphérie de chaque cheminée. 6. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (30) sont de forme circulaire, triangulaire, carré, rectangulaire ou tout autre polygone. 7. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites ouvertures (30) sont obtenues par perçage, découpe et/ou emboutissage. 8. Plateau distributeur l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (30) sont agencées afin d'induire un mouvement de rotation au liquide les traversant. 9. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque ouverture (30) est agencée pour diriger le liquide suivant une direction inclinée d'un angle a par rapport à la plaque (10) et sensiblement tangente à un cercle dont la cheminée (20) est le centre, chaque ouverture (30) disposée sur la périphérie d'une cheminée (20) s'étendant le long d'un rayon d'un cercle dont cette cheminée est le centre, et toutes les ouvertures (30) disposées sur la périphérie d'une même cheminée étant orientées dans une même direction par rapport à leur rayon respectif. 10. Plateau distributeur l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites ouvertures (30) sont formées en coupant deux cotés (31, 32) d'un triangle et en pliant la partie triangulaire (34) ainsi découpée sur le troisième coté (33) du triangle dans une direction opposée à la cheminée, ladite partie triangulaire (34) pliée formant un angle a par rapport au plan de la plaque (10). 11. Plateau distributeur selon l'une des 8 ou 10, caractérisé en ce que a est par exemple d'au moins 30°, de préférence de 30 à 60°. 12. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend autour de chaque cheminée (20), une paroi formant barrage (50) solidaire de la plaque (10) et s'étendant perpendiculairement à celle-ci, ladite paroi formant barrage (50) entourant lesdites ouvertures (30) en périphérie de la cheminée (20) et comprenant une pluralité de lumières (51) réparties sur sa surface pour le passage de liquide. 13. Plateau distributeur selon la précédente, caractérisé en ce que ladite paroi formant barrage (50) est une paroi cylindrique disposée concentriquement par rapport à la cheminée (20) qu'elle entoure. 14. Plateau distributeur selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que les lumières (51) de ladite paroi formant barrage (50) sont de toutes formes, mais de préférence circulaires pour assurer le passage d'au moins 20% en volume du liquide, et au plus de 50% en volume du liquide, le restant passant par-dessus la dite paroi formant barrage (50). 15. Plateau distributeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les parois (21) des cheminées (20) sont pleines, dépourvues d'orifices. 16. Plateau distributeur selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que chaque cheminée (20) est pourvue, dans sa partie inférieure, d'orifices pour le passage de liquide à l'intérieur de la cheminée, ces orifices ne devant pas laisser passer plus que 50% en volume de la quantité total de liquide, de préférence moins de 20% en volume de la quantité totale de liquide. 17. Réacteur pour le traitement d'un liquide et d'un gaz circulant à co-courant descendant, ledit réacteur comprenant au moins un plateau distributeur (1) selon l'une des précédentes, chaque plateau distributeur étant disposé en amont d'un lit catalytique par rapport au sens du flux liquide/gaz. 18. Utilisation du plateau selon les 1 à 16, pour distribuer de manière homogène un liquide et un gaz circulant à co-courant descendant dans un réacteur, dans lequel le gaz traverse le plateau via les cheminées de ce dernier, et le liquide traverse le plateau via les ouvertures de ce dernier, et éventuellement via les orifices de chaque cheminée. 19. Utilisation selon la 18 dans laquelle on introduit dans le réacteur du gaz et un liquide dans un rapport volumique gaz/liquide inférieur ou égal à 3, de préférence variant de 0.1 à 2, et plus préférentiellement dans un rapport variant de 0.4 à 1. 20. Utilisation selon les 18 et 19 dans laquelle le gaz contient de l'hydrogène 21. Utilisation selon les 18 à 20 dans des réacteurs d'hydrogénation d'une charge hydrocarbonée, par exemple pour l'hydrogénation sélective ou totale de coupes oléfiniques et/ou aromatiques, dans l'hydrotraitement (1'hydrodésulfuration, hydrodéazotation, hydrodémétallisation), dans l'hydrocraquage, dans l'hydrodéparaffinage et/ou dans l'isomérisation des paraffines.35 | B | B01 | B01J,B01D | B01J 8,B01D 3 | B01J 8/02,B01D 3/20 |
FR2979220 | A1 | APPAREIL DE MAMMOGRAPHIE ET DE TOMOSYNTHESE AVEC SOURCE ET PUPITRE AMOVIBLES | 20,130,301 | La présente invention concerne un appareil de mammographie ou de tomosynthèse. ETAT DE L'ART Comme le montrent les figures 1A, 1B, 1C et 1D, on connaît des appareils 1 de mammographie. Un tel appareil de mammographie permet d'obtenir des images 10 médicales en deux dimensions, notamment par radiographie aux rayons X. À cet effet, comme le montre la figure 1A par exemple, un tel appareil 1 connu comporte classiquement - au moins une source 2 de rayons X, comportant un tube 21 émetteur de rayons X, et 15 - un pupitre 3, disposé en regard de ladite source 2, et destiné à recevoir et à supporter le sein (non représenté) d'une patiente. Le pupitre 3 comporte classiquement un support 30, sensiblement transparent ou peu atténuant aux rayons X, pour le sein de la patiente, et intègre un détecteur 31 pour la détection des rayons X après qu'ils ont 20 traversé le sein de la patiente. Le détecteur 31 peut être classiquement une matrice de capteurs ou une cassette de film sensible aux rayons X, ou tout autre détecteur de rayons X connu de l'homme du métier. Le pupitre 3 et la source 2 de rayons X sont portés par une colonne 5 25 commune pouvant avoir un débattement d'un angle a autour d'un axe A-A', central par rapport au pupitre 3 et à la source 2, pour balayer différents angles de vue souhaités pour la mammographie. Pour pouvoir tenir compte des différentes tailles des patientes, la colonne 5 est montée coulissante dans un mât 6 formant un corps principal 30 de l'appareil 1. La colonne 5 peut donc s'élever ou s'abaisser d'une distance Ô dans le mât 6. L'appareil 1 comporte également classiquement un plateau 4 de compression, également appelé « pelote » par l'homme du métier, apte à venir compresser le sein contre le pupitre 3 lors de la prise d'images. Le plateau 4 est relié à un chariot 7 monté en translation sur la 5 colonne 5 dans un rail 8. Le déplacement du chariot 7 dans le rail 8 peut être motorisé ou s'effectuer manuellement grâce par exemple à des molettes 71. Par rapport à la figure 1A, la colonne 5 de l'appareil 1 connu selon la figure 1B comporte en outre un bras 9 portant la source 2 et permettant un 10 débattement i3 de la source 2 par rapport au mât 6 tandis que le pupitre 3 est immobile par rapport au mât 6. Ainsi l'appareil 1 peut effectuer également une tomosynthèse, c'est-à-dire toute une série d'images radiographiques, en un seul cycle, permettant de former une image radiologique tridimensionnelle du sein de la patiente. 15 Comme le montre la figure 1C, la source 2 et le pupitre 3 peuvent également être supportés par un cerceau 10 commun au lieu d'une colonne comme sur les figures 1A et 1B. La source 2 et le pupitre 3 peuvent donc se déplacer sur le cerceau 10, et ce - concomitamment selon le débattement a sur le cerceau 10 pour 20 une radiographie selon plusieurs angles, ou - la source 2 peut se déplacer indépendamment du pupitre 3 selon le débattement i3 pour effectuer une tomosynthèse. De même que pour les appareils des figures 1A, 1B, dans l'appareil de la figure 1C, le plateau 4 est monté mobile par rapport au cerceau 10 dans la 25 colonne 5 solidaire du pupitre 3. Comme le montre la figure 1 D, la source 2 et le pupitre 3 peuvent également être indépendants l'un de l'autre, c'est-à-dire ne pas être monté sur un cerceau commun comme sur la figure 1C. Ainsi, sur la figure 1D, la source 2 est montée mobile sur un arceau 11 30 en forme d'oméga majuscule (0) par exemple (la forme est, on le comprend, non limitative), pour avoir un débattement i3 par rapport au pupitre 3, tandis que le plateau 4 est monté coulissant dans la colonne 5, indépendamment de la source 2. Comme le montrent les pointillés et la double flèche, l'arceau 11 est également mobile par rapport à la colonne 5 selon une direction perpendiculaire à la colonne 5. L'appareil selon les figures 1A, 1B, 1C ou 1D est relativement lourd (plusieurs centaines de kg, typiquement 250kg) et est en général fixe dans un établissement dédié à la mammographie. La source 2 et le pupitre 3 sont en général fixés à demeure sur l'appareil, ce que ne confère aucune flexibilité de conception et rend encore plus difficile le transport de l'appareil. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier au moins un de ces inconvénients. À cet effet, on propose selon l'invention un appareil de mammographie ou de tomosynthèse, comportant un corps principal, au moins une source de rayons X adaptée pour être fixée au corps, et un pupitre, intégrant un détecteur de rayons X, également adapté pour être fixé au corps, caractérisé en ce que la source de rayons X et/ou le pupitre sont fixés de manière amovible sur le corps. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : - la source de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps par une fixation à baïonnette ; - la source de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps par une fixation du type vis-écrou ; - la source de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps par une 25 fixation par emboîtage élastique réversible ; - le pupitre est fixé de manière amovible sur le corps de l'appareil par une fixation à baïonnette ; - le pupitre est fixé de manière amovible sur le corps de l'appareil par une fixation du type vis-écrou ; 30 - le pupitre est fixé de manière amovible sur le corps de l'appareil par une fixation par emboîtage élastique réversible ; - des contacts électriques entre la source et/ou le pupitre d'une part et le corps principal d'autre part sont matérialisés par des connecteurs plats ; - des contacts électriques entre la source et/ou le pupitre d'une part et le corps principal d'autre part sont matérialisés par des fiches coopérants avec des prises ; et - l'appareil comporte une coque externe dans laquelle la source et/ou le 5 pupitre sont placés dans une position escamotée de l'appareil. L'invention présente de nombreux avantages. La source et/ou le pupitre peuvent être détachés de l'appareil, ce qui permet de les adapter pour des appareils dits « ultra-portables », c'est-à-dire ayant une masse inférieure à 100kg, mais préférentiellement inférieure 10 à 80kg, et très préférentiellement une masse comprise entre 60kg et 40kg. Pour renforcer encore la compacité de l'appareil, la source de rayons X est préférentiellement monobloc c'est-à-dire qu'elle comporte à la fois le tube émetteur de rayons X et le générateur de haute tension correspondant. L'appareil sur lequel sont adaptés, de manière amovible, la source 15 et/ou le pupitre comporte très avantageusement une coque externe de rangement et/ou de transport, qui assure également une protection de l'appareil lors de son rangement et/ou de son transport en position escamotée. Avantageusement, tous les éléments constitutifs de l'appareil 20 (notamment la source de rayons X et le pupitre) sont placés dans un espace interne de la coque externe, dans la position escamotée de rangement et de transport de l'appareil. L'appareil est donc très pratique pour son rangement et son transport, et tous les éléments constitutifs de l'appareil (notamment la source de rayons X et le pupitre) sont protégés par la coque. 25 PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : 30 - les figures 1A, 1B, 1C et 1D, déjà commentées, représentent des appareils de mammographie connus de l'état de l'art; - les figures 2A et 2B représentent schématiquement une interface entre un corps principal et un pupitre d'un appareil selon l'invention ; - les figures 3A, 3B, 3C, 3D et 3E représentent des modes de réalisation possibles d'une interface selon les figures 2A et 2B ; - les figures 4A et 4B représentent schématiquement une interface entre un corps principal et une source d'un appareil selon l'invention ; - les figures 5A, 5B, 5C, et 6A et 6B représentent des modes de réalisation possibles d'une interface selon les figures 4A et 4B ; - les figures 7A et 7B représentent des modes de réalisation possibles d'une interface selon les figures 2A et 2B ou 4A et 4B, et - la figure 8 représente schématiquement une coque externe de l'appareil 10 contenant les éléments constitutifs de l'appareil dans une position escamotée de l'appareil. Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des références numériques identiques. 15 DESCRIPTION DETAILLEE Les figures 2A et 2B représentent schématiquement une interface 36 entre un corps 6 principal d'un appareil 1 de mammographie et de tomosynthèse, et un pupitre 3 de l'appareil 1. 20 Le pupitre 3 selon l'invention est adapté pour être fixé de manière amovible sur un appareil adapté pour, avantageusement mais non limitativement: - d'une part avoir une position déployée, en fonctionnement normal de l'appareil, c'est-à-dire pour la prise d'images de mammographie ou de tomosynthèse, et 25 - d'autre part avoir une position escamotée pour le rangement, et/ou pour le transport. Comme on peut le constater sur les figures 2A et 2B, en fonctionnement, l'appareil 1 comporte l'ensemble des éléments constitutifs classiques présentés dans la partie introductive de la présente description, en référence 30 aux figures 1A, 1B, 1C et 1D : ces parties de description ne sont pas reprises ici pour des raisons de clarté et de concision. On précise cependant que ces éléments constitutifs sont assemblés sur un corps 6 principal de l'appareil 1. Le corps principal 6 est très avantageusement monobloc et massif. Les éléments constitutifs du corps 6 principal sont en tout matériau 5 rigide et ayant des propriétés mécanique suffisantes, par exemple en fibre de carbone, permettant de fournir légèreté et rigidité à l'appareil 1. Le corps 6 principal peut avantageusement comporter en son sein l'ensemble des moyens 62 électriques et électroniques connus en eux-mêmes et nécessaires pour la commande de la génération d'un 10 rayonnement X et pour au moins l'acquisition, voire le traitement, des images issues du détecteur 31 de rayonnement X. Les moyens 62 sont par exemple une unité centrale (Central Processing Unit en anglais). Le corps 6 comporte également une alimentation 61. L'alimentation de l'ensemble des moyens électriques et électroniques du corps 6 se fait 15 préférentiellement sur le secteur ou éventuellement par batterie. Comme le montrent les figures 2A et 2B, une interface 36 entre le pupitre 3 d'une part et le corps 6 d'autre part comporte principalement : - une connexion 361 de transmission de la puissance électrique 20 de l'alimentation 61 vers le détecteur 31 et/ou vers n'importe quel élément 32 nécessitant une puissance électrique dans le pupitre 3 (comme par exemple un ventilateur pour refroidir le détecteur 31 ou un moteur pour mettre en mouvement une grille d'antidiffusion, etc.) ; 25 - une connexion 362 à la fois o de transmission de signaux de commande des moyens 62 vers le détecteur 31 et/ou vers n'importe quel élément 32 nécessitant une commande dans le pupitre 3 (comme par exemple le ventilateur pour refroidir le détecteur 31 ou le 30 moteur pour mettre en mouvement le grille d'antidiffusion, etc.) ; et o de réception de signaux de capteurs du pupitre 3 vers les moyens 62, et - une connexion 364 mécanique entre le pupitre 3 et le corps 6. La figure 2A représente un mode de réalisation du détecteur 31 en radiographie dite numérique (ou « digital radiography » en anglais), dans laquelle les images reçues par le détecteur 31 sont directement envoyées à un poste 63 de traitement de l'acquisition par une connexion 363. Le poste 63 est également relié aux moyens 62. La figure 2B représente un mode de réalisation du détecteur 31 en radiographie dite assistée par ordinateur (ou « computed radiography » en anglais) ou radiographie analogique, dans lesquelles un utilisateur manipule le détecteur 31 sous la forme d'une cassette sensible aux rayons X (contenant par exemple une plaque au phosphore photostimulable ou bien un écran renforçateur en contact avec un film argentique), la cassette étant retirée du pupitre 3 après l'exposition aux rayons X, et dans lesquelles l'utilisateur lit les résultats de la plaque au phosphore photostimulable avec un lecteur à rayon laser et un afficheur (radiographie assistée par ordinateur) ; lit les résultats en développant le film argentique de la cassette (radiographie analogique). Les figures 3A, 3B, 3C, 3D et 3E montrent des exemples non limitatifs de modes de réalisation possibles de l'interface 36 entre le corps 6 et le pupitre 3. Sur les figures 3A et 3B, la connexion 364 est du type vis-écrou et est réalisée par exemple par une tige 3641 filetée terminée par une tête 3642 papillon, la tige 3641 coopérant avec un trou 161 taraudé dans le corps 6 en passant par un trou 3643 pratiqué dans le pupitre 3. Après serrage, le pupitre 3 est ainsi bloqué entre la tête 3642 et le corps 6. Sur la figure 3A, les connexions 361, 362 et la connexion 30 optionnelle 363 sont réalisées par des connecteurs électriques plats, par exemple placés au centre de l'interface 36 sur le corps 6 et sur le pupitre 3. Sur la figure 3B, les connexions 361, 362 et la connexion optionnelle 363 sont réalisées par des prises, par exemple sur le corps 6, coopérant avec des fiches reliées au pupitre 3 par des câbles électriques. Sur les figures 3C, 3D et 3E, la connexion 364 est du type baïonnette et est réalisée par exemple par au moins un ergot 3641, par exemple en forme de T, coopérant avec au moins une gorge 161 en forme de L dans le corps 6, la petite barre du L de la gorge 161 étant tournée vers le bas du corps 6. Comme le montre la figure 3E, la petite barre du T de l'ergot 3641 est tout d'abord insérée dans la grande barre du L de la gorge 161. L'ergot 3641 est ensuite déplacé le long de la grande barre du L de la gorge 161 pour arriver au droit de la petite barre du L de la gorge 161 pour y être inséré. Le pupitre 3 est ainsi bloqué par la petite barre du T de l'ergot 3641 placé dans la petite barre du L de la gorge 161. Sur la figure 3C, les connexions 361, 362 et la connexion optionnelle 363 sont réalisées par des connecteurs électriques plats, par exemple placés au centre de l'interface 36 sur le corps 6 et sur le pupitre 3. Le déplacement de l'ergot 3641 peut également comporter une partie de rotation, éventuellement combinée avec la translation décrite en référence à la figure 3E. Comme le montrent les figures 4A et 4B, une interface 26 entre la source 2 d'une part et le corps 6 d'autre part comporte principalement : une connexion 261 de transmission de la puissance électrique de l'alimentation 61 vers la source 2 et/ou vers n'importe quel élément 22 nécessitant une puissance électrique dans la source 2 (comme par exemple un ventilateur pour refroidir le tube 21 ou un moteur pour mettre en mouvement une roue de filtres de mise en forme du rayonnement X ou pour mettre en mouvement un collimateur, etc.) ; une connexion 262 à la fois o de transmission de signaux de commande des moyens 62 vers le tube 21 et/ou vers n'importe quel élément 22 nécessitant une commande dans la source 2 (comme par exemple le ventilateur pour refroidir le tube 21 ou le moteur pour mettre en mouvement la roue de filtres de mise en forme du rayonnement X ou pour mettre en mouvement le collimateur, etc.) ; et o de réception de signaux de capteurs de la source 2 vers les moyens 62, et une connexion 264 mécanique entre la source 2 et le corps 6. La figure 4A représente un mode de réalisation de la source 2 dans lequel un générateur 23 produisant et commandant une haute tension à destination du tube 21 est séparé du tube 21 : le tube est en effet placé dans 10 la source 2, tandis que le générateur 23 est placé dans le corps 6. La haute tension est fournie par le générateur 23 grâce à une connexion 263. La figure 4B représente un mode de réalisation de la source 2 dans lequel le générateur 23 est placé dans la source 2, avec le tube 21. 15 Les figures 5A, 5B et 5C, 6A et 6B montrent des exemples non limitatifs de modes de réalisation d'une interface 26 entre le corps 6 et la source 2. La figure 5A montre plus précisément que la connexion 264 est réalisée par une fixation du type baïonnette, dans laquelle la source 2 comporte une partie sensiblement cylindrique comportant au moins une tige 24 radiale 20 coopérant avec une rainure 64 en L pratiquée dans une partie correspondante sensiblement cylindrique dans le corps 6. Une fois arrivée au fond du L, la tige 24 subit une légère rotation, pour que la source 2 soit fixée de manière amovible sur le corps 6. Sur les figures 5B et 5C, les connexions 261, 262 et la connexion 25 optionnelle 263 sont réalisées par des connecteurs électriques plats, par exemple placés au niveau de l'interface 26 sur le corps 6 (figure 5C) et sur la source 2 (figure 5B). Sur les figures 6A et 6B, la connexion 264 est réalisée par une coopération d'un filetage circulaire 2641 pratiqué par exemple sur la 30 source 2, de manière périphérique, avec un taraudage 2642 correspondant pratiqué sur le corps 6, pour former une fixation du type vis-écrou. Sur les figures 6A et 6B, les connexions 261, 262 et la connexion optionnelle 263 sont réalisées par des prises, par exemple sur le corps 6, coopérant avec des fiches reliées à la source 2 par des câbles électriques (figure 6B), ou par des connecteurs électriques plats, par exemple placés au centre de l'interface 26 sur le corps 6 et sur la source 2 (figure 6A). On comprend que le mode de réalisation de l'interface 36 des figures 3A, 3B, 3C, 3D, et 3E est aussi applicable à la réalisation de l'interface 26. Les figures 7A et 7B montrent des modes de réalisation pouvant également s'appliquer à la fois à l'interface 26 et 36, par emboîtage/désemboîtage 10 élastique et réversible. Sur la figure 7A, un ergot 65 par exemple sur le corps 6 coopère avec deux profilés 235 et 236 de la source 2 ou du pupitre 3, pour un emboîtage élastique et réversible par un effort dans l'axe BB'. Sur la figure 7B, une excroissance 66 est prévue près de l'ergot 65 pour 15 permettre une déformation locale du corps 6, et éviter un effort dans l'axe BB'. On comprend que d'autres formes de connexion 264 et 364 peut être prévues pour des emboîtages/désemboîtages élastiques et réversibles 20 (différentes formes d'ergot et de profilés), de même que pour les fixations de type baïonnette ou vis-écrou. Par ailleurs, on comprend également qu'il est possible d'effectuer une combinaison quelconque des formes fixations mécaniques ou des formes de 25 connexions électriques. Du fait de la fixation amovible de la source et/ou du pupitre sur l'appareil, et comme le montre schématiquement la figure 8, l'appareil 1 peut comporter avantageusement une coque 100 externe pour le rangement, et/ou le 30 transport et/ou également la protection de l'appareil 1, par exemple mais non limitativement pendant le rangement et/ou le transport de l'appareil 1 en position escamotée. Avantageusement, tous les éléments constitutifs de l'appareil 1 (notamment la source 2 de rayons X et le pupitre 3) sont placés dans un espace interne de la coque externe, dans la position escamotée de rangement et de transport de l'appareil. L'appareil selon l'invention peut être compact en position escamotée (l'encombrement spatial est ainsi de l'ordre de 1m de hauteur, 0,5m de largeur et environ 0,4m de profondeur), ce qui renforce son ultra-portabilité par sa maniabilité, de sorte qu'il tient facilement dans le coffre d'un véhicule tel qu'une automobile (véhicule non dédié à la mammographie mobile). En outre, l'appareil est avantageusement « ultra-portable », notamment en position escamotée, c'est-à-dire qu'il a une masse inférieure à 100kg, mais préférentiellement inférieure à 80kg, et très préférentiellement une masse comprise entre 60kg et 40 kg. Une telle caractéristique d'ultraportabilité peut être obtenue par un choix judicieux des matériaux et par la suppression de motorisations judicieusement choisies également.15 | L'invention concerne un appareil (1) de mammographie ou de tomosynthèse, comportant - un corps (6) principal, - au moins une source (2) de rayons X adaptée pour être fixée au corps (6), et - un pupitre (3), intégrant un détecteur (31) de rayons X, également adapté pour être fixé au corps (6), caractérisé en ce que la source (2) de rayons X et/ou le pupitre (3) sont fixés de manière amovible sur le corps (6). | 1. Appareil (1) de mammographie ou de tomosynthèse, comportant - un corps (6) principal, - au moins une source (2) de rayons X adaptée pour être fixée au corps (6), et - un pupitre (3), intégrant un détecteur (31) de rayons X, également adapté pour être fixé au corps (6), caractérisé en ce que la source (2) de rayons X et/ou le pupitre (3) sont fixés 10 de manière amovible sur le corps (6). 2. Appareil (1) selon la 1, dans lequel la source (2) de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps (6) par une fixation à baïonnette. 15 3. Appareil (1) selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la source (2) de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps (6) par une fixation du type vis-écrou. 4. Appareil (1) selon l'une des 1 à 3, dans lequel la source (2) 20 de rayons X est fixée de manière amovible sur le corps (6) par une fixation par emboîtage élastique réversible. 5. Appareil (1) selon l'une des 1 à 4, dans lequel le pupitre (3) est fixé de manière amovible sur le corps (6) de l'appareil (1) par une fixation 25 à baïonnette. 6. Appareil (1) selon l'une des 1 à 5, dans lequel le pupitre (3) est fixé de manière amovible sur le corps (6) de l'appareil (1) par une fixation du type vis-écrou. 30 7. Appareil (1) selon l'une des 1 à 6, dans lequel le pupitre (3) est fixé de manière amovible sur le corps (6) de l'appareil (1) par une fixation par emboîtage élastique réversible. 8. Appareil selon l'une des 1 à 7, dans lequel des contacts électriques entre la source (2) et/ou le pupitre (3) d'une part et le corps principal d'autre part sont matérialisés par des connecteurs plats. 9. Appareil selon l'une des 1 à 8, dans lequel des contacts électriques entre la source (2) et/ou le pupitre (3) d'une part et le corps principal d'autre part sont matérialisés par des fiches coopérants avec des prises. 10. Appareil selon l'une des 1 à 9, comportant une coque externe (100) dans laquelle la source (2) et/ou le pupitre (3) sont placés dans une position escamotée de l'appareil (1). 10 15 | A | A61 | A61B | A61B 6 | A61B 6/00 |
FR2988383 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION DE SILICE PRECIPITEE METTANT EN OEUVRE UN MALAXEUR OU UNE EXTRUDEUSE | 20,130,927 | La présente invention concerne un procédé amélioré de préparation de silice précipitée. Il est connu d'employer des silices précipitées comme support de catalyseur, comme absorbant de matières actives (en particulier supports de liquides, par exemple utilisés dans l'alimentation, tels que les vitamines (vitamine E notamment), io le chlorure de choline), comme agent viscosant, texturant ou anti-mottant, comme élément pour séparateurs de batteries, comme additif pour dentifrice, pour papier. On peut également employer des silices précipitées comme charge renforçante dans des matrices silicones (par exemple pour l'enrobage des câbles électriques) ou dans des compositions à base de polymère(s), naturel(s) ou 15 synthétique(s), en particulier d'élastomère(s), notamment diéniques, par exemple pour les semelles de chaussures, les revêtements de sols, les barrières aux gaz, les matériaux ignifugeants et également les pièces techniques telles que les galets de téléphériques, les joints d'appareils électroménagers, les joints de conduite de liquides ou de gaz, les joints de système de freinage, les gaines, les câbles et les 20 courroies de transmissions. La silice précipitée est notamment utilisée depuis longtemps comme charge blanche renforçante dans les élastomères, et en particulier dans les pneumatiques. La préparation de silice précipitée s'effectue généralement par réaction de précipitation entre un silicate, en particulier un silicate de métal alcalin, et un agent 25 acidifiant, suivie d'une étape de séparation par filtration pour obtenir un gâteau de filtration et habituellement d'une étape de lavage dudit gâteau, puis d'une éventuelle étape de délitage du gâteau de filtration et d'une étape de séchage, par exemple par atomisation, dudit gâteau. Dans le cadre des procédés de l'état de la technique, la consommation 30 d'énergie est élevée. Le séchage est la source principale de consommation d'énergie et représente ainsi un coût assez élevé. Il existe donc un besoin en termes de réduction de consommation énergétique, et donc par exemple dans le cadre de l'opération de séchage. Ainsi, un des buts de la présente invention consiste à fournir un procédé de préparation de silice précipitée permettant de limiter les dépenses énergétiques notamment en termes de séchage. Un des buts de la présente invention consiste à fournir un procédé de préparation de silice précipitée pouvant permettre de limiter les durées de séchage. L'un des buts de l'invention est notamment de fournir une alternative aux procédés de préparation connus de silice précipitée, qui soit économique et simple de mise en oeuvre. Un des buts de la présente invention consiste donc à fournir un procédé io permettant de diminuer la consommation énergétique au séchage, notamment par rapport aux procédés de l'état de la technique et ce, en général, d'au moins environ 15 %, en particulier d'au moins environ 20 %, par exemple d'au moins environ 25 %, notamment dans le cadre de la variante très préférée de l'invention. Un des buts de la présente invention consiste de préférence à fournir un 15 procédé permettant d'augmenter la productivité du procédé de préparation de silice précipitée, en particulier au niveau de l'étape de délitage et/ou de l'étape de séchage, notamment par rapport aux procédés de l'état de la technique, et ce, en général, d'au moins environ 20 %, en particulier d'au moins environ 25 %, par exemple d'au moins environ 30 %, notamment dans le cadre de la variante très 20 préférée de l'invention. La présente invention concerne donc un procédé de préparation de silice précipitée comprenant la réaction d'un silicate avec un agent acidifiant pour obtenir une suspension de silice précipitée (S1), suivie d'une étape de séparation pour obtenir un gâteau, d'une étape de délitage dudit gâteau pour obtenir une 25 suspension de silice précipitée (S2) et d'une étape de séchage de cette suspension, et dans lequel l'étape de délitage est effectuée par malaxage au moyen d'un malaxeur double-vis ou par extrusion. En particulier, le procédé selon la présente invention comprend donc les étapes suivantes : 30 - on fait réagir (réaction de précipitation) au moins un silicate avec au moins un agent acidifiant, de manière à obtenir une suspension de silice précipitée (S1), - on effectue une étape de séparation solide-liquide, plus particulièrement de filtration, pour obtenir un produit solide, désigné également "gâteau de filtration", - on soumet ledit gâteau de filtration à une opération de délitage par malaxage 35 au moyen d'un malaxeur double-vis (ou bi-vis) ou par extrusion, pour obtenir une suspension de silice précipitée (S2), et - on sèche, de préférence par atomisation, le produit ainsi obtenu. L'étape spécifique du procédé de l'invention, prise en combinaison avec les autres étapes dudit procédé, consiste en une étape de délitage par malaxage dans un malaxeur double-vis ou par extrusion. Cette étape consiste à mettre en oeuvre un procédé piston. L'utilisation d'un malaxeur double-vis ou des techniques d'extrusion pour l'étape de délitage permet plus particulièrement de traiter par délitage des gâteaux de filtration présentant une teneur très élevée en matières sèches. Or, il est connu de l'homme du métier que les techniques classiques de délitage (par traitement chimique dans un bac agité continu) ne peuvent pas être appliquées à de io tels gâteaux sans risque de dégradation des propriétés du produit final, comme la dispersibilité par exemple. On rappelle ici que classiquement l'opération de délitage est une opération de fluidification ou liquéfaction du gâteau issu de la filtration, dans laquelle le gâteau est rendu liquide, la silice précipitée se retrouvant en suspension. En général, cette opération permet notamment d'abaisser la viscosité de la 15 suspension à sécher ultérieurement. Cette opération peut classiquement être ainsi réalisée en soumettant le gâteau à une action chimique, par exemple par addition d'un composé de l'aluminium tel que de l'aluminate de sodium, et/ou d'acide, de préférence couplée à une action mécanique (comme par passage dans un bac agité en continu). 20 L'étape de délitage du procédé selon l'invention consiste donc dans une action mécanique particulière, à savoir une action mécanique de type piston, de préférence couplée avec un traitement chimique, tel que par exemple un des traitements chimiques employés classiquement lors de l'étape de délitage du gâteau de filtration de silice dans les procédés de préparation de silices précipitées. 25 L'action mécanique particulière de l'étape de délitage du procédé selon l'invention est un malaxage au moyen d'un malaxeur double-vis ou une extrusion. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet de réduire la consommation énergétique et d'augmenter la productivité, en particulier au niveau de l'étape de séchage et/ou de l'étape de délitage, par rapport aux procédés de 30 l'état de la technique, de manière avantageuse tout en ne dégradant pas les propriétés de la silice précipitée obtenue, notamment sa dispersibilité, en particulier dans les élastomères. Lorsque l'étape de délitage est effectuée par extrusion, on emploie notamment une extrudeuse mono-vis ou, de préférence, une extrudeuse double-vis 35 (ou bi-vis). L'utilisation d'un malaxeur double-vis ou d'une extrudeuse, en particulier d'une extrudeuse double-vis, permet de bien répartir l'énergie à fournir. Le délitage mis en oeuvre est plus homogène qu'un délitage traditionnel. Chaque portion de gâteau entrant dans le malaxeur ou l'extrudeuse reçoit sensiblement la même énergie. Dans le cadre du procédé de l'invention, le(s) réactif(s) chimique(s) utilisé(s) dans le traitement chimique généralement couplé à l'action mécanique particulière de l'étape de délitage, notamment un composé de l'aluminium tel que l'aluminate de sodium et/ou un acide, est (sont) introduit(s) en ligne. De manière avantageuse, l'utilisation d'un malaxeur double-vis ou d'une extrudeuse, notamment une extrudeuse double-vis, permet de garantir un temps de séjour identique pour tous les gâteaux soumis à l'étape de délitage, contrairement aux techniques traditionnelles de délitage. De manière préférée, l'utilisation d'un malaxeur double-vis ou d'une extrudeuse, notamment d'une extrudeuse double-vis, peut permettre également de diminuer le temps de séjour du gâteau dans le dispositif employé pour le délitage (en l'occurrence ledit malaxeur ou ladite extrudeuse), par rapport aux temps de séjour du gâteau dans les dispositifs utilisés classiquement lors du délitage (qui sont généralement d'au moins environ 20 minutes dans une étape de délitage en bac agité en continu par exemple). En général, dans le cadre du procédé selon la présente invention, le temps de séjour du gâteau dans le malaxeur double-vis ou dans l'extrudeuse est inférieur à 10 minutes, de manière avantageuse compris entre 20 secondes et 5 minutes. Ce temps de séjour peut être de 1 minute. Il peut être même d'au plus 1 minute, notamment compris entre 20 et 60 secondes, par exemple compris entre 20 et 45 secondes. Lorsque l'étape de délitage du procédé selon l'invention est effectuée par malaxage double-vis ou par extrusion double-vis, le malaxeur double-vis ou l'extrudeuse double-vis correspondants peuvent comprendre différentes zones d'alimentation et plusieurs zones de cisaillement. Par exemple, le malaxeur double- vis ou l'extrudeuse double-vis correspondants utilisés peuvent comprendre une première zone correspondant à la zone d'alimentation du gâteau, une deuxième zone correspondant à la zone d'introduction d'un ou des agents chimiques de délitage (notamment aluminate), éventuellement une troisième zone correspondant à la zone d'introduction d'un agent chimique de délitage. Ce malaxeur bi-vis ou cette extrudeuse bi-vis peuvent également comprendre deux zones de cisaillement distinctes en aval des zones d'alimentation et d'introduction mentionnées ci-dessus. Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, l'étape de délitage est réalisée à une température comprise entre 15 et 120 °C. Elle peut être effectuée à une température comprise entre 15 et 80 °C, de préférence comprise entre 40 et 70 °C. Elle peut être également mise en oeuvre à une température comprise entre 50 et 120 °C, en particulier entre 60 et 100 °C, notamment par ajout de vapeur d'eau. En général, dans le cadre du procédé de l'invention, le produit (gâteau) soumis à l'étape de délitage par malaxage au moyen d'un malaxeur double-vis ou par extrusion, notamment par extrusion double-vis, peut présenter un taux de io matières sèches (ou siccité ou teneur en extrait sec) d'au moins 15 % en poids notamment d'au moins 18 % en poids, en particulier compris entre 18 et 40 %, par exemple compris entre 20 et 35 % en poids. Un des avantages du procédé selon l'invention est qu'il permet de traiter par délitage des produits (gâteaux) présentant un taux très élevé de matières sèches, 15 en particulier d'au moins 25 % en poids, en particulier compris entre 25 et 40 %, par exemple compris entre 25 et 35 % en poids, notamment sans dégradation des propriétés de la silice précipitée finale, telles que la dispersibilité dans les élastomères. Ainsi, dans une variante très préférée du procédé selon l'invention, celui-ci 20 comprend une étape de compactage à pression plutôt élevée entre l'étape de séparation et l'étape de délitage telle que décrite dans l'exposé ci-dessus, permettant, en général, l'obtention d'un produit (gâteau) présentant un taux très élevé de matières sèches tel que ceux indiqués ci-dessus. Cette étape de compactage permet d'enlever une importante quantité d'eau 25 du gâteau obtenu à l'issue des étapes de précipitation et de séparation. Une telle opération permet alors d'augmenter la teneur en matières sèches du produit avant les étapes de délitage et de séchage. Le produit qui est ensuite soumis au séchage contient moins d'eau, ce qui entraîne donc un gain d'énergie pour l'étape subséquente de séchage. 30 Plus on compacte le gâteau de filtration, plus on enlève de l'eau et donc on augmente la teneur en matières sèches dudit gâteau. Elle peut ainsi être mise en oeuvre par des techniques connues de l'homme du métier. Elle est avantageusement effectuée sur un filtre équipé d'un moyen de compactage, la pression de compactage étant relativement élevée. Elle peut être 35 réalisée en fin de filtration, après ou vers la fin d'une éventuelle étape de lavage, par exemple sur un filtre-presse par gonflement des membranes des plateaux membranés. Dans cette variante très préférée du procédé selon l'invention, l'étape de compactage est mise en oeuvre à une pression supérieure à 10 bars, de préférence à une pression d'au moins 20 bars. Selon un mode de réalisation de cette variante, l'étape de compactage est effectuée à une pression supérieure à 10 bars et inférieure à 60 bars, de préférence comprise entre 15 et 45 bars, en particulier entre 20 et 45 bars, notamment entre 20 et 35 bars. Cette étape peut être effectuée à une pression de compactage comprise io entre 20 et 30 bars. Par exemple, la pression peut être d'environ 25 bars. Il est généralement préférable d'effectuer cette étape de compactage à une pression d'au plus 45 bars, en particulier d'au plus 35 bars. En effet, à des pressions trop élevées, le gâteau de filtration peut être dégradé et donc ne pas conduire à des particules de silice précipitée de qualité satisfaisante. 15 L'étape de compactage peut éventuellement être effectuée sur le même filtre que celui employé lors de l'étape de filtration. L'étape de filtration, l'éventuelle étape de lavage et l'étape de compactage peuvent dans certains cas consister en une seule étape de séparation comprenant une filtration, un éventuel lavage (à l'eau par exemple) et un fort compactage final sur un filtre équipé d'un moyen de 20 compactage, comme un filtre-presse. En général, la durée de l'étape de compactage, à la pression indiquée, dans cette variante très préférée du procédé de l'invention est d'au moins 200 secondes, de préférence comprise entre 300 et 600 secondes. De manière avantageuse, le produit obtenu à l'issue de l'étape de 25 compactage présente un taux de matières sèches d'au moins 28 % en poids, en particulier compris entre 28 et 35 % en poids, par exemple entre 28 et 32 % en poids. Ce taux de matières sèches peut être d'au moins 29 %, notamment d'au moins 30 %, en poids, et en particulier compris entre 29 et 35 % en poids, par exemple entre 29 et 32 % en poids. 30 Le procédé selon l'invention concerne un procédé de synthèse de silice de précipitation, c'est-à-dire que l'on met d'abord en oeuvre une étape de précipitation dans laquelle on fait réagir au moins un agent acidifiant avec au moins un silicate, sans limitation à un type particulier de silice de précipitation. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre notamment pour la 35 préparation de silices précipitées telles qu'obtenues selon les procédés décrits par exemple dans les demandes EP 0 520 862, EP 0 670 813, EP 0 670 814, EP 0 917 519, WO 95/09127, WO 95/09128, WO 98/54090, WO 03/016215, WO 2009/112458 ou WO 2012/010712. La réaction de précipitation par réaction d'un silicate avec un agent acidifiant peut s'effectuer dans le procédé selon la présente invention selon tout mode de préparation, notamment par addition d'un agent acidifiant sur un pied de cuve de silicate, ou bien par addition simultanée, totale ou partielle, d'agent acidifiant et de silicate sur un pied de cuve d'eau, ou de silicate ou d'agent acidifiant. Le choix de l'agent acidifiant et du silicate se fait d'une manière bien connue en soi. On utilise généralement comme agent acidifiant un acide minéral fort tel que io l'acide sulfurique, l'acide nitrique ou l'acide chlorhydrique ou encore un acide organique tel que l'acide acétique, l'acide formique, l'acide carbonique. On obtient, à l'issue de l'étape de précipitation une suspension (ou bouillie) S1 de silice précipitée, à laquelle on peut éventuellement ajouter différents additifs, qui est ensuite séparée. 15 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'étape de séparation mentionnée ci-dessus consiste en une étape de séparation solide-liquide. De préférence, elle consiste en une étape de filtration à l'issue de laquelle on obtient un gâteau de filtration, le cas échéant suivie d'une étape de lavage dudit gâteau. La filtration peut se faire selon toute méthode convenable, par exemple à 20 l'aide d'un filtre-presse ou un filtre à bande ou un filtre rotatif sous vide. Le produit (gâteau) obtenu est ensuite soumis à l'étape de délitage telle que décrite ci-dessus. Dans la variante très préférée du procédé selon l'invention, celui-ci comprend une étape de compactage à pression plutôt élevée, telle qu'exposée ci-dessus, 25 entre l'étape de séparation et cette étape de délitage. Selon un mode de mise en oeuvre, le procédé de l'invention peut comprendre une étape d'émottage entre l'étape de séparation et l'étape de délitage ; dans le cadre de la variante très préférée du procédé selon l'invention, cette éventuelle étape d'émottage est effectuée entre l'étape de compactage et l'étape de délitage. 30 Cette étape facultative consiste à émietter le gâteau issu de l'étape de séparation, ou, dans le cadre de la variante très préférée du procédé selon l'invention, le produit (gâteau) issu de l'étape de compactage, et permet de diminuer la granulométrie dudit gâteau. Par exemple, cette étape peut être mise en oeuvre avec un Nibleur de Gericke, dans lequel le gâteau est forcé au travers d'une grille 35 de diamètre inférieur à 20 mm, de préférence de taille comprise entre 2 et 14 mm. Cette étape d'émottage peut aussi être effectuée par des outils de Wyssmont tels que le "Rotocage Lumpbreaker", le "double Rotocage Lumpbreaker" ou le "Triskelion Lumpbreaker". La suspension de silice précipitée S2 obtenue à l'issue de l'étape de délitage est ensuite séchée. Ce séchage peut se faire selon tout moyen connu en soi. Selon un mode de réalisation préféré du procédé de l'invention, le séchage est effectué par atomisation. A cet effet, on peut utiliser tout type d'atomiseur convenable, notamment un atomiseur à turbines, de préférence un atomiseur à buses, à pression liquide ou à io deux fluides. Lorsque le séchage est effectué au moyen d'un atomiseur à buses, la silice précipitée susceptible d'être alors obtenue par le procédé selon l'invention se présente avantageusement sous forme de billes sensiblement sphériques (microperles), de préférence d'une taille moyenne d'au moins 80 iim. 15 A l'issue de ce séchage, on peut éventuellement procéder à une étape de broyage sur le produit récupéré ; la silice précipitée alors obtenue se présente généralement sous forme d'une poudre, de préférence de taille moyenne comprise entre 5 et 70 iim. Lorsque le séchage est effectué au moyen d'un atomiseur à turbines, la silice 20 précipitée susceptible d'être alors obtenue peut se présenter sous la forme d'une poudre, par exemple de taille moyenne comprise entre 5 et 70 iim. De même, le produit séché, notamment lorsqu'il se présente sous forme de poudre, ou broyé peut éventuellement être soumis à une étape d'agglomération, qui consiste par exemple en une compression directe, une granulation voie humide 25 (c'est-à-dire avec utilisation d'un liant tel que eau, suspension de silice...), une extrusion ou, de préférence, un compactage à sec. Lorsque l'on met en oeuvre cette dernière technique, il peut s'avérer opportun, avant de procéder au compactage, de désaérer (opération appelée également pré-densification ou dégazage) les produits pulvérulents de manière à éliminer l'air inclus dans ceux-ci et assurer un 30 compactage plus régulier. La silice précipitée susceptible d'être obtenue à l'issue de cette étape d'agglomération se présente généralement sous forme de granulés, en particulier de taille d'au moins 1 mm, en particulier comprise entre 1 et 10 mm, notamment selon l'axe de leur plus grande dimension. 35 Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLES Exemple 1 (selon l'invention) La suspension de silice précipitée utilisée (S1) est un slurry (bouillie) de silice Z1165MP issu d'une réaction de précipitation, présentant les caractéristiques suivantes : Température : 60 °C pH : 4,4 - 5,2 Humidité : 90 (3/0 Une partie de la suspension de silice S1 est filtrée et lavée sur un filtre-presse, puis est soumise à un compactage à une pression de 8 bars. Le gâteau de silice G1 qui en résulte présente un extrait sec de 23,5 %. L'autre partie de la suspension de silice S1 est filtrée et lavée sur un filtre-presse, puis est soumise à un compactage à une pression de 25 bars. Le gâteau de silice G2 qui en résulte présente un extrait sec de 29 %. Le gâteau G1 est émotté par un passage dans un Nibleur (Gericke) équipé d'une grille de 8 mm. Le gâteau de silice émotté est ensuite introduit par une vis doseuse à 5 kg/h dans une extrudeuse bi-vis Clextral BC21 en rotation à 250 tours/min. De l'aluminate de sodium est introduit par un piquage au niveau de l'extrudeuse après la zone d'alimentation (à 10 cm de l'entrée) de telle sorte que le débit d'aluminate de sodium soit de 0,33 ml/min. Le produit sortant de l'extrudeuse est récupéré dans un bac dans lequel le pH est régulé à 6 par ajout d'acide sulfurique. Le slurry obtenu est ensuite séché par atomisation pour donner une silice précipitée sous forme de poudre P1. Le gâteau G2 est émotté par un passage dans un Nibleur (Gericke) équipé d'une grille de 8 mm. Le gâteau de silice émotté est ensuite introduit par une vis doseuse à 5 kg/h dans une extrudeuse bi-vis Clextral BC21 en rotation à 250 tours/min. De l'aluminate de sodium est introduit par un piquage au niveau de l'extrudeuse après la zone d'alimentation (à 10 cm de l'entrée) de telle sorte que le débit d'aluminate de sodium soit de 0,4 ml/min. Le produit sortant de l'extrudeuse est récupéré dans un bac dans lequel le pH est régulé à 6 par ajout d'acide sulfurique. Le slurry obtenu est ensuite séché par atomisation pour donner une silice précipitée sous forme de poudre P2. On constate, dans le cas du slurry obtenu à partir du gâteau G2, un gain en consommation énergétique de 25 % et un gain de productivité associé de 33 % par rapport au séchage du slurry issu du gâteau Gl. Le procédé de l'invention permet donc d'obtenir des résultats très satisfaisants également pour des gâteaux à extrait sec élevé. Exemple 2 (selon l'invention) La suspension de silice précipitée utilisée (S1) est un slurry (bouillie) de silice Z1165MP issu d'une réaction de précipitation, qui présentant les caractéristiques suivantes : Température : 60 °C pH : 4,4 - 5,2 Humidité : 90 (3/0 Une partie de la suspension de silice S1 est filtrée et lavée sur un filtre-presse, puis est soumise à un compactage à une pression de 8 bars. Le gâteau de silice G1 qui en résulte présente un extrait sec de 23,5 %. L'autre partie de la suspension de silice S1 est filtrée et lavée sur un filtre-presse, puis est soumise à un compactage à une pression de 25 bars. Le gâteau de silice G2 qui en résulte présente un extrait sec de 29 %. Une partie du gâteau de silice G1 est émottée par un passage dans un Nibleur (Gericke) équipé d'une grille de 8 mm. Le gâteau de silice émotté est ensuite introduit par une vis doseuse à 76 kg/h (correspondant à un débit spécifique de gâteau, c'est-à-dire à un débit ramené au volume utile du malaxeur de 97,4 kg/h/L) dans un malaxeur double-vis UCP 2"*17" (RPA process) en rotation à 105 tours/min. De l'aluminate de sodium est introduit par un piquage au niveau du malaxeur après la zone d'alimentation de telle sorte que le débit d'aluminate de sodium soit de 4,65 ml/min. Le produit malaxé est récupéré dans un bac dans lequel le pH est régulé à 6,2 par ajout d'acide sulfurique. Le slurry obtenu est ensuite séché par atomisation afin d'obtenir une silice précipitée sous forme de microperles MP1. Le gâteau de silice G2 est émotté par un passage dans un Nibleur (Gericke) équipé d'une grille de 8 mm. io Le gâteau de silice émotté est ensuite introduit par une vis doseuse à 127 kg/h dans un malaxeur double-vis UCP 2"*17" (RPA process) en rotation à 155 tours/min. De l'aluminate de sodium est introduit par un piquage au niveau du malaxeur après la zone d'alimentation de telle sorte que le débit d'aluminate de sodium soit de 9,80 ml/min. 15 Le produit malaxé est récupéré dans un bac dans lequel le pH est régulé à 6,2 par ajout d'acide sulfurique. Le slurry obtenu est ensuite séché par atomisation afin d'obtenir une silice précipitée sous forme de microperles MP2. 20 On constate, dans le cas du slurry obtenu à partir du gâteau G2, un gain en consommation énergétique de 25 % et un gain de productivité associé de 33 % par rapport au séchage du slurry issu du gâteau Gl. Le procédé de l'invention permet donc d'obtenir des résultats très satisfaisants 25 également pour des gâteaux à extrait sec élevé. Exemple 3 Une partie du gâteau de silice G1 obtenu dans l'exemple 2 est introduite dans 30 un bac agité continu en une heure à un débit spécifique de gâteau, c'est-à-dire à un débit ramené au volume utile dudit bac de 1,78 kg/h/L, soit un débit nettement inférieur à celui de l'exemple 2 pour le gâteau G1, de l'aluminate de sodium étant également introduit à un débit de 14,75 g/min dans ledit bac agité. Le produit obtenu est récupéré dans un bac dans lequel le pH est régulé à 6,7 35 par ajout d'acide sulfurique. Le slurry obtenu est ensuite séché par atomisation afin d'obtenir une silice précipitée sous forme de microperles MP3. On constate que la silice MP1 obtenue dans l'exemple 2 présente des caractéristiques proches de celles de la silice MP3, en particulier une dispersibilité similaire | La présente invention concerne un procédé de préparation de silice précipitée comprenant la réaction d'un silicate avec un agent acidifiant pour obtenir une suspension de silice précipitée (S1), suivie d'une étape de séparation pour obtenir un gâteau, d'une étape de délitage dudit gâteau pour obtenir une suspension de silice précipitée (S2) et d'une étape de séchage de cette suspension, procédé dans lequel l'étape de délitage est effectuée par malaxage au moyen d'un malaxeur double-vis ou par extrusion. | 1. Procédé de préparation de silice précipitée comprenant la réaction d'un silicate avec un agent acidifiant pour obtenir une suspension de silice précipitée (S1), suivie d'une étape de séparation pour obtenir un gâteau, d'une étape de délitage dudit gâteau pour obtenir une suspension de silice précipitée (S2) et d'une étape de séchage de cette suspension, procédé dans lequel l'étape de délitage est effectuée par malaxage au moyen d'un malaxeur double-vis ou par extrusion. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de délitage est effectuée dans un malaxeur double-vis. 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de délitage est effectuée dans une extrudeuse, notamment dans une extrudeuse mono-vis ou double-vis. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape de délitage est effectuée dans une extrudeuse double-vis. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel le temps de séjour du gâteau dans le malaxeur ou dans l'extrudeuse est inférieur à 10 minutes, en particulier compris entre 20 secondes et 5 minutes. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'étape de délitage est effectuée en présence d'un composé de l'aluminium tel que l'aluminate de sodium, et/ou d'un acide. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel le produit soumis à l'étape de délitage présente un taux de matières sèches d'au moins 15 (3/0 en poids, notamment d'au moins 18 % en poids, en particulier compris entre 18 et 40 %, par exemple compris entre 20 et 35 % en poids. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel une étape de compactage à une pression supérieure à 10 bars est effectuée entre l'étape de séparation et l'étape de délitage. 9. Procédé selon la 8, dans lequel l'étape de compactage est effectuée à une pression supérieure à 10 bars et inférieure à 60 bars, de préférence comprise entre 15 et 45 bars. 10. Procédé selon l'une des 8 et 9, dans lequel l'étape de compactage est effectuée à une pression d'au moins 20 bars, de préférence comprise entre 20 et 35 bars. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel une étape d'émottage est effectuée entre l'étape de séparation ou l'éventuelle étape de compactage, et l'étape de délitage. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, dans lequel l'étape de séparation consiste en une étape de filtration, le cas échéant suivie d'une étape de lavage. 13. Procédé selon la 9 dans lequel l'étape de filtration est réalisée au moyen d'un filtre sous vide ou d'un filtre-presse. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13, dans lequel l'étape de séchage est effectuée par atomisation, en particulier au moyen d'un atomiseur à buses. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14, dans lequel le produit issu de l'étape de séchage est soumis à une étape de broyage. 16. Procédé selon l'une des 1 à 15, dans lequel le produit issu de l'étape de séchage ou issu de l'éventuelle étape de broyage est soumis à une étape d'agglomération. | C | C01 | C01B | C01B 33 | C01B 33/148 |
FR2981672 | A1 | RECEVEUR DE DOUCHE A SIPHON INTEGRE | 20,130,426 | Domaine technique La présente invention concerne un ensemble siphon. 5 Plus particulièrement, l'invention concerne un receveur de douche avec ledit siphon intégré dans le receveur. Contexte de l'invention Afin de permettre à l'eau d'une douche de s'évacuer 10 correctement, il est courant d'utiliser un receveur de douche, qui est généralement une surface sensiblement plane placée sous la douche de manière à collecter l'eau de la douche grâce à un plan incliné qui dirige l'eau vers un système d'évacuation d'eau usée, lequel peut être 15 raccordé grâce à un orifice pratiqué dans le receveur. Si le receveur de douche est doté d'un siphon intégré, ce dernier peut être facilement fixé à un système classique d'évacuation d'eau usée, ce qui simplifie l'installation. Toutefois, l'intégration du 20 siphon sous le receveur de douche augmente la hauteur de ce dernier, l'ensemble siphon étant souvent installé directement sous l'orifice de vidange. Une autre solution consiste à installer le siphon sur le côté du receveur de douche et à permettre ainsi le 25 raccordement du receveur par un orifice de vidange usée n'est pas souhaitable, receveur. Toutefois, un système d'évacuation d'eau car ce type de raccordement pratiqué dans le côté du raccordement horizontal au est plus susceptible de fuir qu'un raccordement vertical. 30 En outre, il peut être difficile de réaliser une étanchéité suffisante du siphon lorsque l'orifice de vidange se trouve sur le côté du receveur, ce qui peut entraîner l'émanation d'odeurs qui proviennent du système d'évacuation d'eau usée et ressortent par l'orifice de vidange. Il serait donc avantageux de disposer d'un receveur de douche amélioré et en particulier, il serait avantageux de disposer d'un receveur de douche qui s'installe facilement, qui présente un bon rapport qualité-prix et qui soit agréable à utiliser.
Résumé En conséquence, la présente invention vise de préférence à réduire, à atténuer ou à supprimer un ou plusieurs des inconvénients et lacunes de la technique identifiés plus haut, soit individuellement soit par une quelconque combinaison, et elle permet de résoudre au moins les inconvénients susmentionnés grâce à un receveur de douche à siphon intégré. Selon un premier aspect de l'invention, il est prévu un receveur de douche à siphon intégré. Ledit 20 receveur de douche comprend une partie receveur et une structure formant siphon qui comporte un orifice de sortie fixé à un tuyau d'évacuation d'eau usée, agencées dans une première pièce de matériau continue avec la partie receveur inclinée vers la structure formant 25 siphon, comprenant en outre un couvercle dans une seconde pièce de matériau, séparée de la première pièce de matériau, ledit couvercle comprenant une plaque de recouvrement et un élément saillant, qui s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à partir de la plaque de 30 recouvrement. La structure formant siphon forme un espace où l'eau s'écoulant depuis la partie receveur dans la structure formant siphon est emprisonnée avant de sortir de la structure formant siphon par le tuyau d'évacuation d'eau usée, et dans lequel l'élément saillant, lorsqu'il est appliqué sur le tuyau d'évacuation d'eau usée, fait saillie dans la structure formant siphon de sorte qu'il 5 est immergé dans l'eau emprisonnée sans se mettre en prise avec la surface de la structure formant siphon. Ce système est avantageux, car un receveur de douche à siphon intégré peut nécessiter moins d'espace pour son installation et est plus facile à installer et à 10 utiliser. Il peut également présenter moins de risque que les solutions existantes, et il est plus rentable et plus écologique. Le tuyau d'évacuation d'eau usée peut être fixé à la structure formant siphon de sorte que la direction du 15 diamètre du tuyau d'évacuation d'eau usée, au point d'attache avec la structure formant siphon, est alignée de façon sensiblement horizontale. L'avantage, ici, est que le raccordement peut être moins sujet aux fuites. 20 La structure formant siphon du siphon peut comprendre un retrait dans lequel peut se placer le tuyau d'évacuation d'eau usée. L'avantage, ici, est que le receveur de douche peut être plus bas, puisque le tuyau d'eau n'a pas besoin de 25 s'étendre sous le siphon. Dans un des modes de réalisation, le tuyau d'évacuation d'eau usée est en L. Cela présente un avantage, car le tuyau d'eau peut alors être raccordé à la structure formant siphon de 30 sorte que la direction du diamètre du tuyau d'évacuation d'eau usée, au point d'attache avec la structure formant siphon, est alignée de façon sensiblement horizontale, et s'étendre simultanément depuis le côté du siphon, par exemple à travers le retrait. Le bord de l'orifice de sortie de la structure formant siphon du siphon peut former une première crête, 5 et le tuyau d'évacuation d'eau usée peut comprendre une seconde crête, s'étendant autour du tuyau le long du périmètre du tuyau de sorte qu'une partie formant joint peut se trouver entre la première crête et la seconde crête, assurant ainsi l'étanchéité de la liaison entre la 10 structure formant siphon et le tuyau d'évacuation d'eau usée. L'avantage, ici, est qu'une pression plus forte peut alors s'exercer sur la partie formant joint, ce qui rend la liaison entre la structure formant siphon et le 15 tuyau d'évacuation d'eau usée moins sujette aux fuites. Dans un mode de réalisation, le receveur de douche comprend en outre un bouchon, inséré dans le tuyau d'évacuation d'eau usée et venant en prise avec la première crête. 20 Ledit bouchon peut comporter une partie filetage externe et le tuyau d'évacuation d'eau usée, au point d'attache avec la structure formant siphon, peut comporter une partie filetage interne. Ce système est avantageux, car il facilite le 25 raccordement entre le tuyau d'évacuation d'eau usée et la structure formant siphon. Dans un mode de réalisation, le point le plus bas de la partie cylindrique du receveur de douche se trouve à une distance verticale d'au moins 50 mm du point le 30 plus haut de la partie cylindrique interne, lorsque le couvercle est placé dans la structure formant siphon.
L'avantage, ici, est que le siphon respecte les normes européennes. Dans un mode de réalisation, l'élément saillant du receveur de douche comprend une structure formant crépine, fixée le long de l'extrémité de l'élément saillant dans une direction sensiblement perpendiculaire à ce dernier. Ce système est avantageux, car la structure formant crépine peut servir de filtre pour les particules qui 10 pourraient autrement boucher le tuyau d'évacuation d'eau usée. Etant donné que le filtre fait partie du couvercle, il est facile de le nettoyer en enlevant le couvercle. La présente invention a globalement l'avantage, par rapport à l'art antérieur, de fournir un receveur de 15 douche à siphon intégré. Ce dernier est rentable et écologique. En outre, le produit fini nécessite moins d'espace pour son installation et il est plus facile à installer et à utiliser. 20 Brève description des dessins Les aspects, caractéristiques et avantages que procure l'invention, et d'autres encore, ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après des modes de réalisation de la présente invention, faite 25 en référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue en coupe éclatée du receveur de douche selon un mode de réalisation ; la figure 2 est une vue en coupe du receveur de douche selon un mode de réalisation ; 30 la figure 3 est une vue en coupe éclatée du receveur de douche selon un mode de réalisation, vu de dessous ; la figure 4 est une vue en coupe éclatée du receveur de douche selon un autre mode de réalisation, vu de dessous ; la figure 5 est une vue de dessus en perspective du 5 receveur de douche selon un mode de réalisation ; et la figure 6 est une vue de dessous en perspective du receveur de douche selon un mode de réalisation. Description des modes de réalisation 10 Nous allons décrire plusieurs modes de réalisation de la présente invention de manière plus détaillée ci-après, en nous reportant aux dessins annexés afin de permettre à l'homme du métier de mettre en oeuvre l'invention. Cette dernière peut toutefois être mise en 15 oeuvre sous de nombreuses formes différentes, et ne doit en aucun cas être considérée comme se limitant aux modes de réalisation décrits dans le présent document. En effet, ces modes de réalisation sont décrits dans le but de rendre la présente description complète et exhaustive, 20 et ils traduisent intégralement la portée de l'invention pour l'homme du métier. Ces modes de réalisation ne limitent en aucun cas l'invention, cette dernière n'étant limitée que par les revendications annexées. En outre, la terminologie employée dans la description détaillée des 25 modes de réalisation particuliers illustrés sur les dessins annexés n'est pas censée constituer de limite pour l'invention. La description qui suit s'attache à un mode de réalisation de la présente invention qui peut être 30 appliqué à un receveur de douche comportant un ensemble siphon sensiblement cylindrique placé à proximité d'un côté de la surface du receveur. Toutefois, comme le sait bien l'homme du métier, l'ensemble siphon peut avoir plusieurs types de formes géométriques appropriées, et peut en outre se placer à différents endroits sous le receveur.
Dans un mode de réalisation selon la figure 1, il est prévu un receveur de douche à siphon intégré 10. Le receveur de douche comprend une partie receveur 100, qui est formée d'un seul tenant. Ce système est avantageux, car il limite le risque de fuites. La partie receveur 100 comprend une surface de receveur 110, qui est inclinée de sorte que l'eau qui tombe sur la surface de receveur 110 s'écoule dans un canal d'évacuation 120, qui est également compris dans la partie receveur 100. La partie receveur 100 comprend en outre une structure formant siphon 130, qui se trouve dans le canal d'évacuation 120 de sorte que l'eau s'écoule du canal d'évacuation et descend dans la structure formant siphon 130. La structure formant siphon 130 comprend une partie cylindrique externe de grande dimension 131, et une partie cylindrique interne de petite dimension 132. La partie cylindrique interne 132 est placée à l'intérieur de la partie cylindrique externe 131, et les bases des deux parties cylindriques 131, 132 qui sont les plus éloignées du canal d'évacuation 120 sont fixées l'une à l'autre par un fond étanche 133. La base de la partie cylindrique externe 131, qui n'est pas fixée à la partie cylindrique interne, est fixée au canal d'évacuation 120 et raccorde ainsi la structure formant siphon 130 à la partie receveur 100. Ainsi, comme nous le voyons clairement sur la figure 1, les deux parties cylindriques 131, 132 et le fond étanche 133 sont compris dans le receveur de douche 100, comme une seule unité intégrée s'étendant à partir du canal d'évacuation 120 dans une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de receveur 110, et forment ainsi un receveur continu avec siphon intégré 10.
Comme l'appréciera l'homme du métier, le receveur à siphon intégré 10 peut être réalisé à partir d'une pierre de résine moulée, de matériaux de surface massifs, de céramique, de béton etc. Le receveur à siphon intégré 10 peut être façonné à partir d'une seule pièce de matière plastique par chauffage puis par pressage. Le receveur de douche 130 et le siphon 131 peuvent également être produits en deux parties différentes qu'on assemble entre elles de façon inamovible par soudage ou par collage pour obtenir le receveur de douche complet à siphon intégré. La partie cylindrique interne 132 est légèrement plus courte que la partie cylindrique externe 131. Comme les parties cylindriques 131, 132 sont fixées par le fond étanche 133 à un niveau sensiblement identique à une première extrémité, la seconde extrémité de la partie cylindrique interne relativement plus courte 132 n'est donc pas au même niveau que la seconde extrémité de la partie cylindrique externe relativement plus longue 131. Lorsque l'eau s'écoule du receveur de douche 100, dans le canal d'évacuation 120 et ensuite dans la partie cylindrique externe 131, elle est donc retenue dans l'espace créé par les parois de la partie cylindrique externe 131, la partie cylindrique interne 132 et le fond étanche 133. Toutefois, lorsque le niveau de l'eau atteint le haut de la partie cylindrique interne 132, l'eau s'écoule dans la partie cylindrique interne 132, sortant ainsi de la structure formant siphon 130. Si le haut de la partie cylindrique interne 132 est fixé à un tuyau d'évacuation d'eau usée 150, lequel peut se trouver à l'intérieur de la partie cylindrique interne 132, l'eau est alors déviée et s'écoule dans le système d'évacuation d'eau usée. La profondeur du joint de la structure formant siphon 130 est donc identique à la hauteur de la partie cylindrique interne 132. Comme l'appréciera l'homme du métier, les 10 dimensions exactes des différentes parties du siphon intégré 10 sont variables. Toutefois, selon un exemple non limitatif, la partie cylindrique interne 132 peut mesurer 56 mm de longueur et peut avoir un diamètre de 92 mm. La partie cylindrique externe 131 peut mesurer 61 mm 15 de longueur et peut avoir un diamètre de 156 mm. Le receveur de douche à siphon intégré 10 comprend en outre un couvercle 140 qui, en service, est placé sur la structure formant siphon 130. Le couvercle 140 comprend une plaque de recouvrement 141 qui, en service, est 20 sensiblement parallèle au receveur de douche et une partie cylindrique de recouvrement 142, qui est fixée â la plaque de recouvrement de façon sensiblement perpendiculaire. De préférence, la plaque de recouvrement 141 a la 25 même forme que le canal d'évacuation 120, de sorte qu'en service, elle s' ajuste dans le canal d'évacuation 120. Nous le voyons sur la figure 5, qui est une vue de dessus en perspective du receveur de douche à siphon intégré 10. La partie cylindrique de recouvrement 142 est fixée à la 30 plaque de recouvrement 141 de sorte qu'en service, elle s'ajuste entre la partie cylindrique externe 131 et la partie cylindrique interne 132. Ainsi, la partie cylindrique de recouvrement 142 s'étend dans la structure formant siphon 130, dans l'espace créé par les parois de la partie cylindrique externe 131, la partie cylindrique interne 132 et le fond étanche 133. Or, la partie cylindrique de recouvrement 142 est plus courte que la partie cylindrique externe 131. Par conséquent, la partie cylindrique de recouvrement 142 ne va jamais s'étendre dans la structure formant siphon 130 de manière à toucher le fond étanche 133. En service, ce système permet que l'eau s'écoule sans obstacle du receveur de douche 100 jusqu'à l'intérieur de la partie cylindrique interne 132, comme nous l'avons expliqué précédemment. Comme le couvercle 140, en service, est placé sur la structure formant siphon 130, et comme la partie cylindrique de recouvrement 142 s'étend dans la structure formant siphon 130, laquelle en service est remplie d'eau, le couvercle 140 complète le joint du siphon comme nous le voyons sur la figure 2, qui est une vue en coupe en perspective du receveur de douche à siphon intégré 10.
Dans un mode de réalisation, le point le plus bas de la partie cylindrique 142 et le point le plus haut de la partie cylindrique interne 132 sont placés à une distance verticale de 50 mm l'un de l'autre de manière à créer un siphon qui mesure 50 mm de hauteur.
Ce système est avantageux, car le siphon est alors conforme aux normes européennes. La figure 1 est une vue en coupe éclatée du receveur de douche à siphon intégré 10 vu de dessus et la figure 3 est une vue en coupe éclatée du receveur de 30 douche à siphon intégré 10 vu de dessous.
Le fait que le couvercle 140 fasse partie du siphon est avantageux, car cela nécessite moins de pièces séparées, ce qui abaisse le coût de fabrication. Le couvercle 140 peut être réalisé à partir du même 5 matériau que le receveur de douche 100 mais il peut également être réalisé dans un matériau différent. Comme l'appréciera l' homme du métier, le couvercle peut être réalisé dans un quelconque matériau moulé ou pressé, tel qu'une pierre de résine, une surface massive, 10 une céramique, une matière plastique, ou un métal. Le couvercle 140 peut être réalisé dans une pièce unique et homogène. Toutefois, le couvercle 140 peut également être réalisé en deux parties qui sont ensuite assemblées, par exemple soudées ou collées l'une à l'autre de façon 15 inamovible et étanche. La structure formant siphon 130 peut être raccordée à un tuyau d'évacuation d'eau usée 150, comme le montrent les figures 1 et 2. L'orifice de sortie de la structure formant siphon 130 forme une première crête 134, et le 20 tuyau d'évacuation d'eau usée 150 comprend une seconde crête 151, s'étendant autour du tuyau le long du périmètre du tuyau. Le tuyau d'évacuation d'eau usée 150 est placé à l'intérieur de la partie cylindrique interne 132 et est raccordé à la partie cylindrique interne 132 25 en haut de cette dernière 132. La liaison est réalisée grâce à un bouchon 160 et à une partie formant joint 170. La partie formant joint 170 peut être un simple joint torique ou anneau plat d'une dimension qui lui permette, en service, d'empêcher l'eau de fuir. La partie formant 30 joint est placée entre la première crête 134 de la structure formant siphon 130 et la seconde crête 151 du tuyau d'évacuation d'eau usée 150. La partie formant joint 170 est maintenue en place entre la première crête 134 de la structure formant siphon 130 et la seconde crête 151 par le bouchon 160, qui est placé de manière à s'étendre dans le tuyau d'évacuation d'eau usée 150 de 5 sorte gue le tuyau d'évacuation d'eau usée 150 soit soigneusement raccordé à la partie cylindrique interne 132. Dans un mode de réalisation, il existe un filetage externe autour du bouchon 160 et un filetage interne dans le tuyau d'évacuation d'eau usée 150, de sorte gue le 10 bouchon 160 peut se visser de manière amovible dans le tuyau d'évacuation d'eau usée 150 et, une fois solidement fixé, créer une fermeture étanche autour de la partie formant joint 170. De préférence, mais ce n'est pas obligatoire, comme 15 le montre la figure 3, la structure formant siphon 130 peut comporter un retrait 180 dans lequel est placé le tuyau d'évacuation d'eau usée 150, ce qui permet au tuyau d'évacuation d'eau usée 150 de s'étendre à partir de la structure formant siphon 130 dans une direction 20 sensiblement perpendiculaire au diamètre des parties cylindriques 131, 132, 142. Le tuyau d'évacuation d'eau usée 150 peut être en L, de sorte qu'il est raccordé à la partie cylindrique interne 132 dans le haut de cette dernière 132, sensiblement parallèle au diamètre de la 25 partie cylindrique interne, s'étend à travers la partie intérieure de la partie cylindrique interne 132, puis se coude de manière à pouvoir être dévié à travers le retrait dans une direction sensiblement perpendiculaire au diamètre des parties cylindriques 131, 132, 142. Nous 30 le voyons sur la figure 2 et sur la figure 6, qui est une vue de dessous en perspective du receveur de douche à siphon intégré 10.
Ce système est avantageux, car il permet à la structure formant siphon 130 d'être de plus petite dimension, ce qui engendre ensuite un receveur de douche à siphon intégré 10 plus bas. Dans le même temps, le raccordement entre le receveur de douche à siphon intégré 10 et le système d'évacuation d'eau usée est sensiblement horizontal, et présente de ce fait moins de risque de fuite qu'un raccordement sensiblement vertical. Dans un mode de réalisation (non représenté), le 10 tuyau d'évacuation d'eau usée 150 est rectiligne, ce qui signifie qu'il s'étend verticalement à partir de la partie cylindrique 132. Dans un mode de réalisation selon la figure 4, la partie cylindrique de recouvrement 142 est pourvue d'une 15 structure formant crépine 400, fixée le long de l'extrémité de la partie cylindrique de recouvrement 142 qui s'étend dans la structure formant siphon 130. La structure formant crépine 400 est fixée sur le périmètre de la partie cylindrique de recouvrement 142, de façon 20 sensiblement cylindrique perpendiculaire de recouvrement au diamètre de la partie cylindrique de recouvrement 142. La largeur de la structure formant crépine 400 est adaptée à la distance entre la partie cylindrique externe 131 et la partie cylindrique interne 132. Ainsi, en 25 service, lorsque la partie cylindrique de recouvrement 142 est placée dans la structure formant siphon 130, la structure formant crépine 400 fonctionne comme un piège pour les cheveux et autres particules, tout en laissant passer l'eau à travers la crépine. 30 Ce système est avantageux, du fait qu'il constitue un moyen simple pour séparer les cheveux et autres particules de l'eau, et qu'il est facile de le nettoyer, en soulevant simplement le couvercle 140. Bien que la présente invention ait été décrite dans ce qui précède par rapport à des modes de réalisation spécifiques, elle n'est pas censée se limiter à la forme spécifiquement énoncée dans le présent document. En effet, l'invention n'est limitée que par les revendications annexées, et il est possible d'envisager des modes de réalisation autres que ceux spécifiquement décrits ci-dessus tout en restant dans la portée de ces revendications annexées. Dans les revendications, le terme "comprend/comprenant" n'exclut pas la présence d'autres éléments ou étapes. En outre, bien qu'énumérés individuellement, une pluralité de moyens, d'éléments ou d'étapes de procédés peuvent être mis en oeuvre, par exemple, par une seule unité. De plus, bien que des caractéristiques individuelles puissent apparaître dans différentes revendications, il peut être éventuellement avantageux de les combiner, et leur apparition dans différentes revendications n'implique en aucun cas qu'une combinaison de caractéristiques n'est pas possible et/ou n'est pas avantageuse. En outre, des références au singulier n'excluent pas une pluralité. Les termes "un", "une", "premier", "second" etc. n'empêchent pas l'existence d'une pluralité. Les repères de référence des revendications sont fournis purement à titre d'exemple explicatif et ne doivent en aucun cas être interprétés comme limitant la portée des revendications d'une 30 quelconque manière | La présente invention se rapporte, de façon générale, au domaine des siphons. Plus particulièrement, l'invention concerne un receveur de douche à siphon intégré, comprenant une partie receveur et une structure formant siphon, dans lequel la structure formant siphon forme un espace où l'eau s'écoulant de la partie receveur dans la structure formant siphon est emprisonnée avant de sortir de la structure formant siphon par un tuyau d'évacuation d'eau usée, et dans lequel un élément saillant, lorsqu'il est appliqué sur le tuyau d'évacuation d'eau usée, fait saillie à l'intérieur de la structure formant siphon de sorte qu'il est immergé dans l'eau emprisonnée sans se mettre en prise avec la surface de la structure formant siphon. | 1. Receveur de douche à siphon intégré (10), 5 comprenant une partie receveur (100) et une structure formant siphon (130) qui comporte un orifice de sortie fixé à un tuyau d'évacuation d'eau usée (150), agencées dans une première pièce de matériau continue avec la partie receveur (100) inclinée vers la structure formant 10 siphon (130), comprenant en outre un couvercle (140) dans une seconde pièce de matériau, séparée de la première pièce de matériau, ledit couvercle comprenant une plaque de recouvrement (141) et un élément saillant (142), qui s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à partir de 15 la plaque de recouvrement (141); dans lequel la structure formant siphon ( 130) forme un espace où l'eau s'écoulant depuis la partie receveur (100) dans la structure formant siphon (130) est emprisonnée avant de sortir de la structure formant 20 siphon (130) par le tuyau d'évacuation d'eau usée (150), et dans lequel l'élément saillant (142) , lorsqu'il est appliqué sur le tuyau d'évacuation d'eau usée (150), fait saillie dans la structure formant siphon (130) de sorte qu'il est immergé dans l'eau emprisonnée sans se mettre 25 en prise avec la surface de la structure formant siphon (130).
2. Receveur de douche (10) selon la 1, dans lequel le tuyau d'évacuation d'eau usée (150) est 30 fixé à la structure formant siphon (130) de sorte que la direction du diamètre du tuyau d'évacuation d'eau usée (150), au point d'attache avec la structure formantsiphon (130), est alignée de façon sensiblement horizontale.
3. Receveur de douche (10) selon l'une quelconque 5 des 1-2, dans lequel la structure formant siphon (130) comprend un retrait (180) dans lequel est placé le tuyau d'évacuation d'eau usée.
4. Receveur de douche (10) selon la 10 3, dans lequel le tuyau d'évacuation d'eau usée (150) est en L.
5. Receveur de douche (10) selon l'une quelconque des 1-4, dans lequel le bord de l'orifice 15 de sortie de la structure formant siphon (130) forme une première crête (134), et le tuyau d'évacuation d'eau usée (150) comprend une seconde crête (151), s'étendant autour du tuyau le long du périmètre du tuyau de sorte qu'une partie formant joint (170) peut se trouver entre la 20 première crête (134) et la seconde crête (151), assurant ainsi l'étanchéité de la liaison entre la structure formant siphon (130) et le tuyau d'évacuation d'eau usée (150). 25
6. Receveur de douche (10) selon la 5, comprenant en outre un bouchon (160), inséré dans le tuyau d'évacuation d'eau usée (150) et venant en prise avec la première crête (134). 30
7. Receveur de douche (10) selon la 6, dans lequel le bouchon (160) comporte une partie filetage externe et le tuyau d'évacuation d'eau usée(150), au point d'attache avec la structure formant siphon ( 130), comporte une partie filetage interne.
8. Receveur de douche ( 10) selon l'une quelconque 5 des précédentes, dans lequel le point le plus bas de la partie cylindrique (142), lorsque le couvercle (140) est placé dans la structure formant siphon (130), se trouve à une distance verticale d'au moins 50 mm du point le plus haut de la partie 10 cylindrique interne (132).
9. Receveur de douche (10) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément saillant (142) comprend une structure formant crépine 15 (400), fixée le long de l'extrémité de l'élément saillant dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'élément saillant (142). | E | E03 | E03C | E03C 1 | E03C 1/12,E03C 1/294 |
FR2982662 | A1 | ECHANGEUR EN FORME DE SPIRALE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL ECHANGEUR | 20,130,517 | Echandeur en forme de spirale et procédé de fabrication d'un tel échangeur L'invention concerne un échangeur en forme de spirale, l'échangeur ayant un axe d'enroulement et comprenant une feuille extérieure et une feuille intérieure fixées l'une à l'autre dans un plan de fixation avant l'enroulement et délimitant entre elles un espace pour un fluide, la feuille extérieure et la feuille intérieure étant enroulées sur elles mêmes et comprenant chacune une pluralité de zones souples et une pluralité de zones rigides, les zones souples étant plus flexibles que les zones rigides lors d'un pliage. En outre, l'invention concerne une portion d'un échappement. En outre, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un échangeur en forme de spirale. Dans l'état de la technique il existe plusieurs types d'échangeur en forme de spirale. Typiquement de tels échangeurs sont formés par deux tôles superposées qui sont ensuite enroulées et agencées dans un conduit d'échappement d'un moteur à combustion interne. Dans un type d'échangeur en forme de spirale, les tôles sont écartées avec des écarteurs. Par exemple, la demande FR 2 810 726 Al divulgue un échangeur en forme de spirale qui est fabriqué par deux tôles écartées qui comportent sur leurs faces respectivement en regard des éléments écarteurs internes et sur la face opposée des éléments écarteurs externes qui sont disposés pour que les éléments écarteurs internes et externes d'une feuille viennent en appui sur les éléments écarteurs internes et externes correspondants de l'autre tôle. Les éléments écarteurs ont sensiblement la même forme. Dans la demande FR 2 809 483 A1, une bande métallique ayant des éléments écarteurs est formée par un pliage des bords qui sont ensuite connectés l'un à l'autre par une soudure. Ensuite, la bande métallique pliée est enroulée pour former l'échangeur en forme de spirale. La demande FR 2 874 080 Al concerne un échangeur comprenant deux feuilles métalliques enroulées. Les feuilles métalliques sont pourvues d'éléments écarteurs en forme de dentelle qui sont distribués sur leur surface. De plus, l'entrée et la sortie du fluide, par exemple l'eau, du dispositif se fait au centre de la spirale. Ceci implique que des tubes d'entrée et de sortie sortiront de part et d'autre de l'échangeur et ont une trajectoire compliquée, donc coûteuse. Typiquement, l'eau circulant dans un tel échangeur est au maximum à une température de 130° Celsius et donc très en deçà de celle du gaz d'échappement qui chauffe l'eau. Le fait qu'il y ait des dilatations différentielles entre ces tubes d'eau et des tubes d'échappement peut entraîner une fatigue des matériaux après une longue utilisation. Généralement, lorsqu'on enroule deux tôles l'une sur l'autre, la tôle du côté extérieur, pour un nombre de tours d'enroulements équivalents, est toujours plus longue que la tôle intérieure du fait de son épaisseur et/ou l'espace entre les deux tôles. Si les deux tôles sont soudées avant l'enroulement, par exemple comme dans la demande FR 2 809 483 A1, des déformations vont apparaître sur la tôle intérieure. De ce fait, dans l'art antérieur les tôles sont souvent soudées au cours ou après l'enroulement, comme par exemple dans la demande FR 2 810 726 A1. Néanmoins, les soudages au cours de l'enroulement posent des problèmes de fabrication surtout pour les tôles de faible épaisseur. En effet, les tôles de faible épaisseur ne peuvent pas être soudées à l'arc électrique et on ne peut pas envisager des soudages à la mollette à cause des problèmes d'accès au talon qui assure le retour de courant. De plus, un soudage par laser s'avère difficile. Le problème de soudage devient encore plus épineux si on doit effectuer des soudures intermédiaires entre deux soudures latérales. L'objet de la présente invention est de surmonter les inconvénients de l'état antérieur et en particulier de mettre en oeuvre un échangeur en forme de spirale qui est facile à fabriquer, léger et peu coûteux. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par un échangeur en forme de spirale, l'échangeur ayant un axe d'enroulement et comprenant une feuille extérieure et une feuille intérieure fixées l'une à l'autre dans un plan de fixation avant l'enroulement et délimitant entre elles un espace pour un fluide, la feuille extérieure et la feuille intérieure étant enroulées sur elles mêmes et comprenant chacune une pluralité de zones souples et une pluralité de zones rigides, les zones souples étant plus flexibles que les zones rigides lors d'un pliage. Les zones souples et les zones rigides sont allongées suivant l'axe d'enroulement, et au moins une zone souple de la feuille extérieure et au moins une zone souple de la feuille intérieure qui délimitent entre elles l'espace forment une paire de zones souples qui sont alignées dans une même direction radiale. Selon des caractéristiques avantageuses : les zones souples de la feuille extérieure et/ou de la une feuille intérieure sont sensiblement rectilignes ; la majorité des zones souples, en particulier toutes zones souples, de la feuille extérieure, forment avec une zone souple respective de la feuille intérieure une paire de zones souples qui sont alignées dans une même direction radiale ; considérées en coupe en direction de l'enroulement, les zones rigides sont formées par des plateaux et les zones souples sont formées par des profils en creux et des arêtes entre les profils en creux et les plateaux, les profils en creux étant en particulier formés vers l'axe d'enroulement ; chaque zone souple, en particulier chaque profil en creux, de la feuille extérieure présente sur toute une largeur de la feuille extérieure suivant la direction de l'axe d'enroulement une partie rectiligne qui se trouve au niveau du plan de fixation, et en ce que chaque zone souple, en particulier chaque arête, de la feuille intérieure, présente sur toute sa longueur parallèlement à l'axe d'enroulement au moins une partie rectiligne qui se trouve dans le plan de fixation pour former une pluralité de charnières dans le plan de fixation ; une pluralité des zones rigides, en particulier une pluralité des plateaux, de la feuille extérieure est pourvue d'au moins une partie en creux, chaque partie en creux venant en appui contre une zone rigide de la feuille intérieure ; l'échangeur comprend au moins une ouverture d'entrée de fluide pour introduire le fluide dans l'espace et au moins une ouverture de sortie de fluide pour extraire le fluide de l'espace, la ou les ouvertures d'entrée et la ou les ouvertures de sortie étant agencées à une première extrémité de l'une de la feuille extérieure ou la feuille intérieure selon direction de l'enroulement, la première extrémité étant opposée à une deuxième extrémité à laquelle l'enroulement à commencé ; l'espace est en forme de U, W ou de zig-zag, présentant des branches sensiblement rectilignes ; la feuille extérieure et la feuille intérieure sont fixées entre elles respective entre deux branches ; la feuille extérieure et la feuille intérieure présentent une échancrure respective entre deux branches ; un diamètre de passage moyenne dans l'espace diminue entre la ou les ouvertures d'entrée et la ou les ouvertures de sortie ; chaque branche a une largeur sensiblement constante et la largeur des branches suivant la direction de l'axe d'enroulement d'au moins deux branches adjacentes diminue l'une par rapport à l'autre ; et/ou la feuille extérieure et/ou la feuille intérieure est ou sont formées par une tôle. En outre, ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par une portion d'un échappement comprenant un échangeur selon l'une l'invention. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par un procédé de fabrication d'un échangeur en forme de spirale comprenant les étapes suivantes : - emboutir dans une feuille extérieure et une feuille intérieure une pluralité de zones souples et une pluralité de zones rigides, les zones souples étant plus flexible que les zones rigides lors d'un pliage et les zones souples et les zones rigides étant allongées suivant l'axe d'enroulement ; - aligner la feuille extérieure et la feuille intérieure de façon que au moins une zone souple de la feuille extérieure et au moins une zone souple de la feuille intérieure forment une paire de zones souples qui sont alignées l'une avec l'autre ; - fixer de manière permanente la feuille extérieure à la feuille intérieure à des endroits prédéterminés pour former un espace entre elles ; et - enrouler la feuille extérieure et la feuille intérieure pour former l'échangeur en forme de spirale. Selon des caractéristiques avantageuses : considérées en coupe en direction de l'enroulement, les zones rigides sont formées par des plateaux et les zones souples sont formées par des profils en creux et des arêtes entre les profils en creux et les plateaux, lors de l'étape d'enroulement les creux sont dirigés vers l'axe d'enroulement ; au moins l'une des feuilles extérieure ou intérieure comprend une ouverture d'entrée de fluide pour introduire le fluide dans l'espace et au moins une ouverture de sortie de fluide pour extraire le fluide de l'espace, les feuilles ayant une première extrémité suivant la direction de l'enroulement à laquelle les ouvertures sont agencées, l'étape d'enroulement étant commencée à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité ; l'espace formée est en forme de U, W ou de zig-zag, l'espace présentant des branches sensiblement rectilignes, le procédé comprenant en outre une étape de découpe des feuilles extérieure et intérieure entre au moins deux branches adjacentes pour former une échancrure ; et/ou le procédé comprend des étapes pour former un échangeur selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins, qui illustre plusieurs exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif et dans lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective des deux feuilles de tôles pour un échangeur en forme de spirale selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue éclatée schématique de deux feuilles de tôles pour un échangeur en forme de spirale selon l'invention ; - la Figure 3 est une vue latérale des deux feuilles de tôles pour un échangeur selon l'invention avant connexion des deux feuilles ; - la Figure 4 est une vue latérale des deux feuilles de tôles pour un échangeur selon l'invention après la connexion des deux feuilles ; - la Figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'une partie des deux feuilles de tôles d'un échangeur selon l'invention après la connexion des deux feuilles ; - la Figure 6 est une vue en coupe dans un plan radial d'un échangeur en forme de spirale selon l'invention après un tour d'enroulement ; - la Figure 7 est une vue en coupe dans un plan radial de l'échangeur lors d'un montage dans un échappement ; - la Figure 8 est une vue schématique en perspective d'une feuille de tôle extérieure pour un échangeur en forme de spirale selon un deuxième mode de réalisation ; et - la Figure 9 est une vue de dessus d'une feuille de tôle extérieure d'un autre mode de réalisation pour un échangeur en forme de spirale selon l'invention. Un premier mode de réalisation va être décrit avec l'ensemble des Figures 1 à 5. Les Figures 1 à 5 montrent de façon schématique un élément d'un échangeur 1 allongé avant l'enroulement pour former un échangeur en forme de spirale. L'élément 1 comprend deux feuilles de tôles 10, 20, notamment une feuille extérieure 10 et une feuille intérieure 20 qui sont fixées entre elles. Lors d'un enroulement de l'élément 1 autour d'un axe d'enroulement X (voir Figure 6), la feuille intérieure 20 se trouve radialement à l'intérieur par rapport à la feuille extérieure 10. L'élément 1 présente une direction d'enroulement Y suivant laquelle l'élément 1 est enroulé. La direction d'enroulement Y est sensiblement orthogonale à l'axe d'enroulement X. La longueur de l'élément 1 est définie suivant la direction d'enroulement Y et la largeur de l'élément 1 est définie suivant la direction de l'axe d'enroulement X. La feuille intérieure 20 a une épaisseur d, supérieure à une épaisseur de de la feuille extérieure 10. Typiquement, les feuilles ont une épaisseur entre 0,05 mm à 0,5 mm, en particulier entre 0,10 mm et 0,4 mm. L'enroulement de ces feuilles de tôles 10, 20 demande moins d'effort que l'enroulement des feuilles de tôle ayant une épaisseur supérieure, par exemple des tôles ayant une épaisseur de 0,6 mm à 1 mm. La feuille extérieure 10 et la feuille intérieure 20 ont subi une étape de déformation, par exemple par un emboutissage, et présentent après cette déformation chacune une pluralité de zones souples 12, 22 et une pluralité de zones rigides 14, 24. Les zones rigides et souples 12, 14, 22, 24 sont allongées parallèlement à l'axe de l'enroulement X et orthogonalement à la direction de l'enroulement Y. Les zones souples et les zones rigides 12, 14, 22, 24 sont agencées alternativement suivant la direction de l'enroulement Y. Les zones souples et rigides 12, 14, 22, 24 s'étendent sur toute la largeur de l'élément 1. La forme et l'arrangement des zones rigides et souples 12, 14, 22, 24 sont bien visible sur la Figure 5. Lors de la déformation, une pluralité de plateaux 15, 25, une pluralité d'arêtes 16, 26 et une pluralité de profils en creux 17, 27 sont formées respectivement dans la feuille extérieure 10 et dans la feuille intérieure 20. Les arêtes 16, 26 sont agencés entre les plateaux 15, 25 et les profils en creux 17, 27. Les plateaux 15, 25 forment les zones rigides 14, 24 et les arêtes 16, 26 et les profils en creux 17, 27 forment les zones souples 12, 22. Les zones souples 12 de la feuille extérieure 10 ont, suivant la direction de l'enroulement Y, une largeur inférieure par rapport à la largeur des zones souples 22 de la feuille intérieure 20. Dans la feuille extérieure 10, les profils en creux 17 ont, suivant la direction de l'enroulement Y, une largeur inférieure par rapport à la largeur des plateaux 15. Par exemple, les plateaux 15 de la feuille extérieure 10 ont une largeur sensiblement double de la largeur des profils en creux 17. Dans la feuille intérieure 20, les profils en creux 27 ont, suivant la direction de l'enroulement Y, une largeur supérieure à la largeur des plateaux 25. Par exemple, les profils en creux 25 de la feuille intérieure 20 ont une largeur sensiblement double de la largeur des plateaux 27. Dans le mode de réalisation des Figures 1 à 5, la largeur des plateaux 25 de la feuille intérieure 20 correspond sensiblement à la largeur des profils en creux 17 de la feuille extérieure 10 et la largeur des plateaux 15 de la feuille extérieure 10 correspond sensiblement à la largeur des profils en creux 27 de la feuille intérieure 20. La feuille extérieure 10 et la feuille intérieure 20 sont agencées l'une sur l'autre avant leur connexion, de telle façon que les zones souples 12, 22, en particulier les profils en creux 17, 27, sont placées sensiblement l'une en face de l'autre. La feuille extérieure 10 est fixée à la feuille intérieure 20 dans un plan de fixation S avant l'enroulement de l'élément 1. Par exemple, la feuille extérieure 10 est fixée à la feuille intérieure 20 par un soudage. Lorsque les feuilles 10, 20 sont fixées l'une à l'autre, un espace 30 est formé entre la feuille extérieure 10 et la feuille intérieure 20 (voir Figure 5). L'espace 30 est prévu pour une circulation d'un fluide, par exemple de l'eau. Pour un fluide circulant dans l'espace 30, une section de passage minimale 32 est définie par l'espace entre le profil en creux 17 de la feuille extérieure 10 et les arêtes 26 de la feuille intérieure 20. Comme on le voit dans la Figure 5, chaque zone souple 12 et donc chaque profil en creux 17 de la feuille extérieure 10 présente sur toute sa longueur selon l'axe d'enroulement X une partie rectiligne qui se trouve au niveau du plan de fixation S. Egalement, les arêtes 26 et les plateaux 25 de la feuille intérieure 20 se trouvent dans le plan de fixation S. L'élément 1 comprend, suivant la direction de l'enroulement Y, une première extrémité 34 et une deuxième extrémité 35. A la première extrémité 34 de l'élément 1, deux ouvertures 36, 37 sont prévues dans une zone de connexion 38 de la feuille extérieure 10, dont une premier ouverture 36 pour laisser entrer un fluide dans l'espace 30 et une deuxième ouverture 37 pour laisser sortir le fluide de l'espace 30. La zone de connexion 38 s'étend suivant la direction de l'axe de l'enroulement X, et les ouvertures 36, 37 sont prévues dans un plateau de connexion ayant une largeur supérieur par rapport aux plateaux 15. Dans un autre mode de réalisation, la distance entre les ouvertures 36, 37 selon l'axe d'enroulement X est plus grande ou plus petite par rapport au mode de réalisation montré dans la Figure 1. La feuille extérieure 10 est soudée à la feuille intérieure 20 le long d'une ligne de soudure 39 (ligne pointillée dans la Figure 1), qui est faite de telle façon, que l'espace 30 entre les deux feuilles 10, 20 allongées prend généralement une forme en U, dont les branches 40, 42 sont dirigées vers la première extrémité 34, où les ouvertures d'entrée et de sortie 36, 37 sont agencées. Une partie longitudinale 44 de la ligne de soudure 39 est agencée entre les branches 40, 42. Donc, lors de l'utilisation de l'élément 1, le fluide traverse, après être entré dans l'espace par la première ouverture 36, la première branche 40 vers la deuxième extrémité 42 pour y passer de la première branche 40 à la deuxième branche 42 dans laquelle le fluide traverse l'élément 1 de la deuxième extrémité 35 à la deuxième ouverture 37. Les zones rigides 14 de la feuille extérieure 10 présentent des parties en creux 46, en particulier dans les plateaux 15. Aux parties en creux 46, la feuille extérieure 10 vient en appui sur la feuille intérieure 20, en particulier sur les plateaux 24. Les parties en creux 46 sont faites pour stabiliser l'espace 30 de l'élément 1, en particulier pour éviter un effondrement de l'espace 30. Dans la mode de réalisation de la Figure 1, les parties en creux 46 de la feuille extérieure 10 sont respectivement alignées, dans les branches 40, 42, suivant la direction de l'enroulement Y. Néanmoins, dans d'autres modes de réalisation, les parties en creux 46 dans les zones rigides 14 peuvent être agencées d'une manière aléatoire. Ci-dessous, l'assemblage de l'échangeur en forme de spirale est décrit. Dans une première étape, les feuilles extérieure 10 et intérieure 20 sont embouties pour former les zones souples 12, 22 et les zones rigides 14, 24. Ensuite, les feuilles extérieure et intérieure sont agencées de manière, à ce que les zones souples 12, 22 et les zones rigides 14, 24 soient positionnées respectivement les unes en face des autres (voir Figures 3 et 4). La feuille extérieure 10 est placée par rapport à la feuille intérieure 20 de telle façon que le passage du fluide soit garanti, et que la section de passage 32 de ce fluide soit constante même après l'enroulement. Ensuite, les feuilles extérieure 10 et intérieure 20 sont fixées entre elles par un soudage longeant la ligne de soudure 39, 44 pour rendre l'espace 30 entre les deux feuilles étanches par rapport à l'extérieur de cet espace et pour former la trajectoire en U pour un fluide traversant l'espace 30. La feuille extérieure 10 et la feuille intérieure 20 peuvent être fixées l'une à l'autre par une soudure à la mollette, par une soudure laser ou, par exemple, par un brasage. Dans une étape suivante, comme on le voit sur la Figure 6, la deuxième extrémité 35 de l'élément 1 est fixée à un tube central 48 pour l'enrouler l'élément 1 à partir de la deuxième extrémité 35. La feuille extérieure 10 se trouve radialement à l'extérieur de la feuille intérieure 20 lors de l'enroulement. Une fois l'élément 1 est enroulé, les ouvertures 36, 37 sont tournés vers l'extérieur. Un passage 50 est formé entre la feuille extérieure d'une couche et la feuille intérieure d'une couche successive de l'élément 1 enroulé, par lequel le gaz d'échappement passe pour transférer sa chaleur au fluide circulant dans l'espace 30 de l'élément 1. Dans un mode de réalisation, le tube central 48 est obstrué. Lors de l'enroulement, la pliure de la feuille extérieure 10 se fait dans les zones souples 12, en particulier dans la partie rectiligne au niveau du plan de fixation S dans les profils en creux 17. La pliure de la feuille intérieure 20 se fait au niveau des arêtes 26. Alors, l'axe de pliage se situera entre les profils en creux 17 de la feuille extérieure 10 et les arêtes 26 adjacentes de la feuille intérieure 20 dans le plan de fixation S. Dans la feuille extérieure 10, les zones souples 12 sont une réserve de matière pour permettre lors de l'enroulement de l'élément 1 d'allonger la feuille extérieure 10. En tout cas, les arêtes 26 de la feuille intérieure 20 et les profils en creux 17 de la feuille extérieure 10 se comportent comme une charnière lors d'enroulements de l'élément 1. Donc, les déformations respectives de la feuille extérieure 10 et la feuille intérieure 20 sont différentes l'une de l'autre, pour permettre un allongement de la feuille extérieure par rapport à la feuille intérieure lors de l'enroulement de l'élément 1. Le nombre de couches d'enroulement est variable et dépend de l'utilisation de l'échangeur. Lors de l'enroulement, la section de passage 32 ne change pas beaucoup. La Figure 7 montre le montage de l'échangeur dans des demi-coquilles 52, 54 d'un échappement. Des tubes 56 sont fixés à l'ouverture d'entrée 36 et l'ouverture de sortie 37 et sont raccordés à des tubes 58 de l'une des demi-coquilles 54 de l'échappement. Les demi-coquilles 52, 54, une fois assemblées, constituent une partie d'un système d'échappement d'un moteur à combustion. A la fin, l'ensemble de l'élément 1 et le tube 48 est placé dans des demi-coquilles 52, 54, et un fluide est injecté par les tubes 56, 58 dans l'espace 30 de l'élément 1. Dans un mode de réalisation, la distance entre les ouvertures 36, 37 peut être réduite. Par exemple, les ouvertures peuvent être disposées pour que l'échangeur soit moins sensible aux variations dimensionnelles entre l'échangeur et les demi-coquilles 52, 54. En effet, dans un échangeur sans vaporisation du fluide, les feuilles extérieure et intérieure 10, 20 sont à la température du fluide alors que les demi-coquilles 52, 54 sont proches de la température du gaz d'échappement traversant les demi-coquilles. Dans d'autres modes de réalisation, qui sont décrits par rapport aux Figures 8 et 9, un fluide circulant dans l'échangeur est vaporisé et surchauffé. La Figure 8 représente de manière schématique un élément 101 d'un échangeur prévu pour vaporiser du fluide. Les éléments du mode de réalisation de la Figure 8 qui sont identiques ou qui assurent la même fonction que ceux du mode de réalisation des Figures 1 à 7 seront désignés par les mêmes références plus 100. Il présente de la même façon des zones souples 112 et des zones rigides 114 pour permettre un enroulement avec des déformations maîtrisées. Le même principe que dans le mode de réalisation des Figures 1 à 7 est utilisé. Comme dans le mode de réalisation des Figures 1 à 7, un espace pour guider le fluide entre les deux feuilles 110 a une forme généralement en U avec une première branche 140 et une deuxième branche 142. En différence avec la Figure 1, la première branche 140 et la deuxième branche 144 sont séparées entre elles par une échancrure longitudinale 160 suivant la direction de l'enroulement Y. Une largeur L1 de la première branche 140 présentant l'ouverture d'entrée 136 est supérieure à une largeur L2 de la deuxième branche 142 présentant l'ouverture de sortie 137. Une section de passage pour le fluide dans l'espace dans la deuxième branche 142 est alors inférieure d'une section de passage pour le fluide dans l'espace dans la première branche 140. La largeur L2 de la deuxième branche 142 est entre 10% et 80% plus petite, en particulier entre 20% et 60% plus petite, que la largeur L1 de la première branche 140. Dans un mode de réalisation, la largeur L2 de la deuxième branche 142 est 33% plus petite que la largeur L1 de la première branche 140 pour un débit massique de 30 litres/heure. En fait, lors de fonctionnement de l'échangeur, le fluide entre sous forme liquide dans l'ouverture d'entrée 136, passe par la première branche 140, fait demi-tour à la deuxième extrémité 135, passe par la deuxième branche 142 et ressort de l'ouverture de sortie 137 sous forme gazeuse. La Figure 9 illustre un autre mode de réalisation d'un élément 201 pour un échangeur en forme de spirale. En particulier, la Figure 9 montre un échangeur pour la vaporisation d'un fluide. La Figure 9 est une vue en dessus schématique d'une feuille extérieure 210 d'un élément 201. Les éléments du mode de réalisation de la Figure 9 qui sont identiques ou qui assurent la même fonction que ceux du mode de réalisation des Figures 1 à 7 seront désignés par les mêmes références plus 200. La feuille extérieure 210 présente des zones souples 212 et des zones rigides 214 qui sont agencées alternativement en direction de l'enroulement Y. L'espace entre les feuilles 210 intérieure et extérieure est formé de telle façon que le fluide est guidé par une trajectoire en W (en inverse sur la Figure 9). Donc, l'élément 201 présente quatre branches 240, 241, 242 et 243. Dans d'autres modes de réalisation, l'élément a plus de quatre branches. Les branches 240, 241, 242 et 243 s'étendent respectivement suivant la direction de l'enroulement Y et présentent entre deux branches adjacentes respectives des échancrures 260, 262, 264 pour bien séparer l'une des branches des autres branches adjacentes. Les feuilles intérieure et extérieure 210 sont découpées par les échancrures 260, 262, 264. La première branche 240 est connectée à la deuxième branche 241 à la deuxième extrémité 235, la deuxième branche 241 est connectée à la troisième branche 242 à la première extrémité 234 et la troisième branche 242 est connectée à la quatrième et dernière branche 243 à la deuxième extrémité 235. L'élément 201 présente une ouverture d'entrée 236 et une ouverture de sortie 237. L'ouverture d'entrée 236 est agencée à la première extrémité 234 de la première branche 240. L'ouverture de sortie 237 est agencée dans la quatrième branche 243 à la première extrémité 234. En fait, lors du fonctionnement de l'échangeur, le fluide entre sous forme liquide dans l'ouverture d'entrée 236 et ressort de l'ouverture de sortie 337 sous forme gazeuse. Les branches présentent suivant la direction de l'axe d'enroulement une largeur L1, L2, L3, L4, la largeur des branches 240, 241, 242, 243 diminuant progressivement dans cet ordre. Par exemple, la largeur L2 de la deuxième branche 241 est diminuée de 33% par rapport à la largeur L1 de la première branche 240. Les largeurs L3, L4 respectivement de la troisième branche 242 et la quatrième branche 243 sont environ la moitié de la largeur L1 de la première branche 240. Dans un mode de réalisation, la première branche 240 a une largeur L1 d'environ 50 mm. Contrairement au mode de réalisation présenté par rapport aux Figures 1 à 8, les parties en creux 246 dans les zones rigides 214 des branches 240, 241, 242, 243, où la zone rigide 214 de la feuille extérieure 210 est en appui contre la zone rigide de la feuille intérieure, ne sont pas alignées en direction de l'enroulement Y pour créer plus de perturbations du fluide. Lors de fonctionnement des échangeurs pour la vaporisation des Figures 8 et 9, le fluide est introduit dans l'élément 101, 201 de l'échangeur à une température de 80°C à 100°C et se vaporise, en absorbant la chaleur cédée par les gaz d'échappement. L'évaporation prend beaucoup d'énergie au gaz d'échappement et donc à cet endroit les températures des feuilles extérieure et intérieure sont les mêmes que celle du fluide. Ensuite la vapeur du fluide se comportera comme un gaz au fur et à mesure de sa surchauffe. La température finale de la vapeur surchauffée est de l'ordre de 200°C à 500°C voire plus suivant la pression. A proximité de la sortie 237 de la vapeur, la température des feuilles de l'échangeur est comprise entre celle de la vapeur et celle du gaz d'échappement. L'échangeur présente ainsi un grand gradient de température entre l'entrée du fluide dans l'échangeur (90°C à 100 °Celsius) et la sortie du fluide (400 à 650° Celsius). Pour cette raison, les échancrures 60, 260, 262, 264 sont formées dans les éléments 101, 201, car la dilatation thermique de chaque branche est différente. Sous forme gazeuse, le fluide a par exemple un volume 1680 fois plus important que sous forme liquide, ce qui veut dire qu'à débit massique égal le débit volumique est nettement plus important, et donc que sa vitesse est plus élevée. La vitesse finale de la vapeur est un paramètre très important pour bien vaporiser et surchauffer la vapeur. En effet, plus la vitesse est importante, plus les échanges de chaleur à la paroi de l'espace entre les deux feuilles sont bons. C'est pourquoi, on réduit la section de passage offert à la vapeur. Celle-ci est proportionnelle dans les modes de réalisation des Figures 8 et 9 à la largeur des branches. Ceci permet d'augmenter la vitesse et donc d'augmenter encore les échanges de chaleur. Par exemple, dans l'élément de la Figure 9, la première branche 240 présente une première zone qui correspond à une zone dans laquelle le fluide est chauffé jusqu'à l'apparition des premières microbulles (début de la vaporisation). Ensuite, la vaporisation va effectivement avoir lieu dans la deuxième branche 241. Le mouvement du fluide est accéléré dans la deuxième branche 241 en rétrécissant la section de passage pour favoriser la vaporisation. Dans la troisième branche 242 et la quatrième branche 243 la vapeur est transformée d'une vapeur humide ou saturée à une vapeur surchauffée. Là encore, la diminution de la section de passage permet d'augmenter la vitesse de la vapeur et donc les turbulences et donc le transfert de chaleur. Le fluide circulant dans l'échangeur selon l'invention est de l'eau ou un autre liquide. Dans un mode de réalisation le liquide est un fluide organique, par exemple l'éthanol. Généralement, l'échangeur selon l'invention permet une grande flexibilité. Dans des modes de réalisation, la section du passage du fluide est gérée au fur et à mesure de sa transformation en vapeur surchauffée. Dans d'autres modes de réalisation, les sections de passage sont variées suivant les températures du gaz d'échappement attendues. Selon un mode de réalisation, la longueur des feuilles de tôle en direction de l'enroulement est variée en fonction de la qualité de vapeur voulue et de l'énergie disponible dans le gaz d'échappement | L'invention concerne un échangeur en forme de spirale, l'échangeur ayant un axe d'enroulement (X) et comprenant une feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et une feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) fixées l'une à l'autre dans un plan de fixation (S) avant l'enroulement et délimitant entre elles un espace (30) pour un fluide, la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et la feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) étant enroulées sur elles mêmes et comprenant chacune une pluralité de zones souples (12, 22 ; 112 ; 212) et une pluralité de zones rigides (14, 24 ; 114 ; 214), les zones souples étant plus flexibles que les zones rigides lors d'un pliage, caractérisé en ce que les zones souples et les zones rigides sont allongées suivant l'axe d'enroulement, et au moins une zone souple (12 ; 112 ; 212) de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et au moins une zone souple (22) de la feuille intérieure (20; 120; 220) qui délimitent entre elles l'espace (30) forment une paire de zones souples qui sont alignées dans une même direction radiale. En outre, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un tel échangeur en forme de spirale. | 1. Echangeur en forme de spirale, l'échangeur ayant un axe d'enroulement (X) et comprenant une feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et une feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) fixées l'une à l'autre dans un plan de fixation (S) avant l'enroulement et délimitant entre elles un espace (30) pour un fluide, la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et la feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) étant enroulées sur elles mêmes et comprenant chacune une pluralité de zones souples (12, 22 ; 112 ; 212) et une pluralité de zones rigides (14, 24 ; 114 ; 214), les zones souples étant plus flexibles que les zones rigides lors d'un pliage, caractérisé en ce que les zones souples et les zones rigides sont allongées suivant l'axe d'enroulement, et au moins une zone souple (12 ; 112 ; 212) de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et au moins une zone souple (22) de la feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) qui délimitent entre elles l'espace (30) forment une paire de zones souples qui sont alignées dans une même direction radiale. 2. Echangeur selon la 1, caractérisé en ce que les zones souples (12, 22 ; 112 ; 212) de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et/ou de la une feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) sont sensiblement rectilignes. 3. Echangeur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la majorité des zones souples (12 ; 112 ; 212), en particulier toutes zones souples (12 ; 112 ; 212), de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210), forment avec une zone souple (22) respective de la feuille intérieure (20 ; 120 ; 220) une paire de zones souples qui sont alignées dans une même direction radiale. 4. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, considérées en coupe en direction de l'enroulement (Y), les zones rigides (14, 24 ; 114 ; 214) sont formées par des plateaux (15, 25) et les zones souples sont formées par des profils en creux (17, 27) et des arêtes (16, 16) entre les profils en creux et les plateaux, les profils en creux étant en particulier formés vers l'axe d'enroulement (X). 5. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque zone souple (12 ; 112 ; 212), en particulier chaque profil en creux (17), de la feuille extérieure (10) présente sur toute une largeur de la feuille extérieure suivant la direction de l'axe d'enroulement (X) une partie rectiligne qui se trouve au niveau du plan de fixation (S), et en ce que chaque zone souple (12 ; 112 ; 212), en particulier chaque arête (26), de la feuille intérieure (20), présente sur toute sa longueur parallèlement àl'axe d'enroulement (X) au moins une partie rectiligne qui se trouve dans le plan de fixation (S) pour former une pluralité de charnières dans le plan de fixation (S). 6. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que une pluralité des zones rigides (14 ; 114 ; 214), en particulier une pluralité des plateaux (15 ; 115 ; 215), de la feuille extérieure est pourvue d'au moins une parties en creux (46 ; 146 ; 246), chaque partie en creux venant en appui contre une zone rigide (24) de la feuille intérieure (20). 7. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé par au moins une ouverture d'entrée (36 ; 136 ; 236) de fluide pour introduire le fluide dans l'espace et au moins une ouverture de sortie (37 ; 137 ; 237) de fluide pour extraire le fluide de l'espace (30), la ou les ouvertures d'entrée et la ou les ouvertures de sortie étant agencées à une première extrémité de l'une de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) ou la feuille intérieure (20) selon direction de l'enroulement, la première extrémité étant opposée à une deuxième extrémité à laquelle l'enroulement à commencé. 8. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'espace (30) est en forme de U, W ou de zig-zag, présentant des branches (40, 42 ; 140, 142 ; 240, 241, 242, 243) sensiblement rectilignes. 9. Echangeur selon la 8, caractérisé en ce que la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et la feuille intérieure (20) sont fixées entre elles respective entre deux branches. 10. Echangeur selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la feuille extérieure (110 ; 210) et la feuille intérieure (20) présentent une échancrure (160 ; 260, 262, 264) respective entre deux branches (140, 142 ; 240, 241, 242, 243). 11. Echangeur selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce qu'un diamètre de passage moyenne dans l'espace (30) diminue entre la ou les ouvertures d'entrée (36 ; 136 ; 236) et la ou les ouvertures de sortie (37 ; 137 ; 237). 12. Echangeur selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce que chaque branche a une largeur (L1, L2, L3, L4) sensiblement constante (40, 42 ; 140, 142 ; 240, 241, 242, 243) et la largeur des branches (L1, L2, L3, L4) suivant la direction de l'axe d'enroulement (X) d'au moins deux branches adjacentes (140, 142 ; 240, 241, 242, 243) diminue l'une par rapport à l'autre. 13. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et/ou la feuille intérieure (20) est ou sont formées par une tôle. 14. Portion d'un échappement comprenant un échangeur selon l'une des précédentes. 15. Procédé de fabrication d'un échangeur en forme de spirale comprenant les étapes suivantes : - emboutir dans une feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et une feuille intérieure (20) une pluralité de zones souples (12, 22 ; 112 ; 212) et une pluralité de zones rigides (14, 24 ; 114 ; 214), les zones souples étant plus flexible que les zones rigides lors d'un pliage et les zones souples et les zones rigides étant allongées suivant l'axe d'enroulement (X) ; - aligner la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et la feuille intérieure (20) de façon que au moins une zone souple (12 ; 112 ; 212) de la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et au moins une zone souple (22) de la feuille intérieure (20, 120, 220) forment une paire de zones souples qui sont alignées l'une avec l'autre ; - fixer de manière permanente la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) à la feuille intérieure (20) à des endroits prédéterminés pour former un espace (30) entre elles ; et - enrouler la feuille extérieure (10 ; 110 ; 210) et la feuille intérieure (20) pour former l'échangeur en forme de spirale. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que, considérées en coupe en direction de l'enroulement (Y), les zones rigides (14, 24 ; 114 ; 214) sont formées par des plateaux (15, 25) et les zones souples sont formées par des profils en creux (17, 27) et des arêtes (16, 16) entre les profils en creux et les plateaux, lors de l'étape d'enroulement les creux sont dirigés vers l'axe d'enroulement. 17. Procédé selon l'une des 15 à 16, caractérisé en ce que au moins l'une des feuilles extérieure (10 ; 110 ; 210) ou intérieure (20) comprend une ouverture d'entrée de fluide (36 ; 136 ; 236) pour introduire le fluide dans l'espace et au moins une ouverture de sortie (37 ; 137 ; 237) de fluide pour extraire le fluide de l'espace, les feuilles ayant une première extrémité (34 ; 134 ; 234) suivant la direction de l'enroulement (Y) à laquelle les ouvertures sont agencées, l'étape d'enroulement étant commencée à une deuxième extrémité (35 ; 135 ; 235) opposée à la première extrémité. 18. Procédé selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce que l'espace (30) formée est en forme de U, W ou de zig-zag, l'espace (30) présentant des branches(140, 142 ; 240, 241, 242, 243) sensiblement rectilignes, le procédé comprenant en outre une étape de découpe des feuilles extérieure (110 ; 210) et intérieure (20) entre au moins deux branches adjacentes pour former une échancrure (160 ; 260, 262, 264). 19. Procédé selon l'une des 15 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes pour former un échangeur selon l'une des 1 à 13. | F | F28 | F28D | F28D 9 | F28D 9/04 |
FR2983306 | A1 | CAPTEUR DE CHAMP MAGNETIQUE | 20,130,531 | [1] L'invention concerne un capteur de champ magnétique ainsi qu'un capteur de courant incorporant ce capteur de champ magnétique. L'invention concerne 5 également un barreau magnétorésistif utilisé dans ces capteurs. [2] Typiquement, les capteurs de courant concernés fonctionnent pour des courants variant de 10pA à 5000A, en particulier donc pour les forts courants, supérieurs à 100 A. [3] Par matériau non magnétique, on désigne par la suite un matériau ne 10 présentant pas d'aimantation mesurable en champ nul. Un tel matériau non magnétique est donc dépourvu de Fer, de Cobalt et de Nickel. [4] Un capteur connu de courant comporte : - un conducteur électrique s'étendant le long d'une direction X, et - un capteur connu de champ magnétique fixé sans aucun degré de liberté à ce 15 conducteur électrique. [005] Le capteur connu de champ magnétique comporte au moins un barreau magnétorésistif comprenant un empilement d'au moins : - une première couche magnétique , dite « couche de référence » dont la direction d'aimantation est fixe et perpendiculaire à la direction longitudinale à plus ou moins 20 10° près, - une seconde couche magnétique, dite « couche libre », dont l'axe de plus facile aimantation est parallèle à la direction longitudinale et dont l'aimantation peut tourner lorsqu'elle est soumise au champ magnétique à mesurer, et - une couche non magnétique, dite « espaceur », interposée entre les deux couches 25 précédentes pour former une jonction tunnel ou une vanne de spin. [006] Dans les capteurs connus, la longueur du barreau dans sa direction longitudinale est au moins vingt fois supérieure à sa plus grande largeur dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale et parallèle aux couches de l'empilement. 30 [007] Un tel capteur connu de courant est par exemple décrit dans la demande de brevet US2004/0137275. Un autre capteur connu est décrit dans le document AO suivant : Bill Drafts, « Magnetoresistive Current Sensor Improves Motor Drive Perfomance », Pacific Scientific - OECO, 4607 SE International Way, Milwaukie, OR 97222. 35 [008] Dans ces capteurs, le rapport de forme des barreaux magnétiques est important, c'est-à-dire supérieur à vingt, quarante ou cent. Par « rapport de forme », on désigne le rapport de la longueur du barreau magnétorésistif sur sa largeur. [009] Ce rapport de forme important est nécessaire pour pouvoir régler la sensibilité du barreau magnétorésistif sur une très large gamme et donc permettre à ce barreau magnétorésistif de mesurer des champs magnétiques de forte intensité. En effet, plus le rapport de forme est important, plus il est difficile de faire tourner la direction d'aimantation de la couche libre. Il a donc été proposé des barreaux magnétorésistifs ayant un rapport de forme supérieur à 1000. Toutefois, ces barreaux magnétorésistifs sont alors très longs, ce qui rend le capteur encombrant. [cm cl De plus, les barreaux magnétorésistifs présentent une hystérésis. En effet, la variation de leur résistance en fonction du champ magnétique à mesurer n'est pas la même selon que le champ magnétique à mesurer augmente ou diminue. Pour éviter ce problème, la solution actuelle consiste à utiliser des sources auxiliaires qui génèrent un champ magnétique parallèlement à la direction de plus facile aimantation de la couche libre. Typiquement, ces sources auxiliaires de champ magnétique sont des aimants permanents ou des conducteurs électriques. La présence de ces sources auxiliaires accroît la complexité du capteur et son encombrement. [0011] L'invention vise à remédier à au moins l'un de ces inconvénients. Elle a donc pour objet un capteur de champ magnétique dans lequel : - la couche libre est réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient Às de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - le barreau magnétorésistif comporte une couche génératrice de contrainte apte à 20 exercer une contrainte mécanique uniaxiale a, parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, telle que le produit Àso- soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. [0012] Le fait d'exercer une contrainte mécanique sur la couche libre dans la direction longitudinale produit les mêmes effets que les sources auxiliaires de champ 25 magnétique. Dans le capteur ci-dessus, les sources auxiliaires peuvent donc être simplifiées ou omises ce qui simplifie la fabrication du capteur. [0013] De plus, à performance égale avec les capteurs connus dépourvus de la couche génératrice, le barreau magnétorésistif du capteur ci-dessus : - a un rapport de forme plus petit ce qui décroit son encombrement, et/ou 30 - a une largeur plus grande ce qui améliore le rapport signal/bruit. [0014] Les modes de réalisation de ce capteur de champ magnétique peuvent présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : ^ le capteur comporte un pont de Wheatstone comprenant une première et une seconde branches raccordées en parallèle entre un premier potentiel et un 35 second potentiel, - la première branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un premier et un deuxième exemplaires du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un premier point milieu, - la seconde branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un troisième et un quatrième exemplaires du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un second point milieu ; ^ les résistances des deuxième et troisième exemplaires du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur ; ^ les résistances des premier, deuxième, troisième et quatrième exemplaires du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur. [0015] Ces modes de réalisation du capteur de champ magnétique présentent en outre les avantages suivants : - l'utilisation d'un pont de Wheatstone permet d'augmenter la sensibilité de la mesure du champ magnétique, et - le fait que les résistances des deuxième et quatrième exemplaires du barreau magnétorésistif varient dans le même sens permet de compenser les biais de mesure liés à la présence d'un champ magnétique extérieur homogène sur toute la surface du capteur ou causés par des variations de température. [0016] L'invention a également pour objet un capteur de courant dans lequel le capteur de champ magnétique ci-dessus est fixé au conducteur électrique de manière à ce que la direction d'aimantation de la couche de référence du barreau magnétorésistif soit perpendiculaire à la direction X à plus ou moins 10° près. [0017] Les modes de réalisation de ce capteur de courant peuvent comporter les caractéristiques suivantes : ^ le conducteur électrique comporte un premier et un second brins parallèles à la direction X, ces brins étant électriquement raccordés l'un à l'autre de manière à ce que le courant à mesurer circule dans un sens dans le premier brin et dans le sens opposé dans le second brin, et le deuxième exemplaire du barreau magnétique s'étend le long du premier brin et le troisième exemplaire du barreau magnétique s'étend le long du second brin de sorte que le deuxième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le troisième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin ; ^ le premier exemplaire du barreau magnétique s'étend le long du premier brin et le quatrième exemplaire du barreau magnétique s'étend le long du second brin de sorte que le premier exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le quatrième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin. [0018] Ce mode de réalisation du capteur de courant présente en outre l'avantage suivant - placer au moins l'un des barreaux magnétorésistifs de la première branche à proximité du premier brin et au moins l'un des barreaux magnétostrictifs de la 5 seconde branche à proximité du second brin permet d'accroître la sensibilité du capteur de courant et limite le bruit. [0019] L'invention a également pour objet un barreau magnétorésistif pour le capteur de champ magnétique ou de courant ci-dessus. [0020] Les modes de réalisation de ce barreau magnétorésistif peuvent comporter 10 une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : ^ la couche génératrice est une couche précontrainte, différente des couches libres, de référence et de l'espaceur, d'épaisseur supérieure à l'épaisseur de la couche libre, cette couche précontrainte exerçant en permanence la contrainte a sur la couche libre ; 15 ^ l'empilement des couches libres, de référence et de l'espaceur est sensiblement parallélépipédique et la couche précontrainte recouvre au moins une partie d'une face dans la grande longueur du parallélépipède ; ^ le barreau comporte : - un substrat rigide, 20 - la couche génératrice est une poutre d'épaisseur e dont les extrémités sont fixées sans aucun degré de liberté au substrat, cette poutre comportant une branche centrale qui s'étend entre les deux extrémités, cette branche centrale étant suspendue au-dessus du substrat, - un actionneur commandable apte à étirer ou à comprimer la branche 25 centrale, et - l'empilement est déposé sur une face de cette branche centrale de manière à ce que la contrainte uniaxiale appliquée par la branche centrale soit parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, l'épaisseur de l'empilement étant inférieure à l'épaisseur e ; 30 ^ la couche libre est plus proche de la face de la branche centrale sur laquelle l'empilement est déposé que la couche de référence ; ^ la longueur du barreau est au moins quarante fois ou cent fois supérieure à sa largeur transversale. [0021] Ces modes de réalisation du barreau magnétorésistif présentent en outre les 35 avantages suivants : - l'utilisation d'une couche précontrainte permet d'exercer la contrainte mécanique en permanence sur la couche libre sans consommer d'énergie électrique, - entourer la couche libre par la couche précontrainte permet d'exercer une contrainte uniaxiale dans la direction longitudinale du barreau magnétostrictif à cause du facteur de forme de ce barreau et cela même si la couche précontrainte est éloignée de la couche libre, - utiliser une couche génératrice en forme de poutre suspendue et un actionneur commandable apte à étirer ou comprimer cette poutre permet de faire varier la 5 contrainte appliquée sur la couche libre. [0022] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique et en perspective d'un capteur de courant 10 de forte intensité, - la figure 2 est une illustration schématique et en coupe verticale de la section transversale d'un barreau magnétorésistif utilisé dans le capteur de la figure 1, - la figure 3 est une illustration schématique en vue de dessus d'une contrainte appliquée sur une couche libre du barreau magnétorésistif de la figure 2, 15 - la figure 4 est un graphe illustrant la modification de la sensibilité du barreau magnétorésistif de la figure 2 causée par l'application d'une contrainte sur la couche libre, - la figure 5 est un graphe illustrant la variation de la contrainte mécanique en fonction d'un ratio entre des débits de deux gaz différents, 20 - la figure 6 est un graphe illustrant l'ajustement d'une contrainte dans une couche précontrainte en fonction d'une température de recuit, - les figures 7 et 8 illustrent la réponse, respectivement, d'un capteur de courant dépourvu de couche précontrainte et du capteur de la figure 1, et - la figure 9 est une illustration schématique et en coupe verticale d'un autre mode de 25 réalisation d'une couche génératrice de contrainte. [0023] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. [0024] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. 30 [0025] La figure 1 représente un capteur 2 de courant de forte intensité. Ce capteur 2 comporte un conducteur électrique 4. Le conducteur 4 comporte ici deux brins 6, 7 rectilignes et parallèles à une direction horizontale X d'un repère orthogonal X, Y, Z. Dans le repère X, Y, Z, la direction Y est également horizontale et la direction Z est verticale. 35 [0026] Ces brins 6, 7 sont électriquement raccordés entre eux par un brin supplémentaire 10 de sorte que le courant à mesurer circule dans un sens dans le brin 6 et dans le sens opposé dans le brin 7. Ici, ces brins 6, 7 et 10 forment un « U ». [0027] Les brins 6, 7 sont également raccordés, respectivement, à des bornes E et S d'entrée et de sortie du courant à mesurer. [0028] Un support 14 électriquement isolant repose, sans aucun degré de liberté, sur les brins 6 et 7 du conducteur 4. Par la suite, on considère qu'un matériau est isolant si sa résistivité est supérieure à 1 Cl.m et, de préférence, supérieure à 104 Cl.m à 25°C. [0029] Le capteur 2 comporte également un capteur 16 de champ magnétique fixé sans aucun degré de liberté sur le support 14. Ce capteur 16 comporte quatre barreaux magnétorésistifs 20 à 23 électriquement raccordés entre eux pour former un pont de Wheatstone. Un barreau magnétorésistif est un composant dont la résistivité varie en fonction du champ magnétique dans lequel il est placé. Les barreaux magnétiques dont il s'agit ici sont soit des vannes de spin soit des jonctions tunnel magnétique et non pas des dispositifs à magnétorésistance anisotrope. [0030] Ce pont de Wheatstone comprend une première et une seconde branches électriquement raccordées en parallèle entre des potentiels de référence V+ et V-. Le potentiel V- est par exemple la masse ou la terre. La première branche comprend successivement, en allant du potentiel V+ vers le potentiel V-, les barreaux magnétorésistifs 20 et 21 raccordés en série par l'intermédiaire d'un point milieu A. La seconde branche comprend successivement, en allant du potentiel V+ vers le potentiel V-, les barreaux 22 et 23 raccordés en série par l'intermédiaire d'un point milieu B. [0031] Les potentiels VA et VB au niveau des points milieux A et B sont donnés par les relations suivantes : VA = (V+ - V_)R2/(R1 ±R2) VB = (V+ - V_)R4/(R3+R4) ou R1, R2, R3 et R4 désignent les résistances, respectivement, des barreaux 20 à 23. [0032] Ici, chaque barreau 20 à 23 a essentiellement une forme de parallélépipéde rectangle dont au moins deux grandes faces s'étendent horizontalement. La direction dans laquelle s'étend principalement le barreau est appelée direction longitudinale. Ici, cette direction est horizontale et parallèle à la direction X. La direction transversale est la direction horizontale orthogonale à la direction longitudinale. Elle 30 est parallèle à la direction Y. [0033] Chaque barreau présente un rapport de forme important, c'est-à-dire un rapport de forme supérieur à vingt et, de préférence, supérieur à quarante ou cent. Ce rapport de forme est défini par le rapport de forme entre la longueur L du barreau sur sa largeur transversale W. 35 [0034] Par exemple, la longueur L est supérieure à 50 ou 100 pm et, de préférence, inférieure à 1 mm. La largeur transversale W est typiquement supérieure à 0,3 pm ou 1 pm et, de préférence, inférieure à 15 pm ou 30 pm. [0035] Ici, les barreaux 20 et 21 sont disposés au-dessus du brin 6 de manière à être au moins deux ou trois fois plus proches de ce brin 6 que du brin 7. Ainsi, les 40 barreaux 20 et 21 sont essentiellement sensibles au champ magnétique H1 créé par le courant qui circule dans le brin 6. La direction de ce champ magnétique HI est représentée sur la figure 1 par une flèche HI qui s'étend dans la direction Y. [0036] De façon similaire, les barreaux 22 et 23 sont disposés au-dessus du brin 7 de manière à être deux ou trois fois plus proches de ce brin 7 que du brin 6. Ainsi, les barreaux 22 et 23 sont essentiellement sensibles au champ magnétique HI créé par le courant qui circule dans le brin 7. La direction de ce champ magnétique HI est représentée sur la figure 1 par une flèche HI qui s'étend dans la direction opposée à la direction Y. [0037] Les barreaux 21 et 22 sont agencés de sorte que leurs résistances respectives varient dans le même sens en réponse à la même variation du courant I à mesurer. Ici, les barreaux 21 et 22 sont identiques. [0038] Dans ce mode de réalisation, les barreaux 20 et 23 sont également identiques aux barreaux 21 et 22. Toutefois, le capteur 16 est agencé de manière à ce que leur résistance ne varie pas en réponse à une variation de l'intensité du courant I dans le conducteur 4. Par exemple, le capteur 16 comprend un écran magnétique interposé entre les barreaux 20 et 23 et le conducteur 4. [0039] Enfin, le capteur 2 comporte une unité électronique 26 de traitement. Cette unité est apte à traiter la différence de potentiels entre les points A et B pour établir l'intensité du courant I circulant dans le conducteur 4. [0040] Les structures des différents barreaux magnétorésistifs sont identiques et seule la structure du barreau 20 est décrite plus en détail en références à la figure 2. [0041] Le barreau 20 comporte un empilement 28, immédiatement consécutif, d'une couche de référence 30, d'un espaceur 32 et d'une couche libre 34 dans la direction verticale. Un tel empilement pour obtenir une magnétorésistance géante ou GMR (Geant Magneto-Resistance) est conventionnel. Les GMR sont également connues sous le terme « vanne de spin ». Cet empilement ne sera donc pas décrit en détail. [0042] La couche 30 de référence a une aimantation de direction fixe et perpendiculaire à la direction X. Par « direction fixe », on désigne ici le fait que la direction d'aimantation de cette couche est beaucoup plus difficile à modifier que la 30 direction d'aimantation de la couche libre. [0043] Par exemple, la couche 30 est une couche ferromagnétique. Elle peut être réalisée en cobalt, en nickel ou en fer ou dans leurs alliages tels que CoFe, NiFe, CoFeB ou autres. [0044] La direction d'aimantation de la couche 30 de référence est fixée à l'aide 35 d'une couche 36 anti-ferromagnétique. La couche 36 sert à piéger la direction d'aimantation de la couche 30. Par exemple, la couche 36 est réalisée dans un alliage de manganèse tel que l'un des alliages suivants IrMn, PtMn, FeMn, NiMn ou autres. [0045] L'espaceur 32 est une couche réalisée en matériau non magnétique. Cet espaceur 32 est suffisamment épais pour découpler magnétiquement les couches 30 et 34. Ici, l'espaceur 32 est une couche en matériau conducteur tel que du cuivre. [0046] La couche libre 34 présente une direction d'aimantation qui peut plus facilement tourner que celle de la couche de référence. La direction de plus facile aimantation de cette couche 34 est ici parallèle à la direction longitudinale du barreau, c'est-à-dire ici la direction X. Par exemple, la couche 34 est une couche réalisée en matériau ferromagnétique ou un empilement de couches ferromagnétiques. [0047] La couche libre 34 est réalisée dans un matériau magnétostrictif. Ici, ce sont les propriétés magnétostrictives inverses, également connues sous l'expression anglaise de « villari effect » qui sont exploitées. Les propriétés magnétostrictives inverses consistent à modifier les propriétés magnétiques d'un matériau en réponse à une variation de la contrainte mécanique exercée sur ce matériau. Typiquement, l'application d'une contrainte uniaxiale a sur un matériau magnétostrictif produit un champ magnétique d'anisotropie uniaxiale appelé Hk ou H0. L'intensité de ce champ H, est donnée par la relation suivante : H, = 3Às6/Ms, où : - Às est le coefficient de magnétostriction du matériau exprimé en ppm (partie par million ou 10-6), et - Ms est le moment magnétique du matériau à saturation. [0048] Le coefficient Às de magnétostriction est une grandeur standard en magnétisme qui traduit l'allongement relatif (du ppm au %) lorsque le matériau est saturé par application d'un champ magnétique. Les techniques de mesure sont standardisées. Par exemple, il peut s'agir d'une méthode directe telle que la déflexion d'un bilame avec l'application d'un champ magnétique et détection optique de la flexion (voir équipementier banc de mesure Lafouda® US) ou d'une méthode indirecte telle que la mesure du cycle d'hystérésis en appliquant une contrainte (voir équipementier BH looper® SHB US). [0049] De préférence, la couche libre présente un coefficient Às dont la valeur absolue est supérieure à 10, 20 ou 40 ppm. Ici, on suppose que la couche libre 30 présente des propriétés magnétostrictives positives et donc un coefficient Às positif. [0050] L'empilement 28 comprend à chaque extrémité une électrode conductrice, respectivement, 38 et 40 pour faire circuler le courant qui traverse le barreau magnétorésistif perpendiculairement au plan des couches 30, 32 et 34. [0051] Le barreau 20 comporte également une couche 44 génératrice d'une 35 contrainte uniaxiale en tension dans la couche libre 34 parallèlement à la direction X. Autrement dit, cette couche 44 tend à étirer la couche libre 34 dans la direction X. [0052] On notera qu'une contrainte uniaxiale en tension dans la direction X est équivalent à exercer une contrainte en compression dans la direction Y sur la couche libre 34. [0053] Dans ce mode de réalisation, la couche 44 est une couche précontrainte qui exerce une contrainte en compression uniforme sur l'ensemble des faces verticales de la couche libre 34. A cet effet, la couche 44 recouvre la totalité des faces verticales de la couche libre 34. Dans ce mode de réalisation, la couche 44 est directement 5 déposée sur l'empilement 28 et recouvre la majorité des faces verticales de cet empilement ainsi que la totalité de sa face supérieure. Ainsi, la couche 44 entoure uniformément la couche libre 34. L'épaisseur de la couche 34 est supérieure à l'épaisseur de la couche libre et, typiquement, supérieure à l'épaisseur de l'empilement 28. Pour simplifier la figure 2, les rapports d'épaisseurs n'ont pas été 10 respectés sur cette figure. [0054] Typiquement, la couche précontrainte 44 exerce une contrainte compressive uniforme a sur la couche libre d'au moins 10 MPa et, de préférence, d'au moins 30 ou 40 MPa. Une telle contrainte a est dite « positive » car elle correspond à une contrainte en tension dans la direction X. A l'inverse, une contrainte a qui comprime 15 la couche libre 34 dans la direction X est dite « négative » et a une valeur négative. [0055] La contrainte exercée par la couche 44 est ajustée en jouant, par exemple, sur les conditions de dépôt de cette couche 44. Ici, la contrainte a est ajustée pour que le produit Àso- soit positif et supérieur à 300 ppm.MPa et, de préférence, supérieur à 500 ppm.MPa ou 1000 ppm.MPa. Le fait que le produit Àso- est positif signifie que si 20 le coefficient de magnétostriction Às est positif, il faut que la contrainte a exercée soit également positive et corresponde donc à une contrainte en tension. Réciproquement, si ce coefficient Às est négatif, la contrainte a doit l'être également, il s'agit alors d'une contrainte en compression. [0056] Les conditions de dépôt sur lesquelles il faut jouer dépendent du matériau 25 choisi pour réaliser la couche 44. En effet, il peut s'agir de la température de dépôt, de la proportion de précurseurs, de la vitesse de dépôt ou autres. [0057] Par exemple, la couche 44 est réalisée dans un matériau électriquement isolant tel qu'un oxyde ou un nitrure. Ainsi, la couche 44 peut être réalisée en Sil-14, SiO2, TEOS (Si(OC2H5)4), SiN, SiON, Si3N4,..., etc. Dans le cas du SiON, la contrainte 30 a est ajustée en jouant sur le ratio entre les débits de gaz N20 et NH3 comme montré sur le graphe de la figure 4. L'abscisse de ce graphe représente le ratio des débits de gaz N20 et de gaz NH3. L'ordonnée représente la contrainte a exprimée en MPa. [0058] La couche 44 peut aussi être réalisée en métal non magnétique tel que du W2N, Ru, Pt ou autres. Dans ce cas, la contrainte a peut être ajustée en fonction 35 d'une température de recuit comme illustré sur le graphe de la figure 5 dans le cas particulier du platine. Sur le graphe de la figure 5, les abscisses représentent la température de recuit utilisée tandis que les ordonnées représentent la valeur de la contrainte a exprimée en MPa. La demande de brevet WO 2011/001293 décrit aussi des méthodes pour ajuster la contrainte a dans une couche précontrainte. [0059] Lorsque la couche 44 est réalisée en métal, la valeur de la contrainte a peut être ajustée après les dépôts de l'empilement 28 et de la couche 44. A l'inverse, lorsque la couche 44 est un isolant, l'ajustement de la valeur de la contrainte a est réalisé directement lors du dépôt de la couche 44. [0060] La figure 3 permet de comprendre comment une contrainte a uniformément répartie sur la couche libre 34 permet d'exercer une contrainte uniaxiale dans cette couche. Sur la figure 3, la couche 34 est représentée en vue de dessus. Les flèches C uniformément réparties sur le pourtour de la couche 34 représentent la contrainte a exercée sur ce pourtour. [0061] Etant donné que la couche 34 est beaucoup plus longue que large, les faces verticales parallèles à la direction X sont soumises à une force beaucoup plus importante que les faces verticales d'extrémité parallèles à la direction Y. Ainsi, la contrainte en compression exercée dans la direction X est négligeable devant la contrainte en compression exercée dans la direction Y. Cette contrainte en compression dans la direction Y est équivalente à une contrainte en tension dans la direction X. Ainsi, une contrainte uniaxiale en tension apparaît dans la couche libre 34 car la contrainte en compression dans la direction X est négligeable. A contrario, le même agencement appliqué à une couche libre 34 ne présentant pas de facteur de forme important ne permet pas la création d'une contrainte uniaxiale. [0062] La figure 4 illustre la variation de la résistivité du barreau magnétique 20 en fonction de l'intensité du champ magnétique dans lequel il est placé. L'axe des ordonnées est exprimé en pourcentage de la résistance du barreau 20 en absence de champ magnétique. L'axe des abscisses est exprimé en Tesla. La courbe 50 représente la réponse d'un barreau magnétorésistif identique au barreau 20 mais dépourvu de la couche 44. La courbe 52 représente la réponse du barreau 20 dans les mêmes conditions. La présence de la couche 44 permet de linéariser la réponse du barreau magnétorésistif et surtout de réduire ou d'éliminer l'hystérésis dans sa réponse. De plus, la couche 44 réduit encore plus la sensibilité du barreau magnétorésistif, ce qui rend possible la mesure de courant ayant une intensité encore plus grande ou la réalisation, à performance égale, d'un barreau plus court ou plus large. Ainsi, les effets de la couche 44 sont équivalents à ceux obtenus avec l'utilisation d'une source auxiliaire de champ magnétique mais sans avoir recours à une telle source auxiliaire. [0063] La figure 7 représente les mesures délivrées par un capteur identique au capteur 2 mais équipé de source auxiliaire de champ magnétique générant dans la direction longitudinale de chaque barreau magnétorésistif un champ magnétique de 130 Oe. Les barreaux magnétorésistifs utilisés pour tracer la courbe 60 de la figure 7 sont dépourvus de couche génératrice de contrainte. Sur les figures 7 et 8, l'axe des abscisses représente l'intensité du courant à mesurer tandis que l'axe des ordonnées représente la différence de potentiels entre les points A et B exprimée en millivolt. [0064] La figure 8 représente les mesures délivrées par le capteur 2 dans le cas où la couche 44 est agencée pour exercer une contrainte compressive a de 60 MPa. Comme le montre les courbes 60 (figure 7) et 62 (figure 8), les résultats obtenus sont quasiment identiques. Ainsi, la couche 44 permet de se passer complètement des 5 sources auxiliaires de champ magnétique. [0065] La figure 9 représente un barreau magnétorésistif 70 utilisable en lieu et place de chaque barreau 20 à 23 dans le capteur 2. Ce barreau 70 comporte un empilement 72 magnétorésistif. Cet empilement 72 est déposé sur une couche 74 génératrice de contrainte uniaxiale. Plus précisément, la couche 74 est une poutre 10 dont les extrémités opposées 76, 77 sont ancrées sans aucun degré de liberté sur un substrat rigide 78. La partie de la poutre 74 située entre les extrémités ancrées 76, 77 définit une branche centrale 80 suspendue au-dessus du substrat 78. La poutre 74 et l'actionneur mécanique pour générer une contrainte uniaxiale dans cette poutre sont par exemple identiques à ceux décrits dans la demande de brevet FR2 905 793. En 15 particulier, au moins l'une des extrémités 76, 77 et, de préférence, les deux extrémités ainsi que la branche centrale 80 sont réalisées en matériau piézoélectrique. Les extrémités 76, 77 sont alors interposées entre une électrode supérieure 82 et une électrode inférieure 83 pour commander et actionner ce matériau piézoélectrique. 20 [0066] La poutre s'étend essentiellement dans la direction longitudinale de l'empilement 72 pour générer une contrainte uniaxiale parallèle à cette direction. L'épaisseur e de la branche centrale 80 dans la direction verticale est strictement supérieure à l'épaisseur de la couche libre de l'empilement 72 et, typiquement, supérieure à l'épaisseur de l'empilement 72. Par exemple, l'épaisseur e est 25 supérieure à 1pm ou 3pm. L'épaisseur de l'empilement 72 est souvent inférieure à 100 ou 200 ou 500nm. [0067] Pour créer efficacement une contrainte a dans la couche libre de l'empilement 72, les faces horizontales de la couche libre et la poutre ne doivent pas être séparées de plus d'une distance d strictement inférieur à l'épaisseur e de la 30 poutre. De préférence, la distance d est inférieure à dix ou cent fois l'épaisseur e. Ici, l'empilement 72 est, par exemple, identique à l'empilement 28 sauf que l'empilement est réalisé dans l'ordre inverse. Ainsi, la couche libre 34 et la poutre 74 sont uniquement séparés par l'électrode 38. L'épaisseur de l'électrode 38 est choisie inférieure à dix ou cent fois l'épaisseur e. 35 [0068] Ce mode de réalisation fonctionne comme le précédent sauf que la contrainte a exercée sur la couche libre par la couche 74 est réglable en jouant sur la tension entre les électrodes 82 et 83. [0069] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, l'empilement 28 peut être remplacé par un empilement formant une jonction tunnel 40 magnétique utilisant l'effet tunnel plus connue sous l'acronyme de TMR (Tunnel magnétoresistance). Dans une jonction tunnel, l'espaceur est un matériau non magnétique isolant. Par exemple, il peut s'agir d'un oxyde ou d'un nitrure d'aluminium. Par exemple, l'espaceur est réalisé en alumine A1203, en oxyde de manganèse MgO ou en titanate de strontium (SrTiO3) ou autres. [0070] Dans un autre mode de réalisation, le barreau 20 est agencé de manière à ce que sa résistance varie en sens inverse de la résistance du barreau 21 lorsqu'ils subissent tous les deux la même variation de champ magnétique. De préférence, l'amplitude des variations de la résistivité des barreaux 20 et 21 en réponse à une même variation du champ magnétique sont égales à plus ou moins 10 % près. Par 10 exemple, les barreaux 20 et 21 sont identiques mais monté en sens inverse de sorte que la direction d'aimantation de la couche de référence de l'un d'eux est en sens inverse de celle de l'autre barreau. Il est aussi possible de retourner la direction d'aimantation de la couche de référence par effet magnétothermique local. On chauffe alors la couche de référence de l'un des deux barreaux puis on applique 15 localement un champ magnétique pour retourner la direction d'aimantation de la couche de référence de ce barreau. Les barreaux 22 et 23 sont agencés de manière similaire à ce qui vient d'être décrit pour les barreaux 20 et 21. Dans ce mode de réalisation, l'écran magnétique entre les barreaux 20 et 22 et le conducteur 4 est omis. 20 [0071] Il est aussi possible de conformer le conducteur 4 en méandre pour que le courant à mesurer circule dans un même sens sous les barreaux 20 et 22 et en sens opposé sous les barreaux 21 et 23. Dans ce mode de réalisation, l'écran magnétique est omis. [0072] La couche libre peut être réalisée dans un matériau magnétique présentant 25 des propriétés magnétostrictives négatives, ce qui correspond à un coefficient Às strictement inférieur à zéro. Par exemple, la couche libre est en cobalt. Dans ce cas, la couche génératrice de la contrainte a est conçue pour générer une contrainte uniaxiale compressive dans la direction X et non plus, comme précédemment, dans la direction Y. Dans le cas d'une couche précontrainte telle que la couche 44, celle-ci 30 est agencée pour exercer une contrainte a négative dans la direction X. [0073] La couche 44 doit recouvrir au moins une face de l'empilement 28 qui s'étend dans la direction longitudinale du barreau. De préférence, la couche 44 recouvre cette face à partir d'une de ses extrémités jusqu'à l'extrémité opposée dans la direction longitudinale, c'est-à-dire ici le long de la direction X. 35 [0074] Ainsi, en variante, la couche génératrice 44 recouvre une face latérale de l'empilement 28 parallèle à la direction longitudinale. Par exemple, la couche 44 recouvre uniquement la partie des faces latérales de l'empilement 28 en vis-à-vis ou en contact direct avec les faces verticales de la couche libre 34. Ainsi, il n'est pas nécessaire que la couche 44 recouvre la face supérieure ou inférieure de cet empilement ou que la couche 44 recouvre la totalité des faces verticales de cet empilement. [0075] A l'inverse, la couche 44 peut recouvrir uniquement la face horizontale supérieure et/ou inférieure de la couche libre 34 sans recouvrir les faces verticales de cette couche libre. Ainsi sur la figure 2, la couche 44 peut être disposée uniquement au-dessus de la couche 38 et/ou en-dessous de la couche 40. Dans ce cas, la distance d maximale qui sépare la couche 44 de la face horizontale la plus proche de la couche libre 34 est inférieure à la distance d précédemment décrite dans le cas de la poutre 74. [0076] La couche 44 peut être directement en contact avec l'empilement 28 ou séparé de l'empilement 28 par une ou plusieurs couches intermédiaires. Notamment, dans le cas où la couche 44 est une couche métallique, de préférence, une couche électriquement isolante est interposée entre la couche 44 et l'empilement 28 pour ne pas mettre en court-circuit les différentes couches de l'empilement. [0077] On choisira avantageusement de déposer l'empilement de façon à ce que la couche libre soit au plus près de la couche 44. [0078] Ainsi, dans cette description, lorsque l'on dit que la couche 44 « recouvre » l'empilement 28, cela désigne l'un quelconque des modes de réalisation décrit ci-dessus et, en particulier, que : - la couche précontrainte peut être indifféremment au-dessus ou en dessous de la couche libre dans l'empilement, et - qu'elle peut être directement au contact de cette couche libre ou séparée de cette couche libre par une couche intermédiaire, par exemple, une couche d'isolation électrique ou une couche de croissance. [0079] Dans le cas où la couche précontrainte s'étend uniquement parallèlement à l'une des faces horizontales de la couche libre, de préférence, une face horizontale de la couche libre est directement en contact avec une face horizontale correspondante de la couche précontrainte. A cet effet, l'électrode 38 ou 40 est déplacée pour être directement en contact mécanique avec la couche libre seulement par une extrémité de cette couche, par exemple, par l'intermédiaire de l'une de ses faces verticales. posol Dans le cas où la couche précontrainte 34 entoure la couche libre, la couche génératrice n'a pas besoin d'être directement en contact avec la couche libre pour exercer la contrainte a sur cette couche libre. Par exemple, des couches intermédiaires non précontraintes séparent la couche précontrainte de la couche libre. Dans ce cas, la distance entre la couche précontrainte et la couche libre n'a pas besoin d'être inférieure à la distance d précédemment définie. [0081] De préférence, la couche de référence est réalisée dans un matériau non magnétostrictif c'est-à-dire dont la valeur absolue du coefficient Às est inférieure à au moins cent fois la valeur absolue du coefficient de magnétostriction de la couche libre. Par exemple, la couche de référence est réalisée en alliage FeNi. [0082] La couche de référence peut aussi être réalisée dans un matériau magnétostrictif. Dans ce cas là, son coefficient de magnétostriction est du même 5 signe que le coefficient de magnétostriction de la couche libre. [0083] La présence de la couche génératrice de contrainte peut être combinée à la présence des sources auxiliaires de champ magnétique des capteurs connus pour, par exemple, décroître l'encombrement du barreau magnétorésistif ou simplifier les sources auxiliaires ou décroître le rapport signal sur bruit du capteur. 10 [0084] Le barreau 20 peut avoir d'autres formes qu'un parallélépipède rectangle. Par exemple, il est conformé en méandre ou en fer à cheval. Le barreau magnétorésistif peut aussi être formé de plusieurs brins rectilignes et parallèles entre eux dont les extrémités sont recourbées pour rejoindre l'extrémité d'un brin immédiatement adjacent. Dans ce cas, chaque brin a un facteur de forme supérieur à vingt, quarante 15 ou cent. [0085] L'actionneur mécanique qui étire ou comprime la poutre 74 peut être réalisé différemment. Par exemple, il peut s'agir d'un actionneur thermique qui crée une différence de dilatation entre le substrat et la poutre. Il peut aussi s'agir d'un actionneur électrostatique | Capteur de champ magnétique comportant au moins un barreau magnétorésistif (20) comprenant : - une couche libre (34) réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient lambda de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - une couche (44) génératrice de contrainte apte à exercer une contrainte mécanique uniaxiale sigma, parallèle à la direction longitudinale du barreau à plus ou moins 10° près, telle que le produit lambda sigma soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. | 1. Capteur de champ magnétique comportant au moins un barreau magnétorésistif (20-23) comprenant un empilement (28 ; 72) d'au moins : - une première couche magnétique (30), dite « couche de référence » dont la direction d'aimantation est fixe et perpendiculaire à la direction longitudinale du barreau magnétorésistif à plus ou moins 10° près, - une seconde couche magnétique (34), dite « couche libre », dont l'axe de plus facile aimantation est parallèle à la direction longitudinale et dont l'aimantation peut tourner lorsqu'elle est soumise au champ magnétique à mesurer, et - une couche non magnétique (32), dite « espaceur », interposée entre les deux couches précédentes pour former une jonction tunnel ou une vanne de spin, la longueur du barreau dans sa direction longitudinale étant au moins vingt fois supérieure à sa plus grande largeur dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale et parallèle aux couches de l'empilement, caractérisé en ce que : - la couche libre (34) est réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient À. de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - le barreau magnétorésistif comporte une couche (44; 78) génératrice de contrainte apte à exercer une contrainte mécanique uniaxiale a, parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, telle que le produit Àsa soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. 2. Capteur selon la 1, dans lequel le capteur comporte un pont de Wheatstone comprenant une première et une seconde branches raccordées en parallèle entre un premier potentiel et un second potentiel, - la première branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un premier et un deuxième exemplaires (20, 21) du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un premier point milieu (A), - la seconde branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un troisième et un quatrième exemplaires (22, 23) du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un second point milieu (B). 3. Capteur selon la 2, dans lequel les résistances des deuxième et troisième exemplaires (21, 22) du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur. 4. Capteur selon la 3, dans lequel les résistances des premier, deuxième, troisième et quatrième exemplaires (20, 21, 22, 23) du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur. 5. Capteur de courant comportant : - un conducteur électrique (4) s'étendant le long d'une direction X, et - un capteur (16) de champ magnétique fixé sans aucun degré de liberté à ce conducteur électrique, caractérisé en ce que : - le capteur (16) de champ magnétique est conforme à l'une quelconque des précédentes, et - le capteur de champ magnétique est fixé au conducteur électrique de manière à ce que la direction d'aimantation de la couche de référence du barreau magnétorésistif (20-23) soit perpendiculaire à la direction X à plus ou moins 10° près. 6. Capteur selon la 4, dans lequel : - le conducteur électrique comporte un premier et un second brins (6,7) parallèles à la direction X, ces brins étant électriquement raccordés l'un à l'autre de manière à ce que le courant à mesurer circule dans un sens dans le premier brin et dans le sens opposé dans le second brin, - le capteur de champ magnétique est conforme à l'une quelconque des 2 à 4, et - le deuxième exemplaire (21) du barreau magnétique s'étend le long du premier brin (6) et le troisième exemplaire (22) du barreau magnétique s'étend le long du second brin (7) de sorte que le deuxième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le troisième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin. 7. Capteur selon la 6, dans lequel le premier exemplaire (20) du barreau magnétique s'étend le long du premier brin (6) et le quatrième exemplaire (23) du barreau magnétique s'étend le long du second brin (7) desorte que le premier exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le quatrième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin. 8. Barreau magnétorésistif pour un capteur de champ magnétique conforme à l'une quelconque des 1 à 4 ou un capteur de courant conforme à l'une quelconque des 5 à 7, ce barreau comportant un empilement (28 ; 72) d'au moins : - une première couche magnétique (30), dite « couche de référence » dont la direction d'aimantation est fixe et perpendiculaire à la direction longitudinale du barreau magnétorésistif à plus ou moins 10° près, - une seconde couche magnétique (34), dite « couche libre », dont l'axe de plus facile aimantation est parallèle à la direction longitudinale et dont l'aimantation peut tourner lorsqu'elle est soumise au champ magnétique à mesurer, et - une couche non magnétique (32), dite « espaceur », interposée entre les deux couches précédentes pour former une jonction tunnel ou une vanne de spin, la longueur du barreau dans sa direction longitudinale étant au moins vingt fois supérieure à sa plus grande largeur dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale et parallèle aux couches de l'empilement, caractérisé en ce que : - la couche libre (34) est réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient Às de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - le barreau magnétorésistif comporte une couche (44 ; 78) génératrice de contrainte apte à exercer une contrainte mécanique uniaxiale a en tension, parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, telle que le produit Asa soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. 9. Barreau selon la 8, dans lequel la couche génératrice (44) est une couche précontrainte, différente des couches libres (34), de référence (30) et de l'espaceur (32), d'épaisseur supérieure à l'épaisseur de la couche libre, cette couche précontrainte exerçant en permanence la contrainte a sur la couche libre. 10. Barreau selon la 9, dans lequel l'empilement des couches libres, de référence et de l'espaceur est sensiblement parallélépipédique et la couche précontrainte (44) recouvre au moins une partie d'une face dans la grande longueur du parallèlépipède. 11. Barreau selon la 8, dans lequel le barreau comporte : - un substrat rigide (78), - la couche génératrice (74) est une poutre d'épaisseur e dont les extrémités sont fixées sans aucun degré de liberté au substrat, cette poutre comportant une branche centrale qui s'étend entre les deux extrémités, cette branche centrale étant suspendue au-dessus du substrat, - un actionneur commandable apte à étirer ou à comprimer la branche centrale, et - l'empilement (72) est déposé sur une face de cette branche centrale de manière à ce que la contrainte uniaxiale appliquée par la branche centrale soit parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, l'épaisseur de l'empilement étant inférieure à l'épaisseur e. 12. Barreau selon la 11, dans lequel la couche libre est plus proche de la face de la branche centrale sur laquelle l'empilement est déposé que la couche de référence. 13. Barreau selon l'une quelconque des 8 à 12, dans lequel la longueur du barreau est au moins quarante fois ou cent fois supérieure à sa largeur transversale. 1. Capteur de champ magnétique comportant au moins un barreau magnétorésistif (20-23) comprenant un empilement (28 ; 72) d'au moins : - une première couche magnétique (30), dite « couche de référence » dont la direction d'aimantation est fixe et perpendiculaire à la direction longitudinale du barreau magnétorésistif à plus ou moins 10° près, - une seconde couche magnétique (34), dite « couche libre », dont l'axe de plus facile aimantation est parallèle à la direction longitudinale et dont l'aimantation peut tourner lorsqu'elle est soumise au champ magnétique à mesurer, et - une couche non magnétique (32), dite « espaceur », interposée entre les deux couches précédentes pour former une jonction tunnel ou une vanne de spin, la longueur du barreau dans sa direction longitudinale étant au moins vingt fois supérieure à sa plus grande largeur dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale et parallèle aux couches de l'empilement, caractérisé en ce que : - la couche libre (34) est réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient À5 de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - le barreau magnétorésistif comporte une couche (44; 78) génératrice de contrainte apte à exercer une contrainte mécanique uniaxiale a, parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, telle que le produit Issa soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. 2. Capteur selon la 1, dans lequel le capteur comporte un pont de Wheatstone comprenant une première et une seconde branches raccordées en parallèle entre un premier potentiel et un second potentiel, - la première branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un premier et un deuxième exemplaires (20, 21) du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un premier point milieu (A), - la seconde branche comportant successivement, en allant du premier potentiel vers le second potentiel, un troisième et un quatrième exemplaires (22, 23) du barreau magnétique raccordés en série par l'intermédiaire d'un second point milieu (B).3. Capteur selon la 2, dans lequel les résistances des deuxième et troisième exemplaires (21, 22) du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur. 4. Capteur selon la 3, dans lequel les résistances des premier, deuxième, troisième et quatrième exemplaires (20, 21, 22, 23) du barreau magnétique varient dans le même sens lorsqu'ils sont soumis à une même variation du champ magnétique extérieur. 5. Capteur de courant comportant : - un conducteur électrique (4) s'étendant le long d'une direction X, et - un capteur (16) de champ magnétique fixé sans aucun degré de liberté à ce conducteur électrique, caractérisé en ce que : - le capteur (16) de champ magnétique est conforme à l'une quelconque des précédentes, et - le capteur de champ magnétique est fixé au conducteur électrique de manière à ce que la direction d'aimantation de la couche de référence du barreau magnétorésistif (20-23) soit perpendiculaire à la direction X à plus ou moins 10° près. 6. Capteur selon la 4, dans lequel : - le conducteur électrique comporte un premier et un second brins (6,7) parallèles à la direction X, ces brins étant électriquement raccordés l'un à l'autre de manière à ce que le courant à mesurer circule dans un sens dans le premier brin et dans le sens opposé dans le second brin, - le capteur de champ magnétique est conforme à l'une quelconque des 2 à 4, et - le deuxième exemplaire (21) du barreau magnétique s'étend le long du premier brin (6) et le troisième exemplaire (22) du barreau magnétique s'étend le long du second brin (7) de sorte que le deuxième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le troisième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin. 7. Capteur selon la 6, dans lequel le premier exemplaire (20) du barreau magnétique s'étend le long du premier brin (6) et le quatrième exemplaire (23) du barreau magnétique s'étend le long du second brin (7) desorte que le premier exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du premier brin que du deuxième brin et le quatrième exemplaire du barreau magnétique soit plus proche du second brin que du premier brin. 8. Barreau magnétorésistif pour un capteur de champ magnétique conforme à l'une quelconque des 1 à 4 ou un capteur de courant conforme à l'une quelconque des précédentes5 à 7, ce barreau comportant un empilement (28 ; 72) d'au moins : - une première couche magnétique (30), dite « couche de référence » dont la direction d'aimantation est fixe et perpendiculaire à la direction longitudinale du barreau magnétorésistif à plus ou moins 10° près, - une seconde couche magnétique (34), dite « couche libre », dont l'axe de plus facile aimantation est parallèle à la direction longitudinale et dont l'aimantation peut tourner lorsqu'elle est soumise au champ magnétique à mesurer, et - une couche non magnétique (32), dite « espaceur », interposée entre les deux couches précédentes pour former une jonction tunnel ou une vanne de spin, la longueur du barreau dans sa direction longitudinale étant au moins vingt fois supérieure à sa plus grande largeur dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale et parallèle aux couches de l'empilement, caractérisé en ce que : - la couche libre (34) est réalisée dans un matériau magnétostrictif qui présente un coefficient As de magnétostriction dont la valeur absolue est supérieure à 20 ppm à 25°C, et - le barreau magnétorésistif comporte une couche (44 ; 78) génératrice de contrainte apte à exercer une contrainte mécanique uniaxiale a en tension, parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, telle que le produit Asa soit positif et supérieur à 500 ppm.MPa à 25°C. 30 9. Barreau selon la 8, dans lequel la couche génératrice (44) est une couche précontrainte, différente des couches libres (34), de référence (30) et de l'espaceur (32), d'épaisseur supérieure à l'épaisseur de la couche libre, cette couche précontrainte exerçant en permanence la contrainte a sur la couche libre. 35 10. Barreau selon la 9, dans lequel l'empilement des couches libres, de référence et de l'espaceur est sensiblement parallélépipédique et la couche précontrainte (44) recouvre au moins une partie d'une face dans la grande longueur du parallélépipède. 10 15 20 2511. Barreau selon la 8, dans lequel le barreau comporte : - un substrat rigide (78), - la couche génératrice (74) est une poutre d'épaisseur e dont les extrémités sont fixées sans aucun degré de liberté au substrat, cette poutre comportant une branche centrale qui s'étend entre les deux extrémités, cette branche centrale étant suspendue au-dessus du substrat, - un actionneur commandable apte à étirer ou à comprimer la branche centrale, et - l'empilement (72) est déposé sur une face de cette branche centrale de manière à ce que la contrainte uniaxiale appliquée par la branche centrale soit parallèle à la direction longitudinale à plus ou moins 10° près, l'épaisseur de l'empilement étant inférieure à l'épaisseur e. 12. Barreau selon la 11, dans lequel la couche libre est plus proche de la face de la branche centrale sur laquelle l'empilement est déposé que la couche de référence. 13. Barreau selon l'une quelconque des 8 à 12, dans lequel la longueur du barreau est au moins quarante fois ou cent fois supérieure à sa largeur transversale. | G | G01 | G01R | G01R 33,G01R 15 | G01R 33/09,G01R 15/20 |
FR2979404 | A1 | DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT D'EMBRAYAGES D'UNE BOITE DE VITESSES ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF | 20,130,301 | Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine technique général des doubles embrayage multidisque humide pour véhicule automobile. En particulier, la présente invention concerne un double embrayage humide associé à une commande externe implanté dans une boite de vitesses à double embrayage. Etat de l'art L'embrayage est un dispositif d'accouplement temporaire entre un arbre dit moteur et un autre dit récepteur. Du fait de sa transmission par adhérence, il offre une mise en charge progressive de l'accouplement qui évite les à-coups qui pourraient provoquer la rupture d'éléments de transmission ou le calage dans le cas d'une transmission depuis un moteur thermique. Les embrayages à disques sont couramment employés. Un disque est l'élément généralement associé à l'arbre de sortie et pincé par deux éléments liés à l'arbre moteur. Il porte les garnitures de friction, et constitue de ce fait une pièce d'usure. Le nombre de surfaces de contact est toujours pair ; ainsi les efforts presseurs n'induisent pas de contraintes dans la liaison entre le bâti et le système d'embrayage, et sont en fait repris par la cloche d'embrayage. Les embrayages à disques peuvent être monodisque, bidisque, ou multidisque. La lubrification des surfaces de contact peut fonctionner à sec ou sous bain d'huile. Dans une boîte de vitesses à double embrayage, le couple est transféré par le volant bi-masse, en passant par un arbre cannelé puis arrive au moyeu d'entrée de l'embrayage. De là, un disque entraîneur permet le passage du couple dans le carter d'embrayage, plus précisément dans le disque support de lamelles externes, et dans le moyeu principal, ou dans le support de lamelles externes. Le moyeu principal de l'embrayage est guidé sur l'arbre d'entrée par le biais de deux cages à aiguilles. Le couple est transmis par les lamelles côté moteur aux lamelles du disque intérieur puis aux arbres d'entrée respectifs. Les pistons d'activation des embrayages sont compensés hydrauliquement et agissent à l'encontre des ressorts de rappel. L'huile sous pression permettant l'activation de l'embrayage, est acheminée dans la chambre d'embrayage via des canaux axiaux au travers d'une entretoise tournante. Dans les architectures de doubles embrayages humides, les pistons générant l'effort sur les multidisques sont généralement disposés au centre de l'embrayage comme décrit dans la demande de brevet PCT N° WO 2008/138506. La demande de brevet européen N° EP0185176 décrit un dispositif de commande d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages secs comportant des pistons hydrauliques annulaires permettant d'actionner les disques d'embrayage au moyen d'une pression hydraulique externe. Il est connu dans la demande de brevet européen N° EP0185176 d'avoir un dispositif de commande d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages secs comportant des pistons hydrauliques annulaires permettant d'actionner les disques d'embrayage au moyen d'une pression hydraulique externe. Les systèmes de butées hydraulique utilisant des pistons annulaires sont également connus. Ces systèmes sont habituellement utilisés en association avec des embrayages mono-disque secs. Cependant les 25 embrayages mono-disques sec sont encombrants et ont un poids pénalisant. L'utilisation de butées hydrauliques à billes dans un ensemble multidisque humide pose fréquemment des problèmes, notamment des problèmes de tenue car les efforts appliqués sur ces butées sont généralement trop élevés. 30 La disposition des pistons au centre du système d'embrayage nécessite une amenée de pression de la commande centrale, ce qui requiert un nombre important d'étanchéités tournantes. Ainsi, l'inconvénient de cette solution est l'encombrement produit par les nombreuses étanchéités, ce qui induit des frottements assez importants et peut poser des problèmes de fiabilité. Exposé de l'invention L'invention a pour but de résoudre tout ou partie des problèmes techniques précédemment cités. À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayage comprenant un mécanisme de commande hydraulique intégré dans un ensemble fermé et étanche, ledit mécanisme de commande utilisant au moins deux pistons annulaires concentriques chacun équipé d'une butée à billes permettant d'actionner une commande d'embrayage dans une boite de vitesse. En d'autres termes, le mécanisme du dispositif selon l'invention comprend au moins deux pistons annulaires concentriques. Chacun desdits pistons est logé dans un élément fixé dans le carter d'embrayage et est alimenté par une pression externe permettant d'actionner le double embrayage multidisque humide. En outre, chaque piston comporte à son extrémité une butée à bille. La butée à billes viendra appliquer via un élément intermédiaire l'effort sur l'embrayage multidisque humide correspondant. L'élément intermédiaire peut-être à titre d'exemple une coupelle. Ainsi, l'invention permet de résoudre le problème de l'implantation de la commande externe d'embrayages humides dans une boîte de vitesse à 25 double embrayage. En effet, dans l'architecture du dispositif d'actionnement d'embrayages selon l'invention, l'adaptation du dimensionnement des embrayages, permis par la géométrie de l'environnement, autorise la diminution des efforts à appliquer sur les embrayages, et donc l'utilisation de butées à billes. 30 Avantageusement, l'intégration du mécanisme de commande hydraulique dans un ensemble fermé et étanche permet une amélioration de la tenue des butées hydrauliques à bille. Le dispositif d'actionnement d'embrayages selon l'invention associe les avantages d'une commande d'embrayages externe hydraulique, notamment la simplicité, les faibles frottements, la réduction des risques de fuites, du type habituellement utilisée sur des doubles embrayages mono- disque secs, à ceux d'un double embrayage multidisques humide, notamment un faible encombrement et une faible masse. Un autre avantage du dispositif selon l'invention est qu'il est adaptable sur d'autres types de boites de vitesses tels qu'une boite de vitesse comportant une machine électrique, ou une boite de vitesses classique sans élément d'hybridation. Selon des caractéristiques particulières, la commande d'embrayage est du type à double embrayage multidisque humide fonctionnant dans l'huile. Dans un mode de réalisation, la boîte de vitesses comprend au moins un élément hybride. Dans un autre mode de réalisation, la boîte de vitesses est une boîte de vitesses classique sans élément hybride. L'avantage de ce mode de réalisation est que l'architecture générale du dispositif d'actionnement d'embrayage et de la boîte de vitesses est simplifiée. Selon un mode de réalisation, des canalisations et des chambres de piston sont intégrées directement dans un carter d'embrayage. Selon un mode de réalisation, une plaque de fermeture de l'embrayage humide vient s'appuyer directement sur ledit carter d'embrayage. Un deuxième aspect de l'invention concerne un véhicule automobile comprenant un dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages. Les avantages, buts et caractéristiques de ce véhicule automobile étant similaires à ceux du dispositif d'actionnement d'embrayages, ils ne sont pas répétés ici. Présentation des figures D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés, dans lesquels : - La figure 1 représente, schématiquement, une vue en coupe 5 d'une boîte de vitesses comprenant un dispositif d'actionnement d'embrayages objet de l'invention dans un mode de réalisation, - La figures 2 et 3 représentent chacune, un détail d'une vue en coupe d'une boîte de vitesses comprenant un dispositif d'actionnement d'embrayages objet de l'invention dans un mode de réalisation. 10 Description détaillée de l'invention La présente invention vise un dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages comprenant un mécanisme de 15 commande hydraulique intégré dans un ensemble fermé et étanche, Le mécanisme du dispositif d'actionnement d'embrayages comprend au moins deux pistons annulaires concentriques. Chacun desdits pistons est logé dans un élément fixé dans le carter d'embrayage et alimenté par une pression externe permettant d'actionner le double embrayage multidisque 20 humide. En outre, chaque piston comporte à son extrémité une butée à bille. La butée à billes viendra appliquer via un élément intermédiaire l'effort sur l'embrayage multidisque humide correspondant. L'élément intermédiaire peut-être à titre d'exemple une coupelle. On note que le dispositif d'actionnement d'embrayages est adaptable 25 sur d'autres types de boites de vitesses tels qu'une boite de vitesse comportant une machine électrique, ou une boite de vitesses classique sans élément d'hybridation. En référence aux figures 1 à 3, on décrit un mode particulier de réalisation du dispositif d'actionnement d'embrayage, dans lequel le 30 mécanisme du dispositif d'actionnement d'embrayages comprend deux pistons annulaires concentriques. Chacun des deux pistons comporte à son extrémité une butée à bille. Dans ce mode de réalisation, la commande d'embrayage est du type à double embrayage multidisque humide fonctionnant dans l'huile. Comme le montre la figure 1, dans une boîte de vitesses à double embrayage comprenant un dispositif d'actionnement d'embrayage objet de l'invention, le couple moteur est transmis du vilebrequin 101 au volant moteur 102 (amortisseur ou non). Le couple est ensuite transmis au flasque 103 par l'intermédiaire de cannelures, entraînant à son tour les disques extérieurs 104 et 105 des deux embrayages. Pour transmettre le couple moteur sur l'arbre primaire des rapports pairs 106, la pression hydraulique passant par la canalisation 307 de la cloison 107 intégrant également les chambres des pistons, vient repousser le piston 108, comme le montre la figure 3. La butée à billes 128 logée dans le piston 108 déplace la coupelle 109 qui vient appliquer l'effort sur les disques 105 et 110. Le couple est alors transmis au rotor 111 qui le transmet à l'arbre primaire pair 106 via des cannelures. Lorsque la pression est relâchée, les ressorts 112 repoussent la coupelle 109 qui libère les disques 105 et 110. Le couple moteur n'est alors plus transmis. Pour transmettre le couple moteur sur l'arbre primaire des rapports impairs 113, la pression hydraulique passant par la canalisation 207 de la cloison 107 vient repousser le piston 114, comme le montre la figure 2. La butée à billes 124 logée dans le piston 114 déplace la coupelle 115 qui vient appliquer l'effort sur les disques 104 et 116. Le couple est alors transmis au rotor 111 qui le transmet à l'arbre primaire impair 113 via des cannelures. Lorsque la pression est relâchée, le diaphragme 117 repousse la coupelle 115 qui libère les disques 104 et 116. Le couple moteur n'est alors plus transmis. Cet ensemble fonctionnant dans l'huile est fermé de manière étanche par la cloison 107 d'une part et la tôle de fermeture 119 d'autre part. L'architecture présentée ici comprend un élément hybride 118. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif objet de l'invention peut-être compris dans une boîte de vitesses simple sans élément hybride, ce qui simplifie l'architecture générale, les canalisations et les chambres des pistons pouvant être intégrées directement dans le carter d'embrayage. La plaque de fermeture 119 de l'embrayage humide vient alors s'appuyer directement sur le carter d'embrayage | La présente invention concerne un dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages, caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme de commande hydraulique intégré dans un ensemble fermé et étanche, ledit mécanisme de commande utilisant au moins deux pistons (108, 114) annulaires concentriques chacun équipé d'une butée (124, 128) à billes permettant d'actionner une commande d'embrayage dans une boite de vitesse. | 1 - Dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages, caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme de commande hydraulique intégré dans un ensemble fermé et étanche, ledit mécanisme de commande utilisant au moins deux pistons (108, 114) annulaires concentriques chacun équipé d'une butée (124, 128) à billes permettant d'actionner une commande d'embrayage dans une boite de vitesse. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la 10 commande d'embrayage est du type à double embrayage multidisque humide fonctionnant dans l'huile. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite boîte de vitesses comprend au moins un élément hybride (118). 15 4 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite boîte de vitesses est une boîte de vitesses classique sans élément hybride. 20 5 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que des canalisations (207,307) et des chambres de piston sont intégrées directement dans un carter d'embrayage. 6 - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'une plaque 25 de fermeture (119) de l'embrayage humide vient s'appuyer directement sur ledit carter d'embrayage. 7 - Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'actionnement d'embrayages d'une boîte de vitesses à double embrayages 30 selon l'une des 1 à 6. | F,B | F16,B60 | F16D,B60K | F16D 25,B60K 17 | F16D 25/10,B60K 17/02 |
FR2982307 | A1 | DISPOSITIF AMELIORE DE FENETRE, DE PORTE OU ANALOGUE ET PROFILE POUR UN TEL DISPOSITIF | 20,130,510 | La présente invention concerne le domaine des fermetures de baies, plus particulièrement dans le contexte de l'amélioration des performances thermiques et/ou phoniques de telles fermetures, et a pour objet un dispositif de fenêtre, porte ou analogue amélioré, ainsi qu'un profilé rapporté pour un tel dispositif. De manière connue et traditionnelle, les dispositifs de fenêtres, portes ou analogues comprennent tous, d'une part, un cadre dormant définissant une feuillure et, d'autre part, au moins un vantail monté sur ledit cadre dormant et mobile entre une position de fermeture et au moins une position d'ouverture, ledit ou chaque vantail comportant un cadre dans lequel est monté au moins un panneau de remplissage vitré ou non. Un tel panneau peut être partiellement vitré, être segmenté en plusieurs parties, être constitué de matériaux de natures différentes et éventuellement être composé de plusieurs couches ou strates. Les cadres dormant et ouvrant sont formés de segments de profilés et délimitent entre eux, à l'état fermé du vantail considéré, au moins une chambre ou un volume interstitiel libre similaire. Ces cadres, en particulier les cadres dormants, peuvent être ouverts ou fermés et présenter des formes géométriques variées (rectangulaire, carrée, triangulaire, ...). Actuellement, les profilés mis en oeuvre sont généralement des profilés creux compartimentés en métal ou en matériau plastique (notamment en PVC - Polychlorure de vinyle). Ces dispositifs peuvent être à simple frappe ou, plus 25 couramment, au moins à double frappe, la chambre ou le volume libre précité étant alors situé entre les zones de frappe extérieure et intérieure. Ces fenêtres, portes ou analogues sont généralement équipées, au niveau des zones de frappe, de joints d'étanchéité qui peuvent soit être montés dans des sites tels que par exemple des rainures, incorporés à cet 30 effet dans les profilés, soit être formés d'un seul tenant par coextrusion avec ces profilés. Compte tenu des évolutions des exigences, des recommandations voire des obligations en termes de performances énergétiques des bâtiments (maisons passives, constructions BBC), il existe - 2 - une très forte demande pour améliorer l'isolation thermique au niveau des fermetures de baies, autant pour les nouvelles constructions que pour les bâtiments existants, notamment lors de leur vente (diagnostic thermique). Pour répondre au moins partiellement à ce besoin, de nouvelles 5 constructions de profilés de cadres dormant et ouvrant ont été développés qui comportent une réservation additionnelle pour la réception d'un joint supplémentaire, ou directement un joint supplémentaire coextrudé. En particulier dans le cas des systèmes à double frappe, une rainure additionnelle peut alors être formée au fond de la feuillure pour recevoir un 10 joint qui divise alors la chambre en deux compartiments (voir par exemple : DE-C-195 37 459, DE-A-10 2004 041 135 ou encore EP-A-1 830 028). Toutefois, cette solution renchérit le coût de revient des profilés, multiplie les gammes de profilés, réduit sensiblement l'espace 15 disponible dans la feuillure et nécessite un bouchage du site de réception, voir son enlèvement par fraisage, lorsque la mise en place du joint supplémentaire n'est pas possible ou pas souhaitée. De plus, cette solution ne peut être mise en oeuvre sur des constructions existantes, sauf à changer au moins le cadre dormant. 20 En outre, le joint supplémentaire vient nécessairement en appui sur le cadre opposé (ouvrant ou dormant) et entraîne donc une augmentation de l'effort à fournir pour la fermeture du vantail. Par ailleurs, son remplacement est souvent problématique, du fait d'un enlèvement fastidieux et/ou de l'impossibilité à retrouver des conditions de fermeture ou 25 d'étanchéité identiques. Enfin, compte tenu des dispositions réglementaires en vigueur, la mise en place d'un joint intermédiaire supplémentaire peut résulter en une obligation de mise en place de dispositions techniques additionnelles (par exemple pour l'évacuation d'eau ou l'aération), imposent des modifications 30 constructives ou des opérations d'usinage ou de montage en sus, non nécessaires sur les constructions actuelles. La présente invention a pour but de pallier au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fenêtre, 35 porte ou analogue du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, au moins au niveau d'une partie longitudinale de ladite au moins une chambre ou analogue, un profilé rapporté dans la feuillure du cadre dormant - 3 - et comportant au moins une aile saillante formant écran ou bouclier et subdivisant la chambre ou analogue en deux compartiments, le bord libre de ladite aile étant situé à proximité immédiate de la paroi du profilé du cadre du vantail en regard, avec délimitation d'un passage en fente de faible largeur entre eux, ce à l'état fermé du vantail considéré et en l'absence de sollicitation en déformation de ladite aile. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins 10 schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en coupe des profilés de cadres dormant et ouvrant (à l'état fermé du vantail) d'un dispositif de fenêtre selon l'invention, du type double frappe ; la figure 2 est une vue d'une partie (cadre dormant + profilé 15 rapporté) de l'objet représenté figure 1, selon une première variante de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue d'une partie (cadre dormant + profilé rapporté) de l'objet représenté figure 1, selon une seconde variante de réalisation de l'invention, dans laquelle le profilé rapporté selon la figure 8 20 masque une vis de fixation ; la figure 4 est une vue identique à celle de la figure 1 d'un autre mode de réalisation de l'invention ; les figures 5a à 5d illustrent, sous la forme de vues en coupe partielles, les quatre phases consécutives du montage d'un profilé rapporté 25 selon l'invention sur un profilé de cadre dormant d'un dispositif de l'invention ; la figure 6 est une vue en élévation frontale d'un cadre dormant faisant partie d'un dispositif selon l'invention, des vues en coupe des profilés du cadre équipés de profilés rapportés étant également 30 représentées ; la figure 7 est une vue partielle en perspective et en coupe illustrant le raccord des profilés rapportés selon l'invention au niveau d'un angle du cadre dormant représenté figure 6, et, la figure 8 est une vue en coupe à une échelle différente, d'un 35 profilé rapporté selon l'invention. Les figures 1, 4, 6 et 7 illustrent au moins partiellement un dispositif de fenêtre, porte ou analogue. - 4 - Ce dispositif comprend, d'une part, un cadre dormant 1 définissant une feuillure 2 et, d'autre part, au moins un vantail ou ouvrant 3 monté sur ledit cadre dormant 1 et mobile entre une position de fermeture et au moins une position d'ouverture, ledit ou chaque vantail 3 comportant un cadre 4 dans lequel est monté au moins un panneau de remplissage 3' vitré ou non, à simple, double ou triple paroi par exemple. Les cadres ouvrant et dormant 1 et 4 sont formés de segments de profilés respectifs l' et 4' et délimitent entre eux, à l'état fermé du vantail 3 considéré, au moins une chambre ou un volume interstitiel libre similaire 5. Cette chambre 5 est présente au niveau de chaque côté ou partie de côté du dispositif de fenêtre, porte ou analogue, où les deux types de cadres coopèrent avec emboîtement partiel du cadre du vantail dans le cadre dormant à l'état fermé. Conformément à l'invention, le dispositif de fenêtre, porte ou analogue comprend en outre, au moins au niveau d'une partie longitudinale de ladite au moins une chambre 5 ou analogue, un profilé 6 rapporté dans la feuillure 2 du cadre dormant 1 et comportant au moins une aile 7 saillante formant écran ou bouclier et subdivisant la chambre ou analogue 5 en deux compartiments 5' et 5", le bord libre 7' de ladite aile 7 étant situé à proximité immédiate de la paroi 8 du profilé 4' du cadre 4 du vantail 3 en regard, avec délimitation d'un passage en fente 9 de faible largeur entre eux, ce à l'état fermé du vantail 3 considéré et en l'absence de sollicitation en déformation de ladite aile 7. Ainsi, il est formé, sans que le profilé l' du cadre dormant 1 ne soit pourvu d'une rainure ou d'un site de fixation similaire, une barrière réduisant très fortement la libre circulation de l'air entre les deux compartiments 5' et 5", formant ainsi une restriction à la circulation d'air entre l'intérieur et l'extérieur à travers le volume interstitiel existant entre les cadres dormant et ouvrant.
Bien que plusieurs ailes 7 consécutives puissent être prévues selon l'invention, une unique aile 7 est généralement suffisante pour obtenir une augmentation satisfaisante des performances thermiques, aérauliques et phoniques du dispositif de fenêtre, de porte ou analogue. De plus, cette aile 7 peut être prévue au niveau d'un côté ou 35 d'une partie seulement du cadre dormant 1 et se présenter sur cette partie ou sur ce côté de manière continue ou de manière discontinue (en plusieurs portions espacées). - 5 - Lorsque pour des raisons réglementaires, normatives, constructives, pratiques et/ou esthétiques, il n'est pas possible ou souhaitable de mettre en oeuvre une aile 7 au niveau de l'un au moins des côtés du cadre dormant 1, par exemple en traverse basse, il peut être prévu par exemple d'obturer la chambre 5 ou une partie longitudinale profilé de cette dernière. Le passage en fente 9 présente une dimension suffisamment faible pour n'autoriser qu'une circulation très réduite d'air, mais suffisamment grande pour compenser au minimum les tolérances de fabrication et d'assemblage des cadres dormant et ouvrant 1 et 4 et du profilé rapporté 6. Dans la pratique, la largeur du passage 9 peut être comprise entre 0,5 mm et 1,5 mm, préférentiellement de l'ordre d'environ 1 mm. En particulier, la largeur de la fente 9 sera suffisamment faible pour que l'éventuelle circulation d'air résiduelle en l'absence de différentiel de pression entre les compartiments externe 5' et interne 5", ne compromette la qualification d'absence d'échange thermique entre ces compartiments selon la norme EN ISO 10077.2. L'absence de contact effectif ou positif entre l'aile 7 et la paroi du profilé du cadre du vantail 3 permet, d'une part, d'éviter toute augmentation de l'effort de fermeture dudit vantail et, d'autre part, de s'affranchir des contraintes réglementaires associées à la mise en oeuvre d'un joint supplémentaire. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, il peut être prévu que l'aile saillante 7 présente au moins partiellement une constitution souple ou flexible, en particulier élastiquement déformable, autorisant une venue en appui de son bord libre 7' au moins contre ou sur la paroi 8 du profilé 4' du cadre 4 du vantail 3 concerné à l'état fermé, en présence d'une sollicitation adéquate.
En accord avec une construction pratique avantageuse de ce premier mode de réalisation de l'invention, ressortant plus particulièrement des figures 1 et 4, la conformation et les dimensions de l'aile 7 du profilé rapporté 6, la conformation locale de la paroi 8 du profilé 4' du cadre 4 du vantail 3 considéré et le positionnement relatif de l'aile 7 précitée par rapport à la paroi 8 précitée, définissant ensemble le passage en fente 9, sont déterminés de telle manière qu'au moins le bord libre 7' de l'aile 7 vient en appui sur ladite paroi 8, préférentiellement au niveau d'une protubérance - 6 - saillante d'un rebord 8' ou d'un décrochement profilé(e) de cette dernière, par déformation sous contrainte de ladite aile 7 lorsque la différence de pression entre les deux compartiments 5' et 5" délimités par ladite aile 7 est supérieure à une valeur seuil prédéfinie, par exemple 50 Pa de pression positive extérieure. Cette venue en butée sous pression de l'aile flexible 7, permet notamment de s'affranchir des effets liés aux coups de vent en réalisant une obturation étanche du passage 9. Ainsi, l'aile flexible 7, qui en l'absence de contrainte remplit une fonction de bouclier thermique, se transforme sous l'effet d'une pression déterminée en un joint étanche à l'air et à l'eau (le matériau flexible de l'aile 7 venant en application intime contre la paroi 8 du profilé 4' du cadre du vantail 3). De ce fait, dans des conditions déterminées, notamment des conditions aérauliques anormales ou extrêmes, l'invention permet d'aboutir temporairement à un résultat similaire à celui obtenu par la mise en oeuvre d'un joint, le degré d'étanchéité se renforçant en outre proportionnellement avec l'accroissement de l'intensité desdites conditions anormales. Il convient de noter que ce résultat va au-delà des exigences de la norme applicable.
Comme le montrent les figures 1 et 4, la configuration de l'interface de contact entre l'aile flexible 7 et la paroi 8 est prévue pour une obturation étanche dans le cas d'une surpression extérieure. Bien entendu, l'homme du métier comprend que cette configuration peut être inversée (obturation en cas de surpression intérieure) par modification locale de la partie de paroi 8 destinée à venir en contact avec le bord 7' de l'aile 7. De même, il peut être prévu une obturation dans les deux cas précités. Conformément à un second mode de réalisation de l'invention, il peut être prévu, de manière alternative, que l'aile saillante présente une constitution sensiblement rigide, suffisante pour s'opposer à tout fléchissement notable sous l'effet d'un différentiel de pression entre les deux compartiments 5' et 5", à l'état fermé du vantail 3 concerné. Dans ces conditions, le passage en fente 9 est préservé à l'état fermé du vantail 3 et l'aile 7 conserve son rôle de bouclier thermique avec 35 une fuite d'air contrôlée, même dans des circonstances de différences de pression élevées. - 7 - Bien entendu, l'homme du métier sélectionnera l'un des deux modes de réalisation en fonction du but recherché. Selon une caractéristique de l'invention illustrée plus particulièrement aux figures 1 à 4, 5 et 8, le profilé rapporté 6 comprend une embase de montage 10 sur laquelle est formée ou solidarisée l'aile 7. Ce profilé 6 est monté dans la feuillure 2 par fixation par assemblage mécanique sous contrainte et par simple coopération, préférentiellement avec déformation élastique d'une partie au moins de l'embase de montage 10.
Grâce à cette disposition, le profilé 6 peut être mis en place à la demande sur des cadres dormants existants, sans nécessiter d'aménagement, d'adaptation ou de transformation particuliers de ces cadres (notamment sans perçage et sans découpe) et sans mettre en oeuvre de moyen séparé additionnel de fixation ou de solidarisation (voir figures 5a à 5d).
En outre, aucune conformation spécifique des profilés l' du cadre dormant 1 n'est requise, ni aucun site de réception particulier, évitant ainsi l'augmentation du nombre de gammes de profilés. De plus, un tel montage par clippage ou enclenchement élastique du joint rapporté 6, par l'intermédiaire préférentiellement d'un 20 engagement avec déformation élastique de l'embase 10, ne nécessite aucun outil particulier et peut être réalisé manuellement. Afin de garantir un montage fiable et sécurisé du profilé 6, il peut être prévu que l'assemblage mécanique est verrouillé par une liaison adhésive ou collante entre l'embase 10 du profilé rapporté 6 et le profilé l' 25 du cadre dormant 1 le recevant. Ainsi, l'assemblage mécanique et la liaison adhésive ou collante se complètent pour aboutir à une solidarisation fiable et sécurisée du profilé 6 sur le cadre dormant 1. En fonction des configurations constructives retenues, la contribution de l'une ou de l'autre des deux composantes de 30 liaisonnement peut être prépondérante. En accord avec un mode de réalisation préféré du profilé rapporté 6, et comme le montrent les figures 1 à 4 et 8, l'embase 10 du profilé rapporté 6 présente une forme générale en cornière et comporte, d'une part, une première aile 11 au moins partiellement élastiquement 35 déformable, venant en engagement sous contrainte avec une formation latérale saillante 12 du profilé l' du cadre dormant 1 recevant le profilé rapporté 6, par exemple une formation 12 définissant une zone de frappe - 8 - extérieure 12' pour le cadre dormant 1, et, d'autre part, une seconde aile 13 destinée à reposer en appui sur le fond 2' de la feuillure 2 du profilé l' du cadre dormant 1 lorsque l'embase 10 est assemblée par engagement avec la formation latérale 12, ladite seconde aile 13 étant avantageusement pourvue d'un moyen adhésif ou d'un agent collant 14 sur sa face venant en appui sur le fond 2' de la feuillure 2 et l'aile 7 formant écran ou bouclier étant formé sur sa face opposée et s'étendant sensiblement perpendiculairement depuis cette dernière. En fonction des conformations ou configurations locales du fond 2' de la feuillure 2 et de la formation latérale 12, les deux ailes 13 et 11 peuvent présenter des formes adaptées pour aboutir à un engagement avec blocage de l'aile 11 et un appui intime de l'aile 13 lors du montage (voir figures 1 et 4). Plus précisément, et comme le montre également la figure 5, il peut être prévu que l'assemblage mécanique du profilé rapporté 6 avec le profilé l' du cadre dormant 1 est réalisé par engagement ou emboîtement, sous simple contrainte manuelle, d'une première aile 11 de l'embase de montage 10 en forme de cornière entre, d'une part, un rebord ou un décrochement 15 d'une formation latérale saillante 12 du profilé l' du cadre dormant 1, par exemple une formation définissant une zone de frappe extérieure 12' au niveau du cadre dormant 1, et, d'autre part, le fond 2' de la feuillure 2 du profilé l' dudit cadre dormant 1, préférentiellement une zone 2" du fond 2' de la feuillure 2 inclinée en direction de la formation latérale 12 précitée, ledit engagement sous contrainte résultant en un maintien par pincement avec déformation élastique de ladite première aile 11 entre ledit rebord 15 et ledit fond 2'. L'assemblage mécanique par coopération de formes mutuellement emboîtées, et maintenu sous contrainte élastique, entre l'embase 10 du profilé 6 et la partie correspondante du cadre dormant 1 recevant ce profilé 6, fournit à lui seul un maintien suffisant pour autoriser un prémontage sans collage en usine, tout en garantissant une conservation du montage jusqu'au collage ou à l'activation de la liaison adhésive. Ainsi, le profilé 6 peut, notamment en fonction des contraintes de fabrication, de transport, de manutention, d'installation et/ou de qualification du personnel, être mis en place, temporairement ou définitivement, de manière indifférente à divers stades de la réalisation, de l'installation ou de la réhabilitation du cadre dormant 1 considéré. - 9 - En outre, l'exploitation avantageuse de la forme en cornière ou en L de l'embase 10 du profilé 6, avec une aile 11 maintenue par la formation latérale 12 et l'autre aile 13 en appui sur la fond 2' de la feuillure 2, permet d'aboutir à un assemblage très résistant dans le cas de sollicitations de déformation vers l'intérieur de l'aile souple 7 (pression positive extérieure), voire à une liaison qui se bloque davantage lors de telles sollicitations. En traverse basse, une sollicitation similaire peut être générée lors du passage de personnes, du fait de l'appui des articles chaussants sur 10 l'aile souple 7. En cas d'usure prononcée, le profilé rapporté 6 pourra être aisément remplacé. Comme le montrent également les figures précitées, la seconde aile 13 de l'embase 10 présente une largeur nettement inférieure à celle de la feuillure 2', permettant ainsi de disposer d'une zone dégagée suffisante au 15 niveau de cette feuillure 2' pour la mise en place de pièces accessoires telles que des moyens de fixation (figure 2), des composants de tringlerie ou analogue. L'aile 13 peut également masquer les moyens de fixation 17 du cadre dormant, le cas échéant (figure 3). 20 La zone 2" de la feuillure 2 peut avantageusement correspondre à une partie de feuillure en pente prévue pour l'évacuation des eaux, l'étendue et l'inclinaison de cette partie en pente déterminant la forme de l'aile 13 (figures 1 et 4). Conformément à une variante de réalisation pratique 25 avantageuse de l'embase de montage 10 du profilé rapporté 6, ressortant notamment des figures 1, 4, 5 et 8, ladite embase de montage 10, avantageusement sa première aile 11 solidarisée par engagement sous contrainte avec le profilé l' du cadre dormant 1, comporte une zone de déformation élastique 11' sollicitée lors de l'engagement sous contrainte et 30 assurant le calage et le blocage de ladite aile 11 en position engagée, une liaison adhésive ou par collage verrouillant cet engagement en s'opposant à un déplacement hors de cette position engagée. En outre, la première aile 11 de l'embase de montage 10 peut présenter, au niveau de son bord libre, une portion d'extrémité profilée 11" 35 venant en engagement avec un rebord ou un décrochement 15 de la formation latérale 12 du profilé l' du cadre dormant 1 et séparée du reste de l'aile 11 par la zone de déformation élastique 11'. De plus, l'embase de - 10 - montage 10 peut comporter, au niveau de la région d'assemblage de ses deux ailes 11 et 13, une portion de paroi formant une aile courbe 16, située à l'opposée de la portion d'extrémité 11" de la première aile 11 et faisant avantageusement partie d'une structure profilée à section en C 16' reliant les deux ailes 11 et 13. Cette aile courbe 16 permet, d'une part, un glissement aisé de l'embase 10 sur la feuillure 2' lors du mouvement d'engagement sous contrainte de la première aile 11 sous le rebord 15 et, d'autre part, de fournir une seconde zone élastiquement flexible.
Comme le montrent les figures 5a à 5d, le montage du profilé 6 s'effectue par un simple mouvement de pivotement, après introduction de la portion d'extrémité 11' de l'aile 11 sous le rebord 15, ce jusqu'à ce que le bord d'extrémité libre de l'aile courbe 16 vienne en butée contre la base de la formation 12 et/ou que l'aile 13 vienne en appui sur le fond 2' de la feuillure 2. Comme le montrent notamment les figures 1 à 4, le profilé rapporté 6 est calé en position par appui sous contrainte élastique de la portion d'extrémité 11" contre le rebord 15 et la formation 12 et du corps en C 16' contre la partie de fond inclinée 2" et la formation 12, le corps en C 16' pouvant éventuellement être reçu avec coopération de forme au niveau d'une portion d'extrémité formant canal de la zone 2" (voir figure 4). Bien entendu, l'homme du métier comprend que, en fonction des conformations et des dimensions des profilés l' du cadre dormant, il y a lieu d'adapter de manière correspondante les dimensions et les conformations de l'embase 10, en particulier de l'aile 11, de l'extrémité 11' et de la structure 16'. Bien entendu, le profilé rapporté 6 peut être réalisé par assemblage de l'embase 10 et de l'aile 7 fabriquées séparément. Néanmoins, conformément à un mode de fabrication préféré du profilé rapporté 6, l'embase de montage 10 et l'aile flexible 7 formant écran ou bouclier sont formés d'un seul tenant et consistent en des parties constitutives d'une pièce monobloc, le cas échéant obtenue par coextrusion, surmoulage ou moulage bimatière de deux matériaux thermoplastiques compatibles de duretés différentes ou extrusion et moulage d'un même matériau, le moyen adhésif ou collant 14 étant avantageusement présent au niveau d'une zone en retrait 13' de la seconde aile 13 de l'embase de montage 11. - 11 - Les matériaux possibles pour réaliser le profilé rapporté 6, en partie (embase 10 ou aile 7) ou en totalité, comprennent notamment les thermoplastiques amorphes (tels que : PVC, ABS, PC, ...) ou cristallins (tels que : PE, PET, PA, POM, ...), les caoutchoucs vulcanisés (par exemple du type EPDM), les matières à base d'élastomère thermoplastique (par exemple TPE), les thermoplastiques vulcanisés (TPV) ou encore les PVC plastifiés. Ainsi, le profilé rapporté 6 peut être constitué en totalité d'un même matériau, plutôt flexible ou plutôt rigide, les conformations particulières des parties de l'embase 10 et de l'aile permettant alors à celles- ci de remplir leurs fonctions respectives comme indiqué ci-dessus. En variante, l'aile 7 peut être réalisée en un matériau plus souple et l'embase 10 en un matériau plus rigide, en particulier en relation avec le premier mode de réalisation précité.
En outre, il peut être prévu que le profilé rapporté 6 comporte une ou plusieurs perforations, découpes ou analogues au niveau de l'embase de montage 10 et/ou de l'aile 7 formant bouclier ou écran, ce afin de fournir des ouvertures ou des passages pour l'évacuation des eaux ou la circulation d'air contrôlée.
L'invention a également pour objet, comme le montre la figure 8, un profilé 6 comportant une aile 7 formant bouclier thermique et adapté pour un montage dans un dispositif de fenêtre, porte ou analogue, tel que décrit précédemment, au niveau d'au moins une partie d'au moins un profilé l' d'un cadre dormant 1, préférentiellement au niveau des montants et de la traverse haute d'un tel cadre, de manière continue ou par segments. Ce profilé 6 est caractérisé en ce qu'il comprend une embase de montage 10, préférentiellement formée d'un seul tenant avec l'aile formant bouclier 7, adapté pour une fixation par assemblage mécanique sous contrainte dans la feuillure 2 du profilé l' concerné du cadre dormant 1, sans mise en oeuvre d'un élément de fixation additionnel, ledit assemblage mécanique étant avantageusement verrouillée par un moyen 15 de liaison adhésive ou collante présent sur ladite embase 10 ou rapporté séparément. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention a pour objet un dispositif de fenêtre, porte ou analogue comprenant, d'une part, un cadre dormant définissant une feuillure et, d'autre part, au moins un vantail avec un cadre, les cadres fermés ou ouverts étant formés de segments de profilés et délimitant entre eux, à l'état fermé du vantail considéré, au moins une chambre. Dispositif caractérisé en ce qu'il comprend en outre, un profilé (6) rapporté dans la feuillure (2) du cadre dormant (1) et comportant au moins une aile (7) saillante formant écran ou bouclier et subdivisant la chambre ou analogue (5) en deux compartiments (5' et 5"), le bord libre de ladite aile (7) étant situé à proximité immédiate de la paroi (8) du profilé (4') du cadre (4) du vantail (3) en regard, avec délimitation d'un passage en fente (9) de faible largeur entre eux, ce à l'état fermé du vantail (3) considéré et en l'absence de déformation de ladite aile (7). | 1) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue comprenant, d'une part, un cadre dormant définissant une feuillure et, d'autre part, au moins un vantail monté sur ledit cadre dormant et mobile entre une position de fermeture et au moins une position d'ouverture, ledit ou chaque vantail 5 comportant un cadre dans lequel est monté au moins un panneau de remplissage vitré ou non, les cadres ouverts ou fermés étant formés de segments de profilés et délimitant entre eux, à l'état fermé du vantail considéré, au moins une chambre ou un volume interstitiel libre similaire, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend en outre, au moins au niveau 10 d'une partie longitudinale de ladite au moins une chambre (5) ou analogue, un profilé (6) rapporté dans la feuillure (2) du cadre dormant (1) et comportant au moins une aile (7) saillante formant écran ou bouclier et subdivisant la chambre ou analogue (5) en deux compartiments (5' et 5"), le bord libre (7') de ladite aile (7) étant situé à proximité immédiate de la paroi 15 (8) du profilé (4') du cadre (4) du vantail (3) en regard, avec délimitation d'un passage en fente (9) de faible largeur entre eux, ce à l'état fermé du vantail (3) considéré et en l'absence de sollicitation en déformation de ladite aile (7).
2) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon la 20 1, caractérisé en ce que l'aile saillante (7) présente au moins partiellement une constitution souple ou flexible, en particulier élastiquement déformable, autorisant une venue en appui de son bord libre (7') au moins contre ou sur la paroi (8) du profilé (4') du cadre (4) du vantail (3) concerné à l'état fermé, en présence d'une sollicitation adéquate. 25
3) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon la 2, caractérisé en ce que la conformation et les dimensions de l'aile (7) du profilé rapporté (6), la conformation locale de la paroi (8) du profilé (4') du cadre (4) du vantail (3) considéré et le positionnement relatif de l'aile (7) précitée par rapport à la paroi (8) précitée, définissant ensemble 30 le passage en fente (9), sont déterminés de telle manière qu'au moins le bord libre (7') de l'aile (7) vient en appui sur ladite paroi (8), préférentiellement au niveau d'une protubérance saillante, d'un rebord (8') ou d'un décrochement profilé(e) de cette dernière, par déformation sous contrainte de ladite aile (7) lorsque la différence de pression entre les deux- 13 - compartiments (5' et 5") délimités par ladite aile (7) est supérieure à une valeur seuil prédéfinie, par exemple 50 Pa.
4) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon la 1, caractérisé en ce que l'aile saillante (7) présente une constitution sensiblement rigide, suffisante pour s'opposer à tout défléchissement notable sous l'effet d'un différentiel de pression entre les deux compartiments (5' et 5"), à l'état fermé du vantail (3) concerné.
5) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le profilé rapporté (6) comprend une embase de montage (10) sur laquelle est formée ou solidarisée l'aile (7) et en ce qu'il est monté dans la feuillure (2) par fixation par assemblage mécanique sous contrainte et par simple coopération, préférentiellement avec déformation élastique d'une partie au moins de l'embase de montage (10).
6) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon la 5, caractérisé en ce que l'assemblage mécanique est verrouillé par une liaison adhésive ou collante entre l'embase (10) du profilé rapporté (6) et le profilé (1') du cadre dormant (1) le recevant.
7) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce que l'embase (10) du profilé rapporté (6) présente une forme générale en cornière et comporte, d'une part, une première aile (11) au moins partiellement élastiquement déformable, venant en engagement sous contrainte avec une formation latérale saillante (12) du profilé (1') du cadre dormant (1) recevant le profilé rapporté (6), par exemple une formation (12) définissant une zone de frappe extérieure (12') pour le cadre dormant (1), et, d'autre part, une seconde aile (13) destinée à reposer en appui sur le fond (2') de la feuillure (2) du profilé (1') du cadre dormant (1) lorsque l'embase (10) est assemblée par engagement avec la formation latérale (12), ladite seconde aile (13) étant avantageusement pourvue d'un moyen adhésif ou d'un agent collant (14) sur sa face venant en appui sur le fond (2') de la feuillure (2) et l'aile (7) formant écran ou bouclier étant formé sur sa face opposée et s'étendant sensiblement perpendiculairement depuis cette dernière.
8) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que l'assemblage mécanique du profilé rapporté (6) avec le profilé (1') du cadre dormant (1) est réalisé par engagement ou emboîtement, sous simple contrainte- 14 - manuelle d'une première aile (11) de l'embase de montage (10) en forme de cornière entre, d'une part, un rebord ou un décrochement (15) d'une formation latérale saillante (12) du profilé (1') du cadre dormant (1), par exemple une formation définissant une zone de frappe extérieure (12') au niveau du cadre dormant (1), et, d'autre part, le fond (2') de la feuillure (2) du profilé (1') dudit cadre dormant (1), préférentiellement une zone (2") du fond (2') de la feuillure (2) inclinée en direction de la formation latérale (12) précitée, ledit engagement sous contrainte résultant en un maintien par pincement avec déformation élastique de ladite première aile (11) entre ledit rebord (15) et ledit fond (2').
9) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que l'embase de montage (10) avantageusement une ou la première aile (11) de l'embase (10), solidarisée par engagement sous contrainte avec le profilé (1') du cadre dormant (1), comporte une zone de déformation élastique (11') sollicitée lors de l'engagement sous contrainte et assurant le calage et le blocage de ladite aile (11) en position engagée, une liaison adhésive ou par collage verrouillant cet engagement en s'opposant à un déplacement hors de cette position engagée.
10) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon la 9, caractérisé en ce que la première aile (11) de l'embase de montage (10) présente, au niveau de son bord libre, une portion d'extrémité profilée (11") venant en engagement avec un rebord ou un décrochement (15) de la formation latérale (12) du profilé (1') du cadre dormant (1) et séparée du reste de l'aile (11) par la zone de déformation élastique (11'), et en ce que l'embase de montage (10) comporte, au niveau de la région d'assemblage de ses deux ailes (11 et 13), une portion de paroi formant une aile courbe (16), située à l'opposée de la portion d'extrémité (11") de la première aile (11) et faisant avantageusement partie d'une structure profilée à section en C (16') reliant les deux ailes (11 et 13).
11) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue, selon l'une quelconque des 5 à 10, caractérisé en ce que l'embase de montage (10) et l'aile (7) formant écran ou bouclier sont formés d'un seul tenant et consistent en des parties constitutives d'une pièce monobloc, le cas échéant obtenue par coextrusion, surmoulage ou moulage bimatière de deux matériaux thermoplastiques compatibles de duretés différentes ou par extrusion ou moulage d'un même matériau, le moyen adhésif ou collant (14)- 15 - étant avantageusement présent au niveau d'une zone en retrait (13') de la seconde aile (13) de l'embase de montage (11).
12) Dispositif de fenêtre, porte ou analogue selon l'une quelconque des 5 à 11, caractérisé en ce que le profilé rapporté (6) comporte une ou plusieurs perforations, découpes ou analogues au niveau de l'embase de montage (10) et/ou de l'aile (7) formant bouclier ou écran.
13) Profilé comportant une aile formant bouclier thermique et adapté pour un montage dans un dispositif de fenêtre, porte ou analogue, selon l'une quelconque des 1 à 12, au niveau d'au moins une partie d'au moins un profilé d'un cadre dormant, préférentiellement au niveau des montants et de la traverse haute d'un tel cadre, de manière continue ou par segments, profilé (6) caractérisé en ce qu'il comprend une embase de montage (10), préférentiellement formée d'un seul tenant avec l'aile formant bouclier (7), adapté pour une fixation par assemblage mécanique sous contrainte dans la feuillure (2) du profilé (1') concerné du cadre dormant (1), sans mise en oeuvre d'un élément de fixation additionnel, ledit assemblage mécanique étant avantageusement verrouillée par un moyen (15) de liaison adhésive ou collante présent sur ladite embase (10) ou rapporté séparément. | E | E06 | E06B | E06B 3,E06B 7 | E06B 3/263,E06B 7/16 |
FR2982991 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION D'UN COMBUSTIBLE NUCLEAIRE DENSE A BASE D'OXYDE MIXTE D'URANIUM ET DE PLUTONIUM | 20,130,524 | L'invention a trait à un procédé de préparation d'un combustible nucléaire dense à base d'oxyde mixte d'uranium et de plutonium, ce combustible pouvant être qualifié de combustible de type MOX (cette abréviation correspondant à la terminologie anglaise « Mixed OXide »). Différentes compositions de MOX sont visées en fonction du type du réacteur, dans lequel le combustible est destiné à être introduit, le réacteur pouvant être, par exemple, un réacteur à eau pressurisée (connu sous l'abréviation REP) ou un réacteur à neutrons rapides (connu sous l'abréviation RNR). De plus, dans un même assemblage, des pastilles de MOX de différentes teneurs peuvent être mises en jeu. Ce procédé peut trouver, en particulier, son application dans le recyclage du plutonium issu de l'irradiation de combustible classique en réacteur nucléaire. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Pour former des pastilles de combustible 25 MOX à partir d'oxyde d'uranium UO2 et d'oxyde de plutonium Pu02, il est couramment fait recours à des procédés faisant intervenir des étapes de mélangeage/broyage des précurseurs et une étape de frittage. Dès lors, le frittage mis en jeu n'est pas un frittage conventionnel mais un frittage réactif de ces oxydes. Ce type de frittage fait intervenir deux types de phénomènes en combinant d'une part l'interdiffusion des précurseurs conduisant à la formation d'un composé à une ou plusieurs solutions solides et, d'autre part, le frittage à proprement parler ayant pour vocation la densification des composés. En fonction des conditions de mise en oeuvre et notamment d'homogénéisation des précurseurs, il apparait alors évident que l'obtention d'un composé monophasé sera plus ou moins difficile. De plus, au cours du frittage réactif, une partie de l'énergie thermique fournie servant à former la solution solide oxyde recherchée et l'autre partie étant consommée afin d'assurer le frittage et la densification du matériau, une compétition s'établit entre ces deux mécanismes pouvant conduire à des inhomogénéités chimiques et microstructurales. Deux procédés ont été développés pour former ces pastilles de MOX : le procédé COCA (pour CObroyage CAdarache) et le procédé MIMAS (pour Mlcronized MASterblend en langue anglaise), dont les schémas de principe sont présentés en Figures 1 et 2. Le procédé COCA consiste à cobroyer en une seule étape un mélange de poudres UO2 et Pu02, respectant la composition finale recherchée. Ce procédé a été abandonné industriellement au profit du procédé MIMAS. Ce dernier consiste à établir dans un premier temps un mélange d'UO2 et de PuO2 avec une proportion élevée de Pu02, mélange qui est ensuite broyé puis dilué en ajoutant de l'UO2 pour aboutir à la teneur visée. Le procédé MIMAS permet le recyclage des rebuts de fabrication. Cependant, ce procédé donne lieu à des combustibles présentant une répartition du plutonium 5 hétérogène. En effet, des îlots de PuO2 apparaissent clairement au milieu d'une matrice (U,Pu)02 majoritairement composée d'uranium. Les isotopes fissiles sont donc concentrés dans ces îlots, ce qui a des conséquences sur le comportement de ce type de 10 combustible. Lors de l'irradiation, ces îlots peuvent présenter des taux de combustion très élevés, notamment par rapport au taux de combustion de la matrice qui les entourent. Ils peuvent donc être générateurs de points 15 chauds. Ces points chauds sont à l'origine de gradients thermiques et de contraintes thermomécaniques pouvant être source de modifications microstructurales importantes comme des fissurations inter- et intragranulaires. De plus, la production de gaz de 20 fission et de décroissance au niveau de ces amas de plutonium atteint un taux bien plus important que dans le reste de la pastille. Au cours de l'irradiation, la quantité de gaz relâchée est donc hétérogène et concentrée autour des amas de plutonium. Cette 25 situation conduit à une modification notable de la microstructure au niveau de ces îlots. Une importante porosité est ainsi générée dans et autour des amas de plutonium. Cette porosité nuit aux propriétés thermomécaniques de la pastille et peut mener dans 30 certains cas à des dégradations importantes de la microstructure. En effet, la diffusion de gaz et sa précipitation au niveau des joints de grains a tendance à déstabiliser ces derniers et à conduire à des fissurations intragranulaires. La conductivité thermique, élément essentiel des combustibles est également affectée par cette porosité ainsi que par la présence de microfissures. Enfin, dans le cas du procédé MIMAS, de par l'étape de dilution par ajout d'UO2, la teneur en plutonium dans le MOX produit est limitée. Cette limite peut être un inconvénient majeur notamment pour la production de MOX pour les réacteurs RNR, pour lesquels la teneur en plutonium envisagée peut être supérieure à celle préconisée dans les REP. Au vu de ce qui existe, les inventeurs se sont ainsi fixé pour objectif de mettre au point un nouveau procédé de préparation d'un combustible nucléaire, par exemple, de type MOX ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur en permettant notamment l'obtention de composés monophasés à répartition en plutonium homogène. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a trait à un procédé de préparation d'un combustible comprenant une solution solide d'oxyde d'uranium et de plutonium comprenant successivement les étapes suivantes : a) une étape de mise en contact d'une poudre d'oxyde(s) d'uranium et d'une poudre d'oxyde de plutonium ; b) une étape de compactage sous forme d'au 30 moins une pastille du mélange obtenu en a) ; c) une étape de traitement thermique de la ou les pastilles obtenues en b) dans des conditions efficaces pour l'obtention de la solution solide susmentionnée ; d) une étape de broyage en poudre de la ou les pastilles obtenues à l'issue de l'étape c) ; e) une étape de compactage sous forme d'au moins une pastille de la poudre obtenue en d) ; f) une étape de frittage de la ou les pastilles obtenues en e). En séparant l'étape de traitement thermique destinée à la formation de la solution solide de l'étape de frittage destinée à la densification, l'on s'affranchit des inconvénients de l'art antérieur, où ces deux étapes étaient réalisées en une seule et même étape (cette étape étant alors dénommée «étape de frittage réactif »), ces inconvénients étant les suivants : -la formation d'un combustible présentant 20 une microstructure multiphasée ; et -de ce fait, une répartition hétérogène du plutonium dans le combustible. Par solution solide, on entend un mélange d'uranium et de plutonium dans un réseau cristallin de 25 type oxyde et, classiquement, de structure monophasée. Ce procédé s'applique à la préparation de combustibles comprenant de l'uranium et du plutonium pouvant provenir d'un flux de retraitement hydrométallurgique de combustible usé. 30 Il est entendu que, lorsque les combustibles préparés conformément au procédé de l'invention sont destinés à être utilisés dans des réacteurs nucléaires en vue de produire de l'énergie, la proportion de plutonium est choisie et fixée de manière à permettre un bon fonctionnement du réacteur. Comme mentionné ci-dessus, le procédé de l'invention comprend une étape a) consistant à mettre en contact une poudre d'oxyde(s) d'uranium et une poudre d'oxyde de plutonium. La poudre d'oxyde(s) d'uranium peut être 10 une poudre de dioxyde d'uranium UO2 et/ou d'octaoxyde de triuranium U308, ce qui signifie que la poudre d'oxyde(s) d'uranium peut être constituée exclusivement d'une poudre de dioxyde d'uranium UO2, exclusivement d'une poudre d'octaoxyde de triuranium U308 ou d'un 15 mélange de dioxyde d'uranium UO2 et d'octaoxyde de triuranium U308. La poudre d'oxyde de plutonium peut être, par exemple, une poudre de dioxyde de plutonium PuO2. Cette poudre peut contenir, en outre, une proportion 20 d'éléments de décroissance du plutonium, tels que, par exemple, 241Am. Ces poudres peuvent présenter une taille moyenne de particules allant de 0,1 à 500 }gym. Lors de cette étape de mise en contact, les 25 poudres sont utilisées dans les proportions requises pour obtenir la composition souhaitée (en vue de l'obtention de la solution solide). Concrètement, cette étape de mise en contact peut se faire par mélangeage à sec des poudres 30 susmentionnées, par exemple, au moyen d'un turbula, d'un agitateur à rouleaux ou d'un broyeur. Outre le fait de permettre la mise en contact, le mélangeage peut contribuer à l'obtention d'un mélange de poudres homogène et intime, ce qui augmente le nombre d'interfaces réactionnelles et, par la suite, améliore la réactivité des poudres, tout en limitant la formation de composés parasites ou d'inhomogénéités chimiques et/ou structurales. De façon concomitante au mélangeage, il peut se produire une désagglomération des poudres, si celles-ci sont agglomérées avant le mélangeage. Lors de cette étape de mise en contact, les poudres peuvent être issues de plusieurs lots. Ainsi, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'étape de mise en contact 15 peut consister à mélanger, d'une part, un premier lot comprenant : -une poudre d'oxyde d'uranium sous forme de dioxyde d'uranium UO2 ; et -une poudre d'oxyde de plutonium ; 20 avec un deuxième lot comprenant : -une poudre d'oxyde d'uranium sous forme d'octaoxyde de triuranium U308 ; -une poudre d'oxyde de plutonium. Le premier lot peut être préalablement 25 obtenu par réduction sous atmosphère réductrice d'une composition similaire à celle du deuxième lot. Après cette étape de mise en contact a), le mélange obtenu est soumis à une étape de compactage b) de sorte à former une ou plusieurs pastilles. 30 Cette étape de compactage peut consister, d'une part, à placer ce mélange dans un moule de forme adaptée pour former une ou plusieurs pastilles et, d'autre part, à soumettre ce mélange à un pressage uniaxial, par exemple, à l'aide d'un piston appliquant une pression sur le mélange placé dans le moule, cette pression pouvant aller de 250 à 1500 MPa pendant une durée pouvant s'échelonner de 1 seconde à 30 minutes. Cette étape de compactage permet une amélioration de la réactivité des précurseurs tout en limitant la formation de composés parasites ou d'inhomogénéités chimiques et/ou structurales. La ou les pastilles ainsi obtenues sont soumises à une étape de traitement thermique des pastilles obtenues en b) dans des conditions efficaces pour l'obtention de la solution solide susmentionnée, par exemple, notamment en terme de pression partielle d'oxygène (p02), une pression partielle d'oxygène adaptée pouvant favoriser l'interdiffusion des précurseurs. L'homme du métier, en fonction de la solution solide qu'il souhaite obtenir, fixera les conditions opératoires nécessaires à l'obtention de cette dernière. Pour ce faire, il pourra pratiquer des essais de routine pour tester différents jeux de conditions opératoires et vérifier/analyser par des techniques d'analyse simples (telles que la diffraction des rayons X) la solution solide obtenue, jusqu'à sélectionner le jeu de conditions opératoires nécessaire à l'obtention de la solution solide souhaitée. Ce jeu de conditions opératoires peut être l'atmosphère dans laquelle l'étape de traitement thermique est mise en oeuvre et notamment la pression partielle en dioxygène, la température de chauffage et la durée d'application de cette température ainsi que la vitesse de montée à la température de chauffage. A titre d'exemple, l'étape de traitement thermique peut, ainsi, consister à soumettre la ou les pastilles préalablement obtenues à un chauffage, par exemple, en atmosphère contrôlée, à une température et une durée nécessaire à l'obtention de la solution solide recherchée, cette température pouvant s'échelonner de 600°C à 1950°C pendant une durée pouvant aller de 1 h à 48 h. Par exemple, cette atmosphère peut consister en un mélange comprenant un gaz réducteur comme de l'hydrogène et éventuellement de l'oxygène et/ou de la vapeur d'eau, ces différents éléments étant présents en des proportions adéquates pour obtenir la solution solide recherchée, notamment en favorisant l'interdiffusion U/Pu. La température de chauffage peut être atteinte selon différents modes, tels que : -un mode dynamique où la température de chauffage est atteinte selon une montée en température linéaire ou non, cette température pouvant être ensuite maintenue jusqu'à une durée de 48 heures ; -un mode de montée en température par paliers, jusqu'à atteindre un palier correspondant à la température de chauffage, ce palier de température pouvant être maintenu jusqu'à une durée de 48 heures. Les pastilles obtenues à l'issue de l'étape 30 c) sont ensuite soumises à une étape de broyage en poudre, par exemple jusqu'à l'obtention d'une poudre présentant une taille moyenne de particules allant de 0,1 à 50 pm. Cette étape de broyage peut être adaptée de façon à assurer/améliorer la coulabilité de la poudre dans les moules de pressage ainsi que son aptitude à la compaction. D'un point de vue concret, cette étape de broyage peut être mise en oeuvre dans un broyeur à billes, par exemple un vibrobroyeur oscillant à billes en acier inoxydable, réglé à une fréquence appropriée pendant une durée suffisante pour obtenir une poudre présentant une taille moyenne de particules appropriée. De façon simultanée, il peut être broyé, en même temps que lesdites pastilles des rebuts de production présentant la même composition que lesdites pastilles, ceci présentant l'avantage de permettre de recycler lesdits rebuts. En variante, en plus de la poudre obtenue à l'issue de l'étape d), des rebuts de production présentant la même composition que cette poudre peuvent être ajoutés à la poudre issue de l'étape de broyage. Cette option permet alors le recyclage des rebuts de production. Ces ajouts, en fonction de leur granulométrie, pourront être effectués et ajustés de façon à améliorer la coulabilité du mélange et son aptitude à la compaction. Enfin, le procédé de l'invention comprend une étape de compactage sous forme d'au moins une pastille de la poudre obtenue en d) (étape e) suivie d'une étape de frittage de la ou les pastilles obtenues en e) (étape f). La pastille peut présenter un trou central et donc être de forme annulaire. On parle alors de combustible annulaire. Ce type de géométrie peut être justifié dans le cas d'une utilisation dans des réacteurs du type RNR. Cette étape de compactage peut être mise en oeuvre d'une façon similaire à celle de l'étape b), à savoir, peut consister à placer ce mélange dans un moule de forme adaptée pour former une ou plusieurs pastilles et, d'autre part, à soumettre ce mélange à un pressage uniaxial, par exemple, à l'aide d'un piston appliquant une pression sur le mélange placé dans le moule, cette pression pouvant s'échelonner de 250 à 1500 MPa pendant une durée pouvant s'échelonner de 1 seconde à 30 minutes. Cette étape de frittage peut être, quant à elle, réalisée dans des conditions efficaces pour l'obtention de la densité souhaitée. L'homme du métier, en fonction de la densité qu'il souhaite obtenir, fixera les conditions opératoires nécessaires à l'obtention de cette dernière. Pour ce faire, il pourra pratiquer des essais de routine pour tester différents jeux de conditions opératoires et vérifier par des techniques d'analyse simple la densité obtenue, jusqu'à sélectionner le jeu de conditions opératoires nécessaire à l'obtention de la densité souhaitée. Des mesures de dilatométrie pourront également être réalisées pour déterminer les conditions de frittage optimales. Ce jeu de conditions opératoires peut être l'atmosphère dans laquelle l'étape de frittage est mise en oeuvre, la température de chauffage et la durée d'application de cette température ainsi que la vitesse de montée à la température de chauffage. A titre d'exemple, l'étape de frittage peut, ainsi, consister à soumettre la ou les pastilles préalablement obtenues à un chauffage, par exemple, en atmosphère contrôlée, à une température et une durée 5 nécessaires à l'obtention de la densité relative recherchée, cette température pouvant s'échelonner de 1000°C à 2000°C pendant une durée pouvant aller de 1 heure à 48 heures. Par exemple, cette atmosphère peut consister en un mélange comprenant un gaz réducteur 10 comme de l'hydrogène et éventuellement de l'oxygène et/ou de la vapeur d'eau. La constitution de l'atmosphère peut être choisie de sorte à obtenir une pastille présentant une densité finale souhaitée. 15 La température de frittage peut être atteinte selon différents modes, tels que : -un mode dynamique où la température de chauffage est atteinte selon une montée en température linéaire ou non, cette température pouvant être ensuite 20 maintenue jusqu'à une durée de 48 heures ; -un mode de montée en température par paliers, jusqu'à atteindre un palier correspondant à la température de chauffage, ce palier de température pouvant être maintenu jusqu'à une durée de 48 heures. 25 L'étape de frittage f) peut être mise en oeuvre dans des conditions différentes en termes d'atmosphères et de températures différentes de l'étape de traitement thermique c) susmentionnée. A l'issue de cette étape de frittage, les 30 pastilles obtenues ne présentent pas de déformation, par rapport à celles issues de l'étape de compactage et ne nécessitent pas d'étape de rectification particulière. Elles peuvent présenter notamment un profil rectiligne. L'étape c) et l'étape f) peuvent être effectuées dans des conditions identiques, notamment en termes de température et de durée. Dans ce cas, il pourrait être envisageable de réaliser ces étapes dans un même four, de façon simultanée pour des pastilles obtenues à l'issue de l'étape b) et des pastilles obtenues à l'issue de l'étape e). A l'issue du procédé de l'invention, l'on obtient ainsi des pastilles de combustible présentant une densité importante. En particulier, cette dernière, lorsqu'elle est exprimée en densité relative, peut être supérieure à 93% de la densité théorique, par exemple, et s'échelonner jusqu'à 100% de la densité théorique. Les conditions opératoires de l'étape de frittage susmentionnées peuvent être choisies et fixées de manière à obtenir une pastille présentant une valeur de densité relative choisie. Le procédé de l'invention permet, en outre, de préparer du combustible du type MOX homogène, quelque soit la teneur en plutonium visée aux lacunes 25 de miscibilité du système U-Pu-O près. La densité théorique représente la densité de la maille cristalline parfaite de la solution solide. Elle peut être déterminée, après mesure des paramètres de maille de la solution solide et donc, 30 après détermination du volume de maille, selon la formule suivante : dthéorique- (nM)/(NV) dans laquelle : -n correspond au nombre de motifs par maille ; -M correspond à la masse molaire de la solution solide formée ; -N correspond au nombre d'Avogadro ; et -V correspond au volume de maille. La densité relative correspond au rapport entre la densité apparente et la densité théorique. La densité apparente tient compte de la porosité ouverte et fermée dans le volume mesuré (mesure du diamètre et de la hauteur au moyen 15 respectivement d'un banc laser et d'un comparateur), cette densité étant déterminée à l'aide du volume de la pastille et de sa masse. L'invention va être, à présent, décrite en référence au mode de réalisation particulier explicité 20 ci-dessous, ce mode de réalisation étant fourni à titre illustratif et non limitatif. DESCRIPTION DES FIGURES La Figure 1 présente le schéma de principe 25 du procédé COCA, permettant l'obtention de pastilles de combustible MOX à base d'oxyde d'uranium et d'oxyde de plutonium. La Figure 2 présente le schéma de principe du procédé MIMAS pour produire des pastilles de 30 combustible MOX à base d'oxyde d'uranium et d'oxyde de plutonium. La Figure 3 présente le cycle thermique de traitement thermique utilisé dans l'exposé détaillé d'un mode de réalisation particulier. La Figure 4 présente le cycle thermique de 5 frittage utilisé dans l'exposé détaillé d'un mode de réalisation particulier. EXPOSE DETAILLE D'UN MODE DE REALISATION PARTICULIER EXEMPLE 10 Cet exemple illustre la préparation d'un combustible comprenant une solution solide d'oxyde d'uranium et de plutonium de composition correspondant sensiblement à U0.65Pu0.3502 par un procédé conforme à l'invention. 15 Selon une première étape, on procède au mélange de 32,5 g d'une poudre d'oxyde d'uranium UO2 et de 17,5 g d'une poudre d'oxyde de plutonium Pu02, de sorte à obtenir une concentration molaire en plutonium parmi les métaux lourds de 35%. Ce mélange est effectué 20 dans un bol de broyage en acier inoxydable avec un vibrobroyeur oscillant Retsch pendant 1 heure à 15 Hz. Selon une deuxième étape, le mélange obtenu à l'étape précédente est pressé sous forme de pastilles de diamètres de 10,0 mm, de hauteur de 10,0 mm et d'une 25 masse de 5,000 g par pressage uniaxial en moule tricoquille à l'aide d'un piston appliquant une pression au niveau de la pastille de 450 MPa durant 20 secondes. Les pastilles obtenues présentent une densité relative crue proche de 60% de la densité théorique. 30 Selon une troisième étape, les pastilles sont soumises à un traitement thermique suivant le cycle thermique représenté sur la Figure 3. Ce traitement est effectué sous une atmosphère contrôlée par un mélange de 5% atomique de dihydrogène et de 1000 ppm atomique de dioxygène sur une base d'argon. Selon une quatrième étape, les pastilles susmentionnées sont broyées dans un bol de broyage en acier inoxydable à l'aide d'un vibrobroyeur oscillant Retsch et de deux billes en acier inoxydable d'un diamètre de 12 mm à une fréquence de 15 Hz durant 6 heures, moyennant l'on obtient un composé pulvérulent. Selon une cinquième étape, les poudres obtenues à partir des pastilles susmentionnées sont pressées sous forme de pastilles par pressage uniaxial en moule tricoquille à l'aide d'un piston appliquant une pression de 450 MPa durant 20 secondes, donnant lieu à des pastilles présentant une densité relative crue proche de 70% de la densité théorique. Enfin, selon une sixième étape, les pastilles obtenues selon la cinquième étape sont frittés selon le cycle thermique présenté en Figure 4. Ce frittage est effectué sous une atmosphère composée de 5% atomique de dihydrogène et de 500 ppm atomique de dioxygène, sur une base d'argon. Les pastilles présentent après ce frittage une densité supérieure à 93% de la densité théorique, et aucune porosité ouverte.30 | L'invention a trait à un procédé de préparation d'un combustible formé d'une solution solide d'oxyde d'uranium et de plutonium de composition prédéterminée comprenant successivement les étapes suivantes : a) une étape de mise en contact d'une poudre d'oxyde (s) d'uranium et d'une poudre d'oxyde de plutonium ; b) une étape du compactage sous forme d'au moins une pastille du mélange obtenu en a) ; c) une étape de traitement thermique des pastilles obtenues en b) dans des conditions efficaces pour l'obtention de la solution solide susmentionnée ; d) une étape de broyage en poudre des pastilles obtenues à l'issue de l'étape c) ; e) une étape de compactage sous forme d'au moins une pastille de la poudre obtenu en d) ; f) une étape de frittage de la ou les pastilles obtenues en e). | 1. Procédé de préparation d'un combustible comprenant une solution solide d'oxyde d'uranium et de 5 plutonium comprenant successivement les étapes suivantes : a) une étape de mise en contact d'une poudre d'oxyde(s) d'uranium et d'une poudre d'oxyde de plutonium ; 10 b) une étape de compactage sous forme d'au moins une pastille du mélange obtenu en a) ; c) une étape de traitement thermique de la ou les pastilles obtenues en b) dans des conditions efficaces pour l'obtention de la solution solide 15 susmentionnée ; d) une étape de broyage en poudre des pastilles obtenues à l'issue de l'étape c) ; e) une étape de compactage sous forme d'au moins une pastille de la poudre obtenu en d) ; 20 f) une étape de frittage de la ou les pastilles obtenues en e). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la poudre d'oxyde(s) d'uranium est une poudre de 25 dioxyde d'uranium UO2 et/ou d'octaoxyde de triuranium U308. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la poudre 30 d'oxyde de plutonium est une poudre de dioxyde de plutonium Pu02. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de mise en contact consiste à mélanger, d'un part, un premier lot comprenant : -une poudre d'oxyde d'uranium sous forme de dioxyde d'uranium UO2 ; et -éventuellement, une poudre d'oxyde de plutonium ; avec un deuxième lot comprenant : -une poudre d'oxyde d'uranium sous forme d'octaoxyde de triuranium U308 ; et -éventuellement, une poudre d'oxyde de plutonium. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de compactage b) consiste, d'une part, à placer ce mélange dans un moule de forme adaptée pour former une ou plusieurs pastilles et, d'autre part, à soumettre ce mélange à un pressage uniaxial. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de traitement thermique c) consiste à chauffer la ou les pastilles obtenues en b) à une température et pour une durée nécessaires à l'obtention de la solution solide recherchée. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la température s'échelonne de 600°C à 1950°C. 8. Procédé selon la 6, dans lequel la durée est comprise entre 1 heure et 48 heures. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de compactage e) consiste, d'une part, à placer ce mélange dans un moule de forme adaptée pour former une ou plusieurs pastilles et, d'autre part, à soumettre ce mélange à un pressage uniaxial. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de frittage consiste à chauffer la ou les pastilles obtenues en e) à une température et pour une durée nécessaires à l'obtention de la densité relative souhaitée. 11. Procédé selon la 10, dans lequel la température s'échelonne de 1000°C à 2000°C. 12. Procédé selon la 10, dans lequel la durée est comprise entre 1 heure et 48 heures. 30 | G | G21 | G21C | G21C 21,G21C 3 | G21C 21/04,G21C 3/62 |
FR2979234 | A1 | NOUVEAU PROCEDE D'AMELIORATION DES PROPRIETES MOUSSANTES DE FORMULATIONS NETTOYANTES A USAGE TOPIQUE. | 20,130,301 | La présente invention se rapporte au domaine de l'industrie cosmétique et/ou pharmaceutique. Elle a pour objet un nouveau procédé pour améliorer les propriétés moussantes de formulations nettoyantes et/ou moussantes, de nouvelles compositions et leurs procédés de préparation. Les formules nettoyantes pour le visage, pour le corps et pour les cheveux, et plus généralement les produits d'hygiène corporelle et capillaire présentées sous forme de shampoings, de lotions, de gels ou de savons liquides, requièrent la formation de mousse lors de leur application sur la partie du corps à nettoyer. En effet, dans l'esprit du consommateur la formation de mousse constitue une des preuves de l'efficacité du nettoyage. Le volume de cette mousse, sa stabilité, ainsi que les sensations agréables qu'elle induit, sont des paramètres importants à prendre en compte pour espérer le succès commercial de ces formulations. Pour se faire, ces formutations nettoyantes comprennent des tensioactifs nettoyants et moussants, qu'ils soient de nature cationique, anionique, amphotère ou non ionique. Comme la surface de la peau présente une valeur de pH faiblement acide, généralement comprise entre 4,0 et 6,5 (à l'exception des peaux grasses qui présentent une valeur de pH supérieure à 6,5), les formulations nettoyantes doivent avoir un pH du même ordre pour ne pas bouleverser le pH de la peau et lui conférer un caractère gras. Les formulations nettoyantes du visage, du corps et des cheveux, doivent avoir une consistance suffisante pour que leur application sur la surface de la peau à nettoyer soit efficace. C'est pourquoi elles comprennent souvent des agents épaississants compatibles avec les tensioactifs nettoyants et moussants, qui leur donnent cette consistance. Parmi les épaississants couramment utilisés pour épaissir ces formulations, il y a le chlorure de sodium ; à une dose optimale, il induit la formation de micelles de tensioactifs, qui diminuent les mouvements du fluide et en augmente alors la viscosité. Ce moyen d'épaississsement est peu onéreux. Cependant, la mousse lors du lavage est peu stable, la taille des bulles d'air la composant est importante, ce qui a pour conséquence lors du nettoyage du visage d'augmenter le risque contact avec les yeux et donc d'irritation oculaire, se traduisant par un picotement des yeux inconfortable pour le consommateur. Les hydrocolloïdes d'origine végétale ou biosynthétique, comme par exemple la gomme de xanthane, la gomme de karaya, les carraghénates, les alginates, les galactomannanes, sont également des agents épaississants couramment utilisés dans l'industrie cosmétique, car l'épaississement qu'ils induisent est peu sensible à la présence des espèces électrolytiques contenues dans les formulations de nettoyage de la peau. La texture de ces formulations est cependant « filante », en ce qu'elles adhèrent trop aux surfaces dures et à la peau, ce qui est un inconvénient, à la fois sur les chaînes de conditionnement car elles entraînent une augmentation du temps de lavage du matériel mis en oeuvre, et lors de la préhension par le consommateur avant l'application sur la peau. Les copolymères anioniques réticulés à base d'acide méthacrylique ou d'acide acrylique, ou d'esters de l'acide méthacrylique ou de l'acide acrylique, optionnellement hydrophiquement modifiés, préparés par polymérisation en émulsion directe sont également utilisés en cosmétique. Ils sont respectivement connus de l'homme du métier sous les appellations "Alcaline Swellable Emulsion" (ou "ASE") et "Hydrophobically Alcaline Swellable Emulsion" (ou "HASE"). Des agents épaississants de type « "HASE" » sont décrits dans la demande internationale de brevet publiée le 2 mai 2002 sous le numéro W002/34793 A2. Leur efficacité d'épaississement n'est cependant satisfaisante qu'à partir d'un pH supérieur ou égal à 6,5. La texture des formulations est de type "gélifiée", ce qui dans ce cas aussi est un inconvénient lors de la préhension par le consommateur avant application sur la peau. Il est aussi connu de l'homme du métier d'utiliser des polyélectrolytes anioniques réticulés ou branchés, qui sont des homopolymères ou des copolymères réticulés et/ou branchés de monomères insaturés hydrosolubles, comme par exemple l'acide acrylique ou les dérivés de l'acide acrylique, l'acrylamide, ou les dérivés de l'acrylamide, l'acide acrylamidométhyl propanesulfonique commercialisés sous les noms CARBOPOLTM ULTREZ TM 10, PEMULENTm TR1, PEMULENTM TR2, SIMULGELTM EG, SIMULGELTM EPG, LUVIGELTM EM, SALCARETM SC91, SALCARETM SC92, SALCARETM SC95, SALCARETM SC96, FLOCARETM ET100, FLOCARETM ET58, HISPAGELTM, SEPIGELTM 305, SEPIGELTM 501, SEPIGELTM 502, SIMULGELTM NS, SIMULGELTM 800, SIMULGELTM600, SIMULGELTM A, SEPIPLUSTM 250, SEPIPLUSTM 265, SEPIPLUSTM 400, SEPINOVTM EMT 10, NOVEMERTM EC1, ARISTOFLEXTM AVC, ARISTOFLEXTM HBM, RAPITHIXTM A60, RAPITHIXTM A100, COSMEDIA SP et STABILEZETM 06. Ces polyélectrolytes anionique réticulés ou branchés se présentent sous la forme de latex inverses, obtenus par polymérisation radicalaire en émulsion inverse, ou sous la forme de poudres, obtenues par polymérisation précipitante ou par atomisation de latex inverses. Leur utilisation comme agent épaississant ne s'avère toutefois pas suffisamment efficace pour épaissir en présence des espèces électrolytiques contenus dans les formulations de nettoyage de la peau. Les polyélectrolytes anioniques réticulés ou branchés, comme ceux décrits dans la demande de brevet internationale publiée sous le numéro WO 2011/030044, épaississent efficacement les formulations de nettoyage de la peau, mais leur utilisation à une valeur de pH supérieure ou égale à 7,0 en présence de tensioactifs moussants ne permet cependant pas d'obtenir une mousse suffisamment fine. Or, dans le cas particulier du nettoyage du visage, qui vise à désincruster les pores de la peau, ou à éliminer la peau des impuretés, de l'excès de sébum, des cellules mortes, ou des traces de maquillage, il est préférable que les formulations nettoyantes génèrent un faible volume de mousse et que les bulles d'air qui composent cette mousse soient stables et soient une taille moyenne suffisament fine pendant la phase de nettoyage, de façon à limiter le risque contact avec les yeux et donc d'irritation oculaire se traduisant par un picotement des yeux inconfortable pour le consommateur. Pour tenter de s'affranchir de ces inconvénients, les inventeurs ont donc cherché à développer une nouvelle solution permettant de disposer d'une formulation de nettoyage qui présente une valeur de pH supérieure ou égale à 4,0 et inférieure ou égale à 6,5, plus particulièrement supérieure ou égale à 6,0 et inférieure ou égale à 4,5, qui soit facile à la préhension par le consommateur, et qui génère une mousse fine et stable lors de sa mise en oeuvre dans l'opération de nettoyage de la peau, et plus particulièrement du visage. C'est pourquoi selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation nettoyante à usage topique, de pH supérieur ou égal à 4,0 et inférieur ou égale à 6,5 et comprenant au moins un agent tensioactif moussant, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on incorpore dans ladite formulation nettoyante à usage topique, une quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P) issu de la polymérisation, en présence d'au moins un agent de réticulation, d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort, partiellement ou totalement salifiée, avec au moins un monomère neutre et au moins un monomère de formule (I) : CH3 0 I 12...-/ 0 (I) dans laquelle R représente un radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone et n représente un nombre supérieur ou égal à un et inférieur ou égal à vingt. 0 n R Par agent tensioactif moussant, on désigne, dans la définition du procédé tel que défini ci-dessus, tout agent tensioactif moussant, qu'il soit anionique, cationique, amphotère ou non ionique, topiquement acceptable. Par quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P), on désigne une quantité telle que : - Le diamètre moyen d'au moins 70% des bulles d'air présentes dans la mousse formée par la formulation nettoyante, soit inférieur ou égal à 150 micromètres (pm) après une durée de 10 minutes à compter du moment de la génération de ladite mousse ; - Le diamètre moyen d'au plus 30% des bulles d'air présentes dans la mousse formée par la formulation nettoyante soit supérieur ou égal à 150 pm et inférieur ou égal à 450 pm après une durée de 10 minutes à compter du moment de la génération de ladite mousse ; - Et telle que la viscosité de la formulation nettoyante préparée soit supérieure ou égale à 2 000 mPa.s et inférieure ou égale à 30 000 mPa.s, plus particulièrement supérieure ou égale à 2 000 mPa.s et inférieure ou égale à 20 000 mPa.s, mesurée à une température de 20°C au moyen d'un viscosimètre de type Brookfield LVT à une vitesse de 6 tours/minutes. L'expression "à usage topique" utilisée dans la définition du procédé tel que défini ci-dessus, signifie que ladite formulation nettoyante à usage topique est mise en oeuvre par application sur la peau du corps et du visage, sur les cheveux, sur le cuir chevelu ou sur les muqueuses, qu'il s'agisse d'une application directe dans le cas d'une formulation cosmétique, dermocosmétique, dermo-pharmaceutique ou pharmaceutique ou d'une application indirecte par exemple dans le cas d'un produit d'hygiène corporelle sous forme de lingette en textile ou en papier ou de produits sanitaires destinés à être en contact avec la peau ou les muqueuses. Par polyélectrolyte anionique réticulé, on désigne, dans la définition du procédé tel que défini ci-dessus, un polyélectrolyte anionique réticulé non linéaire se présentant à l'état de réseau tridimensionnel insoluble dans l'eau, mais gonflable à l'eau et conduisant donc à l'obtention d'un gel chimique. Par partiellement salifié ou totalement salifié, on signifie, dans la définition du pro- cédé tel que défini ci-dessus, que ladite fonction acide fort du monomère en comportant est, partiellement ou totalement salifiée, généralement sous forme de sel de métal alcalin, comme par exemple le sel de sodium ou le sel de potassium, ou sous forme de sel d'ammonium.35 Dans le cadre du procédé tel que défini ci-dessus et objet de la présente invention, ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) mis en oeuvre comporte généralement entre 5% molaire et 95% molaire de monomères à fonction acide fort, plus particulièrement entre 10% molaire et 90% molaire et tout particulièrement entre 20% molaire et 80% molaire. Dans le cadre du procédé objet de la présente invention, ledit polyélectrolyte anio- nique réticulé (P) tel que défini précédemment, comporte plus particulièrement entre 4,9% molaire et 90% molaire de monomère neutre, plus particulièrement entre 9,5% molaire et 85% molaire et tout particulièrement entre 15% molaire et 75% molaire. Dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) mis en oeuvre dans le procédé ob- jet de la présente invention et tel que défini ci-dessus, la fonction acide fort du monomère en comportant est notamment la fonction acide sulfonique, partiellement ou totalement salifiée. Selon un aspect particulier du procédé tel que défini ci-dessus, par quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P), on désigne, pour 100% massique de la formulation nettoyante, une proportion massique endit polyélectrolyte anionique (P), comprise entre 0,1% et 2,0%, plus particulièrement entre 0,1% massique et 1,5% massique, et encore plus particulièrement entre 0,1% massique et 1% massique. Le monomère neutre est notamment choisi parmi l'acrylamide, le méthacrylamide, les N-alkyl acrylamide, dans lesquels le groupe alkyle comporte de un à quatre atomes de carbone, comme par exemple le N-méthyl acrylamide, le N-éthyl acrylamide, le N-propyl acrylamide, le N-isopropyl acrylamide, le N-butyl acrylamide, le N-(tert-butyl) acrylamide, les N-alkyl méthacrylamide, dans lesquels le groupe alkyle comporte de un à quatre atomes de carbone, comme par exemple le N-méthyl méthacrylamide, le N-éthyl méthacrylamide, le N-propyl méthacrylamide, le N-isopropyl méthacrylamide, N-butyl méthacryla- mide ou le N-(tert-butyl)méthacrylamide, les N,N-dialkyl acrylamide, dans lesquels chacun des groupes alkyle comportent entre un et quatre atomes de carbones, comme par exemple, le N,N-diméthyl acrylamide, le N,N-diéthyl acrylamide, le N,N-dipropyl acrylamide, l'acrylate de (2-hydroxy éthyle), l'acrylate de (2,3-dihydroxy propyle), le méthacrylate de (2-hydroxy éthyle), le méthacrylate de (2,3-dihydroxy propyle), le diacétone acry- lamide ou un dérive éthoxylé de poids moléculaire compris entre 400 g/mol et 1000 g/mol, de chacun de ces esters, ou le vinylpyrrolidone. Dans le cadre de la présente invention, ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) tel que défini précédemment, comporte entre 0,1% molaire et 10% molaire de monomères de formule (I) et plus particulièrement entre 0,5% molaire et 5% molaire de monomères de formule (I). Dans la formule (I) du monomère présent dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) mis en oeuvre dans le procédé objet de la présente invention, par radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone, on désigne plus particulièrement pour R : - ou bien un radical dérivé des alcools primaires linéaires tels que par exemple, le radical octyle, décyle, undécyle, dodécyle, tridécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle, nonadécyle ou eicosyle ; - ou bien un radical dérivé des alcools de Guerbet, qui sont des 1-alcanols ramifiés répondant à la formule générale : CH3-(CH2)p-CH[CH3-(CH2)p_2]-CH2OH, dans laquelle p représente un nombre entier compris entre 2 et 9, tels que, par exemple, les radicaux 2-éthyl hexyle, 2-propyl heptyle, 2-butyl octyle, 2-pentyl nonyle, 2-hexyl décyle ou 2-octyl dodécyle ; - ou bien un radical dérivé des isoalcanols répondant à la formule générale : CH3-CH(CH3)-(CH2)m-CH2OH, dans laquelle m représente un nombre entier compris entre 2 et 16, tels que, par exemple, les radicaux 4-méthyl pentyle, 5-méthyl hexyle, 6-méthyl heptyle, 15-méthyl pendadécyle ou 16-méthyl heptadécyle, soit les radicaux 2-hexyl octyle, 2-octyl décyle ou 2-hexyl dodécyle. Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet un procédé tel que décrit pré- cédemment, caractérisé en ce que ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) comporte pour 100% de ses monomères constitutifs : - De 20% molaire à 80% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère comportant une fonction acide fort partiellement ou totalement salifiée ; - De 15% molaire à 75% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère neutre ; - De 0,5% à 5% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère de formule (I) telle que définie précédemment. Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci à pour objet un procédé tel que précédemment, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère possédant une fonction acide fort est l'acide 2-méthyl 2-[(1- oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié ou totalement salifié et plus particulièrement l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié ou totalement salifié sous forme de sel de métal alcalin, comme par exemple le sel de sodium ou le sel de potassium, ou sous forme de sel d'ammonium. Selon un aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet le procédé tel que défini précédemment, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère neutre est choisi parmi l'acrylamide, l'acrylate de (2- hydroxy éthyle) ou le N,N-diméthyl acrylamide et est plus particulièrement le N,N-diméthyl acrylamide. Selon un aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet le procédé tel que défini précédemment, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) et pour ledit monomère de formule (I) telle que définie précédemment, R représente un radical alkyle comportant de 12 à 18 atomes de carbone. Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet le procédé tel que défini précédemment, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) et pour ledit monomère de formule (I) telle que définie précédemment, n représente un nombre entier compris entre 3 et 20. Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet le procédé tel que défini précédemment, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère de formule (I) est le méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé. Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet le procédé tel que défini précédemment pour lequel le monomère de formule (I) compris dans le polyélectrolyte anionique réticulé (P) est le méthacrylate de stéaryle eicosaéthoxylé. Selon un autre aspect particulier, l'invention a pour objet le procédé tel que défini précédemment pour lequel ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) est réticulé avec un composé diéthylénique ou polyéthylènique dans la proportion molaire exprimée par rapport aux monomères mis en oeuvre, de 0,005% à 1%, plus particulièrement de 0,01% à 0,5% et tout particulièrement de 0,01% à 0,25%. L'agent de réticulation est plus particuliè- rement choisi parmi le diméthacrylate d'éthylèneglycol, le tétraallyloxyéthane, le diacrylate d'éthylèneglycol, le diallyl urée, le triallyl amine, le triméthylol propanetriacrylate ou le méthylène-bis(acrylamide) ou un mélange de ces composés. Le polyélectrolyte anionique réticulé (P) mis en oeuvre dans le procédé objet de la présente invention peut également comprendre divers additifs, tels que des agents com- plexants, des agents de transfert ou des agents limiteurs de chaîne. Selon un aspect particulier, l'invention a pour objet un procédé tel que décrit précédemment pour lequel ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) est choisi parmi les ter-polymères de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, de l'acrylamide et du méthacrylate de lau- ryle tétraéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate, les terpolymères de l'acide 2- méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, de l'acrylamide et du méthacrylate de stéaryle d'eicosaéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate, les terpolymères de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, de l'acrylate de 2-hydroxy éthyle et du méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate, I es terpolymères de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2- propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, de l'acrylate de 2-hydroxy éthyle et du méthacrylate de stéaryle d'eicosaéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate, les terpolymères de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de d'ammonium, du N,N-diméthyl acrylamide et du méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé, réticulé au triméthy- lol propanetriacrylate ou les terpolymères de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, du N,N-diméthyl acrylamide et du méthacrylate de stéaryle d'eicosaéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate. Selon un aspect encore plus particulier, l'invention a pour objet un procédé tel que décrit précédemment pour lequel ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) est un terpolymère de l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de d'ammonium, du N,N-diméthyl acrylamide et du méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé, réticulé au triméthylol propanetriacrylate. Dans le procédé objet de la présente invention et tel que défini ci-dessus, parmi les tensioactifs anioniques que l'on peut associer au polyélectrolyte anionique réticulé (P) dans les formulations nettoyantes à usage topique et présentant une valeur de pH supérieure ou égale à 4,0 et inférieure ou égale à 6,5, on citera particulièrement les sels de métaux alcalins, les sels de métaux alcalino-terreux, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools des composés suivants : les alkyléthers sulfates, les alkylsulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffines sulfonates, les alkylphosphates, les alkylétherphosphates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alkylcarboxylates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les alkylsarcosinates, les acyliséthionates, les N-acyltaurates, les acyllactylates. Parmi les tensioactifs anioniques, on citera également les lipoaminoacides, les lipoprotéines, les lipopeptides, les dérivés des lipoprotéines, les dérivés de protéines, les sels d'acides gras, les sels d'acides d'huile de coprah éventuellement hydrogénée. Selon un aspect plus particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comporte au moins un agent tensioactif moussant anionique de formule (II) : R2-0-(C H2- C H2-0 )pS 03-X (Il) dans laquelle R2 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 6 à 22 atomes de carbone, p représente un nombre décimal compris entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 4, et X représente le cation d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux, l'ion ammonium, l'ion hydroxyéthyl ammonium, l'ion tris(hydroxyéthyl) ammonium, ou un mélange de composés de formule (II). Dans la formule (II) telle que définie ci-dessus, X représente par exemple le sodium, le magnésium ou le l'ion ammonium. Dans le procédé objet de la présente invention et tel que défini ci-dessus, parmi les tensioactifs amphotères que l'on peut associer au polyélectrolyte anionique réticulé (P) dans les formulations nettoyantes à usage topique et présentant une valeur de pH supérieure ou égale à 4,0 et inférieure ou égale à 6,5, on citera particulièrement les alkylbétaines, les alkylamidobétaines, les sultaines, les alkylamidoalkylsulfobétaines, les dérivés d'imidazolines, les phosphobétaïnes, les amphopolyacétates et les amphopropionates. Selon un aspect plus particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comporte au moins un agent tensioactif moussant amphotère de formule (III) : R3-C(0)-NH(CH2)q-1\r(R4)(R5)-(CH2)s-0O2 (III) dans laquelle R3 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 7 à 21 atomes de carbone, R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un radical aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement substitué avec un groupe hydroxyle, comportant de 1 à 4 atomes de carbone, q représente un nombre entier compris entre 2 et 6, et s représente un nombre entier égal à 1 ou à 2, ou un mélange de composés de formule (III). Dans la formule (III) telle que définie ci-dessus, R3-C(0)- représente par exemple le radical octanoyle, le radical décanoyle, le radical lauroyle, le radical cocoyle. Dans la formule (III) telle que définie ci-dessus, q est par exemple égal à 3. Dans la formule (III) telle que définie ci-dessus, R4 et R5 représentent un radical méthyl. Selon un aspect plus particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment pour lequel l'agent tensioactif moussant amphotère de formule (III) est la cocamidopropryl bétaïne. Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comporte un mélange d'au moins un composé de formule (II), telle que définie précédemment, avec au moins un composé de formule (III) telle que définie précédemment. Dans le procédé objet de la présente invention et tel que défini ci-dessus, parmi les tensioactifs non ioniques que l'on peut associer au polyélectrolyte anionique réticulé (P) dans les formulations nettoyantes à usage topique et présentant une valeur de pH supérieure ou égale à 4,0 et inférieure ou égale à 6,5, on citera particulièrement les dérivés éthoxylés d'alcools gras comportant de 8 à 16 atomes de carbone, les dérivés éthoxylés d'acides gras comportant de 8 à 16 atomes de carbone, les dérivés éthoxylés d'esters gras comportant de 8 à 16 atomes de carbone, les dérivés éthoxylés de monoglycérides comportant de 8 à 16 atomes de carbone, les dérivés éthoxylés de sorbitan, les dérivés éthoxylés de mannitan,les alkylpolyglycosides, les dérivés d'huile de ricin, les polysorbates, les amides de coprah, les N-alkylamines, les oxydes d'amines. Parmi les tensioactifs non ioniques moussants cités ci-dessus, qui sont des tensioactifs non-ioniques, il y a plus particulièrement les composés de formule (IV) : R6-0-(S)y-H (IV) dans laquelle y représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, S représente le reste d'un sucre réducteur et R6 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 8 à 16 atomes de carbone, de préférence de 8 à 14 atomes de carbone, ou un mélange de composés de formule (IV). Dans la définition de la formule (IV) telle que définie précédemment, y est un nombre décimal qui représente le degré moyen de polymérisation du reste S. Lorsque y est un nombre entier, (S)y est le reste polymérique de rang y du reste S. Lorsqu'y est un nombre décimal, la formule (IV) représente un mélange de composés : a1 R6-O-S-H + a2 R6-O-(S)2-H + a3 R6-O-(S)3-H + ... + aq R6-0-(S)q-H avec q représentant un nombre entier compris entre 1 et 10 et dans les proportions molaires a1, a2, a3,... aq telles que : q=1 Z aq = 1 ; al > 0 q=10 Dans le procédé objet de la présente invention et tel que défini ci-dessus, dans la définition des composés de formules (IV), y est compris entre 1,05 et 5, et plus particulièrement entre 1,05 et 2. Dans la formule (IV) telle que définie ci-dessus, R6 représente par exemple le radical n-octyle, le radical n-décyle, le radical n-dodécyle, le radical n-dodécyle ou le radical n-tétradécyle. Par sucre réducteur, on désigne, dans la définition de la formule (IV), les dérivés saccharidiques qui ne présentent pas dans leurs structures de liaison glycosidique établie entre un carbone anomérique et l'oxygène d'un groupement acétal tels qu'ils sont définis dans l'ouvrage de référence « Biochemistry », Daniel Voet/Judith G. Voet, p. 250, John Wyley & Sons, 1990. La structure oligomérique (S),,, peut se présenter sous toute forme d'isomérie, qu'il s'agisse d'isomérie optique, d'isomérie géométrique ou d'isomérie de position ; elle peut aussi représenter un mélange d'isomères. Dans la formule (IV) telle que définie ci-dessus, le groupe R6-O- est lié à S par le carbone anomérique du reste saccharide, de manière à former une fonction acétal. Selon un aspect plus particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comprend au moins un composé de formule (IV) dans la quelle y est un nombre décimal compris entre 1,05 et 2, S représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose ou l'arabinose et R6 représente un radical choisi parmi les radicaux n- octyle, n-décyle, n-dodécyle, n-tétradécyle, n-hexadécyle, au un mélange de composés de formule (IV). Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un procédé tel que défini précédemment, caractérisé en ce que le rapport massique agent tensioactf moussant sur polyélectrolyte anionique réticulé (P) est compris entre 1/10 et 40/1, plus particulièrement entre 1/1 et 40/1 et encore plus particulièrement entre 4/1 et 40/1. L'invention a aussi pour objet une composition (C1) caractérisée en ce qu'elle comprend pour 100% de sa masse : - De 0,05 % à 2 % massique d'au moins un polyélectrolyte anionique réticulé (P) issu de la polymérisation d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort, partiellement ou totalement salifiée, avec au moins un monomère neutre, et au moins un monomère de formule (I) : CH3 0 I 12...-/ 0 (I) dans laquelle R représente un radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone et n représente un nombre supérieur ou égal à un et inférieur ou égal à vingt, en présence d'au moins un agent de réticulation ; - De 10 % à 50% massique d'au moins un tensioactif moussant sélectionné parmi éléments du groupe constitué par les agents tensioactifs anioniques, les agents tensioactifs non ioniques et les agents tensioactifs amphotères. de 0,01 % à 10 % massique d'au moins un agent acide (A) sélectionné parmi le groupe constitué par les a-hydroxy acides et les 3-hydroxy acides, libres, partiellement ou totalement salifiés. - de 89,94 % à 38 % massique d'eau, et en ce que son pH est supérieur ou égal à 4,0 et inférieur ou égal à 6,5. Selon un aspect particulier, dans la composition (C1) objet de la présente invention, l'agent tensioactif moussant comprend au moins un composé de formule (II) telle que définie ou au moins un composé de formule (III) telle que définie ci-dessus, ou un mélange d'au moins un composé de formule (II) avec au moins un composé de formule (III). Selon un autre aspect partculier la composition (C1) telle que définie précédemment, est caractérisée en ce que le rapport massique agent moussant sur polyélectrolyte anionique réticulé (P) est compris entre 1/10 et 40/1, plus particulièrement entre 1/1 et 40/1 et encore plus particulièrement entre 4/1 et 40/1. Par partiellement ou totalement salifiés, on signifie notamment pour les agents acides (A), partiellement ou totalement salifiés sour forme de sels alcalins, tels que le sel de sodium ou le sel de potassium, de sels alcalino-terreux ou de sel d'ammonium.. Par a-hydroxy acide, on désigne notamment, dans le définition de la composition (C1) objet de la présente invention, les composés de formule formule (V) : R7 R8C(OH)COOH (V) dans laquelle R7 et R8 représentent indépendamment l'un de l'autre un radical choisi parmi l'atome d'hydrogène, le radical méthyle, le radical -CH(OH)COOH, le radical -CH2COOH, le radical -COOH, le radical -(CHOH)k-CH2OH dans lequel k représente un nombre entier compris entre 1 et 6 ou le radical phényle. 12 0 n R Par 3 -hydroxy acide, on désigne notamment, dans le définition de la composition (C1) objet de la présente invention, l'acide 3-hydroxy butanoïque, l'acide 3-hydroxy-3- methylbutanoïque, la carnitine, l'acide salicylique et par les dérivés alcylés de l'acide salicylique de formule (VI) : 0 R9 0 O 0 OH (VI) dans laquelle R9 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 2 à 22 atomes de carbone, comme par exemple l'acide 2-octanoyloxy-benzoïque, l'acide 2-décanoyloxy benzoïque, l'acide 2-dodécanoyloxy benzoïque, et de leurs sels correspondants. Selon un aspect particulier, la composition (C1) telle que définie précédemment, est caractérisée en ce que l'agent acide (A) est choisi parmi lactique, l'acide citrique, l'acide glycolique, l'acide gluconique, l'acide tartrique, l'acide malique, l'acide salicylique La composition (C1) objet de la présente invention se présente notamment sous la forme d'une solution, d'une émulsion ou d'une microémulsion à phase continue aqueuse, d'une émulsion ou d'une microémulsion à phase continue huileuse, d'un gel, d'une mousse, ou encore sous la forme d'un aérosol. De façon générale la composition (C1) objet de la présente invention comporte, en plus dudit tensioactif moussant dudit agent acide (A) tels que définis précédemment, et de l'eau, des adjuvants et ou des additifs habituellement mis en oeuvre dans le domaine des formulations à usage topique, en particulier cosmétiques, dermocosmétiques, pharmaceutiques ou dermo-pharmaceutiques. Parmi les adjuvants susceptibles d'être présents dans les compositions (C1) objets de la présente invention, on peut citer des agents stabilisants, des composés filmogènes, des solvants et des co-solvants, des agents hydrotropes, des agents plastifiants, des matières grasses, des huiles, des agents émulsionnants et co-émulsionnants, des agents opacificants, des agents nacrants, des agents surgraissants, des agents séquestrants, des agents chélatants, des agents antioxydants, des parfums, des agents conservateurs, des agents conditionneurs, des agents blanchissants destinés à la décoloration des poils et de la peau, des principes actifs destinés à apporter une action traitante vis à vis de la peau ou des cheveux, des charges minérales ou des pigments, des particules procurant un effet visuel ou destinées à l'encapsulation d'actifs, des particules exfoliantes, des agents de texture, des azurants optiques, des repellents pour les insectes. Parmi les solvants et les co-solvants que peut associer aux compositions (C1) objets de la présente invention, on citera particulièrement des glycols, comme par exemple le butylène glycol, l'hexylène glycol, le caprylyl glycol ou 1,2 octanediol, le pentylene glycol ou 1,2 pentanediol, le pentylène glycol, le monopropylene glycol, le dipropylene glycol, l'isoprène glycol, le butyldiglycol, les polyéthylènes glycols dont le poids moléculaire est compris entre 200 g.mo1-1 et 8000 g.mo1-1 ; des alcools comme par exemple l'éthanol, l'isopropanol ; des polyols comme par exemple le glycérol, le diglycérol, le triglycérol, l'érythritol, le xylitol, le sorbitol, le methyl-2,-propanediol-1,3 ; des polyols alcoxylés. Parmi les émulsionnants que l'on peut associer aux compositions (C1) objets de la présente invention, on citera particulièrement les acides gras comportant de 16 à 22 atomes de carbone, les acides gras éthoxylés comportant de 16 à 22 atomes de carbone, les esters d'acide gras et de sorbitol, les esters de polyglycérol comportant de 16 à 22 atomes de carbone, les alcools gras éthoxylés comportant de 16 à 22 atomes de carbone, les esters de sucrose comportant de 16 à 22 atomes de carbone, les alkylpolyglycosides dont la chaîne alkyle comporte de 16 à 22 atomes de carbone, les alcools gras sulfatés et phosphatés ou les mélanges d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras décrits dans les demandes de brevet français 2 668 080, 2 734 496, 2 756 195, 2 762 317, 2 784 680, 2 784 904, 2 791 565, 2 790 977, 2 807 435, 2 804 432, 2 830 774, 2 830 445, les associations de tensioactifs émulsionnants choisis parmi les alkylpolyglycosides, les associations d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras, les esters de polyglycérols ou de polyglycols ou de polyols tels que les polyhydroxystéarates de polyglycols ou de polyglycérols mis en oeuvre dans les demandes de brevets français 2 852 257, 2 858 554, 2 820 316 et 2 852 258. Parmi les agents opacifiants et/ou nacrants que l'on peut associer aux compositions (C1) objets de la présente invention, on citera particulièrement les palmitates ou les stéarates ou les hydroxystéarates de sodium ou de magnésium, les monostéarates ou distéarates d'éthylène ou de polyéthylène glycol, les alcools gras, les homopolymères et copolymères de styrène tels que le styrène acrylate copolymère commercialisé sous l'appellation MONTOPOLTM OP1 par la société SEPPIC. Comme exemples d'huiles éventuellement présents dans la composition (C1) objet de la présente invention, on peut citer : - les huiles minérales telles que l'huile de paraffine, l'huile de vaseline, les isoparaffines ou les huiles blanches minérales ; - les huiles d'origine animale, telles que le squalène ou le squalane, - les huiles végétales, telles que le phytosqualane, l'huile d'amandes douces, l'huile de coprah, l'huile de ricin, l'huile de jojoba, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile d'arachide, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de germes de maïs, l'huile de soja, l'huile de coton, l'huile de luzerne, l'huile de pavot, l'huile de potiron, l'huile d'onagre, l'huile de millet, l'huile d'orge, l'huile de seigle, l'huile de carthame, l'huile de bancoulier, l'huile de passiflore, l'huile de noisette, l'huile de palme, le beurre de karité, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile de sysymbrium, l'huile d'avocat, l'huile de calendula, les huiles issues de fleurs ou de légumes ; - les huiles végétales éthoxylées ; - les huiles synthétiques comme les esters d'acides gras tels que le myristate de butyle, le myristate de propyle, le myristate de cétyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'hexadécyle, le stéarate d'isopropyle, le stéarate d'octyle, le stéarate d'isocétyle, l'oléate dodécyle, le laurate d'hexyle, le dicaprylate de propylèneglycol, les esters dérivés d'acide lanolique, tels que le lanolate d'isopropyle, le lanolate d'isocétyle, les monoglycérides, diglycérides et triglycérides d'acides gras comme le triheptanoate de glycérol, les alkylbenzoates, les huiles hydrogénées, les polyalphaoléfines, les polyoléfines comme le polyisobutène, les isoalcanes de synthèse comme l'isohexadécane, l'isododécane, les huiles perfluorées et - les huiles de silicone comme les diméthylpolysiloxanes, les méthylphényl - polysiloxanes, les silicones modifiées par des amines, les silicones modifiés par des acides gras, les silicones modifiés par des alcools, les silicones modifiés par des alcools et des acides gras, des silicones modifiés par des groupements polyéther, des silicones époxy modifiés, des silicones modifiées par des groupements fluorés, des silicones cycliques et des silicones modifiées par des groupements alkyles. Comme autre matière grasse éventuellement présente dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer les alcools gras ou les acides gras ; les cires telles que la cire d'abeille, la cire de carnauba, la cire de candelilla, la cire d'ouricoury, la cire du Japon, la cire de fibre de liège, la cire de canne à sucre, les cires de paraffines, les cires de lignite, les cires microcristallines, la cire de lanoline ; l'ozokérite ; la cire de polyéthylène, les cires de silicone ; les cires végétales ; les alcools gras et les acides gras solides à température ambiante ; les glycérides solides à température ambiante. Comme exemples de principes actifs autres que les a-hydroxy acides et les 13- hydroxy acides présents dans la composition (C1) objet de la présente invention, on peut citer les vitamines et leurs dérives, notamment leurs esters, tels que le rétinol (vitamine A) et ses esters (palmitate de rétinyle par exemple), l'acide ascorbique (vitamine C) et ses esters (par exemple l'ascorbyl phosphate de magnésium), les dérives de sucre de l'acide ascorbique (commepar exemple l'ascorbyl glucoside), le tocophérol (vitamine E) et ses esters (comme par exemple l'acétate de tocophérol), les vitamine B3 ou B10 (niacinamide et ses dérivés); les composés montrant une action éclaircissante ou dépigmentante de la peau comme par exemple le SEPIWHITETmMSH, l'arbutine, l'acide kojique, l'hydroquinone, le VEGEWHITETM, la GATULINETM, le SYNERLIGHTTM, le BIOWHITETm, le PHYTOLIGHTTM, le DERMALIGHTTM, la CLARlSKINTM, le MELASLOWTM, le DERMAWHITETM, l'ETHIOLINE, le MELARESTTM, le GIGAWHITETM, l'ALBATINETm, le LUMISKINTM ; les composés montrant une action apaisante comme le SEPICALMTM S, l'allantoïne et le bisabolol ; les agents anti-inflammatoires ; les composés montrant une action hydratante comme par exemple l'urée, les hydroxyurées, les polysaccharides, le glycérol, les polyglycérols, l'AQUAXYLTM, le glycérolglucoside ; les extraits de polyphénols comme par exemple les extraits de raisin, les extraits de pin, les extraits de vin, les extraits d'olives ; les composé montrant une action amincissante ou lipolytique comme la caféine ou ses dérivés, l'ADIPOSLIMTm, l'ADIPOLESSTM ; les protéines Nacylées ; les peptides N-acylés comme par exemple le MATRIXILTM ; les acides aminés N - acylés ; les hydrolysâts partiels de protéines N-acylés ; les acides aminés ; les peptides ; les hydrolysâts totaux de protéines ; les extraits de soja, par exemple la RaffermineTM ; les extraits de blé par exemple la TENSINETM ou la GLIADINETM ; les extraits végétaux, tels que les extraits végétaux riches en tanins, les extraits végétaux riches en isoflavones ou les extraits végétaux riches en terpènes ; les extraits d'algues d'eau douce ou marines ; les extraits marins en général comme les coraux ; les cires essentielles ; les extraits bactériens ; les minéraux comme les dérivés de calcium, de magnésium, de cuivre, de cobalt, de zinc, de lithium, ou de manganèse ; les sels d'argent ou d'or ; les céramides ; les phospholipides ; les composés montrant une action antimicrobienne ou une action purifiante, comme par exemple le LIPACIDETM C8G, le LIPACIDETM UG, le SEPICONTROLTM A5 ; I'OCTOPIROXTM ou le SENSIVATM SC50 ; les composé monotrant une propriété énergisante ou stimulante comme le SEPITONICTM M3 ou le PhysiogénylTM, le panthénol et ses dérivés comme le SEPICAPTM MP ; les actifs anti-age comme le SEPILIFTTM DPHP, le LIPACIDETM PVB, le SEPIVINOLTM, le SEPIVITALTM, le MANOLIVATM, le PHYTO-AGETM, le TIMECODETM ; le SURVICODETm ; les actifs anti-photo vieillissement ; les actifs protecteurs de l'intégrité de la jonction dermo-épidermique ; les actifs augmentant la synthèse des composants de la matrice extracellulaire comme par exemple le collagène, les élastines, les glycosaminoglycanes ; les actifs agissant favorablement sur la communication cellulaire chimique comme les cytokines ou physiques comme les intégrines ; les actifs créant une sensation de « chauffe » sur la peau comme les activateurs de la microcirculation cutanée (comme par exemple les nicotinates) ou des produits créant une sensation de « fraîcheur » sur la peau (comme par exemple le menthol et des dérivés) ; les actifs améliorant la microcirculation cutanée, par exemple les veinotoniques ; les actifs drainants ; les actifs à visée décongestionnante comme par exemple les extraits de ginko biloba, de lierre, de marron d'inde, de bambou, de ruscus, de petit houx, de centalla asiatica, de fucus, de romarin, de saule. L'invention a encore pour objet un procédé de préparation d'une composition (C1) telle que définie précédemment, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape (a) de mélange, sous agitation, dudit tensioactif moussant, dudit agent acide (A) et de l'eau, une étape (b) de mélange sous agitation de la combinaison préparée à l'étape (a), avec ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P). Les étapes a) et b) du procédé objet de la présente invention sont généralement conduites à une température comprise entre 20°C et 60 °C, plus particulièrement entre 20°C et 40 °C, sous agitation mécanique par l'intermédiaire d'un agitateur muni d'une pâle de type ancre, à une vitesse d'agitation comprise entre 50 tours/minutes et 600 tours/minutes, plus particulièrement entre 50 tours/minutes et 300 tours/minutes. Selon un dernier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'une composition (C1) telle que définie précédemment pour le nettoyage et/ou le démaquillage de la peau du visage et/ou du corps et plus particulièrement l'utilisation telle que définie précédemment pour le traitement cosmétique de l'acnée et/ou des points noirs et/ou des comédons. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Exemple 1 : Préparation d'un terpolymère de 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonate d'ammonium, N,N-diméthyl acrylamide et méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé [AMPS/DMAM/MAL(40E) 77,4/19,2/3,4 molaire], réticulé au triméthylol propanetriacrylate (TMPTA). On charge dans un réacteur maintenu à 25°C sous agitation, 592g d'une solution aqueuse à 15% massique de 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonate d'ammonium dans un mélange tert-butanol/eau (97,5/2,5 en volume), 10,1g de N,Ndiméthyl acrylamide, 4,2g de méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé et 0,75g de triméthylol propanetriacrylate. Après un temps suffisant pour atteindre une bonne homogénéisation de la solution, celle-ci est désoxygénée par barbotage d'azote chauffée à 70°C. 0,42g de peroxyde de dilauroyle sont alors ajoutés et le milieu réactionnel est ensuite maintenu pendant environ 60 minutes à 70°C puis 2 heures à 80°C. Après refroidissement, la poudre qui s'est formée en cours de polymérisation, est filtrée et séchée pour obtenir le produit désiré, dénommé par la suite : Polyélectrolyte 1 Exemple 2 : A- Préparation de compositions nettoyantes selon l'invention, comprenant le Poly- électrolyte 1, et de formulations de l'état de la technique. On verse dans un bécher, à 20°C, dans les proportions massiques indiquées dans le tableau 1, de l'eau puis progressivement et sous agitation mécanique à 50 tours/minute, le tensioactif moussant, puis progressivement l'agent épaississant, puis l'agent neutralisant (acide ou basique selon les formulations) de façon à obtenir la valeur du pH désirée. On obtient la formulation (F1) selon l'invention et les formulations (F2) à (F7) selon l'état de la technique. (F1) (F2) (F3) (F4) Lauryl éther (2,2 0E) sulfate de sodium (27,1% M.A) 44,3% 44,3% 44,3% 44,3% AmonylTM 380 BA (1) (28,9% M.A.) 10,4% 10,4% 10,4% 10,4% Amonyl TM 675 SB(2) (38,44% MA) 0% 0% 0% 0% Eau 44,3% 43,6% 42,4% 42,5% Acide lactique en solution à 45% 0,2% 0,2% 0% 0% Acide citrique en solution à 10% 0% 0% 0% 0,5% Triéthanolamine en solution à 50% 0% 0% 0,6% 0% Soude 0% 0% 0% 0% Polyélectrolyte 1 0,8% 0% 0% 0% NaCI 0% 1,5% 0% 0% CapigelTM98(3) 0% 0% 2,3% 2,3% Gomme de xanthane 0% 0% 0% 0% pH mesuré à 20°C 5,2 4,7 7,0 5,5 Tableau 1 (F5) (F6) (F7) Lauryl éther (2,2 0E) sulfate de sodium (27,1% M.A) 44,3% 35,0% 35,0% AmonylTM 380 BA (1) (28,9% M.A.) 10,4% 0% 0% Amonyl TM 675 SB(2) (38,44% MA) 0% 5% 5% Eau 44,0% 59,1% 56,6% Acide lactique en solution à 45% 0,1% 0% 0% Acide citrique en solution à 10% 0% 0% 0% Triéthanolamine en solution à 50% 0% 0% 0% Soude 0% 0,1% 0,1% Polyélectrolyte 1 0% 0,8% 3,3% NaCI 0% 0% 0% CapigelTM98(3) 0% 0% 0% Gomme de xanthane 1.2% 0% 0% pH mesuré à 20°C 5,5 7,2 7,3 Tableau 1 (suite) (1) : AMONYLTM 380 BA est une Cocamidopropyl betaïne, commercialisée par la société SEPPIC. (2) : AMONYLTM 675SB est une Cocoamidopropyl hydroxy sultaïne, commercialisée par la société SEPPIC. (3) : CAPIGELTM 98 est un copolymère d'acrylates de type HASE commercialisé par la société SEPPIC. B- Mise en évidence des propriétés et des caractéristiques des formulations nettoyantes selon l'invention comparativement à celles de l'état de la technique. Les formulations (F1) à (F7) précédement préparées sont ensuite évaluées comme suit : - Mesure de leur pH à 20°C ; - Mesure de leur viscosité à 20°C au moyen d'un viscosimètre de type Brookfield LVT à une vitesse de 6 tours/minutes, muni du mobile adapté ; - Evaluation visuelle de leur aspect ; - Evaluation de la taille et de la stabilité des bulles de la mousse générées par chacune d'entre elles selon le portocole expérimental exposé ci-dessous. Protocole expérimental pour l'évaluation de la taille et de la stabilité des bulles de la mousse générées dans les formulations (F1) à (F7) i) Préparation d'une solution moussante (S) Pour chacune des formulations (F1) à (F7) à tester, on prépare une solution aqueuse (S) de 500 cm3 à 1% massique en matière active de la formulation à tester, dans de l'eau déminéralisée enrichie de 3 millimoles d'ions calcium, (correspondant à la préparation d'une eau à 30° de dureté calcique selon la norme NFT 73-047). ii) Préparation de la solution d'essai Pour chacune des formulations (F1) à (F7) à tester, on prélève 25 cm3 de la solu- tion (S) correspondante, dans un bêcher de 100 cm3 de forme haute, qui est ensuite placé dans un bain-Marie thermostaté pendant 30 minutes, pour atteindre une température de 40°C +/-1°C. iii) Foisonnement de la solution d'essai Lorsque la solution d'essai (S) est stabilisée à une température de 40°C, on l'agite dans le bêcher au moyen d'un agitateur de type Rayneri muni d'une turbine centripète de taille adaptée à une vitesse de 3000 tours/minute, pendant une durée de deux minutes de façon à générer une mousse. iv) Observation de la mousse générée par la solution d'essai La mousse formée est transvasée dans une boite de pétri (5,3 cm de diamètre x 1,2 cm de hauteur), jusqu'à débordement puis étalée sur toute la surface de la boite. Cette boite à pétri est placée sous l'optique d'un microscope électronique de marque NIKON OPTIPHOP-2, muni d'une caméra numérique NIKON DXM 1200 et associé à un ordinateur équipé du logiciel NIKON ACT-1 ; le grossissement étant de x 40. La mise est point est effectuée, et une première photographie est prise coïncidant au déclenchement d'un chronomètre. De nouvelles photographies sont ensuite prises après une durée de 10 minutes et de 20 minutes suivant le déclenchement du chronomètre. y) Expression des résultats Les opérations décrites aux paragraphes ii) à iv) précédents sont reproduits pour chacune des formulations (F1) à (F7) de façon à disposer d'une population statistique si- gnificative. Pour chaque photographie prise pour une formulation donnée et à un temps donné, l'expérimentateur identifie le nombre total de bulles présentes sur la photographie (NT), et mesure pour chacune des bulles le diamètre correspondant à l'aide de l'échelle micrométrique présente et mise à disposition par le logiciel NIKON ACT-1. L'expérimentateur relève ensuite : - Le nombre de bulles dont le diamètre est inférieur ou égale à 150 micromètres (N1) pour chacune des photographies relatives à une formulation donnée ; -Le nombre de bulles dont le diamètre est supérieur à 150 micromètres et inférieur ou égal à 450 micromètres (N2) ; -Le nombre de bulles dont le diamètre est supérieur à 450 micromètres (N3). L'expérimentateur calcule ensuite pour chaque photographie les rapports suivants : - R1 = (N1/NT) x 100 - R2 = (N2/NT) x 100 - R3 = (N3/NT) x 100 L'expérimentateur calcule la moyenne des rapports R1, R2 et R3 à t = 0, sont nommés resepctivement R1mo, R2mo et R3mo, puis la moyenne des rapports R1, R2 et R3 à t = 10 minutes, sont nommés resepctivement R1m10, R2m10 et R3m10, et la moyenne des rapports R1, R2 et R3 à t = 20 minutes, sont nommés respectivement R1m2o, R2m20 et R3m20. Les résultats de ces évaluations sont consignés dans le tableau 2 suivant. (F1) (F2) (F3) (F4) pH 5,2 4,7 7,0 5,5 Viscosité (en mPas) 4529 9800 6200 430 Aspect (visuel) Liquide Liquide Liquide Liquide homogène homogène homogène Homogène Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 0 R1mo 91,0 % 73,5% 83,9% 87,8% R2m0 9% 26,5% 16,1% 12,2% R3m0 0% 0% 0% 0% Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 10 minutes R1 mio 78% 50,0% 50,0% 53,3% R2m10 22% 50,0% 47,1% 44,4% R3m10 0% 0% 2,9% 2,3% Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 20 minutes R1m20 76,5% 35,3% 52,9% 50% R2m20 23,5% 41,7% 29,4% 40,9% R3m20 0% 17,6% 17,7% 9,1% Tableau 2 (F5) (F6) (F7) pH 5,5 7,2 7,3 Viscosité (en mPas) 6400 70 270 000 Aspect (visuel) Liquide Liquide Compact Hétérogène homogène non liquide légèrement filant Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 0 R1mo 85,5% 75,4% 95,4% R2mo 14,5% 24,6% 4,5% R3mo 0% 0% 0% Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 10 minutes R1 mio 61,7% 51,3% 62,0% R2m10 34,0% 46,3% 62,0% R3m10 4,3% 2,4% 0,0% Répartition des diamètres des bulles de mousse à T = 20 minutes R1m20 31,8% 34,8% 48,5% R2m20 50,0% 43,5% 33,3% R3m20 18,2% 21,7% 18,2% Tableau 2 (suite) 3) Analyse des résultats Les résultats sont jugés satisfaisants lorsque, l'aspect de la formulation est liquide, la viscosité est comprise entre 2 000 mPa.s et 30 000 mPa.s, lorsque dans la mousse générée par la formulation, la proportion du nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement (mesurée par R1m10) est supérieure à 70%. La formulation (F1) selon l'invention se caractérise par un aspect liquide, une viscosité mesurée à 4529 mPa.s et la mousse formée par (F1) montre une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement égale à 78%. On observe également que cette mousse est très stable, puisque après 20 minutes suivant le foisonnement, la proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres est égale à 76,5%. Pour les mousses obtenues à partir des formulations (F6) et (F7), qui sont divulguées et enseignées par la publication internationale WO 2011/030044, et qui se caractérisent par une valeur de pH supérieure à 7,0, on observe une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement respectivement égale à 51,3 % pour (F6) et à 62% pour (F7). Dans la mousse générée par la formulation (F6), il faut également noter une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est supérieur à 450 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement égale à 2,4%. Pour la mousse obtenue à partir de la formulation (F2), épaissie par l'utilisation de 1,5% de chlorure de sodium, on observe une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement égale à 50%. Pour les mousses formées par les formulations (F3) et (F4), épaissies par l'utilisation de CapigelTM 98, polymère de type HASE, on observe une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement égale respectivement à 50% et à 53,3%, ainsi qu'une proportion non nulle de bulles dont les diamètres moyen est supérieur à 450 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement. Pour la mousse obtenue à partir de la formulation (F5), épaissie par l'utilisation de 2,25% de gomme de xanthane, on observe une proportion en nombre une proportion en nombre de bulles dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 150 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement égale à 61,7% et une proportion égale à 4,3% de bulles dont les diamètres moyen est supérieur à 450 micromètres après 10 minutes suivant le foisonnement. La mise en perspective de ces mesures indique clairement que l'amélioration propriétés moussantes d'une formulation nettoyante à usage topique, comprenant au moins un agent tensioactif moussant et présentant une valeur de pH supérieure ou égale à 4,0 et inférieure ou égale à 6,5, est apportée par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention qui consiste à incorporer dans ladite formulation nettoyante une quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P) tel que décrit précédemment | Procédé pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation nettoyante à usage topique, de pH supérieur ou égal à 4,0 et inférieur ou égale à 6,5 et comprenant au moins un agent tensioactif moussant, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on incorpore dans ladite formulation nettoyante à usage topique, une quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P) issu de la polymérisation, en présence d'au moins un agent de réticulation, d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort, partiellement ou totalement salifiée, avec au moins un monomère neutre et au moins un monomère de formule (I) : dans laquelle R représente un radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone et n représente un nombre supérieur ou égal à un et inférieur ou égal à vingt. l'invention concerne également de nouvelles compositions, qui contiennent le polyélectrolyte (P), des tensioactifs moussants et des agents acides choisis parmi les α-hydroxy acides et les β-hydroxy acides, ainsi que leur utilisation en cosmétique. | 1. Procédé pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation nettoyante à usage topique, de pH supérieur ou égal à 4,0 et inférieur ou égal à 6,5 et comprenant au moins un agent tensioactif moussant, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on incorpore dans ladite formulation nettoyante à usage topique, une quantité efficace d'un polyélectrolyte anionique réticulé (P) issu de la polymérisation, en présence d'au moins un agent de réticulation, d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort, partiellement ou totalement salifiée, avec au moins un monomère neutre et au moins un monomère de formule (I) : CH3 0 I 12...-/ 0 (I) dans laquelle R représente un radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone et n représente un nombre supérieur ou égal à un et inférieur ou égal à vingt. 2. Procédé tel que défini à la 1, caractérisé en ce que ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) comporte pour 100% de ses monomères constitutifs : - De 20% molaire à 80% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère comportant une fonction acide fort partiellement ou totalement salifiée ; - De 15% molaire à 75% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère neutre ; - De 0,5% à 5% molaire d'unités monomériques issues d'un monomère de formule (I) telle que définie précédemment. 3. Procédé tel que défini à l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère possédant une fonction acide fort est l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié ou totalement salifié. 4. Procédé tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère neutre est choisi parmi l'acrylamide, l'acrylate de (2-hydroxy éthyle) ou le N,N-diméthyl acrylamide. 0 n R 5. Procédé tel que défini à l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que dans ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P), ledit monomère de formule (I) est le méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé. 6. Procédé tel que défini à l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit polyélectrolyte anionique réticulé (P) est un terpolymère de l'acide 2-méthyl 2- [(1-oxo 2-propènyl) amino] 1-propanesulfonique partiellement salifié sous forme de sel d'ammonium, du N,N-diméthyl acrylamide et du méthacrylate de lauryle tétraéthoxylé, ré- ticulé au triméthylol propanetriacrylate. 7. Procédé tel que défini à l'une ou quelconque des 1 à 6, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comprend au moins un agent tensioactif moussant anionique de formule (II) : R2-0-(C 1-12- CH2-0 )pS 03-X (Il) dans laquelle R2 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 6 à 22 atomes de carbone, p représente un nombre décimal compris entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 4, X représente le cation d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux, l'ion ammonium, l'ion hydroxyéthyl ammonium, l'ion tris(hydroxyéthyl) ammonium, ou un mélange de composés de formule (Il). 8. Procédé tel que défini à l'une ou quelconque des 1 à 6, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comprend au moins un agent tensioactif moussant anionique de formule (III) : R3-C(0)-NH(CH2)q-N+(R4)(R5)-(CH2)s-0O2 (III) dans laquelle R3 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 7 à 21 atomes de carbone, R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un radical aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement substitué avec un groupe hydroxyle, comportant de 1 à 4 atomes de carbone, q représente un nombre entier compris entre 2 et 6, et s représente un nombre entier égal à 1 ou à 2 ou un mélange de composés de formule (III).35 9. Procédé tel que défini à l'une ou quelconque des 1 à 8, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comprend un mélange d'au moins un composé de formule (II) telle que définie précédemment avec au moins un composé de formule (III) telle que définie précédemment. 10. Procédé tel que défini à l'une ou quelconque des 1 à 6, pour lequel la formulation nettoyante à usage topique comprend au moins un composé de formule (IV) : R6-0-(S)y-H (IV) dans laquelle : y est un nombre décimal compris entre 1,05 et 2, S représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose ou l'arabinose. R6 représente un radical choisi parmi les radicaux n-octyle, n-décyle, n-dodécyle, ntétradécyle, n-hexadécyle, ou un mélange de composés de formule (IV). 11. Procédé tel que défini à l'une ou quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le rapport massique agent tensioactif moussant sur polyélectrolyte anionique réticulé (P) est compris entre 1/10 et 40/1. 12. Composition (C1) caractérisée en ce qu'elle comprend pour 100% de sa masse : - De 0,05% à 2% massique d'au moins un polyélectrolyte anionique réticulé (P) issu de la polymérisation d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort, partiellement ou totalement salifiée, avec au moins un monomère neutre, et au moins un monomère de formule (I) : CH3 H2C 0 0 (I) dans laquelle R représente un radical alkyle linéaire ou ramifié comportant de huit à vingt atomes de carbone et n représente un nombre supérieur ou égal à un et inférieur ou égal à vingt, en présence d'au moins un agent de réticulation ; - De 10% à 50% massique d'au moins un tensioactif moussant sélectionné parmi les agents tensioactifs anioniques, les agents tensioactifs non ioniques et les agents tensioactifs amphotères ; 0 n R- De 0,01% à 10% massique d'au moins un agent acide (A) sélectionné parmi les a-hydroxy acides et les 3-hydroxy acides libres, partiellement ou totalement salifiés ; - De 89,94% à 38% massique d'eau, et en ce que son pH est supérieur ou égal à 4,0 et inférieur ou égal à 6,5. 13. Composition (C1) telle que définie à la 12, caractérisée en ce que le rapport massique agent tensioactif moussant sur polyélectrolyte anionique réticulé (P) est compris entre 1/10 et 40/1. 14. Composition (C1) telle que définie à l'une ou quelconques des 12 ou 13, caractérisée en ce que l'agent acide (A) est sélectionné parmi les éléments du groupe constitué par l'acide lactique, l'acide citrique, l'acide glycolique, l'acide gluconique, l'acide tartrique, l'acide malique, l'acide salicylique. 15. Utilisation d'une composition (C1) telle que définie à l'une ou quelconque des 12 à 14 pour le nettoyage et/ou le démaquillage de la peau du visage et/ou du corps. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1,A61Q 19 | A61K 8/81,A61K 8/365,A61K 8/44,A61K 8/46,A61Q 1/14,A61Q 19/10 |
FR2986685 | A1 | SYSTEME DE HUB DE SOUS-RESEAUX CELLULAIRES AVEC CARTE SIM A DOUBLE IDENTIFIANT | 20,130,809 | Domaine de l'invention : La présente invention concerne un système de mobiles enregistrés dans un ensemble de réseaux avec une carte SIM à double identifiant (dite carte SIM Double-IMS1'). Dans toute la description, on utilisera les abréviations définies ci-après et dans le glossaire. Le premier des deux identifiants de la carte SIM Double-IMS1' est appelé `IMSI mondial', référencé IMSIMON. L'identifiant IMSIMON permet à un abonné de s'enregistrer à un réseau HPLMN 'mondial', référencé HPLMNMON. Il peut donc consommer les services de téléphonie mobile (voix, SMS, data, emails, etc.) disponibles dans HPLMNMON. HPLMNMON est composé d'un ensemble de sous-réseaux ; chaque sous- réseau de l'ensemble est dénommé 'Hub'. Un opérateur cellulaire unique, référencé OPERATEURMON, est responsable du fonctionnement et de l'exploitation de chaque 'Hub' du HPLMNMON. L'OPERATEURMON est un opérateur de type `MNO' ou 'Full MVNO' dans chaque 'Hub' : il possède les équipements nécessaires pour exploiter son 20 réseau HPLMNMON et pour contrôler I'IMSIMON de ses abonnés. L'identifiant IMSIMON consiste en un ensemble d'identifiants IMSI, chaque IMSI étant contrôlé par le 'Hub' correspondant. La valeur de l'IMSIMON peut changer de façon dynamique, car à chaque 'Hub' du HPLMNMON correspond un identifiant IMSI ; par conséquent, à chaque 25 abonné du HPLMNMON est associé un ensemble d'identifiants IMSI. Chacun des identifiants IMSI associés à l'abonné peut être activé selon la localisation de ce dernier. Le deuxième des deux identifiants de la SIM Double-IMS1' est appelé 'IMSI 30 local', référencé IMSILoc. Avec l'identifiant IMSILoc un abonné peut s'enregistrer à un réseau HPLMN `local', référencé HPLMNLoe. Il peut donc consommer les services de téléphonie mobile (voix, SMS, data, emails, etc.) disponibles dans HPLMNLoc. Le même OPERATEURMON est aussi `MVNO' sur le réseau HPLMNLoc. A ce titre, il a des accords avec le MNO qui possède les équipements nécessaires pour exploiter le réseau HPLMNLoc. L'OPERATEURMON achète de la capacité à son MNO (minutes de communication voix, méga-octets de communication données, etc.) et les revend sous sa propre marque à ses abonnés. Grâce la carte SIM Double-IMSI' fournie par l'OPERATEURmoN un abonné peut : Consommer les services de téléphonie mobile (voix, SMS, data, emails, etc.) disponibles dans HPLMNLoc lorsqu'il se trouve dans son pays d'origine, pays dans lequel HPLMNLoc est déployé. Ces services seront disponibles aux prix des communications nationales, car le mobile de l'abonné s'enregistre au réseau HPLMNLoc avec l'identifiant IMSILoc. Consommer les services de téléphonie mobile (voix, SMS, data, emails, etc.) disponibles dans HPLMNMON lorsqu'il se trouve en situation d'itinérance. Ces services seront disponibles à des prix très avantageux, grâce à la configuration topologique de HPLMNMON et de l'ensemble de ses 'Hubs'. En situation d'itinérance le mobile de l'abonné s'enregistre au réseau HPLMNMON avec un identifiant IMSI appartenant à l'ensemble IMSIMON. Organisation du réseau HPLMNMON L'identifiant IMSIMON associé à chaque abonné comprend un 'IMSI principal' qui est enregistré et connu dans les équipements du `I-lub Principal'. IMSIMON comprend aussi un ou plusieurs 'IMSI secondaires' qui sont enregistrés et connus dans les équipements des 'Hub' correspondants, dits `Flub Secondaires'. L'OPERATEURMON possède et exploite les équipements nécessaires pour le 1-lub Principal' de son réseau HPLMNMON. Le `Flub Principal' est installé dans un pays spécifique, selon le choix et la stratégie de l'opérateur. A chaque abonné au système selon l'invention correspond un 'IMSI Principal', correspondant au 'Hub Principal', référencées IMS1p, qui fait partie de l'ensemble IMSIMON. L'OPERATEURMON possède et exploite les équipements nécessaires pour chaque 'Hub Secondaire' de son réseau HPLMNMON. A chaque abonné au système selon l'invention correspond un ensemble d'identifiants 'IMSI Secondaires' correspondant aux 'Hub(s) Secondaire(s)', référencées IMSls, qui font partie de l'ensemble IMSIMON. Afin de clarifier le contexte de l'invention, le scénario exemplaire suivant est fourni : Le réseau HPLMNMON est constitué des éléments suivants : - Un 'Hub Principal' installé en Belgique. Un abonné au HPLMNMON dispose d'un IMSIp avec des attributs belges. - Un 'Hub Secondaire' installé à Hong Kong. Un abonné au HPLMNMON dispose d'un IMSIs avec les attributs de Hong Kong. Les équipements du HPLMNMON connaissent la correspondance entre l'IMSI Principal IMSIp et l'IMSI Secondaire IMSIs. Selon la description des modes de réalisation de l'invention (description qui sera faite par la suite) l'abonné disposera de tarifs de communication `continentaux' selon le pays visité. En particulier : Si l'abonné se déplace dans la Communauté Européenne il disposera des tarifs de communication établis par la CE ; en effet, c'est l'IMSIp qui est sélectionné parmi l'ensemble des IMSIMON. Si l'abonné se déplace dans la région Asie-Pacifique il disposera des tarifs de communication selon les accords d'itinérance (appelés aussi 'accords de roaming') établis entre le 'Hub Secondaire' à Hong Kong et les opérateurs des autres pays de la région ; en effet, c'est l'IMSIs qui est sélectionné parmi l'ensemble des IMSIMON. Dans tous les autre pays l'abonné disposera des tarifs de communication les plus avantageux, selon les accords de roaming entre l'opérateur du réseau visité et - respectivement - le 'Hub Principal' (Belgique), et le 'Hub Secondaire' (Hong Kong). Il est évident qu'autant de 'Hub Secondaire' additionnels peuvent être ajoutés selon les capacités d'investissement et la stratégie de l'OPERATEURmoN. L'augmentation du nombre de 'Hub Secondaire' permet de segmenter le 2 9866 85 4 monde en un plus grand ensemble de zones géographiques ou géopolitiques, permettant à l'abonné d'obtenir des tarifs de communications selon les accords de roaming établis à l'intérieur de chaque zone. Un abonné au système selon l'invention peut être résident dans un pays qui 5 ne dispose d'aucun `Flub' ; dans ce cas, il pourra bénéficier de tarifs locaux si l'OPERATEURmoN est aussi MVNO d'un réseau HPLMNLoc déployé dans le pays de résidence de l'abonné. Etat de la technique 10 On sait que les appels à partir et/ou à destination d'un téléphone mobile, dans une situation d'itinérance internationale sont onéreux. Afin de baisser le coût de ce type de communication, beaucoup de voyageurs internationaux choisissent de changer de carte SIM (« Subscriber Identity Module ») et de la remplacer par une carte SIM spécifique aux 15 réseaux cellulaires du pays dans lequel ils viennent d'arriver. Toutefois, bien que cette pratique soit une source d'économies, elle présente l'inconvénient de changer le numéro du possesseur du téléphone portable, et de le rendre « injoignable » ou « non identifié » pour ses correspondants habituels. 20 II existe déjà des systèmes avec deux (ou plusieurs) carte SIM : une carte SIM 'nominale' et une ou plusieurs cartes SIM 'auxiliaires' (brevet d'invention EP 1942695 A1) ; l'abonné utilisera la carte SIM 'nominale' ou une carte SIM `auxiliaire' selon sa situation géographique ou des considérations économiques. Dans le brevet cité l'abonné conserve - dans tous les cas 25 son numéro de mobile. Il existe aussi des systèmes selon lesquels un (ou plusieurs) opérateur(s) de réseau VPLMN alloue (allouent) un ou plusieurs IMSI à l'opérateur d'un HPLMN afin qu'il fournisse a ces abonnés du HPLMN des carte SIM 'MuftiIMSI' et `Multi-MSISDN' : ces abonnés pourrons bénéficier de tarifs locaux 30 dans chaque réseau VPLMN dont l'IMSI fait partie de la SIM `Multi-IMSI'. Selon le brevet d'invention WO 2005/018245 A2 une passerelle de signalisation opérant entre les différents GMSC de chaque opérateur (VPLMN ou HPLMN) permet la réalisation de l'invention. Les concepts exposés dans le brevet WO 2005/018245 A2 peuvent être appliqués seulement si chaque opérateur (VPLMN ou HPLMN) a le contrôle de son propre IMSI, c'est-à-dire s'il est MNO ou 'Full MVNO'. But de l'invention L'invention a pour but de fournir à un abonné du système selon l'invention une et une seule carte SIM contenant: Un identifiant local IMSILoc qui est actif lorsque l'abonne se trouve dans son pays de résidence, dans lequel le réseau HPLMNLoc est déployé. Les services sont fournis par OPERATEURMON, qui a le statut de `MVNO' sur le réseau HPLMNLoc. - Un identifiant mondial IMSIMON qui consiste en un ensemble d'identifiants IMSI, notamment un identifiant 'IMSI Principal' IMSIp et un ou plusieurs identifiants 'IMSI Secondaire' IMSIs. L'IMSIp ou l'un des IMSIs est activé selon des politique qui dépendent de la localisation de l'abonné (pays d'itinérance et réseau visité VPLMN). Buts subsidiaires de l'invention sont : Permettre à l'abonné de consommer des services de téléphonie mobile à des prix dits 'continentaux' quand il se trouve dans un pays à l'intérieur d'une zone géographique qui héberge un 'Hub'. Permettre à l'abonné de consommer des services de téléphonie mobile à tarif local quand il se trouve dans son pays de résidence. Fournir à l'abonné un seul numéro téléphonique, qui contient un identifiant pays qui correspond à son pays de résidence. En particulier, le numéro téléphonique est celui associé à l'identifiant IMSILoc. Ce numéro téléphonique appartient donc à l'opérateur du réseau HPLMNLoc et non -as à OPERATEURMON. Avantages de l'invention (coté abonnés) En itinérance, le système selon l'invention permet d'optimiser les coûts à la 30 fois des appels reçus et des appels émis à l'étranger, ainsi que des communications data en itinérance. Dans son pays d'origine, l'abonné consomme les services de communication mobile (voix et data) à des tarifs locaux. En souscrivant au réseau HPLMNMON l'abonné conserve son numéro de téléphone, selon les deux options suivantes : Si son abonnement avait été souscrit auprès de l'opérateur du HPLMNLoc, un échange de carte SIM permet à l'abonné d'obtenir la carte SIM Double-1MS' selon l'invention. Du point de vue administratif, la requête d'échange de carte SIM est assurée par l'OPERATEURmoN en tant que fournisseur de service Si son abonnement avait été souscrit auprès d'un autre opérateur dans son pays de résidence, l'opérateur du HPLMNLoc se charge de la portabilité du numéro ; du point de vue administratif, la requête de portabilité est assurée par OPERATEURMON en tant que fournisseur de service. En effet, c'est OPERATEURMON qui fournit au nouvel abonné la carte SIM Double-IMSI selon l'invention. Avantages de l'invention (coté OPERATEURMON) L'OPERATEURMON est le fournisseur de service vis-à-vis de l'abonné. Les services de I'OPERATEURMON sont commercialisés dans le pays de résidence de l'abonné, où OPERATEURMON à le statut de `MVNO'. OPERATEURMON est garant de la maintenance et de l'exploitation de son réseau HPLMNMON. A ce titre, il a le contrôle de l'authentification, de la mobilité et de la signalisation pour la mise en place de toute communication de son abonné, lorsque celui-ci se trouve en situation d'itinérance. L'OPERATEURmoN commercialise les services de l'opérateur du réseau HPLMNLoc auprès de son abonné, lorsque celui-ci se trouve dans son pays de résidence. Le modèle d'affaire décrit donne à l'OPERATEURmoN les avantages suivants: Portabilité des numéros : puisque le service est commercialisé dans le pays de résidence de l'abonné, où l'OPERATEURmoN n'est que revendeur (MVNO), il n'a donc aucune obligation vis-à-vis de la portabilité, dont la responsabilité revient entièrement à l'opérateur du réseau HPLMNLoc. - Accord de `peering' pour les appels entrants. Tous les appels entrant transitent par un commutateur GMSC d'un opérateur. Afin que chaque abonné puisse être joint à partir de n'importe quel réseau, l'opérateur doit notifier à tous les opérateurs fixes / mobiles de tous les pays sa plage de numéro - ainsi que le 'Global Title' (GT) de son GMSC pour qu'ils soient configurées dans tous les commutateurs. Comme indiqué dans la section But de l'invention', le numéro téléphonique de l'abonné est celui associé à l'identifiant IMSILoc. Ce numéro appartient donc à l'opérateur du réseau HPLMNLoc et non pas à OPERATEURmoN, qui n'a donc aucun accord de `peering' à passer, à l'exception de l'opérateur du réseau HPLMNLoc comme cela sera expliqué dans la suite de la description. Exposé de l'invention La présente invention concerne un système de mobiles enregistrés : - dans un réseau mondial HPLMNMON lorsque les mobiles se trouvent en situation d'itinérance - dans un réseau national HPLMNLoc lorsque les mobiles se trouvent dans leur pays d'origine Ce système de mobiles ayant les caractéristiques suivantes : - HPLMNMON est composé d'un ensemble de sous-réseaux ; chaque sous- réseau de l'ensemble est dénommé 'Hub'. Un opérateur cellulaire unique, référencé OPERATEURMON, est responsable du fonctionnement et de l'exploitation de chaque Hub du HPLMNMON ; les différents Hub du HPLMNMON communiquent entre eux à travers une liaison physique et logique dédiée qui permet l'échange de messages de signalisation et de données (voix, data, SMS, etc.) - Le même OPERATEURMON est aussi `MVNO' sur le réseau HPLMNLoc ; - Parmi les Hub du HPLMNMON un Hub dit 'Principal' contient au moins un registre de localisation principal (HLR), un commutateur-passerelle (GMSC), un routeur-passerelle (GGSN), un centre de traitement de messages courts (SMSC) et une plateforme intelligente de type CAMEL. - Les autres Hub, dits 'Secondaires', du HPLMNMON contiennent au moins un commutateur-passerelle (GMSC), un routeur-passerelle (GGSN) et un centre de traitement de messages courts (SMSC) - Une carte SIM double-IMSI est insérée dans chaque mobile du système selon l'invention, permettant: o L'enregistrement du mobile au réseau national HPLMNLoc avec un IMSILoc qui permet au mobile de recevoir tout appel ou messages courts grâce à l'utilisation d'un premier numéro téléphonique national o L'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau mondial HPLMNMON avec un IMSIMON qui permet au mobile de recevoir tout appel ou messages courts grâce à l'utilisation d'un deuxième numéro téléphonique qui a le même identifiant pays du premier numéro téléphonique national. - Le premier numéro téléphonique national est de propriété de l'opérateur qui possède et exploite le réseau national HPLMNLoc - Le deuxième numéro téléphonique est de propriété de l'OPERATEURMON 15 - Le premier numéro téléphonique national et Le deuxième numéro téléphonique ont le même identifiant pays. - Une passerelle de signalisation (PS), de propriété de OPERATEURMON, permet une 'interconnexion physique et logique entre l'un des Hub du réseau mondial HPLMNMON et HPLMNLoc. 20 En particulier, la carte SIM double-IMSI contient : - Un premier jeu d'information, de propriété de l'opérateur qui possède et exploite le réseau national HPLMNLoc, dont font partie : un numéro d'identification IMSILoc, une clef secrète d'authentification Kupc et le 25 premier numéro téléphonique national - Un deuxième jeu d'information, de propriété de l'opérateur OPERATEURMON qui possède et exploite le réseau mondial HPLMNMON, dont font partie : o Un numéro d'identification IMSIMON qui varie selon le pays visité du 30 mobile en itinérance et dont la valeur permet l'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau HPLMNMON. o Une clef secrète d'authentification KMON qui, contrairement au numéro d'identification IMSIMON, a une valeur unique. o Un deuxième numéro téléphonique qui a le même identifiant pays du premier numéro téléphonique national. La passerelle de signalisation PS permet une interconnexion physique et logique entre le réseau HPLMNLoc et un ou plusieurs Hub du réseau HPLMNMON, permettant l'acheminement de la signalisation entre les deux réseaux pour le contrôle de fonctionnalités telles que l'authentification et l'enregistrement du mobile, la gestion de la mobilité, les procédures d'appel et de messages courts entrants et sortants, les services supplémentaires, le renvoie d'appel et les communications data. L'acheminement de la signalisation s'effectue grâce à une base de données dans laquelle sont enregistrées la correspondance entre le numéro d'identification (variable) IMSImoN et le correspondant IMSILoc et entre le premier numéro téléphonique national et le deuxième numéro téléphonique. Dans le système selon l'invention les procédures d'enregistrement du mobile dans un réseau visité s'effectuent selon les opérations suivantes : - L'une des valeurs possibles d'IMSIMON est activée, permettant l'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau HPLMNMON. - Le registre de localisation visité (VLR) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON échangent les informations d'authentification et de localisation. Le deuxième numéro téléphonique est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à la valeur active d'IMSIMON. - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON émule un registre de localisation visité (VLR); un échange d'information de localisation s'effectue entre PS et le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc afin d'enregistrer l'identifiant IMSILoc du mobile sur la passerelle PS du réseau mondial HPLMNMON. Le premier numéro téléphonique national est enregistré par la passerelle PS. Selon un autre aspect de l'invention, à la fin de l'échange des informations de localisation entre le registre de localisation visité (VLR) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON c'est le premier numéro téléphonique national qui est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, les appels téléphoniques à destination du premier numéro téléphonique national lorsque le mobile est dans un réseau visité sont envoyés vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc, la localisation du mobile dans le réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau HPLMNLoc les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le premier numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc demande le numéro d'itinérance, correspondant à l'identifiant IMSILoc du mobile, à la passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON, ladite passerelle émulant un registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON renvoie au registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc le deuxième numéro téléphonique, ce deuxième numéro faisant fonction de numéro d'itinérance temporaire (MSRN) pour le mobile. L'identifiant du commutateur du réseau visité (VMSC) qui doit acheminer l'appel vers le numéro d'itinérance est aussi renvoyé, ledit commutateur étant émulé par la passerelle de signalisation PS. - Une fois reçues lesdites informations de la part du registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc, le commutateur- passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc renvoie la requête d'appel à destination du deuxième numéro téléphonique vers la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC). - A son tour, la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), renvoie la requête d'appel vers le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON, Hub auprès duquel le mobile est enregistré. - Le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le deuxième numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON demande le numéro d'itinérance temporaire (MSRN), correspondant à l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur ledit Hub, au registre de localisation visité (VLR) du réseau dans lequel le mobile est en itinérance - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON reçoit de la part du registre de localisation visité (VLR) le numéro d'itinérance temporaire (MSRN) alloué à l'identifiant IMSImoN. En plus, l'identifiant du commutateur du réseau visité (VMSC) qui doit acheminer l'appel vers le MSRN est aussi renvoyé. - Une fois reçu le numéro d'itinérance temporaire (MSRN) de la part du registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON, le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré établit un appel vers le commutateur du réseau visité (VMSC), à destination du mobile. Suivant une autre caractéristique avantageuse, une fois reçue la requête d'appel de la part de la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le premier numéro téléphonique national qui est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). Suivant une autre caractéristique avantageuse, les appels téléphoniques à partir du mobile qui se trouve dans un réseau visité déclenchent un échange de messages entre un commutateur du réseau visité (VMSC) et une plateforme intelligente de type CAMEL du le réseau HPLMNMON afin que cette dernière puisse instruire le commutateur du réseau visité (VMSC) de remplacer le deuxième numéro téléphonique par le premier numéro téléphonique national, qui est le seul numéro connu en correspondance du mobile. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les messages courts (SMS) émis par le mobile qui se trouve dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre un registre de localisation visité (VLR) auprès duquel le mobile s'est enregistré et un commutateur du réseau visité (VMSC) permet à ce dernier de connaître l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub. - Le commutateur du réseau visité (VMSC) transfère le message court vers le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré. - Un échange de messages a lieu entre le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré et une plateforme intelligente de type CAMEL du le réseau HPLMNMON afin que cette dernière puisse instruire le centre de traitement des messages courts (SMSC) de remplacer le deuxième numéro téléphonique par le premier numéro téléphonique national, qui est le seul numéro connu en correspondance du mobile. - Le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré envoie une requête vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau du destinataire afin de connaître les informations d'acheminement pour le message court. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les messages courts (SMS) émis par le mobile qui se trouve dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre un registre de localisation visité (VLR) auprès duquel le mobile s'est enregistré et un commutateur du réseau visité (VMSC) permet à ce dernier de connaître l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub. - Le commutateur du réseau visité (VMSC) transfère le message court vers le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré. - Le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré envoie une requête vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau du destinataire afin de connaître les informations d'acheminement pour le message court. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les messages courts (SMS) à destination du mobile qui se trouve dans un réseau visité et qui est identifié par le premier numéro téléphonique national déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre le commutateur-passerelle (GMSC) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc permet au commutateur-passerelle (GMSC) du réseau émetteur du message court de connaître l'information d'acheminement pur ce dernier. - Le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau émetteur du message court achemine ce dernier vers la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC). - A son tour, la passerelle de signalisation PS demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer le message court vers le deuxième numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON renvoie à la passerelle de signalisation PS les informations d'acheminement, à savoir l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub et l'adresse du commutateur du réseau visité (VMSC). - La passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur de centre de traitement de messages courts achemine le message court vers le commutateur du réseau visité (VMSC). - Une fois reçue de la part du commutateur du réseau visité (VMSC) la confirmation que le message court a été acheminé vers le mobile, la passerelle de signalisation, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), renvoie - à son tour - la même confirmation au commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les appels téléphoniques à destination du premier numéro téléphonique national lorsque le mobile est dans un réseau visité et il n'est pas joignable déclenchant les opérations suivantes : - Un message de type `MAP_RESUME-CALL_HANDLING' est envoyé depuis le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré vers la passerelle de signalisation PS, ladite passerelle émulant le commutateur du réseau visité (VMSC). - La passerelle de signalisation PS lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à la valeur active d'IMSIMON. - A son tour, la passerelle de signalisation PS renvoie le message `MAP RESUME-CALLHANDLING' - avec paramètre IMSILoc - vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc afin que ce commutateur-passerelle (GMSC) puisse transférer l'appel vers la messagerie vocale qui correspond au premier numéro téléphonique national. Suivant une autre caractéristique avantageuse, toute requête de service supplémentaire lorsque le mobile est dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un message de type `MAP_REGISTER_SS' est envoyé depuis le registre de localisation visité (VLR) du réseau dans lequel le mobile est en itinérance vers le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré. - A son tour, le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré renvoie le message `MAP_REGISTER_SS' vers la passerelle de signalisation PS, ladite passerelle émulant le registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à la valeur active d'IMSIMON. - A son tour, la passerelle de signalisation PS renvoie le message `MAP REGISTER_ SS' - avec paramètre IMSILoc - vers le commutateur- passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc afin que ce commutateur-passerelle (GMSC) puisse transférer la requête de service supplémentaire vers le registre de localisation principal (HLR) du réseau HPLMNLoc. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillé à l'aide d'un contexte exemplaire (un 'Hub Principal' installé en Belgique, un 'Hub Secondaire' installés à Hong Kong, un réseau local HPLMNLoc déployé en France et dont OPERATEURMON est `MVN0') et à l'aide d'un mode de réalisation représenté dans les dessins annexés parmi lesquels : La Figure 1 représente les éléments constitutifs du réseau de l'invention La Figure 2 représente les principaux éléments constitutifs de la carte SIM Double-IMSI selon l'invention - La Figure 3 montre l'interconnexion entre le réseau HPLMNLoc et le réseau HPLMNMON La Figure 4 montre la procédure d'enregistrement et de localisation de l'abonné dans un réseau visité - La Figure 5 représente la procédure d'appel entrant à destination de l'abonné lorsqu'il se trouve dans un réseau visité La Figure 6 représente la procédure d'appel sortant lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 7 représente la procédure d'émission d'un message court lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 8 représente la procédure de réception d'un message court lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 9 représente la procédure de transfert d'appel (sans interrogation du réseau visité) lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 10 représente la procédure de transfert d'appel (avec interrogation du réseau visité) lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 11 représente la procédure de transfert d'appel (avec interrogation du réseau visité et avec tentative d'appel) lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité La Figure 12 représente la procédure de requête de service supplémentaire lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION Suite au contexte exemplaire décrit dans la partie Domaine de l'invention la Figure 1 représente le système selon l'invention : un sous-réseau 'Hub 20 Principal' (10) est déployé en Belgique par OPERATEURMON. Les équipements qui font partie du sous-réseau (10) sont un HLR `Mufti-IMS1' (101), un GMSC (102), un SMSC (103), un GGSN (104) et une plateforme CAMEL (105) qui implémente toute logique nécessaire au fonctionnement du `Service Control Function' (SCF). Le sous-réseau (10) est rattaché au réseau 25 international de signalisation SS7 (non représenté en Figure 1) afin d'échanger tout message de signalisation pour l'acheminement des appels ou des messages courts de/vers les réseaux mobiles visités. Le sous-réseau (10) est rattaché également au réseau international d'interconnexion GRX (non représenté en Figure 1) afin d'échanger tout message de signalisation 30 pour l'acheminement des sessions data de/vers les réseaux mobiles visités. Le sous-réseau (10) a des accords d'itinérance avec tout réseau visité dans un pays de la Communauté Européenne. Les abonnés du HPLMNMON (dont le sous-réseau (10) fait partie) utilisent des cartes `SIM Double-IMSI' (150). Si un abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne, l'IMSI 'principal' IMSIp (160) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSIMON) est activés dans la carte SIM (150) ; les attributs (160) suivants sont rattachés à l'abonné: Un IMSI 'principal' belge IMSIp-BE, commençant par les 3 chiffres '206' (identifiant MCC pour la Belgique) Un MSISDN français MSISDNFR, commençant par les 2 chiffres '33' (identifiant téléphonique de la France). A noter : MSISDNFR fait partie d'un ensemble de MSISDN alloués à OPERATEURMON par l'Autorité de Régulation des Télécommunication du pays dans lequel le réseau HPLMNLoc est déployé. Selon le contexte exemplaire évoqué, le réseau local HPLMNLoc est déployé en France. Les cartes SIM (150) avec les attributs (160) sont enregistrées dans le HLR `Multi-IMSI' (101). Toujours selon la Figure 1 le système selon l'invention se compose aussi 15 d'un sous-réseau 'Hub Secondaire' (20), déployé à Hong Kong par OPERATEURMON : en effet, le 'Hub Principal' (10) et le 'Hub Secondaire' (20) font partie du même HPLMNMON. Les équipements qui font partie du sous-réseau (20) sont un GMSC (202) et un GGSN (204). Le sous-réseau (20) est rattaché au réseau international de signalisation SS7 (non représenté en 20 Figure 1) afin d'échanger tout message de signalisation pour l'acheminement des appels ou des messages courts de/vers les réseaux mobiles visités. Le sous-réseau (20) est rattachés également au réseau international d'interconnexion GRX (non représenté en Figure 1) afin d'échanger tout message de signalisation pour l'acheminement des sessions data de/vers 25 réseaux mobiles visités. Le sous-réseau (20) a des accords d'itinérance avec tout réseau visité dans un pays de la région Asie-Pacifique. Les abonnés du HPLMNMON (dont le sous-réseau (20) fait partie) utilisent des cartes SIM Double-IMSI' (150). Si un abonné se trouve en itinérance dans un pays de la région Asie-Pacifique, 30 l'IMSI 'secondaire' IMSIs (260) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSIMON) est activés dans la carte SIM (150) ; les attributs (260) suivants sont rattachés à l'abonné: - Un IMSI 'secondaire' de Hong Kong IMSIs-HK, commençant par les 3 chiffres '454' (identifiant MCC pour Hong Kong) Un MSISDN français MSISDNFR, commençant par les 2 chiffres '33' (identifiant téléphonique de La France). Ce MSISDNFR est toujours le même pour l'abonné en itinérance, indépendamment du IMSI (IMSIR_ BE OU IMS1s-F10- Les cartes SIM (150) avec les attributs (260) sont enregistrées dans le HLR `Multi-IMSI' (101). Dans ce contexte exemplaire on peut donc statuer que à chaque abonné du HPLMNMON qui se trouve en itinérance correspond soit l'identifiant 'Européen' (160) (IMSIp_BE, MSISDNFR) soit celui de Hong Kong (260) (IMSIs-HK, MSISDNFR), selon le pays visité. Le HLR 'Multi-IMSI' (101) connait la correspondance (en termes d'IMSI et de MSISDN) entre les identifiants (160) et (260). Les sous-réseaux (10) et (20) doivent configurer la table E.214 du GMSC (102) (et respectivement (202)) afin que la signalisation reçue en correspondance des identifiants (160) (et respectivement (260)) soit dirigée vers le HLR 'Multi-IMSI' (101). Le deux 'Hub' (10) et (20) du HPLMNMON sont connectés entre eux par des lignes dédiées. La Figure 1 montre les connexions logiques (à niveau du protocole et/ou des services): La ligne pointillée (60) dénote une connexion selon le protocole MAP, définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998) et selon le protocole CAP, défini dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 2; Stage 2 (Release 1998) La ligne continue (70) dénote une connexion selon le protocole ISUP, défini dans la série des normes Q.76x de l'ITU-T Du point de vue des réseaux à commutation de paquet, l'ensemble des 'Hub' constitue un `Autonomous System' (AS). Toujours selon la Figure 1 le système selon l'invention se compose aussi du réseau HPLMNLoc (30) appartenant au MNO français qui "héberge" l' OPERATEURMON en tant que `MVNO' (qui est - aussi - MNO ou 'Full MVNO' des sous-réseaux (10) et (20)). Parmi les équipements qui font partie du réseau (30) il y a : un HLR (301), un GMSC (302), un SMSC (303) et un GGSN (304) qui sont représentés. Les abonnés (français) de l'OPERATEURMON utilisent des cartes SIM Double-IMSI' (150). S'ils se trouvent en France l'identifiant IMSILoc est activé dans les cartes SIM (150) ; les attributs suivants (360) sont rattachés à l'abonné: Un IMSILoc français, commençant par les 3 chiffres '208' (identifiant MCC pour la France) Un MSISDN français MSISDNFR-Loc, commençant par les 2 chiffres `33' (identifiant téléphonique de La France). A noter : MS1SDNFR-Loc est le numéro attribué à l'abonné par l'opérateur du HPLMNLoc (30) par une procédure d'activation simple ou d'activation avec portabilité. MSISDNFR-Loc est le seul numéro connu par l'abonné ; il est aussi le seul numéro qui doit être composé afin de joindre l'abonné, où qu'il se trouve (en France ou en itinérance). Les cartes SIM (150) avec les attributs (360) sont enregistrées dans le HLR (301). Une passerelle de signalisation (50) relie le réseau HPLMNLoc (30) au réseau HPLMNMON (et ses 'hub' constitutifs (10) et (20)). Cette liaison est établie à travers le réseau de signalisation national français SS7 selon les connexions logiques (à niveau du protocole et/ou des services) (60) et (70). La passerelle de signalisation (50) peut être déployée en France ou en Belgique ou à Hong Kong par OPERATEURMON. Dans la description qui suit, on fera l'hypothèse que la passerelle de signalisation (50) est déployée en France. La configuration de la passerelle (50) (expliquée par la suite) permet de `chaîner' les appels et les SMS vers l'abonné lorsque ce-dernier se trouve en itinérance. Suite au contexte exemplaire décrit dans la partie Domaine de l'invention la Figure 2 représente la structure fonctionnelle de la carte SIM Double-IMSI : Un premier jeu d'information (151) est implanté dans la carte SIM (150) lors d'une phase dite de personnalisation suivant immédiatement la fabrication de la carte SIM (150). Ce jeu d'information comporte au moins un couple d'informations : Le numéro d'identification IMSILoc (360), qui fait partie du répertoire GSM du jeu d'information (151) Une clef secrète d'authentification KLoc qui fait partie du jeu d'information (151) mais qui n'est pas incluse dans la structure des fichiers de la carte SIM, car elle ne doit pas être accessible par des commandes d'entrée / sortie. Est aussi inclus dans le premier jeu d'information (151) le MSISDN français MSISDNFR-Loc. Ce paramètre fait partie du répertoire Télécom du jeu d'information (151). Le premier jeu d'information (151) est entièrement sous le contrôle du MNO 15 français qui possède et exploite le réseau HPLMNLoc (30) et qui "héberge" l'opérateur `MVNO' OPERATEURMON. Le premier jeu d'information (151) est actif lorsque l'abonné se trouve en France (pays de résidence). Toute opération d'authentification, localisation, etc. est gérée et contrôlée par le HLR (301) du réseau HPLMNLoc. 20 Un deuxième ieu d'information (152) est implanté dans la carte SIM (150) lors de la phase de personnalisation. Ce deuxième jeu d'information comporte au moins un couple d'informations : Un ensemble de numéros d'identification IMSIMON (160) et (260), qui correspondent respectivement à l'IMSI `principal' belge IMSIR_BE et à 25 l'IMSI `secondaire' de Hong Kong IMSIs_FIK et qui font partie du répertoire GSM du jeu d'information (152). Une clef secrète d'authentification KMON qui fait partie du jeu d'information (152) mais qui n'est pas incluse dans la structure des fichiers de la carte SIM, car elle ne doit pas être accessible par des 30 commandes d'entrée / sortie. La clef KMON est unique par rapport à l'ensemble de numéros d'identification IMSIMON (160) et (260). Est aussi inclus dans le deuxième jeu d'information (152) le MSISDN français MSISDNFR. Ce paramètre fait partie du répertoire Télécom du jeu d'information (152). Le deuxième jeu d'information (152) est entièrement sous le contrôle de I'OPERATEURMON. Le deuxième jeu d'information (152) est actif lorsque l'abonné se trouve en itinérance. Toute opération d'authentification, localisation, etc. est gérée et 5 contrôlée par le HLR (101) du réseau HPLMNMON. Selon un mode de réalisation possible, il n'y a qu'un seul IMSI qui peut être enregistré (par exemple, l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE) dans le deuxième jeu d'information (152). Selon la localisation de l'abonné, l'IMSI 'secondaire' de Hong Kong IMSIB_HK peut être téléchargé sur le mobile par voie radio. 10 Suite à ce téléchargement, l'IMSI 'secondaire' de Hong Kong IMSIB_HK peut remplacer l'IMSI 'principal' belge IMSIp-BE. Inversement, toujours selon la localisation de l'abonné, l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE peut être téléchargé et remplacer l'IMSI 'secondaire' de Hong Kong IMSIE-HK. 15 Ce téléchargement par voie radio est effectué de manière connue par les experts de l'art, par exemple selon la technique des messages courts, notamment selon le protocole DTA'. Suite au contexte exemplaire décrit dans la partie Domaine de l'invention, 20 la Figure 3 montre l'interconnexion entre le réseau HPLMNLoc (30) et le 'Hub principal' (10) du réseau HPLMNMON. La passerelle de signalisation (50) interconnecte le GMSC (302) du réseau HPLMNLoc (30) et le GMSC (102) du 'Hub principal' (10) du réseau HPLMNMON. L'interconnexion est à niveau physique et logique : 25 Routage au niveau SCCP sur le réseau SS7 Echange de signalisation à niveau des applications MAP et ISUP sur le réseau SS7 La structure fonctionnelle de la passerelle de signalisation (50) est également montrée en Figure 3, selon les éléments constitutifs suivants : 30 Un élément (501) qui transforme les adresses à niveau SCCP entre les interfaces d'entrée et sortie de la passerelle de signalisation (50) Un élément (502) qui transforme les paramètres à niveau MAP entre les interfaces d'entrée et sortie de la passerelle de signalisation (50) Un serveur MAP (503) qui instancie tout processus MAP - Un serveur ISUP (504) qui instancie tout processus ISUP Une base de données persistante (505) dont chaque élément est créé à l'acte du provisionnement d'un abonné. En particulier, chaque élément de la base (505) maintient une correspondance entre le numéro téléphonique MSISDNFR_Loc de l'abonné et le numéro correspondant MSISDNFR (inconnu par l'abonné). De même, chaque élément de la base (505) maintient une correspondance entre le numéro d'identification IMSILoc (360) de l'abonné et l'ensemble de numéros d'identification IMSIMON (160) et (260). - Une base de données temporaire (506) dont chaque élément est créé et effacé dynamiquement, afin de stocker des informations telles que localisation de l'abonné, renvoie d'appel, etc. Une base de données temporaire (507) dont chaque élément est créé et effacé dynamiquement, afin de stocker les informations de transformation d'adresse SCCP pour chaque transaction active à niveau MAP ou ISUP. - Une base de données temporaire (508) dont chaque élément est créé et effacé dynamiquement, afin de stocker les informations sur les communications de l'abonné. Configuration du système selon l'invention Afin que les procédures opérationnelles (expliquées par la suite) puissent fonctionner correctement, les étapes de configuration suivantes sont nécessaires : Configuration requise dans le réseau HPLMNLoc (30) La signalisation ISUP vers n'importe quel numéro MSISDNFR (qui fait partie d'un ensemble de MSISDN alloués à OPERATEURMON par l'Autorité de Régulation des Télécommunication du pays dans lequel le réseau HPLMNLoc est déployé) doit être acheminée vers un GT référencé GT-PS- VMSC. En effet, vis-à-vis de la signalisation ISUP du réseau HPLMNLoc (30) vers le réseau HPLMNMON la passerelle de signalisation (50) émule le comportement d'un VMSC. Configuration requise dans la passerelle de signalisation (50) Un ensemble d'adresses GT et (au moins) un `Signaling Point Code' (SPC) doivent être réservés pour la passerelle de signalisation (50) afin que celle-ci puisse émuler le comportement de différents équipements vis-à-vis du réseau HPLMNLoc. Les adresses GT suivantes doivent être configurées (à noter : le paramètre 'TT' est égal à zéro à titre d'exemple): `Translation Type' (TT) = 0, `Numbering Plan' (NP) = 7 (E.214), `SubSystem Number' (SSN) = 6 (HLR) Permet à la passerelle de signalisation (50) d'émuler un HLR dans les services MAP tels que 'Location Update', 'Authentification', etc. TT = 0, NP = 1 (E.164) , SSN = 7 (VLR) Permet à la passerelle de signalisation (50) d'émuler un VLR dans les services MAP tels que 'Location Update', 'Authentification', etc. TT = 0, NP = 1 (E.164), SSN = 8 (MSC-MAP) / (GMSC-MAP) / (IWMSC-SMSC) Permet à la passerelle de signalisation (50) d'émuler un MSC ou un GMSC ou un IWMSC dans les services MAP et ISUP tels que requêtes / réponses vers un numéro destinataire Configuration requise dans le réseau HPLMNMON (10, 20) Le GSMC (102), (202) doivent configurer leur tables de routage pour tout message ayant un `Called Party Address' (CdPA) qui correspond au GT configurés dans la passerelle de signalisation (50) Différences entre le brevet WO 2005/018245 A2 et la présente invention Le brevet WO 2005/018245 A2 décrit une passerelle de signalisation qui offre un service dit `Multi-IMSI, Multi-MSISDN' entre opérateurs partenaires. Ce service a pour but de réduire les coûts des communications en itinérance des abonnés d'un des opérateurs partenaires. Les concepts exposés dans le brevet WO 2005/018245 A2 ne peuvent être 30 appliqués que si chaque opérateur partenaire a le contrôle de son propre IMSI, c'est-à-dire s'il est MNO ou 'Full MVNO'. Dans la présente invention, le service Double-IMS1' est commercialisé auprès des abonnés d'un MVNO, qui n'a aucun contrôle sur l'IMSILOC (360) et qui, par contre, a le contrôle de l'ensemble IMSIMON (160) et (260) parce qu'il est Full MVNO sur le réseau HPMNMON. Selon le brevet WO 2005/018245 A2 un abonné qui bénéficie du service `Multi-IMSI, Multi-MSISDN' a, à sa disposition, une pluralité de numéro MSISDN, qui lui permettent de faire des communications à des tarifs locaux dans les pays des opérateurs partenaires. Selon la présente invention, seul le numéro local est disponible pour l'abonné, les numéros alloués à l'OPERATEURMON étant un moyen d'acheminer toutes les communications vers l'abonné lorsque celui-ci se trouve en situation d'itinérance. Ces différences - au niveau du modèle d'affaire - entrainent des différences substantielles au niveau de l'architecture et des procédures opérationnelles, selon les explications qui vont suivre.15 Procédures opérationnelles Préambule La suite de la description ci-dessous explique les synoptiques correspondantes aux différentes procédures (authentification, mobilité, contrôle des appels, etc.). En général, les différentes étapes des synoptiques décrivent les messages échangés entre un équipement source et un équipement destination. Chaque message est représenté au niveau de sa couche applicative (MAP, ISUP, CAP) et de sa couche d'interconnexion (SCCP et/ou MTP), selon les 10 formalismes suivant : Pour les applications MAP et CAP : MAP_APPLICATION_ID (ou CAP_APPLICATION_ID ) (Paramètres) SCCP CdPA : (GT, SSN, TT) - SCCP CgPA : (GT, SSN, TT) Pour les applications ISUP : 15 ISUP MESSAGE (Paramètres) DPC - OPC Où: - CdPA, CgPA : adresses GT de l'équipement destinataire et émetteur, respectivement 20 - DPC, OPC : Point Code (PC) de l'équipement destinataire et émetteur, respectivement Procédures d'enregistrement et de localisation de l'abonné dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 'Hub Principal' (10) 25 de HPLMNMON La Figure 4 détaille les équipements et les échanges de messages afin d'assurer les procédures d'enregistrement et de localisation sur le sous-réseau (10) et sur le réseau (30). L'abonné active son mobile (40). Cette activation déclenche : 30 1. (Etape 1, Figure 4) un message de signalisation `MAP_SEND_AUTHENTICATIONINFO' est envoyé depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du sous-réseau (10). La syntaxe et les paramètres du message `MAP_SEND_AUTHENTICATIONINFO' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Le message est acheminé vers le HLR (101) à travers le GMSC (102) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR- V), TT = 0 - Adresse GT de destination : MGTp_BE (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'principal' belge IMS1p_BE), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 2. (Etape 2, Figure 4) un message de signalisation `MAP_SEND_AUTHENTICATIONINFO_ACK' est envoyé depuis le HLR (101) du sous-réseau (10) vers le VLR-V du réseau visité. La syntaxe et les paramètres du message `MAP SEND AUTHENTICATION INFO ACK' sont définis dans la _ _ _ norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Le message est acheminé vers le VLR- V à travers le GMSC (102) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE, et les paramètres d'authentification (RAND et SRES). SRES a été calculé par le HLR (101) avec la clef secrète d'authentification KMON. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR-V), TT = 0 3. (Etape 3, Figure 4) Un échange de messages de type MM_AUTHENTIFICATION_REQUEST / REPONSE s'effectue entre le mobile et le VLR-V. Le mobile renvoie le résultat SRES' de la 2 9866 85 27 procédure d'authentification. SRES' a été calculé avec la clef secrète d'authentification KMON. Si SRES = SRES' on passe à l'étape suivante. 4. (Etape 4, Figure 4) un message de signalisation `MAP UPDATELOCATION' (LU) est envoyé depuis le VLR-V du 5 réseau visité vers le HLR (101) du sous-réseau (10). La syntaxe et les paramètres du message `MAP_UPDATELOCATION' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Le message est acheminé vers le 10 HLR (101) à travers le GMSC (102) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne) Au niveau SCCP : 15 - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR- V),TT=O - Adresse GT de destination : MGTp_BE (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 5. (Etape 5, Figure 4) La passerelle de signalisation (50) lit la valeur de 20 l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE. Grâce à sa base de données (505) (décrite en Figure 3) la passerelle (50) peut dériver le numéro d'identification IMSILoc (360). 6. (Etape 6, Figure 4) un message de signalisation 'INSERT SUBSCRIBER DATA' (ISD) est envoyé depuis le HLR (101) du sous- 25 réseau (10) vers le VLR-V du réseau visité. Ce message est envoyé en réponse au message 'MAPLOCATION_UPDATE' de l'étape 4. Grâce à ce message, le VLR-V qui contrôle l'abonné connait le profil de ce dernier, en particulier l'identifiant téléphonique MSISDNFR alloué à l'OPERATEURmoN. La syntaxe et les paramètres du message 30 'INSERT SUBSCRIBER DATA' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR alloué à l'OPERATEURMON Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : HLR (101) (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR-V), TT = 0 7. (Etape 7, Figure 4) un message de signalisation `MAP UPDATE LOCATION' (LU) est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) du sous-réseau (10) vers le HLR (301) du réseau (30). Le but de ce message est de faire apparaître le numéro d'identification IMSILoc (360) comme étant enregistré dans un VLR du sous-réseau (10). En ce sens, la passerelle de signalisation (50) doit apparaitre comme un VLR vis-à-vis du réseau (30). Ceci est possible grâce a la configuration de la passerelle de signalisation (50) expliquée précédemment. La syntaxe et les paramètres du message `MAP UPDATE LOCATION' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Le message est acheminé vers le HLR (301) à travers le GMSC (302) (non représenté en Figure 4). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'IMSI 'local' IMSILoc (360) - L'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR ; cette adresse est référencée GT-PSVLR en Figure 4 - L'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC ; cette adresse est référencée GT-PS- VMSC en Figure 4 Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 2 9866 85 29 - Adresse GT de destination : MGTLoc (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'local' français IMSILoc), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 8. (Etape 8, Figure 4) un message de signalisation 'INSERT SUBSCRIBER DATA' (ISD) est envoyé depuis le HLR (301) du 5 réseau (30) vers la passerelle de signalisation (50) du sous-réseau (10) (la passerelle émulant un VLR selon l'explication de l'étape 7.). Ce message est envoyé en réponse au message `MAP LOCATION UPDATE' de l'étape 7. Grâce à ce message le VLR qui contrôle l'abonné dans le sous-réseau (10) connait le profil de 10 ce dernier, en particulier l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc alloué à l'abonné dans le réseau HPLMNLoc. La syntaxe et les paramètres du message 'INSERT SUBSCRIBER DATA' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part 15 (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR_Loc alloué par l'opérateur du réseau HPLMNLoc Au niveau SCCP : 20 - Adresse GT d'émission : HLR (301) (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 - Adresse GT de destination: GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 Les procédures d'enregistrement et de localisation sur le réseau à 25 commutation de paquet (GPRS) sont très similaires et ne seront pas décrites. A noter : les procédures d'enregistrement et de localisation de l'abonné dans un réseau visité au sein de la zone Asie-Pacifique et - par conséquent - le rôle du 'Hub Secondaire' (20) de HPLMNMON sont quasiment identiques. Les 30 différences, étape-par-étape, sont les suivantes : 1. (Etape 1, Figure 4) le message de signalisation `MAP_SEND_AUTHENTICATIONINFO', envoyé depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) est acheminé à travers le GMSC (202) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK (l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la zone Asie-Pacifique) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLRV), TT = 0 - Adresse GT de destination : MGTs_HK (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 2 (Etape 2, Figure 4) le message de signalisation `MAP_SEND_AUTHENTICATIONINFOACK', envoyé depuis le HLR (101) du sous-réseau (10) vers le VLR-V du réseau visité est acheminé à travers le GMSC (202) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK, et les paramètres d'authentification (RAND et SRES). SRES a été calculé par le HLR (101) avec la clef secrète d'authentification KMON. Au niveau SCCP : pas de différences 3. (Etape 3, Figure 4) Pas de différences. 4. (Etape 4, Figure 4) le message de signalisation `MAP UPDATE LOCATION' (LU), envoyé depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du sous-réseau (10) est acheminé à travers le GMSC (202) et la passerelle de signalisation (50). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLRV), TT = 0 - Adresse GT de destination : MGTs_HK (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 5. (Etape 5, Figure 4) La passerelle de signalisation (50) lit la valeur de l'IMSI 'secondaire' IMSIs_HK. Grâce à sa base de données (505) (décrite en Figure 3) la passerelle (50) peut dériver le numéro d'identification IMSILoc (360). 2 9866 85 31 6. (Etape 6, Figure 4) Pas de différences 7. (Etape 7, Figure 4) Pas de différences 8. (Etape 8, Figure 4) Pas de différences A noter aussi : grâce à l'étape 6 («INSERT SUBSCRIBER DATA' (ISD)) il est 5 possible de pousser dans le VLR-V du réseau visité tout MSISDN qui puisse permettre des avantages en termes de comportement fonctionnel du système et/ou des avantages en termes de prix pour les appels émis ou reçu. Un cas exemplaire peut être cité : L'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc appartenant à l'opérateur 10 français qui possède et exploite le réseau HPLMNLoc (30) fait partie des paramètres du message 'INSERT SUBSCRIBER DATA' (ISD). Il sera montré par la suite que dans ce cas il est possible de simplifier les procédures d'appel émis par l'abonné en itinérance. 15 Procédures d'enregistrement et de localisation de l'abonné dans le réseau local HPLMNLoc en France Dans ce cas, il n'y a aucun impact sur le réseau HPLMNMON (10). En effet, les procédures d'authentification et de localisation sont contrôlées par le réseau HPLMNLoc (30), car c'est l'identifiant IMSILoc (360) qui est actif sur la 20 carte `SIM Double-IMSI' (150). Du point de vue opérationnel, aucun message ne transite par la passerelle de signalisation (50). En tant que `MVNO' I'OPERATEURMON agit comme revendeur de communications voix/data/SMS. Pour ce qui concerne les appels internationaux (de la France vers l'étranger), 25 la signalisation d'appel pourrait être routée via la passerelle de signalisation (50), selon les accords entre le MNO français qui "héberge" l'opérateur `MVNO' OPERATEURMON et ce dernier. Procédures d'appel entrant vers l'abonné lorsqu'il se trouve dans un réseau 30 visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 1-lub Principal' (10) de HPLMNMON La Figure 5 détaille les équipements et les échanges des messages afin d'assurer le déroulement correct de l'appel entrant lorsque l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne. L'abonné active son mobile (40). Cette activation déclenche : 1. (Etape 1, Figure 5) Un message ISUP IAM est envoyé vers le GMSC (302) du réseau HPLMNLoc (30). En effet, l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc est le seul connu. La syntaxe et les paramètres du message `ISUP IAM' sont définis dans la série des normes Q.76x de l'ITU-T. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau ISUP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc 2. (Etape 2, Figure 5) un message de signalisation `MAP SENO ROUTING INFORMATION' est envoyé depuis le GMSC (302) vers le HLR (301) du réseau (30). La syntaxe et les paramètres du message `MAP_SEND_ROUTING_INFORMATION' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (302)), TT = 0 - Adresse GT de destination : MSISDNFR-Loc (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 3. (Etape 3, Figure 5) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBER' est envoyé depuis le HLR (301) du réseau (30) vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR ; en effet, comme expliqué en Figure 4 (étape 7) le numéro d'identification IMSILoc (360) apparaît comme étant enregistré dans un VLR du réseau HPLMNMON. La syntaxe et les paramètres du message `MAP_PROVIDE_ROAMING_NUMBER' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'local' IMSILoc (360). Au niveau SCCP : 2 9866 85 33 - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) 5 en tant qu'émulateur d'un VLR) 4. (Etape 4, Figure 5) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBERACK' est retourné depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR vers le HLR (301) du réseau (30). La syntaxe et les paramètres du message 10 `MAP PROVIDE ROAMING NUMBERACK' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : 15 Au niveau MAP : - L'identifiant téléphonique MSISDNFR appartenant à l'OPERATEURmoN et attribué de façon fixe à l'abonné. Cet identifiant fait fonction de 'Mobile Station Roaming Number' (MSRN) ; il est toujours le même indépendamment de la 20 localisation géographique de l'abonné. - L'adresse GT du VMSC de destination : GT-PS-VMSC (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC) Au niveau SCCP : 25 - Adresse GT d'émission: GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR) - Adresse GT de destination : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 30 5. (Etape 5, Figure 5) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFORMATIONACK' est renvoyé depuis le HLR (301) vers le GMSC (302) du réseau (30). La syntaxe et les paramètres du message `MAP SEND ROUTING INFORMATIONACK' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'information de routage. Dans ce cas, il s'agit de l'identifiant téléphonique MSISDNFR, en tant que MSRN. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (302)), TT = 0 6. (Etape 6, Figure 5) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le GMSC (302) du réseau HPLMNLoc (30) vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC. A son tour, la passerelle de signalisation (50) relaye ce même message vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau ISUP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR (obtenu par le HLR (301) dans l'étape précédente) Au niveau MTP (entre le GMSC (302) et la passerelle de signalisation (50)) - 'Point Code' (PC) d'émission : le PC du GMSC (302) référencé GMSC-PC - PC de destination : le PC de la passerelle de signalisation (50) référencé PS-PC. A noter : comme expliqué dans la section Configuration requise dans la passerelle de signalisation (50), au moins un PC doit être réservé pour celle-ci. On fait ici l'hypothèse que toutes les fonctionnalités de la passerelle de signalisation (50) soient implémentées dans un équipement physique unique ; Dans ce cas, un seul PC est nécessaire. Au niveau MTP (entre la passerelle de signalisation (50) et le GMSC (102)) : 2 9 866 85 - 'Point Code' (PC) d'émission : le PC de la passerelle de signalisation (50) référencé PS-PC. - PC de destination : le PC du GMSC (102) référencé GMSC-PC. 7. (Etape 7, Figure 5) un message de signalisation 5 %AAP SEND ROUTING INFORMATION' est envoyé depuis le GMSC (102) vers le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR. Au niveau SCCP : 10 - Adresse GT d'émission: GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 - Adresse GT de destination : MSISDNFR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 8. (Etape 8, Figure 5) un message de signalisation 15 `MAP PROVIDE ROAMING NUMBER' est envoyé depuis le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VLR-V du réseau visité. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'principal' belge IMSIR_BE (160) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSIMON). 20 Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT =O 25 9. (Etape 9, Figure 5) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBERACK' est retourné depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : 30 - L'identifiant téléphonique temporaire 'Mobile Station Roaming Number' (MSRN) alloué par le VLR-V. - L'adresse GT du VMSC-V de destination, dans le réseau visité Au niveau SCCP : 2 9866 85 36 - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 5 10. (Etape 10, Figure 5) un message de signalisation %AAP SEND ROUTING INFORMATIONACK' est renvoyé depuis le HLR (101) vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'information de routage. Dans ce cas, il s'agit du 10 MSRN de l'étape 9. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 15 (le GMSC (102)), TT = 0 11. (Etape 11, Figure 5) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VMSC-V du réseau visité. Au niveau ISUP le paramètre principal de ce message est le MSRN obtenu dans l'étape 9. 20 A noter : les procédures d'appel entrant lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité au sein de la zone Asie-Pacifique et - par conséquent - le rôle du 'Hub Secondaire' (20) de HPLMNMON sont quasiment identiques. Les différences, étape-par-étape, sont les suivantes : 1. (Etape 1, Figure 5) Pas de différences. 25 2. (Etape 2, Figure 5) Pas de différences. 3. (Etape 3, Figure 5) Pas de différences. 4. (Etape 4, Figure 5) Pas de différences. 5. (Etape 5, Figure 5) Pas de différences. 6. (Etape 6, Figure 5) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le 30 GMSC (302) du réseau HPLMNLoc (30) vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC. A son tour, la passerelle de signalisation (50) relaye ce même message vers le GMSC (202) du Hub 'secondaire' (20) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau ISUP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR (obtenu par le HLR (301) dans l'étape 5) Au niveau MTP (entre le GMSC (302) et la passerelle de signalisation (50)) : - `Point Code' (PC) d'émission : le PC du GMSC (302) référencé GMSC-PC - PC de destination : le PC de la passerelle de signalisation (50) référencé PS-PC. Au niveau MTP (entre la passerelle de signalisation (50) et le GMSC (202)) : - `Point Code' (PC) d'émission : le PC de la passerelle de signalisation (50) référencé PS-PC. - PC de destination : le PC du GMSC (202) référencé GMSC-PC. 7. (Etape 7, Figure 5) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFORMATION' est envoyé depuis le GMSC (202) du Hub `secondaire' (20) du réseau HPLMNMON vers le HLR (101) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (202)), TT = 0 - Adresse GT de destination : MSISDNFR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 8. (Etape 8, Figure 5) un message de signalisation `MAP_PROVIDE_ROAMING_NUMBER' est envoyé depuis le HLR (101) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VLR-V du réseau visité. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI `secondaire' de Hong Kong IMSIs_HK (260) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSIMON). Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 2 9866 85 38 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 9. (Etape 9, Figure 5) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBER_ACK' est retourné depuis le 5 VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identifiant téléphonique temporaire 'Mobile Station Roaming Number' (MSRN) alloué par le VLR-V. 10 - L'adresse GT du VMSC-V de destination, dans le réseau visité Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le 15 HLR (101)), TT = 0 10. (Etape 10, Figure 5) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFORMATIONACK' est renvoyé depuis le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le GMSC (202) du Hub 'secondaire' (20) du réseau HPLMNMON. Les paramètres 20 principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'information de routage. Dans ce cas, il s'agit du MSRN de l'étape 9. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR 25 (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (202)), TT = 0 11. (Etape 11, Figure 5) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le GMSC (202) du Hub 'secondaire' (20) du réseau HPLMNMON vers le 30 VMSC-V du réseau visité. Au niveau ISUP le paramètre principal de ce message est le MSRN obtenu dans l'étape 9. 2 9 866 85 39 Procédures d'appel sortant lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 'Hub Principal' (10) de HPLMNMON La Figure 6 détaille les équipements et les échanges des messages afin 5 d'assurer le déroulement correct de l'appel sortant lorsque l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne. 1. (Etape 1, Figure 6) Suite à la réception d'une requête d'appel sortant de la part du téléphone (40) de l'abonné, le VMSC-V du réseau visité envoie un message de signalisation 'CAP_ 10 INITIAL DETECTION POINT' vers la 'Service Control Function' (105) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNmoN. Il est nécessaire que le VMSC-V supporte CAMEL (au moins la Phase 1) et que le `Originating CAMEL Subscription Information' (O-CSI) fasse partie des paramètres qui ont été envoyés au sein du message 15 `MAP INSERTSUBSCRIBER DATA' (Etape 6, Figure 4) afin que le VMSC-V puisse connaître l'adresse de la 'Service Control Function' (105). La syntaxe et les paramètres du message 'CAP_ INITIAL DETECTION POINT' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification 20 Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 2; Stage 2 (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : - l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (160) (faisant partie de 25 l'ensemble d'identifiants IMSIMON). - L'identifiant téléphonique MSISDNFR appartenant à l'OPERATEURmoN. C'est ce numéro qui a été envoyé au VLR-V du réseau visité parmi les paramètres du message `MAP INSERTSUBSCRIBER DATA' (Etape 6, Figure 4) 30 Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 2. (Etape 2, Figure 6) La base de données de la plateforme CAMEL (105) lit la valeur de l'identifiant téléphonique MSISDNFR et en dérive l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc. En effet, I' MSISDNFR-Loc est le seul numéro français connu par l'abonné et qui identifie ce dernier. 3. (Etape 3, Figure 6) La 'Service Control Function' (105) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON envoie au VMSC-V un message de signalisation 'CAP_REQUEST_REPORTBCSMEVENT'. La syntaxe et les paramètres du message `CAP_REQUEST_REPORTBCSM_EVENT' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 2; Stage 2 (Release 1998).. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : les Detection Points' (DP) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 4. (Etape 4, Figure 6) La 'Service Control Function' (105) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON envoie au VMSC-V un message de signalisation 'CAP CONNECT'. Le but est de permettre au VMSCV de changer l'identifiant du numéro appelant, en remplaçant le MSISDNFR par le MSISDNFR-Loc. En effet, comme déjà expliqué à l'étape 2 l' MSISDNFR-Loc est le seul numéro français connu par l'abonné et qui identifie ce dernier. La syntaxe et les paramètres du message `CAP_CONNECT' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 2; Stage 2 (Release 1998).. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : le paramètre `GenericNumber = MSISDNFR-Loc Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 5. (Etape 5, Figure 6) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le VMSC-V du réseau visité vers le GMSC du réseau destinataire (à noter : en Figure 6, un Signaling Transfer Point' (STP) est représenté comme point de transit générique). Au niveau ISUP l'identifiant de l'appelant est le MSISDNFR-Loc obtenu dans l'étape 4. A noter : comme déjà explique en annexe de la Figure 4, l'étape 6 de la Figure 4 (INSERT SUBSCRIBER DATA' (ISD)) permet de pousser dans le VLR-V du réseau visité l'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc appartenant à l'opérateur français qui possède et exploite le réseau HPLMNLoc (30) au lieu de l'identifiant MSISDNFR appartenant à l'OPERATEURmoN. Dans ce cas, suite à la réception d'une requête d'appel sortant de la part du téléphone (40) de l'abonné, le VMSC-V peut exécuter directement la procédure ISUP IAM (Etape 5 de la Figure 6) en utilisant l'identifiant correct de l'appelant : aucun échange de messages avec la 'Service Control Function' (105) est nécessaire. 2 9 866 85 42 Procédures de l'envoi SMS lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 'Hub Principal' (10) de HPLMNMON La Figure 7 détaille les équipements et les échanges des messages 5 afin d'assurer le déroulement correct de l'envoi des SMS lorsque l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne. 1. (Etape 1, Figure 7) Suite à la réception d'une requête de l'envoi d'un SMS de la part du téléphone (40) de l'abonné, le VMSC-V du réseau 10 visité envoie un message de signalisation `MAP SEND INFO FOR MO SMS' vers le VLR-V du réseau visité. La syntaxe et les paramètres du message `MAP SEND INFO FOR MO SMS' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical 15 Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'identifiant téléphonique MSISDNFR appartenant à l'OPERATEURMON. C'est ce numéro qui a été envoyé au VLR-V du 20 réseau visité parmi les paramètres du message `MAP INSERT SUBSCRIBER DATA' (Etape 6, Figure 4) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 2. (Etape 2, Figure 7) Un message de signalisation `MAP SEND INFO FOR MO SMS ACK' est retourné depuis le VLRV du réseau visité vers le VMSC-V du réseau visité. La syntaxe et les paramètres du message `MAP_SEND_INFO_FOR_MO_SMS_ACK' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (160) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSImoN) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 3. (Etape 3, Figure 7) Un message de signalisation `MAP MO FORWARD SHORTMESSAGE' est envoyé depuis le VMSC-V du réseau visité vers l'IWMSC-SMSC(103) du réseau HPLMNMON (10). La syntaxe et les paramètres du message `MAP MO FORWARD SHORTMESSAGE' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce massage sont : Au niveau MAP : - l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (160) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSImoN). - Le SM-RP-DA qui correspond GT du SMSC (103) - Le SM-RP-OA qui correspond GT du VMSC-V du réseau visité - Le SM-RP-UI qui correspond au numéro du destinataire et au contenu du SMS Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : VMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 4. (Etape 4, Figure 7) un message de signalisation `MAP MO FORWARD SHORTMESSAGE ACK' est retourné depuis le IWMSC-SMSC (103) du réseau HPLMNMON vers le VMSC-V du réseau visité. La syntaxe et les paramètres du message `MAP MO FORWARD SHORTMESSAGE ACK' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 5. (Etape 5, Figure 7) Le IWMSC-SMSC (103) envoie un message de signalisation `CAP_INITIAL_DETECTION_POINT_SMS' vers le `Service Control Function' (105) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Il est nécessaire que le IWMSC-SMSC supporte CAMEL (la Phase 3 minimum) et que le paramètre `Origination CAMEL Subscription Information' (0-CSI) fasse partie des paramètres qui ont été envoyés au sein du message `MAP_INSERTSUBSCRIBER DATA' (Etape 6, Figure 4) afin que le VMSC-V puisse connaître l'adresse de la 'Service Control Function' (105). La syntaxe et les paramètres du message `CAP INITIAL DETECTION POINT' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Customise Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 2 ; Stage 2 (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : - l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE (160) (faisant partie de l'ensemble d'identifiants IMSIMON). - L'identifiant téléphonique MSISDNFR appartenant à l'OPERATEURmoN. C'est ce numéro qui a été envoyé au VLR-V du réseau visité parmi les paramètres du message `MAP_INSERTSUBSCRIBER_DATA' (Etape 6, Figure 4) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 6. (Etape 6, Figure 7) Le `Service Control Function' (105) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON envoie au IWMSC-SMSC un message de signalisation `CAP_REQUEST_REPORT_BCSM_EVENT'. La syntaxe et les paramètres du message `CAP_REQUEST_REPORT_BCSMEVENT' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 3; Stage 2 (Release 1998).. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : les Detection Points' (DP) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 - Adresse GT de destination : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 7. (Etape 7, Figure 7) Le 'Service Control Function' (105) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON envoie au IWMSC-SMSC un message de signalisation `CAP_CONNECTSMS'. Le but est de permettre à l'IWMSC-SMSC de changer l'identifiant du numéro appelant, en remplaçant le MSISDNFR par le MSISDNFR-Loc. En effet, comme déjà expliqué à l'étape 2 l' MSISDNFR_Loc est le seul numéro français connu par l'abonné et qui identifie ce dernier. La syntaxe et les paramètres du message `CAP_CONNECT_SMS' sont définis dans la norme 3GPP TS 03.78: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Customised Applications for Mobile network Enhanced Logic (CAMEL) Phase 3; Stage 2 (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau CAP : le paramètre `CallingPartyNumber = MSISDNFR-Loc Au niveau SCCP : 2 9 866 85 46 - Adresse GT d'émission: gsmSCF (numéro E.164), SSN = 147 (la plateforme CAMEL (105)), TT = 0 - Adresse GT de destination : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 5 8. (Etape 8, Figure 7) Un message `MAP SEND ROUTING INFO FOR SM REQ' est envoyé depuis l'IWMSC-SMSC (103) vers le GMSC de la partie destinataire. La syntaxe et les paramètres du message `MAP SEND ROUTING INFO FOR SM REQ' sont définis dans la 10 norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : 15 - le MSISDN = le numéro de destinataire - ServiceCenterAddress = le GT du SMSC (103) du Hub `principal' (10) du réseau HPLMNMON Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : IWMSC-SMSC (numéro E.164), SSN 20 = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : MSISDN de destinataire (numéro E.164), SSN = 6, TT = 0 25 Procédures de la réception SMS lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 'Hub Principal' (10) de HPLMNMON La Figure 8 détaille les équipements et les échanges des messages afin d'assurer le déroulement correct de la réception SMS lorsque l'abonné se 30 trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne. 1. (Etape 1, Figure 8) Un message de signalisation `MAP_SEND_ROUTING_INFO_FOR_SM_REQ' est envoyé depuis le 2 9866 85 47 GMSC (302) vers le HLR (301) du réseau (30). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identifiant téléphonique MSISDNFR-Loc. 5 - ServiceCenterAddress = O-SMSC, l'adresse du SMSC d'émission. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (302)), TT = 0 10 - Adresse GT de destination : MSISDNFR-Loc (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 2. (Etape 2, Figure 8) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFO FOR SM ACK' est retourné depuis le HLR (301) vers le GMSC (302) du réseau (30). La syntaxe et les 15 paramètres du message sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : 20 - L'IMSI 'local' IMSILoc (360). - Adresse du VMSC = GT-PS-VMSC (numéro E.164), (adresse de la passerelle de signalisation en tant qu'émulateur du VMSC). Au niveau SCCP : 25 - Adresse GT d'émission : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR(301)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC(302)), TT = 0 3. (Etape 3, Figure 8) Un message de signalisation 30 `MAP_MT_FORWARD_SM' est envoyé depuis l'IWMSC-SMSC de la partie d'émission du SMS vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC ; en effet, comme expliqué en Figure 4 (étape 7) le numéro d'identification IMSILoc (360) apparaît comme étant enregistré dans un VLR du réseau HPLMNmoN. La syntaxe et les paramètres du message `MAP_MT_FORWARDSM' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - l'IMSI 'local' IMSILoc (360). - Le ServiceCenterAddress = O-SMSC, l'adresse de SMSC de la partie émission ce SMS. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : O-IWMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-VMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 4. (Etape 4, Figure 8) La passerelle de signalisation (50) lit le numéro d'identification IMSILoc. Grâce à sa base de données (505) (décrite en Figure 3) la passerelle (50) peut dériver la valeur de l'IMSI 'principal' belge IMSIp-BE. 5. (Etape 5, Figure 8) Un message %AAP SEND ROUTING INFO FOR SM REQ' est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un IWMSCSMSC vers l'HLR (101) du réseau HPLMMON (10). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identification téléphonique MSISDNFR - ServiceCenterAddress = GT-PS-IWMSC, l'adresse de la passerelle de signalisation en tant qu'émulateur de l'IWMSCSMSC Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : GT-PS-IWMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : MSISDNFR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR(101)), TT = 0 6. (Etape 6, Figure 8) Un message de signalisation `MAP SEND ROUTING _ INFO _ FOR _ SM ACK' est retourné depuis _ l'HLR (101) du réseau HPLMNmoN (10) vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un IWMSC-SMSC. Les paramètres principaux sont : Au niveau MAP : - L'IMSI 'principal' IMSIP-BE - L'adresse du VMSC = l'adresse du VMSC-V du réseau visité Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR(101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-IWMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 7. (Etape 7, Figure 8) Un message `MAP_MT_FORWARD_SM' est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un IWMSC-SMSC vers le VMSC-V du réseau visité. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'IMSI 'principal' IMSIp_BE (160) - ServiceCenterAddress = GT-PS-IWMSC, l'adresse de la passerelle de signalisation en tant qu'émulateur de l'IWMSCSMSC Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : GT-PS-IWMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un IWMSC-SMSC) - Adresse GT de destination : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 8. (Etape 8, Figure 8) Un message `MAP_MT_FORWARD_SM ACK' est retourné depuis le VMSC-V du réseau visité vers la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un IWMSC-SMSC. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-IWMSC (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 9. (Etape 9, Figure 8) Un message de signalisation `MAP _ MT FORWARD SM ACK' est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC vers l'IWMSC- SMSC-V du réseau visité. Les paramètres de ce message principaux sont : Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission : GT-PS-VMSC, SSN = 8, TT = 0 - Adresse GT de destination : IWMSC-V, SSN = 8, TT = 0 Procédures d'appel entrant vers l'abonné lorsqu'il se trouve dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne de HPLMNmoN et que l'abonné n'est pas disponible (Early Call Forwardinq et Late Call Forwardinq) - rôle du 'Hub Principal' (10) Les figures 9, 10 et 11 détaillent les équipements et les échanges des messages afin d'assurer le déroulement correct de la redirection d'un appel entrant vers la messagerie vocale, lorsque l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne et qu'il n'est pas joignable. A noter : les procédures d'appel entrant lorsque l'abonné est injoignable sont quasiment identiques aux procédures d'appel entrant normal (Figure 5). Les différences par rapport aux étapes de Figure 5 sont détaillées dans la description des Figures 9, 10, 11. Figure 9: L'abonné a éteint son téléphone portable, événement qui a déclenché une procédure de 'IMSI détach' auprès du VLR-V : la Figure 9 représente la procédure dite du `Early Call Forwarding' (ECF), sans interrogation du VLR-V. 1. (Etape 1, Figure 9) Pas de différences. 2. (Etape 2, Figure 9) Pas de différences. 3. (Etape 3, Figure 9) Pas de différences. 4. (Etape 4, Figure 9) Pas de différences. 5. (Etape 5, Figure 9) Pas de différences. 6. (Etape 6, Figure 9) Pas de différences. 7. (Etape 7, Figure 9) Pas de différences. 8. (Etape 8, Figure 9) un message de signalisation `MAP SENO ROUTING INFORMATIONACK' est renvoyé depuis le HLR (101) vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'information de routage et/ou l'information sur l'état opérationnel de l'abonné (joignable ou non). Dans ce cas, l'information sur l'état opérationnel de l'abonné signale que l'utilisateur n'est pas joignable (état de 'IMSI detached'). Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 9. (Etape 9, Figure 9) Un message `MAP_RESUME_CALL_HANDLING' est envoyé depuis le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) vers la passerelle de signalisation (50) du réseau HPLMNMON. La syntaxe et les paramètres du message `MAP_RESUME_CALL_HANDLING' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project ; Technical Specification Group Core Network ; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'IMSI 'principal' IMSIp_BE - L'information que l'abonné n'est pas joignable Au niveau SCCP (entre le GMSC (102) et la passerelle de signalisation (50)) : - Adresse GT de d'émission : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-VMSC (numéro E.164), SSN = 8 (la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC), TT = 0 10. (Etape 10, Figure 9) La passerelle de signalisation (50) lit la valeur de l'IMSILoc à partir des informations sur les correspondances entre les IMSI (IMSILoc, IMSIp-BE). 11. (Etape 11, Figure 9) Un message MAP_RESUME_CALL_HANDLING est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC du Hub 'principal' (10) vers le GMSC (302) du réseau HPLMNLoc. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identifiant IMSILoc - L'information que l'abonné n'est pas joignable Au niveau SCCP: - Adresse GT de d'émission : GT-PS-VMSC (numéro E.164), SSN = 8 (la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (GMSC (302)), TT = 0. A noter : si l'adresse GT du GMSC (302) n'est pas connue par la passerelle de signalisation (50), le message MAP_RESUME_CALL_HANDLING sera traité par un STP approprié qui permettra de joindre le GMSC (302)). Figure 10: L'abonné est indisponible au niveau du VLR-V. la Figure 10 représente la procédure dite du `Early Call Forwarding' (ECF), avec interrogation du VLR-V. 1. (Etape 1, Figure 10) Pas de différences. 2. (Etape 2, Figure 10) Pas de différences. 3. (Etape 3, Figure 10) Pas de différences. 4. (Etape 4, Figure 10) Pas de différences. 5. (Etape 5, Figure 10) Pas de différences. 6. (Etape 6, Figure 10) Pas de différences. 7. (Etape 7, Figure 10) Pas de différences. 8. (Etape 8, Figure 10) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBER' est envoyé depuis le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VLR-V du réseau visité. Les paramètres principaux de ce message sont: Au niveau MAP : - L'IMSI 'principal' IMSIp_BE Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 9. (Etape 8, Figure 10) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBER_ACK' est retourné depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont: Au niveau MAP : - Le statut de l'abonné (ici (Status: unreachable)) Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 10. (Etape 9, Figure 10) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFORMATION_ACK' est renvoyé depuis le HLR (101) vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'information de routage et/ou l'information sur l'état opérationnel de l'abonné (joignable ou non). Dans ce cas, 2 9 86 6 85 54 l'information sur l'état opérationnel de l'abonné signale que l'utilisateur n'est pas joignable (état de `unreachable'). Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR 5 (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 11. (Etape 10, Figure 10) Un message MAP RESUME CALLHANDLING est envoyé depuis le GMSC (102) 10 du Hub 'principal' (10) vers la passerelle de signalisation (50) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont: Au niveau MAP : - L'IMSI `principal' IMSIp_BE - L'information que l'abonné n'est pas joignable 15 Au niveau SCCP (entre le GMSC (102) et la passerelle de signalisation (50)): - Adresse GT de d'émission : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-VMSC (numéro E.164), 20 SSN = 8 (la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC), TT = 0 12. (Etape 11, Figure 10) La passerelle de signalisation (50) lit la valeur de l'IMSILoc à partir des informations sur les correspondances entre les IMSI (IMSILoc, IMSIp_BE). 25 13. (Etape 12, Figure 10) Un message MAP RESUME CALL HANDLING est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC du Hub `principal' (10) vers le GMSC (302) du réseau HPLMNLoc. Les paramètres principaux de ce message sont : 30 Au niveau MAP : - L'identifiant IMSILoc - L'information que l'abonné n'est pas joignable Au niveau SCCP: - Adresse GT de d'émission : GT-PS-VMSC (numéro E.164), SSN = 8 (la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VMSC), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (GMSC (302)), TT = 0. A noter : si l'adresse GT du GMSC (302) n'est pas connue par la passerelle de signalisation (50), le message MAP_RESUME_CALLHANDLING sera traité par un STP approprié qui permettra de joindre le GMSC (302)). Figure 11 : L'abonné est indisponible au niveau du VLR-V. la Figure 11 représente la procédure dite du tate Call Forwarding' (ECF). Les étapes suivantes sont décrites par rapport à la description de la Figure 10. 1. (Etape 1, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 2. (Etape 2, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 3. (Etape 3, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 4. (Etape 4, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 5. (Etape 5, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 6. (Etape 6, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 7. (Etape 7, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 8. (Etape 8, Figure 11) Pas de différences par rapport à la même étape de Figure 10. 9. (Etape 9, Figure 11) un message de signalisation `MAP PROVIDE ROAMING NUMBERACK' est retourné depuis le VLR-V du réseau visité vers le HLR (101) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identifiant téléphonique temporaire 'Mobile Station Roaming Number' (MSRN) alloué par le VLR-V. - L'adresse GT du VMSC-V de destination, dans le réseau visité Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 - Adresse GT de destination : HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 10. (Etape 10, Figure 11) un message de signalisation `MAP SEND ROUTING INFORMATION_ACK' est renvoyé depuis le HLR (101) vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : l'information de routage. Dans ce cas, il s'agit du MSRN de l'étape 9. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (101)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 11. (Etape 11, Figure 11) Un message ISUP IAM est envoyé depuis le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VMSC-V du réseau visité. Au niveau ISUP le paramètre principal de ce message est le MSRN obtenu dans l'étape 9. 12. (Etape 12, Figure 11) Un message de signalisation MAP RESUME CALL HANDLING est envoyé depuis le VMSC- V vers le GMSC (102) du Hub 'principal' (10). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - L'identifiant MSISDNFR-Loc - L'information que l'abonné n'est pas joignable Au niveau SCCP (entre le VMSC-V et le GMSC (102)) : - Adresse GT de d'émission : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 2 9 86 6 85 57 - Adresse GT de destination : GMSC (numéro E.164), SSN = 8 (le GMSC (102)), TT = 0 13. (Etape 13, Figure 11) Un message de signalisation MAP RESUME CALL HANDLING_ACK est renvoyé depuis le 5 GMSC (102) du Hub 'principal' (10) vers le VMSC-V. Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau SCCP (entre le le GMSC (102) et VMSC-V) : - Adresse GT de d'émission : GMSC (numéro E.164), SSN = 8, (le GMSC (102)), TT = 0 10 - Adresse GT de destination : VMSC-V (numéro E.164), SSN = 8, TT = 0 14. (Etape 14, Figure 11) Un message ISUP REL est envoyé depuis le GMSC (102) du Hub 'principal' (10) du réseau HPLMNMON vers le VMSC-V du réseau visité. 15 Au niveau MTP (entre le GMSC (102) et le VMSC-V) les paramètres principaux de ce message sont: - 'Point Code' (PC) d'émission : le PC du GMSC (102) référencé GMSC-PC - PC de destination : le PC du VMSC-V référencé VMSC-PC. 20 15. (Etape 15, Figure 11) Pas de différences par rapport à l'étape 11 de Figure 10. 16. (Etape 16, Figure 11) Pas de différences par rapport à l'étape 12 de Figure 10. 17. (Etape 17, Figure 11) Pas de différences par rapport à l'étape 13 25 de Figure 10. Procédures d'envoi d'un service supplémentaire lorsque l'abonné se trouve dans un réseau visité au sein de la Communauté Européenne - rôle du 'Hub Principal' (10) de HPLMNMON 30 La figure 12 détaille les équipements et les échanges des messages afin d'assurer le déroulement correct d'une requête de service supplémentaire (par exemple, la redirection d'un appel entrant vers un autre numéro lorsque l'abonné se trouve en itinérance dans un pays de la Communauté Européenne et qu'il n'est pas joignable. 1 (Etape 1, Figure 12) un message de signalisation `MAP REGISTER SS' est envoyé depuis le VLR-V du réseau visité vers la passerelle de signalisation PS (50) du sous-réseau (10). La syntaxe et les paramètres du message `MAP_REGISTERSS' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Le message est acheminé vers la passerelle de signalisation PS (50) à travers le GMSC (102). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - Le code du service supplémentaire. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR- V), TT = 0 - Adresse GT de destination : MGTp_BE (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'principal' belge IMSIp-BE), SSN = 7, TT = 0 2. (Etape 2, Figure 12) La passerelle de signalisation (50) lit la valeur de l'IMSI 'principal' belge IMSIp_BE. Grâce à sa base de données (505) (décrite en Figure 3) la passerelle (50) peut dériver le numéro d'identification IMSILoc (360). 3. (Etape 3, Figure 12) un message de signalisation `MAP REGISTER SS' est envoyé depuis la passerelle de signalisation (50) vers le HLR (301) du réseau (30). Le message est acheminé vers le HLR (301) à travers le GMSC (302). Les paramètres principaux de ce message sont : Au niveau MAP : - Le code du service supplémentaire. Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN = 7, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR) 2 9866 85 59 - Adresse GT de destination : MGTLoc (numéro E.214 dérivé de l'IMSI 'principal' belge IMSIL0c), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 4. (Etape 4, Figure 16) un message de signalisation %AAP REGISTER SS ACK' est envoyé depuis le HLR (301) du 5 réseau (30) vers la passerelle de signalisation PS (50). La syntaxe et les paramètres du message `MAP_REGISTER_SS ACK' sont définis dans la norme 3GPP TS 09.02: 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network; Mobile Application Part (MAP) specification (Release 1998). Les paramètres principaux de ce 10 message sont Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: HLR (numéro E.164), SSN = 6 (le HLR (301)), TT = 0 - Adresse GT de destination : GT-PS-VLR (numéro E.164), SSN 15 = 7, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation (50) en tant qu'émulateur d'un VLR) 5. (Etape 5, Figure 16) un message de signalisation `MAP REGISTERSS ACK' est envoyé depuis la passerelle de signalisation PS (50) vers le VLR-V du réseau visité. Les paramètres 20 principaux de ce message sont : Au niveau SCCP : - Adresse GT d'émission: GT-PS-HLR, SSN = 6, TT = 0 (l'adresse GT de la passerelle de signalisation PS (50) en tant qu'émulateur d'un HLR) 25 - Adresse GT de destination : VLR-V (numéro E.164), SSN = 7 (VLR-V), TT = 0 2 9 866 85 60 GLOSSAIRE ET ABREVIATIONS UTILISEES AS : « Autonomous System », ensemble de réseaux informatiques IP intégrés à Internet et dont la politique de routage interne (routes à choisir en priorité, filtrage des annonces) est cohérente. 5 BCSM « Basic Call State Model », vue abstraite des activités du traitement d'appel. Il identifie des points précis dans le traitement d'appel où la logique d'un service CAMEL est autorisée à interagir avec le traitement d'appel et décrit un cadre dans lequel on pourra préciser le moment où le transfert de contrôle peut avoir lieu entre le traitement d'appel de base (VMSC/GMSC) et 10 la logique du service (SCF). CAMEL : « Customized Applications for Mobile network Enhanced Logic », ensemble de fonctionnalités qui reprend les principes de base du Réseau Intelligent en y apportant une dimension mobile CAP : « CAMEL Application Part », protocole standard de haut niveau du 15 GSM qui effectue tous les échanges entre les différents éléments fonctionnels de la plateforme CAMEL CdPA : « Called Party Address », adresse ou numéro téléphonique d'une entité appelée (ou destinataire) CqPA : « Calling Party Address », adresse ou numéro téléphonique d'une 20 entité appelant (ou émettrice) DP : « Detection Point », information qui identifie le moment dans le traitement d'appel où le transfert de contrôle peut s'effectuer DPC : « Destination Point Code », 'Point Code' d'un équipement destinataire d'un message MAP, CAP ou ISUP 25 E.164 : définition - selon le standard du réseau SS7 - d'un MSISDN. Selon le standard E164, un MSISDN a le format (code pays, code de destination national, numéro de l'abonné) E.214 : Le standard SS7 E.214 définit un numéro hybride, dans lequel le code pays et le code de destination national ont le format E.164, tandis que 30 le numéro d'identification de l'abonné est selon format E.212. L'existence du format E.214 est justifiée par le fait que les réseaux SS7 internationaux nécessitent d'un en-tête de type E.164 afin de router les messages de signalisation. ECF : « Early Call Forwarding », renvoie d'appel avant la mise en place d'un appel vers le destinataire Full MVNO : « Full Mobile Virtual Network Operator » est un opérateur de téléphonie mobile qui, ne possédant pas de concession de spectre de fréquences ni d'infrastructure pour la transmission par voie hertzienne, contracte des accords avec les MNO pour interconnecter ses équipements. Un Full MVNO possède les équipements du réseau coeur (tels que le HLR, le GMSC, le GGSN, etc.) ; il est aussi responsable de la fabrication et de l'exploitation de ses propres cartes SIM GGSN : « Gateway GPRS Support Node », passerelle d'interconnexion entre le réseau paquet mobile (GPRS ou UMTS) et les réseaux IP externes GGSNLoc : GGSN possédé et contrôlé par l'opérateur du HPLMNmoN . Le GGSNLoc est interconnecté au réseau 'local' HPLMNLoc GMSC : « Gateway MSC », commutateur téléphonique permettant l'accès au réseau mobile d'un opérateur par intermédiaire d'une connexion SS7 et d'accords d'itinérance GMSCLoc : GMSC possédé et contrôlé par l'opérateur du HPLMNmoN . Le GMSCLoc est interconnecté au réseau 'local' HPLMNLoc GRX : « GPRS Roaming Exchange », réseau de routage IP sécurisé destiné 20 aux opérateurs mobiles, permettant à leurs abonnés de basculer entre plusieurs opérateurs tout en continuant d'accéder aux services de données de leur réseau domestique gsmSCF : « GSM Service Control Function », entité fonctionnelle qui contient la logique de service 25 gsmSSF : « GSM Service Switching Function », entité fonctionnelle qui interface un VMSC/GMSC au gsmSCF GT : « Global Title », adresse utilisée pour l'acheminement des messages de signalisation dans les réseaux de télécommunication. Tout équipement, tel que GMSC, HLR, etc. a son propre 'GT'. 30 HLR : « Home Location Register » registre de localisation principal d'un abonné mobile HPLMN : « Home Public Land Mobile Network », réseau d'abonnement d'un mobile HPLMNmoN : réseau qui fournit la carte SIM 'mondiale' HPLMNLoc : réseau qui fournit l'identifiant local de la carte SIM Double-IMSI IDP : « Initial Detection Point », service du protocole CAP permettant à l'entité gsmSSF après détection d'un point `DP' dans le modèle BCSM, de demander à l'entité gsmSCF des instructions pour traiter l'appel. IMSI : « International Mobile Subscriber Identity », numérotation interne (à 15 ou 16 chiffres) à un réseau HPLMN. Le premier champ de cette numérotation est le MCC (Mobile Country Code - 3 chiffres), le deuxième champs est le MNC (Mobile Network Code - généralement 2 chiffres). Le dix chiffres restant définissent respectivement le HLR qui contrôle l'IMSI (2 chiffres) et l'identifiant de l'abonné (8 chiffres). A titre d'exemple, pour un HPLMN allemand MCC = 262, pour un HPLMN français MCC = 208. Le format de l'IMSI respecte le standard di `E.212' des réseaux SS7. INSERT SUBSCRIBER DATA : service du protocole MAP servant à envoyer depuis le HLR la description du profil de l'abonné (MSISDN, suscription à des services CAMEL, etc.) quand celui-ci se trouve dans un VPLMN. Le message est reçu par le MSCNLR du VPLMN ISUP : « ISDN User Part », protocole qui fait partie du réseau SS7 et qui est utilisé pour la gestion des appels téléphonique dans les réseaux publiques commutés ISUP IAM : « Initial Address Message », le premier message envoyé pour informer le commutateur partenaire qu'un établissement d'appel doit être effectué à destination du numéro destinataire contenu parmi les paramètres du message. IWMSC : « (SMS) interworking MSC », un MSC capable de recevoir un 25 message court du réseau mobile et de le transférer au SMSC LCF : « Late Call Forwarding », renvoie d'appel après la mise en place d'un d' appel vers le destinataire LI : « Lawful Intercept », ensemble de procédures enclenché par un juge d'instruction afin d'obtenir les données de communications d'un abonné au 30 cours d'une enquête judiciaire. LOCATION UPDATE : service du protocole MAP servant à enregistrer dans le HLR la présence d'un abonné dans un VPLMN. Le message est envoyé par le MSCNLR du VPLMN. MAP : « Mobility Application Part », protocole standard de haut niveau du GSM qui effectue tous les échanges liés à la mobilité, au contrôle d'appel et aux services supplémentaires MCC : « Mobile Country Code », voir la définition d'IMSI MNO : Mobile Network Operator, opérateur de téléphonie mobile qui possède une concession de spectre de fréquences et l'infrastructure de réseau propres. L'infrastructure consiste de composants permettant la liaison du mobile par voie hertzienne ainsi que les composants du réseau « coeur ». MSC : « Mobile Switching Center », commutateur téléphonique mobile MSC/VLR : l'ensemble des fonctionnalités du MSC et du VLR ; bien que distinctes, ces fonctionnalités sont souvent considérées dans leur ensemble dans les exposés des architectures afin de simplifier la description. MSISDN : « Mobile Station ISDN Number », le numéro « connu du public » de l'usager GSM ou UMTS par opposition au numéro IMSI. C'est cet 15 identifiant, couramment appelé numéro de téléphone, qui sera composé afin d'atteindre l'abonné. En général, seul le HLR connaît la correspondance entre le MSISDN et l'IMSI. MSRN : « Mobile Station Roaming Number », numéro d'itinérance temporaire attribué dynamiquement à chaque demande d'appel entrant par 20 le VPLMN. MTP : « Message Transfer Part », couche réseau des systèmes SS7 fournissant des services tels que adressage (par le biais des 'Point Code') et le routage (chaque noeud du réseau SS7 dispose d'une table de routage préconfigurée permettant de connaître le noeud suivant par laquelle passer 25 pour acheminer un paquet à la destination) NP : « Numbering Plan », numéro entier correspondant à un type de numéro (E.164, E.214, etc.) dans le plan de numérotation SS7 0-CSI : « Originating CAMEL Subscription Information », ensemble de paramètres qui contiennent des informations permettant de déclencher une 30 logique de service à partir d'un VMSCC visité pour des appels sortants. OPC : « Origination Point Code », 'Point Code' d'un équipement émetteur d'un message MAP, CAP ou ISUP OTA : « Over The Air », une technologie permettant d'accéder aux données d'une carte SIM à distance. Il permet par exemple ainsi à un opérateur de téléphonie mobile de mettre à jour le contenu ou d'introduire un nouveau de manière rapide, efficace et peu service sur tout un lot de cartes SIM coûteuse PC : « Point Code », adresse à niveau de la couche MTP dans le réseau de signalisation SS7 PRN : « Provide Roaming Number », service du protocole MAP permettant à un GMSC de connaître le MSRN du destinataire de l'appel. C'est le HLR du réseau de l'appelant qui envoie le message `PRN' au MSC/VLR du réseau VPLMN du destinataire. REGISTER SS (Enregistrement de Services Supplémentaires) : service du protocole MAP utilisé pour paramétrer les renvois d'appel. Dans le brevet d'invention EP 1942695 Al ce service est utiliser pour déclencher une procédure de Call Back. Roariing itinérante : dispositions contractuelles et techniques permettant à un abonné de mobile d'utiliser son téléphone dans d'autres réseaux que le sien. RRBE : « Request Report BCSM Event », flux d'information émis par l'entité gsmSCF pour demander à l'entité gsmSSF de surveiller un événement associé à l'appel (e.g., des événements BCSM tels qu'occupation, non réponse, début de communication, fin de communication), puis renvoyer une notification à l'entité gsmSCF quand l'événement est détecté SCCP : « Signaling Connection Control Part », protocole standard des réseaux SS7 qui fournit les services à niveau réseau pour l'interconnexion à niveau 'Global Title' (GT) entre différents équipements. SCP : « Service Control Point », composante fonctionnelle des réseaux CAMEL, utilisée pour le contrôle (initialisation, démarrage, terminaison, facturation...) des services. SGSN : « Serving GPRS Support Node », passerelle permettant l'acheminement des données à l'intérieur des réseaux mobiles GPRS SMSC : « Short Message Service Center », permet de gérer le transfert de messages SMS (textes ou binaires) entre téléphones mobiles SNDCP : « Sub Network Dependent Convergence Protocol », protocole GPRS de niveau 3 qui spécifie les fonctionnalités et les messages entre un téléphone mobile et le SGSN. SPC : « Signaling Point Code », adresse unique pour un noeud réseau dénommé Signaling Point'. Le SPC est similaire à l'adresse IP dans un réseau à commutation de paquet. SRI : « Send Routing Information », service du protocole MAP permettant 'à 5 un GMSC de connaître les information d'acheminement d'appel. SS7: « Signaling System no. 7 », réseau d'interconnexion utilisé entre les réseaux mobiles pour la transmission de la signalisation pour toute communication à commutation de circuit (voix, messages courts...) SSN : « Sub-System Number », numéro qui identifie une fonction utilisateur 10 dans le protocole SCCP TT : « Translation Type », champs du protocole SCCP qui permet d'adresser le translateur d'adresse approprié dans les interconnexions SS7 internationales VLR : « Visited Location Register », registre de localisation visitée 15 VPLMN : « Visited Public Land Mobile Network », réseau visité par un mobile en itinérance | L'invention concerne un système de mobiles enregistrés dans un ensemble de réseaux avec une carte SIM à double identifiant. Le premier des deux identifiants est appelé 'Identifiant mondial'. Avec l"Identifiant mondial' un abonné s'enregistre à un réseau 'mondial', qui est composé d'un ensemble de sous-réseaux continentaux; chaque sous-réseau de l'ensemble est dénommé 'Hub'. Le deuxième des deux identifiants est appelé 'Identifiant national'. Avec l'Identifiant national' un abonné s'enregistre à un réseau 'national'. L'invention concerne un dispositif permettant à l'abonné de: . Consommer des services de téléphonie mobile à des prix dits 'continentaux' à l'intérieur d'une zone géographique qui héberge un 'Hub'. . Consommer des services de téléphonie mobile à tarif national dans son pays de résidence. . Ne posseder qu'un seul numéro téléphonique. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux abonnés voyageant à l'international. | 1. Système de mobiles enregistrés : - dans un réseau mondial HPLMNMON lorsque les mobiles se trouvent en situation d'itinérance - dans un réseau national HPLMNLoc lorsque les mobiles se trouvent dans leur pays d'origine caractérisé en ce que : - HPLMNMON est composé d'un ensemble de sous-réseaux chaque sous- réseau de l'ensemble est dénommé 'Hub'. Un opérateur cellulaire unique, référencé OPERATEURMON, est responsable du fonctionnement et de l'exploitation de chaque Hub du HPLMNMON ; les différents Hub du HPLMNMON communiquent entre eux à travers une liaison physique et logique dédiée qui permet l'échange de messages de signalisation et de données (voix, data, SMS, etc.) - Le même OPERATEURMON est aussi `MVNO' sur le réseau HPLMNLoc ; - Parmi les Hub du HPLMNMON un Hub dit 'Principal' contient au moins un registre de localisation principal (HLR), un commutateur-passerelle (GMSC), un routeur-passerelle (GGSN), un centre de traitement de messages courts (SMSC) et une plateforme intelligente de type CAMEL. - Les autres Hub, dits 'Secondaires', du HPLMNMON contiennent au moins un commutateur-passerelle (GMSC), un routeur-passerelle (GGSN) et un centre de traitement de messages courts (SMSC) - Une carte SIM double-IMSI est insérée dans chaque mobile du système selon l'invention, permettant: o L'enregistrement du mobile au réseau national HPLMNLoc avec un IMSILoc qui permet au mobile de recevoir tout appel ou messages courts grâce à l'utilisation d'un premier numéro téléphonique national o L'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau mondial HPLMNMON avec un IMSIMON qui permet au mobile de recevoir tout appel ou messages courts grâce à l'utilisation d'un deuxièmenuméro téléphonique qui a le même identifiant pays du premier numéro téléphonique national. - Le premier numéro téléphonique national est de propriété de l'opérateur qui possède et exploite le réseau national HPLMNLoc 5 - Le deuxième numéro téléphonique est de propriété de OPERATEURMON - Le premier numéro téléphonique national et Le deuxième numéro téléphonique ont le même identifiant pays. - Une passerelle de signalisation (PS), de propriété de OPERATEURMON, permet une 'interconnexion physique et logique entre l'un des Hub du 10 réseau mondial HPLMNMON et HPLMNLoc. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la carte SIM double-IMSI contient : - Un premier jeu d'information, de propriété de l'opérateur qui possède et 15 exploite le réseau national HPLMNLoc, dont font partie : un numéro d'identification IMSILoc, une clef secrète d'authentification KLoc et le premier numéro téléphonique national - Un deuxième jeu d'information, de propriété de l'opérateur OPERATEURMON qui possède et exploite le réseau mondial HPLMNMON, 20 dont font partie : o Un numéro d'identification IMSIMON qui varie selon le pays visité du mobile en itinérance et dont la valeur permet l'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau HPLMNMON. o Une clef secrète d'authentification KMON qui, contrairement au 25 numéro d'identification IMSIMON, a une valeur unique. o Un deuxième numéro téléphonique qui a le même identifiant pays du premier numéro téléphonique national. 3. Système selon les 1 et 2, 30 caractérisé en ce que la passerelle de signalisation PS permet une interconnexion physique et logique entre le réseau HPLMNLoc et un ou plusieurs Hub du réseau HPLMNMON, permettant l'acheminement de la signalisation entre les deux réseaux pour le contrôle de fonctionnalités tellesque l'authentification et l'enregistrement du mobile, la gestion de la mobilité, les procédures d'appel et de messages courts entrants et sortants, les services supplémentaires, le renvoie d'appel et les communications data. L'acheminement de la signalisation s'effectue grâce à une base de données dans laquelle sont enregistrées la correspondance entre le numéro d'identification (variable) IMSIMON et le correspondant IMSILoc et entre le premier numéro téléphonique national et le deuxième numéro téléphonique. 4. Procédé selon les 1, 2, 3, caractérisé en ce que les procédures d'enregistrement du mobile dans un réseau visité s'effectuent selon les opérations suivantes : - L'une des valeurs possibles d'IMSIMON est activé, permettant l'enregistrement du mobile à l'un des Hub du réseau HPLMNMON. - Le registre de localisation visité (VLR) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON échangent les informations d'authentification et de localisation. Le deuxième numéro téléphonique est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à la valeur active d'IMSIMON. - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON émule un registre de localisation visité (VLR); un échange d'information de localisation s'effectue entre PS et le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc afin d'enregistrer l'identifiant IMSILoc du mobile sur la passerelle PS du réseau mondial HPLMNMON. Le premier numéro téléphonique national est enregistré par la passerelle PS. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que à la fin de l'échange des informations de localisation entre le registre de localisation visité (VLR) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON c'est le premier numéro téléphonique national qui est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). 6. Procédé selon les 1, 2, 3, 4,caractérisé en ce que les appels téléphoniques à destination du premier numéro téléphonique national lorsque le mobile est dans un réseau visité sont envoyés vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc, la localisation du mobile dans le réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau HPLMNLoc les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le premier numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc demande le numéro d'itinérance, correspondant à l'identifiant IMSILoc du mobile, à la passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON, ladite passerelle émulant un registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS du réseau mondial HPLMNMON renvoie au registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc le deuxième numéro téléphonique, ce deuxième numéro faisant fonction de numéro d'itinérance temporaire (MSRN) pour le mobile. L'identifiant du commutateur du réseau visité (VMSC) qui doit acheminer l'appel vers le numéro d'itinérance est aussi renvoyé, ledit commutateur étant émulé par la passerelle de signalisation PS. - Une fois reçues lesdites informations de la part du registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc, le commutateur- passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc renvoie la requête d'appel à destination du deuxième numéro téléphonique vers la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC). - A son tour, la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), renvoie la requête d'appel vers le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON, Hub auprès duquel le mobile est enregistré. - Le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré demande au registrede localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le deuxième numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON demande le numéro d'itinérance temporaire (MSRN), correspondant à l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur ledit Hub, au registre de localisation visité (VLR) du réseau dans lequel le mobile est en itinérance - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON reçoit de la part du registre de localisation visité (VLR) le numéro d'itinérance temporaire (MSRN) alloué à l'identifiant IMSIMON. En plus, l'identifiant du commutateur du réseau visité (VMSC) qui doit acheminer l'appel vers le MSRN est aussi renvoyé. - Une fois reçu le numéro d'itinérance temporaire (MSRN) de la part du registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON, le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré établit un appel vers le commutateur du réseau visité (VMSC), à destination du mobile. 7. Procédé selon les 1, 2, 3, 5 caractérisé en ce que une fois reçue la requête d'appel de la part de la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer l'appel vers le premier numéro téléphonique national qui est enregistré par le registre de localisation visité (VLR). 8. Procédé selon les 1, 2, 3, 4, caractérisé en ce que les appels téléphoniques à partir du mobile qui se trouve dans un réseau visité déclenchent un échange de messages entre un commutateur du réseau visité (VMSC) et une plateforme intelligente de type CAMEL du le réseau HPLMNMON afin que cette dernière puisse instruire lecommutateur du réseau visité (VMSC) de remplacer le deuxième numéro téléphonique par le premier numéro téléphonique national, qui est le seul numéro connu en correspondance du mobile. 9. Procédé selon les 1, 2, 3, 4, caractérisé en ce que les messages courts (SMS) émis par le mobile qui se trouve dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre un registre de localisation visité (VLR) auprès duquel le mobile s'est enregistré et un commutateur du réseau visité (VMSC) permet à ce dernier de connaître l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub. - Le commutateur du réseau visité (VMSC) transfère le message court vers le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré. - Un échange de messages a lieu entre le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré et une plateforme intelligente de type CAMEL du le réseau HPLMNMON afin que cette dernière puisse instruire le centre de traitement des messages courts (SMSC) de remplacer le deuxième numéro téléphonique par le premier numéro téléphonique national, qui est le seul numéro connu en correspondance du mobile. - Le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré envoie une requête vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau du destinataire afin de connaître les informations d'acheminement pour le message court. 10. Procédé selon les 1, 2, 3, 5, caractérisé en ce que les messages courts (SMS) émis par le mobile qui se 30 trouve dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre un registre de localisation visité (VLR) auprès duquel le mobile s'est enregistré et un commutateur du réseauvisité (VMSC) permet à ce dernier de connaître l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub. - Le commutateur du réseau visité (VMSC) transfère le message court vers le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub auprès duquel le mobile s'est enregistré. - Le centre de traitement des messages courts (SMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré envoie une requête vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau du destinataire afin de connaître les informations d'acheminement pour le message court. 11. Procédé selon les 1, 2, 3, 4, caractérisé en ce que les messages courts (SMS) à destination du mobile qui se trouve dans un réseau visité et qui est identifié par le premier numéro téléphonique national déclenchant les opérations suivantes : - Un échange de signalisation entre le commutateur-passerelle (GMSC) et le registre de localisation principal (HLR) du réseau national HPLMNLoc permet au commutateur-passerelle (GMSC) du réseau émetteur du message court de connaître l'information d'acheminement pur ce dernier. - Le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau émetteur du message court achemine ce dernier vers la passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC). - A son tour, la passerelle de signalisation PS demande au registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON les informations nécessaire afin d'acheminer le message court vers le deuxième numéro téléphonique national. - Le registre de localisation principal (HLR) du réseau mondial HPLMNMON renvoie à la passerelle de signalisation PS les informations d'acheminement, à savoir l'identifiant IMSIMON du mobile avec lequel le mobile s'est enregistré sur le Hub et l'adresse du commutateur du réseau visité (VMSC).- La passerelle de signalisation PS, en tant qu'émulateur de centre de traitement de messages courts achemine le message court vers le commutateur du réseau visité (VMSC). - Une fois reçue de la part du commutateur du réseau visité (VMSC) la confirmation que le message court a été acheminé vers le mobile, la passerelle de signalisation, en tant qu'émulateur du commutateur du réseau visité (VMSC), renvoie - à son tour - la même confirmation au commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc. 10 12. Procédé selon les 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 caractérisé en ce que les appels téléphoniques à destination du premier numéro téléphonique national lorsque le mobile est dans un réseau visité et il n'est pas joignable déclenchant les opérations suivantes : - Un message de type `MAP_RESUME-CALL_HANDLING' est envoyé 15 depuis le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré vers la passerelle de signalisation (50), ladite passerelle émulant le commutateur du réseau visité (VMSC). - La passerelle de signalisation PS lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à 20 la valeur active d'IMSIMON. - A son tour, la passerelle de signalisation PS renvoie le message `MAP RESUME-CALL HANDLING' - avec paramètre IMSILoc - vers le commutateur-passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc afin que ce commutateur-passerelle (GMSC) puisse transférer l'appel vers la 25 messagerie vocale qui correspond au premier numéro téléphonique national. 13. Procédé selon les 1, 2, 3, 4 caractérisé en ce que toute requête de service supplémentaire lorsque le 30 mobile est dans un réseau visité déclenchant les opérations suivantes : - Un message de type `MAP_REGISTER_SS' est envoyé depuis le registre de localisation visité (VLR) du réseau dans lequel le mobile est enitinérance vers le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré. - A son tour, le commutateur-passerelle (GMSC) du Hub du réseau mondial HPLMNMON auprès duquel le mobile est enregistré renvoie le message `MAP_REGISTER_SS' vers la passerelle de signalisation (50), ladite passerelle émulant le registre de localisation visité (VLR). - La passerelle de signalisation PS lit la valeur d'IMSILoc qui correspond à la valeur active d'IMSImoN. - A son tour, la passerelle de signalisation PS renvoie le message `MAP REGISTER_SS' - avec paramètre IMSILoc - vers le commutateur- passerelle (GMSC) du réseau national HPLMNLoc afin que ce commutateur-passerelle (GMSC) puisse transférer la requête de service supplémentaire vers le registre de localisation principal (HLR) du réseau HPLMNLoc.15 | H | H04 | H04W | H04W 8,H04W 88 | H04W 8/02,H04W 88/06 |
FR2990721 | A1 | FILTRE A PARTICULES | 20,131,122 | [0001] L'invention concerne les filtres à particules, notamment ceux équipant les lignes d'échappement de moteurs thermiques, et plus particulièrement les lignes d'échappement de moteurs thermiques de véhicules du type véhicule automobile. [0002] Les moteurs thermiques de type essence ou diesel produisent des particules, l'émission de particules étant généralement plus importante dans le cas des moteurs diesel que dans celui des moteurs essence. De fait, les lignes d'échappement de moteurs thermiques incluent le plus souvent, au moins quand il s'agit de moteurs diesel, un filtre à particules destiné à piéger des particules solides ou liquides constituées essentiellement de suies ou de gouttelettes d'huile. Pour éviter l'encrassement du filtre à particules, celui-ci doit être régénéré épisodiquement par brûlage des particules piégées. Le brûlage est réalisé par augmentation de la température des gaz d'échappement, notamment en injectant directement du carburant dans les gaz d'échappement, en prévoyant éventuellement, en outre, l'ajout d'un additif tel que du sel de cérium dans le carburant. Dans le cas où un catalyseur d'oxydation (destiné à oxyder le monoxyde de carbone et les hydrocarbures imbrûlés) est disposé sur la ligne d'échappement en amont du filtre à particules, la combustion de ce carburant dans le catalyseur d'oxydation permet d'augmenter considérablement la température des gaz d'échappement au niveau du filtre à particules, température qui peut alors, au moins temporairement, atteindre des températures de plus de 550°C jusqu'à 600°C. [0003] On comprend dans l'ensemble du présent texte les termes « amont » /« entrée » et « aval »/ « sortie » en fonction de la direction générale des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement, de la sortie moteur vers l'extrémité de la ligne débouchant hors du véhicule. [0004] Pour déclencher une régénération du filtre à particules, on mesure généralement la perte de charge à l'intérieur du filtre à particules en mesurant la pression en amont et en aval. Lorsque la perte de charge dépasse un seuil, on considère que le filtre à particules a accumulé une quantité de suies suffisante et la régénération du filtre à particules est initiée. [0005] De façon connue, les filtres à particules sont, par exemple, constitués d'une matrice minérale, de type céramique, de structure alvéolaire, définissant des canaux disposés sensiblement parallèlement à la direction générale d'écoulement des gaz d'échappement dans le filtre, et alternativement obturés du côté de la face d'entrée des gaz du filtre et du côté de la face de sortie des gaz du filtre, comme décrit dans le brevet EP - 2 426 326. [0006] De façon connue également, et également décrit dans le brevet précité, on peut aussi conférer des fonctions supplémentaires au filtre à particules, notamment en déposant sur tout ou partie des parois des canaux, un ou plusieurs revêtements catalytiques. Il peut s'agir de revêtements de type catalyseur d'oxydation, apte à diminuer les émissions de monoxyde de carbone (CO) et d'hydrocarbures par oxydation (HO), et/ou encore de revêtements de type catalyseur de réduction des oxydes d'azote du type NOx, notamment ceux catalysant la réduction des NOx avec injection dans la ligne d'échappement en amont du filtre d'un réducteur du type ammoniac gazeuse ou urée liquide. On peut aussi citer les revêtements de type piège à NOx, qui deviennent actifs vis-à-vis des NOx quand le moteur de type diesel passe temporairement en régime riche. [0007] En pratique, la matrice minérale du filtre est logée dans un conduit métallique généralement cylindrique, de diamètre plus important que celui du conduit de la ligne d'échappement, et équipé d'un rétrécissement amont, dit cône d'entrée (ou amont), et d'un rétrécissement aval, dit cône de sortie (ou aval), permettant d'intégrer le filtre au conduit de la ligne d'échappement. [0008] Lors d'une régénération du filtre, notamment en forte surcharge de suies donc très exothermique, il y a un risque que la matrice céramique se fissure, et que des fragments de celle-ci tendent à glisser hors de la matrice dans le sens général d'écoulement des gaz d'échappement qui traversent le filtre de sa face d'entrée (amont) à sa face de sortie (aval). Ces fragments peuvent alors percuter le cône de sortie, avec des conséquences présentant des degrés de gravité divers. Cela peut engendrer des bruits qui peuvent simplement gêner/inquiéter le conducteur. Mais, étant donné la température très élevée atteinte par ces fragments, les points d'impact deviennent des points chauds sur le cône, généralement en métal du type acier, qui, en conjonction avec le ramollissement du métal du cône dû aux gaz chauds et au rayonnement thermique, peuvent provoquer une fusion au moins partielle du cône de sortie, créant une ouverture dans le cône laissant échapper des flammes ou à tout le moins des gaz très chauds pouvant détériorer les pièces environnantes du véhicule. [0009] Des solutions ont déjà été proposées pour limiter ce risque. L'une consiste notamment à épaissir ou doubler la paroi des cônes de sortie. Mais cette solution alourdit le filtre à particules. Une autre solution, décrite dans le brevet FR- 2 951 496 consiste à limiter les risques de propagation de feu vers l'habitable en prévoyant une épaisseur de cône de sortie plus faible dans sa partie inférieure, tournée vers le sol, que dans sa partie supérieure, tournée vers l'intérieur du véhicule, de façon à ce que la paroi inférieure cède à une température seuil inférieure à celle de la paroi supérieure. La paroi inférieure sert ainsi de fusible. On ne supprime donc pas le problème des points chauds, ni la dégradation du filtre à particules, mais on en limite les conséquences en augmentant les chances que les flammes/les gaz chaud soient canalisé(e )s plutôt vers la route que vers le véhicule. [0010] L'invention a donc pour but de remédier à ces différents inconvénients. Elle a notamment pour but de limiter tout risque de détérioration du filtre, notamment lors des régénérations, et ainsi, de limiter toutes les conséquences que pourrait entraîner cette dégradation sur l'intégrité du véhicule. Subsidiairement, elle a pour but de limiter ces risques sans pénalisation en termes de poids. [0011] L'invention a tout d'abord pour objet un filtre à particules comportant - une matrice en céramique poreuse définissant des canaux et comportant une face d'entrée et une face de sortie, - et un conduit substantiellement métallique dans lequel est logée ladite matrice, ledit conduit étant équipé d'un cône de sortie permettant son raccordement à une ligne d'échappement d'un moteur thermique. Le filtre en question comprend un moyen de rétention de la matrice qui est perméable aux gaz et qui est disposé dans le conduit entre la face de sortie de la matrice en céramique et le cône de sortie du conduit. [0012] L'invention propose ainsi de contenir les éventuels fragments qui pourraient se détacher de la matrice, tout particulièrement lors des phases de régénération, de façon à éviter qu'ils ne frappent le cône de sortie, ou tout au moins de ralentir leur glissement, même si le moyen de rétention peut lui aussi offrir une moindre capacité de rétention au-delà d'une certaine température et/ou au-delà d'une certaine durée de vie/ d'un certain nombre de régénérations. Ce moyen est prévu pour laisser passer les gaz d'échappement qui le traversent, sans trop créer de perte de charge dans l'écoulement de ces gaz, tout en retenant de façon suffisamment efficace, mécaniquement, les éventuels fragments. Ce moyen de rétention sert également à contenir dans son ensemble la matrice, au cas où elle tendrait à glisser toute entière vers le cône de sortie. [0013] Selon un mode de réalisation, le moyen de rétention est maintenu dans le conduit à distance de la face de sortie de la matrice. En effet, il est préférable que le moyen de rétention ne soit pas en contact direct avec la face de sortie de la matrice en céramique, et ceci pour différentes raisons : d'une part, la planéité de la face de sortie de la matrice en céramique est rarement parfaite, et plaquer un moyen de rétention présentant une éventuelle rigidité sur une surface non totalement plane est délicat. Ensuite, placer le moyen de rétention à une certaine distance de la matrice en céramique permet de diminuer/limiter les pertes de charges, même faibles, causées par ce moyen de rétention dans l'écoulement des gaz d'échappement. [0014] Selon une variante, le moyen de rétention est une grille disposée substantiellement perpendiculairement à la face de sortie de la matrice. On peut en ajuster le matériau constitutif, le dimensionnement, la taille des mailles etc ... pour l'adapter à toutes les configurations de matrice en céramique, et trouver le meilleur équilibre entre le critère de perméabilité aux gaz, celui de la résistance thermique, et, enfin, celui de la résistance mécanique pour bloquer le glissement de la matrice ou de ses fragments si elle se fissure. [0015] De préférence, cette grille est substantiellement métallique, notamment en acier, ce qui lui confère le comportement thermomécanique voulu. D'autres métaux ou alliages métalliques ou à base de métal peuvent aussi bien être envisagés. [0016] Par exemple, la grille peut avoir une épaisseur comprise entre 1 et 10 mm, notamment entre 3 et 8 mm. [0017] Par exemple, la grille peut avoir un maillage définissant des mailles de surface individuelle comprise entre 100 mm2 et 2500 mm2, notamment entre 400 mm2 20 et 900 mm2. [0018] Par exemple, il peut s'agir d'une grille dont le maillage est sous forme de mailles de contour carré, rectangulaire, éventuellement tronqués en périphérie. C'est notamment le cas quand elle adopte le contour circulaire (ou substantiellement circulaire) de la matrice en céramique et du conduit dans laquelle la grille est logée. 25 [0019] La grille peut aussi présenter un maillage de type concentrique, avec des mailles délimitant des portions de cône, toujours dans la configuration à contour circulaire. [0020] De préférence, le moyen de rétention est maintenu à distance de la face de sortie de la matrice par un espaceur. Il peut se présenter sous forme d'une bague 30 ou de plots disposée(és) entre la matrice et le moyen de rétention. Cet espaceur peut avantageusement être intégré, sous forme de plots, d'une bague ou d'autres formes de réalisation, audit moyen de rétention. Il peut être monobloc avec le moyen de rétention, ou être rapporté sur ce dernier. Il peut aussi être distinct du moyen de rétention, et se caler entre la face de sortie de la céramique et le moyen de rétention 35 lors de leur montage, ou être solidarisé de manière positive au conduit, à la matrice ou au moyen de rétention par tout moyen mécanique ou de collage avec une colle résistante aux hautes températures. [0021] Selon un mode de réalisation, la matrice est composée de modules unitaires orientés tous substantiellement parallèlement à l'axe longitudinal du filtre et assemblés les uns aux autres par un moyen de collage, le moyen de rétention étant une grille dont le maillage est tel que chaque module débouche, en face de sortie de la céramique, en regard d'une portion de grille. Dans cette configuration de filtre modulaire, la grille peut ainsi avoir un maillage dont la forme géométrique et le dimensionnement va s'adapter à la section des modules : chaque module, s'il se désolidarise entièrement du reste de la matrice céramique sera assurément retenu par au moins une portion de maille de la grille. [0022] Selon un autre mode de réalisation, la matrice céramique n'a pas de configuration en modules assemblés, et est sous forme d'un monobloc. [0023] L'invention a également pour objet la ligne d'échappement d'un moteur thermique comprenant le filtre à particules décrit plus haut. [0024] L'invention a également pour objet le véhicule, notamment le véhicule automobile, incorporant la ligne d'échappement ou le filtre à particules précédemment décrits. [0025] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'un moteur et d'une ligne d'échappement munie d'un filtre à particules ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une portion du filtre à particules selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale du filtre à particules de la figure 2; - la figure 4 est une coupe longitudinale partielle du filtre à particules selon les figures 2 et 3 ; - les figures 5a à 5f sont des représentations du moyen de rétention de la matrice céramique côté face de sortie de celle-ci du filtre à particules selon les figures 2 à 4 précédentes. [0026] Toutes ces figures sont schématiques afin d'en faciliter la lecture, et les différents composants représentés ne sont pas nécessairement à l'échelle. [0027] La figure 1 représente schématiquement un moteur à combustion thermique 1 relié à une ligne d'échappement 2 des gaz provenant de la combustion du moteur. La ligne d'échappement comprend un filtre à particules 3 et deux capteurs de pression en amont 4 et en aval 5 du filtre 3, les capteurs étant reliés à une unité de contrôle commande 6 du moteur 1. Optionnellement, la ligne d'échappement peut aussi comprendre un convertisseur catalytique, du type catalyseur d'oxydation vis-à-vis de HO/CO et/ou du type catalyseur de réduction vis-à-vis des NOx (du type Catalyse sélective par réduction, connue sous l'acronyme anglais SCR, pour « Selective Catalysis Reduction ») et/ou un piège à N0x). Ces organes peuvent être disposés en amont ou en aval du filtre à particules 3 et ne sont pas représentés à la figure 1. La flèche 10 indique la direction générale d'écoulement des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement et à travers le filtre 3. [0028] La figure 2 est une vue en coupe longitudinale du filtre à particules 3 de la figure 1. Le filtre est ainsi, selon l'exemple de l'invention, comme également représenté en figure 3, composé de barreaux 13 , visibles aussi aux figures 3 et 5a-5e, monolithiques assemblés, barreaux dont la structure alvéolaire peut être réalisée par extrusion dans une filière à partir d'une pâte, qui est ensuite, une fois extrudée, séchée par traitement thermique puis cuite à haute température (au moins 2100 °C pour le SiC ou au moins 1700°C pour le Si-SiC), puis les barreaux sont assemblés (par injection d'un ciment 14 entre les barreaux maintenus dans un moule ou par collage par application automatique du ciment entre ceux-ci). Le ciment 14 peut par exemple contenir du nitrure de bore, de silicium ou d'aluminium, de l'oxyde de zirconium ou d'aluminium, une certaine proportion de cordiérite, de titanate d'aluminium, du borure de zirconium, ou encore de la mullite. A noter que ce ciment a un rôle de colle, mais qu'il offre aussi la possibilité d'absorber les tolérances de dimensionnement/de dilatation thermique en fonctionnement normal. Le ciment peut être posé de façon continue aux interfaces entre barreaux adjacents, ou par points de colle discrets. [0029] La vue de la figure 2 est une vue en coupe dans le sens d'extrusion d'une forme à motifs carrés. Le matériau du filtre présente des canaux de section carrée 7,7' alternativement obturés au niveau de la face d'entrée 9 des gaz d'échappement du filtre et de la face de sortie 11 des gaz d'échappement hors du filtre. Selon l'alternance de l'obturation, on obtient des canaux 7 communiquant avec la partie amont du filtre et des canaux 7' communiquant avec la partie aval du filtre. Les canaux 7,7' sont séparés les uns des autres par les parois de la céramique, parois suffisamment poreuses pour laisser passer les gaz (flèches 11) et permettant de piéger dans les canaux les suies solides ou liquides. [0030] La figure 3 représente donc la section circulaire du filtre, comportant les barreaux de céramique 13 assemblés par un ciment 14 (cet assemblage barreaux/ciment sera ci-après désigné indifféremment par le terme « céramique » par soucis de concision) et l'ensemble est logé dans un conduit 12 en acier de diamètre ajusté pour permettre l'insertion de l'ensemble et contraindre le flux de gaz d'échappement à traverser la céramique. Comme ici le filtre présente une section cylindrique ou carrée ou rectangulaire, les modules ont une section carrée ou rectangulaire au centre du filtre, et sont tronqués à sa périphérie afin d'être adaptés à la forme de la section du filtre. [0031] Optionnellement, on peut prévoir d'interposer entre la céramique et le conduit 12 une enveloppe en matériau thermo-expansible (par exemple des nappes en fibres de silicate alcalino-terreux, de mullite ou à base de mica), afin de caler la céramique dans le conduit et d'offrir à la céramique une protection mécanique complémentaire. [0032] Selon l'invention, et comme représenté à la figure 4, le conduit 12 se termine en partie aval par un rétrécissement dit cône de sortie ou cône aval 12a. De même, même si le filtre est représenté de façon tronquée, le conduit présente un rétrécissement symétrique en partie amont, dit cône d'entrée ou cône amont, ces rétrécissements permettant de raccorder le conduit 12 au conduit de la ligne d'échappement 2 de diamètre inférieur. Selon l'invention, on vient insérer dans le conduit 12 entre la face de sortie 15 de la céramique et le cône de sortie 12a une grille 16 en regard de ladite face. La face de sortie 15 de la céramique et la grille sont toutes les deux disposées approximativement dans deux plans parallèles entre eux et perpendiculairement au sens général d'écoulement 10 des gaz d'échappement dans le filtre 3. [0033] La grille 16 est espacée d'une distance calibrée de la face de sortie 15 de la céramique par une bague 17, dont le but est de maintenir la céramique dans le positionnement voulu dans le conduit 12 quand le filtre est en fonctionnement, de façon à ce que la céramique résiste à la poussée des gaz d'échappement. Elle sert aussi à éviter le contact direct entre la céramique 15 et la grille 16 en définissant une distance prédéterminée - la largeur de la bague - entre les deux composants, et ceci pour une double raison : d'une part, la face de sortie 15 et/ou la grille 16 ne sont pas nécessairement absolument planes, leur contact serait donc discontinu, et, d'autre part, un espacement est favorable à une limitation de la création de perte de charge due à la présence de la grille 15 dans l'écoulement 10 de gaz d'échappement, et favorable à une atténuation des éventuels bruits de vibration de celle-ci. [0034] La grille 16 est ici en acier, et est d'une épaisseur comprise entre 1 et 10 mm, par exemple de 3 à 5 mm (le dimensionnement au plus juste de cette épaisseur est à ajuster en prenant en compte sa masse, la perte de charge qu'elle créer et sa résistance thermomécanique pour contrer les déplacements des fragments de céramique du filtre à particules (appelé aussi média filtrant). [0035] La bague 17 est ici rapportée sur la grille. Alternativement, elle peut être monobloc avec elle, ou servir de cale sans solidarisation mécanique ou autre positive avec la grille. Elle peut avoir une épaisseur de l'ordre de 5 à 20 mm. [0036] La grille 16 peut, alternativement, être disposée éventuellement dans le cône de sortie 12a. [0037] Les figures 5a à 5f illustrent quelques variantes de forme de grille 16. La figure 5a illustre la variante la plus simple garantissant que chaque barreau 13 peut rencontrer une portion de grille 16 en cas de glissement de celui-ci vers l'aval hors de la céramique. Cette forme de grille définissant un maillage à quatre portions de cône génère très peu de perte de charge supplémentaire. La figure 5b illustre une variante de grille qui, pour un même diamètre, présente un maillage plus serré, garantissant une rétention plus sûre de chaque barreau 13, avec une maille sensiblement carrée au centre, et des mailles en forme de carrés ou de rectangles tronqués à la périphérie, avec deux axes de symétrie perpendiculaires entre eux, l'un vertical, l'autre horizontal dans la représentation de la figure. La figure Sc est encore une autre variante, avec deux axes de symétrie cette fois obliques, et des mailles de forme triangulaire au centre. La figure 5d est l'association du maillage de la variante de la figure 5a et de la variante de la figure 5b. La figure 5e définit des mailles carrées, tronquées en périphérie. La figure 5f est celle qui propose le maillage le plus serré, faisant office d'un véritable « filet » pour la céramique. [0038] Beaucoup d'autres maillages sont possibles, en termes de dimensionnement et de forme des mailles. On peut considérer généralement que la grille 16 est à concevoir de manière à être capable de retenir des fragments d'au moins 1 à 2 cm dans leur dimension la plus grande : en-dessous de cette taille, on peut effet considérer que ces fragments sont en dessous du seuil de risque important de détérioration du cône de sortie 12a, et un maillage trop serré pourrait avoir un impact trop significatif en termes de perte de charge de l'écoulement gazeux. Naturellement, la forme de la grille et de ses mailles dépend de celle de la céramique. Si la section de la céramique n'est plus circulaire mais ovale ou rectangulaire ou carrée, la grille s'adapte en conséquence. [0039] On peut aussi envisager d'autres moyens de rétention qu'une grille, tant que l'effet mécanique de retenue des fragments est obtenu et qu'il est suffisamment perméable aux gaz, par exemple une membrane. On peut aussi envisager, si le moyen de rétention présente une certaine souplesse, de le solidariser à la face de sortie de la céramique, quitte à la plaquer contre celle-ci s'il peut épouser sa forme. [0040] L'invention peut s'appliquer de façon analogue à des filtres qui ne sont pas constitués d'une pluralité de barreaux : le matériau en céramique définissant les canaux peut être tout aussi bien monobloc. En effet, que la céramique soit l'assemblage de modules ou soit monobloc, il existe dans les deux configurations des risques potentiels que des fragments de céramique - ou, en plus, des barreaux tout entiers dans la configuration modulaire - s'échappent de l'ensemble.15 | L'invention est relative à un filtre à particules comportant - une matrice en céramique poreuse définissant des canaux et comportant une face d'entrée et une face de sortie (15), - et un conduit (12) substantiellement métallique dans lequel est logée ladite matrice, ledit conduit étant équipé d'un cône de sortie (12a) permettant son raccordement à une ligne d'échappement (2) d'un moteur thermique. Ledit filtre (3) comprend un moyen (16) de rétention de la matrice qui est perméable aux gaz et qui est disposé dans le conduit (12) entre la face de sortie (16) de la matrice en céramique et le cône de sortie (12a) du conduit. | 1. Filtre (3) à particules comportant - une matrice en céramique poreuse définissant des canaux et comportant une face d'entrée et une face de sortie (15), - et un conduit (12) substantiellement métallique dans lequel est logée ladite matrice, ledit conduit étant équipé d'un cône de sortie (12a) permettant son raccordement à une ligne d'échappement (2) d'un moteur thermique, caractérisé en ce que ledit filtre (3) comprend un moyen (16) de rétention de la matrice qui est perméable aux gaz et qui est disposé dans le conduit (12) entre la face de sortie (16) de la matrice en céramique et le cône de sortie (12a) du conduit. 2. Filtres (3) à particules selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen (16) de rétention est maintenu dans le conduit (12) à distance de la face de sortie (16) de la matrice. 3. Filtre (3)à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rétention est une grille (16) disposée substantiellement perpendiculairement à la face de sortie (16) de la matrice. 4. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la grille (16) est substantiellement métallique, notamment en acier. 5. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la grille (16) a une épaisseur comprise entre 1 et 10 mm, notamment entre 3 et 8 mm. 6. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rétention est une grille (16) avec un maillage définissant des mailles de surface individuelle comprise entre 100 mm2 et 2500 mm2, notamment entre 400 mm2 et 900 mm2. 7. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rétention est une grille (16) dont le maillage est sous forme de mailles de contour carré, rectangulaire, éventuellement tronqués en périphérie. 8. Filtre (3) à particules selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de rétention est une grille (16) dont le maillage est de type concentrique, avec des mailles délimitant des portions de cône. 9. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rétention (16) est maintenu à distance de la face de sortie (16) dela matrice par un espaceur, notamment sous forme d'une bague (17) ou de plots disposée(és) entre la matrice et le moyen de rétention (16) ou intégrée(és) audit moyen de rétention. 10. Filtre (3) à particules selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la matrice est composée de modules unitaires (13) orientés tous substantiellement parallèlement à l'axe longitudinal du filtre et assemblés les uns aux autres par un moyen de collage (14), le moyen de rétention étant une grille (16) dont le maillage est tel que chaque module (13) débouche, en face de sortie de la matrice, en regard d'une portion de grille (16).10 | F | F01 | F01N | F01N 3 | F01N 3/021,F01N 3/023,F01N 3/031 |
FR2982014 | A1 | PROCEDE DE REGULATION DE LA TEMPERATURE D'UN ELEMENT REFROIDI PAR UN CRYOREFRIGERATEUR A FONCTIONNEMENT PERIODIQUE, DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE ASSOCIE ET INSTALLATION CRYOGENIQUE COMPRENANT CE DISPOSITIF. | 20,130,503 | DISPOSITIF. La présente invention se rapporte au domaine de la réfrigération d'un élément, en particulier à la réfrigération cryogénique de cet élément. La présente invention se rapporte plus particulièrement à la réfrigération cryogénique d'un élément au moyen d'un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique. Parmi les cryoréfrigérateurs à fonctionnement périodique connus, on peut citer les tubes à gaz pulsé ou les machines de GiffordMacMahon. Le refroidissement avec un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique est généralement employé pour refroidir à très basse température, typiquement entre 4K et 120K, des installations pour lesquelles les contraintes d'exploitation sont fortes ou pour lesquelles il n'est pas possible d'effectuer une distribution d'hélium liquide. De telles contraintes peuvent être rencontrées dans des applications nucléaires pour lesquelles l'élément à refroidir est disposé dans un milieu radioactif confiné. Dans ce cas, l'utilisation d'un réservoir d'hélium situé à l'extérieur du bâtiment nucléaire est en effet très contraignante, puisqu'il faut transférer l'hélium à l'intérieur du bâtiment, ce qui implique des pertes thermiques importantes. Par ailleurs, la récupération de l'hélium gazeux en sortie peut obliger à prendre des mesures de précautions particulièrement contraignantes. Ces contraintes peuvent également être rencontrées pour des applications spatiales, par exemple pour le refroidissement de certains composants d'un satellite. Un avantage du cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique est qu'il fournit du froid sans avoir besoin d'apport d'hélium liquide extérieur par l'intermédiaire d'un réservoir de stockage d'hélium liquide. Cependant, un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique engendre des variations de température dans le temps qui se propagent dans l'installation et par suite, dans l'élément dont on cherche généralement à maintenir la température. Les variations de température subies par l'élément sont atténuées le long de la chaîne de refroidissement de l'installation, mais elles perturbent toujours le fonctionnement de cet élément. Io Un exemple d'application de refroidissement d'un élément par un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique est représenté sur la figure 1. La figure 1 est un schéma représentant une installation cryogénique 1' comportant un dispositif de refroidissement 1 pour un élément 15 10 à refroidir, par exemple la pince cryogénique 10 d'un système permettant d'obtenir une fusion nucléaire inertielle avec un laser de forte puissance, tel que le laser « MégaJoule ». La pince cryogénique 10 forme l'élément dont on cherche à réguler la température. 20 Le dispositif de refroidissement 1 comprend un tube 2 à gaz pulsé, un stabilisateur 3 pour atténuer les variations de température du tube 2 à gaz pulsé et un circuit de refroidissement 4 à l'hélium gazeux. Le circuit de refroidissement 4 comprend un premier échangeur thermique 41 avec le stabilisateur 3, un deuxième échangeur 25 thermique 42 avec la pince 10 et un moyen 43 pour faire circuler l'hélium gazeux dans le circuit de refroidissement 4. L'extrémité de la pince cryogénique 10 supporte une cible 11 pour le faisceau laser. La réussite des expériences de fusion avec le laser sur la 30 cible 11 dépend fortement de la stabilité thermique de cette cible 11. A ce jour, le dispositif de refroidissement 1 permet d'atteindre une variation de température de l'ordre de 10mK au niveau de la cible 11, cette cible 11 présentant une température généralement comprise entre 18K et 23K. La variation relative de la température de la cible 11 apparaît relativement faible, mais elle est encore gênante pour la réussite de certaines expériences de fusion avec ce laser. L'exigence de stabilité de la température au niveau de l'installation à refroidir avec un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique Io intéresse également d'autres applications, notamment dans le domaine spatial. En effet, selon le type de cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique utilisé, il a été mesuré que l'amplitude de la variation de température au niveau du bout froid du cryoréfrigérateur pouvait être comprise 15 entre 300mK et 2200mK qui sont difficiles à atténuer malgré la présence d'un stabilisateur au sein du dispositif de refroidissement. Un objectif de l'invention est donc de proposer un procédé de régulation de la température d'une installation refroidie par un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique permettant de diminuer, par 20 rapport aux techniques existantes, les variations de température de cette installation. Un objectif de l'invention est également de proposer un dispositif pour mettre en oeuvre ce procédé. Un autre objectif de l'invention est de proposer une installation 25 cryogénique comportant ce dispositif. Dans le cas particulier d'un laser de forte puissance pour l'étude de la fusion nucléaire inertielle, l'invention vise notamment à obtenir des variations de température de l'ordre du mK au niveau de la cible. Pour atteindre l'un au moins de ces objectifs, l'invention 30 propose un procédé de régulation de la température d'un élément refroidi par un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) mesurer au moins l'évolution temporelle périodique de la température T de l'élément (10), cette évolution permettant d'obtenir un signal de température représentatif du fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur (2) ; (b) construire un signal de flux thermique périodique dit équivalent, en fonction du signal de température obtenu à l'étape (a) ; (c) construire un signal de commande de flux thermique, dépendant du signal de flux thermique équivalent construit à l'étape (b), ledit signal de commande de flux thermique servant également, par retour, à la construction du signal de flux thermique équivalent lors de l'étape (b); (d) injecter un flux thermique dans l'élément (10), sur la base du signal de flux thermique construit à l'étape (c), pour compenser les variations périodiques mesurées de la température T de l'élément. Le procédé selon l'invention pourra comprendre les étapes suivantes, prises seules ou en combinaison : - le signal de commande de flux thermique dépend également d'un signal de commande pour améliorer la compensation des variations périodiques de la température de l'élément aux basses fréquences ; - le flux thermique injecté dans l'élément à l'étape (c) dépend de la différence entre le signal de commande et le signal de flux thermique équivalent construit à l'étape (b), pour limiter la puissance thermique injectée dans l'élément qui est nécessaire à la compensation des variations périodiques de sa température ; - l'étape (b) comprend également une étape additionnelle consistant à retarder le signal de flux thermique équivalent (S,Deq) préalablement construit, par rapport à la phase du signal de température déterminé à l'étape (a) ; il est prévu une étape consistant à estimer la valeur de ce retard temporel ; l'estimation de ce retard temporel comprend les étapes suivantes : (b1) injecter un signal d'identification du retard temporel dans un système thermique comprenant l'élément dont on cherche à réguler la température et un dispositif de mise en oeuvre du procédé, ce signal d'identification présentant une forme et une fréquence proches du signal représentatif du fonctionnement du cryoréfrigérateur; (b2) déterminer le déphasage (1) du signal d'identification en sortie du système thermique, ce déphasage étant associé au retard temporel qu'on cherche à estimer ; (b3) calculer le déphasage (1)0 de ce signal d'identification avec un modèle représentant le comportement thermique du système thermique en l'absence de tout retard; (b4) calculer le déphasage (p, associé au retard temporel par la relation (Pr = (I) Ikt; (b5) estimer le retard temporel, au moins à partir du déphasage (pr calculé à l'étape (b4) et de la fréquence du signal d'identification, ledit retard étant utilisé pour retarder le signal de flux thermique équivalent. Pour atteindre cet objectif, l'invention propose également un dispositif de mise en oeuvre du procédé de régulation de la température d'un élément refroidi par un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins un moyen pour mesurer l'évolution périodique de la température T de l'élément liée au fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur; - au moins un moyen pour déterminer le flux thermique équivalent associé à cette variation périodique de la température T de l'élément, ce moyen ou cet ensemble de moyens comprenant un ordinateur ou un ensemble d'ordinateurs ou un processeur ou un ensemble de processeurs; - au moins un moyen pour injecter un flux thermique dans l'élément, à partir d'un signal de commande de flux thermique dépendant du signal de flux thermique équivalent ; - un moyen pour injecter le signal de commande de flux thermique au niveau de l'entrée dudit au moins un moyen pour déterminer le flux thermique équivalent. Le dispositif selon l'invention pourra comprendre l'une au moins des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison : - il est prévu un moyen capable de délivrer un signal de commande io pour améliorer la compensation des variations périodiques de la température de l'élément aux basses fréquences ; - le moyen pour injecter un flux thermique dans l'élément comprend un générateur de champ magnétique variable associé à un bain thermique isotherme, pour aimanter ou désaimanter 15 adiabatiquement un dispositif raccordé à l'élément ; - ledit au moins un moyen pour déterminer l'évolution périodique de la température de l'élément et ledit au moins un moyen pour injecter un flux thermique dans l'élément sont disposés l'un à côté de l'autre. Enfin, l'invention propose également une installation 20 cryogénique pour refroidir un élément avec un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique, ladite installation comprenant un stabilisateur relié au cryoréfrigérateur et un circuit de refroidissement comprenant un premier échangeur thermique relié au stabilisateur et un deuxième échangeur thermique relié à l'élément, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un 25 dispositif selon l'invention. Les caractéristiques, buts et avantages de l'invention seront énoncés dans la description détaillée ci-après faite en référence aux figures suivantes : - la figure 2 est un schéma représentant un mode de 30 réalisation du procédé mis en oeuvre dans le cadre de l'invention; - la figure 3 est un schéma d'un mode de réalisation d'une version améliorée du procédé représenté sur la figure 2, cette version prenant notamment en compte le comportement dynamique de type retard pur, connu, des différents éléments constitutifs du dispositif de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 4 est un schéma précisant comment est déterminé un signal de flux thermique, associé à l'évolution périodique de température de l'élément dont on cherche à réguler la température, dans le cadre du procédé mis en oeuvre sur la figure 3 - la figure 5 est un schéma d'un mode de réalisation d'une version améliorée du procédé représenté sur la figure 2, cette version prenant notamment en compte le comportement dynamique de type retard pur, qui n'est pas connu mais estimé, des différents éléments constitutifs du dispositif de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 6 est un schéma représentant le fonctionnement d'un filtre non-linéaire susceptible d'être mis en oeuvre dans l'estimation effectuée dans le cadre du procédé représenté sur la figure 5 ; - la figure 7 représente une pince cryogénique selon une vue en perspective ; - la figure 8 est une représentation schématique de la pince de la figure 7 sur laquelle sont précisés l'implantation de différents capteurs de température et de différents actionneurs ; - la figure 9 est un schéma électrique équivalent au schéma pouvant être qualifié de thermique de la figure 8 ; - la figure 10 est un schéma représentant l'évolution de la température de l'élément dont on cherche à réguler la température, en l'occurrence la pince cryogénique du laser « MégaJoule », en fonction du temps, avec un filtre utilisé dans les procédés schématisés sur les figures 3 et 4; - la figure 11 est un schéma représentant l'atténuation de la perturbation de la température de l'élément dont on cherche à réguler la température, en l'occurrence la pince cryogénique du laser « MégaJoule », en fonction du retard généré par différents éléments constitutifs du dispositif de mise en oeuvre des procédés schématisés sur les figures 2 et 3 : - la figure 12 est un schéma d'un dispositif réel servant d'installation expérimentale test pour valider l'intérêt de l'invention ; - la figure 13 est un schéma électrique équivalent à l'installation expérimentale représentée sur la figure 12 ; - la figure 14 fournit l'évolution de la température de l'élément dont on cherche à réguler la température appartenant à l'installation expérimentale de la figure 12. Sur la figure 2, on a représenté le principe général du procédé selon l'invention, ainsi que des moyens du dispositif de mise en oeuvre de ce procédé. Il s'agit d'un procédé de régulation de la température T d'un élément 10 refroidi par un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique. Le procédé comprend les étapes suivantes : (a) mesurer au moins l'évolution temporelle périodique de la température T de l'élément, cette évolution permettant d'obtenir un signal de température représentatif du fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur ; (b) construire un signal de flux thermique périodique dit équivalent, en fonction du signal de température obtenu à l'étape (a) ; (c) construire un signal de commande de flux thermique, dépendant du signal de flux thermique équivalent construit à l'étape (b), ledit signal de commande de flux thermique servant également, par retour, à la construction du signal de flux thermique équivalent lors de l'étape (b); (d) injecter un flux thermique dans l'élément, sur la base du signal de flux thermique construit à l'étape (c), pour compenser les variations périodiques mesurées de la température T de l'élément. Le procédé selon l'invention permet ainsi de compenser les 30 effets perturbateurs constatés au niveau de l'élément 10 (variation de température non souhaitée), en raison du fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur. Ce procédé est destiné à s'appliquer à un système thermique 100' comprenant ledit élément 10 dont on cherche à réguler la température et l'actionneur 104. La boucle de régulation de la température de cet élément 10 est quant à elle associée à un dispositif 100, ce dernier étant destiné à fournir le signal de commande Sw de flux thermique à l'actionneur 104. Par exemple, l'élément 10 peut être formé par la pince d'un laser de forte puissance destiné à l'étude de la fusion nucléaire inertielle, tel Io que le laser « MégaJoule ». Cette pince cryogénique est en l'occurrence un assemblage de plusieurs pièces à refroidir. La mesure de la température T de l'élément à l'étape (a) peut être effectuée par un capteur de température 101 appartenant au système thermique 100'. 15 Le capteur de température 101 utilisé peut être un capteur résistif. La température est obtenue par calcul à partir de la mesure de la résistance et de la loi en température du capteur 101. Les performances demandées à ce capteur de température 101 sont principalement une grande stabilité, i.e. une faible dérive, et un 20 niveau de bruit aussi faible que possible. En d'autres termes, la reproductibilité de la mesure fournie par le capteur de température est importante. En revanche, la précision de la mesure fournie par ce capteur, c'est-à-dire la différence entre la température réelle et la température 25 mesurée par le capteur 101 est d'importance moindre dans la mesure où il est toujours possible d'effectuer un recalage sur un point fixe, avec des moyens de traitement adaptés connus de l'homme du métier. A cet effet, il est possible d'effectuer un étalonnage du capteur 101 avec un capteur de référence étalonné par un organisme agréé. En variante, il est possible 30 d'étalonner le capteur 101 en visualisant un changement de phase : passage 2 9 82014 liquide /solide (point triple) à l'aide d'un système fonctionnant par technique ombroscopique. Avec un capteur de température 101 de type résistif réalisé en germanium, on peut alors considérer les caractéristiques suivantes AR = 5 0,3m4 pour RN = 200 où RN est la résistance du capteur à la température nominale TN et AR, la variation de cette résistance autour de la température TN. Selon un autre exemple, avec un capteur de température 101 résistif de type CERNOXTM, on a environ AR = 5m0 pour RN = 10000. Le niveau des signaux mesurés ne dépasse pas 3mV à 4mV avec une bande passante de 10 quelques hertz. La température mesurée par le capteur 101 constitue alors un signal ST qui est transmis à un moyen 102, appartenant au dispositif 100 (boucle de régulation), permettant de construire le signal de flux thermique équivalent Scpeq. Ce signal de flux thermique Scpeci est l'équivalent en termes de flux de chaleur, de la température T mesurée par le capteur. Le moyen 102 est en fait un moyen de calcul, tel qu'un ordinateur, un ensemble d'ordinateurs, un processeur ou un ensemble de processeurs, permettant de mettre en oeuvre un modèle thermique représentatif du comportement du système thermique 100' comprenant l'élément 10. L'étape (b) ainsi mise en oeuvre par le moyen 102 permet donc de produire une information associée à la variation de température de l'élément 10 sous la forme d'un flux thermique équivalent. A cet effet, l'étape (b) intègre également le retour du signal Sw au niveau de l'entrée du moyen 102 pour avoir une information sur le flux thermique à injecter ; cf. figures 2 à 4 par exemple. Cette information peut alors être prise en compte par un actionneur 104 permettant d'injecter effectivement un flux thermique W dans l'élément 10 pour compenser les variations de température de l'élément 10. Ce flux thermique équivalent est reconstruit par le biais de l'équation (#11) du modèle qui est ultérieurement à l'appui des relations (#1) à (#11). Un modèle thermique susceptible d'être employé afin d'évaluer le flux thermique équivalent à une variation périodique de la température T de l'élément 10 est décrit ci-après, dans le cas où cet élément est constitué par la pince cryogénique 10 d'un laser à forte puissance pour l'étude de la fusion inertielle. Pour cela, on modélise le comportement thermique du io système thermique 100' comportant la pince 10, l'actionneur 104 et le capteur de température 101. Cette modélisation thermique s'effectue sous la forme d'une représentation d'état discrète. Dans le domaine de l'automatique, une représentation d'état permet de modéliser un système dynamique sous une 15 forme matricielle en utilisant des variables d'état. Cette représentation d'état doit alors rendre compte de l'état du système à n'importe quel instant futur si l'on possède les valeurs initiales. En l'occurrence, cette représentation est discrète pour son implémentation dans un moyen de calcul, tel qu'un processeur ou un ordinateur. 20 Cette représentation d'état discrète s'écrit sous la forme (#1): x(k + 1) = A. x(k) + B. U (k) T (k) = C. x(k) (#1) 25 OÙ : T représente la température de la pince cryogénique 10 qu'on cherche à réguler, U est un vecteur associé au flux thermique reçu par la pince cryogénique 10, 30 x est le vecteur d'état du système thermique 100', k est un incrément de temps discret ; et 2 9 82014 12 A, B et C sont des matrices à déterminer. Le vecteur d'état x du système thermique 100' est un ensemble minimal de variables d'état, c'est-à-dire de grandeurs temporelles, 5 nécessaires et suffisantes pour déterminer l'évolution du système thermique 100' quand on connaît les équations qui décrivent le fonctionnement de ce système thermique 100' et les entrées de ce système 100'. Par la suite, le vecteur x pourra être un vecteur colonne comportant n variables x1, x2,...x, où n, le nombre de composantes du vecteur x, correspond au degré de complexité du modèle thermique. Le nombre n définit ainsi le degré de complexité du modèle thermique modélisant le système thermique 100'. Dans ce cas, la matrice A est une matrice carrée de type nx*nx où nx définit la taille du vecteur d'état x du système thermique 100'. La matrice B est une matrice de type nx*nu où nu est la taille du vecteur U. Par exemple, si l'on considère uniquement un actionneur 104 dans le modèle thermique, alors nu = 1. C'est par exemple ce qui a été considéré dans l'essai réalisé sur la pince du laser MégaJoule, dans le chapitre « résultat d'un essai » présenté ultérieurement. Selon un autre exemple, on peut prendre en considération d'autres sources de flux de chaleur, par exemple en ajoutant celle qui provient de l'échangeur de la pince. C'est ce qui est effectué dans le chapitre « exemple d'application » présenté ci-après. La matrice C est une matrice ligne de type 1*nx. Il s'agit d'une matrice ligne dans la mesure où l'on cherche à réguler une seule température, en l'occurrence la température T de la pince cryogénique 10. Pour le refroidissement de la pince cryogénique 10 de ce type de laser, le cryoréfrigérateur 2 peut être un tube à gaz pulsé dont le fonctionnement périodique peut être représenté par une fonction de forme 30 sinusoïdale. En conséquence, la perturbation en température liée au fonctionnement du tube à gaz pulsé arrivant en entrée de la pince cryogénique 10 a également une forme sinusoïdale. Le signal de flux de chaleur Sp qui induit cette perturbation en température de la pince 10 est donc le signal que le dispositif 102 vise à reconstruire. Autrement dit, le flux de chaleur équivalent Screq provoque le même effet sur la température T de la pince 10 que le signal de flux de chaleur Sp créé par le dispositif de refroidissement de la pince. La représentation d'état discrète du signal sinusoïdal Sp s'écrit Io alors sous la forme (#2) : xsin(k + 1) = A sin. xsin(k) Sp (k) = Csin - X sin(k) (#2) 15 oÙ : A sin = [2. cos (21 fpTs) 11, avec fp la fréquence de fonctionnement du tube à -1 gaz pulsé et Ts la période d'échantillonnage du signal Sp, C sin = (1 0), et xsin(k) est le vecteur d'état associé au signal sinusoïdal Sp à l'instant k; 20 x n(k+1) est le vecteur d'état associé au signal sinusoïdal Sp à l'instant k+1. En combinant les représentations d'état (#1) et (#2), on obtient alors une représentation d'état discrète du comportement du système thermique 100' dans son ensemble, prenant en compte la nature sinusoïdale 25 du signal Sp ramené à un flux de chaleur de perturbation sur l'entrée du système thermique 100', à savoir : x(k +1) xs,n(k +1)_ 0i- A B - C x(k) + B - U (k) T(k) =[CI o A. xsin(k) 0 (#3) co B' Ao xo x(k) xsin(k)_ Les états du modèle thermique de l'équation (#3) sont estimés à l'aide d'un observateur d'états. Pour éliminer l'écart entre les états xp du modèle thermique de l'équation (#3) et leurs équivalents physiques xp , la différence entre la température mesurée par le capteur 101 et la température estimée par l'équation du modèle thermique (#3) est injectée par le vecteur de gain L dans cette équation (#3), conduisant à l'équation matricielle de l'observateur (#4) ci-dessous : x' (k +1) = Ao - xo (k) + Bo - U (k) : prediction T(k)= Co xo(k) erreur(k)=T(k)-Tme,',(k) x'(k +1) = x 0(k +1)+ L* erreur(k) xo(k+1)=x'(k+1)1(k)+L( ) * (Tm .esure .1( z Co xo (k)) : correction prediction x (k +1) = (210 - LC 0)- x '(k) + B ' - U (k) + L-T (k) Dans cette équation (#4), les coefficients des matrices Ao, Bo et Co s'expriment à partir des coefficients des matrices A, B, et C ainsi que des matrices A. et C. qui ont été fournies précédemment. En ce qui concerne les matrices A, B et C, des exemples numériques sont fournis plus loin dans la description. Par ailleurs, la température T est la température estimée par le modèle thermique et la température Tmesure est la température fournie par le capteur 101. Le vecteur de gain L est une matrice colonne, car on a une seule température à réguler. Le vecteur de gain L est déterminé par la méthode des « moindres carrés ». Nous détaillons ci-après la méthode des « moindres carrées » susceptible d'être mise en oeuvre pour déterminer le vecteur de gain L . La méthode des « moindres carrés » permet de minimiser l'erreur e(k), prise à l'instant k, entre les états x'(k) du modèle thermique et leurs équivalents physiques x '(k) à ce même instant k. Cette erreur e(k) est donc un vecteur colonne s'exprimant io sous la forme suivante : e(k) = x p(k)- x 0(k) (#5) L'évolution dans le temps de cette erreur e(k) peut être reliée au vecteur de gain L sous la forme du système d'équations suivant : 15 er (k +1) = AIT eT (k) - C'' v(k) (#6) v(k) -= (k) dans lequel le symbole T mis en exposant correspond à la transposée de la matrice considérée. 20 Compte tenu du système d'équations (#6), le vecteur de gain est alors la solution optimale qui minimise le critère : eT (n) - Q. e(n)+vT (n)- R- y(n)] (#7) 25 OÙ : Q et R sont des matrices de pondération. En utilisant le critère de l'équation (#7), il est possible de pondérer séparément l'erreur d'estimation pour les états xo du modèle thermique de l'équation (#3). En ajustant les valeurs de la matrice de pondération Q, une plus grande importance est donnée aux erreurs liées aux états de la perturbation, associée au signal Sp. La matrice de pondération R permet quant à elle de limiter la norme du vecteur de gain L. Le calcul du vecteur de gain L est effectué au moyen de la commande dlqr() implémentée dans le logiciel Matlab® de la manière io suivante = dlqr(A07 , ,Q,R) (#8) La commande dlqr permet de minimiser le critère de 15 l'équation (#7). Cette commande met en oeuvre la résolution de l'équation matricielle dite de « Riccati » en temps discret, dont la solution est notée S. L'équation matricielle de « Riccati » s'écrit alors dans ce cas : AoSA` -S-(A SC).(C'SCO1)1 -(C' A(1))+Q= 0 (#9) 20 Une fois la solution de l'équation (#9) obtenue, on détermine la transposée du vecteur de gain LT de la façon suivante : =(C'SC7,7 + R)1 SA:,) (#1O) 25 Une fois le vecteur de gain ainsi obtenu, on peut alors l'injecter dans l'équation de l'observateur (#4). Il convient de noter que d'autres méthodes que celles des « moindres carrés » pourraient être employées pour déterminer le vecteur de gain L. Par exemple, on pourrait 30 utiliser la méthode dite du « placement de pôle ». Enfin, pour résoudre l'équation de l'observateur (#4), il faut exprimer le flux thermique W injecté dans le système thermique 100' en fonction du flux thermique équivalent req. Ce flux thermique équivalent (Dec, est obtenu en récupérant l'état correspondant au sinus du vecteur d'état xo(k) de l'équation de l'observateur (#4). Cl)eq = [0 Csinl . x0 (k) (#11) Physiquement, le lien entre le flux thermique W (signal Sw) à to injecter dans la pince cryogénique 10 et le flux thermique équivalent Oeci (signal ScDeq) peut s'effectuer de la façon suivante, cf. figure 2. Pour les fréquences élevées, c'est-à-dire les fréquences typiquement supérieures à 0,01Hz, le signal de flux thermique équivalent Scrieq permet de former le signal Sw, afin de compenser les variations périodiques 15 de la température de la pince cryogénique 10. C'est en particulier le cas à la fréquence de 1,4Hz. En effet, la fréquence de fonctionnement du tube à gaz pulsé est généralement de 1,4Hz. On retrouve donc cette fréquence dans le signal de perturbation Sp et le signal de flux thermique équivalent ScDeq, qui vise à compenser les effets de la 20 perturbation. L'actionneur 104 recevant le signal Sw injecte alors, dans la pince 10, un flux thermique W qui est fonction de la période et de l'amplitude du signal de flux thermique équivalent S(Deq. Toutefois, ceci peut parfois poser des difficultés à basses 25 fréquences, c'est-à-dire les fréquences typiquement inférieures à 0,01Hz. Pour cette raison, le dispositif 100 peut comprendre un moyen 103 pour assurer la régulation du système thermique 100' en basses fréquences afin de garantir le suivi de la consigne. Ce moyen 103 délivre un signal de commande Sc spécifique, qui est amené à être modifié par le signal 30 de flux thermique équivalent Sctleci afin de former le signal de commande de flux thermique Sw arrivant effectivement sur l'actionneur 104. Le signal Sc est une représentation numérique du flux thermique à injecter dans la pince 10 pour assurer la régulation à ces basses fréquences. L'interaction entre les signaux Sc et ScIpeq ne pose pas de difficulté dans la mesure où le moyen 102 prend en compte les actions du moyen 103, par la présence du retour du signal Sw vers l'entrée du moyen 102, cf. figure 2. Le signal de commande Sc peut être une valeur constante. Plus généralement, le signal Sc peut être issu d'un régulateur, par exemple de type PID (pour Proportionnel Intégral Dérivé). L'interaction des signaux Sc et Scbeci commande ainsi la période et l'amplitude du signal Sw de flux thermique parvenant à l'actionneur 104. La présence du signal de commande Sc permet ainsi d'améliorer encore la régulation de température de la pince cryogénique. Cette variante est donc plus avantageuse, bien que la mise en oeuvre du signal de commande ne soit pas obligatoire. Avantageusement, le signal de flux thermique équivalent Seleq déterminé à l'étape (b) est injecté en opposition de phase. Dans ce cas et lorsque le signal de commande Sc est prévu, on peut exprimer la relation 20 entre Sc, Sw et ScIpeq sous la forme suivante : Sw = Sc - Cette expression est alors mise sous forme de matrices de flux discrétisées, dans l'équation matricielle de l'observateur (#4) pour en permettre la résolution. Le fait d'injecter le signal de flux équivalent en opposition de 25 phase permet de minimiser la puissance thermique requise pour l'actionneur 104. Il s'agit donc d'une solution préférentielle. Encore plus préférentiellement, le fait d'injecter un flux de chaleur en opposition de phase au plus proche de la température à réguler permet de minimiser encore plus la puissance thermique devant être injectée 30 dans la pince cryogénique 10 et donc, d'optimiser le dispositif de refroidissement 1. A cet effet, il convient de disposer l'actionneur 104 au plus près de la pince cryogénique 10. Par exemple, l'actionneur 104 pourra avantageusement être disposé à côté du capteur de température de la pince 10. Le dispositif 100 et le système thermique 100' pourront être associés au dispositif de refroidissement 1 décrit précédemment, l'interface entre le dispositif 100 et la pince cryogénique 10 du laser s'effectuant par l'actionneur 104 pour injecter un flux thermique W dans l'élément 10 et le capteur de température 101. L'actionneur 104 peut être un générateur de flux de chaleur capable de délivrer des puissances positive et négative (actionneur thermique). Par exemple, il peut s'agir d'une résistance électrique parcourue par un courant alternatif. Il peut également s'agir d'un actionneur émettant des ondes électromagnétiques dans le domaine infrarouge. En variante, il peut s'agir d'un actionneur 104 comprenant un générateur de champ magnétique variable associé à un bain thermique isotherme, pour aimanter ou désaimanter adiabatiquement un dispositif raccordé à l'élément 10. L'intérêt de cette désaimantation est de contrôler de manière 20 active la température, avec des temps de réponse courts et surtout, sans perte d'énergie. En pratique, il s'agit de mettre un ou plusieurs matériau(x) à l'intérieur d'une bobine supraconductrice, dont les variations de courant sont commandées par le modèle thermique, pour la régulation de la température. Contrairement à l'emploi d'un moyen de chauffage, cette 25 solution évite toute propagation de chaleur fournie à l'élément et permet de s'affranchir d'éventuels problèmes de déphasage entre le flux thermique injecté dans l'élément et le signal de température ST, problèmes qui peuvent être rencontrés avec un moyen de chauffage classique. Le principe de la désaimantation adiabatique est rappelé ci- 30 dessous. 2 982 014 Si l'on considère par exemple un élément tel que la pince cryogénique 10 du laser « MégaJoule » et le dispositif qui lui est raccordé, le matériau formant la pince est constitué d'une pluralité de moments magnétiques assimilables à autant d'aimants de la taille d'un atome ou d'une 5 molécule. Comme des aimants, les moments magnétiques interagissent entre eux au sein du matériau. Si l'on place la pince cryogénique 10 et le dispositif qui lui est raccordé dans un champ magnétique extérieur (au moyen d'un générateur de champ magnétique par exemple), les moments magnétiques du matériau ro s'alignent sur la direction et le sens du champ appliqué. Plus le champ est intense, plus il y a de moments magnétiques alignés. Le désordre est alors réduit et l'entropie diminue. L'alignement des moments magnétiques est exothermique : c'est l'effet magnétocalorique. 15 Ceci permet d'ajouter ou de retirer un flux de chaleur du dispositif raccordé à la pince cryogénique et par suite, de la pince cryogénique 10 elle-même. C'est le principe de l'aimantation adiabatique. En réduisant le champ magnétique, les moments magnétiques retournent à leur orientation aléatoire, ce qui demande de 20 l'énergie. Les moments magnétiques puisent alors dans l'énergie thermique du matériau et la température du matériau baisse : c'est le principe de la désaimantation adiabatique. Le contrôle du champ magnétique permet finalement de contrôler le flux de chaleur 1N injecté dans la pince cryogénique 10. Il faut cependant noter que la présence d'un moyen 101 pour mesurer la température de la pince cryogénique 10 et celle d'un actionneur 104 pour injecter un flux thermique dans la pince cryogénique 10 peuvent impliquer un retard temporel des différents signaux se propageant dans le dispositif 100 et le système thermique 100'. Ce retard temporel se traduit alors par un déphasage entre ces signaux, qui sont sinusoïdaux. Par suite, le signal de commande de flux thermique Sw arrivant à l'actionneur 104 présente une période et une amplitude adaptées pour compenser les variations périodiques de la température T de l'élément, mais une phase qui ne l'est pas. Il peut en résulter une inefficacité du procédé de régulation. Comme cela sera montré à l'aide d'un exemple de réalisation décrit dans la suite de la description, un retard temporel faible peut être négligé dans le modèle thermique et donc dans le procédé conforme à l'invention. Un tel retard n'engendre en effet aucune instabilité du système de io régulation. Avantageusement, on prendra toutefois en compte ce retard temporel dans le modèle thermique. Pour la prise en compte de ce retard temporel dans le modèle thermique (équation de l'observateur #4), deux cas peuvent alors se présenter selon que le retard temporel généré par certains 15 éléments du système thermique 100' est connu ou pas. 1' cas : le retard temporel est connu Nous avons représenté sur la figure 3 le schéma de 20 fonctionnement du procédé selon l'invention en présence d'un retard connu. Celui-ci est à comparer avec le schéma de la figure 2, pour lequel aucune prise en compte de ce retard n'est effectuée. Comme cela peut être constaté en comparant les figures 2 et 3, le système 100' de la figure 3 comprend un moyen 105 représentatif du 25 retard pur connu de l'ensemble des éléments constitutifs du système. Le signal Sw est ainsi retardé de r périodes d'échantillonnage, au niveau du moyen 105, pour former le signal S*w. Le retard pur 105 n'est qu'une représentation du retard susceptible d'être généré par les différents éléments du système thermique 30 100', notamment l'actionneur 104 et le capteur 101 de température. Pour cette raison, le schéma de la figure 3 intègre ce retard pur au système thermique 100' à réguler. Il s'agit d'un artéfact pour modéliser le retard entre l'entrée et la sortie du système thermique 100'. On comprend que le signal Sw s'exprime en fonction du signal S*,Deq issu du moyen 102 et, le cas échéant, du signal de commande Sc comme cela a été expliqué précédemment. On comprend également que le signal de flux thermique équivalent S*,,,eq issu du moyen 102 intègre également ce retard. Pour cela, il convient d'opérer de la façon suivante, comme cela est représenté sur la figure 4. Le moyen 102 comprend en entrée, le signal de commande de flux thermique Sw et le signal de température ST. Le signal Sw est retardé de r périodes d'échantillonnage dans le moyen 102' afin de former le signal S*w déphasé, ce dernier étant injecté dans l'équation de l'observateur (#4) et suivantes. De la résolution de l'équation de l'observateur ressort le signal de flux thermique équivalent ScDeq. Le signal de flux thermique équivalent Scpec, est alors enregistré dans une mémoire tampon (« buffer » selon la terminologie anglo-saxonne ; non représentée) pour former deux signaux S*(Deconf et S*(Decisup. On peut plus précisément exprimer les signaux S*(Deciindk) et S*GI)eqSup(k) sous la forme : SiàeqInf(k) = Soeq(k - [1/(fp.Ts)+ r}) (#12) S;jegsup(k) = Soeq (k - 1.1/(fp- Ts) + r]) (#13) où -11/(fp. Ts) + r 1 caractérise le retard arrondi à l'entier inférieur du signal ScDeci par rapport au signal S*cDeqInf, 11/(fp. Ts) + r I caractérise le retard arrondi à l'entier supérieur du signal ScDeq par rapport au signal S*(DeqSup, avec : 1, l'opérateur mathématique correspondant à l'arrondi à l'entier inférieur. [ 1, l'opérateur mathématique correspondant à l'arrondi à l'entier supérieur ; r, le nombre de périodes d'échantillonnage dont on retarde le signal, lequel est connu. Les deux signaux S*(DeqInf et S*cl)eqSup permettent alors, grâce à une interpolation linéaire, de reconstituer la valeur approchée du signal S *0eq retardé. On s'affranchit ainsi de la limite de précision donnée par la période d'échantillonnage, ce qui permet de rejeter la perturbation périodique. Finalement, on peut représenter le signal S*(Deq(k) de la manière suivante : 4eq (k) = K1 * S;jeqInf(k) + K2 * S",',eqSup(k) (#14) Avec : K2, le reste de la partie entière de (1/fpTs) + r K1 = 1 - K2; fp, la fréquence du signal perturbation Sp, et Ts, la période d'échantillonnage. En sortie du moyen 102, on obtient un signal de flux thermique équivalent S*cpeq déphasé et d'amplitude différente par rapport au signal de température ST. Ceci s'effectue en deux sous-étapes qui sont associées à l'étape (b), à savoir une première sous-étape dans laquelle on reconstruit le signal Scieq (Flux de chaleur) à partir de la mesure de température T de la pince cryogénique 10 et une deuxième sous-étape dans laquelle on retarde le signal ainsi reconstruit. Au cours de l'étape (b), on retarde donc également le signal de flux thermique équivalent préalablement déterminé, par rapport à la phase du signal de température déterminé à l'étape (a). 2ème cas : le retard temporel n'est pas connu Nous avons représenté sur la figure 5 le fonctionnement du io procédé selon l'invention en présence d'un retard qui n'est pas connu. En particulier, le schéma représenté sur la figure 4 est à comparer avec les schémas représentés sur les figures 2 (non prise en compte du retard) et 3 (retard connu). Dans ce cas où le retard lié aux différents éléments 15 constitutifs du système thermique 100' n'est pas connu, celui-ci doit donc être estimé et pris en compte pour reconstruire le flux de chaleur équivalent Sk(Deq. Il existe plusieurs méthodes pour identifier un retard temporel dans des systèmes linéaires. On peut par exemple se référer au document « Survey and Comparison of Time-Delay Estimation Methods in Linear 20 Systems », Svante Beirklund, PhD thesis, 2003 qui présente certaines de ces méthodes. Dans le cas d'espèce, une méthode dite approximative dans le domaine fréquentiel a été choisie. Pour cela, on utilise un signal d'identification du déphasage 25 généré par le système thermique. Ce signal d'identification est fourni par un moyen 106 adapté, tel qu'un générateur de fonctions, et présente une forme proche du signal représentatif du fonctionnement du cryoréfrigérateur, par exemple un tube à gaz pulsé, et donc du signal de perturbation. En l'occurrence, il s'agit donc d'un signal Sm de flux thermique sinusoïdal 30 s'exprimant sous la forme : Swi(k) = Wi. sin (27r. fi. Ts. k) (#15) où: f, est la fréquence du signal d'identification qui est proche de la fréquence de fonctionnement du tube à gaz pulsé, s Ts est la période d'échantillonnage de ce signal, et W, est l'amplitude du signal. Le signal d'identification Sw, est injecté dans le système thermique 100', qui comprend des composants susceptibles de générer un il) retard, à savoir notamment la pince cryogénique 10, l'actionneur 104 et le capteur 101. En sortie de la pince cryogénique 10, à savoir à l'endroit où l'on mesure la température T de la pince 10 qu'on cherche à réguler, le signal d'identification est déphasé d'une phase 4, par rapport au signal provenant du générateur de fonctions. 15 Le déphasage 4) est déterminé dans le moyen 107, en effectuant par exemple une analyse spectrale. Pour cela, le signal d'identification Sw, est injecté depuis le générateur de fonctions vers l'élément 107. En parallèle, le signal ST, qui est récupéré en sortie de la pince 10, est transmis au moyen 107. 20 Pour déterminer ce déphasage 4, le moyen 107 peut effectuer cette analyse spectrale au moyen d'un filtre numérique basé sur l'algorithme de Goertzel. Cet algorithme est connu de l'homme du métier et on pourra obtenir plus d'informations à son sujet dans le document « Goertzel's 25 algorithm », Douglas L. Jones, 2006. La fonction de transfert H entre la sortie du filtre et l'entrée du filtre s'écrit sous la forme : H(Z) = (1-2.cos(2.7r.n.z-l+z-2) 1 (#16) 30 Où: où f est la fréquence que l'on souhaite extraire (analyse spectrale) et z la variable numérique du filtre. Pour déterminer le déphasage phi = (1); on calcule la fonction de transfert du filtre de Goertzel sur N échantillons. Puis, à partir des deux dernières valeurs du filtre (dl, d2), les parties imaginaire (« imag ») et réelle (« real ») sont calculées. On en déduit enfin la phase recherchée, en calculant l'arc tangente (« atan ») du rapport entre la partie imaginaire et la partie réelle. Le programme est le suivant : realW = 2.0*cos(2.0*pi*k/N); imagW = sin(2.0*pi*k/N); dl = 0.0; d2 = 0.0; for (n=0; nEn comparant le déphasage (1) déterminé par analyse spectrale au déphasage 4)o déterminé par le modèle thermique présenté à l'appui des relations (#1) à (#11) en l'absence de tout retard, on en déduit que la différence cp, = ti) - (1)0 est un déphasage lié effectivement au retard temporel généré par le système thermique 100'. Il faut ensuite exprimer le déphasage cp, sous la forme d'un retard temporel. Ceci s'effectue en prenant au moins en compte la valeur de ce déphasage cpr et la fréquence fi du signal d'identification. De préférence, on exprime ce retard temporel en un nombre de périodes d'échantillonnage, ce qui fait intervenir la période d'échantillonnage Ts de ce signal. Dans ce cas, à ce déphasage cp, , on peut associer un nombre r de périodes d'échantillonnage de retard, sous la io forme : (Pr (#17) = 27r. f i.Ts Ce nombre de périodes d'échantillonnage est calculé dans le 15 moyen 108. La détermination du nombre r s'effectue en continu et peut présenter une certaine instabilité, du fait que le déphasage déterminé dans le moyen 107 avec l'algorithme de Goertzel n'est pas forcément stable. Pour remédier à cet éventuel inconvénient, le moyen 108 20 effectue avantageusement un filtrage non-linéaire du nombre r . Un exemple de filtrage non-linéaire pouvant être mis en oeuvre est représenté sur la figure 6. La figure 6 représente en abscisse, le nombre r obtenu avec l'équation (#17) et en ordonnée, le nombre r de périodes d'échantillonnage, 25 une fois filtré. On observe que le filtre non-linéaire effectue une correction nommée A. Cette correction A est évaluée de la manière suivante. On sait que le système thermique 100' est robuste à des variations de retard de deux périodes d'échantillonnage. On choisit alors une 30 correction A égale à 1,5 période d'échantillonnage. Il s'agit d'un compromis 2 9 82014 28 entre la réaction du système thermique 100' et la robustesse. Avec cette approche, les valeurs erronées du retard temporel ne seront pas prises en compte. Le nombre r de périodes d'échantillonnage représentatif du 5 retard temporel ainsi estimé est exploité pour le calcul du flux de chaleur équivalent S*(Deq dans le moyen 102. A cet effet, on peut reprendre le descriptif qui a été réalisé précédemment à l'appui du schéma de la figure 4.Cependant, dans ce cas, le moyen 102 comprend en entrée, le signal de commande de flux thermique Sw, le signal de température ST associée à la température mesurée de la pince 10 et ce nombre r de périodes d'échantillonnage, estimé. Il suffit alors de modifier le schéma de la figure 4 en y ajoutant une entrée supplémentaire, connectée au moyen 102'. Bien entendu, si aucun filtrage linéaire conforme à celui de la figure 6 n'est effectué, c'est le nombre T. qui est injecté dans le moyen 102. La figure 5 permet de préciser ce qui se passe dans le moyen 102. On note que la méthodologie employée permet de revenir à une situation analogue à celle du schéma représenté sur la figure 3 (laquelle précise ce qui se passe dans le moyen de calcul 102), où le signal de flux de commande Sw est retardé de r périodes d'échantillonnage avant d'être injecté dans l'équation de l'observateur. Le nombre r de périodes d'échantillonnage est mis à profit pour retarder le signal Sw dans le moyen 102', qui effectue un retard pur pour fournir le signal déphasé S*w. Ce dernier signal (équivalent au flux thermique W) est injecté dans l'équation de l'observateur. Ainsi, en sortie du moyen 102, on obtient un signal de flux thermique équivalent S*(Deq reconstruit déphasé qui peut être injecté en opposition de phase dans l'actionneur 104 et par suite, dans la pince 10. Avantageusement, on forme plus précisément un signal Sw = Sc - S*,Deq qui sera transmis au système thermique 100'. Exemple d'application Afin de mettre en évidence la pertinence de l'invention, une simulation numérique a été effectuée pour la pince du laser « MégaJoule ». Cette pince est représentée sur la figure 7. Par ailleurs, un retard temporel connu, lié au comportement dynamique des différents éléments constitutifs de la pince 10 est pris en considération. Ce retard temporel intègre donc notamment les retards liés io aux capteurs de température et aux actionneurs qui génèrent physiquement le flux thermique. En effet, le modèle considère que trois capteurs de température T1, T2, T3 sont prévus respectivement sur l'échangeur 1030, l'enclume 1020 et l'embase 1010. Par ailleurs, il considère que deux 15 actionneurs sont pris en compte, respectivement au niveau de l'embase 1010 (Wemb) et au niveau de l'échangeur 1030 (Wech). Une représentation montrant l'implantation des capteurs de température et des actionneurs est fournie sur la figure 8. Les conditions choisies sont les suivantes. 20 Les coefficients de la matrice Csin sont connus. Les coefficients de la matrice Asin sont déterminables à partir de la fréquence fp et de la période d'échantillonnage T5. En l'occurrence, la fréquence de fonctionnement fp du tube à gaz pulsé 2 est de fp = 1,4Hz, le signal étant sinusoïdal (cela correspond à une période de l'ordre de 714ms) et 25 la période d'échantillonnage vaut, pour cette simulation, Ts = 80ms. Par ailleurs, le système d'équations (#1) s'établit en effectuant une analogie thermique-électrique sur les différents éléments de la pince 10, en considérant les trois capteurs de température et les deux actionneurs. L'analogie thermique-électrique est bien connue de l'homme 30 du métier. On rappelle cependant qu'une température peut être associée à un potentiel électrique, une capacité thermique (laquelle correspond au produit de la capacité thermique massique d'un objet considéré par sa masse) à une capacité électrique, un flux de chaleur à un courant électrique et une résistance thermique à une résistance électrique. Le schéma électrique équivalent au schéma thermique de la figure 8, est représenté sur la figure 9. Sur cette figure 9, l'indice 1 correspond à l'embase 1010, l'indice 2 à l'enclume 1020 et l'indice 3 à l'échangeur 1030. L'embase 1010 et l'enclume 1020 sont considérées comme étant réalisées en aluminium et l'échangeur est réalisé en cuivre. Par ailleurs, on considère que la masse de l'embase 1010 est de 218g, la masse de l'enclume 1020 de 143g et la masse de l'échangeur 1030 de 692g. En fonction de la nature des matériaux, des hypothèses simplificatrices peuvent être mises en oeuvre. Par ailleurs, il convient de prendre en compte l'aspect dynamique du filtrage actif opéré par l'invention, l'analogie thermique- électrique ne permettant pas à elle seule de définir les matrices A, B et C. Ceci relève du savoir-faire du demandeur. Cependant, aux fins de mise en oeuvre de l'invention, nous précisons numériquement, et pour le cas d'espèce, ces matrices : A=F0,8187 0'0677 0,0008 0 0 0,8714 0,0299 0,1993 0 0,1285 0,9670 0 0 0 0 0,8007 0,1813 B= 0 C = 0 0 0] L'amplitude de la température T de la pince cryogénique 10 en l'absence de la régulation effectuée par le procédé selon l'invention est fixée à 5mK. Cette valeur est réaliste par rapport aux données expérimentales actuellement disponibles sur le dispositif représenté sur la figure 1 pour le laser « MégaJoule ». On comprend donc que l'amplitude de 5mK est celle qui est actuellement obtenue sur la pince du laser « MégaJoule » avec la mise en oeuvre du stabilisateur 3 et du circuit de refroidissement 4, mais sans la régulation effectuée par l'invention. Le retard temporel Tr lié aux différents éléments constitutifs du dispositif 100 est fixé à Tr = 195ms. Dans ce cas, on a K2 = 0,366 (fp= 1,4Hz ; Ts = 80ms ; r = Tr/Ts = 2,4375) et K1 = 0,634. Les résultats obtenus sont représentés sur la figure 10. La figure 10 montre l'évolution de la température T (en ir) Kelvins) de la pince cryogénique 10 en fonction du temps t (en secondes). Entre t = Os et t = 25s, le filtrage selon l'invention n'est pas mis en oeuvre. On observe donc une variation périodique de cette température, dont l'amplitude vaut 5mK (amplitude crête à crête de 10mK) autour d'une valeur de référence de Tréf = 17,98K. 15 Au temps t = 25s, le filtrage actif selon l'invention est mis en oeuvre. On observe alors que la variation de température diminue nettement, l'amplitude de la température T est de l'ordre du mK, autour de cette valeur de référence. Puis, au temps t = 50s, on impose à la pince cryogénique 10 20 une augmentation de la température T de référence, celle-ci étant portée à Tréf = 18K. On observe alors que la variation de température T de la pince cryogénique 10 est de l'ordre du mK autour de cette autre valeur de référence, après un transitoire d'une dizaine de secondes. 25 Comme cela a été précisé précédemment, la mise en oeuvre d'un retard temporel dans le modèle thermique n'est pas obligatoire si celui-ci est « faible ». C'est ce que montre la figure 11. La figure 11 représente l'atténuation des variations de la 30 température T de la pince cryogénique 10, en fonction du retard temporel effectivement généré. Une première courbe Cl montre l'évolution de cette atténuation, en prenant en compte ce retard temporel, connu. Une deuxième courbe C2 montre l'évolution de cette atténuation en l'absence de prise en compte de ce retard temporel dans la régulation effectuée dans le cadre de l'invention. On observe que l'atténuation est comparable à celle de la courbe Cl jusqu'à une valeur de retard temporel de 130ms. Au-delà, il devient nécessaire de prendre en compte le retard temporel dans le modèle thermique. Avantageusement, on prendra donc en compte ce retard temporel dans le modèle thermique et donc dans le procédé selon l'invention, mais, dans certains cas, cette prise en compte peut être négligée. Résultats d'un essai : Afin de confirmer la pertinence de l'invention, un essai sur un système réel a été effectué. Ce système de test est similaire au système comportant la pince du laser « MégaJoule ». Il est représenté sur la figure 12. Contrairement à ce qui est représenté sur la figure 12, ce système de test ne dispose pas de l'embase 1010 destinée à porter la cible 11, et en conséquence il ne dispose pas de la cible 11 elle-même. Il ne dispose pas non plus de l'échangeur 1030, dans la mesure où le moyen 4 est un barreau qui a pour fonction de représenter le circuit de refroidissement de la figure 1. Toutefois, l'embase 1010 et la cible 11 qu'elle porte sont représentées sur la figure 12 pour indiquer au lecteur où elles sont destinées à être installées au sein du système. Par ailleurs, le système est pourvu de deux tubes 2 à gaz pulsé. Dans le cas présent, on cherche donc à réguler la température de l'enclume 1020, laquelle est munie d'un capteur de température. Un actionneur thermique (non représenté) est également prévu sur l'enclume 1020, à proximité du capteur de température. Les conditions choisies sont les suivantes : - les coefficients de la matrice Cs;, sont connus ; s - les coefficients de la matrice As,n sont déterminables à partir de la fréquence fp et de la période d'échantillonnage T. En l'occurrence, la fréquence de fonctionnement fp des tubes à gaz pulsé 2 est de fp = 1,412Hz, le signal étant sinusoïdal (cela correspond à une période de l'ordre de 708,2 ms). La période d'échantillonnage vaut, pour cet essai, Ts 10 = 40ms. Tout comme dans I' « exemple d'application » présenté précédemment, une analogie thermique-électrique est effectuée, en prenant en compte les éléments suivants : stabilisateur 3, barreau 4 et l'enclume 1020. 15 Le stabilisateur 3, le barreau 4 et l'enclume 1020 sont tous réalisés en Cuivre. Le stabilisateur 3 présente une masse de 10,892kg, le barreau 4 de 5,92kg et l'enclume 1020 de 1,74kg. Le schéma électrique équivalent est fourni en figure 13. Sur cette figure 13, l'indice 1 correspond à l'enclume 1020, l'indice 2 au barreau 4 20 et l'indice 3 au stabilisateur 3. Là encore, des hypothèses simplificatrices peuvent êtres prévues. Par ailleurs, il convient de prendre en compte l'aspect dynamique du filtrage actif opéré par l'invention, l'analogie thermique- 25 électrique ne permettant pas à elle seule de définir les matrices A, B et C. Ceci relève du savoir-faire du demandeur. Aux fins de mise en oeuvre de l'invention, les matrices A, B et C sont cependant fournies ci-dessous, dans le cas d'espèce : -9.1560 9.1560 0 A = 2.6911 -4.8776 2.1865 0 1.1884 -1.4601 0.5951 B= 0 0 C = [1 0 0] L'amplitude de la température T de la pince cryogénique 10 en l'absence de la régulation effectuée par le procédé selon l'invention est fixée à environs 10mK. On comprend donc que l'amplitude de 10mK est celle qui est actuellement obtenue sur la pince du laser « MégaJoule » avec la mise en oeuvre du stabilisateur 3 et du remplacement circuit de refroidissement à l'hélium 4 par un barreau de cuivre, mais sans la régulation effectuée par l'invention. Le retard temporel Tr lié aux différents éléments constitutifs du io dispositif 100 est mesuré à environ Tr = 45 ms. Ce retard est donc un retard connu. Dans ce cas, on a K2 = 0,83 (fp= 1,412Hz ; Ts = 40ms ; r = Tr/Ts = 1,125) et K1 = 0,17. Les résultats obtenus sont représentés sur la figure 14. 15 La figure 9 montre l'évolution de la température T (en Kelvins) de la pince cryogénique 10 en fonction du temps t (en secondes). Le régime étant déjà établi, on remarque que les oscillations rapides à 1,4 Hz sont pratiquement rejetées (< 1mK), alors que sans régulation les oscillations à 1,4 Hz avaient pour amplitude 10 mK. 20 | L'invention concerne un procédé de régulation de la température d'un élément refroidi par un cryoréfrigérateur, un dispositif de mise en oeuvre associé et une installation cryogénique comprenant ce dispositif. Le procédé de régulation de la température d'un élément (10) refroidi par un cryoréfrigérateur (2) à fonctionnement périodique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) mesurer au moins l'évolution temporelle périodique de la température T de l'élément (10), cette évolution permettant d'obtenir un signal de température représentatif du fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur (2) ; (b) construire un signal de flux thermique périodique (S ) dit équivalent, en fonction du signal de température obtenu à l'étape (a) ; (c) construire un signal de commande de flux thermique (S ), dépendant du signal de flux thermique équivalent construit à l'étape (b), ledit signal de commande de flux thermique (Sw) servant également, par retour, à la construction du signal de flux thermique équivalent (S , S* ) lors de l'étape (b); (d) injecter un flux thermique (W) dans l'élément, sur la base du signal de flux thermique (S ) construit à l'étape (c), pour compenser les variations périodiques mesurées de la température T de l'élément. | 1. Procédé de régulation de la température d'un élément (10) refroidi par un cryoréfrigérateur (2) à fonctionnement périodique, caractérisé en ce s qu'il comprend les étapes suivantes : (a) mesurer au moins l'évolution temporelle périodique de la température T de l'élément (10), cette évolution permettant d'obtenir un signal de température représentatif du fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur (2) ; 10 (b) construire un signal de flux thermique périodique (Se.eq, S*ceq) dit équivalent, en fonction du signal de température obtenu à l'étape (a) ; (c) construire un signal de commande de flux thermique (Sw), dépendant du signal de flux thermique équivalent construit à l'étape (b), ledit signal de commande de flux thermique (Sw) servant également, 15 par retour, à la construction du signal de flux thermique équivalent (S,Deq, S*,Deq) lors de l'étape (b); (d) injecter un flux thermique (W) dans l'élément (10), sur la base du signal de flux thermique (Sw) construit à l'étape (c), pour compenser les variations périodiques mesurées de la température T de l'élément. 20 2. Procédé selon la 1, dans lequel le signal de commande de flux thermique (Sw) dépend également d'un signal de commande (Sc) pour améliorer la compensation des variations périodiques de la température de l'élément aux basses fréquences. 25 3. Procédé selon la précédente, dans lequel le flux thermique (W) injecté dans l'élément à l'étape (c) dépend de la différence entre le signal de commande (Sc) et le signal de flux thermique équivalent (Scteq, S*(Deq) construit à l'étape (b), pour limiter la 30 puissance thermique injectée dans l'élément qui est nécessaire à la compensation des variations périodiques de sa température. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape (b) comprend également une étape additionnelle consistant à retarder le signal de flux thermique équivalent (S,Deq) préalablement construit, par rapport à la phase du signal de température déterminé à l'étape (a). 5. Procédé selon la précédente, dans lequel il est prévu une étape consistant à estimer la valeur de ce retard temporel. 6. Procédé selon la précédente, dans lequel l'estimation de ce retard temporel comprend les étapes suivantes : (bi) injecter un signal d'identification du retard temporel dans un système thermique (100') comprenant l'élément dont on cherche à réguler la température et un dispositif (100) de mise en oeuvre du procédé, ce signal d'identification présentant une forme et une fréquence proches du signal représentatif du fonctionnement du cryoréfrigérateur; (b2) déterminer le déphasage (1) du signal d'identification en sortie du système thermique, ce déphasage étant associé au retard temporel qu'on cherche à estimer ; (b3) calculer le déphasage (1)0 de ce signal d'identification avec un modèle représentant le comportement thermique du système thermique (100') en l'absence de tout retard; (b4) calculer le déphasage (p, associé au retard temporel par la relation (Pr_ - (I)o; (b5) estimer le retard temporel, au moins à partir du déphasage (pr calculé à l'étape (b4) et de la fréquence du signal d'identification, ledit retard étant utilisé pour retarder le signal de flux thermique équivalent. 7. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de régulation de la température d'un élément (10) refroidi par un cryoréfrigérateur (2) àfonctionnement périodique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : au moins un moyen (101) pour mesurer l'évolution périodique de la température T de l'élément (10) liée au fonctionnement périodique du cryoréfrigérateur (2); - au moins un moyen (102, 103, 106, 107, 108) pour déterminer le flux thermique équivalent (S(Deq, S*(Deq) associé à cette variation périodique de la température T de l'élément (10), ce moyen ou cet ensemble de moyens comprenant un ordinateur ou un ensemble d'ordinateurs ou un processeur ou un ensemble de processeurs; - au moins un moyen (104) pour injecter un flux thermique (W) dans l'élément (10), à partir d'un signal de commande de flux thermique (Sw) dépendant du signal de flux thermique équivalent (Soeq, S*(peq) ; - un moyen (109) pour injecter le signal de commande de flux thermique (Sw) au niveau de l'entrée dudit au moins un moyen (102) pour déterminer le flux thermique équivalent (Scpeq, S*(p q). 8. Dispositif selon la précédente, dans lequel il est prévu un moyen (103) capable de délivrer un signal de commande (Sc) pour améliorer la compensation des variations périodiques de la température de l'élément aux basses fréquences. 9. Dispositif selon l'une des 7 ou 8, dans lequel le moyen (104) pour injecter un flux thermique dans l'élément (10) comprend un générateur de champ magnétique variable associé à un bain thermique isotherme, pour aimanter ou désaimanter adiabatiquement un dispositif raccordé à l'élément (10). 10. Dispositif selon l'une des 7 à 9, dans lequel ledit au moins un moyen (101) pour déterminer l'évolution périodique de la température de l'élément (10) et ledit au moins un moyen (104) pourinjecter un flux thermique (W) dans l'élément (10) sont disposés l'un à côté de l'autre. 11. Installation cryogénique pour refroidir un élément (10) avec un cryoréfrigérateur à fonctionnement périodique (2), ladite installation comprenant un stabilisateur (3) relié au cryoréfrigérateur (2) et un circuit de refroidissement (4) comprenant un premier échangeur thermique (41) relié au stabilisateur (3) et un deuxième échangeur thermique (42) relié à l'élément (10), caractérisé en ce qu'il comprend, io en outre, un dispositif selon l'une des 7 à 10. | F | F25 | F25B | F25B 9,F25B 49 | F25B 9/14,F25B 49/00 |
FR2981111 | A1 | ENSEMBLE DE CHARNIERE POUR L'ARTICULATION D'UNE PORTE BATTANTE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,412 | "" L'invention concerne un ensemble de charnière pour l'articulation d'une porte arrière battante de véhicule automobile.
L'invention concerne plus particulièrement un ensemble de charnière pour l'articulation d'une porte arrière battante de véhicule automobile sur un pied arrière vertical d'une structure de caisse dudit véhicule, comprenant une première partie de charnière apte à être fixée à la porte et une seconde partie de charnière apte à être fixée au pied arrière, ladite seconde partie de charnière étant fixée par l'intermédiaire de vis qui traversent successivement, de l'extérieur vers l'intérieur, ladite seconde partie de charnière, des perçages d'une paroi du pied arrière, des perçages d'une plaque de renfort, et au moins trois écrous prisonniers, dont chacun est reçu dans une platine et dont au moins deux sont solidaires l'un de l'autre. On connaît de nombreux exemples d'ensembles de charnières. Dans un ensemble de charnière conventionnel, une 20 plaquette de fixation reçoit généralement tous les écrous prisonniers et les lie rigidement les uns aux autres. Cette conception présente un inconvénient. En effet, lors du montage de la charnière, les vis sont conventionnellement montées les unes après les autres. Dès lors, l'introduction et le 25 serrage de la première vis provoquent une rotation de la plaquette de fixation dont les autres écrous prisonniers ne se retrouvent plus alignés avec les perçages de la plaque de renfort et de la paroi du pied arrière. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un 30 ensemble de charnière dont au moins l'écrou prisonnier destiné à recevoir la première vis est indépendant des autres. Dans ce but, l'invention propose un ensemble de charnière du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de fixation comprenant une première platine recevant un premier écrou prisonnier, qui est destiné à recevoir une première vis devant être montée et serrée préalablement aux autres vis, et une seconde platine, indépendante de la première platine, qui reçoit des seconds écrous prisonniers qui sont destinés à recevoir les autres vis, pour éviter le désalignement desdits seconds écrous avec les perçages de la paroi du pied arrière et les perçages de la plaque de renfort à l'issue du serrage de la première vis dans le premier écrou.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'ensemble de charnière comporte une plaque de maintien qui est apte à être immobilisée par rapport à la structure de caisse du véhicule et à coopérer avec les première et secondes platines de l'ensemble de fixation pour immobiliser en rotation les premier et seconds écrous prisonniers. - la plaque de renfort comporte au moins une aile destinée à épouser intérieurement une paroi du pied arrière de la structure de caisse qui est orientée dans le prolongement d'une paroi latérale du véhicule et la plaque de maintien comprend : - une partie en tôle pliée comportant au moins une aile destinée à épouser intérieurement l'aile de la plaque de renfort, - une paroi de la partie qui comporte une face extérieure contre laquelle sont immobilisées des faces d'appui de parois des première et seconde platines, - les premier et second écrous prisonniers font saillie à partir de faces d'appui des première et seconde platines et en ce que la paroi de la plaque de maintien comporte des découpes aptes à recevoir lesdits écrous prisonniers, - les premier et second écrous prisonniers débouchent dans des faces libres respectives des première et seconde parois, - les deuxième et troisième écrous prisonniers débouchent dans une face libre de la seconde paroi, - la seconde paroi de la seconde platine comporte une découpe concave complémentaire d'une découpe convexe de la première paroi de la première platine qui est apte à assurer une mise en position relative des platines, - la première platine comporte deux extensions qui s'étendent de part et d'autre d'un côté de ladite platine à l'opposé de sa découpe convexe, et qui comportent un bord rectiligne commun et la plaque de maintien comporte une patte en saillie disposée à proximité immédiate du bord rectiligne commun et deux pattes en saillie disposées à proximité immédiate de chacun des bords opposés des extensions, pour immobiliser la première platine par rapport à la plaque de maintien, notamment lors du vissage de la vis associée, - chaque patte en saillie est formée par découpe de la plaque de maintien et pliage selon une direction perpendiculaire au plan de la plaque de maintien, - chaque patte en saillie est formée lors de la réalisation d'une découpe de la plaque et pliée au bord de celle-ci. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective arrière d'un véhicule automobile de type utilitaire comportant un ensemble de charnière selon l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues de côté intérieur illustrant la rotation d'une plaquette de fixation selon l'état de la technique lors du serrage d'une vis ; - la figure 4 est une vue en perspective de platines porteuses d'écrous prisonniers selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective de platines porteuses d'écrous prisonniers et de la plaquette associée selon l'invention ; - la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de charnière selon l'invention; On a représenté sur la figure 1 l'arrière d'un véhicule automobile 10 de type utilitaire. De manière connue, le véhicule 10 comprend une structure de caisse 12 munie d'un pied arrière vertical 14 qui reçoit une porte arrière 13 battante. La porte arrière battante 13 est articulée sur le pied arrière vertical 14 à l'aide, de préférence, de deux ensembles de charnière 16. Comme l'illustre la figure 6, l'ensemble de charnière 16 comprend une première partie de charnière 18 apte à être fixée à la porte 13 et une seconde partie de charnière 20 apte à être fixée au pied arrière 14. De manière connue, comme l'illustre la figure 6, la seconde partie de charnière 20 est fixée par l'intermédiaire de vis 22 qui traversent successivement ladite seconde partie de charnière 20, des perçages 23 d'une paroi 24 du pied arrière 14 et des perçages 25 d'une plaque de renfort 26. Puis, comme l'illustre la figure 2, les vis traversent ensuite un ensemble de fixation 32 constitué de trois écrous 32a, 32b, 32c prisonniers réunis par une plaque de maintien 30. Les vis 22 sont reçues dans les écrous prisonniers, comme représenté à la figure 2. Conventionnellement, la plaque 30 de maintien et les écrous prisonniers sont conformes à ceux qui ont été représentés aux figures 2 et 3, qui représentent une plaquette 30 agencée au dos de la plaque de renfort 26. Les écrous 32a, 32b, 32c prisonniers font partie d'un seul et même ensemble 32. De sorte, la plaque de maintien 30 qui reçoit les écrous 32a, 32b, 32c prisonniers les lie rigidement les uns aux autres. Cette conception présente un inconvénient. En effet, lors du montage de la charnière 16, les vis 22 sont conventionnellement montées les unes après les autres. Or, on a constaté que l'introduction et le serrage de la première vis 22 dans l'écrou 32a provoquait une rotation de la plaquette 30 de fixation dont les autres écrous prisonniers 32b, 32c ne se retrouvent plus alignés avec les perçages 25 de la plaque de renfort 26 et les perçages 23 de la paroi 24 du pied arrière 14, comme représenté à la figure 3. Pour remédier à cet inconvénient, une solution consiste à séparer et immobiliser le premier écrou prisonnier 32a qui doit être serré avant les autres écrous prisonniers 32b, 32c.
Dans ce but, l'invention propose un ensemble de charnière du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de fixation 32 comprenant une première platine 46 recevant un premier écrou prisonnier 32a, qui est destiné à recevoir une première vis 22a devant être montée et serrée préalablement aux autres vis 22b ,22c, et une seconde platine 50, indépendante de la première platine, qui reçoit des seconds écrous prisonniers 32b, 32c qui sont destinés à recevoir les autres vis 22b, 22c pour éviter le désalignement desdits seconds écrous 32b, 32c avec les perçages 23 de la paroi 24 et les perçages 25 de la plaque de renfort 26. Une plaque de maintien 30, qui est apte à être immobilisée par rapport à la structure de caisse du véhicule, coopère avec les première et secondes platines 46, 50 de l'ensemble de fixation 32 pour immobiliser en rotation les premier et seconds écrous prisonniers 22a, 22b, 22c. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, comme l'illustre la figure 6, la plaque de renfort 26 comporte au moins une aile 34 destinée à épouser intérieurement une paroi 36 du pied arrière 14, représentée à la figure 1, qui est orientée dans le prolongement d'une paroi latérale 37 du véhicule (non représentée). La plaque de maintien 30 comprend au moins une partie en tôle pliée 33 comportant au moins une aile 38 destinée à épouser intérieurement l'aile 34 de la plaque de renfort 26. Les écrous prisonniers 32a, 32b, 32c sont aptes à traverser des découpes complémentaires 40, 42, 44 formées dans cette partie en tôle 33. Comme l'illustrent les figures 4 et 5, la première platine 46 recevant le premier écrou prisonnier 32a comporte une première paroi 52 dont une face d'appui 53 est immobilisée contre une face libre 31 d'une paroi 35 de la partie 33 de la plaque 30 de maintien et ledit premier écrou 32a traverse la première découpe 40 qui lui est associée. En particulier, le premier écrou prisonnier 32a débouche dans une face libre 48 de la première paroi 52 pour permettre son vissage. Semblablement, la seconde platine 50 recevant les deuxième et troisième écrous prisonniers 32b, 32c comporte une seconde paroi 54 dont une face d'appui 55 qui est immobilisée contre la face libre 31 de la paroi 35 de la partie 33 de la plaque 30 de maintien. Les deuxième et troisième écrous prisonniers 32b, 32c traversent les deuxième et troisième découpes 42, 44 qui leur sont associées. Les deuxième et troisième écrous prisonniers 32b, 32c débouchent dans une face libre 56 de la seconde paroi 54. On remarquera, comme le représente la figure 4, que la seconde paroi 54 comprend une découpe concave 58 qui est complémentaire d'une découpe convexe 60 de la première paroi 52. Ces découpes sont ainsi aptes à assurer une mise en position relative des platines 46, 50 avant l'insertion des écrous 32a, 32b, 32c dans les découpes 40, 42, 44 associées de la plaque 30 de maintien. En outre, comme l'illustre les figures 4 et 5, la première platine 46 comporte deux extensions 62, 64 qui s'étendent de part et d'autre d'un côté 66 de ladite platine 46 à l'opposé de sa découpe convexe 60, et qui comportent un bord rectiligne commun 68.
Comme on peut le voir ici sur les figures 5 et 6, la plaquette 30 comporte une patte 70 en saillie disposée à proximité immédiate du bord rectiligne 68 commun de la première platine 46 et deux pattes en saillie 72, 74 disposées à proximité immédiate de chacun des bords opposés 76, 78 des extensions 62, 64 de la première platine 46, pour prévenir la rotation de la première platine 46 lors du vissage de la vis 22 dans l'écrou prisonnier 32a. Avantageusement, chaque patte en saillie 70, 72, 74 est 10 formée par découpe de la plaque 30 de maintien et par pliage selon une direction perpendiculaire au plan de la plaque 30 de maintien. De plus chaque patte en saillie 70, 72, 74 est formée lors de la réalisation d'une découpe 40, 42, 44 de la plaque 30 et est 15 pliée au bord de celle-ci. Les pattes sont donc formées lors de la réalisation de la plaque 30. Une fois que la plaque 30 ait été mise en position contre les platines 46, 50 et qu'elle immobilise donc les écrous 32a, 32b, 32c l'ensemble de charnière peut aisément être assemblé en 20 commençant par le serrage d'une vis 22 reçue dans l'écrou 32a, sans risque de faire pivoter la plaquette 30. L'invention permet donc de simplifier considérablement le montage d'un ensemble de charnière d'une porte arrière battante de véhicule automobile | L'invention propose un ensemble de charnière pour l'articulation d'une porte (13) arrière battante de véhicule (10) automobile sur un pied arrière (14) vertical d'une structure de caisse dudit véhicule (10), comprenant une première partie (18) de charnière fixée à la porte (13) et une seconde partie (20) de charnière apte à être fixée au pied arrière (14), ladite seconde partie (20) étant fixée par des vis (22) traversant successivement ladite seconde partie (18), un pied arrière (14), une plaque de renfort (26), et une plaque de fixation (30) munie de trois écrous (32a, 32b, 32c) prisonniers, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble (32) de fixation comprenant une première platine (46) munie d'un premier écrou (32a) prisonnier, recevant une première vis (22a) devant être montée avant les autres vis (22b, 22c), et une seconde platine (50), indépendante recevant des seconds écrous prisonniers (32b, 32c) recevant les autres vis (22b, 22c), pour éviter le désalignement desdits seconds écrous (32b, 32c) avec les perçages (23) de la paroi (24) et les perçages (25) de la plaque de renfort (26) lors du serrage de la première vis (22a). | 1. Ensemble de charnière (16) pour l'articulation d'une porte (13) arrière battante de véhicule (10) automobile sur un pied arrière (14) vertical d'une structure de caisse dudit véhicule (10), comprenant une première partie (18) de charnière apte à être fixée à la porte (13) et une seconde partie (20) de charnière apte à être fixée au pied arrière (14), ladite seconde partie (20) de charnière étant fixée par l'intermédiaire de vis (22) qui traversent successivement, de l'extérieur vers l'intérieur, ladite seconde partie (20) de charnière, des perçages (23) d'une paroi (24) du pied arrière (14), des perçages (25) d'une plaque de renfort (26), et au moins trois écrous (32a, 32b, 32c) prisonniers, dont chacun est reçu dans une platine et dont au moins deux sont solidaires l'un de l'autre, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble (32) de fixation comprenant une première platine (46) recevant un premier écrou (32a) prisonnier, qui est destiné à recevoir une première vis (22a) devant être montée et serrée préalablement aux autres vis (22b, 22c), et une seconde platine (50), indépendante de la première platine (50), qui reçoit des seconds écrous prisonniers (32b , 32c) qui sont destinés à recevoir les autres vis (22b, 22c), pour éviter le désalignement desdits seconds écrous (32b, 32c) avec les perçages (23) de la paroi (24) du pied arrière (14) et les perçages (25) de la plaque de renfort (26) à l'issue du serrage de la première vis (22a) dans le premier écrou (32a).
2. Ensemble de charnière selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque de maintien (30) qui est apte à être immobilisée par rapport à la structure de caisse du véhicule et à coopérer avec les première et secondes platines (46, 50) de l'ensemble de fixation (32) pour immobiliser en rotation les premier et seconds écrous prisonniers (22a, 22b, 22c).
3. Ensemble de charnière selon la 2, caractérisé en ce que la plaque (26) de renfort comporte au moins une aile (34) destinée à épouser intérieurement une paroi (36) du pied arrière (14) de la structure de caisse qui est orientée dans le prolongement d'une paroi latérale (37) du véhicule (10) et en ce que la plaque (30) de maintien comprend : - une partie (33) en tôle pliée comportant au moins une aile (38) destinée à épouser intérieurement l'aile (34) de la plaque (26) de renfort, - une paroi (35) de la partie (33) qui comporte une face extérieure (31) contre laquelle sont immobilisées des faces d'appui (53, 55) de parois (52, 54) des première et seconde platines (46, 50).
4. Ensemble de charnière selon la 3, caractérisé en ce que les premier et second écrous prisonniers (22a, 22b, 22c) font saillie à partir de faces d'appui (53, 55) des première et seconde platines et en ce que la paroi (35) de la plaque (30) de maintien comporte des découpes aptes à recevoir lesdits écrous prisonniers (32a, 32b, 32c).
5. Ensemble de charnière selon les 3 ou 4, caractérisé en ce que les premier et second écrous prisonniers (32a, 32b, 32c) débouchent dans des faces libres (48, 56) respectives des première et seconde paroi (52, 54).
6. Ensemble de charnière selon la 5, 25 caractérisé en ce que lesdits deuxième et troisième écrous prisonniers (32b, 32c) débouchent dans une face libre (56) de la seconde paroi (54).
7. Ensemble de charnière selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la seconde paroi (54) de la seconde 30 platine comporte une découpe concave (58) complémentaire d'une découpe convexe (60) de la première paroi (52) de la première platine qui est apte à assurer une mise en position relative des platines (46, 50).
8. Ensemble de charnière selon la 7, caractérisé en ce que la première platine (46) comporte deux extensions (62, 64) qui s'étendent de part et d'autre d'un côté (66) de ladite platine à l'opposé de sa découpe convexe (60), et qui comportent un bord rectiligne commun (68) et en ce que la plaque de maintien (30) comporte une patte (70) en saillie disposée à proximité immédiate du bord rectiligne commun (68) et deux pattes en saillie (72, 74) disposées à proximité immédiate de chacun des bords opposés (76, 78) des extensions (62, 64), pour immobiliser la première platine (46) par rapport à la plaque de maintien, notamment lors du vissage de la vis (22) associée.
9. Ensemble de charnière selon la 8, caractérisé en ce que chaque patte (70, 72, 74) en saillie est formée par découpe de la plaque (30) de maintien et pliage selon une direction perpendiculaire au plan de la plaque (30) de maintien.
10. Ensemble de charnière selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que chaque patte (70, 72, 74) en saillie est formée lors de la réalisation d'une découpe (40, 42, 44) de la plaque (30) et pliée au bord de celle-ci. | E,B | E05,B60 | E05D,B60J | E05D 3,B60J 5 | E05D 3/00,B60J 5/00 |
FR2983986 | A1 | CARTOUCHE THERMOSTATIQUE DE REGULATION DE FLUIDES CHAUD ET FROID A MELANGER | 20,130,614 | La présente invention concerne une cartouche thermostatique de régulation de fluides chaud et froid à mélanger, notamment d'eau chaude et d'eau froide au sein d'une installation sanitaire. Dans ce type de cartouche, la régulation thermostatique est généralement obtenue au moyen d'un élément thermostatique dilatable comprenant, d'une part, un piston normalement fixe par rapport à l'enveloppe extérieure creuse de la cartouche et, d'autre part, un corps solidaire d'un tiroir de régulation. Ce tiroir est déplaçable par rapport à l'enveloppe de la cartouche de façon à faire varier de manière inverse les sections d'écoulement des deux fluides, dits « fluide chaud » et « fluide froid », alimentant la cartouche en vue de mélanger ces fluides en proportions variables pour obtenir, en aval du tiroir, un fluide, dit « fluide mélangé » ou « fluide mitigé », qui s'écoule le long d'une partie thermosensible de l'élément thermostatique et qui sort de la cartouche. En modifiant la position du piston par rapport à l'enveloppe, généralement au moyen d'un mécanisme de réglage ad hoc, on fixe la température de régulation thermostatique, c'est-à-dire la température d'équilibrage autour de laquelle est régulée la température du fluide mitigé. Pour améliorer la qualité et/ou la rapidité de la régulation thermostatique, il est connu d'équiper ce type de cartouche avec un organe fixe de création de turbulences, couramment appelé « turbulateur » : cet organe perturbe le flux du mélange autour de la partie thermosensible de l'élément thermostatique, de manière à augmenter les turbulences de ce mélange pour homogénéiser ce dernier et ainsi uniformiser sa température. Cependant, la présence de ce turbulateur restreint les capacités d'évacuation du mélange en sortie de la cartouche et impose donc une imitation du débit sortant maximal de la cartouche. De plus, la présence de ce turbulateur n'évite pas, voire accentue le risque que celui des deux fluides, qui est censé de ne pas s'écouler à travers le tiroir en raison de son admission au niveau du côté du tiroir tourné vers la sortie, se mette à « remonter » dans le tiroir, perturbant alors l'écoulement de l'autre fluide à travers le tiroir : cette situation conduit généralement à ce que les deux fluides s'écoulent depuis le tiroir, en direction de la sortie, sous forme de deux colonnes concentriques, la partie thermosensible de l'élément thermostatique n'étant essentiellement soumise qu'au flux de la colonne interne. Le but de la présente invention est de proposer une cartouche thermostatique qui assure, de manière efficace et économique, un meilleur mélange des fluides chaud et froid à réguler. A cet effet, l'invention a pour objet une cartouche thermostatique de régulation de fluides chaud et froid mélangés, comprenant : - une enveloppe extérieure creuse, qui définit un axe central et qui délimite une sortie pour le mélange des fluides chaud et froid, - un tiroir de régulation de la température du mélange, qui : - présente deux faces axiales opposées, - délimite intérieurement un passage d'écoulement qui relie l'une à l'autre les faces axiales et par lequel un premier des fluides chaud et froid rejoint le second fluide en direction de la sortie pour former le mélange, et - est déplaçable sensiblement selon l'axe par rapport à l'enveloppe de façon à faire varier de manière inverse les sections d'écoulement respectives d'une entrée de premier fluide, délimitée axialement entre l'enveloppe et une première des faces axiales, et d'une entrée de second fluide, délimitée axialement entre l'enveloppe et la seconde face axiale, et - un élément thermostatique, qui comporte un piston, relié à l'enveloppe, et un corps solidaire du tiroir, le piston et le corps étant mobiles l'un par rapport à l'autre sensiblement selon l'axe sous l'action de la dilatation d'une matière thermodilatable contenue dans le corps le long d'une partie thermosensible duquel s'écoule le mélange en aval du tiroir, caractérisée en ce que le passage d'écoulement est adapté pour diriger le premier fluide sur l'entrée de second fluide. Une des idées à la base de l'invention est de chercher à contraindre le fluide, ayant à traverser le tiroir, à casser le flux de l'autre fluide dès l'admission de ce dernier à l'intérieur de l'enveloppe de la cartouche. Pour ce faire, le passage d'écoulement du premier fluide à travers le tiroir est conçu, notamment par des aménagements de formes, pour forcer le premier fluide, lorsqu'il sort du tiroir, à se diriger sur l'entrée de second fluide. Bien entendu, ce guidage du premier fluide est réalisé par le tiroir à l'intérieur de l'enveloppe de la cartouche, de sorte que ce premier fluide est ainsi dirigé, selon l'invention, sur le côté aval de l'entrée de second fluide. De cette façon, l'écoulement du premier fluide, juste en aval du tiroir, atteint le flux du second fluide, juste en aval de l'entrée du second fluide, avec des directions respectives pour l'écoulement du premier fluide et pour le flux du second fluide qui globalement s'opposent, dans le sens où cet écoulement et ce flux sont dirigés directement l'un sur l'autre, en pratique de manière inclinée l'un par rapport à l'autre. Le mélange des deux fluides se trouve rapidement homogénéisé, avec uniformisation de la température du mélange obtenu. De plus, le second fluide est, sous l'action du premier fluide dirigé sur l'entrée de second fluide, empêché de remonter dans le passage d'écoulement du tiroir. Suivant des caractéristiques additionnelles avantageuses de la cartouche conforme à l'invention, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - le passage d'écoulement est au moins partiellement délimité par une surface de guidage du premier fluide sur l'entrée de second fluide, cette surface de guidage courant sur l'essentiel de la périphérie intérieure du tiroir ; - la surface de guidage débouche sur la seconde face axiale du tiroir ; - la surface de guidage est reliée à la première face axiale du tiroir par une surface cylindrique centrée sur l'axe, notamment à des fins de démoulage du tiroir ; - la surface de guidage présente, en coupe axiale, un profil concave qui est sensiblement constant sur toute la périphérie intérieure du tiroir ; - au niveau de l'extrémité du profil concave, tournée vers la seconde face axiale du tiroir, la droite tangente à ce profil concave est inclinée entre 30 et 60° par rapport à l'axe ; - le profil concave présente une courbure qui augmente progressivement suivant le sens d'écoulement du premier fluide dans le passage d'écoulement ; - le passage d'écoulement est au moins partiellement délimité par une surface radialement en regard de la surface de guidage, qui présente, en coupe axiale, sensiblement le même profil que la surface de guidage ; - le tiroir comprend des parties de corps globalement annulaires, respectivement externe et interne, qui sont centrées sur l'axe, qui sont reliées fixement l'une à l'autre, en étant notamment venues de matière avec des bras les reliant radialement, et qui délimitent radialement entre elles le passage d'écoulement, et la partie de corps interne présente, en regard de la partie de corps externe, une face au moins partiellement conformée pour diriger le premier fluide sur l'entrée de second fluide ; - le tiroir délimite extérieurement : - une gorge de canalisation du premier fluide, qui est adaptée pour distribuer l'alimentation en premier fluide de l'entrée de premier fluide sur toute la périphérie extérieure du tiroir, et/ou - une gorge de canalisation du second fluide, qui est adaptée pour distribuer l'alimentation en second fluide de l'entrée de second fluide sur toute la périphérie extérieure du tiroir. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale schématique d'une cartouche selon l'invention ; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle de la zone encadrée Il de la figure 1 ; et - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective, sous des angles différents, du tiroir, montré seul, appartenant à la cartouche de la figure 1. Sur les figures 1 et 2 est représentée une cartouche thermostatique agencée autour et le long d'un axe central X-X. Cette cartouche est adaptée pour équiper un robinet mitigeur d'eau chaude et d'eau froide, non représenté en tant que tel sur les figures, ou, plus généralement, pour équiper une installation sanitaire. La cartouche comporte, en tant que composant externe principal, une enveloppe extérieure creuse 1. Cette enveloppe 1 présente une forme globalement tubulaire, qui est centrée sur l'axe X-X et qui délimite intérieurement un canal longitudinal central 11. Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport à l'axe X-X, dans le sens où les termes « supérieur » et « haut » correspondent à une orientation axiale tournée vers la partie haute des figures1 et 2, tandis que les termes « inférieur » et « bas » correspondent à une direction axiale de sens opposé. L'enveloppe 1 comporte un boîtier supérieur 12 à l'extrémité inférieure duquel est vissée une douille 13. Le canal interne 11 s'étend à la fois le long du boîtier 12 et de la douille 13 et débouche en bas sur l'extérieur, à travers une ouverture 14 de la douille, qui, dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, est centrée sur l'axe X-X. Le boîtier 12 et la douille 13 sont destinés à être montés étanches dans le corps du robinet mitigeur précité, avec interposition de joints toriques, visibles sur la figure 1. On notera que, dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, le boîtier 12 est monobloc, étant entendu que, en variante non représentée, ce boîtier peut être constitué de plusieurs parties solidarisées fixement les unes aux autres par tout moyen approprié, de la même manière que la douille 13 est solidarisée fixement au boîtier 12. La paroi du boîtier 12 présente des passages latéraux 15 et 16 traversant cette paroi de part en part pour relier l'extérieur de l'enveloppe 1 au canal interne 11. Le passage 15 est décalé axialement le long du boîtier 12 par rapport au passage 16. En pratique, chacun des passages latéraux 15 et 16 se présente sous une forme non limitative de la présente invention : à titre d'exemple, chacun des passages 15 et 16 peut être sous la forme d'un trou circulaire, traversant radialement de part en part la paroi du boîtier 12 ; ou bien chacun de ces passages 15 et 16 inclut une ou plusieurs lumières traversantes, s'étendant en arcs de circonférence centrés sur l'axe X-X ; ou bien encore chacun de ces passages 15 et 16 s'étend, au moins en partie, axialement dans l'épaisseur de la paroi du boîtier 12, en débouchant à l'extérieur de cette paroi, via un ou plusieurs orifices de diverses géométries, à un niveau axial différent de celui où débouche le passage à l'intérieur du boîtier 12, également via un ou plusieurs orifices de géométries diverses. Dans tous les cas, le passage inférieur 15 constitue une arrivée d'eau chaude, tandis que le passage supérieur 16 constitue une arrivée d'eau froide. La cartouche comporte également un tiroir 2 monté de manière mobile suivant l'axe X-X entre deux positions extrêmes, à savoir : - une position extrême basse, dans laquelle la face axiale inférieure 2A du tiroir 2 est en appui contre un siège annulaire 17, qui est porté fixement par l'enveloppe 1 et qui est situé, suivant l'axe X-X, sensiblement au niveau du débouché du passage 15 à l'intérieur du boîtier 12, et - une position extrême haute, dans laquelle la face axiale supérieure 2B du tiroir 2 est en appui contre un siège annulaire 18, qui est porté fixement par l'enveloppe 1 et qui est situé, suivant l'axe X-X, sensiblement au niveau du débouché du passage 16 à l'intérieur du boîtier 12. En pratique, dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, le siège inférieur 17 est formé par le chant d'extrémité supérieure d'un joint 19 rapporté fixement à l'extrémité supérieure de la douille 13, tandis que le siège supérieur 18 est formé par le chant d'extrémité inférieure d'une partie épaulée 12.1 du boîtier 12. Dans la mesure où la dimension axiale totale du tiroir 2, séparant l'une de l'autre ses faces opposées 2A et 2B et notée A sur la figure 2, est inférieure à la distance axiale séparant l'un de l'autre les sièges 17 et 18, on comprend que, lorsque le tiroir 2 est dans sa position extrême basse, le tiroir obture l'admission d'eau chaude à l'intérieur du siège 17, tout en ouvrant au maximum une entrée d'eau froide E1, qui est délimitée axialement entre la face supérieure 2B du tiroir 2 et le siège 18. A l'inverse, lorsque le tiroir 2 est dans sa position extrême haute, le tiroir obture l'admission d'eau froide à l'intérieur du siège 18, tout en ouvrant au maximum une entrée d'eau chaude E2 qui est délimitée axialement entre la face inférieure 2A du tiroir 2 et le siège 17. Bien entendu, selon la disposition du tiroir 2 le long de l'axe X-X entre ces positions extrêmes haute et basse, les sections d'écoulement respectives de l'entrée d'eau froide El et de l'entrée d'eau chaude E2 varient de manière inverse, ce qui revient à dire que les quantités d'eau froide et d'eau chaude admises à l'intérieur des sièges 17 et 18 sont régulées, en des proportions respectives inverses, par le tiroir 2 selon sa position axiale. Sur les figures 1 et 2, le tiroir 2 occupe une position intermédiaire entre ses positions extrêmes haute et basse. Le tiroir est monté mobile dans le boîtier 12, de sorte que sa face latérale extérieure 2C est reçue de manière sensiblement ajustée dans la partie du canal interne 11, de part et d'autre de laquelle sont situés les passages d'arrivée d'eau chaude 15 et d'eau froide 16. Un joint périphérique 29, radialement interposée entre la face latérale extérieure 2C du tiroir et la face intérieure de la partie précitée du canal 11, étanche l'un vis-à-vis de l'autre les passages 15 et 16 à l'extérieur du tiroir 2. Pour que l'eau froide admise à l'intérieur du siège 18 puisse rejoindre et se mélanger avec l'eau chaude admise à l'intérieur du siège 17, formant alors un mélange d'eau froide et d'eau chaude s'écoulant, en aval du tiroir, jusqu'à l'ouverture 14 qui constitue une sortie S pour ce mélange, le tiroir 2 délimite intérieurement un passage d'écoulement 21 reliant l'une à l'autre les faces opposées 2A et 2B. Ce passage d'écoulement 21, ainsi que d'autres caractéristiques du tiroir 2 seront détaillés un peu plus loin. Pour entrainer en déplacement le tiroir 2 et ainsi commander sa position axiale, la cartouche comporte un élément thermostatique 3 dont le corps 31, centré sur l'axe X-X, est solidarisé fixement au tiroir 2. Ce corps 31 contient une matière thermodilatable qui, sous l'action de la chaleur du mélange entre l'eau chaude et l'eau froide, s'écoulant en aval du tiroir 2 le long d'une partie thermosensible 31.1 du corps 31, se dilate et provoque le déplacement relatif, en translation suivant l'axe X-X, d'un piston 32 de l'élément thermostatique 3, centré sur l'axe X-X. La partie terminale du piston 32, opposée au corps 31, est, quant à elle, reliée à l'enveloppe 1 par un ensemble mécanique 4, connu en soi et à même de régler l'altitude axiale du piston 32 par rapport à l'enveloppe 1, indépendamment de la position relative du corps 31. Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, l'extrémité du piston 32, opposée au corps 31, est appuyée contre une butée 41 montée coulissante, suivant l'axe X-X, à l'intérieur d'un écrou 42, avec interposition axiale d'un ressort de surcourse 43. La position axiale de l'écrou 42 à l'intérieur de l'enveloppe 1, et par là l'altitude de la butée de piston 41, sont modifiables par une vis de réglage 44, qui est centrée sur l'axe X-X et dont l'extrémité supérieure est cannelée de manière à pouvoir être liée en rotation avec une manette de manoeuvre, non représentée sur les figures. A son extrémité inférieure, cette vis de réglage 44 est vissée dans l'écrou 42, ce dernier étant lié en rotation autour de l'axe X-X au boîtier 12, typiquement par des cannelures. Ainsi, lorsque la vis 44 est entraînée en rotation sur elle-même autour de l'axe X-X, l'écrou 42 se translate suivant cet axe, ce qui provoque l'entraînement correspondant de la butée 41 par l'intermédiaire du ressort 43. De plus, l'élément thermostatique 3 est associé à un ressort de rappel 33, qui agit sur le tiroir 2 de manière opposée au déploiement du piston 32 par rapport au corps 31 de l'élément thermostatique et qui est axialement interposé entre ce tiroir et la douille inférieure 13 de l'enveloppe 1. La structure et le fonctionnement de l'ensemble mécanique 4 ne seront pas décrits ici plus avant, étant entendu que le lecteur pourra, à cette fin, se reporter à FR-A- 2 869 087 au nom du même Demandeur que la présente. On rappelle que la forme de réalisation de ce mécanisme 4 n'est pas limitative de l'invention : d'autres formes de réalisation sont connues dans la technique, par exemple dans FR-2 921 709, FR2 774 740 et FR-2 870 611. Par ailleurs, à titre de variante non représentée, si on renonce à pouvoir régler la valeur de la température à laquelle le tiroir régule le mélange de l'eau chaude et de l'eau froide, l'ensemble 4 peut être supprimé de la cartouche, le piston 32 étant alors relié fixement à l'enveloppe 1. En revenant maintenant à la description détaillée du tiroir 2, on note que, comme bien visible sur les figures 2 à 4, le corps de ce tiroir comprend deux parties globalement annulaires, qui sont concentriques en étant centrées sur l'axe X-X, la partie de corps externe étant référencée 22 tandis que la partie de corps interne est référencée 23. Les parties de corps 22 et 23 délimitent radialement entre elles le passage d'écoulement précité 21, étant remarqué que des bras ou nervures 24, qui sont répartis autour de l'axe X-X et qui sont au nombre de quatre dans l'exemple des figures, s'étendent chacun radialement entre les parties de corps 22 et 23 et les relient ainsi fixement l'une à l'autre : il en résulte que le passage d'écoulement 21 est constitué conjointement des quatre espaces libres séparant deux à deux les bras 24 suivant la périphérie du tiroir. Avantageusement, comme dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, la partie de corps externe 22, la partie de corps interne 23 et les bras 24 sont venus de matière les uns avec les autres, en constituant ainsi d'une seule pièce le tiroir 2, ce dernier étant par exemple obtenu par moulage. Les chants d'extrémité supérieure respectifs des parties de corps 22 et 23 appartiennent à la face 2B du tiroir 2, tandis que les chants d'extrémité inférieure respectifs de ces parties de corps 22 et 23 appartiennent à la face 2A du tiroir. La face latérale extérieure 2C du tiroir est essentiellement constituée de la face latérale de la partie du corps 22, qui est radialement opposée à la partie de corps 23. La face latérale de la partie de corps 23, qui est radialement opposée à la partie de corps 22, est aménagée pour recevoir l'élément thermostatique, notamment pour y solidariser le corps 31 de ce dernier, en particulier par vissage. En s'intéressant plus avant aux aménagements extérieurs du tiroir 2, on note que la partie de corps externe 22 délimite extérieurement deux gorges, respectivement inférieure 25 et supérieure 26. Les gorges 25 et 26 sont séparées axialement l'une de l'autre par une partie courante 27 qui appartient à la face latérale extérieure 2C du tiroir 2, s'étendant de part et d'autre d'un plan transversal médian P du tiroir 2, qui est perpendiculaire à l'axe X-X. Cette partie courante 27 est extérieurement pourvue du joint 29, formant, sensiblement dans le plan P, une ligne périphérique d'étanchéité par rapport au boîtier 12. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, ces gorges extérieures 25 et 26 sont sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport au plan transversal médian P du tiroir 2 : dans ces conditions, la gorge inférieure 25 va être décrite ci-après en détail, étant entendu que la même description est applicable à la gorge supérieure 26, en inversant les qualifications haute et basse ou similaires. Ainsi, la gorge 25 court sur toute la périphérie extérieure de la partie de corps 22 du tiroir 2. Cette gorge 25 débouche à la fois sur la face latérale 2C et sur la face inférieure 2A du tiroir. Plus précisément, comme bien visible sur les figures 2 et 3, la gorge 25 débouche radialement sur la partie terminale inférieure de la face latérale 2C. De plus, la gorge 25 débouche axialement sur la périphérie extérieure de la face axiale inférieure 2A. Dans le mode de réalisation considéré ici, la gorge 25 présente, en coupe axiale comme sur la figure 2, un profil concave, qui est sensiblement constant sur toute la périphérie de la partie de corps 22 et qui relie la face latérale extérieure 2C à la face axiale inférieure 2A du tiroir 2, en passant par un fond 25.1 de la gorge 25, qui constitue la zone périphérique de la gorge la plus proche radialement de l'axe X-X. Avantageusement, pour des raisons qui apparaîtront plus loin, le profil concave de la gorge 25 est plus évasé du côté de la face axiale inférieure 2A du tiroir 2 : plus précisément, la partie supérieure du profil concave, reliant le fond 25.1 à la face latérale extérieure 2C, présente une dimension axiale moindre et une courbure locale plus marquée que la partie de profil inférieure, reliant le fond 25.1 à la face inférieure 2A. A titre de dimensionnements avantageux, dont l'intérêt apparaîtra plus loin, on notera que la dimension axiale, notée D sur la figure 2, du débouché de la gorge 25 sur la face latérale 2C est prévu important vis-à-vis de la mi-dimension axiale totale du tiroir 2 : ainsi, cette dimension axiale D vaut avantageusement au moins 40% de la dimension axiale totale A du tiroir. De plus, la profondeur radiale du fond 25.1, autrement dit la dimension radiale maximale de la gorge 25 vis-à-vis de la face latérale 2C, qui est notée d sur la figure 2, vaut au moins 5% de la dimension transversale maximale du tiroir 2, autrement dit au moins 5% du diamètre extérieur du tiroir. Lorsque la cartouche est en service, l'eau chaude arrivant pas le passage 15 est canalisée par la gorge 25 lorsqu'elle atteint la périphérie extérieure du tiroir 2, comme indiqué sur les flèches Cl sur la figure 2. Ainsi, cette eau chaude remplit le volume libre V de la gorge 25, c'est-à-dire son volume libre délimité dans l'épaisseur de la partie de corps externe 22 du tiroir 2, et circule dans la gorge 25 tout autour du tiroir 2. Le profil concave de la gorge facilite ce remplissage, en forçant l'essentiel de l'eau chaude à rejoindre et à tourbillonner vers le fond 25.1 de la gorge 25, comme indiqué par les flèches C2 sur la figure 2. A condition que l'entrée d'eau chaude E2 ne soit pas fermée par le tiroir 2 en appui contre le siège 17, de l'eau chaude, provenant de la gorge 25, alimente alors l'entrée E2 sur toute la périphérie extérieure du tiroir 2, comme indiqué par les flèches C3 sur la figure 2. On comprend que, en tout point de la périphérie extérieure du tiroir 2, l'alimentation en eau chaude de l'entrée E2 par la gorge 25 est effective et homogène : ainsi, grâce au fait que, sur toute la périphérie extérieure du tiroir, autrement dit aussi bien en regard radial du passage 15 qu'en dehors de ce passage suivant la périphérie du boîtier 12, la gorge 25 alimente l'entrée E2 par une quantité d'eau chaude constante, on réussit à admettre à l'intérieur du siège 17 le plus d'eau chaude possible, pour une position axiale donnée du tiroir 2. Avantageusement, la gorge 25 est prévue pour ainsi alimenter en eau chaude suffisamment l'entrée E2 pour la saturer lorsqu'un débit d'eau chaude suffisant alimente le passage 15 depuis l'extérieur de la cartouche, typiquement dans des conditions d'alimentation de la cartouche normales : cet effet d'alimentation maximale de l'entrée d'eau chaude E2 est garanti pour toute la plage de régulation par le tiroir 2 lorsque la gorge 25 est dimensionnée de sorte que son volume libre V est au moins égal, voire supérieur au volume maximal d'eau chaude que peut admettre l'entrée E2 alors que l'entrée d'eau froide El est totalement obturée. Un tel dimensionnement du volume V de la gorge 25 est notamment réalisé par les valeurs de d et D spécifiées plus haut. Toutes les considérations qui précèdent en lien avec la gorge de canalisation d'eau chaude 25 se transposent à la gorge de canalisation d'eau froide 26. Autrement dit, l'eau froide arrivant dans le passage 16 remplit le volume libre de la gorge 26, en se répartissant tout autour du tiroir 2, de manière à distribuer l'alimentation de l'entrée d'eau froide El sur toute la périphérie extérieure du tiroir, comme indiqué par les flèches F1, F2 et F3, respectivement similaires aux flèches C1, C2 et C3 de l'eau chaude. Par ailleurs, comme évoqué plus haut, lors des déplacements selon l'axe X-X du tiroir 2 par rapport à l'enveloppe 1, la partie courante 27, qui sépare de manière étanche les gorges 25 et 26, guide les déplacements du tiroir par coulissement ajusté à l'intérieur du boîtier 12. Avantageusement, pour renforcer ce guidage en déplacement du tiroir 2, en particulier au voisinage des faces axiales opposées 2A et 2B du tiroir, les gorges 25 et 26 sont respectivement pourvues de pions saillants 28. Ces pions sont répartis de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie extérieure du tiroir 2, sans induire ainsi de limitations significatives pour l'eau chaude ou l'eau froide circulant dans les gorges 25 et 26, entre ces pions 28. Pour que les pions 28 assurent effectivement une reprise de guidage extérieur des déplacements du tiroir 2, on comprend que chacun d'eux s'étend radialement en saillie du débouché des gorges 25 et 26 sur la face latérale extérieure 2C du tiroir 2, comme bien visible sur la figure 2. De cette façon, l'extrémité radiale libre de chacun des pions 28 est à même d'être appuyée contre la face intérieure de la paroi du boîtier 12, en particulier dans le cas où, lors de ses déplacements par rapport à l'enveloppe 1, le tiroir 2 tend à légèrement s'incliner par rapport à l'axe X-X. Indépendamment des considérations détaillées jusqu'ici en lien avec les gorges 25 et 26, le tiroir 2 présente des aménagements spécifiques concernant son passage d'écoulement 21, visant à améliorer la qualité et/ou la rapidité de la régulation thermostatique, par homogénéisation du mélange d'eau chaude et d'eau froide en aval du tiroir 2, autrement dit avant que ce mélange atteigne la partie thermosensible 31.1 du corps 31 de l'élément thermostatique 3. Pour ce faire, comme bien visible sur la figure 2, la face 23A, radialement en regard de la partie de corps externe 22, présentée par la partie de corps interne 23 est, dans sa partie inférieure, conformée pour forcer l'écoulement d'eau froide, circulant dans le passage d'écoulement 21, à se diriger vers l'entrée d'eau chaude E2, jusqu'à envoyer cet écoulement d'eau froide, sortant du passage 21, directement sur l'entrée d'eau chaude E2, comme indiqué par les flèches F4 sur la figure 2 : on comprend alors que, juste en aval de l'entrée d'eau chaude E2, l'eau froide, sortant du passage d'écoulement 21 et dirigée par la partie inférieure de la face 23A de la partie du corps interne 23, casse transversalement l'écoulement d'eau chaude, le mélange entre l'eau chaude et l'eau froide présentant alors des turbulences grâce auxquelles la température du mélange est rapidement uniformisée. Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, la partie inférieure précitée de la face 23A de la partie de corps interne 23 constitue une surface 23A.1 à même de guider sur l'entrée d'eau chaude E2 l'eau froide circulant dans le passage d'écoulement 21. Cette surface de guidage 23A.1 débouche sur la face axiale inférieure 2A du tiroir 2 et court sur toute la périphérie de la partie de corps interne 23, excepté aux niveaux périphériques des bras 24, comme bien visible sur la figure 3. Dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, la surface de guidage 23A.1 présente, en coupe axiale, un profil concave qui est sensiblement constant sur toute la périphérie de la partie de corps interne 23. Avantageusement, au niveau de l'extrémité inférieure de ce profil concave, la droite géométrique tangente à ce profil concave est inclinée d'un angle, noté a sur la figure 2, par rapport à l'axe X-X, cet angle a étant compris entre 30 et 60° : de cette façon, l'eau froide sortant du passage d'écoulement 21 est dirigée sur l'entrée d'eau chaude E2, avec une angulation complémentaire, comprise entre 60 et 30°, par rapport au plan du siège 17. Egalement à titre avantageux, la courbure du profil concave de la surface de guidage 23A.1 est prévue croissante progressivement suivant le sens d'écoulement de l'eau froide dans le passage d'écoulement 21 : de cette façon, par effet de rampe, l'eau froide sortant du passage 21 est accélérée. Afin de, entre autres, ne pas créer de résistance pour l'écoulement d'eau froide lorsqu'il est guidé par la surface 23A.1, la face 22A de la partie de corps externe 22, délimitant le passage d'écoulement 21, inclut une surface 22A.1 radialement en regard de la surface de guidage 23A.1, cette surface 22A.1 présentant, en coupe axiale, sensiblement le même profil de la surface de guidage 23A.1. Avantageusement, pour des raisons liées notamment aux contraintes de démoulage du tiroir 2, on notera que la partie supérieure de la face 23A de la partie de corps interne 23 prolonge vers le haut la surface de guidage 23A.1, non pas suivant le même profil que cette surface de guidage, mais avec un profil rectiligne sensiblement parallèle à l'axe X-X. Cela revient à dire que la surface de guidage 23A.1 est reliée à la face axiale supérieure 2B du tiroir 2 par une surface sensiblement cylindrique 23A.2, centrée sur l'axe X-X, qui constitue la partie supérieure de la face 23A de la partie de corps interne 23. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation ci-dessus décrite et représentée, diverses variantes et options pouvant être envisagées sans sortir du cadre de cette invention | La cartouche comprend un tiroir (2) de régulation de la température d'un mélange de fluides chaud et froid, lequel tiroir est, sous l'action d'un élément thermostatique (3) et par rapport à une enveloppe extérieure (1) de la cartouche, déplaçable selon l'axe central (X-X) de l'enveloppe de façon à faire varier de manière inverse les sections d'écoulement respectives d'une entrée (E1) pour un premier des fluides, délimitée axialement entre l'enveloppe et l'une des deux faces axiales opposées (2A, 2B) du tiroir, et d'une entrée (E2) pour le second fluide, délimitée axialement entre l'enveloppe et l'autre face axiale du tiroir. Afin que la cartouche puisse, de manière efficace et économique, assurer un bon mélange des deux fluides, un passage d'écoulement (21), qui est délimité intérieurement par le tiroir entre ses deux faces axiales pour que le premier fluide rejoigne le second fluide, est adapté pour diriger le premier fluide sur l'entrée de second fluide (E2). | 1.- Cartouche thermostatique de régulation de fluides chaud et froid à mélanger, comprenant : - une enveloppe extérieure creuse (1), qui définit un axe central (X-X) et qui délimite une sortie (S) pour le mélange des fluides chaud et froid, - un tiroir (2) de régulation de la température du mélange, qui : - présente deux faces axiales opposées (2A, 2B), - délimite intérieurement un passage d'écoulement (21) qui relie l'une à l'autre les faces axiales et par lequel un premier des fluides chaud et froid rejoint le second fluide en direction de la sortie (S) pour former le mélange, et - est déplaçable sensiblement selon l'axe par rapport à l'enveloppe (1) de façon à faire varier de manière inverse les sections d'écoulement respectives d'une entrée de premier fluide (El ), délimitée axialement entre l'enveloppe et une première (2B) des faces axiales (2A, 2B), et d'une entrée de second fluide (E2), délimitée axialement entre l'enveloppe et la seconde face axiale (2A), et - un élément thermostatique (3), qui comporte un piston (31), relié à l'enveloppe (1), et un corps (31) solidaire du tiroir (2), le piston et le corps étant mobiles l'un par rapport à l'autre sensiblement selon l'axe (X-X) sous l'action de la dilatation d'une matière thermodilatable contenue dans le corps le long d'une partie thermosensible (31.1) duquel s'écoule le mélange en aval du tiroir, caractérisée en ce que le passage d'écoulement (21) est adapté pour diriger le premier fluide sur l'entrée de second fluide (E2). 2.- Cartouche suivant la 1, caractérisée en ce que le passage d'écoulement (21) est au moins partiellement délimité par une surface (23A.1) de guidage du premier fluide sur l'entrée de second fluide (E2), cette surface de guidage courant sur l'essentiel de la périphérie intérieure du tiroir (2). 3.- Cartouche suivant la 2, caractérisée en ce que la surface de guidage (23A.1) débouche sur la seconde face axiale (2A) du tiroir (2). 4.- Cartouche suivant l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce que la surface de guidage (23A.1) est reliée à la première face axiale (2B) du tiroir (2) par une surface cylindrique (23A.2) centrée sur l'axe (X-X), notamment à des fins de démoulage du tiroir. 5.- Cartouche suivant l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la surface de guidage (23A.1) présente, en coupe axiale, un profil concave qui est sensiblement constant sur toute la périphérie intérieure du tiroir (2). 6.- Cartouche suivant la 5, caractérisée en ce que, au niveau de l'extrémité du profil concave, tournée vers la seconde face axiale (2A) du tiroir (2), la droite tangente à ce profil concave est inclinée entre 30 et 60° par rapport à l'axe (X-X). 7.- Cartouche suivant l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce que le profil concave présente une courbure qui augmente progressivement suivant le sens d'écoulement du premier fluide dans le passage d'écoulement (21). 8.- Cartouche suivant l'une quelconque des 2 à 7, caractérisée en ce que le passage d'écoulement (21) est au moins partiellement délimité par une surface (22A.1) radialement en regard de la surface de guidage (23A.1), qui présente, en coupe axiale, sensiblement le même profil que la surface de guidage. 9.- Cartouche suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tiroir (2) comprend des parties de corps globalement annulaires, respectivement externe (22) et interne (23), qui sont centrées sur l'axe (X-X), qui sont reliées fixement l'une à l'autre, en étant notamment venues de matière avec des bras (24) les reliant radialement, et qui délimitent radialement entre elles le passage d'écoulement (21 ), et en ce que la partie de corps interne (23) présente, en regard de la partie de corps externe (22), une face (23A) au moins partiellement conformée pour diriger le premier fluide sur l'entrée de second fluide (E2). 10.- Cartouche suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tiroir (2) délimite extérieurement : - une gorge (26) de canalisation du premier fluide, qui est adaptée pour distribuer l'alimentation en premier fluide de l'entrée de premier fluide (El ) sur toute la périphérie extérieure du tiroir, et/ou - une gorge (25) de canalisation du second fluide, qui est adaptée pour distribuer l'alimentation en second fluide de l'entrée de second fluide (E2) sur toute la périphérie extérieure du tiroir. | G,F | G05,F16 | G05D,F16K | G05D 23,F16K 11 | G05D 23/13,F16K 11/06,G05D 23/02 |
FR2978515 | A1 | DISPOSITIF DE BLOCAGE ET DE DEBLOCAGE D'UN ELEMENT TUBULAIRE LONGILIGNE | 20,130,201 | La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs de blocage et de déblocage d'un élément tubulaire longiligne, en particulier dans le domaine du nautisme. Les dispositifs de blocage et de déblocage selon l'invention sont communément désignés sous les termes de bloqueur ou coinceur dans le domaine de l'accastillage. Pour hisser et régler les voiles d'un voilier, il est nécessaire d'utiliser différents bouts ou cordages qui doivent, selon la manoeuvre, mollir (choquer) ou mettre en tension (border) la ou lesdites voiles auxquelle(s) ils sont reliés. Au-delà d'une certaine vitesse de vent et également en fonction de la surface des voiles, la force à exercer sur les cordages nécessite de recourir à une assistance mécanique via notamment des dispositifs de blocage et de déblocage desdits cordages. En effet, des tensions de plusieurs centaines de kilos, pouvant aller jusqu'à deux tonnes selon la taille du voilier et les conditions météorologiques, sont exercées sur les cordages. Les dispositifs de blocage et de déblocage d'éléments tubulaires longilignes, tels que des cordages, sont habituellement des dispositifs mécaniques comprenant une pièce principale rigide ou semi-rigide, usinées ou moulées. Ces pièces principales comprenant une portion intérieure creuse, de préférence cylindrique, et traversante, dans laquelle passe le cordage à bloquer et débloquer. Ces dispositifs comprennent en outre des moyens mécaniques actionnables manuellement pour le blocage et le déblocage du cordage dans ladite portion creuse, ces moyens peuvent être un levier, un système de ressort ou encore des parties crantées qui viennent dans tous les cas écraser le cordage sur une portion de sa longueur pour le bloquer. Ladite portion écrasée passe ainsi d'une section transversale sensiblement circulaire à une section transversale ovale et aplatie. De tels dispositifs présentent de nombreux inconvénients. La corde étant bloquée par écrasement, elle a parfois tendance à glisser dans ladite portion intérieure et dès lors à modifier le réglage des voiles. De plus, la corde étant écrasée et dans des conditions d'usure difficiles (eau salée, soleil,...etc), cet écrasement mécanique accélère sa dégradation mécanique et chimique. Ces dispositifs mécaniques ne sont pas adaptés à des cordes qui sont de simples tresses, car ces dernières glissent et ne peuvent être bloquées de façon fiable. Il est ainsi nécessaire de prévoir une sur-gaine tressée ou une couverture pour améliorer le comportement de la corde et permettre ainsi son blocage fiable. Quand bien même, des sur-gaines ou des couvertures sont prévues sur les cordages, certains matériaux hautes performances, tel que par exemple le polyéthylène à très haut poids moléculaire (commercialisé par exemple sous la marque Dyneema®), lorsqu'ils sont disposés sur l'extérieur de la corde rendent impossible leur blocage efficace car les cordes glissent dans ces dispositifs mécaniques du fait du très faible coefficient de friction desdits matériaux. Ces dispositifs mécaniques sont limités individuellement à un diamètre externe de corde bien précis puisqu'il est nécessaire de former un couple diamètre externe de corde à bloquer et diamètre interne de la portion intérieure creuse parfaitement adapté pour obtenir un blocage efficace. Lors du déblocage de ces dispositifs mécaniques, la tension est souvent relâchée de façon brusque de sorte qu'il est nécessaire de remettre les cordages en tension. Pour pallier à cet inconvénient, une portion libre du cordage est montée au préalable sur un winch permettant lors du déblocage du cordage de le remettre en tension au fur et à mesure de sa libération. La présente invention pallie tout ou partie des problèmes précités en ce qu'elle a pour objet un dispositif de blocage et de déblocage d'un élément tubulaire longiligne comprenant de manière caractéristique : a. Une gaine de blocage, tubulaire, ayant un volume intérieur et des première et seconde extrémités, tressée ou tricotée, comportant un orifice d'admission dans son volume intérieur pour l'admission dudit élément tubulaire longiligne et un orifice de sortie de son volume intérieur pour la sortie dudit élément tubulaire longiligne ; b. Des moyens de fixation de ladite gaine de blocage sur un support; c. Des moyens de mise en tension de ladite gaine de blocage selon une trajectoire sensiblement rectiligne (L) permettant le blocage dudit élément tubulaire longiligne dans le volume intérieur de ladite gaine de blocage entre lesdits orifices d'admission et de sortie, lesdits moyens de mise en tension étant désactivables manuellement pour le déblocage dudit élément tubulaire longiligne permettant son coulissement dans le volume intérieur de la gaine de blocage et à travers lesdits orifices d'admission et de sortie, et/ou avec l'aide de moyens de désactivation. On comprend par élément longiligne tubulaire, tout élément ayant une longueur supérieure à celle de sa largeur, et en particulier tout élément longiligne tubulaire comprenant un cordage tressé ou tricoté, éventuellement comprenant également une couverture tressée ou tricotée ou dans un matériau polymère, par exemple une couverture extrudée sur ledit cordage. De préférence, la surface extérieure de l'élément longiligne est en reliefs, notamment la surface extérieure dudit élément longiligne comprend des fils monofilamentaires et/ou des fils multifilamentaires entrelacés, en particulier tressés ou tricotés. De préférence, l'élément tubulaire longiligne est suffisamment souple en sorte qu'il puisse faire un noeud sur lui-même. Avantageusement, la structure tricotée ou tressée de la gaine de blocage lui confère une certaine élasticité grâce au déplacement des fils entrelacés les uns par rapport aux autres selon la direction longitudinale (I) de ladite gaine de blocage. Lorsque la gaine de blocage est mise en tension selon une trajectoire sensiblement rectiligne (L), les fils tricotés ou tressés débouchant dans le volume intérieur créent une surface intérieure en reliefs apte à entrer en friction avec la surface extérieure de l'élément longiligne tubulaire bloquant ainsi son coulissement dans le volume intérieur de ladite gaine de blocage entre ses orifices d'admission et de sortie. Lorsque l'on souhaite désactiver les moyens de mise en tension, il suffit d'exercer une tension, désignée également ci-après sous le terme de contre-tension, sur la gaine de blocage en périphérie de l'orifice de sortie, notamment en aval de l'orifice de sortie, dans une direction opposée à la tension faisant adopter à ladite gaine de blocage une trajectoire rectiligne. Si l'élément tubulaire longiligne était au préalable déjà mis en tension, le déblocage des moyens de mise en tension entraîne son coulissement libre à travers la gaine de blocage jusqu'à ce que ledit élément tubulaire longiligne ne soit plus tendu ou que l'opérateur bloque le coulissement dudit élément longiligne tubulaire par la réactivation desdits moyens de mise en tension. Il est ainsi très facile de réactionner lesdits moyens de mise en tension en faisant adopter à ladite gaine de blocage une trajectoire rectiligne (L) et en supprimant la contre-tension exercée sur cette dernière par les moyens de désactivation. De plus, la gaine de blocage fait office de moyen de guidage et de freinage lors du coulissement de l'élément tubulaire longiligne ce qui facilite le réglage de sa longueur et empêche un coulissement brutal dudit élément tel qu'on l'observe pour les dispositifs de l'état de la technique. Si l'élément tubulaire longiligne n'était pas au préalable mis en tension, il reste alors à exercer une traction sur l'élément tubulaire longiligne pour ajuster sa longueur et donc ajuster le réglage de la ou des voiles auxquelles ledit élément est relié. Le déblocage dudit élément longiligne n'entraîne pas ainsi son coulissement sans que l'opérateur n'exercer encore une traction sur ledit élément longiligne. Avantageusement, la gaine de blocage fait office, dans ce cas également, de moyen de guidage et de moyen de freinage permettant le coulissement contrôlé de l'élément tubulaire dans le volume intérieur de la gaine de blocage. L'amont de l'orifice de sortie est défini comme étant une portion de la gaine de blocage disposée entre l'orifice d'admission et l'orifice de sortie, et l'aval de l'orifice de sortie est définie par opposition à l'amont de l'orifice de sortie, en particulier lorsque l'orifice de sortie et la seconde extrémité sont différentes, l'aval de l'orifice de sortie est alors définie comme étant une portion de la gaine de blocage disposée entre l'orifice de sortie et sa seconde extrémité. Avantageusement, la structure textile de la gaine de blocage lui conférant une certaine souplesse, la gaine de blocage peut être utilisée pour des éléments longilignes de différents diamètres externes, ou à tout le moins pour des éléments longilignes ayant un diamètre externe égale au diamètre interne de la gaine de blocage ou inférieur jusqu'à 20% au diamètre interne de ladite gaine de blocage. Avantageusement, l'élément longiligne n'est pas écrasé lors de son 10 blocage dans la gaine de blocage de sorte que la résistance mécanique et la résistance chimique de l'élément longiligne sont améliorées. Quelle que soit la nature du ou des matériaux disposé (s) sur la surface extérieure de l'élément longiligne, le frottement entre la surface intérieure de la gaine de blocage et la surface extérieure dudit élément longiligne ainsi que les 15 frottements au niveau des orifices d'admission et de sortie avec ledit élément longiligne, sont suffisants pour bloquer ledit élément longiligne. Enfin, le dispositif de blocage et de déblocage selon l'invention est plus léger que les dispositifs mécaniques de l'état de la technique. De préférence, la distance séparant les orifices d'admission et de sortie 20 est supérieure ou égale à 10 fois, de préférence supérieure ou égale à 15 fois, le diamètre externe dudit élément longiligne. Cette disposition permet d'obtenir une interface de frottements suffisante entre la gaine de blocage et l'élément longiligne, en particulier pour des éléments longilignes utilisés dans le domaine du nautisme. 25 La gaine de blocage selon l'invention est tressée ou tricotée à partir de fils monofilamentaires et/ou de fils multifilamentaires en sorte de former une surface intérieure, débouchant dans son volume intérieure, en reliefs apte à exercer des frottements sur la surface extérieure de l'élément longiligne lors du coulissement de ce dernier dans le volume intérieur de la gaine de blocage. Afin 30 que les fils tricotés ou tressés entrant dans la fabrication de la gaine de blocage soient libres et puissent se déplacer les uns par rapport aux autres, il est ainsi préférable que la gaine de blocage ne comprenne pas de revêtement intérieur ou extérieur solidarisé à sa surface intérieure ou extérieure, tel que par exemple un revêtement polymère sous forme d'un film. Le support sur lequel la gaine de blocage peut être fixée via lesdits moyens de fixation peut être par exemple le pont d'un voilier ou tout autre support, par exemple dans le domaine du sport ou de la sécurité, en particulier dans le domaine de l'escalade, le support peut être un baudrier (dispositif fixé sur la taille) ou un harnais (dispositif fixé sur la taille et la poitrine). Le dispositif selon l'invention est utilisé de préférence dans le domaine du nautisme, mais il peut être utilisé également dans le domaine de la sécurité, de l'escalade ou dans différentes applications industrielles nécessitant le blocage et le déblocage facile et rapide d'un élément longiligne tubulaire souple. Dans une variante, la gaine de blocage comporte des première et seconde extrémités ouvertes, de préférence la première extrémité ouverte correspond audit orifice d'admission, éventuellement la seconde extrémité ouverte correspond audit orifice de sortie. Lorsque les première et seconde extrémités de la gaine de blocage sont ouvertes et correspondent aux orifices d'admission et de sortie, les frottements entre les orifices d'admission et de sortie et l'élément longiligne sont limités ce qui préserve ainsi la durée de vie de la gaine de blocage et facilite le coulissement de l'élément longiligne dans la gaine de blocage, en position débloquée, puisque l'élément longiligne adopte une direction qui est confondue avec l'axe longitudinale (I) de ladite gaine de blocage. Dans une variante, l'orifice de sortie débouche transversalement de la gaine de blocage. Les frottements entre l'orifice de sortie et l'élément longiligne sont alors plus accrus que si l'orifice de sortie était confondu avec la seconde extrémité ouverte de la gaine de blocage. Dans une variante, la gaine de blocage comprend des fils multifilamentaires, de préférence choisi parmi les matériaux suivants seul ou en combinaison : polytétrafluoroéthylène (PTFE), polybenzobisoxazole (PBO), méta-aramide, para-aramide, et éventuellement polyamide 6-6 ou 4-6, polyéthylène à très haut poids moléculaire, polypropylène (PP), polyéthylène téréphtalate (PET). Le demandeur s'est aperçu que lorsque des tensions de plusieurs centaines de kilos, voire plusieurs tonnes sont appliquées sur l'élément longiligne lors de son coulissement dans la gaine de blocage, certains matériaux, notamment s'agissant de fils multifilamentaires en polyéthylène téréphtalate, avaient tendance à fondre partiellement au niveau des orifices d'admission et de sortie. Il est ainsi préféré, lorsqu'au moins des tensions de plusieurs centaines de kilos sont appliquées sur l'élément longiligne lors de son coulissement, d'utiliser des fils résistants à l'abrasion, en particulier des fils résistants à des températures élevées, ayant notamment des températures de fusion supérieures ou égales à 250°C. Le demandeur s'est également aperçu que la fonction de blocage est nettement améliorée lorsque des fils multifilamentaires sont employés dans la fabrication de la gaine de blocage et forment sa surface intérieure. Une explication, non exhaustive, serait que le coefficient de friction de la surface intérieure est ainsi plus élevée que si cette dernière avait été formée de fils monofilaments. Dans une variante, les moyens de mise en tension comprennent un ressors monté sur la gaine de blocage, ledit ressort ayant une rigidité déterminée en sorte de conférer à ladite gaine de blocage une trajectoire sensiblement rectiligne (L). Cette disposition minimise l'encombrement des moyens de mise en tension, et évite l'emploi d'un câble supplémentaire sur le pont d'un bateau. Dans une variante, les moyens de mise en tension comprennent un câble de mise en tension élastique apte à être solidarisé sur ledit support et solidarisé à la seconde extrémité de la gaine de blocage, de préférence la seconde extrémité de la gaine de blocage comporte une épissure formant une boucle d'attache dans laquelle est solidarisée ledit câble de mise en tension. On comprend par épissure dans le présent texte toute boucle formée à l'extrémité d'un câble par épissage. Dans ce cas, la première extrémité de la gaine de blocage est soit ouverte et fait office d'orifice d'admission, soit fermée (comporte éventuellement une épissure) ou ouverte et indépendante de l'orifice d'admission. Dans ce dernier cas, la première extrémité de la gaine de blocage est de préférence utilisée en tant que portion d'attache via les moyens de fixation pour la fixation de la gaine de blocage sur le support, par exemple le pont d'un bateau. Le câble élastique présente ainsi une première extrémité apte à être solidarisée sur le support, notamment via des moyens d'attache connus de l'état de la technique, par exemple du type vis et écrous, et une seconde extrémité, de préférence comportant une épissure, solidarisée à la seconde extrémité de la gaine de blocage, de préférence la seconde extrémité de la gaine de blocage comporte une épissure dans laquelle peut être attachée l'épissure de la seconde extrémité du câble élastique. Dans une variante, les moyens de mise en tension comprennent un jonc de renfort composite, apte à être courbé, ayant des première et seconde extrémités solidarisées respectivement aux première et seconde extrémités de la gaine de blocage. Le jonc de renfort composite comprend une âme textile, par exemple à base de fils multifilamentaires en verre, et une matrice composite, par exemple à base d'époxy, de vinyl ester ou encore en polyuréthane. Dans une variante, les moyens de désactivation comprennent un câble de tirage ayant des première et seconde extrémités, la seconde extrémité dudit câble de tirage est solidarisée en périphérie de l'orifice de sortie à la gaine de blocage (par exemple à l'aide d'une épissure formée à ladite seconde extrémité du câble de tirage et passant à travers des fils disposés en périphérie dudit orifice de sortie), de préférence en aval de l'orifice de sortie, en sorte que par l'application d'une traction, notamment manuelle, sur une portion dudit câble de tirage vers ledit orifice d'admission, les orifices de sortie et d'admission sont rapprochés permettant le déblocage de l'élément tubulaire longiligne et son coulissement à travers lesdits orifices d'admission et de sortie lorsqu'une traction est exercée sur ledit élément tubulaire longiligne. La première extrémité du câble de tirage est libre et préhensible par un opérateur. Dans une variante, les moyens de fixation de la gaine de blocage sur un support comprennent une base sur laquelle est solidarisée une première pièce cylindrique creuse ayant un diamètre interne (D), et une seconde pièce creuse mobile de forme tronconique ayant une pente (alpha) inférieure à 10°, de préférence inférieure à 5°, et ayant son plus grand diamètre externe (d) inférieur au diamètre interne de ladite première pièce. Lesdites première et seconde pièces étant agencées en sorte que la gaine de blocage est apte à passer à l'intérieur de ladite première pièce et à gainer ladite seconde pièce, et en sorte que l'emboîtement de la seconde pièce, gainée par ladite gaine de blocage, dans ladite première pièce permette la solidarisation de ladite gaine de blocage à ladite base. Ladite base est fixée au support via des moyens de fixation connus, du type vis et écrous, ou encore par collage, s'agissant notamment du pont d'un bateau. Si le support est un baudrier ou un harnais, ladite base peut comprendre au moins une ouverture , de préférence deux ouvertures disposées de part et d'autre de la première pièce, dans lesquelles des passants, notamment en textile, peuvent être insérés et cousus sur le support. Dans une variante, l'orifice d'admission débouche transversalement de la gaine de blocage, éventuellement la seconde extrémité de la gaine de blocage est ouverte et correspond à l'orifice de sortie, et en ce que les moyens de fixation comprennent une plaque comportant des moyens d'attache de la première extrémité de la gaine de blocage, et des moyens de guidage dudit élément tubulaire longiligne, notamment un anneau monté sur ladite plaque. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de trois exemples de réalisation de dispositifs de blocage et de déblocage selon l'invention cités à titre non limitatif, et illustrés par les figures suivantes, annexées à la présente et dans lesquelles : - La figure 1 est une représentation schématique et en perspective d'un premier exemple de réalisation de dispositif de blocage et de déblocage selon l'invention ; - La figure 2 est une représentation schématique et en perspective des moyens de fixation de la gaine de blocage représentés à la figure 1 ; - La figure 3 est une représentation schématique et en perspective d'un second exemple de réalisation de dispositif de blocage et de déblocage selon l'invention ; - La figure 4 est une représentation schématique et en perspective d'un troisième exemple de réalisation de dispositif de blocage et de déblocage selon l'invention. Le dispositif de blocage et de déblocage 1, représenté à la figure 1, d'un élément tubulaire longiligne 2, comprend une gaine de blocage 3, tubulaire, ayant un volume intérieur et des première 3a et seconde 3b extrémités, tressées ou tricotées, comportant un orifice d'admission 4 dans son volume intérieur pour l'admission dudit élément tubulaire longiligne 2 et un orifice de sortie 5 de son volume intérieur pour la sortie dudit élément tubulaire longiligne 2. Le dispositif 1 comprend en outre des moyens de fixation 6 de la gaine de blocage 3 sur le support 7, tel que le pont d'un voilier. Le dispositif 1 comprend également des moyens de mise en tension 8 de la gaine de blocage 3 selon une trajectoire sensiblement rectiligne (L) permettant le blocage dudit élément tubulaire longiligne 2 dans le volume intérieur de la gaine de blocage 3 entre lesdits orifices d'admission 4 et de sortie 5. Lesdits moyens de mise en tension 8 sont désactivables manuellement pour le déblocage dudit élément tubulaire longiligne 2 et permettent alors son coulissement dans le volume intérieur de la gaine de blocage 3 et à travers lesdits orifices d'admission 4 et de sortie 5, avec l'aide de moyens de désactivation 9. Dans ce premier exemple, la gaine de blocage 3 comporte des première 3a et seconde 3b extrémités ouvertes correspondant respectivement auxdits orifices d'admission 4 et de sortie 5. Dans cet exemple précis, la gaine de blocage 3 est obtenue par le 5 tressage de fils multi-filamentaires, de préférence à base de méta et/ou de para-aramide. Les moyens de mise en tension 8 comprennent un câble de mise en tension élastique 10 apte à être solidarisé sur le support 7 selon une première extrémité 10a, et solidarisé selon sa seconde extrémité 10b à la seconde 10 extrémité 3b de la gaine de blocage 3 par exemple à l'aide d'une épissure formant une boucle passant à travers les fils de la seconde extrémité 3b de la gaine de blocage 3. La première extrémité 10a pourrait également être solidarisée à la seconde extrémité 3b par un simple noeud. 15 Dans une variante non représentée, la seconde extrémité 3b de la gaine de blocage 3 pourrait comprendre une épissure dans laquelle serait solidarisée l'épissure de la seconde extrémité 10b du câble 10. Les moyens de désactivation 9 comprennent un câble de tirage 11 ayant des première 1 la et seconde 1 lb extrémités, la seconde extrémité 1 lb du 20 câble de tirage 11 est solidarisée en périphérie de l'orifice de sortie 5, notamment en aval dudit orifice de sortie 5 de la gaine de blocage 3. Les moyens de fixation 6 de la gaine de blocage 3 sur le support 7 sont représentés sur la figure 2. Les moyens de fixation 6 comprennent ainsi une base 12 sur laquelle est 25 solidarisée une première pièce cylindrique creuse 13 ayant un diamètre interne (D) et une seconde pièce creuse 14 mobile de forme tronconique ayant une pente (alpha) inférieure à 10°, dans cet exemple précis égale à 3°. Ladite seconde pièce 14 a son plus grand diamètre externe (d) inférieur au diamètre interne (D) de la première pièce 13. 30 Lesdites première 13 et seconde 14 pièces sont agencées en sorte que la gaine de blocage 3 est apte à passer à l'intérieur de la première pièce 13 et à gainer la seconde pièce 14. Ainsi l'emboitement de la seconde pièce 14 gainée par la gaine de blocage 3 dans la première pièce 13 permet la solidarisation de la gaine de blocage 3 à la base 12. La base 12 comprend dans cet exemple précis deux trous 12a et 12b à 5 travers desquels peuvent être passés des moyens de fixation connus, du type vi, permettant la fixation de la base 12 sur le support. Avantageusement, la première 13 et la seconde 14 pièces font office de moyens de guidage de l'élément tubulaire longiligne 2 dans le volume intérieur de la gaine de blocage 3. En fonctionnement, la figure 1 représente l'élément 10 tubulaire longiligne 2 en position bloquée dans la gaine de blocage 3. Pour débloquer l'élément tubulaire longiligne 2, l'opérateur vient exercer une traction sur l'extrémité iia du câble de tirage 11 en sorte de rapprocher l'orifice de sortie 3b de l'orifice d'admission 3a et ainsi libérer la tension exercée par la gaine de blocage 3 sur ledit élément tubulaire longiligne 2. 15 Si l'élément tubulaire longiligne 2 était au préalable mis en tension, il coulisse librement dans le volume intérieur de la gaine de blocage 3 jusqu'à ce que l'opérateur bloque de nouveau ledit élément tubulaire longiligne 2 en libérant la traction exercée sur l'extrémité lia du câble de tirage 11. Si l'élément tubulaire longiligne 2 n'était pas préalablement mis en 20 tension, l'opérateur applique alors une traction sur une portion libre de l'élément tubulaire longiligne 2 en sorte d'en ajuster sa longueur, une fois la longueur de l'élément tubulaire longiligne bien déterminée, l'opérateur libère l'extrémité iia du câble de tirage 11 pour supprimer la contre-tension exercée et de nouveau bloquer l'élément tubulaire longiligne 2 dans la gaine de blocage 25 3. La figure 3 illustre un seconde exemple de dispositif de blocage et de déblocage 15 qui diffère du premier exemple de dispositif de blocage et de déblocage 1 en ce que les moyens de mise en tension 16 comprennent un ressort 17 monté sur la gaine de blocage 18, le ressort 17 ayant une rigidité 30 déterminée en sorte de conférer à la gaine de blocage 18 une trajectoire sensiblement rectiligne (L). Dans cet exemple de réalisation, les première 18a et seconde 18b extrémités de gaine de blocage 18 sont ouvertes et correspondent aux orifices d'admission 19 et de sortie 20. Les moyens de fixation 21 de la première extrémité 18a de la gaine de blocage 18 sont identiques aux moyens de fixation 6 décrits à la figure 2. Les moyens de désactivation 22 sont identiques aux moyens de désactivation 9 représentés à la figure 1 en ce qu'ils comprennent un câble de tirage 23 dont l'extrémité 23a est fixée au niveau de l'orifice de sortie 20 tandis que l'extrémité 23b est libre pour être manipulée par un opérateur. Le troisième exemple de dispositif de blocage et déblocage 24 représenté à la figure 4 diffère des dispositifs 1 et 15 en ce que les moyens de fixation 25 de la gaine de blocage 26 sur un support 27 comprennent une plaque 28 comportant des moyens d'attache 29 se présentant sous la forme de deux évidements 29a et 29b. L'évidement 29a permet le passage de moyens de fixation connus, tels que des vis, pour la fixation de la plaque 25 au support 27. L'évidement 29b comporte deux ouvertures 28a en vis-à-vis permettant le passage d'une goupille 29c à travers la première extrémité 26a comportant une épissure. L'évidement 29b a une forme en U ouvert orienté vers l'avant de la plaque 29 en sorte de guider la gaine de blocage 26. Les moyens de fixation 25 comprennent également un anneau 30 monté sur la plaque 28 et faisant office de moyens de guidage de l'élément tubulaire longiligne 31. Dans cet exemple de réalisation, l'orifice d'admission 32 est différent de de la première extrémité 26a de la gaine de blocage 26. La première extrémité 26a de la gaine de blocage 26 peut être ouverte ou fermée, de préférence elle est fermée par une épissure. L'orifice d'admission 32 débouche ainsi transversalement de la gaine de blocage 26. L'orifice de sortie 33 de l'élément tubulaire longiligne 31 de la gaine de blocage 26 correspond à la seconde extrémité ouverte 26b de la gaine de blocage 26. Dans cet exemple, les moyens de mise en tension 34 sont identiques aux moyens de mise en tension 8 décrits à la figure 1, et les moyens de | La présente invention a pour objet un dispositif de blocage (1) et de déblocage d'un élément tubulaire longiligne (2) comprenant: a. Une gaine de blocage (3) ayant des première (3a) et seconde (3b) extrémités, tressée ou tricotée, comportant un orifice d'admission (4) pour l'admission dudit élément tubulaire longiligne (2) et un orifice de sortie (5) pour la sortie dudit élément tubulaire longiligne (2) ; b. Des moyens de fixation (6) de ladite gaine de blocage (3) sur un support (7) ; c. Des moyens de mise en tension (8) de ladite gaine de blocage (3) selon une trajectoire sensiblement rectiligne (L) permettant le blocage dudit élément tubulaire longiligne (2) dans ladite gaine de blocage (3) entre lesdits orifices d'admission (4) et de sortie (5), lesdits moyens de mise en tension (8) étant désactivables manuellement pour le déblocage dudit élément tubulaire longiligne (2) pour permettre son coulissement dans le volume intérieur de la gaine de blocage (3) et à travers lesdits orifices d'admission (4) et de sortie (5), et/ou avec l'aide de moyens de désactivation (9). | 1. Dispositif de blocage (1,15,24) et de déblocage d'un élément tubulaire longiligne (2,31) caractérisé en ce qu'il comprend : a. Une gaine de blocage (3,18,26), tubulaire, ayant un volume intérieur et des première (3a,18a,26a) et seconde (3b,18b,26b) extrémités, tressée ou tricotée, comportant un orifice d'admission (4,19,32) dans son volume intérieur pour l'admission dudit élément tubulaire longiligne (2,31) et un orifice de sortie (5,20,33) de son volume intérieur pour la sortie dudit élément tubulaire longiligne (2,31) ; b. Des moyens de fixation (6,21,25) de ladite gaine de blocage (3,18,26) sur un support (7,27) ; c. Des moyens de mise en tension (8,16,34) de ladite gaine de blocage (3,18,26) selon une trajectoire sensiblement rectiligne (L) permettant le blocage dudit élément tubulaire longiligne (2,31) dans le volume intérieur de ladite gaine de blocage (3,18,26) entre lesdits orifices d'admission (4,19,32) et de sortie (5,20,33), et en ce que lesdits moyens de mise en tension (8,16,34) étant désactivables manuellement pour le déblocage dudit élément tubulaire longiligne (2,31) permettent son coulissement dans le volume intérieur de la gaine de blocage (3,18,26) et à travers lesdits orifices d'admission (4,19,32) et de sortie (5,20,33), et/ou avec l'aide de moyens de désactivation (9,22,35). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la gaine de blocage (3,18) comporte des première (3a,18a) et seconde (3b,18b) extrémités ouvertes, de préférence la première (3a,18a) extrémité ouverte correspond audit orifice d'admission (4,19), éventuellement la seconde (3b,18b) extrémité ouverte correspond audit orifice de sortie (5,20). 3. Dispositif (24) selon la 1, caractérisé en ce que l'orifice d'admission (32) ou l'orifice de sortie débouche transversalement de la gaine de blocage (26). 4. Dispositif (1,15,24) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la gaine de blocage (3,18,26) comprend des fils multifilamentaires, de préférence choisis parmi les matériaux suivants seul ou en combinaison : polytétrafluoroéthylène (PTFE), polybenzobisoxazole (PBO), méta-aramide, para-aramide, et éventuellement polyamide 6-6 ou 4-6, polyéthylène à très haut poids moléculaire, polypropylène (PP), polyéthylène téréphtalate (PET). 5. Dispositif (15) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de mise en tension (16) comprennent un ressort (17) monté sur la gaine de blocage (18), ledit ressort (17) ayant une rigidité déterminée en sorte de conférer à ladite gaine de blocage (18) une trajectoire sensiblement rectiligne (L). 6. Dispositif (1,24) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de mise en tension (8,34) comprennent un câble de mise en tension élastique (8) apte à être solidarisé sur ledit support (7,27) et solidarisé à la seconde extrémité (3b,26b) de la gaine de blocage (3,26), de préférence la seconde extrémité (3b,26b) de la gaine de blocage (3,26) comporte une épissure formant une boucle d'attache dans laquelle est solidarisée ledit câble de mise en tension (8). 7. Dispositif de mise en tension selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de mise en tension comprennent un jonc de renfort composite, apte à être courbé, ayant des première et seconde extrémités solidarisées respectivement aux première et seconde extrémités de la gaine de blocage. 8. Dispositif (1,15,24) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de désactivation (9,22,35) comprennent un câble de tirage (11,23) ayant des première (11a,23a) et seconde (11b,23b) extrémités, la seconde extrémité (11b,23b) dudit câble de tirage (11,23)est solidarisée en périphérie de l'orifice de sortie (5,20) à la gaine de blocage (3,18), en sorte que par l'application d'une traction, notamment manuelle, sur une portion dudit câble de tirage (11,23) vers ledit orifice d'admission (4,19), les orifices de sortie (5,20) et d'admission (4,19) sont rapprochés permettant le déblocage del'élément tubulaire longiligne (2,31) et son coulissement à travers lesdits orifices d'admission (4,19) et de sortie (5,20) lorsqu'une traction est exercée sur ledit élément tubulaire longiligne (2,31). 9. Dispositif (1,15) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de fixation (6,25) de la gaine de blocage (3,18) sur un support (2) comprennent une base (12) sur laquelle est solidarisée une première pièce cylindrique creuse (13) ayant un diamètre interne (D), et un seconde pièce creuse mobile (14) de forme tronconique ayant une pente inférieure à 10°, de préférence inférieure à 5°, et son plus grand diamètre externe (d) inférieur au diamètre interne de ladite première pièce (13), lesdites première (13) et seconde (14) pièces étant agencées en sorte que la gaine de blocage (3,18) est apte à passer à l'intérieur de ladite première pièce (13) et à gainer ladite seconde pièce (14), et en sorte que l'emboîtement de la seconde pièce (14), gainée par ladite gaine de blocage (3,18), dans ladite première pièce (13) permette la solidarisation de la gaine de blocage (3,18) à ladite base (12). 10. Dispositif (24) selon la 1 et les 3 à 8, caractérisé en ce que l'orifice d'admission (32) débouche transversalement de la gaine de blocage (26), éventuellement la seconde extrémité (26b) de la gaine de blocage (26) est ouverte et correspond à l'orifice de sortie (33), et en ce que les moyens de fixation (25) comprennent une plaque (28) comportant des moyens d'attache (29,29a,29b) de la première extrémité (26a) de la gaine de blocage (26), et des moyens de guidage (30) dudit élément tubulaire longiligne (31), notamment un anneau (30) monté sur ladite plaque (28). | F,B | F16,B63 | F16G,B63B | F16G 11,B63B 21 | F16G 11/02,B63B 21/08,F16G 11/10 |
FR2984302 | A1 | SUSPENSIONS AQUEUSES COMPRENANT UN CIMENT ALUMINEUX ET COMPOSITIONS LIANTES | 20,130,621 | Les suspensions aqueuses comprenant des liants hydrauliques couramment appelées "slurry" se présentent sous la forme de suspension plus ou moins fluide. L'intérêt de telles suspensions est de constituer des solutions prêtes à l'emploi directement utilisables dans toutes applications de la chimie de la construction telles que la formulation d'adhésifs, la préparation des sols, les revêtements de sols, la pose du carrelage, la préparation des murs, les enduits de façade, la réparation du béton, les bétons prêts à l'emploi, les bétons projetés, les réseaux d'assainissement, l'imperméabilisation, la réparation des routes, la fixation, les systèmes d'ancrage, les peintures et revêtements et la préfabrication, et les applications réfractaires et péri- réfractaires. La stabilisation consiste à stopper l'hydratation du liant hydraulique en ajoutant un agent bloquant (ou inhibiteur). Parmi les agents bloquants connus, l'acide borique et ses sels se sont avérés particulièrement efficaces pour stabiliser des suspensions aqueuses à base de liant hydraulique comprenant un ciment alumineux. Les brevets EP 0241 230, EP 0 113 593, la demande de brevet EP 0081385 et le certificat d'utilité français FR 2763937 divulguent, par exemple, des compositions comportant un ciment alumineux en phase aqueuse retardé plusieurs mois par de l'acide borique ou l'un de ses sels en suspension dans l'eau. L'utilisation de cet agent bloquant présente toutefois des inconvénients. Les suspensions aqueuses de ciment alumineux ne sont pas stables pendant des durées suffisantes à température élevée. Ce phénomène est encore plus marqué lorsque que ces suspensions aqueuses sont associées à des résines ou liants organiques. Ce phénomène s'amplifie davantage lorsque l'on utilise des proportions élevées de suspension aqueuse par rapport au mélange suspension aqueuse - liant organique. Un autre désavantage de l'acide borique est qu'il présente une certaine toxicité et écotoxicité. Par conséquent, il est nécessaire de trouver de nouveaux agents bloquants pour suspensions aqueuses comprenant un ciment alumineux et/ou un ciment sulfo-alumino calcique ne comportant pas les inconvénients ci-dessus mentionnés. La présente invention a donc pour but de fournir des suspensions aqueuses à base de ciment alumineux et/ou un ciment sulfo-alumino calcique qui présentent les propriétés suivantes : - présenter une durée de vie élevée, c'est-à-dire que les suspensions aqueuses ne doivent pas faire prise lorsqu'elles sont conservées à une température allant d'environ 15°C (température ambiante) jusqu'à 55°C (températures élevées), pendant une période de plusieurs semaines à plusieurs mois, de préférence d'au moins un mois, mieux de deux mois ou plus et idéalement d'au moins 6 mois, afin de se garantir contre les délais de stockage ou de livraison, et - conserver un caractère fluide et ne pas ségréger, notamment lors du transport, afin de garantir la mise en oeuvre sur chantier, - pouvoir être associée en quantité importante à des résines organiques sans faire prise, - présenter une faible toxicité et écotoxicité. On entend par « durée de vie » au sens de l'invention, la durée pendant laquelle un composant reste sous la forme d'une suspension aqueuse de produits solides stable, pouvant revenir à l'état de suspension aqueuse par une simple agitation mécanique, sans faire prise. Par « stable », on entend que la viscosité de la suspension aqueuse évolue peu au cours du stockage et que le système ne fait pas prise. Un des indicateurs utilisé pour suivre la stabilité du mélange est le pH de la suspension. Celui- ci doit rester relativement constant au cours de la période de stockage. Toute augmentation de pH peut s'interpréter comme un début de « déstabilisation » de la suspension. Le demandeur a découvert de manière surprenante que certains composés comprenant du phosphore pouvaient se substituer très efficacement à l'acide borique pour stabiliser des suspensions aqueuses comprenant des ciments alumineux et/ou des ciments sulfo-alumineux calciques. Ces composés permettent notamment : - d'obtenir un bon niveau de stabilisation à température ambiante, - d'améliorer significativement la stabilisation des suspensions aqueuses à température élevée, - de permettre d'associer selon n'importe quelles proportions, ces suspensions aqueuses stabilisées à des liants organiques, par exemple de type latex. Selon l'invention, les ciments alumineux sont des combinaisons d'oxyde d'aluminium A1203, représenté par A dans la notation cimentière, et d'oxyde de calcium CaO, représenté par C dans cette même notation cimentière, combinés en une ou plusieurs phases cristallisées et/ou amorphes, dans des proportions telles que la somme en masse des phases C+A représente au moins 20% à 100% de la masse totale du ciment alumineux. Selon l'invention, on considère qu'un ciment alumineux présente une haute teneur en alumine (HTA) lorsque sa teneur en alumine est supérieure à 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux. Selon l'invention, on considère qu'un ciment alumineux présente une moyenne teneur en alumine (MTA) lorsque sa teneur en alumine est comprise entre 45% et 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux. Selon l'invention, on considère qu'un ciment alumineux présente une basse teneur en alumine (BTA) lorsque sa teneur en alumine est inférieure à 45% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux. Selon l'invention, les composés ou ciments sulfoalumineux calciques correspondent à des composés comprenant des oxydes de calcium (CaO, C dans la notation cimentière), d'aluminium (A1203, A dans la notation cimentière) et de souffre (S dans la notation cimentière) combinés en une ou plusieurs phases cristallisées et/ou amorphes, dans des proportions telles que la somme en masse des phases C+A+S représente au moins 10% à 100% de la masse totale des composés sulfoalumineux calciques. L'invention concerne donc une suspension aqueuse stabilisée comprenant : - au moins un liant hydraulique comprenant un ciment alumineux et/ou un ciment sulfo-alumino calcique et - au moins un composé comprenant du phosphore choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique, l'acide phosphonique et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, ladite suspension comprenant de 0,1% à 20%, de préférence 0,1 à 15 %, de préférence 0,1 à 10% et mieux 0,3 à 10% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux et/ou de ciment sulfoalumino calcique. De préférence, les proportions de ciment alumineux et/ou de ciment sulfoalumineux en masse par rapport à la masse totale de liant hydraulique sont supérieures à l'une quelconque des valeurs suivantes : 50%, 60 %, 70%, 80%, 90%, 95%, 99% ou égales à 100%. Selon des variantes de l'invention, la suspension aqueuse peut comprendre : - au moins un acide phosphonique et au moins un composé choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, - en outre un autre agent bloquant, cet autre agent bloquant peut être choisi parmi les acides minéraux tels que l'acide borique et ses sels et parmi les acides carboxyliques, les acides carboxyliques étant de préférence choisis parmi l'acide citrique, l'acide tartrique, les acides aminés (tels que l'acide aspartique et l'acide glutamique), l'acide mandélique, l'acide humique, l'acide fulvique, l'acide quinique, - une combinaison : - d'au moins un acide phosphonique, - d'au moins un composé choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau et - d'au moins un acide carboxylique. Lorsque la suspension aqueuse comprend en outre un agent bloquant autre qu'un composé comprenant du phosphore tel qu'un acide carboxylique, cet ou ces autres agents bloquants représentent : - de 0,3 à 5 %, de préférence 0,3 à 2,5 % en masse de la masse totale de la 5 suspension aqueuse ou - de 0,3 à 9 %, de préférence 0,5 à 5 % en masse de la masse totale du liant hydraulique. On comprend facilement que lorsque la suspension comprend en outre un agent bloquant autre qu'un composé comprenant du phosphore, les quantités de composés 10 comprenant du phosphore pourront être minimales du fait de la présence de cet autre agent bloquant. Par conséquent, selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la suspension la suspension aqueuse stabilisée peut comprendre : - de 0,1% à 20%, de préférence 0,1 à 15%, de préférence 0,1 à 10% et mieux 0,3 à 15 10% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux et/ou de ciment sulfo-alumino calciques, - de 0,3 à 9%, de préférence 0,5 à 5 % en masse d'un agent bloquant autre qu'un composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale du liant hydraulique. Il est particulièrement intéressant de noter que les composés comprenant du 20 phosphore utilisés comme agent bloquant selon l'invention permettent de stabiliser tous types de ciment alumineux mais ils sont particulièrement efficaces lorsque le ciment alumineux utilisé est un ciment à haute teneur en alumine. En effet, le demandeur à découvert que les proportions minimales optimales de composés comprenant du phosphore pour obtenir une bonne stabilisation sont inversement proportionnelles aux 25 quantités d'alumine dans le liant hydraulique ou dans le ciment alumineux et/ou sulfo- alumino calcique. De plus, dans le cas des ciments alumineux à haute teneur en alumine, on obtient une stabilisation pouvant être supérieure à 6 mois même lorsque les suspensions aqueuses sont conservées à 50 °C. En fonction du type de ciment alumineux du liant hydraulique, la suspension 30 aqueuse de l'invention est préférentiellement définie de la façon suivante : - lorsque le ciment alumineux est un ciment alumineux à haute teneur en alumine présentant une teneur en alumine supérieure à 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux, la suspension comprend de 0,5 à 20 %, de préférence 0,5 à 15%, de préférence 0,5 à 10%, de préférence 0,5 à 5 % et mieux 0,5 à 2 % en masse 35 de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à haute teneur en alumine, - lorsque le ciment alumineux est un ciment alumineux à moyenne teneur en alumine présentant une teneur en alumine comprise entre 45 et 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux, la suspension comprend de 2 à 20 %, de préférence 40 2 à 15%, de préférence 2 à 10%, de préférence 3 à 7 % et mieux 3 à 5 % de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à moyenne teneur en alumine, - lorsque le ciment alumineux est un ciment alumineux à basse teneur en alumine présentant une teneur en alumine inférieure à 45% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux, la suspension comprend de 5 à 20 %, de préférence 5 à 15%, de préférence 5 à 10 %, de préférence 6 à 9 % et mieux 8 à 9 % en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à basse teneur en alumine. De préférence, la suspension comprend en masse par rapport à la masse totale de ladite suspension aqueuse : - 20 à 80%, de préférence 50 à 70% et mieux 55 à 65% de ciment alumineux, et/ou - 20 à 60%, de préférence 30 à 50% et mieux 35 à 45% d'eau, et/ou - 0 à 5 % d'additifs additionnels. Selon l'invention, le composé comprenant du phosphore agissant comme agent bloquant peut être choisi parmi : - l'acide métaphosphorique de formule brute HPO3 (N° CAS : 37267-86-0). - l'acide phosphoreux, également appelé acide orthophosphorique, composé chimique de formule H3P03 (N ° CAS : 10294-56-1), - l'acide phosphorique de formule H3PO4 (N° CAS : 7664-38-2). - les acides phosphoniques de formule HP(=O)(OH)2 et ses dérivés P-hydrocarbylés (définition extraite du « Compendium de terminologie chimique, Recommandations IUPAC», préparé par Jean-Claude Richer), - tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau. On peut notamment citer les composés suivants susceptibles de s'hydrolyser en acide phosphorique : - le pentoxyde de phosphore ou anhydride phosphorique de formule brute P4010 (N° CAS : 1314-56-3), - l'acide pyrophosphorique, également appelé acide diphosphorique, est un composé chimique de formule H4P207, (N° CAS : 2466-09-3), - l'acide tripolyphosphorique de formule brute H5P3010, susceptible de s'hydrolyser en acide phosphorique (N° CAS : 10380-08-2). On peut notamment citer les composés suivants parmi les dérivés hydrocarbylés convenant à l'invention : l'acide amino triméthylène phosphonique (ATMP, N °CAS 6419-19-8), AEPN : l'acide 2-aminoéthyle phosphonique, DMMP: le diméthyle méthylphosphonate, HEDP : l'acide 1-hydroxy éthylidène-1,1-diphosphonique, EDTMP : l'acide éthylène diamine tétraméthylène phosphonique, TDTMP : l'acide tétraméthylène diamine tétraméthylène phosphonique, HDTMP: l'acide hexaméthylène diamine tétraméthylène phosphonique, DTPMP: l'acide diéthylènetriamine pentaméthylène phosphonique, PBTC: l'acide phosphonobutane-tricarboxylique, PMIDA: l'acide N- (phosphonométhyl)iminodiacétique, CEPA : l'acide 2-carboxyéthyle phosphonique, HPAA : l'acide 2-hydroxyphosphonocarboxylique. Lorsque le ciment alumineux est un ciment à haute teneur en alumine, on considère que pour obtenir une durée de vie d'au moins six mois, il faut de préférence 5 environ de 1 à 10 % en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux. De préférence, le ciment alumineux à haute teneur en alumine utilisé selon l'invention présente une teneur en alumine comprise entre 65% et 75 % et mieux comprise entre 68% et 72% en masse par rapport à la masse totale du ciment 10 alumineux. De préférence, la composition chimique du ciment alumineux à haute teneur en alumine, définie en masse par rapport la masse totale du ciment alumineux est la suivante : - A1203 : > 60%, de préférence de 60 - 75%, 15 - CaO : > 25%, de préférence de 25 - 50%, - SiO2 : < 5 %, de préférence < 4 % et mieux < 2 %, - Fe2O3 : < 10%, de préférence de < 5 % et mieux <1 %. Les ciments alumineux comprennent en général une phase minéralogique cristallisée choisie parmi CA, C12A7, C3A, CA2, C2AS, les ferrites ; une phase 20 amorphe ou un mélange d'une ou plusieurs desdites phases minéralogiques cristallisées et/ou d'une phase amorphe. Selon l'invention, le liant hydraulique peut comprendre en outre des sulfates de calcium. Les sulfates de calcium peuvent provenir d'un composé choisi parmi les anhydrites, les semi-hydrates de type plâtre, le gypse et leurs mélanges. 25 La suspension aqueuse peut comprendre en masse par rapport à la masse totale de suspension aqueuse, 0 à 50 %, de préférence 5 à 30 % de sulfate de calcium. L'utilisation conjointe de ciment alumineux et de sulfates de calcium est susceptible de former un liant ettringitique. Par liant ettringitique, on entend un liant dont les composants donnent, lors de l'hydratation dans les conditions normales d'utilisation, 30 comme hydrate principal l'ettringite, qui est un trisulphoaluminate de calcium répondant à la formule 3CaO.A1203.3CaSO4.32H20. Selon un mode de réalisation de l'invention, la suspension aqueuse comprend un liant hydraulique comprenant en masse par rapport à la masse totale des composants formant le liant hydraulique : 35 - 0 à 50%, de préférence 1 à 35 et mieux 5 à 30% de sulfates de calcium, - 50 à 100%, de préférence 50 à 99% et mieux 70 à 95% de ciment alumineux. Les ciments alumineux ou sulfoalumineux calciques utilisés selon l'invention comprennent de préférence une surface spécifique Blaine supérieure ou égale à 1500 cm2/g, de préférence comprise entre 2000 et 6000 cm2/g et mieux comprise entre 3000 40 et 4500 cm2/g. La suspension aqueuse peut également comprendre des additifs additionnels. Ces additifs sont de préférence choisis parmi les dispersants, les agents rhéologiques et les agents biocides mais peuvent inclure également les superplastifiants, les agents anti-mousses et les épaississants. Comme agent dispersant utilisable selon l'invention, on peut citer le Sokalan® CP10, commercialisé par la société BASF, l'Optima®206 ou le Premia®196 commercialisés par la société Chryso. Le dispersant représente en général : - de 0,1 à 3 %, de préférence 0,5 à 1% en masse de la masse totale de la suspension aqueuse ou - de 0,1 à 5 %, de préférence 0,6 à 1,8% en masse de la masse totale du liant hydraulique. Le ou les agents rhéologiques sont de préférence choisis parmi des produits organiques tels que la gomme Xanthane, la gomme Welan, gomme DIUTAN®, les éthers d'amidon, les éthers de guar, le polyacrylamide, le carraghénane, l'agar agar, ou des produits minéraux tels que les argiles (la Bentonite par exemple) et leurs mélanges. Le ou les agents rhéologiques représentent en général : - de 0,1 à 1 %, de préférence 0,25 à 0,5% en masse de la masse totale de la suspension aqueuse ou - de 0,2 à 2%, de préférence 0,25 à 3,4% en masse de la masse totale du liant hydraulique. La composition selon l'invention peut également comprendre un agent anti-bactérien. Comme agent anti-bactérien ou biocide utilisable selon l'invention, on peut utiliser des composés de la famille des isothiazolinones tels que la méthylisothiazolinone (MIT) et la benzisothiazolinone (BIT) ainsi que leur mélange. On peut notamment citer le produit ECOCIDE® K35R, commercialisé par la société PROGIVEN et le produit Nuosept® 0B03 commercialisé par la société ISP. L'agent anti-bactérien représente alors de préférence : - de 0,005 à 0,1 %, de préférence 0,01 à 0,02 % en masse de la masse totale de la suspension aqueuse ou - de 0,01 à 0,2 %, de préférence 0,02 à 0,04 % en masse de la masse totale du liant hydraulique. Les superplastifiants sont de préférence choisis dans la famille des polyphosphonates polyox, des polycarboxylates polyox PCP et des polyacrylates ou des copolymères d'acides acryliques et acides alkoxy-acrylique, et leurs mélanges. Les superplastifiants de type polycarboxylate polyox sont des composés connus et notamment décrit dans les brevets US 2003/0127026 et US 2004/0149174. Les polyphosphonate polyox sont notamment décrits dans les brevets FR-A-2810314 et FRA-2696736 ainsi que FR-A-2689895. Ces superplastifiants sont des produits disponibles dans le commerce. A titre d'exemple, on peut citer les produits OPTIMA 100® et PREMIA 150®, commercialisés par la société CHRYSO, ou MELMENT F10®, MELFLUX® commercialisés par la société SKW ou encore le Sokalan® CP 10 commercialisé par la société BAS F. D'autres additifs additionnels tels que des agents anti-mousses comme le Defoam® 50PE commercialisé par la société Peramin, peuvent être introduits dans la formulation de la suspension aqueuse. L'extrait sec de la suspension aqueuse est donc de préférence supérieur à 50% et mieux compris entre 55 à 80%. La suspension aqueuse de l'invention peut être associée à des liants organiques de façon à former des compositions liantes. L'invention concerne donc également une composition liante comprenant : (i) une suspension aqueuse telle que définie ci-dessus et (ii) au moins un liant organique. De préférence, cette composition liante peut comprendre en masse par rapport à la masse totale des composants (i) et (ii) : - 10 à 90% de suspension aqueuse, - 10 à 90% de liant organique. Les liants organiques utilisés selon l'invention sont de préférence des résines polymériques comprenant des polymères et copolymères de type latex. Enfin, la suspension aqueuse de l'invention peut être associée à des charges pour former d'autres compositions. Ces compositions comprennent donc (i) une suspension aqueuse telle que définie ci-dessus et (ii) au moins une charge. Les charges peuvent être minérales ou organiques et choisies parmi des composés siliceux (sable, quartz, fumée de silice), carbonatés (carbonate de calcium, dolomite), des pigments, des oxydes de titane, des charges légères du type perlite ou vermiculite. De préférence, les charges représentent en masse par rapport à la masse totale de la composition 1 à 50 %, de préférence 10 à 30 %. Le reste est constitué de la suspension aqueuse. Pour déclencher la prise de la suspension aqueuses ou de la composition liante, il suffit d'ajouter un agent modificateur de pH de façon à augmenter le pH du milieu et rendre ainsi inopérant l'agent bloquant du ciment alumineux ou du ciment sulfoaluminocalcique avec éventuellement une source de lithium additionnelle. Les combinaisons possibles sont exemplifiées dans le brevet FR 2 918 055 décrivant un système déclencheur à base de lithium, hydroxyde de lithium et sulfate ou carbonate de lithium ou dans le brevet FR 2 763 937 décrivant un système déclencheur associant une chaux hydratée et un sel de sodium et de fluorure, sulfate ou carbonate. D'autres combinaisons peuvent être envisagées. On peut notamment utiliser comme agent modificateur de pH de l'hydroxyde de sodium ou de potassium ou encore de l'aluminate de sodium en combinaison avec un accélérateur pouvant être un sel de lithium, ou encore un set de sodium ou de potassium du type sulfate, carbonate, chlorure ou fluorure. L'invention concerne encore un procédé de fabrication d'une suspension aqueuse telle que définie précédemment. Selon l'invention, ce procédé comprend les 5 étapes suivantes: introduction de l'eau dans une cuve de mélange, mise sous agitation de préférence à une vitesse supérieure à 600 tours/min, de préférence supérieure à 800 tours/min et mieux de 1000 tours/min, de préférence avec un agitateur rayneri® muni d'une pâle défloculeuse, 10 - ajout du composé comprenant du phosphore et de préférence mélange jusqu'à dissolution complète, éventuellement ajout du ou des agents dispersants, ajout du ou des liants hydrauliques, de préférence de manière progressive, maintien de l'agitation et de préférence augmentation de la vitesse d'agitation à plus 15 à 1000 tours/min, de préférence 3000 tours/min, - éventuellement ajout des autres composants, c'est-à-dire éventuellement du ou des agents rhéologiques et des agents biocides, agitation pendant au moins 5 minutes, de préférence pendant 10 à 15 minutes. Lorsque la suspension aqueuse est associée au liant organique pour former une 20 composition liante, de préférence les liants organiques sont ajoutés sous agitation soit directement à l'issue de la préparation de la suspension aqueuse soit par simple mélange réalisé à postériori, de préférence à une vitesse de 600 tours/min. Le procédé de préparation de la composition liante comprend, par rapport au procédé de préparation de la suspension aqueuse, une étape supplémentaire d'ajout des liants 25 organiques sous agitation soit directement à l'issu de la préparation de la suspension aqueuse, par exemple lors de l'introduction des autres composants, soit par simple mélange réalisé à postériori. L'invention concerne également un revêtement de surface obtenu à partir de la suspension aqueuse définie ci-dessus. 30 Enfin, l'invention concerne un procédé pour retarder la prise d'une suspension aqueuse comprenant un liant hydraulique, le liant hydraulique comprenant au moins un ciment alumineux, caractérisé en ce qu'il consiste à ajouter à ladite suspension aqueuse, au moins un composé comprenant du phosphore choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique, les acides 35 phosphoniques et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, ledit composé comprenant du phosphore représentant 0,1 à 20%, de préférence 0,1 à 15%, de préférence 0,1 à 10% et mieux 0,3 à 10% en masse par rapport à la masse totale de ciment alumineux. Selon ce procédé, la suspension aqueuse peut présenter toutes caractéristiques 40 définies ci-dessus. Le procédé pour retarder la prise de la suspension aqueuse permet également de retarder la prise d'une composition liante. L'invention concerne donc également un procédé pour retarder la prise d'une composition liante comprenant : i) une suspension aqueuse comprenant un liant hydraulique, le liant hydraulique comprenant au moins un ciment alumineux ou un ciment sulfo-alumino calcique, et ii) au moins un liant organique. Dans ce cas, le procédé consiste à ajouter à ladite suspension aqueuse, au moins un composé comprenant du phosphore choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique, les acides phosphoniques et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, ledit composé comprenant du phosphore représentant 0,1 à 20%, de préférence 0,1 à 15%, de préférence 0,1 à 10% et mieux 0,3 à 10% en masse par rapport à la masse totale de ciment alumineux et/ou de ciment sulfo alumino calcique. Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. Exemple A. Préparation des compositions I. Produits utilisés 1. Généralité Fonction Nature Produit Solvant Eau Eau Agent bloquant Acide Acide Borique Acide phosphorique Dispersant Polyacrylate de Sodium Sokalan® CP10 Ciment alumineux Aluminate de Calcium Ternal® White Ternal® RG Ternal® EV Secar® 51 Fondu® Fos Sulfate de calcium - Anhydrite - Semihydrate Agent rhéologique Gomme Xanthane Rhodopol® G Biocide isothiazolinones Ecocide® K35R Nuosept® OB03 Liant organique styrène acrylique Acronal® S 790 BASF 2. Composition chimique et minéralogique des ciments Ternal® White Ternal® RG Secar® 51 Fondu® Phases Minéralogiques* Cl 2A7/CA <0,03 <0,06 Composition Chimique HTA BTA MTA BTA Alumine (A1203) % Chaux (CaO) % Silice (Si02) % Fer (Fe203) % 68,7 - 70,5 38,0 - 41,0 50,8 - 54,2 37,5 - 41 35,5 - 39 3,5 - 5,5 13 - 17,5 28,5 - 30,5 35,3 - 37,9 35,9 - 38,9 0,2 - 0,6 3,5 - 5,0 4,0 - 5,5 0,1 - 0,3 14,5 - 17,5 1,5 - 2,5 Blaine - SSB (cm2/g) 3800 - 4400 2950 - 3350 3750 - 4250 2850 - 3450 II. Procédé de préparation Les conditions de mélange ainsi que l'ordre d'introduction des composants permettent d'améliorer considérablement la qualité de la suspension aqueuse. De préférence, les composants sont mélangés dans l'ordre suivant : 1) Solvant, 2) Agent bloquant 3) Dispersant 4) Ciment 5) Agent rhéologique 6) Biocide Le protocole opératoire de mélange est le suivant: - peser la quantité d'eau nécessaire et introduire l'eau dans une cuve de mélange (bol), fixer l'agitation à 1000 tr/min, pale en position haute, - ajouter l'agent bloquant (ou inhibiteur), mélanger jusqu'à dissolution de l'agent bloquant (maximum 3 min), - ajouter le composant suivant, c'est à dire le dispersant, - ajouter le ou les liants hydrauliques, lors de leur incorporation, la pale est positionnée à la surface de la suspension aqueuse afin d'optimiser la dispersion, - mélanger environ 1 minute pale en position haute, - augmenter la vitesse à 3000 tr/min et ajouter les derniers composants, - arrêter le malaxeur, racler les parois du bol et la pale pour éliminer les dépôts résiduels, - malaxer 15 minutes à grande vitesse, pale en position basse.30 Il est important de noter que ces conditions de préparation permettent de disperser et d'homogénéiser efficacement la suspension aqueuse. B. Caractérisation I. Suspension aqueuse ou slurry minéral à base de Ternal® White Dosage (%)* Slurry 1 Slurry 2 Slurry 3 Slurry 4 Slurry 5 Solvant 36,925 38,115 39,005 38,805 38,305 Inhibiteur (agent bloquant) : - Acide Borique 2,38 1,19 0,3 0,5 1 - Acide phosphorique (dilué à 85%) Dispersant 1 1 1 1 1 Ciment 59,38 59,38 59,38 59,38 59,38 Agent rhéologique 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 Biocide 0,015 0,015 0,015 0,015 0,015 Total 100% 100% 100% 100% 100% * Les proportions définies sont en masse par rapport à la masse totale de la suspension aqueuse. 1. Suivi de la stabilité par mesure du pH La mesure de pH est un bon indicateur du suivi de la stabilité d'une suspension aqueuse. Une suspension aqueuse stabilisée par de l'acide borique est considérée 15 comme instable si son pH augmente de façon significative et/ou atteint le pKa de l'acide borique (pKa=9,2). A partir de cette valeur, la prise hydraulique se déclenche. Les figures 1 et 2 représentent pour le slurry 1 l'évolution du pH en fonction du temps (en jours). La figure 1 représente l'évolution du pH pour une suspension aqueuse maintenue à température ambiante et la figure 2 représente l'évolution du pH pour une 20 suspension aqueuse maintenue à 50°C. A température ambiante, le pH initial du slurry 1 est autour de 8, au fil des mois, il augmente progressivement pour atteindre la valeur seuil de 9. Dans l'intervalle 8A température ambiante, le pH initial du slurry 2 est autour de 4. Une remontée progressive est ensuite observée sur une durée de 10 jours, le pH se stabilisant autour de 6,4. A cette valeur le slurry est parfaitement stable. A une température de 50°C, le pH reste très constant et centré autour d'une valeur comprise entre 5 et 6 unités de pH. A cette valeur de pH, le slurry 2 est parfaitement stable même après 45 jours de stockage à 50°C. Ceci est confirmé par la figure 4 présentant le suivi des pH à 50°C réalisé au cours des 6 derniers mois. Les résultats montrent que le pH n'évolue pas, le slurry 2 est parfaitement stable après 6 mois de stockage à 50°C, aucune prise n'est observée. 2. Optimisation des concentrations La figure 5 représente pour les slurries 2 à 5 maintenus à 50°C l'évolution du pH en fonction du temps (en jours). On constate que lorsque l'on utilise l'acide phosphorique comme agent stabilisant, les proportions d'acide phosphorique peuvent être abaissées jusqu'à moins de 0,5% en masse par rapport à la masse totale de la suspension aqueuse tout en conservant une durée de stabilité correcte à 50°C. II. Suspensions aqueuses à base de systèmes ettringittiques 1. Préparation des compositions Dans ces essais, différents « slurries ettringittiques » ont été réalisés en faisant varier les taux de sulfate et le type de sulfate utilisé. Le système stabilisant utilisé est l'acide phopshorique au dosage de 1,2% en masse par rapport à la masse totale de la suspension aqueuse. Le ciment alumineux utilisé est le Ternal® White. Le taux de liant hydraulique dans la suspension aqueuse est de 60% en masse par rapport à la masse totale de la suspension aqueuse. Slurry (Dosage (`)/0)*) A B C D E F Solvant 37,485 37,485 37,485 37,485 37,485 37,485 Acide phosphorique dilué à 85% 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 Dispersant 1 1 1 1 1 1 Ciment : - Ternal® white 42 42 51 51 57 57 - anhydrite 18 - 9 - 3 - Slurry (Dosage (`)/0)*) A B C D E F - semihydrate 18 9 3 Agent rhéologique 0,30 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 Biocide 0,015 0,015 0,015 0,015 0,015 0,015 Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% La figure 6 représente pour les slurries A à F maintenus à 50°C, l'évolution du pH en fonction du temps (en jours). Le suivi de l'évolution des pH confirme que tous les slurries ettringittiques sont parfaitement stabilisés avec l'acide phosphorique. III. Compositions liantes à base de suspension aqueuse-liant organique 1. Préparation des compositions Dans ces essais, on utilise les slurries 1 et 2 stabilisés respectivement avec de l'acide borique et de l'acide phosphorique et un liant organique de type latex. Composition % de Slurry 1 % de liant Composition % de Slurry 2 % de liant organique organique C1-0 0 100 C2-0 0 100 C1-1 10 90 C2-1 10 90 C1-2 20 80 C2-2 20 80 C1-3 30 70 C2-3 30 70 C1-4 40 60 C2-4 40 60 C1-5 50 50 C2-5 50 50 C1-6 60 40 C2-6 60 40 C1-7 70 30 C2-7 70 30 C1-8 80 20 C2-8 80 20 C1-9 90 10 C2-9 90 10 C1-10 100 0 C2-10 100 0 2. Caractérisation La stabilité à 50°C des compositions C1-0 à C1-10 a été caractérisée. Les compositions sont stockées à 50°C et les pH sont mesurés à échéances régulières. La figure 7 représente le suivi des pH de certaines de ces compositions en fonction du temps (jours). On constate qu'après 28 jours de stockage à 50°C, seules les compositions C1-1 et C1-2 conservent des pH inférieurs à 9,2 et sont donc parfaitement stables. Toutes les autres compositions font prise avant 28 jours. La zone de stabilité des mélanges des compositions à base de suspensions stabilisées par de l'acide borique est donc considérablement restreinte, elle permet d'introduire au maximum 20 % en masse de slurry 1 dans la composition la composition liante. Le temps de conservation des slurries stabilisés à l'acide borique excède largement 6 mois lorsqu'ils sont stockés à température ambiante. En revanche, dès que l'environnement chimique est modifié, par exemple par mélange avec des latex, les temps de stockage diminuent significativement. La stabilité à 50°C des compositions C2-0 à C2-10 a également été caractérisée. Les compositions sont stockées à 50°C et les pH sont mesurés à échéances régulières. La figure 8 représente le suivi des pH de ces différentes compositions en fonction du temps (jours). Les résultats obtenus montrent des valeurs de pH très stables dans une zone variant entre 5 et 7 unité de pH, et ce pendant plus de 40 jours. Aucun des mélanges ne fait de prise durant cette période. En conclusion, les slurries stabilisés à l'acide phosphorique montrent des résultats très satisfaisant quelque soit la température de stockage et l'environnement chimique du slurry comparativement aux slurries stabilisés à l'acide borique. Ces résultats sont obtenus pour des rapports acide/liant divisés par 2. L'ensemble de ces données illustre l'intérêt de la stabilisation des slurries d'aluminate de calcium par de l'acide phosphorique. IV. Suspension aqueuse à base d'autres ciments alumineux 1. Préparation des compositions Slurries (Dosage (`)/0)*) Slurry 6 Slurry 7 Slurry 8 Slurry 9 Solvant 36,185 33,685 36,185 33,685 Acide phosphorique (dilué à 85%) 2,5 5 2,5 5 Dispersant 1 1 1 1 Ciment : 60 60 60 60 - Ternal® RG - SECAR 51 Agent rhéologique 0,3 0,3 0,3 0,3 Biocide 0,015 0,015 0,015 0,015 Total 100% 100% 100% 100% 2. Suivi de la stabilité La figure 9 représente pour les slurries 6 à 9 maintenus à 50°C l'évolution du pH en fonction du temps (en jours). Concernant les slurries réalisés avec le Secar® 51 (référencés 6 et 7), on constate que quelque soit le dosage d'acide phosphorique utilisé (2,5 % ou 5 % en fonction de la suspension aqueuse, soit 3,5 % ou 7 % en formulant le pourcentage en fonction du poids de liant hydraulique), le pH est stable durant 2 mois (60 jours). Par contre, pour les slurries réalisés avec le Ternal® RG (référencé 8 et 9), on constate que le dosage d'acide phosphorique utilisé, 2,5 % ou 5 % en fonction de la suspension aqueuse (soit 3,5 % ou 7 % en formulant le pourcentage en fonction du poids de liant hydraulique) impacte la stabilité du slurry. Dans le cas d'un dosage de 7 % en formulant le pourcentage en fonction de la masse de liant hydraulique, on observe une bonne stabilité du slurry pendant 1,5 mois (45 jours). En conclusion il est observé que lorsque l'on utilise l'acide phosphorique comme agent bloquant, ces slurries peuvent être stabilisés pendant des durées allant de 20 jours à 2 mois en fonction du dosage en acide phosphorique et du type de ciment alumineux associé. V. Utilisation d'un système mixte acide phophorique / acide phosphonique / acide citrique Dans ces essais une combinaison d'un acide phosphonique, d'un acide phosphorique et d'un acide carboxylique, l'acide citrique a été utilisé. Le produit Dequest® 2000 correspond à l'ATMP (l'acide amino triméthylène phosphonique). 1. Composition testée Slurries Dosage (%)* Slurry 10 Slurry 11 Slurry 12 Solvant 34,79 34,94 34,54 Acide phosphorique (dilué à 85%) Dequest® 2000 1 1,6 1,8175 Acide citrique 2,4 1,5 1,325 0,5 0,65 1 Dispersant 1 1 1 Ciment : SECAR® 51 60 60 60 Agent rhéologique 0.3 0.3 0.3 Biocide 0,015 0,015 0,015 Total 100% 100% 100% 2. Suivi de la stabilité Les figures 10 à 12 représentent respectivement pour les slurries 10 à 12 maintenus à 50°C l'évolution du pH en fonction du temps (en jours). Sur ces figures, le suivi pH montre une première zone qui correspond à une augmentation très légère du pH et qui se termine à 25 jours, puis une augmentation progressive du niveau de pH qui traduit un début de déstabilisation du slurry. Néanmoins, on constate que lorsque l'on utilise la combinaison des trois agents bloquants, on parvient à obtenir une bonne stabilité du système de l'ordre de 45 jours à 50°C.5 | La présente invention concerne des suspensions aqueuses comprenant un ciment alumineux et/ou un ciment sulfo-alumino calcique et des compositions liantes comprenant la suspension aqueuse en combinaison avec des liants organiques, stables à température ambiante et à température élevée ainsi que leurs procédés de préparation. | 1. Suspension aqueuse stabilisée comprenant : - au moins un liant hydraulique comprenant un ciment alumineux et/ou un ciment sulfo-alumineux calcique et - au moins un composé comprenant du phosphore choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique, les acides phosphoniques et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, ladite suspension comprenant de 0,1% à 20% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux et/ou de ciment sulfoalumineux calcique. 2. Suspension aqueuse stabilisée selon la 1 caractérisée en ce que le ciment alumineux est un ciment alumineux à haute teneur en alumine présentant une teneur en alumine supérieure à 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux et en ce que la suspension comprend de 0,5 à 20% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à haute teneur en alumine. 3. Suspension aqueuse stabilisée selon la 1 caractérisée en ce que le ciment alumineux est un ciment alumineux à moyenne teneur en alumine présentant une teneur en alumine comprise entre 45 et 60% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux et en ce que la suspension comprend de 2 à 20% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à moyenne teneur en alumine. 4. Suspension aqueuse stabilisée selon la 1 caractérisée en ce que le ciment alumineux est un ciment alumineux à basse teneur en alumine présentant une teneur en alumine inférieure à 45% en masse par rapport à la masse totale du ciment alumineux et en ce que la suspension comprend de 5 à 20% en masse de composé comprenant du phosphore par rapport à la masse totale de ciment alumineux à basse teneur en alumine. 5. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un autre agent bloquant choisi parmi les acides carboxyliques. 6. Suspension aqueuse selon la 5 caractérisée en ce que les acides carboxyliques sont choisis parmi l'acide citrique, l'acide tartrique, les acides aminés, l'acide mandélique, l'acide humique, l'acide fulvique, l'acide quinique. 7. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend en masse par rapport à la masse totale de ladite suspension aqueuse : - 20 à 80 % de ciment alumineux,- 20 à 60 % d'eau, - 0 à 5 % d'additifs additionnels. 8. Suspension aqueuse selon la 7 caractérisée en ce que les additifs additionnels sont choisis parmi les dispersants, les agents rhéologiques et les agents biocides. 9. Suspension aqueuse selon la 2 caractérisée en ce que le ciment alumineux présente la composition chimique suivante, en masse par rapport la masse totale du ciment alumineux : - A1203 : > 60%, de préférence de 60 - 75%, - CaO : > 25%, de préférence de 25 - 50%, - SiO2 : < 5 %, de préférence < 4 % et mieux < 2 %, - Fe2O3 : < 10%, de préférence de < 5 % et mieux <1 %. 10. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le liant hydraulique comprend en outre des sulfates de calcium. 11. Suspension aqueuse selon la 10 caractérisée en ce que les sulfates de calcium proviennent d'un composé choisi parmi les anhydrites, les semihydrates, le gypse et leurs mélanges. 12. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'extrait sec de la suspension aqueuse est supérieur à 50%. 13. Procédé de fabrication d'une suspension aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 12 comprenant les étapes suivantes: - introduction de l'eau dans une cuve de mélange, - mise sous agitation, - ajout du composé comprenant du phosphore, - éventuellement ajout du ou des agents dispersants, - ajout du ou des liants hydrauliques, - maintien de l'agitation et, - éventuellement ajout des autres composants, - agitation pendant au moins 5 minutes. 14. Procédé pour retarder la prise d'une suspension aqueuse comprenant un liant hydraulique, le liant hydraulique comprenant au moins un ciment alumineux, caractérisé en ce qu'il consiste à ajouter à ladite suspension aqueuse, au moins un composé comprenant du phosphore choisi parmi l'acide métaphosphorique, l'acide phosphoreux, l'acide phosphorique, les acides phosphoniques et tous composés susceptibles de former l'un quelconque de ces composés par réaction avec de l'eau, ledit composé comprenant du phosphore représentant 0,1 à 20% en masse par rapport à la masse totale de ciment alumineux. 15. Composition liante comprenant: (i) une suspension aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 12 et (ii) au moins un liant organique. | C | C04 | C04B | C04B 28,C04B 22 | C04B 28/06,C04B 22/16 |
FR2978807 | A1 | VERIN HYDRAULIQUE TEXTILE | 20,130,208 | 1 - 1 La présente invention réside dans la conception d'un vérin hydraulique à tirants pour permettre sa fabrication en utilisant des matériaux textiles dans le but de l'alléger et de le rendre insensible à la corrosion. Un vérin hydraulique est généralement fabriqué à partir de matériaux isotropes (métaux et alliages de métaux) permettant de faire des usinages. Les densités élevées de ces matériaux rendent le produit final lourd et sensible à la corrosion. La présente invention permet le remplacement de la plupart des pièces métalliques d'un vérin par des composants en textiles de résistances et de rigidité supérieures ou égales. 15 Les trois pièces principales objet de la présente invention qui sont modifiées sont : la tige (1), le fût (2) et les tirants (3). Les trois autres pièces d'un vérin hydraulique : piston (4), bouchon de tête (5) et culot (6) ne font pas l'objet d'une revendication spécifique mais uniquement d'aménagements répondant 20 au besoin d'assemblage du vérin fini. La figure 1 représente une vue de l'avant du vérin. La figure 2 représente une vue de l'arrière du vérin. La figure 3 représente une vue en coupe du piston. La figure 4 représente une vue en 25 coupe perpendiculaire à l'axe du vérin. La figure 5 représente une vue de détail de l'arrière du vérin. Enfin, la figure 6 représente une vue du vérin complet. La tige du vérin (1) est une enveloppe creuse étanche d'un 30 matériaux résistant à la corrosion et à la pression hydraulique du vérin traversé par des fibres textiles (7) et permettant de transmettre les efforts de traction hydraulique. Ces fibres textiles forment une boucle fermée via une épissure, un noeud ou un brêlage. Cette tige est rectifiée sur son diamètre extérieure 35 puis polie selon les mêmes critères qui prévalent sur les vérins habituels. Elle est fixée de manière étanche et démontable au piston (4). Les techniques du filetage, du collet battu ou de la 5 1015 - 2 - soudure peuvent être appliquées. Côté piston (4), la fibre textile (7) est maintenue par une goupille (8) autour de laquelle la fibre s'enroule. Le fût du vérin (2) est fabriqué à base de fibres textile et résines époxydes, le tout formant un matériaux composite. Après la pose d'une première couche d'un revêtement étanche résistant à l'abrasion et sans bulle, des fibres textiles enduites de résines époxydes sont enroulées avec orientation des fibres dans le sens des efforts afin de résister à la pression d'éclatement et aux efforts à transmettre. La technique de fabrication est la pultrusion ou l'enroulement filamentaire. Elle doit être réalisée sur un cylindre dont la surface est calibrée et polie. Après démoulage, le fut est coupé à la longueur définie par la course du vérin hydraulique. La rugosité intérieure ainsi que la résistance à l'abrasion doivent correspondre aux règles de l'art. De plus, le fût ne doit pas gonfler sous l'effet de la pression sous peine de laisser fuir l'huile. 20 25 30 35 Le système de maintient des bouchons (5 et 6) par tirants (3) est réalisé en cordage textile pré-étiré formant une boucle fermée via une épissure, un noeud ou un brêlage. Le jeu consécutif à l'écartement des deux bouchons sous la pression hydraulique et/ou la charge de traction est compensé par un système de précontrainte des tirants (9) effectué lors de l'assemblage du produit sur un banc de montage spécial. Ce système de précontrainte peut être constitué de tiges filetées avec écrous (9) ou de cales en plastique. Côté culot (6), les tirants textile (3) s'enroulent autour d'une pièce métallique (10) qui relie le vérin à son application via une manille textile (11). L'alimentation en huile se fait par le bouchon avant (12). Enfin, pour des raisons esthétiques et techniques (protection des UV), le produit final est revêtu d'une housse textile (13). - 3 La caractéristique principale de ce type de vérin est sa légèreté. Le domaine d'application privilégié concerne les gréements de voilier (pataras, hale-bas, travellers, réglage d'écoute de grand voile, orientation de mât...). Ce type de vérin étant très résistant à la corrosion de part ces matériaux constituants, s'applique au domaine du nautisme en général. 15 20 25 30 35 5 1015 | L'invention concerne un vérin hydraulique fabriqué à partir de matériaux textile très légers, très résistants et ne se corrodant pas. Ce vérin est constitué principalement d'un fût en textile et résine, de tirants textile reliant les bouchons entre eux et d'une tige creuse parcourue par un cordage transmettant les efforts de traction hydraulique. L'extrême légèreté de ce type de vérin, sa solidité et sa résistance à la corrosion en font un produit particulièrement adaptée aux applications de gréement pour voiliers performants. | 1) Vérin hydraulique constitué d'un fût (2), d'une tige (1), de tirants (3),d'un bouchon de tête (5) et d'un culot (6) caractérisé en ce que la tige (1) est constituée d'une enveloppe creuse étanche d'un matériaux résistant à la pression d'écrasement traversé par des fibres textiles (7) permettant de reprendre les efforts de traction. 2) Vérin hydraulique selon la 1, caractérisé en ce que le fût (2) est fabriqué à base de fibres de textiles et résines époxydes enroulées avec une orientation des fibres dans le sens des efforts afin de résister à la pression d'éclatement. 3) Vérin hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le systèmes de maintient des bouchons (5 et 6) par tirants est réalisé en cordage textile pré-étiré (3) compensé par un système de précontrainte des tirants (9) lors du montage. 20 25 30 35 | F | F15,F16 | F15B,F16J | F15B 15,F16J 7,F16J 10 | F15B 15/14,F16J 7/00,F16J 10/00 |
FR2980541 | A1 | ENSEMBLE FORME D'UNE PINCE, D'UN INSERT ET D'UN SUPPORT DE FIXATION D'ACCESSOIRES AUX PANNEAUX D'UN VEHICULE | 20,130,329 | La présente invention concerne un ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule, dont les parties 5 sont conçues pour coopérer entre elles afin d'obtenir une fixation solide avec un couple de résistance à la traction élevé, en évitant les bruits dus à des frictions des pièces l'une contre l'autre, permettant ainsi de réaliser un élément de fixation à installation simple et aisée, 10 simultanément économique en raison du faible nombre de pièces qu'il comporte. ETAT DE L'ART ANTERIEUR Les accessoires de véhicules qui doivent être fixés aux panneaux sont très divers bien qu'ils comportent 15 quelques éléments communs. On peut généralement affirmer que les moyens préférés pour les fixer sont ceux qui requièrent moins de temps et/ou de difficultés pour les installer, tels que des moyens amovibles sans risque d'être abîmés et de forme simple. Le coût des moyens de fixation 20 est un autre facteur à prendre en considération, la moindre diminution de ceux-ci ayant une importance économique suffisante pour être exploitée, étant donné que lesdits moyens de fixation sont utilisés en nombre dans chaque véhicule. 25 Bien que la présente description porte uniquement sur un cas concret de fixation d'accessoire, qui est celui de la poignée ou poignée de maintien intérieure des occupants du véhicule, l'ensemble de l'invention est susceptible d'être utilisé pour fixer d'autres accessoires aux 30 panneaux. Concrètement, il sera éminemment adapté, de par la nature de sa construction, pour la fixation d'accessoires qui exigent une certaine mobilité, tels que parasols, poignées, etc. Différents systèmes existent, qui sont utilisés par 35 l'industrie automobile pour la fixation de poignées pour les occupants de véhicules, recourant à un nombre considérable de pièces, comprenant parfois des vis, et formant généralement un ensemble complexe et lent à monter. Cette complexité est également due au couple de résistance à la traction élevé exigé pour le moyen de fixation dans le cas d'accessoires mobiles et aux différents angles des efforts auxquels ceux-ci peuvent être soumis. C'est la raison pour laquelle un des objectifs principaux de la présente invention est de réaliser un ensemble de fixation d'accessoires aux panneaux de véhicules comportant peu de pièces et de montage facile et qui présente une résistance manifestement élevée à la traction. Un autre de ces objectifs principaux de la présente invention est de rendre disponibles des moyens de fixation 15 d'accessoires aux panneaux d'automobiles qui soient efficaces sous différents angles d'efforts de fixation. Ces avantages, ainsi que d'autres avantages de la présente invention ressortiront au long de la description suivante de celle-ci. 20 SOMMAIRE DE L'INVENTION La présente invention concerne un ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule, dont les parties sont conçues pour coopérer de manière optimale entre elles 25 afin d'assurer une facilité de montage ainsi qu'une résistance élevée aux efforts de traction pour l'ensemble. La pince et l'insert mis en place dans celle-ci disposent d'éléments structurels complémentaires assurant deux positions d'insertion. Une première, la position de 30 service, permet de se servir des deux comme d'une unité, et une seconde obtenue par introduction complète de l'insert dans la pince, permet d'obtenir un assemblage complet des éléments de maintien de la pince par rapport à l'insert, ainsi que de la pince par rapport à la pièce de support et 35 avec le panneau du véhicule. La pince est préférentiellement une pièce métallique, en acier traité en conséquence pour obtenir dureté et résistance, tel que l'acier au carbone, les autres pièces étant préférentiellement en matière plastique ou en 5 composites de matière plastique avec d'autres matériaux. Dans tous les cas, l'invention pourra être réalisée avec n'importe quel matériau approprié pour l'usage de chaque pièce. La pince est de forme généralement arquée et présente 10 une superficie d'où font saillie les différentes structures de maintien de la pince. Elle est pourvue d'ailettes de maintien contre le panneau qui, au moyen d'un pli, génèrent une zone de contact avec la face interne de l'orifice dudit panneau. Ces ailettes présentent des nervures de 15 renforcement structurel. Des ailettes latérales présentent des plis à leur extrémité, destinées à s'emboîter dans la pince et dans le support, en conférant une stabilité à l'ensemble. Les ailettes latérales susmentionnées se réunissent 20 deux par deux sur une traverse supportant sur des côtés opposés une bride de fixation et une surface d'appui et de freinage entre la pince et l'insert. Sur la face interne de ladite traverse sont disposés des petits ergots, prévus pour avoir prise sur une saillie 25 de la pince, à la manière de mentonnets, pour rendre plus difficile le désenclenchement de l'insert par rapport à la pince. Tous les problèmes posés à l'invention sont ainsi résolus. En premier lieu, un ensemble de fixation 30 économique avec un nombre réduit de pièces, simple et aisé à assembler. En second lieu, comme il sera commenté ci-dessous, la résistance aux efforts de traction obtenue est élevée, conformément à la finalité de l'ensemble. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Pour une meilleure compréhension de l'invention, trois planches de figures sont annexées à titre purement illustratif et sans limitation de l'invention. La fig. 1 est une vue en perspective d'une pince suivant le mode d'exécution préférentiel de la présente invention. La fig. 2 est une vue de dessous de la pince de la figure précédente. La fig. 3 est une coupe transversale de l'assemblage de la pince des figures précédentes. La fig. 4 est une vue en perspective d'une pince, d'un insert et du support, séparés et disposés en ligne avant leur assemblage. La fig. 5 est une vue en perspective d'un ensemble constitué de la pince, du support et de l'insert, le panneau où est monté ledit ensemble n'étant pas représenté. La fig. 6 est une vue en perspective de la pince des figures précédentes, avec un fragment agrandi de l'élément 20 et de la surface active empêchant un désenclenchement facile de l'insert complètement inséré dans la pince. Les figures 7 et 8 représentent des coupes transversales respectives de l'assemblage pince et insert, pour illustrer les deux positions possibles entre les deux 25 éléments, celle de service ou d'obtention d'un pré-assemblage du produit, et la position finale ou pleinement opérationnelle avec les deux pièces complètement imbriquées. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 30 La présente invention consiste en un ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule, où ladite pince (1) de forme généralement arquée se compose d'une base (7) sensiblement plane ayant une ouverture de centrage (8), et 35 d'ailettes (2 et 5) s'élevant depuis de ladite base (7) et qui forment les différents éléments de maintien. Les ailettes (2) présentent un pli vers le centre de la pince, lequel forme des ergots (11) en créant une zone de maintien du panneau qui agit contre la face interne de l'orifice de celui-ci où la pince est introduite. Lesdites ailettes (2) présentent dans leur partie centrale une nervure (6) de renforcement structurel. Cette nervure (6) est obtenue par déformation vers l'extérieur de la lame d'ailette (2). Vue en coupe transversale, comme représenté dans les figures, p. ex. dans le détail de la fig. 3, l'ailette (2) et la nervure (6) forment un profil de maintien avec différentes inclinaisons, ce qui représente un travail approprié pour divers angles d'efforts ou inclinaisons de la poignée du véhicule, p. ex. Si ce travail sous différents angles n'est pas spécifié, p. ex. avec une poignée fixe, la nervure (6) pourra être omise dans un autre mode de réalisation possible de l'invention. Les ailettes latérales (5) présentent quant à elles à leurs extrémités des plis (12) prévus pour s'emboîter dans 20 l'insert (15) et dans le support (14), en conférant une stabilité à l'ensemble. Ces ailettes latérales (5) présentent une autre déviation par laquelle elles se réunissent deux par deux en formant des traverses (16) respectives supportant sur des 25 côtés opposés une bride (3) de fixation audit support (14) et une surface (9) d'appui et de freinage entre la pince (1) et l'insert (15). Cette bride (3) maintient la pince contre le support (14) en ayant prise dans celui-ci comme un crochet de 30 surface adaptée. La surface (9) susmentionnée représente quant à elle un frein à la course maximale possible de l'insert (15) à l'introduction de celui-ci dans la pince (1), tout en conférant une stabilité à l'ensemble, en assurant une vaste zone de contact et d'appui une fois les 35 deux parties emboîtées et maintenues réciproquement. Comme il ressort des figures et de la présente description, la pièce essentielle pour le montage de l'ensemble est la pince (1), qui permet la fixation de tous les éléments entre eux au moyen de ses ailettes (2 et 5) et des différents moyens qui lui sont incorporés. Sur la face interne de ladite traverse (16) sont disposés de petits ergots (4) prévus pour maintenir l'insert (15) à l'intérieur de la pince (1). Une fois l'insert (15) complètement inséré dans la pince (1), ces ergots (4) empêchent que ledit insert (15) puisse descendre facilement en se dégageant de la pince (1), au moyen de quelques butées (17) disposées dans l'insert (15), sur des surfaces (18) desquelles lesdits ergots (4) agissent à la manière de mentonnets. Cette zone est représentée sur un fragment agrandi de la fig. 6. La traverse (16) peut également présenter des déformations (10) de renforcement structurel. La pince (1) et l'insert (15) peuvent être utilisés pré-montés dans une première position de service, leurs moyens d'emboîtement réciproque présentant deux positions stables. Les fig. 7 et 8 représentent le détail desdites positions, et comment les différents éléments de la pince (1) contribuent à réaliser celles-ci. Concrètement, dans la première position, ladite position de service, représentée en fig. 7, l'insertion de la pince dans le panneau est aisée puisque les ailettes (2) restent libres de tout enclenchement. L'insert (15) reste maintenu par les plis (12) des ailettes latérales (5). Une fois l'ensemble installé dans le panneau, 30 l'insert (15) peut être poussé à fond dans la pince (1) jusqu'à buter contre la surface (9) de ladite pince (1), position où, comme représenté en fig. 8, les ailettes (2) restent bloquées par l'insert plastique (15) et par le support (14) dans la partie extérieure, de manière à 35 empêcher leur ouverture ou leur fermeture, d'où un couple de résistance à la traction élevé de la pince (1) par rapport au panneau. Lors du passage de la position de service à la position de montage où tous les éléments sont assemblés, 5 support (14), pince (1) et insert (15), la traverse (16) est soumise à un basculement provoqué par le passage de la butée (17) de l'insert qui ouvre la bride (3) et lui permet de s'emboîter dans le support (14), tandis que les petits ergots (4) sont finalement enclenchés contre la face 10 inférieure de ladite butée (17). Les ailettes (5) sont alors également serrées contre le support (14), ce qui confère stabilité à l'ensemble. Il est procédé au montage comme suit. L'insert (15), la pince (1) et le support (14) sont préférentiellement 15 pré-montés dans leur première position ou position de service. Le monteur positionne le support sur l'emplacement correspondant du panneau et introduit la pince dans l'orifice de celui-ci. L'insert (15) est ensuite introduit dans la pince (1), ce qui permet d'obtenir le maintien de 20 l'ensemble d'éléments, pince (1), insert (15) et support (14) entre eux. Une fois fixé le support (14) de l'accessoire correspondant, ledit accessoire est monté sur le support (14) s'il ne l'a pas été préalablement. Le démontage de l'ensemble est aisé et peut être 25 exécuté simplement avec un tournevis qui débloque l'insert (15) de la pince (1), ce qui permet de revenir à la position de service. Le même outil pourra rabattre les ailettes (2) vers l'intérieur de la pince, de telle manière que ladite pince se dégagera du panneau en permettant une 30 extraction complète de l'ensemble. L'insert (15) est pourvu d'ouvertures intérieures non représentées pour le passage d'un outil permettant le processus de démontage de l'ensemble. L'invention permet ainsi de fixer des accessoires de 35 véhicules tels que poignées de maintien, pare-soleil, etc., ce résultat étant obtenu sans utilisation de vis et sans que des problèmes de bruits et de vibrations apparaissent après montage. La possibilité de deux positions d'emboîtement entre l'insert (15) et la pince (1) permet une livraison à l'installateur avec l'insert et la pince pré-assemblés dans ladite position. L'invention permet de parvenir à un effort d'insertion très faible, inférieur à 50 N, pour une résistance élevée à des efforts de traction supérieurs à 1000 N une fois l'ensemble installé. L'insert (15) en matière plastique bloque et élargit la pince (1) jusqu'à ce que celle-ci atteigne ses positions de travail avec ses éléments de maintien respectifs, en assurant des surfaces de contact et de serrage entre les différents éléments, pince (1), support (14) et insert (15), suffisantes pour éviter la formation de bruits dus aux vibrations du véhicule ou aux contraintes subies par l'accessoire pendant toute la durée d'utilisation du produit. Il va de soi dans le présent cas, qu'il ne sera pas 20 porté atteinte à l'essence de l'invention par la variabilité des détails de forme et de finition | L'ensemble comprend une pince (1) de forme généralement arquée avec une base (7) sensiblement plane ayant une ouverture de centrage, des ailettes (2 et 5) s'élevant depuis de la base (7), respectivement pour le maintien contre un panneau et pour le maintien d'un insert et d'un support ; les ailettes latérales (5) étant déviées pour que lesdites ailettes (5) se réunissent deux par deux en formant des traverses (16) respectives supportant sur des côtés opposés une bride (3) de fixation au support et une surface (9) d'appui et de freinage entre la pince (1) et l'insert ; des petits ergots (4) étant disposés sur la face intérieure de la traverse (16) et prévus pour maintenir l'insert à l'intérieur de la pince (1) au moyen de butées disposées dans l'insert, sur des surfaces desquelles les ergots (4) agissent à la manière de mentonnets. | 1. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule, caractérisé en ce que ledit ensemble comprend une pince (1) de forme généralement arquée avec une base (7) sensiblement plane ayant une ouverture de centrage (8), des ailettes (2 et 5) s'élevant depuis de la base (7), respectivement pour le maintien contre le panneau et pour le maintien de l'insert (15) et du support (14) ; lesdites ailettes latérales (5) comportant une déviation par laquelle lesdites ailettes se réunissent, deux par deux, pour former respectivement des traverses, chaque traverse supportant sur des côtés opposés une bride (3) de fixation au support (14) et une surface (9) d'appui et de freinage entre la pince (1) et l'insert (15) ; et en ce que des petits ergots (4) sont disposés sur la face intérieure de la traverse (16) et prévus pour maintenir l'insert à l'intérieur de la pince (1) au moyen de butées (17) disposées dans l'insert (15), sur des surfaces (18) desquelles les ergots (4) agissent à la manière de mentonnets. 2. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon la 1, caractérisé en ce que les ailettes (2) présentent un pli vers le centre de la pince, lequel forme des ergots (11). 3. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ailette (2) présente dans sa partie centrale une nervure (6) de renforcement structurel. 4. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon l'une des précédentes, 35 caractérisé en ce que, vues en section transversale,l'ailette (2) et la nervure (6) forment un profil de maintien ayant des inclinaisons différentes. 5. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ailettes latérales (5) présentent à leurs extrémités des plis (12) prévus pour s'emboîter dans la pince (15) et dans le support (14). 6. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la traverse (16) peut également présenter des déformations (10) de renforcement structurel. 7. Ensemble formé d'une pince, d'un insert et d'un 15 support de fixation d'accessoires aux panneaux d'un véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'assemblage entre la pince (1) et l'insert (15) peut être réalisé dans deux positions stables, une position de pré-montage ou de service où les 20 ailettes (2) sont exemptes de blocage et où l'insert (15) est maintenu par l'extrémité (12) des ailettes latérales (5) ; et une position d'installation terminée où les ailettes (2) sont bloquées entre l'insert en matière plastique (15) et le support (14) à l'extérieur de celui-25 ci, l'insert (15) étant entièrement inséré dans la pince (1). | F,B | F16,B60 | F16B,B60N | F16B 2,B60N 3 | F16B 2/20,B60N 3/02 |
FR2986148 | A1 | CAPTEUR DE FORCES OCCLUSALES | 20,130,802 | DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un capteur de forces occlusales destiné à mesurer une force de serrage entre les dents d'un patient.
TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans le domaine de l'odontologie, il peut être important pour les praticiens de connaître les forces occlusales développées par leurs patients, c'est-à-dire les forces avec lesquelles ils tendent à fermer la mandibule contre le maxillaire. L'intérêt de cette mesure est multiple : - elle peut servir d'élément de diagnostic dans la prévention du bruxisme. - elle permet au chirurgien-dentiste de définir 15 rapidement et simplement à quelle classe de forces occlusales appartient son patient dans un objectif diagnostic et curatif. - elle peut servir au dimensionnement d'éléments prothétiques classiques ou implantés chez le patient. 20 Le document US 4,856,993 propose un dispositif permettant d'établir une cartographie de la pression de serrage entre les dents d'un patient. Le principe est basé sur la modification de résistance entre deux électrodes séparées par un film en polymère. Un tel 25 capteur nécessite une électronique spécifique d'amplification et d'analyse. Il nécessite également un étalonnage du capteur à chaque changement. C'est pourquoi, en raison aussi de son coût élevé, il est réservé aujourd'hui à un usage limité aux laboratoires de 30 recherche. Le document US 2008/0096160 montre un dispositif de mesure de forces occlusales comportant deux unités de mesure destinées à chaque branche de l'arcade. Les unités de mesure sont basées sur des capteurs à jauges de déformation, mais leur constitution n'est pas détaillée. Le document DE 10 2007 024479 montre une méthode de dimensionnement de prothèses dentaires basée sur la 5 mesure de forces occlusales maximales. Un capteur comporte deux disques entre lesquels un élément sensible piézoélectrique ou piézo-résistif est inséré. Le capteur est recouvert d'une housse en matière synthétique pour faciliter la mise en oeuvre du serrage entre les dents. 10 Le document JP 57-142531 montre un capteur de forme cylindrique comportant un boîtier et un corps d'épreuve sur lequel des forces occlusales sont transmises. Les forces sont réparties par l'intermédiaire d'un anneau de matière viscoélastique sur une surface annulaire du corps 15 d'épreuve qui est maintenu Sur le boîtier par sa périphérie. L'utilisation d'une matière viscoélastique qui répartit la charge diminue la sensibilité du Corps d'épreuve et ne permet pas sa miniaturisation. OBJECTIFS DE L'INVENTION 20 L'invention vise à fournir un capteur de force pour la mesure de forces occlusales qui soit de bonne sensibilité, de petite taille pour pouvoir s'insérer entre les dents d'un patient sans décaler excessivement la position des articulations temporo-maxillaires. 25 EXPOSt. DE L'INVENTION Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un capteur de force pour la mesure de forces occlusales d'une mâchoire d'un patient, le capteur comportant un boîtier de forme tubulaire et ayant un axe de révolution, 30 deux faces d'appui sensiblement perpendiculaires à l'axe de révolution et destinées à être serrées entre les dents du patient, un corps d'épreuve monté dans le boîtier entre les faces d'appui et des moyens d'application pour appliquer les forces de serrage sur le corps d'épreuve, 35 caractérisé en ce que le corps d'épreuve comporte un disque, les moyens d'application comportant un piston appuyant sur une zone centrale du disque sur une première face et une couronne à la périphérie du disque sur une deuxième face à l'opposé de la première face.
Un capteur de ce type peut être réalisé dans une taille suffisamment petite pour l'application souhaitée. La réalisation du corps d'épreuve sous la forme d'un disque avec l'application de la contrainte entre le centre et la périphérie permet d'obtenir une déformation du disque avec une bonne sensibilité. Le piston permet de transmettre des efforts correspondant uniquement à la direction perpendiculaire au disque, sans prendre en compte des efforts de cisaillement. Selon une disposition constructive, des jauges de déformation sont placées sur la deuxième face du disque. Les jauges ne sont pas gênées par la présence du piston. Elles sont disposées sur une surface soumise à la déformation, ce qui garantit la sensibilité. Selon une disposition particulière, le boîtier et 20 la couronne comportent une encoche par laquelle un câble passe et est relié électriquement aux jauges de déformation. La sortie du câble se situe sur la partie cylindrique qui est dégagée des faces d'appui, et donc ne gêne pas l'application des forces sur le capteur. Le 25 câble est la réunion de plusieurs conducteurs électriques, avec ou sans gaine. Selon un perfectionnement, les jauges de déformation sont réparties de manière symétrique par rapport à un plan passant par l'axe de révolution et au 30 milieu de l'encoche. Les petites imperfections dans la déformation du disque susceptibles d'être causées par la présence de l'encoche sont symétriques et affectent les jauges de déformation de manière égale de chaque côté du plan. Ainsi, ces imperfections n'ont pas d'influence sur 35 la mesure. Selon une disposition constructive, le piston est guidé par une glissière centrée dans le boîtier. La direction de son action est maintenue en permanence. De manière particulière, la couronne est d'un seul tenant avec le disque et est en appui contre un chapeau 5 qui porte une première des faces d'appui. La couronne permet de maintenir un écartement entre le disque et le chapeau, de manière à loger les jauges de déformation et le câble, et à permettre la flexion du disque. Elle pourrait aussi être séparée ou d'un seul tenant avec le 10 chapeau. Le chapeau matérialise la première surface d'appui et transmet les forces en périphérie du disque grâce à la couronne. Par ailleurs, la deuxième des faces d'appui est portée par une pastille qui est en contact selon une 15 rotule avec le piston. La liaison rotule permet d'obtenir une force qui s'applique selon l'axe de révolution et une déformation contrôlée du disque. La surface de la pastille est par exemple bombée de manière à ce qu'elle se loge facilement dans un creux de la dentition du 20 patient. Selon un perfectionnement, la pastille est maintenue dans le boîtier par l'intermédiaire d'un anneau en matière souple entourant la pastille. La pastille est ainsi maintenue en place sans que sa mobilité soit 25 grandement affectée en rapport avec les forces à mesurer et les déplacements attendus du piston et de la pastille. Selon une autre caractéristique, le boîtier comporte un manche s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de révolution. Le capteur 30 peut ainsi être placé entre les mâchoires tout en étant maintenu manuellement en place grâce au manche. De manière particulière, le manche est de forme sensiblement plate. Il comporte ainsi une référence d'orientation qui est facilement visualisée et maintenue 35 manuellement par le praticien pendant l'opération de mesure.
De manière avantageuse, le câble est logé dans le manche. Il est donc protégé et n'affecte pas la tenue du capteur par le praticien. De plus, la sortie du câble est déportée en dehors de la bouche du patient.
Le capteur peut comporter en outre une housse en matière souple, la housse comportant deux matelas s'étendant sur les faces d'appui respectives Le patient n'est pas gêné par un appui trop dur au contact du capteur. Il peut développer la force occlusale sans restriction, et la mesure est représentative des capacités du patient. De manière particulière, la housse est en élastomère de silicone. Cette matière a un bon comportement élastique, une bonne résistance mécanique et au déchirement, ainsi qu'une possibilité de stérilisation par traitement thermique. La housse comporte par exemple une cavité entre les matelas de forme adaptée à celle du boîtier. Le boîtier s'insère dans la cavité par une éventuelle déformation élastique et s'y maintient sans autre moyen de fixation. Elle s'enlève tout aussi facilement pour être jetée dans le cas d'un usage unique ou nettoyée. La cavité peut être fermée ou débouchante. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un capteur de force conforme à un mode de réalisation de l'invention, équipé d'une housse ; la figure 2 est une vue en coupe du capteur de la figure 1, sans la housse ; la figure 3 est une vue des jauges de déformation qui équipent le capteur ; la figure 4 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne IV-IV de la figure 5 d'un boîtier et d'un manche du capteur avec un capot ; la figure 5 est une vue de dessus du boîtier et du manche de la figure 4 sans le capot ; la figure 6 est une vue en perspective de la housse de la figure 1, vue par l'avant ; la figure 7 est une vue de la housse de la figure 6 par l'arrière ; la figure 8 est une vue similaire à la figure 6 d'une deuxième mode de réalisation de la housse ; la figure 9 est un diagramme montrant la réponse du capteur sans housse soumis à une force de serrage ; la figure 10 est un diagramme similaire à la figure 10 pour un capteur avec housse selon le premier et le deuxième mode de réalisation. DESCRIPTION DETAILLÉE Un capteur de force pour la mesure de forces occlusales d'une mâchoire d'un patient est montré en particulier sur la figure 1. Le capteur comporte un boîtier 1 de forme tubulaire et ayant un axe de révolution R, un manche 2 s'étendant perpendiculairement à l'axe de révolution R et une housse 3 qui entoure le boîtier 1. Le manche 2 est de forme sensiblement plate comme une languette, selon un plan perpendiculaire à l'axe de révolution R, et a une largeur équivalente à celle du boîtier 1. Le capteur de force est destiné à être placé dans une bouche, entre les maxillaires d'un patient de telle sorte que des dents soient dans l'axe de révolution R du boîtier 1, comme si le patient allait mastiquer le capteur. La housse 3 comporte deux matelas 30 qui s'étendent le long de deux faces d'appui 11, 12 du capteur, les faces d'appui 11, 12 étant sensiblement perpendiculaires à l'axe de révolution R.
Comme le montrent les figures 4 et 5, le manche 2 et le boîtier 1 sont réalisés d'un seul tenant. Ils sont réalisés par exemple par usinage d'un bloc métallique, par exemple en acier inoxydable. Le manche 2 comporte une 5 rainure 20 longitudinale dans laquelle un câble 4 électrique est inséré. Un capot 21 est fixé par-dessus la rainure 20 pour la fermer. A l'extrémité opposée au boîtier 1, le manche 2 comporte une cavité 22 pour loger un connecteur, non représenté, relié au câble 4. 10 En se référant à la figure 2, le capteur comporte un corps d'épreuve 13 monté dans le boîtier 1 entre les faces d'appui 11, 12 et des moyens d'application 10 pour appliquer les forces de serrage sur le corps d'épreuve 13. Le corps d'épreuve 13 comporte un disque 130 15 s'étendant perpendiculairement à l'axe de révolution R. Les moyens d'application 10 comportent un piston 101 appuyant sur une zone centrale 1300 du disque 130 sur une première face 1301 et une pastille 102 qui est en contact selon une articulation rotule avec le piston 101. Le 20 piston 101 est guidé par une glissière 103 centrée dans le boîtier 1 et qui vient en appui contre la première face 1301 du corps d'épreuve 13 en périphérie du disque 130. Les moyens d'application 10 comportent en outre une couronne 104 à la périphérie du disque 130 sur une 25 deuxième face 1302 à l'opposé de la première face 1301 et qui est d'un seul tenant avec le disque 130. Les moyens d'application 10 comportent en outre un chapeau 105 qui porte une première des faces d'appui 11 et contre lequel la couronne 104 est en appui. Le chapeau 105 est emboîté 30 dans le boîtier 1 et y est maintenu par collage. Il pourrait aussi être fixé par vissage. La pastille 102 porte la deuxième face d'appui 12 du capteur. Elle est maintenue dans le boîtier 1 par l'intermédiaire d'un anneau 1020 en matière souple 35 entourant la pastille 102. L'anneau 1020 est réalisé par exemple en élastomère de silicone, en le déposant en place en phase de polymérisation. L'anneau 1020 laisse à la pastille 102 la possibilité de se déplacer selon l'axe de révolution R ou en pivotement sur le piston 101. Il réalise aussi l'étanchéité du capteur. La liaison avec le piston 101 est réalisée par un creux 1021 de forme conique dans la pastille 102 et par une forme sphérique 1010 de l'extrémité du piston 101 qui se loge dans le creux 1021. Le capteur comporte en outre des jauges de déformation 14 qui sont placées sur la deuxième face 1302 du disque 130. La deuxième face 1302 est la plus accessible pour fixer les jauges de déformation 14. Les jauges de déformation 14 transforment une déformation de surface en une variation de résistance électrique, d'une manière connue en soi. Cette variation de résistance donne accès à une mesure de la force appliquée sur le capteur. On constate une bonne linéarité entre la force et la mesure. Les jauges de déformation 14 comportent par exemple deux premiers réseaux 140, chaque premier réseau comportant une série de fils qui s'étendent radialement par rapport au disque 130, les fils étant reliés entre eux en quinconce. La série de fils forme ainsi un seul conducteur relié à ses extrémités à des plots de connexion pour les fils du câble 4. Les jauges de déformation 14 comportent en outre deux seconds réseaux 141, chaque second réseau 141 comportant une série de fils qui s'étendent en demi-cercles centrés par rapport au disque 130, les fils étant reliés entre eux en quinconce. La série de fils forme ainsi un seul conducteur relié à ses extrémités à des plots de connexion pour les fils du câble 4. Le boîtier 1 et la couronne 104 comportent une encoche 15 dans le prolongement de la rainure 20 du manche 2 et par laquelle le câble 4 passe et est relié électriquement aux jauges de déformation 14. Les réseaux 140 des jauges de déformation 14 sont répartis de manière symétrique par rapport à un plan P passant par l'axe de révolution R et au milieu de l'encoche 15, avec par exemple un premier réseau 140 et un second réseau 141 de part et d'autre du plan P.
La housse 3 est réalisée en matière souple, par exemple en élastomère de silicone. Les deux matelas 30 sont reliés par deux parois latérales 31 parallèles entre elles en délimitant une cavité 33 entre elles et les matelas 30. La cavité 33 a une forme ajustée à celle du boîtier 1, de manière à épouser sa forme et à être positionnée de manière répétable sur le boîtier 1. Dans un deuxième mode de réalisation de la housse 3', montrée sur la figure 8, celle-ci comporte en outre une paroi de fond 32 qui obture la cavité 33' et qui sert ainsi de butée lors de l'introduction de la housse 3 sur le boîtier 1. Le capteur ainsi réalisé a une épaisseur totale de 7,5 mm pour un diamètre de 14 mm. Des mesures de qualification ont été réalisées. Les résultats sont illustrés par les figures 9 et 10. Des mesures ont d'abord été réalisées sur le capteur sans housse 3. Les courbes A et B de la figure 9 montrent la déformation mesurée par les jauges de déformation 14 en fonction de la force appliquée entre les faces d'appui 11, 12, la courbe A avec des pas de lON et la courbe B avec des pas de 20N. Les droites Ai et Bi montrent l'interpolation linéaire des courbes respectivement A et B et montrent une linéarité acceptable de la réponse du capteur.
Sur la figure 10, des mesures ont été réalisées sur le capteur avec la housse 3 selon le premier mode de réalisation pour la courbe E, et selon le deuxième mode de réalisation pour les courbes C et D. La courbe C correspond à un chargement avec des pas de 10N et la courbe D à un chargement avec des pas de 20N Les droites Ci, Di et Ei représentent l'interpolation linéaire pour les courbes respectivement C, D et E. Ces droites montrent une bonne linéarité pour la housse 3 du premier mode de réalisation, et une linéarité acceptable avec un décalage de l'origine pour la housse 3' selon le deuxième mode de réalisation. Si on privilégie la précision des mesures, on préférera le premier mode de réalisation de la housse 3 | Un capteur de force pour la mesure de forces occlusales d'une mâchoire d'un patient comporte un boîtier (1) de forme tubulaire et ayant un axe de révolution (R), deux faces d'appui (11, 12) sensiblement perpendiculaires à l'axe de révolution (R) et destinées à être serrées entre les dents du patient, un corps d'épreuve (13) monté dans le boîtier (1) entre les faces d'appui (11, 12) et des moyens d'application (10) pour appliquer les forces de serrage sur le corps d'épreuve (13). Le corps d'épreuve (13) comporte un disque (130), les moyens d'application (10) comportant un piston (101) appuyant sur une zone centrale (1300) du disque (130) sur une première face (1301) et une couronne (104) à la périphérie du disque (130) sur une deuxième face (1302) à l'opposé de la première face (1301). | 1. Capteur de force pour la mesure de forces occlusales d'une mâchoire d'un patient, le capteur comportant un boîtier (1) de forme tubulaire et ayant un axe de révolution (R), deux faces d'appui (11, 12) sensiblement perpendiculaires à l'axe de révolution (R) et destinées à être serrées entre les dents du patient, un corps d'épreuve (13) monté dans le boîtier (1) entre les faces d'appui (11, 12) et des moyens d'application (10) pour appliquer les forces de serrage sur le corps d'épreuve (13), caractérisé en ce que le corps d'épreuve (13) comporte un disque (130), les moyens d'application (10) comportant un piston (101) appuyant sur une zone centrale du disque (130) sur une première face (1301) et une couronne (104) à la périphérie du disque (130) sur une deuxième face (1302) à l'opposé de la première face (1301).
2. Capteur de force selon la 1, dans lequel des jauges de déformation (14) sont placées sur la deuxième face (1302) du disque (130).
3. Capteur de force selon la 1, dans lequel le boîtier (1) et la couronne (104) comportent une encoche (15) par laquelle un câble (4) passe et est relié électriquement aux jauges de déformation (14).
4. Capteur de force selon la 3, dans lequel les jauges de déformation (14) sont réparties de manière symétrique par rapport à un plan passant par l'axe de révolution (R) et au milieu de l'encoche (15).
5. Capteur de force selon la 1, dans lequel le piston (101) est guidé par une glissière (103) centrée dans le boîtier (1).
6. Capteur de force selon la 1, dans 35 lequel la couronne (104) est d'un seul tenant avec le disque (130) et est en appui contre un chapeau (105) quiporte une première des faces d'appui (11).
7. Capteur de force selon la 1, dans lequel la deuxième des faces d'appui (12) est portée par une pastille (102) qui est en contact selon une rotule avec le piston (101).
8. Capteur de force selon la 7, dans lequel la pastille (102) est maintenue dans le boîtier (1) par l'intermédiaire d'un anneau (1020) en matière souple entourant la pastille (102).
9. Capteur de force selon la 1, dans lequel le boîtier (1) comporte un manche (2) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de révolution (R).
10. Capteur de force selon la 9, dans lequel le manche (2) est de forme sensiblement plate.
11. Capteur selon les 3 et 9 prises en combinaison, dans lequel le câble (4) est logé dans le manche (2).
12. Capteur de force selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une housse (3) en matière souple, la housse (3) comportant deux matelas 30 s'étendant sur les faces d'appui (11, 12) respectives.
13. Capteur de force selon la 12, dans lequel la housse (3) est en élastomère de silicone.
14. Capteur de force selon la 12, dans lequel la housse (3) comporte une cavité (33, 33') entre les matelas (30) de forme adaptée à celle du boîtier (1). | A | A61 | A61C | A61C 19 | A61C 19/05 |
FR2988438 | A1 | PROCEDE DE FONCTIONNEMENT D'UN MOTEUR DIESEL COMPRENANT DES SYSTEMES DE DEPOLLUTION | 20,130,927 | [0001] La présente invention concerne un procédé de réglages d'un moteur à combustion interne, notamment du type Diesel, ainsi qu'un calculateur de gestion d'un moteur et un véhicule automobile mettant en oeuvre un tel procédé d'optimisation. [0002] Les moteurs Diesel émettent dans la ligne d'échappement des polluants comme des particules de suie et des oxydes d'azote « NOx », qui sont limités en quantité par les réglementations de différents pays. Des moyens permettent de traiter ces polluants pour limiter leurs émissions, mais ils ont généralement un effet sur la consommation de carburant, et donc sur les émissions de gaz carbonique « CO2 » qui sont aussi réglementées. [0003] En particulier, il est connu de réduire les oxydes d'azote NOx par une réaction chimique utilisant une source d'ammoniac, comme de l'urée sous forme aqueuse, pour obtenir de l'azote et de l'eau. A cet effet l'urée, appelée par certains fabricants « Adblue », est injectée dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur de réduction catalytique sélective « SCR » (acronyme de « Selective Catalytic Reduction » en anglais), qui réalise la réaction de réduction éliminant les oxydes d'azote. [0004] Le système de réduction catalytique comporte un réservoir contenant l'urée, qui est consommée en plus grande quantité plus importante lors des roulages à plus grande vitesse du type route ou autoroute. Il faut alors prévoir une quantité d'urée suffisante pour obtenir dans ces cas de conduite, une autonomie minimum entre les deux remplissages qui permette de pallier à cette consommation plus élevée. [0005] Par ailleurs pour réduire les émissions des particules, un dispositif connu, présenté notamment par le document WO-A2-2009/014599, comporte un filtre à particules « FAP » placé dans la ligne d'échappement, qui est régénéré périodiquement par une postcombustion dans ce filtre apportant une température élevée, provoquée par une injection complémentaire de carburant dans le cylindre après la combustion, lorsque le piston est en fin de détente. [0006] Toutefois, cette postcombustion entraîne une consommation supplémentaire de carburant, et une dilution de l'huile du moteur recevant une part de ce carburant qui n'est pas évacuée dans la ligne d'échappement. La dilution de l'huile du moteur augmente donc en fonction des postcombustions successives, et peut conduire à un taux de dilution trop élevé avant la vidange suivante, entraînant des risques de casse du moteur. [0007] Il faut alors prévoir une surveillance de la dégradation de l'huile et un espacement de ses vidanges, qui peuvent s'adapter aux contraintes les plus sévères correspondant aux roulages aux basses vitesses du type ville, émettant le plus de particules. [0008] De manière connue, les réglages de fonctionnement du moteur, comme par exemple le taux de recyclage des gaz d'échappement « EGR » (pour l'acronyme « Exhaust Gas recirculation » en anglais) sont étudiés pour favoriser la réduction de l'un ou de l'autre de ces polluants, les émissions d'oxydes d'azote ou de particules, en défavorisant l'autre, en fonction des critères de dépollution les plus importants. Toutefois, l'aspect consommation de carburant n'est pas pris en compte en permanence et de manière évolutive au cours de la conduite du véhicule, pour optimiser les réglages des émissions de ces deux polluants. [0009] La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de la technique antérieure. [0010] Elle propose à cet effet un procédé de réglage du fonctionnement d'un moteur thermique, notamment du type Diesel, comprenant un système de dépollution par filtre à particules FAP régénéré de manière périodique par injection complémentaire de carburant dans les chambres de combustion, un système de réduction catalytique des oxydes d'azote SCR alimenté par un réservoir d'urée, ainsi que des moyens de réglage des paramètres de fonctionnement du moteur, caractérisé en ce qu'il reçoit des informations sur la sévérité du roulage et sur l'état de ces systèmes, et modifie de manière périodique le réglage de fonctionnement du moteur suivant un compromis résultant d'une combinaison de trois modes de fonctionnement, donnant pour un premier mode une faible émission d'oxydes d'azote NOx Bas et pour un deuxième mode une faible émission de particules Part Bas, comportant chacun un poids respectif calculé en fonction de l'évolution réalisée de leur système par rapport à une évolution cible prévue, et pour un troisième mode une faible consommation de carburant CO2 Bas, comportant un poids respectif calculé en fonction d'informations sur la consommation en carburant du moteur, ce procédé positionnant ensuite le réglage de fonctionnement du moteur au barycentre de ces trois poids respectifs. [0011] Un avantage du procédé d'optimisation selon l'invention, est que l'on peut dans le cas où la dégradation réelle des deux systèmes de dépollution est inférieure à l'évolution cible prévue, favoriser le mode faible consommation de carburant CO2 Bas et donc la réduction des émissions de gaz carbonique 002, au détriment de ces systèmes de dépollution qui peuvent accepter alors une dégradation plus rapide en étant plus actifs. [0012] Le procédé selon l'invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles. [0013] Avantageusement, le suivi de l'évolution du système de filtre à particules comporte une régulation du taux d'accroissement de la dilution courante de l'huile moteur par l'injection complémentaire de carburant, par rapport à une cible qu'elle devrait avoir pour respecter le critère de dilution maximum à la prochaine vidange, si le client continue à rouler de la même manière. [0014] La régulation du taux d'accroissement de la dilution courante peut effectuer un calcul de dilution cible recevant le résultat d'un descripteur de sévérité du roulage, la dilution maximum autorisée, le kilométrage restant avant la prochaine vidange et la dilution courante, et effectuer un calcul de dilution réalisée recevant la dilution courante, pour donner le poids respectif du mode faible émission de particules Part Bas. [0015] Avantageusement, le suivi de l'évolution du système de réduction catalytique des oxydes d'azote, comporte une régulation de consommation d'urée par rapport à une cible qu'elle devrait avoir. [0016] La régulation de consommation d'urée peut effectuer un calcul de consommation cible recevant le résultat d'un descripteur de sévérité du roulage, le volume d'urée restant dans le réservoir, le kilométrage restant avant le remplissage d'urée et la consommation courante d'urée, et effectuer un calcul de consommation réalisée recevant la consommation courante, pour donner le poids respectif du mode faible émission d'oxydes d'azote NOx Bas. [0017] Avantageusement, le poids maximum respectif du mode faible consommation CO2 Bas est inférieur au poids respectif du mode faible émission d'oxyde d'azote NOx Bas, qui est lui-même inférieur au poids respectif du mode faible émission de particules Part Bas. [0018] En variante, le véhicule comportant des diagnostics de dilution pris en compte par le procédé, le poids maximum respectif du mode faible consommation peut être inférieur au poids respectif du mode faible émission de particules Part Bas, qui est lui-même inférieur au poids respectif du mode faible émission d'oxyde d'azote NOx Bas. [0019] Avantageusement, le compromis de réglage du fonctionnement du moteur, est appliqué à ce moteur avec une fréquence adaptée permettant d'éviter des brusques modifications sensibles pour les passagers. [0020] L'invention a aussi pour objet un calculateur de gestion d'un moteur du type Diesel, mettant en oeuvre un procédé d'optimisation comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes. [0021] L'invention a de plus pour objet un véhicule automobile comportant un moteur du type Diesel, mettant en oeuvre un procédé d'optimisation comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes. [0022] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple et de manière non limitative, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 présente un triangle comprenant un barycentre représentant le point de sélection des trois critères, réglage d'oxyde d'azote NOx, réglage des particules et réglage de consommation CO2 ; - la figure 2 présente un schéma de la gestion en boucle ouverte du compromis oxyde d'azote NOx et particules, avec un procédé selon l'art antérieur ; - la figure 3 présente ce même schéma comportant en plus les contraintes liées au filtre à particules FAP ; - la figure 4 présente en détail le bloc de régulation du système du filtre à particules ; - la figure 5 présente le même schéma comportant en plus les contraintes liées au système de réduction catalytique ; - la figure 6 présente en détail le bloc de régulation du système de réduction catalytique ; et - la figure 7 présente le schéma complet du procédé d'optimisation selon l'invention. [0023] La figure 1 présente un triangle de réglage 2 comportant en bas à gauche un sommet représentant le niveau de réglage le plus bas pour les émissions d'oxydes d'azote, appelé mode NOx Bas, en bas à droite un sommet représentant le niveau de réglage le plus bas pour les émissions de particules, appelé mode Part Bas, et en haut un sommet représentant le niveau de réglage le plus bas pour les émissions de gaz carbonique, appelé mode CO2 Bas, donnant la plus faible consommation de carburant. [0024] Le point 4 situé dans le triangle de réglage 2, représente le barycentre des trois sommets comportant chacun un poids respectif qui lui est attribué par le procédé d'optimisation selon l'invention, pour obtenir le point de réglage optimum du moteur en fonction des différentes circonstances de fonctionnement du véhicule, et d'un historique de ce fonctionnement. [0025] La figure 2 présente une gestion en boucle ouverte du compromis entre les modes NOx Bas et Part Bas, comportant un descripteur de sévérité du roulage 10 recevant différents groupes d'informations sur le fonctionnement du véhicule, comprenant un premier groupe 12 disposant de la vitesse et de l'accélération du véhicule, ainsi que du régime moteur, un deuxième groupe 14 disposant de paramètres de la thermique du moteur et de la ligne d'échappement, et un troisième groupe 16 disposant d'autres informations variées. [0026] Le descripteur de sévérité du roulage 10 traite ces informations reçues, et transmet le résultat 22 à un système de réglage du moteur 18 comprenant des cartographies qui permettent d'établir a priori le point de fonctionnement du moteur 20 donnant le meilleur compromis entre les modes NOx Bas et Part Bas. On obtient un compromis établi en boucle ouverte, qui tient compte seulement des informations reçues à un moment donné. [0027] La figure 3 présente la même gestion, comportant en plus les contraintes courantes ajoutées par la dilution du carburant dans l'huile moteur, pour la régénération du filtre à particules, de manière à faire varier dans le triangle de réglage 2 le poids du mode Part Bas en fonction de la sévérité du roulage. [0028] Le schéma comporte une régulation de dilution 30 du type PI, recevant des informations sur la dilution maximum autorisée 32, sur le kilométrage restant avant la prochaine vidange d'huile 34 et sur la dilution courante 36, ainsi que le résultat 22 du descripteur de sévérité du roulage 10, pour obtenir le poids respectif du mode Part Bas 38. [0029] Le poids respectif du mode Part Bas 38 est ensuite combiné 44 en utilisant des coefficients multiplicateurs, avec le poids respectif du mode NOx Bas 40 donné par une cartographie 42 utilisant les résultats 22 du descripteur de sévérité du roulage 10, pour obtenir le point de fonctionnement du moteur 20. [0030] La régulation de dilution 30 permet la prise en compte de la dilution dans le choix du compromis, avec une régulation du taux d'accroissement de la dilution courante par rapport à une cible qu'elle devrait avoir pour respecter le critère de dilution maximum à la prochaine vidange, si le conducteur continue à rouler de la même manière. Ceci permet d'autoriser le passage en mode NOx Bas plus tôt si le taux d'accroissement ou dérivée de la dilution courante est plus faible que celle réellement nécessaire. On utilise alors la marge donnée par cette dilution courante plus faible, pour donner un poids respectif plus important au mode NOx Bas afin de favoriser ce mode, et d'économiser de l'urée. [0031] Réciproquement, si la dérivée de la dilution courante est trop forte malgré un profil de roulage ne donnant théoriquement pas de problème de dilution, la régulation de dilution 30 mise en oeuvre obligera à retourner vers un compromis favorisant le mode Part Bas en donnant un poids respectif plus important à ce mode, pour sauver le moteur d'un excès de dilution et éviter de le casser, quitte à consommer plus d'urée, et à risquer de tomber en panne d'urée. [0032] La figure 4 présente en détail un exemple de régulation de dilution 30, qui est mise en oeuvre après chaque régénération du filtre à particules, au moment où la dilution de l'huile est la plus importante suite à une injection complémentaire de carburant dans le moteur. [0033] La régulation de dilution 30 comporte un calcul de dilution cible 50 recevant le résultat 22 du descripteur de sévérité du roulage, la dilution maximum autorisée 32, le kilométrage restant avant la prochaine vidange 34 et la dilution courante 36. Le calcul de dilution cible 50 peut reposer sur une simple division à partir de la réserve de dilution, qui est égal à la dilution maximum autorisée moins la dilution courante, divisée par la distance restante avant la prochaine vidange d'huile. Le calcul de dilution cible 50 peut aussi reposer sur un calcul plus complexe utilisant une projection non linéaire mais logarithmique de cette dilution, prenant aussi en compte l'évaporation du carburant qui est de plus en plus marquée avec l'augmentation de la dilution, et la sévérité du roulage. [0034] La régulation de dilution 30 comporte aussi un calcul de dilution réalisée 52, recevant la dilution courante 36. La régulation de dilution réalisée 52 repose sur un calcul simple de dérivée discrète, et d'une moyenne glissante sur plusieurs régénérations successives d'indice n « RGn » : (dDilution/dx)n = (Dilution RGn - Dilution RGn-1) / (xn - xn-1) [0035] Les résultats de ces deux calculs sont comparés 54, et transmis à un régulateur 56 du type PI qui donne le poids respectif du mode Part Bas 38. [0036] La figure 5 présente la même gestion, comportant en plus les contraintes courantes ajoutées par la consommation courante d'urée. Le schéma comporte une régulation de consommation d'urée 60 du type PI, par rapport au niveau moyen cible qu'elle devrait avoir, recevant des informations sur le volume d'urée restant dans le réservoir 62, sur le kilométrage restant avant le remplissage d'urée 64 et sur la consommation courante d'urée 66, ainsi que le résultat 22 du descripteur de sévérité du roulage 10, pour obtenir le poids respectif du mode NOx Bas 68. [0037] On ajoute une régulation supplémentaire sur la consommation d'urée, comportant une action corrective plus faible que celle de la dilution, et donc un poids respectif plus faible, car elle ne doit pas prédominer sur la sauvegarde de dilution présentée ci-dessus. Cette régulation sur la consommation d'urée vient ajouter une exigence sur le système du filtre à particules FAP tant que celui-ci peut l'accepter, alors que la régulation sur la dérivée de la dilution vient relâcher cette exigence sur la dilution si cette dilution devient trop forte. [0038] Les poids respectifs du mode NO, Bas 68 et Part Bas 38 sont ensuite combinés 44 en utilisant des coefficients multiplicateurs, pour obtenir le point de fonctionnement du moteur 20. [0039] La figure 6 présente en détail un exemple de régulation de consommation d'urée 60 mise en oeuvre périodiquement après des distances parcourues qui sont constantes, représentant l'ordre de grandeur entre deux régénérations RG, soit quelques centaines de kilomètres. [0040] La régulation de consommation d'urée 60 comporte un calcul de moyenne de consommation d'urée cible 80 recevant le résultat 22 du descripteur de sévérité du roulage, le volume d'urée restant dans le réservoir 62, le kilométrage restant avant le remplissage d'urée 64, et la consommation courante d'urée 66. La régulation de consommation d'urée 60 comporte aussi un calcul de consommation moyenne réalisée 82, recevant la consommation courante 66 pour calculer une consommation moyenne établie sur plusieurs valeurs. [0041] Les résultats de ces deux calculs sont comparés 84, et transmis à un régulateur 86 du type PI qui donne le poids respectif du mode NOx Bas 88. [0042] La figure 7 présente l'utilisation des deux régulations décrites ci-dessus, qui permettent dans le cas où les poids respectifs des modes NOx Bas et Part Bas sont faibles tous les deux, de favoriser la prestation consommation de carburant en donnant un poids respectif plus élevé au mode CO2 Bas. On déplace alors le barycentre 4 du triangle 2, plus près du sommet CO2 Bas. [0043] Le schéma de la figure 7 repris de celui de la figure 5, comporte en plus une cartographie 100 qui reçoit l'information du descripteur de sévérité du roulage 10, pour délivrer en fonction des conditions de roulage en cours, un poids respectif du mode CO2 Bas 102. Les trois poids respectifs des modes NO, Bas 68, Part Bas 38 et CO2 Bas 102 sont ensuite combinés 104 en utilisant des coefficients multiplicateurs, pour obtenir le point de fonctionnement du moteur 20. [0044] Le compromis ainsi établi pour le fonctionnement du moteur, sera appliqué à ce moteur avec une fréquence adaptée pour éviter des brusques modifications sensibles pour les passagers, en particulier concernant les prestations acoustiques, afin de générer des changements relativement continus qui ne sont pas inconfortables. [0045] Pour respecter l'ordre de priorité des besoins en émission de polluants à la source, le poids maximum respectif du mode CO2 Bas doit être inférieur au poids respectif du mode NOx Bas, qui est lui-même inférieur au poids respectif du mode Part Bas. On assure ainsi en permanence le meilleur compromis entre les émissions à la source des différents polluants, en prenant en compte l'état actuel des systèmes de dépollution, par rapport à leur état initialement prévus pour ce moment-là. [0046] On notera que dans une variante, avec des diagnostics de dilution installés sur le véhicule, on pourrait inverser les priorités des prestations de dépollution en considérant qu'il est plus grave de ne pas traiter les oxydes d'azote NOx, plutôt que d'arrêter le client pour des risques de casse du moteur liés à une dilution excessive de l'huile. On a alors un poids maximum respectif du mode faible consommation CO2 Bas inférieur au poids respectif du mode faible émission de particules Part Bas, qui est lui-même inférieur au poids respectif du mode faible émission d'oxyde d'azote NOx Bas. [0047] On peut ainsi avec le procédé d'optimisation selon l'invention, baisser les émissions de polluants à la source, et réduire les masses, les volumes et les coûts des deux systèmes de dépollution, réduction catalytique SCR et filtre à particules FAP, par exemple en limitant le volume du réservoir d'urée, ou en limitant le volume de ce filtre à particules. [0048] Ce procédé nécessite par ailleurs plus de cartographies décrivant les émissions de polluants à la source, pour réaliser au moins deux ou trois compromis entre les oxydes d'azote NOx, les particules et le dioxyde de carbone 002, cependant ces cartographies existent généralement déjà car elles sont nécessaires pour effectuer en amont les développements du moteur. Avantageusement, le procédé d'optimisation selon l'invention est intégré dans le calculateur de gestion du moteur thermique, ce qui représente une solution économique.30 | L'invention porte sur un procédé de réglage du fonctionnement d'un moteur Diesel, comprenant un système de dépollution par filtre à particules régénéré de manière périodique, un système de réduction catalytique des oxydes d'azote, ainsi que des moyens de réglage des paramètres de fonctionnement de ce moteur, ce procédé recevant des informations sur la sévérité du roulage et sur l'état de ces systèmes, et modifie de manière périodique le réglage de fonctionnement du moteur suivant un compromis résultant d'une combinaison de trois modes de fonctionnement, donnant pour un premier mode une faible émission d'oxydes d'azote NO Bas, pour un deuxième mode une faible émission de particules Part Bas, et pour un troisième mode une faible consommation de carburant CO Bas, ces trois modes comportant chacun un poids respectif, ce procédé positionnant ensuite le réglage de fonctionnement du moteur au barycentre (4) de ces trois poids respectifs. | 1 - Procédé de réglage du fonctionnement d'un moteur thermique, notamment du type Diesel, comprenant un système de dépollution par filtre à particules FAP régénéré de manière périodique par injection complémentaire de carburant dans les chambres de combustion, un système de réduction catalytique des oxydes d'azote SCR alimenté par un réservoir d'urée, ainsi que des moyens de réglage des paramètres de fonctionnement du moteur, caractérisé en ce qu'il reçoit des informations sur la sévérité du roulage (10) et sur l'état de ces systèmes, et modifie de manière périodique le réglage de fonctionnement du moteur (20) suivant un compromis résultant d'une combinaison de trois modes de fonctionnement, donnant pour un premier mode une faible émission d'oxydes d'azote NOx Bas et pour un deuxième mode une faible émission de particules Part Bas, comportant chacun un poids respectif (38, 40) calculé en fonction de l'évolution réalisée de leur système par rapport à une évolution cible prévue, et pour un troisième mode une faible consommation de carburant CO2 Bas, comportant un poids respectif (102) calculé en fonction d'informations sur la consommation en carburant du moteur (100), ce procédé positionnant ensuite le réglage de fonctionnement du moteur (20) au barycentre (4) de ces trois poids respectifs. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le suivi de l'évolution du système de filtre à particules, comporte une régulation du taux d'accroissement de la dilution courante de l'huile moteur (30) par l'injection complémentaire de carburant, par rapport à une cible qu'elle devrait avoir pour respecter le critère de dilution maximum à la prochaine vidange, si le client continue à rouler de la même manière. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la régulation du taux d'accroissement de la dilution courante (30) effectue un calcul de dilution cible (50) recevant le résultat (22) d'un descripteur de sévérité du roulage, la dilution maximum autorisée (32), le kilométrage restant avant la prochaine vidange (34) et la dilution courante (36), et effectue un calcul de dilution réalisée (52) recevant la dilution courante (36), pour donner le poids respectif du mode faible émission de particules Part Bas. 4 - Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le suivi de l'évolution du système de réduction catalytique des oxydes d'azote, comporte une régulation de consommation d'urée (60) par rapport à une cible qu'elle devrait avoir. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la régulation de consommation d'urée (60) effectue un calcul de consommation cible (80) recevant le résultat (22) d'un descripteur de sévérité du roulage, le volume d'urée restant dans le réservoir (62), le kilométrage restant avant le remplissage d'urée (64) et la consommation courante d'urée (66), et effectue un calcul de consommation réalisée (82) recevant la consommation courante (66), pour donner le poids respectif du mode faible émission d'oxydes d'azote NO, Bas. 6 - Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le poids maximum respectif (102) du mode faible consommation CO2 Bas est inférieur au poids respectif (68) du mode faible émission d'oxyde d'azote NO, Bas, qui est lui-même inférieur au poids respectif (38) du mode faible émission de particules Part Bas. 7 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le véhicule comportant des diagnostics de dilution pris en compte par le procédé, le poids maximum respectif (102) du mode faible consommation CO2 Bas est inférieur au poids respectif (38) du mode faible émission de particules Part Bas, qui est lui- même inférieur au poids respectif (68) du mode faible émission d'oxyde d'azote NO, Bas. 8 - Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le compromis de réglage du fonctionnement du moteur (20), est appliqué à ce moteur avec une fréquence adaptée permettant d'éviter des brusques modifications sensibles pour les passagers. | F | F02,F01 | F02D,F01N | F02D 41,F01N 3 | F02D 41/30,F01N 3/023,F01N 3/20 |
FR2983324 | A1 | PROCEDE DE DEMANDE D'APPAIRAGE D'UN PREMIER OBJET COMMUNICANT AVEC UN DEUXIEME OBJET COMMUNICANT, PROCEDE DE TRAITEMENT D'UNE DEMANDE D'APPAIRAGE, DISPOSITIFS, OBJETS COMMUNICANTS ET PROGRAMMES D'ORDINATEURS ASSOCIES | 20,130,531 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des télécommunications, et plus particulièrement des télécommunications sans fil. La présente invention concerne un objet communicant apte à entrer en contact physique avec un deuxième objet communicant et à demander l'établissement d'une communication sans fil avec ce deuxième objet communicant en émettant un signal vibratoire prédéterminé. L'invention s'applique de manière particulièrement avantageuse aux terminaux mobiles, mais aussi à tout objet connecté appartenant à l'environnement domestique ou professionnel d'un utilisateur. 2. Art antérieur Nous assistons ces dernières années à l'explosion des usages autour des objets dits communicants ou connectés. On entend par objet communicant tout objet équipé de moyens de communication, par exemple IP (pour « Internet Protocol», en anglais) lui permettant d'échanger des données avec d'autres objets communicants. Il s'agit aussi bien de terminaux d'utilisateurs type ordinateur, tablette, téléphone mobile intelligent (« smartphone », en anglais), que d'objets du quotidien qui ne sont pas nativement communicants, comme un téléviseur, une chaîne hifi, un réfrigérateur, une lampe ou encore un four, mais qui ont été équipés d'un module de communication sans fil adapté. Les communications entre objets communicants d'un utilisateur prennent une place de plus en plus importante dans la vie de cet utilisateur, notamment car elles permettent d'enrichir significativement les services qui lui sont offerts. Par exemple, l'utilisateur peut ainsi établir une communication sans fil entre son téléphone et son ordinateur, ou entre sa tablette et sa télévision pour transférer un contenu multimédia. Pour son usage domotique, l'utilisateur a la possibilité de commander à distance l'ouverture ou la fermeture de ses volets extérieurs, ou encore régler la sensibilité de son chauffage. L'appairage entre deux objets communicants est donc primordial dans ce contexte. Appairer signifier lier, rendre dépendant l'un de l'autre, deux éléments complémentaires. Afin d'échanger des données, les objets communicants doivent s'appairer en activant la reconnaissance des objets communicants autorisés dans leur voisinage. A partir d'un objet communicant, la reconnaissance de l'autre objet communicant se fait par l'échange d'un code d'appairage. Dans certains cas, le code est libre, et il suffit aux deux objets communicants de saisir le même code. Dans d'autres cas, le code est fixé par l'un des deux objets (celui qui est dépourvu de clavier, par exemple), et l'autre doit le connaître pour s'y raccorder. Suite à un premier appairage, le code d'appairage du deuxième objet communicant peut être mémorisé par le premier, ce qui facilite les appairages ultérieurs. Les techniques classiques de communication sans fil peuvent être mettre en oeuvre une connexion courte portée de type Bluetooth, Zigbee ou Wi-Fi. Il peut s'agir aussi d'une connexion par infrarouge. Quant au code d'appairage, ce peut être une clé WEP (« Wired Equivalent Privacy, , en anglais) ou WPA (« Wi-Fi Protected Access », en anglais) par exemple. Ces techniques de communication sans fil nécessitent donc un paramétrage préalable des deux objets communicant qui n'est pas trivial pour l'utilisateur final. De plus, en vue de l'établissement de la connexion sans fil, le code d'appairage peut être échangé avec suffisamment de distance pour permettre la connexion de deux objets communicants situés dans des appartements distincts, ce qui n'est pas forcément souhaitable. Enfin, la saisie du code d'appairage nécessite un clavier et un écran de contrôle, qui ne sont pas disponibles sur certains objets communicants, tels qu'une lampe ou un réfrigérateur, par exemple. Il est connu de la demande de brevet américain publiée sous le numéro US2011/0191237, un procédé d'établissement d'une communication entre un premier et un deuxième terminal, tous les deux équipés d'un accéléromètre. En relation avec la figure 1, lorsque les deux terminaux UE1 et UE2 entrent en contact physique, ils génèrent chacun des données d'interaction DI1 et D12 à l'aide de leurs accéléromètres respectifs qu'ils transmettent à un serveur distant RS par l'intermédiaire d'un réseau opérateur RO. Si le serveur RS détermine à partir des données transmises DI1 et D12 qu'il y a bien eu contact physique entre les deux terminaux, il autorise l'établissement d'une communication sans fil entre eux. 3. Inconvénients de l'art antérieur Un avantage de cette solution est qu'elle permet d'éviter aux utilisateurs la saisie d'une clef. En revanche, cette solution présente l'inconvénient de nécessiter l'intervention d'un serveur distant pour déterminer qu'il y a eu contact physique entre les deux terminaux et autoriser l'établissement d'une communication entre eux. La mise en oeuvre de l'invention s'appuie donc sur une architecture réseau spécifique. Il est en outre indispensable que, dans une étape préalable, les terminaux en question se soient préalablement enregistrés auprès de ce serveur et identifiés comme pouvant être connectés l'un à l'autre. Un autre inconvénient de cette solution est qu'elle est basée sur un transfert d'énergie simultané des deux terminaux l'un vers l'autre. Il en résulte qu'il ne suffit pas de mettre simplement en contact physique les deux terminaux pour déclencher la demande d'appairage. Pour provoquer le transfert d'énergie simultané de l'un vers l'autre attendu par le serveur distant, l'utilisateur va être tenté de les entrechoquer. Cette solution n'est donc pas adaptée à des objets communicants fragile, comme une lampe ou encore une chaîne hifi, qui risqueraient d'être endommagés par une telle manipulation. On notera en outre, qu'il n'est pas aisé pour le ou les utilisateurs d'une part de doser la force du choc à appliquer entre les deux objets communicants et d'autre part de se rendre compte si le choc créé a été suffisant pour déclencher le processus d'appairage souhaité. L'utilisateur peut donc être amené à renouveler le choc plusieurs fois inutilement, tant qu'il n'a pas un retour des terminaux lui indiquant que l'appairage est en cours d'établissement. A l'inverse, un mouvement synchronisé de chacun des deux terminaux dans la direction de l'autre pourrait aussi être interprété par le serveur comme un contact physique déclencheur d'une procédure d'appairage, ce qui n'est pas forcément souhaitable. Il en résulte que cette étape de mise en contact des deux terminaux, contrôlée à distance par un serveur et déclencheuse de la procédure d'appairage, n'est pas évidente à maîtriser pour un utilisateur, de surcroît s'il souffre d'un handicap, en particulier visuel. 4. Obiectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une solution simple et néanmoins sécurisée, permettant à un ou des utilisateur(s) de déclencher l'appairage deux objets communicants quelconques, sans avoir à saisir un quelconque code d'appairage pendant la procédure d'appairage proprement dite. Un autre objectif de l'invention est de fournir une solution permettant de déclencher un appairage de deux objets communicants quelconques sur la base d'une manipulation simple et accessible à tout utilisateur, même s'il est handicapé. Un autre objectif de l'invention est de permettre l'appairage de deux objets communicants sans solliciter de ressources de communication d'un réseau opérateur. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir à l'utilisateur un retour rapide sur le déclenchement effectif de la procédure d'appairage. . Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant avec un deuxième objet 5 communicant Le procédé selon l'invention est remarquable en ce qu'il comprend, suite à la mise en contact physique par un utilisateur du premier objet avec le deuxième objet, une étape d'émission par le premier objet communicant d'une demande d'appairage avec le deuxième objet communicant sous la forme d'un signal vibratoire dont la signature inertielle est représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. Avec l'invention, le premier objet communicant, une fois mis en contact physique avec le deuxième objet communicant par un utilisateur, émet en guise de demande d'appairage un signal vibratoire dont la signature inertielle est représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. Contrairement à l'art antérieur, l'événement déclencheur d'un appairage n'est pas le fait d'entrechoquer les deux objets communicants, mais le transfert d'un signal vibratoire entre deux objets communicants mis en contact physique. De plus, le signal vibratoire en question ne constitue pas un simple transfert d'énergie du premier objet communicant vers le deuxième objet communicant. Il est au contraire représentatif d'information pertinente. Sa signature inertielle est unique et représentative d'un code d'appairage prédéterminé. Pour que l'appairage puisse aboutir, il faut que ce code d'appairage prédéterminé corresponde précisément à celui attendu par le deuxième objet communicant. La procédure d'appairage selon l'invention est donc tout-à-fait sécurisée. Ce signal vibratoire est facilement perceptible par l'utilisateur, soit parce qu'il a gardé un contact physique avec le premier objet communicant, soit bien parce qu'il entend le bruit provoqué par la vibration du premier objet sur le deuxième objet. Une fois qu'il a posé le premier objet communicant sur le deuxième et qu'il a perçu la vibration, l'utilisateur sait que la tentative d'appairage est initiée. L'invention propose donc une approche tout-à-fait nouvelle et inventive de l'appairage de deux objets communicants, par transfert de vibrations représentatives d'un code d'appairage entre les deux objets communicants mis en contact physique. Selon un premier aspect, le signal vibratoire comprend au moins une forme d'ondes de fréquence prédéterminée. Un avantage est que le signal vibratoire, bien que de forme très simple, génère néanmoins une signature inertielle unique, qui peut être préalablement associée à un code d'appairage prédéterminé. Un autre avantage est que le code d'appairage prédéterminé ne peut pas être déduit du signal vibratoire reçu, le signal vibratoire et le code d'appairage prédéterminée, n'étant liés par aucune relation mathématique, permettant d'obtenir l'un à partir de l'autre. Selon un autre aspect, le code d'appairage prédéterminé comprend une séquence de caractères alphanumériques et le signal vibratoire comprend au moins une séquence de forme d'ondes de fréquences prédéterminées, une forme d'onde unitaire étant représentative d'un caractère alphanumérique dudit code. Dans ce mode de réalisation de l'invention, on considère un code d'appairage formé d'une séquence de caractères hexadécimaux et on associe à chaque caractère hexadécimal utilisé dans le code d'appairage du second objet une forme d'onde spécifique. La séquence de caractères hexadécimaux formant le code d'appairage est ensuite représentée par la concaténation des formes d'ondes vibratoires spécifiques, comme un mot formé à partir des lettres de l'alphabet. Un premier avantage est de permettre une nouvelle forme de codage d'un code d'appairage. Un autre avantage est qu'on peut, comme avec un dictionnaire, représenter un grand nombre de codes d'appairage à l'aide d'un signal vibratoire. Les différents aspects du procédé qui viennent d'être décrits peuvent bien sûr être mis en oeuvre indépendamment ou en combinaison. L'invention concerne aussi un dispositif de demande d'appairage d'un premier objet communicant. Le dispositif selon l'invention est remarquable en ce qu'il comprend une unité d'émission d'une demande d'appairage sous la forme d'un signal vibratoire dont la signature inertielle est représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. Un tel dispositif est apte à mettre en oeuvre le procédé de demande d'appairage selon l'invention, qui vient d'être décrit. Avantageusement ce dispositif peut être intégré au premier objet communicant. L'invention concerne donc en outre un objet communicant apte à mettre en oeuvre le dispositif de demande d'appairage qui vient d'être décrit. De façon alternative, le dispositif de demande d'appairage selon l'invention peut être intégré à un module d'appairage indépendant du premier objet communicant, mais qui est connecté à cet objet. L'invention concerne donc aussi un module de demande d'appairage apte à mettre en oeuvre le dispositif de demande d'appairage qui vient d'être décrit. L'invention concerne aussi un procédé de traitement d'une demande d'appairage d'un premier objet communicant en contact physique avec un deuxième objet communicant. Un tel procédé est remarquable en ce qu'il comprend, suite à la réception d'une demande d'appairage émise par le premier objet communicant sous la forme d'un signal vibratoire prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant, ledit procédé comprend les étapes suivantes, : - détermination d'une signature inertielle du signal vibratoire ; - comparaison de la signature inertielle déterminée avec une signature inertielle de référence représentative d'un code d'appairage prédéterminé; - en cas de correspondance entre la signature inertielle déterminée et la signature inertielle de référence, activation de l'appairage demandé par ledit premier objet communicant. Avec l'invention, le deuxième objet, en contact physique avec le premier, reçoit le signal vibratoire représentatif d'un code d'appairage prédéterminé. Le signal vibratoire est analysé à l'aide d'un module de navigation inertielle, par exemple présent nativement dans le deuxième objet communicant, pour déterminer une signature inertielle du signal vibratoire reçu. La signature obtenue est comparée à la signature de référence du code d'appairage du deuxième objet communicant. La procédure d'appairage est autorisée par le deuxième objet communicant, si une correspondance est trouvée entre les deux signatures inertielles. Ainsi, avec l'invention, l'appairage n'est donc autorisé que lorsque le premier objet communicant transfère par vibrations le bon code d'appairage au deuxième objet communicant. Il peut s'agir de deux objets communicants appartenant au même utilisateur. On peut envisager aussi que le premier et le deuxième objets appartiennent à des utilisateurs distincts, mais qui se connaissent et se sont échangés préalablement un code d'appairage. L'invention en imposant à la fois un vrai contact physique et la transmission d'un code d'appairage sous la forme d'un signal vibratoire entre les deux objets, offre ainsi une solution d'appairage tout-à-fait sécurisée et simple à mettre en oeuvre. En effet, cette sécurité n'est pas obtenue au prix d'une architecture réseau complexe et coûteuse en termes de ressources, puisque l'appairage selon l'invention ne nécessite ni l'intervention d'un serveur distant connecté à un réseau opérateur pendant la procédure d'appairage, ni le recours à une liaison sans fil courte portée pour l'échange du code d'appairage. De plus, les manipulations demandées à l'utilisateur sont simples et accessibles à des personnes handicapées, par exemple malvoyantes. Selon un aspect de l'invention, l'étape de détermination d'une signature inertielle comprend le calcul d'un vecteur inertiel, dont les composantes sont caractéristiques de l'accélération subie par le deuxième objet communicant selon les axes d'un référentiel de l'objet et une étape d'analyse desdites caractéristiques sur au moins un desdits axes. Le module de navigation inertielle est apte à calculer un vecteur de caractéristiques de l'accélération subi par le deuxième objet communicant lors de la réception du signal vibratoire, par exemple selon trois dimensions. Si le module de navigation inertielle comprend un accéléromètre, le vecteur comprendra des caractéristiques de l'accélération linéaire subie par le deuxième objet communicant selon les trois axes du référentiel considéré. Si le module de navigation inertielle comprend un gyroscope, le vecteur comprendra des caractéristiques de l'accélération angulaire subie par le deuxième objet communicant selon les trois axes du référentiel considéré. S'ils comprennent les deux, la signature inertielle du signal vibratoire reçu sera déterminée à partir des deux vecteurs de caractéristiques obtenus. Bien sûr, les différents aspects du procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention qui viennent d'être présentés peuvent être mis en oeuvre de façon indépendante ou combinée. L'invention concerne aussi un dispositif de traitement d'une demande d'appairage apte à mettre en oeuvre le procédé qui vient d'être décrit. Avantageusement ce dispositif peut être intégré au deuxième objet communicant ou bien à un module de traitement d'une demande appairage indépendant, mais connecté au deuxième objet communicant, par voie filaire ou radio courte portée. L'invention concerne donc en outre un objet communicant comprenant un module de navigation inertielle et un dispositif de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention. De façon alternative, le dispositif de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention peut être intégré à un module de traitement d'une demande d'appairage indépendant du deuxième objet communicant, mais qui est connecté à cet objet. L'invention concerne donc aussi un module de traitement d'une demande d'appairage d'un premier objet communicant à un deuxième objet communicant, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion audit deuxième objet communicant, des moyens de navigation inertielle et un dispositif de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention. Selon un mode de réalisation de l'invention, certaines étapes du procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention peuvent aussi être mises en oeuvre par un équipement tiers, connecté au deuxième objet communicant. Par exemple, l'étape de comparaison et l'étape de décision peuvent avantageusement être mises en oeuvre par la passerelle résidentielle du réseau domestique d'un utilisateur, ce qui permet de tirer profit de ses capacités mémoire et calculatoires généralement plus importantes que celle d'un objet communicant type four ou lampe. Bien sûr, un objet communicant selon l'invention équipé de moyens vibratoires et de moyens de navigation inertielle peut très bien intégrer à la fois le dispositif de demande d'appairage et le dispositif de traitement d'une demande d'appairage qui viennent d'être décrit. Avantageusement, le premier objet communicant est un terminal d'utilisateur, tel qu'un terminal mobile de type terminal intelligent. Un tel terminal intègre généralement de façon native des moyens de vibration. L'invention concerne donc également un terminal d'utilisateur comprenant un module de vibration. Le terminal d'utilisateur selon l'invention est particulier en ce qu'il comprend le dispositif de demande d'appairage selon l'invention, qui vient d'être décrit. Selon un aspect avantageux de l'invention, un tel terminal comprend en outre un module de navigation inertielle et le dispositif de traitement d'une demande d'appairage qui vient d'être décrit , selon l'invention. Il peut donc jouer à la fois le rôle de premier et de deuxième objet communicant. L'invention se rapporte aussi à un système d'appairage comprenant le premier objet communicant et le deuxième objet communicant qui viennent d'être décrits. L'invention concerne encore un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant avec un deuxième objet communicant tel que décrit précédemment, lorsque ce programme est exécuté par un processeur. Un tel programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation. Il peut être téléchargé depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur. L'invention se rapporte aussi à un support de stockage, lisible par un processeur, intégré ou non au dispositif de demande d'appairage selon l'invention, éventuellement amovible, mémorisant un programme d'ordinateur mettant en oeuvre un procédé de demande d'appairage tel que décrit précédemment. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé de traitement d'une demande d'appairage tel que décrit précédemment, lorsque ce programme est exécuté par un processeur. Un tel programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation. Il peut être téléchargé depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur. L'invention se rapporte enfin à un support de stockage, lisible par un processeur, intégré ou non au dispositif de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention, éventuellement amovible, mémorisant un programme d'ordinateur mettant en oeuvre un procédé de traitement d'une demande d'appairage tel que décrit précédemment. 6. Liste des figures D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1, déjà décrite, présente de façon schématique le principe d'un procédé d'appairage de deux terminaux d'utilisateurs, selon l'art antérieur ; la figure 2 présente de façon schématique le principe d'un système d'appairage d'un premier objet communicant et d'un deuxième objet communicant selon l'invention ; la figure 3 présente de façon schématique les étapes du procédé de demande d'appairage selon l'invention ; la figure 4 présente de façon schématique les étapes du procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention ; la figure 5 présente des exemples de structures d'un dispositif de demande d'appairage selon l'invention et d'un dispositif de traitement d'une demande d'appairage selon un mode de réalisation de l'invention; les figures 6a et 6b présentent un premier exemple de signal vibratoire et sa signature inertielle associée selon un premier mode de réalisation de l'invention; les figures 7a et 7b présentent un deuxième exemple de signal vibratoire et sa signature inertielle associée selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 8 présente un troisième exemple de signal vibratoire selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. 7. Description d'un mode de réalisation particulier de l'invention En relation avec la figure 2, on considère deux objets communicants 001 et 002. On entend par communicant, le fait que l'objet puisse établir une liaison de communication avec un autre objet communicant, par l'intermédiaire d'un canal de communication quelconque, par exemple de type IP ou encore sans fil, par exemple par voie radio courte portée. Dans l'exemple de la figure 2, le premier objet communicant 001 est portable, c'est-à-dire suffisamment petit et léger pour être déplacé par un utilisateur. Il s'agit, préférentiellement d'un terminal d'utilisateur mobile, de type terminal intelligent ou tablette ou encore ordinateur portable. On considère aussi un deuxième objet communicant, qui n'est lui, pas nécessaire portable. Il peut s'agir aussi d'un terminal d'utilisateur, mobile ou non. L'invention n'est bien sûr pas limitée à des terminaux de ce type et peut s'appliquer à tout objet de l'environnement domestique ou professionnel de l'utilisateur, tel qu'un téléviseur connecté, une chaîne hifi, un réfrigérateur, une lampe ou encore un four. De tels objets de la vie quotidienne, ne sont pas nativement communicants, mais le deviennent par ajout d'un module de communication adapté, de préférence sans fil. Lorsque l'utilisateur du premier objet communicant 001 souhaite l'appairer à l'objet communicant 002, il place le premier objet communicant 001 en contact physique avec 003, par exemple en posant 001 sur une surface d'002. Le premier objet communicant 001 commence à émettre un signal vibratoire SV. Ce signal vibratoire n'est pas quelconque. Il est, au contraire, identifiable par une signature inertielle unique, représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. On notera que l'invention qui va être décrite ci-dessous de façon plus détaillée, peut être mise en oeuvre au moyen de composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique, les termes « module » et « entité », utilisés dans ce document, peuvent correspondre soit à un composant logiciel, soit à un composant matériel, soit encore à un ensemble de composants matériels et/ou logiciels, aptes à mettre en oeuvre la ou les fonctions décrites pour le module ou l'entité concerné(e). En relation avec la figure 3, on présente maintenant les étapes du procédé de demande d'appairage selon un exemple de réalisation de l'invention. Dans cet exemple, le procédé de demande d'appairage selon l'invention est mis en oeuvre de façon logicielle par une application chargée dans une mémoire du premier objet communicant 1. Au cours d'une étape DO, l'application est d'abord lancée par une démarche volontaire de l'utilisateur du premier objet communicant 001. Au cours d'une étape D1, l'utilisateur du premier objet communicant 001 le met en contact physique avec une surface du deuxième objet communicant 002.En D2, le premier objet communicant 001 se met à vibrer. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le fait de lancer l'application déclenche l'émission d'un signal vibratoire SV. L'utilisateur place donc le premier objet communicant 001 en vibration sur le deuxième objet communicant 002. Le signal vibratoire SV est dans ce cas répété un certain nombre de fois, afin que le deuxième objet communicant 003 puisse le recevoir dans son intégralité. Selon une variante, le premier objet communicant 001 ne commence à vibrer que lorsqu'il a été effectivement placé en contact physique avec le deuxième objet communicant 2. Dans ce cas, il est nécessaire que le premier objet communicant 001 intègre une unité de détection de cette mise en contact. Par exemple, il peut s'agir d'un module de navigation inertielle apte à fournir un vecteur de caractéristiques d'accélération subies par le premier objet communicant quand il entre en contact avec le deuxième objet communicant. Ce signal vibratoire comprend au moins une forme d'onde émise à au moins une fréquence prédéterminée. Des exemples de formes d'ondes seront présentés dans la suite de la description, en relation avec les figures 6 et 7. En relation avec la figure 4, on présente maintenant les étapes du procédé de traitement d'une demande d'appairage selon un exemple de réalisation de l'invention. Dans cet exemple, le procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention est mis en oeuvre de façon logicielle par une application chargée dans une mémoire du deuxième objet communicant 002. Au cours d'une première étape TO, une application est lancée par un utilisateur par l'intermédiaire d'une interface utilisateur du deuxième objet communicant ou d'un module connecté à cet objet. On notera que l'utilisateur en question peut être le même que celui du premier objet communicant 002, ou un autre utilisateur. Dans le premier cas, il s'agit d'un utilisateur dans son environnement domestique ou professionnel, qui souhaite appairer deux objets communicants lui appartenant. Dans le deuxième cas, les objets communicants appartiennent à deux utilisateurs distincts. Par exemple, un premier utilisateur d'un terminal mobile est en visite chez un deuxième utilisateur d'une passerelle domestique. Pour accéder à internet, le premier utilisateur souhaite connecter son terminal à la passerelle domestique du deuxième utilisateur. Au cours d'une étape T1, un module de navigation inertielle du deuxième objet communicant ou d'un module indépendant qui lui est connecté, sont activés pour déterminer une signature inertielle SI du signal vibratoire reçu par contact physique entre les deux objets communicants. Avantageusement, une telle signature inertielle est obtenue à partir de caractéristiques d'accélération vectorielles calculées sur au moins un axe d'un référentiel (x, y, z) du module de navigation inertielle. Par exemple, on considère l'axe z perpendiculaire à la surface du deuxième objet 002 en contact avec le premier objet 001. Le signal vibratoire se propageant du premier objet au deuxième objet le long de cet axe, on comprend que l'analyse des caractéristiques de la composante en z du vecteur d'accélération est particulièrement pertinente pour déterminer la signature inertielle du signal vibratoire. Au cours d'une étape T2, la signature inertielle SI déterminée est comparée à au moins une signature de référence SR stockée par le deuxième objet communicant ou un module associé. Cette signature de référence SR est représentative du code d'appairage attendu par le deuxième objet communicant ou son module associé pour autoriser une demande d'appairage émise par vibration de la part d'un premier objet communicant. Avantageusement, cette comparaison exploite une technique de mise en correspondance de la signature inertielle SI avec au moins une signature de référence. Par exemple, une évaluation de distance basée sur un algorithme de déformation temporelle dynamique (« Distance Time Warping », en anglais) permet de calculer une erreur d'alignement entre deux signaux temporels et de prendre une décision en fonction de la valeur de l'erreur calculée par rapport à un seuil d'erreur prédéterminé. Une telle technique est par exemple décrite dans le document intitulé « A comparative study of several dynamic time-warping algorithms for connected word recognition », écrit par C. S. Myers et L. R Rabiner et publié dans The Bell System Technical Journal, volume 60(7), pages 1389-1409, en septembre 1981. En T3, une décision relative à la correspondance entre la signature inertielle SI et au moins une signature de référence est prise. Si elle est positive, la demande d'appairage est autorisée en T4. Si elle est négative, la demande d'appairage est rejetée en T5. Suite à l'autorisation d'appairage délivrée en T4, une liaison de communication sans fil courte portée, par exemple de type WI-FI ou Zigbee peut s'établir entre le premier et le deuxième objets communicants. Avec l'invention, l'accès au deuxième objet communicant est donc à la fois simplifié et sécurisé. En relation avec la Figure 5, on considère maintenant les structures simplifiées d'un dispositif 100 de demande d'appairage d'un premier objet communicant 0C1 avec un deuxième objet communicant 0C2 et d'un dispositif 200 de traitement d'une telle demande d'appairage selon un exemple de réalisation de l'invention. Le dispositif de demande d'appairage 100 met en oeuvre le procédé de demande d'appairage selon l'invention tel que décrit ci-dessus. Le dispositif de traitement d'une demande d'appairage 200 met en oeuvre le procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention tel que décrit ci-dessus.30 Par exemple, le dispositif 100 comprend une unité de traitement 110, équipée par exemple d'un processeur P1, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg, 120, stocké dans une mémoire 130 et mettant en oeuvre le procédé de demande d'appairage selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur Pg, 120 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 110. Le processeur de l'unité de traitement 110 met en oeuvre les étapes du procédé de demande d'appairage décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 120. Le dispositif 100 comprend une unité SND d'émission d'une demande d'appairage sous la forme d'un signal vibratoire MV prédéterminé. Selon l'invention, le dispositif 100 de demande d'appairage est donc agencé pour coopérer avec un module vibratoire MV, et en particulier l'unité SND est apte à lui commander l'émission du signal vibratoire SV. Ces unités sont pilotées par le processeur P1 de l'unité de traitement 110. De façon avantageuse, les caractéristiques du signal vibratoire SV sont stockées dans une mémoire en association avec un code d'appairage CA prédéterminé, par exemple la mémoire 130 du dispositif de demande d'appairage selon l'invention. Sur commande du dispositif 100, le module vibratoire MV est apte à émettre le signal vibratoire associé au code d'appairage prédéterminé CA. Selon un mode de réalisation de l'invention, le premier objet communicant 001 est un terminal mobile d'utilisateur UE1 de type terminal intelligent, qui de façon classique intègre un tel module vibratoire MV et qui comprend en outre le dispositif de demande d'appairage 100. Selon un autre mode de réalisation, le module vibratoire est compris dans un module d'appairage MDA indépendant, connecté au premier objet communicant 001. Un tel module comprend en outre le dispositif de demande d'appairage 100 selon l'invention. Le module MDA en question est placé en contact physique avec au moins une partie de la surface du deuxième objet communicant 002, en vue de lui transmettre par contact un signal vibratoire SV représentatif d'un code d'appairage CA prédéterminé. Par exemple, le dispositif 200 comprend une unité de traitement 210, équipée par exemple d'un processeur P2, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg2 220, stocké dans une mémoire 230 et mettant en oeuvre le procédé de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur Pg2 220 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 210. Le processeur P2 de l'unité de traitement 210 met en oeuvre les étapes du procédé de demande d'appairage décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 220. Selon l'invention, le dispositif de traitement 200 comprend une unité DET de détermination d'une signature inertielle d'un signal vibratoire SV détecté par un module de navigation inertielle MNI, une unité de comparaison CMP de la signature déterminée avec une signature de référence et, une unité ACT d'activation apte à activer l'appairage demandé, en cas de correspondance entre la signature déterminée et la signature de référence. Ces unités sont pilotées par le processeur P2 de l'unité de traitement 210. L'unité DET est agencée pour coopérer avec un module de navigation inertielle MNI, et en particulier lui commander la détermination de la signature inertielle SI d'un signal vibratoire SV reçu du premier objet communicant 001. Le dispositif 200 comprend en outre une unité de comparaison de la signature inertielle SI déterminée avec au moins une signature inertielle de référence SR stockée localement, par exemple dans la mémoire 230. Il comprend en outre une unité de décision pour décider s'il y a correspondance entre la signature inertielle SI et ladite au moins une signature de référence et enfin une unité pour autoriser l'appairage demandé ou le rejeter en fonction de la décision. De façon avantageuse, les caractéristiques de la signature de référence sont stockées dans une mémoire en association avec un code d'appairage CA prédéterminé, par exemple la mémoire 130 du dispositif de demande d'appairage selon l'invention. Selon un mode de réalisation de l'invention, le deuxième objet communicant 002 est un terminal mobile d'utilisateur UE1 de type terminal intelligent, qui de façon classique intègre un module de navigation inertielle MNI et qui comprend en outre un dispositif 200 de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le module de navigation inertielle MNI est compris dans un module de traitement d'une demande d'appairage MTA indépendant, connecté au deuxième objet. Un tel module comprend en outre le dispositif 200 de traitement d'une demande d'appairage selon l'invention. Bien sûr, selon ce mode, c'est la surface du module de traitement MTA qui doit être mise en contact physique avec le premier objet communicant 001 ou son module de demande d'appairage MDA associé. En relation avec les Figures 6a, 6b, 7a et 7b, on présente maintenant deux exemples de signaux vibratoires SV et de leurs signatures inertielles associées. Dans l'exemple de la figure 6a, le signal vibratoire SV1 est une sinusoïde de fréquence 177Hz. Sa signature inertielle SI1 associée est présentée en figure 6b. Si on considère maintenant l'exemple de la figure 7a, le signal vibratoire SV2 est une sinusoïde de fréquence 183Hz. A première vue, SV2 paraît très semblable à SV1. En relation avec la figure 7b, on constate pourtant que sa signature inertielle associée est très différente de la signature inertielle SI1 associée au signal vibratoire SV1 de la figure 6a. Les exemples illustratifs qui viennent d'être présentés sont très simples et destinés à mettre en évidence le fait qu'à un signal vibratoire est associé une signature inertielle unique. Ils correspondent à un premier mode de réalisation de l'invention, selon lequel le signal vibratoire considéré comprend une forme d'onde de fréquence prédéterminée. Un tel signal vibratoire est donc associé à un code d'appairage fixe. Cette association doit être connue au préalable des premier et deuxième objets communicants. En relation avec la figure 8, on considère maintenant un code d'appairage formé d'une séquence de caractères hexadécimaux, tel que, par exemple une clé W EP ou WPA et un signal vibratoire SV3 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le signal SV3 comprend une séquence de formes d'ondes de fréquences respectives prédéterminées, une forme d'onde de fréquence prédéterminée étant associée à un caractère hexadécimal prédéterminé. Le signal vibratoire peut donc être construit par simple concaténation de formes d'ondes unitaires prédéterminée, qu'on utilise comme les lettres d'un alphabet pour former un mot. Dans l'exemple de la figure 8, le signal vibratoire SV3 est composé d'une concaténation de trois signaux vibratoires unitaires, le premier SV3,1 de forme d'onde sinusoïdale, le deuxième SV3,2 de forme d'onde carrée et le troisième SV3,3 de forme d'onde triangulaire. Comme évoqué précédemment, on peut avantageusement associer un caractère hexadécimal à chaque signal vibratoire unitaire, de façon à former un signal vibratoire porteur d'une séquence de caractères hexadécimaux. Au vu de ce qui vient d'être décrit, l'invention permet donc d'appairer deux objets communicants simplement, juste par contact. Elle contribue donc à simplifier l'usage des objets communicants pour des utilisateurs aussi bien dans leur environnement domestique que professionnel. Quelques exemples de cas d'usages illustratifs vont maintenant être présentés : Appairage d'un terminal mobile avec une passerelle résidentielle pour une personne mal-35 voyante: On considère un utilisateur malvoyant qui vient d'acheter un nouveau terminal mobile intelligent. Ce terminal comprend des moyens de communication sans fil, par exemple Wi-Fi. De retour chez lui, l'utilisateur souhaite connecter ce dernier à sa passerelle résidentielle par une liaison wifi. Il lance une application d'appairage tactile sur son téléphone, qui se met à vibrer, puis il le pose sur une surface de sa passerelle résidentielle. On suppose que cette application a été installée au moment de l'achat et que l'opérateur de téléphonie mobile connait les objets communicants de son client ainsi que leurs codes d'appairage respectifs. Au lieu d'appuyer sur un bouton d'appairage de la passerelle résidentielle pour activer la saisie d'un code d'appairage de type clef WEP, l'utilisateur appuie sur un nouveau bouton de sa passerelle résidentielle pour déclencher l'analyse inertielle du signal vibratoire spécifique émis par le téléphone. L'analyse de la vibration permet l'identification de l'utilisateur et actionne l'appairage entre les deux objets. Pour cet utilisateur malvoyant, cet appairage est simplifié car elle ne nécessite ni saisie de code, ni entrechoquement de terminaux. Echange de cartes de visite : Dans cet exemple, deux utilisateurs munis de leurs terminaux intelligents respectifs souhaitent échanger leur carte de visite. Le premier lance une application d'appairage selon l'invention sur son terminal mobile intelligent, ce qui déclenche l'émission par ce terminal d'une vibration spécifique. Il pose immédiatement son terminal mobile intelligent sur celui du second utilisateur. Le second utilisateur lance une application de traitement d'une demande d'appairage sur son terminal mobile intelligent, ce qui déclenche l'analyse de la vibration reçue par ce dernier. Si le code d'appairage reçu par vibration est reconnu conforme, le second terminal autorise l'appairage et les deux terminaux peuvent établir une liaison de communication sans fil pour s'échanger leur carte de visite. Complément de sécurité pour le paiement : Pour s'identifier sur un distributeur de billets de banque, un utilisateur utilise un code à 4 chiffres. On suppose que l'utilisateur a préalablement associé à son code à 4 chiffres un signal vibratoire choisi parmi une liste de signaux vibratoires mise à sa disposition par sa banque et qu'il possède un terminal mobile intelligent équipé d'un dispositif de demande d'appairage selon l'invention. Une application de l'invention consiste à connecter un module spécifique de traitement d'une demande d'appairage au distributeur, de façon à ce que l'utilisateur puisse y mettre en contact physique son terminal mobile intelligent, après avoir lancé l'application de demande d'appairage par vibration selon l'invention. Ce module de traitement spécifique selon l'invention est apte à autoriser l'appairage du distributeur avec le terminal mobile intelligent, si la vibration qu'il reçoit correspond au code d'appairage qu'il attend pour cet utilisateur. Dans ce cas d'usage, le fait d'obtenir une autorisation d'appairage est une condition nécessaire et supplémentaire à cette de la saisie d'un code identifiant correct pour que le distributeur délivre la somme d'argent demandée par l'utilisateur. L'invention fournit donc une étape supplémentaire de sécurité, car l'utilisateur est le seul à connaitre cette association entre les vibrations émises et la validation de ses transactions bancaires. De même, l'invention pourrait apporter une étape de sécurité supplémentaire aux solutions de paiement sans contact basées sur la technologie NFC (« Near Field Communication », en anglais), l'ajout d'une étape de validation avant transaction par un contact de courte durée et échange de vibration permettant à l'utilisateur de confirmer son échange d'informations. Bien sûr d'autres modes de réalisation que les exemples décrits peuvent être envisagés. L'invention, qui vient d'être décrite s'applique donc potentiellement à de nombreuses applications mettant en oeuvre tout type d'objets communicants, aussi bien des terminaux mobiles d'utilisateurs classiques que des appareils domestiques connectés. Elle permet de faciliter l'appairage entre deux objets communicants d'un utilisateur tout en préservant les aspects liés à la sécurité | L'invention concerne un procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant (OC1) avec un deuxième objet communicant (OC2). Selon l'invention, ledit procédé comprend, suite à la mise en contact physique par un utilisateur du premier objet avec le deuxième objet, une étape (D1) d'émission par le premier objet communicant d'une demande d'appairage avec le deuxième objet communicant, sous la forme d'un signal vibratoire (SV), dont la signature inertielle est représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. | 1. Procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant (OC1) avec un deuxième objet communicant (0C2), caractérisé en ce que ledit procédé comprend, suite à la mise en contact physique par un utilisateur du premier objet avec le deuxième objet, une étape (D1) d'émission par le premier objet communicant d'une demande d'appairage avec le deuxième objet communicant sous la forme d'un signal vibratoire (SV) dont la signature inertielle (SI) est représentative d'un code d'appairage (CA) prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant. 2. Procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant avec un deuxième objet communicant selon la 1, caractérisé en ce que le signal vibratoire (SV) comprend au moins une forme d'ondes de fréquence prédéterminée. 3. Procédé de demande d'appairage d'un premier objet communicant avec un deuxième objet communicant selon la 1, caractérisé en ce que le code d'appairage (CA) prédéterminé comprend une séquence de caractères alphanumériques et en ce que le signal vibratoire comprend au moins une séquence de forme d'ondes de fréquences prédéterminées, une forme d'onde unitaire étant représentative d'un caractère alphanumérique dudit code. 4. Dispositif (100) de demande d'appairage d'un premier objet communicant (OC1) avec un deuxième objet communicant (0C2), caractérisé en ce que ledit dispositif comprend une unité (SND) d'émission d'une demande d'appairage sous la forme d'un signal vibratoire (SV) dont la signature inertielle (SI) est représentative d'un code d'appairage prédéterminé, destiné à être reconnu par le deuxième objet communicant (0C2). 5. Objet communicant (OC1) équipé d'un module vibratoire (MV), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (100) de demande d'appairage dudit objet communicant avec un 20 deuxième objet communicant (002) selon la 4. 6. Module (MDA) de demande d'appairage d'un premier objet communicant (001) à un deuxième objet communicant (002), apte à être connecté audit premier objet communicant caractérisé en ce qu'il comprend un module de vibration (MV) et un dispositif (100) de demande d'appairage selon la 4. 7. Procédé de traitement d'une demande d'appairage d'un premier objet communicant (001) en contact physique avec un deuxième objet communicant (002), caractérisé en ce que, suite à la réception d'une demande d'appairage émise par le premier objet communicant sous la forme d'un signal vibratoire (SV) prédéterminé, ledit procédé comprend les étapes suivantes, : - détermination (T1) d'une signature inertielle du signal vibratoire reçu à l'aide de moyens de navigation inertielle ; - comparaison (T2) de la signature inertielle déterminée avec une signature inertielle de référence représentative d'un code d'appairage prédéterminé; - en cas de correspondance (T3) entre la signature inertielle déterminée et la signature inertielle de référence, activation (T4) de l'appairage demandé par ledit premier objet communicant. 8. Procédé de traitement d'une demande d'appairage selon la 7, caractérisé en ce que la détermination (T1) d'une signature inertielle comprend une étape de calcul d'un vecteur inertiel dont les composantes sont caractéristiques de l'accélération subie par le deuxième objet communicant selon les axes d'un référentiel de l'objet et une étape d'analyse desdites caractéristiques sur au moins un desdits axes. 9. Dispositif (200) de traitement d'une demande d'appairage d'un premier objet communicant (001) mis en contact physique avec un deuxième objet communicant (002), caractérisé en ce que, suite à la réception d'une demande d'appairage émise par le premier objet communicant sous la forme d'un signal vibratoire (SV) prédéterminé, leditdispositif est apte à mettre en oeuvre les unités suivantes : - détermination (DET) d'une signature inertielle du signal vibratoire reçu à l'aide de moyens de navigation inertielle ; - comparaison (CMP) de la signature inertielle déterminée avec une signature inertielle de référence représentative d'un code d'appairage dudit objet communicant; - en cas de correspondance entre la signature inertielle déterminée et la signature inertielle de référence, activation (ACT) de l'appairage demandé par ledit premier objet communicant. 10.0bjet communicant (002), caractérisé en ce qu'il comprend un module (MNI) de navigation inertielle et un dispositif (200) de traitement d'une demande d'appairage selon la 9. 11.Module (MT) de traitement d'une demande d'appairage d'un premier objet communicant (001) à un deuxième objet communicant (002), caractérisé en ce qu'il comprend un module de connexion (CX2) audit deuxième objet communicant (002), un module de navigation inertielle (MNI) et un dispositif (200) de traitement d'une demande d'appairage selon la 9. 12.Terminal d'utilisateur (UE1) équipé d'un module vibratoire (MV), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (100) de demande d'appairage d'un premier objet communicant (001) à un deuxième objet communicant (002) selon la 4. 13.Terminal d'utilisateur (UE2)selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un module (MNI) de navigation inertielle et un dispositif (200) de traitement d'une demande d'appairage à un deuxième objet communicant (002) émise par un premier objet communicant (002) selon la 9.30 14.Programme d'ordinateur (Pg1) comprenant des instructions pour la mise en oeuvre des étapes du procédé de demande d'appairage selon la 1, lorsqu'il est exécuté par un processeur. 15.Programme d'ordinateur (Pg2) comprenant des instructions pour la mise en oeuvre des étapes du procédé de traitement d'une demande d'appairage selon la 7, lorsqu'il est exécuté par un processeur. | G,H | G06,H04 | G06K,H04L | G06K 7,H04L 29 | G06K 7/00,H04L 29/06 |
FR2992089 | A1 | DISPOSITIF DE DETECTION D ANALYSE ET DE SIGNALEMENT D UNE INTRUSION INTEMPESTIVE DANS UNE PORTION DE LONGUEUR PREDETERMINEE D UN RESEAU DE CIRCULATION | 20,131,220 | -1- Dispositif permettant la détection, l'analyse et le signalement d'une intrusion intempestive notamment d'animaux et piétons dans une portion de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation. Les réseaux de circulation non adaptés notamment aux piétons et aux animaux sont des voies de circulation réservées à des engins motorisés pour éviter tout accident matériel et corporel. Les accidents sur les voies de circulation constituent un enjeu de santé publique à l'échelle mondiale et représentent pour l'exploitant du réseau un coût budgétaire qui est souvent la partie financière la plus importante de son bilan. Si des mesures sont prises dans de nombreux pays pour améliorer la sécurité, beaucoup reste à faire si l'on veut que le nombre de décès cesse d'augmenter. En effet, de nombreux accidents sont provoqués par des êtres vivants qui ne respecte pas les accès aux passages qui leurs sont réservés tels qu'une passerelle, un tunnel, ou des passages piétons. Les traversées d'individus dans certaines zones du réseau de circulation peuvent être récurrentes à cause d'une portion de voie coupant des villages aux terrains agricoles. Ce type de problème est très courant dans certains pays dont une partie de la population ont une culture peu approprié. Le plan mondial de l'Organisation des Nations Unies « La décennie d'action pour la sécurité routière de 2010 à 2020 » relatent les faits suivants : Chaque année, près d'1,3 million de personnes (dont plus de la moitié ne sont ni conducteur ni passagers d'une voiture) meurent dans un accident de la circulation, ce qui représente plus de 3000 décès par jour. Partout dans le monde vingt à cinquante autres millions de personnes survivent à des accidents avec des traumatismes handicapants. 90 % des décès sur les routes surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, détenant pourtant moins de la moitié du parc mondial de véhicules immatriculés. Si aucune mesure efficace n'est prise immédiatement, on estime que les accidents de la circulation devraient entrainer 2,4 millions de décès par an et devenir ainsi la cinquième cause de mortalité dans le monde. Par conséquent, l'Organisation des Nations Unies exhorte ses états membres, les organisations internationales, les organisations de la société civile, les dirigeants de communautés et les entreprises à élaborer leurs plans nationaux d'action pour la sécurité routière.40 -2- Or on note qu'aucun dispositif ne permet aujourd'hui d'analyser et de signaler un incident par un système automatique quasiment en temps réel afin que les exploitants et les utilisateurs du réseau disposent du temps nécessaire et suffisant à la prise de décision. La présente invention remédie à cette problématique grâce un dispositif de détection, d'analyse et de signalement d'une intrusion intempestive notamment d'un être vivant dans une portion de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation. Cette portion de longueur prédéterminée comprenant au moins un détecteur de présence pour la détection et la transmission du signal à au moins une unité de commande provoquant une activation des modules d'analyse et de signalement comportant : une prise d'image d'au moins une caméra, un message d'alerte d'au moins un panneau de signalisation, un éclairage clignotant, une unité de commande au moins, et un accès via une gestion technique centralisée. L'unité de commande comporte une unité de minuterie, un émetteur-récepteur, un programmateur, une unité de télécommunication, une unité de stockage, un commutateur pour l'activation ou l'extinction desdits modules d'analyse par au moins un signal de commande correspondant à l'entrée, la sortie, et/ou la présence de l'intrus dans ladite portion de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation. 25 30 - -3- Pour mieux comprendre cette invention l'exemple choisit pour illustrer ce dispositif est le réseau routier. La zone sensible déterminée par l'exploitant du réseau est équipée d'une pluralité de modules liés les uns aux autres et alimentés par le réseau électrique ou par une énergie naturelle (éoliens, photovoltaïque) avec tout l'équipement nécessaire à la transformation en électricité. La liaison des modules et les échanges de données par télécommunication seront choisis en fonction de la technologie la plus adapté. Les caractéristiques, les avantages, et le fonctionnement du dispositif seront expliqués au cours de la description qui va suivre. Pour cela se référer également aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation du dispositif dans un réseau routier figure 1, un chronogramme de fonctionnement figure 2, une représentation des modules figures 3 et 4: Les appareils selon leurs fonctions sont installés sur des poteaux, des bornes, des rambardes de sécurité ou fixé au sol. Les caméras (7) de type analogique et IP pour la visualisation de jour comme de nuit, positionnées de telles sortes à balayer toute la zone sensible (1). Les éclairages (6) clignotants sous forme de bandes LED (ou-une autre forme) fixées au sol le long de la chaussée des deux côtés de la zone sensible (1). Les détecteurs (3) de présence à infrarouge et hyperfréquence dont les champs de détection couvrent des couloirs bordant les longueurs des entrées et sorties de la - zone sensible (1). Les panneaux de signalisations (4) (5) dynamiques à messages variables ou prédéfinis avec une technologie d'affichage à diodes électroluminescentes (LED) ou à cristaux liquides (LCD) situés aux entrées et en amont de la zone sensible (1) L'unité de commande (10) peut être couplée à d'autres unités de commande situées dans la zone sensible (1) comportant: Une unité de minuterie et un programmateur pour programmer différentes combinaisons en tenant compte de l'ordre de détection en fonction du sens de franchissement de l'intrus entrant ou sortant de la zone sensible (2). Chaque détection constituera une combinaison provoquant une activation des modules pendant un intervalle de temps ou une désactivation des modules. Un émetteur-récepteur provoquant la réception et la transmission des signaux de commande. Une unité de télécommunication permettant un accès à la gestion technique centralisée (2) par un moyen de télécommunication. -4- Une unité de stockage contenant un progiciel de vidéo surveillance couplé aux caméras (7) pour la sauvegarde des prises d'image des caméras (7) et l'activation des modules en cas de détection d'intrus dans les champs de vision des caméras (7). Le commutateur réseau permettant une connexion IP aux caméras (7). - La gestion technique centralisée (2) permet de commander les modules suivants : Les cameras (7) pour sauvegarder les incidents, et réaliser des prises d'image afin de vérifier le fonctionnement des modules dans le cadre de la maintenance ou provoquant le déclenchement d'une intervention si maintien de la présence dans la zone sensible (1). L'unité de commande (10) pour une activation des modules en vue de réaliser des tests de maintenance ou un déclenchement provisoire en vue de sécuriser la zone en cas d'intervention des techniciens du réseau. 20 Les panneaux de signalisation (4) (5) situés aux entrées de la zone sensible (1) et en amont de la zone sensible (1) pour déclencher l'affichage d'un message variable ou prédéfini. 25 30 35 10 15 40 Le dispositif permet la détection, l'analyse et le signalement d'une intrusion intempestive dans une zone déterminée (1) du réseau routier (8) pendant un intervalle de temps. Pour cela quatre étapes caractérisent le dispositif : La détection de l'intrus et la transmission du signal à l'unité de commande (10) Les détecteurs (3) de présence permettent la détection de l'intrus et l'envoi des signaux de commande à l'unité de commande (10). Le déclenchement des modules d'analyse : L'unité de commande (10) permet : Un accès depuis la gestion technique centralisée (2). L'analyse de l'incident en fonction de l'entrée, la sortie ou la présence de l'intrus afin d'envoyer un signal de commande pour l'activation ou la désactivation des modules. Le stockage des prises d'image des caméras (7). La gestion technique centralisée (2) commande : Les panneaux de signalisation (4) (5) situés aux entrées et en amont de la zone prédéterminée (1) pour effectuer une modification des messages. Les caméras (7) pour une visualisation en temps réel et une sauvegarde des prises d'image. - Le déclenchement de module de signalement dans la zone déterminée (1) : La réception du signal de commande permet l'activation d'un message d'alerte des panneaux de signalisation (5) et le clignotement des bandes LED (6). Le déclenchement de module de signalement en amont de la zone déterminée (1) : La réception du signal de commande permet l'activation du message d'alerte des panneaux de signalisation (4) | L'invention concerne un dispositif permettant d'informer les exploitants et les utilisateurs du réseau d'une intrusion intempestive dans une portion (1) de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation afin de disposer du temps nécessaire et suffisant à la prise de décision. Il comporte au moins : un détecteur (3) de présence, une unité de commande (10), une caméra (7) et un éclairage (6) clignotant s'activant lors de la présence d'un intrus dans la voie de circulation. | 1 Dispositif de détection, d'analyse et de signalement d'une intrusion intempestive notamment d'un être vivant dans une portion (1) de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un détecteur (3) de présence pour la détection et la transmission du signal à au moins une unité de commande (10) provoquant une activation des modules d'analyse et de signalement comportant : - une prise d'image d'au moins une caméra (7) - un message d'alerte d'au moins un panneau de signalisation (4,5) - un éclairage (6) clignotant - une unité de commande au moins - un accès via une gestion technique centralisée (2). 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites unités de commande comportant : une unité de minuterie un émetteur-récepteur un programmateur une unité de télécommunication - une unité de stockage - un commutateur réseau. 3 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite unité de commande (10) provoque une activation ou une extinction desdits modules d'analyse et de signalement par au moins un signal de commande correspondant à l'entrée, la sortie, et/ou la présence de l'intrus dans ladite portion (1) de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation. 4 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite unité de commande (10) peut être couplée à d'autres unités de commande. 5 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les messages d'alerte s'affichent dans des panneaux de signalisation (4) (5) à messages variables ou prédéfinis avec une technologie d'affichage à diodes électroluminescentes (LED) ou à cristaux liquides (LCD), lesdits panneaux de signalisation (4) (5) sont situés à l'extérieur et à l'intérieur de ladite portion (1) de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation. 6 Dispositif selon la 1 et la 5, caractérisé en ce que ladite gestion technique centralisée (2) pilote lesdits modules d'analyse et de signalement et ladite unité de commande (10) par moyen de télécommunication.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les détecteurs (3) de présence fonctionnent avec des micro-ondes et/ou des rayons infrarouges proche ou thermique, lesdits détecteurs (3) de présence sont capables de détecter sélectivement le sujet entrant ou sortant afin d'envoyer au moins un signal de détection. 8 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'éclairage (6) clignotant fonctionne avec une technologie diodes électroluminescentes (LED). 9 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les appareils selon leurs fonctions sont installés sur des poteaux, des bornes, des rambardes de sécurité ou fixé au sol. 10 Procédé permettant la détection, l'analyse et le signalement d'une intrusion intempestive notamment d'un être vivant dans une portion (1) de longueur prédéterminée d'un réseau de circulation, ledit procédé comprend les étapes suivantes : la détection (3) de l'intrus et la transmission par un signal de commande l'analyse de l'intrusion par l'unité de commande (10), la gestion technique centralisée (2) et les caméras (7) la signalisation de l'intrusion par un éclairage (6) clignotant et des messages d'alerte des panneaux de signalisation (4) (5). | G | G08 | G08G | G08G 1 | G08G 1/09 |
FR2988233 | A1 | ALLUMAGE RADIOFREQUENCE DE MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,920 | La présente invention concerne un système d', et plus particulièrement un circuit d'alimentation d'un tel système d'allumage. En référence à la figure 1, un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile comprend une bougie d'allumage, par exemple une BME (Bougie Multi-Etincelles), intégrant un résonateur série excité par une source de tension V. Le résonateur série, référencé 100 sur la figure 1, est équivalent électriquement à une structure RLC comportant en série une résistance Rs, une bobine d'inductance Ls et une capacité Cs. Deux électrodes d'allumage 101, 102 sont connectées aux bornes de la capacité Cs du résonateur 100. En fonctionnement, lorsque le résonateur 100 est alimenté par une haute tension alternative à sa fréquence de résonance, l'amplitude de tension aux bornes de sa capacité Cs est amplifiée de telle sorte que des étincelles sont générées entre les deux électrodes 101, 102. La source de tension V est réalisée par un circuit d'alimentation qui doit être capable de générer des impulsions de tension élevée à une fréquence très proche de la fréquence de résonance du résonateur 100. En référence à la figure 2, ce circuit d'alimentation peut comporter un transistor MOS-FET 103, un circuit résonant parallèle 104 et une source de tension continue intermédiaire Vinter. Le transistor 103 est piloté sur sa grille par un signal de commande Vc, par l'intermédiaire d'un amplificateur, et présente une source reliée à la masse et un drain relié à la source de tension continue intermédiaire Vinter du circuit résonant parallèle 104. Le circuit résonant parallèle 104 comporte une inductance Lp en parallèle avec une capacité Cp. Il présente une fréquence de résonance proche de la fréquence de résonance du résonateur 100 de la bougie. Afin d'assurer une isolation galvanique entre le circuit d'alimentation et le résonateur série 100 de la bougie, l'inductance Lp est réalisée par le bobinage primaire d'un transformateur T de rapport un dont le bobinage secondaire Lq est relié d'un côté à la masse et de l'autre côté à la bougie. Le rapport 1 est optimal en ce sens qu'il permet d'avoir un écart de tension constant et égal à la tension d'alimentation, entre les spires en regard au primaire et au secondaire du transformateur. Ceci permet de réduire au minimum l'épaisseur de l'isolant entre le primaire et le secondaire. En conséquence, cette réduction de l'épaisseur de l'isolant permet un meilleur couplage entre le primaire et le secondaire. Le transistor 103 joue un rôle d'interrupteur. En fonctionnement, il commute la tension intermédiaire Vinter appliquée à une borne du circuit résonant parallèle 104 à une fréquence de commutation égale ou très proche de la fréquence de résonnance du circuit résonnant parallèle 104. Le circuit résonant parallèle 104 réglé en résonance alimente alors le résonateur 100 de la bobine bougie par l'intermédiaire du bobinage secondaire du transformateur T par une tension alternative amplifiée à une fréquence égale ou proche de la fréquence de résonance du résonateur 100. Le résonateur 100, en résonance, génère une haute tension alternative aux bornes des électrodes 101, 102, ce qui permet de générer et d'entretenir des étincelles. Un tel circuit d'alimentation présente cependant un inconvénient. L'utilisation d'un rapport de transformation égal à 1 ne signifie pas que le rapport des tensions entre le primaire et le secondaire est égal à 1. On note en pratique une déchéance de tension, qui est finalement une forte limitation des performances du circuit d'alimentation. La présente invention vise à améliorer la situation. A cet effet, l'invention concerne un circuit d'alimentation d'un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile comprenant - des moyens de commutation ; - des moyens d'alimentation en tension continue ; - un résonateur parallèle comportant en parallèle une capacité et une inductance ; - un transformateur comportant un bobinage primaire et un bobinage secondaire, le bobinage primaire comprenant l'inductance dudit résonateur parallèle et le bobinage secondaire étant agencé pour fournir une tension alternative à une fréquence commandée par les moyens de commutation ; caractérisé par le fait que le bobinage primaire et le bobinage secondaire du transformateur sont disposés de façon concentrique ou quasi concentrique. L'induction magnétique créée par le courant parcourant un fil diminue en raison inverse de la distance à ce fil. En d'autres termes, cette induction est beaucoup plus élevée à proximité du fil. Grâce à la disposition concentrique du bobinage primaire et du bobinage secondaire du transformateur, une grande partie du flux circulant autour du bobinage primaire passe dans le bobinage secondaire, ce qui réduit fortement l'inductance de fuite au primaire. Dans un mode de réalisation particulier, le bobinage primaire et le bobinage secondaire sont des bobinages respectivement externe et interne du transformateur. Avec ces constructions, la quasi-totalité du flux circulant autour du bobinage primaire passe dans le bobinage secondaire. Le transformateur peut comprendre une âme autour de laquelle le bobinage secondaire est enroulé, ladite âme et le bobinage secondaire étant entourés par un matériau isolant puis par le bobinage primaire formant un blindage. Chaque bobinage peut comprendre une superposition de couches de circuit imprimé supportant des pistes conductrices respectives reliées entre elles deux à deux, les couches de l'un des deux bobinages, primaire et secondaire, étant intercalées entre les couches de l'autre bobinage. Les pistes conductrices peuvent être en forme d'anneau ouvert, le diamètre des pistes de l'un des bobinages étant plus petit que celui des pistes de l'autre bobinage. Chaque piste conductrice peut être entourée par une piste fermée. Chacun des deux bobinages, primaire et secondaire, peut comprendre N couches supportant N pistes conductrices respectives, l'un des deux bobinages comprenant deux couches supplémentaires, supérieure et inférieure, dépourvues de piste conductrice et supportant des bornes respectives de connexion. L'invention porte aussi sur un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile, comprenant - un circuit d'alimentation tel que décrit précédemment ; - un résonateur connecté en sortie du circuit d'alimentation et présentant une fréquence de résonance donnée ; - une paire d'électrodes connectées au résonateur et destinées à générer des étincelles lorsque le résonateur est excité à ladite fréquence de résonance par le circuit d'alimentation. L'invention concerne encore un groupe moto-propulseur intégrant le système d'allumage défini ci-dessus, ainsi que le véhicule automobile comportant ce groupe moto-propulseur. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de différents exemples particuliers de réalisation du circuit d'alimentation et du système d'allumage de l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un schéma simplifié d'un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile ; - la figure 2 représente le système d'allumage radiofréquence de la figure 1 avec une représentation détaillée de son circuit d'alimentation ; - la figure 3 représente le système d'allumage radiofréquence selon une forme de réalisation particulière de l'invention ; - la figure 4 représente les bobinages primaire et secondaire d'un transformateur du système d'allumage selon un premier exemple particulier de réalisation du transformateur ; - les figures 5A et 5B représentent les bobinages primaire et secondaire d'un transformateur du système d'allumage de la figure 3, selon un second exemple particulier de réalisation du transformateur. Sur la figure 3, on a représenté un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile. Ce système comprend un circuit d'alimentation 1 et une bougie d'allumage intégrant un résonateur 2 et deux électrodes 3, 4. Dans l'exemple particulier décrit ici, la bougie est une BME (Bougie Multi-Etincelles). Le résonateur 2 est équivalent électriquement à un circuit RLC comprenant en série une résistance Rs, une inductance Ls et une capacité Cs reliée à la masse. Il présente une fréquence de résonance notée Fo, par exemple comprise entre 1 et 10 Mhz. Les deux électrodes 3, 4 sont connectées aux bornes de la capacité Cs et séparées par un isolant. Le circuit d'alimentation 1 est adapté pour alimenter le résonateur 2 par une tension alternative élevée, par exemple comprise entre 50 et 1000 V, à une fréquence sensiblement égale à la fréquence de résonance Fo du résonateur 2. Il comprend : des moyens de commutation comprenant ici un transistor MOS-FET 5, jouant un rôle d'interrupteur ; un résonateur parallèle 6 comprenant en parallèle une capacité Cp et une inductance Lp et dont la fréquence de résonance, notée F1, est égale ou très proche de celle du résonateur 2 de la bougie ; une source de tension continue intermédiaire Vinter ; un transformateur 7 comprenant un bobinage primaire et un bobinage secondaire, le bobinage primaire étant réalisé par l'inductance Lp du résonateur parallèle 6 et le bobinage secondaire Lq alimentant le résonateur 2 de la bougie. Le bobinage primaire Lp du transformateur 7 est relié d'un côté à la source d'alimentation intermédiaire Vinter et de l'autre côté au drain du transistor interrupteur 5. La source de tension intermédiaire Vinter est destinée à fournir au circuit d'alimentation une tension continue pouvant varier par exemple entre 20 et 250 V. A titre d'exemple illustratif, non limitatif, les éléments représentés sur la figure 3 peuvent avoir approximativement les valeurs suivantes : Cp - 2 nF Lp=Lq-390 nH Rs - 12 CI Ls - 50 pH CS ~ 20 pF. Le transistor interrupteur 5 est piloté sur sa grille par un signal de commande Vc destiné à commander une fréquence de commutation du transistor 5 qui est égale ou sensiblement égale à la fréquence de résonance Fo du résonateur 2 de la bobine bougie, ou éventuellement à un sous-multiple de cette fréquence. Le signal de commande Vc, par exemple de type bruit en créneaux selon un rapport cyclique optimal, est fourni par un étage de commande, non représenté, du véhicule automobile, par l'intermédiaire d'un amplificateur 9. Le transistor 5 présente une source reliée à la masse et un drain relié à la source de tension intermédiaire Vinter par l'intermédiaire du résonateur parallèle 6, comme représenté sur la figure 3. Le transistor 5 est adapté pour commander l'application de la tension intermédiaire Vinter à la borne 8 du résonateur parallèle 6 à la fréquence de commutation définie par le signal de commande Vc. Le bobinage secondaire du transformateur 7, noté Lq, est connecté à l'entrée de la bougie. Plus précisément, comme représenté sur la figure 3, le bobinage secondaire Lq est relié d'un côté à la masse et de l'autre côté à la résistance Rs du résonateur 2. Ainsi, la bougie est adaptée pour être alimentée par le bobinage secondaire du transformateur 7. La tension aux bornes du bobinage secondaire Lq correspond ainsi à la tension d'alimentation du résonateur 2. Dans la forme de réalisation particulière décrite ici, le transformateur 7 présente un rapport de transformation valant 1. Autrement dit la tension aux bornes du bobinage primaire du transformateur 7 est égale (ou sensiblement égale) à celle aux bornes du bobinage secondaire du transformateur 7. Le transformateur 7 assure une isolation galvanique entre le circuit d'alimentation 1 et la bougie. En fonctionnement, le transistor 5, piloté par le signal de commande Vc sur sa grille, commande les commutations aux bornes du résonateur parallèle 6 et du résonateur série 2 de la bobine bougie à une fréquence de commutation sensiblement calée sur les fréquences de résonance Fo et F1 des résonateurs 2 et 6 respectivement. Ainsi, le résonateur parallèle 6, excité à sa fréquence de résonance F1, transforme la tension d'alimentation intermédiaire Vinter en une tension périodique, ou alternative, amplifiée aux bornes du bobinage primaire. Cette tension alternative amplifiée, correspond à la tension d'alimentation Vinter multipliée par un coefficient de surtension du résonateur parallèle en résonance. Selon une réalisation avantageuse, le rapport entre la tension d'alimentation et la tension équivalente crête à crête de la tension de sortie est de 3. De plus, le rapport de transformation du transformateur 7 valant ici un, la tension aux bornes du bobinage secondaire Lq est égale à celle aux bornes du bobinage primaire Lp. Par conséquent, le résonateur 2 est alimenté par la tension alternative amplifiée fournie par le bobinage secondaire Lq à une fréquence correspondant à la fréquence de résonance Fo du résonateur 2 de la bougie. Le résonateur 2, réglé en résonance, génère une haute tension entre les électrodes 3 et 4 de manière à générer et à entretenir des étincelles entre les électrodes 3, 4. Il apparaît d'autre part important de considérer que le rapport de tension au niveau du transformateur doit prendre en compte les inductances de fuites du transformateur. En particulier, l'inductance de fuite au primaire induit un diviseur selfique des tensions dans le rapport de l'inductance magnétisante au primaire et de l'inductance de fuite au primaire. Comme des faibles valeurs d'inductance magnétisante sont requises (typiquement de l'ordre de 500nH), ce diviseur s'élève alors à un facteur 2/3. Or, la tension au primaire est limitée par la tension maximale admissible entre le drain et la source du transistor. Les modes de réalisation choisis et précisés ci-dessous permettent d'obtenir un transformateur de rapport 1 de très faible inductance de fuite au primaire. Afin de fortement réduire l'inductance de fuite au niveau du bobinage primaire, le bobinage primaire Lp et le bobinage secondaire Lq sont disposés de façon concentrique. Autrement dit, l'enveloppe entourant le bobinage primaire et l'enveloppe entourant le bobinage secondaire sont coaxiales et disposées l'une autour de l'autre. Dans les exemples particuliers de réalisation décrits ci-après, le bobinage primaire Lp et le bobinage secondaire Lq sont respectivement les bobinages externe et interne du transformateur 7. Autrement dit, l'enveloppe du bobinage primaire entoure celle du bobinage secondaire. Grâce à cela, la quasi-totalité du flux circulant autour du bobinage primaire en fonctionnement passe dans le bobinage secondaire. Il en résulte que le transformateur 7 présente une inductance de fuite négligeable au niveau du bobinage primaire. L'inductance de fuite primaire est due à la partie du flux produit par le bobinage primaire qui ne passe pas dans le bobinage secondaire. L'idée directrice est donc de faire en sorte que le courant du bobinage primaire se répartisse autour du bobinage secondaire. On obtient par exemple ce résultat dans un transformateur de Ruthroff. Dans un premier exemple de réalisation, le transformateur 7 présente une structure analogue à celle d'un câble coaxial, par exemple réalisée en bobinant un câble coaxial. Pour rappel, un câble coaxial comprend une âme centrale, entourée d'un matériau diélectrique isolant puis d'un blindage, une gaine isolante et protectrice entourant le blindage. Le primaire du transformateur est alors constitué par le blindage du câble coaxial et le secondaire du transformateur par le primaire du câble coaxial. Tout le flux produit par le courant primaire circulant dans le blindage du câble produit un flux qui passe aussi à l'intérieur du circuit constitué par l'âme du câble formant le secondaire. L'utilisation d'un câble coaxial est une solution relativement coûteuse. Ainsi, une variante de réalisation du premier exemple de réalisation, illustré par la figure 4, consiste à réaliser le transformateur par trois couches de bobinage de même nombre de spires et d'un fil identique. Chaque couche constitue un bobinage. La première et la dernière couches 10, 12, mises en parallèle, constituent le bobinage primaire, le bobinage secondaire étant constitué par la deuxième couche 11. Dans un deuxième exemple de réalisation, chacun des deux bobinages, primaire et secondaire, est réalisé par une pluralité de couches d'un circuit électrique multicouches.30 En référence aux figures 5A et 5B, chacun des bobinages, primaire 70 et secondaire 71, est réalisé par une pluralité de pistes conductrices 700, 710 réalisées sur des couches 701, 711 respectives superposées de circuit imprimé. Le rapport de transformation du transformateur valant ici un, chaque bobinage (primaire et secondaire) comprend N pistes conductrices. Les N pistes conductrices 700 (710) de chaque bobinage 70 (71) ont ici une forme d'anneau ouvert. On pourrait envisager une autre forme, par exemple une forme de carré ou de rectangle. L'ouverture est ménagée entre deux extrémités de piste dotées de deux plots de connexion 702 (712) respectifs représentés par des points épais sur les figures 5A et 5B. Les pistes conductrices superposées voisines 700 (710) de chaque bobinage 70 (71) sont connectées deux à deux par des liaisons conductrices 703 (713) entre les plots de connexion 702 (712), représentées par des traits verticaux sur les figures 5A et 5B. Les deux pistes conductrices supérieure et inférieure de chaque bobinage sont reliées par un plot de connexion à deux bornes respectives de connexion externe 704 (714), représentées par des traits droit sur les figures 5A et 5B. Les pistes conductrices superposées 700 (710) ainsi reliées forment un bobinage. Dans l'exemple particulier décrit ici, non limitatif, chaque piste est entourée par une piste fermée 705 (715), optionnelle, ici de forme annulaire. Ces pistes fermées ont pour fonction de limiter l'extension du champ électrique vers le plan de masse du circuit. Les pistes conductrices du bobinage primaire sont plus larges que celles du bobinage secondaire de manière à ce que l'enveloppe du bobinage primaire entoure l'enveloppe du bobinage secondaire. Dans l'exemple particulier décrit ici, le diamètre des pistes annulaires conductrices du bobinage primaire 70 représenté sur la figure 5A est supérieur au diamètre des pistes annulaires conductrices du bobinage secondaire 71 représenté sur la figure 5B. Le bobinage primaire 70 comprend deux couches supplémentaires, inférieure 707 et supérieure 706, supportant les deux bornes de connexion externe 704. Les deux bornes de connexion 714 du bobinage secondaire 71 sont imprimées sur les couches supérieure et inférieure supportant également des pistes conductrices 710. Ainsi, dans l'exemple particulier décrit ici, le bobinage primaire comprend N+2 couches, dont N couches 701 supportent des pistes conductrices 700 et deux couches supplémentaires, supérieure 706 et inférieure 707, dépourvues de piste conductrice et supportant les deux bornes de connexion 704. Le bobinage secondaire comprend N couches 711 supportant N pistes conductrices respectives 710. Dans l'exemple particulier décrit ici, le nombre N vaut quatre. On pourrait bien évidemment prévoir un nombre N de couches de pistes conductrices supérieur ou inférieur à quatre. Le transformateur 7 est réalisé par entrelacement des couches du bobinage primaire et des couches du bobinage secondaire, les N couches du bobinage secondaire étant intercalées, entre les N+2 couches du bobinage primaire, chaque couche du bobinage secondaire 71 étant « prise en sandwich », intercalée entre deux couches du bobinage primaire 70. Les couches sont entrelacées de telle sorte que les pistes conductrices du bobinage primaire 70 et celles du bobinage secondaire 71 soient coaxiales. On pourrait envisager que ce soit le bobinage secondaire qui comprennent N+2 couches, le bobinage primaire comprenant N couches. Dans ce cas, les N couches du bobinage primaire seraient intercalées entre les N+2 couches du bobinage secondaire. On pourrait envisager que le bobinage secondaire soit le bobinage externe et le bobinage primaire le bobinage interne. Le système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile qui vient d'être décrit est destiné à être intégré dans un groupe moto-propulseur de véhicule automobile. L'invention concerne donc aussi le groupe moto-propulseur intégrant le système d'allumage et le véhicule automobile comprenant un tel groupe moto-propulseur.10 | Circuit d'alimentation d'un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile comprenant . des moyens de commutation (5) ; . des moyens d'alimentation en tension continue (Vinter) ; . un résonateur parallèle (1) comportant en parallèle une capacité (Cp) et une inductance (Lp) ; . un transformateur (7) comportant un bobinage primaire et un bobinage secondaire, le bobinage primaire comprenant l'inductance (Lp) dudit résonateur parallèle (1) et le bobinage secondaire (Lq) étant agencé pour fournir une tension alternative à une fréquence commandée par les moyens de commutation (5) ; caractérisé par le fait que le bobinage primaire (Lp) et le bobinage secondaire (Lq) du transformateur (7) sont disposés de façon concentrique. | 1. Circuit d'alimentation d'un système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile comprenant des moyens de commutation (5) ; des moyens d'alimentation en tension continue (Vinter) ; un résonateur parallèle (1) comportant en parallèle une capacité (Cp) et une inductance (Lp) ; un transformateur (7) comportant un bobinage primaire et un bobinage secondaire, le bobinage primaire comprenant l'inductance (Lp) dudit résonateur parallèle (1) et le bobinage secondaire (Lq) étant agencé pour fournir une tension alternative à une fréquence commandée par les moyens de commutation (5) ; caractérisé par le fait que le bobinage primaire (Lp) et le bobinage secondaire (Lq) du transformateur (7) sont disposés de façon concentrique. 2. Circuit d'alimentation selon la 1, dans lequel le bobinage primaire (Lp) et le bobinage secondaire (Lq) sont des bobinages respectivement externe et interne du transformateur (7). 3. Circuit d'alimentation selon la 1 ou 2, dans lequel le transformateur comprend une âme autour de laquelle le bobinage secondaire est enroulé, ladite âme et le bobinage secondaire étant entourés par un matériau isolant puis par le bobinage primaire formant un blindage. 4. Circuit d'alimentation selon l'une des 1 et 2, dans lequel chaque bobinage (70, 71) comprend une superposition de couches de circuit imprimé (701, 711) supportant des pistes conductricesrespectives (700, 710) reliées entre elles deux à deux, les couches de l'un des deux bobinages, primaire (70) et secondaire (71), étant intercalées entre les couches de l'autre bobinage. 5. Circuit d'alimentation selon la 4, dans lequel les pistes conductrices (700, 710) sont en forme d'anneau ouvert, le diamètre des pistes de l'un des bobinages étant plus petit que celui des pistes de l'autre bobinage. 6. Circuit d'alimentation selon l'une des 4 et 5, dans lequel chaque piste conductrice est entourée par une piste fermée. 7. Circuit d'alimentation selon l'une des 4 à 6, dans lequel chacun des deux bobinages, primaire (70) et secondaire (71), comprend N couches supportant N pistes conductrices respectives et l'un des deux bobinages comprenant deux couches supplémentaires, supérieure (706) et inférieure (707), dépourvues de piste conductrice et supportant des bornes respectives de connexion (704, 714). 8. Système d'allumage radiofréquence de moteur de véhicule automobile, comprenant un circuit d'alimentation (1) selon l'une des 1 à 7; un résonateur (2) connecté en sortie du circuit d'alimentation (1) et présentant une fréquence de résonance donnée ; une paire d'électrodes (3, 4) connectées au résonateur (2) et destinées à générer des étincelles lorsque le résonateur (2) est excité à ladite fréquence de résonance par le circuit d'alimentation. 9. Groupe moto-propulseur de véhicule automobile comprenant le système d'allumage selon la 8. 10. Véhicule automobile comprenant le groupe moto-propulseur selon la 9. | H,F | H02,F02,H01 | H02J,F02P,H01F | H02J 17,F02P 15,H01F 27,H01F 38 | H02J 17/00,F02P 15/00,H01F 27/28,H01F 38/12 |
FR2987027 | A1 | SYSTEME DE RECEPTION D'UN MISSILE DANS UN SOUS-MARIN LANCE-MISSILES | 20,130,823 | La présente invention concerne un système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à la réception d'un missile balistique notamment à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins. On sait que les sous-marins de ce type sont adaptés pour recevoir un certain nombre de missiles de cette nature dans des moyens de réception correspondants. Chaque système de réception d'un missile embarqué à bord d'un tel sous-marin comporte alors un tube externe lance-missile relié au reste du sous-marin et dans lequel est logé un tube interne mobile ou fixe de réception du missile proprement dit. Dans le cas d'un tube interne mobile, différents organes sont disposés entre le tube externe lance-missile et le tube interne mobile. En effet, des moyens d'étanchéité sont prévus dans les parties supérieure et inférieure du volume entre ces deux tubes, afin d'empêcher l'eau de s'introduire dans ce volume lors d'une phase de tir, ceci pouvant se traduire par des problèmes de pesée du sous-marin. D'autres organes sont prévus entre ces tubes externe et interne comme par exemple des moyens de suspension amortie du tube interne mobile dans le tube externe lance-missile. Ces moyens permettent d'amortir la transmission des chocs et des vibrations entre le reste du sous-marin et le missile en phase de croisière du sous-marin. Ceci permet alors de préserver le missile en le découplant de son environnement et en évitant de transmettre à celui-ci des perturbations mécaniques susceptibles de l'endommager. Des moyens formant joint de chasse sont également prévus entre le tube interne et le missile. La fonction de ces moyens est d'assurer la transmission de la pression des gaz de chasse au missile lors d'un tir. Dans l'état de la technique, ces moyens formant joint de chasse comprennent en fait un joint déformable sous la pression ou non, faisant étanchéité avec le corps du missile. On conçoit cependant que ceci présente un certain nombre d'inconvénients, notamment au niveau des efforts appliqués au missile et de problèmes de condensation et d'homogénéisation de la température dans le tube interne (obstacles à la ventilation). Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes.
A cet effet, l'invention a pour objet un système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles, de type comportant un tube externe lance-missile relié au reste du sous-marin et dans lequel est logé un tube interne de réception du missile proprement dit et entre le tube interne et le missile, des moyens en forme de joint de chasse, caractérisé en ce que les moyens en forme de joint de chasse comprennent une garniture annulaire munie de canaux traversants associés à des moyens d'obturation déplaçables sous l'effet des gaz de chasse lors d'un tir, vers une position d'obturation de ces canaux. Selon d'autres aspects de l'invention, ce système de réception comprend l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'obturation comprennent des bavettes élastiques d'obturation des canaux, déplaçables vers une position d'obturation de ceux-ci sous l'effet des gaz de chasse ; - la garniture comporte deux bagues entre lesquelles sont prévues des entretoises ; - les entretoises sont souples ; - des moyens de butée tangentielle sont prévus entre les bagues de la garniture ; - la face de la garniture en contact avec le missile comporte des pistes de glissement; - le tube interne est mobile dans le tube externe ; et - le tube interne est fixe dans le tube externe. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un système de réception d'un missile à bord d'un sous-marin lance-missiles, en phase de croisière, la figure 2 représente une vue de détail de moyens formant joint de chasse entrant dans la constitution d'un système selon l'invention, et la figure 3 représente une vue de dessus en coupe d'un tel joint. On a en effet illustré sur cette figure 1, un système de réception d'un missile à bord d'un sous-marin lance-missiles. Plus particulièrement, le missile peut par exemple être un missile balistique désigné par la référence générale 1 sur cette figure 1, qui est reçu à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins.
Celui-ci comporte alors pour chaque missile un tube externe lance-missile relié au reste du sous-marin, ce tube externe lance-missile étant désigné par la référence générale 2. Un tube interne mobile ou fixe de réception du missile proprement dit est logé dans ce tube externe lance-missile, ce tube interne étant désigné par la référence générale 3 sur cette figure 1. De façon classique, il est prévu dans la partie inférieure du tube externe lance-missile, des moyens de suspension longitudinale et transversale de ce missile, ces moyens étant désignés par la référence générale 4 sur cette figure. De même il est prévu entre le missile et le tube interne, des moyens formant joint de chasse, désignés par la référence générale 5 et par exemple un tapis de lancement ou garniture de lancement, désigné par la référence générale 6. De façon classique également, il est prévu entre les tubes interne et externe, des moyens d'étanchéité, des moyens de suspension amortie du tube interne mobile dans le tube externe lance-missile en phase de croisière du sous-marin et des moyens de centrage-blocage du tube interne dans le cas où celui-ci est mobile, dans le tube externe lance-missile en phase de lancement de celui-ci. En fait, ces moyens d'étanchéité et/ou ces moyens de suspension amortie et de centrage-blocage comportent par exemple des moyens en forme de boudins toriques gonflables, interposés entre le tube interne mobile et le tube externe lance-missile. Ces boudins sont par exemple raccordés à des moyens de commande de la pression de gonflage de ceux-ci, pour commander celle-ci entre une première pression basse de suspension amortie du tube interne mobile dans le tube externe lance-missile en phase de croisière du sous-marin et une seconde pression haute de blocage-centrage du tube interne mobile dans le tube externe lance-missile en phase de lancement ou de tir d'un missile. Dans l'exemple illustré sur cette figure 1, cinq boudins gonflables désignés respectivement par les références 7, 8, 9, 10 et 11, sont régulièrement répartis sur la hauteur du tube interne mobile entre celui-ci et le tube externe lance-missile. Ces moyens en forme de boudins gonflables sont alors raccordés à travers des moyens de commande désignés par exemple par la référence générale 12, à une source de fluide sous pression, désignée par la référence générale 13, pour assurer cette fonction. Comme cela a été indiqué précédemment, des moyens formant joint de chasse 5 sont également prévus entre le tube interne mobile et le missile.
Ces moyens permettent alors de transmettre la pression des gaz de chasse au missile lors d'une phase de tir. Comme cela également été indiqué précédemment, dans l'état de la technique, ces moyens peuvent être constitués par un joint déformable comme par exemple gonflable. Cependant, des problèmes de condensation et d'homogénéité de température ont été constatés. De plus, l'utilisation de ces moyens en forme de joint déformable provoque également l'application de contraintes sur le missile. Pour résoudre ces différents problèmes, dans le système selon l'invention, les moyens en forme de joint de chasse comprennent une garniture annulaire désignée par la référence générale 14 sur les figures 2 et 3, interposée entre le tube interne 3 et le missile 1, et qui est munie comme cela est illustré sur ces figures, de canaux traversants, par exemple verticaux, tels que le canal désigné par la référence générale 15 sur la figure 3, associés à des moyens d'obturation déplaçables sous l'effet des gaz de chasse lors d'un tir, vers une position d'obturation de ces canaux. Dans l'exemple illustré sur ces figures, ces moyens d'obturation se présentent par exemple sous la forme de bavettes élastiques dont l'une est par exemple désignée par la référence générale 16 sur cette figure 2. Ces languettes peuvent alors être venues de matière avec le reste des moyens en forme de joint, c'est-à-dire réalisées en une seule pièce avec le reste de ces moyens. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 3, la garniture comporte alors par exemple deux bagues désignées par les références générales 17 et 18, entre lesquelles sont prévues par exemple des entretoises verticales par exemple souples à profil en losange, telle que celle désignée par la référence générale 19. De même des moyens de butée tangentielle tels que désignés par la référence générale 20, permettant de maintenir le missile en position. On notera également que la face de la bague interne 17 de cette garniture, en contact avec le missile, peut comporter des pistes de glissement telle que celle désignée par la référence générale 21 sur cette figure 3. On conçoit alors qu'en phase de croisière du sous-marin, les languettes d'obturation 16 sont dans la position illustrée sur la figure 2, c'est-à-dire dans une position d'ouverture des canaux traversants verticaux de la garniture. Ceci permet alors d'homogénéiser la température autour du missile dans le tube interne et d'éviter tout dépôt de condensation sur celui-ci.
Cette garniture permet également de maintenir de façon amortie le missile dans ce tube. En phase de tir, la pression des gaz de chasse provoque le déplacement des languettes 16 vers une position d'obturation des canaux traversants de la garniture, afin que cette pression de chasse soit transmise au missile. Il va de soi bien entendu que d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés | Ce système de réception d'un missile (1) dans un sous-marin lance-missiles, de type comportant un tube externe lance-missile relié au reste du sous-marin et dans lequel est logé un tube interne (3) de réception du missile (1) proprement dit et entre le tube interne et le missile, des moyens en forme de joint de chasse (5), est caractérisé en ce que les moyens en forme de joint de chasse (5) comprennent une garniture annulaire (14) munie de canaux traversants associés à des moyens d'obturation (16) déplaçables sous l'effet des gaz de chasse lors d'un tir, vers une position d'obturation de ces canaux. | 1. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles, de type comportant un tube externe lance-missile (2) relié au reste du sous-marin et dans lequel est logé un tube interne (3) de réception du missile (1) proprement dit et entre le tube interne et le missile, des moyens en forme de joint de chasse (5), caractérisé en ce que les moyens en forme de joint de chasse (5) comprennent une garniture annulaire (14) munie de canaux traversants (15) associés à des moyens d'obturation (16) déplaçables sous l'effet des gaz de chasse lors d'un tir, vers une position d'obturation de ces canaux (15) .
2. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent des bavettes élastiques (16) d'obturation des canaux (15) , déplaçables vers une position d'obturation de ceux-ci sous l'effet des gaz de chasse.
3. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la garniture (14) comporte deux bagues (17, 18) entre lesquelles sont prévues des entretoises (19).
4. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon la 3, caractérisé en ce que les entretoises (19) sont souples.
5. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que des moyens de butée tangentielle (20) sont prévus entre les bagues (17, 18) de la garniture (14).
6. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face de la garniture (14) en contact avec le missile (1) comporte des pistes de glissement (21).
7. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tube interne est mobile dans le tube externe.
8. Système de réception d'un missile dans un sous-marin lance-missiles selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le tube interne est fixe dans le tube externe. | B | B63 | B63G | B63G 3 | B63G 3/04 |
FR2984425 | A1 | DISPOSITIF D’INJECTION D’HUILE POUR COMPRESSEUR FRIGORIFIQUE A SPIRALES A VITESSE VARIABLE | 20,130,621 | La présente invention a pour objet un . Le document FR 2 885 966 décrit un compresseur à spirales, encore connu sous le terme de compresseur Scroll, comprenant une enceinte étanche délimitée par une virole, délimitant un volume d'aspiration et un volume de compression disposés respectivement de part et d'autre d'un corps contenu dans l'enceinte. La virole délimitant l'enceinte étanche comprend une entrée de fluide frigorigène. Un moteur électrique est disposé dans l'enceinte étanche, avec un stator situé du côté extérieur, monté fixe par rapport à la virole, et un rotor disposé en position centrale, solidaire d'un arbre d'entraînement, en forme de vilebrequin, dont une première extrémité entraîne une pompe à huile alimentant, à partir d'huile contenue dans un carter situé dans la partie inférieure de l'enceinte, un conduit de lubrification ménagé dans la partie centrale de l'arbre. Le conduit de lubrification comporte des orifices de lubrification au niveau de différents paliers de guidage de l'arbre d'entraînement. Le volume de compression contient un étage de compression comprenant une volute fixe équipée d'une spirale engagée dans une spirale d'une volute mobile, les deux spirales délimitant au moins une chambre de compression de volume variable. La seconde extrémité de l'arbre d'entraînement est équipée d'un excentrique entraînant la volute mobile suivant un mouvement orbital, pour réaliser la compression du fluide frigorigène aspiré. D'un point de vue pratique, du fluide frigorigène arrive de l'extérieur et pénètre dans l'enceinte étanche. Une partie du fluide frigorigène est directement aspirée en direction du volume de compression, tandis que l'autre partie du fluide frigorigène passe à travers le moteur avant de s'écouler en direction de l'étage de compression. L'ensemble du fluide frigorigène arrivant soit directement à l'étage de compression, soit après passage à travers le moteur, est aspiré par l'étage de compression, pénétrant dans au moins une chambre de compression délimitée par les deux spirales, l'entrée se faisant en périphérie de l'étage de compression, et le fluide frigorigène étant véhiculé vers le centre des spirales au fur et à mesure que se produit la compression par diminution du volume des chambres de compression, résultant du mouvement de la volute mobile par rapport à la volute fixe. Le fluide frigorigène comprimé sort en partie centrale en direction de la chambre de récupération du gaz comprimé. Selon les configurations internes d'écoulement de ce type de compresseur, le fluide frigorigène entrant dans le compresseur peut se charger 5 en huile, cette huile peut provenir par exemple des fuites des paliers, du léchage de la surface du carter d'huile par le fluide frigorigène. Il doit être noté que le taux d'huile dans le fluide frigorigène évolue en fonction de la vitesse de rotation du rotor du moteur électrique. Ainsi, à faible vitesse de rotation du rotor, la quantité d'huile en 10 circulation avec le fluide frigorigène est faible, ce qui peut dégrader les performances du compresseur et réduit la lubrification des différentes pièces du compresseur. En revanche, à forte vitesse de rotation du rotor, le taux d'huile dans le fluide frigorigène sortant du compresseur peut devenir excessif. La 15 conséquence directe de ce taux excessif d'huile dans le fluide frigorigène est une perte d'efficacité de l'échange thermique des échangeurs situés en aval du compresseur, compte tenu du fait que les gouttelettes d'huile contenues dans le fluide frigorigène ont tendance à se déposer sur les échangeurs et à former une couche d'huile sur ces derniers. 20 De plus, un taux excessif d'huile dans le fluide frigorigène peut également entraîner un vidage du carter d'huile, ce qui pourrait fortement endommager le compresseur. Le document FR 2 916 813 décrit une solution pour améliorer les performances à basse vitesse d'un compresseur à vitesse variable sans nuire 25 à l'efficacité de celui-ci à grande vitesse. Cette solution consiste à augmenter la quantité d'huile mise en circulation dans le flux de fluide frigorigène pour les basses vitesses uniquement. Ainsi, le document FR 2 916 813 divulgue un dispositif d'injection d'huile pour compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable, comportant : 30 - une pompe à huile volumétrique entraînée en rotation par un arbre d'entraînement couplé en rotation au rotor d'un moteur électrique du compresseur, la pompe à huile comprenant un orifice d'entrée d'huile destiné à être relié à un carter d'huile du compresseur et au moins un premier orifice de sortie d'huile, - deux conduits d'injection d'huile reliés chacun au premier orifice de sortie d'huile et destinés à alimenter en huile l'étage de compression du compresseur, - une électrovanne fixée sur la paroi de l'enceinte étanche et 5 comportant un noyau mobile, sous l'effet d'un champ magnétique, entre une position de fermeture permettant une injection d'huile dans l'étage de compression via les conduits d'injection d'huile et empêchant un retour d'huile vers le carter d'huile, et une position d'ouverture empêchant ou limitant l'injection d'huile dans l'étage de compression et permettant un retour d'huile 10 vers le carter d'huile du compresseur via un orifice de retour d'huile ménagé dans l'électrovanne, et - des moyens de commande agencés pour déplacer le noyau de l'électrovanne entre ses positions d'ouverture et de fermeture en fonction de la vitesse du compresseur. 15 Un tel dispositif d'injection d'huile présente l'inconvénient de nécessiter notamment la présence d'une électrovanne et de moyens de commande de cette dernière. Il en résulte un dispositif d'injection d'huile complexe, onéreux, et dont la fiabilité peut être remise en cause, par exemple en cas de panne de l'électrovanne ou des moyens de commande de cette 20 dernière. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Le problème technique à la base de l'invention consiste donc à fournir un dispositif d'injection d'huile pour compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable qui soit de structure simple et économique, tout en permettant 25 un contrôle avec précision de l'injection d'huile dans l'étage de compression du compresseur. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif d'injection d'huile pour compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable, comprenant : - une pompe à huile volumétrique destinée à être couplée en 30 rotation au rotor d'un moteur électrique du compresseur, la pompe à huile comprenant un orifice d'entrée d'huile destiné à être relié à un carter d'huile du compresseur et au moins un premier orifice de sortie d'huile, et - au moins un conduit d'injection d'huile relié au premier orifice de sortie d'huile de la pompe à huile et destiné à alimenter en huile un étage de 35 compression du compresseur, caractérisé en ce que le dispositif d'injection d'huile comprend en outre un conduit de retour d'huile relié au premier orifice de sortie d'huile de la pompe à huile et destiné à retourner l'huile dans le carter d'huile du compresseur, et en ce que le conduit d'injection d'huile et le conduit de retour 5 d'huile sont configurés de telle sorte que les pertes de charges dans le conduit d'injection d'huile sont principalement des pertes de charges singulières proportionnelles au carré du débit d'huile traversant le conduit d'injection d'huile, et les pertes de charges dans le conduit de retour d'huile sont principalement des pertes de charges par frottement proportionnelles au débit 10 d'huile traversant le conduit de retour d'huile. A faible vitesse de rotation du compresseur, une proportion importante de l'huile issue du premier orifice de sortie d'huile de la pompe est dirigée vers le ou les conduits d'injection d'huile, et est injectée dans l'étage de compression. Cependant, au fur et à mesure que la vitesse de rotation du 15 compresseur, et donc de la pompe à huile, augmente, la proportion de l'huile issue du premier orifice de sortie d'huile de la pompe à huile et alimentant le ou les conduits d'injection d'huile diminue, tandis que la proportion d'huile alimentant le conduit de retour d'huile et retournée dans le carter d'huile du compresseur augmente, et ce du fait que les pertes de charge dans le ou les 20 conduits d'injection d'huile augmentent beaucoup plus vite avec le débit traversant le ou les conduits d'injection d'huile que les pertes de charges dans le conduit de retour d'huile. Eventuellement, à très haute vitesse, la majeur partie de l'huile issue du premier orifice de sortie d'huile de la pompe est dirigée vers le conduit de retour d'huile et retournée vers le carter d'huile. 25 Par conséquent, le dispositif d'injection d'huile selon l'invention assure un contrôle avec précision de l'injection d'huile dans l'étage de compression du compresseur, et ce sans nécessiter l'utilisation d'éléments onéreux, tels qu'une électrovanne et des moyens de commande de cette dernière. 30 De préférence, la pompe volumétrique est configurée de telle sorte que le rapport du débit volumique de la pompe sortant par le premier orifice de sortie d'huile sur la vitesse de rotation de la pompe est sensiblement constant quelle que soit la vitesse de rotation de la pompe. De ce fait, et du fait de la configuration des pertes de charge dans les conduits d'injection d'huile et de 35 retour d'huile, la proportion de débit du dispositif d'injection allant dans le conduit d'injection d'huile diminue lorsque la vitesse de rotation de la pompe augmente. Préférentiellement, la pompe à huile est destinée à être entraînée en rotation par un arbre d'entraînement couplée en rotation au rotor du moteur 5 électrique du compresseur. Avantageusement, le dispositif d'injection d'huile comporte une pluralité de conduits d'injection d'huile, et par exemple deux conduits d'injection d'huile. Ces dispositions permettent d'assurer un débit d'injection d'huile satisfaisant dans l'étage de compression, y compris à très faible vitesse de 10 rotation du compresseur. Préférentiellement, le conduit d'injection d'huile comprend un organe d'étranglement, tel qu'une buse d'injection, monté à l'extrémité du conduit d'injection d'huile opposée à la pompe à huile. Les pertes de charge singulières proportionnelles au carré du débit d'huile traversant le conduit 15 d'injection d'huile sont ainsi définies par l'organe d'étranglement. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'organe d'étranglement comporte un orifice d'injection présentant un diamètre inférieur à la moitié du diamètre de la portion d'extrémité du conduit d'injection d'huile opposée à la pompe à huile. L'orifice d'injection présente de préférence un 20 diamètre inférieur au quart, voire au sixième du diamètre de la portion d'extrémité du conduit d'injection d'huile opposée à la pompe à huile, et par exemple égale à environ au huitième du diamètre de ladite portion d'extrémité. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'orifice d'injection présente un diamètre inférieur à au moins cinq fois la longueur de l'organe 25 d'étranglement. De façon avantageuse, l'organe d'étranglement comporte une portion tubulaire présentant une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité au moins partiellement obturée par une paroi de fond, la paroi de fond comportant l'orifice d'injection. 30 Le conduit d'injection d'huile et le conduit de retour d'huile sont par exemple configurés de telle sorte que les pertes de charge dans le conduit d'injection d'huile sont inférieures aux pertes de charge dans le conduit de retour d'huile lorsque la vitesse de rotation de la pompe à huile est inférieure à une première valeur prédéterminée, et de telle sorte que les pertes de charge 35 dans le conduit d'injection d'huile sont supérieures aux pertes de charge dans le conduit de retour d'huile lorsque la vitesse de rotation de la pompe à huile est supérieure à une deuxième valeur prédéterminée, la deuxième valeur prédéterminée étant supérieure ou identique à la première valeur prédéterminée. Ainsi, tant que la vitesse du compresseur, et donc de la pompe à huile, est inférieure à la première valeur prédéterminée, la majeur partie de l'huile issue du premier orifice de sortie d'huile de la pompe est dirigée vers le conduit d'injection d'huile et est injectée dans l'étage de compression, du fait que les pertes de charge dans le conduit d'injection d'huile sont inférieures aux pertes de charge dans le conduit de retour d'huile. Au contraire, dès que la vitesse du compresseur, et donc de la pompe à huile, est supérieure à la deuxième valeur prédéterminée, la majeur partie de l'huile issue du premier orifice de sortie d'huile de la pompe à huile est dirigée vers le conduit de retour d'huile et est retournée dans le carter d'huile du compresseur, du fait que les pertes de charge dans le conduit d'injection d'huile sont alors supérieures aux pertes de charge dans le conduit de retour d'huile. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'injection d'huile comporte un organe d'obturation, tel qu'un clapet d'obturation, mobile entre une position d'ouverture autorisant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile et une position de fermeture empêchant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile, et des moyens de rappel agencés pour solliciter l'organe d'obturation vers sa position de fermeture. De préférence, les moyens de rappel sont agencés pour maintenir l'organe d'obturation dans sa position de fermeture tant que la vitesse de rotation de la pompe à huile est inférieure à une valeur prédéterminée, et pour autoriser un déplacement de l'organe d'obturation vers sa position d'ouverture dès que la vitesse de rotation de la pompe à huile atteint ladite valeur prédéterminée. Avantageusement, les moyens de rappel comportent un ressort dont la raideur est ajustée de manière à permettre un déplacement de l'organe 30 d'obturation vers sa position d'ouverture dès que la vitesse de rotation de la pompe à huile est supérieure à la deuxième valeur prédéterminée. De façon avantageuse, le conduit de retour d'huile présente une section transversale sensiblement constante. Les pertes de charges par frottement proportionnelles au débit d'huile traversant le conduit de retour 35 d'huile sont ainsi définies par la paroi intérieure du conduit de retour d'huile. Selon un mode de réalisation de l'invention, le conduit de retour d'huile est formé par une tubulure souple ou rigide. Selon un mode de réalisation de l'invention, le conduit d'injection d'huile comporte une tubulure d'injection présentant une section transversale 5 sensiblement constante. L'organe d'étranglement est avantageusement monté à l'extrémité de la tubulure d'injection opposée à la pompe à huile. Selon un mode de réalisation de l'invention, le conduit d'injection d'huile présente une longueur supérieure à au moins dix fois le diamètre du conduit d'injection d'huile. 10 Selon un mode de réalisation de l'invention, le conduit de retour d'huile présente une longueur supérieure à au moins dix fois le diamètre du conduit de retour d'huile. Selon un mode de réalisation de l'invention, le rapport de la longueur du conduit d'injection d'huile sur le diamètre du conduit d'injection 15 d'huile est supérieur au rapport de la longueur du conduit de retour d'huile sur le diamètre du conduit de retour d'huile. Selon un mode de réalisation de l'invention, la pompe à huile est une pompe volumétrique à engrenages. Selon une caractéristique de l'invention, la pompe à huile 20 comprend un deuxième orifice de sortie d'huile destiné à être relié à un conduit de lubrification ménagé dans la partie centrale d'un arbre d'entraînement couplé en rotation au moteur électrique du compresseur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'injection d'huile comporte un raccord comportant au moins un orifice d'entrée d'huile 25 alimenté en huile par un conduit d'alimentation relié au premier orifice de sortie de la pompe à huile, un premier orifice de sortie d'huile relié au conduit d'injection d'huile, et un deuxième orifice de sortie d'huile relié au conduit de retour d'huile. Le raccord est avantageusement disposé à l'intérieur de l'enceinte étanche du compresseur. 30 La présente invention concerne en outre un compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable, comprenant une enceinte étanche contenant un étage de compression, un carter d'huile logé dans la partie inférieure de l'enceinte étanche, et un moteur électrique ayant un stator et un rotor, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif d'injection d'huile 35 selon l'invention dont la pompe à huile est couplée en rotation au rotor du moteur électrique. Selon un mode de réalisation de l'invention, le compresseur comporte un arbre d'entraînement couplé en rotation au rotor du moteur électrique et agencé pour entraîner en rotation la pompe à huile du dispositif d'injection d'huile. De préférence, l'enceinte étanche comporte un volume d'aspiration et un volume de compression disposés respectivement de part et d'autre d'un corps contenu dans l'enceinte étanche, l'extrémité du conduit d'injection d'huile opposée à la pompe à huile débouchant dans le volume de compression. Avantageusement, la portion d'extrémité du conduit d'injection 10 d'huile opposée à la pompe à huile est insérée dans un alésage traversant ménagé dans le corps séparant les volumes de compression et d'aspiration. De façon avantageuse, l'étage de compression comprend une volute fixe et une volute mobile comprenant chacune une spirale, la spirale de la volute mobile étant engagée dans la spirale de la volute fixe et étant 15 entraînée suivant un mouvement orbital, la volute mobile prenant appui contre le corps séparant les volumes de compression et d'aspiration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le compresseur comporte une enveloppe intermédiaire entourant le stator de manière à délimiter d'une part un volume externe annulaire avec l'enceinte étanche et 20 d'autre part un volume interne contenant le moteur électrique, et un dispositif de séparation d'huile monté sur la paroi extérieure de l'enveloppe intermédiaire, le dispositif de séparation comportant un canal de circulation de fluide frigorigène comportant une ouverture d'entrée de fluide frigorigène débouchant dans le volume externe annulaire et une ouverture de sortie de 25 fluide frigorigène débouchant dans le volume interne. La présence d'un tel canal de circulation de fluide frigorigène permet de modifier la trajectoire de l'écoulement du fluide frigorigène dans le volume externe annulaire, et donc de diminuer la vitesse du fluide frigorigène avant sa pénétration dans le canal de circulation de fluide frigorigène. Une telle diminution de la vitesse d'écoulement 30 du fluide frigorigène permet une chute par gravité d'une partie des gouttelettes d'huile présentes dans le fluide frigorigène en direction du carter d'huile. Il en résulte une diminution du taux d'huile dans le fluide frigorigène, et ce notamment à forte vitesse de rotation du compresseur, et ainsi une amélioration de l'efficacité du compresseur. 35 De préférence, l'ouverture de sortie de fluide frigorigène débouche au niveau d'une fenêtre ménagée dans l'enveloppe intermédiaire de manière à mettre en communication le canal de circulation de fluide frigorigène et le volume interne délimité par l'enveloppe intermédiaire. De façon avantageuse, l'ouverture d'entrée de fluide frigorigène est située à proximité de l'extrémité du moteur électrique tournée vers l'étage de 5 compression. De façon préférentielle, l'enceinte étanche comporte une entrée de fluide frigorigène débouchant dans le volume externe annulaire et décalée axialement par rapport à l'ouverture d'entrée de fluide frigorigène du canal de circulation de fluide frigorigène. 10 Selon un mode de réalisation de l'invention, le canal de circulation comporte une première portion, tournée vers l'ouverture d'entrée de fluide frigorigène, s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe du compresseur et une deuxième portion, tournée vers l'ouverture de sortie de fluide frigorigène, s'étendant transversalement à l'axe du compresseur et de préférence 15 sensiblement perpendiculairement à l'axe du compresseur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le compresseur comporte une pièce de centrage fixée sur l'enceinte étanche, l'extrémité de l'enveloppe intermédiaire tournée vers le carter d'huile reposant sur la pièce de centrage de telle sorte que la pièce de centrage obture au moins partiellement 20 l'extrémité de l'enveloppe intermédiaire tournée vers le carter d'huile. La pièce de centrage est avantageusement munie d'un palier de guidage d'une portion d'extrémité de l'arbre d'entraînement tournée vers le carter d'huile. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la 25 description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif d'injection d'huile et de ce compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable. Figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'injection d'huile selon l'invention. 30 Figure 2 est une vue d'une portion d'extrémité d'un conduit d'injection d'huile du dispositif de la figure 1. Figure 3 est une vue en coupe d'un raccord du dispositif d'injection de la figure 1. Figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un compresseur 35 frigorifique à spirales à vitesse variable équipé d'un dispositif d'injection de la figure 1. Figure 5 est une vue à échelle agrandie d'un détail de la figure 4. Figure 6 est une vue en coupe, à échelle agrandie, de la pompe volumétrique du dispositif d'injection de la figure 1. Figure 7 est une vue en perspective de l'enveloppe intermédiaire 5 du compresseur de la figure 4 montrant un dispositif de séparation d'huile monté sur la paroi extérieure de l'enveloppe intermédiaire. Figure 8 est une vue en coupe d'un raccord d'un dispositif d'injection selon une variante de réalisation de l'invention. Figure 9 est un graphique représentant l'évolution des pertes de 10 charge dans des conduits d'injection d'huile et de retour d'huile du dispositif d'injection en fonction du débit traversant respectivement les conduits d'injection d'huile et de retour d'huile. Figure 10 est un graphique représentant l'évolution du débit de la pompe à huile sortant par le premier orifice de sortie d'huile de cette dernière, 15 et des débits des conduits d'injection d'huile et de retour d'huile en fonction de la vitesse de rotation de la pompe à huile. La figure 1 représente un dispositif d'injection d'huile 2 pour compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable. Le dispositif d'injection d'huile 2 comprend une pompe à huile 3 20 destinée à être couplée en rotation au rotor d'un moteur électrique du compresseur. La pompe à huile 3 est avantageusement une pompe volumétrique, par exemple à engrenages. La pompe à huile 3 comprend un orifice d'entrée d'huile 4 (voir la figure 6) destiné à être relié à un carter d'huile du compresseur, un premier 25 orifice de sortie d'huile 5 et un deuxième orifice de sortie d'huile 6. Le dispositif d'injection d'huile 2 comprend en outre un raccord 7 destiné à être logé dans l'enceinte étanche du compresseur. Le raccord 7 comporte au moins un orifice d'entrée d'huile 8 alimenté en huile par un conduit d'alimentation 9 relié au premier orifice de sortie d'huile 5 de la pompe à huile 30 3, un premier orifice de sortie d'huile 11 relié à un conduit d'injection d'huile 12 destiné à alimenter en huile un étage de compression du compresseur, et un deuxième orifice de sortie d'huile 13 relié à un conduit de retour d'huile 14 destiné à retourner l'huile dans le carter d'huile du compresseur. L'orifice d'entrée d'huile 8 est relié aux orifices de sortie d'huile 11, 35 13 par une chambre de liaison 15 ménagée dans le raccord 7. 2 98442 5 11 Avantageusement, le dispositif d'injection d'huile 2 comporte un deuxième conduit d'injection d'huile 12. Selon un mode de réalisation de l'invention, le raccord 7 comporte un deuxième orifice de sortie d'huile 11 débouchant dans la chambre de liaison 15 et connecté au deuxième conduit d'injection 12. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les deux conduits d'injection d'huile 12 sont reliés au même orifice de sortie 11 par l'intermédiaire d'une portion de conduit. Chaque conduit d'injection d'huile 12 comporte une tubulure d'injection 12a présentant une section transversale sensiblement constante. Les conduits d'injection d'huile 12 sont configurés de telle sorte que les pertes de charges dans chaque conduit d'injection d'huile 12 sont principalement des pertes de charges singulières proportionnelles au carré du débit d'huile dans ledit conduit d'injection d'huile 12. Ainsi, chaque conduit d'injection d'huile 12 comprend en outre un organe d'étranglement, tel qu'une buse d'injection 16, monté à l'extrémité de la tubulure d'injection 12a respective opposée à la pompe à huile 3. Comme montré sur la figure 2, chaque organe d'étranglement 16 comporte une portion tubulaire 16a présentant une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité obturée par une paroi de fond 16b. La paroi de fond 16b de chaque organe d'étranglement 16 comporte un orifice d'injection 17 présentant un diamètre inférieur à la moitié du diamètre du conduit d'injection d'huile 12 respectif. L'orifice d'injection 17 présente de préférence un diamètre égal à environ au huitième du diamètre du conduit d'injection d'huile 12 respectif. L'orifice d'injection 17 présente par exemple un diamètre d'environ 0,5 mm, tandis que chaque conduit d'injection d'huile 12 présente un diamètre d'environ 4 mm. Selon un mode de réalisation de l'invention, la portion tubulaire 16a de chaque organe d'étranglement 16 présente un diamètre d'environ 3,8 mm. De façon avantageuse, le conduit de retour d'huile 14 est formé par une tubulure présentant une section transversale sensiblement constante. Le conduit de retour d'huile 14 est configuré de telle sorte que les pertes de charge dans le conduit de retour d'huile 14 sont quant à elles principalement des pertes de charges par frottement proportionnelles au débit d'huile dans le conduit de retour d'huile 14. La figure 9 représente l'évolution des pertes de charge DPi dans les conduits d'injection d'huile 12 et des pertes de charge DPr dans le conduit de retour d'huile 14 en fonction du débit traversant respectivement les conduits d'injection d'huile 12 et de retour d'huile 14. Il doit être noté que les différentes valeurs de débit et de pertes de charge représentées sur la figure 9 sont adimensionnées et représentent des pourcentages. Les valeurs de débit ont été adimensionnées en prenant comme valeur de référence (100%) la valeur maximale du débit traversant le conduit respectif, tandis que les valeurs de pertes de charge ont été adimensionnées en prenant comme valeur de référence (100%) la valeur des pertes de charge dans le conduit de retour 14. Sur la figure 9, il est clairement montré que les pertes de charge dans le conduit de retour d'huile varient linéairement avec le débit traversant le conduit de retour d'huile, contrairement aux pertes de charge dans le conduit d'injection d'huile qui évoluent de manière exponentielle avec le débit traversant le conduit d'injection d'huile. Comme montré plus particulièrement sur la figure 10, la pompe volumétrique 3 est configurée de telle sorte que le rapport du débit volumique Qp sortant par le premier orifice de sortie d'huile 5 de la pompe sur la vitesse de rotation N de la pompe est sensiblement constant quelle que soit la vitesse de rotation de la pompe. La figure 10 représente en outre le rapport du débit volumique Qi des conduits d'injection d'huile 12 sur la vitesse de rotation N de la pompe et le rapport du débit volumique Qr du conduit de retour d'huile 14 sur la vitesse de rotation N de la pompe en fonction de la vitesse de rotation N de la pompe. Il doit être noté que les différentes valeurs de vitesse de rotation et de rapport représentées sur la figure 10 sont adimensionnées et représentent des pourcentages. Les valeurs de vitesse de rotation ont été adimensionnées en prenant comme valeur de référence (100%) la valeur maximale de vitesse de rotation, tandis que les valeurs de rapport ont été adimensionnées en prenant comme valeur de référence (100%) la valeur du rapport Qp sur N. Selon une variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 8, le dispositif d'injection d'huile 2 comporte un organe d'obturation, tel qu'un clapet d'obturation 18, mobile entre une position d'ouverture autorisant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile 14 et une position de fermeture empêchant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile 14, et des moyens de rappel agencés pour solliciter l'organe d'obturation 18 vers sa position de fermeture. De préférence, les moyens de rappel comportent un ressort 19 dont la raideur est ajustée de manière à permettre un déplacement de l'organe d'obturation 18 vers sa position d'ouverture dès que la différence de pression de part et d'autre de l'organe d'obturation 18 est supérieure au seuil de tarage du ressort, et un déplacement de l'organe d'obturation vers sa position de fermeture dès que la différence de pression de part et d'autre de l'organe d'obturation 18 est inférieure au seuil de tarage du ressort. L'organe d'obturation 18 peut par exemple être monté dans le raccord 7. Selon un mode de réalisation de l'invention, le deuxième orifice de 10 sortie d'huile 6 de la pompe à huile 3 est destiné à être relié à un conduit de lubrification ménagé dans la partie centrale d'un arbre d'entraînement couplé en rotation au moteur électrique du compresseur. La figure 4 représente un compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable 21 comprenant un dispositif d'injection d'huile 2 selon 15 l'invention. Le compresseur représenté à la figure 4 comprend une enceinte étanche délimitée par une virole 22 dont les extrémités supérieure et inférieure sont fermées respectivement par un couvercle 23 et une embase 24. L'assemblage de cette enceinte peut être réalisé notamment au moyen de 20 cordons de soudure. La partie intermédiaire du compresseur 21 est occupée par un corps 25 qui délimite deux volumes, un volume d'aspiration situé en dessous du corps 25, et un volume de compression disposé au-dessus de celui-ci. La virole 22 comprend une entrée de fluide frigorigène 26 débouchant dans le 25 volume d'aspiration pour réaliser l'amenée de fluide frigorigène au compresseur. Le corps 25 comprend deux alésages traversants dans chacun desquels est insérée la portion d'extrémité de l'un des conduits d'injection d'huile 12 opposée à la pompe à huile 3 du dispositif d'injection d'huile 2. 30 Le corps 25 sert au montage d'un étage de compression 27 du fluide frigorigène. Cet étage de compression 27 comprend une volute fixe 28 comportant un plateau 29 à partir duquel s'étend une spirale fixe 30 tournée vers le bas, et une volute mobile 31 comportant un plateau 32 prenant appui contre le corps 25 et à partir duquel s'étend une spirale 33 tournée vers le haut. 35 Les deux spirales 30 et 33 des deux volutes s'interpénètrent pour ménager des chambres de compression 34 à volume variable. Le compresseur 21 comprend en outre un conduit de refoulement 35 ménagé dans la partie centrale de la volute fixe 28. Le conduit de refoulement 35 comprend une première extrémité débouchant dans une chambre de compression centrale et une seconde extrémité destinée à être mise en communication avec une chambre de refoulement 36 à haute pression ménagée dans l'enceinte du compresseur. La chambre de refoulement 36 pourrait éventuellement être délimitée en partie par une plaque de séparation 37 montée sur le plateau 29 de la volute fixe 28 de manière à entourer le conduit de refoulement 35. Le compresseur 21 comprend également une sortie de fluide frigorigène 38 débouchant dans la chambre de refoulement 36. Le compresseur 21 comprend un moteur électrique triphasé disposé dans le volume d'aspiration. Le moteur électrique comprend un stator 39 au centre duquel est disposé un rotor 40. La variation de vitesse du moteur électrique peut être réalisée au moyen d'un générateur électrique à fréquence variable. Le rotor 40 est solidaire d'un arbre d'entraînement 41 dont l'extrémité supérieure est désaxée à la façon d'un vilebrequin. Cette partie supérieure est engagée dans une partie 42 en forme de manchon, que comporte la volute mobile 31. Lors de son entraînement en rotation par le moteur, l'arbre d'entraînement 41 entraîne la volute mobile 31 suivant un mouvement orbital. L'extrémité inférieure de l'arbre d'entraînement 41 est agencé pour entraîner en rotation la pompe à huile 3 du dispositif d'injection d'huile 2 logée dans la partie inférieure de l'enceinte étanche. L'orifice d'entrée d'huile 4 de la pompe à huile 3 est relié à un carter d'huile 44 du compresseur délimité en partie par l'embase 24 et la virole 22, tandis que l'orifice de sortie d'huile 6 de la pompe à huile 3 est relié à un conduit de lubrification 45 ménagé dans la partie centrale de l'arbre d'entraînement 41. Le conduit de lubrification 45 est désaxé et s'étend de préférence sur toute la longueur de l'arbre d'entraînement 41. La pompe à huile 3 est ainsi destinée à alimenter en huile le conduit d'alimentation 9 et le conduit de lubrification 45. Le compresseur 21 comprend également une enveloppe intermédiaire 46 entourant le stator 39. L'extrémité de l'enveloppe intermédiaire 35 46 opposée au carter d'huile 44 est fixée sur le corps 25 séparant les volumes d'aspiration et de compression, de telle sorte que l'enveloppe intermédiaire 46 sert à la fixation du moteur électrique. L'enveloppe intermédiaire 46 délimite d'une part un volume externe annulaire 47 avec l'enceinte étanche et d'autre part un volume interne 48 contenant le moteur électrique. Le compresseur 21 comprend de plus une pièce de centrage 49, 5 fixée sur l'enceinte étanche au moyen d'une pièce de fixation 51, munie d'un palier de guidage 52 agencé pour guider la portion d'extrémité de l'arbre d'entraînement 41 tournée vers le carter d'huile 44. L'extrémité de l'enveloppe intermédiaire 46 tournée vers le carter d'huile est fixée sur la pièce de centrage 49 de telle sorte la pièce de centrage 49 obture sensiblement la totalité de 10 l'extrémité de l'enveloppe intermédiaire 46 tournée vers le carter d'huile 44. Le compresseur 21 comprend en outre un dispositif antiretour 53 monté sur le plateau 29 de la volute fixe 28 au niveau de la seconde extrémité du conduit de refoulement 35, et comportant notamment un clapet de refoulement mobile entre une position d'obturation empêchant une mise en 15 communication du conduit de refoulement 35 et de la chambre de refoulement 36, et une position de libération autorisant une mise en communication du conduit de refoulement 35 et de la chambre de refoulement 36. Le clapet de refoulement est conçu pour être déplacé dans sa position de libération lorsque la pression dans le conduit de refoulement 35 dépasse la pression dans la 20 chambre de refoulement 36 d'une première valeur prédéterminée correspondant sensiblement à la pression de réglage du clapet de refoulement. Le compresseur 21 comporte également un dispositif de séparation d'huile monté sur la paroi extérieure de l'enveloppe intermédiaire 46. Comme montré plus particulièrement sur la figure 7, le dispositif de séparation d'huile 25 comporte au moins un canal de circulation de fluide frigorigène 54, et éventuellement deux canaux de circulation de fluide frigorigène 54 décalés angulairement. Chaque canal de circulation de fluide 54 comporte une ouverture d'entrée de fluide frigorigène 55 débouchant dans le volume externe annulaire 47 et une ouverture de sortie de fluide frigorigène débouchant dans 30 le volume interne 48. Chaque canal de circulation 54 comporte une première portion 54a, tournée vers l'ouverture d'entrée de fluide frigorigène 55, s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe du compresseur et une deuxième portion 54b, tournée vers l'ouverture de sortie de fluide frigorigène, s'étendant transversalement à l'axe du compresseur et de préférence 35 sensiblement perpendiculairement à l'axe du compresseur. L'ouverture de sortie de fluide frigorigène de chaque canal de circulation de fluide frigorigène 54 débouche par exemple au niveau d'une fenêtre 56 ménagée dans l'enveloppe intermédiaire 46 de manière à mettre en communication le canal de circulation de fluide frigorigène 54 et le volume interne 48 délimité par l'enveloppe intermédiaire 46. De façon avantageuse, l'ouverture d'entrée de fluide frigorigène 55 de chaque canal de circulation de fluide frigorigène 54 est décalée axialement par rapport à l'entrée de fluide frigorigène 26, et est située à proximité de l'extrémité du moteur électrique tournée vers l'étage de compression 27. Le compresseur 21 est ainsi configuré de telle sorte qu'en conditions d'utilisation, un écoulement de fluide frigorigène circule à travers l'entrée de fluide frigorigène 26, le volume externe annulaire 47, le canal de circulation de fluide frigorigène 54, la fenêtre 56, le volume interne 48, l'étage de compression 27, le conduit de refoulement 35, le dispositif antiretour 53, la chambre de refoulement 36 et la sortie de fluide frigorigène 38. Le fonctionnement du compresseur à spirales va maintenant être décrit. Lorsque le compresseur à spirales selon l'invention est mis en marche, le rotor 40 entraîne en rotation l'arbre d'entraînement 41 et la pompe à huile 3 alimente, à partir d'huile contenue dans le carter 44, le conduit d'alimentation 9. L'huile pénètre ensuite dans l'orifice d'entrée d'huile 8 du raccord 7. Tant que la vitesse du compresseur, et donc de la pompe à huile, est faible, une proportion importante de l'huile ayant pénétrée dans le raccord 7 est dirigée vers les premier et second conduits d'injection d'huile 12 via la chambre de liaison 15 et les premiers orifices de sortie 11, du fait que les pertes de charge sont peu élevées dans chaque conduit d'injection 12. L'huile injectée dans les premier et second conduits d'injection 12 est alors injectée dans l'étage de compression 27 par l'intermédiaire des buses d'injection 16. Au fur et à mesure que la vitesse du compresseur, et donc de la pompe à huile, augmente, la proportion d'huile entrant dans le raccord 7 par l'orifice d'entrée d'huile 8 et dirigée vers les conduits d'injection d'huile diminue, tandis que la proportion d'huile alimentant le conduit de retour d'huile 14 et retournée dans le carter d'huile 44 du compresseur augmente, compte tenu du fait que les pertes de charge dans chaque conduit d'injection 12 augmentent beaucoup plus vite avec le débit traversant chaque conduit d'injection 12 que les pertes de charges dans le conduit de retour d'huile 14. Ainsi, à grande vitesse, la majeur partie de l'huile ayant pénétrée dans le raccord 7 tombe par gravité dans le carter d'huile 44. Le dispositif d'injection d'huile 2 selon l'invention permet d'augmenter la quantité d'huile présente dans l'étage de compression 27 du compresseur, et donc d'augmenter le taux d'huile dans le fluide frigorigène, uniquement lorsque la vitesse du compresseur est faible. La présente invention permet ainsi d'améliorer les performances à basse vitesse du compresseur à vitesse variable sans nuire à l'efficacité de celui-ci à grande vitesse. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme 10 d'exécution de ce dispositif d'injection d'huile, décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation | Ce dispositif d'injection d'huile (2) comprend une pompe à huile (3) destinée à être couplée en rotation au moteur électrique d'un compresseur et comprenant des orifices d'entrée et de sortie, un conduit d'injection d'huile (12) relié au premier orifice de sortie (5) et destiné à alimenter en huile un étage de compression du compresseur, et un conduit de retour d'huile (14) relié au premier orifice de sortie (5) et destiné à retourner l'huile dans un carter d'huile du compresseur. Les pertes de charges dans le conduit d'injection d'huile (12) sont principalement des pertes de charges singulières proportionnelles au carré du débit d'huile traversant le conduit d'injection d'huile. Les pertes de charges dans le conduit de retour d'huile (14) sont principalement des pertes de charges par frottement proportionnelles au débit d'huile traversant le conduit de retour d'huile. | 1. Dispositif d'injection d'huile (2) pour compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable (21), comprenant : - une pompe à huile (3) volumétrique destinée à être couplée en rotation au rotor (40) d'un moteur électrique du compresseur, la pompe à huile (3) comprenant un orifice d'entrée d'huile (4) destiné à être relié à un carter d'huile (44) du compresseur et au moins un premier orifice de sortie d'huile (5), et - au moins un conduit d'injection d'huile (12) relié au premier orifice de sortie d'huile (5) de la pompe à huile (3) et destiné à alimenter en huile un étage de compression (27) du compresseur, caractérisé en ce que le dispositif d'injection d'huile (2) comprend en outre un conduit de retour d'huile (14) relié au premier orifice de sortie d'huile (5) de la pompe à huile (3) et destiné à retourner l'huile dans le carter d'huile (44) du compresseur, et en ce que le conduit d'injection d'huile (12) et le conduit de retour d'huile (14) sont configurés de telle sorte que les pertes de charges dans le conduit d'injection d'huile (12) sont principalement des pertes de charges singulières proportionnelles au carré du débit d'huile traversant le conduit d'injection d'huile, et les pertes de charges dans le conduit de retour d'huile (14) sont principalement des pertes de charges par frottement proportionnelles au débit d'huile traversant le conduit de retour d'huile. 2. Dispositif d'injection d'huile selon la 1, dans lequel la pompe à huile volumétrique est configurée de telle sorte que le rapport du débit volumique de la pompe sortant par le premier orifice de sortie d'huile (5) sur la vitesse de rotation de la pompe est sensiblement constant quelle que soit la vitesse de rotation de la pompe. 3. Dispositif d'injection d'huile selon la 1 ou 2, dans lequel le conduit d'injection d'huile (12) comprend un organe d'étranglement (16), tel qu'une buse d'injection, monté à l'extrémité du conduit d'injection d'huile opposée à la pompe à huile (3). 4. Dispositif d'injection d'huile selon la 3, dans lequel l'organe d'étranglement (16) comporte un orifice d'injection (17) présentant undiamètre inférieur à la moitié du diamètre de la portion d'extrémité du conduit d'injection d'huile (12) opposée à la pompe à huile (3). 5. Dispositif d'injection d'huile selon la 3 ou 4, dans lequel l'organe d'étranglement (16) comporte une portion tubulaire (16a) présentant une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité au moins partiellement obturée par une paroi de fond (16b), la paroi de fond comportant l'orifice d'injection (17). 6. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 5, lequel comporte un organe d'obturation, tel qu'un clapet d'obturation, mobile entre une position d'ouverture autorisant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile et une position de fermeture empêchant un écoulement d'huile dans le conduit de retour d'huile, et des moyens de rappel agencés pour solliciter l'organe d'obturation vers sa position de fermeture. 7. Dispositif d'injection d'huile selon la 6, dans lequel les moyens de rappel sont agencés pour maintenir l'organe d'obturation dans sa position de fermeture tant que la vitesse de rotation de la pompe à huile est inférieure à une valeur prédéterminée, et pour autoriser un déplacement de l'organe d'obturation vers sa position d'ouverture dès que la vitesse de rotation de la pompe à huile atteint ladite valeur prédéterminée. 8. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 7, 25 dans lequel le conduit de retour d'huile (14) présente une section transversale sensiblement constante. 9. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 8, dans lequel le conduit d'injection d'huile (12) comporte une tubulure d'injection 30 (12a) présentant une section transversale sensiblement constante. 10. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 9, dans lequel le rapport de la longueur du conduit d'injection d'huile (12) sur le diamètre du conduit d'injection d'huile (12) est supérieur au rapport de la 35 longueur du conduit de retour d'huile (14) sur le diamètre du conduit de retour d'huile (14). 11. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 10, dans lequel la pompe à huile (3) comprend un deuxième orifice de sortie d'huile (6) destiné à être relié à un conduit de lubrification (45) ménagé dans la 5 partie centrale d'un arbre d'entraînement (41) couplé en rotation au moteur électrique du compresseur. 12. Dispositif d'injection d'huile selon l'une des 1 à 11, lequel comporte un raccord (7) comportant au moins un orifice d'entrée 10 d'huile (8) alimenté en huile par un conduit d'alimentation (9) relié au premier orifice de sortie (5) de la pompe à huile (3), un premier orifice de sortie d'huile (11) relié au conduit d'injection d'huile (12), et un deuxième orifice de sortie d'huile (13) relié au conduit de retour d'huile (14). 15 13. Compresseur frigorifique à spirales à vitesse variable (21), comprenant une enceinte étanche (22) contenant un étage de compression (27), un carter d'huile (24) logé dans la partie inférieure de l'enceinte étanche, et un moteur électrique ayant un stator (39) et un rotor (40), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif d'injection d'huile (2) selon l'une des 20 1 à 12 dont la pompe à huile (3) est couplée en rotation au rotor (40) du moteur électrique. 14. Compresseur selon la 13, dans lequel l'enceinte étanche (22) comporte un volume d'aspiration et un volume de compression 25 disposés respectivement de part et d'autre d'un corps (25) contenu dans l'enceinte étanche, l'extrémité du conduit d'injection d'huile (12) opposée à la pompe à huile (3) débouchant dans le volume de compression. 15. Compresseur selon la 14, dans lequel la portion 30 d'extrémité du conduit d'injection d'huile (12) opposée à la pompe à huile (3) est insérée dans un alésage traversant ménagé dans le corps (25) séparant les volumes de compression et d'aspiration. 16. Compresseur selon l'une des 13 à 15, dans 35 lequel le compresseur comporte une enveloppe intermédiaire (46) entourant le stator (39) de manière à délimiter d'une part un volume externe annulaire (47)avec l'enceinte étanche et d'autre part un volume interne (48) contenant le moteur électrique, et un dispositif de séparation d'huile monté sur la paroi extérieure de l'enveloppe intermédiaire, le dispositif de séparation d'huile comportant un canal de circulation de fluide frigorigène (54) comportant une ouverture d'entrée de fluide frigorigène (55) débouchant dans le volume externe annulaire (47) et une ouverture de sortie de fluide frigorigène débouchant dans le volume interne (48). | F | F04 | F04C | F04C 29,F04C 18 | F04C 29/02,F04C 18/06 |
FR2984970 | A1 | POMPE DE REASPIRATION D'UN AGENT LIQUIDE DE POST-TRAITEMENT DES GAZ D'ECHAPPEMENT, DISPOSITIF DE DOSAGE ET PROCEDE DE DOSAGE AVEC REASPIRATION | 20,130,628 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à une pompe à mem- brane pour débiter un liquide ou réaspirer un liquide d'une conduite d'un dispositif de dosage comportant un piston pour transmettre la force d'entraînement d'un excentrique rotatif à une membrane de pompe, le mouvement de montée et de descente de la pompe à membrane produisant l'aspiration du liquide par une entrée et son refoulement par une sortie. L'invention se rapporte également à un dispositif de do- sage d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement d'une installation de gaz d'échappement. Enfin, l'invention se rapporte à un procédé de dosage d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement, notamment d'une solution aqueuse d'urée pour traiter les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne dans une installation de traitement de gaz d'échappement. Etat de la technique Dans le cadre des moteurs thermiques à allumage non commandé, pour respecter les exigences relatives à l'environnement, l'installation de gaz d'échappement est souvent équipée d'un catalyseur SCR. Pour que ce catalyseur SCR puisse transformer les composés d'oxyde d'azote NOx en eau et en azote, en amont du catalyseur SCR, on introduit un agent de post-traitement des gaz d'échappement, par exemple une solution aqueuse d'urée, à l'état liquide comme agent ré- ducteur dans la veine des gaz d'échappement. Pour cela, on utilise par exemple un système de dosage ayant un réservoir d'agent réducteur, une pompe d'agent réducteur ainsi qu'un module de dosage fonctionnant de façon analogue à l'injecteur d'une installation d'injection de carburant. La pompe et ses composants sont également appelés module de transfert. Le but du module de transfert ou de la pompe est d'aspirer la solution aqueuse d'urée du réservoir et d'appliquer du côté de la pression une pression suffisante pour pulvériser finement la solution aqueuse d'urée dès que le module de dosage est ouvert à la de- mande et que l'agent de post-traitement des gaz d'échappement est fourni notamment en aval du moteur à l'installation de traitement des gaz d'échappement. L'injecteur, de même que le module de transfert, est relié à l'appareil de commande du moteur thermique et est ouvert et de nouveau fermé par celui-ci en fonction des besoins. La même remarque s'applique au fonctionnement de la pompe de transfert. La solution aqueuse d'urée a la propriété de geler à des températures basses et d'augmenter ainsi de volume d'environ 11 % de sorte qu'il faut prendre des mesures pour éviter des dommages dans le système de dosage par le gel de la solution aqueuse d'urée. Ainsi, il est connu selon le document EP 1 812 144 de ventiler la conduite servant à la solution aqueuse d'urée. Pour cela, la pompe est réversible ou comporte une soupape pour inverser le sens de transfert par la pompe. Selon le document DE 10 2011 081 628 publié postérieurement, il est connu de prévoir une seconde pompe en option pour pomper la solution aqueuse d'urée de la zone de la conduite de transfert. Le document DE 10 2008 043 309 décrit des exemples de pompes à excentrique. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet une pompe à mem- brane pour débiter un liquide ou le réaspirer d'une conduite d'un dispositif de dosage comportant un piston pour transmettre la force d'entraînement d'un excentrique rotatif à une membrane de pompe, le mouvement de montée et de descente de la pompe à membrane produi- sant l'aspiration du liquide par une entrée et son refoulement par une sortie. L'excentrique et le piston sont disposés que notamment en position de repos de la pompe à membrane, l'excentrique et le piston sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon que l'excentrique et le piston viennent dans une position écartée l'un de l'autre par le réglage d'une position de rotation appropriée de l'excentrique. Vis-à-vis de l'état de la technique, l'invention a l'avantage de garantir le fonctionnement de la pompe et notamment la fonction de réaspiration avec un débit élevé. De plus, il est possible de rendre étanche le chemin de liquide dans la pompe, notamment en position de repos de la pompe. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - dans le cas où l'excentrique est écarté du piston, la liaison hydraulique entre l'entrée et la sortie de liquide est fermée de manière étanche au liquide, - le piston est poussé en direction de la surface de fermeture par au moins un élément de ressort, qui, en coopérant avec la membrane de pompe, assure la fermeture étanche de la liaison hydraulique, - l'excentrique est installé dans une chambre d'entraînement en forme de cavité dans le piston. L'invention a également pour objet un dispositif de dosage d'un agent liquide, pour le post-traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'une installation de traitement des gaz d'échappement, notamment pour une solution aqueuse d'urée, comportant une pompe de transfert et un module de dosage, - la pompe de transfert étant reliée à une conduite d'aspiration pour aspirer le liquide de post-traitement des gaz d'échappement d'un réservoir, la pompe de transfert et le module de dosage étant reliés par une conduite de pression, et l'agent de post-traitement de gaz d'échappement étant fourni à l'installation de traitement des gaz d'échappement par le module de dosage, le dispositif comportant une pompe pour réaspirer, la pompe de réaspiration réalisée comme indiqué ci-dessus en étant reliée par son côté d'aspiration au module de dosage. Enfin, l'invention a pour objet un procédé de dosage d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement, notamment une solution aqueuse d'urée pour le post-traitement des gaz d'échap- pement d'un moteur à combustion interne équipé d'une installation de traitement des gaz d'échappement, procédé selon lequel une pompe de transfert aspire l'agent de post-traitement des gaz d'échappement d'un réservoir et le fournit à l'installation de post-traitement des gaz d'échappement par un module de dosage. Le procédé caractérisé en ce qu'à la demande, l'agent de post-traitement des gaz d'échappement aspiré préalablement dans le réservoir est refoulé par une pompe de réaspiration comme pompe à membrane dans le réservoir et en cas de passage intentionnel de la pompe de réaspiration en position de repos, l'excentrique de la pompe de réaspiration est positionné pour que l'excentrique et le piston de la pompe de réaspiration se trouvent dans une position écartée l'un de l'autre. Ce procédé est notamment caractérisé en ce qu'en posi- tion de repos de la pompe de réaspiration, il n'y a aucune liaison hy- draulique entre l'entrée de liquide et la sortie de liquide de la pompe de réaspiration. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation d'une pompe à mem- brane pour débiter du liquide ou réaspirer du liquide d'une conduite d'un dispositif de dosage ainsi que d'un procédé de dosage d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement représentés à titre d'exemple dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 montre un dispositif de dosage équipé d'une pompe de réaspiration qui assure le vidage par une conduite de réaspiration, la figure 2 est une pompe à membrane ou une pompe de réaspiration, et la figure 3 est un détail d'un piston d'un groupe de pompage dont les états de fonctionnement différents sont référencés a) - e). Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif de dosage 3 d'un agent de post-traitement des gaz d'échappement utilisant une solution aqueuse d'urée contenue dans un réservoir d'alimentation 1. Un mo- dule de transfert 21 est relié par une conduite de pression ou conduite de refoulement 25 à un module de dosage 13. Le module de transfert 21 comporte une unité de pompe de transfert 5 en aval, côté pression, d'une pompe de refoulement 7 avec un clapet anti-retour 6. Le côté aspiration de la pompe de transfert 7 est relié par une conduite d'aspiration 23, à un réservoir 1 ; un pré-filtre 9 est installé entre le ré- servoir 1 et l'unité de pompe de transfert 5. La conduite de pression 25 relie le branchement côté refoulement de l'unité de pompe de transfert 5 par l'intermédiaire d'un filtre principal 10 au module de dosage 13. Une conduite de retour 27 relie la sortie du filtre principal 10 pour retourner au réservoir 1 et déboucher de préférence au-dessus du niveau de rem- plissage maximum du réservoir 1. La conduite de retour 27 comporte selon un montage en série, un clapet anti-retour 17 avec un organe d'étranglement 15. Le clapet anti-retour 17 se trouve sur le côté réservoir de la conduite de retour et s'ouvre vers le réservoir ; l'organe d'étranglement 15 est situé sur le côté de la conduite de retour tourné vers le filtre principal 10. L'organe d'étranglement 15 et le clapet antiretour 17 constituent un composant intégré. Le module de transfert 21 comporte en plus de la pompe de transfert 7 une pompe de réaspiration 8 commutée à la demande et dont le côté entrée relie la conduite de réaspiration 29 par la conduite de retour 27 à la conduite de pression 25. Côté sortie de la pompe de réaspiration 8, la conduite de réaspiration 29 est reliée au côté réservoir de la conduite de retour 27 débouchant dans le réservoir. Dans la région comprise entre le filtre principal 10 et le module de dosage 13, la conduite de pression 25 comporte un capteur de pression 11. L'unité de pompe de transfert aspire d'une part un mode de dosage, le liquide de post-traitement des gaz d'échappement du réservoir pour l'injecter par le module de dosage 13 en forme de soupape commutée, en aval, notamment d'un catalyseur, pour la réduction cata- lytique sélective dans la conduite des gaz d'échappement. Le liquide de post-traitement, en excédent, revient par la conduite de retour 27 dans le réservoir. D'autre part, après l'arrêt du moteur thermique, le système de conduite est vidé par aspiration pour le protéger contre le gel et la corrosion. En particulier, on ouvre le module de dosage à commande électrique et on active la pompe de réaspiration 8 pour que la pompe 8 vide notamment le module de dosage et les autres conduites de liquide et fasse passer le liquide de post-traitement des gaz d'échappement par la conduite de retour 27 vers le réservoir 1. La figure 2 montre une pompe à membrane 40 utilisable comme pompe de réaspiration ; elle a une entrée de liquide 58 équipée d'une soupape d'entrée 158 et une sortie de liquide 60 avec une soupape de sortie 160. L'entrée et la sortie sont installées dans la zone d'un support 56 de la pompe. Un excentrique 44 entraîné par exemple en rotation par un moteur à courant continu actionne le piston 42 de la pompe à chaque rotation de sorte que la soupape d'entrée permet par exemple d'aspirer la solution aqueuse d'urée. L'excentrique se trouve dans la chambre d'entraînement 45 en forme de cavité du poinçon 42 ; l'excentrique est entraîné par l'arbre d'entraînement 52 qui pénètre dans la cavité et fait partie d'un moteur de pompe électrique, comman- dé, assurant l'entraînement dans le sens de rotation 62. Un ressort 48 entre le piston 42 et le contre-palier 50 pousse au cours de la suite du mouvement, le piston 42 et notamment la membrane de pompe 54 en direction de la surface de fermeture 59 de la chambre de liaison 63 reliant l'entrée 58 à la sortie 60 et ainsi le liquide aspiré à travers la sou- pape de sortie 160 vers la destination ; dans le cas d'une pompe de réaspiration 8 comme celle de la figure 1, le réservoir 1 est la destination. La figure 2 montre ainsi un mode de réalisation d'une pompe rotative à excentrique qui transfère un liquide, notamment une solution aqueuse d'urée, et qui, en cas de coupure de courant, ferme de manière étanche le passage de liquide dans la pompe de façon analogue à un distributeur à 2/2 voies. Dans la position de repos de la pompe 40 représentée à la figure 2, c'est-à-dire lorsque le moteur de la pompe n'est pas alimenté, l'excentrique n'est pas en contact avec le piston. Un intervalle résiduel 46 évite que l'excentrique ne soulève le piston. La membrane permet de fermer la liaison entre l'entrée et la sortie et la pompe fonctionne alors comme distributeur à tiroir à 2/2 voies, fermé. Le ressort 48 assure la force de fermeture requise en fonctionnement normal et notamment lorsque la pompe est arrêtée. A la différence de l'utilisation d'un entraînement en tran- slation, par exemple à l'aide d'un électroaimant de translation, le moteur à courant continu utilisé comme moteur de pompe n'a pas les inconvénients éventuels d'une fréquence de translation maximale et du volume de pompe ainsi limité. Un moteur à courant continu peut être géré plus simplement avec un courant constant et dans tous les cas, il ne demande aucune commande pulsée de courant pour le mode de fonctionnement normal de la pompe (c'est-à-dire la phase de pompage). La figure 3 montre schématiquement l'ensemble des opé- rations d'aspiration et de refoulement. Les parties a) - e) de la figure montrent une partie 70 du piston 42 occupant différentes positions. Les figures a) - c) montrent la levée du piston 42. Dans la figure d), l'excentrique 44 n'est plus en contact avec le piston et le ressort enfonce le piston dans le sens de la surface d'obturation 59. La membrane 54 descend ainsi et après le transfert de liquide, elle ferme finalement la vanne à 2/2 voies. Au cours de la suite du mouvement de rotation de l'excentrique, celui-ci perd le contact avec le piston (parties de figures e) et a)). Dans la partie de figure b), on a un premier contact avec l'excentrique et le piston. Pour soulever le piston, il faut appliquer un couple suffisant à l'excentrique 44 par l'intermédiaire de l'arbre de mo- teur 52. Pour qu'en cas d'arrêt par coupure de courant, il subsiste un intervalle résiduel 46 entre l'excentrique 44 et le piston 42, pour garantir la fermeture du distributeur à 2/2 voies, on pourra par exemple à la fin de la phase de fin de mouvement du moteur de pompe, fournir de courtes impulsions de commande pour garantir la position finale de l'excentrique. L'arbre moteur tourne librement en l'absence de courant, notamment si le moteur de pompe est un moteur à courant continu. Les brèves excursions d'intensité ne génèrent pas le couple nécessaire à l'arbre moteur pour soulever le piston. Si l'excentrique, en phase de soulèvement (figure partielle b)), reste fixe, il sera rappelé par la force du ressort et l'intervalle résiduel sera conservé. Si en revanche, dans la position de la figure 3c, l'excentrique reste fixe et ne peut être poussé par le ressort, alors les impulsions de courant, brèves, mentionnées, et qui, dans ce cas sollicitent le moteur de pompe, assurent la suite de la rota- tion. Les brèves impulsions de courant suffisent alors car le couple à appliquer dans cette position est déjà suffisamment plus réduit que dans la phase de levée selon la figure partielle b). L'excentrique dépasse le point mort haut et génère de nouveau l'intervalle résiduel avec la vanne à 2/2 voies, fermée, selon la figure a). Le faible couple, du fait de la brève impulsion d'intensité, n'est toutefois pas en mesure de soulever de nouveau le piston.5 NOMENCLATURE 1 Réservoir d'alimentation 3 Dispositif de dosage Unité de pompe de transfert 5 6 Clapet anti-retour 7 Pompe de transfert 8 Pompe de réaspiration 9 Filtre amont Filtre principal 10 11 Capteur de pression 13 Module de dosage Organe d'étranglement 17 Clapet anti-retour 21 Module de transfert 15 23 Conduite d'aspiration 25 Conduite de pression 27 Conduite de retour 29 Conduite de réaspiration 40 Pompe à membrane 42 Piston de pompe 44 Excentrique rotatif 45 Chambre d'entraînement 48 Ressort 50 Contre-palier 52 Arbre d'entraînement 54 Membrane de pompe 56 Support de pompe 58 Entrée de liquide 59 Surface d'obturation 60 Sortie de liquide 62 Sens de rotation 63 Chambre de liaison 70 Partie de piston 158 Soupape d'entrée 160 Soupape de sortie | Pompe à membrane pour débiter un liquide ou réaspirer un liquide d'une conduite d'un dispositif de dosage comportant un piston (42) pour transmettre la force d'entraînement d'un excentrique rotatif (44) à une membrane de pompe (54), le mouvement de montée et de descente de la pompe à membrane produisant l'aspiration du liquide par une entrée de liquide (58) et son refoulement par une sortie de liquide (60). L'excentrique (44) et le piston (42) sont disposés pour que notamment en position de repos de la pompe à membrane, l'excentrique (44) et le piston (42) sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon qu'ils viennent dans une position écartée l'un de l'autre par le réglage d'une position de rotation appropriée de l'excentrique (44). | 1°) Pompe à membrane pour débiter un liquide ou réaspirer un liquide d'une conduite d'un dispositif de dosage comportant un piston (42) pour transmettre la force d'entraînement d'un excentrique rotatif (44) à une membrane de pompe (54), * le mouvement de montée et de descente de la pompe à membrane produisant l'aspiration du liquide par une entrée de liquide (58) et son refoulement par une sortie de liquide (60), pompe à membrane caractérisée en ce que l'excentrique (44) et le piston (42) sont disposés pour que notamment en position de repos de la pompe à membrane, l'excentrique (44) et le piston (42) sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon que l'excentrique (44) et le piston (42) viennent dans une position écartée l'un de l'autre par le réglage d'une position de rotation appropriée de l'excentrique (44). 2°) Pompe à membrane selon la 1, caractérisée en ce que dans le cas où l'excentrique (44) est écarté du piston (42), la liaison hy- draulique (63) entre l'entrée (58) et la sortie (60) de liquide est fermée de manière étanche au liquide. 3°) Pompe à membrane selon la 2, caractérisée en ce que le piston (42) est poussé en direction de la surface de fermeture (59) par au moins un élément de ressort (48), qui, en coopérant avec la membrane de pompe (54), assure la fermeture étanche de la liaison hydraulique (63). 4°) Pompe à membrane selon la 1, caractérisée en ce que l'excentrique (44) est installé dans une chambre d'entraînement (45) en forme de cavité dans le piston (42).5°) Dispositif de dosage (3) d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement, pour le post-traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'une installation de traitement des gaz d'échappement, notamment pour une solution aqueuse d'urée, comportant une pompe de transfert (7) et un module de dosage (13), - la pompe de transfert (7) étant reliée à une conduite d'aspiration (23) pour aspirer le liquide de post-traitement des gaz d'échappement d'un réservoir (1), - la pompe de transfert (7) et le module de dosage (13) étant reliés par une conduite de pression (25), et - l'agent de post-traitement de gaz d'échappement étant fourni à l'installation de traitement des gaz d'échappement par le module de dosage (13), dispositif caractérisé en ce qu' - il comporte une pompe de réaspiration (8), - la pompe de réaspiration (8) étant réalisée selon l'une quelconque des 1 à 4 en étant reliée par son côté d'aspiration au module de dosage (13). 6°) Procédé de dosage d'un agent liquide de post-traitement des gaz d'échappement, notamment une solution aqueuse d'urée pour le post-traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'une installation de traitement des gaz d'échappement, procédé selon lequel une pompe de transfert (7) aspire l'agent de post- traitement des gaz d'échappement d'un réservoir (1) et le fournit à l'installation de post-traitement des gaz d'échappement par un module de dosage (13), procédé caractérisé en ce qu' à la demande, l'agent de post-traitement des gaz d'échappement aspiré préalablement dans le réservoir est refoulé par une pompe de réaspira- tion (8) selon l'une quelconque des 1 à 4 comme pompe à membrane dans le réservoir et en cas de passage intentionnel de la pompe de réaspiration en position de repos, l'excentrique (44) de la pompe de réaspiration est positionné pour que l'excentrique (44) et lepiston (42) de la pompe de réaspiration se trouvent dans une position écartée l'un de l'autre. 7°) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' en position de repos de la pompe de réaspiration, il n'y a aucune liaison hydraulique entre l'entrée de liquide (58) et la sortie de liquide (60) de la pompe de réaspiration.10 | F | F04,F01 | F04B,F01N | F04B 43,F01N 3 | F04B 43/02,F01N 3/08 |
FR2991467 | A1 | LUNETTES A BRANCHES A RAPPEL ELASTIQUE | 20,131,206 | Domaine technique La présente invention concerne des lunettes comprenant une façade optique ou solaire soutenue par deux branches latérales, chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire, d'une part, d'un tenon issu d'une monture totale ou partielle, ou encore directement de la façade, et d'autre part, d'une charnière. Cette charnière est du type formée par un axe d'articulation disposé entre l'extrémité du tenon et celle de la branche, ladite articulation étant assujettie à un moyen de rappel élastique de la branche. Etat de la technique L'art antérieur enseigne de réaliser une telle charnière à rappel élastique de la branche par l'intermédiaire d'un piston monté sur l'axe d'articulation du tenon, et relié à la branche par l'intermédiaire d'un ressort spirale logé dans celle-ci, travaillant en compression ou en extension, pour assurer, d'une part, le rappel élastique de la branche et, d'autre part, une position stable de celle-ci en position d'ouverture ou de fermeture. L'inconvénient de ce type d'articulation à rappel élastique de la branche réside non seulement dans la complexité même du système, mais aussi dans la difficulté pour l'opticien, lorsqu'il doit démonter puis remonter la branche, lors du remplacement du ressort, voire même de la branche. L'invention a pour objet de remédier à ces divers inconvénients en proposant un système simple et efficace, permettant en outre une intervention aisée. Description de l'invention A cet effet, l'invention concerne des lunettes comprenant une façade optique ou solaire soutenue par deux branches latérales, chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire d'un tenon issu d'une monture totale ou partielle ou encore directement de la façade et d'une charnière, du type formée par un axe d'articulation disposé entre l'extrémité du tenon et celle de la branche en traversant des trous de ceux-ci, ladite charnière étant assujettie à un moyen de rappel élastique de la branche, caractérisées en ce que le moyen de rappel de la branche est constitué par une lame élastiquement déformable, conformée globalement en U et enserrée perpendiculairement entre deux plaquettes parallèles formant bride, dont l'une au moins est issue du tenon, l'une des branches de ladite lame étant immobilisée par des moyens de retenue sur la bride, alors que l'autre branche est active et prend appui librement sur une extrémité formant came de la branche, à proximité de son axe d'articulation, lui-même interposé perpendiculairement entre les extrémités côté branche des deux plaquettes de la bride prolongeant le tenon. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels : Brève description des figures - La figure 1 représente, en perspective, une portion de branche et une portion de lunettes, reliées entre elles par une articulation à rappel élastique selon un premier mode de réalisation de l'invention, en position ouverte de la branche, vue de l'extérieur. - La figure 2 représente, à plus grande échelle, l'articulation selon la figure 1, vue de l'intérieur. - La figure 3 représente une vue en perspective éclatée de l'articulation selon la figure 2. - La figure 4 représente, en perspective, une portion de branche et une portion de lunettes, reliées entre elles par une articulation à rappel élastique selon un second mode de réalisation de l'invention, en position ouverte de la branche, vue de l'extérieur. - La figure 5 représente une vue en perspective éclatée de l'articulation selon la figure 4. - Les figures 6 et 7 représentent des vues en perspective à échelle agrandie de l'articulation selon les figures 4 et 5 et selon des angles différents, mettant en évidence une partie des moyens de retenue de la lame sur la bride. - Les figures 8, 9, 10 et 11 représentent l'articulation selon les figures 4 à 7, la branche étant en position respectivement : fermée, à mi-course, ouverte, en sur-course d'ouverture. - La figure 12 est une vue en perspective partiellement éclatée et à échelle agrandie d'une articulation selon un troisième mode de réalisation. Description détaillée Les lunettes 1 globalement désignées sur les figures comprennent une façade optique ou solaire 2 soutenue par deux branches latérales 3, chacune d'elles étant reliée à la façade 2 par l'intermédiaire d'un tenon 4 issu d'une monture totale ou partielle 5 ou encore directement de la façade 2 et d'une charnière 6, du type formée par un axe d'articulation 7 disposé entre l'extrémité du tenon 4 et celle de la branche 3 en traversant des trous de ceux-ci, ladite charnière 6 étant assujettie à un moyen de rappel élastique 8 de la branche 3. Selon l'invention, le moyen de rappel 8 de la branche 3 est constitué par une lame élastiquement déformable, conformée globalement en U et enserrée perpendiculairement entre deux plaquettes parallèles 9,10 formant bride, dont l'une au moins est issue du tenon 4, l'une des branches 11 de ladite lame 8 étant immobilisée par des moyens de retenue 13,24,29 sur la bride 9,10, alors que l'autre branche 12 est active et prend appui librement sur une extrémité 3a formant came de la branche 3, à proximité de son axe d'articulation 7, lui-même interposé perpendiculairement entre les extrémités côté branche 3 des deux plaquettes 9,10 de la bride prolongeant le tenon 4. En fait, la branche active 12 de la lame 8 constituant le moyen de rappel élastique de la branche 3 est plus longue que la branche fixe 11 et s'étend parallèlement au moins au-delà de l'axe d'articulation 7 de celle-ci. Selon le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 7, les plaquettes 9,10 formant la bride sont, pour l'une 9, constituée par un prolongement du tenon 4, alors que l'autre 10 est rapportée à distance de la première par l'intermédiaire d'une entretoise 14, pour former une bride monobloc, les extrémités des plaquettes 9,10 côté branche 3 étant successivement percée 15 et filetée 16 perpendiculairement pour recevoir une vis d'articulation 7 de ladite branche 3, l'entretoise 14 étant apte à recevoir, entre les plaquettes 9,10, la lame 8 en U et à l'y maintenir par des moyens de retenue 13 constitués par une vis traversant un trou de la branche fixe 11 de ladite lame 8 et se vissant dans un trou fileté latéral 18 de l'entretoise 14.30 Ce mode de réalisation est particulièrement adapté aux lunettes dites « percées » dont le tenon 4 est fixé directement sur la façade optique 2, mais également aux lunettes cerclées à monture fixe, le tenon étant alors issu de celle-ci. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 8 à 11, les plaquettes 9A,10A formant la bride sont rapportées ou conformées directement dans le prolongement de deux bras distincts 19,20 prolongeant la monture 5 pour assurer la double fonction de tenon 4A et de serre cercle autour des verres 2 lors de leur resserrage, celui-ci s'effectuant par l'intermédiaire d'une vis de liaison 21 traversant librement un trou 22 d'une des plaquettes 10A et se vissant dans un trou fileté 23 d'une entretoise 14A solidaire de l'autre 9A, laquelle entretoise 14A est apte à recevoir, entre les plaquettes 9A,10A, la lame 8A en U et à l'y maintenir par des moyens de retenue constitués par un épaulement 24 réalisé sur au moins l'une des faces internes 9Aa,10Aa desdites plaquettes 9A,10A en vis-à-vis, pour former au moins une butée contre laquelle prend appui une partie du contour externe 8Aa de la lame 8A, son contour interne 8Ab prenant appui contre l'entretoise 14A, l'extrémité côté branche 3 de l'une des plaquettes 9Aa portant par ailleurs un axe d'articulation fixe 7A se logeant dans un logement correspondant 25, réalisé en vis-à-vis sur l'extrémité 10Aa de l'autre plaquette 10A. Cette solution présente le triple avantage : de réaliser une articulation à rappel élastique ; ne mettant en oeuvre qu'une seule vis ; celle-ci assurant également la fonction de serre-cercle. Le mode de réalisation représenté sur la figure 12 diffère essentiellement du précédent en ce que la bride est constituée par deux plaquettes 9B,10B dont l'une fixe 10B est issue du tenon, l'autre mobile 9B étant rapportée sur la première 10B par l'intermédiaire d'une vis 26 traversant librement un trou 27 de la plaquette libre 9B, pour se visser dans un trou fileté 28 d'une entretoise 14B solidaire de la plaquette fixe 10B, laquelle entretoise 14B est apte à recevoir, entre les plaquettes 9B,10B, la lame en U 8B et à l'y maintenir par des moyens de retenue constitués par une entaille 29 réalisée dans l'entretoise 14B, selon un angle a fermé, dans laquelle entaille 29 est introduite, avant fixation de la plaquette libre 9B, la branche fixe 11B de la lame 8B, recourbée selon un angle identique à l'entaille 29, l'extrémité côté branche 3 de l'une des plaquettes 10Ba portant par ailleurs un axe d'articulation fixe 7B se logeant dans un logement correspondant 30 réalisé en vis-à-vis sur l'extrémité 9Ba de l'autre plaquette 9B | La présente invention se rapporte à des lunettes comprenant une façade optique ou solaire soutenue par deux branches latérales (3), chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire d'un tenon issu d'une monture totale ou partielle ou encore directement de la façade et d'une charnière, du type formée par un axe d'articulation (7) disposé entre l'extrémité du tenon et celle de la branche (3) en traversant des trous de ceux-ci, ladite charnière étant assujettie à un moyen de rappel élastique (8) de la branche (3), caractérisées en ce que le moyen de rappel (8) de la branche (3) est constitué par une lame élastiquement déformable, conformée globalement en U et enserrée perpendiculairement entre deux plaquettes parallèles (9,10) formant bride, dont l'une au moins est issue du tenon, l'une des branches (11) de ladite lame (8) étant immobilisée par des moyens de retenue (13) sur la bride (9,10), alors que l'autre branche (12) est active et prend appui librement sur une extrémité (3a) formant came de la branche (3), à proximité de son axe d'articulation (7), lui-même interposé perpendiculairement entre les extrémités côté branche (3) des deux plaquettes (9,10) de la bride prolongeant le tenon. | 1. Lunettes (1) comprenant une façade optique ou solaire (2) soutenue par deux branches latérales (3), chacune d'elles étant reliée à la façade (2) par l'intermédiaire d'un tenon (4) issu d'une monture totale ou partielle (5) ou encore directement de la façade (2) et d'une charnière (6), du type formée par un axe d'articulation (7) disposé entre l'extrémité du tenon (4) et celle de la branche (3) en traversant des trous de ceux-ci, ladite charnière (6) étant assujettie à un moyen de rappel élastique (8) de la branche (3), caractérisées en ce que le moyen de rappel (8,8A,8B) de la branche (3) est constitué par une lame élastiquement déformable, conformée globalement en U et enserrée perpendiculairement entre deux plaquettes parallèles (9,10-9A,10A-9B,10B) formant bride, dont l'une au moins est issue du tenon (4), l'une des branches (11,11A,11B) de ladite lame (8,8A,8B) étant immobilisée par des moyens de retenue (13,24,29) sur la bride (9,10-9A,10A-9B,10B), alors que l'autre branche (12,12A,12B) est active et prend appui librement sur une extrémité (3a) formant came de la branche (3), à proximité de son axe d'articulation (7,7A,7B), lui-même interposé perpendiculairement entre les extrémités côté branche (3) des deux plaquettes (9,10-9A,10A-9B,10B) de la bride prolongeant le tenon (4). 2. Lunettes selon la 1, caractérisées en ce que la branche active (12,12A,12B) de la lame (8,8A,8B) constituant le moyen de rappel élastique de la branche (3) est plus longue que la branche fixe (11,11A,11B) et s'étend parallèlement au moins au-delà de l'axe d'articulation (7,7A,7B) de celle-ci. 3. Lunettes selon l'une des 1 ou 2, caractérisées en ce que les plaquettes (9,10) formant la bride sont, pour l'une (9), constituée par un prolongement du tenon (4), alors que l'autre (10) est rapportée àdistance de la première par l'intermédiaire d'une entretoise (14), pour former une bride monobloc, les extrémités des plaquettes (9,10) côté branche (3) étant successivement percée (15) et filetée (16) perpendiculairement pour recevoir une vis d'articulation (7) de ladite branche (3), l'entretoise (14) étant apte à recevoir, entre les plaquettes (9,10), la lame (8) en U et à l'y maintenir par des moyens de retenue (13) constitués par une vis traversant un trou de la branche fixe (11) de ladite lame (8) et se vissant dans un trou fileté latéral (18) de l'entretoise (14). 4. Lunettes selon l'une des 1 ou 2, caractérisées en ce que les plaquettes (9A,10A) formant la bride sont rapportées ou conformées directement dans le prolongement de deux bras distincts (19,20) prolongeant la monture (5) pour assurer la double fonction de tenon (4A) et de serre cercle autour des verres (2) lors de leur resserrage, celui-ci s'effectuant par l'intermédiaire d'une vis de liaison (21) traversant librement un trou (22) d'une des plaquettes (10A) et se vissant dans un trou fileté (23) d'une entretoise (14A) solidaire de l'autre (9A), laquelle entretoise (14A) est apte à recevoir, entre les plaquettes (9A,10A), la lame (8A) en U et à l'y maintenir par des moyens de retenue constitués par un épaulement (24) réalisé sur au moins l'une des faces internes (9Aa,10Aa) desdites plaquettes (9A,10A) en vis-à-vis, pour former au moins une butée contre laquelle prend appui une partie du contour externe (8Aa) de la lame (8A), son contour interne (8Ab) prenant appui contre l'entretoise (14A), l'extrémité côté branche (3) de l'une des plaquettes (9Aa) portant par ailleurs un axe d'articulation fixe (7A) se logeant dans un logement correspondant (25), réalisé en vis-à-vis sur l'extrémité (10Aa) de l'autre plaquette (10A). 5. Lunettes selon l'une des 1 ou 2, caractérisées en ce que la bride est constituée par deux plaquettes (9B,10B) dont l'une fixe (10B) est issue du tenon, l'autre mobile (9B) étant rapportée sur lapremière (10B) par l'intermédiaire d'une vis (26) traversant librement un trou (27) de la plaquette libre (9B), pour se visser dans un trou fileté (28) d'une entretoise (14B) solidaire de la plaquette fixe (10B), laquelle entretoise (14B) est apte à recevoir, entre les plaquettes (9B,10B), la lame en U (8B) et à l'y maintenir par des moyens de retenue constitués par une entaille (29) réalisée dans l'entretoise (14B), selon un angle (a) fermé, dans laquelle entaille (29) est introduite, avant fixation de la plaquette libre (9B), la branche fixe (11B) de la lame (8B), recourbée selon un angle identique à l'entaille (29), l'extrémité côté branche (3) de l'une des plaquettes (10Ba) portant par ailleurs un axe d'articulation fixe (7B) se logeant dans un logement correspondant (30) réalisé en vis-à-vis sur l'extrémité (9Ba) de l'autre plaquette (9B). | G | G02 | G02C | G02C 5 | G02C 5/22,G02C 5/16 |
FR2983512 | A1 | DISPOSITIF D'ECLAIRAGE D'HABITAT INTEGRE DANS UN MONTANT DE PORTE | 20,130,607 | La présente invention concerne un dispositif pour éclairer les pièces de l'habitat en intégrant un éclairage LED dans un montant de porte afin de faciliter le câblage électrique de l'habitat et réduire la consommation de câble. ART ANTERIEUR La technologie des lampes à incandescence source de fort dégagement de chaleur et utilisant du 220V ne pouvait être positionnée dans des montants de porte pour raisons de sécurité, notamment risques d'incendie et d'électrocution. Certaines portes comportent des systèmes d'éclairages LED, ces dispositifs ont une fonction décorative. L'éclairage de l'habitat se fait majoritairement au travers de passage de câble reliant l'interrupteur au point d'éclairage dans le faux plafond laissant dépasser les fils électriques (phase, neutre, terre) avec la douille au milieu de la pièce destiné à être éclairer ou bien au travers d'éclairage d'appoint , d'applique murale qui nécessite également un câblage électrique à l'aide de gaine apparente ou le passage de câble dans les murs. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. La technologie LED faible source de chaleur et utilisant de la très basse tension et de part ses dimensions réduites et sa capacité d'éclairage peut se loger dans un montant de porte et remplir la principale fonction désirée à savoir éclairer l'habitat. En intégrant un éclairage LED dans le montant (1) cela permet à l'électricien de venir faire son câblage en reliant l'interrupteur (5) généralement situé à proximité des portes au transformateur fixé sur l'une ou l'autre des trappes (3;3'), et relier le fil de terre aux montants (1) si ledit montant est réalisé en métal. Ce dispositif permet ainsi d'économiser en temps d'installation car il n'y a plus à réaliser le câblage reliant l'interrupteur au point d'éclairage situé au centre de l'habitat et ainsi économiser en longueur de câble (phase, neutre et terre). La présente invention présente également l'avantage de supprimer des points d'éclairages comme pour exemple un couloir composé d'une ou plusieurs portes, le point d'éclairage situé au centre du couloir n'a plus d'utilité puis qu'avec ce dispositif d'éclairage intégré dans les montants on peut éclairer à la fois le couloir et la pièce dont la porte fait office de séparation. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION L'invention a pour objet un dispositif d'éclairage des pièces de l'habitat en intégrant un éclairage LED dans un montant de porte afin de faciliter le câblage électrique de l'habitat et réduire l'utilisation des câbles électriques ce dispositif comprend un montant de porte (1), deux capots de protection (2;2'), deux trappes (3;3') logés dans chaque montant vertical (1), le dispositif comprend sur la partie supérieure du montant (1) de chaque coté dudit montant un emplacement prévu pour loger un quelconque système LED (4), ce dit emplacement possèdent des rainures (8;8';9;9') permettant le guidage et le bon positionnement de la LED ou de son support dans l'emplacement prévu à cet effet. le dispositif comprend deux capots de protection (2;2') translucide ou non, fixés par clipsage des ergots (12 ;12' ;13 ;13') dans les encoches (10;10';11;11') logées de chaque coté du montant (1) permettant de quitter ou remettre à souhait ledit capot du montant (1), le maintient desdits capots sont assurés grâce aux renforts 10 (14;14';15;15') qui viennent se loger dans les rainures (8;8';9;9') dudit montant . Ces deux capots (2;2') on pour but de protéger la LED (4) d'éventuel choc ou projection liquide ou solide, de diffuser ou d'obturer l'éclairage produite par la LED (4) et comporte également une fonction décorative. 15 le dispositif comprend deux trappes (3;3') sur lesquels ont peut fixer les transformateurs. Ces deux trappes (3;3') se fixent par visserie au montant (1), ces deux trappes (3;3') sont logées sur l'un des flans latéraux de chacune des parties verticales dudit montant (1), positionnées à même hauteur de chaque coté, au- dessus de l'orifice (7) destiné à recevoir la gâche de la porte. Ces deux trappes 20 (3 ;3') permettent un accès aux câbles provenant de l'interrupteur 5 et aux câbles allant à la LED (4), de manière à procéder au câblage ou bien au changement du transformateur sans avoir à démonter le montant de porte (1) dans son ensemble. Ces trappes ont chacune leur emplacement encastré dans le montant (1) afin de ne pas gêner la fermeture de la porte et en améliorer l'aspect décoratif du montant (1). BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la 30 description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de la face avant du dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue du dessus du montant (1) de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le dispositif conforme à l'invention comprend un montant 40 (1) sur lequel la partie supérieure du montant (1) et de chaque coté dudit montant un emplacement est prévu pour loger un quelconque système LED (4), ce dit emplacement possèdent des rainures (8;8';9;9') permettant le guidage et le bon positionnement de la LED ou de son support dans l'emplacement prévu à cet effet. 45 le dispositif comprend deux capots de protection (2;2') translucide ou non, fixés par clipsage des ergots (12 ;12' ;13 ;13') dans les encoches (10;10';11;11') logées de chaque coté du montant (1) permettant de quitter ou remettre à souhait ledit capot du montant (1), le maintient desdits capots sont assurés grâce aux renforts (14;14';15;15') qui viennent se loger dans les rainures (8;8';9;9') dudit montant . Ces 50 deux capots (2;2') on pour but de protéger la LED (4) d'éventuel choc ou projection 25 35 liquide ou solide, de diffuser ou d'obturer l'éclairage produite par la LED (4) et comporte également une fonction décorative. le dispositif comprend deux trappes (3;3') sur lesquels ont peut fixer les transformateurs. Ces deux trappes (3;3') se fixent par visserie au montant (1), ces deux trappes (3;3') sont logées sur l'un des flans latéraux de chacune des parties verticales dudit montant (1), positionnées à même hauteur de chaque coté, au-dessus de l'orifice (7) destiné à recevoir la gâche de la porte. Ces deux trappes (3 ;3') permettent un accès aux câbles provenant de l'interrupteur 5 et aux câbles allant à la LED (4), de manière à procéder au câblage ou bien au changement du transformateur sans avoir à démonter le montant de porte (1) dans son ensemble. Ces trappes ont chacune leur emplacement encastré dans le montant (1) afin de ne pas gêner la fermeture de la porte et en améliorer l'aspect décoratif du montant (1). Grace à ce dispositif on gagne en rapidité d'installation du circuit électrique dans l'habitat, on utilise moins de câble électrique puisque l'on vient cabler de l'interrupteur à la porte et non de l'interrupteur au point d'éclairage situé au centre de l'habitat en passant éventuellement par le faux plafond ou au travers de gaines. L'éclairage étant situé dans un montant de porte lequel fait office de séparation entre deux pièces il est possible à partir de ce même point d'éclairage de pouvoir éclairer les deux pièces aux mêmes instants ou bien d'obtenir un éclairage pièce par pièce en venant positionner une LED de chaque coté du montant de la porte. Ce dispositif permet également de ne plus se retrouver avec les trois cables électriques et la douille sortant du faux plafond généralement situé au centre de la pièce. APPLICATION INDUSTRIELLE Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux montants de portes d'intérieure ou d'entrée.30 | La présente invention concerne une solution éclairage LED de l'habitat intégré dans un montant de porte, dispositif permettant de réduire le temps de câblage électrique, la consommation de câble. Ce dispositif est composé de un montant de porte (1), deux capots de protection (2;2'), deux supports transformateurs (3;3') logés dans chaque montant vertical (1), caractérisé en ce que la partie supérieure du montant (1) possède une découpe adaptée au logement d'un éclairage LED (4) de chaque coté dudit montant, en ce que les capots (2;2') viennent se fixer par-dessus le montant (1) afin d'assurer une fonction de protection des LED, diffusion ou obturation de la lumière et décorative, en ce que les trappes (3;3') sont fixés par visserie permettant l'accès aux transformateurs et réaliser le câblage avec l'interrupteur (5) sans nécessité de démonter l'ensemble du montant (1), lesdites trappes sont encastrées dans le montant (1) afin de ne pas gêner la fermeture de la porte et l'aspect décoratif. | 1- Dispositif pour un montant de porte d'intérieure comprenant un montant de porte (1), deux capots de protection (2;2'), deux trappes (3;3') logées dans chaque montant vertical caractérisé en ce que la partie supérieure du montant (1) possède une découpe et un logement adapté pour recevoir de chaque coté un système d'éclairage LED, 2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que deux capots de protection (2;2') translucide ou non viennent se placer et clipser de chaque cotés du montant (1) afin d'assurer une protection des LED, une diffusion ou non de la lumière et d'assurer une fonction décorative. 3- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les trappes (3;3') logées de chaque coté du montant (1) sur les flans latérales dudit montant sont situées à même hauteur sur les parties verticales dudit montant, ces trappes (3;3') sont fixées par visserie au montant (1) permettant l'accès au transformateur (6) afin de réaliser le câblage de ce dernier à l'interrupteur (5), les trappes (3;3') sont encastrées dans le montant (1) afin de ne pas gêner la fermeture de la porte et assurer la fonction décorative du montant (1).25 | E,F | E06,F21 | E06B,F21S,F21V,F21Y | E06B 1,F21S 8,F21V 21,F21Y 101 | E06B 1/02,F21S 8/02,F21V 21/00,F21Y 101/02 |
FR2985432 | A1 | PERFECTIONNEMENT A UN DISPOSITIF POUR APPLIQUER UN STIMULUS DE PRESSION PNEUMATIQUE DANS LES FOSSES NASALES ET DANS LA TROMPE AUDITIVE AU MOMENT DE LA DEGLUTITION | 20,130,712 | La présente invention à trait à un dispositif pour appliquer un stimulus de pression dans les fosses nasales et pour injecter une dose d'air dans la trompe auditive au moment de la déglutition et plus particulièrement à des moyens permettant de s'assurer que la déglutition est correctement effectuée lors du stimulus de pression. ART ANTERIEUR La trompe auditive ou trompe d'Eustache est un conduit osseux et fibro- cartilagineux reliant la paroi antérieure de l'oreille moyenne au rhinopharynx, c'est- à-dire la partie de la gorge qui se situe au dessus du voile du palais, en arrière du nez. Cette trompe auditive a plusieurs fonctions, une fonction mécanique empêchant par sa fermeture l'introduction d'agents pathogènes et de sécrétions nasales dans l'oreille moyenne, une fonction de clairance muco-cilaire dans sa partie basse permettant d'évacuer les corps gênants de l'oreille moyenne et une fonction équipressive permettant d'égaliser la pression des deux côtés du tympan pour éviter sa rupture en cas de grande différence de pression entre le milieu extérieur et l'oreille moyenne. La trompe auditive est fermée au repos et s'ouvre pendant une fraction de seconde lors de la déglutition notamment. La déglutition se traduit par un abaissement du voile, une rétro-pulsion de la langue, une élévation de l'os hyoïde. Lors de la phase isthmique, c'est-à-dire lorsque le bol alimentaire s'apprête à franchir l'isthme du gosier, la contraction de vélo-pharynx est maximale, les muscles tenseurs, élévateur du voile, et le pharyngo-staphylin se contractant de façon synergique. La protraction des mâchoires augmente le diamètre antéropostérieur du pharynx et, lorsqu'elle est accompagnée d'une contraction de l'isthme du gosier, elle provoque l'ouverture de la trompe. Il est reconnu qu'un dysfonctionnement de la trompe auditive peut conduire à différentes pathologies dont des infections récidivantes, des otites à répétition, des otites séreuses ou séro-muqueuses, ou une hypoacousie. De plus, la majorité des dysfonctionnements de la trompe auditive, également dénommés dysfonctionnement tubaires, sont associés à des défauts primitifs ou secondaires (Takahasi H, Hayashi M Sato H Honjo I. « Primary deficits in eustachian tube function in patients with otitis media with effusion » Arch Otolaryngol Head Neck Surg. 1989 ; 1145 ; 581-584 - Iwano T, Kinoshita E, Doi T, Ushiro K, Kumazawa T « Otitis media with effusion and eustachian tube dysfunction in adults and children. » Acta Otolaryngol Suppl. 1993 ; 500 ;66-9) et que la trompe, physiologiquement fermée au repos, s'ouvre essentiellement par l'action synergique de muscles dont les principaux sont les muscles péristaphylins. Ainsi, pour corriger les dysfonctionnements de la trompe auditive, il a été proposé des exercices de rééducation tubaire notamment par Jacobs A. dans une thèse intitulée « La kinésithérapie de la trompe d'Eustache. » (Thèse de médecine Nancy, 1981, 146 p.). Toutefois, les exercices de kinésithérapie de la trompe auditive sont particulièrement difficiles à réaliser notamment pour des enfants qui constituent la grande majorité des patients atteints de dysfonctionnement de la trompe auditive de sorte que la kinésithérapie est rarement prescrite. Afin de palier les inconvénients de la kinésithérapie de la trompe auditive, il est connu de pratiquer une rééducation de la trompe auditive en l'entraînant dans une réaction réflexe à un stimulus de pression au moyen d'un dispositif adapté. Ainsi, le Demandeur a lui-même développé un tel dispositif qui fait l'objet d'une exploitation. Un tel dispositif qui permet d'injecter une dose d'air dans la trompe auditive, au moment de la déglutition, c'est-à-dire fournissant une quantité d'air définie, dès l'apparition de la fermeture du voile du palais, qui est à l'origine des mécanismes musculaires aboutissant à l'ouverture de la trompe auditive, est notamment décrit dans le brevet français FR 2 824 479 lui appartenant. Ce dispositif pour appliquer un stimulus de pression pneumatique dans les fosses nasales et dans la trompe auditive au moment de la déglutition comprend notamment une pompe débitant en continu un flux d'air dans un circuit d'alimentation équipé d'une soupape de décharge à fuite calibrée, un réservoir d'air alimenté par un circuit dérivé du circuit d'alimentation et un circuit de fluide de détection et de commande allant à un embout narinaire faisant partie d'un boîtier équipé d'un ajutage de fuite, ledit circuit communiquant avec le réservoir et étant équipé de moyens d'obturation à membrane élastiquement déformable. L'utilisation du dispositif s'effectue en sélectionnant une surpression déterminée (généralement comprise entre 15 et 80 mbars), en prenant une petite gorgée d'eau puis en fermant la bouche et en serrant les dents, la respiration s'effectuant alors calmement par le nez, puis en plaçant l'embout narinaire de manière étanche. Le patient arrête alors de respirer, bouche la prise d'air et avale la petite gorgée d'eau en conservant les dents serrées, la prise d'air du dispositif ne devant être débouchée qu'au bout de 2 ou 3 secondes. L'opération est répétée autant de fois que nécessaire, usuellement une quinzaine de fois. Toutefois, l'utilisation de ce dispositif n'est efficace que si la déglutition est correctement effectuée. Il existe donc un besoin pour un dispositif pour la rééducation de la trompe auditive par application d'un stimulus de pression dans le rhinopharynx d'un sujet dans lequel la bonne exécution du traitement peut être mesurée. EXPOSE DE L'INVENTION L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif optimisé pour la rééducation de la trompe auditive par application d'un stimulus de pression dans le rhinopharynx d'un sujet de conception simple, peu onéreuse et permettant de mesurer l'efficacité du traitement. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un dispositif pour appliquer de façon automatique une phase de surpression pneumatique, de valeur comprise entre 5 et 100 hPa, dans la trompe auditive et/ou dans les fosses nasales d'un sujet humain à travers au moins une narine au moment de la déglutition, ledit dispositif comprenant au moins un générateur de gaz, un réservoir de gaz et un circuit de fluide de détection et de commande communiquant avec le réservoir et le générateur de gaz et allant à un embout étanche au niveau des narines faisant partie d'une pièce nasale équipée d'une buse de commande ; ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte au moins un moyen de mesure d'au moins une valeur caractéristique d'un écoulement de gaz lors de la déglutition, un moyen de comparaison automatique de ladite valeur caractéristique avec au moins une valeur prédéterminée, et un moyen d'information du sujet humain apte à indiquer si la déglutition est correctement effectuée. On comprend bien que, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, le dispositif permet de s'assurer que la déglutition est correctement effectuée de telle manière qu'un nombre de déglutitions correctement effectuées, pour une surpression déterminée, est réalisée lors de la séance de traitement, la rendant plus efficace. Selon une première variante d'exécution, le dispositif comporte au moins un moyen de mesure de la variation de débit et/ou de la durée de la variation de débit lors de la déglutition et un moyen de comparaison automatique de la valeur de la variation de débit et/ou de la durée de la variation de débit par rapport à au moins une valeur de variation de débit et/ou à au moins une durée de variation de débit prédéterminée. Alternativement, le dispositif suivant l'invention comporte au moins un moyen de mesure de la surpression et/ou de la durée de la surpression lors de la déglutition et un moyen de comparaison automatique (30,31) de la surpression et/ou de la durée de la surpression par rapport à au moins une valeur de surpression et/ou à au moins une durée de surpression prédéterminée De préférence, le moyen d'information indique l'écart entre la valeur de surpression et/ou la durée de surpression mesurée avec au moins une valeur de surpression et/ou au moins une durée de surpression prédéterminée. Par ailleurs, ledit moyen de comparaison automatique compare la valeur de surpression et/ou la durée de surpression mesurée avec au moins une valeur de surpression et/ou à au moins une durée de surpression prédéterminée sur tout ou partie d'au moins l'une des trois phases de surpression appliquée dans le rhinopharynx lors de la déglutition, une phase de montée de la surpression, une phase dite plateau de la surpression pendant laquelle la surpression est sensiblement constante pendant une durée déterminée, et une phase de descente de ladite surpression. La durée prédéterminée de la montée en surpression est comprise entre 0,05 et 0,8 seconde. La durée prédéterminée de la phase plateau de surpression est comprise entre 0,5 et 5 secondes. La durée de la phase de descente est comprise entre 0,05 et 0,8 seconde. La valeur de surpression prédéterminée consiste en un pourcentage de la valeur de surpression mesurée à un instant prédéterminé de la phase plateau. De manière avantageuse, le moyen d'information comporte des moyens d'alerte visuelle et/ou sonore. Ces moyens d'alerte visuelle consistent dans un écran sur lequel sont aptes à s'afficher des messages. De plus, le moyen de comparaison comporte au moins un moyen de pilotage d'au moins un moyen de commande apte à faire varier la valeur de la surpression mesurée. Ledit moyen de commande consiste de préférence dans une électrovanne. Avantageusement, le dispositif suivant l'invention comporte des moyens de transfert des valeurs de surpression mesurées et/ou des valeurs des durées de surpression mesurées et/ou de la valeur de surpression prédéterminée et/ou de la valeur de la durée de surpression déterminée et/ou des écarts déterminés par le moyen de comparaison. De préférence, le dispositif comporte une soupape dite de sécurité connectée au tuyau flexible afin de limiter la pression dans ledit tuyau flexible en dessous d'une pression déterminée, préférentiellement en dessous de 100 mbars. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, du dispositif pour la rééducation de la trompe auditive suivant l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif pour la rééducation de la trompe auditive suivant l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique du dispositif suivant 1' invention, - la figure 3 est une représentation graphique de la courbe de la surpression mesurée dans la trompe auditive en fonction du temps lors de la déglutition - la figure 4 est une représentation schématique d'une variante d'exécution du dispositif suivant l'invention - les figures 5 et 6 sont des représentations schématiques de la variante d'exécution du dispositif au cours des différentes étapes de fonctionnement dudit dispositif DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On décrira ci-après un dispositif pour la rééducation de la trompe auditive par application d'un stimulus pneumatique dans les fosses nasales et dans la trompe auditive au moment de la déglutition ; toutefois, il est bien évident que le dispositif suivant l'invention pourra trouver d'autres applications telles que la « Tubomanométrie » par exemple sans sortir du cadre de l'invention. Par souci de clarté, dans la suite de la description, les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux différentes figures. De plus, les diverses vues en coupe ne sont pas nécessairement tracées à l'échelle et les dimensions des éléments peuvent avoir été exagérées pour faciliter la compréhension de 1' invention. En référence à la figure 1, le dispositif suivant l'invention comporte un embout narinaire (1) raccordé à une pièce dite nasale (2) cylindrique comprenant une buse de commande (3) et une buse d'arrivée d'air (4) et un tuyau (5) flexible raccordant la buse d'arrivée d'air (4) à une buse de sortie d'air (6) d'un boîtier (7). En référence aux figures 1 et 2, le boîtier (7) comporte, de la même manière que dans la demande de brevet français FR 2 824 479, un générateur de gaz (8) tel qu'une pompe pneumatique électrique débitant, dans un conduit d'alimentation (9), un flux continu d'air sous une pression déterminée par un ajutage calibré (10) formé par l'orifice de sortie d'une soupape de décharge (11) à tarage réglable. Le boîtier (7) comporte, par ailleurs, un réservoir de gaz (12) connecté au circuit d'alimentation (9) par une branche amont (13a) et une branche aval (13b) d'un circuit dérivé, les branches (13a) et (13b) du circuit dérivé étant raccordées l'une à l'autre par une vanne pneumatique (14). Ladite vanne pneumatique (14) est composée d'un corps en deux parties, une première partie (14a) en forme de boîte ouverte de laquelle fait saillie un col (14b) et une seconde partie (14c) en forme de boîte ouverte. Les parties (14a) et (14c) sont solidarisées l'une à l'autre, de manière étanche, en enserrant entre elles une membrane élastiquement déformable (15). Cette membrane (15) forme, entre les deux boîtes (14a,14c), une chambre d'équilibrage (16) et une chambre de commande (17). Cette dernière comporte un orifice formant la sortie d'air (6) et est reliée par un conduit (18) à un détecteur de déglutition (19). Le col (14b) de la vanne pneumatique (14) comprend un logement axial (140) ménagé dans une douille métallique (141) et recevant une bille métallique (142), la branche (13b) du circuit dérivé débouchant dans le logement axial (140). L'extrémité inférieure du logement axial (140) comporte un siège (143) apte à recevoir la bille (142) lorsque cette dernière est en position de repos et l'extrémité supérieure dudit logement axial (140) est fermée par un bouchon (144) vissé sur le col (14b) en plaquant un joint torique (145) positionné à l'extrémité supérieure dudit col (14b). Ledit bouchon (144) comporte un canal d'entrée (146) communiquant avec la branche amont (13a) du circuit dérivé et dont la partie inférieure est élargie pour recevoir un ressort hélicoïdal (147) qui tend à repousser la bille (142) dans le siège (143). De plus, l'extrémité inférieure du siège (143) comporte un alésage centrale (148) débouchant dans la chambre d'équilibrage (16) et dans lequel s'étend d'une tige (149) d'un poussoir (150) dont la tête (151) prend appui sur la membrane (15) de la vanne pneumatique (14). Ledit détecteur de déglutition (19) est connecté au réservoir (12) par une conduite (20) et est composé de deux parties (21a,21b) qui sont assemblées de manière étanche de part et d'autre d'une membrane élastiquement déformable (22) qui, en position de repos et avec l'aide d'un ressort (23), obture une buse (24) connectée à la conduite (20). Cette membrane (22) divise le détecteur de déglutition (19) en une chambre de commande (25) reliée à la chambre d'équilibrage (16) de la vanne pneumatique (14) par une conduite (26) et en une chambre d'équilibrage (27). La buse (24) comporte un ajutage calibré complémentaire (28) qui laisse passer un débit d'air formant flux de détection et de commande. Ainsi, la pièce nasale (2) équipée d'une buse de commande (3) forme avec le tuyau flexible (5), la chambre de commande (17), la conduite (26), la chambre de commande (25) et la buse (24), le circuit de détection et de commande en mesure de transmettre: - à la pièce nasale (2), le flux de détection et de commande débité par l'ajutage (28), - aux chambres (17) et (25), la montée en pression du flux précité, consécutivement à la mise en étanchéité de la sphère ORL par la déglutition et à la fermeture de buse de commande (3), - et à l'embout narinaire (1), la dose d'air en surpression libérée par le réservoir (12). Par ailleurs, selon l'invention, en référence à la figure 2, le dispositif comporte un capteur de pression (29) connecté à une unité centrale de traitement (30) dite CPU selon l'acronyme anglo-saxon « Central Processing Unit » incluant de manière classique une horloge ; ledit capteur de pression (29) étant positionné dans le tuyau (5) flexible raccordant la buse d'arrivée d'air (4) de la pièce nasale (2) à la buse de sortie d'air (6) du boîtier (7). Ce capteur de pression (29) permet de mesurer de manière continue dans le temps la valeur de la surpression et/ou de la durée de la surpression lors la déglutition comme il sera détaillé plus loin. L'unité centrale de traitement (30) est connectée à une unité de mémoire (31) et à des moyens d'affichage (32) tel qu'un écran LCD par exemple. L'unité de mémoire (31) pourra consister dans toute unité de mémoire bien connue de l'homme du métier telle qu'une DRAM selon l'acronyme anglo-saxon « Dynamic Random Access Memory », une SDRAM selon l'acronyme anglo-saxon « Synchronous Dynamic Random Access Memory », une mémoire flash ou similaire. De plus, il est bien évident que l'unité centrale de traitement (30) pourra ne pas comporter d'horloge interne. Dans cette hypothèse, le dispositif suivant l'invention comportera une horloge externe connectée à l'unité centrale de traitement (30). Ladite unité centrale de traitement (30) comporte, par ailleurs, des moyens de comparaison de la valeur de la surpression et/ou de la durée de la surpression pour au moins l'une des phases par rapport à des valeurs de surpression et/ou des durées de surpression prédéterminées afin de s'assurer que la déglutition est correctement effectuée lors du stimulus de pression, la courbe de la surpression comportant trois phases lors de la déglutition, en référence à la figure 3, une phase de montée de la surpression (100), une phase dite plateau (110) de la surpression pendant laquelle la surpression est sensiblement constante pendant une durée déterminée, et une phase de descente (120) de ladite surpression. Ces moyens de comparaison consistent dans un programme d'ordinateur incluant des algorithmes enregistrés soit dans l'unité centrale de traitement (30) soit dans l'unité de mémoire (31). On entend par algorithme une suite finie d'opérations élémentaires constituant un schéma de calculs ou de résolutions d'un problème. Lesdits moyens de comparaison comportent des premiers moyens de comparaison de la durée de la phase de montée (100) de la surpression mesurée par le capteur (29) avec une durée prédéterminée enregistrée dans une unité de mémoire. La durée prédéterminée de la montée en surpression est comprise entre 0,05 et 0,8 seconde. Ainsi, l'algorithme formant les premiers moyens de comparaison détecte la phase de montée (100) de la courbe de pression mesurée en fonction du temps, puis il détermine la durée de cette phase de montée (100) à partir de la courbe de mesure de la pression. Cette durée mesurée de la phase de montée (100) est comparée avec une plage de valeurs encadrée par deux valeurs seuils prédéterminées enregistrées dans l'unité de mémoire (31). Si la durée mesurée de la phase de montée (100) se situe en dehors de la plage de valeurs encadrées par les valeurs seuils, l'unité centrale de traitement (30) génère un message indiquant un échec de la déglutition qui s'affiche alors sur l'écran (32). Si la durée mesurée de la phase de montée (100) est comprise dans la plage de valeurs encadrées par les valeurs seuils, l'unité centrale de traitement (30) exécute éventuellement un second algorithme correspondant à des seconds moyens de comparaison. Ces seconds moyens de comparaison comparent la durée de la phase plateau (110) de surpression avec une durée prédéterminée enregistrée dans l'unité de mémoire (31). La durée prédéterminée de la phase plateau (110) de surpression est comprise entre 0,5 et 5 secondes. Ainsi, l'algorithme formant les seconds moyens de comparaison détecte la phase plateau (110) de la courbe de pression mesurée en fonction du temps, puis il détermine la durée de cette phase plateau (110) à partir de la courbe de mesure de la pression. Cette durée mesurée de la phase plateau (110) est comparée avec une plage de valeur encadrée par deux valeurs seuils prédéterminées enregistrées dans l'unité de mémoire (31). Si la durée mesurée de la phase plateau (110) se situe en dehors de la plage de valeurs encadrée par les valeurs seuils, l'unité centrale de traitement (30) génère un message indiquant un échec de la déglutition qui s'affiche sur l'écran (32). Par contre, si la durée mesurée de la phase plateau (110) est comprise dans la plage de valeurs encadrée par les valeurs seuils, l'unité centrale de traitement (30) exécute éventuellement un troisième algorithme correspondant à des troisièmes moyens de comparaison. Ces troisièmes moyens de comparaison comparent la valeur de surpression mesurée au cours de la phase plateau (110) avec une plage de valeurs encadrée par deux valeurs seuils de surpression prédéterminées enregistrées dans l'unité de mémoire (31). Ces deux valeurs seuils de surpression prédéterminées consistent respectivement en un pourcentage de la valeur de surpression mesurée à un instant prédéterminé de la phase plateau (110). Ainsi, l'algorithme formant les troisièmes moyens de comparaison détecte la phase plateau (110) de la courbe de pression mesurée en fonction du temps, puis il détermine la valeur de la surpression au début de cette phase plateau (110) et la valeur de la surpression à la fin de la phase plateau (110). L'algorithme détermine ensuite la valeur seuil de surpression en fonction de la valeur de surpression mesurée au début de la phase plateau (110) puis il compare la valeur mesurée à la fin de la phase plateau (110) avec la plage de valeurs seuils préalablement calculée. Si la valeur mesurée de la surpression à la fin de la phase plateau (110) se situe en dehors de la plage de valeurs, l'unité centrale de traitement (30) génère un message indiquant un échec de la déglutition qui s'affiche sur l'écran (32). Il est bien évident que, de manière alternative, l'algorithme pourra exécuter l'un quelconque des moyens de comparaison précédemment décrits ou une combinaison quelconque de ces trois moyens de comparaison. On notera que les messages d'échec de la déglutition correspondant aux seconds et troisièmes moyens de comparaison peuvent également correspondre à une perte d'étanchéité au niveau de l'embout narinaire (1). Le patient est alors invité à vérifier l'adaptation de l'embout aux narines et éventuellement à changer de taille d'embout. De plus, l'embout étanche peut être raccordé à une seule narine, l'autre narine étant alors obturée. On observera que le dispositif pourra également comporter des moyens d'alerte sonore signalant un échec de la déglutition sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, on notera que l'utilisateur pourra paramétrer notamment la valeur de surpression, usuellement entre 5 et 100 hPa, et/ou le nombre de déglutitions à réaliser et/ou les valeurs seuils de surpression et/ou de durées de surpression au moyen de boutons (33) de commande et de sélection positionnés de part et d'autre de l'écran (32), en référence à la figure 1. De manière avantageuse, le dispositif suivant l'invention comporte des moyens de transfert (34) des valeurs de surpression mesurées et/ou des valeurs des durées de surpression mesurées et/ou de la valeur de surpression prédéterminée et/ou de la valeur de la durée de surpression déterminée et/ou des écarts déterminés par le moyen de comparaison. Ces moyens de transfert consistent en un bus informatique permettant de se connecter sur un réseau et/ou en des moyens de communication sans fil tels que Bluetooth®, Zigbee®, etc... ou similaire. Selon une variante d'exécution du dispositif suivant l'invention, en référence à la figure 4, ledit dispositif comporte de la même manière que précédemment un embout narinaire (1) raccordé à une pièce dite nasale (2) cylindrique comprenant une buse de commande (3) et une buse d'arrivée d'air (4) et un tuyau (5) flexible raccordant la buse d'arrivée d'air (4) à une buse de sortie d'air (6) d'un boîtier (7), un générateur de gaz (8) tel qu'une pompe pneumatique électrique débitant, dans un conduit d'alimentation (9), un flux continu d'air sous une pression déterminée. Le conduit d'alimentation (9) est connecté à une première électrovanne (35) à trois voies, la première voie étant connectée audit conduit d'alimentation (9), la troisième voie étant connectée à un réservoir (12) par un conduit (36) et la seconde voie étant connectée à une voie d'une seconde électrovanne (37) par un conduit (38). Cette seconde électrovanne (37) comporte également trois voies, une première voie étant connectée au tuyau flexible (5) au travers d'une buse de sortie d'air (6), une troisième voie étant connectée par le conduit (38) à la seconde voie de la première électrovanne (35) et la seconde voie étant connectée au réservoir (12) par un conduit (39). Le dispositif comporte par ailleurs une soupape (40) dite de sécurité connectée au tuyau flexible (5) afin de limiter la pression dans le tuyau flexible (5) en dessous de 100 mbars. En effet, lorsque la pression dans le tuyau flexible (5) atteint 100 mbars, la soupape (40) s'ouvre pour laisser s'échapper de l'air. Par ailleurs, le dispositif suivant l'invention comporte un premier capteur de pression (41) positionnés sur le tuyau flexible (5) et un second capteur de pression (42) positionné sur le conduit (36) alimentant le réservoir (12), lesdits capteurs de pression (41) et (42) étant connectés à une unité centrale de traitement (30) dite CPU selon l'acronyme anglo-saxon « Central Processing Unit » incluant de manière classique une horloge. L'unité centrale de traitement (30) est connectée à une unité de mémoire (31) et à des moyens d'affichage (32) tel qu'un écran LCD par exemple. Ladite unité centrale de traitement (30) comporte, par ailleurs, des moyens de comparaison de la valeur de la surpression et/ou de la durée de la surpression pour au moins l'une des phases par rapport à des valeurs de surpression et/ou des durées de surpression prédéterminées afin de s'assurer que la déglutition est correctement effectuée lors du stimulus de pression. Le dispositif fonctionne ainsi de la manière suivante. En référence à la figure 4, la première électrovanne (35) est en position dite de repos, dans laquelle la première voie est connectée à la troisième voie, alimentant ainsi le réservoir (12) qui se remplit, la seconde électrovanne (37) étant également en position dite de repos dans laquelle la première voie connectée au tuyau flexible (5) et la troisième voie sont connectées à la seconde voie de la première électrovanne (35). En référence à la figure 5, lorsqu'une pression déterminée est atteinte dans le réservoir (12), ladite pression étant mesurée par le second capteur de pression (42), l'unité centrale de traitement (30) actionne la première électrovanne (35) de sorte que la première voie soit désormais en communication avec la deuxième voie. De cette manière, le réservoir (12) n'est plus alimenté en air et la pompe (8) délivre un filet d'air, par le biais de la voie 1-3 de la seconde électrovanne (37), dans le nez du patient à travers l'embout narinaire (1) raccordé à la pièce nasale (2). En référence à la figure 6, lorsque le patient déglutit, le voile de son palais se ferme et la pression dans le tuyau flexible (5) augmente. Le premier capteur de pression (41) mesure en continu la pression dans le tuyau flexible (5) et lorsque la pression mesurée est supérieure ou égale à une valeur prédéterminée, l'unité centrale de traitement (30) actionne la seconde électrovanne (37) de telle manière que la première voie soit en communication avec la seconde voie connectée au réservoir (12) au moyen du conduit (39). L'embout narinaire (1) est alors alimenté en air par le réservoir (12), par le biais de la voie 1-2 de la seconde électrovanne (37), et l'unité de centrale de traitement (30) contrôle la déglutition comme décrit précédemment. A la fin de la déglutition, ladite unité de traitement (30) actionne les deux électrovannes (35) et (37) de telle manière que la pompe (8) alimente à nouveau le réservoir (12) comme représenté sur la figure 4 et un nouveau cycle de déglutition peut recommencer. Il va de soi que, la pression étant dépendante du débit d'air conformément au théorème de Bernoulli, au moins un des capteurs de pression (41,42) peut être substitué par un capteur de débit, l'unité de traitement (30) comportant alors un moyen de comparaison automatique de la valeur de la variation de débit (ou de la surpression) et/ou de la durée de la variation de débit (ou de surpression) par rapport à au moins une valeur de variation de débit (ou de surpression) et/ou à au moins une durée de variation de débit (ou de surpression) prédéterminée, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention | La présente invention concerne un dispositif pour appliquer de façon automatique une phase de surpression pneumatique, de valeur comprise entre 5 et 100 hPa, dans la trompe auditive et/ou dans les fosses nasales d'un sujet humain à travers au moins une narine au moment de la déglutition, ledit dispositif comprenant au moins un générateur de gaz (8), un réservoir de gaz (12) et un circuit de fluide de détection et de commande communiquant avec le réservoir (12) et le générateur de gaz (8) et allant à un embout (1) étanche au niveau des narines faisant partie d'une pièce nasale (2) équipée d'une buse de commande (3) ; ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte au moins un moyen de mesure (29,35) d'au moins une valeur caractéristique d'un écoulement de gaz lors de la déglutition, un moyen de comparaison automatique (30,31) de ladite valeur caractéristique avec au moins une valeur prédéterminée, et un moyen d'information (32) du sujet humain apte à indiquer si la déglutition est correctement effectuée. | 1. Dispositif pour appliquer de façon automatique une phase de surpression pneumatique, de valeur comprise entre 5 et 100 hPa, dans la trompe auditive et/ou dans les fosses nasales d'un sujet humain à travers au moins une narine au moment de la déglutition, ledit dispositif comprenant au moins un générateur de gaz (8), un réservoir de gaz (12) et un circuit de fluide de détection et de commande communiquant avec le réservoir (12) et le générateur de gaz (8) et allant à un embout (1) étanche au niveau des narines faisant partie d'une pièce nasale (2) équipée d'une buse de commande (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de mesure (29,35) d'au moins une valeur caractéristique d'un écoulement de gaz lors de la déglutition, un moyen de comparaison automatique (30,31) de ladite valeur caractéristique avec au moins une valeur prédéterminée, et un moyen d'information (32) du sujet humain apte à indiquer si la déglutition est correctement effectuée. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de mesure de la variation de débit et/ou de la durée de la variation de débit lors de la déglutition et un moyen de comparaison automatique de la valeur de la variation de débit et/ou de la durée de la variation de débit par rapport à au moins une valeur de variation de débit et/ou à au moins une durée de variation de débit prédéterminée 3. Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de mesure de la surpression et/ou de la durée de la surpression lors de la déglutition et un moyen de comparaison automatique (30,31) de la surpression et/ou de la durée de la surpression par rapport à au moins une valeur de surpression et/ou à au moins une durée de surpression prédéterminée30 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le moyen d'information indique l'écart entre la valeur de surpression et/ou la durée de surpression mesurée avec au moins une valeur de surpression et/ou au moins une durée de surpression prédéterminée. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4 caractérisé en ce que ledit moyen de comparaison automatique (30,31) compare la valeur de surpression et/ou la durée de surpression mesurée avec au moins une valeur de surpression et/ou à au moins une durée de surpression prédéterminée sur tout ou partie d'au moins l'une des trois phases de surpression appliquée dans le rhinopharynx lors de la déglutition, une phase de montée (100) de la surpression, une phase dite plateau (110) de la surpression pendant laquelle la surpression est sensiblement constante pendant une durée déterminée, et une phase de descente (120) de ladite surpression, 6. Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que la durée prédéterminée de la montée (100) en surpression est comprise entre 0,05 et 0,8 seconde. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 5 ou 6 caractérisé en ce que la durée prédéterminée de la phase plateau (110) de surpression est comprise entre 0,5 et 5 secondes. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7 caractérisé en ce que la durée de la phase de descente (120) est comprise entre 0,05 et 0,8 seconde. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 8 caractérisé en ce que la valeur de surpression prédéterminée consiste en un pourcentage de la valeur de surpression mesurée à un instant prédéterminé de la phase plateau (110).30 10. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 9 caractérisé en ce que le moyen d'information (32) comporte des moyens d'alerte visuelle et/ou sonore. 11. Dispositif selon la 10 caractérisé en ce que les moyens d'alerte visuelle consistent dans un écran (32) sur lequel sont aptes à s'afficher des messages. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 11 caractérisé en ce que le moyen de comparaison (30,31) comporte au moins un moyen de pilotage d'au moins un moyen de commande (35,37) apte à faire varier la valeur de la surpression mesurée. 13. Dispositif selon la 12 caractérisé en ce que le moyen de commande consiste dans une électrovanne (35,37). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 13 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de transfert (34) des valeurs de surpression mesurées et/ou des valeurs des durées de surpression mesurées et/ou de la valeur de surpression prédéterminée et/ou de la valeur de la durée de surpression déterminée et/ou des écarts déterminés par le moyen de comparaison. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisé en ce qu'il comporte une soupape (40) dite de sécurité connectée à un tuyau flexible (5) raccordant la buse d'arrivée d'air (4) à une buse de sortie d'air (6) d'un boîtier (7) dans lequel s'étend le générateur de gaz (8) afin de limiter la pression dans le tuyau flexible (5) en dessous d'une pression déterminée.30 | A | A61 | A61B,A61M | A61B 5,A61M 15 | A61B 5/00,A61M 15/00 |
FR2989634 | A1 | DISPOSITIF DE BUTEE DE SUSPENSION ET JAMBE DE FORCE EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF | 20,131,025 | La présente invention concerne un dispositif de butée de suspension, en particulier du type MacPherson (« MacPherson Suspension Bearing » ou MSBU en Anglais). L'invention concerne également une jambe de force de véhicule automobile, comprenant un amortisseur et un tel dispositif de butée de suspension. Le domaine de l'invention est celui des systèmes de suspension, notamment automobile. De manière connue, un système de suspension automobile comprend une jambe de force supportant un essieu et une roue de véhicule. Une butée de suspension est disposée dans la partie supérieure de la jambe de force, opposée à la roue et au sol, entre un ressort de suspension et un organe supérieur solidaire de la caisse du véhicule. Le ressort est disposé autour d'une tige de piston amortisseur, dont l'extrémité peut être solidarisée à la caisse du véhicule. La butée de suspension comprend un roulement, une coupelle inférieure, une coupelle supérieure et au moins un joint d'étanchéité disposé entre les coupelles. Excepté le joint, les différents éléments constitutifs de la butée de suspension sont généralement en métal afin d'augmenter leur résistance mécanique. La coupelle supérieure est interposée entre une bague supérieure du roulement et l'organe supérieur, tandis que la coupelle inférieure est interposée entre une bague inférieure du roulement et le ressort de suspension. Ainsi, la butée de suspension est adaptée pour transmettre des efforts axiaux entre le ressort de suspension et la caisse du véhicule, tout en autorisant un mouvement angulaire relatif entre les bagues du roulement. Une telle butée de suspension, notamment du type MSBU, est amenée à être mise en oeuvre dans un environnement agressif. Le véhicule est par exemple susceptible de rouler sur une route inondée, poussiéreuse ou boueuse, puis d'être nettoyé avec un jet d'eau à haute pression. Dans ces conditions, des infiltrations d'eau ou d'autres particules polluantes peuvent se produire dans la butée, notamment dans le roulement, avec des conséquences néfastes sur leurs durées de vie et leurs performances respectives. Le joint ou les joints d'étanchéité intégrés à la butée sont prévus pour éviter ces infiltrations dans la butée de suspension. Les documents US-A-5 618 116, JP-A-1997 303 474 et JP-A-2009 002 425 décrivent différentes butées de suspension équipées de joint d'étanchéité. Dans chacune de ces butées, les joints en caoutchouc sont surmoulés sur un support métallique, tandis que leurs lèvres d'étanchéité viennent en appui sur des surfaces métalliques. En raison du contact glissant entre le joint en caoutchouc et les surfaces métalliques, l'étanchéité et donc la fiabilité de telles butées ne sont pas entièrement satisfaisantes. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de butée de suspension amélioré. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de butée de suspension, comprenant au moins un roulement formant butée axiale suivant un axe principal, et au moins un joint d'étanchéité adapté pour protéger le roulement d'infiltrations d'eau ou de particules polluantes. Le dispositif de butée de suspension est caractérisé en ce qu'il comprend également une coupelle inférieure et une coupelle supérieure en matériau plastique, en contact avec chaque roulement, la coupelle inférieure formant moyen d'appui pour un ressort de suspension, et en ce que le ou chaque joint est en matériau thermoplastique surmoulé sur un premier élément en matériau plastique parmi la coupelle inférieure et la coupelle supérieure et comporte une base de forme sensiblement annulaire depuis laquelle s'étend au moins une lèvre d'étanchéité en contact avec le deuxième élément en matériau plastique parmi la coupelle inférieure et la coupelle supérieure. Ainsi, l'invention permet d'améliorer l'étanchéité du dispositif de butée de suspension, et donc sa fiabilité et sa tenue en service. Le surmoulage du ou des joints sur des surfaces plastiques renforce leur adhérence mécanique relative. Comme la ou les lèvres d'étanchéité sont chacune en contact avec une surface plastique, le risque de glissement de ces lèvres vers une configuration non étanche est réduit. L'utilisation d'éléments en matériau plastique permet également de réduire le coût du dispositif en comparaison avec des éléments en métal. Par ailleurs, l'encombrement du dispositif est réduit du fait de l'absence d'éléments intermédiaires entre le roulement et, d'une part, la coupelle inférieure formant siège du ressort de suspension et, d'autre part, la coupelle supérieure coopérant avec l'organe supérieur solidaire de la caisse du véhicule. De plus, la forme annulaire de la base du joint est simple en comparaison avec les dispositifs existants, comprenant des bases en L ou en U. Certaines variantes de l'invention améliorent encore l'étanchéité du dispositif, notamment en fonction des paramètres géométriques du joint, comme détaillé ci-après. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison : - Chaque roulement comprend une bague intérieure en contact avec la coupelle inférieure en plastique, une bague extérieure en contact avec la coupelle supérieure en plastique et des éléments roulants disposés entre la bague intérieure et la bague extérieure. - Le dispositif de butée de suspension comprend un unique roulement à contact oblique. - Le joint comporte deux lèvres d'étanchéité en contact avec le deuxième élément, chaque lèvre d'étanchéité ayant au moins un point de contact avec ce deuxième élément. - La ou chaque lèvre d'étanchéité comporte un coude préformé entre une première partie de lèvre s'étendant jusqu'à la base du joint et une deuxième partie de lèvre s'étendant jusqu'à une extrémité d'appui de la lèvre d'étanchéité sur le deuxième élément. - Le coude préformé de la ou chaque lèvre d'étanchéité est en retrait vers le roulement. - Pour la ou chaque lèvre d'étanchéité, en section dans un demi-plan comprenant l'axe principal, la première partie de lèvre s'étend suivant une première ligne médiane, la deuxième partie de lèvre s'étend selon une deuxième ligne médiane, et la lèvre d'étanchéité définit un angle aigu entre la première ligne médiane et la deuxième ligne médiane. - Les deux lèvres d'étanchéité du joint comprennent une lèvre radiale dont l'angle aigu est orienté globalement suivant une direction radiale à l'axe principal, et une lèvre axiale dont l'angle aigu est orienté globalement suivant une direction axiale à l'axe principal. - Le ou chaque angle aigu est compris entre 10° inclus et 90° exclus. - La ou chaque lèvre d'étanchéité définit, en section dans un demi-plan comprenant l'axe principal : une épaisseur, mesurée perpendiculairement à une ligne médiane de la lèvre d'étanchéité, qui est sensiblement constante de la base du joint jusqu'à l'extrémité d'appui de la lèvre d'étanchéité ; une longueur au repos, mesurée perpendiculairement à la base du joint entre cette base et l'extrémité d'appui de la lèvre d'étanchéité lorsque le joint est au repos ; et un rapport de l'épaisseur par la longueur au repos qui est strictement inférieur à 0,206, de préférence inférieur à 0,2. - L'épaisseur de la lèvre d'étanchéité est constante et comprise entre 0,4 et 0,8 millimètre, de préférence comprise entre 0,5 et 0,7 millimètre, encore de préférence égale à 0,6 millimètre. - La longueur au repos de la lèvre d'étanchéité est comprise entre 2 et 4 millimètres, de préférence comprise entre 2,5 et 3,5 millimètres, encore de préférence égale à 3 millimètres. - Pour la ou au moins certaines des lèvres d'étanchéité, la première partie de lèvre est plus courte ou de même longueur que la deuxième partie de lèvre le long de leurs lignes médianes respectives, le coude étant plus rapproché ou équidistant de la base du joint que de l'extrémité d'appui de la lèvre d'étanchéité. - Le deuxième élément parmi la coupelle inférieure et la coupelle supérieure a une face interne munie d'un épaulement, et au moins une lèvre d'étanchéité du joint a au moins une extrémité d'appui avec le deuxième élément entre, d'une part, l'épaulement et, d'autre part, une ouverture délimitée entre la coupelle inférieure et la coupelle supérieure. L'invention concerne également une jambe de force de véhicule automobile, comprenant un amortisseur et un dispositif de butée de suspension tel que mentionné ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une coupe axiale partielle d'une jambe de force conforme à l'invention, comprenant un dispositif de butée de suspension également conforme à l'invention, ainsi qu'une tige d'amortisseur et un ressort de suspension ; la figure 2 est une section à plus grande échelle du détail II à la figure 1, montrant le dispositif de butée de suspension comprenant un roulement, une coupelle inférieure, une coupelle supérieure et un joint d'étanchéité ; la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 2, montrant uniquement le joint d'étanchéité ; la figure 4 est une vue analogue à la figure 2, d'un dispositif de butée de suspension conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, la coupelle inférieure et le joint d'étanchéité étant seuls représentés ; et la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, montrant uniquement le joint d'étanchéité de la figure 4. Sur les figures 1 à 3 est représenté un dispositif de butée de suspension 10 conforme à l'invention, adapté pour équiper une jambe de force 1 également conforme à l'invention. La jambe de force 1, partiellement représentée à la figure 1, est intégrée à un système de suspension de véhicule automobile. La jambe de force 1 supporte un essieu et une roue de véhicule, non représentés dans un but de simplification. La jambe de force 1 s'étend suivant un axe principal X1, disposé suivant une direction sensiblement verticale lorsque la roue du véhicule repose sur un sol plan. La jambe de force 1 comprend un piston amortisseur incluant un corps de piston et une tige d'amortisseur 2, un ressort de suspension 3 et le dispositif de butée de suspension 10. La tige 2 et le ressort 3 sont partiellement représentés à la figure 1, tandis que le corps de piston n'est pas représenté, dans un but de simplification. Par la suite, pour faciliter le repérage du dispositif 10 dans l'espace, on définit un côté inférieur Ci duquel sont situés le sol et la roue du véhicule, ainsi qu'un côté supérieur Cs opposé au côté inférieur Ci, au sol et à la roue. On définit également un côté intérieur Cc correspondant à l'axe principal X1, ainsi qu'un côté extérieur Ce opposé à l'axe X1 par rapport au dispositif 10. On définit également une direction radiale et une direction axiale par rapport à l'axe principal X1. Plus précisément, on définit une direction axiale inférieure Di dirigée vers le côté inférieur Ci parallèlement à l'axe X1, une direction axiale supérieure Ds dirigée vers le côté supérieur Cs parallèlement à l'axe X1, une direction radiale centrale Dc dirigée vers le côté intérieur Cc radialement à l'axe X1, ainsi qu'une direction radiale extérieure De dirigée vers le côté extérieur Ce radialement à l'axe X1. La tige d'amortisseur 2 s'étend suivant un axe X2 et coulisse dans le corps, non représenté, du piston amortisseur. Lorsque le système de suspension du véhicule est au repos, l'axe X2 de la tige 2 est confondu avec l'axe principal X1 de la jambe de force 1, comme sur la figure 1. La partie supérieure de la jambe de force 1, de même que les moyens de liaison de la tige à cette partie supérieure, ne sont pas représentés sur les figures du côté supérieur Cs dans un but de simplification. Le ressort de suspension 3 est disposé en appui entre, d'une part du côté inférieur Ci, le corps du piston amortisseur et, d'autre part du côté supérieur Cs, une coupelle inférieure 30 équipant le dispositif de butée de suspension 10. Le ressort 3 est enroulé autour de la tige 2 et de l'axe X1. Le ressort 3 est déformable élastiquement en fonction des contraintes exercées sur le système de suspension du véhicule. Le ressort 3 exerce des efforts axiaux, suivant la direction supérieure Ds, contre la coupelle 30, qui transmet ces efforts au dispositif 10. Dans ce cas, un déplacement axial de la coupelle inférieure 30 par rapport à une coupelle supérieure 40 peut se produire suivant la direction Ds, en raison des jeux internes au dispositif 10. Sur l'exemple de la figure 1, le ressort 3 est avantageusement en contact direct avec la coupelle 30, sans pièce intermédiaire interposée entre eux. Le dispositif de butée de suspension 10 comprend un unique roulement 20 à contact oblique, la coupelle inférieure 30, la coupelle supérieure 40 et un joint d'étanchéité extérieur 60. Le dispositif 10 et ses éléments constitutifs 20, 30, 40 et 60 présentent globalement une forme de révolution, autour d'un axe central X10, lorsque le système de suspension du véhicule est au repos. Les coupelles 30 et 40 délimitent entre elles un logement 50 interne au dispositif 10, dans lequel sont logés le roulement 20 et le joint 60. Sur l'exemple de la figure 1, on considère que le diamètre intérieur du dispositif 10 autour de l'axe X10 est de l'ordre de 100 millimètres. Lorsque le système de suspension du véhicule est au repos, l'axe X10 est confondu avec les axes X1 et X2, comme sur la figure 1. Le roulement 20 inclut une bague intérieure 21, une bague extérieure 22, ainsi que des éléments roulants 23 à contact oblique disposés entre la bague intérieure 21 et la bague extérieure 22, dans une cage 24. La bague intérieure 21 est plus rapprochée radialement de l'axe X10 que la bague extérieure 22. La bague intérieure 21 est située du côté intérieur-inférieur Cc+Ci, tandis que la bague extérieure 22 est située du côté extérieur-supérieur Ce+Cs. Les bagues 21 et 22 sont de préférence métalliques et formées par emboutissage. Dans ce cas, chacune des bagues 21 et 22 forme une piste de roulement emboutie pour les éléments roulants 23 au sein du roulement 20. Plus précisément, la bague intérieure 21 comporte une surface extérieure 25 formant piste de roulement pour les éléments 23 et une surface intérieure 26 d'appui contre la coupelle inférieure 30, tandis que la bague extérieure 22 comporte une surface intérieure 27 formant piste de roulement pour les éléments 23 et une surface extérieure 26 d'appui contre la coupelle supérieure 40. En pratique, le roulement 20 forme butée axiale au sein du dispositif 10, entre les coupelles 30 et 40, suivant les directions Ds et Di. Ainsi, le roulement 20 et le dispositif 10 forment butée axiale au sein de la jambe de force 1. Le roulement 20 permet, d'une part, un pivotement relatif entre les bagues 21 et 22 autour de l'axe X10 et, d'autre part, une inclinaison de l'axe X2 de la tige 2 par rapport à la caisse du véhicule. Le roulement 20 est de préférence à contact oblique afin de limiter les efforts et frottements internes au dispositif 10 en service. Sur l'exemple des figures 1 et 2, les éléments roulants 23 sont des billes, dont le contact oblique avec les bagues 21 et 22 est dirigé suivant un axe incliné sensiblement à 45° par rapport à l'axe X10. A titre d'exemple alternatif, les éléments roulants 23 peuvent être des rouleaux. La coupelle inférieure 30 comprend une partie axiale 30A, une partie radiale 30B, ainsi qu'une partie 30C interne au dispositif 10, bordant le logement 50 du côté inférieur Ci. Les parties 30A et 30B forment globalement un L, au creux duquel est formée une surface concave 31 d'appui du ressort 3. Avantageusement, le ressort 3 est en appui direct contre la coupelle 30, sans pièce intermédiaire interposée entre eux, au niveau de cette surface 31. La concavité de la surface 31 est orientée selon la direction extérieure-inférieure De+Di. De part et d'autre de la concavité, la surface 31 se prolonge par une partie plane 31a du côté extérieur Ce de la partie axiale 30A et par une partie plane 31b du côté inférieur Ci de la partie radiale 30B. La partie 30C s'étend suivant la direction supérieure Ds depuis le côté supérieur Cs de la partie radiale 30B et comporte une face 32 interne au logement 50. La face interne 32 comporte une surface concave 33 recevant la surface 26 de la bague inférieure 21 du roulement 20 en appui oblique selon une direction intérieure-inférieure Dc+Di. La face interne 32 comporte également un logement en creux 34-35 incluant une surface axiale 34 et une surface radiale 35 de réception du joint 60. La coupelle supérieure 40 comprend une partie médiane 40A, une partie extérieure 40B et une partie intérieure 40C. La partie médiane 40A, plus épaisse et donc plus résistante que les parties 40B et 40C, reçoit la bague extérieure 22 du roulement 20 en appui oblique selon une direction extérieure-supérieure De+Ds. La partie extérieure 40B s'étend depuis la partie médiane 40A suivant la direction inférieure Di. La partie intérieure 40C s'étend depuis la partie médiane 40A en formant un L, d'abord suivant la direction radiale centrale Dc puis globalement suivant la direction axiale inférieure Di. La coupelle 40 comporte une face 42 interne au logement 50, qui s'étend sur les parties 40A, 40B et 40C, comme détaillé ci-après. La face interne 42 borde le logement 50 à la fois des côtés intérieur Cc, supérieur Cs et extérieur Ce. En pratique, la coupelle inférieure 30 transmet au roulement 20 des efforts essentiellement axiaux, exercés sur le dispositif 10 par le ressort de suspension 3. Plus précisément, ces efforts sont dirigés essentiellement suivant la direction supérieure Ds et sont transmis par le ressort 3 à la coupelle 30, puis au roulement 20, puis à la coupelle 40. Dans le cadre de l'invention, les coupelles 30 et 40 sont en matériau plastique, par exemple du PA66 ou du PA6. Ce matériau plastique est suffisamment résistant en service et améliore l'adhérence entre le joint 60 et les coupelles 30 et 40, en comparaison avec des coupelles en métal. L'étanchéité du logement 50, délimité entre les coupelles 30 et 40, est importante pour ne pas perturber le fonctionnement du roulement 20 et de la butée 10. Le logement 50 comporte une ouverture extérieure 51 délimitée entre un bord 37 appartenant à la partie radiale 30B de la coupelle inférieure 30 et un bord 47 appartenant à la partie extérieure 40B de la coupelle supérieure 40. De même, le logement 50 comporte une ouverture intérieure 52 délimitée entre un bord 38 appartenant à la coupelle inférieure 30, située dans le coin du L formé par les parties 30A et 30B, et un bord 48 appartenant à la partie intérieure 40C de la coupelle supérieure 40. Depuis l'ouverture 52, les parties 30B et 30C de la coupelle inférieure 30 et la partie 40C de la coupelle supérieure 40 forme un labyrinthe 53 interne au logement 50. Au niveau de l'ouverture 51, le joint 60 est surmoulé sur la coupelle inférieure 30 et comporte deux lèvres d'étanchéité 70 et 80 reçue en contact étanche sur la coupelle supérieure 40, comme détaillé ci-après. Les lèvres 70 et 80 sont représentées, d'une part, en service aux figures 1 et 2, en étant déformées au contact de la coupelle 30 et, d'autre part, au repos à la figure 3, c'est-à-dire sans déformation. En pratique, le labyrinthe 53 et le joint 60 sont prévus pour empêcher les infiltrations d'eau ou d'autres particules polluantes dans le logement 50, respectivement depuis le côté intérieur Cc et depuis le côté extérieur Ce du dispositif 10. Le coin 37 est plus éloigné de l'axe X1 du côté extérieur Ce que le coin 47, tandis que le coin 38 est plus rapproché de l'axe X1 du côté intérieur Cc que le coin 48. Ainsi, les ouvertures 51 et 52 sont encore mieux protégées des infiltrations susceptibles de provenir du côté inférieur Ci et de la roue, comme c'est généralement le cas. Comme montré à la figure 2, la face interne 42 de la coupelle supérieure 40 comporte une surface concave 43 recevant la surface 28 de la bague extérieure 22 du roulement 20. La face 42 comporte également une surface annulaire radiale 44 orientée du côté inférieur Ci, prévue pour recevoir la lèvre 80 du joint 60 en contact étanche. La face 42 comporte également une surface cylindrique axiale 46 orientée du côté intérieur Cc, bordant l'ouverture 51 et prévue pour recevoir la lèvre 70 du joint 60 en contact étanche. La face 42 comporte aussi un épaulement 45, ménagé en retrait du côté supérieur Cs de la surface 46 par rapport à l'ouverture extérieure 51, dont la fonction de sécurité est détaillée ci-après. La face 42 est située en vis-vis de la face 32, suffisamment rapprochées pour que le joint 60 s'étende à travers le logement 50. Le joint d'étanchéité extérieur 60 est disposé du côté extérieur Ce du dispositif 10 et est prévu pour réaliser l'étanchéité au niveau de l'ouverture extérieure 51 du dispositif 10. Le joint 60 est en matériau thermoplastique, par exemple en polyéthylène TPE ou en polyuréthane TPU. Le joint 60 est surmoulé sur un support en matériau plastique, à savoir la coupelle inférieure 30. Le joint 60 comprend une base 61 de forme sensiblement annulaire entourant l'axe X10, depuis laquelle s'étendent les deux lèvres d'étanchéité 70 et 80. La forme annulaire de la base 61 est simple en comparaison avec certains dispositifs existants, comprenant des bases en L ou en U, ce qui simplifie la fabrication du joint 60 et son intégration dans le dispositif 10. La base 61 comprend une surface intérieure cylindrique 62 et une surface annulaire radiale 63, adaptées pour être reçues respectivement du côté intérieur Cc contre la surface 34 et du côté inférieur Ci contre la surface 35 de la face interne 32 de la coupelle 30, lors du surmoulage du joint 60 sur cette coupelle 30. L'adhérence mécanique entre les matériaux plastiques de la coupelle 30 et du joint 60 est améliorée, en comparaison avec les dispositifs où le joint est monté sur un support métallique. Les deux lèvres d'étanchéité 70 et 80 s'étendent depuis un coin 64 de la base 61, opposé aux surfaces 61 et 62. Par la suite, on considère un demi-plan P1 comprenant l'axe principal X1, radial à cet axe X1. Comme montré à la figure 3, la lèvre d'étanchéité 70 comporte une première partie de lèvre 71 et une deuxième partie de lèvre 72 reliées par un coude préformé 73. Dans le demi-plan P1, la première partie 71 s'étend suivant une première ligne médiane A71, depuis le coin 64 de la base 61 jusqu'au coude 73, tandis que la deuxième partie 72 s'étend suivant une deuxième ligne médiane A72, depuis le coude 73 jusqu'à une extrémité 74 d'appui de la lèvre 70 sur la coupelle supérieure 40. Plus précisément, l'extrémité 74 est disposée en contact étanche sur la face cylindrique axiale 46 de la coupelle 40. Le coude 73 est situé en retrait vers le roulement 20, à l'intérieur du logement 50, par rapport à l'extrémité 74. Dans le demi-plan P1 également, la lèvre 70 définit un angle obtus a70 et un angle aigu [370 entre les lignes médianes A71 et A72. De même, la lèvre d'étanchéité 80 comporte une première partie de lèvre 81 et une deuxième partie de lèvre 82 reliées par un coude préformé 83. Dans le demi-plan Pl, la première partie 81 s'étend suivant une première ligne médiane A81, depuis le coin 64 de la base 61 jusqu'au coude 83, tandis que la deuxième partie 82 s'étend suivant une deuxième ligne médiane A82, depuis le coude 83 jusqu'à une extrémité 84 d'appui de la lèvre 80 sur la coupelle supérieure 40. Plus précisément, l'extrémité 84 est disposée en contact étanche sur la face annulaire radiale 44 de la coupelle 40. Le coude 83 est situé en retrait vers le roulement 20, à l'intérieur du logement 50, par rapport à l'extrémité 84. Dans le demi-plan P1 également, la lèvre 80 définit un angle obtus a80 et un angle aigu [380 entre les lignes médianes A81 et A82. En pratique, les deux lèvres d'étanchéité 70 et 80 du joint 60 comprennent, d'une part, la lèvre radiale 70 dont l'angle aigu [370 est orienté globalement suivant la direction radiale extérieure De par rapport à l'axe X1 et, d'autre part, la lèvre axiale 80 dont l'angle aigu [380 est orienté globalement suivant la direction axiale supérieure Ds par rapport à l'axe Xl, à la fois en repos ou en service. En d'autres termes, l'angle [370 présente une bissectrice toujours inclinée d'un angle supérieur à 45° par rapport à l'axe Xl, tandis que l'angle [380 présente une bissectrice toujours inclinée d'un angle inférieur à 45° par rapport à l'axe Xl. En fonction des conditions de fonctionnement du dispositif 10 et des paramètres géométriques de conception des lèvres 70 et 80, chaque angle aigu [370 et [380 est compris entre 10° inclus et 90° exclus, de préférence égal à 60° environ lorsque le joint 60 est au repos. Dans le demi-plan P1, chaque lèvre d'étanchéité 70 et 80 définit une épaisseur, respectivement e70 ou e80, une longueur au repos, respectivement L70 ou L80, ainsi qu'un rapport de l'épaisseur par la longueur au repos, respectivement e70/L70 ou e80/L80. L'épaisseur e70, mesurée perpendiculairement à la ligne médiane A71 au niveau de la partie 71 et perpendiculairement à la ligne médiane A72 au niveau de la partie 72, est constante de la base 61 du joint 60 jusqu'à l'extrémité d'appui 74 de la lèvre 70. De même l'épaisseur e80, mesurée perpendiculairement à la ligne médiane A81 au niveau de la partie 81 et perpendiculairement à la ligne médiane A82 au niveau de la partie 82, est constante de la base 61 du joint 60 jusqu'à l'extrémité d'appui 84 de la lèvre 80. Seuls les coudes 73 et 83 forment une légère discontinuité, de sorte que chacun des épaisseurs e70 et 80 peut être qualifiée de « sensiblement constante » le long de la lèvre 70 ou 80. A titre d'exemple, chaque épaisseur e70 ou e80 est comprise entre 0,4 et 0,8 millimètre, de préférence comprise entre 0,5 et 0,7 millimètre, encore de préférence égale à 0,6 millimètre. En pratique, les lèvres 70 et 80 sont déformables contre la coupelle 40 lorsque le dispositif 10 est en service, de sorte que la longueur des lèvres 70 et 80 est variable. Comme montré à la figure 3, on mesure chacune des longueurs au repos L70 ou L80 perpendiculairement à la base 61 du joint 60, entre cette base 61 et respectivement, d'une part, l'extrémité d'appui 74 de la lèvre 70 suivant la direction radiale Ds pour la longueur L70 et, d'autre part, l'extrémité d'appui 84 de la lèvre 80 suivant la direction axiale De pour la longueur L80, lorsque le joint 60 est au repos. A titre d'exemple, chaque longueur au repos L70 ou L80 est comprise entre 2 et 4 millimètres, de préférence comprise entre 2,5 et 3,5 millimètres, encore de préférence égale à 3 millimètres. Ainsi, les lèvres 70 et 80 sont définies telles que chacun des rapports e70/L70 ou e80/L80 est strictement inférieur à 0,206, de préférence inférieur à 0,2. Sur l'exemple des figures 1 à 3, la partie 71 est plus courte que la partie 72 le long de leurs lignes médianes A71 et A72 et, de même, la partie 81 est plus courte que la partie 82 le long de leurs lignes médianes A81 et A82. Autrement dit, le coude 73 est plus rapproché de la base 61 que de l'extrémité d'appui 74 de la lèvre 70 et, de même, le coude 83 est plus rapproché de la base 61 que de l'extrémité d'appui 84 de la lèvre 80. Egalement sur l'exemple des figures 1 à 3, chacune des extrémités 74 et 84 présente une forme arrondie dans le demi-plan P1. En alternative, l'extrémité 74 ou 84 peut présenter une forme triangulaire pointue ou, de préférence, une forme carrée incluant deux points de contact potentiels avec la coupelle 40. A ce stade, on remarque que l'extrémité 74 de la lèvre 70 est en appui contre la coupelle 40 entre, d'une part, l'épaulement de sécurité 45 formé sur la coupelle 40 et, d'autre part, l'ouverture 51 délimitée entre les coupelles 30 et 40. L'extrémité 74 de la lèvre 70 vient se plaquer contre cet épaulement 45 lorsque des infiltrations d'eaux ou de particules polluantes exercent une pression externe contre la lèvre 70 en pénétrant par l'ouverture 51, ou bien en cas de déplacement axial de la coupelle inférieure 30 par rapport à la coupelle supérieure 40 suivant la direction Ds, lorsque le dispositif 10 est en service et soumis aux efforts axiaux du ressort 3, ce qui permet de compenser les jeux internes au dispositif 10. Ainsi, grâce à l'épaulement 45, le contact étanche entre la lèvre 70 et la coupelle 40 est maintenu quelles que soient les conditions de fonctionnement du dispositif 10. L'épaulement 45 empêche un retournement de la lèvre 70 vers l'intérieur du logement 50 lorsque ces conditions sont particulièrement sévères. Dans le cadre de la présente invention, l'efficacité du scellement étanche du dispositif 10 est améliorée par la forme spécifique du joint 60, en particulier la forme des lèvres 70 et 80, ainsi que par la présence de l'épaulement 45 sur la coupelle 40, sans augmenter le couple de friction entre le joint 60 et la coupelle 40 et sans diminuer les autres performances du dispositif 10. La lèvre 70 constitue la barrière étanche principale du dispositif 10, tandis que la lèvre 80 constitue la barrière étanche de sécurité du dispositif 10, au cas où des infiltrations se produisent malgré tout entre l'extrémité 74 de la lèvre 70 et la coupelle 40. Sur les figures 4 et 5 est représenté un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de butée de suspension 110 conforme à l'invention, adapté pour équiper la jambe de force 1 de la figure 1. Le dispositif 110 comprend un roulement non représenté, une coupelle inférieure 130, une coupelle supérieure 140 partiellement représenté à la figure 4, ainsi qu'un joint d'étanchéité intérieur 160. Le joint 160, disposé du côté intérieur Cc du dispositif 110, est prévu pour réaliser l'étanchéité au niveau d'une ouverture intérieure 151 du dispositif 110. A cette différence près, les paramètres géométriques du joint 60 et des lèvres 70 et 80, décrits ci-dessus en lien avec le premier mode de réalisation, sont valables pour le joint 160 du deuxième mode de réalisation, comprenant une lèvre radiale 170 orienté du côté intérieur Cc et une lèvre axiale 180 orientée du côté supérieur Cs. Les éléments constitutifs du joint 160 sont comparables aux éléments constitutifs du joint 60, décrit plus haut, et portent les mêmes références augmentées de 100. Il s'agit de la base annulaire 161, des surfaces 162 et 163, du coin 164, des parties 171, 172, 181 et 182, des lignes médianes A171, A172, A181 et A182, des coudes 173 et 183, des extrémités d'appui 174 et 184, des angles a170, a180, [3170 et [3180, des épaisseurs e170 et e180, des longueurs au repos L170 et L180, ainsi que des rapports e170/L170 et e180/L180. Une différence entre la lèvre 80 et la lèvre 180 est que pour cette lèvre 180, la première partie 181 est de même longueur que la deuxième partie 182 le long de leurs lignes médianes respectives A181 et A182. Autrement dit, le coude 183 est équidistant de la base 161 du joint 160 que de l'extrémité d'appui 184 de la lèvre 180. Ceci est simplement dû à la configuration particulière des coupelles 130 et 140 dans ce mode de réalisation. La coupelle 140 comprend également un épaulement interne, non représenté dans un but de simplification, sur lequel la lèvre 170 peut venir en appui. Cet épaulement, excepté son positionnement du côté intérieur Cc, est comparable à l'épaulement 45 de la coupelle 40. Par ailleurs, la jambe de force 1 peut être conformée de manière différente de la figure 1 sans sortir du cadre de l'invention. En outre, au moins certains éléments constitutifs du dispositif 10 ou 110 peuvent être conformés différemment des figures 1 à 5 sans sortir du cadre de l'invention. En variante non représentée, le dispositif de butée de suspension 10 ou 110 peut équiper un système de suspension autre que celui d'un véhicule automobile. Selon une autre variante non représentée, le roulement 20 peut ne pas être à contact oblique, mais à contact droit. Selon une autre variante non représentée, au moins une piste du roulement 20 peut être formée directement sur la coupelle 30 et/ou sur la coupelle 40. Selon une autre variante non représentée, le joint 60 ou 160 peut comporter une unique lèvre radiale 70 ou 170 ou une unique lèvre axiale 80 ou 180 s'étendant depuis sa base 61 ou 161. Dans ce cas, le dispositif 10 ou 110 comprend de préférence un épaulement de sécurité similaire à l'épaulement 45. Selon une autre variante non représentée, le dispositif 10 ou 110 peut comprendre à la fois un joint extérieur 60 et un joint intérieur 160 agencés entre les coupelles. Cette variante est plus coûteuse mais réduit encore les risques d'infiltrations d'eau ou de particules polluantes dans le logement interne 50 du dispositif 10 Selon une autre variante non représentée, le dispositif 10 ou 110 peut comprendre un joint extérieur et/ou un joint intérieur surmoulé sur la coupelle supérieure 40 ou 130, dont la ou les lèvres sont en contact étanche avec la coupelle inférieure 30 ou 130 Selon une autre variante non représentée, certaines lèvres 70, 80, 170 ou 180 peuvent se dédoubler au niveau de leur extrémité d'appui 74, 84, 174 ou 184. Dans ce cas, la lèvre présente deux points de contact avec la coupelle correspondante. Quel que soit le mode de réalisation, le dispositif 10 ou 110 comprend une coupelle inférieure 30 ou 130 et une coupelle supérieure 40 ou 140 en matériau plastique, ainsi qu'au moins un joint d'étanchéité 60 ou 160 en matériau thermoplastique surmoulé sur un premier élément 30, 40, 130 ou 140 en matériau plastique parmi la coupelle inférieure et la coupelle supérieure, le joint 60 ou 160 comportant une base 61 ou 161 de forme sensiblement annulaire depuis laquelle s'étend au moins une lèvre d'étanchéité 70, 80, 170 et/ou 180 en contact avec le deuxième élément 30, 40, 130 ou 140 en matériau plastique, distinct du premier élément, parmi la coupelle inférieure et la coupelle supérieure. De préférence, chaque joint 60 ou 160 comporte deux lèvres d'étanchéité 70 et 80, ou 170 et 180, en contact avec le deuxième élément, en l'espèce la coupelle supérieure 40 ou 140 sur les exemples des figures 1 à 5. De préférence, chaque joint 60 ou 160 présente au moins deux points de contact avec le deuxième élément, formés soit par les deux extrémités d'appui des deux lèvres appartenant à ce joint, soit par une unique lèvre dédoublée à son extrémité d'appui, soit par les extrémités d'appui dédoublées de deux lèvres. Ainsi, les risques d'infiltrations d'eau ou de particules polluantes dans le logement interne 50 du dispositif 10 sont encore réduits. En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées entre elles. Ainsi, le dispositif de butée de suspension et la jambe de force peuvent être adaptés en termes de coût, de performance et de simplicité de mise en oeuvre | La présente invention concerne un dispositif de butée de suspension (10), comprenant un roulement (20) formant butée axiale suivant un axe principal, et au moins un joint d'étanchéité (60) adapté pour protéger le roulement (20) d'infiltrations d'eau ou de particules polluantes. Le dispositif (10) est caractérisé en ce qu'il comprend également une coupelle inférieure (30) et une coupelle supérieure (40) en matériau plastique, en contact avec le roulement (20), la coupelle inférieure (30) formant moyen d'appui pour un ressort de suspension, et en ce que le ou chaque joint (60) est en matériau thermoplastique surmoulé sur un premier élément (30 / 40) parmi les coupelles et comporte une base (61) de forme sensiblement annulaire depuis laquelle s'étend au moins une lèvre d'étanchéité (70 ; 80) en contact avec le deuxième élément (40 / 30) parmi les coupelles. L'invention concerne également une jambe de force de véhicule automobile, comprenant un amortisseur et un dispositif de butée de suspension (10) tel que mentionné ci-dessus. | 1. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110), comprenant : au moins un roulement (20) formant butée axiale suivant un axe principal (X1), et au moins un joint d'étanchéité (60 ; 160 ; 60, 160) adapté pour protéger le roulement (20) d'infiltrations d'eau ou de particules polluantes, le dispositif de butée de suspension (10 ; 110) étant caractérisé : en ce qu'il comprend également une coupelle inférieure (30 ; 130) et une coupelle supérieure (40 ; 140) en matériau plastique, en contact avec chaque roulement (20), la coupelle inférieure (30 ; 130) formant moyen d'appui pour un ressort de suspension (3), et en ce que le ou chaque joint (60 ; 160 ; 60, 160) est en matériau thermoplastique surmoulé sur un premier élément (30 / 40 ; 130 / 140) en matériau plastique parmi la coupelle inférieure (30 ; 130) et la coupelle supérieure (40 ; 140) et comporte une base (61 ; 161) de forme sensiblement annulaire depuis laquelle s'étend au moins une lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 70, 80 ; 170 ; 180 ; 170, 180) en contact avec le deuxième élément (40 / 30 ; 140 / 130) en matériau plastique parmi la coupelle inférieure (30 ; 130) et la coupelle supérieure (40 ; 140). 2. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon la précédente, caractérisé en ce que chaque roulement (20) comprend une bague intérieure (21) en contact avec la coupelle inférieure (30 ; 130) en matériau plastique, une bague extérieure (22) en contact avec la coupelle supérieure (30 ; 130) en matériau plastique et des éléments roulants (23) disposés entre la bague intérieure (21) et la bague extérieure (22). 3. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un unique roulement (20) à contact oblique. 4. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (60 ; 160) comporte deux lèvres d'étanchéité (70, 80 ; 170, 180) en contact avec le deuxième élément (40 / 30 ; 140 /130), chaque lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) ayant au moins un point de contact avec ce deuxième élément (40 / 30 ; 140 / 130). 5. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) comporte un coude préformé (73 ; 83 ; 173 ; 183) entre : une première partie de lèvre (71 ; 81 ; 171 ; 181) s'étendant jusqu'à la base (61 ; 161) du joint (60 ; 160) et une deuxième partie de lèvre (72 ; 82 ; 172 ; 182) s'étendant jusqu'à une extrémité (74 ; 84 ; 174 ; 184) d'appui de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) sur le deuxième élément (40 / 30 ; 140 / 130). 6. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon la 5, caractérisé en ce que le coude préformé de la ou chaque lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) est en retrait vers le roulement (20). 7. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que pour la ou chaque lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180), en section dans un demi-plan (P1) comprenant l'axe principal (X1) : la première partie de lèvre (71 ; 81 ; 171 ; 181) s'étend suivant une première ligne médiane (A71 ; A81 ; A171 ; A181), la deuxième partie de lèvre (72 ; 82 ; 172 ; 182) s'étend selon une deuxième ligne médiane (A72 ; A82 ; A172 ; A182), et la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) définit un angle aigu ([370 ; [380 ; [3170 ; [3180) entre la première ligne médiane (A71 ; A81 ; A171 ; A181) et la deuxième ligne médiane (A72 ; A82 ; A172 ; A182). 8. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon les 4 et 7, caractérisé en ce que les deux lèvres d'étanchéité (70, 80 ; 170, 180) du joint (60 ; 160) comprennent : une lèvre radiale (70 ; 170) dont l'angle aigu ([370 ; [3170) est orienté globalement suivant une direction radiale (De ; Dc) à l'axe principal (X1), et une lèvre axiale (80 ; 180) dont l'angle aigu ([380 ; [3180) est orienté globalement suivant une direction axiale (Ds) à l'axe principal (X1).35 9. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le ou chaque angle aigu ([370 ; [380 ; [3170 ; (3180) est compris entre 10° inclus et 90° exclus. 10. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la ou chaque lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) définit, en section dans un demi-plan (P1) comprenant l'axe principal (X1) : une épaisseur (e70 ; e80 ; e170 ; e180), mesurée perpendiculairement à une ligne médiane (A71+A72 ; A81+A82 ; A171+A172 ; A181+A182) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180), qui est sensiblement constante de la base (61 ; 161) du joint (60 ; 160) jusqu'à l'extrémité d'appui (74 ; 84 ; 174 ; 184) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) ; une longueur au repos (L70 ; L80 ; L170 ; L180), mesurée perpendiculairement à la base (61 ; 161) du joint (60 ; 160) entre cette base (61 ; 161) et l'extrémité d'appui (74 ; 84 ; 174 ; 184) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) lorsque le joint (60 ; 160) est au repos ; et un rapport (e70/L70 ; e80/L80 ; e170/L170 ; e180/L180) de l'épaisseur (e70 ; e80 ; e170 ; e180) par la longueur au repos (L70 ; L80 ; L170 ; L180) qui est strictement inférieur à 0,206, de préférence inférieur à 0,2. 11. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon la 10, caractérisé en ce que l'épaisseur (e70 ; e80 ; e170 ; e180) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) est constante et comprise entre 0,4 et 0,8 millimètre, de préférence comprise entre 0,5 et 0,7 millimètre, encore de préférence égale à 0,6 millimètre. 12. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que la longueur au repos (L70 ; L80 ; L170 ; L180) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180) est comprise entre 2 et 4 millimètres, de préférence comprise entre 2,5 et 3,5 millimètres, encore de préférence égale à 3 millimètres. 13. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce que pour la ou au moins certaines des lèvres d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180), la première partie de lèvre (71 ; 81 ; 171 ; 181) est plus courte ou de même longueur que la deuxième partie de lèvre (72 ; 82 ; 172 ; 182) le long de leurs lignes médianes respectives (A71, A72 ; A81, A82 ; A171, A172 ; A181, A182), le coude (73 ; 83 ; 173 ; 183) étant plus rapproché ou équidistant de la base (61 ; 161) du joint(60 ; 160) que de l'extrémité d'appui (74 ; 84 ; 174 ; 184) de la lèvre d'étanchéité (70 ; 80 ; 170 ; 180). 14. Dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le deuxième élément (40 / 30 ; 140 / 130) parmi la coupelle inférieure (30 ; 130) et la coupelle supérieure (40 ; 140) a une face interne (42) munie d'un épaulement (45), et en ce qu'au moins une lèvre d'étanchéité (70 ; 170) du joint (60 ; 160) a au moins une extrémité (74 ; 174) d'appui avec le deuxième élément entre, d'une part, l'épaulement (45) et, d'autre part, une ouverture (51 ; 52) délimitée entre la coupelle inférieure (30 ; 130) et la coupelle supérieure (40 ; 140). 15. Jambe de force (1) de véhicule automobile, comprenant un amortisseur et un dispositif de butée de suspension (10 ; 110) selon l'une des précédentes.15 | B,F | B60,F16 | B60G,F16C | B60G 11,F16C 19,F16C 33 | B60G 11/16,F16C 19/10,F16C 33/78 |
FR2983795 | A1 | SIEGE POUR ENFANT DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,614 | La présente invention concerne un dispositif de siège pour enfant destiné à un véhicule automobile. Les sièges pour enfants destinés aux véhicules automobiles se présentent sous la forme de rehausses destinées à relever le niveau d'assise. On connaît dans ce domaine de très nombreuses formes de réalisation, depuis des rehausses intégrées au siège du véhicule lui-même jusqu'à des sièges monoblocs souvent en plastique injecté ou soufflé. Les rehausses intégrées présentent l'inconvénient de nécessiter un mécanisme plus ou moins compliqué pour leur escamotage dans le siège. Les sièges monoblocs présentent l'inconvénient d'un volume permanent important et d'un poids non négligeable. On a aussi proposé des sièges d'enfant gonflables mais ceux-ci ne répondent pas aux normes de sécurité. Le but de l'invention est de proposer un siège d'enfant sous forme de rehausse à poser sur un siège de véhicule automobile qui ne présente pas ces inconvénients mais soit au contraire léger et facilement logeable dans le véhicule quand il n'est pas utilisé pour un enfant. L'invention atteint son but grâce à un siège d'enfant sous forme de rehausse à poser sur un siège de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est réalisé par un empilement de cloisons rigides reliées entre elles en cellules prismatiques articulées de sorte que l'empilement peut passer d'une épaisseur minimale en position de stockage à une épaisseur maximale en position d'utilisation, les extrémités inférieures des cellules prismatiques formant une zone de portée pour un siège de véhicule et les extrémités supérieures des cellules prismatiques formant une zone d'assise pour un enfant. Il est ainsi possible par un simple mouvement de passer d'une position aplatie de rangement du siège à une position déployée d'utilisation du siège et vice versa. Dans la position aplatie, le siège peut facilement être rangé dans le véhicule, par exemple sous un siège, dans un vide-poche, ou dans le coffre. L'invention présente aussi l'une ou plusieurs des caractéristiques avantageuse suivantes, isolément ou en combinaison : -les cloisons sont en carton ou en matière plastique. -les cellules prismatiques sont à section en parallélogramme ou hexagonale. De telles cellules destinées à se plier ou se déployer sont connues en soi par les documents US 2008/0237319, FR 2125839, FR 2615080 dans des domaines d'utilisation différents. -il est prévu un moyen élastique de rappel du siège en position déployée, par exemple grâce à la mémoire de forme du matériau constituant la structure alvéolaire du siège. Le siège à l'état libre prend donc spontanément la forme déployée, et il prend sa position repliée sous l'effet d'une force de compression supérieure à ladite force de rappel. Il est avantageusement prévu un moyen de blocage du siège en position repliée, qui peut être sous forme d'un simple lien, par exemple élastique, ou d'une enveloppe de rangement. Avantageusement, cette enveloppe de rangement est conçue pour servir également de coiffe du siège à l'état déployé. -il est prévu un moyen de blocage du siège en position déployée. Un tel moyen de blocage peut bloquer une ou plusieurs cellules prismatiques déployées. Avantageusement, le moyen de blocage comporte au moins un relief mâle adapté à s'engager dans au moins une cellule prismatique, à sa partie supérieure (par exemple au niveau de l'assise) et/ou à sa partie inférieure (au niveau de la base plane). Les reliefs mâles peuvent être sous forme de bouchons individuels qu'on vient placer sur quelques cellules choisies. Plus avantageusement, le moyen de blocage comporte une plaque entretoise sur laquelle sont formés plusieurs reliefs mâles de blocage ; quand ces reliefs sont introduits dans plusieurs cellules prismatiques à la fois, ils bloquent le siège en position déployée et la plaque sert d'entretoise. Cette plaque entretoise peut aussi servir de panneau d'assise pour améliorer le confort de l'assise. -il est prévu un moyen de blocage directionnel du pliage s'opposant au repliage dans une direction diagonale des cellules prismatiques et ne s'y opposant pas dans une autre direction diagonale des cellules prismatiques. -les cloisons rigides situées sur les côtés du siège sont conformées pour border l'assise du siège et/ou former des accoudoirs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante d'un exemple de réalisation. Il sera fait référence aux dessins annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue en perspective du siège pour enfant conforme à l'invention en position déployée. Les figures 2, 3 et 4 sont des vues respectivement de dessus, de face et de côté du siège de la figure 1. Les figures 5A, 5B, 5C illustrent trois étapes du déploiement du siège de l'invention de sa position pliée à sa position déployée. Les figures 1 à 4 représentent un siège d'enfant 1 en position déployée d'utilisation. Le siège est monobloc et constitué de cloisons, par exemple en carton fort, jointes les unes aux autres de manières à former des cellules ou alvéoles prismatiques 2, ici à section en forme de parallélogramme ; on a représenté ici un réseau de 6 colonnes de cellules en largeur, chaque colonne de cellules ayant 5 cellules, soit un total de 30 cellules 2. Toutes les cloisons des cellules prismatiques 2 sont au même niveau à leur extrémité inférieure de manière à former une base plane 3 qui peut être posée sur un siège de véhicule automobile. La hauteur des cellules prismatiques 2 varie en revanche. Les cellules situées sur les côtés 4 du siège 1 sont plus haute et conformées, par exemple par découpage, de manière à former une partie de bordure 5 et une partie d'accoudoir 6 en forme de crochet qui peut être utilisé pour l'accrochage du siège 1. Les cellules 5, 6 des côtés 4 encadrent une assise plane 7 formée par la partie supérieure des cellules 3 des quatre colonnes centrales. De manière connue en soi, chaque cellule 2 peut se déformer sous l'action de forces F perpendiculaires aux colonnes de cellules entre une forme totalement déployée, par exemple sensiblement carrée comme représenté sur la figure 2, et une position en losange de plus en plus étroit jusqu'à s'écraser sur elle- même. Les figures 5A à 5C représentent précisément trois étapes de dépliage du siège entre une position totalement repliée (fig. 5A) où l'épaisseur totale n'est sensiblement que la somme des épaisseurs des cloisons, une position intermédiaire (fig. 5B) où le siège a été à moitié étiré dans sa largeur, et une position finale d'utilisation (fig. 5C) où le siège a sa largeur maximale et forme une assise 7 pour un enfant. Dans cette position, il est avantageux de prévoir un dispositif de maintien en position déployée, par exemple sous forme de reliefs mâles qui s'insèrent dans certaines cellules prismatiques et en bloquent la possibilité de s'aplatir. Ces reliefs peuvent être portés par une plaque entretoise qui peut, par exemple, servir de plaque d'assise qui recouvre l'assise 7 et la rend plus confortable. On peut prévoir un matelassage de la plaque d'assise. Les reliefs situés sous la plaque peuvent être de faible épaisseur, suffisante pour qu'ils s'insèrent dans les cellules prismatiques, par exemple dans toutes les cellules prismatiques d'une rangée de cellules. Par ailleurs, une coiffe textile est prévue pour recouvrir le siège déployée, cette coiffe textile étant conçue pour servir au rangement du siège en position repliée. Compte tenu de sa structure alvéolaire, le siège pour enfant est très 10 léger, typiquement moins de 1 kg | Ce siège d'enfant (1) sous forme de rehausse à poser sur un siège de véhicule automobile est caractérisé en ce qu'il est réalisé par un empilement de cloisons rigides reliées entre elles en cellules prismatiques (2) articulées de sorte que l'empilement peut passer d'une épaisseur minimale en position de stockage à une épaisseur maximale en position d'utilisation, les extrémités inférieures des cellules prismatiques (2) formant une zone de portée (3) pour un siège de véhicule et les extrémités supérieures des cellules prismatiques (2) formant une zone d'assise (7) pour un enfant. | 1. Siège d'enfant (1) sous forme de rehausse à poser sur un siège de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est réalisé par un empilement de cloisons rigides reliées entre elles en cellules prismatiques (2) articulées de sorte que l'empilement peut passer d'une épaisseur minimale en position de stockage à une épaisseur maximale en position d'utilisation, les extrémités inférieures des cellules prismatiques (2) formant une zone de portée (3) pour un siège de véhicule et les extrémités supérieures des cellules prismatiques (2) formant une zone d'assise (7) pour un enfant. 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que les cloisons des cellules prismatiques (2) sont en carton ou en matière plastique. 3. Siège selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les cellules prismatiques (2) sont à section en parallélogramme ou hexagonale. 4. Siège selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est prévu un moyen de blocage du siège (1) en position déployée. 5. Siège selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de blocage comporte au moins un relief mâle adapté à s'engager dans au moins une cellule prismatique. 6. Siège selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de blocage comporte une plaque entretoise sur laquelle sont formés plusieurs reliefs mâles de blocage.35 7. Siège selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est prévu un moyen élastique de rappel du siège en position déployée. 8. Siège selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les cloisons rigides des cellules prismatiques situées sur les côtés (4) du siège (1) sont conformées pour border l'assise (7) du siège et/ou former des accoudoirs (6).10 | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/26 |
FR2982754 | A1 | SURFACE DE CUISSON RESISTANTE AU TACHAGE ET ARTICLE CULINAIRE OU APPAREIL ELECTROMENAGER COMPORTANT UNE TELLE SURFACE DE CUISSON | 20,130,524 | B.114112 La présente invention concerne le domaine des articles culinaires et des appareils électroménagers destinés à la cuisson des aliments, et plus particulièrement la surface de cuisson de ces articles culinaires ou appareils électroménagers en contact avec les aliments à traiter. La présente invention vise à l'amélioration des surfaces de cuisson dures, susceptibles d'être nettoyées à l'aide d'un tampon abrasif, sans conduire à la formation de rayures. Les aciers inoxydables sont couramment utilisés pour la réalisation de surfaces de cuisson. Toutefois les aciers inoxydables présentent une dureté insuffisante pour résister à un nettoyage avec un tampon abrasif. De plus ces matériaux présentent des phénomènes de tachage lors de la cuisson, ainsi que des phénomènes d'accrochage des aliments lors de la cuisson. Les demandes de brevet FR 2 848 797, FR 2 883 150 et FR 2 897 250 divulguent des surfaces de cuisson plus dures que l'acier inoxydable. Ces surfaces présentent notamment la propriété d'être relativement faciles à nettoyer après leur utilisation en tant que surface de cuisson d'aliments, cette facilité de nettoyage pouvant être exprimée par la possibilité d'enlever facilement des éléments carbonisés sur la surface de cuisson. Des phénomènes de tachage ont toutefois été observés sur de telles surfaces de cuisson au contact de certains aliments. Ces phénomènes de tachage ont lieu sur des dépôts présentant des structures et des compositions variées, sans que la préparation de surface effectuée avant lesdits dépôts ne modifie l'apparition et/ou l'ampleur de ces taches. Des analyses de ce phénomène montrent notamment que de telles taches se forment essentiellement lors de 2 982 754 2 cuisson avec des graisses animales, par réaction des graisses avec la surface et/ou par oxydation de la surface. La demande de brevet FR 2 956 310 divulgue une surface de cuisson d'aliments pour article culinaire ou appareil électroménager de cuisson, 5 consistant en un dépôt de Zr et/ou Nb et/ou Ti sur un substrat, l'élaboration comportant une étape de carburation et/ou de nitruration d'au moins l'un des éléments, cette surface de cuisson comportant également un dépôt de Si afin de réaliser des revêtements (Zr/Nb/Ti)-Si-(N/C). Il a été observé que la présence de Si dans les dépôts de métaux de transition précités permet 10 d'améliorer un peu la résistance au tâchage de la surface de cuisson ainsi obtenue. Toutefois une telle composition ne permet pas de lutter efficacement contre les phénomènes d'oxydation générant le tachage de la surface de cuisson, notamment lors de la réalisation de cuissons à température élevée. De plus ces revêtements restent sujets à des phénomènes d'adhésion lors de 15 la cuisson de certains aliments, tels que notamment les pommes de terre ou des poissons. De ce fait, le nettoyage de ces surfaces de cuisson reste insatisfaisant. L'objet de la présente invention est de proposer une surface de cuisson présentant une bonne résistance à la rayure, qui présente aussi une bonne 20 résistance au tachage. Un autre objet additionnel de la présente invention est de proposer une surface de cuisson qui présente une bonne facilité de nettoyage, qui soit pérenne dans le temps. Un objet additionnel de la présente invention est de proposer une surface de 25 cuisson sur laquelle l'adhésion des aliments lors de la cuisson est peu importante. Un autre objet additionnel de la présente invention est de proposer une surface de cuisson dont la couleur et l'aspect restent stables. Ces objets sont atteints avec une surface de cuisson d'aliments pour article culinaire ou appareil électroménager de cuisson, consistant en un dépôt de nitrure d'éléments métalliques sur un substrat, les éléments métalliques du dépôt comprenant un ou plusieurs métaux de transition X et l'aluminium, l'élaboration dudit dépôt comportant une étape de nitruration pour obtenir un revêtement de type (X,AI)N, du fait que le revêtement de type (X,AI)N est un nitrure du ou des métaux de transition X enrichi en aluminium et que la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est au moins égale à 20%. Par l'expression « revêtement de type (X,AI)N», on entend un revêtement nitruré comportant le ou les métaux de transition X et de l'aluminium, une étape de nitruration ayant lieu pendant ou après le dépôt des éléments métalliques mentionnés. Ainsi la couche superficielle du dépôt formant la surface de cuisson est un nitrure du ou des métaux de transition X enrichi en aluminium. Par l'expression « nitrure du ou des métaux de transition X enrichi en aluminium », on entend un revêtement présentant une structure cristallographique du type de celle d'un nitrure de métal de transition ou d'un nitrure de métaux de transition, et non du type de celle du nitrure d'aluminium hexagonal. Les dépôts de nitrure d'aluminium résistent bien au tachage et sont faciles à nettoyer, toutefois ces dépôts présentent une dureté insuffisante pour résister de manière satisfaisante à la rayure. De plus ces dépôts ne résistent pas aux lavages effectués en lave-vaisselle. L'ajout d'aluminium dans les proportions précitées pour obtenir un revêtement de type (X,AI)N permet d'améliorer de façon importante les propriétés de résistance à l'oxydation et par conséquent la résistance au tachage du revêtement, tout en conservant une dureté élevée. De même, il a été mesuré que cela contribue également à obtenir une moindre adhésion des aliments en cours de cuisson. Le ou les métaux de transition X ne sont pas nécessairement majoritaires par rapport à l'aluminium. Selon une forme préférée de réalisation, le ou les métaux de transition X est/sont choisi(s) parmi Nb et/ou Zr. Le niobium et le zirconium permettent en effet d'obtenir des nitrures NbN, ZrN ou (Zr,Nb)N qui présentent des propriétés de facilité de nettoyage. Ainsi, la présente invention se propose d'améliorer l'inertie chimique des couches connues à base de métal ou de métaux de transition tel que Nb et/ou Zr sous forme de nitrures, en tant que surface de cuisson, par adjonction d'aluminium au cours de l'élaboration. Les dépôts de nitrures de métal ou de métaux de transition tels que Nb et/ou Zr présentent une dureté satisfaisante et une bonne résistance aux passages en lave-vaisselle, toutefois leur résistance au tachage est insuffisante. De plus ces dépôts sont sujets à une forte adhésion de certains aliments lors de la cuisson et sont difficiles à nettoyer. Différentes études et analyses ont montré que les dépôts de nitrure mixte de métal ou de métaux de transition tel que Nb et/ou Zr et d'aluminium dans les proportions précitées permettent de diminuer notablement la sensibilité au tachage. Ces dépôts sont également compatibles avec des passages au lave- vaisselle. Par ailleurs, différents essais ont montré que l'ajout d'aluminium dans les proportions précitées permet de conserver une dureté suffisante, favorisant la résistance aux rayures. Avantageusement, la proportion atomique d'aluminium dans les éléments 25 métalliques dudit dépôt est comprise entre 20% et 75%. Les revêtements de type (X,AI)N présentant ces caractéristiques présentent des propriétés de résistance à la rayure et de résistance au tachage satisfaisantes. Avantageusement encore, la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est comprise entre 40% et 75%. Une proportion importante d'aluminium parmi les éléments métalliques des dépôts permet de plus de diminuer l'adhésion des aliments, et d'améliorer la facilité de nettoyage. De manière surprenante, l'ajout d'une proportion importante d'aluminium, non seulement n'a pas dégradé l'aptitude de ces couches à être facilement nettoyées après leur utilisation en tant que surface de cuisson, mais a même renforcé cette propriété, améliorant ainsi considérablement les différentes qualités de ces couches, au-delà du but initialement recherché. Avantageusement encore, la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est comprise entre 40% et 60%. Ces proportions d'aluminium parmi les éléments métalliques des dépôts permettent de limiter notablement l'adhésion des aliments sur la surface de cuisson et d'améliorer notoirement la facilité de nettoyage. On observe égalemet qu'au- delà d'une proportion atomique d'aluminium supérieure à 60%, la résistance aux passages en lave-vaisselle commence à diminuer en raison de la teneur trop importante en aluminium. Selon un mode préféré d'élaboration, le dépôt est réalisé par dépôt physique en phase vapeur, usuellement dénommé PVD. Le dépôt physique en phase vapeur est un procédé connu de dépôt de matériaux, présentant l'avantage d'utiliser peu de matière et de pouvoir ajuster une faible épaisseur de matériau sur le substrat en vue de réaliser la surface de cuisson, diminuant ainsi le coût en matière première de ces matériaux. Cette technique de dépôt permet, par ailleurs, d'obtenir des dépôts de forte adhésion avec le substrat sur lequel ils sont déposés. Les risques de décollement du dépôt au cours de l'utilisation sont ainsi minimisés. Cet aspect est d'importance puisque la surface de cuisson doit résister aux sollicitations mécaniques engendrées par l'utilisation de fourchettes, couteaux et autres accessoires de cuisine lors de la manipulation des aliments dans un ustensile de cuisson tel qu'un article culinaire ou un appareil électroménager de cuisson comportant ladite surface de cuisson. Lorsque la technique de dépôt physique en phase vapeur est utilisée, la pulvérisation par processus physique est obtenue par l'application d'une différence de potentiel entre des parois incluant au moins un substrat sur lequel le dépôt sera réalisé et une ou plusieurs cibles. Avantageusement le dépôt est réalisé à partir d'une ou plusieurs cibles obtenues par assemblage sur un support conducteur d'une ou plusieurs tôle(s) ou plaque(s) de matériau ayant la composition recherchée, lesdites tôles ou plaques étant obtenues soit par laminage, soit par frittage de poudre ou projection thermique de poudre, soit issues de coulée. D'une manière générale, toutes les techniques de dépôt physique en phase vapeur peuvent être utilisées, comme par exemple l'évaporation par arc cathodique en conditions réactives. Avantageusement, le dépôt est réalisé en condition réactive, c'est-à-dire en présence de gaz réactif tel que l'azote, afin d'accomplir, pendant l'étape de dépôt, l'étape de nitruration, permettant de réduire le temps de traitement, tout en augmentant la dureté des revêtements. En alternative, des dépôts réalisés par technique de dépôts chimique en phase vapeur, usuellement dénommés dépôts type CVD, peuvent être également envisagés. Toutefois, seuls les dépôts type CVD assisté par plasma peuvent être envisagés pour produire le revêtement visé, les dépôts étant alors réalisés à basse température et basse pression. Le substrat est exposé à des précurseurs en phase gazeuse qui réagissent et se décomposent à la surface du substrat pour générer le dépôt désiré. Le plasma permet d'augmenter le taux de réaction des précurseurs et permet le dépôt à plus faible température, typiquement entre 200 et 500°C. Afin d'optimiser les durées de traitement et le coût de ce revêtement, l'épaisseur du dépôt de nitrure (X,AI)N réalisé est comprise entre 3 et 10 i.tm, et de préférence entre 4 et 6 pm. Une épaisseur minimale de 3 à 4 pm est en effet nécessaire pour d'obtenir un revêtement résistant totalement à la rayure avec un tampon abrasif de type Scotch Brite® vert chargé avec des particules d'alumine. Selon un procédé préféré de réalisation, une couche de dépôt métallique de l'un ou plusieurs des constituants est réalisée avant la phase de nitruration, afin de renforcer l'adhésion entre le revêtement et le substrat. De plus, le dépôt d'une couche métallique est plus rapide que le dépôt de cette même couche avec un gaz réactif, ce qui permet une plus grande vitesse de dépôt au global. Si désiré, une couche d'accrochage d'oxynitrure déposée sur le substrat peut notamment être utilisée. Le substrat peut être composé d'une ou plusieurs tôle(s) métallique(s) des matériaux suivants : aluminium, cuivre, fonte, acier, notamment acier inoxydable. Le substrat peut notamment être formé par un matériau sandwich colaminé, tel que par exemple acier inoxydable/aluminium/acier inoxydable. La présente invention vise également un article culinaire destiné à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson telle que précédemment décrite. Un tel article culinaire peut être notamment une poêle, une casserole, un faitout, un wok,... La présente invention porte également sur un appareil électroménager destiné à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson et des moyens de chauffe électrique ou à gaz de ladite surface de cuisson, ladite surface de cuisson étant conforme à l'une des caractéristiques précédemment décrites. Un tel appareil électroménager peut être notamment un appareil de préparation culinaire chauffant, un appareil à raclette, un appareil à fondue, une friteuse, une machine à pain, un cuiseur à riz... L'invention sera mieux comprise à l'étude de deux exemples de réalisation, pris à titre nullement limitatif, dont une forme de réalisation et des propriétés sont illustrées dans les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe d'une forme de réalisation d'une surface de cuisson selon l'invention, dans laquelle une couche d'accroche 2 est intercalée entre un substrat 1 et une couche de nitrure 3. - la figure 2 représente des mesures de nanodureté (exprimées en GPa) effectuées sur des revêtements (Nb,AI)N, en fonction du pourcentage atomique d'aluminium (de 0 à 65% d'AI). Le premier exemple de mise en oeuvre de la présente invention concerne le dépôt de revêtement (Nb,AI)N sur un substrat. Le substrat peut avantageusement être composé d'une ou plusieurs tôle(s) métallique(s) des matériaux suivants : aluminium, cuivre, fonte, acier, notamment acier inoxydable. Le substrat utilisé est de préférence un acier inoxydable austénitique (par exemple un acier inoxydable de type 304), après dégraissage et décapage ionique du substrat. Plus généralement, l'article culinaire est composé d'un matériau sandwich comportant trois feuilles colaminées, avec une feuille d'aluminium intercalée entre deux feuilles d'acier inoxydable, pour obtenir un matériau « triply » acier inoxydable/aluminium/acier inoxydable. Plusieurs compositions ont été testées avec des pourcentages atomiques 20 d'aluminium de 2% ; 13% , 22% ; 53% ; 59% et 75%, ainsi que des dépots de NbN et d'AIN effectués dans des conditions similaires, pour comparaison des propriétés obtenues. Les dépôts sont élaborés par dépôt physique en phase vapeur, usuellement dénommé technique PVD (pour « Physical Vapor Deposition »), plus 25 particulièrement en pulvérisation cathodique magnétron réactive. La pulvérisation cathodique magnétron permet d'obtenir des dépôts denses, adhérents au substrat ainsi qu'une vitesse de dépôt relativement rapide. D'autres techniques de dépôts PVD peuvent toutefois être envisagées (arc cathodique). De manière usuelle, le dépôt est réalisé à partir d'une ou plusieurs cibles obtenues par assemblage sur un support conducteur d'une ou plusieurs tôle(s) ou plaque(s) de matériau ayant la composition recherchée, lesdites tôles ou plaques étant obtenues soit par laminage, soit par frittage de poudre ou projection thermique de poudre, soit issues de coulée. La méthode d'élaboration est ainsi un dépôt en phase vapeur réactive où, après un vide poussé de l'enceinte, ne subsiste essentiellement que de l'argon nécessaire à la réalisation du plasma, la pulvérisation de la cible métallique est réalisée en introduisant de l'azote dans le plasma d'argon afin que la pulvérisation de la cible métallique ou des cibles métalliques permette l'obtention de nitrure de niobium enrichi en aluminium (Nb,AI)N. Le dépôt (Nb,AI)N peut être obtenu soit à partir de la pulvérisation d'une cible composite Nb-Al, soit à partir de 2 cibles distinctes de Nb et d'Al. Le dépôt réalisé en condition réactive permet d'accomplir l'étape de nitruration pendant l'étape de dépôt. Différents paramètres d'élaboration peuvent être modifiés afin de faire varier la vitesse de dépôt (épaisseur du revêtement) et la qualité du dépôt, dans le but d'obtenir des couches suffisamment épaisses pour pouvoir être caractérisées, 20 mais sans excès afin de conserver une bonne adhérence avec le substrat. Le choix s'est porté sur l'utilisation d'un magnétron pour augmenter les vitesses de dépôt tout en permettant l'obtention de revêtements denses et purs par diminution de la pression dans l'enceinte. Par ailleurs, l'influence du débit d'azote, notamment sur la vitesse de dépôt et 25 la structure cristalline du revêtement a permis de trouver une plage de débit optimale pour l'obtention d'une vitesse de dépôt de l'ordre de 1,5 i.tm/h à 4 pm/h. Il a par ailleurs été remarqué que l'ajout d'aluminium tend à diminuer la vitesse de dépôt, dans le cas de l'utilisation d'une cible en alliage NbAI. L'une des caractéristiques des couches est la mesure de leurs épaisseurs, à l'aide d'un profilomètre qui permet de retranscrire sur papier, après amplification, les mouvements d'un stylet se déplaçant sur la surface du revêtement, un décrochement brusque signifiant que le stylet est en contact avec le substrat. La mesure de ce décrochement, après calibration ou utilisation d'abaques, permet de mesurer l'épaisseur du revêtement. Des résultats similaires peuvent être obtenus en utilisant un profilomètre non tactile. Cette mesure est complétée par une analyse en section transverse par microscopie électronique à balayage. Enfin, la mesure d'épaisseur du revêtement peut être pratiquée par toutes autres méthodes permettant de mesurer précisément l'épaisseur de revêtements micrométriques comme par exemple la méthode du « Calotest » ® ou par observation par microscopie optique ou électonique (MEB) d'une coupe (notamment d'une section transverse) ou d'une fracture du revêtement. Une autre mesure concerne l'analyse chimique du revêtement, obtenue soit par microsonde de Castaing, soit par spectrométrie à dispersion d'énergie de photons X couplée à un microscope électronique à balayage, où l'on observe la désexcitation des électrons d'atomes du revêtement après le bombardement électronique, indiquant ainsi la nature de l'élément ayant émis l'électron excité, soit par diffraction des rayons X en configuration Bragg-Brentanno, permettant d'identifier les différentes phases cristallines de la couche. Pour faire varier plus facilement le pourcentage d'aluminium présent dans le dépôt (Nb,AI)N des cibles distinctes de Nb et d'Al sont de préférence utilisées. Différents dépôts ont été réalisés en conservant les paramètres optimisés pour le dépôt de NbN tel que précédemment évoqué. Cette teneur en Al des différents revêtements peut être mesurée par analyse EDS. En supposant que le composé NbN est stoechiométrique, le rapport Al/Nb permet de remonter à la concentration atomique en Al, après détermination des éléments en présence. Le substrat est avantageusement constitué de trois couches successives d'acier inoxydable ferritique, d'aluminium et d'acier inoxydable austénitique, toutes ces couches présentant une épaisseur de 0,4 mm. Avant le dépôt du revêtement choisi, une couche de NbAI ou une couche d'oxyde est effectuée sur une épaisseur maximale de 1 afin d'assurer une bonne adhérence entre l'inox austénitique du substrat et le revêtement. Le revêtement est ensuite déposé sur une épaisseur suffisante (environ 3 i.tm) avant de subir la cuisson et le test de facilité de nettoyage réalisé par un plynomètre. De manière avantageuse l'épaisseur du dépôt de nitrure (X,AI)N réalisé est comprise entre 3 et 10 i.tm, et de préférence entre 4 et 6 pm. Si désiré une couche de dépôt métallique ou d'oxyde de l'un ou de plusieurs des constituants peut être réalisée avant la phase de nitruration, pour former une couche d'accroche 2 entre le substrat 1 et la couche de nitrure 3, tel que représenté sur la figure 1. Les tests comparatifs de résistance à la rayure ont été menés avec les surfaces de cuisson suivantes : acier inoxydable (fini recuit brillant, avec une rugosité Ra de l'ordre de 0,1 pm), revêtements NbN, ZrNbN (60% Nb et 40% Zr, ou stoechiométrique), (Nb,AI)N avec différents pourcentages atomiques d'aluminium par rapport au total des éléments métalliques, ici 2% ; 13% ; 22%; 43% ; 53% et 70% d'Al. La résistance à la rayure est évaluée avec un tampon abrasif de type Scotch Brite vert (chargé avec des particules d'alumine). Pour obtenir un revêtement résistant totalement à la rayure selon le test précité, il est nécessaire d'avoir un revêtement présentant une dureté importante ainsi qu'une épaisseur minimale de revêtement de 4pm. Les revêtements NbN et ZrNbN présentent une dureté suffisante pour obtenir une surface non rayable au Scotch Brite vert. En revanche, l'AIN possède une 2982 754 12 dureté plus faible ne permettant pas la résistance à la rayure. La figure 2 illustre l'évolution de la dureté du revêtement en fonction du taux d'aluminium (de 0 à 65% d'Al). Ces mesures montrent que comparativement, dans la plage de taux d'aluminium 0->53%Al, l'ajout d'aluminium permet une 5 augmentation de la dureté du dépôt. Ces essais montrent que la dureté des revêtements (Nb,AI)N est suffisante pour garantir une bonne résistance à la rayure et est même supérieure à celle NbN). De plus il a été validé qu'un revêtement (Nb,AI)N à 70% d'Al d'épaisseur 4pm permettait d'obtenir un revêtement résistant totalement à la rayure au tampon abrasif de type Scotch 10 Brite °vert. Dans ces cas-là, des mesures DRX ont montré que tous ces dépôts possédaient la structure cubique faces centrées du NbN, l'aluminium étant en substitution dans la maille NbN. L'augmentation de la dureté des revêtements avec la concentration en aluminium s'explique par un effet de durcissement en solution solide. Au-delà d'un taux critique en aluminium, la formation possible 15 d'une phase amorphe riche en aluminium peut expliquer la diminution de la dureté des revêtements observée avant le passage à la structure cristallographique hexagonale de l'AIN. Le tachage du revêtement NbN au cours de la cuisson est majoritairement généré par un phénomène d'oxydation conduisant à une couche interférentielle 20 d'oxyde. Ainsi, une très faible variation d'épaisseur d'oxyde en surface du revêtement NbN (de l'ordre de 10 à 20 nm) peut causer une modification de la couleur perçue du revêtement par un observateur, du fait d'un phénomène de coloration interférentielle. Dans les zones tachées, une épaisseur d'oxyde plus importante que dans les zones non tachées a en effet été mesurée. 25 L'utilisation d'un revêtement présentant une cinétique d'oxydation très faible à la température de cuisson est en mesure de réduire, voire de supprimer le tachage. L'excellente résistance à l'oxydation du nitrure d'aluminium jusqu'à 600°C est en mesure d'assurer cette fonction antitache du revêtement. Ainsi, une poêle avec revêtement AIN a été élaborée et aucune tache n'a été 2 982 754 13 observée après test de cuisson, grâce à son excellente résistance à l'oxydation. Toutefois, la faible dureté du revêtement AIN ne permet pas son utilisation tel quel (le revêtement AIN ne permet pas la résistance à la rayure au Scotch Brite ® vert). Toutefois, l'ajout d'aluminium dans un revêtement NbN 5 présentant de bonnes propriétés de dureté peut permettre d'obtenir un revêtement combinant la forte dureté du revêtement amenée par NbN et la bonne résistance à l'oxydation amenée par AIN. L'objectif est d'avoir un revêtement suffisamment résistant à l'oxydation pour ne pas tacher à température d'utilisation d'une poêle (jusqu'à 350°C en cas de chauffe à vide à 10 feu vif). Les tests menés pour évaluer le tachage ont suivi le protocole suivant : 5 min de préchauffe du revêtement à 350°C, Dépôt d'une goutte d'un mélange tachant, par exemple 90% d'acide oléique, 9,9% de vitamine E, 0,1% de carotène, 15 Chauffe pendant 5 min à 350°C sous air, Nettoyage manuel du résidu carbonisé, pour laisser apparaitre la surface de cuisson, Estimation visuelle du tachage. Les échantillons (Nb,AI)N testés comportent les proportions atomiques 20 d'aluminium suivantes : 0% (NbN) ; 2% ; 13% ; 22% ; 43% ; 53% ; 59% ; 75% d'Al ; 100% (AIN). Les échantillons tachés sont le NbN, et les (Nb,AI)N avec 2% et 13% d'Al. Par contre les échantillons (Nb,AI)N avec 22% ; 43% ; 53% ; 59% ; 75% d'Al ainsi que l'AIN sont non tachés. D'après ces résultats, un pourcentage atomique d'aluminium minimum de l'ordre de 20% (parmi les 25 éléments métalliques du revêtement) est considéré comme nécessaire pour garantir le non tachage du revêtement au cours de la cuisson. Les essais de facilité de nettoyage ont été effectués selon le protocole suivant : la surface à caractériser est recouverte d'un mélange de composé alimentaire présentant de fortes propriétés d'adhésion après carbonisation. Le mélange carbonisé est alors soumis à l'action d'un tampon abrasif. Le mélange de composé alimentaire est par exemple le suivant : 34 mg/mL de glucose, 14,5 mg/mL d'amylopectine, 39 mg/mL d'ovalbumine, 13,5 mg/mL de caséine, 32,8 mg/mL d'acide linoléique. Après une cuisson au four pendant 20 min à 210°C et un refroidissement pendant 2 min, l'échantillon est immergé dans un mélange eau et de détergent pendant 5 min, puis nettoyé au plynomètre (appareil à abraser les résidus de cuisson). Le pourcentage de surface restant recouvert par du résidu de cuisson permet d'évaluer la facilité de nettoyage de la surface de cuisson. Le tableau ci-dessous montre la facilité de nettoyage pour différents types de surface de cuisson : l'acier inoxydable, le ZrNbN (avec 66,6% de Zr pour 33,3% de Nb), ainsi que des (Nb,AI)N pour les pourcentages atomiques d'Al suivants : 0% (NbN) ; 2% ; 12% ; 22% ; 41% ; 53% ; 59% ; 76% ; 100% (AIN) ; les essais ont été réalisés sur des surfaces maximales de 2 cm2. Matériau de la % de la surface restant recouvert par le résidu de cuisson après nettoyage Écart-type surface de cuisson inox 80 10 ZrNbN 31,5 20 NbN 91 5 NbAIN 2% AI 92,9 5 NbAIN 12% Al 82,9 15 NbAIN 22% Al 62,2 20 NbAIN 41% AI 78,45 5 NbAIN 53% Al 36,05 40 NbAIN 59% Al 37,85 20 NbAIN 76% AI 13,1 10 AIN 0 0 Il apparait que l'obtention d'une facilité de nettoyage satisfaisante nécessite 2982 754 15 une proportion d'Al plus importante que l'obtention d'une résistance au tachage satisfaisante. En effet la facilité de nettoyage est notablement améliorée par rapport à l'acier inoxydable pour les échantillons comportant 53% et 59% d'AI, et très notablement améliorée pour les échantillons comportant 76% d'Al. 5 Ainsi une surface de cuisson en (Nb,AI)N avec au moins 20% d'Al permet d'obtenir une résistance au tachage bien supérieure qu'avec une surface de cuisson en acier inoxydable, en NbN ou en ZrNbN. Une surface de cuisson en (Nb,AI)N avec une proportion atomique d'aluminium supérieure ou égale à 40% permet de plus d'obtenir une facilité de nettoyage 10 meilleure qu'avec une surface de cuisson en acier inoxydable, et meilleure que celle du ZrNbN, tout en présentant une très bonne résistance au tachage. L'ajout d'aluminium permet d'améliorer la facilité de nettoyage de façon importante par rapport à un revêtement NbN. Plus le taux d'aluminium est important, plus l'amélioration de la facilité de nettoyage est marquée. 15 Une surface de cuisson en (Nb,AI)N avec une proportion atomique d'aluminium supérieure ou égale à 65% permet de plus d'obtenir une facilité de nettoyage remarquable, notamment meilleure que celle du ZrNbN. Toutefois, une surface de cuisson en (Nb,AI)N avec une proportion atomique d'aluminium comprise entre 40% et 60% permet d'obtenir une bonne résistance aux passages en lave-vaisselle. On note également que la couleur du revêtement formant la surface de cuisson est modifiée selon la teneur en aluminium du revêtement. Un revêtement NbN possède une couleur légèrement plus foncée que l'acier inoxydable. Avec des teneurs croissantes en aluminium, le dépôt NbAIN devient de plus en plus foncé. A 75% d'AI, le revêtement est anthracite. La surface de cuisson selon l'invention permet de manière surprenante de concilier les avantages du NbN (forte dureté procurant une bonne résistance à la rayure, résistance aux agents lessiviels tels que ceux utilisés dans les lave-vaisselle) avec les avantages de l'AIN (très bonne résistance à l'oxydation procurant une très bonne résistance au tachage, facilité de nettoyage, limitation de l'adhésion des aliments lors de la cuisson), sans leurs inconvénients respectifs (faible dureté et mauvaise résistance aux agents lessiviels tels que ceux utilisés dans les lave-vaisselle pour l'AIN, faible résistance à l'oxydation favorisant le tachage, difficulté de nettoyage, et adhésion de certains aliments pendant la cuisson pour le NbN. Ainsi un revêtement (Nb,AI)N avec une proportion atomique d'aluminium parmi les éléments métalliques comprise entre 20% et 75% présente des propriétés intéressantes de résistance au tachage, de résistance à la rayure, du fait d'une dureté élevée (de l'ordre de 15 GPa, supérieure à celle du NbN), ainsi que de résistance aux agents lessiviels utilisés dans les lave-vaisselle. De plus des proportions élevées d'aluminium favorisent la facilité de nettoyage. Le second exemple de mise en oeuvre de la présente invention concerne le dépôt d'un revêtement de ZrN et l'influence d'un ajout d'aluminum. La surface de cuisson consiste ainsi en un dépôt de (Zr,AI)N. Un essai de revêtement de (Zr,AI)N par pulvérisation cathodique magnétron a été effetué sur un article culinaire de type poêle, pour un pourcentage 20 atomique d'aluminium compris entre 30% et 70%. Cet essai a permis de valider la résistance au tachage et à la rayure d'un tel revêtement. Tout comme pour le niobium, la première étape a consisté à déterminer les meilleures conditions de dépôt de ZrN, avant l'élaboration de composés (Zr,AI)N. 25 Le revêtement de ZrN seul est un revêtement présentant une bonne facilité de nettoyage, et l'ajout d'aluminum augmente cette propriété. Les taches, déjà moins présentes sur les revêtements ZrN que sur les revêtements NbN, disparaissent lors du dopage des revêtements par de l'aluminum. De la même façon que pour le nitrure de niobium, l'aluminium peut permettre d'améliorer certaines propriétés des nitrures de métaux de transition X des colonnes 4, 5 et 6 du tableau de Mendeleiev (par exemple : Zr, Ti, Cr), à savoir : une meilleure résistance à l'oxydation, donc au tachage d'un revêtement (X,AI)N que celle d'un revêtement XN, pour un pourcentage atomique d'Al au moins égal à 20%, - une dureté plus élevée, donc une résistance à la rayure supérieure, tant que le pourcentage atomique d'Al permet de conserver une structure cristallographique du type de celle du revêtement XN, et non du type de celle du revêtement AIN. La présente invention porte ainsi sur une surface de cuisson d'aliments pour article culinaire ou appareil électroménager de cuisson, consistant en un dépôt de nitrure d'éléments métalliques sur un substrat, les éléments métalliques du dépôt comprenant un métal de transition X et l'aluminium, l'élaboration dudit dépôt comportant une étape de nitruration pour obtenir un revêtement de type (X,AI)N. Plus particulièrement selon l'invention, le revêtement de type (X,AI)N est un nitrure du métal de transition X enrichi en aluminium, et non un nitrure d'aluminium enrichi en métal de transition X. De plus la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est au moins égale à 20%. Dans les exemples de réalisation cités, le métal de transition X est choisi parmi le niobium ou le zirconium. A titre de variante, le métal de transition pourrait être choisi parmi d'autres éléments des colonnes IV, V et VI du tableau de Mendeleiev, notamment parmi le titane et le chrome, pour réaliser des revêtements d'autres nitrures de métaux de transition dopés par de l'aluminium, notamment du (Ti,AI)N ou du (Cr,AI)N au lieu de (Zr,AI)N ou (Nb,AI)N. A titre de variante, la présente invention porte également sur l'élaboration de revêtements qui ne sont pas uniquement à base de nitrure d'un seul métal de transition X enrichi en aluminium, mais à base de nitrure comportant plusieurs métaux de transition, notamment Nb et/ou Zr et/ou Ti et/ou Cr, combinés à de l'aluminium, dans le but d'augmenter la dureté et/ou de modifier la couleur du revêtement. A titre de variante, la présente invention porte également sur l'élaboration de revêtements qui ne sont pas exclusivement à base de nitrure, mais qui peuvent notamment inclure des nitrocarbures, par exemple lorsque de l'acétylène est introduit dans la chambre de dépôt PVD. L'étape de nitruration peut ainsi être une étape de nitrocarburation. La présente invention concerne également un article culinaire destiné à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson du type précité. La présente invention concerne également un appareil électroménager destiné à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson et des moyens de chauffe électrique ou à gaz de ladite surface de cuisson, comportant une surface de cuisson du type précité. La présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications | La présente invention est relative à une surface de cuisson d'aliments pour article culinaire ou appareil électroménager de cuisson, consistant en un dépôt de nitrure d'éléments métalliques sur un substrat, les éléments métalliques du dépôt comprenant un ou plusieurs métaux de transition X et l'aluminium, l'élaboration dudit dépôt comportant une étape de nitruration pour obtenir un revêtement de type (X,AI)N. Selon l'invention, le revêtement de type (X,AI)N est un nitrure du ou des métaux de transition X enrichi en aluminium et la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est au moins égale à 20%. La présente invention concerne également les articles culinaires et les appareils électroménagers destinés à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson du type précité. | 1. Surface de cuisson d'aliments pour article culinaire ou appareil électroménager de cuisson, consistant en un dépôt de nitrure d'éléments métalliques sur un substrat, les éléments métalliques du dépôt comprenant un ou plusieurs métaux de transition X et l'aluminium, l'élaboration dudit dépôt comportant une étape de nitruration pour obtenir un revêtement de type (X,AI)N, caractérisée en ce que le revêtement de type (X,AI)N est un nitrure du ou des métaux de transition X enrichi en aluminium et en ce que la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est au moins égale à 20%. 2. Surface de cuisson selon la 1, caractérisé en ce que le ou les métaux de transition X est/sont choisis parmi le niobium et/ou le zirconium. 3. Surface de cuisson selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est comprise entre 20% et 75%. 4. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est comprise entre 40% et 75%. 5. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la proportion atomique d'aluminium dans les éléments métalliques dudit dépôt est comprise entre 40% et 60%. 6. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le dépôt est réalisé par dépôt physique en phase vapeur. 7. Surface de cuisson selon la 6, caractérisée en ce que ledépôt est réalisé à partir d'une ou plusieurs cibles obtenues par assemblage sur un support conducteur d'une ou plusieurs tôle(s) ou plaque(s) de matériau ayant la composition recherchée, lesdites tôles ou plaques étant obtenues soit par laminage, soit par frittage de poudre ou projection thermique de poudre, soit issues de coulée. 8. Surface de cuisson selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que le dépôt est réalisé en condition réactive afin d'accomplir, pendant l'étape de dépôt, l'étape de nitruration. 9. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que l'épaisseur du dépôt de nitrure (X,AI)N réalisé est comprise entre 3 et 10 i.tm, et de préférence entre 4 et 6 pm. 10. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 9 caractérisée en ce qu'une couche de dépôt métallique de l'un ou plusieurs des constituants est réalisée avant la phase de nitruration. 11. Surface de cuisson selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que le substrat est composé d'une ou plusieurs tôle(s) métallique(s) des matériaux suivants : aluminium, cuivre, fonte, acier, notamment acier inoxydable. 12.Article culinaire destiné à la cuisson d'aliments, caractérisé en ce qu'il comporte une surface de cuisson selon l'une des 1 à 11. 13.Appareil électroménager destiné à la cuisson d'aliments, comportant une surface de cuisson et des moyens de chauffe électrique ou à gaz de ladite surface de cuisson, caractérisé en ce que ladite surface de cuisson est conforme à l'une des 1 à 12.25 | C,A | C23,A47 | C23C,A47J | C23C 14,A47J 36 | C23C 14/16,A47J 36/02 |
FR2980323 | A1 | PROCEDE DE TRANSMISSION DE DONNEES SUR UNE VOIE DE COMMUNICATION A ACCES MULTIPLE | 20,130,322 | Domaine technique [0001] La présente invention concerne la transmission de données sur une voie (un canal) de communication à accès multiple. Etat de la technique [0002] Le protocole ALOHA est un protocole de communication sur un canal à accès multiple. Le principe à sa base est très simple. Chaque utilisateur envoie un paquet de données sans tenir compte des autres utilisateurs et attend l'accusé de réception. Si l'accusé de réception n'est pas reçu dans un délai prédéfini, l'utilisateur envoie le même paquet de données une nouvelle fois après un délai choisi de manière aléatoire. Si des paquets de données de plusieurs utilisateurs se chevauchent dans le temps (situation de collision), il y a une très forte probabilité que tous les paquets soient perdus. [0003] Avant d'être émis, ces paquets de données sont généralement encodés à l'aide d'un code correcteur d'erreurs (par exemple un turbo-code, un code convolutif, etc.) pour former des paquets codés qui peuvent ainsi supporter les erreurs de transmission générées par le bruit du canal. [0004] Pour augmenter la capacité de transmission, on est passé au protocole SA (de l'anglais « Slotted ALOHA », ALOHA à segmentation temporelle). L'amélioration est obtenue par synchronisation des utilisateurs. Plus particulièrement, le canal de communication est divisé en trames (en anglais : frame), et chaque trame est subdivisée en créneaux (en anglais : slots) de durée essentiellement égale à la durée d'un paquet (aussi appelé « burst »), et un paquet encodé ne doit être envoyé qu'à l'intérieur d'un créneau. Une collision survient si plusieurs utilisateurs essaient d'envoyer un paquet encodé dans le même créneau. [0005] Le protocole DSA (de l'anglais « Diversity Slotted ALOHA ») a été proposé pour augmenter encore plus la capacité de transmission (en anglais « throughput ») du système. Selon ce protocole, chaque paquet de données est transmis deux fois à l'intérieur de chaque trame, c.-à-d. deux copies identiques du même paquet encodé sont envoyées dans deux créneaux différents, choisis de manière aléatoire. [0006] Selon la méthode CRDSA (de l'anglais « Contention Resolution Diversity Slotted ALOHA »), qui représente un perfectionnement de la méthode DSA, on rajoute à chacune des deux copies du paquet de données une indication de la position de l'autre copie. Le paquet de données et l'indication de la position de l'autre copie sont alors encodés ensemble pour former un paquet encodé. Ainsi, si au moins une des copies n'est pas en collision, les données peuvent être extraites. La deuxième copie, ainsi que son indicateur de position (qui pointe vers le créneau de la copie reçue) peuvent alors être reconstitués et éliminés du signal reçu selon un algorithme d'élimination d'interférences. Cette étape d'élimination permet éventuellement d'accéder à un paquet qui était en collision avec la copie supprimée. En procédant de manière itérative, on peut recevoir une fraction plus importante des données des différents utilisateurs qu'avec la méthode DSA. [0007] La méthode CSA (de l'anglais « Coded Slotted ALOHA ») est une amélioration de la méthode CRDSA. Au lieu de simplement transmettre des copies des paquets, la méthode CSA prévoit d'encoder les copies au moyen d'un code correcteur d'effacements (ou code à effacements) pour générer des copies de redondance. Ces différentes copies sont alors encodées séparément avec un code correcteur d'erreur pour pouvoir supporter les erreurs de transmission. [0008] Notons encore qu'il a aussi été proposé de varier le nombre de copies d'un paquet en fonction de la charge du canal de communication. Cette variante du CRDSA a été baptisée IRSA (de l'anglais « Irregular Repetition Slotted ALOHA »). [0009] Le lecteur intéressé trouvera de plus amples détails sur les différents protocoles dans la littérature spécialisée. La technique CRDSA est notamment expliquée dans la demande de brevet US 2006/0171418 et dans les articles « Contention Resolution Diversity Slotted ALOHA (CRDSA): An Enhanced Random Access Scheme for Satellite Access Packet Networks », Enrico Casini et al. IEEE Transactions on Wireless Communications, Vol. 6, No. 4, Avril 2007, et « Advances in Random Access Protocols for Satellite Networks », Riccardo De Gaudenzi et al., IEEE International Workshop on Satellite and Space Communications (IWSSC) 2009. La méthode CSA est décrite dans la demande de brevet US 2011/0096795 et l'article « High Throughput Random Access via Codes on Graphs: Coded Slotted ALOHA », Enrico Paolini et al., IEEE ICC 2011. La méthode IRSA est décrite dans la demande de brevet US 2010/0124222 et dans l'article « A Slotted ALOHA Scheme Based on Bipartite Graph Optimization », Gianluigi Liva, SCC 2010. Objet de l'invention [0010] Un objet de la présente invention est d'augmenter la capacité de transmission d'une voie de communication par rapport aux techniques connues, discutées ci-avant. Description générale de l'invention [0011] Un premier aspect de l'invention concerne la transmission de données sur une voie de communication à accès multiple, la voie de communication étant segmentée en créneaux et/ou en fréquences. Un message à transmettre est transmis en un nombre, ci-après noté n (n peut être variable selon l'utilisateur), de paquets (aussi appelés « bursts ») répartis sur n créneaux et/ou fréquences sélectionnés de manière aléatoire, chaque paquet comprenant une section de signalisation indiquant les créneaux et/ou fréquences des n-1 autres paquets dans lesquels le message est transmis. Selon l'invention, le message à transmettre est encodé à l'aide d'un code correcteur pour former un mot de code, le mot de code ainsi formé est divisé en n parties qui sont réparties sur les n paquets et les sections de signalisation sont encodées, séparément du message, à l'aide d'un autre code correcteur. Il convient de noter que le terme « autre code correcteur » signifie dans ce contexte que le codage des sections de signalisation est indépendant ou séparé du codage du message à transmettre. L'usage de ce terme n'implique donc pas que les types de code soient forcément différents (bien que cela puisse représenter le cas normal en pratique). [0012] Le nombre n peut être égal et fixe pour tous les utilisateurs. De manière alternative, n peut être variable selon l'utilisateur, selon l'état de charge de la voie de communication et/ou selon le bruit sur la voie de communication. [0013] Au lieu de simplement transmettre des copies du message, comme dans les méthodes CRDSA IRSA et CSA (dans CSA, certaines copies peuvent être des copies de redondance générées avec un code à effacements), l'invention prévoit d'encoder le message à l'aide d'un code correcteur d'erreurs, p.ex. un Turbocode ou un code LDPC. Ensuite, le mot de code est entrelacé (c.-à-d. les symboles encodés sont mélangés aléatoirement ou suivant un ordre précis dans le mot de code - le désentrelacement qui est l'opération inverse sera effectué avant le décodage au niveau du décodeur) et découpé en n parties de longueur égale. Après la sélection aléatoire des créneaux, sur lesquels le message doit être réparti, on rajoute à chaque partie la section de signalisation, ainsi que d'éventuels autres champs prévus par le protocole (p.ex. un préambule ou un postambule.) Contrairement à la méthode CSA, la section de signalisation est encodée séparément de la section de données. [0014] Le code correcteur utilisé pour encoder le message possède de préférence un taux de codage, ci-après noté R, avec R 1/2, p. ex. compris dans la plage de 1/12 à 1/2. [0015] Le code correcteur utilisé pour encoder les sections de signalisation peut être un code Reed-Müller, un code convolutif, un code BCH (Bose-Chaudhuri- Hocquenghem), ou un turbocode. De préférence, le code correcteur utilisé pour encoder les sections de signalisation possède un taux de codage, ci-après noté R', avec R' 1/2, p. ex. compris dans la plage de 1/12 à 1/2. [0016] Un autre aspect de l'invention concerne un émetteur, configuré de sorte à exécuter le procédé de transmission de données. [0017] Un aspect important de l'invention concerne la réception de données transmises sur une voie de communication à accès multiple, par un ou plusieurs émetteurs transmettant selon le procédé esquissé ci-dessus. Selon le procédé de réception a) le signal en sortie de la voie de communication est numérisé donnant un signal (interféré) numérisé, c.-à-d. une séquence d'échantillons numériques représentant le signal analogique (interféré) en base de base ou intermédiaire ; b) une section de signalisation reconnue comme décodable sur le signal (interféré) numérisé est décodée et le groupe de créneaux et/ou fréquences contenant les paquets d'un même message est identifié ; c) les sections de signalisation appartenant aux paquets de ce même message sont éliminées sur le signal numérisé ; d) les étapes b) et c) sont répétées jusqu'à ce qu'aucune section de signalisation ne soit reconnue comme décodable, selon un algorithme d'élimination d'interférence itératif ; e) un décodage de message est tenté sur les groupes de créneaux et/ou fréquences identifiés. [0018] De préférence, pour éliminer les sections de signalisation à l'étape c), des répliques des sections de signalisation du groupe de créneaux et/ou fréquences sont générées dans l'entité réceptrice sur la base de la section de signalisation décodée et « retranchées » du signal interféré numérisé. [0019] L'étape e) se déroule, de préférence, de la manière suivante : el ) un décodage de message est tenté sur celui parmi les groupes de créneaux et/ou fréquences qui possède le plus de créneaux présentant le nombre d'interférences relativement le plus faible (mais pas nécessairement égal à 0, puisque le décodage reste possible si tous les paquets encodés d'un message sont chacun en collision avec un ou deux autres paquets) ; en cas d'échec, un décodage de message est tenté sur un ou plusieurs autres groupes de créneaux et/ou fréquences ; e2) dès qu'un décodage de l'étape el ) réussit, les paquets du message décodé sont éliminés sur le signal interféré numérisé ; et e3) les étapes el ) et e2) sont répétées, selon un algorithme d'élimination d'interférence itératif, jusqu'à ce qu'un décodage de message ne soit plus possible. [0020] De préférence, pour éliminer les paquets du message décodé à l'étape e2) des répliques des paquets du message décodé sont générées sur la base du message décodé et « retranchées » du signal interféré numérisé. [0021] Un autre aspect de l'invention concerne un récepteur ou un relais, configuré de sorte à exécuter le procédé de réception de données. [0022] Finalement, il est proposé un programme d'ordinateur comprenant des instructions exécutables par un processeur, les instructions étant configurées pour provoquer la mise en oeuvre, par le processeur, du procédé de réception de données, lorsque l'on fait tourner le programme d'ordinateur sur le processeur. Le programme d'ordinateur peut faire partie d'un produit de programme d'ordinateur comprenant un support (p.ex. une mémoire volatile ou permanente, un signal électrique ou un signal électromagnétique) pour les instructions. Brève description des dessins [0023] D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre d'illustration, avec référence aux dessins annexés. Ceux-ci montrent: Fig. 1: un ordinogramme d'un procédé de transmission de données selon un mode de réalisation préféré du premier aspect de l'invention ; Fig. 2: un schéma d'une trame segmentée en créneaux de transmission pour n = 3 ; Fig. 3: un schéma d'un paquet de données utilisé dans le cadre du mode de réalisation préféré de l'invention : Figs. 4 à 16: des illustrations des différentes étapes d'un procédé d'élimination successive d'interférences mis en oeuvre dans le cadre d'un procédé de réception de données selon un mode de réalisation préféré d'un aspect de l'invention pour n = 3 ; Fig. 17: le taux d'erreur de paquet FER en fonction du rapport Es/No pour une section de signalisation encodée Reed-Müller (14,64) seule et interférée par une autre section de signalisation ; Fig. 18: le taux d'erreur de paquet FER en fonction du rapport Es/No pour un message de 456 bits encodé par un Turbocode avec R = 1/6 et modulé QPSK dans les situations de collision [0, 0, 0], [1, 1, 1] et [2, 2, 2] (si on suppose que n = 3 pour tous les utilisateurs, [0, 0, 0] représente le cas où aucun des 3 slots n'est interféré, [1, 1, 1] représente le cas où les 3 slots sont interférés par exactement un autre utilisateur sur chacun des slots et [2, 2, 2] représente le cas où les slots sont interférés par exactement deux autres utilisateurs) ; Figs. 19 à 22 : des ordinogrammes d'un mode de réalisation avantageux du procédé mis en oeuvre par un récepteur ou un relais pour recevoir des messages transmis sur une voie de communication selon le premier aspect de l'invention ; Fig. 23 : la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents rapports Es/No d'un exemple de la méthode de transmission de données selon le premier aspect de l'invention (message de 456 bits encodé par un Turbocode avec R = 1/6 et modulé QPSK) ; Fig. 24 : la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents rapports Es/No de la méthode CRDSA (exemple de comparaison) ; Fig. 25: le taux d'erreur de paquet FER en fonction du rapport Es/No pour un message de 680 bits encodé par un Turbocode avec R = 1/4 et modulé QPSK dans les situations de collision [0, 0, 0] et [1, 1, 1] ; Fig. 26 : la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents 5 rapports Es/No d'un autre exemple de la méthode de transmission de données selon le premier aspect de l'invention (message de 680 bits encodé par un Turbocode avec R = 1/4 et modulé QPSK) ; Fig. 27 le taux d'erreur de paquet FER en fonction du rapport Es/No pour des cas de collisions non synchrones. 10 Description d'une exécution préférée [0024] La méthode de transmission de données, à laquelle les inventeurs entendent donner le nom de « MuSCA » (de l'anglais « Multi-Slots Coded ALOHA ») a été créée dans le but d'augmenter la diversité des bursts de données sur un canal comme celui du SA. Ce but est atteint grâce aux codes correcteurs d'erreur et au 15 codage réseau couche physique. La méthode MuSCA peut être vue comme un perfectionnement de la méthode CRDSA, où les différentes répliques du même paquet sont remplacées par les différentes parties d'un seul mot d'un code correcteur. Elle est également une amélioration par rapport à la méthode CSA, proposée par le DLR (Centre allemand d'aéronautique et de l'espace). 20 [0025] Le système contient des utilisateurs (émetteurs) qui se partagent un canal de communication à segmentation temporelle pour envoyer des données à un récepteur ou un relais (p.ex. un satellite ou une station de base). Le canal de communication est typiquement divisé en trames (de durée TF). Toutes, ou au moins une partie des trames sont réservées pour l'accès multiple aléatoire par les utilisateurs. Chacune de 25 ces trames est, à son tour, divisée en NS créneaux de durée TF/NS. [0026] La figure 1 illustre l'émission d'un message selon la méthode MuSCA par un utilisateur. Le procédé 100 commence par l'obtention du message (des données, de l'information utile) à transmettre. La génération du message 102 pourrait aussi être externe au procédé 100. Il est supposé que les messages transmis sur le canal de 30 communication sont de longueur convenue fixe, ci-après notée L (bits). Si un message d'une autre longueur devait être transmis, il faudrait le couper en blocs de la longueur convenue et/ou ajouter des bits de remplissage. Dans la suite, il sera donc supposé, sans perte de généralité, que les messages à transmettre possèdent la longueur convenue. A l'étape 104, le message à transmettre est codé avec un code correcteur ayant un taux de codage R. Le mot de code obtenu, de longueur 1/RxL bits, est modulé selon le schéma prévu pour la transmission (p. ex. BPSK ; QPSK, etc.), entrelacé et ensuite découpé 106 en n parties (n 2). Les n parties seront transmises dans n paquets, répartis sur n créneaux. Comme dans tous les procédés ALOHA, chaque utilisateur sélectionne (étape 108) les créneaux, dans lesquels il transmettra ses paquets, de manière aléatoire, sans tenir compte des autres utilisateurs. L'utilisateur génère ensuite une section de signalisation pour chacun des n paquets (étape 110). Chaque section de signalisation comprend une indication des n-1 créneaux (p. ex. les numéros des créneaux à l'intérieur de la trame) utilisés pour transmettre les autres paquets. Les sections de signalisation sont encodées avec un code correcteur et modulées (étape 112). Selon un aspect important de la méthode MuSCA, le codage du message et le codage des sections de signalisation sont effectués séparément, p. ex. avec des codes correcteurs différents. Chacun des n paquets est composé par assemblage de la partie de message codée et modulée et de la section de signalisation codée et modulée (étape 114). Eventuellement, un préambule et/ou un postambule sont rajoutés à chaque paquet. Finalement, l'utilisateur émet ses paquets dans les créneaux sélectionnés de la trame (étape 116). Tous les utilisateurs procèdent de la même façon pour émettre un message. Selon un mode avantageux de l'invention, chaque utilisateur ne peut envoyer que n paquets par trame, n étant égal pour tous les utilisateurs, et tous les utilisateurs emploient les mêmes codes correcteurs pour encoder les données et les sections de signalisation, respectivement. Notons toutefois que les utilisateurs pourraient utiliser différents codes correcteurs pour encoder les données et découper les mots de code en des nombres de paquets différents (n variable selon les utilisateurs et/ou les conditions de charge et/ou de bruit sur le canal de communication) avant de les envoyer. [0027] La figure 2 est une illustration schématique d'une trame MuSCA 200. Dans l'exemple illustré, un utilisateur a choisi les créneaux 2, 50 et 76 de la trame 200 pour transmettre son message (ici : n = 3). Le message, après encodage, entrelacement et modulation est réparti sur trois paquets 202-1, 202-2, 202-3 qui sont transmis dans respectivement un des créneaux sélectionnés. La figure 3 montre le détail d'un paquet (burst). Chaque paquet comprend le champ de données (d'information utile), p. ex. encodé Turbocode et modulé QPSK, la section de signalisation, p.ex. encodée Reed-Müller et modulée BPSK, un préambule, p. ex. modulé BPSK et une postambul, p. ex. modulé BPSK. Des champs tampon sont prévus au début et à la fin de chaque paquet pour tenir compte d'erreurs de synchronisation. Comme le montre la figure 2, la section de signalisation de chaque paquet contient l'indication des deux créneaux occupés par les autres paquets du même message : le paquet 202-1 pointe donc vers les créneaux 50 et 76, le paquet 202-2 vers les créneaux 2 et 76 et le paquet 202-3 vers les créneaux 2 et 50. Dans la suite, les paquets appartenant au même message (ou utilisateur) seront communément appelés un groupe de paquets. De même, on appellera groupe de créneaux le jeu de créneaux occupés par un groupe de paquets. [0028] Un récepteur ou relais reçoit un signal interféré qui correspond à la somme des signaux émis par les Nu utilisateurs après le passage dans le canal de communication. Du fait que les utilisateurs ne coordonnent pas l'occupation des créneaux, des collisions de paquets surviennent. Le nombre de collisions dépend de la charge de trafic sur le canal de communication. [0029] Le récepteur ou relais reçoit sur la trame de temps un signal interféré. Tout d'abord, le récepteur ou relais cherche à localiser les paquets de tous les utilisateurs en décodant la section de signalisation à l'aide d'un algorithme d'élimination successive des interférences (Successive Interference Cancellation, SIC). Ensuite, le récepteur ou relais procède au décodage des données en commençant de préférence avec l'utilisateur (c.-à-d. le groupe de paquets) qui a le plus de paquets non collisionnés (propres). A cette fin, le récepteur ou relais rassemble les champs de données de tous les paquets de cet utilisateur, reforme le mot de code de longueur Rx L bits par désentrelacement (c.-à-d. l'opération inverse de l'opération d'entrelacement réalisée au niveau de l'émetteur, qui est effectuée pendant cette étape afin de mélanger des symboles interférés avec des symboles qui ne le sont pas) et l'envoie au décodeur. Si le décodage réussit, le récepteur ou relais reconstruit les n paquets. Ensuite, le signal correspondant aux n paquets reconstruits est localisé et soustrait du signal interféré. Après la soustraction, le signal restant correspond à la contribution des signaux des Nu - 1 autres utilisateurs et du bruit du canal. Le procédé de décodage est itératif jusqu'à ce qu'on arrive à une situation où aucun autre message ne peut être décodé. [0030] Le déroulement de ce procédé est illustré dans les figures 4 à 16 pour un exemple concret (mais très simplifié en comparaison à une situation réelle). Dans l'exemple, n = 3 pour tous les utilisateurs, NS = 8, Nu = 6, n = 3. La figure 4 montre l'occupation des créneaux d'une trame par six utilisateurs qui envoient chacun trois paquets par message. Dans l'exemple, le niveau du bruit est de Es/No = 5 dB. On suppose que les messages de longueur L = 456 bits sont codés par un Turbocode à taux de codage R = 1/6 et modulés QPSK. Un mot de Turbocode est découpé en trois parties. Sur chacune de ces trois parties, on ajoute une section de signalisation qui indique les numéros des créneaux sur lesquels les deux autres paquets sont envoyés. La partie de signalisation est supposée codée par un code Reed-Müller (14, 64) et modulée BPSK. [0031] L'entité réceptrice (le récepteur ou le relais) qui s'occupe du décodage reçoit le signal interféré, le numérise et le met en mémoire. La suite des traitements de signal est réalisée sur la copie numérisée du signal. Le décodeur parcourt toute la trame à la recherche d'une section de signalisation potentiellement décodable (dans notre exemple : une section de signalisation seule dans un créneau ou interférée par un autre utilisateur au plus). La figure 17 montre le taux d'erreur de paquet (frame error rate, FER) en fonction du rapport Es/No pour une section de signalisation encodée Reed-Müller (14,64) seule et interférée par une autre section de signalisation. [0032] Le décodeur détecte un paquet « propre » dans le créneau 2. Il essaye donc de décoder la section de signalisation transmise dans ce créneau. Le FER est largement en dessous de 10-4. La section de signalisation de paquet a donc une forte chance d'être décodée. Supposons que ce décodage réussisse. Le décodeur peut alors localiser les 2 (n-1) autres paquets complémentaires (du même groupe de paquets) et soustraire leurs sections de signalisation du signal numérisé, comme le montre la figure 5. [0033] Le décodeur parcourt la trame une deuxième fois. Il n'y a pour l'instant aucun créneau ne contenant qu'un seul paquet. Le décodeur cherche donc un slot avec deux paquets. Il trouve en premier le créneau 4. Dans cette situation, FER = 2.10-2. Supposons que le décodage de la section de signalisation du paquet de l'utilisateur 4 dans ce créneau réussisse. Le décodeur enlève ensuite toutes les sections de signalisation des autres paquets de cet utilisateur (figure 6). [0034] En parcourant la trame une nouvelle fois, le décodeur trouve une section de signalisation « propre » dans le créneau 4. Il la décode (FER « 10-4) et enlève ensuite toutes les sections de signalisation de l'utilisateur 5 concerné (figure 7). Le décodeur trouve ensuite une section de signalisation « propre » dans le créneau 7, la décode et enlève toutes les sections de signalisation de l'utilisateur 3 concerné (figure 8). [0035] Il n'y a de nouveau aucun créneau ne contenant qu'un seul paquet. Le décodeur cherche donc un slot avec deux paquets (FER = 2.10-2). Il trouve en premier le créneau 1. Supposons que le décodage ne réussisse pas cette fois-ci. Le décodeur continue sa recherche. Il trouve le créneau 3. Supposons qu'il réussisse à décoder une section de signalisation (p.ex. celle de l'utilisateur 1). Toutes les sections de signalisation de l'utilisateur trouvé peuvent être supprimées (figure 9). [0036] Dans le cas où on n'arriverait à décoder aucune des sections de signalisation dans les créneaux 1, 3 et 6 (probabilité très faible, (2.10-2)3), les paquets des utilisateurs 1 et 6 ne pourraient pas être localisés et les données de ces deux utilisateurs ne pourraient pas être décodées par la suite. [0037] A cette phase du procédé, il ne reste donc que les sections de signalisation d'un seul utilisateur. La probabilité qu'on n'arrive pas à décoder au moins l'une d'entre elles est nettement inférieure à (10-4)3. On considère donc que le décodage est réussi et que les sections de signalisation de l'utilisateur 6 peuvent être supprimées (figure 10). [0038] Après le décodage des sections de signalisation, dans notre exemple, le décodeur a l'information sur la localisation de tous les paquets de chaque utilisateur, ainsi que sur le nombre de collisions dans lesquelles chacun de ses paquets est impliqué. Quand toutes les sections de signalisation ont été décodées, la situation peut être résumée par la tableau suivant. A priori, tous les groupes de paquets identifiés sont à décoder (marqués d'une coche dans les figures). Dans le tableau, la colonne « Collisions » indique le nombre de collisions pour les trois paquets du groupe respectif : [3, 2, 1] signifie que le premier, deuxième et troisième paquets du groupe se partagent leur créneau avec, respectivement, 3, 2 et 1 autre(s) paquet(s). Utilisateur Position 1 Position 2 Position 3 Collisions A décoder ? 1 1 3 6 [3, 2, 1] Oui 2 2 5 8 [0, 0, 2] Oui 3 1 3 7 [3, 2, 1] Oui 4 1 4 8 [3, 1, 2] Oui 4 7 8 [1, 1, 2] Oui 6 1 3 6 [3, 2, 1] Oui [0039] Pour commencer le décodage des messages, le décodeur cherche l'utilisateur qui a le plus de paquets « propres » (non collisionnés). Dans notre 5 exemple, il trouve l'utilisateur 2 (voir tableau ci-dessus). Il rassemble (concatène) les trois parties de mot de code trouvées de cet utilisateur effectue le désentrelacement afin de pouvoir réaliser le décodage. La figure 18 montre le taux d'erreur de paquet FER en fonction du rapport Es/No pour un message de 456 bits encodé par un Turbocode avec R = 1/6 et modulé QPSK dans les situations de collision [0, 0, 0], [1, 1, 1] et [2, 2, 2]. On peut prouver que la probabilité qu'on n'arrive pas à décoder le message de l'utilisateur 2 (avec Es/No = 5 dB) est inférieure à 10-5. Supposons donc que le décodeur arrive à le décoder. Connaissant le message d'origine de l'utilisateur 2, le récepteur ou relais peut reconstituer le mot de code correspondant et les paquets envoyés. Les paquets de cet utilisateur sont alors supprimés du signal numérisé mis en mémoire et le groupe de paquets de l'utilisateur est supprimé de la liste des groupes de paquets à examiner (figure 11). [0040] Dans la situation de la figure 11, aucun autre message ne pourrait être décodé si on employait les procédés CRDSA ou CSA, car il n'y a plus aucun utilisateur ayant des paquets « propres ». Selon le procédé MuSCA, le décodeur cherche donc l'utilisateur qui a le plus de paquets qui se partagent le créneau avec un seul autre utilisateur. Après élimination des paquets de l'utilisateur 2, la configuration de l'utilisateur 5, en termes de collisions, est [1, 1, 1]. La probabilité de non-décodage à Es/No = 5 dB est inférieure à 10-5. Supposons qu'on ne puisse pas décoder cet utilisateur malgré ce faible taux d'erreur. Le groupe de paquets de l'utilisateur 5 sera marqué comme non décodable (figure 12) jusqu'à ce que sa configuration de collisions (actuellement [1, 1, 1]) change. [0041] Le décodeur cherche donc un autre message à décoder. La configuration de l'utilisateur 4 est [3, 1, 1]. Le FER[3, 1, 1] à Es/No = 5 dB est de 2.10-4. Supposons que le décodage du message de l'utilisateur 4 réussisse. Le décodeur crée les répliques des paquets de l'utilisateur 4 et les soustrait du signal numérisé en mémoire. L'élimination des paquets de l'utilisateur 4 change la configuration des collisions de l'utilisateur 5 en [0, 1, 0]. Le groupe de paquets de l'utilisateur 5 est donc rajouté à la liste des groupes à traiter (figure 13). [0042] En supposant que les décodages suivants réussissent, le décodeur extrait le message de l'utilisateur 5 et ensuite celui de l'utilisateur 3. A chaque fois, les paquets concernés sont éliminés (figures 14 et 15). [0043] On retombe sur un cas de blocage dans des systèmes CRDSA et CSA. Dans l'exemple, la probabilité de décodage d'un des deux groupes de paquets qui restent est élevée (1 - 2.10-5). Une fois qu'un message restant est décodé et les paquets correspondant sont supprimés (figure 16), les données du dernier utilisateur ont évidemment toutes les chances d'être récupérées à leur tour. [0044] Les figures 19 à 22 sont des ordinogrammes illustrant le procédé mis en oeuvre par un récepteur ou un relais pour recevoir des messages transmis sur une 20 voie de communication MuSCA. [0045] La figure 19 concerne le décodage et l'élimination successive des sections de signalisation. Le décodage des messages est illustré à la figure 20. Le procédé de réception 300 commence par la numérisation du signal interféré 302, incluant entre autres la conversion de fréquence, l'échantillonnage, la quantification ainsi que la 25 mise en mémoire du flux de données numériques. Une liste des créneaux à examiner est initialisée (étape 304). Au départ, tous les créneaux de la trame sont à examiner. Est également créée une liste des groupes de créneaux contenant des paquets appartenant au même message ou utilisateur (étape 306). [0046] Le décodeur parcourt ensuite les créneaux de la trame pour identifier un 30 créneau présentant une probabilité de décodage élevée (étape 308). De préférence, on choisit le créneau pour lequel cette valeur est la plus élevée. Au cas où plusieurs créneaux ont la même valeur, le décodeur peut choisir parmi eux au hasard ou simplement le premier sur lequel il tombe. Dans l'exemple discuté ci-avant, les créneaux 2 et 5 ont initialement la probabilité de décodage la plus élevée. [0047] La figure 21 montre comment l'étape 308 peut être réalisée en pratique. Le décodeur cherche d'abord un créneau contenant un seul paquet (N = 1) parmi les créneaux à examiner. Dès qu'il trouve un tel créneau, il continue le décodage dans ce créneau. Si aucun créneau à un seul paquet n'existe dans la trame, le décodeur cherche un créneau avec (exactement) deux paquets en collision (N = 2) parmi les créneaux à examiner. Dès qu'il trouve un tel créneau, il continue le décodage dans ce créneau. En cas d'échec, le décodeur continue la recherche en augmentant progressivement le nombre de paquets en collision jusqu'à une valeur maximale (Nmax). Nmax dépend de l'encodage des sections de signalisation : plus l'encodage introduit de redondance, plus grand sera le nombre de sections de signalisation en collision qui peuvent être décodées avec une probabilité prédéfinie. Dans l'exemple discuté, Nmax = 2. Si la recherche ne retourne aucun créneau avec N = Nmax, d'éventuels groupes de créneaux restants sont considérés comme non identifiables et le décodeur continue avec le décodage des messages (données utiles). [0048] Si un créneau potentiellement décodable est trouvé en 308, le décodeur passe à la démodulation de ce créneau (étape 310). Ensuite, il tente le décodage de la section de signalisation (étape 312). Si le décodage échoue, le créneau en question est supprimé (au moins provisoirement) de la liste des créneaux à examiner (étape 314). Dans le cas contraire, le décodeur identifie les localisations (les créneaux) des autres paquets du groupe (étape 316). Le groupe de créneaux ainsi trouvé est noté dans la liste des groupes de créneaux (étape 324). Le décodeur reconstruit les sections de signalisation des autres paquets du groupe (étape 318) et les supprime dans le signal numérisé, au niveau des créneaux concernés (étape 320). Les créneaux du groupe identifié sont rajoutés à la liste des créneaux à examiner (étape 322) parce que la suppression des sections de signalisation rend éventuellement possible un décodage qui ne l'était pas auparavant. [0049] Les étapes 308-324 sont répétées jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune section de signalisation dans des créneaux décodables. Au fur et à mesure des itérations, la liste des groupes de créneaux (ou des groupes de paquets) est complétée. Le décodeur passe ensuite au décodage des données utiles (étape 400) expliquée plus en détail avec référence aux figures 20 et 22. [0050] Les mots de code à décoder sont identifiés par les groupes de créneaux obtenus par décodage des sections de signalisation. La liste à examiner est donc initialisée comme la liste des groupes de créneaux identifiés (étape 402). Le décodeur essaie ensuite de détecter le mot de code ayant la probabilité de décodage la plus élevée parmi les éléments de la liste à examiner. Comme montré à la figure 22, le décodeur cherche d'abord dans la liste le groupe de créneaux ayant le plus de créneaux à 0 collision (N = nombre d'interférences = 0). Dès qu'il trouve un tel groupe, il tente le décodage du mot de code correspondant. S'il n'existe pas de groupe de créneaux ayant un créneau non collisionné, le décodeur cherche le groupe de créneaux ayant le plus de créneaux en commun avec un seul autre groupe de créneaux (N= nombre d'interférences = 1). Dès qu'il trouve un tel groupe, il tente le décodage du mot de code correspondant. Si le code correcteur utilisé permet le décodage même en présence de collisions de plus de deux paquets, le décodeur cherche un groupe de créneaux ayant le plus de créneaux en commun avec (exactement) 2, 3, etc. autres groupes de créneaux. (Dans l'exemple discuté : Nmax = 1). Si la recherche ne retourne aucun groupe de créneaux avec N = Nmax, aucun autre message n'est considéré décodable et le décodeur s'arrête (étape 406). [0051] Une fois le groupe de créneaux présentant la probabilité de décodage la plus élevée identifiée, les parties de mots de code contenues dans les créneaux du groupe sont rassemblées (concaténées) (étape 408) et démodulées (étape 410). Ensuite, le décodeur tente le décodage proprement dit (étape 412). Si le décodage ne réussit pas (sortie « NON »), le groupe de créneaux en cours est enlevé (étape 414) de la liste à examiner (voir aussi figure 11). Si le décodage réussit, le décodeur génère des répliques des paquets et les soustrait du signal numérisé en mémoire (étape 418). Si l'élimination des interférences change la configuration de collisions d'un autre groupe de créneaux (précédemment supprimé de la liste à examiner), celui-ci est remis sur la liste à examiner (étape 420). Le groupe de créneaux traité avec succès est supprimé de la liste à examiner (étape 422). Le décodeur répète les étapes 404, et 408-422 jusqu'à ce qu'il n'arrive plus à détecter un mot de code potentiellement décodable. [0052] Des simulations ont été réalisées pour prouver les avantages de la méthode MuSCA par rapport aux méthodes existantes. Afin de pouvoir faire des comparaisons avec des méthodes existantes, des études ont d'abord été menées avec un code qui permette d'obtenir des paquets de même longueur que la méthode CRDSA et d'envoyer essentiellement la même quantité de données par créneau que la méthode CRDSA. Les paramètres sont ceux de l'exemple discuté ci-avant : les données des utilisateurs sont codées par blocs de 456 bits par un Turbocode R = 1/6, modulation QPSK. Ceci crée des mots de code (après modulation) de 1380 symboles. Les données d'un mot de code sont entrelacées aléatoirement (désentrelacées à la réception). Chaque mot de code est découpé en trois parties. La longueur de chaque paquet est donc de 460 symboles (ce qui correspond à la longueur d'une trame DVBRCS). La figure 18 a déjà été discutée dans le cadre de l'exemple de décodage. Notons que les courbes montrées correspondent à des cas de collisions parfaitement synchrones. En réalité, les signaux des différents utilisateurs n'arrivent normalement pas parfaitement en même temps (mais décalés jusqu'à quelques bits, p. ex. jusqu'à 5 bits pour le DVB-RCS). Il convient de noter qu'une légère désynchronisation des différents utilisateurs peut même améliorer le rapport FER en fonction du rapport Es/No. La figure 27 représente le rapport FER en fonction du rapport Es/No du Turbocode R= 1/6 dans les cas où le décalage est de respectivement 0, 1/5, 2/5, 3/5, 4/5 et 5/5 de la période symbole Ts. On voit qu'une désynchronisation entraîne un rapport FER plus faible pour le même rapport Es/No.) [0053] Des paquets en collision avec trois autres paquets ou plus n'ont pas été considérés comme apportant de l'information au décodage. Ils sont donc considérés comme effacés. Par contre, le fait que des paquets en collision avec un ou deux autres paquets ne soient pas complètement perdus facilite le décodage et augmente donc le débit possible (la capacité de la voie de communication). La figure 23 montre la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents rapports Es/No de la méthode MuSCA (avec les paramètres indiqués). La figure 24 montre, comme exemple de comparaison, la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents rapports Es/No de la méthode CRDSA. Sur une trame de 100 créneaux, la méthode MuSCA arrive à faire passer les messages de jusqu'à 125 utilisateurs (capacité normalisée = 1,25). La capacité normalisée de la méthode CRDSA s'élève à 0,68 (en présence de très peu de bruit). [0054] Les valeurs de charge du canal permettant d'optimiser le débit (la capacité) doivent être choisies soigneusement. Le débit (T) est borné par la charge (G). Donc, en augmentant la charge, le débit normalisé pourrait être plus grand. Cependant, si la charge dépasse un certain seuil, le fait que la trame est pleine commence à se faire ressentir : le taux de collision et donc le taux de perte de paquets augmente, et T diminue. Pour augmenter le débit du système, on a aussi essayé le codage des données avec un Turbocode à R= 1/4, avec des messages de longueur L = 680 bits. Après modulation QPSK, le mot de code de 1380 symboles a été découpé en trois parties. La figure 25 montre le FER pour les configurations de collision [0, 0, 0] et [1, 1, 1], respectivement. La figure 26 montre la capacité normalisée en fonction de la charge de trafic pour différents rapports Es/No de la méthode MuSCA (Turbocode à R = 1/4, L = 680, modulation QPSK). Pour obtenir les courbes de la figure 26, des paquets en collision avec deux autres paquets ou plus ont été considérés perdus. On remarque, p. ex. qu'à Es/No = 6 dB, le débit est environ 1,9 fois supérieur au débit obtenu avec le CRDSA (rapport des capacités normalisées 0,9/0,7, à multiplier par le rapport des longueurs de message 680/460). [0055] Il convient de noter que si la voie de communication n'est pas seulement divisée en créneaux mais aussi en plusieurs fréquences, la section de signalisation de chaque paquet doit aussi indiquer les fréquences sur lesquelles les autres paquets du groupe sont transmis. L'homme du métier sera en mesure de généraliser la méthode décrite en détail à ce cas de figure | Un premier aspect de l'invention concerne la transmission (100) de données sur une voie de communication à accès multiple, la voie de communication étant segmentée en créneaux et/ou en fréquences. Un message à transmettre est transmis en un nombre, ci-après noté n, de paquets répartis sur n créneaux et/ou fréquences sélectionnés de manière aléatoire, chaque paquet comprenant une section de signalisation indiquant les créneaux et/ou fréquences des n-1 autres paquets dans lesquels le message est transmis. Le message à transmettre est encodé à l'aide d'un code correcteur pour former un mot de code (104), le mot de code ainsi formé est divisé en n parties (106) qui sont réparties sur les n paquets (114) et les sections de signalisation sont encodées, séparément du message, à l'aide d'un code correcteur (112). Un autre aspect de l'invention concerne la réception de données transmises de la façon décrite. | 1. Procédé de transmission de données sur une voie de communication à accès multiple (100), la voie de communication étant segmentée en créneaux et/ou en fréquences, dans lequel un message à transmettre est transmis en un nombre, ci-après noté n, de paquets répartis sur n créneaux et/ou fréquences sélectionnés de manière aléatoire, chaque paquet comprenant une section de signalisation indiquant les créneaux et/ou fréquences des n-1 autres paquets dans lesquels le message est transmis ; caractérisé en ce que le message à transmettre est encodé à l'aide d'un code correcteur pour former un mot de code (104) ; en ce que le mot de code est divisé en n parties (106) qui sont réparties sur les n paquets (114) et en ce que les sections de signalisation sont encodées, séparément du message, à l'aide d'un autre code correcteur (112). 2. Procédé de transmission selon la 1, dans lequel n est variable selon l'utilisateur, selon l'état de charge de la voie de communication et/ou selon le bruit sur la voie de communication. 3. Procédé de transmission selon la 1 ou 2, dans lequel le code correcteur utilisé pour encoder le message à transmettre est un Turbocode ou un code LDPC. 4. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le code correcteur utilisé pour encoder le message possède un taux de codage inférieur ou égal à 1/2. 5. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le code correcteur utilisé pour encoder les sections de signalisation est un code Reed-Müller, un code convolutif ou un code BCH ou un turbocode. 6. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le code correcteur utilisé pour encoder les sections de signalisation possède un taux de codage inférieur ou égal à 1/2. 7. Emetteur, configuré de sorte à exécuter le procédé de transmission de données selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Procédé de réception de données transmises (300), par un ou plusieurs émetteurs opérant selon le procédé de l'une quelconque des 1 à 6, sur une voie de communication à accès multiple, dans lequel a) le signal en sortie de la voie de communication est numérisé(302) ; b) une section de signalisation reconnue comme décodable sur le signal numérisé est décodée (312) et le groupe de créneaux et/ou fréquences contenant les paquets d'un même message est identifié (316) ; c) les sections de signalisation appartenant aux paquets de ce même message sont éliminées sur le signal numérisé (318, 320) ; d) les étapes b) et c) sont répétées jusqu'à ce qu'aucune section de signalisation ne soit reconnue comme décodable, selon un algorithme d'élimination d'interférence itératif ; e) un décodage de message (400) est tenté sur les groupes de créneaux et/ou fréquences identifiés. 9. Procédé selon la 8, dans lequel, pour éliminer les sections de signalisation à l'étape c) des répliques des sections de signalisation du groupe de créneaux et/ou fréquences sont générées sur la base de la section de signalisation décodée (318) et retranchées du signal numérisé (320). 10. Procédé de réception selon la 8 ou 9, dans lequel, à l'étape e), el ) un décodage de message est tenté sur celui parmi les groupes de créneaux et/ou fréquences qui possède le plus de créneaux présentant le nombre d'interférences relativement le plus faible (404-412) ; en cas d'échec, un décodage de message est tenté sur un ou plusieurs autres groupes de créneaux et/ou fréquences ; e2) dès qu'un décodage de l'étape el ) réussit, les paquets du message décodé sont éliminés sur le signal numérisé (416, 418) ; et e3) les étapes el ) et e2) sont répétées, selon un algorithme d'élimination d'interférence itératif, jusqu'à ce qu'un décodage de message ne soit plus possible (406). 11. Procédé de réception selon la 9, dans lequel, pour éliminer les paquets du message décodé à l'étape e2) des répliques des paquets du message décodé sont générées sur la base du message décodé (416) et retranchées du signal numérisé (418). 12. Récepteur ou relais, configuré de sorte à exécuter le procédé de réception de données selon l'une quelconque des 8 à 11. 13. Programme d'ordinateur comprenant des instructions exécutables par un processeur, les instructions étant configurées pour provoquer la mise en oeuvre, par le processeur, du procédé selon l'une quelconque des 8 à 11, lorsque l'on fait tourner le programme d'ordinateur sur le processeur. | H | H04 | H04B,H04J | H04B 7,H04J 1,H04J 3 | H04B 7/185,H04J 1/16,H04J 3/14 |
FR2991459 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER LE VENT DE CIRCULATION AUTOUR D'UN VEHICULE | 20,131,206 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé pour déterminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur un véhicule. L'invention se rapporte également à un véhicule équipé d'installation de refroidissement. Etat de la technique Selon le document DE 10241228B4 on connaît un dispo- sitif de refroidissement pour refroidir un moteur thermique. Dans ce dispositif de refroidissement, pendant la circulation, on conduit le vent de circulation arrivant sur le véhicule à travers un échangeur de cha- leur dans lequel passe un fluide de refroidissement de manière à refroidir celui-ci. Le fluide de refroidissement refroidi arrive dans le bloc cylindre du moteur thermique pour le refroidir. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet un procédé pour dé- terminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur un véhicule en se fondant sur le débit massique de l'agent de refroidissement traversant un échangeur de chaleur du dispositif de refroidissement du véhicule et du débit massique d'air détaché du vent de circulation et traversant l'échangeur de chaleur, ce procédé consistant à déterminer la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement, à déterminer le débit massique d'air responsable de la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement et à déterminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur le véhicule en se fondant sur le débit massique d'air responsable de la chute de température du débit mas- sique de fluide de refroidissement. Le procédé selon l'invention repose sur la considération que la résistance à l'air du véhicule peut s'utiliser comme une résistance de circulation agissant contre l'avancée du véhicule pour déduire la consommation de carburant pour la propulsion du véhicule. L'invention reconnaît toutefois que la résistance à l'air intègre la différence entre la vitesse du véhicule et la vitesse du vent dans la direction opposée à celle du véhicule et qu'il faut néanmoins mesurer. Pour mesurer la vitesse du vent contraire, par rapport au véhicule, l'invention utilise l'échangeur de chaleur refroidi par le vent de circulation du moteur thermique du véhicule comme élément de capteur car le refroidissement du liquide de refroidissement traversant l'échangeur de chaleur (radiateur) permet de déterminer directement la vitesse du vent de circulation. Cette vitesse du vent de circulation est la différence entre la vitesse du véhicule et celle du vent opposé, pour dé- terminer la consommation de carburant d'un véhicule. L'avantage de l'invention réside dans la simplicité du pro- cédé de mesure du vent de circulation en utilisant cette stratégie de fonctionnement et le procédé de calcul pour déterminer précisément la consommation de carburant. Aucun nouveau capteur ou élément de capteur ne sont nécessaires pour appliquer le procédé, car le radiateur existant du véhicule s'utilise comme capteur. Selon un développement, le procédé comprend l'étape consistant à arrêter un dispositif d'aspiration pour aspirer le débit mas- Bique d'air dans le dispositif de refroidissement lorsqu'on détermine la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement. Cette étape prend en compte le fait que le dispositif d'aspiration fausse le vent de circulation par son effet d'aspiration en accélérant l'air traversant l'échangeur de chaleur. Pour éviter cette accélération supplé- mentaire de l'air lorsqu'on détermine la vitesse du vent de circulation, il faut appliquer le procédé lorsque le dispositif d'aspiration est coupé. Selon un autre développement, le procédé détermine la relation fonctionnelle entre le vent de circulation arrivant sur le véhicule et le débit massique d'air responsable de la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement en se fondant sur une me- sure d'essai. Cette relation fonctionnelle entre le vent de circulation arrivant sur le véhicule et le débit massique d'air responsable de la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement répond à une règle physique mise en corrélation par la mesure d'essai. Cette me- sure d'essai peut se faire par exemple d'abord en soufflerie pour enre- gistrer ainsi la relation fonctionnelle dans une mémoire et l'utiliser pour déterminer la vitesse du vent de circulation. Selon un développement, on effectue la mesure d'essai lorsque la vitesse du vent environnant qui est la différence entre la vi- tesse du vent de circulation et la vitesse du véhicule est inférieure à un seuil donné. Ce seuil peut être en particulier de préférence égal à zéro, ce qui indique que la vitesse de l'air autour de véhicule et ainsi la vitesse du vent autour du véhicule est égale à zéro. La mesure d'essai permet de calibrer la relation fonctionnelle ci-dessus en se fondant sur le vent de circulation arrivant sur le véhicule, comme vitesse du véhi- cule, car la relation fonctionnelle résulte directement de la mise en rapport de la vitesse du véhicule et du débit massique d'air responsable de la chute de température du débit massique du fluide de refroidissement. Pour la mesure d'essai, il faut s'assurer que la vitesse du vent autour du véhicule est effectivement nulle. Pour cela, on peut utiliser comme base la vitesse du vent de circulation définie par le procédé indiqué aussi longtemps que celle-ci peut être considérée comme fiable et de manière particulièrement préférentielle, on peut utiliser à cet effet les données météorologiques par exemple fournies par un appareil de navigation. La mesure d'essai fondée sur la vitesse du vent autour du véhicule et qui est nulle, peut être utilisée pour le premier calibrage de la relation fonctionnelle mais également pour sa correction. Selon un développement, le procédé détermine la résis- tance de l'air s'opposant au véhicule, en se fondant sur la vitesse du vent autour du véhicule et qui est la différence de la vitesse du vent de circulation et de la vitesse du véhicule. Selon un développement préférentiel, le procédé enre- gistre la résistance déterminée de l'air et/ou la vitesse du vent environ- nant autour du véhicule dans une carte routière en se fondant sur l'endroit où se trouve à ce moment le véhicule. La carte routière peut être par exemple enregistrée dans une mémoire centrale à laquelle peuvent accéder un grand nombre de véhicules. Ainsi, la résistance de l'air mesurée par le procédé indiqué et/ou la vitesse du vent autour du véhi- cule, permettent d'établir des cartes météorologique détaillées dont les données relatives à la résistance de l'air peuvent être appelées par d'autres véhicules qui pourront alors se fonder sur ces données de résistance de l'air pour les calculs de consommation de carburant, par exemple pour planifier les trajets. Selon un développement particulièrement préférentiel, le procédé consiste à lisser la vitesse du vent de circulation arrivant sur le véhicule en utilisant un filtre. Le filtre permet de lisser en formant par exemple une valeur moyenne. A partir de la résistance de l'air calculée localement, le lissage permet d'éliminer du calcul, les coups de vent brefs et locaux qui risqueraient de fausser le résultat de la mesure. Selon un développement, le procédé rejette la vitesse du vent de circulation arrivant sur le véhicule si la distance entre le véhicule et un véhicule qui précède est inférieure à un seuil donné. La dis- tance sera détectée par exemple à l'aide d'un capteur de distance. En éliminant le vent de circulation si un autre véhicule circule devant le propre véhicule a une distance trop faible, on ne tiendra pas non plus compte de la résistance à l'air qui ne correspond plus aux conditions locales effectives. Selon un autre développement, l'invention a pour objet un dispositif notamment une unité de calcul pour déterminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur un véhicule en se fondant sur le débit massique de l'agent de refroidissement qui traverse l'échangeur de chaleur du dispositif de refroidissement du véhicule et le débit mas- Bique de l'air traversant l'échangeur de chaleur qui s'est détaché du vent de circulation, le dispositif étant caractérisé par des moyens pour déterminer la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement, déterminer le débit massique d'air cause de la chute de température du débit massique de fluide de refroidissement et déterminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur le véhicule en se fondant sur le débit massique d'air cause de la chute de température du débit massique d'agent de refroidissement. Selon un développement, le dispositif comporte une mé- moire et un processeur. Le procédé est enregistré sous la forme d'un programme d'ordinateur dans la mémoire et le processeur applique le procédé lorsque le programme est chargé à partir de la mémoire dans le processeur. L'invention a également pour objet un véhicule équipé d'un dispositif défini ci-dessus. Dessins La présente invention sera décrite, ci-après, de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation de procédé pour déterminer la vitesse du vent de circulation arrivant sur un véhicule à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un premier véhicule équipé d'un dispositif pour calculer la résistance de l'air, ce véhicule circulant derrière un autre véhicule, - la figure 2 est un schéma du dispositif de la figure 1. Description de modes de réalisation La figure 1 montre très schématiquement un premier vé- hicule 2 équipé d'un dispositif 4 pour calculer la résistance de l'air, ce véhicule circulant devant un autre véhicule 6. Le premier véhicule 2 circule à la vitesse 8 derrière l'autre véhicule 6 ; le premier véhicule 2 est soumis à un vent de circulation de vitesse 10. Le premier véhicule 2 comporte en plus du dispositif 4, un capteur de distance 12 qui détecte la distance 14 entre ce véhicule (premier véhicule) 2 et l'autre véhicule (second véhicule) 6. Le premier véhicule 2 a un capteur de vitesse 16 pour détecter sa vitesse 8 ainsi qu'une antenne 18 pour la transmission de données par une liaison sans fil. La figure 2 est une vue schématique du dispositif 4 de la figure 1. Le dispositif 4 du présent mode de réalisation est composé de nombreuses unités mais en général pour des raisons de simplification il peut également être implémenté par un programme dans un ou plusieurs microcontrôleurs. Le dispositif 4 est relié à un premier capteur de tempéra- ture 20 et un second capteur de température 22 qui détectent respecti- vement la température du liquide 26 traversant un radiateur 24. Ce liquide de refroidissement est le fluide de refroidissement. Le liquide de refroidissement 26 est refroidi par de l'air dans l'échangeur de chaleur 28. Cet air déplacé par le vent de circulation traverse d'une manière connue en soi, le moteur thermique 30 du premier véhicule 2 pour le refroidir. La veine d'air refroidissant le liquide de refroidissement peut être renforcée par un dispositif d'aspiration 32 commandé par un moteur électrique 33. Le premier capteur de température 20 est relié côté en- trée à l'échangeur de chaleur 28 et détecte ainsi, la température 34 du liquide de refroidissement 26 arrivant dans l'échangeur de chaleur 28. Côté sortie, le second capteur de température 22 associé à l'échangeur de chaleur 28 détecte la température 36 du liquide de refroidissement 26 sortant de l'échangeur de chaleur 28. Le radiateur 24 comporte également un capteur de débit 35 qui détermine sur une certaine unité de temps, la masse de fluide de refroidissement 26 traversant le capteur de débit 35 et ainsi le débit massique 37 du liquide de refroidissement 26. En variante, le débit massique 37 du liquide de refroidissement 26 peut se déterminer à l'aide d'une courbe caractéristique représentant le débit massique 37 du liquide de refroidissement 26 (fluide de refroidissement) et la puissance absorbée par une pompe transportant le fluide de refroidissement ou liquide de refroidissement 26. Dans ce cas il faut mesurer la puissance absorbée par la pompe de fluide de refroidissement. A partir de la température 34, côté entrée, et de la tempé- rature 36, côté sortie, une installation de différence 38 calcule la diffé- rence de température 40. L'installation de différence 38 permet de couper le moteur électrique 33 par un signal de commutation 42 pendant que l'in détermine la différence de température 44 et couper ainsi le dispositif d'aspiration 32. Comme déjà indiqué, l'échangeur de chaleur 28 est tra- versé par l'air déplacé par le vent de circulation 10 qui refroidit le liquide de refroidissement 26 génère la différence de température 40 du liquide de refroidissement 26. Le procédé de refroidissement du fluide ou liquide de refroidissement 26 produit par l'air et le réchauffement consécutif de l'air est lié par une relation physique dépendant de l'angle suivant lequel l'air d'entrée et le liquide de refroidissement se déplacent l'un par rapport à l'autre. Les principes pour déterminer cette relation physique sont les principes d'échange de chaleur qu'il n'est pas nécessaire d'expliciter ici. En fonction de la relation physique évoquée ci-dessus suivant laquelle l'air arrivant, refroidit le liquide de refroidissement 26, on peut en relation avec le débit massique 37 fourni par le capteur de débit massique 35 du liquide de refroidissement 26, calculer le débit massique 44 de l'air dans une installation de calcul 42, du débit mas- sique responsable du refroidissement du liquide de refroidissement 26. A partir du débit massique 44 de l'air connu, en fonction de la densité connue de l'air et des dimensions géométrique connues de l'échangeur de chaleur 28, une installation de calcul de vitesse 46 cal- cule la vitesse de l'air entrant et ainsi la vitesse du vent de circulation 10. La relation physique appliquée par l'installation de calcul de débit massique 42 et pour l'installation de calcul de vitesse 46, est une relation fonctionnelle. Les deux installations de calcul 42, 46 peu- vent également être implémentées en commun dans une unique instal- lation de calcul sans avoir à calculer le débit massique 44 de l'air comme résultat intermédiaire. La relation fonctionnelle enregistrée dans les installations de calcul 42, 46 peut être fixée, corrigée ou calibrée par une installation de programmation 48. Pour le calibrage, l'installation de programmation 48 né- cessite des signaux préalablement connus à partir desquels se détermine la relation fonctionnelle à fixer. Par exemple, comme signal antérieur connu, il y a le vent de circulation 10 lorsque la vitesse du vent de circulation 50 dans l'environnement du premier véhicule 2 est égale à zéro. L'amplitude de la vitesse de circulation 10 est alors en am- plitude égale à la vitesse 8 du premier véhicule 2. Pour déterminer la vitesse du vent environnant 50, on mesure la vitesse 8 du premier véhicule 2 avec le capteur de vitesse 16 et on la transmet à une autre installation 52. A partir de l'addition vec- torielle de la vitesse 8 du véhicule et de la vitesse 10 du vent de circula- tion ou de la différence des amplitudes dans l'autre installation de différence 52, on détermine la vitesse du vent environnant 50. L'installation de programmation 48 reçoit la vitesse de vent environnant 50 et à partir de la vitesse 8 du véhicule, elle déter- mine ici la vitesse du vent environnant 50 qui est égale à zéro. Dans l'affirmative, elle se fonde sur la différence de température 40 et la vitesse du vent de circulation 10 pour déterminer la relation fonctionnelle évoquée ci-dessus et programmée en se fondant sur les deux installations de calculs 42, 46 car dans ce cas, la vitesse de circulation 10 cor- respond exactement à la vitesse connue 8 du véhicule. En se fondant sur la vitesse du vent autour du véhicule 50 et la vitesse du vent de circulation 10 l'unité de calcul de résistance de l'air 54 calcule la résistance de l'air 56 que la propulsion du second véhicule doit vaincre. La résistance de l'air 56 peut être lissée par un filtre 58, par exemple en formant une valeur moyenne dans le temps et être transmise à une installation de transfert 60 et/ou à une installation de calcul de consommation de carburant 62. Le transfert de la résistance de l'air 56 à l'installation de transmission 60 est de préférence coupée par un interrupteur 64 com- mandé par le capteur de distance 12 lorsque la distance 14 entre le premier véhicule 2 et le second véhicule 6 devient trop petite et influence fortement la vitesse de vent de circulation 10 du second véhicule 6. L'installation de transmission 60 combine la résistance de l'air 56 à la position actuelle du premier véhicule 2 et transmet la paire d'information résistance de l'air/position 66 séparément par l'antenne 18 à un serveur 68 qui enregistre le doublet résistance de l'air/position 66 dans une banque de données 70 et la fournit à la demande, à d'autres véhicules qui planifient un trajet. Cela permet d'établir des cartes de navigation faisant apparaître les conditions d'environnement locales et permettant de calculer à partir de ceux-ci, une consommation minimale de carburant entre un point de départ et un point de destination choisi. L'installation de calcul de consommation de carburant 62 utilise la résistance de l'air pour calculer la consommation actuelle de carburant et pour déterminer la portée (autonomie) prévisionnelle 72 pour le remplissage actuel du réservoir du premier véhicule. Ces calculs seraient indépendants de la distance 14 du second véhicule 6 par rapport au premier véhicule 2 car le vent de circulation influencé par le vé- hicule 6, influence également la consommation de carburant du premier véhicule 2. A titre d'exemple, la portée prévisionnelle calculée 72 pour le remplissage du réservoir sera affichée comme information pour le conducteur sur un moniteur 74 équipant le véhicule 2.10 NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 2 Premier véhicule 4 Dispositif de calcul de la résistance de l'air 6 Second véhicule 8 Vitesse du premier véhicule 2 Vitesse du vent de circulation 12 Capteur de distance 14 Distance entre le premier véhicule 2 et le 10 second véhicule 6 16 Capteur de vitesse 18 Antenne 20 Premier capteur de température 22 Second capteur de température 24 Radiateur (échangeur de chaleur) 26 Liquide de refroidissement/ Fluide de refroidissement 28 Echangeur de chaleur 30 Moteur thermique 32 Dispositif d'aspiration 33 Moteur électrique 34 Température côté entrée du liquide de refroidissement 35 Capteur de débit 36 Température côté sortie du liquide de refroidissement 37 Débit massique fourni 38 Installation de différence 40 Différence de température 42 Installation de calcul 46 Installation de calcul 44 Débit massique 48 Installation de programmation 50 Vitesse du vent environnant 52 Installation de différence 56 Résistance de l'air 60 Installation de transmission 62 Installation de calcul de consommation de carburant 64 Commutateur 66 Doublet résistance de l'air/position 70 Banque de données 72 Portée/autonomie 5 74 Moniteur | Procédé pour déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur un véhicule (2) en se fondant sur le débit massique (37) de l'agent de refroidissement (26) traversant un échangeur de chaleur (28) du dispositif de refroidissement (24) du véhicule (2) et du débit massique d'air (44) détaché du vent de circulation et traversant l'échangeur de chaleur (28), Le procédé consiste à : - déterminer la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), - déterminer le débit massique d'air (44) responsable de la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), et - déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) en se fondant sur le débit massique d'air (44) responsable de la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37). | 1°) Procédé pour déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur un véhicule (2) en se fondant sur le débit massique (37) de l'agent de refroidissement (26) traversant un échangeur de chaleur (28) du dispositif de refroidissement (24) du véhicule (2) et du débit mas- sique d'air (44) détaché du vent de circulation et traversant l'échangeur de chaleur (28), procédé comprenant les étapes suivantes consistant à : - déterminer la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), - déterminer le débit massique d'air (44) générant la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), et - déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) en se fondant sur le débit massique d'air (44) générant la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidis- sement (37) . 2°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape consistant à : - arrêter un dispositif d'aspiration (32) assurant le débit massique d'air (44) dans le dispositif de refroidissement (24) lorsqu'on détermine la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (44). 3°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape suivante consistant à : - déterminer une relation fonctionnelle entre la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) et le débit massique d'air (44) responsable de la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37) en se fondant sur une mesure d'essai. 4°) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'on effectue la mesure d'essai si la vitesse du vent environnant (50) résultant de la différence entre la vitesse (10) du vent de circulation et la vitesse (8) du véhicule (2) est inférieure à un seuil prédéfini. 5°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape consistant à : - déterminer la résistance à l'air (56) agissant sur le véhicule (2) en se fondant sur la vitesse du vent environnant (50) c'est-à-dire la vitesse du vent autour du véhicule (2) qui résulte de la différence entre la vi- tesse (10) du vent de circulation et la vitesse (8) du véhicule (2). 6°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape consistant à : - enregistrer la résistance à l'air (56) déterminée et/ou la vitesse du vent environnant (50) tournant autour du véhicule (2) dans une banque de données (70) en se fondant sur l'endroit actuel du véhicule (2). 7°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape consistant à : - lisser la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) et/ou de la résistance à l'air (56) en utilisant un filtre (58). 8°) Procédé selon la 1, caractérisé par l'étape consistant à : - rejeter la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) si la distance (14) entre le véhicule (2) et un véhicule (6) qui précède le véhicule (2) est inférieure à une certaine distance seuil. 9°) Dispositif (4) notamment unité de calculs pour déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur un véhicule (2) en se fondant sur le débit massique d'agent de refroidissement (37) de l'agent de refroidissement (26) qui traverse l'échangeur de chaleur (28) du dispositif de refroidissement (24) du véhicule (2) et du débit massique d'air (44)traversant l'échangeur de chaleur (28) et qui s'est détaché du vent de circulation, le dispositif étant caractérisé par des moyens pour : - déterminer la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), - déterminer le débit massique d'air (44) générant de la chute de température (40) du débit massique de fluide de refroidissement (37), et - déterminer la vitesse (10) du vent de circulation arrivant sur le véhicule (2) en se fondant sur le débit massique d'air (44) responsable de la chute de température (40) du débit massique d'agent de refroidis- sement (37) . 10°) Véhicule (2) comportant un dispositif (4) selon la 9, et programme d'ordinateur comportant un code programme pour exécu- ter toutes les étapes du procédé selon l'une des 1 à 9 lorsque le programme d'ordinateur est appliqué par un ordinateur ou un dispositif selon la 9 ainsi que produit de programme d'ordinateur comportant un code programme enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur et qui, lorsqu'il est appliqué par une installation de traitement de données, exécute le procédé selon l'une quelconque des 1 à 8.25 | G,B,F | G01,B60,F01 | G01P,B60W,F01P | G01P 5,B60W 40,F01P 11 | G01P 5/10,B60W 40/02,F01P 11/00 |
FR2979873 | A1 | PROCEDE D'OUVERTURE D'UN OUVRANT DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,315 | La présente invention a trait à un procédé d'ouverture d'un ouvrant de véhicule automobile. Il est connu des dispositifs permettant l'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile utilisant le contact physique de la main ou d'un doigt de l'utilisateur sur un interrupteur permettant l'ouverture dudit ouvrant après déverrouillage du véhicule automobile. L'ouvrant est généralement un coffre ou une porte latérale. Cependant, ce type d'ouverture d'ouvrant nécessite que l'utilisateur ait une 10 main libre. Cependant, dans le cas où l'utilisateur a toutes ses mains déjà occupées ou dans l'incapacité de les utiliser, il existe un besoin pour permettre l'ouverture d'un ouvrant de véhicule automobile sans utilisation des mains de l'utilisateur. Pour répondre à ce besoin, il est connu de proposer un dispositif d'ouverture d'un ouvrant dans lequel un capteur permet d'actionner la commande d'ouverture 15 d'ouvrant. Le capteur est par exemple électro-optique en utilisant une ou plusieurs caméras. Parallèlement, il est nécessaire de détecter la présence de l'individu et d'authentifier ce dernier pour que la commande puisse ouvrir le coffre à la personne 20 dûment autorisée. Cependant, dans la mesure où l'ouverture d'ouvrant est autorisée, il est nécessaire d'assurer la fiabilité et l'efficacité de l'ensemble du procédé d'ouverture d'ouvrant pour éviter toute intrusion d'une personne non autorisée dans le véhicule. Ceci permet de garantir la sécurité du véhicule automobile. On peut citer à titre d'exemple les demandes W02007/006514 et EP0770749 25 qui décrivent un procédé d'ouverture de coffre dans lequel l'individu désirant ouvrir le coffre est authentifié. Or, les dispositifs de détection, d'authentification et de commande d'ouvrant de l'art antérieur nécessitent chacun une consommation électrique suffisamment importante pour que la batterie du véhicule automobile se décharge lorsque ce dernier 30 n'est pas utilisé pendant un moment. En effet, l'énergie électrique alimentant ces dispositifs provient de la batterie du véhicule automobile. Or, lorsque le moteur du véhicule automobile est à l'arrêt, la batterie se décharge sans se recharger. Un but de la présente invention est donc de fournir un procédé d'ouverture 35 d'ouvrant d'un véhicule automobile sans utilisation des mains d'un individu ou -2- utilisateur qui autorise une ouverture efficace et fiable de l'ouvrant à cette personne autorisée tout en nécessitant une consommation faible d'énergie électrique. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé d'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile comprenant les étapes dans lesquelles : Etape A - on détecte la présence d'au moins une partie du corps d'un individu par un capteur capacitif ; Etape B - on authentifie l'individu comme étant autorisé à déverrouiller le véhicule par un moyen d'authentification; Etape C - on réalise un interrupteur virtuel en projetant sur le sol sur lequel repose le véhicule automobile un motif lumineux ; Etape D - l'individu met son pied de sorte à occulter l'interrupteur virtuel selon une façon prédéterminée ; Etape E - si le mouvement du pied n'est pas effectué selon la façon prédéterminée, un signal est envoyé pour indiquer d'effectuer de nouveau le mouvement du pied ; ou si le mouvement est effectué selon la façon prédéterminée, un moyen de commande ouvre l'ouvrant. Le procédé de l'invention permet de limiter de manière importante la consommation électrique, surtout lorsque le moteur du véhicule automobile est à 20 l'arrêt, et que la batterie ne peut pas être rechargée. Parallèlement, le procédé de l'invention est très fiable, très efficace et simple d'utilisation. En effet, le procédé de l'invention permet de manière avantageuse que les éléments permettant l'actionnement de l'ouvrant, de type coffre ou porte latérale, ne soient actifs que lorsque deux conditions sont réunies : la détection d'un individu et 25 l'authentification de ce dernier comme étant une personne autorisée. Ainsi, on évite de manière avantageuse une projection permanente du motif lumineux sur le sol qui nécessiterait la mise sous tension permanente des moyens de projection. En outre, l'ouverture de l'ouvrant est réalisée suite à un mouvement précis et 30 prédéterminée du pied de l'utilisateur ce qui permet de discriminer les fausses détections occasionnées par des objets ou des animaux. En cas de non exécution conforme, un signal est émis pour indiquer que le mouvement n'a pas été correctement utilisé. Ainsi, on permet d'optimiser le temps de fonctionnement de l'ensemble d'actionnement de l'ouverture de l'ouvrant et donc de 35 limiter la mise sous tension des moyens de projections à la durée minimale d'ouverture -3- du coffre. Le procédé de l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison : - dans l'étape D, la façon prédéterminée comporte une direction de mouvement prédéterminée, un ensemble de dimensions et/ou de formes géométriques, et la durée durant laquelle le pied occulte le motif lumineux pour que le moyen de commande ouvre l'ouvrant ce qui permet d'éviter qu'un objet impromptu tel qu'une branche d'arbre n'actionne l'interrupteur virtuel ; - un moyen de guidage de la direction du mouvement prédéterminée, tel qu'un 10 arc de cercle centré sur l'interrupteur virtuel, est associé audit interrupteur virtuel ce qui permet de guider de manière simple et efficace l'utilisateur ; - la direction du mouvement prédéterminée est sensiblement perpendiculaire au plan formé par l'ouvrant du véhicule automobile ce qui permet à l'utilisateur de rester face à l'ouvrant ; 15 - l'étape B est réalisée de manière permanente ce qui rend cette étape indépendante de l'état du véhicule automobile ; - dans l'étape E, le signal est un clignotement de l'interrupteur virtuel, un changement de couleur de l'interrupteur virtuel, une projection d'un motif lumineux distinct de celui de l'interrupteur virtuel et/ou un signal sonore ce qui permet d'éviter 20 toute confusion pour l'utilisateur entre le signal et l'interrupteur virtuel ; - le procédé comporte une étape supplémentaire F entre les étapes B et C, dans laquelle un moyen d'adaptation de la zone de détection permet d'adapter la taille de la zone de détection en fonction d'un nombre prédéterminé d'étapes A et B dans lesquelles au cours de l'étape B, l'authentification de l'utilisateur n'est pas réalisée ce 25 qui permet d'ajuster voire de réduire la sensibilité du capteur capacitif ; - le procédé de l'invention comprend en outre une étape G dans laquelle la zone de détection reprend une taille correspondante à la taille initiale après que l'authentification au cours de l'étape B a lieu ou dès que le véhicule automobile est verrouillé par tous moyens ce qui permet de retrouver la sensibilité initiale du capteur 30 capacitif, la taille initiale correspondant à la taille de la zone de détection lorsque l'étape A est réalisée pour la première fois. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple illustratif et 35 non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : -4- - la figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation du procédé de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'étape C du procédé de l'invention. Comme représenté sur la figure 1, le procédé de l'invention d'ouverture 5 d'ouvrant de véhicule automobile comprend les étapes dans lesquelles : Etape A (référence 1) - on détecte la présence d'au moins une partie du corps d'un individu par un capteur capacitif ; Etape B (référence 2)- on authentifie l'individu comme étant autorisé à déverrouiller le véhicule par un moyen d'authentification; 10 Etape C (référence 5)- on réalise un interrupteur virtuel en projetant sur le sol sur lequel repose le véhicule automobile sous la forme d'un motif lumineux ; Etape D (référence 6)- l'individu met son pied de sorte à occulter l'interrupteur virtuel selon une façon prédéterminée ; 15 Etape E (référence 7)- si le mouvement du pied n'est pas effectué selon la façon prédéterminée, un signal est envoyé pour indiquer d'effectuer de nouveau le mouvement du pied ; ou si le mouvement est effectué selon la façon prédéterminée, un moyen de commande ouvre l'ouvrant. 20 Grâce à l'invention, la consommation électrique est limitée du fait que les étapes C, D et E n'ont lieu qu'une fois les étapes A et B réalisées. La sécurité contre une ouverture non désirée dans le cas d'un individu malveillant, d'un objet ou d'un animal impromptu, est renforcée d'une part par la succession des étapes avec la présence de l'étape B et d'autre part par le fait que 25 l'ouverture de l'ouvrant n'est réalisée que si le mouvement du pied est réalisée selon une façon bien précise. Par ailleurs, la durée de projection du motif lumineux sur le sol est optimisée par le fait qu'en cas de mouvement incorrect, un signal permet de manière simple, fiable et efficace d'indiquer à l'utilisateur de pouvoir recommencer son mouvement 30 immédiatement. L'ouvrant du véhicule automobile peut être le coffre, une des portes latérales ou encore une trappe accessible de l'extérieure, telle que la trappe à carburant ou de recharge. Le procédé de l'invention peut être réalisé lorsque le véhicule est verrouillé ou 35 déverrouillé. Le procédé de l'invention peut également être réalisé lorsque le moteur du -5- véhicule automobile est à l'arrêt ou en fonctionnement avec une vitesse de mouvement sensiblement nulle. Dans l'étape A du procédé de l'invention, on détecte la présence au moins une partie du corps d'un individu par un capteur capacitif. Le capteur capacitif peut être une électrode ou un ensemble d'électrodes disposées de manière adaptée sur la carrosserie du véhicule automobile de sorte à former un champ électromagnétique formant une zone de détection. En particulier, la ou les électrodes peuvent être montées à proximité de l'ouvrant à ouvrir de sorte à générer une zone de détection comportant un angle large. Ainsi, lorsque l'individu approche du véhicule la détection peut être réalisée selon un angle d'approche large. Autrement dit, l'individu n'a pas à se présenter sensiblement en face du ou des capteurs capacitifs pour être détecté. La détection a lieu lorsqu'une partie du corps de l'utilisateur, tel que la main, la tête ou encore le pied, pénètre cette zone de détection par modification du champ 15 électromagnétique. Pour ce faire, la ou les électrodes sont reliées à une unité centrale interprétant la variation du champ électromagnétique en une détection repérée. Une fois que l'étape A est réalisée, à savoir qu'une détection est repérée, l'étape B peut commencer. 20 Dans l'étape B du procédé de l'invention, on authentifie l'individu ou l'utilisateur comme étant autorisé à déverrouiller le véhicule par un moyen d'authentification. Par « authentification », on entend une étape permettant de vérifier et de valider l'identité d'un individu comme ayant droit à l'accès au véhicule automobile. Le moyen d'authentification peut être un transpondeur porté par l'utilisateur ou 25 disposé à côté de celui-ci, ledit transpondeur étant apte à recevoir le signal envoyé par une antenne. Ladite antenne est typiquement reliée à une unité centrale de sorte que ladite unité centrale met en oeuvre l'étape B après avoir validé l'étape A. Ladite unité centrale peut être la même dans l'étape B et dans l'étape C. L'étape B est réalisée de manière permanente. Par « permanent », on entend 30 ici que la demande d'authentification est envoyée sans interruption temporelle par un dispositif du moyen d'authentification ou selon une période prédéterminée, par exemple environ toutes les 750 ms. Par conséquent, l'étape B est réalisée quelque soit l'état de verrouillage du véhicule automobile. Ainsi, de manière avantageuse, on évite des mauvaises détections amenant un allumage de l'interrupteur visuel quand le 35 véhicule n'est pas verrouillé. -6- Suite à l'étape B, on projette un motif lumineux 10 réalisant l'interrupteur virtuel au cours de l'étape C sur le sol sur lequel repose le véhicule automobile 11 (voir figure 2). Le motif lumineux peut être de toute forme, notamment un rond lumineux, une 5 flèche indiquant le sens de mouvement du pied, une croix. Le motif lumineux peut comporter une ou une multitude de formes, par exemple un ensemble de ronds ou de flèches. Le motif lumineux peut être de toute couleur, notamment verte ou rouge pour être visible sur le sol, notamment sur le revêtement d'une rue ou d'une route. 10 Pour ce faire, des moyens de projection permettent de réaliser la projection du motif lumineux. Les moyens de projection peuvent comporter un laser et/ou une ou plusieurs diodes afin de réaliser le faisceau 12 formant le motif lumineux. Ledit ensemble de projection est relié à une unité centrale permettant de déterminer si le mouvement de pied a été fait conformément à la façon prédéterminée et si l'ouvrant 15 peut être ouvert. Ladite unité centrale peut être la même que celle utilisée lors des étapes B et C. Les moyens de projection peuvent comprendre un ou plusieurs capteurs optiques configurés pour détecter toute variation lumineuse provenant de l'occultation de l'interrupteur virtuel. 20 Dans le cadre du mode de réalisation de la figure 2, les moyens de projection 13, notamment le capteur, sont disposés vers l'arrière du véhicule afin de permettre l'ouverture du coffre 15. Ledit capteur optique permet de déterminer si l'objet occultant le motif lumineux a la forme d'un pied 16 en se basant sur des dimensions prédéterminées et une forme 25 géométrique prédéterminée. Ainsi, les dimensions prédéterminées peuvent être une largeur comprise entre 5 cm et 12 cm, une longueur comprise entre 25 cm et 35 cm ainsi qu'une hauteur comprise entre 1 cm et 15 cm. 30 Ainsi, un objet présentant une largeur, une hauteur et une longueur comprises dans les intervalles ci-dessus et présentant une forme adaptée est considéré comme un pied. En outre, l'occultation doit durer une durée prédéterminée. A titre d'exemple, la durée peut être comprise entre 50 ms et 500 ms. 35 Ainsi, on évite de manière avantageuse toute irruption d'un objet ou d'un petit -7- animal surgissant de manière brève et occultant le motif lumineux puisse être actionné le moyen de commande avant que l'individu autorisé ait pu mettre son pied sur l'interrupteur virtuel. De manière avantageuse, le procédé de l'invention peut comporter une étape 5 supplémentaire F (référence 3) entre les étapes B et C, dans laquelle un moyen d'adaptation de la zone de détection permet d'adapter la taille de la zone de détection en fonction d'un nombre prédéterminé d'étapes A et B, dans lesquelles au cours de l'étape B, l'authentification de l'utilisateur n'est pas réalisée. Ainsi, de manière avantageuse, il est possible d'ajuster la sensibilité du capteur capacitif et de la 10 détection. Ainsi, on peut diminuer la taille de la zone de détection. Ceci permet de diminuer la sensibilité de la détection et de limiter le nombre de fausse détection. De cette manière, on diminue la consommation électrique puisqu'on empêche de mettre en oeuvre les étapes B à F lorsque le véhicule est stationné dans un lieu de passage 15 dans lequel il y aurait beaucoup de détection à l'étape A. Ainsi, on limite encore avantageusement la consommation de puissance électrique à la quantité nécessaire pour une détection efficace. Dans ce cas-là, on évite la détection des personnes de passage non autorisée. Pour ce faire, par exemple on peut réduire de 25% la sensibilité au bout de 10 20 détections à l'étape A sans authentification à l'étape B. Le procédé de l'invention peut comporter en outre une étape G (référence 4) dans laquelle la zone de détection reprend une taille correspondante à la taille initiale après que l'authentification au cours de l'étape B a lieu ou dès que le véhicule automobile est verrouillé par tous moyens. Ainsi, après avoir adapté la sensibilité de 25 détection à l'environnement du véhicule automobile, il est possible de retrouver la sensibilité initiale du capteur capacitif, la taille initiale correspondant à la taille de la zone de détection lorsque l'étape A est réalisée pour la première fois. Ceci peut être avantageux lorsque le véhicule automobile n'est plus stationné dans une zone de fort passage mais dans un stationnement isolé. 30 Pour ce faire, la sensibilité est redéfinie à son niveau optimum, pouvant être le niveau de sensibilité initiale, lorsque l'authentification est réalisée en étape B ou que le véhicule change d'état de verrouillage. Selon l'étape D du procédé de l'invention, l'individu met son pied de sorte à -8- occulter l'interrupteur virtuel selon une façon prédéterminée. La façon prédéterminée peut comporter la direction du mouvement du pied, un ensemble de dimensions et/ou de formes géométriques, et la durée durant laquelle le pied occulte le motif lumineux. On évite de manière avantageuse qu'un objet impromptu tel qu'une branche d'arbre n'actionne l'interrupteur virtuel. La façon prédéterminée peut être contrôlée notamment grâce aux moyens de projection indiqués plus haut couplés à une unité centrale. Un moyen de guidage 18 de la direction du mouvement du pied 16 peut être associé audit interrupteur virtuel 10. Ainsi, l'individu ou l'utilisateur est guidé de manière simple et efficace. Le moyen de guidage peut être de toute forme centrée sur l'interrupteur virtuel afin de dégager une direction du mouvement du pied. Ainsi, comme représenté sur la figure 2, ledit moyen de guidage est un arc de cercle centré sur l'interrupteur virtuel 14. Pour ce faire, on peut associer comme représenté sur la figure 2 des moyens de projection supplémentaires de motifs lumineux tels que des rond lumineux 20 autour dudit interrupteur. Des capteurs optiques permettent de détecter toute variation de luminosité due à un faisceau intercepté par un objet ou par un pied. Les capteurs optiques sont typiquement reliés à une unité centrale ce qui permet de déterminer que le mouvement du pied n'a pas été fait correctement et de ne pas déclencher l'ouverture de l'ouvrant. La direction du mouvement peut être sensiblement perpendiculaire au plan formé par l'ouvrant du véhicule automobile. Ainsi, l'utilisateur peut rester face à l'ouvrant à une distance raisonnable de celui-ci ce qui permet de ne pas être blessé lors de l'ouverture de l'ouvrant ou de devoir se déplacer pour permettre ladite ouverture. De manière avantageuse, les moyens de projection supplémentaires 20 utilisent une longueur d'onde invisible pour l'homme. Ceci permet de ne pas visualiser les faisceaux utilisés. On améliore de ce fait l'esthétisme et on permet de limiter la confusion lors de l'utilisateur par l'utilisateur. Selon l'étape E du procédé de l'invention, si le mouvement du pied n'est pas 30 effectué selon la façon prédéterminée, un signal est envoyé pour indiquer d'effectuer de nouveau le mouvement du pied ; ou si le mouvement est effectué selon la façon prédéterminée, un moyen de commande ouvre l'ouvrant. Le signal peut être un clignotement de l'interrupteur virtuel, un changement de couleur de l'interrupteur virtuel, une projection d'un motif lumineux distinct de 35 l'interrupteur virtuel et/ou un signal sonore ce qui permet d'éviter toute confusion pour -9- l'utilisateur entre le signal et l'interrupteur virtuel.5 | L'invention concerne un procédé d'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile comprenant les étapes dans lesquelles : Etape A (1)- on détecte la présence d'au moins une partie du corps d'un individu par un capteur capacitif ; Etape B (2)- on authentifie l'individu comme étant autorisé à déverrouiller le véhicule par un moyen d'authentification; Etape C (5)- on réalise un interrupteur virtuel en projetant sur le sol sur lequel repose le véhicule automobile sous la forme d'un motif lumineux ; Etape D (6) - l'individu met son pied de sorte à occulter l'interrupteur virtuel selon une façon prédéterminée ; Etape E (7)- si le mouvement du pied n'est pas effectué selon la façon prédéterminée, un signal est envoyé pour indiquer d'effectuer de nouveau le mouvement du pied ; ou si le mouvement est effectué selon la façon prédéterminée, un moyen de commande ouvre l'ouvrant. | 10 15 2. 20 3. 25 4. 30 5. 6.1. Procédé d'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile (11) comprenant les étapes dans lesquelles : Etape A (1)- on détecte la présence d'au moins une partie du corps d'un individu par un capteur capacitif ; Etape B (2)- on authentifie l'individu comme étant autorisé à déverrouiller le véhicule (11) par un moyen d'authentification; Etape C (5) - on réalise un interrupteur virtuel (14) en projetant sur le sol sur lequel repose le véhicule automobile (11) sous la forme d'un motif lumineux (10); Etape D (6)- l'individu met son pied (16) de sorte à occulter l'interrupteur virtuel (14) selon une façon prédéterminée ; Etape E (7)- si le mouvement du pied (16) n'est pas effectué selon la façon prédéterminée, un signal est envoyé pour indiquer d'effectuer de nouveau le mouvement du pied (16); ou si le mouvement est effectué selon la façon prédéterminée, un moyen de commande ouvre l'ouvrant (15). Procédé selon la précédente, dans lequel, dans l'étape D (6), la façon prédéterminée comporte une direction de mouvement prédéterminée, ensemble de dimensions et/ou de formes géométriques, et la durée durant laquelle le pied (16) occulte le motif lumineux (10) doit être occulté pour que le moyen de commande ouvre l'ouvrant (14). Procédé selon la précédente dans lequel un moyen de guidage de la direction du mouvement prédéterminée, tel qu'un arc de cercle centré sur l'interrupteur virtuel (14), est associé audit interrupteur virtuel (14). Procédé selon l'une quelconque des 2 ou 3, dans lequel la direction du mouvement prédéterminée est sensiblement perpendiculaire au plan formé par l'ouvrant (14) du véhicule automobile (11). Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape B (2) est réalisée de manière permanente. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel dans l'étape E (7), le signal est un clignotement de l'interrupteur virtuel (14), un-11- changement de couleur de l'interrupteur virtuel (14), une projection d'un motif lumineux distinct de celui de l'interrupteur virtuel (14) et/ou un signal sonore. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant une étape supplémentaire F (3) entre les étapes B (2) et C (5), dans laquelle un moyen d'adaptation de la zone de détection permet d'adapter la taille de la zone de détection en fonction d'un nombre prédéterminé d'étapes A (1) et B (2) dans lesquelles au cours de l'étape B (2), l'authentification de l'utilisateur n'est pas réalisée. 8. Procédé selon la précédente, comprenant en outre une étape G (4)dans laquelle la zone de détection reprend une taille correspondante à la taille initiale après que l'authentification au cours de l'étape B (2) a lieu ou dès que le véhicule automobile (11) est verrouillé par tous moyens. | B,E | B60,E05 | B60R,E05B | B60R 25,E05B 49,E05B 65 | B60R 25/01,E05B 49/00,E05B 65/19 |
FR2987581 | A1 | SYSTEME HYBRIDE COMPRENANT UN SYSTEME DE STOCKAGE D'ENERGIE PNEUMATIQUE ET EQUIPANT UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,906 | AUTOMOBILE. L'invention relève du domaine des agencements ou montages de plusieurs moteurs primaires différents pour une propulsion réciproque ou commune d'un véhicule automobile. Elle a pour objet un système hydride comprenant un système de stockage d'énergie pneumatique. Elle a aussi pour objet un procédé pour la mise en oeuvre d'un tel système hybride. Un véhicule automobile est susceptible d'être équipé d'un système hybride pour pourvoir à son déplacement. Le système hybride comprend un moteur thermique et un système de stockage d'énergie pneumatique. Le système de stockage d'énergie pneumatique est utilisé pour délivrer une énergie complémentaire à celle délivrée par le moteur thermique. Le moteur thermique convertit l'énergie cinétique du véhicule automobile en air comprimé qui est stocké à l'intérieur d'un réservoir d'air constitutif du système de stockage d'énergie pneumatique. Lorsque de besoin, l'énergie pneumatique stockée est convertie en énergie mécanique qui est transmise à un train de roues du véhicule automobile, ce qui provoque ou participe du déplacement du véhicule. On connaît par le document EP 1,470,014 (Shep Limited) un dispositif de stockage d'énergie hydraulique destiné à équiper un véhicule automobile. Ledit dispositif comprend un accumulateur haute-pression d'un fluide à haute-pression, un premier accumulateur basse-pression du fluide à basse-pression et un second accumulateur basse-pression du fluide à basse-pression. Le fluide est constitué d'un liquide, tel que de l'huile. Les réservoirs sont montés en parallèle les uns aux autres. Ledit dispositif comprend également une pompe-moteur hydraulique qui est en relation avec un train de roues du véhicule automobile. La pompe-moteur hydraulique est apte à pomper le fluide à partir du premier accumulateur basse- pression et du second accumulateur basse-pression vers l'accumulateur haute- pression lorsque la pompe-moteur hydraulique est entraînée en mode pompe. La pompe-moteur hydraulique est également apte à renvoyer le fluide vers les 2 9875 81 2 premier et second accumulateurs basse-pression lorsque la pompe-moteur hydraulique est utilisée en mode moteur. Lors d'une phase de freinage du véhicule automobile, une énergie hydraulique est stockée à l'intérieur des réservoirs, une telle énergie hydraulique étant par exemple réutilisée lors d'une 5 phase d'accélération du véhicule automobile, en étant restituée au train de roues du véhicule automobile. Le système de stockage d'énergie hydraulique du document EP 1,470,014 ne permet pas de résoudre les problèmes que rencontrent les systèmes hybrides 10 actuels. En effet, il apparaît qu'il est nécessaire de disposer d'un air comprimé à très forte pression, de l'ordre de 20 bars par exemple, à l'intérieur du réservoir haute-pression pour générer un couple-moteur satisfaisant. En effet, l'air comprimé contenu à l'intérieur du réservoir haute-pression diminue en pression lors de phases d'utilisation de l'énergie pneumatique en provenance du réservoir 15 haute-pression. Il est ensuite nécessaire d'attendre un remplissage total du réservoir haute-pression en air comprimé avant de pouvoir générer un couple-moteur efficace. Un tel temps d'attente compromet un intérêt des systèmes hybrides actuels, notamment dans le cas où le véhicule automobile ne réalise pas des étapes de roulage permettant une récupération satisfaisante d'énergie 20 pneumatique. Une solution possible serait d'augmenter un volume du réservoir d'air. Cependant, dans la mesure où il est préféré que le réservoir d'air soit fixé à proximité du moteur thermique et sans liaison flexible, une telle augmentation de volume est pragmatiquement impossible. 25 Le but de la présente invention est de proposer un système hybride qui répond de manière satisfaisante aux inconvénients susvisés et qui permet de satisfaire une demande de couple-moteur importante, tout en ayant une réserve d'air comprimé à très forte pression, 20 bars notamment, qui est aisément utilisable et rechargeable. 30 Un système hybride de la présente invention est un système hybride destiné à équiper un véhicule automobile. Le système hybride comprend un système de stockage d'énergie pneumatique. Selon la présente invention, le système de stockage d'énergie pneumatique comprend au moins un réservoir de démarrage et un réservoir principal. Le réservoir de démarrage et le réservoir principal sont avantageusement montés en série l'un avec l'autre. Le réservoir de démarrage est préférentiellement interposé entre le réservoir principal et un moteur thermique constitutif du système hybride. Un système de régulation de pression est avantageusement interposé entre le réservoir de démarrage et le réservoir principal. Selon une première variante de réalisation, le système de régulation de pression comprend une électrovanne munie d'un premier capteur de pression équipant le réservoir de démarrage et d'un deuxième capteur de pression équipant le réservoir principal. Selon une deuxième variante de réalisation, le système de régulation de pression comprend un premier clapet anti-retour et un deuxième clapet qui sont disposés en parallèle l'un de l'autre. Un procédé de mise en oeuvre d'un tel système hybride est principalement reconnaissable en ce que le procédé comprend : - une première étape de fonctionnement dans laquelle le réservoir de démarrage et le réservoir principal sont successivement portés depuis une pression initiale à une pression maximale, puis - une cinquième étape de fonctionnement dans laquelle le réservoir de démarrage, puis le réservoir principal, sont successivement portés depuis la pression maximale jusqu'à une pression-seuil. Le procédé comprend préférentiellement une troisième étape de fonctionnement dans laquelle le réservoir de démarrage est porté depuis la pression maximale jusqu'à la pression-seuil, le réservoir principal étant maintenu à la pression maximale. Le procédé comprend préférentiellement une quatrième étape de fonctionnement dans laquelle le réservoir de démarrage est porté depuis la pression-seuil jusqu'à la pression maximale, le réservoir principal étant maintenu à la pression maximale, la quatrième étape de fonctionnement succédant à la troisième étape de fonctionnement. Préférentiellement, la cinquième étape de fonctionnement comprend : - une troisième phase au cours de laquelle une première pression à l'intérieur du réservoir de démarrage décroit depuis la pression maximale jusqu'à la pression-seuil, une deuxième pression à l'intérieur du réservoir principal restant égale à la pression maximale, puis - une quatrième phase au cours de laquelle un transfert de pression depuis le réservoir principal vers le réservoir de démarrage se produit, la deuxième pression décroissant jusqu'à la pression-seuil, la première pression étant constante et égale à la pression-seuil, et - une cinquième phase au cours de laquelle la première pression et la deuxième pression évoluent de manière identique l'une à l'autre depuis la pression-seuil jusqu'à une pression minimale. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va en être faite d'exemples de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : La figure 1 est une vue schématique d'un système hybride de la présente invention. La figure 2 est une illustration d'une évolution en fonction du temps d'une pression d'air comprimé à l'intérieur de réservoirs d'air constitutifs du système hybride représenté sur la figure précédente, ainsi que d'une évolution en fonction du temps d'un couple-moteur délivré par le système hybride à un train de roues d'un véhicule automobile. Les figures 3 et 4 sont des illustrations schématiques de variantes respectives de réalisation d'un système de régulation de pression constitutif du système hybride représenté sur la figure 1. Sur la figure 1, un système hybride 1 de la présente invention équipe un véhicule automobile pour permettre un déplacement de ce dernier. Le système hybride 1 comprend un moteur thermique 2 qui est accouplé à une boîte de vitesse 3. Le moteur thermique 2 est un moteur à combustion interne qui consomme du carburant pour permettre le déplacement du véhicule automobile. Le système hybride 1 comprend également un système de stockage d'énergie pneumatique 4 qui comprend une réserve d'air 5 reliée au moteur thermique 2. Le système hybride 1 est configuré pour pouvoir être mis en oeuvre selon au moins trois modes de fonctionnement, dont : - Un premier mode de fonctionnement M1, dit « thermique », dans lequel le système hybride 1 convertit une énergie chimique Ech du carburant contenu à l'intérieur d'un réservoir R en couple-moteur W qui est transmis à un train de roues T du véhicule automobile, - Un deuxième mode de fonctionnement M2, dit « pompe », dans lequel le système hybride 1 convertit une énergie mécanique Em, tel qu'un couple-moteur C ou un régime-moteur, en une énergie thermodynamique ET, telle qu'une augmentation d'une pression d'air P ou une augmentation d'une température d'air T, d'un air comprimé contenu à l'intérieur de la réserve d'air 5, - Un troisième mode de fonctionnement M3, dit « pneumatique, dans lequel le système hybride 1 convertit l'énergie thermodynamique ET en couple-moteur W, qui est transmis au train de roues T. Le choix du mode Ml,M2,M3 à activer parmi les modes M1,M2,M3 mentionnés ci- dessus est réalisé par un calculateur 6 qui analyse une demande de couple-moteur 7 effectuée par un utilisateur du véhicule automobile. Suivant la quantité d'énergie thermodynamique ET stockée à l'intérieur de la réserve d'air 5 et la demande de couple-moteur 7, le calculateur 6 détermine le mode M1,M2,M3 à activer et/ou opère un changement de mode Ml,M2,M3. Le couple-moteur W desservi en troisième mode de fonctionnement M3 est directement dépendant d'une valeur de la pression d'air P de l'air comprimé stocké à l'intérieur de la réserve d'air 5. Plus particulièrement, le couple-moteur W, qui est généré puis desservi, est une fonction croissante de la pression d'air P de l'air comprimé stocké à l'intérieur de la réserve d'air 5. Selon la présente invention, la réserve d'air 5 comprend deux réservoirs d'air 8,9 placés en série l'un avec l'autre. Plus particulièrement, la réserve d'air 5 comprend un réservoir principal 8 qui est d'une première capacité Cl et un réservoir de démarrage 9 qui est d'une deuxième capacité C2, inférieure à la première capacité C1. Le réservoir principal 8 et le réservoir de démarrage 9 sont reliés l'un à l'autre par un système de régulation de pression 10. Autrement dit le réservoir de démarrage 9 est interposé entre le moteur thermique 2 et le système de régulation de pression 10. Autrement dit encore, le système de régulation de pression 10 est interposé entre le réservoir de démarrage 9 et le réservoir principal 8. Le réservoir de démarrage 9 est relié à une soupape 11 du moteur thermique 1, de manière à toujours disposer d'une pression d'air P satisfaisante à l'intérieur du réservoir de démarrage 9. Le système de régulation de pression 10 est destiné à maintenir une pression d'air P qui est satisfaisante à l'intérieur du réservoir de démarrage 9, notamment en puisant de l'air à l'intérieur du réservoir principal 8, lors d'un fonctionnement du moteur thermique 1 selon le troisième mode M3. Le système de régulation de pression 10 est également destiné à récupérer un surplus de pression d'air P de l'air comprimé en provenance du réservoir principal 8, lors d'un fonctionnement selon le deuxième mode M2. Sur la figure 2, est représenté un schéma d'évolution d'une première pression P1 d'air contenu à l'intérieur du réservoir de démarrage 9 et d'une deuxième pression P2 d'air contenu à l'intérieur du réservoir principal 8 ainsi qu'un schéma d'évolution du couple-moteur W au cours d'un cycle de fonctionnement C du système hybride 1. Le cycle C de fonctionnement du système hybride 1 comprend successivement : - Une première étape de fonctionnement El selon le deuxième mode de fonctionnement M2, puis - Une deuxième étape de fonctionnement E2 selon le premier mode de fonctionnement M1, puis - Une troisième étape de fonctionnement E3 selon le troisième mode de fonctionnement M3, puis - Une quatrième étape de fonctionnement E4 selon le premier mode de fonctionnement M1, puis - Une cinquième étape de fonctionnement E5 selon le deuxième mode de fonctionnement M2. La première étape de fonctionnement El comprend une première phase Phi et une deuxième phase Ph2 qui est consécutive à la première phase Phi . Au cours de la première phase Phi, le réservoir de démarrage 8 se remplit d'air comprimé de telle sorte que la première pression P1 à l'intérieur de ce dernier évolue depuis une pression initiale P0, de l'ordre de 1 bar, jusqu'à une pression maximale Pmax, par exemple de l'ordre de 20 bars. Le réservoir principal 9 quant à lui contient de l'air comprimé à la pression initiale P0. Autrement dit au cours de la première phase Phi, le réservoir de démarrage 8 est rempli d'air comprimé jusqu'à atteindre la pression maximale Pmax tandis que le réservoir principal 9 est laissé à la pression initiale P0, qui est notoirement équivalente à la pression atmosphérique. Au cours de la deuxième phase Ph2, le réservoir de démarrage 8 est maintenu à la pression maximale Pmax, tandis que le réservoir principal 9 se remplit d'air comprimé de telle sorte que la deuxième pression P2 à l'intérieur de ce dernier évolue depuis la pression initiale PO jusqu'à la pression maximale Pmax. La deuxième phase Ph2 constitue donc une phase de remplissage du réservoir principal 9 à la pression Pmax. Au cours de la première étape de fonctionnement E1, le couple-moteur W desservi par le système de stockage d'énergie pneumatique 4 au train de roues T est nul. Autrement dit, le véhicule automobile se déplace uniquement grâce au moteur thermique 2. Il en résulte que la première étape de fonctionnement El constitue une étape de récupération d'énergie pour le système de stockage d'énergie pneumatique 4. Au cours de la deuxième étape de fonctionnement E2, le réservoir de démarrage 8 et le réservoir principal 9 sont maintenus l'un et l'autre à la pression maximale Pmax. Au cours de la deuxième étape de fonctionnement E2, le couple-moteur W généré par le système de stockage d'énergie pneumatique 4 est nul. Autrement dit, le véhicule automobile se déplace uniquement grâce au moteur thermique 2. Il en résulte que la deuxième étape de fonctionnement E2 constitue une étape de maintien en pression pour le système de stockage d'énergie pneumatique 4, plus particulièrement pour le réservoir de démarrage 8 et le réservoir principal 9. Au cours de la troisième étape de fonctionnement E3, la première pression P1 à l'intérieur du réservoir de démarrage 8 décroit depuis la pression maximale Pmax jusqu'à une pression-seuil Pseuil, par exemple de l'ordre de 15 bars. La pression-seuil est comprise entre la pression maximale Pmax et la pression initiale P0. La demande de couple-moteur 7 étant peu importante et/ou de courte durée. Dans cet exemple, la pression PI reste donc supérieure ou égale à la pression-seuil Pseuil au cours de la troisième étape de fonctionnement E3. La deuxième pression P2 reste égale à la pression maximale Pmax. Autrement dit, seul le réservoir de démarrage 8 est sollicité pour fournir un couple-moteur W au train de roues, le réservoir principal 9 étant maintenu à pression constante. Au cours de la troisième étape de fonctionnement E3, le couple-moteur W généré par le système de stockage d'énergie pneumatique 4 est non-nul. Plus précisément, le couple-moteur W évolue d'un couple-moteur maximal Wmax à un premier couple-moteur Wl. Il en résulte que la troisième étape de fonctionnement E3 constitue une étape de fonctionnement en moteur pneumatique pour le véhicule automobile qui sollicite uniquement le réservoir de démarrage 8. La première capacité Cl de ce dernier étant inférieure à celle du réservoir principal 9, le réservoir de démarrage 8 est rapidement rempli à nouveau au cours de l'étape suivante. Au cours de la quatrième étape de fonctionnement E4, le réservoir de démarrage 8 est rempli à nouveau d'air comprimé de telle sorte que la première pression PI évolue depuis la pression-seuil Pseuil jusqu'à la pression maximale Pmax. Le réservoir principal 9 est maintenu à la pression maximale Pmax. Au cours de la quatrième étape de fonctionnement E4, le couple-moteur W généré par le système de stockage d'énergie pneumatique 4 est nul. Il en résulte que la quatrième étape de fonctionnement E4 constitue une étape de récupération d'énergie pour le système de stockage d'énergie pneumatique 4, plus particulièrement pour le réservoir de démarrage 8. La cinquième étape de fonctionnement E5 comprend une troisième phase Ph3, une quatrième phase Ph4 qui est consécutive à la troisième phase Ph3 et une cinquième phase Ph5 qui est consécutive à la quatrième phase Ph4. Au cours de la troisième phase Ph3, la première pression PI à l'intérieur du réservoir de démarrage 8 décroit depuis la pression maximale Pmax jusqu'à la pression-seuil Pseuil. La deuxième pression P2 reste égale à la pression maximale Pmax. Au cours de la troisième phase Ph3, le couple-moteur W généré par le système de stockage d'énergie pneumatique 4 est non-nul. Le couple-moteur W évolue d'un couple-moteur maximal Wmax à un deuxième couple-moteur W2, qui est compris entre le couple-moteur maximal Wmax et le premier couple-moteur W1. La demande de couple-moteur 7 étant importante et/ou de longue durée, la pression P1 continue à baisser et devient inférieure à la pression-seuil Pseuil au cours de la quatrième phase Ph4. Au cours de la quatrième phase Ph4, un transfert de pression depuis le réservoir principal 9 vers le réservoir de démarrage 8 se produit, de telle sorte que la deuxième pression P2 décroit jusqu'à la pression-seuil Pseuil, la première pression P1 étant constante et égale à la pression-seuil Pseuil. Au cours de la quatrième phase Ph4, le couple-moteur W desservi reste sensiblement égal au deuxième couple-moteur W2. Au cours de la cinquième phase Ph5, la première pression P1 et la deuxième pression P2 évoluent de manière identique l'une à l'autre depuis la pression-seuil Pseuil jusqu'à une pression minimale Pmin. La pression minimale Pmin est comprise entre la pression-seuil Pseuil et la pression initiale P0. Au cours de la cinquième phase Ph5, le couple-moteur W desservi décroit du deuxième couple-moteur W2 à un troisième couple-moteur W3, ce dernier étant éventuellement nul dans le cas où la pression minimale Pmin est égale à la pression initiale P0. Il en résulte que la cinquième étape de fonctionnement E5 constitue une étape de fonctionnement en moteur pneumatique pour le véhicule automobile qui sollicite avantageusement le réservoir de démarrage 8 puis le réservoir principal 9. Selon une première variante de réalisation du système de régulation de pression 10 illustrée sur la figure 4, ce dernier comprend une électrovanne 12 associée à un premier capteur de pression 13 équipant le réservoir de démarrage 8 et un deuxième capteur de pression 14 équipant le réservoir principal 9. L'électrovanne 12 est placée en position d'ouverture autorisant un passage d'air entre le réservoir de démarrage 8 et le réservoir principal 9 si et seulement si la première pression P1 est supérieure à la pression maximale Pmax ou bien la deuxième pression P2 est supérieure à la première pression P1. Selon une deuxième variante de réalisation du système de régulation de pression illustrée sur la figure 5, ce dernier comprend un premier clapet anti-retour 15 qui s'ouvre si la première pression P1 est différente de la deuxième pression P2 et un deuxième clapet 16 qui s'ouvre si la première pression est distincte de la pression maximale Pmax. Le premier clapet anti-retour 15 et le deuxième clapet 10 16 sont disposés en parallèle l'un avec l'autre entre le réservoir de démarrage 8 et le réservoir principal 9. Ces dispositions sont telles qu'un tel système hybride 1 offre une réponse satisfaisante, y compris en cas d'une demande de couple-moteur 7 importante.15 | L'invention a pour objet un système hybride (1) destiné à équiper un véhicule automobile. Le système hybride (1) comprend un système de stockage d'énergie pneumatique (4) qui comprend au moins un réservoir de démarrage (8) et un réservoir principal (9). Le réservoir de démarrage (8) et le réservoir principal (9) sont montés en série l'un avec l'autre. | 1.- Système hybride (1) destiné à équiper un véhicule automobile, le système hybride (1) comprenant un système de stockage d'énergie pneumatique (4), caractérisé en ce que le système de stockage d'énergie pneumatique (4) comprend au moins un réservoir de démarrage (8) et un réservoir principal (9). Système hybride (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le réservoir de démarrage (8) et le réservoir principal (9) sont montés en série l'un avec l'autre. Système hybride (1) selon la 2, caractérisé en ce que le réservoir de démarrage (8) est interposé entre le réservoir principal (9) et un moteur thermique (2) constitutif du système hybride (1). Système hybride (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un système de régulation de pression (10) est interposé entre le réservoir de démarrage (8) et le réservoir principal (9). Système hybride (1) selon la 4, caractérisé en ce que le système de régulation de pression (10) comprend une électrovanne (12) munie d'un premier capteur de pression (13) équipant le réservoir de démarrage (8) et d'un deuxième capteur de pression (14) équipant le réservoir principal (9). Système hybride (1) selon la 4, caractérisé en ce que le système de régulation de pression (10) comprend un premier clapet antiretour (15) et un deuxième clapet (16) qui sont disposés en parallèle l'un de l'autre. 2.- 3.- 4.- 5.- 6.-30 7.- Procédé de mise en oeuvre d'un système hybride (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend : - une première étape de fonctionnement (El ) dans laquelle le réservoir de démarrage (8) et le réservoir principal (9) sont successivement portés depuis une pression initiale (P0) à une pression maximale (Pmax), puis - une cinquième étape de fonctionnement (E5) dans laquelle le réservoir de démarrage (8), puis le réservoir principal (9), sont successivement portés depuis la pression maximale (Pmax) jusqu'à une pression-seuil (Pseuil). 10 8.- Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le procédé comprend une troisième étape de fonctionnement (E3) dans laquelle le réservoir de démarrage (8) est porté depuis la pression maximale (Pmax) jusqu'à la pression-seuil (Pseuil), le réservoir principal (9) étant maintenu à la 15 pression maximale (Pmax). 9.- Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le procédé comprend une quatrième étape de fonctionnement (E4) dans laquelle le réservoir de démarrage (8) est porté depuis la pression-seuil (Pseuil) jusqu'à 20 la pression maximale (Pmax), le réservoir principal (9) étant maintenu à la pression maximale (Pmax), la quatrième étape de fonctionnement (E4) succédant à la troisième étape de fonctionnement (E3). 10.- Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce 25 que la cinquième étape de fonctionnement (E5) comprend : - une troisième phase (Ph3) au cours de laquelle une première pression (P1) à l'intérieur du réservoir de démarrage (8) décroit depuis la pression maximale (Pmax) jusqu'à la pression-seuil (Pseuil), une deuxième pression (P2) à l'intérieur du réservoir principal restant égale à la pression maximale 30 (Pmax), puis - une quatrième phase (Ph4) au cours de laquelle un transfert de pression depuis le réservoir principal (9) vers le réservoir de démarrage (8) se produit,la deuxième pression (P2) décroissant jusqu'à la pression-seuil (Pseuil), la première pression (P1) étant constante et égale à la pression-seuil (Pseuil), et - une cinquième phase (Ph5) dans laquelle la première pression (P1) et la deuxième pression (P2) évoluent de manière identique l'une à l'autre depuis la pression-seuil (Pseuil) jusqu'à une pression minimale (Pmin). | B | B60 | B60K,B60W | B60K 6,B60W 20 | B60K 6/12,B60W 20/00 |
FR2989162 | A1 | CAISSON PROTECTION CONTRE L’EXPLOSION ACCIDENTELLE D’UNE CHARGE EXPLOSIVE | 20,131,011 | [01] La présente invention concerne le domaine technique des protections antidéflagrations utilisées dans le cadre du déminage et/ou de la dépollution de zones urbaines ou périurbaines dont le sol est susceptible de renfermer des munitions ou des charges explosives. [02] Lors d'opérations de nettoyage de sites militaires désaffectés ou lors d'opérations de terrassement dans des zones urbaines ayant subi par le passé des bombardements des épisodes de guerre, il est possible de découvrir des munitions ou des charges explosives enfouies dans le sol. La découverte de telles munitions impose des mesures de sécurité afin de protéger les travailleurs et/ou les populations situées à proximité du site de découverte de l'engin explosif. Ces mesures de sécurité font généralement intervenir la mise en place d'un périmètre de sécurité dans lequel aucune personne autre que des démineurs ne doit être présente tant que l'engin explosif n'a pas été désamorcé ou neutralisé. Or, la mise en place d'un tel périmètre de sécurité peut induire à un déplacement de populations important susceptible de poser des problèmes de logistique et d'organisation. Afin de réduire l'étendue du périmètre de sécurité, il a été proposé de mettre en oeuvre des dispositifs tendant à confiner l'éventuelle explosion accidentelle de l'engin explosif. Les dispositifs généralement utilisés consistent en des sortes de tentes remplies d'eau ou de sable de manière à absorber l'énergie de la déflagration. Or, de tels dispositifs, s'ils sont efficaces, présentent l'inconvénient d'être relativement longs à mettre en place de sorte qu'ils ne permettent pas de réduire rapidement l'étendue du périmètre de sécurité et imposent le recours à une évacuation temporaire du périmètre de sécurité. [3] Ainsi, il est apparu le besoin d'un dispositif qui permette de sécuriser rapidement un engin explosif en assurant un confinement au moins partiel de son explosion éventuelle de façon à réduire de manière substantielle le périmètre de sécurité et donc les mesures de déplacement des populations en cas de découverte d'un tel engin explosif en zone urbaine ou périurbaine. [4] Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un caisson de protection contre l'explosion accidentelle au sol d'un ou plusieurs engins explosifs correspondant à une charge totale inférieure ou égale à 12kg équivalent TNT, caisson qui présente une forme générale sensiblement parallélépipédique et qui comprend : au moins trois parois latérales et une paroi supérieure étant chacune dépourvues d'ouverture et formées par au moins une plaque de tôle d'acier et délimitant une chambre de confinement et, à l'opposé de la paroi supérieure, une ouverture de mise en place au dessus de la munition, - à l'intérieur de la chambre de confinement, des goussets longitudinaux de liaison entre, d'une part, les parois latérales adjacentes et, d'autre part, entre chaque paroi latérale et la paroi supérieure, chaque gousset s'étendant sur sensiblement toute la longueur de la zone de liaison entre les deux bords adjacents des parois et étant réalisée en plaque de tôle d'acier, les parois étant assemblées entre elles bord à bord par des soudures continues et les goussets étant liés aux parois correspondantes par des soudures continues, et la chambre de confinement présentant une largeur, une longueur et une hauteur, chacune supérieure ou égale à 1,80 m et de préférence supérieur à 2,00 m. [05] Un tel caisson de protection, qui est préfabriqué, peut être disposé rapidement au dessus d'un engin explosif de manière à le placer dans la chambre de confinement de sorte qu'en cas d'explosion accidentelle le souffle de l'explosion et les projections sont soit déviés, soit confinés. Un tel caisson est donc particulièrement utile lors d'opération de dépollution et/ou de terrassement dans des régions avec de fortes probabilités de présence de munitions ou d'engins explosifs suite à des conflits armés ou suite à une utilisation militaire. En effet, il suffit de disposer du caisson selon l'invention à proximité du site à risque pour en cas de découverte d'un engin explosif venir placer rapidement le caisson au dessus de l'engin et ainsi sécuriser les lieux dans un temps très nettement inférieur à celui qui aurait été nécessaire pour procéder à une évacuation du périmètre sécurité règlementaire pour l'engin explosif sans mise en oeuvre du caisson. [06] Par ailleurs, les dimensions de la chambre de confinement du caisson selon l'invention sont suffisamment importantes pour permettre à un démineur de s'y tenir pour intervenir sur l'engin explosif dans de bonnes conditions avec une grande liberté de mouvement. [07] Selon une première forme de réalisation, le caisson comprend une ouverture latérale d'évacuation du souffle qui possède une hauteur et une largeur sensiblement égales respectivement à la hauteur et à la largeur de la chambre de confinement. Une telle ouverture dans la chambre de confinement permet de diriger le souffle d'une éventuelle explosion dans une direction privilégiée de sorte que le caisson selon l'invention permet d'assurer une réduction sur 280° de la distance de sécurité par rapport à l'emplacement de l'engin explosif. [08] Selon une deuxième forme de réalisation, le caisson comprend : - une quatrième paroi latérale qui est articulée sur une autre paroi et qui est mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture de la chambre de confinement, - des moyens de maintien de la quatrième paroi latérale en position de fermeture. Cette forme de réalisation permet d'assurer un confinement total d'une éventuelle explosion de sorte que la distance de sécurité par rapport à l'engin explosif se trouve réduite sur 360° autour de l'engin explosif. [9] Selon une caractéristique de l'invention, chaque paroi présente, dans une zone centrale délimitée par les goussets de liaison et ses éventuels bords libres, une épaisseur supérieure ou égale à 25 mm et, de préférence, supérieure ou égale à 29 mm. Une telle épaisseur de paroi contribue à conférer au caisson, d'une part, une résistance suffisante pour supporter les impacts des projections générées par une explosion et, d'autre part, un poids qui évite au caisson de trop se déplacer sous l'effet du souffle. [10] Selon une variante de cette caractéristique, chaque paroi est formée, dans la région centrale au moins par la superposition d'au moins deux plaques en tôle d'acier d'une épaisseur supérieure ou égale à 10 mm chacune et, de préférence, d'une épaisseur supérieure ou égale à 15 mm. La mise en oeuvre de plusieurs plaques permet, d'une part, de palier aux difficultés d'approvisionnement et de manipulation de plaques d'acier d'une épaisseur supérieure à 30 mm et, d'autre part, de conférer une possibilité de déformation différentielle des plaques superposées ce qui permet au caisson selon l'invention de mieux absorbé l'énergie du souffle d'une explosion accidentelle. [11] Dans le cadre de cette variante, les plaques superposées sont, de préférence, liées entre elles en plusieurs points de la région centrale. [12] Toujours dans le cadre de cette variante et de manière plus particulièrement préférée, les plaques superposées sont liées dans la région centrale par des points de soudure. [13] Selon une autre caractéristique de l'invention, le caisson de protection comprend une ceinture périphérique de renfort des bords libres des parois latérales et supérieure. La mise en oeuvre d'une telle ceinture permet de limiter la déformation du caisson sous l'effet du souffle. [14] Selon une variante de cette caractéristique, la ceinture périphérique de renfort est réalisée en tubes d'acier soudés aux parois. [15] Selon une autre caractéristique de l'invention, le caisson présente une masse supérieure ou égale à 5 tonnes. Une telle masse permet au caisson de supporter une explosion sans trop se déplacer. [16] De manière plus particulièrement préférée mais non strictement nécessaire, le caisson présente alors une masse comprise en entre 5 tonnes et 7 tonnes. [17] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, chaque paroi est réalisée en plaque d'acier présentant les caractéristiques suivantes : - Limite d'élasticité Re environ 1200 Nimm2 - Limite de rupture Rm environ 1400 Nimm2. [18] De telles caractéristiques permettent au caisson d'absorber efficacement l'énergie du souffle d'une éventuelle explosion. [19] Selon une caractéristique de l'invention, la face interne de chaque paroi est réalisée en plaque d'acier présentant une Dureté Brinell comprise entre 425 et 475 HBW. Une telle dureté permet aux plaques de bien résister aux impacts des projections engendrée par l'explosion. [20] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le caisson de protection présente une largeur et une hauteur inférieures ou égales à 2,50 m et une longueur inférieure ou égale 6 m. De telles dimensions permettent un transport routier dans des conditions normales en dehors de tout convoi spécial. [21] Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le caisson de protection est démontable et formé de demi-caissons assemblés selon un plan de joint divisant en deux parties la paroi supérieure et la paroi latérale de fond. Une telle forme de réalisation permet d'obtenir un caisson de protection possèdant des dimensions supérieures au gabarit routier tout en ayant des demi-caissons s'inscrivant dans le gabarit routier. [22] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. [23] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes non limitatives de réalisation d'un caisson de protection conforme à l'invention. La figure 1 est une perspective schématique d'un caisson de protection selon l'invention. La figure 2 est une coupe droite selon le plan II-II du caisson de protection illustré à la figure 1. La figure 3 est une coupe droite selon le plan III-III du caisson de protection illustré à la figure 1. La figure 4 est une coupe droite selon le plan IV-IV d'une question de protection illustrée à la figure 1. La figure 5 est une vue de développée des parois constitutives du caisson de protection illustré aux figures 1 à 4. La figure 6 illustre de manière schématique que le confinement partiel d'une explosion d'un engin explosif dans la chambre de confinement du caisson illustrée aux figures 1 à 4. La figure 7 est une coupe analogue à la figure 4 qui montre une autre forme de réalisation du caisson selon l'invention comprenant une paroi mobile. La figure 8 est une perspective schématique d'une autre de réalisation d'un caisson selon l'invention formé de l'assemblage démontable de deux demi-caissons. La figure 9 est une coupe selon la ligne IX-IX de la figure 8. Il est à noter que sur ces figures les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références. [24] Un caisson de protection selon l'invention, tel qu'illustré aux figures 1 à 4, est destiné à offrir une protection contre l'explosion accidentelle d'un engin explosif tel que, par exemple, une munition de la seconde guerre mondiale découverte dans le cadre d'une opération de nettoyage ou de terrassement. [25] Lors de la découverte d'une telle munition en site urbain ou périurbain, il nécessaire de pouvoir protéger les personnes situées dans l'environnement du lieu de découverte contre les effets d'une explosion accidentelle de l'engin explosif. A cet effet l'invention propose un caisson de protection destiné à être placé au dessus de l'engin explosif pour définir avec le sol un volume de confinement au moins partiel du souffle et des projections en cas d'explosion accidentelle de l'engin. [26] Un tel caisson selon l'invention présente une forme générale sensiblement parallélépipédique et comprend au moins trois parois latérales et selon l'exemple illustré exactement trois parois latérales 1,2,3. Le caisson comprend également une paroi supérieure 4 qui définie avec les parois latérales 1 à 3 une chambre de confinement C. Selon l'exemple illustré la chambre de confinement présente une forme générale sensiblement parallélépipédique et se trouve ouverte au niveau, d'une part, d'une face inférieure située à l'opposé de la paroi supérieure 4 et, d'autre part, d'une ouverture latérale 5 située à l'opposé de la paroi latérale 2. [27] Afin de permettre une intervention aisée des services de déminage et la poursuite des travaux de dégagement de l'engin explosif avant sa neutralisation, la chambre de confinement C possède des dimensions autorisant la station débout ainsi qu'éventuellement la mise en oeuvre d'une mini pelle. Ainsi, la chambre de confinement C possède une hauteur H, une largeur e et une longueur L chacune supérieure à 1,80 m et de préférence à 2,00 m. Selon l'exemple illustré, la hauteur H, la largeur e et la longueur L sont de l'ordre de 2,30 m. Enfin d'offrir une chambre de confinement C aussi grande que possible tout en permettant un transport du caisson de protection par voie routière normale en dehors de tout convois exceptionnel, les dimensions de la chambre de confinement seront choisies de manière que la largeur et la hauteur hors tout du caisson soient inférieures ou égales à 2,50 et, de préférence, sensiblement égales à 2,50 m tandis que la longueur hors tout du caisson est inférieure ou égale à 6 m et, de préférence, comprise entre 2,50 m et 6 m. [28] Chaque paroi 1 à 4 du caisson est formée par au moins une plaque d'acier et selon l'exemple illustré chaque paroi du caisson est formée par deux plaques d'acier à savoir une plaque une plaque intérieure Pi et une plaque extérieure Pe. La plaque intérieure Pi définit alors la face interne correspondante de la chambre de confinement C. [29] Afin de permettre au caisson de supporter l'explosion d'une charge équivalente à 12kg de TNT sans se déformer, l'acier utilisé possède une limite d'élasticité supérieure à 1000 N/mm 2 et une limite de rupture supérieure à 1200 Nimm2 tandis que l'acier constitutif de la plaque intérieure possède en outre une dureté Brinell supérieure à 400 HBW. Selon l'exemple illustré, il est utilisé, pour les plaques intérieures Pi et extérieures Pe, il est utilisé des plaques d'acier d'une épaisseur de 15 mm commercialisées sous la dénomination HARDOX 450 par la société SSAB. Ainsi, l'acier utilisé possède une dureté Brinell comprise entre 425 et 475 HBW tandis que sa limite d'élasticité vaut environ 1200 N/mm 2 et sa limite de rupture environ 1400 Nimm2. [30] La fabrication du caisson fait tout d'abord intervenir l'assemblage par soudure des plaques constitutives des parois 1 à 4. [31] Pour les parois latérales gauche 1 et droite 3, la plaque intérieure Pi possède des dimensions inférieures à celle de la plaque extérieure Pe et se trouve positionnée de manière à avoir deux bords décalés sur deux cotés par rapport au bord de la plaque extérieure Pe pour la liaison avec les autre parois du caisson et deux bords alignés avec deux bords de la plaque extérieure Pe, comme le montre la figure 5. [32] Pour la paroi latérale de fond 2 et la paroi supérieure 4, la plaque intérieure Pi possède des dimensions inférieures à celle de la plaque extérieure Pe et se trouve positionnée de manière à avoir trois bords décalés sur trois cotés par rapport au bord de la plaque extérieure Pe pour la liaison avec les autre parois du caisson et un bords alignés avec un bord de la plaque extérieure Pe, comme le montre la figure 5. [33] Les plaques intérieures Pi et extérieures Pe sont alors liées par des soudures continues au niveau de leurs bords en coïncidence et par des soudures discontinues au niveau des bord de la plaque intérieure Pi situés en retrait par rapport aux bords de la plaque extérieure Pe. Les plaques intérieure Pi et extérieure Pe sont en outre reliées par des points de soudure répartis sur la surface de la plaque intérieure Pi. Les parois ainsi formées présentent une épaisseur supérieure à 29 mm et, ici, de l'ordre de 30 mm dans une région centrale correspondant dans le cas présent à l'étendue de la plaque intérieure Pi. [34] Après formation des parois 1 à 4 pleines et dépourvues d'ouverture, le caisson est mis en volume par l'assemblage bord à bord des parois 1 à 4. A cet effet, il est réalisé des cordons de soudure continu au niveau des arrêtes extérieures du caisson et éventuellement dans les angles intérieurs de jonction. [35] La fabrication du caisson est poursuivie par la mise en place de goussets longitudinaux 10 reliant chaque paroi à la paroi adjacente. Les goussets 10 s'entendent sur toute la longueur de la zone de liaison correspondante en reliant les bords décalés des plaques intérieures Pi auxquels ils sont liés par un cordon de soudure continu. [36] Les goussets 10 forment un angle de 125° environ avec la plaque intérieure Pi adjacente et définissent à l'intérieur de la chambre de confinement des coins cassés qui contribuent la résistance du caisson au souffle d'une explosion dans la chambre de confinement en évitant la concentration des contraintes dans les angles. Chaque gousset 10 est constitué par une plaque d'acier de nature analogue à celle constitutive de chaque plaque intérieure Pi. [37] Afin de renforcer la résistance du caisson au souffle d'une explosion, il est mis en place une ceinture périphérique 15 de renfort des bords libres des parois 1 à 4. Cette ceinture de renfort 15 est formée par des tronçons de tubes d'acier liés entre eux et aux parois latérales par des cordons de soudure continus. [38] Le caisson ainsi formé présente une masse d'environ 6 tonnes. [39] Lors de la découverte d'un engin explosif, le caisson est placé au-dessus de sorte l'engin se trouve placé dans la chambre de confinement comme le montre la figure 6. En cas d'explosion, le souffle serait évacué par l'ouverture latérale de sorte les zones situées dans le secteur angulaire des parois latérales sont protégées. Le caisson selon l'invention offre alors une protection à 270° qui permet de réduire fortement le périmètre de sécurité dans le secteur angulaire. Afin d'optimiser la protection offerte par le caisson, son ouverture latérale et de préférence orientée vers les zones présentant le moins de population de sorte que l'établissement du périmètre de sécurité induit un déplacement de populations aussi réduit que possible. [40] Selon l'exemple décrit précédemment, l'ouverture latérale 5 du caisson reste ouverte en permanence. Toutefois, selon une variante de réalisation illustrée à la figure 7, le caisson comprend une paroi latérale 20 qui est articulée sur la paroi latérale gauche 1 de manière à être mobile entre une position ouverte et une position fermée. La paroi latérale mobile est formée par deux plaques intérieure Pi et extérieure Pe de même dimension. Selon l'exemple illustré il s'agit de deux plaques d'Hardox 450 de 15mm d'épaisseur soudées entre elles. Le caisson comprend en outre des moyens de maintien 22 de la paroi mobile 20 en position fermée. Selon l'exemple illustré, la paroi mobile 20 est maintenue et articulée sur la paroi latérale gauche 1 par des paumelles 21 soudées sur la ceinture 15. Les moyens de maintient sont alors formés par des crochets 22 qui coopèrent avec des doigts d'accrochage complémentaire porté par la ceinture 15 de la paroi latérale droite 3. [41] Le caisson avec la paroi latérale 20 mobile permet alors un confinement total d'un engin explosif. [42] Selon les exemples décrits en relation avec les figures 1 à 7, le caisson de protection possède un caractère monobloc non démontable sauf en ce qui concerne éventuellement sa paroi mobile. Toutefois un tel mode de réalisation n'est pas strictement nécessaire à la formation d'un caisson conforme à l'invention. [43] Ainsi, les figures 8 et 9, illustrent une autre forme de réalisation de l'invention selon laquelle le caisson est formé par l'assemblage démontable de deux demi-caissons D1 D2 reliés au niveau d'un plan de joint P qui selon l'exemple illustré correspond à un plan médian longitudinal normal aux parois 2 et 4. Ainsi, le plan de joint P divise la paroi supérieure 4 et la paroi de latérale de fond 2 chacune en deux parties sensiblement égales, respectivement 41, 42 et 21, 22. Afin de permettre un assemblage résistant des demi-caissons D1 et D2, la ceinture de renfort 15 s'étend également le long des bords d'assemblage des demi-parois 41 et 42. L'assemblage se fait alors au moyen de boulons, non représentés, répartis régulièrement le long des segments en contact de la ceinture de renfort. Afin de renforcer cette liaison, les demi-parois 41, 42 et 21, 22 comprennent des plaques d'assemblage 25 qui s'étendent à l'intérieur de la chambre de confinement à l'aplomb des bords d'assemblage des demi-parois. Les plaques d'assemblage 25 sont également liées entre elles par des boulons non représentés. [44] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées au caisson selon l'invention dans le cadre des revendications annexées | L'invention concerne un caisson de protection contre l'explosion accidentelle au sol d'un ou plusieurs engins explosifs correspondant à une charge totale inférieure ou égale à 12kg équivalent TNT, caisson qui présente une forme générale sensiblement parallélépipédique et qui comprend : - au moins trois parois latérales (1, 2, 3) et une paroi supérieure (4) étant chacune dépourvues d'ouverture et formées par au moins une plaque de tôle d'acier et délimitant une chambre de confinement (C) et, - à l'opposé de la paroi supérieure (4), une ouverture de mise en place au dessus de l'engin explosif, - à l'intérieur de la chambre de confinement (C), des goussets (10) longitudinaux de liaison entre, d'une part, les parois latérales adjacentes et, d'autre part, entre chaque paroi latérale et la paroi supérieure, chaque gousset (10) s'étendant sur sensiblement toute la longueur de la zone de liaison entre les deux bords adjacents des parois et étant réalisé en plaque de tôle d'acier, les parois étant assemblées entre elles bord à bord par des soudures continues et les goussets étant liés aux parois correspondantes par des soudures continues, et la chambre de confinement (C) présentant une largeur (I), une longueur (L) et une hauteur (H), chacune supérieure ou égale à 1,80 m et de préférence supérieur à 2,00 m. | 1. Caisson de protection contre l'explosion accidentelle au sol d'un ou plusieurs engins explosifs correspondant à une charge totale inférieure ou égale à 12kg équivalent TNT, caisson qui présente une forme générale sensiblement parallélépipédique et qui comprend : - au moins trois parois latérales (1, 2, 3) et une paroi supérieure (4) étant chacune dépourvues d'ouverture et formées par au moins une plaque de tôle d'acier et délimitant une chambre de confinement (C) et, à l'opposé de la paroi supérieure (4), une ouverture de mise en place au dessus de l'engin explosif, - à l'intérieur de la chambre de confinement (C), des goussets (10) longitudinaux de liaison entre, d'une part, les parois latérales adjacentes et, d'autre part, entre chaque paroi latérale et la paroi supérieure, chaque gousset (10) s'étendant sur sensiblement toute la longueur de la zone de liaison entre les deux bords adjacents des parois et étant réalisé en plaque de tôle d'acier, les parois étant assemblées entre elles bord à bord par des soudures continues et les goussets étant liés aux parois correspondantes par des soudures continues, et la chambre de confinement (C) présentant une largeur (e), une longueur (L) et une hauteur (H), chacune supérieure ou égale à 1,80 m et de préférence supérieur à 2,00 m. 2. Caisson de protection selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une ouverture latérale (5) d'évacuation du souffle qui possède une hauteur et une largeur sensiblement égales respectivement à la hauteur (H) et à la largeur (e) de la chambre de confinement (C). 3. Caisson de protection selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend : - une quatrième paroi latérale (20) qui est articulée sur une autre paroi (1) et qui est mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture de la chambre de confinement (C), - des moyens de maintien (22, 23) de la quatrième paroi latérale mobile (20) en position de fermeture. 4. Caisson de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque paroi (1 à 4, 20) présente, dans une zone centrale délimitée par les plaquesde liaison et ses éventuels bords libres, une épaisseur supérieure ou égale à 25 mm et de préférence supérieure ou égale à 29 mm. 5. Caisson de protection selon la 4, caractérisé en ce que chaque par paroi (1 à 4, 20) est formée, dans la région centrale au moins par la superposition d'au moins deux plaques (Pi, Pe) en tôle d'acier d'une épaisseur supérieure ou égale à 10 mm chacune et, de préférence, d'une épaisseur supérieure ou égale à 15 mm. 6. Caisson de protection selon la 5, caractérisé en ce que les plaques superposées (Pi, Pe) sont liées entre elles en plusieurs points de la région centrale. 7. Caisson de protection selon la 6, caractérisé en ce que les plaques superposées (Pi, Pe) sont liées dans la région centrale par des points de soudure. 8. Caisson de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une ceinture périphérique (15) de renfort des bords libres des parois latérales (1 à 3) et supérieure (4). 9. Caisson de protection selon la 8, caractérisé en ce que la ceinture périphérique de renfort (15) est réalisée en tubes d'acier soudés aux parois (1 à 4, 20). 10. Caisson protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une masse supérieure ou égale à 5 tonnes. 11. Caisson protection selon la 10, caractérisé en ce qu'il présente une masse comprise en entre 5 tonnes et 7 tonnes. 12. Caisson de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque paroi (1 à 4, 20) est réalisée en plaque d'acier (Pe, Pi) présentant les caractéristiques suivantes : - Limite d'élasticité Re environ 1200 Nimm2, - Limite de rupture Rm environ 1400 Nimm2. 13. Caisson de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la face interne de chaque paroi (1 à 4, 20) est réalisée en plaque d'acier présentant une Dureté Brinell comprise entre 425 et 475 HBW. 14. Caisson de protection selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il présente une largeur et une hauteur inférieures ou égales à 2,50 m et une longueur inférieure ou égale 6 m. 15. Caisson de protection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que en ce qu'il est démontable et formé de demi-caissons (D1, D2) assemblés selon unplan de joint (P) divisant en deux parties la paroi supérieure (4) et la paroi latérale de fond (2). | F | F42 | F42D | F42D 5 | F42D 5/04 |
FR2982672 | A1 | DISPOSITIF DE MESURE DE COURANTS DANS LES CONDUCTEURS D'UN CABLE GAINE D'UN RESEAU POLYPHASE | 20,130,517 | L'invention concerne la mesure de courant dans les réseaux électriques, 5 et en particulier la mesure de courant dans des câbles gainés incluant plusieurs conducteurs. La gestion de la consommation d'énergie électrique nécessite notamment de disposer d'outils satisfaisants pour mesurer, suivre et contrôler cette énergie. La maintenance de réseau électrique nécessite également fréquemment de 10 pouvoir réaliser des mesures de courant. En particulier dans des applications de puissance, il est courant d'utiliser des câbles gainés et incluant plusieurs conducteurs séparés. Chaque conducteur est destiné à transmettre une phase respective d'une alimentation polyphasée, typiquement une alimentation triphasée. 15 S'il existe en pratique un grand nombre de solutions permettant de mesurer le courant traversant un conducteur simple, peu d'outils permettent la mesure des courants individuels dans les conducteurs d'un câble gainé sans interrompre l'alimentation électrique et sans connecter une charge électrique sur ce réseau. De telles interruptions de l'alimentation électrique sont néfastes pour 20 assurer la continuité de service du réseau et peuvent en outre induire des problématiques de sécurité. Le document US7755347 décrit un système de mesure permettant de déterminer le courant électrique à l'intérieur de chacun des conducteurs d'un câble polyphasé. Le système de mesure comprend des capteurs de champ 25 magnétique répartis radialement dans un anneau. L'anneau est destiné à entourer le câble à mesurer. Le nombre de capteurs de champ magnétique est un multiple du nombre de conducteurs inclus dans le câble. En fonction de l'intensité du champ mesuré par chacun des capteurs, le système détermine d'abord pour chaque conducteur quel capteur est le plus proche de lui. Le 30 système sélectionne alors la mesure des capteurs qui sont les plus proches de conducteurs respectifs. À partir de la connaissance de la structure du câble et du positionnement des conducteurs, il est possible de calculer l'intensité dans chacun de ces conducteurs. Un tel système de mesure présente cependant des inconvénients. Un tel 35 système de mesure présente une relative imprécision ou nécessite un grand nombre de capteurs. Un tel système de mesure ne permet en outre pas de réaliser une mesure sans connaître au préalable très précisément la structure du câble dans lequel la mesure est effectuée, ce qui se révèle en pratique impossible lors de la plupart des interventions de maintenance. L'usage d'un tel 40 système de mesure se trouve ainsi extrêmement limité. L'invention -vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention porte ainsi sur un dispositif de mesure de courants dans les conducteurs d'un câble gainé d'un réseau polyphasé, comprenant : -au moins trois capteurs magnétiques disposés autour d'un orifice central 5 destiné à être traversé par le câble à mesurer ; -un dispositif de calcul configuré pour : -accéder à une bibliothèque de matrices [K] et [K]+, avec [1].[K]+.[B] pour une configuration de câble donnée et une position angulaire donnée des capteurs autour de ce câble donné, avec [I] un vecteur de courant traversant le 10 câble ayant la configuration donnée lorsqu'un vecteur de champ magnétique [B] est mesuré sur lesdits capteurs, avec [K]+ une matrice pseudo-inverse de la matrice [K] ; -former un vecteur [B] incluant une mesure de champ magnétique de chacun desdits capteurs ; 15 -pour différentes configurations de câbles et différentes positions angulaires desdits capteurs par rapport à ces câbles, calculer un vecteur résiduel [R] = [K].[K]+.[B] - [B] ; -sélectionner la matrice [K]+ pour laquelle la norme du vecteur [R] est minimale ; 20 -calculer [I] = [K]+.[B] avec [K]+ ladite matrice sélectionnée. Selon une variante, le dispositif de mesure comprend en outre une mémoire mémorisant ladite bibliothèque de matrices, ladite mémoire étant accessible par le dispositif de calcul. Selon une autre variante, le dispositif de mesure comprend au moins six 25 capteurs magnétiques répartis uniformément autour dudit orifice central. Selon encore une variante, le dispositif de mesure de courant comprend en outre un blindage magnétique, lesdits capteurs étant disposés entre deux faces latérales et une face radiale externe dudit blindage. Selon encore une autre variante, la bibliothèque de matrices comprend 30 plusieurs matrices [K] et [K]+ pour une même configuration de câble donnée, lesdites matrices [K] et [K]+ pour cette même configuration correspondant à différentes positions angulaires des capteurs par rapport à ce câble, l'écart entre ces positions angulaires étant inférieur ou égal à 10? L'invention porte également sur un procédé de mesure de courant dans 35 M conducteurs d'un câble gainé d'un réseau polyphasé, avec M au moins égal à 2, le procédé comprenant les étapes de : -disposer N capteurs magnétiques autour d'une section du câble, avec M supérieur à N ; -former un vecteur [B] incluant la mesure de champ magnétique de 40 chacun desdits capteurs ; -pour différentes configurations de câbles et différentes positions angulaires des N capteurs par rapport à ces câbles, calculer un vecteur résiduel [R] = [K].[K]+.[B] - [B], avec [K] une matrice définie telle que [I] = [K]+.[B] pour une configuration de câble donnée et pour une position angulaire donnée des N capteurs autour de ce câble donné, avec [K]+ une matrice pseudo-inverse de la matrice [K], avec [I] le courant traversant le câble de la configuration donnée avec la position angulaire donnée des N capteurs ; -sélectionner la matrice [K]+ pour laquelle la norme du vecteur [R] est minimale ; -calculer [I] = [K]+. [B] avec [K]+ ladite matrice sélectionnée. Selon une variante, M est égal à 3. Selon encore une variante, on dispose au moins six capteurs magnétiques répartis uniformément autour dudit orifice central. Selon une autre variante, le calcul du vecteur résiduel est réalisé avec plusieurs matrices [K] et [K]+ pour une même configuration de câble donnée, lesdites matrices [K] et [K]+ pour cette même configuration correspondant à différentes positions angulaires des capteurs par rapport à ce câble, l'écart entre ces positions angulaires étant inférieur ou égal à 10? Selon encore une autre variante, [K]+ est la matrice pseudo inverse de 20 Penrose de la matrice [K]. Selon une variante, lesdits capteurs sont disposés dans un même plan perpendiculaire à l'axe du câble. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront 25 clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe d'un exemple de câble pour du courant triphasé ; -la figure 2 est une vue en coupe d'un dispositif de mesure de l'intensité 30 selon un exemple de mode de réalisation de l'invention ; -la figure 3 est une vue en coupe du dispositif au niveau de son anneau de mesure ; -la figure 4 est une vue en coupe de l'anneau mis en place sur un câble ; -la figure 5 est une vue en coupe d'une variante d'anneau de mesure ; 35 -la figure 6 est une vue en coupe d'une configuration ayant servi à une simulation. L'invention propose de mesurer les courants dans les conducteurs d'un câble gainé d'un réseau polyphasé. Pour cela, on dispose au moins trois 40 capteurs de champ magnétique autour d'une section du câble, le nombre de capteurs étant supérieur au nombre de conducteurs dans lesquels on souhaite mesurer le courant. Les capteurs réalisent une mesure du champ magnétique émis par le câble. On teste ensuite l'adéquation entre les champs mesurés et des matrices représentatives de différentes configurations de câbles et de différentes orientations des capteurs par rapport à ces configurations de câbles. 5 On accède pour cela à une bibliothèque de matrices [K] représentative. Une fois que l'on a identifié une matrice [K] correspondant à une adéquation maximale, on calcule les courants dans les conducteurs [I] = [K]+. [B], avec [B] un vecteur incluant une mesure de champ magnétique de chacun des capteurs. L'invention permet de réaliser une mesure de courant dans plusieurs 10 conducteurs d'un câble à l'intérieur d'une gaine, de façon sûre, sans nécessiter une interruption de l'alimentation électrique et sans nécessiter une connaissance précise de la structure de ce câble. La figure 1 est une vue en coupe d'un exemple de câble 1 pour lequel 15 une mesure par un dispositif de mesure selon l'invention s'avère particulièrement avantageux. Le câble 1 est un câble comprenant un nombre M de conducteurs, avec M au moins égal à 2. Les conducteurs présents à l'intérieur du câble 1 ne sont pas accessibles car disposés à l'intérieur d'une gaine de protection 100. Le câble 1 est en l'occurrence un câble destiné à 20 conduire du courant triphasé et comporte ainsi trois conducteurs respectivement 110, 120 et 130. Les conducteurs 110, 120 et 130 comportent des fils conducteurs respectifs 112, 122 et 132. Les fils conducteurs 112, 122 et 132 sont typiquement réalisés en métal et disposés à l'intérieur de gaines isolantes respectives 111, 121 et 131. Lorsque le câble 1 est parcouru par du courant 25 triphasé équilibré, les fils conducteurs 112, 122 et 132 sont parcourus par des courants respectifs déphasés de 120e La figure 2 est une représentation en coupe transversale schématique d'un dispositif de mesure de courant 3 selon un exemple de mode de réalisation 30 de l'invention. La figure 3 est une vue en coupe axiale d'un anneau de mesure du dispositif de mesure 3 au niveau d'un capteur magnétique. Le dispositif de mesure de courant 3 comporte un anneau de mesure destiné à venir entourer une section du câble gainé 1. L'anneau de mesure comporte à cet effet un orifice central traversant 312. L'anneau de mesure comporte plusieurs capteurs 35 magnétiques 300 répartis (avantageusement de façon uniforme) autour de l'orifice central 312. L'anneau de mesure comporte un nombre N de capteurs magnétiques supérieur au nombre de conducteurs M dont on souhaite mesurer le courant. En l'occurrence, l'anneau de mesure comporte 12 capteurs magnétiques répartis autour de l'axe de l'orifice central 312. Un tel nombre de 40 capteurs permet d'avoir une très grande précision avec un câble gainé 1 comprenant trois conducteurs pour la conduction d'un courant triphasé. Les 2 9826 72 capteurs magnétiques 300 sont avantageusement disposés dans un même plan. Les capteurs magnétiques 300 peuvent être solidarisés les uns aux autres par l'intermédiaire d'une ceinture 315. Les capteurs magnétiques 300 peuvent être logés à l'intérieur d'un blindage magnétique 313. Le blindage magnétique 5 permet de limiter les interférences extérieures avec les capteurs 300. Des simulations effectuées avec un blindage 313 ont établi que ce blindage 313 améliorait sensiblement la précision de la mesure de champ magnétique en présence de perturbations extérieures. Le blindage 313 illustré comporte avantageusement une section en U s'étendant sur la périphérie de l'anneau de mesure. Le blindage 313 s'étend sur deux faces latérales et une face radiale externe de l'anneau de mesure. L'intérieur du blindage 313 peut soit être évidé, soit contenir un matériau de remplissage 314 assurant également le maintien en position des capteurs 300. Le matériau de remplissage 314 est alors un matériau comportant une perméabilité relative proche de 1, par exemple un matériau plastique. Le matériau de remplissage 314 peut par exemple être mis en oeuvre sous la forme d'une mousse. Le matériau de remplissage est dépourvu de matériau ferromagnétique. Les capteurs 300 peuvent être de tous types appropriés, par exemple des capteurs à effet Hall ou des magnéto-impédances. Les capteurs 300 comportent avantageusement une sensibilité à la composante tangentielle et/ou à la composante radiale du champ magnétique du câble gainé 1. Afin de permettre l'insertion du câble 1 dans l'orifice 312, l'anneau de mesure comporte avantageusement deux parties articulées autour d'une articulation 310, permettant de former une ouverture d'introduction du câble 1 du côté opposé à cette charnière 310. L'anneau de mesure comporte avantageusement un fermoir 311 permettant de fixer les deux parties articulées l'une à l'autre et ainsi maintenir en position cet anneau de mesure sur un câble gainé 1 disposé dans l'orifice 312. Le dispositif de mesure 3 comprend en outre un dispositif de calcul 330 connecté aux capteurs 300 (dans un souci de simplification, la connectique entre le dispositif de calcul 330 et les capteurs 300 n'est pas illustrée). Le dispositif de calcul 330 est configuré pour calculer les courants traversant les conducteurs du câble 1 en fonction des mesures de champ magnétique réalisées par les capteurs 300. Le dispositif de mesure 3 comprend également avantageusement un écran d'affichage 340 permettant d'afficher les valeurs de courant calculées par le dispositif 330. Dans un premier temps, on génère une bibliothèque de matrices [K] et [K]+ représentatives de la configuration de différents câbles susceptibles d'être 40 mesurés, et représentatives d'une position angulaire des capteurs 300 du dispositif de mesure 3 autour de chacune de ces configurations de câble. Cette bibliothèque de matrices [K] et [K]+ peut-être générée en laboratoire, par exemple sur la base de simulations par éléments finis des différentes configurations de câbles et de différentes positions angulaires des capteurs 300 du dispositif de mesure 3 autour de ces configurations de câbles. Si différentes configurations d'anneaux de mesure (différents diamètres, différents nombres de capteurs...) sont disponibles pour le dispositif de mesure 3, chaque configuration d'anneaux de mesure comportera sa propre bibliothèque de matrices [K] et [K]+. La loi de Biot-Savart définit la relation théorique entre le champ magnétique B mesuré par un capteur et le courant I s'écoulant à travers un conducteur. Cette relation est linéaire en l'absence de perturbations magnétiques ou de blindage à proximité. Cette relation est basée sur une hypothèse de conducteurs sensiblement droits et infinis. B= .1 2 Jr .r Avec r la distance entre le conducteur et le capteur, et lir la perméabilité relative de l'environnement supposé isotrope et homogène. Ainsi, en connaissant la position des capteurs et des conducteurs, cette 20 relation permet de déterminer l'intensité traversant les différents conducteurs du câble 1 en fonction du champ magnétique mesuré par les différents capteurs. Du fait de la linéarité de cette relation, chacun des N capteurs magnétiques mesure la somme des champs magnétiques générés par les M conducteurs. Ces champs Bi mesurés par les capteurs peuvent ainsi s'exprimer 25 comme ceci : B1 = Killi+ K12./2 + + Ku/ ./A, B2 = K21.11+ K22./2 ± K23 .13 ...+ K2m Ai 30 BN = KNPI1-1- K N2.12+ KN3.13...± K Nm Ces champs peuvent ainsi s'exprimer sous forme matricielle [B].[K].[I] de la façon suivante, avec Kij des paramètres définissant les caractéristiques du câble gainé 1 et du positionnement angulaire du dispositif de mesure 3 : 35 Les coefficients Kij dépendent seulement des paramètres géométriques et des matériaux du câble gainé 1 et de l'anneau de mesure (par exemple les 40 rayons géométriques des conducteurs, les positions des capteurs magnétiques par rapport au centre du câble, leur position angulaire par rapport aux B1 r K11 KEN Il 13N \KNi ° - - K ) m ) conducteurs, ou leur sensibilité aux champs magnétiques) et des propriétés de l'environnement de mesure. Ainsi, en l'absence de matériaux ferromagnétiques à proximité des capteurs, les coefficients Kij peuvent être déterminés de façon analytique au 5 moyen de la relation de Biot-Savart. Dans la plupart des applications industrielles, on pourra négliger les effets de proximité entre les conducteurs du câble 1, du fait d'une section relativement réduite de ces conducteurs et d'une fréquence de travail généralement de l'ordre de 50 ou de 60 Hertz, correspondant à celle d'un réseau électrique 10 public. On peut bien entendu réaliser des mesures de courant pour des fréquences nettement supérieures à 60Hz. Le nombre N de capteurs étant supérieur au nombre M de conducteurs, la matrice [K] n'est pas carrée. Par conséquent, pour déterminer l'intensité dans 15 les conducteurs à partir des champs magnétiques [B], on réalise le calcul d'une matrice [K]+ pour finalement effectuer le calcul suivant : [I] = [K]+ . [B] [K]+ est la matrice pseudo-inverse de Penrose de la matrice [K]. 20 Les matrices [K] et [K]+ pourront être corrigées ou calculées en tenant compte de l'incidence du blindage 313 sur les mesures effectuées par les capteurs 300. On mémorise les matrices [K] et [K]+ pour les différentes configurations 25 de câble 1 et pour les différentes positions des capteurs 300 autour du câble 1, à l'issue des différentes simulations réalisées. Les matrices [K] et [K]+ peuvent par exemple être mémorisées dans le dispositif de calcul 330, ou être rendues accessibles à distance à ce dispositif de calcul 330. Des matrices [K] et [K]+ seront avantageusement réalisées pour de 30 nombreuses positions angulaires distinctes des capteurs 300 par rapport à un même câble 1, par exemple avec une résolution angulaire de préférence inférieure à 10° avantageusement inférieure à 5°e t préférentiellement inférieure à 2? Ainsi, la position angulaire des capteurs par rapport au câble 1 en cours de mesure sera toujours très proche d'une position angulaire pour laquelle des 35 matrices [K] et [K]+ sont disponibles. Les simulations numériques pourront générer des matrices [K] et [K]+ pour différentes configurations d'un même câble, en prenant par exemple en compte des erreurs de positionnement radial ou angulaire des conducteurs du câble, ou pour des erreurs de centrage ou de pivotement de l'anneau de mesure par rapport au câble 1. La bibliothèque de 40 matrices [K] et [K]+ pourra être établie pour un ensemble de structures de câbles connues et présentant une forte probabilité de devoir être mesurées. Lors de la mesure de courant proprement dite, on dispose le câble gainé 1 dans l'ouverture 312 du dispositif de mesure 3, comme illustré à la figure 4. Les capteurs 300 réalisent ensuite un ou plusieurs échantillonnages de valeurs 5 de champs magnétiques respectifs. Le dispositif de calcul 330 collecte les valeurs de champs magnétiques mesurées par les capteurs 300 pour former un vecteur de champ magnétique [B]. Pour extrapoler les valeurs des courants traversant les conducteurs 110, 120 et 130, on procède à la détermination des matrices [K] et [K]+ correspondant 10 le mieux au câble 1 mesuré. Le dispositif de calcul 330 teste ainsi un ensemble de matrices [K] et [K]+ mémorisées et potentiellement représentatives du câble gainé 1 et de sa position par rapport à l'anneau de mesure. 15 Pour le vecteur de champ [B] mesuré, on calcule un vecteur résiduel [R], pour les différentes matrices [K] et [K]+ des configurations à tester : [R]=[K]-[K]+-[B] - [B] On sélectionne ensuite le couple de matrices [K] et [K]+ pour lesquelles le vecteur résiduel [R] est minimal. La matrice [K]+ est alors la plus représentative 20 de la configuration du câble mesuré et du dispositif de mesure 3. Une fois que la matrice [K]+ la plus représentative est sélectionnée, on calcule un vecteur [I] des courants traversant les conducteurs 110, 120 et 130 : [I] = [K]+- [B] De façon connue en soi, on peut extrapoler l'amplitude de chacune des 25 phases du courant triphasé traversant les conducteurs 110, 120 et 130 à partir d'un vecteur instantané [I] calculé. Les courants traversant les conducteurs 110, 120 et 130 peuvent également être extrapolés d'une succession de vecteurs [I] calculés. 30 Des exemples simplifiés de matrices [K] et [K]+ sont détaillés ci-dessous. Ces exemples sont basés sur des conducteurs disposés à une distance de 3 mm du centre du câble et au nombre de trois, un nombre de capteurs au nombre de quatre et disposés à une distance de 10 mm du centre du câble. Trois configurations ont été simulées avec des outils de calcul numérique. 35 Dans toutes ces configurations, les capteurs sont décalés à 90°autour de l'axe du câble, le premier capteur étant disposé à un angle de 0°dans un référentiel donné. Dans une première configuration illustrée de façon schématique à la figure 6, les conducteurs sont disposés respectivement à 0 120 °et 240°autour 40 de l'axe du câble. Dans une deuxième configuration, les conducteurs sont disposés respectivement à 30 150 °et 270 °autour de l'axe du câble. Dans une troisième configuration, les conducteurs sont disposés respectivement à 60`,' 180 `; et 300 °autour de l'axe du câble. Pour la première configuration, les matrices [K] et [K]+ peuvent s'exprimer comme suit: [K] = 1.0e-4* 0.2857 0.1655 0.1655 0.1835 0.2595 0.1565 0.1538 0.2152 0.2152 0.1835 0.1565 0.2595 [K]+ = 1.0e4 * 6.4019 -1.0327 - 2.9259 -1.0327 - 2.6144 6.0082 2.1023 -3.6999 - 2.6144 -3.6999 2.1023 6.0082 Pour la deuxième configuration, les matrices [K] et [K]+ peuvent s'exprimer comme suit: [K] = 1.0e-4* 0.2595 0.1565 0.1835 0.2152 0.2152 0.1538 0.1565 0.2595 0.1835 0.1655 0.1655 0.2857 [K]+ = 1.0e4 * 6.0082 2.1023 -3.6999 -2.6144 -3.6999 2.1023 6.0082 -2.6144 -1.0327 -2.9259 -1.0327 6.4019 Pour la troisième configuration, les matrices [K] et [K]+ peuvent s'exprimer comme suit: [K] = 1.0e-4* 0.2152 0.1538 0.2152 0.2595 0.1835 0.1565 0.1655 0.2857 0.1655 0.1565 0.1835 0.2595 [K]+ = 1.064* 2.1023 6.0082 -2.6144 -3.6999 -2.9259 -1.0327 6.4019 -1.0327 2.1023 -3.6999 -2.6144 6.0082 Des simulations ont été réalisées avec une position angulaire aléatoire d'un anneau de mesure autour d'un câble 1 dans un modèle numérique. La simulation a été -réalisée avec une dizaine de capteurs répartis de façon homogène autour de l'axe de l'anneau de mesure, avec un câble présentant trois conducteurs. Les capteurs 300 de l'anneau de mesure ont été disposés à une distance de 10 mm de l'axe du câble 1. Les conducteurs du câble 1 ont été disposés à une distance de 3 mm de cet axe. Des courants de -0,5A, -0,5A et 1A ont été appliqués dans les conducteurs de ce modèle numérique. Après sélection de la matrice [K]+ la plus représentative, la simulation a permis de déduire des intensités de -0,46A, -0,49A et 1A. Ainsi, même avec un modèle relativement sommaire, on a pu déterminer que la mesure de courant effectuée avec un dispositif de mesure 3 selon l'invention présente une certaine précision. Des câbles gainés 1 de différents diamètres extérieurs peuvent faire l'objet d'une mesure de courant. Afin de pouvoir utiliser un même anneau de 15 mesure pour différents diamètres de câble, l'anneau de mesure comporte avantageusement des moyens d'adaptation à différents diamètres. Dans l'exemple illustré à la figure 5, l'anneau de mesure comporte des cales 321 et 322 venant se fixer sur sa paroi interne. Les cales 321 et 322 permettent ainsi de réduire la section de l'orifice traversant 312. Avec différents 20 jeux de cales, l'anneau de mesure peut ainsi être fixé sur différents diamètres de câbles gainés, tout en conservant un bon centrage par rapport à ce câble 1 | L'invention concerne un dispositif de mesure de courants (3) dans les conducteurs d'un câble gainé d'un réseau polyphasé, comprenant : -au moins trois capteurs magnétiques (300) disposés autour d'un orifice central (312) ; -un dispositif de calcul (330) configuré pour : -accéder à une bibliothèque de matrices [K] et [K] , avec [K] une matrice pseudo-inverse de la matrice [K] ; -former un vecteur [B] incluant une mesure de champ magnétique de chacun desdits capteurs ; -pour différentes configurations de câbles et différentes positions angulaires desdits capteurs par rapport à ces câbles, calculer un vecteur résiduel [R] = [K].[K] .[B] - [B] ; -sélectionner la matrice [K] pour laquelle la norme du vecteur [R] est minimale ; -calculer [I] = [K] .[B] avec [K] ladite matrice sélectionnée. | 1. Dispositif de mesure de courants (3) dans les conducteurs d'un câble gainé d'un réseau polyphasé, caractérisé en ce qu'il comprend : -au moins trois capteurs magnétiques (300) disposés autour d'un orifice central (312) destiné à être traversé par le câble à mesurer ; -un dispositif de calcul (330) configuré pour : -accéder à une bibliothèque de matrices [K] et [K]+, avec [1].[K]+.[B] pour une configuration de câble donnée et une position angulaire donnée des capteurs autour de ce câble donné, avec [I] un vecteur de courant traversant le câble ayant la configuration donnée lorsqu'un vecteur de champ magnétique [B] est mesuré sur lesdits capteurs, avec [K]+ une matrice pseudo-inverse de la matrice [K] ; -former un vecteur [B] incluant une mesure de champ magnétique de chacun desdits capteurs ; -pour différentes configurations de câbles et différentes positions angulaires desdits capteurs par rapport à ces câbles, calculer un vecteur résiduel [R] = [K].[K]+.[B] - [B] ; -sélectionner la matrice [K]+ pour laquelle la norme du vecteur [R] est minimale ; -calculer [I] = [K]+.[B] avec [K]+ ladite matrice sélectionnée. 2. Dispositif de mesure de courant (3) selon la 1, comprenant en outre une mémoire mémorisant ladite bibliothèque de matrices, ladite mémoire étant accessible par le dispositif de calcul (330). 3. Dispositif de mesure de courant selon la 1 ou 2, comprenant au moins six capteurs magnétiques (300) répartis uniformément autour dudit orifice central (312). 4. Dispositif de mesure de courant (3) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un blindage magnétique (313), lesdits capteurs étant disposés entre deux faces latérales et une face radiale externe dudit blindage (313). 5. Dispositif de mesure de courant (3) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la bibliothèque de matrices comprend plusieurs matrices [K] et [K]+ pour une même configuration de câble donnée, lesdites matrices [K] et [K]+ pour cette même configuration correspondant à différentes positions angulaires des capteurs par rapport à ce câble, l'écart entre ces positions angulaires étant inférieur ou égal à 10? 6. Procédé de mesure de courant dans M conducteurs (110,120,130) d'un câble gainé (1) d'un .réseau polyphasé, avec M au moins égal à 2, le procédé comprenant les étapes de -disposer N capteurs magnétiques (300) autour d'une section du câble (1), avec M supérieur à N ; -former un vecteur [B] incluant la mesure de champ magnétique de chacun desdits capteurs ; -pour différentes configurations de câbles et différentes positions angulaires des N capteurs (300) par rapport à ces câbles, calculer un vecteur résiduel [R] = [K].[K]+.[B] - [B], avec [K] une matrice définie telle que [I] = [K]+.[B] pour une configuration de câble donnée et pour une position angulaire donnée des N capteurs autour de ce câble donné, avec [K]+ une matrice pseudo-inverse de la matrice [K], avec [I] le courant traversant le câble de la configuration donnée avec la position angulaire donnée des N capteurs ; -sélectionner la matrice [K]+ pour laquelle la norme du vecteur [R] est minimale ; -calculer [I] = [K]+. [B] avec [K]+ ladite matrice sélectionnée. 7. Procédé de mesure de courant selon la 6, dans lequel M est égal à 3. 8. Procédé de mesure de courant selon la 6 ou 7, dans lequel on dispose au moins six capteurs magnétiques (300) répartis uniformément autour dudit orifice central (312). 9. Procédé de mesure de courant selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel le calcul du vecteur résiduel est réalisé avec plusieurs matrices [K] et [K]+ pour une même configuration de câble donnée, lesdites matrices [K] et [K]+ pour cette même configuration correspondant à différentes positions angulaires des capteurs par rapport à ce câble, l'écart entre ces positions angulaires étant inférieur ou égal à 10? 10. Procédé de mesure de courant selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel [K]+ est la matrice pseudo inverse de Penrose de la matrice [K]. 11. Procédé de mesure de courant selon l'une quelconque des 6 à 10, dans lequel lesdits capteurs (300) sont disposés dans un même plan perpendiculaire à l'axe du câble (1).40 | G | G01 | G01R | G01R 15 | G01R 15/14 |
FR2978201 | A1 | DISPOSITIF D'ECHAPPEMENT DE TURBINE | 20,130,125 | La présente invention concerne un dispositif d'échappement pour turbine et, plus particulièrement, un dispositif d'échappement pour une turbine ayant une structure d'échappement pour guider un flux de vapeur jusque dans un condenseur. La vapeur sortant des ailettes du dernier étage d'une turbine à vapeur emprunte un passage dans une enveloppe de turbine jusqu'à un collecteur ou une hotte d'évacuation. La vapeur entre ensuite dans un condenseur. Dans un type de turbine à vapeur ayant une hotte d'évacuation du type à flux descendant, le condenseur se trouve sous la hotte d'évacuation et la vapeur est dirigée jusque dans le condenseur dans une direction globalement descendante.
Ordinairement, la hotte d'évacuation comporte une hotte supérieure d'évacuation et une hotte inférieure d'évacuation. Une partie de la vapeur est guidée jusque dans la hotte inférieure d'évacuation et s'écoule directement vers le bas et jusque dans le condenseur. Le reste de la vapeur présent dans la hotte supérieure d'évacuation est généralement guidé par un guide de vapeur situé dans la hotte supérieure d'évacuation et jusque dans le condenseur. En particulier, la vapeur située dans la hotte supérieure d'évacuation est guidée par le guide de vapeur depuis une direction verticalement montante jusqu'à une direction verticalement descendante sur une enveloppe intérieure de la turbine. Cet agencement a tendance à créer un écoulement tourbillonnaire en aval du guide de vapeur dans la hotte supérieure d'évacuation. Le flux tourbillonnant réduit la section d'écoulement effective entre le guide de vapeur et une paroi extérieure de la hotte d'évacuation. L'écoulement tourbillonnaire accroît en outre la contre-pression dans la partie supérieure de la hotte d'évacuation, ce qui réduit à son tour le rendement de la turbine. Dans le but d'améliorer le rendement de la turbine, la vapeur sortant de la hotte d'évacuation et entrant dans le condenseur doit avoir un écoulement globalement régulier. Cependant, obtenir un écoulement relativement régulier jusque dans le condenseur peut être difficile, car la vapeur s'écoule dans une direction axiale pour sortir des ailettes du dernier étage, mais change de direction et s'écoule dans une direction radiale jusque dans le condenseur. Il existe plusieurs solutions pour réduire ou sensiblement supprimer la survenance d'un écoulement tourbillonnaire dans la hotte supérieure d'évacuation et créer un écoulement globalement régulier de la vapeur jusque dans le condenseur. Par exemple, dans une solution, une structure d'échappement est placée à l'intérieur de la hotte d'évacuation. La structure d'échappement comporte un canal aval qui guide jusque dans le condenseur la vapeur située dans la hotte supérieure d'évacuation. Cependant, cette solution implique une plus grande longueur de l'arbre de la turbine et réduit également la base du cône porteur.
Dans une autre solution, de multiples séries d'aubes fixes sont placées dans la hotte d'évacuation. Les aubes fixes dirigent globalement la vapeur sortant des ailettes du dernier étage pour qu'elle passe d'une direction axiale à une direction radiale. Cependant, dans certaines conditions de fonctionnement, les aubes fixes peuvent ne pas être efficaces pour amener le flux de vapeur à passer dans la direction radiale. Par conséquent, il serait souhaitable de proposer un dispositif d'échappement peu coûteux et efficace, qui dirige jusqu'au condenseur la vapeur présente dans la hotte supérieure d'évacuation.
Selon un aspect de l'invention, un dispositif d'échappement pour turbine est proposé, comportant une enveloppe intérieure de turbine, un condenseur, une structure d'échappement et un cône porteur. L'enveloppe intérieure de turbine comprend une pluralité d'ailettes de dernier étage. Un flux de vapeur passe dans l'enveloppe intérieure de turbine et sort de la pluralité d'ailettes de dernier étage. Le condenseur reçoit le flux de vapeur. La structure d'échappement comprend un diffuseur, une section inférieure et une section supérieure. La section inférieure possède une section d'échappement. La section inférieure reçoit le flux de vapeur provenant des ailettes de dernier étage de l'enveloppe intérieure de turbine via le diffuseur et guide globalement vers le condenseur la vapeur sortant de la section d'échappement. La section supérieure comprend une section de réception et une section de guidage. La section de réception reçoit le flux de vapeur issu des ailettes du dernier étage de l'enveloppe intérieure de turbine via le diffuseur. La section de guidage est orientée dans une direction globalement radialement vers l'extérieur d'un axe central de la turbine et se trouve en communication fluidique avec la section de réception. La section d'échappement de la section inférieure est en communication fluidique avec la section de guidage pour diriger le flux de vapeur jusque dans le condenseur. Le cône porteur est placé sur l'axe central de la turbine et définit partiellement la veine d'écoulement de vapeur dans la section inférieure et la section supérieure.
L'invention sera mieux comprise à l'étude détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un exemple d'une turbine à vapeur munie d'une structure d'échappement ; - la figure 2 est une vue en coupe de la structure d'échappement représentée sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de la structure d'échappement représentée sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de dessous d'une partie de la structure d'échappement représentée sur la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective de la structure d'échappement représentée sur la figure 1 ; et - la figure 6 est une autre forme possible de réalisation de la structure d'échappement représentée sur la figure 5. La description détaillée explique, à titre d'exemples en référence aux dessins, des formes de réalisation de l'invention, ainsi que des avantages et des caractéristiques. La figure 1 illustre un exemple de turbine à vapeur 10 ayant un rotor 12, une pluralité d'ailettes 14 de turbine, une enveloppe intérieure 16 de turbine, une entrée 20 de vapeur, un condenseur 22 et une plaque de guidage qui constitue une structure d'échappement 30. Dans la forme de réalisation représentée, la turbine à vapeur 10 est une turbine à vapeur du type à flux descendant, dans laquelle le condenseur 22 se trouve sous la structure d'échappement, et la vapeur est guidée jusque dans le condenseur 22 dans une direction globalement descendante. Dans un exemple de forme de réalisation, la turbine à vapeur 10 pourrait également être une turbine à vapeur à double flux, dans laquelle des ailettes de turbine opposées pourraient se trouver axialement de part et d'autre de la turbine 10 afin d'entraîner le rotor 12. L'enveloppe intérieure 16 de turbine comprend la pluralité d'ailettes 14 de turbine qui créent un écoulement de vapeur dans l'enveloppe intérieure 16 de turbine. La vapeur sort de l'enveloppe intérieure 16 de turbine par une pluralité d'ailettes 32 de dernier étage. La structure d'échappement 30 est montée sur l'enveloppe intérieure 16 de turbine. En particulier, dans la forme de réalisation représentée, la structure d'échappement 30 est fixée à une extrémité aval 34 de l'enveloppe intérieure 16 de turbine. Le condenseur 22 est monté à un endroit globalement en dessous de la structure d'échappement 30 pour recevoir le flux de vapeur. Un diffuseur 40 est créé entre un cône porteur 44 et des guides 46 de vapeur. Le diffuseur 40 est situé après l'extrémité aval 34 de l'enveloppe intérieure 16 de turbine et fait partie de la structure d'échappement 30. Le diffuseur 40 sert à guider la vapeur pour la faire sortir de l'enveloppe intérieure 16 de turbine et la faire entrer dans la structure d'échappement 30. Le cône porteur 40 est placé dans une direction axiale globalement parallèle à un axe central A-A de turbine 10 et est placé sur le rotor 12 et situé dans la structure d'échappement 30. La structure d'échappement 30 sert à guider un flux de vapeur 50 sortant des ailettes 32 de dernier étage de l'enveloppe intérieure 16 de turbine pour le faire entrer dans le condenseur 22. La structure d'échappement 30 comprend une section inférieure 54 et une section supérieure 56, une paroi avant 57 et une paroi d'extrémité 58. Dans la forme de réalisation représentée, une partie de la paroi avant 57 crée le diffuseur 40. Le flux de vapeur 50 sort des ailettes 32 du dernier étage en s'écoulant dans une direction axiale qui peut être sensiblement parallèle à l'axe central A-A de la turbine 10. Le flux de vapeur 50 est ensuite réorienté par la section inférieure 54 et la section supérieure 56 de la structure d'échappement 30 pour prendre une direction globalement radiale vers le condenseur 22. En particulier, la section inférieure 54 de la structure d'échappement 50 guide le flux de vapeur 50 sortant des ailettes 32 du dernier étage dans une direction globalement radiale par rapport à l'axe central A-A de la turbine 10, et vers le condenseur 22. Une partie inférieure 60 du diffuseur 40 et les guides 46 de vapeur coopèrent pour guider la vapeur sortant des ailettes 32 du dernier étage et la faire entrer dans la section inférieure 54 de la structure d'échappement 30. Une surface extérieure inférieure 62 du cône porteur 44 et la partie inférieure du diffuseur créent un passage 64 qui définit une veine pour le flux de vapeur 50. Le flux de vapeur 50 est guidé pour emprunter le passage 64 et sortir de la structure d'échappement 30 pour entrer dans le condenseur 22. En particulier, une section d'échappement 74 de la partie inférieure 54 guide le flux de vapeur 50 dans une direction globalement radiale jusque dans le condenseur 22. La section supérieure 56 de la structure d'échappement 30 comprend une section de réception 70 et une section de guidage 72.
La section supérieure 56 de la structure d'échappement 30 est en communication fluidique avec la partie inférieure 54 de la structure d'échappement 30. En particulier, la section d'échappement 74 de la partie inférieure 54 reçoit le flux de vapeur 50 issu de la section supérieure 56 et guide le flux de vapeur 50 dans une direction globalement radiale jusque dans le condenseur 22. Une partie supérieure 76 du diffuseur 40 et les guides 46 de vapeur coopèrent pour guider le flux de vapeur 50 sortant des ailettes 32 du dernier étage dans une direction axiale, jusque dans la section de réception 70 de la section supérieure 56 de la structure d'échappement 30.
Une surface extérieure supérieure 78 du cône porteur 44 et la partie supérieure 76 du diffuseur 40 créent un passage 80. Comme représenté sur la figure 1, une partie du flux de vapeur 50 présent dans la section supérieure 56 est guidée pour emprunter le passage 80 et s'écoule en passant d'une direction globalement axiale à une direction globalement verticale en s'éloignant du condenseur 22.
Ainsi, le flux de vapeur 50 s'écoulant dans une partie 81 située tout en haut de la partie supérieure 56 de la structure d'échappement 30 (représentée sur les figures 1 à 3) est orienté dans une direction globalement verticale en s'éloignant du condenseur 22.
Considérant maintenant les figures 2 et 3, il y est illustré la structure d'échappement 30. La figure 2 est une vue latérale de la structure d'échappement 30. La structure d'échappement 30 comportant une extrémité avant 82 qui se fixe à l'extrémité aval 34 de l'enveloppe intérieure 16 de turbine (figure 1). La section inférieure 54 et la section supérieure 56 se trouvent chacune entre la paroi avant 57 et la paroi d'extrémité 58. La figure 3 est une vue en perspective de la structure d'échappement 30. Considérant maintenant les figures 1 à 3, la section de guidage 72 de la partie supérieure 56 est en communication fluidique avec la section de réception 70 et reçoit le flux de vapeur 50 issu de la section de réception 70. La section de guidage 72 est orientée de manière à guider le flux de vapeur 50 dans une direction radiale. En particulier, le flux de vapeur 50 est guidé dans une direction orientée globalement radialement vers l'extérieur depuis l'axe central A-A de la turbine 10. La section d'échappement 74 de la section inférieure 54 est en communication fluidique avec la section de guidage 72 de la section supérieure 56 et reçoit le flux de vapeur 50 issu de la section de guidage 72. La section de guidage 72 guide le flux de vapeur pour le faire entrer dans le condenseur 22 (représenté sur la figure 1). Les figures 2 et 3 illustrent elles aussi le guidage du flux de vapeur 50 sortant de la section inférieure 54 de la structure d'échappement 30. L'écoulement tourbillonnant qui survient dans les hottes d'évacuation à flux descendant selon la technique antérieure est réduit ou sensiblement supprimé dans le flux de vapeur 50 situé dans la section supérieure 56 de la structure d'échappement 30. Par ailleurs, la diffusion du flux de vapeur 50 dans la section supérieure de la structure d'échappement 30 est normalement accrue en comparaison de hottes d'évacuation classiques à flux descendant.
Généralement, l'accroissement de la diffusion du flux provoque une diminution de la contre-pression de la turbine, ce qui aboutit à un meilleur rendement de la turbine. De plus, la structure d'échappement 30 peut être moins coûteuse et moins complexe en comparaison de certaines hottes à flux descendant existant actuellement. En effet, l'enveloppe extérieure de la hotte peut être absente, car la structure d'échappement 30 sert de guide pour recevoir le flux de vapeur issu des ailettes 32 de dernier étage de l'enveloppe intérieure 16 de turbine. La structure d'échappement 30 peut être supportée directement par une embase (non représentée) de la turbine 10, ce qui a pour effet une plus grande fiabilité de la machine. Certaines solutions qui existent actuellement peuvent réduire l'écoulement tourbillonnaire dans une hotte d'évacuation classique, cependant certaines de ces solutions impliquent un arbre de turbine plus long. L'augmentation de la longueur de l'arbre de la turbine accroît à son tour les dimensions axiales globales de la turbine. En revanche, la structure d'échappement 30 n'accroît que de manière modérée la longueur de la turbine 10. Considérant maintenant la figure 4, il y est représenté une vue de dessous d'une partie de la structure d'échappement 30. Le flux de vapeur 50 entre dans la structure d'échappement 30 à une entrée 94 située à l'extrémité avant 82. Un moyen de diffusion 90 de flux de la structure d'échappement 30 est représenté par transparence. Le moyen de diffusion 90 de flux de la structure d'échappement 30 représente l'endroit où a lieu la diffusion du flux de vapeur 50. En effet, une partie restante 92 de la structure d'échappement 30 se trouve globalement dans l'enveloppe intérieure 16 de turbine (qui est représentée sur la figure 1), et par conséquent il ne peut normalement pas se produire de diffusion du flux de vapeur 50. Le moyen de diffusion 90 de flux de la structure d'échappement 30 présente une hauteur H que l'on choisit de mesurer entre la paroi d'extrémité 58 de la structure d'échappement 30 et une surface extérieure 97 de la structure d'échappement 30. La hauteur H peut être ajustée en fonction des besoins particuliers du système de la turbine 10. En particulier, une hauteur H accrue de la partie 90 a pour effet une plus grande Section Effective de Sortie (SES). La SES est le rapport entre la section effective de l'entrée 94 de la structure d'échappement 30 et la section effective d'une sortie 96 (représentée sur la figure 1) de la structure d'échappement 30. Une plus grande SES a pour effet une plus grande récupération de pression du flux de vapeur 50 qui circule dans la structure d'échappement 30. Les figures 5 et 6 représentent une partie du profil extérieur de la structure d'échappement 30. Considérant maintenant la figure 5, dans une forme de réalisation, le moyen de diffusion 90 de flux de la structure d'échappement 30 comprend une arête vive 98 interceptant deux surfaces. Considérant maintenant la figure 6, dans une autre forme de réalisation possible d'une structure d'échappement 130, un moyen de diffusion 190 de flux peut comprendre en revanche une arête rayonnée 198. L'arête rayonnée 198 extérieurement correspond à une portion rayonnée de la paroi intérieure (non représentée) de la structure d'échappement 130. Ainsi, la paroi intérieure de la structure d'échappement 130 a un profil globalement courbe. La paroi intérieure peut également avoir d'autres sections transversales non rectangulaires, comme par exemple un profil elliptique. Le profil courbe peut être utilisé dans le but d'améliorer les caractéristiques d'écoulement de la structure d'échappement 130.
Listes des repères 10 Turbine 12 Rotor 14 Ailettes de turbine 16 Enveloppe intérieure de turbine 20 Entrée de vapeur 22 Condenseur 30 Structure d'échappement 32 Ailettes de dernier étage 34 Extrémité aval 40 Diffuseur 44 Cône porteur 46 Guides de vapeur 50 Flux de vapeur 54 Section inférieure 56 Section supérieure 57 Paroi avant 58 Paroi d'extrémité 60 Partie inférieure 62 Surface extérieure inférieure 64 Passage 70 Section de réception 72 Section de guidage 74 Section d'échappement 76 Partie supérieure 78 Surface extérieure supérieure 80 Passage 81 Partie supérieure tout en haut 82 Extrémité avant 90 Moyen de diffusion de flux 92 Partie restante 94 Entrée 96 Sortie 97 Surface extérieure 98 Surface d'arête 130 Structure d'échappement 190 Moyen de diffusion de flux 198 Arête rayonnée | Dispositif d'échappement pour turbine (10) ayant une enveloppe intérieure (16) de turbine, un condenseur (22), une structure d'échappement (30) et un cône porteur (44). L'enveloppe intérieure (16) de turbine comprend une pluralité d'ailettes (32) de dernier étage. Un flux de vapeur passe dans l'enveloppe intérieure (16) de turbine et sort de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage. Le condenseur (22) est destiné à recevoir le flux de vapeur. La structure d'échappement (30) comprend un diffuseur (40), une section inférieure (54) et une section supérieure (56). La section inférieure (54) a une section d'échappement (74). La section inférieure (54) reçoit le flux de vapeur issu des ailettes (32) de dernier étage de l'enveloppe intérieure (16) de turbine via le diffuseur (40) et guide le flux de vapeur pour le faire sortir de la section d'échappement (74) globalement en direction du condenseur (22). La section supérieure (56) a une section de réception (70) et une section de guidage (72). | 1. Dispositif d'échappement pour turbine (10), comportant : une enveloppe intérieure (16) de turbine comprenant une pluralité d'ailettes (32) de dernier étage, un flux de vapeur passant dans l'enveloppe intérieure (16) de turbine et sortant de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage ; un condenseur (22) destiné à recevoir le flux de vapeur ; une structure d'échappement (30) comprenant : un diffuseur (40) pour guider le flux de vapeur afin qu'il sorte de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage de l'enveloppe intérieure (16) de turbine ; une section inférieure (54) ayant une section d'échappement (74), la section inférieure (54) recevant le flux de vapeur issu de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage de l'enveloppe intérieure (16) de turbine via le diffuseur (40) et guidant la vapeur pour la faire sortir de la section d'échappement (74) globalement en direction du condenseur (22) ; une section supérieure (56) ayant une section de réception (70) et une section de guidage (72), la section de réception (70) recevant le flux de vapeur issu de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage de l'enveloppe intérieure (16) de turbine via le diffuseur (40), et la section de guidage (72) étant orientée globalement radialement vers l'extérieur depuis un axe central de la turbine (10) et étant en communication fluidique avec la section de réception (70), et la section d'échappement (74) de la section inférieure (54) étant en communication fluidique avec la section de guidage (72) pour guider le flux de vapeur afin de le faire entrer dans le condenseur (22) ; et un cône porteur (44) placé sur l'axe central de la turbine (10) et définissant partiellement la veine d'écoulement de vapeur dans la section inférieure (54) et la section supérieure (56).
2. Dispositif d'échappement selon la 1, dans lequel la structure d'échappement (30) est fixée à une extrémité aval de l'enveloppe intérieure (16) de turbine.
3. Dispositif d'échappement selon la 1, comportant une pluralité de guides (46) de vapeur, le diffuseur (40) et les guides (46) de vapeur coopérant pour guider le flux de vapeur afin qu'il sorte de la pluralité d'ailettes (32) de dernier étage de l'enveloppe intérieure (16) de turbine.
4. Dispositif d'échappement selon la 1, dans lequel le cône porteur (44) est placé dans la structure d'échappement (30) et définit partiellement la section inférieure (54) et la section supérieure (56).
5. Dispositif d'échappement selon la 1, dans lequel la structure d'échappement (30) comprend un moyen de diffusion (90) de flux, configuré pour permettre une diffusion du flux de vapeur de l'enveloppe intérieure de turbine en direction de la section d'échappement.
6. Dispositif d'échappement selon la 5, dans lequel le moyen de diffusion (90) de flux présente une hauteur axiale (H) mesurable entre une paroi d'extrémité (58) de la structure d'échappement (30) et une surface extérieure (97) de la structure d'échappement (30) opposée à la première surface.
7. Dispositif d'échappement selon la 6, dans lequel la hauteur (H) est ajustable en fonction des besoins du système de la turbine (10).
8. Dispositif d'échappement selon la 7, dans lequel le moyen de diffusion de flux est configuré de manière à ce qu'une augmentation de la hauteur ait pour effet une plus grande Section Efficace de Sortie (SES), la SES étant définie comme le rapport entre une section d'entrée (94) de la structure d'échappement (30) et une section de sortie (96) de la structure d'échappement (30).
9. Dispositif d'échappement selon la 1, dans lequel une partie d'une surface extérieure (97) de la structure d'échappement (130) comprend une arête rayonnée (198), et dans lequel l'arête (198) rayonnée extérieurement correspond à une portion rayonnée d'une paroi intérieure de la structure d'échappement (130).
10. Dispositif d'échappement selon la 1, dans lequel la turbine (10) est une turbine à vapeur (10) à double flux. | F | F01 | F01D,F01K | F01D 25,F01K 7 | F01D 25/30,F01K 7/16 |
FR2987048 | A1 | IMMUNOGLOBULINE CHIMERIQUE MONOCLONALE ANTHI-HLA, PROCEDE ET KIT METTANT EN OEUVRE UNE TELLE IMMUNOGLOBULINE CHIMERIQUE MONOCLONALE | 20,130,823 | L'invention concerne une immunoglobuline chimérique monoclonale anti-HLA de classe I ou anti-HLA de classe II. L'invention concerne en particulier une telle immunoglobuline chimérique monoclonale adaptée pour pouvoir notamment être utilisée à titre de réactif de standardisation pour le dépistage et la quantification des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide -notamment d'un milieu liquide biologique-, L'invention concerne en particulier une telle immunoglobuline chimérique monoclonale présentant d'une part la fonction d'un anticorps monoclonal et d'autre part une structure chimérique. L'invention vise aussi un procédé standardisé de dépistage des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide et un procédé de quantification des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide dans lesquels on utilise une telle immunoglobuline chimérique monoclonale. En particulier, l'invention concerne un tel procédé de quantification des anticorps anti-HLA du sérum d'un patient -notamment d'un patient greffé ou en attente d'une greffe-. L'invention concerne en outre un kit de diagnostic pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. En particulier, l'invention concerne un tel procédé et un tel kit de diagnostic adaptés pour permettre une quantification des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide -notamment d'un fluide biologique prélevé sur un patient- qui soit précise, fiable et rapide. Dans le domaine de la transplantation d'organes, il est connu depuis les années 1930 que la compatibilité entre le groupe tissulaire du donneur, tel que défini par les antigènes HLA (Human Leucocytes Antigen), et le système immunitaire -notamment les anticorps- du receveur est essentielle pour la réussite de la greffe d'organe. Les antigènes HLA sont portés par deux types de protéines 30 membranaires qui sont très immunogènes : les molécules HLA de classe I et les molécules HLA de classe II. Ainsi, l'exposition d'un individu à des allo-antigènes HLA, c'est-à-dire des antigènes étrangers et distincts des siens, peut entraîner le développement d'une réponse immunitaire contre ces antigènes. Cette réponse immunitaire peut être à médiation cellulaire (lymphocytes T allo-réactifs) ou humorale (synthèse d'anticorps anti-HLA).
Les antigènes HLA de classe I sont codés par trois gènes HLA-A, HLA-B et HLA-C dont le polymorphisme est responsable des trois séries d'allèles respectivement HLA-A, HLA-B et HLA-C. Les antigènes HLA de classe II sont codés par les gènes HLA-DP, HLA-DQ et HLA-DR. En transplantation d'organes, il est crucial de minimiser -voire de supprimer- les risques de proposer à un patient en attente d'un greffon un greffon exprimant des antigènes HLA contre lequel ce patient est d'ores et déjà immunisé. En effet, dans cette situation le risque qu'intervienne un rejet humoral hyper-aigu -c'est-à-dire dans un délai inférieur à 24 heures suivant la greffe- est majeur. En outre, dans le cadre du suivi de greffe, le dépistage précoce de l'apparition d'anticorps dirigés contre les antigènes du greffon chez le patient receveur du greffon permet de traiter ledit patient receveur du greffon le plus précocement possible afin de tenter d'enrayer le développement de la réponse humorale susceptible d'entrainer la destruction du greffon. Le suivi de l'allo-immunisation aussi bien des patients greffés 20 que des patients en attente d'une greffe est donc primordial pour assurer la survie des greffons et des patients greffés. Dans ce contexte, il est indispensable de pouvoir rechercher, identifier et quantifier les anticorps anti-HLA chez les patients en attente de greffe et chez les patients greffés. De nombreuses techniques de recherche de ces anticorps 25 anti-HLA ont déjà été mises au point. On connaît en particulier la technique dite de « microlymphocytotoxicité dépendante du complément ». Cette technique consiste à présenter le sérum d'un patient -notamment un receveur de greffe- à une série de cellules dont le typage HLA est connu en présence de complément de lapin. Si des 30 anticorps (Ac) spécifiques des antigènes HLA portés par ces cellules sont présents dans le sérum testé, et que ces anticorps sont capables d'activer le complément (anticorps de classe IgM et de sous-classe IgG-1 et IgG-3), la lyse cellulaire complément dépendante (CDC, Complement Dependent Cytotoxycity) révèle la présence des anticorps. Grâce à un panel de cellules exprimant différents antigènes HLA il est ainsi possible de dépister les anticorps, puis d'identifier leur(s) 5 spécificité(s). Cette technique de référence permet de détecter les anticorps antiHLA cytolytiques qui sont les plus dangereux pour le greffon. Cependant, cette technique présente une sensibilité faible au regard des techniques plus récentes. Cette technique qui nécessite soit de disposer d'une grande variété de lymphocytes provenant de donneurs dont le phénotype HLA est connu, soit de cultiver in vitro un 10 grand nombre de lignées cellulaires typées HLA est donc complexe et lourde dans sa mise en oeuvre. On connaît aussi des techniques plus sensibles, comme le dosage immunoenzymatique sur support solide (« ELISA », pour « Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay ». En outre, récemment, est apparue la technique 15 d'immunofluorimétrie couplée à une détection en flux conçue sur le principe du cytomètre en flux. Le principe de l'immunofluorimétrie en flux consiste en la fixation d'antigènes purifiés HLA de classe I ou HLA de classe II à la surface de billes de polystyrène. Les anticorps anti-HLA qui reconnaissent les antigènes HLA de classe I ou HLA de classe II, se lient aux antigènes liés à la surface des billes et 20 sont révélés par des anticorps secondaires anti-IgG couplés à un groupement fluorescent après lavage des billes de polystyrène. Les anticorps secondaires sont détectés par fluorimétrie en flux. Leur intensité de fluorescence est en outre quantifiée. Pour des tests de dépistage, on utilise en mélange une pluralité 25 de types de billes, chaque type de billes portant en surface une pluralité d'antigènes HLA, soit de classe I, soit de classe II. Une telle approche permet de détecter la présence d'anticorps anti-HLA sans toutefois permettre l'identification de leur(s) spécificité(s). En revanche, pour l'identification et la caractérisation de la 30 spécificité de l'anticorps, on utilise en mélange une pluralité de types de billes, chaque type de billes portant en surface un antigène HLA unique.
Des kits pour la détection et l'identification d'anticorps antiHLA sont connus. Ils comprennent des billes de polystyrène revêtues d'antigènes HLA de classe I ou d'antigènes HLA de classe II et des billes de polystyrène revêtues d'IgG humaines. Sont également commercialisés, un anticorps secondaire 5 anti-IgG humaine couplée à la phycoérythrine et un sérum dépourvu d'anticorps anti-HLA à titre de contrôle négatif Un tel contrôle négatif est adapté pour quantifier la fixation non spécifique de l'anticorps secondaire sur les billes de polystyrène. De tels kits ne comprennent aucun contrôle positif, ni aucun contrôle de la sensibilité, ni aucun standard permettant de déduire précisément la 10 concentration des anticorps anti-HLA (exprimée, par exemple, en mole/L ou en g/L) dans le milieu analysé à partir de l'intensité de fluorescence mesurée. En outre de tels kits dépourvus de témoin de calibration et/ou de sensibilité ne permettent pas de déterminer le seuil de sensibilité de la méthode d'analyse, c'est-à-dire la valeur minimale du signal permettant d'affirmer que le 15 signal observé est significativement supérieur au bruit de fond de la mesure. Pour pallier à ce défaut de contrôle positif dans les méthodes de dépistage et/ou de quantification des anticorps anti-HLA, les laboratoires d'immunologie et d'histocompatibilité utilisent, à titre de contrôle positif, un mélange de plusieurs sérums de plusieurs individus immunisés contre plusieurs 20 antigènes HLA. Dans un tel contrôle positif, la concentration respective de chacun des anticorps des sérums des individus immunisés est inconnue. Un tel mélange de sérum ne permet pas de corréler l'intensité de la mesure de fluorescence avec une concentration (mol/L ou g/L) d'un anticorps spécifique du mélange de 25 sérums. Il ne permet donc pas de quantifier les anticorps présents dans le sérum du patient greffé ou en attente d'une greffe. Il ne permet donc pas non plus d'évaluer les risques réels de la survenue d'une réponse humorale hyper-aigue. La réactivité d'un tel mélange de sérums est variable d'un antigène à l'autre et leur utilisation ne permet pas de fixer le seuil de détection pour 30 chaque antigène HLA étudié. De plus, un tel mélange d'anticorps polyclonaux issu de sérums de patient est disponible en quantité limitée et est rapidement épuisé. Il 2 9 8 704 8 doit donc être remplacé par un autre mélange lui aussi disponible en quantité variable qui ne permet pas des échanges dudit mélange entre les laboratoires en vue d'une standardisation des résultats. La variabilité des mélanges de sérums d'un lot à l'autre nécessite une validation fréquente de ces lots qui ne sont ni comparables ni 5 reproductibles d'un lot à l'autre. En utilisant un tel mélange de sérums, les inventeurs ont montré (figures 2, 3 et 4) que la valeur de l'intensité de la fluorescence associée à chacun des types de billes de polystyrène dépend de la nature de l'antigène HLA de classe I ou de classe II porté par chacun des types de billes de polystyrène. En outre, cette valeur d'intensité de fluorescence associée à chacun des types de billes de polystyrène montre une variabilité importante dans le temps -notamment sur une période de l'ordre de cinq mois-. Cette valeur varie (figure 4, histogrammes hachurés) entre 1000 et 20000 unités de fluorescence moyenne. Il en résulte que la valeur moyenne de l'intensité de fluorescence mesurée sur l'ensemble des billes de polystyrène présente une dispersion (calculée par son écart-type) importante qui ne permet pas de quantifier les anticorps anti-HLA du milieu liquide. Une telle dispersion est présentée en figure 4 (histogrammes hachurés) de la présente demande de brevet donnée à titre d'illustration d'un standard de l'art antérieur.
Une telle dispersion des mesures d'intensité de fluorescence ne permet pas -en particulier pour les valeurs faibles d'intensité de fluorescence- de distinguer une valeur faible d'intensité de fluorescence mais traduisant la présence d'une faible concentration d'anticorps anti-HLA, d'une valeur faible d'intensité de fluorescence qui ne peut être distinguée du bruit de fond de la mesure.
Pour les mêmes raisons exposées précédemment, une telle préparation utilisée à titre de contrôle positif dans l'état de la technique ne permet pas de déterminer précisément la concentration d'anticorps présent dans le milieu liquide, notamment dans un sérum prélevé sur un patient greffé ou en attente d'une greffe.
L'invention vise à résoudre ces inconvénients en proposant une immunoglobuline chimérique monoclonale comme réactif de standardisation et 2 9 8 70 4 8 6 de contrôle positif et de sensibilité dans l'analyse sérologique des anticorps antiHLA de classe I ou des anticorps anti-HLA de classe II -notamment dans le contexte de la transplantation d'organes-. L'invention vise à pallier les inconvénients précédemment 5 évoqués en proposant une immunoglobuline chimérique monoclonale adaptée pour permettre une quantification fiable d'anticorps anti-HLA dans le sérum d'un patient. Une telle immunoglobuline chimérique monoclonale est en particulier adaptée pour permettre la détection de la survenue chez un patient d'anticorps dirigés contre les antigènes du greffon, même pour une très faible concentration de cet anticorps. 10 L'invention vise à proposer une immunoglobuline chimérique monoclonale adaptée pour la standardisation des méthodes de détection d'anticorps anti-HLA. En permettant en particulier de définir précisément le seuil de détection, l'immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention permet au biologiste de valider la méthode de recherche d'anticorps. 15 L'invention vise à proposer une immunoglobuline chimérique monoclonale adaptée pour permettre une détection la plus précoce possible de la survenue d'anticorps anti-HLA dirigés contre les antigènes HLA du greffon. Une telle détection précoce permet en particulier de déceler la plus rapidement possible le rejet humoral et donc de prescrire rapidement le traitement curatif du rejet de 20 l'organe transplanté. L'invention vise à proposer une telle immunoglobuline chimérique monoclonale permettant de standardiser et de calibrer les méthodes de recherche d'anticorps anti-HLA dans un liquide biologique. L'invention vise aussi à proposer une telle immunoglobuline 25 chimérique monoclonale susceptible de permettre l'accréditation d'une méthode standardisée de dépistage, de quantification et de caractérisation d'anticorps antiHLA selon les nouvelles normes réglementaires d'accréditation des laboratoires d'analyse médicale. En France, les laboratoires d'analyse -notamment d'immunologie- médicale doivent satisfaire à la norme 15189 du COFRAC (Comité 30 Français d'Accréditation). 2 98704 8 7 L'invention vise aussi à proposer une composition d'au moins une immunoglobuline chimérique monoclonale comme réactif de calibration quantitative dans les tests de dépistage des anticorps anti-HLA, notamment par immunofluorimétrie. 5 L'invention vise en particulier à proposer une telle composition d'au moins une immunoglobuline chimérique monoclonale comme standard de quantification dans les tests de dépistage des anticorps anti-HLA par la technologie « Luminex® ». L'invention vise aussi à proposer une telle composition d'au 10 moins une immunoglobuline chimérique comme étalon quantitatif dans les tests de dépistage des anticorps anti-HLA par cytométrie en flux, par la technique ELISA ou la micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément. L'invention vise donc à proposer une telle immunoglobuline chimérique monoclonale et une telle composition d'au moins une immunoglobuline 15 chimérique monoclonale à utiliser comme étalon quantitatif en lieu et place d'un mélange complexe d'anticorps issu du mélange d'un ou de plusieurs sérums de patients. L'invention vise aussi à proposer une telle immunoglobuline chimérique monoclonale qui soit disponible en grande quantité et dont la production 20 est parfaitement standardisée en termes de concentration d'anticorps anti-HLA et en termes de composition. L'invention vise en outre à proposer une solution aqueuse stable d'une telle immunoglobuline chimérique monoclonale dont la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale est parfaitement connue pour la 25 standardisation d'une méthode de dépistage et/ou de quantification et/ou de caractérisation d'anticorps anti-HLA d'un milieu liquide. Pour ce faire, l'invention concerne une immunoglobuline chimérique monoclonale formée de : deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, 30 de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; caractérisée en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM ; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère comprend : o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda. Dans toute la suite, les expressions « antigène HLA de classe I » et « antigène HLA de classe II » (HLA pour «Human Leucocyte 25 Antigen ») désignent des antigènes qui sont humains par nature. Avantageusement, un anticorps monoclonal spécifique d'un épitope mono-morphique des antigènes HLA de classe I est conformé pour pouvoir reconnaitre un épitope commun à tous les antigènes HLA de classe I. Avantageusement, un anticorps monoclonal spécifique d'un épitope mono- 30 morphique des antigènes anti-HLA de classe II est conformé pour pouvoir reconnaitre un épitope commun à sensiblement tous les antigènes HLA de classe II.
Avantageusement, une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention désigne une immunoglobuline dans laquelle : o les chaînes lourdes et les chaînes légères sont humaines par nature dans leurs parties constantes. En particulier, les parties constantes des chaînes lourdes sont choisies dans le groupe formé des parties constantes des chaînes lourdes d'une IgA, des parties constantes des chaînes lourdes d'une IgG et des parties constantes des chaînes lourdes d'une IgM et les parties constantes des chaînes légères sont choisies dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda, et ; o les parties variables des chaines légères et des chaînes lourdes sont choisies dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II. Dans une telle immunoglobuline chimérique monoclonale, les parties constantes (CH) des chaînes lourdes de l'anticorps humain et les parties constantes (CL) des chaînes légères de l'anticorps humain représentent ensemble de l'ordre de 60 % en masse de l'immunoglobuline chimérique monoclonale. En outre, une telle immunoglobuline chimérique monoclonale est un anticorps monoclonal, c'est-à-dire spécifique d'un épitope mono-morphique unique.
Avantageusement, l'immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention est formée de deux chaînes (H) lourdes et de deux chaînes (L) légères, dans laquelle : - chaque chaîne (H) lourde est formée : o d'une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une 30 immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère est formée : o d'une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des 10 chaînes Lambda. Avantageusement, chaque anticorps monoclonal est choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux d'un organisme vertébré -notamment d'un organisme vertébré non humain- spécifiques des épitopes monomorphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux d'un 15 organisme vertébré -notamment d'un organisme vertébré non humain- spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II. Dans toute la suite, on entend par « organisme vertébré non humain », un être vivant organisé supérieur à l'exclusion de l'homme. Un tel organisme vertébré est en particulier pourvu d'un système immunitaire. Un tel 20 organisme vertébré est en particulier choisi dans le groupe formé des mammifères non humains -notamment de la souris, du rat, du lapin et du hamster- des batraciens et des oiseaux -notamment des galliformes-. De tels organismes vertébrés non humains sont en particulier des animaux de laboratoire. Cependant, un tel anticorps monoclonal peut être choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux 25 humains. Avantageusement et selon l'invention, chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II est choisi dans le groupe formé des anticorps 30 monoclonaux d'un vertébré, en particulier des anticorps monoclonaux d'un mammifère -notamment de souris, de rat, de lapin, de hamster et de l'homme- et des anticorps monoclonaux d'un vertébré non mammifère -notamment d'un batracien, d'un oiseau, en particulier d'un galliforme-. Avantageusement et selon l'invention, l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I est 5 l'anticorps W6/32. Avantageusement et selon l'invention, l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II est l'anticorps F.3.3. L'invention vise en outre une solution stable d'au moins une 10 immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention dans une composition aqueuse. L'invention vise aussi une telle solution aqueuse d'au moins une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention, ladite solution aqueuse présentant une concentration prédéterminée de ladite immunoglobuline 15 chimérique monoclonale. L'invention vise aussi une telle immunoglobuline chimérique monoclonale adaptée pour pouvoir permettre une détermination de la quantité d'anticorps anti-HLA d'un milieu liquide contenant des anticorps. L'invention vise ainsi l'utilisation d'une telle 20 immunoglobuline chimérique monoclonale pour le dépistage et la quantification des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide. L'invention vise en particulier l'utilisation d'une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention dans une méthode de dépistage -notamment une méthode de recherche ou une méthode d'identification- 25 ou de quantification d'anticorps anti-HLA choisie dans le groupe formé des méthodes par immuno-fluorimétrie quantitative multiplexée, des méthodes par cytométrie en flux, des méthodes par dosage immuno-enzymatique sur support solide (ELISA) et des méthodes par micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément. 30 En particulier, on utilise une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention dans laquelle les parties constantes (CH) des chaînes lourdes et les parties constantes (CL) des chaînes légères sont constituées des parties constantes d'une IgA humaine dans des essais de compétition. De telles immunoglobulines chimériques monoclonales de classe IgA selon l'invention sont adaptées pour inhiber au moins partiellement la fixation d'anticorps poly-clonaux anti-HLA de classe IgG (ou IgM) présent dans le sérum des malades. L'inhibition de la fixation des IgG du sérum par les immunoglobulines chimériques monoclonales de classe IgA selon l'invention permet de démontrer la spécificité de la fixation des IgG sur les supports immuno-adsorbants utilisés dans les tests de dépistage d'anticorps anti-HLA par immuno-fluorimétrie quantitative multiplexée avec lecture en flux sur appareil « Luminex® », par cytométrie en flux, par les techniques ELISA, et par la micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément. En particulier, les immunoglobulines chimériques monoclonales de classe IgA permettent de différencier un signal spécifique correspondant à la présence réelle d'IgG anti-HLA dans le sérum, vis-à-vis d'un 15 signal non spécifique correspondant à l'adsorption des IgG sur le support présentateur des antigènes HLA. Cette compétition des immunoglobulines chimériques monoclonales de classe IgA selon l'invention pour la recherche d'IgG anti-HLA a été démontrée par d'immuno-fluorimétrie quantitative sur Luminex®. Les immunoglobulines chimériques monoclonales de classe 20 IgG et de classe IgM selon l'invention peuvent être employées comme contrôles positifs et contrôles de sensibilité de l'épreuve de compatibilité directe (cross-match) entre un receveur et un donneur d'organe réalisée juste avant la greffe d'organe par toute technique adaptée (micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément ou en cytométrie en flux) et dans toute technique de détection des 25 anticorps de classe IgG ou IgM sur un support immunoabsorbant (ELISA ou immuno-fluorimétrie quantitative sur bille de polystyrène). L'invention vise aussi un procédé de détermination de la quantité d'anticorps anti-HLA d'un milieu liquide contenant des anticorps, dans lequel : 30 - on réalise une pluralité de solutions (Se) -notamment de solutions aqueuses- d'une immunoglobuline chimérique monoclonale, chaque solution (Sa) présentant une valeur (Ce) de concentration déterminée de ladite immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; - on place chaque solution (Sa) en contact avec une même quantité déterminée d'au moins un antigène HLA immobilisé, et ; - on construit une courbe d'étalonnage dans laquelle on associe chaque valeur (Cg) de concentration déterminée à une valeur (Va) mesurée d'un paramètre, ladite valeur (Va) mesurée étant représentative d'une quantité (Qa) de l'immunoglobuline chimérique monoclonale liée à la quantité déterminée de chaque antigène HLA immobilisé ; procédé dans lequel l'immunoglobuline chimérique monoclonale est formée de : - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; caractérisé en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM ; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère comprend : o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda. L'invention consiste donc aussi à proposer un procédé de quantification in vitro d'anticorps anti-HLA dans lequel on réalise une courbe d'étalonnage à partir d'une solution d'au moins une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention, ladite immunoglobuline chimérique monoclonale présentant une concentration connue dans ladite solution. En effet, les inventeurs ont constaté qu'il n'existe pas de 10 solution connue dans l'état de la technique pour permettre une évaluation quantitative qui soit fiable et reproductible de la concentration en anticorps antiHLA de classe I et de classe II dans un milieu liquide. Avantageusement et selon l'invention, le paramètre est choisi dans le groupe formé des paramètres de fluorescence, des paramètres de 15 luminescence et des paramètres de colorimétrie. Avantageusement et selon l'invention, la concentration (Cx) déterminée en immunoglobuline chimérique monoclonale est comprise entre 10-10 g/mL et 10-4 g/mL. Avantageusement et selon l'invention, pour construire la 20 courbe d'étalonnage : - on forme, à partir des paires (C,,, V,i) de concentration (Ce) déterminée et de valeur (V,1) mesurée, la courbe d'étalonnage et de variation de la valeur (Vii) mesurée en fonction de la concentration (C,,) déterminée en immunoglobuline chimérique monoclonale de chaque solution (Sn) 25 d'immunoglobuline chimérique monoclonale, et ; - on calcule une valeur, dite valeur seuil, du paramètre de fluorescence au-delà de laquelle la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale est significativement supérieure à 0. Avantageusement, on réalise des dilutions progressives 30 croissantes de l'immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention. On utilise ces solutions (Se) d'immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention de concentrations connues pour associer chaque concentration (Cn) des solutions (Sn) d'immunoglobuline chimérique monoclonale avec une valeur (Vn) mesurée d'un paramètre choisi dans le groupe formé d'un paramètre de fluorescence -notamment d'un paramètre de fluorescence mesuré par immuno- fluorimétrie quantitative (technique Luminex® avec des billes revêtues d'antigènes HLA) ou par la technique de cytométrie en flux (réalisée avec des lymphocytes)-, d'un paramètre de luminescence -notamment d'un paramètre de chemiluminescence- et d'un paramètre de colorimétrie. Avantageusement dans un procédé selon l'invention, on choisit chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II dans le groupe formé des anticorps monoclonaux d'un vertébré, en particulier des anticorps monoclonaux d'un mammifère -notamment de souris, de rat, de lapin, de hamster et de l'homme- et des anticorps monoclonaux d'un vertébré non mammifère -notamment d'un batracien, d'un oiseau, en particulier d'un galliforme-. Avantageusement et selon l'invention, le paramètre est choisi dans le groupe formé des paramètres de fluorescence, des paramètres de luminescence et des paramètres de colorimétrie.
Avantageusement et selon l'invention, le paramètre de fluorescence est une intensité de fluorescence. Ainsi, chaque valeur (Va) du paramètre de fluorescence est une intensité de fluorescence. Avantageusement et selon l'invention, on mesure chaque valeur (Vn) mesurée du paramètre par une technique choisie dans le groupe formé de l'immuno-fluorimétrie quantitative multiplexée, de la cytométrie en flux, d'une méthode par dosage immunoenzymatique sur support solide (ELISA), d'une méthode par liaison compétitive et d'une méthode par micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément. Avantageusement dans une première variante d'un procédé selon l'invention : a) chaque antigène HLA immobilisé étant un antigène HLA immobilisé sur un support solide à l'état divisé formé de particules ; b) on met en contact les antigènes HLA immobilisés et chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale dirigée contre les antigènes HLA du support solide dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre les antigènes HLA du support solide et l'immunoglobuline chimérique monoclonale de chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; c) on élimine par lavage les immunoglobulines chimériques monoclonales non liées aux antigènes HLA du support solide, puis ; d) on met en contact les immunoglobulines chimériques monoclonales liées aux antigènes HLA du support solide avec une solution d'un anticorps secondaire choisi dans le groupe formé des anticorps secondaires fluorescents, des anticorps secondaires luminescents et des anticorps secondaires photo- absorbants et dirigé contre l'immunoglobuline chimérique monoclonale, dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre l'immunoglobuline chimérique monoclonale et l'anticorps secondaire, puis ; e) on élimine par lavage l'anticorps secondaire non lié à l'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; f) on mesure au moins un paramètre de l'anticorps secondaire lié à chaque particule du support solide et on attribue à cette mesure une valeur (Vn) mesurée dudit paramètre choisi dans le groupe formé d'un paramètre de fluorescence -notamment d'un paramètre de fluorescence mesuré par immuno-fluorimétrie quantitative (technique Luminex® avec des billes revêtues d'antigènes HLA) ou par la technique de cytométrie en flux (réalisée avec des lymphocytes)-, d'un paramètre de luminescence -notamment d'un paramètre de chemiluminescence- et d'un paramètre de colorimétrie, puis ; g) on forme la courbe de calibration, puis ; h) on déduit de cette courbe de calibration une valeur seuil d'intensité de fluorescence significative de la présence de l'anticorps anti-HLA dans une solution à analyser. Avantageusement, dans une deuxième variante et selon 5 l'invention, chaque antigène HLA immobilisé est un antigène HLA présenté en surface d'au moins une cellule -notamment une cellule en culture in vitro-. Avantageusement, dans cette deuxième variante d'un procédé selon l'invention : i) chaque antigène HLA immobilisé étant un antigène HLA présenté en surface 10 d'au moins une cellule ; j) on met en contact les antigènes HLA présentés en surface d'au moins une cellule et chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre les antigènes HLA de la (des) cellule(s) et l'immunoglobuline chimérique monoclonale de 15 chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; k) on élimine par lavage l'immunoglobuline chimérique monoclonale non liée aux antigènes HLA de la (des) cellule(s), puis ; 1) on met en contact l'immunoglobuline chimérique monoclonale liée aux antigènes HLA de la (des) cellule(s) avec une solution d'un anticorps 20 secondaire dirigé contre l'immunoglobuline chimérique monoclonale, dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre l'immunoglobuline chimérique monoclonale et l'anticorps secondaire, puis ; m) on élimine par lavage l'anticorps secondaire non lié à l'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; 25 n) on mesure au moins un paramètre de l'anticorps secondaire lié à chaque cellule et on attribue à cette mesure une valeur (Vn) mesurée dudit paramètre choisi dans le groupe formé d'un paramètre de fluorescence -notamment d'un paramètre de fluorescence mesuré par immuno-fluorimétrie quantitative (technique Luminex® avec des billes revêtues d'antigènes HLA) ou par la 30 technique de cytométrie en flux (réalisée avec des lymphocytes)-, d'un paramètre de luminescence -notamment d'un paramètre de chemiluminescence- et d'un paramètre de colorimétrie, puis ; o) on forme la courbe de calibration, puis ; p) on déduit de cette courbe de calibration une valeur seuil d'intensité de fluorescence significative de la présence de l'anticorps anti-HLA dans une solution à analyser. Avantageusement et selon l'invention, le support solide à l'état divisé est sous forme de particules de forme sensiblement sphériques et de dimension adaptée pour permettre leur analyse par fluorimétrie en flux.
Avantageusement et selon l'invention, on détermine la courbe de calibration par régression non linéaire à partir des mesures d'intensité de fluorescence. Avantageusement et selon l'invention, le milieu liquide est choisi dans le groupe formé des fluides biologiques -notamment d'un sérum-15 prélevé sur un individu. Avantageusement et selon l'invention, l'individu est un patient choisi dans le groupe formé des patients en attente d'une greffe et des patients greffés. Avantageusement et selon l'invention, l'anticorps monoclonal 20 spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I est l'anticorps W6/32. Avantageusement et selon l'invention, l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II est 1' anticorps F.3.3. 25 L'invention s'étend par ailleurs à un kit de quantification d'anticorps anti-HLA d'un milieu liquide, ledit kit comprenant au moins une immunoglobuline chimérique monoclonale comprenant : - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; 30 - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; caractérisée en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des 10 IgM ; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère comprend : o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des 15 épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des 20 chaînes Lambda. L'invention concerne également un anticorps, un procédé et un kit caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention 25 apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées représentant des modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, et dans lesquels : - la figure 1 est une représentation graphique de la variation temporelle de l'intensité de fluorescence de 17 types de billes traitées selon un 30 contrôle négatif ; - la figure 2 est une représentation graphique de la variation de l'intensité de fluorescence de 12 types de billes porteuses d'antigènes HLA de classe I d'un contrôle positif selon l'état de la technique en fonction du temps ; - la figure 3 est une représentation graphique de la variation 5 de l'intensité de fluorescence de 5 types de billes HLA de classe II d'un contrôle positif selon l'état de la technique en fonction du temps ; - la figure 4 est une représentation comparative en histogramme de l'intensité de fluorescence d'un contrôle positif selon l'état de la technique et d'un contrôle positif selon l'invention, dans laquelle ; 10 o la figure 4A est une représentation en histogramme de l'intensité de fluorescence mesurée sur 12 types de billes HLA de classe I traitées avec un contrôle positif selon l'état de la technique (histogramme hachuré) et avec un contrôle positif selon l'invention (histogramme plein) ; 15 o la figure 4B est une représentation en histogramme de l'intensité de fluorescence mesurée sur 5 types de billes HLA de classe II traitées avec un contrôle positif selon l'état de la technique (histogramme hachuré) et avec un contrôle positif selon l'invention (histogramme plein) ; 20 - la figure 5 est une analyse par cytométrie en flux de la fixation d'immunoglobulines monoclonales chimériques de classe I et de classe II selon l'invention sur des lymphocytes T et des lymphocytes B ; - la figure 6A est une représentation graphique de 12 courbes dose/réponse superposées correspondant à 12 types de billes HLA de classe I 25 traitées avec un contrôle positif selon l'invention. La concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention est exprimée en lag/mL ; - la figure 6B est une représentation graphique de la courbe dose/réponse moyenne de 12 types de billes HLA de classe I traitées avec un 30 contrôle positif selon l'invention correspondant à la figure 6A. La concentration en 2 9 8 704 8 21 immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention est exprimée en ; - la figure 7A est une représentation graphique de 5 courbes dose/réponse superposées correspondant à 5 types de billes HLA de classe II traitées avec un contrôle positif selon l'invention. La concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention est exprimée en itg/mL ; - la figure 7B est une représentation graphique de la courbe dose/réponse moyenne des 5 types de billes HLA de classe II traitées avec un contrôle positif selon l'invention correspondant à la figure 7A. La concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention est exprimée en j.tg/mL - la figure 8A est une représentation graphique comparative de la courbe dose/réponse d'une immunoglobuline chimérique monoclonale anti15 HLA de classe I selon l'invention conservée dans un tampon salin (carré blanc) et conservée dans une solution d'albumine humaine à 60 g/L (losange noir) ; - la figure 8B est une représentation graphique comparative de la courbe dose/réponse d'une immunoglobuline chimérique monoclonale antiHLA de classe II selon l'invention conservée dans un tampon salin (carré blanc) et 20 conservée dans une solution d'albumine humaine à 60 g/L (losange noir) ; - la figure 9 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne légère de l'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgG1 K [W6/32] ; - la figure 10 est une représentation de la séquence 25 peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgG1 K [W6/32] ; - la figure 11 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgA2 K [W6/32] ; - la figure 12 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgM K [W6/32] ; - la figure 13 est une représentation de la séquence 5 peptidique de la chaîne légère de l'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgG1 K [F3.3] ; - la figure 14 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgA2-anti-HLA classe II) ; 10 - la figure 15 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgGl-anti-HLA classe II) ; - la figure 16 est une représentation de la séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale 15 (IgM-anti-HLA classe II). EXEMPLE 1 - Obtention d'une immunoglobuline chimérique monoclonale IgG/anti-HLA de classe I (Hu-IgG1 K [W6/32]) selon l'invention. L'anticorps W6/32 a été décrit pour la première fois dans la publication de Barnstable et al. en 1978 (Barnstable CJ, Bodmer WF, Brown G, 20 Galfre G, Milstein C, Williams AF, Ziegler A., 1978, Celle, 14(1), 9-20. Production of monoclonal antibodies to group A erythrocytes, HLA and other human cell surface antigens-new tools for genetic analysis). Cet anticorps est sécrété par un hybridome de souris provenant de la fusion de cellules d'une lignée de myélome de souris (lignée P3-NSI/lAg4-1 non sécrétrice d'immunoglobuline de souris) avec les 25 lymphocytes d'une souris immunisée contre des cellules humaines. Il a été démontré que cet anticorps réagit avec un épitope public retrouvé sur les molécules HLA de classe I (HLA-A, HLA-B, HLA-C). L'épitope reconnu est un épitope de conformation qui dépend de l'association entre la chaîne lourde alpha de classe I et de la microglobuline bêta 2. L'épitope requiert la présence d'une arginine en 30 position 3 de la bêta-2-microglobuline et d'une lysine en position 121 de la chaîne alpha (Ladasky JJ, Shum BP, Canavez F, Seuânez HN, Parham P., (1999), 2 9 8 704 8 23 Immunogenetics, 49(4), 312-320. Residue 3 of beta2-microglobulin affects binding of class I MHC molecules by the W6/32 antibody). Dans une première étape, les transcrits codant la chaîne lourde et de la chaîne légère de l'anticorps W6/32 ont été clonés et séquencés.
La copie ADN des ARNm (ADNc) de la chaîne lourde a été amplifiée par PCR à l'aide de deux amorces, l'une spécifique de la région codant le peptide amorce (« leader peptide »), l'autre ciblant la partie 5' qui code le domaine CH1 de la partie constante. Pour l'amplification de l'ADNc de la chaîne légère, une amorce ciblant l'exon du peptide leader et une amorce ciblant la partie 5' du domaine C Kappa ont été utilisées. Les fragments d'ADNc des deux chaînes ont été clonés dans E coli. Les fragments clonés ont été séquencés. L'alignement des séquences a permis d'établir les consensus des ADNc de la chaîne lourde et de la chaîne légère avec un seuil d'identité de 98%. Les régions codant les parties variables ont été déterminées par comparaison avec les séquences présentes dans la banque de données de l'IMGT® (« International Immunogenetics Information System »). Des séquences codant un peptide amorce de chaîne légère ou de chaîne lourde suivant le cas ont été ajoutées en 5' et les séquences en 3' ont été modifiées de façon à créer un site de restriction BsiWI pour l'ADN de la chaîne légère et un site de restriction NheI pour la chaîne lourde. Ces sites de restrictions sont adaptés pour permettre une insertion de ces séquences nucléiques dans les vecteurs de clonages pFUSE-CLig et pFUSE-CHIg (InvivoGen, Toulouse, France). Les séquences ainsi définies ont été synthétisées puis clonées dans des vecteurs d'expression comportant soit la partie codant le domaine constant de la chaîne Kappa humaine (allotype Km 01 ; numéro d'accès Genbank : J00241) soit la partie constante des IgG1 humaines (allotype Glm17,1 ; numéro d'accès Genbank : J00228). Le site de restriction du vecteur d'expression permettant d'insérer les ADNc des parties variables en phase avec les régions codant les parties constantes des chaînes d'immunoglobuline. Deux vecteurs d'expression, l'un codant pour une chaîne 2 9 8 704 8 24 légère chimère associant la partie variable de la chaîne légère de l'anticorps W6/32 et le domaine C Kappa humain (chaîne VL [W6/32]-C Kappa humaine), l'autre associant la partie variable de la chaîne lourde de l'anticorps W6/32 et le domaine C gamma 1 humain (VL [W6/32]-C gammal humaine) ont été ainsi obtenus. 5 Ces deux vecteurs ont été introduits par transfection dans des cellules CHO (Chinese Hamster Ovary cells). Pour ce faire, les cellules ont d'abord été transfectées par le vecteur codant la chaîne légère puis par celui codant la chaîne lourde. Les vecteurs d'expression comportent des facteurs de résistances à des drogues cytotoxiques permettant de sélectionner efficacement les cellules 10 doublement transfectées. Après la période de sélection, les cellules doublement transfectées ont été clonées par dilution limite et la présence des IgG1 Kappa humaines ont été révélée dans le surnageant des clones par une technique d'ELISA sandwich. Les clones producteurs ainsi révélés ont été soumis à une pluralité de cycles de clonage par dilution limite de manière à recruter les clones les plus 15 efficaces dans la sécrétion de l'IgG1 Kappa chimère dénommée ci-après Hu-IgG1 K [W6/32] . Les Hu-IgG1 K [W6/32] sécrétées dans le surnageant de culture des cellules CHO transfectées ont été purifiées par capture-élution sur la protéine A du staphylocoque liée à des billes de Sépharose®. Les IgG1 Kappa ont 20 été éluées à pH acide dans un tampon glycine à pH 2. L'éluat a été tamponné extemporanément par une solution aqueuse de phosphate di-sodique à la concentration de 750 mM. Les solutions d'Hu-IgG1 K [W6/32] sont conservées à 4°C ou à -80°C. La séquence peptidique de la chaîne légère de 25 l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgGl-anti-HLA classe I) Hu- IgG1 K [W6/32] est représentée en figure 9. La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgGl-anti-HLA classe I) Hu-IgG1 K [W6/32] est représentée en figure 10. La vérification de la spécificité de la liaison de 30 l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgG1 K [W6/32] selon l'invention a été réalisée sur des lymphocytes T ou sur des lymphocytes B séparées sur gradient de densité à partir de sang humain prélevé sur tube EDTA. Les cellules ont été marquées par des anticorps anti-CD3, anti-CD19 et anti-CD45. Les lymphocytes T (CD3+) et B (CD19+) sont définis parmi la population des lymphocytes CD45+. On incube l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-5 IgG1 K [W6/32] en présence de cellules mononuclées humaines (lymphocytes T ou lymphocytes B) du sang périphérique, puis on réalise trois lavages successifs desdites cellules mononuclées humaines suivi de trois lavages en tampon phosphate salin (PBS). On révèle la fixation des immunoglobulines chimériques monoclonales fixées sur les cellules mononuclées humaines au moyen d'anticorps de chèvre anti10 Fcy humain. Les résultats sont présentés en figure 5 et indiquent que l'anticorps HuIgG1 K [W6/32] se fixe sur les lymphocytes B (figure 5A) et avec les lymphocytes T (figure 5C) alors que l'anticorps Hu-IgG1 K [F3.3] se fixe sur les lymphocytes B (figure 5B) et pas sur les lymphocytes T (figure 5D). EXEMPLE 2 - Spécificité des immunoglobulines 15 chimériques monoclonales Hu-IgG1 K [W6/32] La spécificité des immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgG1 K [W6/32] a ensuite été déterminée par une technique de fluorimétrie quantitative multiplexée en utilisant des trousses commerciales distribuées par la société One Lambda®. Cette détermination est fondée sur une 20 réaction d'immunofluorescence indirecte et utilisent des billes de latex revêtues d'antigène HLA de divers groupes. Les anticorps capables de reconnaitre les antigènes HLA présents sur les billes de latex sont révélés par des anticorps anti IgG humaines couplés à la phycoérythrine. La fluorescence est quantifiée sur chaque bille par cytométrie en flux sur un appareil Luminex®. Un marquage 25 fluorescent spécifique de chaque type de billes permet de mettre en jeu plusieurs variétés de billes (reconnaissable par leur fluorescence), chaque bille étant revêtue d'un mélange d'antigènes HLA donné. Ceci permet de démontrer que toutes les billes de classe I sont reconnues avec sensiblement la même intensité (figure 4A, billes de classe I). Ceci nous permet de conclure que l'immunoglobuline chimérique 30 monoclonale Hu-IgG1 K [W6/32] reconnait un épitope public présent sur toutes les molécules HLA de classe I.
Des expériences de compétition ont permis de démontrer que l'anticorps monoclonal de souris W6/32 sécrété par l'hybridome de souris inhibe la fixation de l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgG1 K [W6/32] EXEMPLE 3 - Obtention d'anticorps monoclonaux 5 chimériques anti-HLA de classe I d'isotype IgA2 et IgM (Hu-IgA2 K [W6/32] et Hu-IgM K [W6/32]) selon l'invention. La partie variable de la chaîne lourde W6/32 (VH[W6/32]) a été clonée dans deux autres vecteurs d'expression le premier permet de produire des chaînes mu chimères (partie variable de W6/32 et partie constante de la chaîne 10 lourde humaine mu (Numéro d'accès Genbank : AY510104.1), l'autres des chaînes alpha 2 chimère (partie variable de W6/32 et partie constante de la chaîne lourde humaine alpha 2, allotype A2m(1) (Numéro d'accès Genbank : J00221). Ces deux vecteurs ont été utilisés pour transfecter des cellules de la lignée CHO préalablement transfectées par le vecteur permettant l'expression de la chaîne légère 15 chimère VL[W6/32]-K humaine. Nous avons ainsi isolé un clone de cellules CHO sécrétant de grandes quantités d'immunoglobuline chimérique monoclonale HuIgA2 K [W6/32] et un autre clone sécrétant une immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgM K [W6/32]. Les IgA chimériques ont été purifiées sur un support d'agarose couplé au peptide M (InvivoGen, Toulouse, France) et les IgM 20 chimériques ont été purifiées sur un support d'agarose couplé à la protéine L (InvivoGen, Toulouse, France) selon les recommandations du fournisseur. La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgA2-anti-HLA classe I) Hu-IgA2 K [W6/32] est représentée en figure 11. 25 La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgM-anti-HLA classe I) est représentée en figure 12. La réactivité des immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgA2 K [W6/32] et Hu-IgM K [W6/32] a été vérifiée en 30 technique Luminex® avec les trousses Labscreen mixee (One Lambda®) et, à titre d'anticorps secondaires fluorescents, des anticorps de chèvre anti-IgA humaines ou anti-IgM humaines couplés à la phycoérythrine. EXEMPLE 4 - Obtention d'un anticorps monoclonal antiHLA de classe II (Hu-IgG1 K [F3.3]) selon l'invention. Dans son principe, le procédé d'obtention d'un anticorps 5 monoclonal anti-HLA de classe II est comparable au procédé d'obtention d'un anticorps monoclonal anti-HLA de classe I (W6/32). L'anticorps F3.3 (Elsasser, D., Valerius, T., Repp, R., Weiner, G.J., Deo, Y., Kalden, J.R., van de Winkel, J.G., Stevenson, G.T., Glennie, M.J. and Gramatzki, M., (1996), Blood, 87(9), 3803-3812. HLA class II as potential target 10 antigen on malignant B cells for therapy with bispecific antibodies in combination with granulocyte colony-stimulating factor) est le produit d'un clone unique d'hybridome de souris. L'anticorps F3.3 reconnait au moins un épitope public présent à la surface de toutes les cellules humaines exprimant les molécules HLA de classe II. En particulier, l'anticorps F3.3 reconnait tous les antigènes DR, tous les 15 antigènes DP et tous les antigènes du groupe DQ2. Les séquences complètes codantes des parties variables de l'anticorps F3.3 sont accessibles sur GenBank® (numéros d'accès : AY058910 [VL] pour la chaîne légère et AY058911 [VH] pour la chaîne lourde). Les séquences des parties variables ont été synthétisées et 20 clonées en phase dans les vecteurs de clonage pFUSE-CHIg (InvivoGen, Toulouse, France) pour les chaînes lourdes et pFUSE-CLIg (InvivoGen, Toulouse, France) pour les chaînes légères. Le vecteur (pFUSE-CHIg) permet la production de la chaîne lourde chimère VH[F3.3]-C gamma 1 humaine et le vecteur (pFUSE-CLIg) permet la production de la chaîne légère VL[F3.3]-C Kappa humaine. Ces deux 25 vecteurs d'expressions sont utilisés pour transfecter des cellules de la lignée CHO comme décrit à l'exemple 1. En outre, la partie variable VH[F3.3] a été clonée dans des vecteurs d'expression permettant la production de chaînes lourdes chimères VH[F3.3]-C mu humaine et VH[F3.3]-C alpha 2 humaine. 30 La séquence peptidique de la chaîne légère de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgGl-anti-HLA classe II) est représentée en figure 13. La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgA2-anti-HLA classe II) est représentée en figure 14.
La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgGl-anti-HLA classe II) est représentée en figure 15. La séquence peptidique de la chaîne lourde de l'immunoglobuline chimérique monoclonale (IgM-anti-HLA classe II) est 10 représentée en figure 16. Les immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgG1 K [F3.3], Hu-IgA2 K [F3.3] et Hu-IgM K [F3.3] dirigés contre les antigènes HLA de classe II ont été produits par des cellules CHO transfectées par les vecteurs appropriés. Les IgG1 chimères ont été purifiées sur protéine A Sépharose. Les IgA 15 chimères ont été purifiées sur peptide M-agarose (InvivoGen, Toulouse, France). Les IgM chimères ont été purifiées sur protéine L-Agarose (InvivoGen, Toulouse, France). On vérifie la spécificité de la liaison de l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgG1 K [F3.3] selon l'invention par une technique 20 d'immunofluorescence indirecte par cytométrie en flux sur des cellules humaines mononuclées telle que décrite à l'exemple 1. Les résultats sont présentés à la figure 5 et indiquent que l'anticorps Hu-IgG1 K [F3.3] selon l'invention réagit fortement contre les cellules humaines, notamment avec les lymphocytes B (figure 5B) et avec les lymphocytes T (figure 5D). 25 En outre, on étudie la spécificité des immunoglobulines chimériques monoclonales anti-HLA de classe II selon l'invention par la technique d'immunofluorimétrie quantitative multiplexée sur Luminex® à l'aide de trousses Labscreen mixed® et Labscreen single antigen® (One Lambdae). L'anticorps Hu-IgG1 K [F3.3] s'est fixé sur toutes les billes 30 portant les antigènes HLA de classe II du kit Labscreen mixed® et sur toutes les billes portant les antigènes HLA-DR, HLA-DP et HLA-DQ2 du kit Labscreen single antigen class II®. Il a été démontré, par des expériences de compétition, que les immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgG1 K [F3.3] et Hu-IgA2 K [F3.3] reconnaissent le même épitope. La réactivité de l'immunoglobuline 5 chimérique monoclonale Hu-IgA2 K [F3.3] a été étudiée par technique Luminex® avec les trousses Labscreen mixed® (One-Lambda®) en utilisant, comme révélateur de la fixation des immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgA2 K [F3.3], des anticorps de chèvre anti-IgA humaines couplés à la phycoérythrine. La réactivité de l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgA2 K [F3.3] s'est 10 révélée identique à celle de l'immunoglobuline chimérique monoclonale Hu-IgG1 K [F3.3]. EXEMPLE 5 - Procédé de quantification in vitro des anticorps anti-HLA Dans un procédé de quantification in vitro d'anticorps anti15 HLA d'un milieu liquide contenant des anticorps par immunofluorescence selon l'invention, on utilise, à titre d'exemple non limitatif, un kit de laboratoire « Labscreen mixed® » (LSM12, One Lambda® Inc., USA) comprenant : - des billes de polystyrène liées de façon covalente à des antigènes HLA de classe I (HLA-A, HLA-B et HLA-C) purifiés, et, en mélange ; 20 - des billes de polystyrène liées de façon covalente à des antigènes HLA de classe II (HLA-DR, HLA-DQ et HLA-DP) purifiés ; - des billes de polystyrène, dites billes de contrôle positif, liées à des IgG ; - des billes de polystyrène, dites billes de contrôle négatif, 25 dépourvues d'antigène surface. Un tel kit de laboratoire (Labscreen mixed®) comprend une suspension aqueuse de billes de polystyrène de dépistage des anticorps anti-HLA de classe I et des anticorps anti-HLA de classe II. Les billes de polystyrène de cette suspension comprennent une pluralité de type de billes de polystyrène, chaque type de bille de polystyrène étant différencié des autres types 30 de bille de polystyrène au moyen d'un marqueur fluorescent et comprenant des billes de polystyrène porteuses d'antigènes HLA de classe I et d'antigène HLA de classe II distincts. En pratique, chaque type de bille de polystyrène présente en surface des billes de polystyrène jusqu'à six antigènes HLA-A (classe I), six antigènes HLA-B (classe I), six antigènes HLA-C (classe I), ou six antigènes HLADQ (classe II), six antigènes HLA-DR (classe II), six antigènes HLA-DP (classe II).
Le kit de laboratoire (Labscreen mixed®) comprend 12 types de billes de polystyrène classe I et 5 types de billes de classe II dont l'intensité de fluorescence de chacun des 17 types de billes de polystyrène est susceptible d'être mesurée simultanément. Ainsi, on calcule la moyenne de l'intensité de fluorescence de chacun des types de billes de polystyrène liée à un même ensemble d'antigènes HLA. Au sein de ce mélange de billes de polystyrène, certaines sont dépourvues d'antigène HLA de classe I et d'antigène HLA de classe II et servent de contrôle négatif. L'utilisation du kit de laboratoire (Labscreen mixed®) nécessite en outre un sérum témoin négatif (LabScreen Negative Control (LSNC) serum) lors de la réaction de dépistage des anticorps anti-HLA. Ce sérum est caractérisé par le fabriquant comme étant dépourvu d'anticorps anti-HLA de classe I et d'anticorps anti-HLA de classe II. Les valeurs moyennes de l'intensité de fluorescence observée sur une durée de cinq mois associée à chacun des 12 types de billes porteuses 20 d'antigènes de classe I et à chacun des 5 types de billes porteuses d'antigènes de classe II traitées avec un tel contrôle négatif sont données au tableau 1 ci-après. 25 30 Classe d'Ag Numéro de bille Moyenne de fluorescence Ecart-type HLA reconnue Classe I 6 79,82 30,26 7 110,87 39,45 88 118,09 30,31 17 94,16 38,98 69 136,93 54,01 79 136,67 49,73 84 109,79 35.61 86 102,07 27,77 87 119.96 32,50 88 100,67 30,04 89 90,89 25,85 90 157,12 73,60 Classe II 91 112,79 35,91 93 143,52 39,21 95 104,89 34,79 96 153,14 55,02 97 117,61 46,14 Tableau 1 Les valeurs présentées au tableau 1 sont faibles et traduisent la fluorescence générée par la liaison non spécifique des IgG sur les billes de polystyrène, et la liaison non spécifique de l'anticorps secondaire sur ces billes.
Contrôle positif Le kit de laboratoire (Labscreen mixed®) comprend, à titre de contrôle positif, des billes de polystyrène en surface desquelles sont greffées des IgG humaines purifiées. Un tel contrôle positif est limité dans son utilisation à la vérification de la fonctionnalité de l'anticorps secondaire. Un tel contrôle positif ne permet pas la conversion d'une valeur d'intensité de fluorescence en une valeur de concentration d'anticorps anti-HLA dans un milieu liquide. 32 2 9 8 704 8 Contrôle positif polyclonal Les utilisateurs du kit (Labscreen mixed®) -notamment les laboratoires d'immunologie- préconisent d'utiliser, à titre de contrôle positif lors du dépistage des anticorps anti-HLA in vitro selon l'état de la technique, un mélange de 5 sérums provenant d'individus polyimmunisés contre les antigènes HLA. A titre d'exemple, les valeurs moyennes de l'intensité de fluorescence mesurée sur une période de 5 mois associée à chaque type de billes HLA de classe I et de classe II de ce contrôle polyclonal sont données dans le tableau 2 ci-après. Classe d'Ag Numéro de bille Moyenne de fluorescence Ecart-type HLA reconnue Classe I 6 3821,21 1980,68 7 5313,44 2261,91 88 4103,80 1812,89 17 3808,23 1726,83 69 2699,31 1759,92 79 2316,98 1341,26 84 2437,50 1672,73 86 3163,40 1765,90 87 1836,57 1379,55 88 2082,32 1364,82 89 15691,55 1791,89 90 15158,40 2072,65 Classe II 91 14433,92 2197,01 93 13343,17 2492,20 95 14550,62 2162,28 96 207,17 232,44 97 589,34 670,31 Tableau 2 10 La valeur calculée de la fluorescence moyenne mesurée sur les billes HLA de classe I traitées avec un contrôle qualitatif selon l'état de la 2 9 8 704 8 33 technique est de l'ordre de 5200 unités de fluorescence et l'écart type est de l'ordre de 4900 unités de fluorescence. La valeur calculée de la fluorescence moyenne mesurée sur les billes HLA de classe II traitées avec un contrôle qualitatif selon l'état de la 5 technique est de l'ordre de 8600 unités de fluorescence et l'écart type est de l'ordre de 7500 unités de fluorescence. L'intensité de fluorescence de chacun des types de bille de polystyrène du contrôle qualitatif varie entre 1000 et 20000. Une telle variabilité de la réponse de chacun des types de billes de polystyrène (HLA-A, HLA-B, HLA-C, 10 HLA-DQ, HLA-DR et HLA-DP) ne permet pas de définir une courbe unique de conversion de l'intensité de fluorescence mesurée en une concentration d'anticorps anti-HLA de référence. En outre, une telle courbe de conversion de l'intensité de fluorescence mesurée ne peut être obtenue, compte tenu du fait que la concentration en anticorps HLA spécifique de chacun des types d'antigène HLA ne peut être déterminée dans le contrôle qualitatif de l'état de la technique. A titre d'exemple d'un contrôle qualitatif de l'état de la technique, une analyse de la fluorescence de chaque type de bille de polystyrène du kit « Labscreen mixede » montre que la fluorescence associée à chaque type de bille porteur d'un antigène de classe I (type de bille n° 6, 7, 8, 17, 69, 79, 84, 86, 87, 88, 89 et 90 en figure 4A) varie entre une valeur de l'ordre de 7000 unités de fluorescence moyenne et 12000 unités de fluorescence moyenne. La valeur moyenne des intensités de fluorescence mesurée sur chaque type de bille HLA de classe I est de l'ordre de 9600 unités de fluorescence. La valeur de l'écart type de ces valeurs est de l'ordre de 3100 unités de fluorescence.
En outre, cette analyse de la fluorescence de chaque type de bille de polystyrène du kit « Labscreen mixed® » montre que la fluorescence associée à chaque type de bille porteur d'un antigène de classe II (type de bille n° 91, 93, 95, 96 et 97 en figure 4B) varie entre une valeur de l'ordre de 1000 unités de fluorescence moyenne et 19000 unités de fluorescence moyenne. La valeur moyenne des intensités de fluorescence mesurée sur chaque type de bille HLA de 2 9 8 704 8 34 classe II est de l'ordre de 13000 unités de fluorescence. La valeur de l'écart type de ces valeurs est de l'ordre de 8300 unités de fluorescence. Un tel contrôle est donc limité dans son utilisation à une analyse purement qualitative dès lors que la concentration de chaque anticorps dans 5 le mélange de sérum n'est pas connue. Immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention On utilise, à titre de contrôle quantitatif du kit de laboratoire (Labscreen mixed®), une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention. On prépare des solutions d'une immunoglobuline chimérique 10 monoclonale anti-HLA de classe I (Hu-Igl K [W6/32]) et/ou anti-HLA de classe II (Hu-Igl K [F3.3]) telles que décrites aux exemples 1 à 4 à une concentration connue de 2 !,tg/mL. On réalise une analyse de l'intensité de fluorescence moyenne associée à chaque type de bille de polystyrène porteur d'un antigène-HLA de classe I ou de classe II. Les résultats obtenus sont présentés en figure 4 (histogrammes blancs). 15 On observe, pour chaque type de bille de polystyrène du kit « Labscreen mixed® » une intensité de fluorescence de l'ordre de 22000 unités de fluorescence moyenne. En particulier, cette analyse montre que : - la fluorescence associée à chaque type de bille porteur d'un 20 antigène de classe I (type de bille n° 6, 7, 8, 17, 69, 79, 84, 86, 87, 88, 89 et 90 en figure 4A, histogrammes pleins) est sensiblement constante et de l'ordre de 22000 unités de fluorescence moyenne. La valeur moyenne des intensités de fluorescence mesurée sur chaque type de bille HLA de classe I est de l'ordre de 21500 unités de fluorescence. La valeur de l'écart type de ces valeurs est de l'ordre de 450 unités de 25 fluorescence ; - la fluorescence associée à chaque type de bille porteur d'un antigène de classe II (type de bille n° 91, 93, 95, 96 et 97 en figure 4B, histogrammes pleins) est sensiblement constante et de l'ordre de 22000 unités de fluorescence moyenne. La valeur de l'écart type de ces valeurs est de l'ordre de 700 30 unités de fluorescence. 2 9 8 704 8 Cette valeur d'intensité de fluorescence est sensiblement constante quelle que soit le type de bille de polystyrène (quel que soit l'antigène HLA porté par le type de bille de polystyrène) et correspond à une concentration en anticorps de 2 pg/mL. De tels anticorps monoclonaux chimériques selon l'invention 5 sont adaptés pour permettre un étalonnage quantitatif de la réponse en fluorescence en fonction de la concentration en anticorps monoclonaux chimériques selon 1' invention. A titre comparatif de l'invention (histogrammes pleins en figure 4A et 4B) et de l'état de la technique (histogrammes hachuré en figure 4A et 10 4B), les valeurs de la fluorescence moyenne (et écart-type) relevée sur les billes porteuses d'antigènes HLA de classe I et sur les billes porteuses d'antigènes HLA de classe II sont représentées en figure 4. EXEMPLE 6 - Procédé de quantification in vitro des anticorps anti-HLA - Courbes « Dose/réponse » 15 Pour réaliser une courbe « dose/réponse », on distribue dans chacun des puits d'une plaque multi-puits à micro filtre (Multiscreen®) 300 pL, d'un tampon de lavage (PBS). Après 10 minutes on élimine par aspiration le tampon de lavage et on ajoute 5 pL de suspension homogénéisée de billes « Labscreen mixed® ». Une gamme de solutions d'anticorps monoclonaux 20 chimériques selon l'invention de concentrations en anticorps monoclonaux chimériques décroissantes est obtenue par des dilutions successives sériées. Les contrôles négatif et positif sont traités de la même façon en parallèle. On distribue 20 pL de chacune de ces dilutions sériées en contact des billes de polystyrène préalablement placées dans les puits de la plaque de multi-puits. Les mélanges de 25 billes de polystyrène et des anticorps monoclonaux chimériques sont incubés à température ambiante et à l'abri de la lumière pendant 30 minutes. À l'issue, on réalise cinq lavages successifs de chacun des puits avec 250 pL d'un tampon de lavage. On ajoute ensuite 100 pL d'une solution d'anticorps secondaire dilué au 1/100ème. Les anticorps secondaires utilisés pour le marquage fluorescent des 30 anticorps anti-HLA liés aux billes de polystyrène sont, par exemple, des anticorps de chèvre anti-IgA couplé à la phycoérythrine (anti-IgA-PE, AbSerotec, USA) ou les anticorps de chèvre anti-IgG couplé à la phycoérythrine (anti-IgG-PE, InGen, USA). Bien entendu, tout autre groupement fluorescent couplé à un anticorps susceptible de reconnaître et de se lier aux chaînes constantes de l'immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention peut être utilisé. Les plaques multi-puits sont placées pendant 30 min à l'abri de la lumière et à la température ambiante avant analyse dans un lecteur d'immunofluorescence Luminex®. Des courbes d'étalonnage du type « dose/réponse » obtenues par un procédé selon l'invention sont représentées en figures 6 (anti-HLA classe I) et 7 (anti-HLA classe II). La valeur de l'intensité de fluorescence est donnée en fonction de la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'invention exprimée en ii,g/mL. Les valeurs moyennes et les écart-types de la mesure d'intensité de fluorescence mesurée sur chaque type de billes HLA de classe I (figure 6B) et HLA de classe II (figure 7B) sont reprises dans le tableau 3 ci-après. Anticorps, gg/mL HLA de classe I HLA de classe II Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type 5.10"4 589,25 31,15 316,30 29,6 2.10-3 1433,18 103,03 1086,38 72,15 7,8. 10-3 3028,43 143,22 3518,68 145,09 3,13.10"2 7781,63 342,02 9129,82 273,56 1,25.10-' 15190,29 685,49 17955,55 298,79 5.10"' 20548,53 441,7 22755,75 160,45 2.10° 22621,17 255,88 23578,19 167 Tableau 3 On réalise une analyse statistique par régression non linéaire sigmoïde de type Boltzmann des données relatives aux courbes de titration décrites ci-dessus. On détermine la valeur minimale de fluorescence observée (MIN) c'est-à-dire la valeur de l'asymptote à la courbe lorsque la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale tend vers la valeur 0, la valeur maximale de fluorescence observée (MAX) c'est-à-dire la valeur de l'asymptote à la courbe lorsque la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale tend vers la valeur infinie et la valeur de la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale correspondant à 50% du signal spécifique (MAX - MIN). Ces valeurs sont données dans le tableau 4 ci-après. Immunoglobuline chimérique MIN MAX (MAX-MIN)*50%, monoclonale gg/mL Anti-Classe I 65 22400 0,06 Anti-Classe II 88 24600 0,05 Tableau 4 EXEMPLE 7 - Analyse de la stabilité des immunoglobulines chimériques monoclonales Hu-IgG1 K [W6/32] et Hu-IGg 1 K 1F3.3] selon l'invention dans un milieu tampon albumineux. On prépare des dilutions sériées des immunoglobulines chimériques monoclonales selon l'invention conservées pendant une durée de deux 10 mois dans un milieu tampon aqueux contenant de l'albumine humaine à une concentration de 60 g/L. On réalise des courbes « dose/réponse » telles que décrites à l'exemple 6 par la technique Luminex®. Les résultats obtenus avec l'immunoglobuline chimérique monoclonale dirigée contre les antigènes HLA de classe I (Hu-IgG1 K [W6/32]) sont présentés en figure 8A et les résultats obtenus 15 avec l'immunoglobuline chimérique monoclonale dirigée contre les antigènes HLA de classe II (Hu-IgG1 K [F3.3]) sont présentés en figure 8B. Les résultats obtenus avec les immunoglobulines chimériques monoclonales conservées dans le tampon salin sont identifiés par des carrés blancs (^) et les résultats obtenus avec les immunoglobulines chimériques monoclonales conservés dans le tampon 20 albumineux sont identifiés par des losanges noirs (-). Aucune différence significative n'est observée entre les immunoglobulines chimériques monoclonales conservées en tampon salin et les immunoglobulines chimériques monoclonales conservées en tampon albumineux | L'invention concerne une immunoglobuline chimérique monoclonale dans laquelle : o les chaînes lourdes et les chaînes légères sont humaines par nature dans leurs parties constantes. En particulier, les parties constantes des chaînes lourdes sont choisies dans le groupe formé des parties constantes des chaînes lourdes d'une IgA, d'une IgG ou d'une IgM et les parties constantes des chaînes légères sont choisies dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda, et ; - les parties variables des chaines légères et des chaînes lourdes sont choisies dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II. L'invention vise aussi un procédé de standardisation du dépistage et de quantification des anticorps anti-HLA d'un milieu liquide. | 1/ Immunoglobuline chimérique monoclonale formée de : - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, 5 de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; caractérisée en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : 10 o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; 15 o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM ; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère comprend : 20 o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; 25 o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda. 2/ Immunoglobuline chimérique monoclonale selon la 1, caractérisée en ce que chaque anticorps monoclonal spécifique des 30 épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et chaque anticorpsmonoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II est choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux d'un vertébré. 3/ Immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que l'anticorps monoclonal spécifique 5 des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I est l'anticorps W6/32. 4/ Immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques de l'antigène HLA de classe II est l'anticorps F.3.3. 10 5/ Utilisation d'une immunoglobuline chimérique monoclonale selon l'une des 1 à 4 dans une méthode de dépistage ou de quantification d'anticorps anti-HLA choisie dans le groupe formé des méthodes par immuno-fluorimétrie quantitative multiplexée, des méthodes par cytométrie en flux, des méthodes par dosage immuno-enzymatique sur support solide et des 15 méthodes par micro-lymphocytotoxicité dépendante du complément. 6/ Procédé de détermination de la quantité d'anticorps antiHLA d'un milieu liquide contenant des anticorps, dans lequel : - on réalise une pluralité de solutions (Sn) d'une immunoglobuline chimérique monoclonale, chaque solution (Se) présentant une 20 valeur (Ce) de concentration déterminée de ladite immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; - on place chaque solution (Sn) en contact avec une même quantité déterminée d'au moins un antigène HLA immobilisé, et ; - on construit une courbe d'étalonnage dans laquelle on 25 associe chaque valeur (Cg) de concentration déterminée à une valeur (Vn) mesurée d'un paramètre, ladite valeur (Va) mesurée étant représentative d'une quantité (Qn) de l'immunoglobuline chimérique monoclonale liée à la quantité déterminée de chaque antigène HLA immobilisé ; procédé dans lequel l'immunoglobuline chimérique monoclonale est formée de : 30 - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; 40 2 98704 8 - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; caractérisé en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM ; et en ce que : - chaque chaîne (L) légère comprend : o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda. 7/ Procédé selon la 6, caractérisé en ce que pour construire la courbe d'étalonnage : - on forme, à partir des paires (Ce, Ve) de concentration (Cn) déterminée et de valeur (Va) mesurée, la courbe d'étalonnage et de variation de la valeur (Va) mesurée en fonction de la concentration (Ce) déterminée en immunoglobuline chimérique monoclonale de chaque solution (Se) d'immunoglobuline chimérique monoclonale, et ;- on calcule une valeur, dite valeur seuil, du paramètre de fluorescence au-delà de laquelle la concentration en immunoglobuline chimérique monoclonale est significativement supérieure à 0. 8/ Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce qu'on choisit chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et chaque anticorps monoclonal spécifique des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe II dans le groupe formé des anticorps monoclonaux d'un vertébré. 9/ Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé 10 en ce que le paramètre est choisi dans le groupe formé des paramètres de fluorescence, des paramètres de luminescence et des paramètres de colorimétrie. 10/ Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le paramètre de fluorescence est une intensité de fluorescence. 11/ Procédé selon l'une des 6 à 10, 15 caractérisé en ce que : a) chaque antigène HLA immobilisé étant un antigène HLA immobilisé sur un support solide à l'état divisé formé de particules ; b) on met en contact les antigènes HLA immobilisés et chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale dirigée contre les antigènes 20 HLA du support solide dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre les antigènes HLA du support solide et l'immunoglobuline chimérique monoclonale de chaque solution d'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; c) on élimine par lavage les immunoglobulines chimériques monoclonales non 25 liées aux antigènes HLA du support solide, puis ; d) on met en contact les immunoglobulines chimériques monoclonales liées aux antigènes HLA du support solide avec une solution d'un anticorps secondaire choisi dans le groupe formé des anticorps secondaires fluorescents, des anticorps secondaires luminescents et des anticorps secondaires photo- 30 absorbants et dirigé contre l'immunoglobuline chimérique monoclonale, 42 2987048 dans des conditions adaptées pour former une liaison stable entre l'immunoglobuline chimérique monoclonale et l'anticorps secondaire, puis ; e) on élimine par lavage l'anticorps secondaire non lié à l'immunoglobuline chimérique monoclonale, puis ; 5 f) on mesure au moins un paramètre de l'anticorps secondaire lié à chaque particule du support solide et on attribue à cette mesure une valeur (Vn) mesurée dudit paramètre choisi dans le groupe formé d'un paramètre de fluorescence, d'un paramètre de luminescence et d'un paramètre de colorimétrie, puis ; g) on forme la courbe de calibration, puis ; h) on déduit de cette courbe de calibration une valeur seuil d'intensité de fluorescence significative de la présence de l'anticorps anti-HLA dans une solution à analyser. 12/ Procédé selon l'une des 6 à 10, 15 caractérisé en ce que chaque antigène HLA immobilisé est un antigène HLA présenté en surface d'au moins une cellule. 13/ Procédé selon l'une des 6 à 12, caractérisé en ce que l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes monomorphiques des antigènes HLA de classe I est l'anticorps W6/32. 20 14/ Procédé selon l'une des 6 à 13, caractérisé en ce que l'anticorps monoclonal spécifique des épitopes monomorphiques des antigènes HLA de classe II est l'anticorps F.3.3. 15/ Kit de quantification d'anticorps anti-HLA d'un milieu liquide, ledit kit comprenant au moins une immunoglobuline chimérique 25 monoclonale comprenant : - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (H) lourdes, de poids moléculaire compris entre 40 kDa et 60 kDa, et de ; - deux chaînes polypeptidiques, dites chaînes (L) légères, de poids moléculaire compris entre 20 kDa et 30 kDa ; 30 caractérisée en ce que : - chaque chaîne (H) lourde comprend : 43 2987048 o une région (VH) variable d'une chaîne lourde d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de 5 classe II, et ; o une région (CH) constante d'une chaîne lourde d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des IgA, des IgG et des IgM ; et en ce que : 10 - chaque chaîne (L) légère comprend : o une région (VL) variable d'une chaîne légère d'un anticorps monoclonal choisi dans le groupe formé des anticorps monoclonaux d'un organisme vertébré non humain spécifiques des épitopes mono-morphiques des antigènes HLA de classe I et des anticorps monoclonaux spécifiques des épitopes mono- morphiques des antigènes HLA de classe II, et ; o une région (CL) constante d'une chaîne légère d'une immunoglobuline humaine choisie dans le groupe formé des chaînes Kappa et des chaînes Lambda. | C,G | C07,G01 | C07K,G01N | C07K 16,G01N 33 | C07K 16/28,C07K 16/46,G01N 33/564,G01N 33/577,G01N 33/80 |
FR2990866 | A1 | AUTOINJECTEUR | 20,131,129 | La présente invention concerne un . Les autoinjecteurs sont bien connus dans l'état de la technique. Ces dispositifs ont principalement pour but de réaliser une injection automatique du contenu d'une seringue à l'intérieur du corps d'un patient. Divers systèmes existent pour rendre automatique la pénétration de l'aiguille dans le corps du patient ainsi que l'injection du produit fluide contenu dans la seringue. Les autoinjecteurs sont des dispositifs relativement complexes qui doivent répondre à un certain nombre d'exigences de contraintes pour être fiables. La robustesse du dispositif, sa maniabilité, et sa facilité d'utilisation pour l'utilisateur sont également des éléments importants. Par ailleurs, la plupart de ces autoinjecteurs étant à usage unique, le coût de fabrication et d'assemblage est également un facteur dont il faut tenir compte. Il existe de nombreux autoinjecteurs sur le marché, qui présentent toutefois tous un certain nombre d'inconvénients. Ainsi, pour éviter un déclenchement intempestif de l'autoinjecteur, par exemple pendant un transport ou pendant le stockage, les dispositifs doivent comporter des moyens de verrouillage fiables. De même, lorsqu'un utilisateur souhaite utiliser l'autoinjecteur et qu'il déverrouille le dispositif, par exemple en retirant le capot, le dispositif ne doit pas se déclencher de manière intempestive mais seulement au moment où l'utilisateur le souhaite réellement, c'est-à-dire au moment où il l'applique contre la partie du corps dans laquelle il veut réaliser l'injection. Or, notamment quand les personnes utilisant l'autoinjecteur sont des personnes âgées ou handicapées, il peut arriver que l'utilisateur laisse tomber le dispositif au moment où il souhaite l'utiliser. Il est souhaitable que dans un tel cas l'autoinjecteur ne se déclenche pas tout seul. Il est donc important de prévoir une serrure de déclenchement fiable. D'un autre côté, il ne faut pas que l'utilisation de l'autoinjecteur devienne trop difficile, ce qui empêcherait des personnes faibles de l'utiliser. Il est donc difficile de trouver le bon compromis entre la sécurité du verrouillage et la facilité d'utilisation et d'actionnement de l'autoinjecteur. C'est un des objectifs de la présente invention de répondre à ce problème. Par ailleurs, selon le volume du produit fluide distribué lors de l'injection et aussi en fonction de sa viscosité, le temps nécessaire pour réaliser cette injection peut être assez important, pouvant notamment dépasser plusieurs secondes. Il est alors très important que l'utilisateur ne retire pas le dispositif de son corps avant que l'injection soit complète. Il est donc souhaitable que le dispositif comporte des moyens permettant d'indiquer de manière fiable à l'utilisateur que l'injection est terminée. Il est aussi important de garantir que le produit soit injecté à la bonne profondeur dans le corps, c'est-à-dire dans le bon tissu. La maitrise du début d'injection, pour garantir que celle-ci ne commencera que lorsque l'aiguille aura atteint sa position de piquage définitive, est donc aussi un aspect important. De plus, afin d'éviter tout risque de blessures après l'utilisation du dispositif, l'autoinjecteur doit comprendre un dispositif de sécurité aiguille qui évite que l'aiguille reste pas apparente après l'utilisation du dispositif. Ce dispositif de sécurité doit évidemment également être fiable et ne pas se libérer trop facilement. Il doit aussi être fonctionnel même si l'utilisateur actionne mal l'autoinjecteur, par exemple s'il le retire trop tôt de son corps, avant la fin de l'injection. Un autre aspect important avec les autoinjecteurs, notamment lorsque le volume de produit fluide est relativement important et/ou lorsque le produit fluide injecté est relativement visqueux, est de permettre au produit de diffuser du site d'injection pendant quelques secondes après ladite injection. Si l'utilisateur retire l'autoinjecteur immédiatement après la fin de l'injection, une partie du produit peut ressortir du corps de l'utilisateur ce qui diminue l'efficacité du traitement. Il est donc souhaitable de prévoir que l'utilisateur maintienne l'autoinjecteur contre son corps encore pendant quelques secondes après la fin de l'injection. Cet aspect est généralement résolu par les autoinjecteurs existants par la notice d'utilisation qui demande à l'utilisateur de compter dans sa tête un certain nombre de secondes avant de retirer le dispositif. Ceci n'est pas fiable et donc insatisfaisant, car le système dépend alors de l'utilisateur lui-même, qui dans certains cas peut être perturbé ou affaibli par l'action d'injection qu'il vient de réaliser. La présente invention a pour but de fournir un autoinjecteur qui ne reproduit pas les inconvénients susmentionnés, et qui permet de répondre aux différentes exigences et contraintes importantes pour une utilisation sûre et fiable de l'autoinjecteur. La présente invention a aussi pour but de fournir un autoinjecteur qui soit fiable d'utilisation, qui permette de garantir la distribution de la totalité du produit fluide à l'endroit souhaité, qui permet à l'utilisateur de déterminer quand il doit retirer ou quand il peut retirer l'autoinjecteur de son corps après son utilisation, qui soit sûr et qui empêche tout risque de blessure, et qui soit simple et peut coûteux à fabriquer et à assembler. La présente invention a donc pour objet un autoinjecteur comportant un corps inférieur recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie, ledit autoinjecteur comportant: - des moyens d'injection pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection, - un dispositif de déplacement de réservoir pour rétracter ladite aiguille hors du corps de l'utilisateur après injection du produit fluide, un déclencheur, actionné par lesdits moyens d'injection, actionnant ledit dispositif de déplacement de réservoir après injection du produit fluide pour rétracter ladite aiguille, ledit autoinjecteur comportant un dispositif retardateur adapté à retarder pendant un temps prédéterminé l'actionnement dudit dispositif de déplacement de réservoir par ledit déclencheur après injection du produit fluide, pour retarder la rétractation de ladite aiguille dudit temps prédéterminé après la fin de l'injection. Avantageusement, ledit déclencheur est sollicité en rotation par un ressort retardateur, un doigt de verrouillage disposé dans ledit canal central bloquant ladite rotation dudit déclencheur. Avantageusement, ledit doigt de verrouillage est retiré dudit manchon central par lesdits moyens d'injection, en fin d'injection. Avantageusement, lesdits moyens d'injection comportent une tige de piston reliée audit doigt de verrouillage par un fil. Avantageusement, ledit déclencheur comporte une projection adaptée à actionner ledit dispositif de déplacement de réservoir après une rotation prédéfinie dudit déclencheur. Avantageusement, ladite projection est formée sur une rampe externe inclinée du déclencheur, ladite projection déplaçant axialement un coulisseau de commande du dispositif de déplacement de réservoir. Avantageusement, ledit dispositif retardateur comporte un train épicycloïdal ayant au moins un, avantageusement quatre, étage(s). Avantageusement, chaque étage dudit train épicycloïdal comporte un planétaire associé à au moins un, avantageusement trois, satellite(s). Avantageusement, chaque planétaire comporte sur un coté au moins une tige, chaque tige recevant de manière rotative un satellite, et sur l'autre coté un engrenage coopérant avec les satellites de l'étage adjacent. Avantageusement, ledit dispositif retardateur comporte un corps supérieur pourvu d'un manchon central et d'un engrenage sur sa surface interne latérale, ledit engrenage coopérant avec lesdits satellites. Avantageusement, ledit train épicycloïdal comporte au moins deux planétaires, un premier planétaire étant entrainé en rotation par ledit déclencheur, les satellites dudit premier planétaire entrainant en rotation ledit second planétaire, la rotation dudit second planétaire étant démultipliée pour freiner la rotation du déclencheur. Avantageusement, ledit temps prédéterminé peut être réglé en modifiant le nombre d'étages du train épicycloïdal et/ou le nombre de satellites de chaque étage et/ou les dimensions des engrenages, et/ou les frottements entre les satellites et les engrenages. Ces caractéristiques et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée des composants d'un autoinjecteur, selon un mode de réalisation avantageux, Les figures 2a à 2f sont des vues schématiques en section transversale illustrant les différentes séquences d'utilisation de l'autoinjecteur de la figure 1, Les figures 3a à 3c illustrent plus précisément trois stades différents d'un manchon actionneur avantageux, respectivement avant, en cours et après utilisation, La figure 4 est une vue de détail montrant le manchon actionneur dans la position de la figure 3a, Les figures 5 et 6 sont des vues schématiques en section transversale selon deux plans de coupe différents montrant le manchon actionneur dans la position de la figure 4, Les figures 7 et 8 sont des vues schématiques en perspective partiellement découpées représentant le manchon actionneur dans la position des figures 5 et 6, La figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 4, en début d'actionnement de l'autoinjecteur, pendant la phase de piquage, Les figures 10 à 11 sont des vues similaires aux figures 5 et 6, dans la position de la figure 9, La figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 8, dans la position des figures 10 et 11, La figure 13 est une vue similaire à celle des figures 4 et 9 en cours d'actionnement, en phase d'injection, Les figures 14 et 15 sont des vues similaires à celles des figures 10 et 11 représentant la position de la figure 13, La figure 16 est une vue similaire à celle de la figure 12, représentant la position des figures 14 et 15, La figure 17 est une vue similaire à celle de la figure 13, en fin d'actionnement, lorsque l'utilisateur retire l'autoinjecteur du site d'injection, La figure 18 est une vue similaire à celle de la figure 17, lorsque le manchon actionneur est verrouillé, La figure 19 est une vue schématique en perspective éclatée illustrant une serrure d'injection avantageuse, La figure 20 est une vue schématique en section transversale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 21 est une vue similaire à celle de la figure 20, en position de déblocage, La figure 22 est une vue schématique de dessus en section horizontale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 23 est une vue schématique en perspective partiellement découpée de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 24 est une vue schématique en section transversale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 25 est une vue similaire à celle de la figure 23, en position de déblocage, La figure 26 est une vue similaire à celle de la figure 24 en position de déblocage, La figure 27 est une vue schématique en perspective éclatée d'un dispositif retardateur avantageux, La figure 28 est une vue schématique en section transversale du dispositif retardateur de la figure 27 avant son actionnement, La figure 29 est une vue schématique en section selon la ligne de coupe X de la figure 28, La figure 30 est une vue schématique en section selon la ligne de coupe Y de la figure 28, La figure 31 est une vue similaire à celle de la figure 28, en fin d'actionnement du dispositif retardateur, La figure 32 est une vue schématique en perspective éclatée d'un mécanisme de déplacement de seringue avantageux, Les figures 33 à 35 sont des vues schématique en perspective partiellement découpées du mécanisme de déplacement de la figure 32, avant actionnement, selon trois orientations différentes, Les figures 36 et 37 sont des vues similaires aux figures 33 et 35, en cours d'actionnement du mécanisme de déplacement, Les figures 38 à 41 sont des vues schématiques partielles en perspective partiellement découpées du mécanisme de déplacement de la figure 32, lorsque l'aiguille de la seringue a atteint sa position d'injection dans le corps de l'utilisateur, Les figures 42 et 43 sont des vues schématiques du mécanisme de déplacement de la figure 32 en début de rétractation initiée par le retardateur, La figure 44 est une vue schématique du mécanisme de déplacement de la figure 32 en début de rétractation initiée par le manchon actionneur, et Les figures 45 et 46 sont des vues similaires aux figures 43 et 44, en fin d'injection. L'autoinjecteur va être décrit ci-après en référence à un mode de réalisation avantageux de celui-ci qui est celui représenté sur les figures. Il est toutefois à noter que cet autoinjecteur, qui est un appareil complexe, comprend plusieurs modules pour réaliser plusieurs fonctions. Ces divers modules peuvent être utilisés séparément et indépendamment les uns des autres, sans être nécessairement combinés aux autres modules, et pourraient notamment être utilisés dans des autoinjecteurs de forme différente de celle représentée sur les dessins. En se référant à la figure 1, les différents composants de l'autoinjecteur, selon un mode de réalisation avantageux, sont représentés de manière éclatée. Dans ce mode de réalisation, et dans l'ordre des références numériques, l'autoinjecteur comporte un corps central 1, une bague de commande 2, un ressort de piquage 3, un manchon de commande 4, une tige de piston 5, une pastille support 6, trois éléments de blocage 7, ici sous forme de billes, un ressort d'injection 8, un coulisseau de commande 9, un corps inférieur 10, un manchon actionneur 11, un ressort 12 du manchon actionneur, un logement de réservoir 13, un capot 14, un corps supérieur 15, une pluralité de planétaires 16, une pluralité de satellites 17, un ressort retardateur 18, un déclencheur 19, un doigt de verrouillage 20, un fil 21, une coque externe 22 et une bague de blocage 23. Tous ces éléments font partie du mode de réalisation décrit, mais tous ne sont pas indispensables au fonctionnement de l'autoinjecteur, comme cela sera plus précisément décrit ci après. Le capot 14 permet notamment de verrouiller l'autoinjecteur pendant le transport et le stockage. Tant que ce capot est assemblé sur le corps inférieur 10, il empêche tout actionnement du manchon actionneur 11, et donc tout déclenchement de l'autoinjecteur. Un réservoir A peut être insérée dans ledit autoinjecteur. Ce réservoir contient du produit fluide, et comporte un piston et une aiguille. Le piston est adapté à se déplacer dans ledit réservoir pour injecter le produit fluide à travers ladite aiguille. La présente description sera faite en référence à une seringue A, qui peut être de tout type. Plus généralement, il est entendu que le terme « seringue » dans la présente description englobe tout type de réservoir associé à une aiguille. De préférence, la seringue A est une seringue pré-remplie. Elle comporte avantageusement un capuchon d'aiguille B qui protège et isole l'aiguille avant utilisation de l'autoinjecteur. Avantageusement, ce capuchon d'aiguille B est retiré automatiquement au moment du retrait du capot 14 à partir du corps inférieur 10. Les figures 2a à 2f illustrent les séquences de l'utilisation de l'autoinjecteur de la figure 1. Sur la figure 2a, l'autoinjecteur est en position de repos avant utilisation, le capot 14 ayant été retiré. Lorsque l'utilisateur veut utiliser l'autoinjecteur, il prend le dispositif, par exemple au niveau de la coque externe 22 et il appuie le manchon actionneur 11, qui en position projetée fait saillie hors du corps inférieur 10, contre la partie du corps où il veut réaliser l'injection. Sur la figure 2b, on voit que la pression exercée par l'utilisateur sur le manchon actionneur 11 provoque le coulissement de celui-ci vers l'intérieur du corps inférieur 10, avec pour effet la compression du ressort du manchon actionneur 12. Lorsque le manchon actionneur 11 atteint sa position d'actionnement, qui est sa position d'extrémité à l'intérieur du corps inférieur 10, il provoque le déclenchement de la serrure de piquage et donc le déplacement du manchon de commande 4 dans le corps inférieur 10 sous l'effet du ressort de piquage 3, avec comme conséquence un déplacement de la seringue A dans le corps inférieur 10 et donc l'insertion de l'aiguille de la seringue dans le corps de l'utilisateur, comme visible sur la figure 2c. Lorsque l'aiguille atteint sa position d'injection avec une insertion complète de l'aiguille, la phase d'injection est déclenchée, ce qui est représenté sur les figures 2c et 2d. On constate que la tige de piston 5 coulisse à l'intérieur de la seringue A en poussant le piston de celle-ci sous l'effet du ressort d'injection 8. Le produit est donc distribué. A la fin de l'injection, et avec éventuellement un certain retard ou décalage temporel comme cela sera décrit ultérieurement, l'autoinjecteur prévoit une rétractation de la seringue A. L'aiguille est donc rétractée hors du corps de l'utilisateur vers l'intérieur de l'autoinjecteur, comme représenté sur la figure 2e. En fin de rétractation, le manchon actionneur 11 est à nouveau déplacé hors du corps inférieur 10 vers sa position projetée, sous l'effet du ressort 12 du manchon actionneur, avec un verrouillage dudit manchon actionneur 11, ce qui garantit une sécurité absolue pour l'utilisateur et évite tout risque de blessures avec l'aiguille après utilisation du dispositif. Un manchon actionneur avantageux sera décrit ci-après plus en détail en référence aux figures 3a à 18. Ledit manchon actionneur 11 comporte une patte flexible 110 qui présente une double flexibilité. Elle est d'une part flexible radialement c'est-à-dire qu'elle se déforme vers l'intérieur du manchon actionneur 11. Elle est ensuite également flexible latéralement c'est-à-dire qu'elle se déforme dans la direction périphérique du manchon actionneur 11. Un manchon actionneur 11 pourvu d'une telle patte flexible est simple à mouler, ce qui est favorable du point de vue des coûts de fabrication. La patte flexible 110 comporte avantageusement une partie de tige 111 qui est flexible et qui se termine par une partie de tête 112. Ladite patte flexible 110 est adaptée à se déformer d'une part radialement et d'autre part latéralement par rapport audit corps central 1 lorsque ledit manchon actionneur 11 est déplacé de sa position projetée vers sa position d'actionnement puis de sa position d'actionnement en retour vers sa position projetée. De préférence, ladite patte flexible 110 est déformée radialement lorsque ledit manchon actionneur 11 se déplace de sa position projetée, avant actionnement, vers sa position d'actionnement, et ladite patte flexible est déformée latéralement lorsque ledit manchon actionneur 11 se déplace de sa position d'actionnement vers sa position projetée, en fin d'utilisation. C'est cette variante qui est représentée sur les figures. Les figures 3a, 3b et 3c sont trois vues schématiques partielles en perspective qui montrent les positions d'extrémités du manchon actionneur 11, à savoir sur la figure 3a la position projetée au repos avant actionnement, sur la figure 3b la position d'actionnement dans laquelle le manchon actionneur 11 a été inséré au maximum à l'intérieur du corps inférieur 10, et sur la figure 3c la position projetée avec le manchon actionneur 11 verrouillé par rapport au corps inférieur 10, en fin d'utilisation. On constate que le corps central 1 comporte des découpes formant des rainures et des épaulements qui sont détaillés ci après. Le corps central 1 est fixé au corps inférieur 10 et le manchon actionneur 11 est disposé de manière coulissante à l'intérieur dudit corps inférieur 10. Le corps central 1 comporte une première rainure 101, sensiblement axiale, et une ouverture 103, séparée de ladite première rainure 101 mais disposée dans le prolongement axial de ladite première rainure 101. Ledit corps central 1 comportant également une came radiale 102 disposée entre ladite première rainure 101 et ladite ouverture 103. Comme visible notamment sur les figures 6 et 7, ladite came radiale 102 peut être formée par un épaississement radial incliné de la paroi du corps central 1, ledit épaississement étant formé à l'extrémité axiale de la première rainure 101. Ladite came radiale 102 coopérant avec ladite tête 112 de ladite patte flexible 110 pour déformer radialement ladite patte flexible 110 et ainsi permettre à ladite tête 112 de passer de ladite première rainure 10 à ladite ouverture 103 lors du déplacement du manchon actionneur 11 vers sa position d'actionnement. Ledit corps central 1 comporte une zone de réception finale 105 décalée axialement et latéralement par rapport à ladite ouverture 103. Comme visible sur les figures, cette zone de réception finale 105 est disposée axialement environ au niveau de ladite première rainure 101. L'ouverture 103 est reliée à ladite zone de réception finale 105 par une rainure inclinée latéralement 104. Un épaulement axial 106 est prévu entre ladite zone de réception finale 105 et ladite rainure inclinée 104. Ainsi, lorsque ledit manchon actionneur 11 revient de sa position d'actionnement vers sa position projetée, ladite tête 112 de la patte flexible 110 coulisse dans ladite rainure inclinée latéralement 104, déformant ainsi latéralement ladite patte flexible 110. Lorsque ledit manchon actionneur 11 atteint sa position projetée, après utilisation, ladite tête 112 vient s'encliqueter sous ledit épaulement axial 106, verrouillant ainsi ledit manchon actionneur 11 par rapport audit corps central 1 et par rapport au corps inférieur 10. A partir de cette position verrouillée, ledit manchon actionneur ne peut plus être déplacé en direction de sa position d'actionnement, de part la butée formée entre la tête 112 de la patte flexible 110 et l'épaulement axial 106. Les figures 4 à 8 représentent la position de départ, c'est-à-dire au moment où l'utilisateur va commencer à utiliser l'autoinjecteur. On voit sur ces figures que la tête 112 est disposée dans ladite rainure axiale 101 du corps central 1. Lorsque le manchon actionneur 11 coulisse vers l'intérieur du corps inférieur 10, ladite tête 112 de la patte flexible 110 va coulisser à l'intérieur de ladite rainure 101 du corps central. Lorsque la tête 112 atteint l'extrémité axiale de la première rainure 101, ladite came radiale 102 va coopérer avec ladite tête 112. Cette came radiale 102 va donc déformer la patte flexible 110, et notamment sa partie de tige 111, radialement vers l'intérieur en direction de son axe central longitudinal. Les figures 9 à 12 illustrent la position dans laquelle la patte flexible 110 est radialement déformée. Comme visible notamment sur la figure 11, après cette déformation radiale, la tête 112 de la patte flexible 110 va continuer à se déplacer axialement sur une distance supplémentaire jusqu'à atteindre ladite ouverture 103. Le manchon actionneur 11 atteint alors sa position d'actionnement, comme représentée sur la figure 13. Dans cette position d'actionnement, la patte flexible 110 revient élastiquement dans sa position non déformée radialement. La tête 112 de la patte flexible 110 rentre alors à l'intérieur de ladite ouverture 103 comme visible sur la figure 14. La déformation radiale de la patte flexible 110, nécessaire pour déplacer le manchon actionneur de sa position projetée vers sa position d'actionnement, génère une certaine résistance. Combinée à la force de compression du ressort 12, cette résistance oblige l'utilisateur à exercer au moins une force prédéterminée pour réaliser le déplacement du manchon actionneur 11 à l'intérieur du corps inférieur 10. Ceci évite tout risque d'actionnement accidentel ou non souhaité après retrait du capot 14. L'actionnement n'a lieu que si l'utilisateur exerce ladite force prédéterminée sur le manchon actionneur 11. Ce seuil de force crée aussi une certaine précompression dans la main de l'utilisateur, avec pour effet que lorsque ce seuil est atteint, le déplacement du manchon actionneur 11 vers sa position d'actionnement est garanti. Lorsque le manchon actionneur 11 atteint sa position d'actionnement, c'est-à-dire dans la position des figures 13 à 16, le ressort 12 du manchon actionneur a été comprimé et la serrure de piquage est déclenchée par ledit manchon actionneur 11, comme cela sera plus amplement décrit ultérieurement, ce qui provoque le déplacement de la seringue A à l'intérieur du corps inférieur 10 et donc le piquage de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Pendant toute cette phase de piquage ainsi que pendant la phase d'injection qui suit ladite phase de piquage, le manchon actionneur 11 ne bouge pas par rapport au corps inférieur 10, puisque l'utilisateur maintient sa pression sur la partie du corps dans laquelle il réalise l'injection. En fin d'utilisation, lorsque l'utilisateur va retirer l'autoinjecteur de son corps, le ressort 12 du manchon actionneur 11 va solliciter ledit manchon actionneur 11 en retour de sa position d'actionnement vers sa position projetée, comme cela est représenté sur la figure 3c. Pendant ce déplacement axial de retour du manchon actionneur 11 dans le corps inférieur 10, la tête 112 de la patte flexible 110 va coopérer avec la rainure inclinée 104 comme visible sur les figures 17 et 18. Ceci va provoquer une déformation élastique de la patte flexible 110, et notamment de sa partie de tige 111, au fur à mesure que le manchon actionneur 11 va coulisser axialement, la tête 112 glissant dans ladite rainure inclinée 104 déformant latéralement ladite patte flexible 110 comme visible clairement sur la figure 17. Cette rainure inclinée 104 se termine dans une zone de réception finale 105 pourvue d'un épaulement axial 106. En fin de course de retour du manchon actionneur 11, la tête 112 de la patte flexible 110 va pénétrer dans cette zone de réception finale 105 et le bord supérieur 114 de la tête 112 va venir coopérer avec l'épaulement axial 106, ce qui va bloquer le manchon actionneur 11 par rapport au corps inférieur 10. Le manchon actionneur 11 ne peut alors plus coulisser axialement vers l'intérieur du corps inférieur 10, et le dispositif de sécurité est alors en position finale verrouillée. Ainsi, l'aiguille est totalement protégée après utilisation et l'utilisateur ne peut plus utiliser l'autoinjecteur ou se blesser avec l'aiguille. Bien entendu, les formes des rainures, leurs dimensions et leurs inclinaisons peuvent être modifiées en fonction des besoins et des caractéristiques souhaitées pour le dispositif de sécurité aiguille. Le manchon actionneur décrit ci-dessus est particulièrement efficace et fiable, tout en étant robuste et facile et donc peu coûteux à mouler. Les figures 32 à 46 décrivent plus particulièrement le dispositif de déplacement de la seringue dans le corps inférieur 10. Ce dispositif de déplacement assure d'une part le piquage, c'est à dire l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur, et d'autre part la rétractation de l'aiguille après injection. Comme nous l'avons vu précédemment, en début d'actionnement, la seringue A est déplacée axialement dans ledit corps inférieur 10 pour réaliser l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Après injection du produit fluide dans le corps de l'utilisateur, et éventuellement après un certain retard fourni par le dispositif retardateur décrit ci-dessus, la seringue A est à nouveau déplacée dans l'autre direction à l'intérieur du corps inférieur 10, pour être rétractée et ainsi faire automatiquement sortir l'aiguille du corps de l'utilisateur. De cette manière lorsque l'utilisateur retire l'autoinjecteur de son corps, l'aiguille n'est plus saillante mais au contraire rétractée à l'intérieur dudit autoinjecteur. Pour réaliser ces déplacements en va-et-vient de la seringue A dans le corps inférieur 10, il est prévu une bague de commande 2 qui coopère avec le manchon de commande 4, avec le coulisseau de commande 9 ainsi qu'avec le manchon actionneur 11. Par ailleurs, le déclencheur 19 intervient pour réaliser la rétractation de la seringue à l'intérieur du corps comme cela sera expliqué ci-après. Les figures 33 à 35 illustrent la position de départ avant que la seringue soit déplacée pour le piquage. On constate que la bague de commande 2 est sollicitée en rotation par le ressort de piquage 3, qui ici est un ressort agissant en torsion. Un tel ressort à torsion permet de réaliser un piquage non douloureux. Dans cette position initiale des figures 33 à 35, la rotation de la bague de commande 2 est empêchée par une projection 91 du coulisseau de commande 9, comme plus clairement visible sur la figure 35. Lorsque le manchon actionneur 11 arrive dans sa position d'extrémité à l'intérieur du corps inférieur 10, comme représenté sur la figure 3b, un épaulement 118 dudit manchon actionneur 11 va coopérer avec un épaulement 92 du coulisseau de commande 9 pour déplacer axialement ledit coulisseau de commande 9 vers le haut sur la figure 36. Ce déplacement axial du coulisseau de commande 9 va libérer la rotation de la bague de commande 2 qui va pouvoir tourner sous l'effet de son ressort de piquage chargé 3. La bague de commande 2 comporte trois profils inclinés 24, 25, 26 similaires à des rampes, dont les fonctions seront explicitées ci-après. La bague de commande 2 comporte un premier profil interne incliné 24, telle qu'une rampe, qui va coopérer avec une projection 44 du manchon de commande 4. Ainsi, la rotation de la bague 2 va progressivement déplacer axialement ledit manchon de commande 4. Ce manchon de commande 4 coopère avec le logement de seringue 13 qui reçoit la seringue, et ainsi un déplacement du manchon de commande déplace la seringue A dans le corps inférieur 10 pour réaliser le piquage de l'aiguille. La figure 39 illustre la position dans laquelle l'aiguille est totalement insérée, avec le premier profil incliné 24 qui coopère avec la projection 44 du manchon de commande 4. Pendant le déplacement du manchon de commande 4 et donc l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur, la projection 91 du coulisseau de commande est également en contact avec un profil incliné externe 25 de la bague 2, tel qu'une rampe externe, qui va provoquer un déplacement axial supplémentaire dudit coulisseau de commande 9 par rapport au manchon actionneur 11. Ceci va déplacer le coulisseau de commande 9 dans la même direction que le manchon actionneur 11 lors du piquage. De ce fait, la projection 92 du coulisseau de commande 9 vient proche d'une projection supérieure 119 du manchon actionneur 11, et la projection 95 du coulisseau de commande 9 vient proche d'une projection 191 du déclencheur 19, comme visible sur la figure 44. La première rampe inclinée interne 24 qui coopère avec la projection 44 du manchon de commande 4 comporte avantageusement un plat 241, c'est-à-dire une portion non inclinée, visible sur la figure 41. Ce plat 241 a une fonction très importante puisqu'il garantit que le début de l'injection ne se produira qu'après la fin totale de l'insertion d'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Alors que pour beaucoup d'autoinjecteurs il est nécessaire de commencer l'injection un peu avant que l'aiguille atteigne son point final d'insertion, pour des raisons de tolérance de fabrication, le plat 241 sur la rampe 24 permet d'éviter ce phénomène. En effet, alors que la bague 2 a déjà déplacé complètement le manchon de commande 4 axialement et donc a réalisé l'insertion totale de l'aiguille de la seringue dans le corps de l'utilisateur, il est nécessaire que la bague 2 tourne encore sur l'arc de cercle formé par ledit plat, par exemple sur environ 30°, pour déclencher la serrure d'injection. Ainsi, la bague de blocage 23 de la serrure d'injection n'est déplacée hors de sa position de blocage qu'après la rotation supplémentaire de la bague 2 sur l'arc de cercle formé par ledit plat 241. Pendant cette rotation supplémentaire, il n'y a pas de déplacement axial du manchon de commande 4, et donc de la seringue A, puisque le plat 241 n'est pas incliné. Même avec des tolérances de fabrication, on garantit ainsi que l'insertion est terminée avant que l'injection ne commence. Parallèlement, pendant cette rotation supplémentaire de la bague de commande 2, un second profil incliné interne 26, tel qu'une rampe, de la bague de commande 2 va coopérer avec une projection 235 de la bague de blocage 23 de la serrure d'injection et déplacer celle-ci hors de sa position de blocage pour libérer l'injection, lorsque la bague de commande 2 arrive à la fin de sa rotation supplémentaire. Ceci est également visible sur la figure 41. Avantageusement, la bague de commande 2 comporte trois seconds profils inclinés internes 26 disposés à 120° les uns des autres, et la bague de blocage 23 comporte trois projections 235 également disposées à 120° les unes des autres, une projection 235 respective coopérant avec un second profil incliné interne 26 respectif. Lorsque l'injection est déclenchée par la bague de blocage 23, la rotation de la bague de commande 2 est à nouveau bloquée par le coulisseau de commande 9. Avec le coulisseau de commande 9 dans la position de la figure 44, si l'utilisateur retire l'autoinjecteur de son corps alors que l'injection est en cours ou après injection mais avant la fin du retardateur, le ressort 12 du manchon actionneur 11 va solliciter ledit manchon actionneur 11 en retour hors du corps inférieur 10. Ce déplacement du manchon actionneur 11 va tirer le coulisseau de commande 9 axialement vers le bas sur la figure 44 par la coopération entre l'épaulement supérieur 119 et la projection 92 du coulisseau. Ainsi, la bague de commande 2 va à nouveau être libérée en rotation par le coulisseau de commande 9, et le ressort 3 va solliciter cette bague de commande davantage en rotation ce qui va provoquer la rétractation de la seringue et de l'aiguille à l'intérieur du corps. Le manchon actionneur 11, en fin de mouvement, sera verrouillé comme décrit précédemment. Ainsi, même si l'utilisateur retire l'autoinjecteur avant la fin de distribution du produit, le dispositif de sécurité aiguille est opérant. Dans un fonctionnement normal, l'injection se termine et comme cela sera décrit ci-après, la tige de piston 5 va libérer la rotation d'un déclencheur 19, éventuellement avec un certain retard si un dispositif retardateur est utilisé. A partir du moment où le déclencheur 19 a réalisé une rotation prédéfinie, une projection 191 du déclencheur 19 va coopérer avec l'épaulement supérieur 95 du coulisseau de commande 9, et ce coulisseau de commande 9 va être déplacé axialement vers le bas sur la figure 44, ce qui va libérer la rotation de la bague de commande 2 comme décrit précédemment. Les figures 45 et 46 illustrent la rétractation de l'aiguille avec la rotation de la bague 2 qui va amener la projection 44 du manchon de commande face à une rainure interne de la bague 2, ce qui provoquera, sous l'effet du ressort, le déplacement axial en retour du manchon de commande 4 à l'intérieur de la bague de commande 2 et donc la rétraction de la seringue et de l'aiguille. Les figures 19 à 26 illustrent schématiquement une serrure d'injection avantageuse. L'autoinjecteur comporte des moyens d'injection, comprenant notamment la tige de piston 5, le ressort d'injection 8 et la bague de blocage 23, ces moyens d'injection étant bloqués dans une position chargée par ladite serrure d'injection. Le déblocage de ladite serrure d'injection provoque alors l'actionnement desdits moyens d'injection et donc l'injection du produit fluide à travers l'aiguille. Comme représenté sur la figure 19, ladite serrure d'injection comporte un manchon de commande 4 disposé dans ledit corps central 1, ledit manchon de commande 4 contenant ladite tige de piston 5 et ledit ressort d'injection 8, ladite tige de piston 5 comportant un évidement radial 50 recevant au moins un élément de blocage 7 mobile entre une position de blocage et une position de déblocage. Dans la variante représenté il y trois éléments de blocage 7 sous forme de billes, mais un nombre différent d'éléments de blocage et des formes différentes de ces éléments de blocage sont envisageables. La description suivante sera néanmoins faite en référence à trois billes, sans que ceci soit limitatif. Lesdites billes 7 sont sollicitées radialement vers l'extérieur par ladite tige de piston 5 et sont retenues en position de blocage par une bague de blocage 23. Cette bague de blocage 23 est déplaçable axialement par rapport audit manchon de commande 4 pour libérer lesdites billes 7 et ainsi débloquer ladite serrure d'injection, permettant audit ressort d'injection de déplacer ladite tige de piston 5 vers sa position d'injection. La figure 20 montre la serrure d'injection dans la position de blocage. Le ressort d'injection 8 coopère d'une part avec la tige de piston 5 et d'autre part avec une pastille support 6. Cette pastille support 6 est formée par un anneau disposé autour de ladite tige de piston 5. La tige de piston 5 comporte un évidement périphérique 50, pourvu avantageusement d'une surface inclinée 51, formé par un rétrécissement du diamètre de ladite tige de piston 5. Cette tige de piston 5 est disposée à l'intérieur du corps de commande 4 et est susceptible d'être déplacée axialement vers la gauche sur la figure 20 pour pousser le piston de la seringue A à l'intérieur de la seringue et distribuer le produit fluide contenu dans ladite seringue à travers l'aiguille. Comme visible sur la figure 20, les billes 7 sont disposées dans ledit évidement 50 formé dans la tige de piston 5 et coopère donc avec d'une part la paroi inclinée 51 de la tige de piston 5 et d'autre part avec la surface supérieure 61 de ladite pastille support 6. La surface inclinée 51 de la tige de piston est au contact des billes 7 de sorte que sous l'effet du ressort comprimé 8, ladite surface inclinée 51 exerce une force de réaction F1 sur les billes 7, cette force F1 n'étant pas exactement axiale mais dirigée légèrement vers l'extérieur, sollicitant ainsi les billes 7 radialement vers l'extérieur de la position de blocage de la figure 20. La bague de blocage 23 est prévue radialement à l'extérieur des billes 7 pour bloquer radialement lesdites billes dans la position de blocage. En se référant plus particulièrement à la figure 22, on constate que les billes peuvent être disposées dans des logements du manchon de commande 4, la bague de blocage 23 comportant des projections 231, une pour chaque bille 7, qui viennent se positionner au contact des billes 7 pour éviter que celles-ci soient déplacées radialement vers l'extérieur. La pastille 6 transmet la force F3 du ressort 8 aux billes 7, et la bague de blocage 23 exerce une force de réaction F2 sur les billes 7 pour empêcher un déplacement radial de celles-ci. Ainsi, ce sont les billes 7 qui supportent tous les efforts exercés sur la serrure dans la position de blocage, avec un équilibre en trois points sous l'effet des forces F1, F2 et F3. Une telle serrure est particulièrement stable et robuste, et permet notamment de résister aux drops tests. Ces tests simulent le fait de laisser tomber l'autoinjecteur par terre après avoir retirer le capot 14, l'objectif étant d'éviter un déclenchement de la serrure d'injection lors de cette chute. En particulier, aucune force n'est exercée sur les pièces de structure de l'autoinjecteur, tel que le corps central 1 ou le corps inférieur 10. Cette serrure permet ainsi d'éviter un risque de démontage intempestif du dispositif pendant un transport ou une manipulation. Il est à noter que les billes 7 pourraient être remplacées par des éléments non sphériques mais de forme plus complexe, par exemple en forme de cylindre ou de haricot, afin d'améliorer encore la stabilité de la serrure. Dans ce cas, ces éléments mobiles non sphériques pourraient être réalisés en métal, par exemple par découpe à fil d'acier. Lorsque l'aiguille de la seringue a complètement pénétré le corps de l'utilisateur, et seulement après cette insertion totale, comme cela sera décrit plus tard, la bague de blocage 23 est déplacée selon la flèche El sur la figure 21. Ceci a pour effet de libérer les billes 7 de leur position de blocage, celles-ci étant alors déplacées radialement vers l'extérieur selon la flèche E2. En variante, la bague de blocage 23 pourrait aussi être déplacée en rotation vers une position où elle libère les billes. La pastille support 6 vient alors en butée contre un bord interne du manchon de commande 4 comme représenté par la flèche E3 sur la figure 21. Dans cette position, la tige de piston 5 n'est plus retenue par les billes 7 et elle est donc déplacée axialement, c'est-à-dire vers la gauche sur la figure 21, pour réaliser l'injection du produit. Les billes 7 ne peuvent plus revenir en position de blocage, empêchées par la pastille 6, comme visible sur la figure 21. Les figures 23 à 26 illustrent avec des vues légèrement différentes les deux positions de blocage et de déblocage de la serrure d'injection comme décrit ci-dessus en référence aux figures 20 et 21. La serrure d'injection représentée sur les figures 19 à 26 permet de déverrouiller une force importante exercée par un ressort comprimé, en l'occurrence le ressort d'injection 8, en exerçant une force relativement faible et aisément maitrisable sur la bague de blocage 23. En particulier, la force nécessaire pour déplacer ladite bague de blocage 23 en position de déblocage peut représenter seulement 10%, voire même seulement 5%, de la force exercée par le ressort d'injection 8. Ceci représente un rendement très important qui garantit un actionnement aisé et fiable du dispositif. Lorsque l'injection est terminée, c'est-à-dire lorsque la tige de piston 5 a atteint sa position d'extrémité dans laquelle le piston de la seringue A a été déplacé pour injecter le produit fluide, un déclencheur 19 est actionné pour rétracter la seringue et donc l'aiguille. Lors de la phase d'injection, un doigt de verrouillage 20 s'étend à travers le déclencheur 19 et dans le canal central 151 du corps supérieur 15. Un ressort retardateur 18, ici un ressort à spirale, sollicite ledit déclencheur 19 en rotation. Cette rotation est bloquée par le doigt de verrouillage 20, avantageusement de forme oblongue, qui est adapté à tourner ensemble avec ledit déclencheur 19, mais qui est bloqué en rotation par ledit canal central 151 du corps supérieur 15. Pendant la phase d'injection, la tige de piston 5 se déplace axialement, c'est-à-dire vers la gauche sur la figure 28. Au fur à mesure qu'elle se déplace, elle va tirer sur le fil 21 qui va donc s'étendre hors du canal 151. Tant que le doigt de verrouillage 20 est disposé à l'intérieur du canal central 151, la rotation du déclencheur 19 est bloquée. Lorsque la tige de piston 5 approche de la fin de course d'injection, le fil 21 est complètement tiré et tendu entre la tige de piston 5 et le doigt de verrouillage 20, et tout déplacement supplémentaire de la tige de piston 5 va donc déplacer axialement le doigt de verrouillage 20 hors dudit canal central 151. Lorsque la tige de piston 5 atteint position d'extrémité de fin d'injection, le doigt de verrouillage ne coopère plus avec le canal central 151, et le déclencheur 19 et le doigt de verrouillage peut alors tourner sous l'effet du ressort retardateur 18. Comme visible sur la figure 31, le déclencheur 19 comporte une rampe externe 190 inclinée qui peut comporter d'un côté une projection 191. Lorsque le déclencheur 19 aura réalisé une rotation prédéfinie, typiquement environ un tour, cette projection 191 va venir coopérer avec le coulisseau de commande 9, ce qui va déplacer celui-ci axialement et ainsi déclencher la rétractation de l'aiguille, comme cela a été décrit précédemment. Les figures 27 à 31 illustrent un dispositif retardateur avantageux. Ce dispositif retardateur, qui est optionnel dans un autoinjecteur, a principalement pour but de décaler dans le temps la rétractation de la seringue A et donc de l'aiguille hors du corps de l'utilisateur après la fin de l'injection du produit fluide à l'intérieur dudit corps. Ceci permet notamment une diffusion pendant quelques secondes du produit après son injection. Un tel retardateur procure aussi un bénéfice pour l'utilisateur, qui n'a plus à compter, par exemple jusqu'à 10, après son injection, le temps pris pour ce comptage pouvant être très variable d'un utilisateur à un autre. Avec un retardateur, on facilite la séquence d'utilisation d'un autoinjecteur. Le retardateur mécanique représenté sur les figures 27 à 31 permet de décaler ainsi de quelques secondes cette rétractation, ce retard étant prédéterminable. La figure 27 illustre une vue schématique en éclatée de ce dispositif retardateur. Celui-ci comprend le corps supérieur 15, plusieurs planétaires 16 avec plusieurs satellites 17, le ressort retardateur 18, le déclencheur 19, le doigt de verrouillage 20, le fil 21 et la tige de piston 5. C'est cette tige de piston 5 qui va réaliser l'actionnement du dispositif retardateur lorsqu'elle arrive en fin de course d'injection avec la totalité du produit qui a été injecté. La figure 28 montre le dispositif retardateur avant son actionnement. On voit que la tige d'actionnement 5 est connectée au doigt de verrouillage 20 par l'intermédiaire du fil 21. Dans cette position, le fil 21 et le doigt de verrouillage 20 s'étendent à l'intérieur d'un canal central 151 du corps supérieur 15 et dans le déclencheur 19. Le corps supérieur 15 comporte un engrenage 155 sur sa surface interne latérale, comme clairement visible sur la figure 30. Cet engrenage interne 155 du corps supérieur 15 coopère avec une pluralité de satellites 17 qui sont assemblés sur des planétaires 16. Dans l'exemple représenté sur la figure 28, il y plusieurs planétaires empilés axialement l'un sur l'autre. Les planétaires 16 comportent une plaque en forme de disque sur laquelle sont formées d'un côté des tiges de support de satellites 161 qui reçoivent chacune de manière rotative un satellite 17. Dans l'exemple représenté, il y a trois satellites 17 à chaque étage de sorte qu'il y a trois tiges 161. Chaque planétaire 16 associé à ses satellites 17 forme un étage du dispositif retardateur. De l'autre côté de la plaque en forme de disque, le planétaire 16 comporte un engrenage 162 adapté à coopérer avec les satellites 17 de l'étage adjacent. Ainsi, comme visible sur la figure 30, le dispositif retardateur utilise le principe des trains épicycloïdaux. Chaque étage de ce dispositif permet de démultiplier et/ou ralentir les rotations de l'étage précédent. Lorsqu'un dispositif retardateur est utilisé, le déclencheur 19 coopère avec un premier planétaire 16, dont les tiges 161 s'étendent à l'intérieur dudit déclencheur 19. L'engrenage 162 de ce premier planétaire 16 coopère alors avec les satellites d'un second planétaire adjacent, qui coopèrent avec l'engrenage latéral 155 du corps supérieur 15, démultipliant ainsi la rotation du premier planétaire et donc du déclencheur, et donc freinant cette rotation. Chaque étage supplémentaire du train épicycloïdal formant le retardateur va davantage démultiplier ces rotations, et donc davantage freiner la rotation du déclencheur 19. Ainsi, avec quatre étages comme représenté sur les figures, on peut ramener à un seul tour la rotation du déclencheur 19 alors que le dernier planétaire 16 disposé tout au fond du corps supérieur 15 réalisera simultanément environ cinquante tours. Selon le nombre d'étages et/ou selon de nombre de satellites et/ou selon la forme des planétaires et/ou selon les dimensions des engrenages en jeu, on peut régler assez précisément le retard entre le moment où le dispositif retardateur est déclenché et le moment où le déclencheur 19 aura réalisé sa rotation prédéfinie pour déclencher la rétractation de la seringue, comme cela sera explique ultérieurement. Un freinage par frottements peut aussi être prévu, par exemple entre les satellites 17 et l'engrenage interne 155 du corps supérieur 15. Le dispositif retardateur permet donc de décaler d'un temps prédéterminé le moment où ledit déclencheur va actionner la rétractation de l'aiguille, à partir du moment où la phase d'injection est terminée. Il est à noter que le principe du fil déployable connecté d'une part à la tige de piston 5 et d'autre part au doigt de verrouillage 20, peut être utilisé sans le système de train épicycloïdal tel que représenté sur les figures 27 à 31. Ce fil, très peu encombrant, permet de garantir que la rétractation de l'aiguille ne commence qu'une fois la phase d'injection totalement terminée, en permettant notamment de compenser d'éventuelles tolérances de fabrication. Plus généralement, l'utilisation d'un fil permet de réduire l'encombrement du dispositif. De ce fait, on peut l'utiliser avantageusement pour différentes fonctions dans un autoinjecteur, dès lors qu'on a besoin de tirer une pièce par rapport à une autre. Selon un aspect avantageux, la coque externe 22 comporte plusieurs indicateurs qui permettent d'informer l'utilisateur de l'avancement des séquences de piquage, d'injection et de rétractation. En cas d'utilisation d'un dispositif retardateur, on peut aussi prévoir un affichage dudit retard. Ainsi, comme visible sur les figures 2a à 2f, la coque externe 22 peut comporter plusieurs fenêtres de visualisation, en l'occurrence trois fenêtres 221, 222, 223, qui permettent de visualiser des éléments mobiles lors des différentes phases d'actionnement, ces éléments comportant des indicateurs, typiquement des couleurs. Ainsi, le coulisseau de commande 9, qui au repos est dans une première position par rapport au corps central 1, se déplace axialement vers une seconde position lors du déplacement du manchon actionneur 11. Il reste ensuite dans cette seconde position pendant toute la phase d'injection, et revient en direction de sa première position lors de la rétractation de l'aiguille. Ce n'est que lorsque le manchon actionneur retourne à sa position projetée, que le coulisseau de commande atteint cette première position. Ce coulisseau de commande 9 peut comporter un ou plusieurs indicateurs de couleur, par exemple une zone rouge come visible sur la figure 1. Ce coulisseau peut donc être utilisé pour indiquer d'une part la position projetée du manchon actionneur 11 (première position) et d'autre part la phase de piquage et d'injection (seconde position). Le déclencheur 19, qui déclenche la rétractation de l'aiguille en fin d'injection, peut aussi comporter un indicateur, par exemple une zone rouge, qui s'affiche lorsque ledit déclencheur a réalisé sa rotation prédéfinie et ainsi actionné la rétractation de l'aiguille. Ainsi, la première fenêtre de visualisation 221 peut être la fenêtre de fin d'injection, c'est-à-dire que lorsqu'une couleur prédéfinie, par exemple le rouge, apparaît dans la fenêtre 221, l'injection est terminée et la seringue a été rétractée. L'utilisateur sait donc que lorsque cette première fenêtre de visualisation est rouge, il peut retirer l'autoinjecteur en toute sécurité de son corps. Cette indication peut par exemple être fournie par le déclencheur 19. La seconde fenêtre de visualisation 222 peut être celle des phases de piquage et d'injection, qui passe au rouge pendant du début de la phase de piquage à la fin de la phase d'injection. Ceci permet d'éviter que l'utilisateur ne retire l'autoinjecteur de son corps pendant ces phases, qui peuvent durer plusieurs secondes. Cette indication peut être fournie par le coulisseau actionneur 9. La troisième fenêtre de visualisation 223 peut être celle du manchon actionneur 11, avec le rouge affiché lorsque le manchon actionneur 11 est dans sa position projetée hors du corps inférieur. Cette troisième fenêtre de visualisation 223 est donc rouge avant actionnement, puis à nouveau après utilisation, lorsque le manchon actionneur 11 est verrouillé en position de sécurité. Cette indication peut être fournie par le coulisseau de commande 9. Dans l'exemple représenté, la zone rouge du coulisseau actionneur 9 passe de la troisième fenêtre de visualisation 223, avant actionnement (figure 2a) à la seconde fenêtre de visualisation 222 (figure 2c) lorsque le manchon actionneur est en position d'actionnement où il déclenche la phase de piquage. Pendant cette transition, ladite zone rouge n'est pas visible, étant située entre lesdites fenêtres 223 et 222 (figure 2b). Pendant les phases de piquage et d'injection, le coulisseau de commande reste dans sa seconde position (figure 2c & figure 2d). Lorsque le coulisseau de commande 9 est à nouveau déplacé axialement vers sa première position par le déclencheur 19, pour actionner la rétractation de l'aiguille, la zone rouge repasse entre la seconde fenêtre 222 à la troisième fenêtre 223, étant à nouveau invisible (figure 2e), pour finalement réapparaitre dans la troisième fenêtre 223 lorsque le manchon actionneur est verrouillé en position projetée (figure 2f). Dans cette configuration, la combinaison du rouge dans les première et troisième fenêtres de visualisation 221 et 223 garantit la fin du processus d'utilisation de l'autoinjecteur, avec l'aiguille rétractée et le manchon actionneur 11 verrouillé, ce qui garantit une sécurité optimale. Bien entendu, d'autres moyens d'affichage ou d'indication sont aussi possibles, et ladite coque externe 22 peut comporter un nombre quelconque de fenêtre de visualisation, de formes et de dimensions quelconques, et qui pourraient être positionnées différemment de la variante représentée sur les figures. Eventuellement, dans la première fenêtre de visualisation 221 ou dans une fenêtre de visualisation supplémentaire, on peut prévoir d'afficher l'état du dispositif retardateur, par exemple avec un décompte. Celui-ci pourrait être réalisé par exemple avec des valeurs numériques inscrites sur le bord latéral externe du déclencheur qui passe progressivement dans une fenêtre de visualisation appropriée et qui affiche en seconde le décompte du retardateur. D'autres variantes sont bien entendu également possibles. Cette coque externe 22 peut aussi comporter un ou des boutons de piquage et/ou de rétractation de l'aiguille, si l'autoinjecteur prévoit de tels boutons pour réaliser le piquage et/ou la rétractation de l'aiguille. La coque externe 22 pourrait aussi comporter un indicateur de température du produit à injecter. En effet, beaucoup de produits à injecter sont stockés à 8° et il est souvent recommandé de les sortir 30-60 min a l'avance. Si le produit est trop froid au moment de l'injection, ceci peut provoquer des douleurs chez le patient. Par exemple, la coque 22 pourrait comporter un affichage de la température du réservoir contenant le produit à injecter. En variante, on pourrait aussi prévoir une étiquette qui change de couleur avec la température. Cet indicateur de température pourrait être prévu sur la coque, ou sur le réservoir, notamment la seringue, et être visible à travers une fenêtre de la coque. La présente invention s'applique notamment pour les traitements des maladies auto-immunes, par exemple du type arthrites rhumatoïdes, scléroses multiples, maladie de Crohn, pour les traitements contre le cancer, pour les traitements antiviraux, par exemple du type hépatites, pour les traitements contre le diabète, pour les traitements contre l'anémie ou pour les traitements de crises, par exemple en cas de choc anaphylactique. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation avantageux de celle-ci, qui combine plusieurs modules fonctionnels, il est entendu que les différents modules décrits peuvent être utilisés indépendamment les uns des autres. En particulier, le manchon actionneur et/ou le dispositif de déplacement de seringue pour le piquage et/ou la rétractation et/ou la serrure d'injection et/ou le dispositif retardateur pourrait être utilisé indépendamment les uns des autres. Le piquage de l'aiguille et/ou la rétractation de l'aiguille après injection pourrait être commandé par un ou plusieurs bouton(s). D'autres modifications sont également possibles pour l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées | Autoinjecteur comportant un corps inférieur (10) recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie (A), ledit autoinjecteur comportant: - des moyens d'injection (5, 8) pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection, - un dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) pour rétracter ladite aiguille hors du corps de l'utilisateur après injection du produit fluide, un déclencheur (19), actionné par lesdits moyens d'injection, actionnant ledit dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) après injection du produit fluide pour rétracter ladite aiguille, ledit autoinjecteur comportant un dispositif retardateur (15, 16, 17) adapté à retarder pendant un temps prédéterminé l'actionnement dudit dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) par ledit déclencheur (19) après injection du produit fluide, pour retarder la rétractation de ladite aiguille dudit temps prédéterminé après la fin de l'injection. | 1.- Autoinjecteur comportant un corps inférieur (10) recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie (A), ledit autoinjecteur comportant: - des moyens d'injection (5, 8) pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection, - un dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) pour rétracter ladite aiguille hors du corps de l'utilisateur après injection du produit fluide, un déclencheur (19), actionné par lesdits moyens d'injection, actionnant ledit dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) après injection du produit fluide pour rétracter ladite aiguille, caractérisé en ce que ledit autoinjecteur comporte un dispositif retardateur (15, 16, 17) adapté à retarder pendant un temps prédéterminé l'actionnement dudit dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) par ledit déclencheur (19) après injection du produit fluide, pour retarder la rétractation de ladite aiguille dudit temps prédéterminé après la fin de l'injection. 2.- Autoinjecteur selon la 1, dans lequel ledit déclencheur (19) est sollicité en rotation par un ressort retardateur (18), un doigt de verrouillage (20) disposé dans ledit canal central (151) bloquant ladite rotation dudit déclencheur (15). 3.- Autoinjecteur selon la 2, dans lequel ledit doigt de verrouillage (20) est retiré dudit manchon central (151) par lesdits moyens d'injection (5, 8), en fin d'injection. 4.- Autoinjecteur selon la 2 ou 3, dans lequel lesdits moyens d'injection comportent une tige de piston (5) reliée audit doigt de verrouillage (20) par un fil (21). 5.- Autoinjecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit déclencheur (19) comporte une projection (191) adaptée à actionner ledit dispositif de déplacement de réservoir après une rotation prédéfinie dudit déclencheur (19). 6.- Autoinjecteur selon la 5, dans lequel ladite projection (191) est formée sur une rampe externe inclinée (190) du déclencheur (19), ladite projection déplaçant axialement un coulisseau de commande (9) du dispositif de déplacement de réservoir. 7.- Autoinjecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit dispositif retardateur comporte un train épicycloïdal (16, 17) ayant au moins un, avantageusement quatre, étage(s). 8.- Autoinjecteur selon la 7, dans lequel chaque étage dudit train épicycloïdal comporte un planétaire (16) associé à au moins un, avantageusement trois, satellite(s) (17). 9.- Autoinjecteur selon la 8, dans lequel chaque planétaire (16) comporte sur un coté au moins une tige (161), chaque tige (161) recevant de manière rotative un satellite (17), et sur l'autre coté un engrenage (162) coopérant avec les satellites (17) de l'étage adjacent. 10.- Autoinjecteur selon la 8 ou 9, dans lequel ledit dispositif retardateur comporte un corps supérieur (15) pourvu d'unmanchon central (151) et d'un engrenage (155) sur sa surface interne latérale, ledit engrenage (155) coopérant avec lesdits satellites (17). 11.- Autoinjecteur selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel ledit train épicycloïdal comporte au moins deux planétaires (16), un premier planétaire étant entrainé en rotation par ledit déclencheur (19), les satellites (17) dudit premier planétaire entrainant en rotation ledit second planétaire, la rotation dudit second planétaire étant démultipliée pour freiner la rotation du déclencheur (19). | A | A61 | A61M | A61M 5 | A61M 5/20 |
FR2981428 | A1 | PROJECTEUR D'ATTERRISSAGE A DIODE ELECTROLUMINESCENTE | 20,130,419 | La présente invention se rapporte à un module lumineux utilisant des diodes électroluminescentes comme source lumineuse et à une combinaison d'une optique de réflexion et d'une optique de réfraction pour produire la configuration souhaitée de la lumière qui sort. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les projecteurs d'atterrissage d'aéronef sont destinés principalement à éclairer la piste d'atterrissage directement devant l'aéronef, en ayant comme fonction secondaire de faire en sorte que l'aéronef soit visible d'un autre aéronef. Pour des aéronefs de dimensions petites, il peut y avoir un projecteur d'atterrissage unique, monté à proximité d'une partie inférieure de l'avant de l'aéronef. Pour un aéronef plus grand, il peut y avoir de multiples projecteurs d'atterrissage, montés sur le côté inférieur de l'aéronef on à proximité de celui-ci, normalement près du train d'atterrissage et de la face inférieure des ailes près du fuselage, bien que l'on puisse utiliser d'autres emplacements. En général, les projecteurs d'atterrissage doivent être extrêmement brillants dans une plage de surface ou angulaire directement devant l'aéronef (désigné parfois comme étant le "point chaud"), ainsi qu'exiger aussi peu de puissance électrique que possible, être légers et durables et avoir des durées de vie relativement grandes. Historiquement, la plupart des projecteurs d'atterrissage ont utilisé des sources de lumière incandescente dans la configuration d'ampoules "PAR', qui comprend un réflecteur parabolique aluminisé. De la lumière quittant le filament et allant vers la partie transparente de l'ampoule quitte l'ampoule et de la lumière, qui manque la partie transparente de l'ampoule, se réfléchit généralement sur le réflecteur parabolique et sort de l'ampoule suivant un faisceau, d'une manière générale, collimaté, qui est superposé à la lumière sortant directement du filament. En général, ces ampoules tendent à produire un seul "point chaud" brillant directement devant l'aéronef avec très peu d'éclairage ailleurs. Il y a eu de nombreuses tentatives d'utiliser des 15 DELs comme source lumineuse pour diverses applications. C'est ainsi, par exemple, que des feux de véhicule ou des systèmes de feu de véhicule à base de DEL sont décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 7 686 486 (Tessnow), dans la demande de brevet aux Etats-Unis 20 d'Amérique publiée sous le n° 2005/0073849 (Rhoads), dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 7 806 562 (Behr), dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique publiée sous le n° 2009/0213606 (Coushaine), dans le brevet des Et,Lb Unis d'Amérique n° 7 896 532 (Hsu), dans 25 le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 7 134 774 (Iwasaki). Des exemples de spots lumineux à DEL sont décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 6 814 470 (Rizkin) et dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 7 758 204 (Klipstein). Des exemples de composants pour des feux à 30 base de DEL comprennent une lentille toroïdale décrite dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique publiée sous le n° 2008/0310166 (Chinniah), un dispositif de multiplication de source lumineuse décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 965 488 (Hihi), et un élément réflecteur formé de parties de multiples ellipsoïdes décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 7 753 574 (Meyrenaud). Un module à titre d'exemple qui met en oeuvre une matrice linéaire de cinq DELs ayant un circuit de commande, et émettant du centre d'un boîtier cylindrique de 50 mm de diamètre, est vendu couramment sous le nom "JOULE (marque de fabrique) JFL2 LED System" par Osram Sylvania Inc. à Danvers, Etats-Unis d'Amérique.
On .a un besoin pressant de systèmes de DEL encore perfectionnés. En comparaison de systèmes classiques incandescents à base d'ampoule, les systèmes de DEL peuvent être plus petits, peuvent avoir des durées de vie significativement plus grandes, peuvent avoir besoin de significativement moins de puissance électrique pour fonctionner et peuvent procurer un éclairage supplémentaire dans des régions visibles autres que le "point chaud" directement devant l'aéronef. RESUME DE L'INVENTION L'invention a pour objet un module lumineux, caractérisé en ce qu'il comprend une matrice de DEL centrée sur un axe longitudinal horizontal, la matrice de DEL émettant de la lumière suivant une répartition angulaire centrée sur l'axe longitudinal ; une lentille montée au voisinage longitudinalement de la matrice de DEL pour recevoir de la lumière émise par la matrice de DEL, la lentille ayant une épaisseur, qui est un maximum à l'axe longitudinal et décroît de manière monotone en s'éloignant de l'axe longitudinal ; et une surface réfléchissante allant, d'une manière générale, de la matrice de DEL à la lentille ; dans lequel, à proximité de la matrice de DEL, la surface réfléchissante a un diamètre latéral égal, d'une manière générale, à une dimension extérieure latérale de la lentille ; dans lequel la surface réfléchissante a une courbure de base, qui est un paraboloïde centré sur l'axe longitudinal et ayant un foyer au centre de la matrice de DEL ; dans lequel la surface réfléchissante comprend une pluralité de facettes superposées sur la courbure de base ; dans lequel les facettes réfléchissent de la lumière en une répartition à proximité de l'axe longitudinal et comprenant de la lumière, qui est dirigée en s'éloignant davantage de l'axe longitudinal dans les deux directions latérales et vers le bas ; dans lequel la lentille est supportée par un couvercle, d'une manière générale, transparent ; dans lequel le couvercle comprend une partie périphérique, qui entoure circonférentiellement latéralement la lentille, et a partout une épaisseur, d'une manière générale, constante ; et dans lequel la partie périphérique et la lentille font toutes deux partie intégrante du couvercle. De préférence : - la matrice de DEL est oblongue le long d'un axe latéral horizontal ; de la lumière émise par la matrice de DEL qui passe à travers la lentille en sort sous la forme d'une lumière, d'une manière générale, collimatée ; et la lumière, d'une manière générale, L.ilimatée a une répartition de lentille pour le champ distant, qui est, d'une manière générale, centrée sur l'axe longitudinal et est oblongue le long de l'axe latéral horizontal ; - de la lumière émise par la matrice de DEL, qui se réfléchit de la surface réfléchissante, sort sous la forme de lumière collimatée nominalement ; et la lumière collimatée nominalement comprend une partie collimatée, d'une manière générale, à proximité de la distribution pour le champ distant et comprend une partie légèrement décollimatée vers les côtés latéraux et en dessous de la distribution pour le champ distant ; la lentille a un plan focal avant à la matrice de DEL et un point focal avant au centre de la matrice de DEL ; - la lentille est plan-convexe ; une face plane de la lentille fait face à la matrice de DEL ; et une face convexe de la lentille est éloignée de la matrice de DEL et comprend un composant asphérique ; - le composant asphérique de la face convexe de la lentille est dissymétrique suivant des sections transversales horizontale et verticale ; le composant asphérique suivant la section transversale verticale facilite la correction de l'aberration sphérique ; et le composant asphérique suivant la section transversale horizontale facilite la diffusabilité d'une répartition pour le champ distant de la lumière passant dans la lentille, de manière à ce que des emplacements sombres entre des émetteurs voisins de la matrice de DEL ne produisent pas des emplacements sombres dans la répartition pour le champ distant de la lumière ; - une distance longitudinale entre un bord latéral extérieur de la partie périphérique et la matrice de DEL est plus grande qu'une distance longitudinale entre un boLc -.1téral intérieur de la partie périphérique cL matrice de DEL ; - la lentille a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, circulaire ; et la partie périphérique a un bord latéral intérieur, d'une manière générale, circulaire ; - la partie périphérique a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, circulaire ; - la lentille a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, rectangulaire et la partie périphérique a un bord latéral intérieur, d'une manière générale, rectangulaire ; - la partie périphérique a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, rectangulaire ; - en comparaison de réflexions de lumière de la 5 matrice de DEL sur une surface virtuelle conformée en paraboloïde à courbure de base, des réflexions de lumière de la matrice de DEL sur les facettes comprennent de la lumière, qui est orientée d'une manière plus éloignée de l'axe longitudinal dans les deux directions latérales et 10 vers le bas ; et - en comparaison de la courbure de base, les facettes comprennent des inclinaisons et des courbures supplémentaires, dont certaines sont dissymétriques dans les directions horizontale et verticale. 15 DESCRIPTION SUCCINCTE DES DESSINS Les buts, caractéristiques et avantages précédents, ainsi que d'autres décrits dans le présent mémoire, apparaîtront dans la description qui va suivre de modes de réalisations particuliers qui y sont décrits tels 20 qu'illustrés dans les dessins annexés, dans lesquels des mêmes repères se rapportent à de mêmes parties dans les diverses vues. Les dessins ne sont pas nécessairement à l'échelle, l'accent étant mis au contraire sur l'illustration des principes décrits dans le présent 25 mémoire. La figure 1 est une vue éclatée d'un module lumineux à titre d'exemple. La figure 2 est une vue en coupe transversale horizontale du module lumineux de la figure 1. 30 La figure 3 est une vue en coupe transversale verticale du module lumineux de la figure 1. La figure 4 est une vue en coupe transversale horizontale du module lumineux de la figure 1, analogue à la figure 2, mais représentant seulement une tranche des surfaces optiques. La figure 5 est un graphique de contour en deux dimensions de l'intensité de la lumière sortant du module 5 lumineux par les lentilles. La figure 6 est un graphique de contour en deux dimensions à titre d'exemple de l'intensité de la lumière sortant du module lumineux après réflexion sur la surface réfléchissante à facettes. 10 La figure 7 est un organigramme décrivant le fonctionnement général du module lumineux de la figure 1. La figure 8 est une vue en élévation d'un couvercle, qui a une délimitation, d'une manière générale, rectangulaire entre la lentille dans la partie centrale 15 et la partie périphérique. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Dans ce mémoire, les termes de direction "haut", "bas", "sommet", "fond", "côté", "latéral", "longitudinal" et analogue sont utilisés pour décrire les orientations 20 absolues et relatives d'éléments particuliers. Dans ces descriptions, on présume que le module lumineux est, pour un projecteur d'atterrissage, monté à l'avant d'un aéronef en ayant un faisceau de sortie, qui est, d'une manière générale, directement horizontal en avant de 25 l'aéronef. Bien qu'il puisse y avoir de petites inclinaisons s'écartant de l'horizontale pure, on présumera dans ce mémoire qu'un axe longitudinal du projecteur d'atterrissage est dénoté comme étant horizontal. Il va de soi que, bien que des descriptions 30 de ce genre procurent des orientations qui se produisent typiquement, d'autres orientations sont certainement possibles. Les termes descriptifs notés, tels qu'utilisés dans le présent mémoire, s'appliquent encore au projecteur d'atterrissage, même si le projecteur d'atterrissage a une orientation autre que celle lorsqu'il est monté à l'avant d'un aéronef ou n'est pas installé dans son orientation typique. Dans d'autres applications, le modèle lumineux décrit peut être utilisé pour des feux ou des phares antibrouillard d'automobiles. On décrit un module léger, propre à être utilisé comme projecteur d'atterrissage et utilisant une matrice oblongue de diodes électroluminescentes (DELs) comme source lumineuse. De la lumière provenant des. DELs est dirigée en direction d'un couvercle transparent. Le couvercle peut comprendre une lentille plan-convexe en son centre, pour collimater nominalement la lumière provenant des DELs. Le couvercle peut comprendre aussi une région périphérique, d'une manière générale, sans structuration entourant circonférentiellement latéralement la lentille. Une surface réfléchissante à facettes et ayant une courbure de base, d'une manière générale, parabolique, peut s'étendre circonférentiellement autour d'un axe longitudinal du projecteur d'atterrissage en allant des DELs au couvercle. De la lumière sortant des DELs, suivant un angle de sortie relativement grand, se réfléchit sur la surface réfléchissante à facettes et se transmet en passant à travers la région 1-ni-Ï.,hérique, d'une manière générale, sans structuration du couvercle. Tandis que la plus grande partie de la lumière provenant des DELs se termine en un point chaud à proximité de l'axe longitudinal, les facettes sur la surface réfléchissante peuvent décollimater et/ou rediriger une partie de la lumière en l'éloignant du point chaud vers des côtés latéraux et vers une région en dessous de l'axe longitudinal, ce qui, pour un projecteur d'atterrissage d'aéronef, peut être utile pour manoeuvrer lorsque l'aéronef est au sol.
Le paragraphe ci-dessus est simplement une généralisation de plusieurs des éléments et caractéristiques décrits en détail ci-dessous, qui ne doivent pas être considérés comme limitatifs en quelle 5 que façon que ce soit. La figure 1 est une vue éclatée d'un module 1 lumineux à titre d'exemple. La figure 2 est une vue en coupe transversale horizontale du module 1 lumineux de la figure 1. La figure 3 est vue en coupe transversale du 10 module 1 lumineux de la figure 1. Pour ce qui concerne les termes "horizontal" et "vertical", on notera que dans son utilisation réelle le module 1 lumineux peut être un projecteur d'atterrissage à monter à l'avant d'un aéronef. Pour d'autres applications, le module 1 lumineux 15 peut être. un phare ou un feu antibrouillard monté à l'avant d'une automobile ou d'un autre véhicule. La source lumineuse du module 1 lumineux est une matrice 2 de diodes électroluminescentes, ou DELs. On notera que dans la plupart des cas, les DELs de la 20 matrice peuvent émettre de la lumière directement dans l'air. Dans d'autres cas, les DELs peuvent émettre de la lumière dans de petits hémisphères en verre ou en matière plastique, qui sont fixés aux surfaces d'émission des DELs iniividuels ou qui en sont proches. 25 En général, la matrice 2 de DEL peut être oblongue dans une dimension, telle que pour une matrice 2 linéaire de DELs individuelle. C'est ainsi, par exemple, que la matrice 2 de DEL peut comprendre une rangée de cinq DELs individuelle, agencée suivant une configuration de 1 30 par 5. Les optiques du module 1 lumineux font, en général, que la matrice 2 de DEL reste oblongue, de sorte qu'un rapport d'aspect particulier de la surface spécifique des DELs de la matrice 2 de DEL se traduit grossièrement par le même rapport d'aspect dans la répartition angulaire de ce que l'on appelle le "point chaud", qui sort du module 1 lumineux. Mathématiquement, pour une dimension x ou y particulière, la répartition angulaire en radians est grossièrement égale à une dimension linéaire de la DEL divisée par une distance focale de l'optique de collimation. A partir de cette relation, il devient clair que, si la source lumineuse à DEL est cinq fois plus grande dans x que dans y, la répartition angulaire de la lumière quittant le module 1 lumineux peut être grossièrement cinq fois plus large dans x que dans y. En variante, la matrice 2 de DEL peut être carrée plutôt qu'oblongue ou peut être regroupée autour d'un axe 9 longitudinal du module 1 lumineux. La matrice 2 de DEL peut comprendre ce que l'on appelle des DELs de "lumière blanche". Typiquement, une DEL de lumière blanche comprend une source lumineuse qui émet de la lumière dans les parties bleues ou violettes du spectre et comprend une substance luminescente qui absorbe la lumière de la source bleue ou violette et réémet de la lumière sur une partie relativement large du spectre, typiquement dans les longueurs d'ondes jaunes. Lorsque vu par l'oeil de l'homme, de la lumière provenant d'une DEL de lumière blanche apparaît bien, d'une manière générale, blanche, bit-..-11 qu'il puisse y avoir une teinte bleuâtre de la lumière provenant de la lumière émise par la source mélangée à la lumière émise par la substance luminescence. Les caractéristiques spectrales de DELs de lumière blanche peuvent être bien appropriées à l'application d'un module 1 lumineux et peuvent faciliter l'obtention d'un contraste très grand entre la piste d'atterrissage et toute ligne qui y est peinte. Le montage physique de la matrice 2 de DEL peut varier suivant les besoins. Dans certains cas, la matrice 2 de DEL peut être centrée sur une surface plate d'un support cylindrique, d'une manière générale, en forme de pastille et peut émettre de la lumière ayant une répartition angulaire qui est centrée autour d'un axe 9 longitudinal du montage cylindrique en forme de pastille.
Il va de soi que l'on peut utiliser tout aussi bien d'autres montages physiques appropriés. Comme exemple, une matrice 2 de DEL disponible dans le commerce, qui peut convenir en vue d'être utilisée dans le module 1 lumineux, est vendue couramment sous la dénomination "JOULE (marque de fabrique)JFL2 LED System" par Osram Sylvania Inc. de Danvers, Etats-Unis d'Amérique. Le JFL2 comprend une matrice 2 linéaire de cinq DELs ayant un circuit de commande, émettant du centre d'un boîtier cylindrique d'un diamètre de 50 mm.
Le JFL2 accepte des tensions d'entrée comprises entre 9 et 19 volts, et utilise une puissance dè 14 watts. Il y a une dissipation de chaleur appropriée dans le JFL2. En particulier, le JFL2 a une durée de vie typique prévue d'environ 5 000 heures, ce qui est significativement plus long que la plupart des modules lumineux incandescents, qui peuvent typiquement durer seulement 25 heures. Actuellement, un JFL2 typique a un flux lumineux typiquement d'environ 600 lumens, après montage. En général, comme les DELs devienneilL de plus en plus efficaces avec le temps, on doit s'attendre à ce que ce flux lumineux augmente, tel qu'à 750 lumens, 1 000 lumens ou 1 250 lumens ou plus. On notera que le JFL2 est simplement un exemple d'une matrice 2 de DEL appropriée ; on peut utiliser tout aussi bien d'autres matrices de DEL appropriées. Suivant l'emplacement et la direction de la lumière émise par la matrice 2 de DEL, la lumière émise peut arriver sur l'un de trois emplacements : à une face incidente d'une lentille au centre d'un couvercle transparent, à une surface de réflexion à facettes qui entoure circonférentiellement une partie de l'axe 9 longitudinal ou à une région annulaire entre les deux emplacements mentionnés ci-dessus.
On notera que de la lumière, qui entre dans la région annulaire directement à partir de la matrice 2 de DEL, ne contribue pas généralement d'une manière significative à la sortie d'une lumière utile et peut être considérée comme gaspillée. En général, un choix de la dimension et de l'emplacement du composant peut réduire ou éliminer cet état particulier. C'est ainsi, par exemple, que déplacer la face d'incidence de la lentille pour la rapprocher de la matrice 2 de DEL peut réduire cet état, tout comme éloigner la surface de réflexion à facettes longitudinalement de la matrice 2 de DEL. Comme on peut se rendre maître activement de cette condition pendant la phase de conception du module 1 lumineux, on se concentra ci-dessous sur les deux conditions restantes, qui contribuent toutes deux à la répartition de la lumière qui sort : (1) lumière quittant la matrice 2 de DEL à de petits angles de sortie (c'est-à-dire avec une déviation angulaire relativement petite s'éloignant de l'axe 9 longitudinal du module 1 lumineux) passant de la lentille au centre du couvercle tant généralement collimatée, et (2) lumière quittant la matrice 2 de DEL à de grands angles de sortie se réfléchissant sur la surface de réflexion à facettes en étant collimatée nominalement, et passant à travers une partie périphérique du couvercle. On décrira d'abord les 30 éléments optiques particuliers du module 1 lumineux, puis on discutera des deux conditions mentionnées ci-dessus. Le couvercle 3, d'une manière générale transparent, peut être un élément moulé en matière plastique ou en verre, qui comprend une lentille dans sa partie centrale (c'est-à-dire la partie qui entoure l'axe 9 longitudinal du module 1 lumineux), et une partie 5 périphérique qui entoure la lentille 4. Les matériaux peuvent comprendre toute matière plastique appropriée, telle qu'un polycarbonate, ou du verre, tel qu'un verre crown comme BK7, ou un verre flint comme SF6. En général, les matériaux optiques appropriés ont typiquement un indice de réfraction dans la partie visible du spectre compris entre environ 1,4 et environ 1,9. En variante, on peut fabriquer la lentille séparément du couvercle 3 et on peut la maintenir en place ou la supporter par le couvercle 3. Comme autre variante, on peut supporter la lentille 4 par d'autres supports mécaniques, qui maintiennent en place longitudinalement au voisinage de la matrice 2 de DEL. Dans certains cas, le couvercle 3, d'une manière générale transparent, peut servir à rendre étanche le module 1 lumineux et peut aider à protéger la matrice 2 de DEL et son électronique associée des éléments naturels, tels que l'humidité et la pollution. D'une manière avantageuse, le couvercle 3 transparent peut supporter physiquement la lentille 4 sans éléments supplémentaires, tels que des "bras d'araignée" ou d'autres L dures filamentaires, qui partent radialement de la lentille 4. La lentille 4 peut être une lentille positive. Une lentille 4 de ce genre peut avoir une épaisseur qui a un maximum à l'axe 9 longitudinal et décroît d'une manière monotone en s'éloignant de l'axe 9 longitudinal. En général, pour une lentille positive, le centre de la lentille est plus épais qu'un bord latéral de la lentille. Une forme préférée de la lentille est plan-convexe, le côté, d'une manière général plat, faisant face à la matrice 2 de DEL et le côté convexe étant éloigné de la matrice 2 de DEL. Une configuration de ce genre peut être préférée pour des considérations optiques parce que, pour une lentille de collimation, une lentille plan-convexe, ayant une source lumineuse faisant face au côté plat et un faisceau collimaté émergeant du côté courbé, a un coma réduit, en comparaison d'une lentille biconvexe ou d'une lentille plan-convexe orientée en sens contraire. On notera que le coma est une aberration de front d'ondes, et qu'une réduction des aberrations de front d'ondes pour un élément entraîne généralement des tolérances plus grandes, lorsqu'on fabrique et on aligne l'élément. On peut aussi préférer une configuration de ce genre pour des considérations de fabrication, parce que certaines opérations particulières de moulage peuvent être plus simples si elles comprennent un côté plat de la lentille plutôt qu'un côté courbé. Pour une lentille 4 plan-convexe dans l'air, la distance focale est donnée par le (indice de réfraction moins 1), multiplié par le rayon de courbure du côté convexe. Si la matrice 2 de DEL est placée dans le plan focal de la lentille 4, de la lumière émise par la matrice 2 de DEL sort de la lentille en étant, d'une manière générale, collim- _,-, Si la matrice 2 de DEL est centrée sur l'axe 9 longitudinal du module 1 lumineux, la lumière, d'une manière générale collimatée, peut avoir une répartition pour le champ distant, qui est, d'une manière générale, centrée sur l'axe 9 longitudinal. Comme la DEL est oblongue le long de l'axe horizontal, la répartition du champ distant peut aussi être oblongue sur l'axe horizontal. On notera que, même si la lumière émergeante peut être collimatée, la répartition de la lumière peut avoir un étalement angulaire fini (différent de zéro). Cela se produit comme une conséquence naturelle de la collimation d'une source de grande dimension. En général, après collimation par un élément ayant une distance focale "F", une source de grande dimension ayant une dimension "X" produira une répartition collimatée ayant un étalement angulaire en radians donné par X/F. L'étalement angulaire est d'autant plus grand que la source lumineuse est plus grande. Des valeurs typiques de l'étalement angulaire provenant d'un module 1 lumineux peuvent être des largeurs pleines d'environ 12 degrés dans la direction horizontale et d'environ 6 degrés dans la direction verticale mesurées en simulation à 10% de la valeur de candela du pic. Il va de soi que ces valeurs numériques sont simplement des exemples et que l'on peut utiliser aussi d'autres valeurs numériques. La lentille 4 plan-convexe peut comprendre un composant asphérique du côté convexe. En d'autres termes, la courbure du côté convexe peut dévier d'une surface sphérique vraie d'une petite quantité, qui est décrite numériquement par un coefficient asphérique ou par plusieurs coefficients asphériques et/ou par une constante conique qui n'est pas égale à zéro. Les descriptions numériques de ce genre de surfaces asphériques sont bien connues dans -- technique. On notera que le côté plat de la lentille 4 ne produit pas d'aberrations de front d'ondes inhérentes et, en général, ne bénéficie pas de l'addition de composants asphériques. Bien que la lentille 4 puisse avoir un rayon de courbure qui est symétrique, à la fois dans les directions horizontale et verticale, la lentille 4 peut avoir des composants asphériques qui sont différents dans les directions horizontale et verticale. On notera que des différences de ce genre sont plutôt minimes et qu'un observateur ne sera probablement pas apte à détecter une dissymétrie de ce genre à l'oeil nu, simplement en regardant la surface. Dans la direction verticale donnée par une section transversale verticale de la surface convexe, le composant asphérique peut être utilisé pour réduire ou éliminer une aberration sphérique. On notera que l'aberration sphérique est une aberration de front d'ondes et que des lentilles ayant des montants excessifs d'aberrations sphériques peuvent présenter des performances réduites. On peut améliorer les performances de la lentille 4 en ajoutant le composant asphérique dans la direction verticale de la surface convexe de la lentille, ce qui peut réduire ou éliminer une aberration sphérique.
Dans la direction horizontale donnée par une section transversale horizontale de la surface convexe, une très bonne correction d'une aberration sphérique peut conduire à une caractéristique inattendue et potentiellement peu souhaitable de la lumière qui sort de la lentille 4. Plus précisément, la matrice 2 de DEL est constituée de DELs individuelles, disposées typiquement sous la forme de carrés, et séparées par des petits espaces morts desquels de la lumière ne sort pas. Si on collimatait de la d'une matrice 2 de DEL de ce genre av- lentille très bien corrigée, on verrait ces espaces morts dans la répartition angulaire du faisceau collimaté. En d'autres termes, il y aurait des angles particuliers correspondant aux espaces morts entre des DELs voisines, où la lumière qui sort dans la répartition serait noire.
Cela apparaîtrait sous la forme de bandes noires sur la piste d'atterrissage, parallèlement à la direction de déplacement, ce qui serait très peu souhaitable. Afin d'empêcher d'avoir ces emplacements noirs peu souhaitables dans la lumière qui sort, on peut régler le composant asphérique dans la direction horizontale à quelque chose d'autre que la valeur qui donne la meilleure correction de l'aberration sphérique. Avoir une correction de l'aberration sphérique moins bonne que la meilleure possible dans la direction horizontale peut donner un léger flou souhaitable dans la direction horizontale. Avec ce léger flou, les zones brillantes des DELs actives sont mélangées sur les régions noires entre les DELs, pour lisser la répartition de la lumière. On notera que cette diffusion peut aussi rendre flou les bords latéraux aigus de la répartition de la lumière, ce qui est bien moins préjudiciable que d'avoir des raies sombres dans la répartition de la lumière. On notera que, pour cette application particulière, l'expression "d'une manière générale collimaté" entend englober à la fois le cas bien corrigé dans la direction verticale et le léger floua qui se produit dans la direction horizontale. Ayant passé en revue la lentille 4 dans la partie 20 centrale du couvercle 3, on se tourne vers la partie 5 périphérique, qui entoure la lentille 4. La partie 5 périphérique peut être une partie généralement mince de la coquille extérieure d'un cône allant d'un bu -1 latéral du côté plat. de la lentille 25 plan-convexe à un bord latéral de la surface réfléchissante à facettes et, si on le souhaite, latéralement et/ou longitudinalement au-delà de la surface réfléchissante à facettes. Le couvercle 3 peut être adjoint à un boîtier (non représenté) sur son bord 30 latéral et la partie 5 périphérique peut ainsi supporter physiquement la lentille 4. On notera que, dans certains cas, la lentille 4 est d'un seul tenant avec le couvercle 3 ; dans d'autres cas, la lentille 4 peut en être distincte et adjointe au couvercle 3.
Dans certains cas, la seule fonction optique de la partie 5 périphérique peut être de transmettre de la lumière collimatée nominalement, qui a été réfléchie par la surface 6 réfléchissante à facettes. Dans ces cas, la 5 partie 5 périphérique peut être sensiblement sans structuration et peut avoir partout une épaisseur sensiblement constante. Dans d'autres cas, l'épaisseur peut varier d'une manière légère, telle qu'un coin qui augmente l'épaisseur de la partie 5 périphérique d'un 10 bord à l'autre. Dans chacun de ces cas, la partie 5 périphérique reçoit de la lumière collimatée nominalement et transmet de la lumière collimatée nominalement sans modifier significativement sa collimation. On notera qu'il y a un compromis entre combien la 15 partie 5 périphérique doit s'étendre longitudinalement au-delà du côté plat de la lentille 4. Dans le cas extrême où la partie 5 périphérique s'étend purement latéralement à partir du côté plat de la lentille 4, il peut y avoir une grande fraction de la lumière émise par 20 la matrice 2 de DEL qui passe à travers la partie 5 périphérique sans se réfléchir d'abord sur la surface 6 réfléchissante à facettes, en gaspillant ainsi une trop grande fraction de la lumière. Dans l'autre extrême, lorsque la partie 5 périphé s'étend sur une grande 25 distance longitudinalement au-delà du côté plat de la lentille, il peut y avoir une fraction significative de la lumière qui est gaspillée par des réflexions de Fresnel entrant et sortant de la partie 5 périphérique du couvercle 3, ce qui se produirait à des angles 30 d'incidence qui seraient grands sans nécessité. En pratique, un compromis raisonnable peut être dicté par la condition suivant laquelle des rayons quittant la matrice 2 de DEL et manquant de justesse le bord latéral du côté plat de la lentille 4 arrivent juste sur le bord longitudinal de la surface 6 réfléchissante à facettes. D'un point de vue optique, il y a peu de raisons pour augmenter la surface 9 réfléchissante à facettes et la partie 5 périphérique l'accompagnant du couvercle 3 longitudinalement au-delà de cette condition. De même, en pratique, il peut y avoir des contraintes de volume sur le module 1 lumineux. C'est ainsi, par exemple, que le module 1 lumineux à base de DEL peut avoir à s'adapter dans l'enveloppe de volume, auquel s'était adaptée la lumière comparable par incandescence. C'est ainsi, par exemple, que le module 1 lumineux peut s'adapter dans une structure de montage existante pour une ampoule PAR 36. Il va de soi que ces contraintes de volume peuvent s'appliquer à de nombreuses autres dimensions de lampes par et à d'autres applications tout aussi bien. Ayant passé en revue la lentille 4 et la partie 5 périphérique du couvercle 3, on se tourne vers la surface 6 réfléchissante à facettes. La figure 4 est une vue en coupe transversale horizontale du module lumineux de la figure 1 analogue à la figure 2, mais représentant seulement une tranche des surfaces optiques. Dans la plupart des cas, la surface 6 réfléchissante à facettes peut être sous la formerevêtement métallique, tel que d'aluminium, déposé sur une surface avant d'un élément moulé en matière plastique ou en verre. Dans ces cas, la surface réfléchissante peut être à incidence dans l'air. Dans d'autres cas, la surface réfléchissante peut se trouver en dessous d'une couche de protection, de sorte qu'elle n'est pas vraiment à incidence dans l'air. Dans d'autres cas encore, la surface réfléchissante peut être déposée sur la surface arrière de l'élément moulé. Dans toutes ces configurations, la surface réfléchissante est ce à quoi on s'intéresse, puisque la lumière provenant de la matrice 2 de DEL se réfléchit sur cette surface réfléchissante avant d'être transmise à travers la partie 5 périphérique du couvercle 3 et de sortir du module 1 lumineux. Bien que la surface 6 réfléchissante à facettes soit une structure tangible produisant une réflexion tangible, il peut être plus facile de penser la surface elle-même comme étant formée d'une surface virtuelle ayant une courbure 8 de base, les facettes formant. des perturbations relativement petites de la courbure 8 de base. Il est instructif de passer en revue quelles caractéristiques auraient des réflexions de la courbure 8 de base, en dépit qu'il n'y ait pas de surface physique, dont elles se réfléchissent. Lorsqu'on aura compris ces réflexions virtuelles, on comprendra plus facilement les perturbations à ces réflexions virtuelles provoquées par les facettes. La courbure 8 de base de la surface 6 réfléchissante à facettes peut être un paraboloïde centré sur l'axe 9 longitudinal, ayant un foyer disposé au centre de la matrice 2 de DEL. De la lumière provenant du centre de la matrice 2 de DEL serait collimatée par une réflexion sur la 8 de base et serait réfléchie dans 1L.L. direction parallèle à l'axe 9 longitudinal. De la lumière provenant d'emplacements sur la matrice 2 de DEL autres qu'au centre serait aussi collimatée, mais serait réfléchie dans des directions qui forment des angles non nuls avec l'axe 9 longitudinal. Ce comportement est analogue à une transmission à travers la lentille 4, en ce que le faisceau après collimation comprend une plage d'angles de propagation, qui varie avec la dimension de la matrice 2 de DEL divisée par la distance focale de l'élément de collimation correspondant. On notera que les distances focales respectives du paraboloïde et de la lentille peuvent être les mêmes ou peuvent être différentes. S'il n'y avait pas de facettes, la lumière réfléchie 5 par la courbure 8 de base serait collimatée, passerait à travers la partie 5 périphérique du couvercle 3 et ressemblerait à la lumière qui traverse la lentille, éventuellement avec des étendues angulaires différentes, si les distances focales du paraboloïde et de la lentille 10 étaient différentes. Cela conduirait à une répartition de sortie ayant ce que l'on appelle un "point chaud", ayant peu ou pas de lumière à l'extérieur du point chaud. La présence des facettes assure qu'une partie de la lumière se réfléchissant sur la surface 6 réfléchissante 15 à facettes se termine comme on le souhaite à l'extérieur du point chaud. A la figure 4, les rayôns en tirets représentent- de la lumière réfléchie d'une surface virtuelle ayant la courbure 8 de base et les rayons en traits pleins représentent de la lumière se réfléchissant 20 des facettes physiques. En particulier, certaines des facettes ou toutes les facettes procurent une certaine inclinaison et/ou décollimation du faisceau réfléchi en comparaison d'une réflexion virtuelle la courbure 8 de base. Les 25 déviations des facettes, par rapport à la courbure 8 de base, peuvent comprendre un plan d'une orientation particulière, qui redirige le faisceau à partir de la réflexion nominale de la courbure 8 de base, et peuvent comprendre certaines courbures, qui peuvent décollimater 30 un peu le faisceau à partir de la réflexion nominale par la courbure 8 de base. Dans certains cas, des courbures des facettes peuvent être différentes dans les directions horizontale et verticale et peuvent même être de signe opposé. On notera que les facettes elles-mêmes peuvent être courbées ou peuvent être planes. En particulier, en comparaison de réflexions de la lumière provenant de la matrice 2 de DEL sur une surface virtuelle conformée de manière paraboloïde comme la 5 courbure 8 de base, des réflexions sur les facettes comprennent de la lumière qui est dirigée de manière plus éloignée de l'axe 9 longitudinal dans les deux directions latérale et vers le bas. Une direction de la lumière qui s'éloigne du "point chaud" peut être bénéfique en ce 10 qu'elle procure une visibilité supplémentaire sur les bords latéraux de la piste d'atterrissage et directement devant l'aéronef lorsqu'il manoeuvre au sol. On notera qu'en général des déviations de ce genre s'éloignant du point chaud ne sont pas possibles avec des modules 15 lumineux classiques incandescents, qui utilisent des réflecteurs paraboliques. Les emplacements et orientations réels des facettes peuvent varier suivant les besoins. Dans certains cas, les facettes peuvent avoir des bordures qui sont 20 oblongues verticalement, bien qu'elles puissent être éventuellement oblongues horizontalement, puissent être carrées ou puissent être une combinaison en étant oblongues d'une manière régulière et/ou irrégulière. Dans certains cas, il peut y avoir deux, trois, quatre, cinq, 25 six, sept, huit, neuf, 10, 11, 12, 18, 20 ou plus de 20 facettes individuelles. Dans certains cas, une facette unique peut s'étendre verticalement sur toute la surface réfléchissante à facettes ; dans d'autres cas, les facettes peuvent se terminer à une bordure entre une 30 moitié supérieure et une moitié inférieure de la surface réfléchissante à facettes. La figure 5 est un exemple de graphique de contour à deux dimensions de l'intensité de la lumière sortant du module 1 lumineux par la lentille. L'intensité est la puissance optique par angle solide, en fonction d'un angle de propagation dans les directions horizontale et verticale. Sur le graphique, l'axe 9 longitudinal est à l'intersection de l'angle de propagation horizontale nul et de l'angle de propagation verticale nul. La répartition montrée sur le graphique correspond, d'une manière générale, au "point chaud" que l'on verrait du poste de pilotage d'un aéronef, en regardant la piste d'atterrissage par le hublot avant.
Dans l'exemple de la figure 5, la lumière qui sort est sensiblement uniforme sur une plage angulaire, d'une manière générale rectangulaire, le rectangle étant plus large dans la direction horizontale que dans la direction verticale. Le rapport d'aspect du rectangle est grossièrement le même que le rapport d'aspect de la matrice 2 de DEL. Comme noté ci-dessus, la lentille peut comprendre un peu d'aberration sphérique dans une direction, ce qui peut lisser la répartition d'intensité dans la direction horizontale, afin d'éviter de voir des bandes sombres dans la lumière qui sort et qui proviennent des espaces entre des DELs voisines de la matrice 2 de DEL. On notera que la figure 5 représente seulement la quière qui sort par la lentille 4 au ze du couvercle 3. La figure 6 est un exemple d'un graphique de contour en deux dimensions de l'intensité de la lumière sortant du module 1 lumineux après réflexion sur la surface 6 réfléchissante à facettes. On notera que les échelles absolues peuvent être les mêmes ou peuvent être différentes pour les figures 5 et 6. En comparaison de la figure 5, le graphique de la figure 6 montre qu'un peu de lumière est dirigé délibérément latéralement et vers le bas en-dehors du point chaud. Lorsqu'un aéronef est au sol, cette lumière peut aider à éclairer mieux les parties latérales de la piste d'atterrissage et de la zone directement en avant de l'aéronef. Comme noté ci-dessus, la plus grande partie de cette lumière redirigée ou toute cette lumière redirigée provient des facettes sur la surface 6 réfléchissante à facettes, qui s'écarte un peu de la courbure 8 de base paraboloïdale de la surface 6 réfléchissante à facettes. On notera que la figure 6 représente seulement la lumière qui sort par le module 1 lumineux après réflexion sur la surface 6 réfléchissante à facettes. Ce qui sort vraiment du module lumineux est la superposition des intensités représentée aux figures 5 et 6. La figure 7 est un organigramme décrivant le fonctionnement général du module 1 lumineux. Cet organigramme est destiné à constituer simplement un résumé du fonctionnement et ne peut pas être considéré comme limitatif en quelque façon que ce soit. La matrice 2 de DEL produit un faisceau émis, le centre du faisceau étant dirigé vers la lentille 4 au centre du couvercle 3 et le bord du faisceau étant dirigé simultanément vers le réflecteur. Pour le centre du faisceau, de la lumière est, d'une manière collimatée par la lentille 4 plan- convexe dans la partie central du couvercle 3. Il va de soit que l'on peut utiliser tout aussi bien des lentilles ayant d'autres formes. Le long d'une section transversale verticale de la surface convexe, le coefficient asphérique peut être utilisé pour corriger une aberration sphérique, ce qui peut donner une collimation excellente de la lumière. Le long d'une section transversale horizontale de la surface convexe, le coefficient asphérique peut être utilisé pour rendre flou horizontalement la répartition angulaire, ce qui peut cacher des espaces sombres dans la lumière qui sort de l'espace compris entre les DELs individuelles. On notera que, si l'on utilise les coefficients asphériques pour corriger une aberration sphérique dans cette 5 direction aussi, le faisceau bien collimaté et bien corrigé pourrait montrer ces espaces sombres, ce qui ne serait pas souhaitable. En tant que telle, l'expression "d'une manière générale collimaté" entend englober ce flou horizontal qui masque les régions sombres de la 10 lumière qui sort. La lumière sort de la surface convexe du couvercle 3 en étant, d'une manière générale, collimatée. Sensiblement, toute la lumière dans ce centre du faisceau, qui est collimatée d'une manière générale par 15 la lentille, finit dans ce que l'on appelle un "point chaud", qui entoure l'axe 9 longitudinal. Le flou horizontal qui cache les espaces sombres peut produire un peu de flou des bords horizontaux du point chaud ; cela est englobé par la phrase "sensiblement toute" la 20 lumière. Pour le bord du faisceau, de la lumière est collimatée nominalement par la surface 6 réfléchissante à facettes. La surface 6 réfléchissante à facettes peut avoir une courbure 8 de b,;, virtuelle sous la forme d'un 25 paraboloïde. La surface réfléchissante réelle peut comprendre des facettes superposées à la courbure 8 de base virtuelle. Chaque facette peut comprendre quelques inclinaisons et/ou courbures dans les directions horizontale et/ou verticale. De la lumière se 30 réfléchissant sur les facettes peut ne pas être vraiment collimatée et parallèle à l'axe 9 longitudinal, ce qui serait le cas si la surface 6 réfléchissante à facettes n'avait pas de facettes et serait juste un paraboloïde, mais elle peut comprendre des inclinaisons et/ou des décollimations provoquées par les facettes. Les facettes redirigent une partie de la lumière vers les bords latéraux du point chaud et en dessous du point chaud, afin de procurer un certain éclairage à courte portée, lorsque l'aéronef manoeuvre au sol. On notera que cette lumière redirigée peut être typiquement une fraction petite de la lumière dirigée vers le point chaud. Après réflexion sur la surface 6 réfléchissante à facettes, la lumière sort du module 1 lumineux en passant 10 par la partie 5 périphérique du couvercle 3. On notera que l'on a présumé jusqu'ici que le couvercle 3 et la surface réfléchissante à facettes sont sensiblement de révolution autour de l'axe 9 longitudinal. En variante, ils peuvent avoir aussi un 15 profil oblong, elliptique, carré, rectangulaire. ou polygonal. C'est ainsi, par exemple, que la figure 8 est une vue en élévation d'un module 11 lumineux ayant un couvercle 13, qui a une délimitation généralement 20 rectangulaire entre la partie 14 centrale et la partie 15 périphérique. La délimitation rectangulaire peut avoir éventuellement des sommets arrondis. On peut utiliser tout aussi bien d'autres profils. Sauf indication contraire, l' L2,li-ition des mots 25 "sensible" et "sensiblement" peut être considérée comme englobant une relation, une condition, un agencement, une orientation et/ou une autre caractéristique précise, et leurs écarts comme le comprend l'homme du métier dans la mesure où des écarts de ce genre n'affectent pas 30 matériellement les procédés et systèmes décrits. Dans tout l'exposé présent, l'utilisation de l'article indéfini pour modifier un nom peut être comprise comme ayant été utilisée par souci de commodité et peut inclure un, plus d'un du nom modifié, sauf mention contraire expresse. Les éléments, composants, modules et/ou leurs parties qui sont décrits et/ou qui sont illustrés autrement par les figures, pour communiquer avec, être associé à et/ou être basé sur quelque chose d'autre, peuvent être compris comme communiquer ainsi, être ainsi associé et/ou être ainsi basé d'une manière directe et/ou indirecte, sauf mention contraire expresse. Bien que les procédés et systèmes aient été décrits en relation à un mode de réalisation précis, ils n'y sont pas limités. On peut y apporter manifestement des modifications, qui apparaîtront à la lumière des enseignements ci-dessus. De nombreux changements supplémentaires des détails, des matériaux et des agencements de pièces décrits et illustrés peuvent être faits par l'homme du métier. LISTE DES PARTIES 1 module lumineux 2 matrice de DEL 3 couvercle 4 lentille 5 partie périphérique du couvercle 6 surface réfléchissante à facettes courbure de base paraboloïdale de la 7 e réfléchissante à facettes 9 axe longitudinal 11 module lumineux 13 couvercle 14 partie centrale du couvercle 15 partie périphérique du couvercle | Module (1) lumineux, qui comprend une matrice (2) de DEL centrée autour d'un axe (9), une lentille (4) montée au voisinage de la matrice (2), une surface (6) réfléchissante allant de la matrice (2) à la lentille (4), dans lequel la lentille (4) est supportée par un couvercle (3) transparent, qui comprend une partie (5) périphérique. | 1. Module (1) lumineux, caractérisé en ce qu'il comprend : une matrice (2) de DEL centrée sur un axe (9) longitudinal horizontal, la matrice (2) de DEL émettant de la lumière suivant une répartition angulaire centrée sur l'axe (9) longitudinal ; une lentille (4) montée au voisinage longitudinalement de la matrice (2) de DEL pour recevoir de la lumière émise par la matrice (2) de DEL, la lentille (4) ayant une épaisseur, qui est un maximum à l'axe (9) longitudinal et décroît de manière monotone en s'éloignant de l'axe (9) longitudinal ; et une surface (6) réfléchissante allant, d'une manière générale, de la matrice (2) de DEL à la lentille (4) ; dans lequel, à proximité de la matrice (2) de DEL, la surface (6) réfléchissante a un diamètre latéral égal, d'une manière générale, à une dimension extérieure 20 latérale de la lentille (4) ; dans lequel la surface (6) réfléchissante a une courbure (8) de base, qui est un paraboloïde centré sur l'axe (9) longitudinal et ayant un foyer au centre de la matrice (2) de DEL ; 25 dans lequel la surface (6) réfléchissante comprend une pluralité de facettes superposées sur la courbure (8) de base ; dans lequel les facettes réfléchissent de la lumière en une répartition à proximité de l'axe (9) longitudinalet comprenant de la lumière, qui est dirigée en s'éloignant davantage de l'axe (9) longitudinal dans les deux directions latérales et vers le bas ; dans lequel la lentille (4) est supportée par un 5 couvercle (3), d'une manière générale, transparent ; dans lequel le couvercle (3) comprend une partie (5) périphérique, qui entoure circonférentiellement latéralement la lentille (4), et a partout une épaisseur, d'une manière générale, constante ; et 10 dans lequel la partie (5) périphérique et la. lentille (4) font toutes deux partie intégrante du couvercle (3).
2. Module (1) lumineux suivant la 1, 15 caractérisé en ce que la matrice (2) de DEL est. oblongue le longd'un axe latéral horizontal ; dans lequel de la lumière émise par la matrice (2) de DEL qui passe à travers la lentille (4) en sort sous la forme d'une lumière, d'une manière générale, 20 collimatée ; et dans lequel la lumière, d'une manière générale, collimatée a une répartition de lentille pour le champ distant, qui est, d'une manière générale, centrée sur l'axe (9) lougitudinal et est oblongue le long de l'axe 25 latéral horizontal.
3. Module (1) lumineux suivant la 2, caractérisé en ce que de la lumière émise par la matrice (2) de DEL, qui se réfléchit de la surface (6) 30 réfléchissante, sort sous la forme de lumière collimatée nominalement ; et dans lequel la lumière collimatée nominalement comprend une partie collimatée, d'une manière générale, à proximité de la distribution pour le champ distant etcomprend une partie légèrement décollimatée vers les côtés latéraux et en dessous de la distribution pour le champ distant.
4. Module (1) lumineux suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lentille (4) a un plan focal avant à la matrice (2) de DEL et un point focal avant au centre de la matrice (2) de DEL.
5. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la lentille (4) est plan-convexe ; une face plane de la lentille (4) fait face à la 15 matrice (2) de DEL ; et une face convexe de la lentille (4) est éloignée de la matrice (2) de DEL et comprend un composant asphérique. 20
6. Module (1) lumineux suivant la 5, caractérisé en ce que le composant asphérique de la face convexe de la lentille (4) est dissymétrique suivant des sections transversales horizontale et verticale ; 25 le composant asphérique suivant la section transversale verticale facilite la correction de l'aberration sphérique ; et le composant asphérique suivant la section transversale horizontale facilite la diffusabilité d'une 30 répartition pour le champ distant de la lumière passant dans la lentille, de manière à ce que des emplacements sombres entre des émetteurs voisins de la matrice (2) de DEL ne produisent pas des emplacements sombres dans la répartition pour le champ distant de la lumière.
7. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une distance longitudinale entre un bord latéral extérieur de la partie (5) périphérique et la matrice (2) de DEL est plus grande qu'une distance longitudinale entre un bord latéral intérieur de la partie (5) périphérique et la matrice (2) de DEL.
8. Module (.1) lumineux suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la lentille (4) a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, circulaire ; et la partie (5) périphérique a un bord latéral 15 intérieur, d'une manière générale, circulaire.
9. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie (5) périphérique a un bord latéral extérieur, 20 d'une manière générale, circulaire.
10. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l L;,.ntille (4) a un bord latéral extérieur, d ,.,. 25 manière générale, rectangulaire ; et la partie (5) périphérique a un bord latéral intérieur, d'une manière générale, rectangulaire.
11. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque 30 des 1 à 7, caractérisé en ce que la partie (5) périphérique a un bord latéral extérieur, d'une manière générale, rectangulaire.
12. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, en comparaison de réflexions de lumière de la matrice (2) de DEL sur une surface virtuelle conformée en paraboloïde à courbure de base, des réflexions de lumière de la matrice (2) de DEL sur les facettes comprennent de la lumière, qui est orientée d'une manière plus éloignée de l'axe (9) longitudinal dans les deux directions latérales et vers le bas.
13. Module (1) lumineux suivant l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que, en comparaison de la courbure (8) de base, les facettes comprennent des inclinaisons et des courbures supplémentaires, dont certaines sont dissymétriques dans les directions horizontale et verticale. | F | F21 | F21S,F21V,F21W | F21S 8,F21V 13,F21W 107 | F21S 8/12,F21V 13/04,F21W 107/30 |
FR2978142 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN VERRE DECORATIF | 20,130,125 | La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un verre décoratif à partir d'une plaque de verre plane, obtenue selon la méthode traditionnelle dite « float », c'est-à-dire par coulée continue du verre en fusion sur un bain d'étain.
A partir d'une telle plaque de verre, il est connu d'obtenir un miroir en effectuant, sur une des faces de celle-ci, une métallisation. Généralement, il s'agit du dépôt d'une couche de nitrate d'argent, dite l'argenture, associée à un réducteur. Un tel mélange est appliqué sur la surface du verre au broc ou au pistolet.
Préalablement à l'argenture, le verre pourrait être trempé.
Dans une toute autre application du verre, il est connu de le thermoformer afin de le transformer, en utilisant la chaleur pour le rendre malléable et donc façonnable, pour lui faire épouser une forme ou les reliefs d'un moule.
Si l'art antérieur enseigne de manière distincte ces opérations, en revanche, il n'a jamais été proposé de les associer car un miroir doit être parfaitement lisse, pour réfléchir une image, et une argenture sur un verre thermoformé n'a jamais été imaginé à ce jour.
Mais l'invention a précisément pour but de vaincre ce préjugé en associant ces deux opérations aux fins d'obtention d'un verre décoratif, et non plus un simple miroir.
A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un verre décoratif à partir d'une plaque de verre plane traditionnelle, comportant les étapes suivantes . réalisation d'un moule autoportant, selon un relief prédéfini, dépose de la plaque de verre plane sur le moule préalablement disposé dans un four, thermoformage de la plaque de verre par élévation de température du four, trempe du verre, sortie du four de la plaque de verre, application d'un composé métallique sur la face arrière de celle-ci, de manière que ladite plaque de verre présente un fond en relief brillant et opaque et à effet décoratif, et une face avant demeurant transparente.
Le verre peut être neutre ou optionnellement 25 coloré dans la masse.
Le moule destiné au thermoformage du verre est réalisé en plâtre spécial fusion (PSF).
30 D'une manière générale, le thermoformage s'effectue par : une montée progressive en température du four ; un refroidissement par paliers ; un refroidissement naturel du four par inertie.
A titre d'exemple, pour une épaisseur de verre de 8 mm, les étapes de thermoformage sont les suivantes : On pose la plaque de verre sur le moule préalablement disposé dans le four, On monte en température le four, à 850°. En quinze minutes, le verre se ramollit et épouse le relief du moule. On baisse la température à 530°, correspondant à un premier palier de recuisson, pendant deux heures. On baisse la température à 450°, correspondant à un second palier de recuisson, pendant soixante minutes. On refroidit la plaque de verre par refroidissement naturel par inertie du four.
Le verre ainsi thermoformé est ensuite trempé. La trempe du verre s'effectue par élévation de température et refroidissement par soufflage d'air à une température ambiante.
L'élévation de la température du verre s'effectue dans un four maintenu continuellement à une température d'environ 670°, quelle que soit l'épaisseur du verre.
Le temps de réchauffage du verre et de soufflage est fonction de l'épaisseur du verre. Ainsi, plus le verre est épais, plus il reste longtemps dans le four et plus le refroidissement par soufflage est long. Et inversement, plus le verre est fin, moins il reste dans le four et plus le refroidissement est rapide.
Une fois la plaque de verre refroidie, après l'opération de trempe, celle-ci subit un nettoyage à l'aide d'un mélange de poudre d'oxyde de cérium et d'eau.
La plaque de verre est ensuite rincée à l'eau claire et reçoit l'application d'un produit d'accroche de l'argenture, pouvant être du protochlorure d'étain.
Préférentiellement, le composé métallique est du nitrate d'argent destiné à constituer l'argenture de l'une des faces de la plaque de verre.
Il s'agit en fait d'un mélange de deux solutions, dont l'une constitue l'argenture proprement dite et est composée de : nitrure d'argent ; ammoniaque ; eau déminéralisée ; soude caustique. Le dosage de es composant s'effectue selon des proportions choisies.
L'autre solution à mélanger constitue le réducteur et est composé de : sucre dissout dans l'eau chauffée puis refroidie ; acide sulfurique. Ce second mélange s'effectue également selon des proportions choisies.
Les deux solutions sont ensuite mélangées entre elles et appliquées au broc, selon une méthode traditionnelle, ou au pistolet.
Optionnellement, une peinture de protection thermodurcissable, chimiquement neutre avec l'argent, est appliquée sur l'argenture par pulvérisation.
La plaque de verre à effet décoratif ainsi obtenue subit un séchage naturel ou peut éventuellement être repassée au four pour séchage définitif.
Il est à noter que si le composé métallique peut être du nitrate d'argent, en vue d'obtenir une argenture, il peut s'agir également de tout métal tel que cuivre, bronze, nickel, aluminium, déposé de la même manière qu'une argenture, par pulvérisation après thermoformage et trempe | Procédé de fabrication d'un verre décoratif à partir d'une plaque de verre plane traditionnelle, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - réalisation d'un moule autoportant, selon un relief prédéfini, - dépose de la plaque de verre plane sur le moule préalablement disposé dans un four, - thermoformage de la plaque de verre par élévation de température du four, - trempe du verre, - sortie du four de la plaque de verre, - application d'un composé métallique sur la face arrière de celle-ci, de manière que ladite plaque de verre présente un fond en relief brillant et opaque et à effet décoratif, et une face avant demeurant transparente. | 1. Procédé de fabrication d'un verre décoratif à partir d'une plaque de verre plane traditionnelle, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : réalisation d'un moule autoportant, selon un relief prédéfini, dépose de la plaque de verre plane sur le moule préalablement disposé dans un four, thermoformage de la plaque de verre par élévation de température du four, trempe du verre, sortie du four de la plaque de verre, application d'un composé métallique sur la face arrière de celle-ci, de manière que ladite plaque de verre présente un fond en relief brillant et opaque et à effet décoratif, et une face avant demeurant transparente.
2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le verre constituant la plaque à traiter est coloré dans la masse.
3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le moule est réalisé en plâtre spécial fusion (PSF).
4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le thermoformage s'effectue par : une montée progressive en température du four ; un25refroidissement par paliers ; un refroidissement naturel du four par inertie.
5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la trempe du verre s'effectue par élévation de température et refroidissement par soufflage d'air à une température ambiante.
6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le composé métallique, dont l'application s'effectue au broc ou au pistolet, est un mélange de deux solutions, l'une, l'argenture, étant composée de : nitrure d'argent ; ammoniaque ; eau déminéralisée ; soude caustique, dans des proportions choisies, et l'autre, le réducteur, étant composé de : sucre dissout dans l'eau chauffée puis refroidie ; acide sulfurique, dans des proportions choisies.
7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'une peinture de protection thermodurcissable, chimiquement neutre avec l'argent, est appliquée sur l'argenture par pulvérisation. | C | C03 | C03B,C03C | C03B 31,C03B 23,C03C 17 | C03B 31/00,C03B 23/02,C03C 17/06 |
FR2983024 | A1 | PROCEDE DE REJET D'UN APPEL TELEPHONIQUE | 20,130,524 | Domaine technique L'invention se rapporte à un procédé de rejet d'un appel téléphonique dans un réseau de communication. L'appel en question est issu d'un premier terminal et destiné à au moins un deuxième terminal. L'invention s'applique à tout réseau dans lequel un gestionnaire gère au moins une phase de mise en relation de terminaux entre eux. Un tel réseau est par exemple le réseau VOIP, un réseau RTC (Réseau Téléphonique Commuté), etc. Etat de la technique Généralement, lorsqu'un premier terminal initie un appel à destination d'un deuxième terminal, un gestionnaire inclus dans le réseau intercepte une demande de mise en relation issue du premier terminal. Suite à l'interception, le gestionnaire émet une demande d'émission d'un signal de retour d'appel à destination du premier terminal appelant, et une demande d'émission d'un signal d'appel au deuxième terminal appelé. Le gestionnaire gère ensuite la mise en relation s'il reçoit du deuxième terminal une commande d'acceptation de la mise en relation. Le gestionnaire gère aussi l'arrêt de la demande mise en relation selon 20 deux modes : - un premier mode selon lequel un arrêt a lieu après une durée prédéterminée sans réponse de la part du deuxième terminal, - un deuxième mode selon lequel un arrêt a lieu à réception d'une commande de rejet issue du deuxième terminal pendant la durée 25 prédéterminée. Dans les deux modes visés ci-dessus, le plus souvent, le gestionnaire requiert l'émission par le terminal appelant, c'esy-à-dire au terminal qui a initié l'appel, soit d'un second signal de retour représentatif d'une impossibilité de mise en relation soit d'un renvoi vers une messagerie vocale associée au deuxième terminal. Le problème est que lorsque le rejet est géré selon le deuxième mode, le second signal de retour représentatif d'une impossibilité de mise en relation ou le renvoi vers une messagerie vocale se produisent avant expiration de la durée prédéterminée. Ceci est néfaste car l'appelant peut en déduire que son appel était non souhaité et qu'il à été rejeté volontairement. L'invention offre une solution ne présentant pas les inconvénients de l'état de la technique. L'invention A cet effet, selon un aspect fonctionnel, l'invention a pour objet un procédé de rejet d'un demande de mise en relation initié par un premier terminal au travers d'un réseau de communication et destiné à au moins un deuxième terminal, le réseau incluant un gestionnaire apte à requérir, après réception de la demande de mise en relation, l'émission d'un signal de retour d'appel au premier terminal et l'émission d'un signal d'appel audit au moins un deuxième terminal, le gestionnaire étant apte à mettre fin à la demande de mise en relation après une durée prédéterminée sans réponse de la part dudit au moins un deuxième terminal, caractérisé en ce qu'un rejet reçu par le gestionnaire et issu dudit au moins un deuxième terminal avant expiration de ladite durée prédéterminée déclenche à la fois - une poursuite de l'émission du signal de retour d'appel par le premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée; - et une disponibilité du réseau relativement à au moins un deuxième terminal. Ainsi, selon l'invention, le signal de retour d'appel est émis jusqu'à l'expiration du délai prédéterminé dans tous les cas, que le deuxième terminal destinataire refuse la demande de mise en relation au cours de la période prédéterminée au à l'expiration de la période prédéterminée. L'appelant, c'est-à- dire l'utilisateur du terminal qui a initié l'appel, ne distingue donc pas un rejet volontaire réalisé au cours de la période prédéterminée d'un rejet automatique qui se produit à l'expiration de la période prédéterminée. De plus, après réception d'un rejet selon l'invention avant expiration de la durée prédéterminée, le gestionnaire peut recevoir ou émettre une autre demande de mise en relation relativement audit au moins un deuxième. Un deuxième terminal peut donc émettre un appel ou recevoir un appel avant expiration de la durée prédéterminé visée ci-dessus. Un utilisateur peut aussi posséder plusieurs deuxièmes terminaux. Ces derniers émettent un signal d'appel, par exemple une sonnerie, suite à la réception de la demande issue du gestionnaire requérant l'émission du signal d'appel. Dans cette configuration, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la réception d'un rejet, par le gestionnaire, issu d'au moins un deuxième terminal au cours de ladite durée prédéterminée, est suivie d'un envoi aux autres deuxièmes terminaux d'une annulation de la demande de mise en relation et une disponibilité du réseau pour tout ou partie des deuxièmes terminaux avant expiration de la durée prédéterminée. De cette façon, le réseau est disponible pour l'ensemble des deuxièmes terminaux. Selon un aspect matériel, l'invention se rapporte à un gestionnaire apte à être inclus dans un réseau de communication, et comprenant des moyens aptes à mettre en relation des terminaux, caractérisé en ce qu'il comprend en outre - des moyens d'émission aptes à émettre, après réception d'un demande de mise en relation issu d'un premier terminal et destiné à au moins un deuxième terminal, un signal de retour d'appel sur le premier terminal et l'émission d'un signal d'appel sur ledit au moins un deuxième terminal, - des moyens de rejet aptes à rejeter la demande de mise en relation après une durée prédéterminée sans réponse de la part d'au moins un deuxième terminal destinataire, caractérisé en ce qu'il comprend en outre - des moyens de réception d'un rejet avant expiration de la durée prédéterminée; - des moyens pour, à réception du rejet au cours de la durée prédéterminée, à la fois, poursuivre l'envoi d'un signal appel à destination du premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée, et rendre disponible le réseau relativement audit au moins un deuxième terminal avant expiration de la durée prédéterminée. Selon un autre aspect matériel, l'invention a trait à un système informatique caractérisé en, ce qu'il comprend un gestionnaire tel que défini ci-dessus. Selon un autre aspect matériel, l'invention a trait à un programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un gestionnaire tel que défini ci- dessus, le programme comprenant des instructions de code qui, lorsqu'il est exécuté par un processeur, réalise les étapes du procédé défini ci-dessus. Enfin, l'invention a trait aussi à un support d'enregistrement lisible par un dispositif de traitement de données sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de l'invention défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés. Les figures: La figure 1 représente un système informatique sur lequel l'invention peut être mise en oeuvre. La figure 2 représente une vue schématique des échanges selon un premier mode de réalisation de l'invention, échanges ayant lieu entre un premier terminal, un gestionnaire est un deuxième terminal. La figure 3 représente une vue schématique des échanges selon u deuxième mode de réalisation, échanges ayant lieu entre un premier terminal, un gestionnaire et plusieurs deuxièmes terminaux. Description détaillée d'un exemple de réalisation illustrant l'invention La figure 1 représente un système SYS comprenant des terminaux aptes à communiquer au travers d'un réseau de communication RES à savoir un premier terminal TRM1 et au moins un deuxième terminal TRM2. Dans notre exemple, le réseau RES est un réseau de 15 télécommunication. Le réseau comprend un gestionnaire apte à gérer la mise en relation entre terminaux au travers du réseau RES. Dans notre exemple, le réseau RES est un réseau de type IMS (Internet Protocol Multimedia Subsystem), également appelé architecture IMS. Cette 20 architecture utilise le protocole de signalisation SIP (sigle anglo-saxon "Session Initiation Protocol") standardisé par l'IETF (sigle anglo-saxon de 'Internet Engineering Task Forceen'). Ce protocole SIP est notamment utilisé pour initier une communication et donc gérer une demande de mise en relation entre terminaux. Pour plus 25 d'explications sur le protocole SIP, on se reportera au standard RFC3261 de l'IETF, qui est incorporé par référence dans la présente demande de brevet. Le premier terminal TRM1 comprend des moyens aptes à émettre une demande de mise en relation au deuxième terminal TRM2. Cette demande de mise en relation comprend au moins un identifiant du terminal appelé, à savoir dans notre exemple un numéro de téléphone. Dans le réseau IMS, la demande de mise en relation correspond à la commande INVITE définie dans le protocole SIP. Le réseau RES comprend un gestionnaire d'appel MNG apte à recevoir la demande de mise en relation et à gérer la mise en relation entre les terminaux concernés par la demande. Dans notre exemple, le gestionnaire MNG est un serveur. Selon un premier mode de réalisation du procédé de l'invention, en référence à la figure 2, une demande de mise en relation est émise du premier terminal TRM1 vers un deuxième terminal TRM2. Dans ce premier mode les étapes seront référencées ET1n avec n= 1,...,7. Les étapes sont les suivantes : Lors d'une première étape ET11, le premier terminal TRM1 initie une première demande de mise en relation INV1 avec le deuxième terminal TRM2 auprès du gestionnaire MNG. Lors d'une deuxième étape ET12, le gestionnaire MNG reçoit la première demande de mise en relation INV1 et transmet une deuxième demande de mise en relation INV2 au terminal appelé indiqué dans la première demande de mise en relation INV1. Lors d'une troisième étape ET13, le deuxième terminal TRM2, après réception de la deuxième demande de mise en relation INV2, émet un signal d'appel et émet, dans notre exemple, à destination du gestionnaire un premier message RNG1 informant que le deuxième terminal émet le signal d'appel. Dans notre exemple, le premier message RNG1 correspond à un message nommé « 180 Ringing » définie dans le protocole SIP. Lors d'une quatrième étape ET14, le gestionnaire MNG reçoit le premier message RNG1 et transmet, après réception de ce premier message RNG1, à destination du premier terminal au moins un deuxième message RNG2 requérant la restitution d'un signal de retour d'appel sur le premier terminal. Le signal de retour en question - est émis par défaut pendant une durée prédéterminée, - et est interrompu lorsque le premier terminal accepte la mise en relation. Dans notre exemple, la durée prédéterminée démarre à réception du deuxième message RNG2 ; cette durée pourrait naturellement débuter à un autre moment. A ce stade, plusieurs scénarios sont envisageables. Un premier scénario peut être envisagé selon lequel si le deuxième terminal accepte la mise en relation, une mise en relation des deux terminaux est réalisée. Un deuxième scénario peut aussi être envisagé selon lequel si le deuxième terminal ne répond pas au cours de la période prédéterminée, la demande de mise en relation est annulée. La demande de mise en relation est alors suivie, après expiration de la durée, soit d'une émission d'un signal de fin d'appel sur le premier terminal, soit suivie d'un renvoie vers une messagerie vocale associée au deuxième terminal TRM2. Un troisième scénario peut aussi être envisagé dans lequel le deuxième terminal rejette la mise en relation pendant la période prédéterminée ; dans ce cas, un signal de fin d'appel est émis ou un renvoi est effectué vers une messagerie vocale du deuxième terminal avant expiration du délai prédéterminé. Un quatrième scénario, objet de l'invention, peut encore être envisagé, selon lequel, un rejet, dit « rejet courtois » dans la suite, reçu par le gestionnaire et issu du deuxième terminal au cours de ladite durée prédéterminée déclenche à la fois - une poursuite de l'émission du signal de retour d'appel à destination du premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée; - et une disponibilité du réseau pour le deuxième terminal avant expiration de la durée prédéterminée. Afin de distinguer un rejet selon le troisième scénario et un rejet courtois selon le quatrième scénario, la commande de rejet courtois est nommée « STOP » dans notre exemple. En référence au quatrième scénario décrit ci-dessus, en référence à la figure 2, lors d'une cinquième étape ET15, le deuxième terminal TRM2 émet à destination du gestionnaire MNG la commande de rejet courtois STOP. Lors d'une sixième étape ET16, le gestionnaire reçoit la commande de rejet courtois STOP. Lors d'une sixième étape, dans notre exemple, le gestionnaire émet un message ACK de confirmation de la bonne réception de la commande STOP. A ce stade du procédé, avant même que la durée prédéterminée ne soit expirée : - le deuxième terminal peut utiliser le réseau pour émettre ou recevoir une autre demande de mise en relation ; - le premier terminal poursuit quant à lui l'émission du signal de retour jusqu'à expiration du délai prédéterminé. A la septième étape ET17, à expiration du délai prédéterminé, le gestionnaire requiert au moyen d'un message FIN la fin de l'émission du signal de retour RNG2. Le gestionnaire MNG dirige alors l'appel vers une messagerie vocale ou met fin à la demande de mise en relation. S'il est mis fin à l'appel, un signal de fin est émis par le premier terminal. Selon une deuxième variante, un utilisateur appelé possède plusieurs terminaux. Dans notre exemple deux deuxièmes terminaux TRM21 et TRM22 sont représentés. Dans cette configuration, le premier terminal veut être mis en relation avec un deuxième terminal choisi parmi la pluralité de deuxièmes terminaux. Dans ce premier mode les étapes seront référencées ET2k avec k=1,...,10. Les étapes sont les suivantes. Lors d'une première étape ET21, un terminal demande TRM1 initie une première demande de mise en relation INV1 avec le deuxième terminal TRM1 auprès du gestionnaire MNG. Lors d'une deuxième étape ET22, le gestionnaire MNG reçoit la demande de mise en relation INV1 et transmet deux deuxièmes demandes de 15 mise en relation INV11 et INV12 aux terminaux TRM21 et TRM22 respectivement. Lors d'une troisième étape ET23, les terminaux TRM21 et TRM22, après réception de la demande de mise en relation INV, émettent un signal d'appel localement et émettent à destination du gestionnaire un message 20 respectif RNG11 et RNG12 informant qu'ils émettent un signal d'appel respectif. Dans notre exemple, comme pour la première variante, les messages RNG11 et RNG12 correspondent au message « 180 Ringing » du protocole SIP. Lors d'une quatrième étape ET24, le gestionnaire MNG reçoit les messages RNG11 et RNG12 et transmet, après réception de ce premier message 25 RNG1, comme dans la première variante, à destination du premier terminal au moins un deuxième message RNG2 requérant la restitution d'un signal de retour d'appel. Le signal de retour en question - est émis par défaut pendant une durée prédéterminée, - et est interrompu lorsque le premier terminal accepte la mise en relation. Comme pour la première variante, dans notre exemple, la durée prédéterminée démarre à réception du deuxième message RNG2. A ce stade, les scénarios visés en liaison avec la première variante sont les mêmes. Un premier scénario peut être envisagé selon lequel si un deuxième terminal accepte la mise en relation, une mise en relation du premier terminal et du deuxième terminal ayant accepté la mise en relation est réalisée. Un deuxième scénario peut aussi être envisagé selon lequel si aucun deuxième terminal ne répond pas au cours de la période prédéterminée, la demande de mise en relation est annulée. La demande de mise en relation est alors suivie soit d'une émission d'un signal de fin d'appel sur le premier terminal, soit suivie d'un renvoie vers une messagerie vocale associée aux deuxièmes terminaux. Un troisième scénario peut aussi être envisagé selon lequel au moins un deuxième terminal rejette la mise en relation pendant la période prédéterminée ; dans ce cas, un signal de fin d'appel est émis ou un renvoi est effectué vers une messagerie vocale du deuxième terminal avant expiration du délai prédéterminé. Un quatrième scénario, objet de l'invention, peut encore être envisagé, selon lequel, un rejet courtois reçu par le gestionnaire et issu d'un deuxième terminal au cours de ladite durée prédéterminée déclenche à la fois - une poursuite de l'émission du signal de Retour d'Demande de mise en relation à destination du premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée; - et une disponibilité du réseau pour les deuxièmes terminaux TRM21 et TRM22 avant expiration de la durée prédéterminée. Selon ce quatrième scénario, en référence à la figure 3, lors d'une cinquième étape ET25, un deuxième terminal, par exemple le deuxième terminal TRM21, émet à destination du gestionnaire la commande de rejet courtois STOP. Lors d'une sixième étape ET26, dans notre exemple, le gestionnaire MNG reçoit la commande de rejet courtois STOP et confirme la bonne réception de la commande en émettant un premier message ACK1 au deuxième terminal TRM21. Lors d'une septième étape ET27, dans notre exemple, le gestionnaire émet un message CNL à destination du deuxième terminal TRM22 pour requérir une annulation de la demande de mise en relation. A réception de l'annulation, le deuxième terminal TRM22 cesse, lors d'une huitième étape ET28, l'émission du signal d'appel, à savoir la sonnerie, et émet un message OK informant l'annulation de la prise en compte de la demande d'annulation. A réception du message OK, lors d'une neuvième étape ET29, le gestionnaire émet un deuxième message ACK2, pour accuser réception du message OK. A ce stade du procédé, avant même que la durée prédéterminée ne soit expirée : - l'ensemble des deuxièmes terminaux peuvent utiliser le réseau pour émettre ou recevoir une demande de mise en relation, - Le premier terminal poursuit l'émission du signal de retour jusqu'à expiration du délai prédéterminé. A la dixième étape ET210, à expiration du délai prédéterminé, le gestionnaire requiert la fin de l'émission du signal de retour RNG2 comme dans l'état de la technique. Le gestionnaire MNG dirige alors l'appel vers une messagerie vocale ou met fin à la demande. S'il est mis fin à l'appel, un signal de fin est émis par le premier terminal. A noter que la structure du gestionnaire est classique. Celui-ci inclut les éléments suivants - un ou plusieurs processeurs, - des moyens de communication pour communiquer avec un réseau, - une mémoire apte à stocker des données telles que des programmes d'ordinateur. Les éléments décrits ci-dessus ont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus ayant pour fonction d'assurer le transfert de données numériques entre les différents éléments et le processeur. Dans notre exemple, le bus en question inclut un bus de données et un bus de contrôle. A noter aussi que, dans notre exemple, la mémoire décrite ci-dessus est une mémoire permanentes de type ROM (sigle anglo-saxon de Read Only Memory). Néanmoins, le gestionnaire inclut également une mémoire vive respective pour stocker de manière non durable des données de calcul. Les étapes décrites ci-dessus en référence aux deux modes de réalisation sont réalisées par des moyens inclus notamment dans le gestionnaire. En l'espèce, les moyens sont - des moyens d'émission aptes à émettre, après réception d'un demande de mise en relation issu d'un premier terminal et destiné à au moins un deuxième terminal, un signal de retour d'appel sur le premier terminal et l'émission d'un signal d'appel sur ledit au moins un deuxième terminal, - des moyens de rejet aptes à rejeter la demande de mise en relation après une durée prédéterminée sans réponse de la part du deuxième terminal destinataire, - des moyens de réception d'un rejet avant expiration de la durée prédéterminée; - des moyens pour, à réception du rejet au cours de la durée prédéterminée, à la fois, poursuivre l'envoi d'un signal appel à destination du premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée, et rendre disponible le réseau relativement audit au moins un deuxième terminal avant expiration de la durée prédéterminée. Dans les modes de réalisation, ces moyens (non représentés sur les figures) sont des programmes d'ordinateurs stockés dans la mémoire permanente du gestionnaire. Pour la mise en oeuvre du deuxième mode de réalisation, le gestionnaire comprend aussi des moyens de transmission qui, suite à la réception d'un rejet issu dudit au moins un deuxième terminal au cours de ladite durée prédéterminée, sont aptes à transmettre aux autres deuxièmes terminaux une annulation de la demande de mise en relation et ainsi rendre disponible le réseau pour tout ou partie des deuxièmes terminaux avant expiration de la durée prédéterminée. A réception de l'annulation, les deuxième terminaux peuvent recevoir ou émettre une nouvelle demande de mis en relation en vue d'établir une communication avec un autre terminal. De la même manière, la structure matérielle des terminaux est similaire. Comme le gestionnaire, les terminaux incluent un ou plusieurs processeurs, des moyens de communication pour communiquer avec un réseau, une mémoire permanente apte à stocker des données telles que des programmes, une mémoire vive respective pour stocker de manière non durable des données de calcul. En particulier, le premier terminal comprend des moyens aptes à émettre une demande de mise en relation avec un autre terminal, des moyens aptes à émettre un signal de retour d'appel, des moyens aptes à émettre un signal de retour représentatif d'une impossibilité de mise en relation. Ces moyens sont dans notre exemple des programmes stockés dans la mémoire permanente du premier terminal. Le deuxième terminal comprend des moyens aptes à émettre un signal d'appel, des moyens pour refuser un appel et émettre un signal de rejet d'une demande de mise en relation. Ces moyens sont également dans notre exemple 10 des programmes stockés dans la mémoire permanente du deuxième terminal | L'invention a pour objet un procédé de rejet d'un demande de mise en relation initié par un premier terminal (TRM1) au travers d'un réseau de communication (RES) et destiné à au moins un deuxième terminal (TRM2), le réseau incluant un gestionnaire (MNG) apte à requérir, après réception de la demande de mise en relation, l'émission d'un signal de retour d'appel au premier terminal et l'émission d'un signal d'appel audit au moins un deuxième terminal, le gestionnaire étant apte à mettre fin à la demande de mise en relation après une durée prédéterminée (T) sans réponse de la part dudit au moins un deuxième terminal, caractérisé en ce qu'un rejet (STOP) reçu par le gestionnaire et issu dudit au moins un deuxième terminal (TRM2) au cours de ladite durée prédéterminée déclenche à la fois - une poursuite de l'émission du signal de retour d'appel par le premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée (T); - et une disponibilité du réseau pour ledit au moins un deuxième terminal avant expiration de la durée prédéterminée. | 1. procédé de rejet d'un demande de mise en relation initié par un premier terminal (TRM1) au travers d'un réseau de communication (RES) et destiné à au moins un deuxième terminal (TRM2,TRM21,TRM22), le réseau incluant un gestionnaire (MNG) apte à requérir, après réception de la demande de mise en relation, l'émission d'un signal de retour d'appel au premier terminal et l'émission d'un signal d'appel audit au moins un deuxième terminal, le gestionnaire étant apte à mettre fin à la demande de mise en relation après une durée prédéterminée (T) sans réponse de la part dudit au moins un deuxième terminal, caractérisé en ce qu'un rejet (STOP) reçu par le gestionnaire et issu dudit au moins un deuxième terminal (TRM2,TRM21,TRM22) avant expiration de ladite durée prédéterminée déclenche à la fois - une poursuite de l'émission du signal de retour d'appel par le premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée; - et une disponibilité du réseau relativement à au moins un deuxième terminal. 2. Procédé de rejet selon la 1, caractérisé en ce que s'il y a plusieurs deuxièmes terminaux, la réception d'un rejet, par le gestionnaire, issu d'au moins un deuxième terminal au cours de ladite durée prédéterminée, est suivie d'un envoi aux autres deuxièmes terminaux d'une annulation de la demande de mise en relation et une disponibilité du réseau pour tout ou partie des deuxièmes terminaux avant expiration de la durée prédéterminée. 3. Gestionnaire (MNG) apte à être inclus dans un réseau de communication (RES) et comprenant des moyens aptes à mettre en relation des terminaux, caractérisé en ce qu'il comprend en outre - des moyens d'émission aptes à émettre, après réception d'un demande de mise en relation issu d'un premier terminal (TRM1) etdestiné à au moins un deuxième terminal (TRM2,TRM21,TRM22), un signal de retour d'appel sur le premier terminal et l'émission d'un signal d'appel sur ledit au moins un deuxième terminal, - des moyens de rejet aptes à rejeter la demande de mise en relation après une durée prédéterminée (T) sans réponse de la part d'au moins un deuxième terminal destinataire, caractérisé en ce qu'il comprend en outre - des moyens de réception d'un rejet avant expiration de la durée prédéterminée; - des moyens pour, à réception du rejet au cours de la durée prédéterminée, à la fois, poursuivre l'envoi d'un signal appel à destination du premier terminal jusqu'à expiration de la durée prédéterminée, et rendre disponible le réseau relativement audit au moins un deuxième terminal avant expiration de la durée prédéterminée. 4. Système informatique caractérisé en, ce qu'il comprend un gestionnaire tel que défini dans la 3. 5. Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un gestionnaire tel que défini dans la 3, le programme comprenant des instructions de code qui, lorsqu'il est exécuté par un processeur, réalise les étapes du procédé défini dans la 1. 6. Support d'enregistrement lisible par un dispositif de traitement de données sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé selon la 1. | H | H04 | H04M | H04M 1,H04M 3 | H04M 1/663,H04M 3/436 |
FR2979796 | A1 | CONTENANT POUR LA PLANTATION ET LA CULTURE DES VEGETAUX, STRUCTURE REALISEE AVEC DE TELS CONTENANTS. | 20,130,315 | 1 - « Contenant pour la plantation et la culture des végétaux, structure réalisée avec de tels contenants » La présente invention concerne un contenant pour la plantation et la culture des végétaux. Elle concerne également des structures réalisées avec de tels contenants, tels que des toitures et des sols végétalisés, ainsi que des utilisations de tels contenants. Le domaine de l'invention est le domaine des contenants pour la plantation et la culture de végétaux, en particulier pour la réalisation de toitures, terrasses, et places de parking végétalisées sur dalle étanchée , mais également pour la réalisation de structures drainantes, telles que des surfaces drainantes pour la réalisation de voies perméables destinées à la circulation de piétons et de véhicules. Etat de la technique Les structures, de types toits ou terrasses, végétalisées connaissent un développement important ces dernières années. En plus d'être agréables sur le plan paysager et social, de telles structures apportent des avantages sur le plan écologique et sanitaire. Ces structures apportent également des avantages techniques sur le plan de la durabilité et du confort des constructions en améliorant l'isolation phonique, le confort thermique d'été, la protection de l'étanchéité contre les chocs thermiques et les chocs mécaniques. La plupart de ces structures sont construites en utilisant des modules végétalisés réalisés avec des contenants pour la plantation et la culture de végétaux. Ces modules végétalisés sont assemblés pour obtenir la surface désirée. Les contenants végétalisés utilisés ont pour fonctions essentielles de constituer un réceptacle pour recevoir les fines du substrat et les semis de végétaux, de constituer une réserve d'eau pour ces végétaux et d'évacuer l'excédent d'eau vers l'extérieur du contenant. - 2 - Les contenants végétaux étant disposés sur les toits et également sur des zones piétonnes ou ouvertes à la circulation des véhicules sont soumis à des sollicitations mécaniques importantes. Or, les contenants actuels présentent plusieurs inconvénients. Les contenants actuels présentent des tenues mécaniques qui ne sont pas suffisantes pour résister aux sollicitations extérieures et nécessitent d'être renforcés par des dispositifs additionnels. Par ailleurs, bien qu'étant prévus pour être utilisés sous forme de modules végétalisés pour la réalisation de surface de formes variées, les contenants actuels ne peuvent pas être découpés sans perdre soit en fonctionnalité soit en tenue mécanique ou les deux. En outre, les contenants actuels ne permettent pas de varier les types de végétaux cultivés, sans les mélanger. Il n'est donc pas possible, avec les contenants actuels de réaliser une culture séparée et indépendante de plusieurs variétés de végétaux sur des substrats adaptés à chaque type de plante. Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients 20 précités. Un autre but de l'invention est de proposer un contenant pour la plantation et la culture de végétaux présentant une meilleure tenue mécanique que les contenants actuels. Encore un autre but de l'invention est de proposer un contenant pour 25 la plantation et la culture de végétaux plus modulaire que les contenants actuels tout en gardant sa fonctionnalité et sa tenue mécanique. Enfin, un autre but de l'invention est de proposer un contenant pour la plantation et la culture de végétaux permettant de réaliser une culture séparée et indépendante de plusieurs variétés de végétaux sur plusieurs 30 types de substrats. Exposé de l'invention L'invention propose d'atteindre au moins l'un des buts précités par un contenant pour la plantation et la culture de végétaux, se présentant sous la - 3 - forme d'un ensemble monobloc, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de cavités de plantation et de culture : - chacune desdites cavités étant séparée des autres cavités par au moins une cloison, dite de séparation, s'étendant sur toute la périphérie de ladite cavité ; et - chaque cavité comprenant : o une paroi de fond, prévue pour recevoir le substrat de culture et les végétaux par exemple, et o au moins une ouverture d'évacuation d'eau de ladite cavité à l'extérieur dudit contentant. Selon l'invention, l'ouverture d'évacuation réalise une évacuation d'eau excédentaire vers l'extérieur du contenant indépendamment des autres cavités et sans passer par les autres cavités ou sans passer par un conduit traversant au moins une partie d'une autre cavité. L'invention propose donc un contenant compartimenté comprenant plusieurs alvéoles de culture ou de plantation indépendantes les unes des autres. Un tel contenant selon l'invention présente une meilleure tenue mécanique que les contenants de l'état de la technique. En effet, les cloisons de séparation permettent de reprendre les efforts induits par la végétalisation, en particulier par la végétalisation en pente, ainsi que les efforts extérieurs et de distribuer ces efforts sur l'ensemble du contenant et sur les dispositifs de fixation sur toute la longueur, la largeur et la hauteur du contenant. Le contenant selon l'invention est plus modulaire que les contenants de l'état de la technique. En effet, grâce à des cavités de plantation et de culture indépendantes, le contenant peut être découpé pour obtenir la forme souhaitée sans perdre la fonctionnalité du contenant. De plus, les cloisons de séparation participant à la tenue mécanique, le contenant peut être découpé pour obtenir la forme souhaitée sans perte ou avec peu de perte en tenue mécanique. En outre, le contenant selon l'invention permet de réaliser une culture séparée et indépendante de plusieurs variétés de végétaux de type géophytes fixes dans le même contenant sans que ces variétés se - 4 - mélangent. Les cavités de plantation et de culture étant indépendantes et séparées par les cloisons de séparation, il y a peu de risque que les différentes variétés de végétaux se mélangent. De plus, le contenant selon l'invention permet une maintenance plus simple que les contenants de l'état de la technique. En effet, lorsque la végétation se trouvant dans une cavité de culture est endommagée, il est simple de traiter ou de remplacer cette végétation car la cavité est bien délimitée par les cloisons de séparation. Plus encore, le contenant selon l'invention permet de limiter les risques de dégradation ou de contamination biologique de la végétation se trouvant dans le contenant. En effet, lorsque la végétation se trouvant dans une cavité est dégradée par un facteur biologique extérieur, cette dégradation reste cloisonnée à cette cavité et ne se propage pas à toute la végétation se trouvant dans le contenant. Ainsi, le contenant selon l'invention permet, par exemple, de limiter le développement des plantes ligneuses adventices, en particulier dans les végétations extensives et/ou semi-intensives. Le contenant selon l'invention permet également une réalisation plus simple de structures en pente, par exemple une toiture végétalisée en pente, car les cloisons de séparation participent à la retenue du substrat lorsque le contenant est disposé sur une surface en pente. Dans une version avantageuse du contenant selon l'invention, pour au moins une cavité, au moins une ouverture d'évacuation peut être disposée en une position se trouvant à une distance non-nulle de la paroi de fond de ladite cavité. Avantageusement, l'ouverture d'évacuation, peut se trouver à une distance/hauteur comprise entre 12mm à 20cm de la paroi de fond. Dans un mode de réalisation préféré, l'ouverture d'évacuation se trouve à une distance de 30 mm de la paroi de fond. En arrangeant l'ouverture d'évacuation d'eau à une distance non nulle de la paroi de fond, le contenant selon l'invention permet de se passer d'une couche filtrante indispensable dans les contenants de l'état de la technique. En effet, dans ce cas, le substrat de culture et les fines (fractions de substrat - 5 - dont les particules sont inférieures à 2mm) peuvent être déposés sur la paroi de fond de la cavité et occuper tout l'espace/la hauteur se trouvant entre la paroi de fond et le niveau de l'ouverture d'évacuation, sans risque d'être entraîné par l'eau et tout en restant disponible pour les plantes se trouvant dans la cavité. Dans ce cas, la couche filtrante, utilisée dans les contenants de l'état de la technique et dont la fonction est de retenir les fines du substrat, n'a plus d'utilité. De plus, l'eau nécessaire à la culture des plantes peut être emmagasinée et stockée dans l'épaisseur du substrat se trouvant dans la cavité, permettant ainsi une irrigation directe par capillarité. En outre, l'ouverture d'évacuation d'eau se trouvant à une distance non nulle de la paroi de fond, le fond du contenant peut être disposé en dessous d'un niveau d'eau stagnante, par exemple sur une toiture ou une terrasse, sans mettre les racines en situation d'asphyxie racinaire. Dans tous les cas, l'ouverture d'évacuation se trouve en dessous de l'extrémité supérieure la plus basse de la cloison de séparation de sorte que l'eau excédentaire soit évacuée par cette ouverture d'évacuation et ne passe pas dans une autre cavité en débordant par le dessous de la cloison de séparation. Dans une version particulière du contenant selon l'invention, au moins une ouverture d'évacuation peut être de forme oblongue, par exemple une ouverture oblongue s'étendant suivant un plan parallèle au plan de la paroi de fond. Une telle ouverture oblongue peut avoir une longueur comprise entre 3mm et 50mm. Dans une version préférée, l'ouverture oblongue a une longueur de 2.6cm et une largeur inférieure ou égale à 3mm. Avantageusement, quelle que soit sa forme, l'ouverture d'évacuation peut avoir une largeur inférieure ou égale à 3mm. Une telle ouverture permet de limiter le racinaire des ligneux par un effet de pincement du racinaire et ainsi de limiter le développement des plantes ligneuses et de leur volume aérien. - 6 - Dans un exemple de réalisation préféré, l'ouverture d'évacuation peut avoir une largeur de 2mm. Une telle ouverture permet une évacuation efficace de l'eau excédentaire en dehors de la cavité tout en limitant le développement des plantes ligneuses par pincement du racinaire. Dans une version avantageuse du contenant selon l'invention, au moins une cavité peut comprendre au moins un bossage sur lequel est disposée au moins une ouverture d'évacuation. Un tel bossage participe également à la tenue mécanique du contenant. Avantageusement, le bossage peut présenter une surface parallèle à la paroi de fond et l'ouverture d'évacuation peut être aménagée sur cette paroi. Dans un mode de réalisation préféré, pour au moins une cavité, au moins un bossage peut être disposé à l'intersection de la paroi de fond et de la cloison de séparation de ladite cavité. Une telle construction permet d'améliorer encore plus la tenue mécanique du contenant selon l'invention. Toujours dans un mode de réalisation préféré, le contenant selon l'invention peut comprendre plusieurs cavités adjacentes, chaque cavité comprenant un bossage disposé à l'intersection de ladite cavité avec au moins une autre cavité. Par « cavités adjacentes » on entend au moins deux cavités dont au moins une cloison de séparation se touchant, ou encore deux cavités comprenant une cloison de séparation en partie commune. Une telle construction permet d'améliorer encore plus la tenue mécanique du contenant selon l'invention, tout en améliorant l'exploitation de l'espace à l'intérieur du contenant et en diminuant la quantité de matériau utilisée pour fabriquer le contenant. En effet la disposition adjacente de plusieurs cavités permet d'utiliser une même cloison comme cloison de séparation pour plusieurs cavités. - 7 - Le fait de disposer le bossage au niveau de l'intersection de plusieurs cavités permet également d'améliorer la tenue mécanique du contenant en distribuant les sollicitations mécaniques sur plusieurs cavités de manière horizontale et verticale. Avantageusement, le contenant selon l'invention peut comprendre au moins trois cavités adjacentes, chaque cavité comprenant un bossage disposé à l'intersection de ladite cavité avec les deux autres cavités. Ainsi, les bossages de ces trois cavités sont disposés en étoile et permettent de distribuer les sollicitations mécaniques selon au moins trois directions différentes. Avantageusement, le contenant selon l'invention peut comprendre sur la surface extérieure de sa paroi de fond, un circuit d'évacuation d'eau lorsqu'il est posé sur un sol plat avec ou sans pente. Selon l'invention, au moins un bossage d'au moins une cavité peut être creuse, au moins en sa partie basse, constituant ainsi sur la surface extérieure de la paroi de fond du contenant au moins une portion d'un circuit d'évacuation d'eau. En outre, au moins une cloison de séparation d'au moins une cavité peut également être au moins en partie creuse, constituant sur la surface extérieure de la paroi de fond dudit contenant au moins une portion d'un circuit d'évacuation d'eau. La cloison de séparation d'une cavité peut être creuse sur toute sa hauteur. Dans un mode de réalisation préféré, la cloison de séparation d'une cavité peut être creuse sur une hauteur égale à la hauteur d'un bossage se trouvant dans ladite cavité, et en particulier un bossage se trouvant en contact avec ladite cloison. - 8 - Dans un mode de réalisation du contenant selon l'invention, le contenant peut comprendre des cavités adjacentes, chacune des cavités comprenant : - au moins une cloison de séparation creuse, et en particulier toutes les cloisons de séparation sont creuses, et - un ou plusieurs bossages creux, et en particulier tous les bossages sont creux, chacun desdits bossages comportant au moins une ouverture d'évacuation et étant disposé contre une cloison de séparation creuse, les bossages creux et les cloisons de séparation creuses d'une même cavité et de cavités adjacentes communiquant entre-elles et constituant ainsi un circuit d'évacuation d'eau continue sur la surface extérieure de la paroi de fond dudit contenant sur toute la largeur et/ou toute la longueur du contenant. Dans une version avantageuse du contenant selon l'invention, les cavités peuvent être disposées de manière décalée, de sorte qu'au moins une cavité est décalée par rapport à une cavité adjacente. Ainsi, au moins deux cloisons de séparation s'apparentant chacune à deux cavités adjacentes sont décalées l'une par rapport à l'autre, ce qui permet d'augmenter la tenue mécanique du contenant en distribuant les efforts de manière plus uniforme sur toute la surface du contenant. Au moins deux cavités peuvent présenter la même forme, ou deux formes différentes. Au moins deux cavités peuvent présenter les mêmes dimensions, ou des dimensions différentes. Au moins deux cavités peuvent présenter la même hauteur ou des hauteurs différentes. Au moins deux cavités peuvent présenter la même section ou des sections différentes. - 9 - Au moins une cavité peut être de section carrée, triangulaire, rectangulaire, ronde, elliptique, ou une forme présentant plus de quatre côtés/arrêtes. Dans une version particulièrement avantageuse, au moins une cavité peut présenter une section de forme hexagonale. Dans cette version, le contenant peut comporter plusieurs points/arrêtes d'intersection, réalisant chacun(e) l'intersection de trois cavités adjacentes hexagonales. Dans le cas où, les cavités présentent une section comportant des coins/arrêtes, par exemple une section hexagonale, chaque cavité peut comprendre un bossage disposé à chaque coin/arrête de ladite cavité. Le contenant selon l'invention peut en outre comprendre deux ou plus de deux renfoncements ou évidements disposés en deux positions sensiblement opposées sur la périphérie dudit contenant et agencés pour constituer une zone de prise dudit contenant en vue de le manipuler. Ainsi, l'ergonomie d'utilisation, de manipulation du contenant, surtout lorsque le contenant est manipulé après être chargé, est augmentée. Avantageusement, le contenant selon l'invention peut comporter un fond plat, c'est-à-dire aucune forme en saillie sur la surface extérieure de la paroi de fond du contenant qui pourrait exercer un effort localisé sur une cavité lorsque le contenant est posé sur une surface plate et ainsi l'abîmer. Le contenant selon l'invention peut en outre comprendre des cavités de tailles différentes, la cloison séparant deux cavités de tailles différentes pouvant comprendre une ouverture de passage de végétaux depuis la cavité de plus petite taille vers la cavité de plus grande taille. Par exemple, une cavité de plus petite taille peut être une cavité incomplète due d'une part à la forme générale du contenant et d'autre part à la forme des cavités. - 10 - Ainsi, lorsque par exemple les cavités sont de section hexagonale et le contenant de section rectangulaire, le contenant comportera forcément des cavités incomplètes sur les bords/périphérie du contenant. Le contenant selon l'invention peut présenter une section carrée, triangulaire, rectangulaire, ronde, elliptique, ou une forme présentant plus de quatre côtés/arrêtes. Le substrat utilisé pour la réalisation de culture et de plantation peut comprendre de la laine de roche minérale, par exemple en végétalisation extensive et semi-intensive, en particulier par une toiture végétalisée. Le contenant selon l'invention peut être dimensionné de telle manière que, lorsqu'il est remplit par un contenu prédéterminé de caractéristiques données, l'ensemble contenant+contenu présente un poids compris entre 13kg et 170kg, et de 1,42kg à vide. Un poids minimum de 65kg/m2 à sec de l'ensemble contenant+contenu permet de traiter les angles et les périphéries de toits ou de terrasses, lorsque ces derniers sont exposés à des vents forts. Le contenant selon l'invention peut être fabriqué en un mélange de PEBD/PEHD/PP, préférentiellement recyclable, et peut être fabriqué par moulage. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une structure réalisée avec des contenants selon l'une quelconque des revendications précédentes. Une telle structure peut être une toiture végétalisée, des places de parking végétalisées ou une terrasse végétalisée. Une telle structure peut également être une structure drainante végétalisée ou non, telles que des dalles drainantes pour la réalisation de voies perméables destinées à la circulation des piétons et/ou des véhicules. - 11 - Le contenant selon l'invention peut en outre être utilisé comme élément de retenue temporaire et régulation de débit d'eau, par exemple des eaux pluviales. Le contenant selon l'invention peut en outre être utilisé pour la réalisation de coffrages perdus et ainsi varier les aménagements, par exemple sur des terrasses multi usages. Le contenant selon l'invention peut en outre être utilisé pour délimiter les accès techniques, par exemple lorsqu'il est remplit par du gravillon. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels : - la FIGURE 1 est une représentation isométrique vue de dessus d'un contenant selon l'invention ; - la FIGURE 2 est une représentation isométrique vue de dessus d'une cavité du contenant de la figure 1 ; - la FIGURE 3 est une représentation isométrique en coupe vue de dessus d'une cavité du contenant de la figure 1 ; - la FIGURE 4 est une représentation isométrique en coupe vue de dessous d'une cavité du contenant de la figure 1 ; et - la FIGURE 5 est une représentation isométrique vue de dessous du contenant de la figure 1. Sur les figures et dans la suite de la description, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence. La FIGURE 1 est une représentation isométrique d'un contenant 100 selon l'invention. La FIGURE 2 est une représentation isométrique d'une cavité complète 102 du contenant 100 de la figure 1. - 12 - Le contenant 100 représenté sur la figure 1 se présente sous la forme d'un ensemble monobloc rectangulaire. Le contenant 100 comprend une pluralité de cavités de culture 102, adjacentes et de section hexagonale. Dans l'exemple représenté sur les figures, le contenant comprend cinq cavités 1021 hexagonales complètes identiques, et 12 cavités 1022 hexagonales incomplètes se trouvant en contact avec les parois périphériques 104-110 du contenant 100. En référence à la figure 2, chaque cavité 102 comprend une paroi de fond 202, prévue pour recevoir un substrat de culture et de plantation, et une cloison de séparation 204 de la cavité 102 des cavités 102 adjacentes et entourant la cavité sur toute sa périphérie et sur toute la hauteur de la cavité. Chaque cavité 102, comprend également plusieurs ouvertures d'évacuation d'eau 206, chacune des ouvertures étant disposée sur un bossage 208, à une distance non nulle de la paroi de fond 202. Chaque bossage 208 est disposé au niveau d'une arrête/coin 210 de la cavité 102 à l'intersection de la paroi de fond 202 et de la cloison de séparation 204 de sorte à rejoindre la paroi de fond 202 de la cavité 102 avec la cloison de séparation 204 de la cavité 102. Dans l'exemple représenté, chaque bossage 208 est de section sensiblement rectangulaire et chaque ouverture d'évacuation 206 est de forme oblongue. Chaque cavité 102 comprend autant d'ouvertures d'évacuation 206 que de coin/arrêtes. Par exemple, sur l'exemple représenté, une cavité 102 complète comporte 6 ouvertures d'évacuation 206 disposées sur six bossages 208, qui eux-mêmes sont disposés au niveau de six arrêtes 210 de la cavité 102. En référence à la figure 1, les cloisons de séparation 204 sont également de section hexagonale complète pour les cavités 1021 complètes et de section hexagonale incomplète pour les cavités 1022 incomplètes. Par ailleurs, pour les cavités incomplètes 1022, une partie de la cloison de - 13 - séparation est réalisée par les parois périphériques 104-110 du contenant 100. Par ailleurs, toutes les cavités 102, complètes ou incomplètes, du contenant 100 sont des cavités adjacentes de sorte qu'au moins une partie d'une cloison de séparation 204 d'une cavité est également une partie de la cloison de séparation de la cavité 102 adjacente. Toujours en référence à la figurel, les cavités de plantation et de culture 102 sont disposées de manière décalée dans le sens de la largeur, c'est-à-dire dans la direction définie par les parois périphériques 104 et 108 de plus petite longueur du contenant 100. Le contenant 100 comprend en outre des zones de prises 112 et 114 disposées sur les parois périphériques opposées de plus petite taille 104 et 108. Ces zones de prise 112 et 114 se présentent chacune sous la forme d'un renforcement/évidement réalisé dans les parois 104 et 108. Par ailleurs, lorsqu'une paroi incomplète 1022 est trop petite, la cloison de séparation 204 séparant cette cavité incomplète 1022 d'une cavité complète 1021 comprend une ouverture de passage 116, aménagée dans la partie haute de la cloison de séparation 204 et permettant aux plantes se trouvant dans la cavité incomplète 1022 de passer vers la cavité complète 1021. La FIGURE 3 est une représentation isométrique en coupe, vue de dessus, d'une cavité complète 102 du contenant 100 de la figure 1. Tel que représenté sur la figure 3, chaque bossage 208 comportant une ouverture d'évacuation 206 est creux et ouvert vers l'extérieur du côté de la face extérieure de la paroi de fond du contenant 100. De même, chaque cloison de séparation 208 est creuse sur une hauteur égale à la hauteur des bossages 208. La cloison de séparation 208 30 creuse est également ouverte vers l'extérieur du côté de la surface extérieure de la paroi de fond du contenant 100. La FIGURE 4 est une représentation isométrique en coupe, vue de dessous, d'une cavité complète 102 du contenant 100 de la figure 1. - 14 - On voit clairement sur cette figure que les bossages 208 comportant les ouvertures d'évacuation 206 sont creux. La cloison de séparation 204 de la cavité 102 est également creuse sur une hauteur égale à la hauteur du bossage 208. On voit également que les bossages creux 208 ainsi que la cloison de séparation creuse 202 sont ouverts vers l'extérieur du côté de la face extérieure de la paroi de fond du contenant 100. Par ailleurs, tels que représentés sur la figure 4, la cloison de séparation 204 creuse et les bossages 208 creux communiquent entre eux et créent un circuit d'évacuation d'eau provenant des ouvertures d'évacuation 206. La FIGURE 5 est une représentation isométrique vue de dessous du contenant 100 de la figure 1. On remarque que tous les bossages 208 sont creux et toutes les cloisons de séparation 204 sont également creuses et communiquent entre eux. L'ensemble des bossages creux et des cloisons creuses réalisent un circuit d'évacuation d'eau sur toute la largeur et sur toute la longueur du contenant 100 avec plusieurs sorties sur chacun des bords 104-110 du contenant 100. De plus, la surface extérieure de la paroi de fond de chacune des cavités et du contenant est plate et ne comporte aucune forme en saillie. Dans un exemple particulier de réalisation nullement limitatif : - l'épaisseur des parois du contenant est de 2mm, - la hauteur d'une cloison de séparation, par rapport à la paroi de fond est comprise entre 40mm et 500mm, et est préférentiellement de 65mm, - la hauteur d'un bossage est comprise entre 12mm et 200mm, et est préférentiellement de 30mm, - la hauteur d'une ouverture de passage 116 est comprise entre 5mm et 3cm, - la largeur de l'ouverture d'évacuation est inférieure ou égale à 3mm, et préférentiellement de 2mm, - la largeur d'une cavité est comprise entre 15 et 30cm, et -15- - les dimensions du contenant sont comprises entre 600mm sur 400mm et 1200mm sur 1200mm. Dans le cas d'une application particulière les dimensions sont préférentiellement de 600mm sur 400mm pour une hauteur de 65mm. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Les dimensions et la forme des cavités, des ouvertures de passage, des bossages, du contenant peuvent être différentes. Les cavités peuvent être de dimensions et de formes identiques ou différentes | L'invention concerne un contenant (100) pour la plantation et la culture de végétaux, se présentant sous la forme d'un ensemble monobloc, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de cavités (102) de plantation et de culture, chacune des cavités (102) : - étant séparée des autres cavités (102) par au moins une cloison, dite de séparation, s'étendant sur toute la périphérie de ladite cavité (102) ; et - comprenant : o une paroi de fond, et o au moins une ouverture d'évacuation d'eau de ladite cavité (102) à l'extérieur dudit contentant (100). L'invention concerne également des structures réalisées avec de tels contenants et des utilisations de tels contenants. | 1. Contenant (100) pour la plantation et la culture de végétaux, se présentant sous la forme d'un ensemble monobloc, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de cavités (102) de plantation et de culture, chacune des cavités (102) : - étant séparée des autres cavités (102) par au moins une cloison (204), dite de séparation, s'étendant sur toute la périphérie de ladite cavité (102) ; et - comprenant : o une paroi (202) de fond, et o au moins une ouverture (206) d'évacuation d'eau de ladite cavité (102) à l'extérieur dudit contentant (100). 2. Contenant (100) selon la précédente, caractérisé en ce que, pour au moins une cavité (102), au moins une ouverture d'évacuation (206) est disposée en une position se trouvant à une distance non-nulle de la paroi de fond (202) de ladite cavité (102). 3. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une ouverture d'évacuation (206) est oblongue. 4. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une cavité (102) comprend au moins un bossage (208) sur lequel est disposée au moins une ouverture d'évacuation (206). 5. Contenant selon la 4, caractérisé en ce que, pour au moins une cavité (102), au moins un bossage (208) est disposé à l'intersection de la paroi de fond (202) et de la cloison de séparation (204). 6. Contenant (100) selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs cavités (102) adjacentes, chaque- 17 - cavité (102) comprenant un bossage (208) disposé à l'intersection de ladite cavité (102) avec au moins une autre cavité (102) adjacente. 7. Contenant (100) selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois cavités (102) adjacentes, chaque cavité (102) comprenant un bossage (208) disposé à l'intersection de ladite cavité (102) avec les deux autres cavités (102) adjacentes. 8. Contenant (100) selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un bossage (208) est au moins en partie creux, constituant sur la surface extérieure de la paroi de fond dudit contenant (100) au moins une partie d'un circuit d'évacuation d'eau. 9. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une cloison de séparation (204) est au moins en partie creuse, constituant sur la surface extérieure de la paroi de fond dudit contenant (100) au moins une partie d'un circuit d'évacuation d'eau. 10. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une cavité (102) est de section hexagonale. 11. Contenant (100) selon les 5 et 10, caractérisé en ce que chaque cavité (102) comprend un bossage (208) disposé à chaque coin de ladite cavité hexagonale (102). 12. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux renfoncements/évidements (114, 116) disposés en deux positions sensiblement opposées sur la périphérie (104, 108) dudit contenant (100) et agencés pour constituer une zone de prise dudit contenant (100) en vue de le manipuler. 13. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un fond plat.- 18 - 14. Contenant (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des cavités (1021, 1022) de taille différente, la cloison de séparation (204) séparant deux cavités (1021, 1022) de tailles différentes comprend une ouverture de passage (116) de végétaux depuis la cavité (1022) plus petite vers la cavité (1021) plus grande. 15. Structure réalisée avec des contenants (100) selon l'une quelconque des précédentes. 16. Utilisations d'un contenant (100) selon l'une quelconque des 1 à 14 pour : - la réalisation d'élément de retenue temporaire d'eau, par exemple des eaux pluviales, - la réalisation de coffrages perdus, par exemple sur des terrasses multi usages, ou - la limitation d'accès techniques, par exemple lorsqu'il est rempli par du gravillon. | A,E | A01,E01,E03 | A01G,E01C,E03F | A01G 9,E01C 9,E03F 1 | A01G 9/02,E01C 9/00,E03F 1/00 |
FR2991482 | A1 | SYSTEME POUR CALCULER ET SIGNALER UN SCORE DE DERIVE | 20,131,206 | L'invention concerne un système pour signaler et calculer un score de dérive permettant au cerveau humain de prendre conscience de l'information transmise par ce score. Le système selon l'invention trouve des applications particulièrement intéressantes dans les domaines de la santé, de l'automobile et plus généralement en métrologie. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Des informations sont fournies à l'être humain de façon quotidienne et certaines de ces informations sont des valeurs qui peuvent être par exemple notre masse corporelle, le solde de notre compte bancaire ou encore le niveau de carburant de notre véhicule. Toutes ces informations de la vie quotidienne font intervenir un capteur (la vue, l'ouïe) qui informe notre cerveau de la valeur réelle, ce dernier compare en permanence la valeur réelle observée avec la valeur souhaitée (la consigne) et commande nos muscles ou notre cerveau (les organes de commande), pour tenter de rapprocher la valeur réelle de celle qui est souhaitée. Il convient de noter que la seule connaissance de cette différence entre la valeur réelle et celle qui est souhaitée ne permet pas au cerveau humain de prendre conscience de l'effort à fournir. A titre illustratif, lorsqu'un être humain se pèse, il se fixe un poids cible qu'il souhaite atteindre. Cependant, lorsque ce dernier présente un poids réel avoisinant le poids cible, il ne fournit pas l'effort nécessaire pour atteindre son objectif de telle sorte qu'il n'arrive pas à se séparer des kilogrammes superflus. EXPOSE DE L'INVENTION Dans ce contexte l'invention se propose de résoudre les problèmes précités. Plus particulièrement, l'invention se propose de fournir un système pour calculer et signaler un score de dérive permettant au cerveau humain de prendre conscience de l'effort à fournir pour atteindre un objectif. A cette fin, l'invention porte sur un système pour calculer et signaler un score de dérive, ledit système comportant : - des premiers moyens d'enregistrement adaptés pour enregistrer une valeur cible, - des deuxièmes moyens d'enregistrement adaptés pour enregistrer au moins deux valeurs mesurées à des moments différents, - des moyens de calcul adaptés pour calculer un score de dérive à partir de d'une fonction, par exemple de type intégrale, de la différence entre ladite valeur cible et lesdites au moins deux valeurs mesurées en fonction du temps, (en d'autres termes, la fonction est une fonction temporelle) ; - un indicateur de dérive adapté pour signaler ledit score de dérive calculé à partir de ladite fonction. De façon comparative aux systèmes de signalisation d'un indicateur ou score d'information de l'état de la technique, l'utilisateur du système selon l'invention détient une information supplémentaire fournie par la signalisation du score de dérive présentant un aspect temporel, l'aspect temporel permet au cerveau humain de prendre conscience de la dérive et intégrer aisément l'effort à fournir pour atteindre son objectif. Le système pour calculer et signaler un score de dérive selon l'invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles. Dans une réalisation non limitative, la fonction utilisée pour calculer le score de dérive est une fonction de type intégrale. Dans une réalisation non limitative, la période de temps du calcul de la fonction utilisée pour calculer le score de dérive est comprise entre 1 seconde et 10 années et préférentiellement entre 1 minute et 24 mois. Dans une réalisation non limitative, la valeur cible et les valeurs mesurées sont représentatives d'une masse, d'une vitesse, de monnaie, ou encore de carburant. Dans une réalisation non limitative, le système selon l'invention comporte des moyens de réglage adaptés pour définir la valeur cible. Dans une réalisation non limitative, le système selon l'invention comporte des moyens de transmission adaptés pour transmettre un message d'alerte de type SMS ou mail lorsque le score de dérive atteint un seuil de déclenchement prédéterminé. Dans une réalisation non limitative, le signalement du score de dérive via l'indicateur de dérive est réalisé sous forme graphique, sous forme chiffrée ou sous forme sonore. Dans une réalisation non limitative, le signalement est réalisé sous forme d'un feu tricolore : - une première couleur étant affichée lorsque le score de dérive est inférieur à une première valeur seuil sur une période déterminée, - une deuxième couleur étant affichée lorsque le score de dérive est supérieur à ladite première valeur seuil sur ladite période déterminée, optionnellement - une troisième couleur étant affichée lorsque le score de dérive est supérieur à une deuxième valeur seuil sur la période déterminée, ladite deuxième valeur seuil étant supérieure à la première valeur seuil. Dans une réalisation non limitative, le système selon l'invention est formé par un terminal mobile, un système de positionnement global « GPS », ou un pèse-personne. Dans une réalisation non limitative, le système selon l'invention comporte des moyens de communication avec un serveur distant. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées ci-jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 illustre un mode de réalisation non limitatif d'un système pour signaler et calculer un score de dérive conforme à l'invention ; - la figure 2 illustre une fonction de la différence entre une valeur cible et des valeurs mesurées en fonction du temps, cette fonction étant obtenue via le système selon l'invention. EXPOSE D'AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 illustre un exemple de réalisation non limitatif d'un système 1 pour calculer et signaler un score de dérive. Dans cet exemple, le domaine d'application de l'invention est le domaine des pèses personnes. Le système 1 est dans cet exemple formé par un pèse personne et 30 comporte notamment : - des moyens de réglage MR adaptés pour définir une valeur cible, - des premiers moyens d'enregistrement PME1 adaptés pour enregistrer la valeur cible, - des moyens de mesures MM ; - des deuxièmes moyens d'enregistrement PME2 adaptés pour enregistrer au moins deux valeurs mesurées, chacune des valeurs mesurées étant mesurée à un temps différent, - des moyens de calcul MC adaptés pour calculer un score de dérive à partir d'une fonction de la différence entre la valeur cible et au moins deux valeurs mesurées en fonction du temps, - un indicateur de dérive ID adapté pour signaler le score de dérive calculé au moyen de la fonction. Les moyens de réglages MR peuvent être formés par des touches tactiles que comporte un écran d'un pèse personne. Ces touches permettent à l'utilisateur de définir un poids cible correspondant par exemple à son indice de masse corporelle également connu sous l'acronyme IMC. Les premiers moyens d'enregistrement PME1 permettent de mémoriser la valeur cible, son indice de masse corporelle dans l'exemple. Les moyens de mesure MM peuvent être formés par un capteur de masse permettant de définir le poids d'une personne, les deuxièmes moyens 20 d'enregistrement PME2 permettant d'enregistrer la masse mesurée via le capteur de masse. Ainsi, à chaque utilisation du pèse personne par l'utilisateur sa masse mesurée par le capteur de masse MM est enregistrée par les deuxièmes moyens d'enregistrement PME2. Les moyens de calcul MC sont adaptés pour calculer un score de 25 dérive à partir de la fonction de la différence entre la valeur cible et les valeurs mesurées en fonction du temps. A cette fin, la valeur cible et les valeurs mesurées sont transmises aux moyens de calcul MC. Dans un exemple non limitatif illustré sur la figure 2, cette fonction est une fonction de type intégrale. Ce graphique illustre les différentes masses M 30 mesurées via les moyens de mesure MM à des temps T différents. La partie hachurée illustre l'intégrale de la différence entre la masse cible Mc et les masses mesurés Ml, M2, M3 et M4 à des temps différents, respectivement T1, T2, T3 et T4. En outre, l'indicateur de dérive ID est adapté pour signaler le score de dérive calculé à partir de ladite fonction, ce score de dérive peut par exemple consister en une valeur représentative de l'aire hachuré sur le graphique de la figure 2. Dans ce cas, l'indicateur de dérive ID peut être formé par un écran apte à afficher la valeur et/ou un haut parleur apte à indiquer la valeur de façon sonore. Le score de dérive SD formé par une valeur peut par exemple être calculé via la formule suivante : SD = (T [4]-T[3])x (M [4]+M [3]-2Mc) +(T [3]-T[2])x (M [3]+M [2]-2MC) 2 2 +(T[2]-T[1])x(M[2]+M[1]-2MC) 2 Avec : - T(n) = temps ; - M(n) = masse mesurée ; - Mc = masse cible. Avantageusement, le score de dérive SD est une valeur représentative de la différence entre une valeur cible et des valeurs mesurées en fonction du temps. Cette particularité permet au cerveau humain de prendre conscience de sa dérive et donc d'intégrer plus facilement l'effort à fournir pour diminuer cette dérive et donc atteindre la valeur cible. Il convient de noter que la période de temps du calcul de la fonction peut être infinie. Cette période de temps peut être également définie via des moyens de réglage MRPT de la période de temps. Cette période de temps définie peut par exemple être comprise entre 1 seconde et 10 années ou préférentiellement entre 1 minute et 24 mois. Dans une réalisation différente non illustrée, le signalement effectué par l'indicateur de dérive ID est réalisé sous forme d'un feu tricolore. Cette réalisation est basée sur l'utilisation de deux valeurs seuil. Dans cette réalisation, une première couleur, par exemple verte, est affichée lorsque le score de dérive est inférieur à une première valeur seuil sur une période déterminée. Cette première couleur illustre le fait que sur une période déterminée (par exemple 6 mois) la masse mesurée de l'utilisateur correspond sensiblement à la masse cible. En d'autres termes, la dérive de l'utilisateur sur une période de 6 mois est quasi inexistante. Une deuxième couleur, par exemple orange, est affichée lorsque le score de dérive est compris entre la première valeur seuil et une deuxième valeur seuil sur la période déterminée. Cette deuxième couleur illustre le fait que sur la période déterminée la masse mesurée de l'utilisateur sur les 6 mois est en moyenne un peu supérieure à la masse cible. En d'autres termes, la dérive de l'utilisateur est fluctuante, elle peut être au delà ou en deçà de la masse cible. Puis, une troisième couleur, par exemple rouge, est affichée le score de dérive est supérieur à la deuxième valeur seuil sur la période déterminée, la deuxième valeur seuil étant supérieure à la première valeur seuil. Cette troisième couleur illustre le fait que, sur la période déterminée, la masse de l'utilisateur est en moyenne très supérieure à la masse cible. En d'autres termes, la dérive de l'utilisateur est importante. En outre, comme illustré sur la figure 1, le système 1 selon l'invention peut comporter des moyens de transmission MT adaptés pour transmettre le score de dérive à un serveur distant ou pour transmettre un message d'alerte, par exemple de type SMS ou mail lorsque le score de dérive atteint un seuil de déclenchement prédéterminé. Ce seuil de déclenchement pouvant par exemple correspondre à un indice de masse corporelle entraînant un risque de morbidité pour l'utilisateur. Le message d'alerte est alors transmis au médecin traitant de l'utilisateur. Ainsi, le médecin peut contacter l'utilisateur pour définir, dans l'exemple précité, un programme de nutrition. L'invention a été plus particulièrement décrite dans le cas d'une application à un pèse personne. Il est entendu que l'invention ne se limite aucunement à une telle utilisation et peut être appliquée par exemple dans le domaine automobile ou comptable. A titre d'exemple non limitatif, le système peut être par exemple formé par : - un terminal mobile, dans ce cas les valeurs cible et mesurées peuvent être représentatives de la monnaie du compte en banque de l'utilisateur ; - un système de positionnement global « GPS », dans ce cas les valeurs cible et mesurées peuvent être une vitesse de déplacement. Dans un autre exemple, les valeurs cible et mesurées peuvent être représentatives du carburant du véhicule. Dans le cas du domaine automobile, un véhicule peut être équipé d'un système de positionnement global GPS (pour Global Positioning System en anglais) adapté pour déterminer la vitesse maximale autorisée en temps réel. Cette vitesse maximale autorisée peut être transmise du GPS au système pour calculer et signaler un score de dérive selon l'invention de façon à enregistrer, via les premiers moyens d'enregistrement PME1, cette vitesse maximale. La valeur maximale forme donc la valeur cible et varie en fonction du temps. En outre, les deuxièmes moyens d'enregistrement PME2 enregistrent les vitesses du véhicule en fonction du temps, ces vitesses mesurées (i.e. valeurs mesurées) étant mesurées via les moyens de mesure MM, lesquels moyens de mesure MM peuvent être formés par un capteur de vitesse. Selon une telle utilisation, le système selon l'invention permet à l'utilisateur d'être informé, via l'indicateur de dérive, de sa dérive par rapport à la vitesse maximale autorisée. Est-il généralement plutôt au-delà ou en deçà de la vitesse maximale autorisée ? Ce score de dérive permet à l'automobiliste de prendre conscience de la nature de sa conduite. D'une manière générale, l'invention proposée consiste à présenter à l'utilisateur un score d'un nouveau type. Ce score est un intégrateur de la différence qui sépare la valeur actuelle (valeur mesurée) de la mesure de l'objectif (valeur cible). Il s'agit donc d'intégrer cette différence sur un certain temps et de la représenter par exemple sous forme d'un chiffre, d'un graphique, d'un son ou tout autre moyen de signalisation.5 | L'invention concerne un système (1) pour calculer et signaler un score de dérive. Le système (1) comporte : - des premiers moyens d'enregistrement (PME1) adaptés pour enregistrer une valeur cible (Mc), - des deuxièmes moyens d'enregistrement (PME2) adaptés pour enregistrer au moins deux valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4), chacune des valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4) étant mesurée à un temps différent (T1, T2, T3, T4), - des moyens de calcul (MC) adaptés pour calculer un score de dérive (SD) à partir d'une fonction de la différence entre ladite valeur cible (Mc) et lesdites au moins deux valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4) en fonction du temps, - un indicateur de dérive (ID) adapté pour signaler ledit score de dérive (SD) calculé à partir de ladite fonction. | 1. Système (1) pour calculer et signaler un score de dérive, ledit système (1) comportant : - des premiers moyens d'enregistrement (PME1) adaptés pour enregistrer une valeur cible (Mc), - des deuxièmes moyens d'enregistrement (PME2) adaptés pour enregistrer au moins deux valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4), chacune des valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4) étant mesurée à un temps différent (T1, T2, T3, T4), - des moyens de calcul (MC) adaptés pour calculer un score de dérive (SD) à partir d'une fonction de la différence entre ladite valeur cible (Mc) et lesdites au moins deux valeurs mesurées (M1, M2, M3, M4) en fonction du temps, - un indicateur de dérive (ID) adapté pour signaler ledit score de dérive (SD) calculé à partir de ladite fonction. 2. Système (1) selon la précédente selon lequel la fonction est une fonction de type intégrale. 3. Système (1) selon l'une des précédentes selon lequel la période de temps du calcul de la fonction est comprise entre 1 seconde et 10 années et préférentiellement entre 1 minute et 24 mois. 4. Système (1) selon l'une des précédentes selon lequel la valeur cible (Mc) et les valeurs mesurées sont représentatives : - d'une masse, - d'une vitesse, - de monnaie, ou - de carburant. 5. Système (1) selon l'une des précédentes comportant des moyens de réglage (MR) adaptés pour définir la valeur cible (Mc). 6. Système (1) selon l'une des précédentes comportant des moyens de transmission (MT) adaptés pour transmettre un message d'alerte lorsque le score de dérive atteint un seuil de déclenchement prédéterminé. 7. Système (1) selon l'une des précédentes selon lequel le signalement est réalisé sous forme graphique. 8. Système (1) selon l'une des 1 à 6 selon lequel le signalement est réalisé sous forme chiffrée. 9. Système (1) selon l'une des 1 à 6 selon lequel le signalement est réalisé sous forme sonore. 10. Système (1) selon l'une des 1 à 7 selon lequel le signalement est réalisé sous forme d'un feu tricolore : - une première couleur étant affichée lorsque le score de dérive (SD) est inférieur à une première valeur seuil sur une période déterminée, - une deuxième couleur étant affichée lorsque le score de dérive (SD) est supérieur à ladite première valeur seuil sur ladite période déterminée. 11. Système (1) selon la 10 précédente selon lequel une troisième couleur est affichée lorsque le score de dérive (SD) est supérieur à une deuxième valeur seuil sur la période déterminée, ladite deuxième valeur seuil étant supérieure à la première valeur seuil 12. Système (1) selon l'une des précédentes, ledit système (1) étant : - un terminal mobile, - un système de positionnement global « GPS », ou - un pèse-personne. 13. Système (1) selon l'une des précédentes, ledit système (1) comportant des moyens de communication avec un serveur distant.10 | G | G06 | G06Q | G06Q 10 | G06Q 10/04 |
FR2985592 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UNE CELLULE MEMOIRE NON VOLATILE A DOUBLE GRILLE | 20,130,712 | L'invention concerne le domaine des dispositifs mémoires ou mémoires électroniques de type non-volatiles. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse le domaine des mémoires électroniques de type Flash à double grille comprenant une grille de commande, également désignée grille du transistor de commande, et une grille de mémorisation, également désignée grille de contrôle du transistor de mémorisation. ÉTAT DE LA TECHNIQUE Il existe plusieurs types de mémoires non-volatiles, c'est-à-dire des mémoires conservant une information stockée en l'absence d'alimentation électrique, et pouvant être écrites et/ou effacées électriquement : - les EPROMs, de l'anglais « Erasable Programmable Read Only Memories » c'est-à-dire « mémoires mortes (à lecture seule) effaçables et programmables » dont le contenu peut être écrit électriquement, mais qui doivent être soumises à un rayonnement ultra violet (UV) pour effacer les informations qui y sont mémorisées. - les EEPROMs, de l'anglais « Electrically Erasable Programmable ROMs » c'est-à-dire « mémoires mortes effaçables et programmables électriquement » dont le contenu peut donc être écrit et effacé électriquement, mais qui requièrent pour leur réalisation des surfaces de semi-conducteur plus importantes que les mémoires de type EPROM, et qui sont donc plus coûteuses à réaliser. - les mémoires Flash. Ces mémoires non volatiles ne présentent pas les inconvénients des mémoires EPROMs ou EEPROMs mentionnés ci-dessus. En effet, une mémoire Flash est formée d'une pluralité de cellules mémoires pouvant être programmées électriquement de manière individuelle, un grand nombre de cellules, appelé bloc, secteur ou page, pouvant être effacées simultanément et électriquement. Les mémoires Flash combinent à la fois l'avantage des mémoires EPROMs en terme de densité d'intégration et l'avantage des mémoires EEPROMs en terme d'effacement électrique. De plus, la durabilité et la faible consommation électrique des mémoires Flash les rendent intéressantes pour de nombreuses applications : appareils photos numériques, téléphones cellulaires, imprimantes, assistants personnels, ordinateurs portables, ou encore dispositifs portables de lecture et d'enregistrement sonore, notamment les clés dites USB, de l'anglais « universel serial bus » qui sont capables de se connecter directement sur un « bus série universel » devenu un standard de la micro informatique, et bien d'autres applications. Les mémoires Flash ne possèdent pas d'éléments mécaniques, ce qui leur confère de plus une assez grande résistance aux chocs. La plupart des mémoires Flash sont du type « stand-alone » c'est-à-dire qu'il s'agit de dispositifs autonomes présentant de grandes capacités de stockage, généralement supérieures à 1 gigabit ou Gb (1Gb = 109 bits), et qui 10 sont dédiées aux applications de stockage de masse. Il existe également des mémoires Flash dites embarquées dont la réalisation est intégrée à celle d'un procédé, par exemple celui dit CMOS, acronyme de l'anglais « complementary metal oxide semiconductor », procédé technologique le plus largement utilisé par l'industrie de la microélectronique 15 pour la ré al isati on de circuits intégrés à base de transistors « complémentaires » (C) de type « métal-oxyde-semiconducteur » (MOS). Ces mémoires trouvent un intérêt croissant, par exemple dans les domaines de l'automobile ou des microcontrôleurs, pour le stockage de données ou de codes. Ces mémoires Flash embarquées sont réalisées sur une puce qui 20 comporte également des circuits CMOS destinés à réaliser des fonctions logiques autres qu'une mémorisation de données. Ces mémoires Flash embarquées sont généralement réalisées pour des capacités de stockage plus faibles que celles des mémoires de type « stand-alone », leur capacité pouvant varier généralement de quelques bits à quelques mégabits ou Mb (1 Mb = 106 25 bits). Les caractéristiques visées des mémoires Flash embarquées sont un faible coût de réalisation, une excellente fiabilité (notamment à haute température), une faible consommation électrique, ou encore une vitesse de programmation élevée, ces caractéristiques étant fonction de l'application à laquelle elles sont destinées. 30 La plupart des points mémoires Flash ont une structure de type transistor MOS comprenant trois électrodes : source, drain et grille, cette dernière permettant de créer un canal de conduction entre source et drain. Leur particularité pour permettre la mémorisation non volatile d'une information est qu'elles comportent en outre un site de stockage de charges électriques, appelé grille flottante, formé par exemple d'une couche de silicium polycristallin disposée entre deux couches d'oxyde, placés entre le matériau électriquement conducteur de grille et le canal du transistor. La mémorisation est obtenue en appliquant sur le matériau conducteur une tension supérieure à la tension de seuil, par exemple comprise entre 15 volts et 20 volts, de façon à stocker l'information sous la forme de charges piégées par la grille flottante. Cependant, de telles mémoires présentent des inconvénients limitant la réduction de leurs dimensions. En effet, une réduction de l'épaisseur de l'oxyde tunnel qui est disposé entre le canal et la couche de silicium polycristallin constituant la grille flottante, entraîne une augmentation du SILC, acronyme de l'anglais « stress induced leakage current » désignant le « courant de fuite induit par la tension ». L'utilisation prolongée d'une telle mémoire, c'est-à-dire la répétition de cycles d'écriture et d'effacement, génère à la longue des défauts dans l'oxyde tunnel qui tendent à évacuer les charges piégées dans la grille flottante. De même un SILC ou courant de fuite important affecte le temps de rétention des charges dans la grille flottante. Dans la pratique, il est donc difficile de réduire l'épaisseur de l'oxyde tunnel de ces mémoires à moins de 8 nanomètres ou nm (1nm = 10-9 mètre) sans que le SILC ne devienne un phénomène critique pour la mémorisation. De plus, en réduisant les dimensions d'une telle cellule mémoire, le couplage parasite entre les grilles flottantes de deux cellules adjacentes d'une même mémoire devient important et peut donc dégrader la fiabilité de la mémoire. Pour ces raisons, des mémoires de type MONOS (Métal Oxyde Nitrure Oxyde Silicium), également appelées mémoires NROM, ont été proposées pour remplacer les mémoires à grille flottante en silicium polycristallin. Le document US 5 768 192 décrit de telles mémoires dans lesquelles les charges électriques sont stockées dans des pièges formés dans une grille flottante composée de nitrure et disposée entre deux couches d'oxyde. Dans une telle couche de nitrure, les pièges sont isolés les uns des autres. Ainsi, un électron stocké dans un des pièges reste localisé physiquement dans ce piège, ce qui rend ces mémoires beaucoup moins sensibles aux défauts dans l'oxyde tunnel, et donc moins impactées par une augmentation du SILC. En effet, en présence d'un défaut dans l'oxyde tunnel, la couche de mémorisation, c'est-à-dire la couche de nitrure, perd uniquement les électrons situés au voisinage du défaut, les autres électrons piégés n'étant pas affectés par ce défaut. Ces mémoires disposent donc d'une meilleure fiabilité. Il est ainsi possible d'avoir un oxyde tunnel d'épaisseur inférieure à environ 8 nm, et donc de réduire les tensions de programmation nécessaires. De plus, du fait de la faible épaisseur du nitrure pour former la couche de mémorisation, le couplage entre deux cellules mémoires adjacentes est fortement réduit par rapport à des cellules à grille flottante en silicium polycristallin. Enfin, la structure d'une mémoire de type NROM est également adaptée pour réaliser des mémoires embarquées en raison de la simplicité du procédé d'intégration de ces mémoires. Le document de S. Kianian et coauteurs « A novel 3 volt-only, small sector erase, high density flash E2PROM", Technical Digest of VLSI Technology, 1994, p.71 », décrit un autre type de mémoire, appelée mémoire « split-gate », c'est-à-dire mémoire à « grille partagée » qui combine au sein d'une même cellule mémoire un transistor de mémorisation et un transistor de sélection (ou transistor de commande) formés sur une unique zone active. Une telle cellule mémoire à double grille est généralement programmée par injection de porteurs par la source, mécanisme qui requiert la présence d'un transistor de sélection accolé au transistor de mémorisation, et qui permet d'augmenter la vitesse de programmation tout en réduisant la consommation par rapport à une mémoire de type NROM. Afin de bénéficier des avantages de chacune des structures ci-dessus, c'est-à-dire : split-gate et NROM, le document US 2004/207025 propose un autre type de mémoire à double grille combinant les deux structures. Une des difficultés pour réaliser ces mémoires concerne alors le contrôle de la position relative des grilles, c'est-à-dire la position de la grille du transistor de commande par rapport à la position de la grille de contrôle du transistor de mémorisation. En effet, ces grilles sont réalisées par deux photolithographies successives, le désalignement de la seconde grille par rapport à la première grille fixant la longueur de la seconde grille. Un mauvais contrôle des positions relatives des deux grilles se traduit donc par un mauvais contrôle des caractéristiques électriques du second transistor, et donc de mauvaises performances de la mémoire. Par conséquent, un contrôle très précis de la position des grilles est nécessaire lors de la réalisation de ce type de mémoire. Afin de s'affranchir de cette contrainte d'alignement, le document US 7 130 223 propose également de réaliser une mémoire à double grille 5 combinant la structure d'une mémoire de type NROM avec une architecture split-gate. Cependant, la grille de contrôle du transistor de mémorisation est dans ce cas réalisée sous la forme d'un espaceur latéral de la grille du transistor de commande, lequel est disposé contre un des deux flancs latéraux de la grille du transistor de commande. Une telle structure permet de contrôler 10 précisément la position et la dimension de la grille de contrôle du transistor de mémorisation par rapport à la grille du transistor de commande. En effet, la grille de contrôle du transistor de mémorisation étant réalisée sous la forme d'un espaceur latéral de la grille du transistor de commande celle-ci se trouve être alors auto alignée sur cette dernière. 15 Toutefois, avec une telle structure, il est très difficile de réaliser ensuite une reprise de contact électrique sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation compte tenu des faibles dimensions de cette grille en forme d'espaceur latéral. Ce problème est illustré sur la figure 1. La figure 1 a montre une vue en coupe d'un exemple d'une telle cellule mémoire à double grille. 20 Entre les zones source 110 et drain 120 on dispose les deux grilles partagées par une même cellule. Comme mentionné ci-dessus, la grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation est réalisée, côté source 110, sous la forme d'un espaceur de la grille 130 du transistor de commande et est de ce fait auto alignée sur celle-ci. La grille 130 du transistor de commande, qui est 25 comparable à celle d'un simple transistor de type MOS, peut être réalisée d'une façon traditionnelle par divers moyens et procédé connus de l'homme du métier. Sur la figure la on voit que la surface 141, qui permet d'établir un contact électrique avec la grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation, est particulièrement limitée dans le cas d'un espaceur de forme triangulaire. 30 Forme qui résulte le plus naturellement de la formation de l'espaceur avec les moyens et procédés connus de l'homme du métier. La surface de contact 141 correspond à la siliciuration du matériau sous-jacent qui est du silicium polycristallin 142 et qui constitue, en volume, l'essentiel du transistor de mémorisation. La mémorisation est typiquement obtenue à l'aide d'un empilement ou sandwich de couches 143 contenant une couche de piégeage de charges électriques. Cette couche de piégeage constitue la grille flottante qui sert à piéger les charges mémorisant l'état de la cellule mémoire dans la grille de contrôle du transistor de mémorisation comme décrit précédemment. La figure lb montre une vue en coupe d'un autre exemple d'une telle cellule mémoire à double grille où la surface de contact 141 de la grille de contrôle du transistor de mémorisation est agrandie en s'efforçant d'obtenir la forme la plus arrondie possible de l'espaceur. Ce type de forme est toutefois difficile à obtenir avec du silicium polycristallin 142, matériau qui constitue l'essentiel de la grille de contrôle du transistor de mémorisation. La reprise de contact sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation est très délicate à mettre en oeuvre dans le cadre d'un processus industriel et demande notamment des spécifications de positionnement très contraignantes pour que les vias de connexions, en particulier ceux de connexion de la grille de contrôle du transistor de mémorisation, soient toujours bien positionnés. Un défaut de positionnement des vias empêcherait le fonctionnement de la cellule et pourrait en particulier créer un court circuit entre grille du transistor de commande et grille de contrôle du transistor de mémorisation. Un objet de la présente invention est donc de proposer une nouvelle structure de cellule mémoire ou un nouveau procédé permettant de faciliter la reprise de contact de chacune des grilles et de limiter les risques de court-circuit. Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Pour atteindre cet objectif, un aspect de la présente invention concerne un procédé de fabrication d'une cellule mémoire non volatile à double grille comprenant un transistor de commande comprenant une grille et un transistor de mémorisation comprenant une grille de contrôle adjacente à la grille du transistor de commande, dans lequel on effectue les étapes de: o formation au moins partielle de la grille du transistor de commande comprenant l'obtention d'un relief en un matériau sem i conducteur sur un substrat; o formation de la grille de contrôle du transistor de mémorisation, comprenant les étapes de: formation sur au moins un flanc du relief en un matériau semi conducteur et au moins une partie du substrat d'un empilement de couches configuré pour stocker des charges électriques; dépôt d'une première couche d'un matériau semi conducteur de manière à recouvrir l'empilement de couches au moins; gravure de la première couche de manière à former un premier motif juxtaposé au relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande; et dans lequel la formation de la grille de contrôle du transistor de mémorisation comprend en outre les étapes suivantes de: formation d'une deuxième couche d'un matériau semi conducteur au moins sur le premier motif ; gravure de la deuxième couche de sorte à former sur le premier motif un deuxième motif présentant une face supérieure sensiblement plane. Cette surface est adaptée pour permettre une reprise de contact sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation. La surface de contact de la grille de contrôle du transistor de mémorisation est donc significativement étendue. Le positionnement de la grille de contact par rapport à un via de connexion avec les couches de câblage supérieures est ainsi facilité. En outre, les risques de mauvais positionnement et les risques de court-circuit entre les grilles sont réduits. Par ailleurs, le volume de matériau accessible et disponible par la suite pour effectuer une siliciuration est également augmenté ce qui permet d'améliorer la connexion électrique entre la grille du transistor de commande et 30 les couches de câblage. De manière facultative, l'invention peut en outre présenter au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes : - Le premier motif est situé sur le flanc du relief de la grille du transistor de commande et sur l'empilement de couches. - Le premier motif présente une section sensiblement triangulaire. Alternativement, il présente une portion supérieure sensiblement arrondie. Le 5 deuxième motif prolonge alors cette portion supérieure pour former une face sensiblement plane. - Le relief en un matériau semi conducteur constitue la grille du transistor de commande. Il forme une ligne ou un rectangle. Si les flancs du relief en un matériau semi conducteur sont sensiblement perpendiculaires au substrat, alors 10 le premier motif présente une section en forme de triangle rectangle dont les deux cotés opposés à l'hypoténuse sont respectivement tournés vers la grille du transistor de commande et vers le caisson d'isolement. - Le deuxième motif présente une forme sensiblement parallélépipédique, un coté du parallélépipède formant la face supérieure 15 sensiblement plane. La face est la face la plus éloignée du substrat. - Les sections des premier et deuxième motifs sont prises selon un plan sensiblement perpendiculaire à la surface du substrat portant la cellule mémoire (ou surface sur laquelle est disposée la grille du transistor de commande). - La grille de contrôle du transistor de mémorisation forme un espaceur 20 pour la grille du transistor de commande. - De préférence, la formation de l'empilement de couches comprend des étapes de dépôt effectuées sur l'ensemble de la plaque. - Le dépôt de la première couche est effectué de manière à ce que la première couche recouvre un flanc au moins du relief en un matériau semi 25 conducteur et se prolonge sur le substrat. De préférence, le dépôt de la première couche est effectué sur l'ensemble de la plaque. De préférence, la première couche est déposée directement sur l'empilement de couches. -Avantageusement, le dépôt de la première couche est un dépôt conforme. 30 -Avantageusement, l'épaisseur du dépôt de la première couche est au moins égale au quart de l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. De préférence l'épaisseur du dépôt de la première couche est au moins égale à la moitié de l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. Encore plus préférentiellement, elle est environ égale à l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. Cette épaisseur relative permet de mieux contrôler la largeur finale de la grille de contrôle du transistor de mémorisation après gravure standard. - De préférence le dépôt de la deuxième couche est effectué de manière à ce que la deuxième couche recouvre le premier motif et se prolonge sur le substrat. - Préférentiellement, la formation de la deuxième couche consiste en un dépôt. - Avantageusement, la formation de la deuxième couche est réalisée de manière à ce que son épaisseur soit constante sur toute la surface déposée. La formation de cette couche constitue donc un dépôt conforme. - Avantageusement, l'épaisseur de la deuxième couche est adaptée pour ajuster la largeur de la face supérieure sensiblement plane dont on veut pouvoir disposer pour la reprise de contact en fonction d'un angle supérieur que forme le premier motif de section sensiblement triangulaire. L'angle supérieur est l'angle le plus éloigné du substrat. Il est ainsi relativement aisé de définir la surface qui servira à effectuer la reprise de contact. - De préférence, l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche est comprise entre un quart de et deux fois l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. Avantageusement, l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche est comprise entre un tiers de et une fois l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. Encore plus avantageusement, l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche est environ égale à la moitié de l'épaisseur du relief en un matériau semi conducteur de la grille du transistor de commande. On obtient ainsi une large surface permettant de faciliter la reprise de contact. - Avantageusement, le procédé comprend au moins une séquence d'étapes effectuée à l'issue de la gravure de la deuxième couche. Chaque séquence comprend au moins le dépôt d'une couche additionnelle en un matériau similaire à celui de la deuxième couche puis une gravure anisotrope de cette couche additionnelle, la gravure étant dirigée de manière perpendiculaire au plan du substrat. Ainsi, on peut obtenir une surface supérieure plane et étendue même si la gravure anisotrope n'est pas parfaitement anisotrope. De préférence on ajuste l'épaisseur du dépôt de la couche additionnelle pour obtenir en fin de séquence une face supérieure présentant la surface souhaitée. Chaque séquence est de préférence effectuée avant l'étape de protection des motifs par une résine. - Avantageusement, l'étape de formation au moins partielle de la grille du transistor de commande comprend, préalablement du dépôt de la première couche, la formation d'une couche sacrificielle également au dessus du relief en un matériau semi conducteur. Le procédé comprend également une étape de retrait de la couche sacrificielle, effectuée postérieurement à l'étape de gravure de la deuxième couche, de sorte à générer une différence de niveau entre la face supérieure du deuxième motif et l'extrémité supérieure du relief en un matériau semi conducteur. L'extrémité supérieure du relief en un matériau semi conducteur est la dimension la plus haute de la grille du transistor de commande prise selon une direction perpendiculaire au plan du substrat. Ainsi, la face supérieure est plus haute que l'extrémité du relief. Les risques de courts-circuits sont ainsi encore réduits. - La formation de la grille de contrôle du transistor de mémorisation est effectuée de sorte que la grille de contrôle du transistor de mémorisation est auto alignée avec la grille du transistor de commande. - Le matériau semi conducteur de la première couche est identique au matériau semi conducteur de la deuxième couche. - De préférence, le relief en un matériau semi conducteur formant la grille du transistor de commande est en silicium. De préférence, il s'agit de silicium poly cristallin. - De préférence, le matériau semi conducteur de la première couche est du silicium poly cristallin. - De préférence, le matériau semi conducteur de la deuxième couche est du silicium poly cristallin. Le procédé selon l'invention est encore plus avantageux lorsque le matériau utilisé pour la grille de contrôle du transistor de mémorisation est du silicium poly cristallin. En effet avec ce type de matériau il est particulièrement difficile d'obtenir un premier motif présentant une forme supérieure arrondie. - Avantageusement, la gravure de la première couche comprend : une première gravure anisotrope dirigée perpendiculairement à un plan du substrat. Cette gravure laisse en place une couche résiduelle moins épaisse sur les surfaces parallèles au plan du substrat que sur les surfaces inclinées par rapport au plan du substrat, c'est-à-dire typiquement sur les flancs du relief. La première gravure peut également faire disparaître la première couche sur les surfaces parallèles au plan du substrat. De préférence, à l'issue de la première gravure il subsiste une portion de la première couche sur les surfaces parallèles au plan du substrat et le procédé comprend une seconde gravure isotrope sélective qui enlève la couche résiduelle avec arrêt de la gravure sur ledit empilement de couches. - Avantageusement, la gravure de la deuxième couche comprend : une première gravure anisotrope dirigée perpendiculairement au plan du substrat. Cette gravure laisse en place une couche résiduelle moins épaisse sur les surfaces parallèles au plan du substrat que sur les surfaces inclinées par rapport au plan du substrat, c'est-à-dire typiquement sur les flancs du premier motif. La deuxième gravure peut également faire disparaître la deuxième couche sur les surfaces parallèles au plan du substrat. De préférence, à l'issue de la deuxième gravure il subsiste une portion de la deuxième couche sur les surfaces parallèles au plan du substrat et le procédé comprend une seconde gravure isotrope sélective qui enlève la couche résiduelle avec arrêt de la gravure sur ledit empilement de couches. On contrôle ainsi parfaitement la fin de la gravure et l'épaisseur de chacune des couches déposées qui permettront de définir la surface de contact pour la connexion de la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Ainsi, la gravure de la première couche et/ou de la deuxième couche comprend, après la première gravure anisotrope, une deuxième gravure isotrope sélective avec arrêt de la gravure sur l'empilement de couches. - La formation de l'empilement de couches est effectuée de sorte qu'il se prolonge sur le substrat. L'empilement de couches comprend deux couches d'isolant électrique enserrant une couche intermédiaire de piégeage de charges. - Le procédé comprend une étape de recouvrement du deuxième motif par au moins une couche additionnelle d'oxyde à haute température, la couche de additionnelle d'oxyde à haute température étant selon une variante avantageuse recouverte d'une couche additionnelle de nitrure de silicium. Le procédé comprend en outre une étape de retrait partiel de la couche additionnelle de sorte à laisser libre en partie au moins la face supérieure sensiblement plane. De préférence, toute la face supérieure sensiblement plane est déprotégée. - Le procédé comprend en outre une étape de siliciuration de la face supérieure sensiblement plane. Un autre aspect de la présente invention concerne une cellule mémoire obtenue selon le procédé décrit ci-dessus. Un autre aspect de la présente invention concerne une cellule mémoire non volatile à double grille comprenant un transistor de commande comprenant une grille et un transistor de mémorisation comprenant une grille de contrôle adjacente à la grille du transistor de commande, la grille du transistor de commande comprenant un relief en un matériau semi conducteur et la grille de contrôle du transistor de mémorisation comprenant : - un empilement de couches juxtaposé à la grille du transistor de commande, se prolongeant sur une partie au moins du substrat et configuré pour stocker des charges électriques, - un premier motif en un matériau semi conducteur disposé sur l'empilement de couches au moins et présentant une section sensiblement triangulaire. En outre, la grille de contrôle du transistor de mémorisation comprend en outre un deuxième motif en un matériau semi conducteur disposé sur le premier motif et configuré pour présenter une face supérieure sensiblement plane.30 BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description détaillée d'un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d'accompagnement suivants dans lesquels : La FIGURE la lb illustrent des cellules mémoires à double grille de l'art antérieur. La FIGURE 2, qui comprend les figures 2a à 2e, décrit des étapes du procédé selon l'invention et qui permettent d'obtenir une reprise de contact beaucoup plus large sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation d'une cellule mémoire à double grille. La FIGURE 3, qui comprend les figures 3a à 3f, illustre des étapes additionnelles qui complètent la formation de la grille de contrôle du transistor de mémorisation d'une cellule mémoire à double grille. La FIGURE 4, illustre une cellule mémoire à double grille selon un mode particulier de réalisation qui peut être optionnellement être obtenu en mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Les dessins joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Il est rappelé que l'un des objectifs de l'invention est d'obtenir une zone de reprise de contact plus large qui permet de positionner facilement sur le transistor de mémorisation un via de connexion avec les couches de câblage supérieures. Il est précisé que dans le cadre de la présente demande de brevet, le terme « sur » ne signifie pas obligatoirement « au contact de ». Ainsi par exemple, le dépôt d'une couche de poly silicium sur une couche d'isolant, ne signifie pas obligatoirement que la couche de poly silicium est directement au contact de la couche d'isolant mais cela signifie qu'elle la recouvre au moins partiellement en étant soit directement à son contact soit en étant séparé d'elle par une autre couche ou un autre élément. La figure 2, qui comprend les figures 2a à 2e, illustre les étapes d'un exemple de procédé selon l'invention qui permet d'obtenir une surface de contact plus importante sur le transistor de mémorisation et plus précisément sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation. La figure 2a est une vue en coupe, similaire à celle de la figure la, d'une cellule mémoire à double grille à un stade du procédé de fabrication où l'on a déjà formé en partie au moins le transistor de commande et où l'on s'apprête à réaliser le transistor de mémorisation auto alignée, sans avoir recours à des opérations de lithographie. On rappelle que le transistor de commande et le transistor de mémorisation partagent la même source et le même drain. Ils sont donc compris dans une même cellule. Cette cellule est qualifiée habituellement de transistor double grille, chacune des grilles permettant d'assurer la fonction du transistor, soit de commande soit de mémorisation, auquel elle est dédiée. Jusqu'à ce stade, la fabrication d'une telle cellule mémoire se fait en utilisant les méthodes et moyens conventionnels mis en oeuvre par l'industrie de la microélectronique notamment ceux pour la fabrication des transistors de type MOS. D'une façon standard ces transistors, comme les cellules mémoires à double grille de l'invention, sont fabriqués chacun dans un caisson 160 de silicium monocristallin. Les caissons sont électriquement isolés les uns des autre par des tranchées 162 typiquement en oxyde de silicium. La formation de ces tranchées fait appel à une technique dite STI, de l'anglais « shallow trench isolation », c'est-à-dire « isolation par tranchées peu profondes ». Les caissons 160 de silicium monocristallin sont en effet le plus souvent formés à partir de la mince couche superficielle de silicium monocristallin d'un substrat élaboré de type SOI, de l'anglais « silicon on insulator », c'est-à-dire un substrat « silicium sur isolant ». Cette couche de silicium monocristallin est elle-même placée au dessus d'une « couche d'oxyde enterrée » le plus souvent désignée par son acronyme BOX de l'anglais « buried oxide layer ». Chaque caisson se trouve être ainsi complètement isolé électriquement de ses voisins, latéralement et au fond, par de l'oxyde. N'étant pas nécessaire à la compréhension du procédé de l'invention, on notera que seule la couche superficielle et les tranchées latérales 162 dans laquelle les caissons 160 sont formés sont représentés. Par ailleurs, l'utilisation d'un substrat SOI est seulement un exemple particulier de mise en oeuvre. D'autres moyens et méthodes peuvent être utilisés pour qu'une cellule mémoire à double grille, employant le procédé décrit ci-après, puisse être réalisée dans un caisson isolé 160 et qui serait obtenu autrement qu'à partir d'un substrat SOI. La grille du transistor de commande, également désignée grille de commande, dont la géométrie a été définie par photolithographie comprend à ce stade plusieurs couches qui sont : un relief en matériau semiconducteur 132, de préférence en silicium polycristallin, assurant la fonction de grille; une couche d'oxyde 133 de la structure MOS sous laquelle, en fonction de la tension appliquée sur la grille du transistor de commande, on va créer un canal de conduction (non représenté) à la surface du caisson 160 entre les zones source 111 et drain 121, lesquels ne sont pas encore formés à ce stade ; optionnellement mais avantageusement une couche d'oxyde 131 qui sera enlevée, comme on le verra par la suite, pour avantageusement créer une différence de niveau pour la reprise de contact sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation afin de prévenir un court circuit avec la grille de sélection. Cette couche d'oxyde 131 peut être qualifiée de couche sacrificielle. Source 111 et drain 121 seront obtenus généralement par implantation ionique d'un dopant de la couche de silicium monocristallin du caisson 160 d'isolement. La grille 130 du transistor de commande servant de masque, source et drain seront auto alignés sur celle-ci comme on le verra plus loin. Une première implantation ionique (non représentée) pourra être effectuée à ce stade afin de régler le seuil de conduction (VT) du transistor de mémorisation. La figure 2a montre les couches qui sont déposées sur l'ensemble des dispositifs en cours de fabrication en vue de réaliser le transistor de mémorisation, c'est-à-dire à la surface d'une tranche d'un semi conducteur formant substrat. Après formation des grilles de commande 130, on dépose successivement les couches formant l'empilement ou sandwich de couches 143 contenant la couche de piégeage. Un exemple non limitatif de couche de piégeage est une couche désignée par son acronyme ONO, c'est-à-dire « oxyde nitrure oxyde » de silicium. La couche intérieure 1432 de nitrure de silicium (Si3N4) constitue la grille flottante qui sert à piéger les charges mémorisant l'état de la cellule mémoire dans le transistor de mémorisation comme décrit précédemment. D'autres structures sont possibles. Le sandwich comporte dans cet exemple trois couches : une première couche, désignée couche inférieure 1431, formant un isolant électrique, le plus souvent de l'oxyde de silicium ou SiO2 ; une deuxième couche, désignée couche intermédiaire ou couche de piégeage 1432, servant à piéger les charges destinées à mémoriser l'état de la cellule mémoire, il s'agit typiquement de nitrure de silicium ou Si3N4 ; une troisième couche, désignée couche supérieure 1433, formant également un isolant électrique, réalisée par exemple en oxyde de silicium comme pour la première couche. Ensuite on dépose une première couche de silicium polycristallin 210. Cette couche est destinée à contribuer à la formation de la grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation, également désignée grille de mémorisation. De préférence, la grille du transistor de commande est, comme on l'a vu ci-dessus, constituée aussi de silicium polycristallin qui a été déposé et gravé précédemment d'une façon conventionnelle. Le dépôt sera idéalement le plus « conforme » possible. Un dépôt est dit conforme quand les épaisseurs déposées sont les mêmes, indépendamment de l'angle d'inclinaison des surfaces sur lesquelles il est effectué. L'épaisseur est donc homogène en tout point de la surface recouverte, l'épaisseur étant mesurée selon une direction perpendiculaire à la surface libre de la couche. Un tel résultat peut être obtenu par exemple avec une méthode de dépôt entrant dans la catégorie de celles dites par LPCVD, acronyme de l'anglais « low pressure chemical vapor deposition », c'est-à-dire « déposition chimique en phase vapeur à faible pression ». On peut alors obtenir, comme représenté sur la figure 2a, une épaisseur horizontale 212 de dépôt sensiblement égale à l'épaisseur verticale 211. Pour commencer à réaliser la grille de contrôle du transistor de mémorisation sous la forme d'un espaceur élargi de la grille du transistor de commande on pratique ensuite une gravure en deux étapes de la couche 210 de silicium polycristallin. - Dans un premier temps on effectue une gravure très anisotrope de la couche 210, permettant d'abaisser de façon uniforme l'épaisseur de silicium polycristallin dans une direction privilégiée perpendiculaire au plan du substrat. Ce type de gravure peut être réalisé en utilisant les outils classiques de gravure disponibles en microélectronique. En particulier, en utilisant ceux procédant par bombardement physique à l'aide de gaz inertes de préférence à ceux utilisant des gaz réactifs induisant une réaction chimique. Cette première gravure doit permettre de maintenir la surface 213 de la couche de silicium polycristallin 210 située au dessus de l'empilement de couches de la grille 130 du transistor de commande la plus plate possible, c'est-à-dire, comme représenté idéalement sur les figures, en préservant des changements de niveaux les plus abrupts possibles. Dans le même temps, on fait diminuer l'épaisseur de silicium polycristallin en dehors de l'empilement de couches de la grille du transistor de commande. À l'issue de cette première étape de gravure on laisse typiquement une épaisseur 211 de silicium polycristallin au dessus de la grille du transistor de commande, et sur toutes les surfaces horizontales, c'est-à-dire celles parallèles au plan du substrat, de l'ordre de 5 à 10 nm. - Dans un deuxième temps on effectue une gravure plutôt isotrope de ce qui reste de la couche 210 de silicium polycristallin. L'avantage est qu'avec ce type de gravure on peut obtenir une très bonne sélectivité entre gravure du silicium polycristallin et gravure de la couche d'isolant 1433 (oxyde de silicium) sous jacente. C'est sur cette dernière couche que le dépôt de silicium polycristallin a été effectué pour former la couche 210. On pourra alors aisément arrêter la gravure isotrope du silicium polycristallin sur cette couche d'isolant. La figure 2b montre le résultat des deux étapes de gravure précédentes. Comme déjà discuté dans le chapitre sur l'état de la technique, il est extrêmement difficile d'obtenir une forme d'espaceur arrondie qui serait plus favorable pour une reprise de contact sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Après les gravures décrites ci-dessus, on obtient plutôt un motif 144 de forme triangulaire pour ce qui reste, sur les flancs de la grille du transistor de commande, du silicium polycristallin 142 provenant de la couche 210. Cette forme triangulaire est obtenue quelle que soit l'épaisseur déposée initialement pour former cette couche en utilisant les procédés classiquement utilisés en microélectronique. De préférence on dépose une couche 210 d'épaisseur sensiblement égale à celle de la couche de silicium polycristallin 132 qui a servi à former la grille du transistor de commande. La forme triangulaire du motif 144 résulte essentiellement de ce que les gravures ne sont jamais parfaitement anisotropes ou parfaitement isotropes et de ce que les angles aux changements de niveaux sont toujours attaqués préférentiellement. La figure 2c illustre avec des photos faites avec un microscope 5 électronique à balayage (MEB) la forme triangulaire obtenue indépendamment de l'épaisseur de la couche de silicium déposée. La photo 201 montre le résultat obtenu avec une couche 210 déposée d'une épaisseur de 65 nm. La photo 202 montre le cas d'une épaisseur déposée double soit 130 nm. La figure 2d illustre une étape additionnelle consistant à former une 10 deuxième couche 220 au dessus de la grille 130 du transistor de commande et des motifs 142 formés par la première couche 210 déjà en place. De préférence, cette deuxième couche 220 est obtenue par dépôt conforme de silicium polycristallin. Elle est destinée à élargir l'espaceur formant grille de contrôle de mémorisation. L'épaisseur 221 de cette deuxième couche 15 220 est ajustée en fonction de la largeur finale de l'espaceur que l'on veut obtenir comme on va le voir sur les figures suivantes. Le dépôt étant conforme : l'épaisseur 221 déposée est la même sur toute les surfaces quelle que soit leur inclinaison. Avant de procéder au dépôt de la deuxième couche 220 on effectue un nettoyage à l'acide fluorhydrique (FH) afin d'enlever la couche oxydée qui 20 s'est formée spontanément en présence d'air sur le motif triangulaire 144 fait de silicium polycristallin 142 provenant du premier dépôt. Par exemple, l'épaisseur 221 de la deuxième couche 220 de silicium polycristallin est environ la moitié de celle 211 du premier dépôt 210. La figure 2e montre le résultat de la gravure de la deuxième couche 25 220 de silicium polycristallin qui a été déposée comme décrit dans la figure précédente. La gravure se fait en deux étapes d'une façon identique à ce qui a été décrit pour la gravure de la couche 210 correspondant au premier dépôt de silicium polycristallin servant à former la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Une première gravure anisotrope est donc réalisée dans une 30 direction perpendiculaire au plan du substrat. Cette première gravure est suivie d'une gravure plus isotrope voire isotrope qui est, comme l'a vu, sélective vis-à-vis de la couche supérieure 1433 formant isolant et constituée dans cet exemple par un oxyde de silicium. Cela permet d'arrêter la gravure sur la couche supérieure 1433 d'isolant immédiatement sous jacente de l'empilement 143 de couches ONO. Après gravure il reste, de la deuxième couche 220 correspondant au second dépôt, le motif 146, de préférence fait de silicium polycristallin 148, qui contribue à élargir sensiblement la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Le procédé est configuré de sorte que ce motif 146 présente une face supérieure 145 la plus plane possible, ce qui va faciliter grandement la reprise de contact sur cette électrode. La gravure 222 de la deuxième couche 220 étant essentiellement anisotrope elle se fait verticalement, c'est-à-dire perpendiculairement au plan du substrat. L'épaisseur à graver étant alors plus élevée dans la zone inclinée 147 correspondant à l'hypoténuse du motif triangulaire 144, il reste après gravure le motif 146 de part et d'autre de la grille du transistor de commande. Connaissant l'angle 149 que forme l'hypoténuse du motif 144 avec la verticale, on peut estimer aisément la largeur de la face plane supérieure 145 du motif 146 que l'on va obtenir en faisant l'hypothèse simplificatrice que la gravure est totalement anisotrope et se fait à partir d'un dépôt parfaitement conforme d'épaisseur 221. On peut donc aussi déterminer l'épaisseur 221 de la deuxième couche 220 qu'il faut déposer pour obtenir une largeur donnée de la face 145 et ainsi ajuster la largeur totale de la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Typiquement, pour déterminer l'épaisseur à graver au niveau d'un flanc du relief de silicium polycristallin on peut effectuer le calcul suivant, basé sur la forme du motif 144. Le motif est obtenu après la première gravure et présente une section correspondant sensiblement à celle d'un triangle rectangle: L'épaisseur à graver 222 est donc égale à l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche 220 divisée par la valeur du sinus de l'angle 149. Par exemple, avec un angle 149 de 45° on trouve que la largeur de la face plane supérieure 145 obtenue correspond à l'épaisseur 221 du second dépôt de silicium polycristallin multipliée par un coefficient égal dans ce cas à 0,5, c'est-à-dire cosinus 45° Ceci pour les conditions idéales mentionnées ci-dessus : un dépôt de la deuxième couche 220 parfaitement conforme et une gravure complètement anisotrope. On peut bien sûr généraliser ce calcul à n'importe quel angle 149. D'un point de vue pratique on notera simplement ici que, quel que soit le coefficient de multiplication observé, la largeur de la face plane supérieure 145 augmente avec l'épaisseur 211. Elle peut donc être ajustée au mieux pour l'application considérée en contrôlant l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche 220 servant à former la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Ce résultat est à comparer au motif triangulaire 144 obtenu après gravure du dépôt de la première couche dont on a vu, dans les figures 2c et 2d, qu'il ne variait pas quand on augmentait l'épaisseur de cette première couche. Il se peut qu'en pratique la face supérieure 145 du deuxième motif 146 ne soit pas parfaitement plane ou que sa largeur soit plus faible que prévue. Ceci est du au fait que la gravure est rarement parfaitement anisotrope. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, on effectue alors au moins une séquence d'étapes, la séquence comprenant au moins les étapes suivantes: le dépôt d'une couche additionnelle en un matériau similaire à celui de la deuxième couche 220 puis une gravure anisotrope de cette couche additionnelle. En début de séquence, on ajuste l'épaisseur du dépôt de la couche additionnelle pour obtenir en fin de séquence une face supérieure 145 présentant la surface souhaitée. Préférentiellement, chaque séquence comprend une étape de nettoyage avant l'étape de dépôt de la couche additionnelle. Dans un mode de réalisation le procédé comprend une seule séquence. Dans un autre mode de réalisation, en particulier pour obtenir une surface 145 étendue, le procédé comprend deux séquences ou plus. Ces séquences sont de préférence effectuées entre les étapes référencées 2e et 3a sur les figures. Chaque séquence est de préférence effectuée avant l'étape de protection des motifs par une résine. En jouant sur l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche 220 ainsi que sur des séquences optionnelles de dépôt et gravure de couches additionnelles dont les épaisseurs de dépôts auront été soigneusement contrôlées, l'invention permet d'obtenir une face supérieure 145 dont la planéité et la surface est précisément maîtrisée. La figure 3, qui comprend les figures 3a à 3f, décrit les étapes suivantes du procédé de formation de la grille de contrôle du transistor de mémorisation. Ces étapes permettent de finaliser la structure de la cellule mémoire présentant une surface de reprise de contact beaucoup plus large en raison de l'application préalable des étapes décrites en référence aux figures précédentes. La figure 3a illustre l'étape où on délimite la zone du transistor de mémorisation 140 qui va être gardée. Comme illustré sur la figure 4 qui sera décrite en détail par la suite, cette figure étant est une vue en plan d'un exemple non limitatif de cellule mémoire, on ne laisse subsister par photogravure qu'une partie de l'espaceur créé avec les deux couches de silicium polycristallin, 210 et 220, comme expliqué dans les figures 2a à 2e. Cet espaceur a été créé, sans lithographie, tout autour de la grille du transistor de commande et on ne le laisse que sur un des flancs de cette dernière pour y former la grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation. Optionnellement, on peut créer une zone de reprise 150 plus large, par exemple dans le prolongement de la grille 130 du transistor de commande comme illustré et décrit en référence à la figure 4. La figure 3a montre, en coupe, la couche de résine photosensible utilisée par l'opération de photolithographie correspondante après révélation des motifs. Les motifs 310 de résine protégent la partie de l'espaceur, constitué des motifs 144 et 146, qui doit rester en place. A ce stade on procède, dans les zones non protégées 320 par les motifs 310 de résine, à une gravure sèche des motifs issus des deux couches 210 et 220 qui ont été déposées pour former l'espaceur. La gravure des deux 25 couches supérieures de l'empilement 143 de couches ONO est alors réalisée avec arrêt dans la couche inférieure 1431. La figure 3b illustre cette étape où l'on procède également à l'enlèvement de la résine. On grave successivement la couche supérieure d'isolant 1433 (oxyde de silicium dans cet exemple), puis la couche intermédiaire 1432 (nitrure de silicium dans cet exemple). La gravure 30 se fait sur toute la surface des dispositifs en cours de fabrication. Le sandwich 143 de couches ONO est protégé de l'attaque dans le transistor de mémorisation par les motifs 144 et 146 (motifs de silicium polycristallin dans cet exemple). La figure 3b est une vue en coupe à l'issue de cette gravure. Il ne reste donc en place à ce stade que la couche inférieure d'isolant 1431 (oxyde de silicium dans cet exemple) de la couche ONO qui sert d'arrêt à la gravure ci-dessus. Une gravure dite « sèche » est une gravure de type RIE, acronyme de l'anglais « reactive ion etching », c'est-à-dire « gravure ionique réactive » ou « gravure par ions réactifs ». Dans cette technique le plasma réagit non seulement physiquement mais aussi chimiquement avec la surface d'une tranche qui y est exposé en retirant une partie ou certaines des substances qui y ont été déposées préalablement. Le plasma est généré sous basse pression, de 10-2 à 10-1 torr, par un ou plusieurs champs électriques voire magnétiques. Les ions de haute énergie du plasma attaquent la surface de la tranche en réagissant avec celle-ci. On notera ici que l'empilement de couches ONO 143 n'est qu'un exemple typique de mise en oeuvre de la couche de piégeage nécessaire à la réalisation du transistor de mémorisation qui est souvent aussi désignée par le terme générique « interpoly ». La figure 3c illustre l'étape où l'on procède au dopage des zones source 121 et drain 111. Au cours de cette étape on procède, préalablement à l'opération d'implantation ionique 320 destinée à doper les zones source et drain, à une gravure humide de la couche 1431, restant de l'empilement de couches 143, et au dépôt d'une couche d'un oxyde dit « écran » par exemple d'une épaisseur de 3 nm. Cette couche écran, non représentée, est destinée à protéger le silicium sous-jacent lors de l'implantation ionique 320 formant source et drain. Typiquement, on procède ensuite à un recuit des dopants implantés, à un retrait de l'oxyde écran et à une désoxydation de la couche sacrificielle 131, encore appelée masque dur, toujours présente sur la grille du transistor de commande. L'enlèvement de la couche sacrificielle 131 permet avantageusement de créer un décrochage 360 entre le silicium polycristallin 132 de la grille du transistor de commande et celui de la grille de contrôle du transistor de mémorisation, formé des motifs 144 et 146. Cette différence de niveau ainsi créée permet de minimiser les risques de court-circuit entre ces deux électrodes. Les figures 3d et 3e illustrent la réalisation des espaceurs après que la couche inférieure 1431 de l'empilement de couches 143 ONO a été enlevée ainsi que la couche d'oxyde sacrificielle 131 qui sert à créer, comme on vient de le voir, une dénivellation entre le haut de la grille du transistor de commande et le haut de celle de mémorisation 140 pour minimiser les risques de court-circuit. De préférence, la couche sacrificielle 131 est disposée entre le relief 132 de silicium polycristallin et l'empilement de couches 143. De préférence, l'épaisseur de la couche sacrificielle est comprise entre 1/5 et 1/3 l'épaisseur de la couche de silicium polycristallin formant la grille du transistor de commande. De préférence, l'épaisseur de la couche sacrificielle est comprise entre quelques nanomètres et quelques dizaines de nanomètres. Elle permet ainsi de positionner l'extrémité supérieure du relief 132 de silicium polycristallin à un niveau inférieur à la face supérieure 145 du deuxième motif 146. Les risques de mauvaises connexions avec les interconnexions sont ainsi significativement limités et les risques de courts-circuits réduits. On procède ensuite au dépôt d'une couche 330. Selon un exemple avantageux, cette couche est un oxyde dit HTO, de l'anglais « high temperature oxide », c'est-à-dire « oxyde à haute température » obtenu par la technique LPCVD déjà mentionnée précédemment. Typiquement, une épaisseur de 10 nm est déposée. En tout état de cause cette épaisseur doit être suffisante pour combler les vides résultant de la gravure isotrope des couches d'oxyde de l'empilement 143 de couches ONO intervenue précédemment. Cette couche va servir de couche d'accrochage et de couche d'arrêt à la gravure lors de la formation qui suit des espaceurs de grille. Comme montré sur la figure 3d le dépôt de la couche 330 est suivi d'un dépôt d'une couche 340, par exemple de nitrure de silicium (Si3N4). Ce dépôt peut être réalisé par la même technique que ci-dessus de dépôt chimique en phase vapeur à basse pression (LPCVD). On dépose une couche de nitrure de silicium qui est typiquement comprise dans une gamme d'épaisseur allant de 20 à 40 nm et qui va servir d'espaceur de grilles pour les opérations suivantes d'implantation et de siliciuration des contacts. La figure 3e montre le résultat de la gravure des couches ci-dessus, c'est-à-dire : la couche 330 de HTO et la couche 340 de Si3N4. D'une façon conventionnelle, la gravure de ces couches est dans un premier temps très anisotrope afin de laisser en place sur les flans des grilles de commande et de mémorisation les motifs 332, en HTO, et les motifs 342 en Si3N4 qui servent d'espaceurs de grilles pour l'opération de siliciuration suivante. Cette gravure très anisotrope est suivie d'une gravure plus isotrope afin, comme décrit précédemment, d'être sélectif et permettre l'arrêt de la gravure sur le silicium polycristallin des grilles de commande et de mémorisation. Cette seconde gravure doit être suffisante pour dégager le haut 145 du motif 146 servant de reprise de contact sur la grille de contrôle du transistor de mémorisation et le haut de la grille du transistor de commande qui vont être siliciurés pour assurer un bon contact électrique. Typiquement, à ce stade, on procède aussi à une seconde implantation des électrodes de source 111 et drain 121 afin d'en diminuer la résistance électrique. Cette seconde implantation est auto limitée par les espaceurs de grilles que l'on vient de réaliser. La figure 3f montre les zones 350 qui sont ensuite siliciurées afin d'obtenir un meilleur contact électrique avec les vias, montrés en figure 4, qui donnent accès aux électrodes de la cellule mémoire à double grille : grille 130 du transistor de commande et grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation ainsi que source et drain. Comme la seconde implantation ci-dessus, la siliciuration des contacts est auto limitée par les espaceurs de grilles. Un avantage supplémentaire de la présente invention réside dans le fait 25 que le volume de matériau semi conducteur accessible pour effectuer l'étape de siliciuration est augmenté par rapport aux procédés connus. Le volume de zones siliciurés est donc augmenté et le contact électrique est amélioré. Cette opération complète la formation des électrodes et éléments actifs des cellules mémoire non volatiles à double grille 100 pouvant bénéficier du 30 procédé de l'invention. Les opérations suivantes concernent la formation de toutes les interconnexions entre les composants et cellules mémoire d'un dispositif, celles dites de « fin de ligne » ou BEOL de l'anglais « back end of line », qui peuvent être effectuées d'une façon standard. La figure 4 illustre une vue en plan d'un exemple particulier et non limitatif de l'invention d'une cellule mémoire à double grille. Cette vue en plan montre les quatre électrodes contrôlant le point mémoire. On notera ici que les figures 1 a et lb sont des vues selon la coupe A de la cellule mémoire à une échelle toutefois différente. Cette vue fait apparaître notamment la source 110, le drain 120 et la grille 130 du transistor de commande. La source 110, le drain 120 et la grille 130 du transistor de commande sont formés par lithographie. On peut ménager, comme représenté, de larges surfaces de connexion destinées à recevoir des connexions verticales, c'est à dire les vias 151, 152 et 153, qui assurent les interconnexions avec les couches de câblage horizontales (non représentées) du dispositif contenant de telles cellules mémoires. La cellule comprend également une grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation. La grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation est formée, sans avoir recours à la lithographie, comme un espaceur sur un des flancs de la grille 130 du transistor de commande. La surface de connexion est comme déjà vu ci-dessus beaucoup plus réduite. Une amélioration apportée par cette structure particulière de cellule mémoire par rapport aux structures conventionnelles consiste à sensiblement doubler cette surface de contact en créant une zone 150 de reprise de contact électrique située, dans cet exemple, dans le prolongement de la grille 130 du transistor de commande. On s'arrange alors pour laisser dans cette zone, entre l'extrémité de la grille 130 du transistor de commande et un motif ou bloc 157 séparé, préférentiellement de même largeur et de même composition que la grille 130 du transistor de commande, deux espaceurs à une distance telle qu'ils seront en contact comme schématisé sur la coupe B. C'est dans cette région qu'un via 154 pourra assurer un contact électrique avec la grille 130 du transistor de commande. En pratique, une telle zone de reprise de contact n'est pleinement utile que si l'on sait obtenir en même temps une forme arrondie ou plane de l'espaceur comme dans l'exemple de la figure 1 b. De manière générale la cellule mémoire dont un exemple particulier est représenté en figure 4 peut présenter les caractéristiques suivantes. Elle comprend au moins : - une zone active formée dans une couche de semi-conducteur et comportant un canal disposé entre une source 110 et un drain 120, - une première grille disposée au moins sur une partie du canal, - au moins une portion 155 d'un premier espaceur latéral disposé contre au moins un flanc latéral de la première grille, dont une partie forme une seconde grille disposée sur au moins une seconde partie du canal. L'une de la première ou de la seconde grille comportant en outre un empilement de couches 143 dont au moins une desdites couches est apte à stocker des charges électriques. De préférence, la première grille forme la grille 130 du transistor de commande et la seconde grille forme la grille de contrôle 140 du transistor de mémorisation. De préférence, la cellule mémoire comporte en outre au moins une portion d'un deuxième espaceur latéral disposé contre au moins un flanc latéral d'un bloc 157 disposé sur la couche de semi-conducteur, le deuxième espaceur latéral étant en contact avec le premier espaceur latéral, les deux espaceurs latéraux étant composés de matériaux similaires, ladite portion du second espaceur latéral formant au moins une partie d'un plot de contact. De manière optionnelle, dans cette exemple, une portion 156 est reliée électriquement à la seconde grille. Cette portion 156 est disposée contre deux flancs latéraux de la première grille distincts et perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Le plot de contact électrique, ou surface de reprise de contact, est ici formé par cette portion d'espaceur 156 et la portion d'espaceur 155 formée contre le bloc 157, et est disposé dans le prolongement de la première grille. Une telle variante de réalisation a notamment pour avantage de pouvoir rapprocher les lignes électriquement conductrices destinées à être réalisées pour contacter la première grille et la seconde grille, permettant ainsi d'augmenter la densité d'un dispositif mémoire formé d'une matrice de cellules mémoires. Cette structure de cellule mémoire électronique à double grille permet de réaliser une reprise de contact électrique de chacune des grilles avec un risque de court-circuit réduit entre les grilles. Cette structure permet de relâcher quelque peu les contraintes liées à l'alignement des contacts électriques par rapport aux grilles de la cellule mémoire, et cela sans avoir à mettre en oeuvre un niveau de photolithographie supplémentaire dédié à cette reprise de contact électrique. Cependant il s'est avéré qu'en pratique, la reprise de contact pour ce type de cellule n'est réellement facilitée et les risques de courts circuits significativement réduits que si l'on parvient à obtenir une forme arrondie ou sensiblement plane de l'espaceur comme dans l'exemple de la figure 1 b. Le procédé selon l'invention et dont un exemple particulier est décrit en référence aux figures 2a à 3f permet d'obtenir ce type de forme. L'invention permet donc de faciliter considérablement la reprise de contact et ceci pour des structures variées de cellules mémoire, la structure décrite ci-dessus et dont un exemple est illustré en figure 4 n'étant pas limitative de l'invention. Le procédé selon la présente invention, appliqué à une cellule mémoire présentant une structure telle que décrite aux paragraphes faisant référence à la figure 4, permet d'atteindre des résultats particulièrement avantageux. L'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisation précédemment décrits et s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit. Notamment, l'invention ne se limite pas à une couche 210 de silicium polycristallin et/ou à une couche 220 de silicium polycristallin. Ces couches pourront également être constituées de tout autre matériau semi-conducteur ou d'un empilement de couches comprenant un matériau semi-conducteur. Au vu de la description qui précède, il apparaît ainsi clairement que la présente invention permet l'obtention d'un cellule mémoire électronique à double grille permettant de réaliser une reprise de contact électrique de chacune des grilles ne nécessitant pas un alignement très précis des contacts électriques par rapport aux grilles et en limitant le risque de court-circuit entre ces dernières | Procédé de fabrication d'une cellule mémoire non volatile à double grille (100), dans lequel on effectue les étapes de: o formation au moins partielle de la grille (130) du transistor de commande comprenant l'obtention d'un relief (132) en un matériau semi conducteur sur un substrat (160, 162, 132); o formation de la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation, comprenant les étapes de: - formation sur au moins un flanc du relief (132) en un matériau semi conducteur configuré pour stocker des charges électriques; - dépôt d'une première couche (210) de manière à recouvrir l'empilement de couches (143); - gravure de la première couche (210) de manière à former un premier motif (144) juxtaposé au relief (132); o formation d'une deuxième couche (220) sur le premier motif (144), o gravure de la deuxième couche (220) de sorte à former sur le premier motif (144) un deuxième motif (146) présentant une face supérieure (145) sensiblement plane. | 1. Procédé de fabrication d'une cellule mémoire non volatile à double grille (100) comprenant un transistor de commande comprenant une grille (130) et un transistor de mémorisation comprenant une grille de contrôle (140) adjacente à la grille (130) du transistor de commande, dans lequel on effectue les étapes de: o formation au moins partielle de la grille (130) du transistor de commande comprenant l'obtention d'un relief (132) en un matériau semi conducteur sur un substrat (160, 162, 132); o formation de la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation, comprenant les étapes de: - formation sur au moins un flanc du relief (132) en un matériau semi conducteur et au moins une partie du substrat (160, 162, 132) d'un empilement de couches (143) configuré pour stocker des charges électriques; - dépôt d'une première couche (210) d'un matériau semi conducteur de manière à recouvrir l'empilement de couches (143) au moins; - gravure de la première couche (210) de manière à former un premier motif (144) juxtaposé au relief (132) en un matériau semi conducteur de la grille (130) du transistor de commande; caractérisé en ce que la formation de la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation comprend en outre les étapes suivantes de: o formation d'une deuxième couche (220) d'un matériau semi conducteur au moins sur le premier motif (144), o gravure de la deuxième couche (220) de sorte à former sur le premier motif (144) un deuxième motif (146) présentant une face supérieure (145) sensiblement plane configurée pour permettre une reprise de contact sur la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation. 2. Procédé selon la précédente dans lequel la section du premier motif (144) présente sensiblement une forme de triangle dont deuxcotés adjacents sont respectivement tournés vers la grille du transistor de commande et vers le substrat (160, 162, 133). 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la section du deuxième motif (146) présente une forme sensiblement parallélépipédique, un coté du parallélépipède formant la face supérieure (145) sensiblement plane. 4. Procédé selon la précédente prise dans sa combinaison avec la 2, comprenant une étape d'adaptation de l'épaisseur de la deuxième couche (220) en fonction d'un angle supérieur (149) que forme la section du premier motif (144) de manière à ajuster la largeur de la face supérieure (145) sensiblement plane. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la gravure de la première couche (210) comprend une première gravure anisotrope dirigée perpendiculairement à un plan du substrat (160, 162, 132) pour laisser en place une couche résiduelle sur des flancs du relief (132). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la gravure de la deuxième couche (220) comprend une première gravure anisotrope dirigée perpendiculairement à un plan du substrat (160, 162, 132) pour laisser en place une couche résiduelle sur le premier motif (144). 7. Procédé selon l'une quelconque des deux précédentes comprenant, après la première gravure anisotrope, une deuxième gravure isotrope sélective avec arrêt de la gravure sur l'empilement de couches (143). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la formation de la deuxième couche (220) est réalisée de manière à ce 25 que son épaisseur soit constante sur toute la surface déposée. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche (220) est comprise entre un quart de et deux fois l'épaisseur du relief (132) en un matériau semi conducteur de la grille (130) du transistor de commande. 10. Procédé selon la précédente dans lequel l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche (220) est comprise entre un tiers de et une fois l'épaisseur du relief (132) en un matériau semi conducteur de la grille (130) du transistor de commande. 11. Procédé selon la précédente dans lequel l'épaisseur du dépôt de la deuxième couche (220) est environ égale à la moitié de l'épaisseur du relief (132) de la grille (130) du transistor de commande. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'épaisseur du dépôt de la première couche (210) est au moins égale au quart de l'épaisseur du relief (132) en un matériau semi conducteur de la grille (130) du transistor de commande. 13. Procédé selon la précédente dans lequel l'épaisseur du dépôt de la première couche (210) est environ égale à l'épaisseur du relief (132) en un matériau semi conducteur de la grille (130) du transistor de 15 commande. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins une séquence d'étapes effectuée à l'issue de la gravure de la deuxième couche (220), chaque séquence comprenant au moins le dépôt d'une couche additionnelle d'un matériau similaire celui de la deuxième couche 20 (220) puis une gravure anisotrope de cette couche additionnelle. 15. Procédé selon la précédente comprenant au moins deux séquences. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la formation au moins partielle de la grille (130) du transistor de 25 commande comprend, préalablement du dépôt de la première couche (210), la formation d'une couche sacrificielle (131) au dessus du relief (132) en un matériau semi conducteur, le procédé comprenant également une étape de retrait de la couche sacrificielle (131) effectuée postérieurement à l'étape de gravure de la deuxième couche (220) de sorte à générer une différence deniveau entre la face supérieure (145) du deuxième motif (146) et l'extrémité supérieure du relief (132) en un matériau semi conducteur. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation forme un espaceur pour la grille (130) du transistor de commande. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la formation de la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation est effectuée de sorte que la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation est auto alignée avec la grille (130) du transistor de commande. 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le matériau semi conducteur de la première couche (210) est du silicium polycristallin et dans lequel le matériau semi conducteur de la deuxième couche (220) est également du silicium polycristallin. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ledit empilement de couches (143) comprend deux couches d'isolant électrique (1431, 1433) enserrant une couche intermédiaire (1432) de piégeage de charges. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant une étape de recouvrement du deuxième motif (146) par au moins par une couche additionnelle d'oxyde à haute température (330) et de préférence par une couche additionnelle de nitrure de silicium (340) ainsi qu'une étape de retrait partiel de la couche additionnelle au moins de sorte à laisser libre en partie au moins la face supérieure (145) sensiblement plane. 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant une étape de siliciuration de la face supérieure (145) sensiblement plane. 23. Cellule mémoire non volatile à double grille (100) comprenant un transistor de commande comprenant une grille (130) et un transistor de mémorisation comprenant une grille de contrôle (140) adjacente à la grille (130) du transistorde commande, la grille (130) du transistor de commande comprenant un relief (132) en un matériau semi conducteur et la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation comprenant : - un empilement de couches (143) juxtaposé à la grille du transistor de commande (140) et configuré pour stocker des charges électriques, - un premier motif (144) en un matériau semi conducteur disposé sur l'empilement de couches (143) et présentant une section sensiblement triangulaire, caractérisée en ce que la grille de contrôle (140) du transistor de mémorisation 10 comprend en outre un deuxième motif (144) en un matériau semi conducteur disposé sur le premier motif (144) et configure pour présenter une face supérieure (145) sensiblement plane. | G,H | G11,H01 | G11C,H01L | G11C 16,H01L 21,H01L 27 | G11C 16/04,H01L 21/283,H01L 21/3213,H01L 21/8247,H01L 27/115 |
FR2983366 | A1 | DISPOSITIF POUR DEMARREUR DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,130,531 | -1- DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION s L'invention concerne le domaine des démarreurs pour véhicules automobiles. Aux fins de la présente demande, les définitions suivantes sont applicables par défaut : Le mot « coude » désigne un changement de direction d'un élément. Les mots « à-cheval sur un coude» signifient s'étendant de part et io d'autre du coude. Le mot « joint» désigne un élément déformable élastique. Les mots « butée pour un joint» désignent un élément limitant le déplacement du joint Les mots « moyen de guidage d'un joint » désignent un premier 15 élément apte à maintenir le joint plaqué de façon étanche à la surface d'un second élément. Les mots « restriction » ou « restriction d'épaisseur » désignent une partie d'un moyen de guidage, présentant une diminution d'épaisseur qui s'impose à un élément guidé par le moyen de guidage, au passage, de l'élément guidé, par la 20 partie. Sous ces définitions: Les démarreurs pour véhicules automobiles sont des dispositifs connus de l'art antérieur. Ils sont constitués d'un corps ou bloc de moteur électrique et d'un 25 contacteur reliés par une nappe électrique. - 2 - Le corps du moteur électrique comprend une carcasse ou bol et un moteur inséré dans cette carcasse ainsi qu'un couvercle ou palier d'étanchéité destiné à protéger le moteur électrique de l'humidité. Dans cette structure, l'humidité est candidate à rentrer dans le corps du moteur électrique, en suivant la nappe, par un trou pratiqué dans la carcasse pour faire pénétrer la nappe électrique à l'intérieur de cette carcasse. Il est donc prévu un joint d'étanchéité au niveau de l'entrée de la nappe dans le corps du moteur du démarreur. Toutefois, le jeu entre le joint et la nappe dans le trou, de ce joint doit à la fois être très faible en fonctionnement pour assurer une io bonne étanchéité à l'eau entre la nappe et la carcasse du moteur électrique et important pour faciliter l'introduction de la nappe au montage du démarreur. ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION 15 Les deux contraintes mentionnées ci-dessus étant contradictoires, l'art antérieur connaît de prévoir un dispositif de rattrapage de jeu, pressant le joint sur la nappe après montage d'un joint à jeu important, mais cette solution impose un composant et un coût supplémentaire. Avantageusement, le rattrapage de jeu est obtenu simultanément au montage 20 du couvercle sur la carcasse. L'art antérieur connaît ainsi pour les contacteurs de plus faible longueur qu'un bloc moteur électrique de démarreur, une solution permettant de rattraper le jeu entre nappe et joint au moment du montage du corps du moteur électrique, par serrage du couvercle sur la carcasse. Cette solution utilise une carcasse 25 essentiellement cylindrique, pour laquelle est ajouté à la base du cylindre un couvercle, jointif à la carcasse par un bord de cette carcasse. Dans cette solution, un premier trou ou ouverture, est pratiqué dans la carcasse sur la base du cylindre, débouchant à une extrémité de la carcasse appelée bord et un moyen de guidage rigide adapté à un joint d'étanchéité déformable élastiquement, est prévu entre le 30 bord et le premier trou, le long de la carcasse, à sa surface extérieure. Un joint - 3 - déformable, adapté au moyen de guidage est ensuite inséré ou introduit dans le moyen de guidage, le joint comprenant une ouverture perpendiculaire à l'axe du moteur, après insertion, et le joint étant d'une longueur qui le fait dépasser du bord de la carcasse, par un débord, après insertion. Il est de plus prévu sur la carcasse, une butée pour le joint, sur la carcasse, le second trou se trouvant entre la butée et la partie du joint qui dépasse de la carcasse. Cette butée peut être constituée par un fond du moyen de guidage sur lequel est appuyé le joint. Le rattrapage de jeu est obtenu dans cette solution de l'art antérieur est alors obtenu par les opérations consistant à enfoncer la nappe dans la carcasse par le premier trou et dans le joint par le second trou, à appuyer le couvercle sur la carcasse, au niveau du bord, en comprimant le débord du joint qui dépasse de ce bord, entre le couvercle et la butée pour réduire le jeu entre la nappe et le second trou. La valeur de ce jeu peut ainsi être réduite suffisamment pour conférer l'étanchéité au niveau du premier trou dans la carcasse, par l'étanchéité au niveau du second trou dans le joint, sous réserve que 15 le moyen de guidage rende la jonction des bords du joint et de la carcasse étanche à l'eau au niveau de ce moyen de guidage, ce qui définit, au sens de la présente demande, la notion d'adaptation d'un moyen de guidage à un joint d'étanchéité. Toutefois, cette solution est limitée aux démarreurs dont le contacteur est de plus faible longueur que le bloc moteur. 20 En effet, il faut que le serrage selon l'axe du cylindre ou axial, du couvercle sur une carcasse de bloc moteur électrique, puisse comprimer le second trou de passage de la nappe dans ledit joint et donc que l'effort de serrage et l'axe du second trou ou plus précisément l'effort de serrage et la normale au joint d'étanchéité au voisinage du second trou soient essentiellement perpendiculaires entre eux. 25 Le joint d'étanchéité, toujours déformable pour les applications envisagées pour l'invention, est dans cette configuration de serrage, apte à réduire le jeu entre ce joint et une nappe jusqu'à rendre leur contact mécanique réciproque, étanche, notamment aux liquides et particulièrement à l'eau. Il en résulte que dans l'art antérieur, la nappe doit sortir par la carcasse, une 30 sortie par le couvercle impliquant une colinéarité de l'effort de serrage et de la normale au joint près du second trou qui empêcherait un rattrapage de jeu entre la nappe et le second trou du joint d'étanchéité. - 4 - Pour les démarreurs dont le contacteur est de même longueur que le bloc moteur électrique, largement répandus, il en résulte une situation défavorable, dans laquelle le contacteur et le bloc moteur sont disposés pour réduire leur encombrement hors-tout et dans laquelle, la nappe ne peut plus sortir par la s carcasse mais doit sortir par le couvercle, rendant impossible le rattrapage de jeu au serrage du couvercle, pour les raisons évoquées ci-dessus. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION io Dans ce contexte, l'invention est un dispositif pour démarreur de véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend: un couvercle comprenant une première partie s'étendant depuis un bord libre du couvercle, selon une première surface et une seconde partie formant un fond comprenant une seconde surface et un coude reliant la surface de la première 15 partie à la surface formant fond,le couvercle comprenant un trou, un joint d'étanchéité positionné dans le trou, le joint s'étendant selon une première longueur, à-cheval sur le coude et à-cheval sur la surface le joint comprenant un rebord libre s'étendant le long de l'épaisseur de ce joint, le joint comprenant une ouverture traversant le de part et d'autre le joint dans la deuxième 20 partie, un moyen de guidage du joint selon la surface du couvercle comprenant une butée pour le joint situé dans la partie formant fond, et un moyen d'étranglement du joint situé dans le coude permettant de déformer le joint au niveau du trou lorsque l'on exerce une poussée sur le rebord du joint en direction du coude. 25 Dans des variantes de l'invention : - le moyen d'étranglement comprend une restriction d'épaisseur pour le joint s'étendant depuis la surface du coude, sur une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la partie du joint contigu à la restriction d'épaisseur, et dans lequel le joint est en appui sur la butée et sur la restriction d'épaisseur, et en ce que l'ouverture est 30 disposé entre la butée et la restriction d'épaisseur ; - 5 - - ladite restriction comprend une face inclinée par rapport à ladite paroi et audit fond, comprimant ledit joint sur ledit coude. - ladite restriction comprend une face parallèle à ladite paroi, comprimant ledit joint sur ledit coude. - ladite restriction comprend une portion de cylindre de convexité tournée vers ledit coude, comprimant ledit joint sur ledit coude. - ladite face inclinée fait un angle de 30° (trente degrés) avec la surface de la paroi - ladite face inclinée fait un angle de 60° (soixante degrés) avec la surface de la paroi -ladite face incliné fait un angle entre 30° (trente degrés) et 60° (soixante degrés) avec la surface de la paroi ; - ladite restriction comprend une première rampe comprimant ledit premier bord dudit joint au niveau dudit coude et une seconde rampe comprimant ledit 15 second bord du joint au niveau du coude ; - le joint s'étend en projection à la surface du couvercle, selon une première largeur sur le fond, selon une seconde largeur sur le coude et selon une troisième largeur sur le bord libre, et dans lequel la seconde largeur est inférieure à ladite troisième largeur 20 - la seconde largeur est inférieure à ladite troisième largeur ; - ladite première largeur est égale à ladite seconde largeur ; - le trou dans lequel est positionné le joint traverse de part en part le couvercle ; - le joint est positionné dans un trou du couvercle comprenant un fond et en ce 25 que le couvercle comprend une ouverture située en vis-à-vis de l'ouverture du joint ; L'invention concerne aussi un démarreur comprenant, un contacteur, un moteur électrique, une carcasse entourant une partie du moteur électrique, une nappe conductrice reliant électriquement le moteur électrique et le contacteur, et un dispositif décrit précédemment pouvant comprendre une ou plusieurs des variantes décrites ci dessus, dans lequel la culasse est en contact avec le couvercle, exerçant une poussée sur le rebord du joint déformant l'ouverture du joint par laquelle la nappe traverse le joint. L'invention concerne aussi un procédé d'obtention d'un dispositif décrit ci- dessus, comprenant les étapes d'insérer ledit joint dans le trou du couvercle, d'appuyer ledit joint sur ladite restriction et d'appuyer le joint sur ladite butée, pour mettre en compression le joint entre la restriction et la butée. L'invention concerne aussi un procédé d'utilisation d'un dispositif ci-dessus dans un démarreur automobile comprenant un contacteur et une carcasse contenant un moteur électrique, dans lequel le contacteur est de même longueur ou plus grand que la carcasse, comprenant les étapes de passer une nappe électrique reliée au moteur dans l'ouverture, de relier la nappe au contacteur, et d'appuyer ledit couvercle sur la carcasse, pour comprimer ledit rebord dudit joint, comprimer le joint 15 sur ladite restriction, comprimer le joint sur ladite butée, et réduire un jeu existant entre la nappe électrique et l'ouverture. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES 20 Les caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lumière de la description ci-après et en référence aux numéros de figures dont la liste est énoncée ci-dessous : La figure 1 représente une vue de face en coupe selon un axe AA précisé en figure 4 ci-dessous, du joint dans un réceptacle ou moyen de guidage 25 pour une restriction de section ou d'épaisseur du joint, prenant la forme d'un plan incliné. La figure 2 représente une vue de face en coupe du joint dans son réceptacle pour une restriction de section du joint prenant la forme d'un rétrécissement parallèle à la paroi -7- La figure 3 représente une vue de face en coupe du joint dans son réceptacle pour une restriction de section du joint prenant la forme d'un quart de cylindre tournant sa convexité vers le joint La figure 4 représente une vue de droite du joint dans son réceptacle s pour une restriction de section prenant la forme de deux rampes guidant et pressant le joint sur les bords de celui-ci et cette figure montre le rebord ou débord ou débordement du joint en dehors du réceptacle et d'un couvercle supportant ce réceptacle. 10 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION DE L'INVENTION L'invention s'applique aux démarreurs de véhicule automobiles. Un démarreur est constitué d'une première partie ou bloc moteur électrique et 15 d'une seconde partie ou contacteur, qui sont reliées électriquement par une nappe de fils enrobés dans une gaine. La première partie est usuellement ou dans l'art antérieur à l'invention, de forme cylindrique, d'une première hauteur, admettant une première base et de révolution autour d'un premier axe. La seconde partie est aussi usuellement de forme cylindrique, admettant une seconde base et d'une seconde 20 hauteur inférieure et de révolution autour d'un second axe. Le premier axe et le second axe sont parallèles et les bases sont, aux fins de la présente description, situées à des hauteurs identiques en projection sur l'un des axes. De plus, le bloc moteur et le contacteur sont en contact au niveau de leur périmètre, selon un premier segment d'une première génératrice commune appartenant à un premier plan défini 25 par le premier axe et le second axe. La nappe devant être de longueur minimum pour relier les deux parties, la liaison doit être dans le premier plan et donc traverser la première génératrice en dehors du premier segment. Lorsque la première hauteur du bloc moteur est inférieure ou égale à la seconde hauteur du contacteur, il en résulte que la nappe doit entrer dans le bloc moteur, qui est constitué d'une carcasse 30 s'étendant selon les parois du cylindre et d'un couvercle ou capot, s'étendant selon la première base, par la première base. - 8 - De cette façon, l'art antérieur se caractérise par une première hauteur du bloc moteur supérieure à la seconde hauteur du contacteur. Le cas de l'invention est par contre celui d'un d'une seconde hauteur de contacteur supérieure ou égale à celle du bloc moteur. Un objectif de l'invention est ainsi de permettre une étanchéité à l'eau, à la poussière et à la boue, autour d'un joint permettant la sortie de la nappe électrique du moteur électrique ou bloc moteur d'un démarreur pour véhicule automobile, dont le contacteur est significativement plus long que le moteur électrique. Dans ce cas, les conducteurs de la nappe peuvent avoir à sortir du capot Io arrière du moteur en faisant un angle différent de 90° (angle droit) par rapport à l'axe du moteur. Dans ce cas, pour assurer une bonne compression du joint, une géométrie particulière doit être conçue à l'arrière du capot. L'objet de l'invention est la géométrie spécifique du capot et du joint 15 nécessaire à obtenir cette compression ou moyen de compression du joint considéré. Dans les figures, le joint est ainsi représenté dans un réceptacle qui est une partie du capot ou couvercle d'un bloc moteur de démarreur. Ce réceptacle est supposé entourer le joint partiellement et constituer un guide pour ce joint à la 20 surface du couvercle. En référence à la figure 1, un joint (11) est engagé sur un capot (12) appelé aussi palier ou couvercle de bloc ou bol, de moteur électrique d'un démarreur et maintenu au capot par un moyen de guidage ou guide (13). Le capot comprend deux parties, l'une comprenant une paroi cylindrique du 25 capot et l'autre comprenant le fond du capot, les deux parties se rejoignant à une arête ou jonction ou coude. En l'occurrence, le joint (11) est positionné dans un logement formé par un trou traversant le capot de part en part, et est maintenu par le moyen de guidage, en l'occurrence des rainures dans les parois cylindriques du capot (12). Le joint (11) - 9 - peut être aussi positionné dans un trou à la surface extérieure du capot (12), ou encore dans un trou sur la surface du dessous du capot (12). Le guide comprend, en l'occurrence, à la surface du capot, une partie sur la paroi ou partie de paroi, possédant une première extrémité ouverte, d'où dépasse une partie du joint appelé dans la suite rebord et une partie sur le fond du capot ou partie de capot, possédant une seconde extrémité fermée par une butée (15) formée dans la masse du capot (12) sur la figure 1 ou en tant que pièce rapportée, le cas échéant. Le rebord du joint est donc libre. Par libre on entend que le rebord n'est pas io en contact avec le capot ou couvercle. Le joint (11) comprend en outre une ouverture (16) située dans la seconde partie. En l'occurrence, l'ouverture (16) est située dans ce mode de réalisation dans la partie du joint longeant le fond du capot. Selon un autre mode de réalisation non représenté, l'ouverture est située dans le coude. La partie de fond du guide et la partie de paroi du guide se rejoignent à une 15 jonction de guide où le guide forme un angle égal à l'angle entre la paroi et le fond du capot à la jonction du capot. Au niveau de la jonction du guide, celui-ci est muni d'un moyen d'étranglement du joint situé dans le coude pour déformer l'ouverture (16) lorsqu'on exerce une poussée sur le rebord. Notamment, le rebord peut être poussé lorsqu'on plaque le 20 capot contre la culasse d'un démarreur. En effet, du fait que le rebord libre dépasse du capot, lors du montage, le rebord cylindrique de la culasse exerce une pression sur le rebord en direction du moyen d'étranglement lequel déforme le joint (11) pour rétrécir l'ouverture (16) du joint. Le moyen d'étranglement comprend une restriction (14) plane de sa section 25 au niveau de la jonction de ce guide. La restriction (14) écrase l'angle du joint dans le guide par un plan faisant un angle avec la paroi du capot et le met en compression. Cette restriction (14) est en regard de la butée à la surface du capot. Le joint (11) est introduit à force dans la restriction et dans le guide et il est comprimé entre la butée du capot et la restriction. 30 Dans le cas où le joint est positionné dans un trou du capot sur la surface externe ou la surface interne, le fond du capot est percé de part et d'autre d'une - 10 - seconde ouverture en regard de l'ouverture (16) du joint. En l'occurrence dans le mode de réalisation représenté, le trou formant le logement du joint traverse de part en part le capot, ce trou comprend donc une partie formant la seconde ouverture . La figure 1 représente un angle d'environ 45° permettant à la surface de la restriction d'être de surface parallèle à la tangente au sommet de la jonction du capot. Un angle compris entre 30° et 60° permet aussi la compression du joint entre la restriction et la butée et son insertion dans le guide. . D'une façon générale, une restriction adaptée à l'invention provoque une redirection des efforts de compression parallèles à la paroi du capot pour les renvoyer parallèlement au fond du capot vers la butée du capot, de façon à déformer l'ouverture ou à comprimer le joint autour de l'ouverture de ce joint traversant le fond du capot en le rétrécissant. Une telle restriction est une restriction localisée au niveau de la jonction du guide ou du capot. Le joint s'étend en projection à la surface du couvercle, selon une première 15 largeur sur le fond, selon une seconde largeur sur le coude et selon une troisième largeur sur le bord libre. Par longueur on entend le côté ayant la plus grande longueur, par épaisseur le côté ayant la plus petite longueur et par largeur l'autre côté ayant une longueur de valeur entre la largeur et la longueur. 20 La figure 2 représente un second mode de l'invention, avec des numéros augmentés de dix par rapport à la figure 1, les mêmes éléments de l'invention, la restriction (24) étant parallèle à la paroi où d'angle nul avec cette paroi. La restriction (24) comporte un biseau permettant de décoller le joint (21) progressivement du moyen de guidage (23) et le maintenir en compression sur le capot (22) formé en 25 butée (25). Ainsi, en exerçant une pression sur le rebord, le joint (21) se comprime et le moyen d'étranglement (24) comprime le joint permettant la déformation de l'ouverture (26). La figure 3 représente un troisième mode de l'invention, avec des numéros augmentés de 20 par rapport à la figure 1, les mêmes éléments de l'invention, la 30 restriction (34) étant un quart de cylindre représenté en coupe, dont la convexité est dirigée vers l'intérieur du guide (33) ou encore vers le capot. La restriction (34) comprime le joint (31) du moyen de guidage (33) et le maintient en compression sur le capot (32) formé en butée (35). Ainsi, en exerçant une pression sur le rebord du joint (31) en direction du coude, le joint (31) se comprime et le moyen d'étranglement (34) comprime le joint permettant la déformation de l'ouverture (36). La figure 4 représente un quatrième mode de l'invention en vue de droite, face à la paroi du capot et en coupe selon un axe AA passant par la restriction pour ce mode avec des numéros augmentés de 30 par rapport à la figure 1, les mêmes éléments de l'invention. Le joint (41) est guidé à la surface du capot (42) et guidé par le guide (43) à la surface du capot. La restriction (44) peut être d'une forme quelconque de l'un des trois modes précédents mais elle n'est pas d'un seul tenant mais constituée de deux rampes distinctes de part et d'autre du joint (41). De cette façon, les efforts retransmis du joint vers le capot (42) formé en butée et qui déforment l'ouverture du joint ou comprime ou compresse le joint autour de cette ouverture, ne sont pas retransmis. Cela permet d' économiser de la matière pour la 15 réalisation de la restriction tout en permettant de rentrer le joint avec facilité en glissant ses bords sous les rampes, ce qui évite de faire glisser le joint dans un guide rétréci, ce qui est plus difficile. Ce mode de réalisation illustre aussi un mode de l'invention ou la surface du joint sur la paroi à une base dépassant de la paroi plus large qu'au niveau des rampes ou de la restriction. 20 Cette forme triangulaire du joint, dont la base du triangle forme le rebord du joint dépassant du guide et la pointe tournée vers la restriction permet une concentration des efforts induits lors d'un écrasement du capot sur une autre pièce comme la carcasse d'un bloc de moteur électrique d'un démarreur de voiture ou véhicule automobile. Il est ainsi possible d'améliorer l'effet de l'invention de 25 déformation de l'ouverture ou de la compression du joint autour de l'ouverture dans un écrasement de sa partie externe au guide tout en obtenant une mise en place du joint aisée dans la restriction pour obtenir une compression entre cette restriction et la butée pour obtenir la réduction du jeu entre une pièce introduite dans l'ouverture du joint et le joint pour une meilleure étanchéité. 30 A titre de moyens de guidage du joint à la surface du couvercle, de nombreuses solutions de l'art antérieur pourront être utilisées pour l'invention, en dehors de la restriction et de la butée indiquées. Le périmètre du joint pourra être - 12 - muni d'une rainure en protubérance et le moyen de guidage sur le capot d'une rainure complémentaire en creux. Tout moyen permettant d'éviter l'extrusion du joint lors de la compression de sa partie dépassant du guide ou débord du joint lors de la mise en place du capot sur une carcasse de bloc moteur de démarreur est adapté à s l'invention. Des rebords pour le moyen de guidage recouvrant partiellement le joint pourront être utilisés. Ces rebords pourront être rapportés ou moulés dans la masse du capot. Ces rebords seront préférentiellement à jeu libre entre eux et le joint pour permettre son glissement et éviter des déperditions d'efforts avant la restriction à la jonction du guide. Un tel moyen de guidage forme un réceptacle pour le joint. 10 Lorsqu'il est muni d'une rainure complémentaire à celle du joint, le réceptacle permet de recevoir un joint épousant la forme du réceptacle. Il est alors possible, une fois le joint mis en place, de mettre en compression tout le joint dans le réceptacle, en poussant le joint sur l'un de ses côtés, le joint restant de la forme de la surface du bol ou capot et glissant faiblement le long de la rainure du réceptacle. 15 Par exemple, une telle rainure est une queue d'aronde permettant à un joint caoutchouc de glisser légèrement dans la rainure dans une direction privilégiée par la rainure, lorsqu'il est soumis à un effort dans la cette direction. Le réceptacle du joint pourra être moulé à l'extérieur du couvercle ou noyé dans sa surface, sans changer le fonctionnement de l'invention. 20 Il sera possible, par exemple en versant de l'eau au voisinage de l'ouverture du joint, de vérifier l'étanchéité de la jonction d'une nappe et du joint pour différentes épaisseurs de restriction et longueur de débordement, pour un joint donné ayant un jeu connu avec une nappe de test. Un homme du métier saura ainsi déterminer l'épaisseur de la restriction et son orientation angulaire par rapport à la paroi du bol 25 ou réceptacle. La dureté du matériau déformable du joint et sa compressibilité pourront néanmoins nécessiter des opérations de routine pour vérifier la pertinence de ces paramètres, au vu de l'étanchéité recherchée. La détermination de l'épaisseur de la restriction pourra être ainsi déduite de tests d'étanchéité simples d'exécution. L'invention peut être alors obtenue en insérant le joint dans le réceptacle 30 prévu à cet effet et en mettant le joint en appui sur la butée et sur la restriction . -13- L'utilisation de l'invention peut avoir lieu dans un démarreur de voiture dont le contacteur est plus long ou de même taille qu'un moteur électrique du démarreur, qui comprend les étapes suivantes : - Mettre le joint dans son réceptacle, en appui sur la butée et la restriction Faire passer la nappe par l'ouverture du joint, la nappe passe donc nécessairement par soit le trou du capot ou couvercle dans lequel le joint soit par une ouverture dans le capot faisant face à l'ouverture du joint, Serrer le couvercle sur une carcasse de moteur électrique de io démarreur, pour réduire le jeu entre la nappe et l'ouverture et obtenir l'étanchéité en partant d'un jeu important entre la nappe et l'ouverture, la compression se transmettant de la carcasse à l'ouverture du joint par le dispositif de l'invention. L'invention est susceptible d'application industrielle dans le domaine des 15 démarreurs pour véhicules automobiles. 20 | La présente invention se rapporte à un dispositif applicable à un démarreur de véhicule automobile, comprenant un couvercle étanche et creux, s'étendant depuis un bord libre du couvercle, selon une paroi (12), reliée par un coude, à un fond percé d'un premier trou, comprenant un joint d'étanchéité (11), s'étendant en projection à la surface du couvercle, selon une première longueur, à-cheval sur le coude et à-cheval sur le bord libre, entre un premier bord du joint et un second bord du joint, le joint dépassant du bord libre, en-dehors de la surface du couvercle, par un rebord, s'étendant en projection à la surface du couvercle, selon une première largeur sur le fond, selon une seconde largeur sur le coude et selon une troisième largeur sur le bord libre, s'étendant depuis la surface du coude, selon une première épaisseur, comprenant un moyen de guidage (13) du joint selon la surface du couvercle comprenant une butée (15) pour le joint, s'étendant depuis la surface du fond, comprenant une restriction d'épaisseur (14) pour le joint, s'étendant depuis la surface du coude, sur une seconde épaisseur inférieure à la première épaisseur, dans lequel le joint est en appui sur la butée, le joint est en appui sur la restriction d'épaisseur et le joint est percé d'un second trou, disposé entre la butée et la restriction d'épaisseur, en regard du premier trou. | 1) Dispositif pour démarreur de véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend : - un couvercle (12, 22, 32) comprenant une première partie s'étendant depuis un bord libre du couvercle (12, 22, 32), selon une première surface et une seconde partie formant un fond comprenant une seconde surface et un coude reliant la surface de la première partie à la surface formant fond, le couvercle (12, 22, 32) comprenant un trou, - un joint (11, 21, 31) d'étanchéité positionné dans le trou, le joint (11, 21, 31) s'étendant selon une première longueur, à-cheval sur le coude et à-cheval sur la surface le joint (11, 21, 31) comprenant un rebord libre s'étendant le long de l'épaisseur de ce joint (11, 21, 31), le joint (11, 21, 31) comprenant une ouverture traversant le de part et d'autre le joint (11, 21, 31) dans la deuxième partie, - -un moyen de guidage du joint (11, 21, 31) selon la surface du couvercle (12, 22, 32) comprenant une butée pour le joint (11, 21, 31) situé dans la partie formant fond, et un moyen d'étranglement du joint (11, 21, 31) situé dans le coude permettant de déformer le joint (11, 21, 31) au niveau du trou lorsque l'on exerce une poussée sur le rebord du joint (11, 21, 31) en direction du coude. 2) Dispositif selon la 1, dans lequel le moyen d'étranglement comprend une restriction d'épaisseur pour le joint (11, 21, 31) s'étendant depuis la surface du coude, sur une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la partie du joint (11, 21, 31) contigu à la restriction d'épaisseur, et dans lequel le joint (11, 21, 31) est en appui sur la butée et sur la restriction d'épaisseur, et en ce que l'ouverture est disposé entre la butée et la restriction d'épaisseur. - 2983366 - 15 -: 3) Dispositif selon la 2 dans lequel ladite restriction (14) comprend une face inclinée par rapport à ladite paroi et audit fond, comprimant ledit joint (11) sur ledit coude. 4) Dispositif selon la 2 dans lequel ladite restriction (24) 5 comprend une face parallèle à ladite paroi, comprimant ledit joint (21) sur ledit coude. 5) Dispositif selon la 2 dans lequel ladite restriction (34) comprend une portion de cylindre de convexité tournée vers ledit coude, comprimant ledit joint (31) sur ledit coude. 10 6) Dispositif selon la 3 dans lequel ladite face inclinée fait un angle entre 30° (trente degrés) et 60° (soixante degrés) avec la surface de la paroi. 7) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite restriction (14, 24, 34) comprend une première rampe comprimant 15 ledit premier bord dudit joint au niveau dudit coude et une seconde rampe comprimant ledit second bord du joint au niveau du coude. 8) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel le joint s'étend en projection à la surface du couvercle (12, 22, 32), selon une première largeur sur le fond, selon une seconde largeur sur le coude 20 et selon une troisième largeur sur le bord libre, et dans lequel la seconde largeur est inférieure à ladite troisième largeur. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes en ce que le rebord libre dépasse du bord du couvercle (12, 22, 32). 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes en 25 ce que le trou dans lequel est positionné le joint traverse de part en part le couvercle (12, 22, 32). 11) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le joint est positionné dans un trou du couvercle comprenant un fond et en ce que le couvercle comprend une ouverture située en vis-à-vis de l'ouverture du joint.- 16 -` 12)Démarreur comprenant, un contacteur, un moteur électrique, une carcasse entourant une partie du moteur électrique, une nappe conductrice reliant électriquement le moteur électrique et le contacteur, et un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la culasse est en contact avec le couvercle (12, 22, 32), exerçant une poussée sur le rebord du joint déformant l'ouverture du joint par laquelle la nappe traverse le joint. 13) Procédé d'obtention d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, comprenant les étapes : - d'insérer ledit joint dans le trou du couvercle (12, 22, 32), - d'appuyer ledit joint sur ladite restriction, - et d'appuyer le joint sur ladite butée, pour mettre en compression le joint entre la restriction et la butée. 14) Procédé d'utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, dans un démarreur automobile comprenant un contacteur et une carcasse contenant un moteur électrique, dans lequel le contacteur est de même longueur ou plus grand que la carcasse, comprenant les étapes : - de passer une nappe électrique reliée au moteur dans l'ouverture, - de relier la nappe au contacteur, - et d'appuyer ledit couvercle (12, 22, 32) sur la carcasse, pour comprimer ledit rebord dudit joint, comprimer le joint sur ladite restriction, comprimer le joint sur ladite butée, et réduire un jeu existant entre la nappe électrique et l'ouverture.25 | H,F | H02,F02 | H02K,F02N | H02K 5,F02N 11 | H02K 5/22,F02N 11/00 |
FR2979573 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN SECTEUR DE DISTRIBUTEUR DE TURBINE OU REDRESSEUR DE COMPRESSEUR EN MATERIAU COMPOSITE POUR TURBOMACHINE ET TURBINE OU COMPRESSEUR INCORPORANT UN DISTRIBUTEUR OU UN REDRESSEUR FORME DE TELS SECTEURS | 20,130,308 | Arrière-plan de l'invention L'invention se rapporte aux turbines ou compresseurs pour turbomachines, notamment pour turbomoteurs aéronautiques ou turbines industrielles. L'amélioration des performances des turbomachines et la réduction de leurs émissions polluantes conduit à envisager des températures de fonctionnement de plus en plus élevées. Pour des éléments de parties chaudes de turbomachines, il a donc été proposé d'utiliser des matériaux composites à matrice céramique (CMC). En effet, ces matériaux possèdent des propriétés thermostructurales remarquables, c'est-à-dire des propriétés mécaniques qui les rendent aptes à constituer des éléments de structure et la capacité à conserver ces propriétés à des températures élevées. De surcroît, les matériaux CMC ont une masse volumique bien inférieure à celle des matériaux métalliques utilisés traditionnellement pour des éléments de parties chaudes de turbomachines. Ainsi, les documents WO 2010/061140, WO 2010/116066 et WO 2011/080443 décrivent la réalisation d'aubes de roues mobiles de turbomachines en CMC à plate-forme et talon intégrés. L'utilisation de matériaux CMC pour des distributeurs de turbine a aussi été proposée, notamment dans le document WO 2010/146288. Un distributeur de turbine ou redresseur de compresseur métallique traditionnel est formé de plusieurs secteurs assemblés, chaque secteur comprenant une plate-forme intérieure, une plate-forme extérieure et une pluralité de pales s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaires de celles-ci. Les plates-formes intérieure et extérieure délimitent la veine d'écoulement de gaz ou d'air dans le distributeur ou redresseur. Du côté extérieur, les plates-formes extérieures des secteurs sont solidaires de pattes permettant le montage du distributeur ou compresseur dans un carter. Objet et résumé de l'invention L'invention a pour but de proposer un procédé permettant de fabriquer un secteur de distributeur de turbine ou redresseur de compresseur en matériau composite reprenant les différentes fonctions d'un secteur métallique, notamment les fonctions de délimitation de veine d'écoulement de gaz ou d'air par des plates-formes intérieure et extérieure et d'accrochage dans un carter.
Ce but est atteint grâce à un procédé comprenant : - la réalisation d'aubes de distributeur ou de compresseur unitaires mono-pales ayant chacune une plate-forme intérieure, une plate-forme extérieure et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, la réalisation de chaque aube de distributeur comprenant : .1a réalisation par tissage tridimensionnel d'une ébauche fibreuse en une seule pièce, . la mise en forme de l'ébauche fibreuse pour obtenir une préforme fibreuse en une seule pièce ayant une première partie formant préforme de pale, une deuxième partie formant préforme de plate-forme intérieure, et une troisième partie formant préforme de plate-forme extérieure, et . la densification de la préforme par une matrice pour obtenir une aube en matériau composite ayant un renfort fibreux formé par la préforme et densifié par une matrice, et formant une seule pièce avec plates-formes intérieure et extérieure intégrées, et - l'assemblage et la liaison de plusieurs aubes entre elles pour former un secteur multi-pales de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite, la liaison étant réalisée par un processus comprenant au moins une étape choisie parmi : une étape de liaison par brasage et une étape de liaison par co-densification par une matrice d'aubes assemblées à un stade intermédiaire de densification. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé, la réalisation de chaque aube comprend une étape de densification partielle de la préforme fibreuse par une matrice et une étape subséquente d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend l'assemblage des aubes usinées et une co-densification par une matrice des aubes assemblées. Dans le cas d'un distributeur de turbine ou redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, l'assemblage des aubes usinées peut comprendre une étape de collage pré-céramique.
Selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé, dans le cas d'un distributeur de turbine ou redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, la réalisation de chaque aube comprend une première et une deuxième étape de densification par une matrice céramique séparées par une étape d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend une étape de brasage des aubes assemblées après la deuxième étape de densification. Avantageusement, la plate-forme extérieure ou intérieure d'une première aube comprend une plate-forme extérieure ou intérieure de constitution de veine et est reliée à une plate-forme extérieure ou intérieure d'une deuxième aube voisine au moins en partie le long d'au moins une zone de liaison s'étendant sur une partie de la surface extérieure de la plate-forme extérieure de constitution de veine de la première aube et/ou sur une partie de la surface intérieure de la plate- forme intérieure de constitution de veine de la première aube. Chaque aube peut être réalisée avec une plate-forme extérieure ayant une partie formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage, la plate-forme extérieure de constitution de veine ainsi que les pattes d'accrochage s'étendant d'un côté et de l'autre de la pale et les pattes d'accrochage étant situées à l'extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine. En variante, chaque aube peut être est réalisée avec une plate-forme extérieure ayant une partie formant plate-forme extérieure de constitution de veine, d'un côté de la pale, et une partie formant des pattes d'accrochages de l'autre côté de la pale, et l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les pattes d'accrochage d'une des deux aubes du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine de l'autre des deux aubes. En variante, - l'on réalise des premières aubes ayant chacune une plate- forme intérieure, une plate-forme extérieure formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, - l'on réalise des deuxièmes aubes ayant chacune une plate- forme intérieure, une plate-forme extérieure formant pattes d'accrochage et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en alternance avec des deuxièmes aubes, les pattes d'accrochage d'une 5 deuxième aube étant engagées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine d'une première aube. Par ailleurs, chaque aube peut être réalisée avec une plate-forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure de constitution de veine et une partie formant des becquets ou crochets, la 10 plate-forme intérieure de constitution de veine ainsi que les becquets ou crochets s'étendant d'un côté et de l'autre de la pale et les becquets ou crochets étant situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine. En variante, chaque aube peut être réalisée avec une plate- 15 forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure de constitution de veine, d'un côté de la pale, et une partie formant des crochets ou becquets, de l'autre côté de la pale, et l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les crochets ou becquets de l'une des deux aubes du côté intérieur de la plate-forme intérieure de 20 constitution de veine de l'autre des deux aubes. En variante, - l'on réalise des premières aubes ayant chacune une plate-forme intérieure formant plate-forme intérieure de constitution de veine, une plate-forme extérieure et une pale s'étendant entre les plates-formes 25 intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, - l'on réalise des deuxièmes aubes ayant chacune une plate-forme intérieure formant becquets ou crochets, une plate-forme extérieure et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et 30 - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en alternance avec des deuxièmes aubes, les crochets ou becquets d'une deuxième aube étant engagés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine d'une première aube. Avantageusement, dans la direction longitudinale de l'ébauche 35 correspondant à la direction longitudinale d'une aube à réaliser, l'ébauche fibreuse est tissée avec : - un premier ensemble de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une première partie de l'ébauche destinée à former la préforme de pale, et - un deuxième ensemble de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une deuxième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de plate-forme intérieure et pour former une troisième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de plate-forme extérieure, - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés 10 aux fils du deuxième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils étant traversé par le deuxième ensemble de couches de fils en des premier et deuxième emplacements de traversée correspondant aux emplacements des préformes de plate-forme intérieure et de plate-forme extérieure, 15 respectivement. L'ébauche fibreuse peut alors être tissée avec un deuxième ensemble continu de couches de fils et la mise en forme de l'ébauche fibreuse comprend : - l'élimination par découpe de parties du deuxième ensemble de 20 couches de fils extérieures à la deuxième et à la troisième partie de l'ébauche, et - le déploiement de parties non éliminées du deuxième ensemble de couches de fils de part et d'autre du premier ensemble de couches de fils au niveau des premier et deuxième emplacements de 25 traversée. Dans un premier mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage situées du côté extérieur de la plate- 30 forme extérieure de constitution de veine, et l'ébauche fibreuse est tissée dans ladite direction longitudinale avec, en outre : - un troisième ensemble de couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une quatrième partie de l'ébauche correspondant à la préforme de pattes d'accrochage, 35 - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés aux fils du troisième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils est traversé par le troisième ensemble de couches de fils en un troisième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme de pattes d'accrochage.
L'ébauche fibreuse peut alors être tissée avec un troisième ensemble continu de couches de fils et la mise en forme de l'ébauche comprend : - l'élimination par découpe de parties du troisième ensemble de couches de fils extérieures à la quatrième partie de l'ébauche, et - le déploiement de parties non éliminées du troisième ensemble de couches de fils de part et d'autre du premier ensemble de couches de fils au niveau du troisième emplacement de traversée. Selon une particularité du premier mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et : - les couches de fils du troisième ensemble de couches de fils sont au moins partiellement liées entre elles pour former une cinquième partie de l'ébauche fibreuse correspondant à une préforme de crochets ou becquets, et - le premier ensemble de couches de fils est en outre traversé par le troisième ensemble de couches de fils en un quatrième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme 25 de crochets ou becquets. L'ébauche fibreuse peut alors être tissée avec un troisième ensemble continu de couches de fils et la mise en forme de l'ébauche comprend : - l'élimination par découpe de parties du troisième ensemble de 30 couches de fils extérieures à la quatrième et à la cinquième partie de l'ébauche, et - le déploiement de parties non éliminées du troisième ensemble de couches de fils de part et d'autre du premier ensemble de couches de fils au niveau des troisième et quatrième emplacements de 35 traversée.
Dans un deuxième mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage situées du côté extérieur de la plate- forme extérieure de constitution de veine, et - l'ébauche fibreuse est tissée en ménageant une zone de déliaison au sein du premier ensemble de couches de fils, dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'extérieur par rapport au deuxième emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du premier ensemble de couches de fils situées de part et d'autre de la zone de déliaison pour former une préforme de pattes d'accrochage. Selon une particularité du deuxième mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et - l'ébauche fibreuse est tissée en ménageant une deuxième zone de déliaison au sein du premier ensemble de couches de fils, dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'intérieur par rapport au premier emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du premier ensemble de couches de fils situées de part et d'autre de la deuxième zone de déliaison pour former une préforme de crochets 25 ou becquets. Dans un troisième mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage situées du côté extérieur de la plate- 30 forme extérieure de constitution de veine, et - au deuxième emplacement de traversée du premier ensemble de couches de fils par le deuxième ensemble de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction 35 longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme extérieure et une préforme de pattes d'accrochage décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale. Selon une particularité du troisième mode de réalisation, le procédé comprend la réalisation d'aubes ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et - au premier emplacement de traversée du premier ensemble de couches de fils par le deuxième ensemble de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée du premier emplacement de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme intérieure de constitution de veine et une préforme de crochets ou becquets décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale. L'invention vise aussi une turbine de turbomachine ayant un carter de turbine et un distributeur de turbine en matériau CMC, le distributeur de turbine comprenant des secteurs de distributeur obtenus par un procédé tel que défini ci-avant. Le distributeur est avantageusement monté dans le carter de turbine au moyen de pattes d'accrochage que présentent les plates-formes extérieures d'aubes.
L'invention vise encore un compresseur de turbomachine ayant un carter de compresseur et au moins un redresseur de compresseur en matériau composite, le redresseur de compresseur comprenant des secteurs de redresseur obtenus par un procédé tel que défini ci-avant. Le redresseur est avantageusement monté dans le carter de compresseur au moyen de pattes d'accrochage que présentent les plates-formes extérieures d'aubes.
Avantageusement le distributeur ou le redresseur supporte avantageusement un anneau support de matériau abradable par l'intermédiaire des crochets que présentent les plates-formes intérieures d'aubes.
L'invention est remarquable en ce que la fabrication de secteurs de distributeur ou de compresseur en matériau composite à partir d'aubes unitaires mono-pales permet de simplifier la réalisation des préformes fibreuses et leur moulage en comparaison avec une préforme complexe d'un secteur de distributeur ou de redresseur multi-pales.
L'invention est remarquable aussi en ce que l'accrochage du distributeur ou de redresseur dans le carter de turbine ou de compresseur peut être réalisé au moyen de pattes d'accrochage associées à des aubes unitaires, et les efforts exercés sur les pales peuvent être repris par les pattes d'accrochage sans induire d'efforts excessifs au niveau des liaisons entre les aubes. L'invention vise encore une turbomachine ayant une turbine et/ou un compresseur tels que définis ci-avant. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description faites ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue très schématique partielle en demi-25 coupe axiale d'une turbine basse pression de turbomachine comprenant un distributeur de turbine en matériau CMC ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un secteur du distributeur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un 30 secteur de l'anneau support de matériau abradable de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une aube de distributeur mono-pale constitutive d'un secteur de distributeur en matériau CMC tel que celui de la figure 2, selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 5 à 8 illustrent très schématiquement des étapes successives d'un procédé de réalisation d'une préforme fibreuse pour une aube de distributeur telle que celle de la figure 4 ; - la figure 9 indique des étapes successives d'un procédé de fabrication d'un secteur de distributeur tel que celui de la figure 2 ; - la figure 10 indique des étapes successives d'un autre procédé de fabrication d'un secteur de distributeur tel que celui de la figure 2 ; - la figure 11 est une vue en perspective d'une aube de distributeur mono-pale constitutive d'un secteur de distributeur en matériau CMC, selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 12 à 15 illustrent très schématiquement des étapes successives d'un procédé de réalisation d'une préforme fibreuse pour une aube de distributeur telle que celle de la figure 11 ; - la figure 16 est une vue schématique en perspective d'un secteur de distributeur obtenu par assemblage d'aubes telles que celle de la figure 11 ; - la figure 17 est une vue en perspective d'une aube de distributeur mono-pale constitutive d'un secteur de distributeur en matériau CMC, selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 18 à 21 illustrent très schématiquement des étapes successives d'un procédé de réalisation d'une préforme fibreuse pour une aube de distributeur telle que celle de la figure 17 ; - la figure 22 est une vue schématique en perspective d'un secteur de distributeur obtenu par assemblage d'aubes telles que celle de la figure 19 ; - la figure 23 montre très schématiquement le principe d'assemblage de deux aubes telles que celle de la figure 17 lors de la fabrication d'un secteur de distributeur ; - la figure 24 est une vue en perspective de deux aubes de distributeur mono-pales constitutives d'un secteur de distributeur en matériau CMC, selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figure 25 à 28 illustrent très schématiquement des étapes successives d'un procédé de réalisation d'une préforme fibreuse pour une aube de distributeur telle que l'une des aubes de la figure 24 ; - la figure 29 est une vue schématique en perspective d'un secteur de distributeur obtenu par assemblage d'aubes telles que celles de la figure 24 ; - la figure 30 montre très schématiquement le principe d'assemblage de deux aubes telles que celles de la figure 24 lors de la fabrication d'un secteur de distributeur ; - la figure 31 est une vue très schématique partielle en coupe montrant une variante de l'accrochage d'un distributeur dans un carter de turbine ; et - la figure 32 est une vue très schématique partielle en demi- coupe axiale d'un compresseur de turbomachine comprenant un redresseur de compresseur en matériau composite. Description détaillée de modes de réalisation Définitions Dans tous le texte, on désigne par « plate-forme extérieure » ou « plate-forme intérieure », aussi bien une plate-forme bi-fonctionnelle ayant une partie formant plate-forme de constitution de veine et une partie formant pattes d'accrochage ou crochets ou becquets, qu'une plate- forme mono-fonctionnelle limitée à l'une de ces parties. Par « plate-forme de constitution de veine » on désigne un élément formant partie d'une paroi extérieure ou intérieure délimitant la veine de circulation de gaz dans une turbine au niveau d'un distributeur de turbine ou la veine de circulation d'air dans un compresseur au niveau d'un redresseur de compresseur. Application à une turbine de turbomachine Une turbine basse pression (BP) multi-étages d'une 30 turbomachine, par exemple un turbomoteur aéronautique, telle que montrée partiellement sur la figure 1, comprend une pluralité de distributeurs fixes 10 qui alternent avec des roues mobiles 30 dans le sens d'écoulement du flux gazeux dans la turbine (flèche F) et qui sont montés dans un carter de turbine 40. 35 Chaque roue mobile 30 comprend une pluralité d'aubes 32 ayant une plate-forme intérieure 34, une plate-forme extérieure ou talon 36 et une pale 38 s'étendant entre les plates-formes 34 et 36 et liée à celles-ci. Du côté intérieur de la plate-forme 34, l'aube se prolonge par un pied engagé dans un logement d'un disque 33. Du côté extérieur, le talon 36 supporte des léchettes 37 en regard d'un matériau abradable 41 porté par un anneau sectorisé 42, pour assurer l'étanchéité aux sommets des aubes 32. Dans tout le présent texte, les termes "intérieur" et "extérieur" sont utilisés en référence à la position ou orientation par rapport à l'axe de la turbine.
Les aubes 32 peuvent être des aubes métalliques traditionnelles ou des aubes en matériau CMC obtenues par exemple comme décrit dans les documents précités WO 2010/061140, WO 2010/116 066 ou WO 2011/080443. Au moins l'un des distributeurs, tel que le distributeur 10 de la figure 1, est formé par réunion de plusieurs secteurs annulaires de distributeur en matériau CMC. Chaque secteur de distributeur 12 (figures 1 et 2) comprend une plate-forme intérieure 14, une plate-forme extérieure 16 et une pluralité de pales 18 s'étendant entre les plates-formes 14, 16 et solidaires de celles-ci. Les plates-formes 14 et 16 comprennent des parties 14a, 16a formant plates-formes de constitution de veine intérieure et extérieure. Les faces extérieures des plates-formes 14a, 34 et les faces intérieures des plates-formes 16a, 36 délimitent la veine 45 d'écoulement de flux gazeux dans la turbine.
Du côté extérieur, font saillie à partir de la plate-forme extérieure 16a une patte d'accrochage amont 17a et une patte d'accrochage aval 17b sous forme de secteurs annulaires à section sensiblement en forme de S. Les pattes d'accrochage 17a, 17b s'étendent sur le même angle que la plate-forme 16a. Les parties terminales des pattes 17a, 17b sont orientées respectivement vers l'amont et vers l'aval et sont engagées dans des crochets portés par le carter 40 afin de monter le distributeur 10 dans le carter 40 de façon similaire à un distributeur de turbine métallique. Dans tout le texte, les termes "amont" et "aval" sont utilisés en référence au sens d'écoulement de flux gazeux dans la turbomachine. 2 9 795 73 13 Du côté intérieur, font saillie sous la plate-forme intérieure 14a des crochets amont 15a et aval 15b qui sont sous forme de secteurs annulaires à section sensiblement en forme de C, et sont repliés respectivement vers l'aval et vers l'amont. 5 Les crochets 15a et 15b supportent et maintiennent en position axiale un anneau métallique sectorisé 50 qui supporte un matériau abradable 51 en regard de léchettes 35 portées par le disque 33 pour assurer l'étanchéité de la veine 50 du côté intérieur. L'anneau métallique 50 est formé de secteurs juxtaposés 52 constituant chacun un cartouche 10 d'abradable (figures 1 et 3). Du côté extérieur, chaque secteur d'anneau 52 comprend une base 53 à partir de laquelle fait saillie vers l'extérieur une partie 55 formant des pattes d'accrochage amont 55a et aval 55b. Les pattes d'accrochage 55a, 55b sont sous forme de secteurs annulaires qui s'étendent ici sur un même angle que les secteurs d'anneau 52. Dans 15 l'exemple illustré, l'engagement mutuel entre les crochets 15a et les pattes d'accrochage 55a, d'une part, et entre les crochets 15b et les pattes d'accrochage 55b, d'autre part, est réalisé par engagement des parties terminales 151a, 151b des crochets 15a, 15b dans des glissières respectives 551a, 551b formées aux extrémités des pattes d'accrochage 20 55a, 55b. L'engagement est réalisé par coulissement en direction circonférentielle, jusqu'à venue en contact de butées d'arrêt afin d'aligner radialement un secteur de distributeur 12 avec un secteur d'anneau 52. Les butées sont par exemple réalisées par formation d'encoches 152a, 25 152b à une extrémité circonférentielle des parties terminales 151a, 151b des crochets 15a, 15b (figure 2) et fermeture des glissières 551a, 551b par des parties pleines 552a, 552b à une extrémité circonférentielle des pattes d'accrochage 55a, 55b. Dans l'exemple illustré, les secteurs d'anneau 52 et les secteurs 30 de distributeur 12 ont même dimension angulaire. En variante, la dimension angulaire des secteurs d'anneau pourra être un multiple ou une fraction de celle des secteurs de distributeur. Premier mode de réalisation : aubes monopales à plates-formes 35 bifonctionnelles « symétriques » et premier mode de tissage Selon un premier mode de réalisation, les secteurs de distributeur 12 sont formés par l'assemblage d'aubes unitaires mono-pales 112 en matériau CMC telle que celle de la figure 4 comprenant une plate-forme intérieure 114, une plate-forme extérieure 116 et une pale unique 18 s'étendant entre les plates-formes 114 et 116 et solidaire de celles-ci. La plate-forme 114 comprend une partie 114a formant plate-forme de constitution de la veine 45 et une partie formant des crochets 115a, 115b ayant mêmes profils que les crochets 15a, 15b, respectivement, et situés du côté intérieur de la partie 114a. Du côté extérieur, la plate-forme 116 comprend une partie 116a formant plate-forme de constitution de la veine 45 et une partie formant des pattes d'accrochage 117a, 117b ayant mêmes profils que les pattes 17a, 17b, respectivement et situées du côté extérieur de la partie 116a. Sur un de leurs bords longitudinaux situés dans un plan axial après montage de la turbine, les plates-formes 114a, 116a de constitution de veine forment, dans l'exemple illustré, des décrochements 114b, 116b destinés à permettre des recouvrements mutuels entre bords adjacents de plates-formes de constitution de veine lors de l'assemblage des aubes 112 pour former un secteur de distributeur. Les décrochements 114b, 116b sont réalisés de façon similaire à un soyage, c'est à dire avec un décalage équivalent à l'épaisseur des plates-formes 114a, 116a pour permettre un assemblage par chevauchement afin de ne pas affecter la continuité de surface de la veine 45. Sur les bords opposés à ceux présentant les décrochements 114b, 116b, les plates-formes 114a, 116a de constitution de veine font saillie au-delà des crochets 115a, 115b et pattes d'accrochage 117a, 117b sur une largeur correspond à celle de décrochements 114b, 116b. Un mode de réalisation d'une aube 112 telle que celle de la figure 4 sera maintenant décrit. Ce mode de réalisation est similaire à celui 30 décrit dans le document WO 2011/080443 pour une aube de roue mobile de turbomachine. La figure 5 montre très schématiquement une ébauche fibreuse 100 à partir de laquelle une préforme fibreuse d'aube peut être mise en forme afin, après densification par une matrice et usinage éventuel, 35 d'obtenir une aube en matériau CMC telle que l'aube 112.
L'ébauche 100 comprend trois parties 102, 104, 106 obtenues par tissage tridimensionnel ou tissage multi-couches, seules les enveloppes de ces trois parties étant représentées sur la figure 5. La partie 102 est destinée, après mise en forme, à constituer une partie de préforme de pale 18. La partie 104 est destinée, après mise en forme, à constituer les parties de préformes de plate-forme intérieure 114a et extérieure 116a de constitution de veine. La partie 106 est destinée, après mise en forme, à constituer les parties de préformes de crochets 115a, 115b et de pattes 117a, 117b.
Les trois parties 102, 104, 106 sont sous forme de bandes tissées s'étendant de façon générale dans une direction X correspondant à la direction générale de l'aube à réaliser. Le tissage est réalisé par exemple avec des fils de chaîne s'étendant dans la direction X, étant noté qu'un tissage avec des fils de trame s'étendant dans cette direction est également possible. Dans chaque partie 102, 104, 106 les fils de chaîne sont disposés sur plusieurs couches liées entre elles au moins partiellement par des fils de trame de plusieurs couches de fils de trame. Différentes armures de tissage peuvent être utilisées, par exemple des armures de type interlock, de type multi-satin ou de type multi-toile. On pourra se référer par exemple au document WO 2006/136755. La bande fibreuse 102 peut présenter une épaisseur variable déterminée en fonction du profil de la pale de l'aube à réaliser et a une largeur choisie en fonction de la longueur de profil développé (à plat) de la pale. La variation d'épaisseur de la bande fibreuse 102 sur sa longueur est obtenue par exemple en utilisant des fils de chaîne ayant des titres variables. On peut, en variante ou en complément, faire varier la contexture des fils de chaîne (nombre de fils par unité de longueur en sens trame), une contexture plus faible autorisant un amincissement plus prononcé lors de la mise en forme de la préforme d'aube.
Les bandes fibreuses 104 et 106 ont une épaisseur sensiblement constante déterminée en fonction des épaisseurs des plates-formes 114, 116 de l'aube à réaliser. La bande 104 a une largeur correspondant au plus long des profils développés à plat des plates-formes de constitution de veine 114a, 116a tandis que la bande 106 a une largeur correspondant au plus long des profils développés à plat de l'ensemble des crochets 115a, 115b et de l'ensemble des pattes d'accrochage 117a, 117b. Les bandes 104 et 106 comprennent chacune une première partie 104a, 106a qui s'étend le long et au voisinage d'une première face 102a de la bande 102, une deuxième partie 104b, 106b qui s'étend le long et au voisinage de la deuxième face 102b de la bande 102, et une troisième partie 105a, 107a qui s'étend le long et à proximité de la première face 102a de la bande 102. Les bandes 102 et 104 suivent des trajets parallèles sans traversée mutuelle. Les parties 104a et 104b de la bande 104 se raccordent par une partie de raccordement 140c qui s'étend transversalement par rapport à la bande 102 en traversant celle-ci à un emplacement correspondant à celui de la plate-forme intérieure de constitution de veine de l'aube 112 à réaliser. De même, les parties 106a et 106b de la bande 106 se raccordent par une partie de raccordement 150c qui s'étend transversalement par rapport à la bande 102 en traversant celle-ci et qui est adjacente ou à proximité immédiate de la partie de raccordement 140c, du côté intérieur. Les parties 104b et 105a de la bande 140 se raccordent par une partie de raccordement 160c qui s'étend transversalement par rapport à la bande 102 en traversant celle-ci à un emplacement correspondant à celui de la plate-forme extérieure de constitution de veine de l'aube 112 à réaliser. De même, les parties 106b et 107a de la bande 106 se raccordent par une partie de raccordement 170c qui s'étend transversalement par rapport à la bande 102 en traversant celle-ci et qui est adjacente ou à proximité immédiate de la partie de raccordement 160c, du côté extérieur. Les parties de raccordement 140c, 150c, 160c et 170c traversent la bande 102 en faisant des angles non nuls par rapport à un plan normal à la direction X, pour, dans l'exemple considéré, respecter la géométrie de l'aube à réaliser au niveau des plates-formes intérieure et extérieure. Les bandes 102, 104, 106 sont tissées simultanément, sans liaison entre la bande 102 et les parties 104a, 104b et 105a de la bande 104, sans liaison entre la bande 102 et les parties 106a, 106b et 107a de la bande 106 et sans liaison entre les bandes 104 et 106. Avantageusement, une pluralité d'ébauches successives 100 peuvent être tissées de façon continue dans la direction X. On peut également tisser simultanément plusieurs rangées parallèles d'ébauches 100.
Les figures 6 à 8 montrent très schématiquement comment une préforme fibreuse 200 ayant une forme voisine de celle de l'aube 112 à réaliser peut être obtenue à partir d'une ébauche 100. La bande fibreuse 102 est coupée à une extrémité en amont des parties de raccordement 140c, 150c pour former une sur-longueur 124 et est coupée à une autre extrémité en arrière des parties de raccordement 160c, 170c pour former une sur-longueur 126, les sur-longueurs 124 et 126 contribuant à assurer un maintien en position des parties de raccordement 160c, 170c au niveau des traversées de la bande fibreuse 102. Les bandes fibreuses 104 et 106 sont découpées pour laisser subsister des tronçons 140a et 140b de part et d'autre de la partie de raccordement 140c, des tronçons 150a, 150b de part et d'autre de la partie de raccordement 150c, des tronçons 160a, 160b de part et d'autre de la partie de raccordement 160c, et des tronçons 170a, 170b de part et d'autre de la partie de raccordement 170c, comme le montre la figue 6. Les longueurs des tronçons 140a, 140b, 160a, 160b sont choisies en fonction des largeurs développées à plat des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine de l'aube 112 à réaliser. Les longueurs des tronçons 150a, 150b, 170a, 170b sont choisies en fonction des largeurs des crochets et pattes d'accrochage des plates-formes intérieure et extérieure de l'aube 112 à réaliser. Du fait de l'absence de liaison avec la bande 102, les tronçons 140a, 140b et 160a, 160b de la bande 104 peuvent être dépliés pour former des plateaux 140, 160 tandis que les tronçons 150a, 150b et 170a, 170b de la bande 106 peuvent être dépliés pour former des plateaux 150, 170, comme le montre la figure 7. La préforme fibreuse 200 de l'aube 112 à réaliser est ensuite obtenue par moulage au moyen d'un outillage de conformation avec déformation de la bande 102 pour obtenir le profil de la pale 18 de l'aube, déformation des plateaux 140, 160 pour reproduire des formes semblables à celles des plates-formes intérieure et extérieure 114a,116a de constitution de veine, et déformation des plateaux 150, 170 pour reproduire des formes semblables à celles des crochets 115a, 115b et des pattes 117a, 117b. On obtient ainsi (figure 8) une préforme d'aube 200 avec des parties 214a, 216a de préformes de plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine, des parties 215a, 215b de préformes de crochets, des parties 217a, 217b de préformes de pattes d'accrochage et, une partie 218 de préforme de pale. On notera que les étapes de réalisation de la préforme d'aube 200 à partir de l'ébauche 100 peuvent être effectuées avantageusement après traitement des fibres de l'ébauche 100 et imprégnation de celle-ci par une composition de consolidation comme décrit maintenant en référence à la figure 9 qui montre des étapes successives d'un mode de réalisation d'un procédé permettant de fabriquer un secteur de distributeur multi-pales en matériau CMC. A l'étape 301, un ensemble de bandes fibreuses est tissé par tissage tridimensionnel, comprenant une pluralité d'ébauches fibreuses 100 orientées par exemple en sens chaîne, comme montré sur la figure 5. On peut utiliser pour le tissage des fils en céramique, notamment des fils à base de carbure de silicium (SiC), par exemple ceux fournis sous la dénomination "Nicalon" par la société japonaise Nippon Carbon. D'autres fils en céramique sont utilisables, notamment des fils en oxyde réfractaire, tels que des fils à base d'oxyde d'aluminium ou alumine A1203, en particulier pour des matériaux CMC de type oxyde/oxyde (fibre du renfort fibreux et matrice en oxyde réfractaire). On pourrait aussi utiliser des fils de carbone pour un matériau CMC à renfort en carbone. A l'étape 302, l'ensemble de bandes fibreuses est traité pour éliminer l'ensimage présent sur les fibres et la présence d'oxyde à la surface des fibres. L'ensimage peut être éliminé par traitement thermique et l'oxyde peut être éliminé par traitement acide. A l'étape 303, une mince couche de revêtement d'interphase de défragilisation est formée sur les fibres de l'ensemble de bandes fibreuses par infiltration chimique en phase gazeuse, ou CVI ("Chemical Vapour Infiltration"). Le matériau d'interphase est par exemple du carbone 30 pyrolytique PyC, du nitrure de bore BN ou du carbone dopé au bore BC. L'épaisseur de la couche formée est par exemple comprise entre 10 nanomètres et 100 nanomètres pour conserver une capacité de déformation des ébauches fibreuses. Des étapes d'élimination d'ensimage, de traitement acide et de 35 formation de revêtement d'interphase sur un substrat en fibres SiC sont décrites dans le document US 5 071 679.
A l'étape 304, l'ensemble de bandes fibreuses est ensuite imprégné par une composition de consolidation, typiquement une résine précurseur de carbone ou une résine précurseur de céramique éventuellement diluée dans un solvant.
Après séchage (étape 305), les ébauches fibreuses individuelles sont découpées (étape 306) comme illustré par la figure 6. A l'étape 307, une ébauche ainsi découpée est mise en forme (comme illustré par les figures 7 et 8) et placée dans un outillage par exemple en graphite pour conformation des parties de préforme de pale, de préformes de plates-formes de constitution de veine, et de préformes de pattes d'accrochage et crochets. Ensuite, la résine est réticulée (étape 308) puis pyrolysée (étape 309), la réticulation et la pyrolyse pouvant être enchaînées par élévation progressive de la température dans l'outillage.
Après pyrolyse, on obtient une préforme d'aube consolidée par le résidu de pyrolyse. La quantité de résine de consolidation est choisie suffisante mais sans trop d'excès pour que le résidu de pyrolyse lie les fibres de la préforme afin que celle-ci soit manipulable en conservant sa forme sans l'assistance d'un outillage.
Une deuxième couche de revêtement d'interphase de défragilisation est formée par CVI, par exemple en PyC, BN ou BC avec une épaisseur de préférence au moins égale à 100 nanomètres (étape 310). La réalisation d'un revêtement d'interphase en deux couches avant et après consolidation est décrite dans le document EP 2 154 119.
Une densification par matrice céramique de la préforme consolidée est ensuite réalisée par exemple par CVI. La matrice peut être en SiC ou être une matrice auto-cicatrisante comprenant des phases de matrice en carbone pyrolytique PyC, en carbure de bore B4C ou en système ternaire Si-B-C comme décrit notamment dans les documents US 5 246 756 et US 5 965 266. Comme indiqué plus haut, d'autres types de matrice céramique peuvent être envisagés, notamment des matrices en oxyde réfractaire, par exemple en alumine, en particulier pour des matériaux CMC de type oxyde/oxyde. La densification peut alors être réalisée par voie liquide, c'est-à-dire par imprégnation par un précurseur liquide de la matrice céramique avec transformation du précurseur par traitement chimique, ou imprégnation par composition contenant de la poudre céramique, la matrice étant alors obtenue par frittage. La densification est de préférence réalisée en deux étapes 311, 313 séparées par une étape 312 d'usinage de l'aube à ses dimensions désirées. On obtient alors une aube telle que celle 112 de la figure 4. L'étape suivante 314 consiste à réunir et lier entre elles plusieurs aubes pour former un secteur de distributeur multi-pales en matériau CMC tel que le secteur 12 de la figure 2. Les aubes sont liées en elles par brasage au niveau des recouvrements entre bords adjacents des plates-formes intérieures 114a et extérieures 116a de constitution de veine. On obtient alors des liaisons entre aubes dans des zones de liaison qui s'étendent sur une partie de la surface intérieure des plates-formes intérieures de constitution de veine et sur une partie de la surface extérieure des plates-formes extérieures de constitution de veine. Le brasage de pièces en matériau CMC, notamment à matrice SiC, est connu. On pourra se référer par exemple aux documents FR 2 664 518 et FR 2 745 808 qui décrivent différentes compositions de brasage à base de nickel et contenant également du titane, du silicium et d'autres métaux éventuels tels que du cuivre ou du chrome.
Les encoches 152a, 152b (figure 2) peuvent être réalisées lors de l'étape d'usinage 312 sur l'une des aubes constitutives d'un secteur de distributeur. Elles peuvent en variante être réalisées après assemblage du secteur. Le nombre de pales du distributeur est de 6 dans l'exemple de la figure 2. Il pourrait bien entendu être plus élevé ou moins élevé. Après obtention de secteurs de distributeur de turbine en matériau CMC, ceux-ci sont munis de secteurs de l'anneau 50 support d'abradable, comme décrit plus haut. Un distributeur de turbine complet en matériau CMC portant un anneau support d'abradable est ensuite constitué par le montage des secteurs 12 de distributeur dans le carter de turbine au moyen des pattes d'accrochage 17a, 17b. Le nombre de secteurs formant un distributeur complet est par exemple compris entre 16 et 40. L'étanchéité inter-secteurs est favorisée par le recouvrement 35 entre bords adjacents de plates-formes de constitution de veine aux 2 9795 73 21 extrémités des secteurs et peut éventuellement être améliorée au moyen de languettes disposées à l'interface entre secteurs de distributeur adjacents, comme cela est bien connu dans le cas de secteurs de distributeur métalliques. 5 On notera que l'assemblage des aubes monopales pourra être réalisé avec les plates-formes de constitution de veine jointives sans recouvrement, les plates-formes de constitution de veine extérieure et intérieure ayant alors même largeur que l'ensemble des pattes d'accrochage 117a, 117b et des crochets 115a, 115b, respectivement. Le 10 brasage est alors réalisé le long des bords longitudinaux des plates-formes de constitution de veine, pattes d'accrochage et crochets. La figure 10 indique des étapes successives d'un autre procédé de fabrication d'un secteur de distributeur de turbine en CMC. Les étapes 301 à 312 sont identiques à celles du procédé de la figure 9. 15 Après l'étape d'usinage 312, plusieurs aubes sont maintenues ensemble pour former un secteur de distributeur (étape 315). L'assemblage des aubes peut être réalisé au moyen d'un outillage maintenant les aubes côte-à-côte, et/ou par collage pré-céramique, c'est-à-dire par collage par une résine précurseur de céramique, par exemple 20 une résine polysilane, polysiloxane, polysilazone, polycarbosilane ou silicone, comme connu en soi. Une deuxième étape de densification ou codensification des aubes assemblées est effectuée (étape 316), similaire à l'étape 313 du procédé de la figure 9 mais réalisée sur un secteur de distributeur complet. Lorsqu'un assemblage par collage pré-céramique a 25 été réalisé, la réticulation et la pyrolyse de la résine pour transformation en céramique peuvent être réalisées lors de la montée en température pour la deuxième étape de densification. Deuxième mode de réalisation : aubes monopales à plates-30 formes bi-fonctionnelles « symétriques » et deuxième mode de tissage Selon un deuxième mode de réalisation (figure 11), les secteurs 12 de distributeur sont formés par l'assemblage d'aubes unitaires mono-pales 412 en matériau CMC telle que celle de la figure 11 présentant une plate-forme intérieure 414, une plate-forme extérieure 416 et une pale 18 s'étendant entre les plates-formes 414 et 416 et solidaire de celles-ci. La plate-forme 414 comprend une partie 414a formant plate- 2 9 795 73 22 forme intérieure de constitution de veine et une partie formant, du côté intérieur, une paire de crochets amont 415a1, 415a2 ayant même profil et une paire de crochets aval 415b1, 415b2 ayant même profil. La plate-forme 416 comprend une partie 416a formant plate-forme extérieure de 5 constitution de veine et une partie formant, du côté extérieur, une paire de pattes d'accrochage amont 417a1, 417a2 ayant même profil et une paire de pattes d'accrochage aval 417b1, 417b2 ayant même profil. Dans l'exemple illustré, les plates-formes de constitution de veine 414a et 416a ont même largeur que l'ensemble des crochets 415a1, 415a2, 415b1, 415b2 10 et l'ensemble des pattes d'accrochage 417a1, 417a2, 417b1, 417b2, respectivement. En variante, comme dans le mode de réalisation de la figure 4, les plates-formes de constitution de veine pourraient présenter, le long d'un bord longitudinal, des décrochements respectifs permettant un recouvrement de bords adjacents lors de l'assemblage des aubes pour 15 former un secteur de distributeur. Un mode de réalisation d'une aube 412 telle que celle de la figure 11 sera maintenant décrit en référence aux figures 12 à 15. La figure 12 montre très schématiquement une ébauche fibreuse 400 comprenant deux parties 402, 404 obtenues par tissage 20 tridimensionnel ou tissage multi-couches, seules les enveloppes des parties 402, 404 étant représentées. La partie 402 est destinée, après mise en forme, à constituer une partie de préforme de pale 18 ainsi que des parties de préformes pour les crochets 415a1, 415a2, 415b1, 415b2 et pour les parties d'accrochage 417a1, 417a2, 417b1, 417b2. La partie 404 25 est destinée, après mise en forme, à constituer les parties de préformes de plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine 414a, 416a. Les deux parties 402, 404 sont sous forme de bandes tissées s'étendant de façon générale dans la direction X correspondant à la 30 direction générale de l'aube à réaliser. Le tissage des bandes 402, 404 est réalisé comme décrit plus haut pour les bandes 102, 104, 106 du mode de réalisation de la figure 5. La bande 402 a une largeur choisie en fonction de la longueur du plus long des profils développés à plat de l'ensemble des crochets 35 415a1, 415a2, 415b1, 415b2 et de l'ensemble des pattes d'accrochage 417a1, 417a2, 417b1, 417b2. Dans sa partie destinée à former la préforme 2 9 795 73 23 de pale 18, la bande 402 peut présenter une épaisseur variable en fonction du profil de la pale 18 de l'aube à réaliser comme décrit pour la bande 102 du mode de réalisation de la figure 5. La bande 404 a une épaisseur sensiblement constante 5 déterminée en fonction des épaisseurs des plates-formes de constitution de veine 414a, 416a de l'aube à réaliser. La bande 404 a une largeur correspondant au plus long des profils développés à plat des plates-formes de constitution de veine 414a, 416a. La bande 404 comprend une première partie 404a qui s'étend le long et au voisinage d'une première 10 face 402a de la bande 402, une deuxième partie 404b qui s'étend le long et au voisinage de la deuxième face 402b de la bande 402 et une troisième partie 405a qui s'étend le long et à proximité de la première face 402a de la bande 402. Les parties 404a, 404b de la bande 404 se raccordent par une 15 partie de raccordement 440c qui s'étend transversalement par rapport à la bande 402 en traversant celle-ci à un premier emplacement correspondant à celui de la plate-forme intérieure de constitution de veine 414a de l'aube à réaliser. Les parties 404b, 405a de la bande 404 se raccordent par une partie de raccordement 460c qui s'étend transversalement par rapport à la 20 bande 402 en traversant celle-ci à un deuxième emplacement correspondant à celui de la plate-forme extérieure de constitution de veine 416a de l'aube à réaliser. Les parties de raccordement 440c, 460c traversent la bande 402 en faisant des angles non nuls par rapport à un plan normal à la direction X pour, dans l'exemple considéré, respecter la 25 géométrie de l'aube à réaliser au niveau des plates-formes intérieure et extérieure. Les bandes 402, 404 sont tissées simultanément sans liaison entre la bande 402 et les parties 404a, 404b et 405a de la bande 404. Une pluralité d'ébauches successives 400 peuvent être tissées de façon 30 continue dans la direction X. On peut également tisser simultanément plusieurs rangées parallèles d'ébauches 400. Lors du tissage de la bande 402, des déliaisons 405, 407 sont ménagées sensiblement à mi-épaisseur et sur toute la largeur de la bande 402 dans les prolongements de la partie de la bande 402 située entre les 35 premier et deuxième emplacements de traversée. 2 9 795 73 24 Ainsi, au niveau de la déliaison 405, la bande 402 est partagée en deux parties 405a, 405b dans lesquelles les couches de fils de chaîne sont liées entre elles par des fils de trame, mais sans liaison par fils de trame entre les deux parties 405a, 405b. De façon similaire, au niveau de 5 la déliaison 407, la bande 402 est partagée en deux parties 407a, 407b. Les figures 13 à 15 montrent très schématiquement comment une préforme fibreuse 500 ayant une forme voisine de celle de l'aube 412 à réaliser peut être obtenue à partir d'une ébauche 400. Dans la partie s'étendant entre les premier et deuxième 10 emplacements de traversée, la largeur de la bande 402 est réduite par élimination de parties adjacentes à ses bords longitudinaux pour laisser subsister une partie centrale 418 de largeur correspondant à la longueur du profil développé à plat de la pale 18 de l'aube à réaliser (figure 13). On notera que, dans cette partie de la bande 402 s'étendant entre le premier 15 et le deuxième emplacements de traversée, le tissage avec les fils de trame pourra être limité à la partie centrale 418 qui subsiste. Dans la direction longitudinale, la bande 402 est coupée à deux extrémités (figure 13) pour laisser subsister des parties déliées 405a, 405b dans le prolongement de la partie centrale 418 du côté du premier 20 emplacement de traversée et pour laisser subsister des parties déliées 407a, 407b dans le prolongement de la partie centrale 418 du côté du deuxième emplacement de traversée. La bande 404 est découpée pour laisser subsister des tronçons 440a, 440b de part et d'autre de la partie de raccordement 440c et des 25 tronçons 460a, 460b de part et d'autre de la partie de raccordement 460c (figure 13). Les longueurs des tronçons 440a, 440b et 460a, 460b sont choisies en fonction des longueurs développées à plat des plates-formes intérieure et extérieure de l'aube à réaliser délimitant la veine d'écoulement de gaz. 30 Du fait de l'absence de liaison avec la bande 402, les tronçons 440a, 440b, 460a, 460b de la bande 404 peuvent être dépliés pour former des plateaux 440, 460 et, du fait des déliaisons 405, 407, les parties 405a, 405b et 407a, 407b peuvent également être dépliées pour former des demi-plateaux 4501, 4502 et 4701, 4702, comme le montre la figure 14. 35 La préforme fibreuse 500 de l'aube à réaliser est ensuite obtenue par moulage dans un outillage de conformation avec déformation de la partie 418 pour obtenir le profil de la pale 18 de l'aube, déformation des panneaux 440, 460 pour obtenir les profils des plates-formes intérieure 414a et extérieure 416a de constitution de veine, déformation du demi-plateau 4501 pour obtenir les profils des crochets 415a1, 415b1, déformation du demi-plateau 450 pour obtenir les profils des crochets 415a2, 415b2, déformation du demi-plateau 4701 pour obtenir les profils des pattes d'accrochage 417a1, 417b1 et déformation du demi-plateau 4702 pour obtenir les profils des pattes d'accrochage 417b1, 417b2. On obtient ainsi (figure 15) une préforme d'aube 500 avec des parties 514a, préformes de pattes d'accrochage et une partie 518 de préforme de pale. On note que les dimensions des parties déliées 405a, 405b, 407a, 407b subsistant après découpe de l'ébauche (figure 13) sont choisies en fonction des dimensions des profils développés à plat des préformes de crochets 515a1, 515b1, 515a2, 515b2 et des préformes de pattes d'accrochage 517a1, 517b1, 517a2, 517b2. Un secteur de distributeur 12 en matériau CMC tel que montré par la figure 16 est obtenu à partir d'aubes unitaires similaires à celle de la figure 12 par un procédé semblable à celui décrit en référence à la figure 9 ou semblable à celui décrit en référence à la figure 10, les étapes de réalisation d'une préforme d'aube 500 à partir d'une ébauche 400 étant effectuées après traitement des fibres de l'ébauche et imprégnation par une résine de consolidation. Après fabrication des secteurs de distributeurs en matériau CMC, ceux-ci sont munis de secteurs de l'anneau 50 support de matériau abradable par engagement de ces derniers sur les crochets des secteurs, et sont montés dans le carter de turbine au moyen des pattes d'accrochage, comme décrit plus haut. Troisième mode de réalisation : aubes monopales à plates-formes bifonctionnelles « asymétriques » Selon un troisième mode de réalisation (figure 17), les secteurs 12 de distributeur sont formés par l'assemblage d'aubes unitaires mono- pales 612 telle que celle de la figure 17 présentant une plate-forme 516a de préformes de plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine, des parties 515a1, 515b1, 515a2, 515b2 de préformes de crochets, des parties 517a1, 517b1, 517a2, 517b2 de intérieure 614, une plate-forme extérieure 616 et une pale 18 s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci. La plate-forme intérieure 614 et la plate-forme extérieure 616 comprennent des parties formant respectivement plate-forme intérieure de constitution de veine 614a et plate-forme extérieure de constitution de veine 616a qui s'étendent aux extrémités de la pale 18 sur un seul et même côté de la pale 18, du côté de la face intrados ou extrados (dans l'exemple illustré, du côté de la face extrados). Du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine 614a, la pale se prolonge par un prolongement 615 auquel est raccordée la partie de base 615c d'un crochet amont 615a et d'un crochet aval 615b situés sur le côté de la pale 18 opposé à celui où se situe la plate-forme intérieure de constitution de veine 614a. Les crochets 615a, 615b se raccordent au prolongement 615 en un emplacement décalé en direction longitudinale vers l'intérieur par rapport à l'emplacement où la plate-forme intérieure de constitution de veine 614a se raccorde à la pale 18. Du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine 616a, la pale se prolonge par un prolongement 617 auquel est raccordée la partie de base 617c d'une patte d'accrochage amont 617a et d'une patte d'accrochage aval 617b situées sur le côté de la pale 18 opposé à celui où se situe la plate-forme extérieure de constitution de veine 616a. Les pattes d'accrochage 617a, 617b se raccordent au prolongement 617 en un emplacement décalé en direction longitudinale vers l'extérieur par rapport à l'emplacement où la plate-forme extérieure de constitution de veine 616a se raccorde à la pale 18. Un mode de réalisation d'une aube telle que celle 612 de la figure 17 sera maintenant décrit en référence aux figures 18 à 21. La figure 18 montre très schématiquement une ébauche fibreuse 600 comprenant deux parties 602, 604 obtenues par tissage tridimensionnel ou tissage multi-couches, seuls les profils des parties 602, 604 étant représentés. La partie 602 est destinée, après mise en forme, à constituer une partie de préforme de pale 18 de l'aube à réaliser. La partie 604 est destinée, après mise en forme, à constituer des parties de préformes de plate-forme intérieure de constitution de veine 614a, des crochets 615a, 615b, de plate-forme extérieure de constitution de veine 616a et de pattes d'accrochage 617a, 617b.
Les deux parties 602, 604 sont sous forme de bandes tissées s'étendant de façon générale dans la direction X correspondant à la direction longitudinale de l'aube à réaliser. Le tissage des bandes 602, 604 est réalisé comme décrit plus haut pour les bandes 102, 104, 106 du mode de réalisation de la figure 5. La bande 602 peut présenter une épaisseur variable déterminée en fonction du profil de la pale 18 de l'aube à réaliser et a une longueur choisie en fonction de la longueur du profil développé à plat de la pale. La bande 604 a une épaisseur sensiblement constante déterminée en fonction des épaisseurs des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser ainsi que des épaisseurs des crochets et pattes d'accrochage. La bande 604 a une largeur correspondant au plus long des profils développés à plat des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine et des crochets et pattes d'accrochage de l'aube à réaliser. La bande 604 a une première partie 604a qui s'étend le long et au voisinage d'une première face 602a de la bande 602, une deuxième partie 604b qui s'étend le long et au voisinage de la deuxième face 602b de la bande 602 et une troisième partie 605a qui s'étend le long et à proximité de la première face 602a de la bande 602. Les parties 604a, 604b de la bande 604 se raccordent par une partie de raccordement 640c qui traverse la bande 602 en un premier emplacement de traversée dont les sorties de traversée situées sur les faces 602a, 602b sont décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale et sont situées à des niveaux correspondant respectivement à ceux des crochets et de la plate-forme intérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. Les parties 604b, 605a de la bande 604 se raccordent par une partie de raccordement 660c qui traverse la bande 602 en un deuxième emplacement de traversée dont les sorties de traversée situées sur les faces 602a, 602b sont décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale et sont situées à des niveaux correspondant respectivement à ceux de la plate-forme extérieure de constitution de veine et des pattes d'accrochage de l'aube à réaliser. En outre, les parties de raccordement 640c, 660c traversent la bande 602 en faisant des angles non nuls par rapport à un plan normal à la direction X pour, dans 2 9795 73 28 l'exemple considéré, respecter la géométrie de l'aube à réaliser au niveau des plates-formes intérieure et extérieure. Les bandes 602 et 604 sont tissées simultanément sans liaison entre la bande 602 et les parties 604a, 604b et 605a de la bande 604. Une 5 pluralité d'ébauches successives 600 peuvent être tissées de façon continue dans la direction X. On peut aussi tisser simultanément plusieurs rangées parallèles d'ébauches 600. Les figures 19 à 21 montrent très schématiquement comment une préforme fibreuse 700 ayant une forme voisine de celle de l'aube 612 10 à réaliser peut être obtenue à partir d'une ébauche 600. Dans la direction longitudinale, la bande 602 est coupée à deux extrémités pour laisser subsister une partie 608 destinée à former une préforme de pale de l'aube à réaliser prolongée à ses extrémités par un prolongement intérieur 605 et un prolongement extérieur 607 (figure 18). 15 La bande 604 est découpée pour laisser subsister un tronçon 650a du côté de la sortie du premier emplacement de traversée située sur la face 602a de la bande 602, un tronçon 640a du côté de la sortie du premier emplacement de traversée située sur la face 602b de la bande 602, un tronçon 660a du côté de la sortie du deuxième emplacement de 20 traversée située sur la face 602b de la bande 602 et un tronçon 670a du côté de la sortie du deuxième emplacement de traversée située sur la face 602a de la bande 602. Les longueurs des tronçons 640a et 660a sont choisies en fonction de la largeur des plates-formes intérieure et extérieure de 25 constitution de veine de l'aube à réaliser. Les longueurs des tronçons 650a et 670a sont choisies en fonction des largeurs des crochets et pattes d'accrochage de l'aube à réaliser. Les longueurs des tronçons 640a et 650a sont sensiblement égales entre elles de même que les longueurs des tronçons 660a et 670a. 30 Du fait de l'absence de liaison avec la bande 602, les tronçons 640a et 650a peuvent être dépliés de part et d'autre de la partie 608, de même que les tronçons 660a et 670a, formant des plateaux 640, 650, 660 et 670 (figure 19). Après découpes éventuelles de parties d'extrémité, les longueurs des plateaux 640, 660 correspondent respectivement aux 35 longueurs des profils développés à plat des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser, tandis que les 2 9 795 73 29 longueurs des plateaux 650, 670 correspondent respectivement aux longueurs des profils développés à plat des crochets et pattes d'accrochage de l'aube à réaliser. La largeur de la bande 104 est donc choisie en fonction de la plus grande des longueurs à conférer aux 5 plateaux 640, 650, 660 et 670, les plateaux ayant une longueur plus faible étant obtenus après découpe des parties excédentaires comme indiqué plus haut. La préforme fibreuse 700 de l'aube à réaliser est ensuite obtenue par moulage au moyen d'un outillage de conformation avec 10 déformation de la partie 608 pour obtenir le profil de la pale 18 de l'aube, déformation des plateaux 640, 660 pour reproduire des formes semblables respectivement à celles des plates-formes intérieure 614a et extérieure 616a de constitution de veine de l'aube à réaliser, déformation du plateau 650 pour reproduire une forme semblable à celle des crochets 615a, 615b 15 et déformation du plateau 670 pour reproduire une forme semblable à celle des pattes d'accrochage 617a, 617b. On obtient ainsi (figure 21) une préforme d'aube 700 avec des parties 714a, 716a de préformes de plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine, des parties 715, 717 de préformes de crochets et pattes d'accrochage, et une partie 718 20 de préforme de pale. Un secteur de distributeur 12 en matériau CMC tel que montré par la figure 22 est obtenu à partir d'aubes unitaires similaires à celle de la figure 17 par un procédé semblable à celui décrit en référence à la figure 9 ou semblable à celui décrit en référence à la figure 10, les étapes de 25 réalisation d'une préforme d'aube 700 à partir d'une ébauche 600 étant effectuées après traitement des fibres de l'ébauche et imprégnation par une résine de consolidation. On notera que les aubes unitaires sont assemblées en engageant la plate-forme intérieure de constitution de veine 614a1 d'une 30 première aube 6121 du côté extérieur de la partie de base 615c2 des crochets d'une deuxième aube voisine 6122, et en engageant la plate-forme extérieure de constitution de veine 616a1 de la première aube 6121 du côté intérieur de la partie de base 617c2 des pattes d'accrochage de la deuxième aube 6122 (figure 23). Le décalage en direction longitudinale 35 entre les zones de raccordement à la pale d'une aube de la plate-forme intérieure de constitution de veine et des crochets est choisi sensiblement 2 9795 73 30 égal ou légèrement supérieure à l'épaisseur de la plate-forme intérieure de constitution de veine. De même, le décalage en direction longitudinale entre les zones de raccordement à la pale d'une aube de la plate-forme extérieure de constitution de veine et des pattes d'accrochage est choisi 5 sensiblement égal ou légèrement supérieur à l'épaisseur de la plate-forme extérieure de constitution de veine. Lors de la liaison entre aubes unitaires, une liaison par brasage et/ou co-densification peut ainsi être réalisée entre la surface extérieure de la plate-forme intérieure de constitution de veine 614a1 d'une première aube et la partie de base 615c2 10 des crochets d'une deuxième aube voisine, ainsi qu'entre la surface extérieure de la plate-forme extérieure de constitution de veine 616a1 de la première aube 6121 et la partie de base 617c2 des pattes d'accrochage de la deuxième aube 6122, comme le montre très schématiquement la figure 23. En outre, lors de l'usinage des aubes unitaires, les bords 15 d'extrémité des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine d'une aube pourront être usinés pour s'ajuster sensiblement au profil de la pale de l'aube voisine à laquelle ils sont adjacents. Après fabrication des secteurs de distributeur en matériau CMC, ceux-ci sont munis de secteurs de l'anneau 50 support de matériau 20 abradable par engagement de ces derniers sur les crochets des secteurs, et sont montés dans le carter de turbine 40 au moyen des pattes d'accrochage, comme décrit plus haut. Quatrième mode de réalisation : aubes monopales à plates- 25 formes monofonctionnelles alternées Selon un quatrième mode de réalisation (figure 24), les secteurs de distributeur sont formés par l'assemblage de premières aubes monopales 8121 alternant avec des deuxièmes aubes monopales 8122 30 telles que celles de la figure 24. Les premières aubes 8121 présentent une plate-forme intérieure 814a limitée à une plate-forme intérieure de constitution de veine, une plate-forme extérieure 816a limitée à une plate-forme extérieure de constitution de veine et une pale 18 s'étendant entre les plates-formes 35 814a, 816a et solidaire de celles-ci. 2 9 795 73 31 Les deuxièmes aubes 8122 présentent une plate-forme intérieure limitée à un ensemble de deux crochets 815a, 815b, reliés par une partie de base 815c, une plate-forme extérieure limitée à un ensemble de deux pattes d'accrochage 817a, 817b reliées par une partie 5 de base 817c et une pale 18 s'étendant entre les plates-formes et solidaire de celles-ci. Un mode de réalisation d'une aube telle que celle 8121 de la figure 24 sera maintenant décrit en référence aux figures 25 à 28. La figure 25 montre très schématiquement une ébauche 10 fibreuse 800 comprenant deux parties 802 et 804 obtenues par tissage tridimensionnel ou tissage multi-couches, seuls les profils des parties 802, 804 étant représentés. La partie 802 est destinée, après mise en forme, à constituer une partie de préforme de pale 18 de l'aube à réaliser. La partie 804 est destinée, après mise en forme, à constituer des parties de 15 préformes des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine 814a et 816a. Les deux parties 802, 804 sont sous forme de bande tissées s'étendant de façon générale dans la direction X correspondant à la direction longitudinale de l'aube à réaliser. Le tissage des bandes 802, 804 20 est réalisé comme décrit plus haut pour les bandes 102, 104, 106 du mode de réalisation de la figure 5. La bande 802 peut présenter une épaisseur variable déterminée en fonction du profil de la pale 18 de l'aube à réaliser et a une longueur choisie en fonction de la longueur du profil développé à plat de la pale. 25 La bande 804 a une épaisseur sensiblement constante déterminée en fonction des épaisseurs des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. La bande 804 a une largeur correspondant au plus long des profils développés à plat des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine. La bande 30 804 a une première partie 804a qui s'étend le long et au voisinage d'une première face 802a de la bande 802, une deuxième partie 804b qui s'étend le long et au voisinage de la deuxième face 802b de la bande 802 et une troisième partie 805a qui s'étend le long et à proximité de la première face 802a de la bande 802. 35 Les parties 804a, 804b de la bande 804 se raccordent par une partie de raccordement 840c qui traverse la bande 802 en un premier 2 9 795 73 32 emplacement de traversée situé à un niveau correspondant à celui de la plate-forme intérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. Les parties 804b, 805a de la bande 804 se raccordent par une partie de raccordement 860c qui traverse la bande 802 en une deuxième 5 emplacement de traversée situé à un niveau correspondant à celui de la plate-forme extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. En outre, les parties de raccordement 840c, 860c traversent la bande 802 en faisant des angles non nuls par rapport à un plan normal à la direction X pour, dans l'exemple considéré, respecter la géométrie de l'aube à réaliser 10 au niveau des plates-formes intérieure et extérieure. Les bandes 802 et 804 sont tissées simultanément sans liaison entre la bande 802 et les parties 804a, 804b et 805a de la bande 804. Une pluralité d'ébauches successives 800 peuvent être tissées de façon continue dans la direction X. On peut aussi tisser simultanément plusieurs 15 rangées parallèles d'ébauches 800. Les figures 26 à 28 montrent très schématiquement comment un préforme fibreuse 900 ayant une forme voisine de celle de l'aube 8121 à réaliser peut être obtenue à partir d'une ébauche 800. Dans la direction longitudinale, la bande 802 est coupée à deux 20 extrémités pour laisser subsister une partie 808 destinée à former une préforme de pale de l'aube à réaliser prolongée à ses extrémités par une sur-longueur intérieure 824 et une sur-longueur extérieure 826 (figure 26). La bande 804 est découpée pour laisser subsister des tronçons 25 840a et 840b de chaque côté du premier emplacement de traversée et des tronçons 860a et 860b de chaque côté du deuxième emplacement de traversée. Les longueurs des tronçons 840a et 840b et des tronçons 860a et 860b sont choisies en fonction de la largeur des plates-formes 30 intérieure et extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. Du fait de l'absence de liaison avec la bande 802, les tronçons 840a et 840b peuvent être dépliés de part et d'autre de la partie 808, de même que les tronçons 860a et 860b, formant des plateaux 840 et 860 (figure 27). Après découpes éventuelles de parties d'extrémité, les 35 longueurs des plateaux 840 et 860 correspondent respectivement aux longueurs des profils développés à plat des plates-formes intérieure et 2 9 795 73 33 extérieure de constitution de veine de l'aube à réaliser. La largeur de la bande 804 est donc choisie en fonction de la plus grande des longueurs à conférer aux plateaux 840 et 860. La préforme fibreuse 900 de l'aube à réaliser est ensuite 5 obtenue par moulage au moyen d'un outillage de conformation avec déformation de la partie 808 pour obtenir le profil de la pale 18 de l'aube, et déformation des plateaux 840, 860 pour reproduire des formes semblables respectivement à celles des plates-formes intérieure 814a et extérieure 816a de constitution de veine de l'aube à réaliser. On obtient 10 ainsi (figure 28) une préforme d'aube 900 avec des parties 914a, 916a de préformes de plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine et une partie 918 de préforme de pale. Une deuxième aube 8122 est obtenue de façon similaire à une première aube 8121. 15 Un secteur de distributeur 12 en matériau CMC tel que montré par la figure 29 est obtenu en assemblant des premières aubes 8121 en alternance avec des deuxièmes aubes 8122 de la figure 24 par un procédé semblable à celui décrit en référence à la figure 9 ou semblable à celui décrit en référence à la figure 10, les étapes de réalisation d'une préforme 20 d'aube à partir d'une ébauche étant effectuées après traitement des fibres de l'ébauche et imprégnation par une résine de consolidation. Les aubes 8121 et 8122 sont assemblées (figure 30) en insérant : - la partie d'une plate-forme 814a située d'un côté (par exemple 25 intrados) de la pale 18 d'une première aube 8121 au-dessus de la partie de la base 815c située de l'autre côté (en l'espèce extrados) de la pale 18 d'une deuxième aube 8122, et - la partie d'une plate-forme 816a située d'un côté de la pale 18 d'une première aube 8121 au-dessous de la partie de la base 817c située 30 de l'autre côté de la pale 18 d'une deuxième aube 8122. Lors de la liaison entre les aubes, une liaison par brasage et/ou co-densification peut ainsi être réalisée entre la surface intérieure de la plate-forme de constitution de veine 814a d'une première aube 8121 et la surface extérieure de la partie de base 815c des crochets d'une deuxième 35 aube voisine 8122, ainsi qu'entre la surface extérieure de la plate-forme extérieure de constitution de veine 816a de la première aube 8121 et la 2 9 795 73 34 surface extérieure de la partie de base 817c des pattes d'accrochage de la deuxième aube 8122, comme le montre très schématiquement la figure 30. En outre, lors de l'usinage des aubes unitaires, les bords d'extrémité des plates-formes intérieure et extérieure de constitution de veine d'une 5 première aube 8121 pourront être usinés pour s'ajuster sensiblement au profil de la pale de la deuxième aube voisine 8122 à laquelle ils sont adjacents. Après fabrication des secteurs de distributeur en matériau CMC, ceux-ci sont munis de secteurs de l'anneau 50 support de matériau 10 abradable par engagement de ces derniers sur les crochets des secteurs, et sont montés dans le carter de turbine 40 au moyen des pattes d'accrochage, comme décrit plus haut. Autres modes de réalisation 15 Dans ce qui précède, est envisagé, du côté intérieur des plates- formes intérieure, la réalisation des crochets pour l'accrochage d'un anneau support d'abradable. A la place de crochets, on pourrait en variante former des becquets. Par ailleurs, différents modes de réalisation pourront être 20 combinés, en réalisant un secteur par assemblage d'aubes réalisées selon un des modes de réalisation décrits au niveau des plates-formes intérieures et réalisées selon un autre des modes de réalisation au niveau des plates-formes extérieures. Par exemple on pourra assembler des aubes à plates-formes extérieures bifonctionnelles asymétriques et à 25 plates-formes intérieures monofonctionnelles alternées, ou inversement. La figure 31 est une vue partielle montrant en outre une variante du montage d'un secteur de distributeur en CMC dans un carter de turbine. Cette variante se distingue du mode de la réalisation de la 30 figure 1 en ce que la patte d'accrochage aval 17'b a un profil en C avec son extrémité recourbée vers l'amont et engagée dans un crochet du carter 40 dans le même sens que la patte d'accrochage amont 17a. Un blocage en direction axiale est réalisé par exemple au moyen d'une bague élastiquement déformable 43 dont la partie périphérique externe est logée 35 dans une rainure formée dans le carter et qui s'appuie sur le côté aval de la patte d'accrochage 17'b. 2 9 795 73 35 Un maintien axial du distributeur de turbine est ainsi assuré tout en s'accommodant de variations dimensionnelles différentielles d'origine thermique entre le distributeur en matériau CMC et le carter de turbine métallique. 5 Application à un redresseur de compresseur Dans la description détaillée qui précède, est envisagée l'application de l'invention à un distributeur de turbine basse pression. 10 L'invention est toutefois applicable à des distributeurs de turbine en CMC pour des corps de turbine autres qu'un corps basse pression, ainsi qu'à des redresseurs de compresseur en matériau CMC, notamment dans les étages de compresseur exposés en service à des températures élevées. Un compresseur multi-étages de turbomachine, par exemple de 15 turbomoteur aéronautique est montré partiellement et de façon très schématique sur la figure 32. Le compresseur, par exemple un compresseur haute pression, comprend une pluralité de redresseurs fixes 1010 qui alternent avec des roues mobiles 1030 et sont montés dans un carter de compresseur 1040. 20 Chaque roue mobile 1030 comprend une pluralité d'aubes 1032 ayant une plate-forme intérieure 1034 solidaire d'une pale 1038. Du côté intérieur de la plate-forme intérieure, chaque aube 1032 se prolonge par un pied 1031 engagé dans un logement d'un rotor 1033. A leur extrémité extérieure, les pales 1038 des aubes peuvent présenter des léchettes (non 25 représentées) en regard d'un revêtement abradable 1041 porté par un anneau sectorisé 1042 supporté par le carter de compresseur. Au moins l'un des redresseurs, par exemple le redresseur 1010 de la figure 32, est réalisé par assemblage de secteurs de distributeur 1012 en matériau CMC. 30 Chaque secteur de redresseur est formé par assemblage d'aubes unitaire mono-pales et comprend une plate-forme intérieure 1014, une plate-forme extérieure 1016 et des pales 1018 s'étendant entre les plates-formes 1014 et 1016 et solidaire de celles-ci. Les plates-formes 1014 et 1016 comprennent des parties 1014a, 1016a formant plates- 35 formes intérieure et extérieure de constitution de veine. 2 9 795 73 36 Les faces extérieures des plates-formes intérieures de constitution de veine 1014a et les faces intérieures des plates-formes extérieures de constitution de veine 1016a délimitent la veine 1045 d'écoulement d'air dans le compresseur au niveau du redresseur 1010. 5 Du côté intérieur, chaque plate-forme 1014 présente des crochets 1015a, 1015b tandis que, du côté extérieur, chaque plate-forme 1016 présente des pattes d'accrochage 1017a, 1017b. Les parties terminales des pattes d'accrochage 1017a, 1017b sont engagées dans des crochets portés par le carter 1040 afin de monter 10 les secteurs de redresseurs de carter 1040. Les crochets 1015a et 1015b supportent et maintiennent en position un anneau métallique sectorisé 1050 qui supporte du côté intérieur un matériau abradable 1051 en regard de léchettes 1035 portées par le disque 1033. 15 L'anneau métallique 1050 est formé de secteurs juxtaposés s'étendant par exemple sur un même angle que les secteurs de redresseur et constituant chacun une cartouche d'abradable. De la même manière que pour l'anneau 50 de la figure 1, l'anneau 1050 présente du côté extérieur des pattes d'accrochage 1055a, 1055b qui forment à leurs 20 extrémités des glissières dans lesquelles sont engagées sans solidarisation les parties terminales des crochets 1015a, 1015b, des butées d'arrêt circonférentiel étant prévues pour aligner radialement chaque secteur de l'anneau 1050 avec un secteur de redresseur. Les aubes mono-pales constituant chaque secteur de 25 redresseur sont réalisées et assemblées entre elles comme décrit plus haut pour les aubes unitaires formant des secteurs de distributeur de turbine. On a envisagé ci-avant la réalisation d'un redresseur de 30 compresseur en matériau CMC. Lorsque les températures rencontrées en service sont moins élevées, notamment pour les étages amont d'un compresseur, on peut utiliser un matériau composite à matrice organique (CMO) réalisé avec des fibres par exemple de carbone ou de verre et une matrice polymère. 35 Un secteur de redresseur en matériau CMO est obtenu par assemblage d'aubes monopales.
Après tissage d'un ensemble de bandes fibreuses, découpe d'ébauches individuelles et mise en forme au moyen d'un outillage de conformation, comme aux étapes 301, 306 et 307 de procédé de la figure 9, chaque préforme d'aube obtenue maintenue dans son outillage est imprégnée par une résine par injection ou infusion. Un traitement thermique de réticulation de la résine est effectué pour obtenir une préforme d'aube consolidée partiellement densifiée. Après usinage, plusieurs préformes d'aubes consolidées sont assemblées en étant maintenues par un outillage. Les préformes consolidées assemblées sont co-densifiées, la co-densification étant réalisée par au moins un cycle d'imprégnation par une résine et réticulation de celle-ci. Un usinage final peut éventuellement être réalisé. La résine utilisée pour consolidation et co-densification est une résine précurseur de matrice polymère, telle qu'une résine époxyde, bismaléimide ou polyimide, par exemple | Des aubes mono-pales ayant chacune une plate-forme intérieure (114), une plate-forme extérieure (116) et une pale (118) sont obtenues par réalisation par tissage tridimensionnel d'une ébauche fibreuse en une seule pièce, mise en forme de l'ébauche fibreuse pour obtenir une préforme fibreuse en une seule pièce, densification de la préforme par une matrice pour obtenir une aube en matériau composite formant une seule pièce avec plates-formes intérieure et extérieure intégrées. Plusieurs aubes sont assemblées et liées entre elles pour former un secteur multi-pales de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite, la liaison étant réalisée par un processus comprenant au moins une étape choisie parmi : une étape de liaison par brasage et une étape de liaison par co-densification par une matrice d'aubes assemblées à un stade intermédiaire de densification. | 1. Procédé de fabrication d'un secteur (12 ; 1012) de 1. Procédé de fabrication d'un secteur (12 ; 1012) de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur de turbomachine en matériau composite comprenant : - la réalisation d'aubes de distributeur ou de compresseur unitaires mono-pales (112 ; 412 ; 612 ; 8121, 8122)ayant chacune une plate-forme intérieure (114 ; 414 ; 614 ; 814a, 815a), une plate-forme extérieure (116 ; 416 ; 616 ; 816a, 817a) et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, la réalisation de chaque aube de distributeur comprenant : . la réalisation par tissage tridimensionnel d'une ébauche fibreuse (100 ; 400 ; 600 ; 800) en une seule pièce, . la mise en forme de l'ébauche fibreuse pour obtenir une préforme fibreuse (200 ; 500 ; 700 ; 900) en une seule pièce ayant une première partie formant préforme de pale, une deuxième partie formant préforme de plate-forme intérieure, et une troisième partie formant préforme de plate-forme extérieure, et . la densification de la préforme par une matrice pour obtenir une aube en matériau composite ayant un renfort fibreux formé par la préforme et densifié par une matrice, et formant une seule pièce avec plates-formes intérieure et extérieure intégrées, et - l'assemblage et la liaison de plusieurs aubes entre elles pour former un secteur multi-pales de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite, la liaison étant réalisée par un processus comprenant au moins une étape choisie parmi : une étape de liaison par brasage et une étape de liaison par co-densification par une matrice d'aubes assemblées à un stade intermédiaire de densification. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la réalisation de chaque aube comprend une étape de densification partielle de la préforme fibreuse par une matrice et une étape subséquente d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend l'assemblage des aubes usinées et une co-densification par une matrice des aubes usinées assemblées. 2 9 795 73 39 3. Procédé selon la 2 pour la réalisation d'un secteur de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, caractérisé en ce que l'assemblage des aubes usinées comprend une étape de collage pré- 5 céramique. 4. Procédé selon la 1 pour la réalisation d'un secteur de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, caractérisé en ce que la réalisation de chaque aube comprend une première et une deuxième 10 étape de densification par une matrice céramique séparées par une étape d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend une étape de brasage des aubes assemblées après la deuxième étape de densification. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, 15 caractérisé en ce que la plate-forme extérieure (116a ; 416a ; 616a ; 816a) ou intérieure (114a ; 414a ; 614a ; 814a) d'une première aube comprend une plate-forme extérieure ou intérieure de constitution de veine et est reliée à une plate-forme extérieure ou intérieure d'une deuxième aube voisine au moins en partie le long d'au moins une zone de 20 liaison s'étendant sur une partie de la surface extérieure de la plate-forme extérieure de constitution de veine de la première aube et/ou sur une partie de la surface intérieure de la plate-forme intérieure de constitution de veine de la première aube. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 25 caractérisé en ce que chaque aube est réalisée avec une plate-forme extérieure (116 ; 416) ayant une partie formant plate-forme extérieure (116a ; 416a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (117a ; 117b ; 417a ; 417b), la plate-forme extérieure de constitution de veine ainsi que les pattes d'accrochage s'étendant d'un 30 côté et de l'autre de la pale (18) et les pattes d'accrochage étant situées à l'extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque aube (616) est réalisée avec une plate-forme extérieure ayant une partie formant plate-forme extérieure (616a) 35 de constitution de veine, d'un côté de la pale (18), et une partie formant des pattes d'accrochages (617a, 617b) de l'autre côté de la pale, et 2 9795 73 l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les pattes d'accrochage d'une des deux aubes du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine de l'autre des deux aubes. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 5 caractérisé en ce que : - l'on réalise des premières aubes (812) ayant chacune une plate-forme intérieure, une plate-forme extérieure (816a) formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, 10 - l'on réalise des deuxièmes aubes ayant chacune une plate- forme intérieure, une plate-forme extérieure formant pattes d'accrochage (817a, 817b) et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en 15 alternance avec des deuxièmes aubes, les pattes d'accrochage d'une deuxième aube étant engagées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine d'une première aube. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque aube (112 ; 412) est réalisée avec une 20 plate-forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure (114a ; 414a) de constitution de veine et une partie formant des becquets ou crochets (115a, 115b ; 415a, 415b), la plate-forme intérieure de constitution de veine ainsi que les becquets ou crochets s'étendant d'un côté et de l'autre de la pale (18) et les becquets ou crochets étant situés 25 du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque aube (612) est réalisée avec une plate-forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure (614a) de constitution de veine, d'un côté de la pale (18), et une partie formant 30 des crochets ou becquets (615a, 615b), de l'autre côté de la pale, et l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les crochets ou becquets de l'une des deux aubes du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine de l'autre des deux aubes. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, 35 caractérisé en ce que : 2 9 795 73 41 - l'on réalise des premières aubes (812) ayant chacune une plate-forme intérieure formant plate-forme intérieure (814a) de constitution de veine, une plate-forme extérieure et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de 5 celles-ci, - l'on réalise des deuxièmes aubes (8122)ayant chacune une plate-forme intérieure formant becquets ou crochets (815a, 815b), une plate-forme extérieure et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et 10 - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en alternance avec des deuxièmes aubes, les crochets ou becquets d'une deuxième aube étant engagés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine d'une première aube. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, 15 caractérisé en ce que dans la direction longitudinale de l'ébauche correspondant à la direction longitudinale d'une aube à réaliser, l'ébauche fibreuse est tissée avec : - un premier ensemble (102 ; 402 ; 602 ; 802) de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour 20 former une première partie de l'ébauche destinée à former la préforme de pale, et - un deuxième ensemble (104 ; 404 ; 604 ; 804) de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une deuxième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de 25 plate-forme intérieure et pour former une troisième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de plate-forme extérieure, - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés aux fils du deuxième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils étant traversé par le 30 deuxième ensemble de couches de fils en des premier et deuxième emplacements de traversée correspondant aux emplacements des préformes de plate-forme intérieure et de plate-forme extérieure, respectivement. 13. Procédé la 12, caractérisé en ce qu'il 35 comprend la réalisation d'aubes (112) ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure (115a) de constitution deveine et une partie formant des pattes d'accrochage (117a, 117b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que, dans ladite direction longitudinale, l'ébauche fibreuse (100) est tissée avec, en outre : - un troisième ensemble (104) de couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une quatrième partie de l'ébauche correspondant à une préforme de pattes d'accrochage, - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés aux fils du troisième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils est traversé par le troisième ensemble de couches de fils en un troisième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme de pattes d'accrochage. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (112) ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure (114a) de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets (115a, 115b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - les couches de fils du troisième ensemble (104) de couches de fils sont au moins partiellement liées entre elles pour former une cinquième partie de l'ébauche fibreuse correspondant à une préforme de crochets ou becquets, et - le premier ensemble de couches de fils est en outre traversé 25 par le troisième ensemble de couches de fils en un quatrième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme de crochets ou becquets. 15. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (412) ayant une plate-forme extérieure 30 avec une partie formant plate-forme extérieure (416a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (417a, 417b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que : - l'ébauche fibreuse (400) est tissée en ménageant une zone de 35 déliaison (407) au sein du premier ensemble (402) de couches de fils, 2 9 795 73 43 dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'extérieur par rapport au deuxième emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties (407a, 407b) du premier ensemble de couches de fils situées de 5 part et d'autre de la zone de déliaison pour former une préforme de pattes d'accrochage. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (412) ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure (414a) de constitution de 10 veine et une partie formant des crochets ou becquets (415a, 415b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - l'ébauche fibreuse est tissée en ménageant une deuxième zone de déliaison (405) au sein du premier ensemble (402) de couches 15 de fils, dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'intérieur par rapport au premier emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties (405a, 405b) du premier ensemble de couches de fils situées de part et d'autre de la deuxième zone de déliaison pour former une 20 préforme de crochets ou becquets. 17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (612) ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure (616a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (617a, 617b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que : - au deuxième emplacement de traversée du premier ensemble (602) de couches de fils par le deuxième ensemble (604) de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme extérieure de constitution de veine et une préforme de pattes 2 9 795 73 44 d'accrochage décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (612) ayant une plate-forme intérieure 5 avec une partie formant plate-forme intérieure (614a) de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets (615a, 615b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - au premier emplacement de traversée du premier ensemble 10 (602) de couches de fils par le deuxième ensemble (604) de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de 15 parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée du premier emplacement de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme intérieure de constitution de veine et une préforme de crochets ou becquets décalées 20 l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale. 19. Turbine de turbomachine ayant un carter de turbine (40) et au moins un distributeur de turbine (10) en matériau composite à matrice céramique, caractérisée en ce que le distributeur de turbine comprend des secteurs de distributeur (12) obtenus par le procédé de l'une quelconque 25 des 1 à 18. 20. Turbine selon la 19, caractérisée en ce que le distributeur de turbine (10) comprend des secteurs de distributeur obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 13 à 18 et est monté dans le carter de turbine (40) au moyen des pattes 30 d'accrochage (17a, 17b). 21. Turbine selon la 19 ou la 20, caractérisée en ce que le distributeur de turbine (10) comprend des secteurs de distributeur (12) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 14, 16 35 et 18 et supporte un anneau (50) support de matériau abradable parl'intermédiaire de crochets (15a, 15b) situés du côté intérieur des plates-formes intérieures de constitution de veine. 22. Compresseur de turbomachine ayant un carter de compresseur (1040) et au moins un redresseur de compresseur (1010) en matériau composite, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur comprend des secteurs de redresseur (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 18. 23. Compresseur selon la 22, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur (1010) comprend des secteurs de redresseur (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 13 à 18 et est monté dans le carter de compresseur (1040) au moyen des pattes d'accrochage (1017a, 1017b). 24. Compresseur selon la 22 ou la 23, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur (1010) comprend des secteurs de redresseurs (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 14, 16 et 18 et supporte un anneau (1050) support de matériau abradable par l'intermédiaire de crochets (1015a, 1015b) situés du côté intérieur des plates-formes intérieures de constitution de veine. 25. Turbomachine ayant une turbine selon l'une quelconque des 19 à 21 et/ou un compresseur selon l'une quelconque des 22 à 24.2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la réalisation de chaque aube comprend une étape de densification partielle de la préforme fibreuse par une matrice et une étape subséquente d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend l'assemblage des aubes usinées et une co-densification par une matrice des aubes usinées assemblées. 2 9 795 73 39
3. Procédé selon la 2 pour la réalisation d'un secteur de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, caractérisé en ce que l'assemblage des aubes usinées comprend une étape de collage pré- 5 céramique.
4. Procédé selon la 1 pour la réalisation d'un secteur de distributeur de turbine ou de redresseur de compresseur en matériau composite à matrice céramique, caractérisé en ce que la réalisation de chaque aube comprend une première et une deuxième 10 étape de densification par une matrice céramique séparées par une étape d'usinage et la liaison de plusieurs aubes entre elles comprend une étape de brasage des aubes assemblées après la deuxième étape de densification.
5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, 15 caractérisé en ce que la plate-forme extérieure (116a ; 416a ; 616a ; 816a) ou intérieure (114a ; 414a ; 614a ; 814a) d'une première aube comprend une plate-forme extérieure ou intérieure de constitution de veine et est reliée à une plate-forme extérieure ou intérieure d'une deuxième aube voisine au moins en partie le long d'au moins une zone de 20 liaison s'étendant sur une partie de la surface extérieure de la plate-forme extérieure de constitution de veine de la première aube et/ou sur une partie de la surface intérieure de la plate-forme intérieure de constitution de veine de la première aube.
6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 25 caractérisé en ce que chaque aube est réalisée avec une plate-forme extérieure (116 ; 416) ayant une partie formant plate-forme extérieure (116a ; 416a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (117a ; 117b ; 417a ; 417b), la plate-forme extérieure de constitution de veine ainsi que les pattes d'accrochage s'étendant d'un 30 côté et de l'autre de la pale (18) et les pattes d'accrochage étant situées à l'extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine.
7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque aube (616) est réalisée avec une plate-forme extérieure ayant une partie formant plate-forme extérieure (616a) 35 de constitution de veine, d'un côté de la pale (18), et une partie formant des pattes d'accrochages (617a, 617b) de l'autre côté de la pale, et 2 9795 73 l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les pattes d'accrochage d'une des deux aubes du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine de l'autre des deux aubes.
8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 5 caractérisé en ce que : - l'on réalise des premières aubes (812) ayant chacune une plate-forme intérieure, une plate-forme extérieure (816a) formant plate-forme extérieure de constitution de veine et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, 10 - l'on réalise des deuxièmes aubes ayant chacune une plate- forme intérieure, une plate-forme extérieure formant pattes d'accrochage (817a, 817b) et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en 15 alternance avec des deuxièmes aubes, les pattes d'accrochage d'une deuxième aube étant engagées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine d'une première aube.
9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque aube (112 ; 412) est réalisée avec une 20 plate-forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure (114a ; 414a) de constitution de veine et une partie formant des becquets ou crochets (115a, 115b ; 415a, 415b), la plate-forme intérieure de constitution de veine ainsi que les becquets ou crochets s'étendant d'un côté et de l'autre de la pale (18) et les becquets ou crochets étant situés 25 du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine.
10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque aube (612) est réalisée avec une plate-forme intérieure ayant une partie formant plate-forme intérieure (614a) de constitution de veine, d'un côté de la pale (18), et une partie formant 30 des crochets ou becquets (615a, 615b), de l'autre côté de la pale, et l'assemblage entre deux aubes voisines est réalisé en engageant les crochets ou becquets de l'une des deux aubes du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine de l'autre des deux aubes.
11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, 35 caractérisé en ce que : 2 9 795 73 41 - l'on réalise des premières aubes (812) ayant chacune une plate-forme intérieure formant plate-forme intérieure (814a) de constitution de veine, une plate-forme extérieure et une pale (18) s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de 5 celles-ci, - l'on réalise des deuxièmes aubes (8122)ayant chacune une plate-forme intérieure formant becquets ou crochets (815a, 815b), une plate-forme extérieure et une pale s'étendant entre les plates-formes intérieure et extérieure et solidaire de celles-ci, et 10 - l'on forme un secteur en assemblant des premières aubes en alternance avec des deuxièmes aubes, les crochets ou becquets d'une deuxième aube étant engagés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine d'une première aube.
12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, 15 caractérisé en ce que dans la direction longitudinale de l'ébauche correspondant à la direction longitudinale d'une aube à réaliser, l'ébauche fibreuse est tissée avec : - un premier ensemble (102 ; 402 ; 602 ; 802) de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour 20 former une première partie de l'ébauche destinée à former la préforme de pale, et - un deuxième ensemble (104 ; 404 ; 604 ; 804) de plusieurs couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une deuxième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de 25 plate-forme intérieure et pour former une troisième partie de l'ébauche destinée à former la préforme de plate-forme extérieure, - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés aux fils du deuxième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils étant traversé par le 30 deuxième ensemble de couches de fils en des premier et deuxième emplacements de traversée correspondant aux emplacements des préformes de plate-forme intérieure et de plate-forme extérieure, respectivement.
13. Procédé la 12, caractérisé en ce qu'il 35 comprend la réalisation d'aubes (112) ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure (115a) de constitution deveine et une partie formant des pattes d'accrochage (117a, 117b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que, dans ladite direction longitudinale, l'ébauche fibreuse (100) est tissée avec, en outre : - un troisième ensemble (104) de couches de fils qui sont liées entre elles au moins partiellement pour former une quatrième partie de l'ébauche correspondant à une préforme de pattes d'accrochage, - les fils du premier ensemble de couches de fils n'étant pas liés aux fils du troisième ensemble de couches de fils, et - le premier ensemble de couches de fils est traversé par le troisième ensemble de couches de fils en un troisième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme de pattes d'accrochage.
14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (112) ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure (114a) de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets (115a, 115b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - les couches de fils du troisième ensemble (104) de couches de fils sont au moins partiellement liées entre elles pour former une cinquième partie de l'ébauche fibreuse correspondant à une préforme de crochets ou becquets, et - le premier ensemble de couches de fils est en outre traversé 25 par le troisième ensemble de couches de fils en un quatrième emplacement de traversée correspondant à un emplacement de préforme de crochets ou becquets.
15. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (412) ayant une plate-forme extérieure 30 avec une partie formant plate-forme extérieure (416a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (417a, 417b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que : - l'ébauche fibreuse (400) est tissée en ménageant une zone de 35 déliaison (407) au sein du premier ensemble (402) de couches de fils, 2 9 795 73 43 dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'extérieur par rapport au deuxième emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties (407a, 407b) du premier ensemble de couches de fils situées de 5 part et d'autre de la zone de déliaison pour former une préforme de pattes d'accrochage.
16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (412) ayant une plate-forme intérieure avec une partie formant plate-forme intérieure (414a) de constitution de 10 veine et une partie formant des crochets ou becquets (415a, 415b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - l'ébauche fibreuse est tissée en ménageant une deuxième zone de déliaison (405) au sein du premier ensemble (402) de couches 15 de fils, dans le prolongement de la première partie de l'ébauche, vers l'intérieur par rapport au premier emplacement de traversée, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties (405a, 405b) du premier ensemble de couches de fils situées de part et d'autre de la deuxième zone de déliaison pour former une 20 préforme de crochets ou becquets.
17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (612) ayant une plate-forme extérieure avec une partie formant plate-forme extérieure (616a) de constitution de veine et une partie formant des pattes d'accrochage (617a, 617b) situées du côté extérieur de la plate-forme extérieure de constitution de veine, et en ce que : - au deuxième emplacement de traversée du premier ensemble (602) de couches de fils par le deuxième ensemble (604) de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme extérieure de constitution de veine et une préforme de pattes 2 9 795 73 44 d'accrochage décalées l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale.
18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'aubes (612) ayant une plate-forme intérieure 5 avec une partie formant plate-forme intérieure (614a) de constitution de veine et une partie formant des crochets ou becquets (615a, 615b) situés du côté intérieur de la plate-forme intérieure de constitution de veine, et en ce que : - au premier emplacement de traversée du premier ensemble 10 (602) de couches de fils par le deuxième ensemble (604) de couches de fils, les sorties de la traversée sur deux faces opposées du premier ensemble de couches de fils sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction longitudinale de l'ébauche, et - la mise en forme de l'ébauche comprend le déploiement de 15 parties du deuxième ensemble de couches de fils s'étendant à partir de chaque sortie de traversée du premier emplacement de traversée sur lesdites faces opposées du premier ensemble de couches de fils pour former respectivement une préforme de plate-forme intérieure de constitution de veine et une préforme de crochets ou becquets décalées 20 l'une par rapport à l'autre en direction longitudinale.
19. Turbine de turbomachine ayant un carter de turbine (40) et au moins un distributeur de turbine (10) en matériau composite à matrice céramique, caractérisée en ce que le distributeur de turbine comprend des secteurs de distributeur (12) obtenus par le procédé de l'une quelconque 25 des 1 à 18.
20. Turbine selon la 19, caractérisée en ce que le distributeur de turbine (10) comprend des secteurs de distributeur obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 13 à 18 et est monté dans le carter de turbine (40) au moyen des pattes 30 d'accrochage (17a, 17b).
21. Turbine selon la 19 ou la 20, caractérisée en ce que le distributeur de turbine (10) comprend des secteurs de distributeur (12) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 14, 16 35 et 18 et supporte un anneau (50) support de matériau abradable parl'intermédiaire de crochets (15a, 15b) situés du côté intérieur des plates-formes intérieures de constitution de veine.
22. Compresseur de turbomachine ayant un carter de compresseur (1040) et au moins un redresseur de compresseur (1010) en matériau composite, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur comprend des secteurs de redresseur (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 18.
23. Compresseur selon la 22, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur (1010) comprend des secteurs de redresseur (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 13 à 18 et est monté dans le carter de compresseur (1040) au moyen des pattes d'accrochage (1017a, 1017b).
24. Compresseur selon la 22 ou la 23, caractérisé en ce que le redresseur de compresseur (1010) comprend des secteurs de redresseurs (1012) obtenus par un procédé selon l'une quelconque des 14, 16 et 18 et supporte un anneau (1050) support de matériau abradable par l'intermédiaire de crochets (1015a, 1015b) situés du côté intérieur des plates-formes intérieures de constitution de veine.
25. Turbomachine ayant une turbine selon l'une quelconque des 19 à 21 et/ou un compresseur selon l'une quelconque des 22 à 24. | B,F | B29,F01,F04 | B29C,F01D,F04D | B29C 70,F01D 9,F04D 29 | B29C 70/24,F01D 9/04,F04D 29/54 |
FR2977762 | A3 | FLOTTEUR POUR PECHE A LA LIGNE | 20,130,118 | La présente invention concerne un dispositif pour attraper les poissons. Le ferrage du poisson est traditionnellement bloqué par un choc à la surface de l'eau Certains de ces flotteurs sont profilés pour une entrée sensible dans Pegu, mais ne co Pa d'arrêt de fin de course Le dispositif seloa l'invention permet de palier à ce manque de finition. Il comporte en effet une première caractéristique, d'arrêter la plongée grâce à la boule d'arrêt (7) à une profondeur voulue par un réglage des bagues (4) selon des modes particuliers de réalisations dues à la surface portante du flotteur (6). 40 Les dessins annexes illustrent l'invention -La figure (1) en coupe le dispositif de l'invention -La figure (2) représente en coupe la variante de ce dispositif ( S Ente à ces dessins, le dispositif comporte deux flotteurs (5) et (6), une tige centrale creuse en plastique (3), une boule d'arrêt (7) en polystyrène de couleur voyante (témoin de }mangée) deux bagues en caoutzluc. Au dépt les deux flottes (5) et (6) sont au: contact à la surface de l'eau. La boule `-o d'arrêt (7) va se trouver en position haute suivant les réglages effectués sur le flotteur 5 par les bagues (4). Quand le poisson tire seul le flotteur (5) descend. S'il tire plus fort, la boule d'arrêt (7) vient en contact avec le flotteur (6) (fig. 2) ce qui crée un à-coup à la surface de l'eau. Le poisson se ferre lui-même. 25 Ce dispositif est valable pour une canne ou un lancer. II est destiné pour une pêche en mer ou en eau calme (tuer, étang, lac). Le flotteur étant au loin l'action du pêcheur est beaucoup retardée au ferrage | L'invention concerne un dispositif pour attraper automatiquement le poisson sans l'intervention de l'action du pêcheur .Ce système évite au pêcheur de ferrer le poisson Il est constitué d'une boule d'arrêt (7), un flotteur (5), un flotteur (6), deux bagues en caoutchouc (4) et d'une tige creuse en plastique (3). | null | A | A01 | A01K | A01K 93 | A01K 93/00 |
FR2977180 | A1 | PROCEDE D'ABOUTEMENT DE PIECES AU MOINS PARTIELLEMENT EN FORME DE PROFILES CREUX | 20,130,104 | ET3469 - SERIMAXI I I.FRD.doc 1 L'invention concerne un procédé d'aboutement de pièces, en particulier de pièces présentant des zones d'extrémité en forme de profilés creux. L'invention va être exposée dans le contexte particulier des conduites réalisées à partir de 5 tubes, ou de tuyaux, que l'on désigne parfois "pipeline". Pour autant, elle n'est pas limitée à ce domaine. De telles conduites sont notamment utilisées pour le transport d'eau potable, de pétrole brut, ou encore de gaz. Elles sont réalisées en aboutant des tubes. Pratiquement, on positionne une extrémité d'un 10 tube additionnel à l'extrémité libre du tube de tête d'une portion de conduite déjà formée, on solidarise le tube additionnel au tube de tête, et l'on recommence ces opérations jusqu'à obtenir une conduite de longueur souhaitée. Ici, on s'intéresse plus particulièrement aux conduites réalisées avec des tubes de grand diamètre, typiquement compris entre 48 et 200 pouces. Pour les tubes de ce type, les 15 opérations de positionnement et de solidarisation sont plus particulièrement difficiles. Ces opérations impliquent que l'on rapproche le tube additionnel du tube de tête de conduite, que l'on positionne les extrémités de ces tubes l'une par rapport à l'autre, et que l'on maintienne les tubes dans cette position relative le temps de les solidariser. Par exemple, les tubes peuvent être solidarisés au moyen d'un ou plusieurs cordons de 20 soudure, au moins pour rendre étanche la jonction entre ces tubes. Or, les tubes de grand diamètre présentent un poids et un encombrement importants, ainsi qu'une faible rigidité due à un faible rapport épaisseur sur diamètre. On connaît de FR 2 887 164 un dispositif de centrage et de serrage de pièces tubulaires, telles que des tubes destinés à former des canalisations de type pipeline. 25 Ce dispositif comporte un cylindre allongé autour duquel sont disposés, en périphérie extérieure, des patins de serrage, répartis en deux couronnes écartées l'une de l'autre selon l'axe longitudinal du cylindre. Les patins de serrage peuvent être déplacés radialement d'une position où ils s'effacent à l'intérieur du cylindre à une position où ils font saillie du cylindre, jusqu'à venir en appui sur les parois intérieures respectives du tube de tête de 30 conduite et du tube additionnel. Le dispositif comprend un système d'actionnement à came qui transforme un déplacement des plateaux dans la direction longitudinale du cylindre en un mouvement de développement des patins, un peu à la manière d'un mécanisme de parapluie. Bien que ce dispositif soit dans l'ensemble satisfaisant, il est difficilement transposable aux tubes de grand diamètre. Il deviendrait en effet très lourd, du fait notamment de la taille importante du cylindre et, par conséquent, difficilement manipulable. En outre, il occuperait l'ensemble de la section transversale de la conduite, empêchant alors tout passage de personnel ou de servitude d'une partie de la conduite à l'autre. Enfin, ce dispositif est limité au serrage et au centrage mutuel des tubes de tête et additionnel. Or, les tubes que l'on va abouter présentent fréquemment, voire toujours, des défauts de forme, en particulier de circularité, défauts qui rendent plus difficile encore les opérations de positionnement et de solidarisation. Il en résulte que l'opération de solidarisation, par soudure, collage ou emmanchement à force par exemple, ne peut pratiquement être réalisée que manuellement, un opérateur 15 devant s'arranger des différents défauts de forme et les compenser. L'invention vise à améliorer l'existant. On propose un procédé d'aboutement de pièces au moins partiellement en forme de profilés creux, dans lequel on prévoit de premiers et seconds actionneurs comprenant chacun une partie mobile, les premiers actionneurs étant montés sur un premier châssis 20 commun de manière telle que leurs parties mobiles respectives puissent se déplacer dans un plan commun en faisant saillie du premier châssis, les seconds actionneurs étant montés sur un second châssis commun de manière homologue des premiers actionneurs ; on positionner le premier châssis en une zone d'extrémité en forme de profilé creux d'une première pièce et le second châssis en une zone d'extrémité en forme de profilé creux 25 d'une seconde pièce, de telle manière que des actionneurs homologues des premier et second châssis soient en regard les uns des autres ; on commande les premiers actionneurs, d'une part, et les seconds actionneurs, d'autre part, pour déplacer leurs parties mobiles jusqu'à des positions de travail respectives où les parties mobiles des premier actionneurs exercent des efforts sur la paroi de la première pièce tandis que les parties mobiles des 30 seconds actionneurs exercent des effort sur la paroi de la seconde pièce, respectivement, de manière à conformer la zone d'extrémité de la première pièce et la zone d'extrémité de la seconde pièce en correspondance l'une de l'autre ; on fixe la première pièce et la seconde pièce l'une à l'autre en leur zone d'extrémité respective. Des caractéristiques optionnelles, additionnelles, complémentaires ou de substitution du procédé proposé sont énoncées ci-après. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, on commande chacun des premiers ou des seconds actionneurs de manière telle que sa partie mobile soit dans une position initiale respective ; pour chaque premier actionneur ou chaque second actionneur, on mesure une valeur d'effort sur sa partie mobile respective ; on évalue une condition de commande de déplacement des premiers actionneurs ou des seconds actionneurs sur la base d'une comparaison des valeurs d'effort mesurées à une ou plusieurs valeurs d'effort cibles ; si la condition de commande de déplacement est vérifiée, on commande les actionneurs correspondants pour déplacer leurs parties mobiles respectives d'une même distance ; on répète les opérations de mesure d'effort, d'évaluation de condition, et de commande conditionnelle des actionneurs jusqu'à ce que la condition de commande de déplacement ne soit plus vérifiée. - L'évaluation de la condition de commande de déplacement comprend une comparaison 15 d'une valeur cumulée des valeurs d'effort mesurées à une valeur d'effort cible. - L'évaluation de la condition de commande de déplacement comprend une comparaison de chaque valeur d'effort mesurée à une valeur d'effort cible. - La commande des actionneurs, le sens et/ou la distance du déplacement commandé sont déterminés en fonction de la comparaison des valeurs d'effort mesurées aux valeurs 20 d'effort cibles. - Certaines au moins des valeurs d'effort cibles sont déterminées en fonction de la limite élastique de la première pièce et/ou de la seconde pièce en leur zone d'extrémité respective. - Les valeurs d'effort cibles correspondent à une mise en prise des premiers et/ou des 25 seconds actionneurs avec la paroi de la première pièce et/ou de la seconde pièce, respectivement. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les efforts exercés par les premiers actionneurs sont supérieurs ou égaux à un effort de prise, et lorsqu'on fixe la première pièce et de la seconde pièce l'une à l'autre, on tracte la seconde 30 pièce avec appui sur le premier châssis ; on amène la seconde pièce en position d'aboutement par rapport à la première pièce ; on solidarise la première pièce et la seconde pièce, au moins en leurs zones d'extrémités respectives. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les efforts exercés par les seconds actionneurs sont supérieurs ou égaux à un effort de prise, et lorsqu'on tracte la seconde pièce, on relie le second châssis au premier châssis avec possibilité de déplacement relatif sous l'effet d'actionneurs supplémentaires, ledit déplacement comprenant au moins une composante de translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'un au moins des plans communs de déplacement des parties mobiles des premiers actionneurs et des seconds actionneurs ; on commande les actionneurs supplémentaires de manière à tracter le second châssis, avec la seconde pièce, par rapport au premier châssis et la première pièce. - Lorsqu'on tracte la seconde pièce, on prévoit de troisièmes actionneurs comprenant chacun une partie mobile, les troisièmes actionneurs étant montés sur un troisième châssis commun de telle manière que leurs parties mobiles respectives puissent se déplacer en faisant saillie du troisième châssis ; on positionne le troisième châssis en la seconde pièce, de manière éloignée de la zone d'extrémité de celle-ci par rapport au second châssis ; on commande les troisièmes actionneurs jusqu'à une position de travail où ces troisièmes actionneurs viennent en prise avec la paroi de la seconde pièce ; on relie le troisième châssis au premier châssis avec possibilité de déplacement relatif sous l'effet d'actionneurs supplémentaires, ledit déplacement comprenant au moins une composante de translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'un au moins des plans communs de déplacement des parties mobiles des premiers actionneurs et des seconds actionneurs ; on commande les actionneurs supplémentaires de manière à déplacer le troisième châssis, avec la seconde pièce, par rapport au premier châssis et la première pièce. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les efforts exercés par les seconds actionneurs sont voisins d'un effort de contact simple. - La zone d'extrémité de l'une de la première pièce et de la seconde pièce étant conformée en collerette, lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les efforts exercés par les parties mobiles des uns des premiers actionneurs et des seconds actionneurs sont établis en fonction de la limite élastique de la zone d'extrémité conformée en collerette, tandis que les efforts exercés par les tiges mobiles des autres des premiers actionneurs et des seconds actionneurs correspondent à un effort de contact simple. - Lorsqu'on prévoit de premiers et seconds actionneurs, les premiers actionneurs étant montés sur le premier châssis, on établit, pour chacun d'eux, une position de référence à partir d'une position de contact où leurs parties mobiles exercent chacune une première valeur d'effort sur la paroi d'une pièce modèle ; les seconds actionneurs étant montés sur le second châssis, on établit, pour chacun d'eux, une position de référence de leur partie mobile à partir d'une position de contact où ces parties mobiles exercent un effort de même valeur que ladite première valeur d'effort sur la paroi de la pièce modèle ; lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les parties mobiles sont déplacées conjointement depuis leur position de référence respective. La première valeur d'effort peut correspondre à un contact simple avec la paroi de la pièce modèle. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, les premiers actionneurs et/ou les seconds actionneurs sont déplacés conjointement pas à pas depuis leur position de référence. - La position de référence des premiers et/ou des seconds actionneurs correspond à un déplacement de rétraction depuis leur position de contact respective, la valeur du la rétraction étant sensiblement la même pour l'ensemble des premiers actionneurs et/ou des seconds actionneurs. - Lorsqu'on commande les premiers actionneurs et les seconds actionneurs, la zone d'extrémité de la première pièce et la zone d'extrémité de la seconde pièce sont conformées de manière pseudo-homothétique l'une de l'autre. La première pièce comprend un tube de tête d'une conduite formée de tubes tandis que la seconde pièce comprend un tube additionnel. On propose également un kit formant dispositif pour la mise en oeuvre du procédé proposé. Le kit comprend de premiers et de seconds actionneurs comprenant chacun une partie mobile, un premier et un second châssis, les premiers actionneurs se montant sur le premier châssis de telle sorte que leurs parties mobiles respectives puissent se déplacer dans un plan commun en faisant saillie du premier châssis, les seconds actionneurs se montant sur le second châssis de manière homologue des premiers actionneurs sur le premier châssis. Des caractéristiques optionnelles, additionnelles, complémentaires ou de substitution du kit proposé sont énoncées ci-après. - Le kit comprend en outre de la mémoire stockant pour chacun des premiers actionneurs une position de référence de sa partie mobile correspondant à une première valeur d'effort sur la paroi d'un tube modèle, et pour chacun des seconds actionneurs, une position de référence correspondant sensiblement à la première valeur d'effort de son premier actionneur homologue. - Le kit comprend en outre de troisièmes actionneurs comprenant chacun une partie mobile, et un troisième châssis, les troisièmes actionneurs se montant sur le troisième châssis commun de manière telle que leurs parties mobiles respectives puissent se déplacer en faisant saillie du troisième châssis. - Le kit comprend en outre au moins un dispositif de liaison à déplacement relatif du second châssis ou du troisième châssis sur le premier châssis, le dispositif de montage comprenant des actionneurs supplémentaires sous l'effet desquels le second châssis ou le troisième châssis peuvent être tractés vers le premier châssis. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la 10 description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un support de tube en vue de face ; - la figure 2 représente le support de la figure 1 en vue de côté ; la figure 3 représente le support de la figure 1 en perspective isométrique ; la figure 4 représente une première variante d'actionneur pour le support de la figure 1 ; 15 - la figure 5 représente une seconde variante d'actionneur pour le support de la figure 1 ; - la figure 6 représente deux tubes pré positionnés l'un par rapport à l'autre avant aboutement mutuel, en coupe longitudinale ; - la figure 7 est une vue en perspective isométrique, partiellement écorchée, correspondant à la figure 6 ; 20 - la figure 8 est une vue de côté correspondant à la figure 6 ; - la figure 9 représente les tubes de la figure 6 après aboutement mutuel, en coupe longitudinale ; - la figure 10 est une vue en perspective isométrique, partiellement écorchée, correspondant à la figure 9 ; 25 - la figure 11 représente un ordinogramme illustrant un aboutement de deux tubes ; - la figure 12 représente un ordinogramme illustrant une séquence de commande d'actionneurs correspondant à un étalonnage de supports de tube ; - la figure 13 représente un ordinogramme illustrant une séquence de commande d'actionneurs correspondant à une mise en prise d'un support de tube ; - la figure 14 représente un ordinogramme illustrant une séquence de commande d'actionneurs correspondant à une mise en forme par un support de tube ; - la figure 15 représente un ordinogramme illustrant un pré positionnement de deux tubes à abouter selon une première mise en oeuvre ; - la figure 16 représente un ordinogramme illustrant un pré positionnement de deux tubes à abouter selon une seconde mise en oeuvre ; - les figures 17 à 21 sont analogues respectivement aux figures 6 à 10 pour un second 10 mode de réalisation de l'invention ; Les dessins annexés comprennent des éléments de caractère certain et pourront donc non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. On fait référence aux figures 1 à 3 qui montrent un support 1 pour un tube, support que 15 l'on peut également appeler "rampe". Le support 1 comprend un châssis 2 comportant une paire de flasques 3 analogues, en forme respective de couronne. Les flasques 3 sont montés fixement l'un sur l'autre, de manière concentrique. Le support 1 comprend également une pluralité d'actionneurs montés sur le châssis 2, ici 20 sous la forme de vérins 5. Ici, les vérins 5 sont régulièrement répartis angulairement sur le châssis 2 en forme de couronne. Chaque vérin 5 présente un corps 7 généralement parallélépipédique, duquel fait saillie une tige 9 mobile à coulissement. Chaque vérin 5 est disposé de telle manière que sa tige 9 respective puisse être déplacée selon une direction sensiblement radiale par rapport au 25 châssis 2, au-delà de la périphérie extérieure des flasques 3, notamment en s'éloignant du centre des flasques 3 par rapport à la position représentée sur les figures 1 à 3. Les tiges 9 des vérins 5 peuvent se déplacer dans un plan commun en faisant saillie du châssis 2. Ce plan est parallèle au plan principal de chacun des flasques 3, et compris entre ces plans principaux. 30 Chaque flasque 3 est en appui plan contre une grande face respective du corps 7 de chacun des vérins 5. Chaque corps 7 forme ainsi une traverse, ou entretoise, qui sert à l'assemblage mutuel des flasques 3. Le support 1 présente ainsi une structure simple à réaliser et assez légère. Les vérins 5 présentent une structure renforcée qui leur permet de supporter des efforts radiaux importants sur la tige 9. Les efforts radiaux sont dirigés orthogonalement à l'axe longitudinal de la tige 9. Les vérins classiques sont habituellement conçus de manière à résister à un effort radial compris entre 1 et 5 pour cent de l'effort longitudinal. Ici, les vérins 5 sont conçus de manière à pouvoir supporter radialement des efforts atteignant 20 pour cent de l'effort de poussée que le vérin 5 peut générer dans la direction de l'axe longitudinal de la tige 9. Cette valeur peut être adaptée en fonction de l'application, notamment du coefficient de frottement entre l'extrémité de la tige 9 et la paroi du tube. Une structure renforcée peut être réalisée en prévoyant un guidage long de la tige 9 dans le corps de vérin 7, ainsi qu'un diamètre de cette tige supérieur aux vérins classiques. Ici, le support 1 est équipé de douze vérins 5, mais le nombre de vérins équipant le support 1 peut varier, notamment en fonction du diamètre nominal des tubes auxquels il est destiné 15 et/ou de leur épaisseur. À chacun des vérins 5 est adjoint un capteur de position respectif, non représenté, qui délivre un signal indiquant la position de la tige 9 par rapport au corps 7 du vérin 5, dans la direction de l'axe longitudinal de cette tige 9. À partir de données de position, on peut déduire des valeurs de déplacement de la tige 9. 20 À chacun des vérins 5 est également adjoint un capteur d'effort respectif, non représenté, qui délivre un signal indiquant une valeur résultante des efforts s'exerçant longitudinalement sur la tige 9. En option, des capteurs d'effort supplémentaires peuvent être adjoints à certains au moins des vérins 5 pour mesurer une valeur résultante des efforts s'exerçant radialement sur la tige 9. 25 Ici, chaque capteur d'effort comprend deux capteurs de pression, agencés chacun pour délivrer un signal représentatif de la pression régnant dans une chambre respective du vérin 5. On déduit la résultante des efforts s'exerçant longitudinalement sur la tige 9 de ces valeurs de pression. On peut ainsi surveiller, en plus de l'intensité des efforts sur la tige 9, la pression dans chacune des chambres du vérin 9, et en déduire, le cas échéant, une fuite 30 de fluide (chute de pression dans l'une des chambres) ou un blocage du piston (immobilité de la tige 9 en réponse à une commande de déplacement). En variante, une jauge d'effort peut être montée à chaque fois à l'extrémité d'une tige 9, entre une partie de touche de la tige et l'extrémité d'une partie principale de la tige, pour mesurer les efforts longitudinaux sur cette tige 9. Chaque vérin 5 est alimenté ici par une électrovanne respective du type à impulsion, qui peut être commandée électriquement de manière qu'à chaque impulsion électrique la tige 9 du vérin 5 se déplace, par rapport au corps 7, d'un même pas, selon sa direction longitudinale. Ici les électrovannes sont capables de délivrer une pression de l'ordre de 700 bars. On peut utiliser des électrovannes du modèle NBVP16GX24 de la société HAWE. Les électrovannes peuvent, en variante, être du type proportionnel, par exemple du modèle WV700-6-4/3 -E-24-P-A00, de la société BIERI. Optionnellement, les vérins 5 supportent, à l'extrémité libre de leur tige 9 respective, un galet (non représenté) monté fou. Dans ce cas, l'un des vérins 5 peut être dépourvu de 10 galet pour établir une position de référence du support dans le tube. Chacun des flasques 3 supporte des roues 11 montées à rotation par l'intermédiaire d'un arbre 12 dont l'axe longitudinal est compris dans un plan parallèle au plan principal des flasques 3. Chaque roue 11 est montée sur une paire de pattes 13 qui font saillie de la surface principale d'un flasque 3 respectif, surface qui est opposée au flasque 3 voisin. 15 Chaque paire de pattes 13 forme ce que l'on appelle une chape dans la technique. Chaque flasque 3 est percé d'orifices 15 pour alléger le support 1. Chaque roue 11 dépasse au moins partiellement du pourtour extérieur des flasques 3. Les roues 11, ici au nombre de trois par flasque 3, sont disposées de telle manière que deux d'entre elles soient symétriques par rapport à un diamètre passant par la troisième, et 20 forment entre elles un angle au centre de la couronne qui est voisin de 60°. Ces deux roues 11 forment, avec les roues homologues de l'autre flasque 3, un système de pieds roulant qui permet au support 1 de se maintenir par lui-même dans un tube, perpendiculairement à l'axe longitudinal de ce dernier. Le support 1 comprend des accroches 16 comprenant chacune un tourillon 17 dont l'axe 25 est dans un plan parallèle au plan principal des flasques 3, entre eux, à l'intérieur de la couronne. Chaque tourillon 17 est supporté entre une paire de pattes 19 qui font saillie vers l'intérieur de la couronne, radialement, et sont attachées au flasque 3 respectif. Les accroches 16 sont réparties, ici régulièrement, sur le pourtour intérieur du support 1. Le support 1 comprend ici trois accroches 16. 30 Le support 1 comprend encore un galet rotatif 21, monté sur un arbre 22 supporté par une paire de pattes 20 qui forment conjointement une chape, dont l'axe de rotation est compris dans un plan parallèle aux plans principaux des flasques 3, à l'intérieur de la couronne. Le galet 21 présente une rainure périphérique 23, en position médiane, qui s'étend circulairement. Dans cette configuration, le support 1 présente une allure générale de couronne, dont le diamètre extérieur est voisin du diamètre intérieur des tubes auxquels il est destiné. Ceci 5 permet à un opérateur 4 de le traverser. La figure 4 montre un actionneur 40 qui peut équiper le support 1, en remplacement ou en complément des vérins 5, dans une variante de réalisation de ce support 1. L'actionneur 40 comprend un vérin 41 attaché à un support 42 qui peut être une partie du support 1. L'extrémité de la tige 43 du vérin 41 est montée à rotation à une extrémité d'une 10 biellette 45. L'extrémité opposée de cette biellette 45 porte un galet 47 monté fou. Un tourillon 49 assure un montage à rotation de la biellette 45 sur une partie du support 42. L'actionnement du vérin 41, par exemple de manière à rétracter sa tige 43, fait pivoter la biellette 45 entraînant ainsi un déplacement de son extrémité portant le galet 47 selon un mouvement comprenant une composante à peu près radiale, par exemple pour faire 15 s'éloigner le galet 47 du support. Inversement, l'extension de la tige 43 provoque le rapprochement du galet 47 du support 42. La figure 5 montre un actionneur 50 qui peut équiper le support 1, en remplacement ou en complément des vérins 5 et/ou des actionneurs 40. La tige 43 du vérin 41 est montée à rotation sur une came 51 dont la rotation provoque le déplacement de façon sensiblement 20 radiale d'une tige supplémentaire 53, montée à coulissement sur le support 42. Une extrémité de la tige supplémentaire 53 porte un galet 47 monté fou à rotation. L'extrémité opposée de cette tige supplémentaire 53 est en contact ponctuel avec la came 51 par l'intermédiaire d'un galet supplémentaire 55 monté fou à rotation. La rotation de la came 51, selon un premier sens, éloigne le galet 47 du support 42 du fait du contact entre la 25 came 51 et la tige supplémentaire. Dans le sens inverse, la rotation de la came 51 rapproche le galet 47 du support 42, grâce à des moyens de rappel qui peuvent notamment prendre la forme de ressorts et/ou d'une rainure enfermant l'extrémité opposée de la tige supplémentaire 53. On fait référence aux figures 6 à 8. 30 On y voit un premier tube 210 et un second tube 220 analogues, présentant chacun une portion d'extrémité conformée en une collerette 212 (la collerette 212 du second tube 220 n'est pas visible sur ces figures), et une portion d'extrémité longitudinalement opposée à cette collerette 212 au diamètre nominal du tube (la portion d'extrémité au diamètre nominal du premier tube 210 n'est pas visible sur ces figures). Ces tubes analogues ont une même forme générale, des dimensions nominales et des tolérances identiques, ou du moins compatibles les unes avec les autres. Ils peuvent différer l'un de l'autre, notamment par leurs défauts de forme, par exemple de circularité ou de planéité de leurs faces d'extrémités ou encore leur longueur. Le premier tube 210 et le second tube 220 présentent une épaisseur nominale faible, par exemple comprise entre 1/z et 4 pouces, typiquement de l'ordre d'un pouce, par rapport à leur diamètre nominal, généralement compris entre 48 et 200 pouces. Les tubes 210 et 220 sont de ce fait assez souples, ce qui va compliquer leur aboutement, notamment leur fixation l'un à l'autre. Sur l'exemple représenté, les tubes 210 et 220 ont un diamètre nominal voisin de 108 pouces. Le diamètre nominal important de ces tubes 210 et 220 implique des différences de dimensions par rapport aux données nominales qui peuvent être importantes et compliquer encore leur aboutement. Du fait de leurs dimensions, les tubes 210 et 220 se déforment facilement, notamment sous l'effet de la gravité ou à la suite d'un stockage prolongé (affaissement, fluage). Les tubes de ce type, qui sont le plus souvent réalisés par roulage et soudage de tôle métallique, puis tronçonnage, présentent des défauts de forme (circularité, planéité de leurs faces d'extrémité, valeur de diamètre) qui compliquent encore l'assemblage de leurs extrémités, notamment leur positionnement et leur fixation mutuels. Dans le cas particulier représenté ici, il s'agit en plus d'engager une portion d'extrémité du second tube 220 dans la collerette 212 du premier tube 210, opération qui est rendue compliquée du fait de la souplesse du premier tube 210 et du second tube 220 et de leurs défauts de forme, en particulier de circularité. Une extrémité du premier tube 210, celle qui correspond à la collerette 212, se trouve en regard de l'extrémité du second tube 220 qui est au diamètre nominal de ce second tube 220. Ces extrémités sont écartées l'une de l'autre, notamment dans une direction qui correspond sensiblement à la direction longitudinale de ces tubes : l'extrémité du second tube 220 se trouve en dehors de la collerette 212 du premier tube 210. Le premier tube 210 et le second tube 220 se trouvent dans un état de pré positionnement mutuel, par rapport à la position finale qu'ils auront dans la conduite de tubes. Le premier tube 210 et le second tube 220 sont maintenus individuellement dans cette position sous l'effet de leur seul poids, et/ou en appui chacun sur une paire de tasseaux (non représentés) et/ou par les parois latérales d'une tranchée creusée pour la conduite, et/ou par tout autre moyen compatible avec ce qui va être décrit par la suite. Un premier support 110, du type du support 1, se trouve à l'intérieur du premier tube 210, à proximité de l'extrémité de ce tube qui est proche du second tube 220. Ici, le premier support 110 est disposé à proximité de la collerette 212. Avantageusement, le premier support 110 est positionné de telle manière que la distance séparant, dans la longueur de ce premier tube 210, les vérins 5 du début de la collerette soit inférieure à 300 millimètres, voire à 200 millimètres, voire même, lorsque cela est possible à 100 millimètres. Autrement dit, le premier support 110 est disposé au plus près du lieu de la future fixation. Selon les applications, notamment l'importance des tolérances de fabrication sur les dimensions des tubes 210 et 220, on peut envisager d'éloigner un peu plus le premier support 110. Initialement, l'écartement entre les extrémités proximales des tubes 210 et 220 est assez aléatoire. Typiquement, les tubes 210 et 220 sont pré positionnés à l'aide d'un palan, les uns à la suite des autres. L'écart est alors de l'ordre de 300 millimètres et varie avec l'habileté de l'opérateur. Dans certains cas, on peut imposer un certain écartement entre les tubes 210 et 220. Un second support 120, ici analogue au premier support 110, se trouve à l'intérieur du second tube 220, à proximité de l'extrémité de ce tube qui est proche du premier tube 210. Le second support 120 se trouve à peu près en vis-à-vis du premier support 110, c'est-à-dire que chaque actionneur 5 du second support 120 est sensiblement aligné avec un actionneur 5, homologue, du premier support 110 selon la direction longitudinale des tubes 210 et 220. Un outil d'aide à l'alignement peut être utilisé, tel qu'une visée laser, une règle ou une pige par exemple. Avantageusement, le second support 120 est positionné de telle manière que la distance séparant, dans la longueur du second tube 210, les vérins 5 de l'extrémité du tube soit inférieure à 300 millimètres, voire à 200 millimètres voire même, lorsque cela est possible à 100 millimètres. Autrement dit, le second support 120 est également disposé, dans le second tube 220, au plus près du lieu de la future fixation. Un troisième support 130 se trouve à l'intérieur du second tube 220, éloigné du second support 120 selon la direction longitudinale du second tube 220. Par exemple, le troisième support 130 est positionné à une distance de l'extrémité du tube comprise entre 1,5 et 2 mètres. Ici, le troisième support 130 est analogue à chacun du premier support 110 et du second support 120. Ici, des torches de soudage 330 sont montées sur le premier support 110, lesquelles sont mobiles sur un rail annulaire dont la forme est homothétique de celle du flasque 3 qui la supporte. Une unité d'alimentation 400 individuelle, qui peut être pneumatique, hydraulique ou électrique, alimente les vérins 5 de chacun du premier support 110, du second support 120 et du troisième support 130. En variante, on peut prévoir une unité d'alimentation par support, ou une unité d'alimentation par vérin 5 ou sous-groupe de vérins 5. Les électrovannes alimentant chacun des vérins 5, et les capteurs de position et d'effort de chacun de ceux-ci, sont également reliés à une unité de commande 420 à assistance électronique, qui peut être semi manuelle ou entièrement automatique. L'unité d'alimentation 400 et l'unité de commande sont installées à bord d'un chariot d'asservissement 430, logé dans le premier tube 210, éloigné du second tube 220 par rapport au premier support 110. Le premier support 110 et le troisième support 130 sont raccordés l'un à l'autre avec possibilité de déplacement relatif, au moins selon une direction perpendiculaire aux plans principaux de leurs flasques 3 respectifs sous l'effet d'actionneurs, qui peuvent être de type mécanique, électrique, pneumatique ou hydraulique, commandés manuellement ou électroniquement. Ces actionneurs forment en partie au moins des moyens de tractage. Ici, le premier support 110 et le troisième support 130 sont reliés l'un à l'autre par des câbles 300 (au nombre de trois), qui passent chacun autour du tourillon 17 d'une accroche 16 du premier support 110 et de celui de l'accroche 16 du troisième support 130 qui se trouve en vis-à-vis. Chaque câble 300 est refermé en une boucle par un tendeur 310 respectif dont l'actionnement, manuel, rapproche le premier support 110 et le troisième support 130 l'un de l'autre. Ici, les tendeurs 310 comprennent ce que l'on appelle un treuil, ou palan, à câble et cliquet, aussi connus sous son équivalent anglais de "ratchet cable winch" ou "ratchet cable hoist". En complément ou en remplacement, des actionneurs d'un type différent, tels que des vérins sans guidage et/ou montés sur rotule, des palans à chaîne ou des treuils à poulie, peuvent également être utilisés. En option, des capteurs d'effort peuvent être installés sur les moyens de factage. Ceci permet notamment de détecter tout phénomène de ripage. Le premier support 110 et le second support 120 sont appariés : d'une part, les vérins 5 qui équipent le premier support 110 sont montés sur le châssis 2 de ce support de manière homologue des vérins 5 qui équipent le second support 120, d'autre part les vérins 5 de ces supports ont des positions de référence de l'extrémité de leur tige 9 établies conjointement. Dit autrement, la position de référence des tiges 9 des vérins 5 du premier support 110 correspond à la position de référence des tiges 9 des vérins 5 du second support 120, c'est-à-dire que, dans cette position de référence, les extrémités des tiges 9 du premier support 110 et du second support 120 respectivement forment les sommets de deux polygones pratiquement identiques. Ceci ne signifie pas nécessairement que, dans cette position de référence, la position de chaque tige 9 par rapport au corps de son vérin respectif soit la même que la position de la tige 9 de son vérin homologue par rapport à son corps de vérin, notamment du fait des tolérances de fabrication des flasques et du jeu de montage des vérins sur ceux-ci. Pour chaque vérin 5 de chacun des supports 110 et 120, la position de référence de sa tige 9 peut être exprimée par rapport au corps 7, ou, en variante, relativement au support ou encore à tout référentiel attaché à son support respectif. Les positions de référence correspondent à un état où, théoriquement, l'extrémité de la tige 9 de chacun des vérins 5 d'un support devrait être en contact avec la surface intérieure d'un tube analogue sur une même section. La position de référence des vérins peut être stockées dans une mémoire, par exemple intégrée à l'unité de commande 420. Sur les figures 6 à 8, les tiges 9 des vérins 5 du premier support 110 se trouvent chacune dans une position de travail où elles sont en contact avec la surface intérieure du premier tube 210. Pour chaque vérin 5, cette position de travail correspond à une extension par rapport à une position de référence respective. Cette extension est sensiblement la même pour tous les vérins 5 du premier support 1. Les tiges des actionneurs 5 du premier support 110 appliquent ainsi une forme au premier tube 210, avec un niveau de pression tel qu'une portion longitudinale de ce tube est mise en forme. Cette forme appliquée au premier tube 210 peut être qualifiée de pseudo-homothétique de la forme prise lorsque les vérins 5 sont tous en position de référence, ou forme de référence. On considère ici que deux polygones peuvent être qualifiés de "pseudohomothétique" lorsqu'ils se déduisent l'un de l'autre par un même accroissement, ou une même diminution, des segments reliant le centre du polygone à chacun de ses sommets. Autrement dit, une "pseudo-homothétie" se distingue d'une homothétie classique par le fait que l'accroissement, ou la diminution, en question n'est pas proportionnel à la distance séparant le centre du polygone au sommet considéré, mais identique pour tous les sommets. Ici, les actionneurs 5 réalisent un contact "de prise" entre le premier support 110 et le premier tube 210 : l'effort exercé sur la surface intérieure du premier tube 210 par les tiges 9 des vérins 5 est tel qu'on génère un effort de frottement radial qui permet de tracter le second tube 220 en prenant appui sur le premier support 110, le premier tube 210 étant immobilisé. Le niveau de pression à exercer dépend d'abord de la masse du second tube 220, qui est généralement connue, au moins de manière approximative. Il dépend également des conditions dans lesquelles repose le second tube 220, plus exactement des frottements entre la surface extérieure du second tube 220 et sa surface de support. Il dépend également du coefficient de frottement entre l'extrémité des tiges 9 et la surface intérieure du premier tube 110. En première approximation, on peut calculer cet effort longitudinal de telle manière qu'il corresponde au poids propre du second tube 220, c'est-à-dire que la somme des efforts radiaux sur les tiges 9 des vérins 5 du premier support 110 dépasse le poids propre du second tube 220. L'effort à appliquer par les vérins 5 dans leur direction longitudinale peut devoir être adapté en fonction d'un éventuel revêtement de la surface intérieur du premier tube 210. Les tiges 9 des actionneurs 5 du second support 120 se trouvent chacune dans une position de travail respective, voisine de leur position de référence, où elles réalisent conjointement une remise en forme élastique minimale du second tube 220 qui correspond sensiblement à la forme de référence, en réalisant une expansion radiale minimale, c'est-à-dire en appliquant des efforts minimaux. Dans cette position de travail, les extrémités des tiges 9 sont dans une position voisine d'une position de référence. Les actionneurs 5 du troisième support 130 sont commandés de manière à réaliser un contact de prise entre le troisième support 130 et le second tube 220, c'est-à-dire à permettre de déplacer le second tube 220 en tractant le troisième support 130. Par exemple, ces actionneurs 5 sont commandés de manière que les extrémités des tiges 9 se trouvent en expansion radiale par rapport leur position de référence. Comme ce troisième support 130 est éloigné de l'extrémité du second tube 220 à engager dans la collerette 212, il n'est pas nécessaire que les actionneurs 5 du troisième support 130 soient répartis sur ce support de manière homologue des vérins du premier support 110 et du second support 120, ni qu'ils définissent conjointement une forme pseudo-homothétique de la forme de référence. Plus le troisième support 130 est proche du premier support 110, lorsque le premier tube 210 et le second tube 220 sont en état de pré positionnement, plus il est aisé de relier ces supports entre eux. Cependant, le troisième support 130 doit être suffisamment éloigné de l'extrémité du second tube 220 à engager dans la collerette 212 pour éviter toute déformation supplémentaire du second tube 220 à cette extrémité. Par ailleurs, comme de nombreux opérateurs interviennent simultanément sur un même tube entre les états pré positionné et en place, il convient d'éviter de trop éloigner le troisième support 130 du second support 120 pour laisser entre le troisième support 130 et l'extrémité du second tube 220 éloignée du second support 120 un espace de travail suffisamment dégagé à tous ces opérateurs. Au voisinage de sa collerette 212, le premier tube 210 est en expansion radiale, selon une forme pseudo-homothétique de la forme de référence. Au voisinage de son extrémité correspondante, le second tube 220 est conformé selon cette forme de référence, ou une forme pseudo-homothétique de rapport voisin de un. Grâce à cela, on assure pratiquement que le second tube 220 puisse pénétrer dans la collerette 212 du premier tube 210. Classiquement, les tubes du type des tubes 210 et 220 présentent des tolérances de fabrication conformes l'API 5L (version 43, en particulier les tableaux 7 à 9). Cette API ne mentionne pas de tolérances pour la collerette 212. Ces dernières sont généralement établies en fonction de l'application visée et du savoir-faire du fabricant. Pour l'assemblage de ces tubes, en particulier par soudage, il est important qu'il n'y ait pas de jour entre la surface extérieure du tube 220 et la surface intérieure du tube 210, ou que ce jour soit constant sur le pourtour de la zone d'emmanchement, ce qui n'est pas possible en pratique. C'est pourquoi, dans la technique, on a pris l'habitude de déterminer au plus juste le diamètre intérieur de la collerette 212 : par exemple ce diamètre intérieur de la collerette 212 est égal au diamètre extérieur du tube 220, et présente les mêmes tolérances. Parfois, ces tolérances sont déterminées de manière que le diamètre intérieur de la collerette au maximum de la tolérance soit égal au diamètre extérieur du tube 220 au minimum de sa tolérance, classiquement donnée dans l'API 5L. Ceci explique que l'on a souvent, dans l'état actuel de la technique, des difficultés d'emmanchement du tube 220 dans la collette 212. Ici, du fait de l'expansion radiale de la collerette 212 et du maintien avec un minimum de déformation de l'extrémité correspondante du tube 220, tout en appliquant des formes correspondantes à la collerette 212 et à l'extrémité du second tube 220, l'emmanchement est pratiquement assuré. Et l'on conserve la faculté de dimensionner le tube 220 et la collerette 212 de manière que, lorsque les vérins du premier support sont rétractés, l'extérieur de la paroi du tube 220 se trouve en contact avec l'intérieur de la collerette 212. Dit autrement, l'invention permet de dimensionner la collerette 212 et le tube 220 de manière à faciliter leur fixation mutuelle, sans nuire à l'emmanchement. De plus, comme on connaît la position des tiges 9 des vérins 5 du premier support 110 et de celles du second support 120 par rapport à la forme de référence, on peut en outre prévoir un impossibilité d'engagement, due par exemple à un tube dont les dimensions seraient en dehors des tolérances. On fait maintenant référence aux figures 9 et 10, sur lesquelles le premier tube 210 et le second tube 220 sont aboutés, c'est-à-dire dans leur état final dans la conduite, positionnés l'un par rapport l'autre. Le premier tube 210 a conservé sa position des figures 6 et 7, tandis que le second tube 220 a été déplacé de telle manière qu'une portion d'extrémité de celui-ci se trouve désormais emboîtée dans la collerette 212 du premier tube 210. Un cordon de soudure, entre l'arête à la base de la collerette 212 et le bord d'extrémité du second tube 120, peut maintenant être réalisé pour rendre étanche la jonction entre ces tubes et les maintenir fixement l'un à l'autre. Avantageusement, les vérins 5 du premier support 110 sont, préalablement à cette opération de soudure, ramenés à leur position de référence pour que la collerette 212 se rétracte à son plus petit diamètre tout en conservant sa forme. En cette collerette 212, la surface intérieure du premier tube 210 se trouve alors plaquée contre la surface extérieure du second tube 220, assurant ainsi une présence de matière, essentielle pour une fixation ultérieure. Par rapport aux figures 6 et 7, le premier support 110, le second support 120 et le 20 troisième support 130 ont chacun conservé leur position longitudinale à l'intérieur de leur tube respectif. La mise en forme du premier tube 210 et du second tube 220 est réalisée par des appuis ponctuels. La forme qui en résulte est une patatoïde généralement polygonale. Comme ces formes généralement polygonales sont pseudo-homothétiques et en regard l'une de l'autre, 25 on peut les solidariser sans avoir à compenser une discordance de forme entre ces portions d'extrémité. Ceci autorise des procédés de fixation, par exemple par soudage, automatique, ou semi-automatique, par exemple à l'aide des torches mobiles 330, dont la distance à la paroi de leur tube respectif, ou distance radiale, peut être commandée électroniquement. D'autres techniques d'assemblage peuvent être utilisées et se trouvent également 30 améliorées grâce au procédé décrit. On peut aussi prévoir des expansions radiales voisines sur la collerette 212 et sur la portion d'extrémité du second tube 210 pour réaliser un sertissage, ou encore chauffer l'une des portions par induction pour réaliser un assemblage à la manière d'un frettage. On fait maintenant référence à la figure 11 pour expliquer comment le premier support 35 110, le second support 120 et le troisième support 130 peuvent être utilisés pour abouter le premier tube 210 et le second tube 220, c'est-à-dire passer de l'état des figures 6 et 7 à celui des figures 9 et 10. On commence par vérifier la position et l'état de fonctionnement de chacun de ces supports, au cours d'une opération 1100. Au cours de cette opération 1100, on vérifie en particulier la position longitudinale de chacun des supports par rapport à leur tube respectif, le positionnement angulaire du premier support 110 par rapport au second support 120, et l'inclinaison des supports par rapport à la surface intérieure du tube, aussi appelé "équerrage" dans la technique. Éventuellement, on peut également vérifier la position angulaire de chacun de ces supports par rapport à leur tube respectif. On vérifie encore que les actionneurs 5 du premier support 110, du second support 120 et du troisième support 130 sont dans leur état de travail, c'est-à-dire que leurs tiges respectives sont chacune en position de travail. Au cours d'une opération 1110, on immobilise le premier tube 210, ou le premier support 110. Cette immobilisation peut être immédiate du fait du poids de la section de conduite déjà mise en place, ou nécessiter une opération spécifique de blocage, par exemple par coulée de béton ou intervention de véhicules de chantier, de type bulldozeur par exemple. Au cours d'une opération 1120, on tracte le troisième support 130 de manière à le rapprocher du premier support 110, jusqu'à ce que le second tube 220 pénètre dans la collerette 212 du premier tube 210. On utilise de préférence les actionneurs par l'intermédiaire desquels le premier support 110 est relié au troisième support 130, par exemple les tendeurs 310 des figures 6 à 8. La portion d'extrémité du second tube 220 pénètre nécessairement dans la collerette 212, du fait que : - le premier tube 210 est en expansion radiale à proximité de sa collerette 212, tandis que 25 le second tube 220 est à un diamètre voisin de son diamètre nominal en sa portion d'extrémité correspondante; - la forme de patatoïde imposée au premier tube 210 est pseudo-homothétique et en regard de la forme de patatoïde imposée au second tube 220. Dans le cas où la face d'extrémité du second tube 220 serait inclinée de manière 30 importante par rapport au plan normal à l'axe longitudinal du second tube 220, on peut faire pivoter le second tube 220 de manière à corriger l'inclinaison de sa face d'extrémité pour rattraper le défaut de forme et permettre de bonnes conditions de fixation, notamment un bon positionnement du bord d'extrémité du second tube 220 par rapport à la rampe de soudage. Le pivotement peut résulter d'un actionnement différentiel des tendeurs 310. Puis, au cours d'une opération 1130, on solidarise le premier tube 210 et le second tube 220, par exemple en réalisant un cordon de soudure entre le bord terminal du second tube 220 et la surface intérieure du premier tube 210, au voisinage de la collerette 212. Ceci permet à la fois d'assurer la fixation des tubes 210 et 220 l'un sur l'autre, et l'étanchéité de leur espace intérieur. En immobilisant le second tube 220, plutôt que le premier tube 210, à l'étape 1120, on peut faire engager la collerette 212 sur l'extrémité du second tube 220, en tractant le 10 premier support 110 sur le troisième support 130. On explique maintenant comment le premier support 110 et le second support 120 peuvent être appariés. Autrement dit, on s'intéresse maintenant à l'obtention d'une paire de supports homologues. De manière générale, il s'agit ici de prendre une référence commune pour une paire de 15 supports, du type du support 1, à partir d'un même tube, qui va servir de modèle. Ce tube modèle est l'un des tubes destinés à la conduite à réaliser ou du moins un tube analogue, c'est-à-dire présentant les mêmes dimensions nominales et tolérances. Par la suite, on fera référence à ce processus sous le terme de "calibrage", bien qu'il diffère sensiblement des opérations de calibrage classiques dans la technique, lesquelles consistent de façon 20 générale à faire passer un calibre à l'intérieur d'un tube. On fait pénétrer un premier de ces supports dans le tube modèle, les vérins 5 qui l'équipent sont en position de repos. On repère la position longitudinale du support dans le tube modèle. On s'assure de la bonne inclinaison du châssis par rapport à la surface intérieure du tube modèle. On commande les vérins 5 de manière que leurs tiges se 25 déplacent pas à pas radialement en s'éloignant du châssis jusqu'à atteindre une position où les extrémités de ces tiges se trouvent chacune en contact avec la surface intérieure du tube modèle. À chaque avance, on considère l'effort longitudinal sur chaque tige 9 et l'on teste s'il est supérieur aux efforts de frottement internes au vérin 5. Si oui, alors on considère que l'extrémité de la tige en question est en contact avec la surface interne du 30 tube modèle. Sinon, on poursuit le mouvement d'extension pour cette tige. En variante, on peut également choisir d'arrêter ce mouvement lorsqu'un niveau d'effort précédemment fixé est atteint. Lorsque tous les vérins 5 du support sont en contact avec la surface intérieure du tube, on rétracte ces vérins d'une même course. Les vérins sont alors dans une position de référence. On peut mémoriser des données relatives à cette position des vérins. De manière analogue, on calibre ensuite l'autre support à l'aide du même tube modèle, en positionnant le second support de manière identique dans ce tube modèle (position longitudinale et équerrage) et en appliquant la même course de rétractation à chacun des vérins 5 du second support, qu'aux vérins 5 du premier support. On fait maintenant référence à la figure 12 pour expliquer comment sont commandés les vérins 51ors de la phase de calibrage d'un support. Dans une opération 1200, les vérins 5, notés génériquement Act[i], sont chacun dans une position de repos respective, notée RstPos.Act[i]. La position de la tige 9 qui correspond à la position de repos respective peut varier d'un vérin 5 à l'autre. L'indice i indique une valeur variant de 1 à n, n correspondant au nombre de vérins qui équipent le support. Le support repose sur son système de pieds. Dans une opération 1210, on commande les vérins 5 de manière que leurs tiges se déplacent respectivement d'une même longueur, DeltaStrk. La position courante correspond à la position précédente augmentée de l'allongement DeltaStrk. Typiquement, l'allongement en question correspond à une impulsion envoyée à l'électrovanne alimentant le vérin 5 respectif. Dans une opération 1220, on acquiert, pour chaque vérin 5, une valeur d'effort longitudinal sur sa tige 9, valeur qui est notée Ld.Act[i]. Pour chaque vérin Act[i], on teste si la valeur d'effort Ld.Act[i] est inférieure à une valeur minimale d'effort de contact CtcLdmin. La valeur CtcLdmin peut être préalablement fixée. Par exemple, cette valeur CtcLdmin peut être fixée à 3 kilo newtons. Cette valeur peut être légèrement modifiée pour certains vérins, lorsque ceux-ci présentent un frottement interne sensiblement différent des autres vérins. La valeur CtcLdmin, en ce qu'elle vise à correspondre à un contact avec effort minimal, peut également se déduire de l'évolution de l'effort sur chacune des tiges. On peut ainsi déterminer que cette valeur CtcLdmin est atteinte dès lors que valeur d'effort Ld.Act[i] est sensiblement supérieure aux valeurs d'efforts préalablement mesurées. Typiquement, ces valeurs préalablement mesurées sont sensiblement constantes et correspondent aux efforts de frottement dans le vérin 5. Dans l'un et l'autre cas, la valeur CtcLdmin peut différer d'un vérin à l'autre, pour prendre en compte, ou du fait, d'efforts de frottements potentiellement différents d'un vérin 5 à un autre. Lorsque les extrémités des vérins sont munies d'un galet monté à rotation, on obtient une meilleure répartition des efforts sur l'ensemble du support, le support pouvant alors subir un léger déplacement par rapport à la surface intérieure du tube. Dit autrement, le support se positionne de lui-même à l'intérieur du tube. Dans une opération 1230, si la valeur d'effort Ld.Act[i] d'un actionneur particulier Act[i] est inférieure à la valeur minimale de l'effort CtcLdmin, on commande un déplacement de sa tige 9 de la valeur du pas, dans un sens d'expansion. Et on recommence alors le test de l'opération 1220. Lorsque le test de l'opération 1220 est positif pour tous les vérins, on vérifie ensuite pour tous ces vérins que l'effort Ld.Act[i] est inférieur à une valeur maximale de l'effort de contact CtcLdmax, au cours d'une opération 1240. Sinon, au cours d'une opération 1250, on commande le vérin correspondant de manière que sa tige se rétracte d'une valeur du pas DeltaStrk et l'on réitère le teste de l'opération 1240. La valeur CtcLdmax peut différer selon le choix de CtcLdmin. On peut par exemple fixer CtcLdmax supérieur d'une valeur donnée de CtcLdmin, typiquement 500 newtons. Dans le cas où CtcLdmin est déduit de l'évolution de l'effort sur la tige des vérins, on peut également fixer CtcLdmax de cette manière. CtcLdmax peut alors différer d'un vérin 5 à l' autre. Lorsque pour tous les vérins 5, on mesure un effort sur tige compris entre CtcLdmin et CtcLdmax, les tiges 9 de tous les vérins sont rétractés d'une même valeur de course Strk, au cours d'une opération 1260. La position actuelle des tiges constitue une position de référence respective RefPos.Act[i] qui peut être mémorisée si besoin, au cours d'une opération 1270. En fait de calibrage, il s'agit ici de prendre une forme de référence sur le tube modèle, cette forme de référence correspondant à un état de sollicitation du tube modèle. On a relevé de fait une correspondance entre une position d'ensemble des tiges 9, position de référence, et une allure de patatoïde particulier du tube modèle, au moins au niveau du support. Ceci évite d'avoir recours à un tube étalon, usiné de manière précise. Ceci permet également de se passer d'usinage de précision pour les supports, qui sont appariés ultérieurement. On fait maintenant référence à la figure 13 pour expliquer comment sont commandés les vérins 5 d'un support pour atteindre une mise en prise telle que celle du premier support 110 des figures 6 à 8. Dans une opération initiale, optionnelle, ici 1300, chaque vérin 5 est dans son état de 5 repos, la position de sa tige correspond à la position de repos RstPos.Act[i]. Au cours d'une opération 1310, on commande chacun des vérins Act[i] de manière qu'il atteigne son état de référence, c'est-à-dire que sa tige se trouve dans la position de référence RefPos.Act[i]. Dans une opération 1320, on commande chacun des vérins Act[i] de manière que sa tige 10 se déplace de la valeur du pas DeltaStrk en expansion. Les tiges de tous les vérins sont déplacées d'une même distance, depuis leur position de référence respective. Dans une opération 1330, on teste si la valeur cumulée d'effort longitudinal Ld.Act[i] sur la tige des vérins 5 est supérieure à une valeur de charge minimale EngLdmin. Si les vérins 5 sont ensemble dans un état tel que l'effort longitudinal sur leurs tiges est 15 supérieur à EngLdmin, alors on s'arrête. Les vérins sont alors dans leur état de travail (opération 1340). Sinon, à l'opération1320, on commande chaque vérin de manière que sa tige respective se déplace de la valeur du pas DeltaStrk en expansion. Et on recommence le test de l'opération 1330. 20 La valeur de EngLdmin peut être choisie de différentes manières. Par exemple, elle peut être choisie de manière à réaliser un contact de prise minimum. Dans ce cas, son estimation prend en compte les coefficients de frottement entre la surface intérieure du tube et l'extrémité de la tige 9, et entre la surface extérieure du tube et son support, ainsi que le poids du tube. En première approximation, on peut calculer cette charge minimale 25 EngLdmin comme équivalente au poids du tube. Selon une variante avantageuse, on détermine la valeur de EngLdmin pour que les contraintes exercées sur le tube soient voisines de la limite élastique de ce tube. Cette limite élastique peut être par exemple estimée par calcul éléments finis. On obtient ainsi une extension radiale importante du tube, qui permet d'élargir élastiquement la collerette 30 212 par exemple pour faciliter l'engagement du second tube 220. Selon les applications et le cahier des charges, la valeur EngLdmin peut être choisie pour s'assurer que les contraintes exercées sur le tube demeurent au-dessous de la limite élastique, ou pour permettre de dépasser légèrement cette limite élastique. Dans des applications très particulières, on peut prévoir de dépasser assez largement cette limite élastique. En variante, le test de l'opération 1330 peut être réalisé pour chaque vérin : si le test est négatif pour l'un des vérins, alors on recommence l'opération 1320 qui implique tous les vérins. La valeur EngLdmin est dans cette variante rapportée à un vérin. Elle peut alors, par exemple, être obtenue en divisant la valeur globale établie comme précédemment par le nombre de vérins. Bien que cela ne soit pas indiqué, on surveille parallèlement qu'aucun des vérins ne supporte un effort supérieur à une valeur maximale d'effort et/ou que l'effort cumulé ne dépasse pas une valeur maximale d'effort cumulé, ces valeur étant déterminées sur la base de la limite élastique du tube telle que déterminée à partir de ces dimensions nominales par exemple. On fait maintenant référence à la figure 14 pour expliquer comment sont commandés les vérins 5 d'un support pour atteindre une mise en forme telle que celle du second support 15 120 des figures 6 à 8. Dans une opération initiale 1400, chaque vérin 5 est dans son état de repos RstPos.Act[i]. Cette opération est optionnelle. Au cours d'une opération 1410, on commande chacun des vérins Act[i] de manière que sa tige atteigne sa position de référence RefPos.Act[i]. 20 Dans une opération 1420, on teste si la valeur de l'effort longitudinal Ld.Act[i] cumulée sur l'ensemble des vérins est supérieure à une valeur minimale de contact CtcLdmin. Sinon on commande (opération 1430) chaque vérin de manière que sa tige respective se déplace de la valeur du pas DeltaStrk en extension. Et on recommence le test de l'opération 1420. 25 Si oui, dans une opération 1440, on teste si la valeur cumulée de l'effort longitudinal Ld.Act[i] sur l'ensemble des vérins est supérieure à une valeur maximale de contact CtcLdmax. Si oui, alors on commande (opération 1450) chaque vérin de manière que sa tige respective se déplace de la valeur du pas DeltaStrk en rétraction. Et on recommence le test de l'opération 1440. 30 Si les vérins 5 sont ensemble dans un état tel que l'effort cumulé est supérieur à CtcLdmin et inférieur à CtcLdmax, alors on s'arrête. Les vérins sont alors dans leur état de travail. Une telle séquence de commande assure que la portion du tube correspondante soit conformée à la manière du tube modèle ou, à défaut, présente une forme pseudohomothétique. En vue de réaliser une conduite à partir d'une pluralité de tubes analogues, on s'intéresse 5 maintenant au pré positionnement mutuel du premier tube 210 et du second tube 220 dans la conduite tel qu'il est représenté sur les figures 6 à 8. On fait d'abord référence à la figure 15, qui concerne le cas où le premier tube 210 et le second tube 220 correspondent respectivement au tube initialement mis en place dans la conduite et à un tube adjacent à ce tube initial, ou encore lorsqu'on rallonge une conduite 10 pré existante. On commence par une opération 1500 de calibration d'une paire de supports, du type du support 1, pour obtenir une paire de supports homologues. On commande ensuite les actionneurs de ce premier support dans leur état de référence. À la suite de l'opération d'étalonnage 1500, on prévoit un support supplémentaire, au cours 15 d'une opération 1520. Le support supplémentaire peut être analogue aux supports de l'étape 1500. Le support supplémentaire peut également différer de ces supports, par exemple par les actionneurs qui l'équipent. On fait pénétrer l'un des supports homologues dans un tube au cours d'une opération 1530, 20 et l'autre des supports homologues dans un autre tube au cours d'une opération 1540. On fait pénétrer le support supplémentaire dans l'un des tubes accueillant les supports homologues au cours d'une opération 1550. On installe ensuite le tube logeant seulement un support dans sa position finale dans la conduite, au cours d'une opération 1560. Ce tube peut être qualifié de « tube initial ». Typiquement, cette mise en place comprend le 25 positionnement, à l'aide d'un ou plusieurs engins de chantier, du tube et de son support au fond d'une tranchée ou dans le tunnel, jusqu'à ce qu'il repose sur une paire de tasseaux, de rails ou analogues. On peut indifféremment installer d'abord le tube logeant deux supports initialement. On installe ensuite l'autre tube, avec l'autre des supports homologues et le support 30 supplémentaire, à côté du tube initial. Les extrémités du tube initial et du tube adjacent se trouvent à peu près en face l'une de l'autre et écartées. On veille à ce que les plans principaux des flasques soient perpendiculaires à la surface intérieure du tube (équerrage). Ceci correspond à l'opération 1570. À la suite de cette phase de positionnement des supports, on peut emmancher le tube initial et le tube additionnel l'un dans l'autre, mettre en contact la surface intérieure de l'un avec la surface extérieure de l'autre, et les assembler l'un à l'autre. On fait référence à la figure 16, qui concerne maintenant le cas où le premier tube 210 et le second 220, tels qu'illustrés sur les figures 6 à 8, correspondent respectivement au tube de tête d'une portion de conduite en place et un tube additionnel à mettre en place à la suite de cette portion de conduite. Au cours d'une étape 1600, on vérifie le positionnement du premier support 110, du second support 120 et du troisième support 130. On vérifie que ce positionnement correspond à celui décrit en relation avec les figures 6 à 8, le second tube 220 correspondant alors au tube de tête de la portion de conduite mise en place. Au cours d'une opération 1610, on prévoit un tube additionnel, analogue aux tubes de déjà en place dans la conduite. Au cours d'une opération 1620, on installe le tube additionnel à proximité du tube de tête, 15 en regard l'un de l'autre. Le tube additionnel et le tube de tête se trouvent dans une position mutuelle qui correspond à leur pré positionnement dans la conduite. Au cours d'une opération 1630, on déplace le second support 120 et le troisième support 130 depuis le tube de tête jusqu'au tube additionnel, jusqu'à ce qu'ils atteignent leur position longitudinale dans le tube additionnel. Les roues 11 de chacun de ses supports, 20 roulant contre la surface intérieure des tubes de tête et additionnel, facilitent ce déplacement. Au cours d'une opération 1640, on déplace le premier support 110 depuis le tube en place dans la conduite qui est adjacent au tube de tête jusqu'au tube de tête lui-même, jusqu'à ce que le premier support 110 atteigne sa position de travail par rapport au tube de tête. 25 En mettant en place, d'abord un tube initial et un tube adjacent en une portion de conduite, puis répétitivement des tubes additionnels, à chaque fois sur le tube en place en tête de conduite, on déploie une conduite entière. À chaque fois, la mise en place des tubes comprend leur pré positionnement dans la conduite et leur mise en place, ici par engagement d'un tube dans l'autre. 30 On fait maintenant références aux figures 17 à 21 qui montrent une variante de réalisation de l'invention. Par rapport aux figures 6, 7, 9 et 10, on remarque l'absence de troisième support 130. Le premier support 110 et le second support 120 conservent leur position par rapport au premier tube 210 et au second tube 220. Les vérins 5 du premier support 110 réalisent un contact de prise et de mise en forme, avec forte déformation radiale, tandis que les vérins du second support réalisent un contact de prise et mise en forme, avec une expansion minimale. Ce mode de réalisation est avantageux lorsqu'on maîtrise suffisamment les tolérances dimensionnelles de la collerette pour être sûr que l'engagement puisse avoir lieu. On peut également prévoir une collerette conique pour permettre des tolérances plus larges. Pour passer de l'état pré positionné des figures 17 et 18 à celui des figures 20 et 21, on tracte le second support 120 avec le second tube 220 sur le premier support qui reste fixe. La liaison entre le premier support 110 et le second support 120 est analogue à celle du premier support 110 et du troisième support 130 sur les figures 6,7, 9 et 10. On a présenté un dispositif et un procédé pour abouter des tubes de grand diamètre et de faible épaisseur. On utilise deux supports, munis chacun d'actionneurs montés sur un châssis commun de manière à pourvoir déplacer une partie mobile dans un même plan, en faisant saillie du châssis, sous contrôle des efforts et du déplacement de cette partie mobile. Ces actionneurs sont montés sur le châssis de leur support respectif de manière homologue, c'est-à-dire qu'il existe au moins une position relative des supports où chaque actionneur d'un support se trouve en regard d'un actionneur, le cas échéant de même type, son homologue, de l'autre support. L'invention se révèle dès lors que des actionneurs sont d'abord utilisés pour conformer les extrémités des tubes à abouter de manière correspondante, c'est-à-dire pour conformer ces extrémités en fonction de l'autre de manière qu'elles présentent finalement des formes qui permettent leur fixation mutuelle. Les actionneurs sont ensuite utilisés pour prendre les références d'une forme modèle, provenant d'un tube, référence qui est commune aux deux supports. Puis, ces supports sont utilisés pour mettre en forme les extrémités correspondantes des tubes à abouter, selon des formes pseudo-homothétiques. Les positions de référence des vérins 5 sont établies conjointement pour l'ensemble des vérins d'un support à partir d'une même forme. L'invention présente un avantage particulier avec des tubes munis d'une portion d'extrémité en forme de collerette. Du fait des tolérances de fabrication, il est en effet fréquent que l'emmanchement du tube additionnel dans la collerette nécessite l'intervention d'opérateurs qui, équipés d'outils de type pied de biche, vont faire rentrer à force l'extrémité du tube additionnel dans la collerette, corrigeant ainsi les défauts de forme de ces tubes en leur portion d'extrémité par une série de déformations locales. Typiquement, ces opérations accompagnées des opérations de soudure peuvent nécessiter plusieurs jours de travail à plusieurs opérateurs. Selon les estimations de la Demanderesse, l'invention permet de réaliser la mise en place et l'assemblage d'un tube additionnel sur le tube d'extrémité d'une conduite de tube en quelques heures, voire une demi-journée tout au plus. L'invention n'est cependant pas limitée au cas de tubes à collerette. Elle peut avantageusement être mise en ouvre lorsqu'il s'agit d'abouter les extrémités de deux tubes en bord à bord. Dans ce cas, les vérins du premier support 110 sont commandés conjointement de manière à réaliser un contact de prise minimum mettant en forme l'extrémité du premier tube, à partir de leur position de référence, tandis que les actionneurs du second support 120 sont actionnés de manière identique pour conformer l'extrémité du second tube de manière correspondante. Les actionneurs de traction sont utilisés pour accoler correctement les extrémités proximales des tubes à abouter. En variante, un troisième support et un quatrième support peuvent être mis en contact de prise, loin des premier et second supports, avec un tube respectif, montés l'un sur l'autre à coulissement relatif de manière à approcher les bords en vis-à-vis du premier et du second tube. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit plus haut, à titre d'exemple uniquement, mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art. Le troisième support peut notamment différer du premier support 110 et du second support 120 dans une large mesure pourvu qu'il soit capable de venir en prise sur la surface intérieure du second tube. Dans une forme pratiquement minimale, le troisième support comporte un unique actionneur relié à deux patins qui peuvent être déplacés l'un par rapport à l'autre dans des directions opposées. En pareil cas, les patins présentent une forme angulaire qui permet de s'appuyer assez largement sur cette surface intérieure pour éviter une déformation locale importante qui pourrait se répercuter sur l'extrémité du second tube. Bien que l'on ait décrit un assemblage de tubes analogues, l'invention couvre également l'aboutement de tubes de formes différentes, mais compatibles entre elles. Par exemple, on peut vouloir assembler tour à tour des tubes à deux collerettes et des tubes dépourvus de collerette. Dans ce cas, le support en expansion sera de préférence disposé à proximité d'une collerette. Les analogies et compatibilités entre les tubes concernent principalement leur section transversale, car les tubes aboutés peuvent présenter une longueur différente l'un de 5 l'autre, sans que le procédé décrit plus haut ne soit modifié. Du fait de l'étape d'appariement des supports, notamment par étalonnage à partir d'un même tube, la fabrication des supports se trouve grandement simplifiée, car il n'est pas nécessaire de recourir à de l'usinage de précision, sur des pièces de grandes dimensions. De fait, tels qu'ils sont décrits, les supports présentent une structure mécano-soudée 10 économique à fabriquer et particulièrement efficace, robuste, légère, de faible coût et pratique. Les supports 110 et 120, en ce qu'ils permettent de maintenir fermement le premier tube 210 et le second tube 220 en place, notamment pendant les opérations de fixation, peuvent être considérés comme des brides. 15 Les châssis, qui supportent les actionneurs, peuvent être modifiés pour être utilisés à l'extérieur des pièces à abouter, en montant les actionneurs de manière que leur tige respective fasse saillie vers l'intérieur des flasques en forme de couronnes. Le procédé d'aboutement est mis en oeuvre de manière analogue, les différents contacts se faisant depuis l'extérieur des tubes. Un tel dispositif peut être couplé avec un dispositif analogue à 20 l'intérieur des pièces à abouter pour réaliser ce que l'on appelle des soudures en "X", c'est-à-dire des soudures comprenant des cordons de soudure intérieurs et extérieurs, en vis-à-vis. Le procédé d'aboutement n'est pas limité à des tubes mais s'applique à toutes pièces présentant des portions d'extrémité en forme de profilés creux, par exemple un réservoir 25 comprenant une pièce de fond hémisphérique et une pièce de corps cylindrique, ou encore des pièces de structure en forme de profilés. Les portions à abouter peuvent être polygonales. Dans ce cas, il peut être avantageux de réaliser les flasques-supports selon une forme homothétique de cette forme polygonale. Le nombre d'actionneurs par châssis peut varier par rapport à ce qui a été décrit. Il est 30 préférable d'en prévoir au moins trois par support. Le nombre d'actionneurs supplémentaires est également susceptible de varier. Avantageusement ce nombre est compris entre trois et six. Lorsque six vérins sont prévus, ceux-ci peuvent être disposés de manière à former ce que l'on appelle un positionneur hexapode ou "plateforme de Stewart", ce qui permet de compenser à peu près tout défaut de positionnement mutuel des faces d'extrémité des première et seconde pièces. La fixation mutuelle des tubes ne se fait pas nécessairement avec mise en contact de surfaces de ces tubes, mais peut impliquer l'intercalation d'une pièce supplémentaire, de 5 type bride et/ou manchon, les cas échéant munie d'une étanchéité. Le procédé d'aboutement peut être employé avec des pièces présentant des épaisseurs très différentes. Par rapport à l'état de la technique, notamment représenté par FR 2 887 164 et les systèmes analogues, l'invention présente les caractéristiques suivantes : 10 - chaque actionneur peut être commandé indépendamment des autres, ce qui permet de conformer les extrémités des pièces selon des formes complexes, non nécessairement circulaires, engendrant ainsi des formes compatibles entre elles avec un minimum de déformations ; - la forme des extrémités des pièces à abouter n'est pas imposée à l'avance du fait de la 15 forme du support ; - les actionneurs montés sur l'un des supports peuvent être commandés indépendamment des actionneurs des autres supports ; Et chaque actionneur est commandé en fonction de l'effort qui s'exerce longitudinalement sur sa tige ; - les châssis, et par conséquent les pièces qu'ils portent, peuvent être rapprochés depuis 20 des distances d'éloignement importantes ; - le rapprochement des châssis se fait selon un mouvement qui n'est pas nécessairement purement translatif, en sorte que l'on peut également compenser des défauts d'inclinaison (équerrage) des faces d'extrémité des pièces ; - les châssis et leurs actionneurs peuvent être livrés sur site sous la forme d'un kit ; 25 - la structure ajourée de ces châssis leur permet d'être traversés par les utilisateurs et leur confère un faible poids ; - ces châssis ne nécessitent pas d'usinage de précision, ce dont il résulte des coûts de fabrication sensiblement inférieurs ; Et ces châssis ne sont pas liés entre eux de manière rigide, ce qui permet de les faire pivoter les uns par rapport aux autres dans la phase de 30 rapprochement ; | Pour abouter des pièces profilées creuses, on prévoit au moins deux châssis (2) équipés d'actionneurs (5) selon des répartitions homologues l'une de l'autre. Chaque actionneur a une partie qui peut se déplacer dans un plan commun aux autres actionneurs du châssis en faisant saillie de celui-ci (2) ; les châssis sont positionnés chacun en une zone d'extrémité d'une pièce respective (210;220). Les actionneurs (5) homologues sont en regard les uns des autres ; on déplace les parties mobiles des actionneurs (5) d'un châssis, d'une part, et des actionneurs (5) de l'autre châssis, d'autre part, jusqu'à des positions de travail respectives où elles exercent des efforts sur la paroi de leur pièce respective telles que les zones d'extrémité de ces pièces (210;220) sont conformées en correspondance l'une de l'autre ; on fixe les pièces l'une à l'autre en leur zone d'extrémité respective. | 1. Procédé d'aboutement de pièces au moins partiellement en forme de profilés creux, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a. prévoir de premiers et seconds actionneurs (5) comprenant chacun une partie mobile (9), les premiers actionneurs (5) étant montés sur un premier châssis (2) commun de manière telle que leurs parties mobiles (9) respectives puissent se déplacer dans un plan commun en faisant saillie du premier châssis (2), les seconds actionneurs (5) étant montés sur un second châssis (2) commun de manière homologue des premiers actionneurs (5) ; b. positionner le premier châssis (2) en une zone d'extrémité en forme de profilé creux d'une première pièce (210) et le second châssis (2) en une zone d'extrémité en forme de profilé creux d'une seconde pièce (220), de telle manière que des actionneurs (5) homologues des premier et second châssis (2) soient en regard les uns des autres ; c. commander les premiers actionneurs (5), d'une part, et les seconds actionneurs (5), d'autre part, pour déplacer leurs parties mobiles (9) jusqu'à des positions de travail respectives où les parties mobiles (9) des premier actionneurs (5) exercent des efforts sur la paroi de la première pièce (210) tandis que les parties mobiles (9) des seconds actionneurs (5) exercent des effort sur la paroi de la seconde pièce (220), respectivement, de manière à conformer la zone d'extrémité de la première pièce (210) et la zone d'extrémité de la seconde pièce (220) en correspondance l'une de l'autre ; d. fixer la première pièce (210) et la seconde pièce (220) l'une à l'autre en leur zone d'extrémité respective. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5) comprend les opérations suivantes : cl. commander chacun des premiers ou des seconds actionneurs (5) de manière telle que sa partie mobile soit dans une position initiale respective ; c2. pour chaque premier actionneur (5) ou chaque second actionneur (5), mesurer une valeur d'effort sur sa partie mobile (9) respective ; c3. évaluer une condition de commande de déplacement des premiers actionneurs (5) ou des seconds actionneurs (5) sur la base d'une comparaison des valeurs d'effort mesurées à une ou plusieurs valeurs d'effort cibles ; 30c4. si la condition de commande de déplacement est vérifiée, commander les actionneurs (5) correspondants pour déplacer leurs parties mobiles (9) respectives d'une même distance ; c5. répéter les opérations c2, à c4 jusqu'à ce que la condition de commande de déplacement ne soit plus vérifiée. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'opération c3. d'évaluation de la condition de commande de déplacement comprend une comparaison d'une valeur cumulée des valeurs d'effort mesurées à une valeur d'effort cible. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'opération c3. 10 d'évaluation de la condition de commande de déplacement comprend une comparaison de chaque valeur d'effort mesurée à une valeur d'effort cible. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, à l'opération c4. de commande des actionneurs (5), le sens et/ou la distance du déplacement commandé sont déterminés en fonction de la comparaison des valeurs d'effort mesurées aux valeurs 15 d'effort cibles. 6. Procédé selon l'une des 2 à 5, dans lequel certaines au moins des valeurs d'effort cibles sont déterminées en fonction de la limite élastique de la première pièce (210) et/ou de la seconde pièce (220) en leur zone d'extrémité respective. 7. Procédé selon l'une des 2 à 6, dans lequel les valeurs d'effort cibles 20 correspondent à une mise en prise des premiers et/ou des seconds actionneurs (5) avec la paroi de la première pièce (210) et/ou de la seconde pièce (220), respectivement. 8. Procédé selon l'une des 2 à 7, dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les efforts exercés par les premiers actionneurs (5) sont supérieurs ou égaux à un effort de prise, et dans lequel l'étape d. de 25 fixation de la première pièce (210) et de la seconde pièce (220) l'une à l'autre comprend les opérations suivantes : dl. tracter la seconde pièce (220) avec appui sur le premier châssis (2) ; d2. amener la seconde pièce (220) en position d'aboutement par rapport à la première pièce (210) ; 30 d3. solidariser la première pièce (210) et la seconde pièce (220), au moins en leurs zones d'extrémités respectives. 9. Procédé selon la 8, dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les efforts exercés par les seconds actionneurs (5) sont supérieurs ou égaux à un effort de prise, et dans lequel l'opération dl. de traction de la seconde pièce (220) comprend les sous-opérations suivantes : dl.l. relier le second châssis (2) au premier châssis (2) avec possibilité de déplacement relatif sous l'effet d'actionneurs supplémentaires (300, 310), ledit déplacement comprenant au moins une composante de translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'un au moins des plans communs de déplacement des parties mobiles (9) des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5) ; d1.2. commander les actionneurs supplémentaires (300, 310) de manière à tracter le second châssis (2), avec la seconde pièce (220), par rapport au premier châssis (2) et la première pièce (210). 10. Procédé selon la 8, dans lequel l'opération dl. de traction de la seconde pièce (220) comprend les sous-opérations suivantes : d. l . l . prévoir de troisièmes actionneurs (5) comprenant chacun une partie mobile (9), les troisièmes actionneurs (5) étant montés sur un troisième châssis (2) commun de telle manière que leurs parties mobiles (9) respectives puissent se déplacer en faisant saillie du troisième châssis (2) ; d.1.2. positionner le troisième châssis (2) en la seconde pièce (220), de manière éloignée de la zone d'extrémité de celle-ci par rapport au second châssis (2) ; d.1.3. commander les troisièmes actionneurs (5) jusqu'à une position de travail où ces troisièmes actionneurs viennent en prise avec la paroi de la seconde pièce (220) ; d1.4. relier le troisième châssis (2) au premier châssis (2) avec possibilité de déplacement relatif sous l'effet d'actionneurs supplémentaires (300, 310), ledit déplacement comprenant au moins une composante de translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'un au moins des plans communs de déplacement des parties mobiles (9) des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5) ; d1.5. commander les actionneurs supplémentaires (300, 310) de manière à déplacer le troisième châssis (2), avec la seconde pièce (220), par rapport au premier châssis (2) et la première pièce (210). 11. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les efforts exercés par les seconds actionneurs (5) sont voisins d'un effort de contact simple. 12. Procédé selon l'une des précédentes, la zone d'extrémité de l'une de la première pièce (210) et de la seconde pièce (220) étant conformée en collerette (212), dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les efforts exercés par les parties mobiles (9) des uns des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5) sont établis en fonction de la limite élastique de la zone d'extrémité conformée en collerette (212), tandis que les efforts exercés par les parties mobiles (9) des autres des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5) correspondent à un effort de contact simple. 13. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape a. de prévision de premiers et seconds actionneurs (5) comprend les opérations suivantes : al. les premiers actionneurs (5) étant montés sur le premier châssis (2), établir, pour chacun d'eux, une position de référence à partir d'une position de contact où leurs parties mobiles (9) exercent chacune une première valeur d'effort sur la paroi d'une pièce modèle, a2. les seconds actionneurs (5) étant montés sur le second châssis (2), établir, pour chacun d'eux, une position de référence de leur partie mobile (9) à partir d'une position de contact où ces parties mobiles (9) exercent un effort de même valeur que ladite première valeur d'effort sur la paroi de la pièce modèle, et dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les parties mobiles (9) sont déplacées conjointement depuis leur position de référence respective. 14. Procédé selon la 13, dans lequel la première valeur d'effort correspond à un contact simple avec la paroi de la pièce modèle. 15. Procédé selon l'une des 13 et 14, dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), les premiers actionneurs (5) et/ou les seconds actionneurs (5) sont déplacés conjointement pas à pas depuis leur position de référence. 16. Procédé selon l'une des 13 à 15, dans lequel la position de référence des premiers et/ou des seconds actionneurs (5) correspond à un déplacement de rétractiondepuis leur position de contact respective, la valeur du la rétraction étant sensiblement la même pour l'ensemble des premiers actionneurs (5) et/ou des seconds actionneurs (5). 17. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, à l'étape c. de commande des premiers actionneurs (5) et des seconds actionneurs (5), la zone d'extrémité de la première pièce (210) et la zone d'extrémité de la seconde pièce (220) sont conformées de manière pseudo-homothétique l'une de l'autre. 18. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la première pièce (210) comprend un tube de tête d'une conduite formée de tubes tandis que la seconde pièce (220) comprend un tube additionnel. 19. Kit formant dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de premiers et de seconds actionneurs (5) comprenant chacun une partie mobile (9), un premier et un second châssis (2), les premiers actionneurs (5) se montant sur le premier châssis (2) de telle sorte que leurs parties mobiles (9) respectives puissent se déplacer dans un plan commun en faisant saillie du premier châssis (2), les seconds actionneurs (5) se montant sur le second châssis (2) de manière homologue des premiers actionneurs (5) sur le premier châssis (2). 20. Kit selon la 19 comprenant en outre de la mémoire stockant pour chacun des premiers actionneurs (5) une position de référence de sa partie mobile (9) correspondant à une première valeur d'effort sur la paroi d'un tube modèle, et pour chacun des seconds actionneurs (5), une position de référence correspondant sensiblement à la première valeur d'effort de son premier actionneur (5) homologue. 21. Kit selon l'une des 19 et 20 comprenant en outre de troisièmes actionneurs (5) comprenant chacun une partie mobile (9), et un troisième châssis (2), les troisièmes actionneurs (5) se montant sur le troisième châssis (2) commun de manière telle que leurs parties mobiles (9) respectives puissent se déplacer en faisant saillie du troisième châssis (2). 22. Kit selon l'une des 19 à 21 comprenant en outre au moins un dispositif de liaison à déplacement relatif du second châssis (2) ou du troisième châssis (2) sur le premier châssis, le dispositif de montage comprenant des actionneurs supplémentaires (300, 310) sous l'effet desquels le second châssis (2) ou le troisième châssis (2) peuvent être tractés vers le premier châssis (2). | B,F | B23,F16 | B23P,B23K,F16L | B23P 19,B23K 37,F16L 1 | B23P 19/10,B23K 37/02,B23K 37/053,F16L 1/09 |
FR2978567 | A1 | PROCEDE DE GESTION D'UNE OPERATION DE SORTIE DE VEILLE D'UNE MONTRE A AFFICHAGE NUMERIQUE | 20,130,201 | DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un procédé de gestion d'une opération de sortie de veille d'une montre à affichage numérique. Le domaine de l'invention est, d'une manière générale, celui des montres à affichage numérique. De telles montres existent depuis plusieurs dizaines d'années aujourd'hui. Elles font le plus souvent appel à un organe régulateur, dont la fonction est de dispenser une unité de temps régulière nécessaire à l'indication du temps et de la date, de type oscillateur à quartz ; ce dernier est associé à un circuit électronique affichant l'heure sous forme numérique. L'oscillateur à quartz est le plus souvent alimenté par une pile, qui doit être remplacée par une nouvelle lorsque la pile utilisée est épuisée, les piles les plus communément utilisées étant du type piles à oxyde d'argent ou piles au lithium. Jusqu'à présent, les affichages numériques proposés par ce type de montre demeurait en sommaires, en se contentant le plus souvent d'indiquer l'information d'heure sous forme de chiffres numériques ou d'aiguilles numériques, éventuellement en y ajoutant différentes informations, également sous forme numérique (date, fuseau horaire...) ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les montres concernées par l'invention sont des montres dont le cadran complet est constitué d'un cadran de type écran LCD, avantageusement en couleur et présentant une haute définition, permettant ainsi de présenter notamment des images tridimensionnelles. Il s'agit donc de proposer sur une montre un affichage numérique élaboré. Les images tridimensionnelles sont avantageusement réalistes, calculées en temps réel par un processeur principal de la montre considérée. Pour ce type de montre, il est nécessaire de trouver un compromis entre l'encombrement des différents composants électroniques intervenant pour le fonctionnement de la montre, les performances de calcul nécessaires et l'autonomie de la montre. Ainsi, la consommation électrique liée aux calculs de rendu est un élément sensible, la pile, ou une batterie rechargeable, utilisée devant être de taille limitée, tout en étant sollicitée fortement notamment pour le rendu élaboré des images tridimensionnelles réalistes. Il est donc nécessaire de trouver une solution pour limiter la consommation en énergie de la montre considérée, sous peine de voir son autonomie en durée de fonctionnement largement limitée. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'objet de l'invention offre une solution au problème qui vient d'être exposé en proposant une solution pour limiter la consommation en énergie de la montre considérée, tout en assurant un confort d'utilisation pour le porteur de la montre. A cet effet, on propose, dans l'invention de placer par défaut la montre dans un état de veille, dont elle ne sort que dans des conditions particulières d'utilisation, la sortie de l'état de veille se faisant de manière automatique, sans intervention de l'utilisateur. L'invention concerne donc essentiellement un Procédé de gestion d'une opération de sortie de veille d'une montre, équipée d'un cadran à affichage numérique, placée dans un état de veille se traduisant notamment par une extinction du cadran, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes consistant à : - mémoriser au sein d'un module de mémoire de la montre, au moins un algorithme de détection d'une séquence de transition, ledit algorithme ayant été paramétré à partir d'un ensemble de données fixes préalablement déterminées révélatrices d'une séquence de transition ; - acquérir un ensemble de données variables au moyen d'un ensemble de capteurs, ledit ensemble de capteurs comportant un accéléromètre apte à relever des données variables d'accélération de la montre selon trois directions, et/ou un gyroscope apte à relever des données variables de position de la montre selon trois directions ; - traiter l'ensemble de données variables au moyen de l'algorithme de détection d'une séquence de transition pour obtenir une valeur de concordance de l'ensemble de données variables traitées; - si la valeur de concordance obtenue est supérieure à un seuil préalablement déterminé, provoquer la sortie de veille du cadran à affichage numérique. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, le procédé selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - l'étape d'acquisition de données variables comporte les différentes opérations consistant à : - relever un premier groupe de données variables au moyen du gyroscope et de l'accéléromètre ; - calculer un ensemble de données de variation additionnelles à partir du premier ensemble de données pour constituer un deuxième groupe de données variables ; - réunir des données du premier groupe de données variables et des données du deuxième groupe de données variables pour constituer l'ensemble de données variables. - l'ensemble de données variables est acquis sur une durée préalablement déterminée, comprise entre 0,15 seconde et 3 secondes, notamment 2 secondes. - l'ensemble de données variables est acquis en réalisant des 20 mesures au moyen de l'ensemble de capteurs à une fréquence comprise entre dix et cinquante hertz, notamment vingt hertz - l'ensemble de données variables est acquis de manière continue au moyen d'un processeur intermédiaire, de type DSP dédié, de la montre, ledit processeur intermédiaire étant maintenu dans un état actif. 25 - l'étape de sortie de veille du cadran à affichage numérique est provoquée suite à une sortie de veille d'un processeur principal de la montre, ladite sortie de veille du processeur principal étant provoquée par la réception d'un signal, notamment un signal d'interruption émis depuis le processeur intermédiaire vers le processeur principal, ledit signal étant émis 30 si la valeur de concordance obtenue est supérieure à un seuil préalablement déterminé. - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à relever, au moyen d'un capteur de lumière présent sur la montre, une information de luminosité, la sortie de veille du cadran à affichage numérique étant étant 35 conditionnée à la présence d'un seuil minimal de luminosité. - chaque séquence de transition est associée à un mouvement de la montre observé, ladite séquence de transition dépendant du fait que la montre est portée sur un poignet gauche ou du fait que la montre est portée sur un poignet droit. La présente invention se rapporte également à une montre apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les figures ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - à la figure 1, une représentation schématique d'une architecture des différents composants électroniques d'une montre selon l'invention; - à la figure 2, une illustration d'un exemple d'événements intervenant pour aboutir à une sortie d'un état de veille de la montre selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE 15 REALISATION DE L'INVENTION Sauf précision contraire, un même élément apparaissant sur des figures différentes présente une référence unique. La figure 1 représente un ensemble de composants électroniques susceptibles d'intervenir dans un exemple de mise en oeuvre du procédé 20 selon l'invention, ou d'une manière plus générale dans le fonctionnement de la montre apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. Ainsi, sur la figure 1, on a représenté, comme composants électroniques présents dans la montre, interconnectés entre eux par des bus aptes à véhiculer des signaux de commandes et/ou de données : 25 - une unité 101 de régulation de la consommation d'énergie, comportant un élément de type batterie 102 et un module 103 de gestion de l'utilisation de la batterie ; - une unité 104 de détection de mouvement de la montre, comportant notamment un gyroscope 105 et un accéléromètre 106 ; 30 - un capteur de lumière 107 ; - un processeur intermédiaire 108, de type processeur DSP, recevant en entrée des informations issues de l'unité 104 de détection de mouvement de la montre et du capteur de lumière 107 ; - un processeur principal 109, dont la fonction principale est de gérer 35 l'affichage numérique complexe sur un cadran 115 de la montre, et d'une manière plus générale, l'ensemble des fonctionnalités de la montre ; à cet effet, le processeur principal comporte notamment un module 110 destiné aux effets sonores de la montre restitués via un micro 116, et un module 111 de type GPU, qui est un module spécifique à la restitution des effets graphiques sur le cadran 115; le processeur principal 109 est relié au processeur intermédiaire au moyen d'une liaison 117 par laquelle pet transiter un signal d'interruption apte à faire sortir de processeur principal 109 d'un état de veille dans lequel il se situe, l'état de veille du processeur principal 109 correspondant à un mode de fonctionnement de celui-ci dans lequel une quantité d'énergie minimale est utilisée, les fonctions d'affichage sur le cadran 115 n'étant par exemple pas actives ; - différents modules de mémoire, notamment une mémoire de type SDRAM 112 et une mémoire de masse 113 ; - un module de communication 114, par exemple fonctionnant selon le protocole bluetooth, comportant au moins un module de réception, et avantageusement un module d'émission ; un tel module peut être utilisé par exemple pour la mise à jour d'algorithmes présents au sein des différents processeurs de la montre, et/ou pour le téléchargement de nouvelles images tridimensionnelles à restituer sur le cadran de la montre. Par défaut, la montre est placée dans un mode de veille, dans lequel le cadran n'est pas activé, aucune image, ou au moins aucune image complexe, n'étant affichée. Dans l'état de veille, le processeur principal n'est pas actif, et est également placé dans un état de veille ; l'unité de régulation de consommation de l'énergie 101 permet alors d'avoir une consommation minimale en énergie de la montre. D'une manière générale, l'état de veille de la montre est observé lorsqu'elle se trouve dans une position ou transition dans laquelle on considère que le cadran 115 n'est pas regardé par l'utilisateur ; c'est dans une telle configuration, qui est la configuration la plus fréquente lorsqu'un utilisateur porte une montre, qu'une économie d'énergie est réalisée par la montre selon l'invention. Selon l'invention, la sortie de l'état de veille de la montre coïncide avec la détection d'une séquence de transition, correspondant à une séquence de mouvements et/ou de positions, ladite séquence de transition étant révélatrice du fait que l'utilisateur souhaite regarder le cadran 115 de sa montre. Ainsi, comme il le sera détaillé ci-dessous, c'est l'identification d'un mouvement caractéristique subi par la montre qui provoque la sortie de veille du processeur principal, et ainsi l'affichage de données complexes (par exemple de type images tridimensionnelles) sur le cadran 115 de la montre. Un tel mouvement caractéristique est typiquement un mouvement bref qui consiste à tourner le poignet pour ramener le cadran 115 de la montre dans le champ de vision de l'utilisateur, témoignant par exemple du passage de la montre d'une position dans laquelle le bras de l'utilisateur est droit le long du corps, à une position dans laquelle le bras de l'utilisateur est plié, avec le poignet incliné de manière à rendre visible le cadran 115 de la montre. Dans le procédé selon l'invention, on propose ainsi de déterminer en temps réel, et de manière continue, dans quelle position instantanée se trouve ladite montre, tout en considérant un historique des positions précédentes et le mouvement qui a permis de passer à la position instantanée considérée. A cet effet, on propose, dans l'invention, d'utiliser un algorithme mathématique permettant de définir statistiquement si des mouvements observés de la montre correspondent ou non à une séquence de transition nécessitant la sortie de veille de la montre. Un tel fonctionnement est détaillé en référence à la figure 2, sur laquelle on a représenté, au niveau de la partie inférieure 201, un exemple de déroulement du procédé selon l'invention, et au niveau de la partie supérieure 202, les différents composants électroniques intervenant en regard des différentes phases du procédé se déroulant au niveau de la partie inférieure 201. Ainsi, une première étape de l'exemple de mise en oeuvre représentée consiste en une acquisition 301 de données au moyen des capteurs de la montre, notamment le gyroscope 105 et/ou l'accéléromètre 106. L'acquisition de données est réalisée sous la forme d'une capture continue des mouvements et/ou des accélérations de la montre, éventuellement complétée par des informations d'intensité lumineuse générées par le capteur de lumière. La capture est effectuée à une fréquence comprise entre 10 et 50 Hertz, typiquement 20 Hertz, ce qui correspond à une capture de données toutes les 0,05 secondes. L'ensemble de ces données sont communiquées au processeur intermédiaire 108 de type DSP dédié ; celui-ci essentiellement trois opérations distinctes : - une opération 302 dite d'échantillonnage et de calculs de valeurs à interpréter ; - une opération 303 dite d'identification d'une séquence de transition, une séquence de transition correspondant à un ensemble de mouvements observés au niveau de la montre qui permettent de conclure que la montre est en position de consultation (l'utilisateur ayant manifesté son intention de la consulter), et que l'affichage sur le cadran doit être effectué ; - une opération 304 dite de décision de réveil du processeur principal. Lorsque la décision de réveil du processeur principal est prise, un signal d'interruption est généré depuis le processeur intermédiaire vers le processeur principal pour sortir ce dernier de son état de veille au cours d'une opération 305. Les opérations 302, 303 et 304 sont à présent détaillées dans un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention : L'opération 302 vise à déterminer et/ou à calculer des données variables qui sont destinées à être fournies à un algorithme de détection d'une séquence de transition ; ces données sont soit des données brutes fournies par les différents capteurs de la montre, soit des données calculées à partir de ces données brutes. Certaines valeurs ne sont calculées de manière intermédiaire - on parle alors de précalculs - , elles ne seront pas présentes dans l'ensemble de données variables effectivement utilisées par l'algorithme. A titre d'exemple, on donne ci-dessous un groupe de données variables calculées à partir des données fournies par l'accéléromètre 106. On précise préalablement les définitions suivantes : - - Par X, on entend l'accélération sur l'axe X, soit sa valeur courante soit le vecteur de données - - Par Y, on entend l'accélération sur l'axe Y, soit sa valeur courante soit le vecteur de données - - Par Z, on entend l'accélération sur l'axe Z, soit sa valeur courante soit le vecteur de données - - X_t désignera la valeur à l'instant t de la valeur X. L'instant de référence pris pour 0 est le moment considéré (l'instant où l'on souhaite déterminer si l'utilisateur consulte sa montre. Par la suite, les échantillons de données sont numérotés en fonction de leur éloignement par rapport à cet instant, par exemple X_2 désignera l'accélération sur X deux échantillonnages avant l'échantillonnage courant (la période d'échantillonnage étant par exemple de 0.05 sec, l'écart temporel observé correspond à 0.1 sec). Pour les valeurs calculées, on considère les définitions suivantes : - - Agrégations additives Quatre agrégations additives sont utilisées : - AG R-XY : (X+Y)/2 - AGR-YZ : (Y+Z)/2 - AGR-ZX : (Z+X)/2 - AGR-XYZ : (X+Y+Z)/3 On note que la valeur résultante est divisée par le nombre de valeurs additionnées de manière à garder un ordre de grandeur commun. -- Dérivées discrètes - Dérivées premières On calcule les dérivées premières sur les échantillons bruts et les agrégations additives. Pour X, par exemple, on calculera : d-X_0 ainsi : d-X 0=X 0-X 1 - Dérivées secondes On calcule les dérivées secondes sur les échantillons bruts et les agrégations additives. Pour X, par exemple, on calculera : d2-X_0 ainsi : d2-X 0 = d-X 0 - d-X 1 Ce qui est équivalent à : d2-X_0 = (X_0 - X_1) - (X_1 - X_2) - - Moyennes mobiles De manière à lisser les variations des différentes mesures la moyenne mobiles. - Moyenne mobile standard La moyenne mobile standard, SMA, (Standard Moving Average) est calculée pour toutes les valeurs d'accélération, les agrégations et les dérivées. Cette moyenne se calcule sur une période, les valeurs SMA5, SMA20 et SMA40 moyennes sont calculées dans cet exemple, mobiles standards sur un quart de seconde, une seconde et deux secondes. SMA20-X 0 = (SMA20-X 0 + SMA20-X 1 + + SMA20-X 18 + 10 SMA20-X 19)/20 - Moyenne mobile exponentielle La moyenne mobile exponentielle, EMA, (Exponential Moving Average) est calculée pour toutes les valeurs d'accélération, les agrégations et les dérivés. 15 Cette moyenne se calcule selon un coefficient a, que nous prendrons à 0.2 et 0.35. EMAO.2-X_0 = X_0 * 0.2 + (1 - 0.2) * EMAO.2-X_1 - - RSI Le RSI sera calculé pour chaque accélération et chaque agrégation 20 de manière similaire. On le calcule sur une période comme le rapport, dit rapport RS, de la moyenne des mouvements montant divisé par la moyenne des mouvements descendants mis sous forme d'index comme suit. 25 RSI = 100 - (100/(1+RS)) LE RSI est calculé sur 9, 14 et 21 intervalles pour chaque accélération. - - Ecart-type L'écart type est calculé sur les mêmes échantillons que les moyennes 30 et sur les mêmes périodes, comme suit : STDDEV5-X 0 = SQRT( (SMA5-X 0 - X 0)2/5 + (SMA5-X 1 - X 1)2/5 +...+ (SMA5-X 4 - X_4)2/5 ) Où SORT désigne la racine carrée. 2978567 -10- On obtient ainsi le groupe de données suivant, à chaque instant d'échantillonnage, composé de 203 attributs: - X - Y 5 -Z - AGR-XY - AGR-YZ - AGR-ZX - AGR-XYZ - d-X - d-Y - d-Z - d-AG R-XY - d-AG R-YZ - d-AG R-ZX - d-AG R-XYZ - d2-X - d2-Y - d2-Z - d2-AGR-XY - d2-AGR-YZ - d2-AGR-ZX - d2-AGR-XYZ - SMAS-X - SMAS-Y - SMAS-Z - SMAS-AGR-XY - SMAS-AGR-YZ - SMAS-AGR-ZX - SMAS-AGR-XYZ - SMAS-d-X - SMAS-d-Y - SMAS-d-Z - SMAS-d-AGR-XY - SMAS-d-AGR-YZ -11 - - SMA5-d-AGR-ZX - SMA5-d-AGR-XYZ - SMA5-d2-X - SMA5-d2-Y - SMA5-d2-Z - SMA5-d2-AGR-XY - SMA5-d2-AGR-YZ - SMA5-d2-AGR-ZX - SMA5-d2-AGR-XYZ - SMA20-X - SMA20-Y - SMA20-Z - SMA20-AGR-XY - SMA20-AGR-YZ - SMA20-AGR-ZX - SMA20-AGR-XYZ - SMA20-d-X - SMA20-d-Y - SMA20-d-Z - SMA20-d-AGR-XY - SMA20-d-AGR-YZ - SMA20-d-AGR-ZX - SMA20-d-AGR-XYZ - SMA20-d2-X - SMA20-d2-Y - SMA20-d2-Z - SMA20-d2-AGR-XY - SMA20-d2-AGR-YZ - SMA20-d2-AGR-ZX - SMA20-d2-AGR-XYZ - SMA40-X - SMA40-Y - SMA40-Z - SMA40-AGR-XY - SMA40-AGR-YZ -12- - SMA40-AGR-ZX - SMA40-AGR-XYZ - SMA40-d-X - SMA40-d-Y - SMA40-d-Z - SMA40-d-AGR-XY - SMA40-d-AGR-YZ - SMA40-d-AGR-ZX - SMA40-d-AGR-XYZ - SMA40-d2-X - SMA40-d2-Y - SMA40-d2-Z - SMA40-d2-AGR-XY - SMA40-d2-AGR-YZ - SMA40-d2-AGR-ZX - SMA40-d2-AGR-XYZ - EMA0.2-X - EMA0.2-Y - EMA0.2-Z - EMA0.2-AGR-XY - EMA0.2-AGR-YZ - EMA0.2-AGR-ZX - EMA0.2-AGR-XYZ - EMA0.2-d-X - EMA0.2-d-Y - EMA0.2-d-Z - EMA0.2-d-AGR-XY - EMA0.2-d-AGR-YZ - EMA0.2-d-AGR-ZX - EMA0.2-d-AGR-XYZ - EMA0.2-d2-X - EMA0.2-d2-Y - EMA0.2-d2-Z - EMA0.2-d2-AGR-XY - EMA0.2-d2-AGR-YZ -13- - EMA0.2-d2-AGR-ZX - EMA0.2-d2-AGR-XYZ - EMA0.35-X - EMA0.35-Y - EMA0.35-Z - EMA0.35-AGR-XY - EMA0.35-AGR-YZ - EMA0.35-AGR-ZX - EMA0.35-AGR-XYZ - EMA0.35-d-X - EMA0.35-d-Y - EMA0.35-d-Z - EMA0.35-d-AGR-XY - EMA0.35-d-AGR-YZ - EMA0.35-d-AGR-ZX - EMA0.35-d-AGR-XYZ - EMA0.35-d2-X - EMA0.35-d2-Y - EMA0.35-d2-Z - EMA0.35-d2-AGR-XY - EMA0.35-d2-AGR-YZ - EMA0.35-d2-AGR-ZX - EMA0.35-d2-AGR-XYZ - RSI9-X - RSI9-Y - RSI9-Z - RSI9-AGR-XY - RSI9-AGR-YZ - RSI9-AGR-ZX - RSI9-AGR-XYZ - RSI14-X - RSI14-Y - RSI14-Z - RSI14-AGR-XY - RSI14-AGR-YZ -14- - RSI14-AGR-ZX - RSI14-AGR-XYZ - RSI21-X - RSI21-Y - RSI21-Z - RSI21-AGR-XY - RSI21-AGR-YZ - RSI21-AGR-ZX - RSI21-AGR-XYZ - STDDEV5-X - STDDEV5-Y - STDDEV5-Z - STDDEV5-AGR-XY - STDDEV5-AGR-YZ - STDDEV5-AGR-ZX - STDDEV5-AGR-XYZ - STDDEV5-d-X - STDDEV5-d-Y - STDDEV5-d-Z - STDDEV5-d-AGR-XY - STDDEV5-d-AGR-YZ - STDDEV5-d-AGR-ZX - STDDEV5-d-AGR-XYZ - STDDEV5-d2-X - STDDEV5-d2-Y - STDDEV5-d2-Z - STDDEV5-d2-AGR-XY - STDDEV5-d2-AGR-YZ - STDDEV5-d2-AGR-ZX - STDDEV5-d2-AGR-XYZ - STDDEV20-X - STDDEV20-Y - STDDEV20-Z - STD D EV20-AGR-XY - STD D EV20-AGR-YZ -15- - STD D EV20-AG R-ZX - STD D EV20-AG R-XYZ - STDDEV20-d-X - STDDEV20-d-Y - STDDEV20-d-Z - STD D EV20-d-AG R-XY - STD D EV20-d-AG R-YZ - STD D EV20-d-AG R-ZX - STD D EV20-d-AG R-XYZ - STDDEV20-d2-X - STDDEV20-d2-Y - STDDEV20-d2-Z - STD D EV20-d2-AG R-XY - STD D EV20-d2-AG R-YZ - STD D EV20-d2-AG R-ZX - STD D EV20-d2-AG R-XYZ - STDDEV40-X - STDDEV40-Y - STDDEV40-Z - STD D EV40-AG R-XY - STD D EV40-AG R-YZ - STD D EV40-AG R-ZX - STD D EV40-AG R-XYZ - STDDEV40-d-X - STDDEV40-d-Y - STDDEV40-d-Z - STD D EV40-d-AG R-XY - STD D EV40-d-AG R-YZ - STD D EV40-d-AG R-ZX - STD D EV40-d-AG R-XYZ - STDDEV40-d2-X - STDDEV40-d2-Y - STDDEV40-d2-Z - STD D EV40-d2-AG R-XY - STD D EV40-d2-AG R-YZ 2978567 -16- - STD D EV40-d2-AGR-ZX - STD D EV40-d2-AGR-XYZ Les moyennes mobiles sont mémorisées sous forme de différence avec un élément de référence, par exemple l'attribut EMA0.2-d-AGR-XYZ 5 n'est pas mémorisé en tant que tel, mais est mémorisé sous la forme E MA0.2-d-AGR-XYZ - d-AGR-XYZ. Dans un exemple avantageux de mise en oeuvre, seules les valeurs suivantes sont utilisées par l'algorithme de détection d'une séquence de transition : STDDEV40-Y, STDDEV20-Y, RSI21-AGR-YZ, STDDEV40-d2-X 10 et SMA40-AGR-YZ L'opération 303 dite d'identification d'une séquence de transition, consiste à communiquer les données calculées dans l'opération 303 à l'algorithme de détection d'une séquence de transition. L'algorithme de détection de données est un algorithme pour lequel on 15 a déterminé un certain nombre de paramètres lors d'une phase préalable d'apprentissage, faisant intervenir une base d'apprentissage. Cette dernière est constituée par un ensemble d'exemples d'instances pour lesquels les valeurs de classes sont connues, c'est-à-dire pour lesquels on sait si l'utilisateur regardait ou non la montre au moment où on a relevé et/ou 20 calculé les instances considérées. La phase d'apprentissage a, de manière classique, pour objectif d'adapter un modèle de décision à l'algorithme de manière à classer au mieux les données qu'on lui fournit en entrée. Il existe différentes variétés de modèles de décisions qui sont 25 utilisables dans le contexte de l'invention ; on trouve par exemple : - Les arbres de décision (on peut alors utiliser un algorithme de type I D3) - Les réseaux de neurones - Les régressions logistiques ; les algorithmes de régression utilisés 30 sont alors avantageusement boostés. L'opération dite de boosting a pour objet de ne pas utiliser une seule mais plusieurs régressions afin de pouvoir ensuite agréger le résultat et avoir une meilleure fiabilité de détection. L'opération 303 aboutit alors, par la mise en oeuvre de l'algorithme ayant fait l'objet d'une phase d'apprentissage, à une valeur de concordance 35 obtenue à partir des données variables traitées par l'algorithme. 2978567 -17- L'opération 304 de décision de réveil du processeur principal consiste à générer un signal d'interruption depuis le processeur intermédiaire 108 vers le processeur principal 109 lorsque la valeur de concordance est supérieure à un seuil préalablement déterminé. 5 Ainsi, dans le procédé selon l'invention, seul le processeur intermédiaire est actif en permanence ; celui-ci consommant peu d'énergie, et le réveil du processeur principal, fort consommateur d'énergie, n'étant ordonnée que lorsqu'une séquence de transition a été détectée, les économies en terme de consommation d'énergie sont conséquentes. 10 Avantageusement, le processeur principal est replacé dans un état de veille de manière relativement rapide, soit après la fin d'un compte à rebours, par exemple de dix secondes, qui aura débuté lorsque le processeur principal est sorti de veille, soit lors de la détection d'une séquence de transition inverse correspondant au retour de la montre dans une position de 15 repos, c'est-à-dire une position dans laquelle l'utilisateur ne la consulte plus. Pour limiter les sorties de veille erronées, on prévoit avantageusement d'utiliser les informations fournies par le capteur de lumière : ainsi, même si une séquence de transition semble avoir été détectée, une lumière insuffisante à un instant considéré est interprétable par l'algorithme de 20 détection de séquence de transition comme une indication selon laquelle l'utilisateur ne tente pas de consulter le cadran de la montre, celle-ci étant par exemple demeurée sous la chemise de l'utilisateur ; la sortie de veille n'est alors pas observée. 25 | La présente invention se rapporte essentiellement à un procédé de gestion d'une opération de sortie de veille d'une montre, équipée d'un cadran à affichage numérique, placée dans un état de veille se traduisant notamment par une extinction du cadran, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes consistant à : - mémoriser au sein d'un module de mémoire de la montre, au moins un algorithme de détection d'une séquence de transition, ledit algorithme ayant été paramétré à partir d'un ensemble de données fixes préalablement déterminées révélatrices d'une séquence de transition ; - acquérir un ensemble de données variables au moyen d'un ensemble de capteurs, ledit ensemble de capteurs comportant un accéléromètre apte à relever des données variables d'accélération de la montre selon trois directions, et/ou un gyroscope apte à relever des données variables de position de la montre selon trois directions ; - traiter l'ensemble de données variables au moyen de l'algorithme de détection d'une séquence de transition pour obtenir une valeur de concordance de l'ensemble de données variables traitées; - si la valeur de concordance obtenue est supérieure à un seuil préalablement déterminé, provoquer la sortie de veille du cadran à affichage numérique. | 1- Procédé de gestion d'une opération de sortie de veille d'une montre, équipée d'un cadran à affichage numérique, placée dans un état de veille se traduisant notamment par une extinction du cadran, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes consistant à : - mémoriser au sein d'un module de mémoire de la montre, au moins un algorithme de détection d'une séquence de transition, ledit algorithme ayant été paramétré à partir d'un ensemble de données fixes préalablement déterminées révélatrices d'une séquence de transition ; - acquérir un ensemble de données variables au moyen d'un ensemble de capteurs, ledit ensemble de capteurs comportant un accéléromètre apte à relever des données variables d'accélération de la montre selon trois directions, et/ou un gyroscope apte à relever des données variables de position de la montre selon trois directions ; - traiter l'ensemble de données variables au moyen de l'algorithme de détection d'une séquence de transition pour obtenir une valeur de concordance de l'ensemble de données variables traitées; - si la valeur de concordance obtenue est supérieure à un seuil préalablement déterminé, provoquer la sortie de veille du cadran à affichage numérique. 2- Procédé de gestion d'une opération de sortie de veille d'une montre selon la précédente caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de données variables comporte les différentes opérations consistant à : - relever un premier groupe de données variables au moyen du gyroscope et de l'accéléromètre ; - calculer un ensemble de données de variation additionnelles à partir 30 du premier ensemble de données pour constituer un deuxième groupe de données variables ; - réunir des données du premier groupe de données variables et des données du deuxième groupe de données variables pour constituer l'ensemble de données variables. 2978567 -19- 3- Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble de données variables est acquis sur une durée préalablement déterminée, comprise entre 0,15 seconde et 3 secondes, notamment 2 secondes. 5 4- Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble de données variables est acquis en réalisant des mesures au moyen de l'ensemble de capteurs à une fréquence comprise entre dix et cinquante hertz, notamment vingt hertz. 5- Procédé selon l'une quelconque des précédentes 10 caractérisé en ce que l'ensemble de données variables est acquis de manière continue au moyen d'un processeur intermédiaire, de type DSP dédié, de la montre, ledit processeur intermédiaire étant maintenu dans un état actif. 6- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que 15 l'étape de sortie de veille du cadran à affichage numérique est provoquée suite à une sortie de veille d'un processeur principal de la montre, ladite sortie de veille du processeur principal étant provoquée par la réception d'un signal, notamment un signal d'interruption émis depuis le processeur intermédiaire vers le processeur principal, ledit signal étant émis si la valeur 20 de concordance obtenue est supérieure à un seuil préalablement déterminé. 7- Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à relever, au moyen d'un capteur de lumière présent sur la montre, une information de luminosité, la sortie de veille du cadran à affichage numérique étant 25 conditionnée à la présence d'un seuil minimal de luminosité. 8- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que chaque séquence de transition est associée à un mouvement de la montre observé, des premières séquences de transition spécifiques étant prévues dans l'hypothèse où la montre est portée sur un poignet gauche, et des deuxièmes séquences de transition spécifiques étant prévues dans l'hypothèse où la montre est portée sur un poignet droit. 9- Montre apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des précédentes.35 | G | G04 | G04G | G04G 19,G04G 99 | G04G 19/00,G04G 99/00 |
FR2979237 | A1 | PROCEDE DE DEPIGMENTATION DE LA PEAU | 20,130,301 | La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique notamment pour dépigmenter et/ou blanchir la peau, employant une huile essentielle d'origan compact. A différentes périodes de leur vie, notamment au cours du vieillissement et plus parti- culièrement en raison du vieillissement actinique, certaines personnes voient appa- raître sur la peau et plus spécialement sur les mains, des taches plus foncées et/ou plus colorées, conférant à la peau une hétérogénéité. Ces taches sont dues notamment à une concentration importante de mélanine dans les kératinocytes situés à la surface de la peau. L'utilisation de substances dépigmentantes topiques inoffensives présentant une bonne efficacité est toute particulièrement recherchée en vue de traiter les taches pigmentaires. Le mécanisme de formation de la pigmentation de la peau, c'est-à-dire de la formation de la mélanine est particulièrement complexe et fait intervenir schématiquement les principales étapes suivantes : Tyrosine ---> Dopa ---> Dopaquinone ---> Dopachrome ---> Mélanine La tyrosinase (monophénol dihydroxyl phénylalanine: oxygen oxydo-reductase EC 1.14.18.1) est l'enzyme essentielle intervenant dans cette suite de réactions. Elle cata- lyse notamment la réaction de transformation de la tyrosine en Dopa (dihydroxyphénylalanine) grâce à son activité hydroxylase et la réaction de transformation de la Dopa en dopaquinone grâce à son activité oxydase. Cette tyrosinase n'agit que lorsqu'elle est à l'état de maturation sous l'action de certains facteurs biologiques. Une substance est reconnue comme dépigmentante si elle agit directement sur la vitalité des mélanocytes épidermiques où se déroule la mélanogénèse, et/ou si elle interfère avec une des étapes de la biosynthèse de la mélanine soit en inhibant une des enzymes impliquées dans la mélanogénèse, soit en s'intercalant comme analogue structural d'un des composés chimiques de la chaîne de synthèse de la mélanine, chaîne qui peut alors être bloquée et ainsi assurer la dépigmentation. L'arbutine , la niacinamide et l'acide kojique sont connus comme agents dépigmentants de la peau. On a cherché d'autres substances qui présentent une action dépigmentante efficace. A cet égard, la Demanderesse a de manière surprenante et inattendue découvert que l' huile essentielle d'Origan compact présentaient une bonne activité dépigmentante, même à faible concentration. L'invention a donc pour objet un procédé cosmétique non thérapeutique de dépigmen- tation, d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau, comprenant l'application sur la peau d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, de 0,0001 % à 1 % en poids, d'huile essentielle d'origan compact, par rapport au poids total de la composition. L'huile essentielle d'origan compact utilisée selon l'invention permet de dépigmenter et/ou d'éclaircir efficacement, voire de blanchir, la peau d'êtres humains. La composition cosmétique utilisée dans le procédé selon l'invention est destinée à être appliquée sur la peau d'individus présentant des taches de mélanine , notamment des taches de pigmentation brunâtres, des taches de sénescence, ou sur la peau d'individus désirant combattre l'apparition d'une couleur brunâtre provenant de la mélanogénèse. Selon la définition donnée dans la norme internationale ISO 9235 et adoptée par la Commission de la Pharmacopée Européenne, une huile essentielle est un produit gé- néralement de composition complexe, obtenu à partir d'une matière première végétale botaniquement définie, soit par entraînement à la vapeur d'eau, soit par distillation sèche, soit par un procédé mécanique approprié sans chauffage (Expression à froid). L'huile essentielle est le plus souvent séparée de la phase aqueuse par un procédé physique n'entraînant pas de changement significatif de la composition. L'huile essentielle conforme à l'invention peut être préparée selon les techniques mentionnées ci-dessus et sera de préférence obtenue selon la technique classique de l'entraînement à la vapeur d'eau. L'entrainement à la vapeur correspond à la vaporisation en présence de vapeur d'eau d'une substance peu miscible à l'eau. La matière première est mise en présence d'eau portée à ébullition ou de vapeur d'eau dans un alambic. La vapeur d'eau entraîne la vapeur d'huile essentielle qui est condensée dans le réfrigérant pour être récupérée en phase liquide dans un vase florentin (ou essencier) où l'huile essentielle est séparée de l'eau par décantation. On appelle « eau aromatique ou « hydrolat » ou « eau distil- lée florale », le distillat aqueux qui subsiste à l'entraînement à la vapeur d'eau, une fois la séparation de l'huile essentielle effectuée. L'huile essentielle d'origan compact (ou d'Origanum compactum) peut être extraite des différentes parties (racines, tiges, écorce, feuilles) de la plante Origanum compac- tum. Avantageusement, l' huile essentielle d'origan compact comprend un mélange de carvacrol , de thymol ainsi que de leurs précurseurs le gamma-terpinène et le para-40 cymène. Avantageusement, l'huile essentielle d'origan compact peut être présente dans la composition utilisée selon l'invention en une quantité allant de 0,00001 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition ; de préférence allant de 0,00001 % à 0,7 % en poids , ou allant de 0,00001 % à 0,5 % en poids , ou allant de 0,00001 % à 0,4 % en poids, ou allant de 0,00001 % à 0,3 % en poids, ou allant de 0,00001 % à 0,2 % en poids, ou allant de 0,00001 % à 0,1 % en poids. Avantageusement, l'huile essentielle d'origan compact peut être présente dans la composition utilisée selon l'invention en une quantité allant de 0,0001 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition ; de préférence allant de 0,0001 % à 0,7 % en poids, ou allant de 0,0001 % à 0,5 % en poids , ou allant de 0,0001 % à 0,4 % en poids, ou allant de 0,0001 % à 0,3 % en poids, ou allant de 0,0001 % à 0,2 % en poids, ou allant de 0,0001 % à 0,1 % en poids. Avantageusement, l'huile essentielle d'origan compact peut être présente dans la composition utilisée selon l'invention en une quantité allant de 0,001 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition ; de préférence allant de 0,001 % à 0,7 % en poids , ou allant de 0,001 % à 0,5 % en poids , ou allant de 0,001 % à 0,4 % en poids, ou allant de 0,001 % à 0,3 % en poids, ou allant de 0,001 % à 0,2 % en poids, ou allant de 0,001 % à 0,1 % en poids. Avantageusement, l'huile essentielle d'origan compact peut être présente dans la composition utilisée selon l'invention en une quantité allant de 0,005 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition ; de préférence allant de 0,005 % à 0,7 % en poids , ou allant de 0,005 % à 0,5 % en poids, ou allant de 0,005 % à 0,4 % en poids, ou allant de 0,005 % à 0,3 % en poids, ou allant de 0,005 % à 0,2 % en poids, ou allant de 0,005 % à 0,1 % en poids. Avantageusement, l'huile essentielle d'origan compact peut être présente dans la composition utilisée selon l'invention en une quantité allant de 0,01 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition ; de préférence allant de 0,01 % à 0,7 % en poids , ou allant de 0,01 % à 0,5 % en poids, ou allant de 0,01 % à 0,4 % en poids, ou allant de 0,01 % à 0,3 % en poids, ou allant de 0,01 % à 0,2 % en poids, ou allant de 0,01 % à 0,1 % en poids. Par milieu physiologiquement acceptable, on comprend un milieu compatible avec les matières kératiniques d'êtres humains comme la peau du corps ou du visage, les lèvres, les muqueuses, les cils, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition utilisée selon l'invention peut alors comprendre tous les adjuvants usuellement employés dans le domaine cosmétique. On peut notamment citer l'eau; les solvants organiques, notamment les alcools en 0206 ; les huiles , notamment les huiles hydrocarbonées , les huiles siliconées ; les cires, les pigments, les charges, les colorants, les tensioactifs, les émulsionnants ; les actifs cosmétiques, les filtres UV, les polymères, les épaississants, les conservateurs, les parfums, les bactéricides , les absorbeurs d'odeur, les antioxydants. Ces éventuels adjuvants cosmétiques peuvent être présents dans la composition à raison de 0,001 à 80% en poids, notamment 0,1 à 40% en poids, par rapport au poids total de la composition. En tout état de cause, ces adjuvants, ainsi que leurs proportions, seront choisis par l'homme du métier de manière telle que les propriétés avanta- geuses des composés selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, alté- rées par l'adjonction envisagée. La composition utilisée selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans le domaine cosmétique, et notamment sous forme d'une solution aqueuse ou hydroalcoolique, d'un gel aqueux, d'une émulsion, notam- ment d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple ((E/H/E ou H/E/H par exemple). Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. On préfère utiliser selon cette invention une composition sous la forme d'une émulsion notamment huile-dans-eau. La composition utilisée selon l'invention peut constituer une composition de soin de la peau, notamment de soin du visage ou des mains. L'invention est illustrée plus en détail par les exemples non limitatifs suivants. Exemple 1 : Mise en évidence de l'activité sur la mélanogénèse constitutive Un test biologique a mis en évidence l'activité dépigmentante de l'huile essentielle d'origan compact. L'effet modulateur sur la mélanogénèse de l'huile essentielle a été mesuré selon la mé- thode décrite dans le brevet FR-A-2734825 , ainsi que dans l'article de R.Schmidt, P. Krien et M. Régnier, Anal. Bichem., 235(2), 113-18,1996. Ce test est réalisé sur coculture de kératinocytes et de mélanocytes. Pour l'huile essentielle testée, il a été déterminé : la cytotoxicité, en estimant l'incorporation de la leucine, l'activité inhibitrice sur la synthèse de la mélanine, en estimant le rapport de l'incorporation de thiouracile à l'incorporation de leucine, rapporté à 100 % du témoin (le témoin correspond au test réalisé sans huile essentielle à tester). Les valeurs des IC50 (concentration pour laquelle 50 % de la synthèse de la mélanine est inhibée) ont été déterminées. Exemple poids) : On prépare un crème de soin pour dépigmenter la peau comprenant (`)/0 en Huile essentielle d'origanum compactum 0,1 % Huile de jojoba 8 % Huile de macadamia 8 % Ethanol 10 % Octyldodécanol 8 % Alcool cetearylique 1 % Ester citrique de stéarate de glycérol 2 % Gomme de xanthane 0,7 % Glycérine 5 % Silice 5 % Parfum qs Conservateur qs Eau qsp 100 % La composition appliquée sur la peau permet d'estomper les taches brunes. 25 | L'invention concerne un procédé cosmétique de dépigmentation, d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau, comprenant l'application l'application sur la peau d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable , de 0,00001 % à 1 % en poids , par rapport au poids de la composition, d'huile essentielle d'origan compact. | 1. Procédé cosmétique non thérapeutique de dépigmentation, d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau, comprenant l'application sur la peau d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, de 0,00001 % à 1 % en poids , par rapport au poids de la composition, d'huile essentielle d'origan compact. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'huile essentielle d'origan compact comprend un mélange de carvacrol , de thymol , de gamma-terpinène et de para- cymène. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'huile essentielle d'origan compact est présente dans la composition, en une quantité comprise entre 0,00001 % et 0, 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins un adjuvant choisi dans le groupe formé par : l'eau ; les solvants organiques, notamment les alcools en C1-06 et les esters d'acide carboxylique en C2- 010; les huiles carbonées et/ou siliconées, d'origine minérale, animale et/ou végétale; les cires, les pigments, les charges, les colorants, les tensioactifs, les émulsionnants, les co-émulsionnants; les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les filtres UV, les polymères, les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les épaississants, les conservateurs, les parfums, les bactéricides, les céramides, les absorbeurs d'odeur, les an- tioxydants. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la composition est appliquée sur une peau présentant des taches de mélanine.30 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/97,A61Q 19/02 |
FR2986149 | A1 | DISPOSITIF DE REMPLACEMENT D'AU MOINS UN CORDAGE DE LA VALVE MITRALE ET KIT COMPRENANT AU MOINS DEUX DISPOSITIFS | 20,130,802 | L'invention concerne un dispositif de remplacement d'au moins un cordage de la valve mitrale ainsi qu'un kit comprenant au moins deux dispositifs. La valve mitrale est une valve cardiaque qui sépare l'oreillette gauche du ventricule gauche. Cette valve comprend trois éléments : - deux feuillets valvulaires composés d'un feuillet antérieur ou grande valve mitrale et d'un feuillet postérieur ou petite valve mitrale. Les feuillets sont fixés sur un côté d'un anneau fibreux dénommé anneau mitral. - Deux piliers musculaires issus de la paroi du ventricule gauche et orientés en direction des feuillets. - Des bandelettes de tissus fibreux, élastiques, ou cordages reliant l'extrémité libre ou tête des piliers aux bords des feuillets antérieur et postérieur. On distingue des cordages primaires ou secondaires selon la zone d'accrochage des cordages sur les feuillets. Un anneau mitral est disposé entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche et définit le passage entre ces deux organes. Les deux feuillets, selon leur position respective, autorisent ou non le passage du sang entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche. Les feuillets sont mis en mouvement par la circulation sanguine, les mouvements des feuillets étant limités par des cordages reliant les feuillets aux piliers formés par des reliefs musculaires sur la paroi cardiaque. Lorsque l'on constate une insuffisance mitrale, c'est-à-dire, généralement, lorsqu'il est constaté un défaut de coaptation des deux feuillets lors de la systole ventriculaire, ceci induit, du fait que les deux feuillets ne sont pas en contact étanche, un reflux plus ou moins important du sang du ventricule gauche vers l'oreillette gauche. Le sang ainsi refoulé fait le chemin inverse du sens physiologique. Lorsque cette insuffisance mitrale est sévère, elle entraîne des complications telles que, par exemple, endocardite infectieuse, dilatation des cavités cardiaques, troubles du rythme atrial ou ventriculaire, manifestations thromboemboliques et autres. Le traitement préconisé est un traitement chirurgical. Actuellement on préfère effectuer une reconstruction de la valve plutôt que son remplacement total par une prothèse. En effet, les données disponibles montrent que non seulement ce traitement conservateur, également dénommé plastie mitrale, permet la conservation de la géométrie ventriculaire ainsi qu'une restauration complète de la fonction de la valve mitrale mais que la mortalité postopératoire est deux à trois fois plus faible qu'en cas de remplacement par une prothèse. Cette technique de reconstruction est basée sur le fait que le dysfonctionnement de la valve est généralement dû à une déficience au niveau des cordages. A savoir que ceux-ci sont soit rompus soit détendus. La plastie mitrale consiste à remplacer les cordages défectueux par des fils ou cordages en un matériau neutre, biocompatible, résistant dans le temps et ne présentant pas de variation de son comportement mécanique notamment de l'élasticité. Ces cordages sont en général réalisés en polytétrafluoroéthylène ou PTFE.
La mise en place de ces fils s'effectue, par exemple, par des techniques mini- invasives permettant un accès à l'oreillette gauche et à la valve mitrale en évitant une sternotomie et une incision importantes de la cage thoracique. Lors de la mise en oeuvre de ces nouveaux cordages ceux-ci sont fixés, par exemple par nouage ou par ligature, d'une part, dans les feuillets et, d'autre part, dans les piliers.
L'un des points importants lors de la mise en place des cordages est la longueur du cordage de remplacement. Cette longueur doit correspondre à la longueur du cordage initial. En effet un cordage trop court ne permet pas l'ouverture optimale de la valve et un cordage trop long, à l'inverse, n'autorise pas une coaptation efficace. Ces cordages étant posés un par un, il convient de déterminer la longueur utile du cordage, par référence à l'espace disponible entre les feuillets et les piliers et par rapport au cordage naturel initial. Cette détermination est effectuée avant la mise en place de chaque cordage de remplacement, étant entendu que, par sécurité, on utilise préférentiellement deux cordages en PTFE pour remplacer un cordage naturel. En d'autres termes, la mise en place des cordages n'est pas aisée puisqu'elle implique une mesure ponctuelle et répétitive pour déterminer la longueur de chaque cordage ce qui implique une opération relativement longue. Or l'arrêt cardiaque sous circulation extracorporelle réalisé lors de cette opération doit être le plus court possible. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de remplacement des cordages de la valve mitrale dont la longueur utile est aisée à déterminer et d'une mise en place rapide permettant de diminuer le temps de clampage, c'est-à-dire de diminuer la durée de l'arrêt cardiaque sous circulation extracorporelle. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de remplacement d'au moins un cordage naturel constitutif de la valve mitrale, ce cordage naturel étant relié par une extrémité à un pilier formé par un relief musculaire sur la paroi cardiaque et, par une autre extrémité, à un feuillet constitutif de la valve, caractérisé en ce que ce dispositif de remplacement comprend une base propre à être fixée sur un pilier et sur laquelle est montée au moins une paire de cordages de longueur prédéfinie et adaptés pour, par leurs extrémités libres, être fixés sur un feuillet de la valve. La fixation d'un tel dispositif est rapide puisque les cordages sont appareillés deux par deux et qu'il suffit de fixer la base du dispositif sur le pilier, et non plus chaque cordage. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La base et les cordages sont monoblocs, réalisés en un même matériau. - La base est pourvue d'au moins un orifice traversant permettant sa fixation sur un pilier. - Chaque paire de cordages est formée par un cordage configuré en boucle. - Au moins une paire de cordages est pourvue aux extrémités libres des cordages d'un support de fixation similaire à la base de fixation sur le pilier. - Le dispositif comprend trois paires de cordages. - Les différents cordages fixés sur une même base ont la même longueur. - Les différents cordages fixés sur une même base ont des longueurs différentes. - Les cordages sont en polytétrafluoroéthyléne. - Les cordages ont des longueurs allant de 5 à 35 mm. - La base est configurée en carrée ou en rectangle. L'invention concerne également un kit de remplacement d'au moins un cordage de la valve mitrale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs de remplacement conformes à au moins une des caractéristiques précédentes. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires, de tels kits peuvent incorporer au moins une des caractéristiques suivantes : - Chaque dispositif est adapté à une longueur définie des cordages naturels à remplacer. - Chaque longueur de cordage est repérée par un signe distinctif, par exemple une couleur, un pictogramme ou un numéro. - Le kit est stérile. - Le kit est à usage unique. - Le kit comprend un outil de mesure adapté pour mesurer la longueur des cordages naturels, par exemple une tige coudée et graduée telle qu'utilisée actuellement. L'invention concerne également une méthode de chirurgie mitrale à l'aide d'un dispositif conforme une des caractéristiques précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins des étapes consistant à : -a) définir la longueur du cordage à remplacer à l'aide d'un outil de mesure adapté, - b) choisir le dispositif dont la longueur correspond à la longueur définie à l'étape a), - c) fixer la base du dispositif sur un pilier par exemple par nouage ou ligature, - d) fixer l'extrémité opposée du dispositif sur un des feuillets. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un dispositif de remplacement des cordages de la valve mitrale conforme à plusieurs modes de réalisation de l'invention et d'un kit de remplacement, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe partielle d'un coeur, les oreillettes gauche et droite, les ventricules gauche et droit, les artères, les veines et les différentes valves étant schématiquement représentés, - la figure 2 est une vue de dessus, simplifiée, à plus grande échelle, de la seule valve mitrale en configuration fermée, - la figure 3 est une vue de côté, simplifié, à plus grande échelle, des piliers, des cordages et des deux feuillets constitutifs d'une valve mitrale en configuration dépliée, c'est-à-dire après section de l'anneau mitral, - les figures 4 et 5 sont des schémas de fonctionnement de la valve mitrale représentant une partie du ventricule gauche, de l'atrium de l'oreillette gauche et de l'aorte en systole ventriculaire à la figure 4 et en diastole ventriculaire à la figure 5, un seul cordage fixé sur un pilier étant illustré par feuillet, - les figures 6 à 8 sont des vues de face, simplifiées, à une autre échelle, illustrant trois modes de réalisation du dispositif conforme à l'invention et - la figure 9 est une vue de face simplifiée, à une autre échelle, d'un dispositif conforme au mode de réalisation représenté à la figure 6, équipant partiellement une valve mitrale. La figure 1 représente un coeur 1 schématisé, étant entendu qu'il peut s'agir du coeur d'un être humain ou d'un animal, par exemple un mammifère. En d'autres termes, l'invention qui sera décrite par la suite s'applique tant en médecine humaine et qu'en médecine vétérinaire, quel que soit l'âge du patient. Le sang pauvre en oxygène entre dans l'oreillette droite 2 par les veines caves inférieure 3 et supérieure 4. Il passe dans le ventricule droit 5 lors d'une alternance systole/diastole de l'oreillette 2 et du ventricule 5 droits selon la flèche F. Une valve anti- retour, la valve tricuspide 6 évite le reflux du sang depuis le ventricule droit 5 jusqu'à l'oreillette droite 2. Lors d'une systole, c'est-à-dire d'une contraction du ventricule droit 5, le sang est envoyé via l'artère pulmonaire 7, selon la flèche F1, dans les poumons pour être régénéré. La valve pulmonaire 8 empêche le reflux du sang dans le ventricule droit 5. Un fonctionnement similaire est observé dans la partie gauche du coeur. Le sang oxygéné provenant des poumons par les veines pulmonaires 9 entre dans l'oreillette gauche 10 qui, lors de sa systole, envoie le sang dans le ventricule gauche 11 selon la flèche F2. Lors de la systole ventriculaire, la valve mitrale 12 forme, comme les valves tricuspide 6 et pulmonaire 8, une valve anti-retour évitant que le sang oxygéné qui est renvoyé dans l'organisme via l'aorte 13 reflue dans l'oreillette gauche 10. Comme cela est schématiquement représenté aux figures 1, 2, 4 et 5 la valve mitrale 12 comprend deux feuillets 14, 15 adaptés pour, soit s'écarter l'un de l'autre et autoriser le passage entre l'oreillette 10 et le ventricule 11 gauches, soit, comme illustré à la figure 2, être en coaptation, c'est-à-dire en contact mutuel étanche et ainsi obturer le passage entre l'oreillette 10 et le ventricule 11 gauches. La figure 2 illustre une valve mitrale 12 avec le feuillet antérieur 14 situé vers le haut, en regardant la figure 2, et le feuillet postérieur 15 situé vers le bas. Ces feuillets 14 et 15 sont de configuration et de dimensions différentes. Le feuillet postérieur 15, par sa longueur, s'étend globalement sur un peu plus de la moitié de la circonférence de l'anneau 16 définissant le passage utile de la valve mitrale 12. Cet anneau 16 a sensiblement une forme circulaire. Le feuillet 15 a une largeur plus faible que la largeur du feuillet antérieur 14. Le feuillet antérieur 14 est également plus souple et son déplacement, en fonctionnement, est plus important que le feuillet postérieur 15. En d'autres termes, le feuillet postérieur 15 forme un appui flexible au feuillet antérieur 14 lors des mouvements de ce dernier. Si l'on effectue une incision I de l'anneau 16 jusqu'au feuillet postérieur 15, au niveau d'une extrémité de la zone de coaptation, on peut déplier la valve pour obtenir une vue similaire à celle représentée à la figure 3. Le feuillet antérieur 14 se trouve en partie gauche en regardant la figure 3. La partie 17 du feuillet antérieur 14 adaptée pour venir en appui étanche contre la partie 18 du feuillet postérieur 15 est orientée vers le bas, à gauche de la figure 3. On note que les bords des parties 17 et 18 tant du feuillet postérieur 15 qu'antérieur 14 sont pourvus de cordages 19. Ces derniers sont formés par des éléments allongés reliant, de manière arborescente, l'extrémité des feuillets 14, 15 à des zones situées sur la paroi intérieure du ventricule 11. Ces zones, dénommées piliers 20, sont des reliefs musculaires situés sur la face interne de la paroi du coeur, en l'espèce de la paroi ventriculaire. En d'autres termes, les cordages 19 relient une partie mobile, à savoir les feuillets antérieur 14 et postérieur 15, à une partie fixe les piliers 20, cela à la manière des haubans d'un parachute. Lors d'une insuffisance mitrale, un ou plusieurs cordage(s) 19 est (sont) endommagé(s), voir sectionné(s), ce qui remet en cause l'étanchéité de la coaptation des feuillets 14 et 15. En effet, l'absence totale de cordage 19 n'influe pas sur le passage du sang de l'oreillette 10 au ventricule 11 puisque celui-ci s'effectue en écartant les feuillets 14 et 15. En revanche, un défaut dans l'intégrité d'au moins un cordage 19 induit une modification de la force de rappel de ce cordage qui n'assure pas une traction optimale sur le feuillet auquel il est fixé. Or pour réaliser une coaptation efficace, il doit y avoir un appui homogène, sur une surface donnée, des parties 17 et 18 l'une sur l'autre. En d'autres termes, le maintien en appui des extrémités 17, 18 des feuillets 14, 15 n'est pas suffisant pour empêcher leur écartement par la pression du sang présent dans le ventricule 11 et donc induire un reflux sanguin dans l'oreillette 10. Le remplacement du ou des cordage(s) 19 nécessite, dans un premier temps, l'identification du ou des cordages rompus ou défectueux. L'enlèvement du ou des cordages à remplacer est à la discrétion du chirurgien, dans certains cas, on les laisse en place. L'étape suivante est la mise en place d'un dispositif de remplacement. Dans la mesure où il s'agit d'une opération chirurgicale relativement lourde avec une circulation cardiaque extra corporelle, il faut s'assurer que le dispositif de remplacement, non seulement préservera son intégrité, mais qu'il conservera ses caractéristiques mécaniques, notamment son élasticité, au fil du temps étant donné que l'alternance systole/diastole se fait en moyenne 80 fois par minute. En d'autres termes, il faut que le dispositif de remplacement ne se contracte pas et ne s'étire pas au fil du temps, ses propriétés élastiques, et donc sa force de rappel, restant constantes.
Le dispositif de remplacement, illustré selon différents modes de réalisation aux figures 6 à 9, est réalisé en un matériau neutre, biocompatible, aux propriétés mécaniques stables dans le temps et résistant. Avantageusement, il est en polytétrafluoroéthyléne ou PTFE. Le dispositif comprend une base 21, 22, 23 comme illustrée aux figures 6 à 9.
Cette base est configurée en plaque carrée 21 ou rectangulaire 22, 23. Cette plaque 21, 22, 23 a des dimensions adaptées pour être montées sur un pilier 20. Par exemple, une base carrée 21 fait de 1 à 10 mm de coté et une base rectangulaire 22, 23 fait de 2 à 10 mm par 2 à 10 mm. Cette plaque 21, 22, 23 a des propriétés mécaniques, notamment une rigidité donnée. Avantageusement, la plaque 21, 22, 23 des différents modes de réalisation est pourvue d'au moins un orifice, non illustré.
Sur cette base, des cordages 24, 25, 26 artificiels sont fixés. Afin d'assurer une sécurité optimale et de pallier à tout défaut du dispositif, il y a redondance des cordages 24, 25, 26 sur la base 21, 22, 23. Il est donc choisi de doubler le cordage de remplacement voire d'en certains cas, si nécessaire, de le tripler cela en fonction de la longueur du cordage et /ou du patient. Dans l'invention, on dispose au moins une paire de cordages 24, 25, 26 sur une base 21, 22, 23. De manière préférée, comme illustré aux figures 6 à 8, on utilise soit trois paires P, soit une paire P1, P2 de cordages respectivement 24, 25, 26. Dans les différents modes de réalisation illustrés, les cordages 24, 25, 26 ont une extrémité fixée sur leur base respectivement 21, 22, 23. La figure 6 illustre un premier mode de réalisation dans lequel le dispositif comprend trois paires P de cordages 24 où chaque paire P est formée par un cordage 24 replié en boucle. Une extrémité de chaque cordage 24 est fixée, par des techniques connues, sur la base 21. Les trois paires P ont la même longueur.
La figure 7 illustre un autre mode de réalisation où une base 22 de plus grandes dimensions comprend une paire P1 de cordages 25 et un cordage 25 seul. L'extrémité supérieure, libre, de chaque cordage 25 est configurée en boucle 27. Un tel mode de réalisation est adapté à des cas où l'on doit utiliser des cordages 25 de fort diamètre. La figure 8 illustre un autre mode de réalisation, similaire à la figure 7, c'est-à-dire avec une paire P2 de cordages 26 et un cordage 26 seul. L'extrémité libre de chaque cordage 26 n'est plus configurée en boucle mais pourvue d'une plaque de fixation 28 semblable à la base 23. Ici, on utilise un dispositif avec des cordages 26 de fort diamètre, dont la fixation sur les feuillets 14, 15 est effectuée de façon similaire à la fixation de la base 23 sur le pilier 20. En variante non illustrée, chaque extrémité 28 est pourvue d'un orifice traversant. Aux figures 6 à 8, les cordages 24, 25, 26 fixés sur une même base 21, 22, 23 ont la même longueur. En variante, ils sont de longueurs différentes. Les cordages 24, 25, 26 sont fixés par des techniques connues aux bases 21, 22, 23 à savoir par collage à l'aide de colle biocompatible, par soudage à hautes fréquences, par ligature ou, de manière préférée, sont monoblocs avec la base. Ils sont alors réalisés dans le même matériau que la base, par exemple en PTFE, lors de la fabrication du dispositif, par exemple par injection ou moulage. La longueur d'un cordage naturel 19 varie, non seulement d'un cordage à l'autre, sur une même valve mitrale, étant entendu que cette variation est fonction du pilier sur lequel le cordage 19 est attaché, mais également d'un individu à l'autre. En général, chez un être humain adulte, on estime que la longueur utile d'un cordage 19 est comprise entre 10 et 25 mm. Le fonctionnement de la valve est illustré aux figures 4 et 5. Ici, un seul cordage 24, tel qu'illustré dans le dispositif conforme au mode de réalisation de la figure 6, est représenté étant entendu que ce fonctionnement est identique avec un cordage naturel 19 ou avec un cordage d'un dispositif conforme à un autre mode de réalisation de l'invention. A la figure 4, une systole ventriculaire est représentée. Dans ce cas, la pression du sang dans le ventricule 11 est suffisante pour s'opposer à la traction T des cordages 24 et maintenir ces derniers en tension. Cette pression sanguine permet de repousser le feuillet antérieur 14 et le feuillet supérieur 15 en direction de l'oreillette gauche 10 en rapprochant les extrémités 17 et 18 respectivement des feuillets 14 et 15. Les feuillets sont ainsi en contact mutuel étanche ou coaptation au niveau des parties 17 et 18 des feuillets 14 et 15. Dans cette configuration fermée, la valve mitrale 12 a une section transversale en aile d'hirondelle. Dans ce cas, les cordages 24 ne s'opposent pas au mouvement de coaptation des feuillets 14 et 15, leurs forces de rappel étant inférieures à la pression sanguine. Les cordages 24, de par leur longueur sélectionnée par le chirurgien et leur élasticité adaptée, participent à l'étanchéité de la coaptation en maintenant en position tendue les parties 17, 18 des feuillets 14, 15 ce qui permet d'avoir une surface de coaptation importante. Ici, par élasticité des cordages 24, 25, 26 on désigne une rigidité des cordages adaptée pour, lors des mouvements de diastole et de systole, ne pas provoquer de lésions ni sur le pilier 20 auquel ils sont reliés ni sur le feuillet 14 ou 15, cela tout en assurant une tension suffisante pour maintenir en contact étanche les feuillets 14, 15 au niveau des zones 17, 18 lorsque le ventricule 11 se remplit de sang. Dans cette configuration, le sang est envoyé dans l'aorte 13, la valve aortique 29 étant ouverte. Une fois le sang passé du ventricule 11 dans l'aorte 13, la pression sanguine diminue dans le ventricule 11. L'oreillette 10 s'étant, pendant l'évacuation du sang dans l'aorte 13, remplie de sang provenant des poumons par l'intermédiaire des veines pulmonaires 9. La pression sanguine augmente dans l'oreillette 10, significativement, par rapport à la pression sanguine dans le ventricule 11. Cette différence de pression permet d'écarter les deux feuillets 14 et 15 l'un de l'autre. Ceci est favorisé par le rappel exercé par les cordages 24 et par une relative flexibilité des piliers 20 qui « accompagnent » ce mouvement en s'éloignant les uns des autres pour favoriser la séparation des feuillets postérieur 15 et antérieur 14 et définir un passage utile pour le sang de dimensions optimales entre l'oreillette 10 et le ventricule 11. Lors de ce mouvement, le sang afflue dans le ventricule 11, selon la flèche F2, n'étant pas gêné dans son trajet ni par les feuillets 14 et 15 qui libèrent le passage ni par les cordages 24 ceux-ci étant de faibles dimensions. Lors du remplissage du ventricule 11, la valve aortique 29 est fermée.
Le bon fonctionnement de la valve mitrale implique donc d'utiliser des cordages de longueur adaptée et contrôlée. Pour fixer par une technique connue en soi, par exemple par ligature ou nouage, d'une part, l'extrémité libre d'un cordage 24, 25, 26 dans le feuillet antérieur 14 ou postérieur 15 et, d'autre part, la base 21, 22, 23 sur un pilier, il convient auparavant de déterminer la longueur adéquate du cordage 24, 25, 26 en fonction du cordage naturel 19 à remplacer. La mise en place d'un tel dispositif est illustrée à la figure 9 à l'aide d'un dispositif tel que représenté à la figure 6, étant entendu que la mise en place est identique pour les autres modes de réalisation, par exemple ceux représentés aux figures 7 et 8. Seule la manière de fixer l'extrémité libre des cordages sur les feuillets 14, 15 varie.
Cette mise en place consiste, lors d'une première étape, à mesurer la longueur utile du ou des cordage(s) 19 à remplacer à l'aide d'un outil connu, formé par exemple par une tige graduée et coudée. Dans une deuxième étape, après avoir identifié le ou les cordage(s) 19 défectueux à remplacer, on sélectionne le dispositif dont la longueur et le nombre de cordages 24 sont adaptés à la longueur et au nombre de cordage(s) 19 à remplacer. On assure, lors d'une étape suivante, la fixation de la base 21 sur un pilier 20, par des techniques connues, par exemple par ligature à l'aide d'un lien passant par l'orifice ménagé dans la base. La ligature est effectuée dans l'épaisseur de la partie terminale du pilier 20. Si l'on ne remplace qu'un seul cordage 19, on peut avantageusement, comme illustré à la figure 9, n'utiliser que deux paires P de cordages 24 sur les trois paires P disponibles sur le dispositif de la figure 6. Dans ce cas, la paire P non utilisée est ôtée, de préférence une fois réalisée la fixation des deux paires P de cordages 24 sur le feuillet 14 ou 15. La fixation des extrémités libres des cordages 24 est également effectuée par ligature à l'aide d'un lien, de manière connue. La ligature est réalisée dans l'épaisseur de la partie 17, 18 des feuillets 14, 15. Ainsi, comme illustré à la figure 9, une paire P de cordages 24, sans être d'un encombrement supérieur à celui d'un cordage 19 naturel, offre une résistance et un élasticité optimales.
Le choix de la longueur des cordages 24, 25, 26, donc du dispositif, est facilité par la réalisation d'un kit comprenant un jeu de plusieurs dispositifs conformes à l'invention et de différentes longueurs de cordages afin de couvrir la majeure partie des longueurs de cordages naturels 19 couramment rencontrées chez un être humain ou chez un animal dans le cas d'un kit à usage vétérinaire. Le kit est avantageusement stérile. Il est à usage unique.
Le kit comprend ainsi au moins deux dispositifs, avantageusement cinq dispositifs, chacun pouvant être en plusieurs exemplaires, dont les cordages 24, 25, 26 ont, par exemple, des longueurs allant de 5 à 35 mm par pas variable ou constant. Notamment les longueurs varient de 9 à 30 mm et, préférentiellement, de 9 à 25 mm avec, avantageusement, un pas constant de 2 mm. En d'autres termes, dans un kit, chaque dispositif est adapté à une longueur définie de cordages naturels 19 à remplacer. Avantageusement, le kit comprend un outil de mesure adapté à mesurer les longueurs des cordages naturels 19, par exemple une tige coudée et graduée telle qu'employée actuellement. Le kit peut également comprendre, pour chaque longueur définie, des dispositifs présentant des cordages en nombre différent et/ou des cordages équipés à leurs extrémités libres de moyens de fixation particuliers, par exemple ceux illustrés aux figures 7 et 8. Le repérage des différents dispositifs dans un kit ou des différents kits est facilité par un signe de reconnaissance, par exemple un pictogramme, un numéro, une forme particulière de la base et/ou une couleur soit du cordage soit de l'emballage de ce dernier. Ainsi, un praticien peut aisément choisir dans le kit le dispositif le mieux adapté à la plastie mitrale à réaliser et effectuer sa mise en place, cela de manière rapide puisqu'il n'est pas nécessaire de mesurer à chaque fois la longueur de chacun des cordages de remplacement, ceux-ci étant prédimensionnés.
On peut envisager, avantageusement, des dispositifs avec des cordages de longueurs légèrement supérieures aux longueurs des cordages 19 naturels, afin d'avoir une partie du cordage en supplément, servant à assurer la ligature de l'extrémité libre sur les feuillets. Dans ce cas, la longueur utile du cordage 24, 25, 26, une fois en place, est effectivement celle correspondant à la longueur définie précédemment, c'est-à-dire comprise entre 5 et 35 mm, la longueur brute des cordages 24, 25, 26 avant leur pose étant supérieure. On peut avoir, dans un autre mode de réalisation, des longueurs allant jusqu'à 50 mm, par exemple en chirurgie vétérinaire. Avec un tel dispositif, outre un gain de temps lors de la mise en place des cordages de remplacement, le risque d'erreur est diminué puisqu'il n'est plus nécessaire d'effectuer, de manière répétitive, une mesure de la longueur du cordage 19 à remplacer.
Ce gain de temps permet également de diminuer la durée d'arrêt cardiaque sur circulation extracorporelle du patient, donc de diminuer les risques postopératoires. Dans une variante non représentée, la base est formée non pas par une plaque en un même matériau que les cordages mais par exemple par une ligature réalisée à l'extrémité des cordages assemblés en bouquet ou par un nouage des extrémités des cordages. Dans un autre mode de réalisation non illustré, une plaque de renfort est disposée en face de la base 21, 22, 23 du dispositif. Le pilier est alors pris en sandwich entre la base et la plaque de renfort lors de la fixation du dispositif sur le pilier. Dans ce cas, la fixation sur le pilier est réalisée par nouage de fils d'insertion traversant la base, le pilier et la plaque de renfort. Cette dernière est avantageusement similaire à la base 21, 22, 23. Dans un autre mode de réalisation non illustré, l'extrémité libre des cordages est renforcée, par exemple par une surépaisseur du cordage ou un élément de renfort, pour faciliter la fixation des cordages sur les feuillets.
Un tel dispositif de remplacement est utilisable pour réparer d'autres valves que la valve mitrale, notamment pour réparer les cordages de la valve tricuspide | Ce dispositif permet le remplacement d'au moins un cordage naturel (19) constitutif de la valve mitrale, ce cordage étant relié par une extrémité à un pilier (20) formé par un relief musculaire sur la paroi cardiaque et, par une autre extrémité, à un feuillet (14) constitutif de la valve. Le dispositif comprend une base (21) propre à être fixée sur un pilier (20) et sur laquelle est montée au moins une paire (P) de cordages (24) de longueur prédéfinie et adaptés pour, par leurs extrémités libres, être fixés sur le feuillet (14) de la valve. L'invention concerne également un kit comprenant au moins deux dispositifs de remplacement. | 1.- Dispositif de remplacement d'au moins un cordage naturel (19) constitutif de la valve mitrale (12), ce cordage étant relié par une extrémité à un pilier (20) formé par un relief musculaire sur la paroi cardiaque et, par une autre extrémité, à un feuillet (14, 15) constitutif de la valve, caractérisé en ce que ce dispositif de remplacement comprend une base (21, 22, 23) propre à être fixée sur un pilier (20) et sur laquelle est montée au moins une paire (P, P1, P2) de cordages (24, 25, 26) de longueur prédéfinie et adaptés pour, par leurs extrémités libres (27, 28), être fixés sur un feuillet (14, 15) de la valve (12).
2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la base (21, 22, 23) et les cordages (24, 25, 26) sont monoblocs, réalisés en un même matériau.
3.- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la base (21, 22, 23) est pourvue d'au moins un orifice traversant permettant sa fixation sur un pilier (20).
4.- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque paire (P) de cordages (24) est formée par un cordage (24) configuré en boucle.
5.- Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une paire (P2) de cordages (26) est pourvue aux extrémités libres des cordages (26) d'un support (28) de fixation similaire à la base (23) de fixation sur le pilier (20).
6.-Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend trois paires (P) de cordages (24).
7.- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les différents cordages (24, 25, 26) fixés sur une même base (21, 22, 23) ont la même longueur.
8.- Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les différents cordages (24, 25, 26) fixés sur une même base (21, 22, 23) ont des longueurs différentes.
9.- Kit de remplacement d'au moins un cordage de la valve mitrale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs de remplacement conformes à au moins une des précédentes.
10.- Kit selon la 9, caractérisé en ce que chaque dispositif est adapté à une longueur définie des cordages naturels (19) à remplacer.
11.- Kit selon la 10, caractérisé en ce que chaque longueur de cordages (24, 25, 26) est repérée par un signe distinctif, par exemple une couleur, un pictogramme ou un numéro. | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/24 |
FR2980184 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE GESTION DE DEPLACEMENT, NOTAMMENT POUR NACELLE ELEVATRICE DE PERSONNEL | 20,130,322 | L'invention est relative à un procédé de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel. L'invention est également relative à un dispositif de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel. Des nacelles élévatrices de personnel de type connu sont des véhicules automoteurs d'élévation de personnel du type comportant un châssis à roues supportant un bras télescopique articulé à l'arrière du châssis autour d'un axe sensiblement horizontal et comportant un panier de réception de personnel monté sur ce bras télescopique. Ces nacelles élévatrices de personnel de type connu permettent l'élévation de 10 personnel à l'aide d'un panier de réception de personnel de dimensions importantes susceptible de contenir des charges de matériel ou d'outillage de poids important. Ces nacelles élévatrices de personnel de type connu présentent une forte capacité de levage et une structure robuste, tant en ce qui concerne le châssis automoteur que le bras télescopique de levage. 15 Certaines nacelles élévatrices de personnel particulières peuvent présenter une tourelle permettant au bras télescopique de tourner par rapport au châssis, pour permettre d'accéder à différents emplacements sans nécessiter de déplacer le châssis à roues. Pour garantir la sécurité du personnel, il est nécessaire de limiter la vitesse linéaire 20 des déplacements du panier de réception de personnel, en évitant ainsi les déséquilibres susceptibles d'entraîner des accidents de personnel et les chocs susceptibles d'entraîner des dommages matériels. Cette vitesse linéaire du panier de réception de personnel est d'autant plus élevée que le panier de réception de personnel est plus éloigné du châssis à roues, pour une 25 même vitesse de déplacement angulaire du bras articulé. Pour des nacelles élévatrices de personnel particulières présentant une tourelle, la vitesse linéaire du panier de réception de personnel est d'autant plus élevée que le panier de réception de personnel est plus éloigné du châssis à roues, pour une même vitesse angulaire de rotation de la tourelle. Dans les nacelles élévatrices de personnel de type connu, afin de maintenir la vitesse linéaire du panier de réception du personnel en deçà d'un seuil prédéterminé dans toutes les positions du panier, les vitesses angulaires des mouvements sont déterminées pour une distance maximum entre panier et châssis à roue, ce qui conduit à des vitesses linéaires inutilement faibles lorsque le panier est plus proche du châssis. Un but de l'invention est d'améliorer l'état de la technique connue, en proposant un nouveau procédé de gestion de déplacement pour nacelle élévatrice de personnel. Un autre but de l'invention est de perfectionner l'état de la technique connue, en 10 proposant un nouveau dispositif de gestion de déplacement pour nacelle élévatrice de personnel. L'invention a pour objet un procédé de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel, comportant les étapes suivantes : a) mesurer le déplacement d'un bras télescopique ; 15 b) mesurer l'angle d'élévation du bras télescopique ; c) calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel ; d) piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice pour imposer une vitesse linéaire 20 d'évolution du panier constante. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - l'invention s'applique aussi au cas d'une nacelle élévatrice de personnel présentant une tourelle permettant au bras télescopique de tourner par rapport au châssis. - la composante horizontale de la vitesse de déplacement du panier est maintenue 25 inférieure à un seuil prédéterminé. - la composante verticale de la vitesse de déplacement du panier est maintenue inférieure à un seuil prédéterminé. L'invention a également pour objet un dispositif de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel, comportant des moyens pour mesurer le déplacement du bras télescopique , des moyens pour mesurer l'angle d'élévation du bras télescopique , des moyens pour calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel , des moyens pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice pour imposer une vitesse linéaire d'évolution de panier constante. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - les moyens pour calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel associent un capteur d'angle du bras articulé (par exemple un potentiomètre rotatif), un capteur d'extension du bras télescopique (par exemple un potentiomètre à câble), et un calculateur - les moyens pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice associent un calculateur connaissant la position du panier de réception du personnel en coordonnées rectangulaires et pilotant le régime moteur entraînant la pompe et/ou des valves hydrauliques proportionnelles envoyant le débit correct aux actionneurs hydrauliques, de façon à obtenir une vitesse linéaire du panier en deçà d'une limite prédéterminée. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une nacelle élévatrice de personnel pour la mise en oeuvre de l'invention. La figure 2 représente schématiquement un diagramme fonctionnel pour la mise en oeuvre de l'invention. La figure 3 représente schématiquement un ensemble de tableaux pour la mise en oeuvre de l'invention.30 En référence à la figure 1, une nacelle élévatrice de personnel comporte un châssis (1) monté sur quatre roues (2). Le châssis (1) porte une couronne d'orientation (3, 4) supportant une tourelle (5) apte à tourner autour d'un axe vertical (A). La tourelle (5) porte un bras télescopique (6) articulé autour d'un axe sensiblement horizontal (6a). Le bras télescopique (6) porte à son extrémité distale un panier (7) de réception de personnel. Le bras télescopique (6) est élevé ou abaissé dans le sens de la flèche B grâce à l'action d'un vérin de levage (8). Le bras télescopique (6) s'étend ou se rétracte dans le sens de la flèche C pour atteindre un emplacement désiré par un opérateur situé dans le panier (7) de réception de personnel. Des capteurs de mouvement sont prévus pour mesurer l'élévation ou l'abaissement du bras télescopique (6) dans le sens de la flèche B et le télescopage ou la rétraction du bras télescopique dans le sens de la flèche C. Un calculateur embarqué sur la nacelle élévatrice déduit des mesures effectuées en continu la position du panier dans la zone de travail. Le calculateur embarqué sur la nacelle élévatrice traite les mesures en continu des déplacements selon les flèches B et C pour en dériver la vitesse de déplacement du panier, et en particulier la vitesse linéaire et leurs composantes selon des coordonnées trirectangulaires pour accroître la sécurité de l'utilisateur. À cet effet, le calculateur comporte un programme contenant une boucle de régulation pour imposer au panier (7) de réception de personnel un déplacement à vitesse linéaire constante. Cette vitesse constante d'évolution du panier de réception dans l'espace obtenu grâce à l'invention permet ainsi d'éviter les chocs ou les heurts dus au déplacement, tout en augmentant la stabilité du personnel embarqué dans le panier de réception. Sur la figure 2, un calculateur (10) embarqué sur la nacelle élévatrice est relié à une mémoire (11) contenant plusieurs tableaux de coefficients établis en fonction de la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel : un premier tableau de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant le maintien d'une vitesse constante de la fonction « rotation de tourelle », un deuxième tableau de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant de maintenir une vitesse constante, sur la fonction « levage de bras télescopique », et un troisième tableau répertoriant toutes les combinaisons de mouvements autorisées et définissant des coefficients de réduction des vitesses propres de chacune des fonctions selon leur sens d'action pour réduire la vitesse linéaire du panier de réception de personnel à un niveau désiré sensiblement constant en deçà de la vitesse maximale obtenue en additionnant les vitesses correspondantes des fonctions de mouvement prises isolément, par exemple de la fonction « rotation tourelle » et de la fonction « levage de bras télescopique ». Le calculateur (10) embarqué sur la nacelle élévatrice reçoit d'un capteur (12) un signal de mesure en continu de l'élévation du bras télescopique (6) selon la flèche B de la figure 1, et d'un capteur (13) un signal de mesure d'un capteur de télescopage dans le sens de la flèche C de la figure 1. Le calculateur (10) reçoit également une consigne d'un opérateur agissant sur une commande (14). Le calculateur (10) traite les mesures obtenues des capteurs (12 et 13) et de l'organe de commande (14) pour calculer les composantes linéaires horizontales et verticales de vitesse de déplacement du panier de réception (7). Le calculateur (10) interroge la mémoire (11) pour extraire les coefficients de correction de débit de fluide hydraulique correspondant aux mouvements demandés et à la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel venant d'être calculée et affecte ces coefficients de correction de débit de fluide hydraulique en continu à un registre de travail (15) contenant les valeurs de référence admissibles pour le travail à effectuer à l'aide de la nacelle élévatrice selon l'invention. Le calculateur (10) utilise ces coefficients de correction de débit de fluide hydraulique du registre de travail (15) pour calculer en continu les consignes de débits de fluide hydrauliques des actionneurs correspondant aux mouvements demandés et affecte ces consignes à une mémoire (16) de données de consignes. Le calculateur (10) applique ces consignes de la mémoire (16) de données de consignes et agit sur le système de commande (17) de déplacement de la nacelle élévatrice pour déplacer le panier de réception (7) à une vitesse constante en préservant ainsi la stabilité des opérateurs embarqués dans le panier de réception (7). De préférence, le calculateur (10) agit de manière proportionnelle et continue sur les débits hydrauliques des actionneurs engendrant les mouvements de la nacelle élévatrice selon l'invention, en particulier les mouvements référencés par rapport à l'axe A, et par rapport aux flèches B et C de la figure 1. L'invention permet ainsi de garantir une vitesse constante du panier de réception (7) en ajustant les débits hydrauliques des mouvements hydrauliques correspondants, grâce à la mesure du télescopage du bras (6) et de la mesure en continu de l'angle d'élévation du bras télescopique (6). Les mesures permettent de déterminer non seulement les positions en coordonnées trirectangulaires du panier de réception dans la zone de travail, mais fournissent également les différentielles entre deux positions correspondantes du panier de réception, c'est-à-dire les vitesses de déplacement du panier de réception (7) dans la zone de travail. Le pilotage et l'ajustage des mouvements hydrauliques des actionneurs de la nacelle élévatrice suivant l'invention s'effectuent de manière avantageuse à l'aide de vannes de régulation proportionnelle et continue. Grâce à l'invention, les mouvements de la nacelle élévatrice selon l'invention sont régulés pour fournir une vitesse constante de déplacement du panier de réception (7) dans l'espace de travail. Selon un mode de fonctionnement avantageux de l'invention, par exemple lors d'un mouvement d'élévation du bras télescopique et d'extension du bras télescopique à une longueur mesurée, le calculateur (10) embarqué calcule ainsi les débits hydrauliques et les régimes moteur pour assurer une vitesse verticale constante et une vitesse horizontale constante du panier (7) de réception de personnel. Les vitesses horizontale et verticale de déplacement du panier de réception (7) sont 30 déterminées par calcul en fonction de la consigne imposée à la commande (14) par l'utilisateur, en fonction de l'élévation du bras télescopique et de sa longueur télescopée. Dans le cas d'une nacelle à bras télescopique comportant une tourelle, comme décrit en référence à la figure 1, le calculateur (10) embarqué calcule les débits hydrauliques et les régimes moteur fournissant une vitesse horizontale constante du panier de réception (7) de personnel en fonction de la longueur actuelle du bras télescopique (6). Les vitesses horizontale et verticale de mouvement du panier de réception (7) sont déterminées par calcul en fonction de la longueur actuelle du bras télescopique en 10 tenant compte de la consigne imposée par l'utilisateur à la commande. L'invention est également applicable à une nacelle élévatrice de personnel ne comportant pas de tourelle et comportant une base non rotative solidarisée au châssis à roues. L'invention peut également être appliquée à d'autres domaines que celui de la 15 nacelle élévatrice de personnel. L'invention peut enfin être appliquée au cas de mouvements supplémentaires ayant une incidence sur une vitesse de déplacement d'un panier (7) de réception de personnel, par exemple en tenant compte éventuellement d'une vitesse de mouvement d'un bras pendulaire. 20 Sur la figure 3, un ensemble de plusieurs tableaux de coefficients établis en fonction de la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel comporte notamment : un premier tableau 101 de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant le maintien d'une vitesse constante de la fonction « rotation de tourelle », un deuxième tableau 102 de 25 coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant de maintenir une vitesse constante, sur la fonction « levage de bras télescopique », et un troisième tableau 103 répertoriant toutes les combinaisons de mouvements autorisées et définissant des coefficients de réduction des vitesses propres de chacune des fonctions selon leur sens d'action pour réduire la vitesse linéaire du panier de 30 réception de personnel à un niveau désiré sensiblement constant en deçà de la vitesse maximale obtenue en additionnant les vitesses correspondantes des fonctions de mouvement prises isolément, par exemple de la fonction « rotation tourelle » et de la fonction « levage de bras télescopique ». Le premier tableau 101 de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant le maintien d'une vitesse constante de la fonction « rotation de tourelle » définit des coefficients de débit de fluide hydraulique décroissants en fonction de la distance horizontale du panier de réception de personnel à l'axe A vertical de rotation. Le deuxième tableau 102 de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique imposant de maintenir une vitesse constante, sur la fonction « levage de bras télescopique » définit des coefficients de débit de fluide hydraulique décroissants en fonction de l'extension horizontale du bras télescopique. Le troisième tableau 103 répertoriant toutes les combinaisons de mouvements autorisées définit des coefficients de réduction des vitesses propres de chacune des fonctions cinématiques selon leur sens d'action pour réduire la vitesse linéaire du panier de réception de personnel à un niveau désiré sensiblement constant en deçà de la vitesse maximale obtenue en additionnant les vitesses correspondantes des fonctions de mouvement prises isolément, par exemple de la fonction « rotation tourelle » et de la fonction « levage de bras télescopique ». Grâce au premier tableau 101 de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique, un calcul de la vitesse de la rotation de la tourelle à appliquer est réalisé par le dispositif de gestion, en fonction de la position du panier dans l'espace. Ce calcul est effectué sur la base des données: longueur de sortie du télescope et angle de bras télescopique par rapport à l'horizontale en partant d'une vitesse de référence en configuration de bras télescopique horizontal et de télescope totalement rentré. Cette vitesse de référence est généralement définie par la durée d'un tour complet de rotation pour obtenir une vitesse maximale du panier de réception de personnel, par exemple de 0.5 m/s. Cette vitesse calculée de la rotation de la tourelle est maintenue et contrôlée par la consigne de débit de fluide hydraulique affecté à cette fonction. Grâce au deuxième tableau 102 de coefficients de correction de débit de fluide hydraulique, imposant de maintenir une vitesse constante sur la fonction « levage de bras télescopique », un calcul de la vitesse de déplacement du bras télescopique est réalisé par le dispositif de gestion, en fonction de la position du panier dans l'espace. Ce calcul est effectué sur la base des données: longueur de sortie du télescope et angle de bras télescopique par rapport à l'horizontale en partant d'une vitesse de référence en configuration de bras télescopique horizontal et de télescope totalement rentré. Cette vitesse de référence est généralement définie par la durée d'une trajectoire complète de levage pour obtenir une vitesse maximale du panier de réception de personnel, par exemple de 0,4 m/s. Partant de la vitesse maximale de référence en télescope rentré et en bras télescopique horizontal, par exemple 0.4 m/s, et une autre vitesse maximale de référence en télescope sorti et en bras télescopique horizontal, par exemple également 0.4 m/s, le dispositif de gestion effectue une interpolation des coefficients de débit hydraulique entre ces deux vitesses de référence en fonction de la mesure de position de sortie du télescope pour les vitesses de levage de bras télescopique. Cette vitesse ainsi calculée par interpolation de déplacement du bras télescopique est maintenue et contrôlée par la consigne de débit de fluide hydraulique affecté à cette fonction. Grâce au troisième tableau 103 répertoriant toutes les combinaisons de mouvements autorisées, en imposant de maintenir une vitesse constante du panier de réception de personnel dans l'espace, un calcul de la vitesse de déplacement du bras télescopique est réalisé par le dispositif de gestion, en fonction des cumuls de mouvements réalisés simultanément et en fonction de la position du panier. En actionnant simultanément plusieurs mouvements tels que levage de bras télescopique, télescopage, rotation de la tourelle et levage d'un éventuel bras pendulaire, la vitesse linéaire de déplacement du panier de réception de personnel dans l'espace peut être amplifiée. Pour éviter le risque de choc ou d'accident correspondant, tout en maintenant des vitesses unitaires rapides et conformes, lors d'une élévation réalisée en cumulant deux ou trois fonctions, le dispositif de gestion applique un coefficient de réduction de débit sur chacune des fonctions du cumul en cours. A chaque combinaison d'un cumul possible de fonctions correspond un ensemble de coefficients de réduction de vitesses de ces fonctions. Le dispositif de gestion selon l'invention applique, pour chacune des combinaisons de cumuls réalisables parmi quatre-vingts combinaisons possibles, un ensemble de coefficients de réduction de vitesse propres à ces fonctions, de façon à maintenir une vitesse linéaire d'évolution du panier constante. L'invention décrite en référence à un mode de réalisation particulier ne lui est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre des revendications annexées | Pour la mise en oeuvre d'un procédé de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel, un dispositif comporte des moyens (13) pour mesurer le déplacement du bras télescopique , des moyens pour mesurer (12) l'angle d'élévation du bras télescopique , des moyens (10) pour calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel , des moyens (17) pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice , et des moyens (10) pour contrôler le déplacement de la nacelle élévatrice de personnel pour imposer une vitesse constante absolue d'évolution de panier. | 1. Procédé de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel, comportant les étapes suivantes : a) mesurer le déplacement d'un bras télescopique ; b) mesurer l'angle d'élévation du bras télescopique ; c) calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel ; d) piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice pour imposer une vitesse linéaire d'évolution du panier constante. 2. Procédé de gestion de déplacement selon la 1, dans le cas d'une nacelle élévatrice de personnel présentant une tourelle (5) permettant au bras télescopique (6) de tourner par rapport au châssis (1) de la nacelle élévatrice, dans lequel on calcule la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel, et dans lequel on pilote et ajuste de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant le mouvement de rotation de tourelle de la nacelle élévatrice pour imposer une vitesse linéaire d'évolution du panier constante. 3. Procédé de gestion de déplacement selon la 1 ou 2, dans lequel la composante horizontale de la vitesse de déplacement du panier (7) est maintenue inférieure à un seuil prédéterminé. 4. Procédé de gestion de déplacement selon la fou 2, dans lequel la composante verticale de la vitesse de déplacement du panier (7) est maintenue inférieure à un seuil prédéterminé. 5. Dispositif de gestion de déplacement, notamment pour nacelle élévatrice de personnel, comportant des moyens (13) pour mesurer le déplacement du bras télescopique , des moyens pour mesurer (12) l'angle d'élévation du brastélescopique, des moyens (10) pour calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel , des moyens (17) pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant les mouvements de la nacelle élévatrice , et des moyens (10) pour contrôler le déplacement de la nacelle élévatrice de personnel pour imposer une vitesse constante absolue d'évolution de panier. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel les moyens pour calculer la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel associent un capteur d'angle d'élévation du bras télescopique, un capteur d'extension du bras télescopique, et un calculateur. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, dans lequel les moyens pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs (8) produisant les mouvements de la nacelle élévatrice associent un calculateur connaissant la position du panier de réception du personnel en coordonnées rectangulaires et pilotant le régime moteur entraînant la pompe et/ou des valves hydrauliques proportionnelles, de façon à obtenir une vitesse linéaire du panier en deçà d'une limite prédéterminée. 8. Dispositif selon la 5 ou 6, dans lequel les moyens pour contrôler le déplacement de la nacelle élévatrice de personnel pour imposer une vitesse constante absolue d'évolution de panier associent un premier coefficient de correction de débit de fluide hydraulique imposant le maintien d'une vitesse constante de la fonction « rotation de tourelle » et un deuxième coefficient de correction de débit de fluide hydraulique imposant de maintenir une vitesse constante, sur la fonction « levage de bras télescopique » pour piloter et ajuster de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs (8) produisant les mouvements de la nacelle élévatrice, de façon à obtenir une vitesse linéaire du panier en deçà d'une limite prédéterminé. 9. Dispositif selon la 5 ou 6, dans lequel les moyens pour contrôler le déplacement de la nacelle élévatrice de personnel pour imposer une vitesse constante absolue d'évolution de panier associent des coefficients d'un troisième tableau répertoriant toutes les combinaisons de mouvements autorisées et définissant des coefficients de réduction des vitesses propres de chacune des fonctions selon leursens d'action pour réduire la vitesse linéaire du panier de réception de personnel à un niveau désiré sensiblement constant. 10. Dispositif selon la 5, dans le cas d'une nacelle élévatrice de personnel présentant une tourelle (5) permettant au bras télescopique (6) de tourner par rapport au châssis (1) de la nacelle élévatrice, dans lequel on calcule la position en coordonnées rectangulaires du panier de réception de personnel, et dans lequel on pilote et ajuste de manière continue les débits hydrauliques des actionneurs produisant le mouvement de rotation de tourelle de la nacelle élévatrice pour imposer une vitesse linéaire d'évolution du panier constante. | B | B66 | B66F | B66F 11,B66F 17 | B66F 11/04,B66F 17/00 |
FR2986430 | A1 | UTILISATION D'UN PRINCIPE ACTIF ISSU D'EUCHEUMA COTTONII RICHE EN GALACTANES LINEAIRES POUR LUTTER CONTRE LA SENESCENCE CELLULAIRE CUTANEE | 20,130,809 | La présente invention se rapporte à l'utilisation d'un principe actif issu d'Eucheuma cottonii riche en molécules spécifiques, pour lutter contre le vieillissement de la peau et améliorer l'âge perçu, ainsi qu'à un principe actif particulier contenant de telles molécules. L'invention concerne également les compositions cosmétiques incluant ce principe actif, et un procédé de traitement cosmétique destiné à prévenir et/ou lutter contre le vieillissement cutané. Une des premières conséquences visibles du vieillissement humain, est la modification des paramètres cutanés caractérisés par l'apparition de rides et le 10 relâchement de la peau. Au niveau cellulaire, le vieillissement, dénommé sénescence, est un état irréversible dans lequel les cellules endommagées ne prolifèrent plus. La sénescence peut survenir selon deux voies majeures, la sénescence prématurée induite par le stress et la sénescence réplicative. Cette dernière est 15 inhérente à la division cellulaire et signe le déclin du potentiel réplicatif des fibroblastes. Les cellules sont en effet dotées d'un quota de division qui décide de leur durée de vie. Lorsque ce quota est épuisé, les fibroblastes cessent leur prolifération et entrent en sénescence, processus physiologique normal qui évite la transformation de la cellule. 20 La sénescence réplicative est dépendante des télomères, séquences d'ADN non codantes et hautement répétées situées aux extrémités des chromosomes, et protégée par un complexe protéique spécifique le télosome. Au fil des divisions cellulaires, les télomères raccourcissent progressivement jusqu'à une taille minimum critique qui déclenche l'état de sénescence cellulaire, contribuant à la dégénération du tissu cutané et à son vieillissement. L'objectif de la présente invention est de proposer un principe actif cosmétique qui favorise la protection du télosome et des télomères des cellules cutanées, pour maintenir le potentiel réplicatif cellulaire et améliorer l'âge perçu. A cet effet, l'invention vise l'utilisation de molécules particulières obtenues à partir d'Eucheuma cottonii. Eucheuma cottonii est une algue rouge, ramifiée, de couleur vert à jaune oranger, cultivée essentiellement en Asie, notamment dans la zone Pacifique pour la production d'agents gélifiants et épaississants, utilisés dans les secteurs alimentaire, pharmaceutique et cosmétique. Des extraits ont par ailleurs été utilisés en cosmétique pour des propriétés hydratantes, émulsifiantes, émolliantes, lissantes, gélifiantes ou encore amincissantes. La présente invention vise spécifiquement l'utilisation d'un principe actif obtenu par hydrolyse d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires, en tant que principe actif cosmétique dans une composition à application cutanée ledit principe actif et/ou ladite composition étant destiné(s) à favoriser la protection du télosome et des télomères dans les cellules de la peau. En effet, de façon surprenante l'utilisation cosmétique d'un principe obtenu par hydrolyse d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires, favorise la protection du télosome et des télomères dans les fibroblastes, et permet ainsi un maintien du potentiel réplicatif cellulaire pour un effet anti-âge visible. De façon spécifique, l'invention vise également un principe actif particulier à savoir un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes liénaires, destiné à être intégré dans une composition à application cutanée. Par « composition à application cutanée » on entend toute composition destinée à être appliquée sur la peau, préférentiellement une composition cosmétique. Par « hydrolysat » on entend tout extrait obtenu à partir d'Eucheuma cottonii, comprenant au moins une étape d'hydrolyse. Enfin, l'invention a également pour objet une composition cosmétique contenant un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires, ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique destiné à prévenir et/ou lutter contre les effets de l'âge sur la peau, comprenant l'application topique sur la peau d'une telle composition. La présente invention est maintenant décrite en détail. UTILISATION Selon un premier aspect, l'invention vise un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires, pour son utilisation comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à favoriser la protection du télosome et des télomères des cellules de la peau. Les télomères garantissent l'intégrité des chromosomes. Ils protègent d'une part les extrémités des chromosomes pour éviter qu'ils ne se dégradent, et ils préviennent, d'autre part, la perte de l'information génétique lors de la réplication. Toutefois, ces extrémités chromosomiques sont fragiles et sont elle-mêmes stabilisées par un complexe multi-protéique appelé télosome ou shelterin. Le télosome joue un rôle très important de protection en permettant aux télomères d'adopter une conformation particulière en lasso, appelée boucle télomérique. Il masque les télomères et les préserve ainsi des dégradations en autorisant toutefois leur accès à intervalles réguliers pour permettre leur réplication. Le télosome est composé de 6 protéines centrales, dont POT1 (« Protection Of Telomeres » protection des télomères) et TPP1 (« POT1 and TIN2-interacting protein » protéines interagissant avec POT1 et TIN2). Ces protéines du télosome participent activement à la protection des télomères et la demanderesse a notamment démontré que leurs expressions sont significativement réduites dans des fibroblastes sénescents en comparaison à des fibroblastes normaux. Lorsque les télosomes sont altérés ou en absence de télosome, les télomères fragilisés raccourcissent plus vite à chaque division. Le stress (UV, espèces réactives à l'oxygène, etc.) accentue également leur usure. L'altération des télomères, résultant à la fois de leur érosion progressive et/ou de leur démasquage via une défaillance du télosome, commande l'arrêt de la prolifération et conduit à la sénescence cellulaire, appelée sénescence réplicative ou télomérique. Ce processus entraine, via différents mécanismes, un déclin graduel de la fonctionnalité du tissu cutané et son vieillissement. Selon l'invention, l'utilisation sur la peau d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes liénaires permet de limiter les pertes au niveau des télomères des fibroblastes. En particulier un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires peut être utilisé pour - préserver la capacité des fibroblastes à exprimer POT1 et TPP1, protéines du télosome dont les expressions sont réduites dans des fibroblastes sénescents, et - limiter le raccourcissement des télomères dans les fibroblastes, notamment d'empêcher l'érosion accélérée des télomères induite par un stress. En limitant les pertes au niveau des télomères, à chaque division cellulaire, le principe actif selon l'invention permet de préserver le capital réplicatif des fibroblastes et retarder les phénomènes de sénescence et de dégénération. La longévité cellulaire est favorisée, le passage des fibroblastes humains en sénescence cellulaire limitée, et l'apparition des signes du vieillissement ralentie. Un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires peut donc être utilisé pour prévenir et/ou lutter contre l'apparition des marques du vieillissement au niveau de la peau et améliorer l'âge perçu. Il permet en particulier -de favoriser la restructuration de la matrice dermique, et -de lisser le microrelief cutané en réduisant la rugosité de la peau et en atténuant les rides. Il peut notamment être utilisé spécifiquement pour prévenir et/ou lutter contre l'apparition des rides. Selon un mode de réalisation particulièrement adapté, l'invention vise l'utilisation dans une composition, d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii, tel que décrit en suivant. PRINCIPE ACTIF L'invention concerne également un principe actif cosmétique particulier, à savoir un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires. Le degré de polymérisation des galactanes linéaires est préférentiellement compris entre 6 et 18. Le principe actif présente préférentiellement une couleur jaune claire. Il peut se présenter sous forme liquide limpide et être défini par au moins une des caractéristiques exposées ci-après, préférentiellement toutes. Matières sèches : Le taux de matières sèches d'un principe actif selon l'invention (mesuré par passage à l'étuve à 105°C en présence de sable d'un échantillon de poids initial donné jusqu'à obtention d'un poids constant) peut être compris entre 30 et 100 g/I, préférentiellement entre 47 et 65 g/I. Mesure du pH : Le pH (mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante) peut être compris entre 3 et 5, préférentiellement entre 3 et 4. Carbohydrates : Détermination de la teneur en sucres totaux Le dosage de la teneur en sucres totaux peut être réalisé par la méthode de DUBOIS (DUBOIS M. et al., (1956), Analytical chemistry, 28, n°3 p. 350-356). En présence d'acide sulfurique concentré et de phénol, les sucres réducteurs donnent un composé jaune orangé. A partir d'une gamme étalon, on peut déterminer le taux de sucres totaux d'un échantillon. La teneur en sucres totaux peut être supérieure à 45% en poids de matière sèche, préférentiellement supérieure à 60%. Préférentiellement la teneur en sucres totaux est comprise entre 19 et 71 g/I, en particulier entre 31 et 46g/I. Caractérisation de la fraction carbohydrate : La détermination de la taille des carbohydrates d'un principe actif selon l'invention est réalisée par chromatographie liquide haute performance. Le chromatogramme obtenu montre la présence de monosaccharides de masse moléculaire inférieure à 180Da et d'oligosaccharides et de polysaccharides de masse molaire comprise entre 180 et 8100Da (degré de polymérisation au maximum 45). Les monosaccharides représentent moins de 35%, préférentiellement entre 18 et 25%, et les oligosaccharides et polysaccharides de masse molaire comprise entre 180 et 8100Da représentent au moins 65%, préférentiellement entre 72 et 85%. La fraction glucidique du principe actif selon l'invention est donc composée essentiellement de monosaccharides, d'oligosaccharides et de polysaccharides de degré de polymérisation inférieur à 45. Teneur en cendres brutes : La teneur en cendres brutes est déterminée par la pesée des résidus issus de l'incinération à 550°C dans un four à moufle électrique (VULCANTM) Le poids du résidu est calculé en déduisant la tare. La teneur en minéraux est exprimée en pourcentage par rapport au poids total de la matière sèche du principe actif. La teneur en cendres brutes d'un principe actif selon l'invention est préférentiellement inférieure à 30%. Teneur en acides uroniques : Le produit de l'acide galacturonique avec le tétraborate de sodium, donne en présence du méta-hydroxydiphényl, une coloration rose permettant le dosage au spectrophotomètre à 520nm. L'intensité de coloration est proportionnelle à la quantité d'acides uroniques. Les lectures sont réalisées à partir d'une gamme étalon d'acide galacturonique allant de 10 à 100 mg/I. Les échantillons du principe actif selon l'invention doivent être préalablement dilués avec de l'eau distillée. Les résultats obtenus pour les étalons permettent de tracer une droite b0=f(concentration). Le taux d'acides uroniques des produits est alors directement lu sur cette droite. La teneur en acides uroniques d'un principe actif selon l'invention est préférentiellement inférieure à 25%. PROCEDE D'OBTENTION Le principe actif selon l'invention tel que décrit précédemment peut être obtenu préférentiellement par un procédé comprenant une hydrolyse. Un procédé particulièrement adapté comprend au moins la succession des étapes suivantes : - solubilisation de poudre d'Eucheuma cottonii en solution aqueuse, - hydrolyse des carbohydrates, - séparation des phases soluble et insoluble, pour récupérer la phase soluble, - filtration et récupération du filtrat, - concentration de la fraction active contenant des galactanes linéaires, Préférentiellement, le procédé comprend au moins la succession des étapes suivantes : - solubilisation de poudre d'Eucheuma cottonii en solution aqueuse, - hydrolyse des carbohydrates, - séparation des phases soluble et insoluble, pour récupérer la phase soluble, - filtration et récupération du filtrat, - concentration de la fraction active contenant des galactanes linéaires, - filtration, - filtration stérilisante. Des étapes de désodorisation et de décoloration peuvent être ajoutées. Les paramètres des différentes étapes doivent être ajustés afin d'obtenir des principes actifs comprenant des galactanes linéaires, préférentiellement des galactanes linéaires de degré de polymérisation principalement compris entre 6 et 18. COMPOSITIONS COSMETIQUES ET PROCEDE COSMETIQUE DE SOIN DE LA PEAU La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques incluant des des galactanes linéaires obtenus à partir d'Eucheuma cottonii ou un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires, dans différentes formes galéniques, adaptées à l'administration par voie topique cutanée. Ces compositions peuvent se présenter notamment sous forme d'émulsions huiledans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples (Eau/Huile/Eau ou Huile/Eau/Huile) qui peuvent être éventuellement des microémulsions ou des nanoémulsions, ou sous forme de solutions, suspensions, hydrodispersions, gels aqueux ou poudres. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse, ou sous forme solide. Il peut s'agir de compositions comprenant entre 0,01 et 3% de principe(s) obtenu(s) à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires selon la présente invention. Ces compositions comprennent, outre l'actif, un mi lieu physiologiquement acceptable et de préférence cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui ne provoque pas de sensations d'inconfort inacceptables pour l'utilisateur tels que des rougeurs, tiraillements ou picotements. Les compositions selon l'invention peuvent contenir comme adjuvant au moins un composé choisi parmi - les huiles, qui peuvent être choisies notamment parmi les huiles de silicone, linéaires ou cycliques, volatiles ou non volatiles ; - les cires, telles que l'ozokérite, la cire de polyéthylène, la cire d'abeille ou la cire de carnauba ; - les élastomères de silicone, - les tensioactifs, de préférence émulsionnants, qu'ils soient non ioniques, 25 anioniques, cationiques ou amphotères ; - les co-tensioactifs, tels que les alcools gras linéaires ; - les épaississants et/ou gélifiants, - les humectants, tels que les polyols comme la glycérine ; - les filtres organiques, - les filtres inorganiques, - les colorants, les conservateurs, les charges, - les tenseurs, - les séquestrants, - les parfums, -et leurs mélanges, sans que cette liste soit limitative. Des exemples de tels adjuvants sont cités notamment dans le Dictionnaire CTFA (International Cosmetic Ingredient Dictionary and Handbook publié par le Personal Care Product Council). Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels composés complémentaires, actifs ou non-actifs, et leur quantité, de telle sorte que les propriétés avantageuses du mélange ne soient pas, ou sensiblement pas, altérées par l'ad jonction envisagée. Ces compositions sont notamment destinées à favoriser la protection du télosome et des télomères, en particulier à prévenir et/ou lutter contre les effets de l'âge sur la peau. L'invention vise à cet effet un procédé cosmétique de soin de la peau humaine, destiné à prévenir et/ou lutter contre les effets de l'âge sur la peau, en particulier en favorisant la protection du télosome et des télomères, comprenant l'application topique d'une composition renfermant des galactanes linéaires obtenus à partir d'Eucheuma cottonii ou un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant galactanes linéaires selon la présente invention. EXEMPLES Un exemple non limitatif de procédé d'obtention, de principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires, est présenté en suivant, ainsi que des exemples de composition incluant un tel principe actif. Exemple 1 : procédé d'obtention du principe actif selon l'invention Un exemple de procédé d'obtention d'un principe actif selon l'invention, comprend la mise en oeuvre des étapes suivantes : - solubilisation de 50g/I de poudre d'Eucheuma cottonii en solution aqueuse, - hydrolyse des carbohydrates en milieu acide, - séparation des phases soluble et insoluble, et récupération de la phase soluble, - filtration de la phase soluble et récupération du filtrat contenant les galactanes liénaires de degré de polymérisation moyen inférieur à 45, - concentration de cette fraction active, - filtration, - filtration stérilisante. Le principe actif obtenu présente les caractéristiques suivantes : - aspect : liquide limpide - couleur : jaune clair - teneur en matières sèches :52,7g/I - pH : 3,6 - teneur en sucres totaux : 38,7g/I, soit 73,5% en poids par rapport à la matière sèche, dont 78% sous forme de galactanes linéaires, - teneur en cendres : 17,1% - teneur en acides uroniques : 9,4% Exemple 2 : utilisation d'un principe actif selon l'invention dans une crème de nuit Phase A . Eau QSP 100% Glycérol 4,9% Phase B. Cire de Lanol CTO (Seppic) 6% DUB RG AE (Stéarinerie DUBOIS) 4,2% Montanov 202 (Seppic) 4% Montanov 68 (Seppic) 4% 12 DUB Vinyl (Stéarinerie DUBOIS) 1,4% DUB PTIS (Stéarinerie DUBOIS) 2% Lanol 2681 (Seppic) 2% Phase C. DC 73 101 (Dow Corning) 5,4% Silicone Microcare M1600 (Thor) 4% Phase D. Principe actif selon l'invention (exemple 1) 3% Conservateur 0,7% Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Cette émulsion siliconnée épaisse, fondante, blanche présente un pH de 6,8. En application topique sur la peau, elle présente une pénétration rapide avec un fini doux. Elle peut être obtenue par la mise en oeuvre des étapes suivantes - mélanger A, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation mécanique, - mélanger B, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation mécanique, - émulsionner B dans A sous rotor sator à 1100 tours/min, - mélanger C, chauffer au bain-marie à 50°C, et ajouter C à l'émulsion lorsqu'elle atteint 60°C, sous rotor sator à 1200 tours/min, - A 30°C, ajouter I), dans l'ordre indiqué, sous rotor stator à 1500 tours/minute, et - laisser refroidir en abaissant régulièrement la vitesse d'agitation du rotor sator et ce, jusqu'à complète homogénéisation de l'émulsion. Exemple 3 : utilisation d'un principe actif selon l'invention dans une crème de jour Phase A. Eau QSP 100 % Carbopol Ultrez 20 (Novéon) 0,2% Phase B. Ritaphyl ICS (Rita) 2% DUB Vinyl (Stéarinerie DUBOIS) 1,4% Alcool Cetearyl 2% DUB BA (Stéarinerie DUBOIS) 1,4% Pelemol 2014 (Phoenix chemical) 2% Phase C. Conservateur 0,7 % Principe actif selon l'invention (exemple 1) 3% Phase D. NaOH qsp pH 6 Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Ce gel émulsionné onctueux blanc présente un pH de 6. En application topique, il présente une application veloutée avec un fini doux et un effet poudré. Il peut être obtenu par la mise en oeuvre des étapes suivantes : - mélanger A, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation mécanique en veillant à bien disperser le gel, - mélanger B, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation mécanique, - émulsionner B dans A sous rotor sator à 3600 tours/min, - A 40°C, ajouter C, dans l'ordre indiqué, sous rotor stator à 3000 tours/minute, - laisser refroidir, - A 30°C, ajuster le pH avec I), sous agitation mécanique à 1800 tours/minute et laisser agiter jusqu'à complète homogénéisation du gel émulsionné. Exemple 4: utilisation d'un principe actif selon l'invention dans un fluide nettoyant Phase A. Eau QSP 100 % Glycérol 3,7% Satialgine U5551 (begussa) 0,7% Phase B. Montanov 68 (Seppic) 2,5% Pelemol BB (Phoenix Chemical) 2,7% Pelemol 2014 (Phoenix Chemical) 3,7% Montanov 5 (Seppic) 3% Sophiderm (Sophim) 3,4% DUB MCT 5545 (Stéarinerie Dubois) 3,2% DUB OK 18 (Stéarinerie Dubois) 4% DUB IPP (Stéarinerie Dubois) 4% Phase C. Conservateur 0,7% Principe actif selon l'invention (exemple 1) 3% Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Cette émulsion fluide, blanche présente un pH de 6,8. Elle s'émulsionne facilement à l'eau, sous forme de mousse douce et fine, avec un fini sec. Il peut être obtenu par la mise en oeuvre des étapes suivantes : - mélanger A, disperser le gel au bain-marie à 80°C, sous agitation 10 mécanique à 1000 tours/minute, - mélanger B, chauffer au bain-marie à 80°C, sous agitation magnétique, - émulsionner B dans A, sous rotor-sator à 1800 tours/minute, - chauffer A à 60°C sous agitation mécanique à 1000 tours/minute, - laisser sous agitation jusqu'à complet refroidissement. 15 Exemple 5 : utilisation d'un principe actif selon l'invention dans un sérum anti- rides Phase A. Eau QSP 100% Glycérol 3% Blanose 7M31CF (Hercules) 1% 20 Phase B. DUB 1632 (Stéarinerie Dubois) 6,9% DUB PTCC (Stéarinerie Dubois) 3% Huile de palme raffinée (Sictia) 2,7% DUB 340 (Stéarinerie Dubois) 2,7% DC 9040 (Dow Corning) 3,7% 25 Rita GMS (Rita) 2% Montanov 14 (Seppic) 1,7% Phase C. Conservateur 0,7% Principe actif selon l'invention (exemple 1) 3% Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Cette émulsion gel fluide blanche présente un pH de 5,5. En application topique, elle présente un étalement confortable avec un fini cotonneux légèrement filmogène. Elle peut être obtenue par la mise en oeuvre des étapes suivantes - mélanger A, chauffer au bain marie à 80°C, sous agitation mécanique en veillant à bien disperser le gel (environ 800 tours/minute), - mélanger B, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation magnétique, - émulsionner B dans A sous rotor stator à 1100 tours/min, - ajouter C, aussitôt dans l'ordre indiqué sous rotor stator à 3000 tours/min, - laisser refroidir sous agitation jusqu'à complète homogénéisation. Exemple 6 : utilisation d'un principe actif selon l'invention dans une émulsion antirides Phase A. Eau QSP 100% Phase B. Lanol 99 (SEPPIC) 5% Montanov 202 (SEPPIC) 3% Montanov 68 (SEPPIC) 2% Phase C. Conservateur 0,7% Phase b Sepigel 305 (SEPPIC) 0,3% Phase E Principe actif selon l'invention (exemple 1) 3% Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Cette émulsion fluide blanche présente un pH de 6,8. Elle peut être obtenue par la mise en oeuvre des étapes suivantes : - mélanger A, chauffer au bain marie à 80°C, sous agitation mécanique en veillant à bien disperser l'émulsion (environ 800 tours/minute), - mélanger B, chauffer au bain-marie à 80°C sous agitation magnétique, - émulsionner A dans B sous rotor stator entre 2000 et 5000 tours/min, - à 50°C, ajouter C, puis b toujours sous rotor sator, - à 30°C, ajouter E, homogénéiser jusqu'à refroidissement complet EVALUATION DE L'EFFICACITE COSMETIQUE D'UN PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION A. Tests in vitro I. Etude de l'effet sur la protection des télomères - Etude de l'expression des molécules du télosome POT1 et TPP1 Le premier but de l'étude est d'évaluer l'expression des deux protéines majeures du télosome responsables de la protection des télomères POT1 (« Protection Of telomeres » Protection des Télomères) et TPP1 (« PTO1 and TIN2-interacting protein » protéine intéragissant avec PTO1 et TIN2) dans des fibroblastes humains sénescents obtenus à la suite d'une agression modérée et répétée avec du peroxyde d'hydrogène (H202) en comparaison avec des fibroblastes humains normaux. Le second but de l'étude est d'évaluer la capacité d'un principe actif obtenu à 15 partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires, à limiter l'expression de PTO1 et TPP1 de fibroblastes humains normaux agressés par le même traitement au peroxyde d'hydrogène. L'étude a été réalisée par PCR quantitative sur des fibroblastes humains. Le protocole opératoire décrit en suivant. 20 A JO les fibroblastes humains normaux sont ensemencés dans du milieu complet. Les cellules sont ensuite incubées à 37°C. A J1, J2, J3 et J4, les fibroblastes sont traités : - Témoins non agressés : les fibroblastes normaux sont traités dans du milieu complet pendant 2 heures, en présence ou absence du principe actif 25 de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), et à la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), - Témoin agressé : les fibroblastes normaux sont agressés dans du milieu complet avec une solution H202 pendant 2 heures. L'agression répétée 4 fois (J1, J2, J3 et J4) permet d'induire l'état sénescent cellulaire. Ce sont donc des fibroblastes sénescents. - Fibroblastes agressés et traités : les fibroblastes humains normaux sont agressés et traités dans du milieu de culture complet avec une solution de H202 pendant 2 heures en présence ou absence du principe actif selon l'exemple 1 à 0,25% et 0,50%. A la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% et 0,50% (V/V). A J4, les cellules sont récupérées et les ARN totaux extraits. Les ARN sont reverse-transcripts et les ADN complémentaires obtenus analysés par PCR quantitative (Réaction en Chaîne par Polymérase quantitative). La quantification de l'incorporation de fluorescence est mesurée en continu à l'aide d'un thermocycleur et la quantification relative est réalisée à l'aide d'un logiciel. Les résultats obtenus pour la protéine POT1 sont présentés dans le tableau ci-après : Expression de Capacité à limiter POT1 (%) la perte d'expression de POT1 (%) Témoin non agressé non traité - 100 / Fibroblastes normaux Témoin non agressé et traité - 96 / Fibroblastes normaux traités avec le principe actif selon l'invention 0,25% Témoin agressé non traité - Fibroblastes sénescents 68 0 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,25% 90 +69 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,50% 100 +100 Les résultats obtenus pour la protéine TPP1 sont présentés dans le tableau ci-après : Expression de Capacité à limiter TTP1 (%) la perte d'expression de TPP1 (%) Témoin non agressé non traité - 100 / Fibroblastes normaux Témoin non agressé et traité - 89 / Fibroblastes normaux traités avec le principe actif selon l'invention 0,25% Témoin agressé non traité - Fibroblastes sénescents 82 0 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,25% 89 +39 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,50% 98 +89 Ces résultats montrent que les expressions des protéines du télosome POT1 et 5 TPP1 sont significativement réduites sur les fibroblastes humains sénescents par rapport à celles de fibroblastes humains normaux. On constate par ailleurs qu'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires permet de limiter l'altération des expressions de POT1 et TPP1, protéines essentielles du télosome. 10 Il empêche l'érosion accélérée des télomères, induite par le stress, et freine le passage prématuré des fibroblastes en sénescence. En particulier testé à 0,5%, le principe actif de l'exemple 1 permet de limiter de 100% l'altération de l'expression de POT1 et de 89% l'altération de l'expression de TPP1. 15 II. Etude de l'effet sur la longueur des télomères Cette deuxième étude a pour but d'évaluer la capacité d'un principe actif contenant des galactanes linéaires obtenus à partir d'Eucheuma cottonii à limiter l'accélération de l'érosion des télomères induite par un stress répété. L'étude a été réalisée par cytométrie de flux sur des fibroblastes humains pré-sénescents obtenus à la suite d'un traitement modéré et répété avec du peroxyde d'hydrogène (H202), selon le protocole opératoire décrit en suivant. A JO les fibroblastes humains normaux sont ensemencés dans du milieu complet. Les cellules sont ensuite incubées à 37°C. A J1, J2, J3 et J4, les fibroblastes sont traités : - Témoins non agressés : les fibroblastes normaux sont traités dans du milieu complet pendant 2 heures, en présence ou absence du principe actif de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), et à la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), - Témoin agressé : les fibroblastes normaux sont agressés dans du milieu complet avec une solution H202 pendant 2 heures. L'agression répétée 4 fois (J1, J2, J3 et J4) permet d'induire l'état sénescent cellulaire. Ce sont donc des fibroblastes sénescents. - Fibroblastes agressés et traités : les fibroblastes humains normaux sont agressés et traités dans du milieu de culture complet avec une solution de H202 pendant 2 heures en présence ou absence du principe actif selon l'exemple 1 à 0,25% et 0,50%. A la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% et 0,50% (V/V). A J7, la longueur des télomères est quantifiée à l'aide d'un kit dédié. Les résultats obtenus sont présentés en suivant : Longueur des Capacité à limiter télomères le relative (%) raccourcissement des télomères (%) Témoin non agressé non traité - 17,3 / Fibroblastes normaux Témoin non agressé et traité - 16,3 / Fibroblastes normaux traités avec le principe actif selon l'invention 0,25% Témoin agressé non traité - Fibroblastes sénescents 15 0 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,25% 15,6 +26 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,50% 16,5 +65 Ces résultats permettent dans un premier temps de montrer que le raccourcissement des télomères est accéléré sur fibroblastes sénescents par 5 rapport à des fibroblastes normaux. De plus, ils montrent qu'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires permet de limiter l'accélération du raccourcissement des télomères induit par un stress. En particulier testé à 0,5%, le principe actif de l'exemple 1 permet de réduire de 65% l'accélération du 10 raccourcissement des télomères induit par le stress. III. Etude de l'effet sur le maintien du potentiel réplicatif cellulaire L'objectif de cette étude est d'évaluer l'augmentation de l'activité de la 13- galactosidase, marqueur du passage prématuré des cellules en sénescence, dans 15 les fibroblastes humains sénescents par rapport aux fibroblastes humains normaux. Elle permet aussi d'évaluer la capacité d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires à préserver le potentiel réplicatif des cellules en limitant leur passage en sénescence. L'étude a été réalisée par coloration de la P-galactosidase sur des fibroblastes humains. Le protocole opératoire de l'étude est décrit en suivant. A JO les fibroblastes humains normaux sont ensemencés dans du milieu complet. Les cellules sont ensuite incubées à 37°C. A J1, J2, J3 et J4, les fibroblastes sont traités : - Témoins non agressés : les fibroblastes normaux sont traités dans du milieu complet pendant 2 heures, en présence ou absence du principe actif de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), et à la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% (V/V), - Témoin agressé : les fibroblastes normaux sont agressés dans du milieu complet avec une solution H202 pendant 2 heures. L'agression répétée 4 fois (J1, J2, J3 et J4) permet d'induire l'état sénescent cellulaire. Ce sont donc des fibroblastes sénescents. - Fibroblastes agressés et traités : les fibroblastes humains normaux sont agressés et traités dans du milieu de culture complet avec une solution de H202 pendant 2 heures en présence ou absence du principe actif selon l'exemple 1 à 0,25% et 0,50%. A la fin de l'incubation, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non le principe actif de l'exemple 1 à 0,25% et 0,50% (V/V). A J7, l'activité P-galactosidase est visualisée à l'aide d'un kit dédié. La visualisation de l'activité de la P-galactosidase est réalisée sur microscope couplé à un système d'analyse d'images. L'activité de la P-galactosidase est proportionnelle à la coloration bleu foncé. Une analyse quantitative des images est également réalisée à l'aide d'un logiciel. Les résultats obtenus sont présentés en suivant Activité Capacité à limiter P-galactosidase le passage en (103 x UA) sénescence (%) Témoin non agressé non traité - 40 / Fibroblastes normaux Témoin non agressé et traité - 49 / Fibroblastes normaux traités avec le principe actif selon l'invention 0,25% Témoin agressé non traité - Fibroblastes sénescents 317 0 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,25% 180 +49 Fibroblastes agressés et traités Principe actif selon l'invention 0,50% 144 +62 Ces résultats montrent que l'activité de la P-galactosidase est augmentée sur fibroblastes humains passant en senescence. On constate également qu'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires testé à 0,5% permet de limiter le passage prématuré des fibroblastes en sénescence de 62% et préserver ainsi leur potentiel réplicatif. B. Tests in vivo IV. Etude de l'effet sur la matrice dermique On sait qu'avec l'âge, des changements fondamentaux de la matrice extracellulaire se produisent conduisant à une détérioration du réseau de collagène, qui se traduit par une désorganisation des fibres, une structure plus grossière et une réduction de la densité de collagène. Cette étude a pour but d'évaluer in vivo la capacité d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii contenant des galactanes linéaires, formulé à 3% en émulsion, à favoriser la restructuration de la matrice dermique désorganisée avec l'âge. L'étude a été réalisée contre placebo, au niveau des joues, sur deux groupes de volontaires sains de sexe féminin - un groupe traité avec une émulsion placebo : 21 volontaires d'âge moyen 59 ans - un groupe traité avec la composition de l'exemple 6 comprenant le principe actif de l'exemple 1 en émulsion à 3% : 24 volontaires d'âge moyen 59 ans. Les mesures d'acquisition du réseau de fibres au niveau des joues ont été réalisées à partir de coupes, à l'aide d'un microscope confocal, équipé de 3 diodes laser. Pour l'observation du derme papillaire et l'évaluation des fibres de collagène, la longueur d'onde de 785 nm a été choisie. L'analyse visuelle des images a été réalisée à l'aide d'une échelle de score comprenant 4 stades par un jury entraîné. Lors de son évaluation, le jury prend en compte à la fois l'aspect de la matrice dermique en général et celui des fibres. Lorsque la matrice dermique n'est pas altérée, les fibres apparaissent sous forme de structures fibrillaires brillantes et allongées disposées à la façon d'une toile d'araignée. L'observation d'une peau âgée ou de zones photoexposées montrent à l'inverse, une matrice composée de fibres épaisses, grossièrement disposées, recroquevillées et fragmentées, présentant un aspect spongieux. L'échelle suivante illustre la classification utilisée par le jury : Aspect de la matrice Aspect des fibres Réseau en toile Réseau grossier et spongieux Fibres Fibres d'araignée allongées fragmentées Stade 4 ++ - ++ - Stade 3 + +/- + +/- Stade 2 +/- + +/- + Stade 1 - ++ - ++ Le protocole opératoire de l'étude est décrit en suivant. Entre J-14 et JO, les volontaires s'appliquent deux fois par jour une crème placebo sur le visage. A JO, les volontaires n'appliquent aucune crème ou maquillage sur le visage, et on réalise des acquisitions par microscopie confocale au niveau des joues. Entre JO et J41, on applique deux fois par jour le placebo ou l'émulsion contenant le principe actif de l'exemple 1 à 3%. A J42, les volontaires n'appliquent aucune crème ou maquillage sur le visage, et on réalise à nouveau des acquisitions par microscopie confocale au niveau des joues. La moyenne des résultats obtenus est présentée dans le tableau ci-dessous : Stade (U.A.) JO J42 Variation/J0(%) Placebo 2 2 -0,3 Principe actif de 2 3 +30,2 l'exemple 1 On constate que dans les conditions de cette étude, après 42 jours d'applications biquotidiennes d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires et en comparaison au groupe placebo, l'évaluation réalisée sur échelle de grade par un jury d'expert a montré une amélioration significative de l'aspect de la matrice dermique de 30,6%. V. Etude de l'effet anti-rides L'apparition des rides est un des premiers signes visibles du vieillissement cutané qui peut être, au moins en partie, dû au raccourcissement de la longueur des télomères lié à l'âge. En effet, la longueur des télomères peut être utilisée comme indicateur du potentiel réplicatif des cellules et ainsi être associée au viei I lissement. L'objectif de l'étude est d'évaluer in vivo l'effet anti-rides d'un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires formulé à 3% en émulsion contre placebo au niveau des pattes d'oie par projection de franges. L'étude a été réalisée contre placebo, au niveau des joues, sur deux groupes de volontaires sains de sexe féminin - un groupe traité avec une émulsion placebo : 21 volontaires d'âge moyen 59 ans - un groupe traité avec le principe actif de l'exemple 1 en émulsion à 3% (composition de l'exemple 6): 24 volontaires d'âge moyen 59 ans. Les acquisitions au niveau des pattes d'oie ont été réalisées à l'aide d'un appareil 10 à projection de franges dédié à la mesure 31) du relief cutané. Ce système comprend un capteur de mesure associant un projecteur de franges lumineuses et une caméra CCD haute résolution reliée à un logiciel d'acquisition. Les paramètres pertinents retenus pour l'étude sont : - des paramètres de rugosité en 31) : 15 o Sq : moyenne quadratique de rugosité de surface o Sa : moyenne arithmétique de rugosité de surface - Un paramètre de volume : o Volume négatif : volume inférieur à la surface de la peau Une diminution de ces différents paramètres est caractéristique d'une 20 amélioration du relief de la surface étudiée et d'une diminution des rides. Le protocole opératoire de l'étude est décrit en suivant. Entre J-14 et JO, les volontaires s'appliquent deux fois par jour une crème placebo sur le visage. A JO, les volontaires n'appliquent aucune crème ou maquillage sur le visage, et on 25 réalise des acquisitions en 31) de la patte d'oie par projection de franges. Entre JO et J41, on applique deux fois par jour le placebo ou l'émulsion contenant 3% du principe actif de l'exemple 1. A J42, les volontaires n'appliquent aucune crème ou maquillage sur le visage, et on réalise à nouveau des acquisitions en 31) de la patte d'oie par projection de franges. La moyenne des résultats obtenus avec le principe actif selon l'invention est 5 présentée dans le tableau ci-dessous en pourcentage de variation en comparaison aux résultats obtenus avec le placebo Variation / Placebo (%) Paramètre Sa -8,9 Paramètre Sq -11,0 Volume négatif -27,9 On constate que, dans les conditions de cette étude, après 42 jours 10 d'applications biquotidiennes et en comparaison au placebo, un principe actif obtenu à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires permet : - de lisser le relief cutané au niveau des pattes d'oie (réduction des paramètres Sa et Sq), et 15 - de réduire les rides (réduction du paramètre volume négatif). En particulier, le principe actif de l'exemple 1 formulé à 3% en émulsion, en comparaison au placebo, permet de diminuer de 8,9% le paramètre Sa, de 11,0% le paramètre Sq et de 27,9% le paramètre volume négatif. Ces différentes études montrent bien que l'utilisation sur la peau d'un principe 20 actif obtenus à partir d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires, est capable de favoriser la protection du télosome et des télomères des cellules de la peau et permet ainsi de prévenir et/ou lutter contre les signes du vieillissement de la peau, tels que l'apparition des rides | L'objet de l'invention est un principe actif cosmétique obtenu par hydrolyse d'Eucheuma cottonii, comprenant des galactanes linéaires, ainsi que son utilisation pour favoriser la protection du télosome et des télomères des cellules de la peau et ainsi prévenir et/ou lutter contre le vieillissement de la peau. L'invention se rapporte également aux compositions cosmétiques incluant ce principe actif et à un procédé cosmétique de soin de la peau. | 1. Principe actif destiné à une utilisation dans une composition à application cutanée, obtenu à partir d'Eucheuma cottonii, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un hydrolysat d'Eucheuma cottonii comprenant des galactanes linéaires. 2. Principe actif selon la 1, caractérisé en qu'il comprend des 5 carbohydrates pour au moins 45% en poids de matière sèche. 3. Principe actif selon l'une des précédentes , caractérisé par au moins une des caractéristiques suivantes - un taux de matières sèches compris entre 30 et 100 g/I, - une teneur en carbohydrates comprise entre 19 et 71 g/I. 10 4. Principe actif selon l'une des précédentes , caractérisé par au moins une des caractéristiques suivantes : - un taux de matières sèches compris entre 47 et 65 g/I, - une teneur en carbohydrates comprise entre 31 et 46 g/I. 5. Principe actif selon l'une des précédentes caractérisé en ce 15 que les galactanes linéaires ont un degré de polymérisation compris entre 6 et 18. 6. Principe actif selon l'une des précédentes , pour son application comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à favoriser la protection 20 du télosome et des télomères des cellules de la peau. 7. Principe actif selon l'une des précédentes , pour son application comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à préserver l'expression de POT1 et TPP1 et/ou à limiter le raccourcissement des télomères des cellules 25 de la peau. 8. Principe actif selon l'une des précédentes , pour son application comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à maintenir le potentiel réplicatif des cellules de la peau. 9. Principe actif selon l'une des précédentes , pour son application comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à prévenir et/ou lutter contre le vieillissement de la peau. 10. Principe actif selon l'une des précédentes , pour son application comme principe actif dans une composition à application cutanée, ledit principe actif et/ou ladite composition étant destinés à prévenir et/ou lutter contre l'apparition des rides. 11.Composition cosmétique pour application topique, caractérisée en ce qu'elle comprend un principe actif selon l'une des précédentes , présent 15 entre 0,01 et 3% en poids total de la composition. 12. Procédé cosmétique de soin de la peau humaine, destiné à prévenir et/ou lutter contre les effets de âge sur la peau, comprenant l'application topique d'une composition selon la 11. | A | A61 | A61K,A61P,A61Q | A61K 8,A61K 36,A61P 17,A61Q 19 | A61K 8/97,A61K 36/02,A61P 17/00,A61Q 19/08 |
FR2991204 | A1 | PRESSE D'EMBOUTISSAGE DE PIECES EN TOLE COMPORTANT UNE CONTRE-DEPOUILLE. | 20,131,206 | La présente invention concerne une presse d'emboutissage de pièces en tôle. L'invention concerne plus précisément une presse d'emboutissage de pièces en tôle pré-embouties présentant une contre-dépouille sur laquelle on veut réaliser un embouti complémentaire. On sait que les presses d'emboutissage de pièces en tôle destinées par exemple aux véhicules automobiles comprennent un bâti inférieur et un bâti supérieur mobile vers le bâti inférieur. Le bâti inférieur comprend une surface de réception d'une pièce en tôle destinée à être emboutie. Dans certains cas, la pièce en tôle a déjà été pré-emboutie et présente une contre-dépouille sur laquelle un embouti complémentaire doit être réalisé. Les presses connues ne permettent pas de réaliser un tel embouti complémentaire. La réalisation d'un tel embouti sur une contre-dépouille nécessite des dispositifs compliqués, encombrants et coûteux comprenant un système de renvoi 20 comportant une contre-forme et un coulisseau commandés par des boisseaux et des cames. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients. Ce but est atteint, selon l'invention, grâce à une presse d'emboutissage de pièces en tôle comprenant un bâti inférieur et un bâti supérieur mobile vers le bâti 25 inférieur, ce dernier comportant une surface de réception d'une pièce en tôle pré- emboutie présentant une contre-dépouille sur laquelle un embouti complémentaire est à réaliser, caractérisée en ce que le bâti inférieur comporte dans une zone adjacente à ladite surface de réception, une contre-forme montée en rotation entre une première position dans laquelle cette contre-forme est libre par rapport à 30 ladite pièce en tôle et une seconde position dans laquelle une partie de la contre- forme est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille de la pièce en tôle, la contre-forme portant en outre un coulisseau pouvant être déplacé vers la face extérieure de ladite contre-dépouille pour réaliser ledit embouti complémentaire. La contre-forme montée en rotation sur laquelle peut se déplacer un coulisseau actionné par une came suspendue au bâti supérieur mobile de la presse permet ainsi de réaliser un embouti complémentaire sur la contre-dépouille d'une pièce pré-emboutie. Cette contre-forme et le coulisseau monté en translation sur cette dernière qui sont ajoutés à une presse classique n'augmentent pas significativement le coût de cette presse, ni l'encombrement de celle-ci. De préférence, le coulisseau monté sur la contre-forme est déplacé par une came mobile portée par le bâti supérieur. Dans une version préférée de l'invention, ladite contre-forme comprend une partie cylindrique montée en rotation suivant un axe horizontal dans une cavité cylindrique de forme complémentaire à celle de ladite partie cylindrique. Ainsi, la contre-forme est intégrée dans le bâti inférieur et de ce fait n'augmente pas significativement l'encombrement de ce bâti. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, la contre-forme comporte une partie qui est engagée dans un espace qui est limité d'une part par la face cylindrique de la cavité dans laquelle est montée la contre- forme et d'autre part par la face intérieure de la contre-dépouille de la pièce en tôle. De plus, ladite partie de la contre-forme comporte de préférence une face qui, lorsque cette contre-forme est dans la seconde position, est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille de la pièce en tôle, ladite face comportant une partie en creux dont la forme correspond à l'embouti à réaliser dans la contre- dépouille. A cet effet, de préférence, le coulisseau porté par la contre-forme comporte un poinçon, ce coulisseau étant mobile vers la face extérieure de la contre-dépouille jusqu'à une position dans laquelle le poinçon est en contact avec cette contre-dépouille en regard de ladite partie en creux. Le déplacement du poinçon permet ainsi d'emboutir la tôle dans la partie en creux réalisée dans la face de ladite partie de la contre-forme. Cette partie en creux de la contre-forme joue ainsi le rôle d'une matrice. Selon d'autres particularités avantageuses de l'invention : - ledit coulisseau est monté coulissant sur un élément de guidage fixé sur une face sensiblement radiale de la contre-forme ; - l'élément de guidage a une forme d'équerre, dont l'une des branches s'étend sur ladite face sensiblement radiale et l'autre branche est dirigée vers la came portée par le bâti supérieur pour pouvoir coopérer avec celle-ci ; - la came est mobile entre une position dans laquelle elle est libre par rapport au coulisseau et l'élément de guidage en forme d'équerre et une position dans laquelle cette came est engagée entre le coulisseau et ladite autre branche de l'élément de guidage en forme d'équerre pour pouvoir pousser ledit coulisseau vers la contre-dépouille de la pièce en tôle et réaliser sur celle-ci, ledit embouti complémentaire ; - la branche de l'élément de guidage qui s'étend sur ladite face sensiblement radiale est, lorsque la contre-forme est dans la seconde position, en contact avec une surface fixe du bâti inférieur qui est située dans le plan de ladite face sensiblement radiale. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective d'une pièce en tôle emboutie comportant une contre-dépouille présentant un embouti, - la figure 2 est une vue en coupe suivant le plan Il-Il de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique en coupe verticale d'une presse d'emboutissage selon l'invention, en position ouverte, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 montrant la descente de la came suspendue au bâti supérieur vers le bâti inférieur, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 montrant le contact entre la came et le coulisseau porté par la contre-forme, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 montrant le contact entre le presseur principal et la pièce en tôle, - la figure 7 est une vue analogue à la figure 6 montrant le contact entre le petit presseur et la contre-dépouille de la pièce en tôle, - la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 montrant l'étape finale de réalisation de l'embouti, dans la contre-dépouille de la pièce en tôle. Les figures 1 et 2 représentent une pièce en tôle emboutie 1 qui comporte une contre-dépouille 2 présentant un embouti 3. Les figures 3 à 8 représentent une presse d'emboutissage qui conformément à l'invention est conçue pour réaliser l'embouti 3 sur la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. Cette presse d'emboutissage comprend un bâti inférieur 4 et un bâti supérieur 5 mobile vers le bâti inférieur 4. Le bâti inférieur 4 comporte une surface de réception 6 de la pièce en tôle 1 présentant une contre-dépouille 2 sur laquelle l'embouti 3 doit être réalisé. Conformément à l'invention, le bâti inférieur 4 comporte dans une zone adjacente à la surface de réception 6, une contre-forme 7 montée en rotation entre une première position (voir figure 3) dans laquelle cette contre-forme 7 est libre par rapport à la pièce en tôle 1 et une seconde position (voir figures 4 à 8) dans laquelle une partie 7a de la contre-forme 7 est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. Les figures 3 à 8 montrent que la contre-forme 7 comporte en outre un coulisseau 8 pouvant être déplacé vers la face extérieure de la contre-dépouille 2 pour réaliser ledit embouti complémentaire 3. Les figures 5 à 8 montrent que le coulisseau 8 est déplacé par une came mobile 9 suspendue au coulisseau du bâti supérieur 5. La contre-forme 7 comprend une partie cylindrique 10 montée en rotation suivant un axe horizontal X-X' dans une cavité 11 cylindrique de forme complémentaire à celle de la partie cylindrique 10 ci-dessus. La rotation de la contre-forme 7 est commandée par un vérin non représenté. La figure 3 notamment montre que la contre-forme 7 comporte une partie 7a qui est engagée dans un espace 12 qui est limité d'une part par la face cylindrique de la cavité 11 dans laquelle est montée la contre-forme 7 et d'autre part par la face intérieure de la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. En outre, la partie 7a de la contre-forme 7 comporte une face 7b qui, lorsque cette contre-forme 7 est dans la seconde position (voir figures 4 à 8), est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. De plus, la face 7b ci-dessus comporte une partie en creux 7c dont la forme correspond à l'embouti que l'on veut réaliser sur la pièce 1. Par ailleurs, le coulisseau 8 porté par la contre-forme 7 comporte un poinçon 13. Ce coulisseau 8 est mobile vers la face extérieure de la contre-dépouille 2 jusqu'à une position de contact (voir figure 7) entre le poinçon 13 et la contre-dépouille 2 située en regard de la partie en creux 7c réalisée sur la partie 7a de la contre-forme 7. Les figures 3 à 8 montrent également que le coulisseau 8 est monté coulissant sur un élément de guidage 14 fixé sur une face sensiblement radiale 15 de la contre-forme 7. Cet élément de guidage 14 a une forme d'équerre, dont l'une 14a des branches s'étend sur la face sensiblement radiale 15 et l'autre branche 14b est dirigée vers la came 9 portée par le bâti supérieur 5 pour pouvoir coopérer avec celle-ci. Cette came 9 est guidée horizontalement de façon coulissante par rapport au bâti supérieur 5. Cette came 9 est mobile entre une position (voir figures 3 et 4) dans laquelle elle est libre par rapport au coulisseau 8 et l'élément de guidage 14 en forme d'équerre et une position dans laquelle (voir figures 5 à 8) cette came 9 est engagée entre le coulisseau 8 et la branche 14b de l'élément de guidage 14 en forme d'équerre pour pouvoir pousser le coulisseau 8 et le poinçon 13 vers la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1 et réaliser sur celle-ci, l'embouti complémentaire 3 montré sur les figures 1 et 2. Par ailleurs, la branche 14a de l'élément de guidage 14 qui s'étend sur la face 15 sensiblement radiale est, lorsque la contre-forme 7 est dans la seconde position, montrée sur les figures 4 à 8, en contact avec une surface fixe 16 du bâti inférieur 4 qui est située dans le plan de la face sensiblement radiale 15 sur laquelle s'étend la branche 14a de l'élément 14. La presse d'emboutissage comporte en outre deux presseurs 17, 18. Le presseur 17 est le presseur principal de la presse. Sa fonction est, comme montré sur les figures 6 à 8, de serrer la pièce en tôle 1 sur la surface de réception 6 du bâti inférieur 4. Le presseur 18 est monté sur le poinçon 13 porté par le coulisseau 8. La fonction de ce presseur 18 est de prendre appui sur la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1, comme montré sur la figure 7, avant la création de l'embouti, indiquée sur la figure 8. On va maintenant expliquer les étapes successives de fonctionnement de la presse d'emboutissage que l'on vient de décrire. La première étape est illustrée par la figure 3. La presse est ouverte. Le bâti supérieur 5 est en position haute. La contre-forme rotative 7 est dans la première position et la pièce en tôle 1 est en position sur la surface de réception 6 du bâti inférieur 4. Le coulisseau 8 porté par la contre-forme 7 est en position reculée sous l'effet d'un ressort de rappel non représenté. Dans la deuxième étape représentée sur la figure 4, le coulisseau du bâti supérieur 5 et la came 9 descendent vers le bâti inférieur 4. Un vérin non représenté commande la rotation de la contre-forme 7 vers la seconde position dans laquelle la partie 7a de la contre-forme 7 est engagée dans l'espace 12 formé par la pièce en tôle 1 et est en appui contre la face intérieure de la contre-dépouille 2. Dans la troisième étape montrée sur la figure 5, la came 9 est engagée entre la branche 14b de l'élément 14 en forme d'équerre et le coulisseau 8 porté par la contre-forme rotative 7. L'étape suivante illustrée par la figure 6 montre le contact du presseur principal 17 avec la pièce en tôle 1 et le déplacement du coulisseau 8 et du poinçon 13 vers la contre-dépouille 2 de la pièce 1 du fait de la poussée exercée par la came 9. Lors de l'étape montrée sur la figure 7, le petit presseur 18 s'appuie sur la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. Dans l'étape finale montrée sur la figure 8, la presse est en position fermée et le poinçon 13 déplacé par le coulisseau 8 poussé par la came crée l'embouti 3 sur la contre-dépouille 2 de la pièce en tôle 1. Les principaux avantages de la presse que l'on vient de décrire sont les suivants : - l'ensemble du mécanisme comprenant la contre-forme rotative 7, le coulisseau 8 et l'élément 14 en forme d'équerre présente un encombrement réduit, - le fait que la presse selon l'invention puisse réaliser un embouti sur une contre-dépouille d'une pièce en tôle permet de réduire significativement les coûts de production | Presse d'emboutissage de pièces en tôle comprenant un bâti inférieur (4) et un bâti supérieur (5) mobile vers le bâti inférieur (4), ce dernier comportant une surface de réception (6) d'une pièce en tôle (1) pré-emboutie présentant une contre-dépouille (2) sur laquelle un embouti complémentaire est à réaliser, caractérisée en ce que le bâti inférieur (4) comporte dans une zone adjacente à ladite surface de réception (6), une contre-forme (7) montée en rotation entre une première position dans laquelle cette contre-forme est libre par rapport à ladite pièce en tôle (1) et une seconde position dans laquelle une partie (7a) de la contre-forme (7) est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille (2) de la pièce en tôle (1), la contre-forme (7) portant en outre un coulisseau (8) pouvant être déplacé vers la face extérieure de ladite contre-dépouille (2) pour réaliser ledit embouti complémentaire. | 1. Presse d'emboutissage de pièces en tôle comprenant un bâti inférieur (4) et un bâti supérieur (5) mobile vers le bâti inférieur (4), ce dernier comportant une surface de réception (6) d'une pièce en tôle (1) pré-emboutie présentant une contre-dépouille (2) sur laquelle un embouti complémentaire est à réaliser, caractérisée en ce que le bâti inférieur (4) comporte dans une zone adjacente à ladite surface de réception (6), une contre-forme (7) montée en rotation entre une première position dans laquelle cette contre-forme est libre par rapport à ladite pièce en tôle (1) et une seconde position dans laquelle une partie (7a) de la contre-forme (7) est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille (2) de la pièce en tôle (1), la contre-forme (7) portant en outre un coulisseau (8) pouvant être déplacé vers la face extérieure de ladite contre-dépouille (2) pour réaliser ledit embouti complémentaire. 2. Presse d'emboutissage selon la 1, caractérisée en ce que ledit coulisseau (8) est déplacé par une came mobile (9) portée par le bâti supérieur (5). 3. Presse d'emboutissage selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite contre-forme (7) comprend une partie cylindrique montée en rotation suivant un axe horizontal (X-X') dans une cavité cylindrique (11) de forme complémentaire à celle de ladite partie cylindrique. 4. Presse d'emboutissage selon la 3, caractérisée en ce que la contre-forme (7) comporte une partie (7a) qui est engagée dans un espace (12) qui est limité d'une part par la face cylindrique de la cavité (11) dans laquelle est montée la contre-forme (7) et d'autre part par la face intérieure de la contre-dépouille (2) de la pièce en tôle (1). 5. Presse d'emboutissage selon la 4, caractérisée en ce que ladite partie (7a) de la contre-forme (7) comporte une face (7b) qui, lorsque cette contre-forme (7) est dans la seconde position, est en contact avec la face intérieure de la contre-dépouille (2) de la pièce en tôle (1), ladite face (7b) comportant une partie en creux (7c) dont la forme correspond à l'embouti à réaliser dans la contre-dépouille (2). 6. Presse d'emboutissage selon la 5, caractérisée en ce que le coulisseau (8) porté par la contre-forme (7) comporte un poinçon (13), ce coulisseau (8) étant mobile vers la face extérieure de la contre-dépouille (2) jusqu'à une position dans laquelle le poinçon (13) est en contact avec cette contre-dépouille (2) en regard de ladite partie en creux (7c). 7. Presse d'emboutissage selon l'une des 2 à 6, caractérisée en ce que ledit coulisseau (8) est monté coulissant sur un élément de guidage (14) fixé sur une face sensiblement radiale (15) de la contre-forme (7). 8. Presse d'emboutissage selon la 7, caractérisée en ce que l'élément de guidage (14) a une forme d'équerre, dont l'une (14a) des branches s'étend sur ladite face sensiblement radiale (15) et l'autre branche (14b) est dirigée vers la came (9) portée par le bâti supérieur (5) pour pouvoir coopérer avec celle-ci. 9. Presse d'emboutissage selon la 8, caractérisée en ce que la came (9) est mobile entre une position dans laquelle elle est libre par rapport au coulisseau (8) et l'élément de guidage (14) en forme d'équerre et une position dans laquelle cette came (9) est engagée entre le coulisseau (8) et ladite autre branche (14b) de l'élément de guidage (14) en forme d'équerre pour pouvoir pousser ledit coulisseau (8) vers la contre-dépouille (2) de la pièce en tôle (1) et réaliser sur celle-ci, ledit embouti complémentaire. 10. Presse d'emboutissage selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce que la branche (14a) de l'élément de guidage (14) qui s'étend sur ladite face sensiblement radiale (15) est, lorsque la contre-forme (7) est dans la seconde position, en contact avec une surface fixe (16) du bâti inférieur (5) qui est située dans le plan de ladite face sensiblement radiale (15). | B | B21 | B21D | B21D 22 | B21D 22/30 |
FR2981388 | A1 | MENUISERIE VITREE POUR BAIE DE BATIMENT AVEC PROFILE DE RUPTURE DE PONT THERMIQUE | 20,130,419 | La présente invention concerne le domaine général du bâtiment ; elle concerne plus particulièrement les menuiseries pour baies de bâtiments comportant un cadre dormant muni d'une gorge périphérique pour la réception du pourtour d'un vitrage.
La plupart des menuiseries pour baies de bâtiments comportent au moins un vitrage porté dans un cadre support (par exemple un cadre ouvrant pour les fenêtres ou portes-fenêtres à frappe). Cependant, ces menuiseries vitrées constituent souvent un point faible dans l'isolation thermique globale de la construction équipée.
Pour cette raison, des efforts de recherche importants sont consacrés à optimiser la capacité d'isolation thermique de ces menuiseries. Certains cadres supports intègrent, pour cela, un profilé intermédiaire apte à assurer une rupture de pont thermique entre deux profilés qui lui sont associés.
C'est par exemple le cas dans le document FR-2 768 173, qui décrit une menuiserie dont le cadre ouvrant comporte une gorge périphérique composée d'une feuillure d'accueil à section en L dont (i) la face latérale intérieure est constituée par un profilé de structure en aluminium, coopérant avec le pourtour de la face intérieure du vitrage par l'intermédiaire d'une lèvre d'étanchéité, et (ii) la face de fond, s'étendant en regard du chant de vitrage, est constituée par un profilé de rupture de pont thermique qui est réalisé en matériau thermoplastique et solidaire dudit profilé de structure intérieur. Le profilé de rupture de pont thermique reçoit en plus une pareclose, formant la face latérale extérieure de la gorge périphérique et coopérant avec le pourtour de la face extérieure du vitrage pour assurer son verrouillage en position. Le profilé de rupture de pont thermique permet de limiter, de manière sensible, les échanges thermiques entre la pareclose extérieure et le profilé intérieur de structure par phénomène de conduction.
Cependant, dans une telle menuiserie, des échanges thermiques relativement importants sont encore susceptibles de se produire par rayonnement et conduction entre le vitrage et le profilé de structure intérieur juxtaposé.
Dans ce contexte, la présente invention propose un perfectionnement structurel adapté à ce genre de menuiserie, dont l'intérêt est de parfaire encore les caractéristiques d'isolation thermique de la menuiserie équipée, afin de réduire encore de tels échanges thermiques entre le profilé de structure intérieur et le vitrage.
La présente invention concerne une menuiserie vitrée pour baie de bâtiment, laquelle menuiserie comprend un vitrage rapporté dans une gorge périphérique d'un cadre support, ce vitrage comportant une face intérieure, une face extérieure et un chant périphérique ; le cadre support comporte un profilé de rupture de pont thermique qui est rapporté entre un profilé de structure intérieur et un profilé extérieur formant pareclose ; sa gorge périphérique comporte - une face de fond s'étendant en regard dudit chant de vitrage, qui est constituée par ledit profilé de rupture de pont thermique, une face latérale extérieure, prolongeant d'un côté ladite face de fond et coopérant avec le pourtour de la face extérieure du vitrage, qui est constituée par ledit profilé extérieur formant pareclose, et - une face latérale intérieure, prolongeant de l'autre côté ladite face de fond et coopérant avec le pourtour de la face intérieure du vitrage. Conformément à l'invention, le profilé de rupture de pont thermique comporte une feuillure en forme générale de L, et comprend - une partie transversale, qui présente une face constituant ladite face de fond de la gorge périphérique, et qui comporte des moyens de liaison avec ledit profilé de structure extérieur, et - une partie latérale intérieure, présentant une face constituant la face latérale intérieure de ladite gorge périphérique ; la partie latérale intérieure consiste en outre en un caisson de forme générale parallélépipédique qui définit au moins une chambre interne (par exemple remplie d'air ou d'une mousse isolante), et qui est intercalée entre ledit profilé de structure intérieur et le pourtour de ladite face intérieure du vitrage de sorte que la distance latérale séparant ledit profilé de structure intérieur et le pourtour en regard de ladite face intérieure du vitrage est d'au moins 5 MM.
Cette distance latérale séparant le profilé de structure interne et le pourtour en regard de la face intérieure du vitrage est avantageusement comprise entre 5 et 15 mm, et de préférence de l'ordre de 7 à 8 mm. Selon un mode de réalisation préféré, la partie latérale intérieure du profilé de rupture de pont thermique comporte deux parois : - une paroi arrière, qui s'étend en regard du pourtour de la face intérieure de vitrage et qui comporte la face constituant la face latérale intérieure de la gorge périphérique, et - une paroi transversale, qui s'étend perpendiculairement à ladite face intérieure du vitrage et entre ledit vitrage et ledit profilé de structure intérieur, pour former une face transversale ménagée perpendiculairement à ladite face intérieure du vitrage et dont la largeur correspond approximativement à la distance séparant le profilé de structure intérieur et le pourtour en regard de la face intérieure du vitrage. Cette partie latérale intérieure du profilé de rupture de pont thermique porte avantageusement au moins une lèvre d'étanchéité qui coopère avec le pourtour de la face intérieure du vitrage en regard. Dans le cadre de ce mode de réalisation préféré, la partie latérale intérieure du profilé de rupture de pont thermique comporte avantageusement au moins deux lèvres d'étanchéité : - une première lèvre d'étanchéité s'étendant dans le prolongement de la paroi transversale externe de ladite partie latérale intérieure, et recouvrant éventuellement la face externe de ladite paroi transversale externe, et - une seconde lèvre d'étanchéité s'étendant à partir la paroi arrière de ladite partie latérale intérieure, depuis une ligne située entre ladite paroi transversale externe de ladite partie latérale intérieure et la partie transversale du profilé de rupture de pont thermique.
La partie latérale intérieure du profilé de rupture de pont thermique est avantageusement solidarisée avec le profilé de structure intérieur par le biais de moyens de liaison mécaniques du type tenon/mortaise. Dans ce cas, la partie latérale du profilé de rupture de pont thermique comporte avantageusement une structure dont la section présente une forme générale de queue d'aronde munie de deux gorges longitudinales ; et le profilé de structure intérieur comporte deux lèvres longitudinales solidarisées par sertissage avec ladite structure en queue d'aronde dudit profilé de rupture de pont thermique, au sein desdites gorges longitudinales.
Les deux gorges longitudinales correspondantes de la structure en queue d'aronde sont avantageusement ménagées au niveau des extrémités d'une paroi avant de la partie latérale du profilé de rupture de pont thermique, s'étendant à l'opposé de sa paroi arrière. La partie latérale du profilé de rupture de pont thermique est avantageusement constituée d'un caisson parallélépipédique délimité par : - ladite paroi arrière, - ladite paroi avant, - ladite paroi transversale externe, et une paroi transversale interne ménagée dans le prolongement de la face de fond de ladite partie transversale, lesquelles parois avant et arrière s'étendent parallèlement entre elles, et lesquelles parois transversales externe et interne s'étendent parallèlement entre elles. Selon une autre particularité, la partie transversale du profilé de rupture de pont thermique consiste avantageusement en un caisson, délimitant au moins une chambre interne (par exemple remplie d'air ou d'une mousse isolante).
Encore selon une autre caractéristique, le profilé de structure intérieur est réalisé en matériau métallique, et le profilé de rupture de pont thermique est réalisé en matériau polymère thermoplastique (par exemple en polyamide). L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'un mode de réalisation particulier donné uniquement à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle d'une menuiserie avec ouvrant, selon un plan de section passant par l'un des longerons du cadre dormant et par l'un des longerons du cadre ouvrant en position fermée ; - la figure 2 consiste en une vue partielle de la menuiserie de la figure 1, de manière à montrer de manière agrandie et en détail la structure particulière du profilé de rupture de pont thermique équipant le cadre ouvrant. La menuiserie vitrée 1 selon l'invention, représentée sur la figure 1, se compose d'un cadre dormant 2 sur lequel est rapporté au moins un ouvrant 3.
Une telle structure de menuiserie est par exemple décrite plus en détails dans le document FR-2 768 173. Le cadre dormant 2 est fixé sur la structure de maçonnerie (non représentée), par des moyens de solidarisation classiques en soi. Ce cadre dormant 2 est constitué ici d'un profilé de structure intérieur 4 et d'un profilé de structure extérieur 5, réalisés tous deux par exemple en matériau métallique (avantageusement en aluminium). Ces deux profilés de structure 4 et 5 sont réunis par des profilés 6 réalisés en matériau thermoplastique (par exemple en polychlorure de vinyle ou en polyamide), qui assurent une rupture de pont thermique.
Le cadre ouvrant 3 est monté pivotant sur ce cadre dormant 2, par l'intermédiaire de paumelles (non représentées). Ce cadre ouvrant 3 est muni d'une gorge périphérique 8 dans laquelle vient se positionner le pourtour d'un vitrage 9. Le vitrage 9 en question, ici de type double-vitrage, comporte : - un chant périphérique 9a, - une face extérieure 9b, destinée à être orientée du côté extérieur du bâtiment, et - une face intérieure 9c, destinée à être orientée du côté intérieur du bâtiment.
La gorge périphérique 8 du cadre dormant 3 présente quant à elle une section en forme générale de U qui se compose de trois faces : - une face de fond 8a, s'étendant en regard du chant 9a de vitrage 9, - une face latérale extérieure 8b, prolongeant la bordure extérieure de ladite face de fond 8a et coopérant avec le pourtour 9b1 de la face extérieure 9b du vitrage 9, et - une face latérale intérieure 8c, prolongeant la bordure intérieure de ladite face de fond 8a et coopérant avec le pourtour 9c1 de la face intérieure 9c du vitrage 9. Ce cadre ouvrant 3 est constitué par l'assemblage de trois profilés, à savoir un profilé de rupture de pont thermique 10 qui est intercalé entre - un profilé de structure intérieur 11 réalisé en métal, avantageusement en aluminium et - un profilé extérieur 12, formant pareclose. Le profilé de rupture de pont thermique 10, intercalaire, est représenté plus en détails sur la figure 2. Ce profilé de rupture de pont thermique 10 est réalisé en un matériau présentant un compromis optimal entre une résistance aux contraintes mécaniques et une conductivité thermique minimale. A titre d'exemple, ce profilé de rupture de pont thermique 10 est réalisé en un matériau polymère thermoplastique, choisi avantageusement parmi le polychlorure de vinyle, le polyamide ou l'acrylonitrite-butadiène-styrène.
Ce profilé de rupture de pont thermique 10 présente une section en forme générale de L constitué de deux parties : - une partie transversale 15, s'étendant en regard du chant périphérique 9a du vitrage 9, et - une partie latérale intérieure 16, intercalée entre le pourtour 9c1 de la face intérieure 9c du vitrage 9 et le profilé de structure intérieur 11. La partie latérale intérieure 16 du profilé de rupture de pont thermique 10 éloigne ainsi le profilé de structure intérieur 11 par rapport à la face intérieure 9c du vitrage 9. Cette caractéristique permet de limiter les transferts thermiques par rayonnement et conduction entre le profilé de structure intérieur 11 et le vitrage 9.
La distance latérale intérieure L séparant le profilé de structure intérieur 11 et le pourtour 9c1 en regard de la face intérieure 9c du vitrage 9 est d'au moins de 5 mm, de préférence encore comprise entre 5 et 15 mm (avantageusement de l'ordre de 7 à 8 mm).
Les deux parties 15 et 16 de ce profilé de rupture de pont thermique forment chacune l'une des deux faces d'une feuillure diédrique 17, à section en forme générale de L, recevant le pourtour du vitrage 9. La feuillure diédrique 17 comporte : - une face de fond 17a, définie par la partie transversale 15 et correspondant 10 à la face de fond 8a de la gorge de réception 8, et - une face latérale intérieure 17b, définie par la partie latérale intérieure 16 et correspondant à la face latérale intérieure 8c de la gorge de réception 8. La partie transversale intérieure 16 du profilé de rupture de pont thermique 10 consiste en un caisson de forme générale parallélépipédique, délimitant une chambre interne 18 qui est remplie d'air ou remplie d'une mousse isolante (dans un matériau polymère thermoplastique identique ou différent de celui constitutif du profilé de rupture de pont thermique 10, rapporté par exemple par co-extrusion). Cette partie latérale intérieure 16 du profilé de rupture de pont thermique 10 comporte quatre parois longitudinales : - une paroi arrière 20, qui s'étend en regard du pourtour 9c1 de la face intérieure 9c du vitrage 9 et dont la face externe correspond à la face latérale intérieure 8c de la gorge périphérique 8 (ou la face latérale intérieure 17b de la feuillure 17), - une paroi transversale externe 21, qui s'étend perpendiculairement à la face intérieure 9c du vitrage et à la paroi arrière 20, - une paroi avant 22, à distance et parallèle à la paroi arrière 20, située du côté intérieur du bâtiment, formant une structure d'assemblage avec le profilé de structure intérieur 11, et - une paroi transversale interne 23, constituant une cloison de séparation avec la partie transversale 16 du profilé de rupture de pont thermique 10, et qui s'étend à distance et parallèlement à la paroi transversale externe 21. La paroi transversale externe 21 est ici intercalée entre la face intérieure 9c du vitrage 9 et le profilé de structure intérieur 11. Cette paroi transversale externe 21 présente une face externe 21a qui s'étend entre la face intérieure 9c du vitrage 9 et le profilé de structure intérieur 11 ; cette face externe 21a n'est pas recouverte par ce profilé de structure intérieur 11.
La largeur de cette face transversale externe 21a correspond, au moins approximativement, à la distance L précitée séparant le pourtour 9c1 en regard de la face intérieure 9c du vitrage 9 et le profilé de structure intérieur 11. On observe encore, sur les figures 1 et 2, que cette face transversale externe 21a s'étend dans le prolongement, ou au moins approximativement dans le prolongement, d'une paroi transversale externe 11a du profilé de structure intérieur 11. La paroi transversale externe 21 du profilé de rupture de pont thermique 10 s'étend en plus dans le plan, ou au moins approximativement dans le plan, de cette paroi transversale externe 11 a du profilé de structure intérieur 11. La paroi arrière 20 et la paroi transversale externe 21 portent deux lèvres souples d'étanchéité, à savoir - une première lèvre d'étanchéité 25, s'étendant dans le prolongement de la paroi transversale externe 21, et recouvrant la face externe 21a de cette paroi transversale 21, et - une seconde lèvre d'étanchéité 26, s'étendant à partir de la paroi arrière 20, selon une ligne située entre la paroi transversale externe 21 et la partie transversale 15 du profilé de rupture de pont thermique 10. Ces lèvres d'étanchéité 25 et 26 sont par exemple réalisées par co- extrusion ou post-extrusion d'une matière souple isolante, moussée ou non- moussée, choisie parmi les polymères thermoplastiques identiques ou différents de celui constitutif du profilé de rupture de pont thermique 10. La paroi avant 22 est conformée au niveau de ses extrémités pour définir une structure dont la section présente une forme générale de queue d'aronde, avec deux gorges longitudinales 22a, sur laquelle est solidarisée le profilé de structure intérieur 11 par le biais de moyens de liaison mécanique de type tenon/mortaise. Le profilé de structure intérieur 11 confère à l'ouvrant 3 sa rigidité, son inertie et sa finition intérieure.
En l'occurrence, le profilé de structure intérieur 11 comporte deux lèvres longitudinales 11 b qui s'étendent en saillie parallèlement l'une à l'autre à partir d'une paroi de fond 11c et qui sont solidarisées par sertissage avec cette structure en queue d'aronde 22 du profilé de rupture de pont thermique 10.
Pour cette solidarisation, la paroi de fond 11c du profilé de structure intérieur 11 est plaquée contre la paroi avant 22, puis les lèvres 11b de ce profilé de structure intérieur 11 sont positionnées dans les gorges longitudinales 22a dédiées ; on obtient ainsi une bonne liaison mécanique et une bonne résistance.
En l'occurrence, la distance latérale L précitée correspond à la distance, mesurée depuis la face intérieure 9c du vitrage 9, séparant les lèvres 11 b du profilé de structure intérieur 11 par rapport au pourtour 9c1 en regard de la face intérieure 9c du vitrage 9. La partie transversale 15 du profilé de rupture de pont thermique 10 consiste également en un caisson de forme générale parallélépipédique, délimitant une chambre interne 27 qui est remplie d'air ou remplie d'une mousse isolante (dans un matériau polymère thermoplastique, identique ou différent de celui constitutif du profilé de rupture de pont thermique 10, rapporté par exemple par co-extrusion).
Cette partie transversale 15 comporte en particulier une paroi interne 28 qui s'étend dans la continuité de la paroi transversale interne 23 de la partie latérale intérieure 16 (dans un même plan). Cette paroi interne 28 de la partie transversale 15 s'étend perpendiculaire à la paroi arrière 20 de la partie latérale intérieure 16, définissant ainsi la face de fond 17a de la feuillure 17 (et la face de fond 8a de la gorge de réception 8). Cette partie transversale 15 comporte également une paroi avant 29, s'étendant dans le prolongement de la paroi avant 22 de la partie latérale intérieure 16 (dans un plan décalé vers la gorge 8 par rapport à la paroi avant 22), et perpendiculairement à la paroi interne 28 précitée. A l'opposé de la partie latérale intérieure 16 (du côté extérieur du bâtiment), la partie transversale 15 du profilé de rupture de pont thermique 10 comporte une gorge longitudinale 30 qui est adaptée pour recevoir la pareclose 12 de maintien du vitrage 9, à section en L. Cette pareclose 12 forme ainsi la face latérale extérieure 8b de la gorge périphérique 8, correspondant au plan d'appui extérieur sur la face extérieure 9b du vitrage 9. La chambre interne 18 de la partie latérale 16 et/ou la chambre interne 27 de la partie transversale 15 peuvent être divisées par des cloisons monoblocs, en particulier pour accroître la rigidité de ce profilé de rupture de pont thermique 10. En pratique, dans une telle menuiserie, les échanges thermiques sont réduits tout particulièrement du fait de la présence de la partie latérale intérieure 16 du profilé de rupture de pont thermique 10, et de la distance qu'elle procure entre la face intérieure 9c du vitrage 9 et le profilé de structure intérieur 11. Cette partie latérale 16 est placée en regard du pourtour du vitrage 9 qui est une zone de conductivité thermique du verre importante.
Cette structure particulière permet ainsi de renforcer les qualités d'isolation thermique de ce profilé de rupture de pont thermique, avec des gains significatifs sur la menuiserie assemblée | La présente invention concerne une menuiserie vitrée pour baie de bâtiment, laquelle menuiserie comprend un vitrage (9) rapporté dans une gorge périphérique (8) d'un cadre support (3) qui comporte un profilé de rupture de pont thermique (10) rapporté entre un profilé de structure intérieur (11) et un profilé extérieur (12) formant pareclose. Le profilé de rupture de pont thermique (10) présente une feuillure (17) en forme générale de L, et comporte - une partie transversale (15), présentant une face (17a) constituant ladite face de fond (8a) de la gorge périphérique (8), et - une partie latérale intérieure (16), présentant une face (17b) constituant la face latérale intérieure (8c) de ladite gorge périphérique (8), laquelle partie latérale intérieure (16) consiste en un caisson de forme générale parallélépipédique qui définit au moins une chambre interne (18), et qui est intercalée entre ledit profilé de structure intérieur (11) et le pourtour (9c1) de ladite face intérieure (9c) du vitrage (9) de sorte que la distance latérale (L) séparant ledit profilé de structure intérieur (11) et le pourtour (9c1) en regard de ladite face intérieure (9c) du vitrage (9) est d'au moins 5 mm. | 1.- Menuiserie vitrée pour baie de bâtiment, laquelle menuiserie comprend un vitrage (9) rapporté dans une gorge périphérique (8) d'un cadre support (3), lequel vitrage (9) comporte - une face intérieure (9c), - une face extérieure (9b) et - un chant périphérique (9a), lequel cadre support (3) comporte un profilé de rupture de pont thermique (10) qui est rapporté entre un profilé de structure intérieur (11) et un profilé extérieur (12) formant pareclose, laquelle gorge périphérique (8) comporte - une face de fond (8a) s'étendant en regard dudit chant de vitrage (9a), qui est constituée par ledit profilé de rupture de pont thermique (10), - une face latérale extérieure (8b) prolongeant ladite face de fond (8a) et coopérant avec le pourtour (9b1) de ladite face extérieure (9b) du vitrage (9), qui est constituée par ledit profilé extérieur (12) formant pareclose, et - une face latérale intérieure (8c), prolongeant ladite face de fond (8a) et coopérant avec le pourtour (9c1) de ladite face intérieure (9c) du vitrage (9), caractérisée en ce que ledit profilé de rupture de pont thermique (10) comporte une feuillure (17) en forme générale de L, et comprend - une partie transversale (15) qui présente une face (17a) constituant ladite face de fond (8a) de la gorge périphérique (8) et qui comporte des moyens de liaison (11 b, 22a) avec ledit profilé de structure intérieur (11), et - une partie latérale intérieure (16), présentant une face (17b) constituant la face latérale intérieure (8c) de ladite gorge périphérique (8), laquelle partie latérale intérieure (16) consiste en un caisson de forme générale parallélépipédique qui définit au moins une chambre interne (18), et qui est intercalée entre ledit profilé de structure intérieur (11) et le pourtour (9c1) de ladite face intérieure (9c) du vitrage (9) de sorte que la distance latérale (L) séparant ledit profilé de structure intérieur (11) et le pourtour (9c1) en regard de ladite face intérieure (9c) du vitrage (9) est d'au moins 5 mm.
2.- Menuiserie selon la 1, caractérisée en ce que la distance latérale (L) séparant le profilé de structure interne (11) et le pourtour(9c1) en regard de la face intérieure (9g) du vitrage (9) est comprise entre 5 et 15 mm.
3.- Menuiserie selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la partie latérale intérieure (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) comporte deux parois : - une paroi arrière (20), qui s'étend en regard du pourtour (9c1) de ladite face intérieure (9g) de vitrage (9) et qui comporte la face (17b) constituant la face latérale intérieure (8c) de la gorge périphérique (8), et - une paroi transversale externe (21), qui s'étend perpendiculairement à ladite face intérieure (9g) du vitrage (9), cela entre ledit vitrage (9) et ledit profilé de structure intérieur (11), pour former une face transversale (21a) ménagée perpendiculairement à ladite face intérieure (9c) du vitrage (9) et dont la largeur correspond approximativement à la distance latérale (L) séparant le profilé de structure intérieur (11) et le pourtour (9c1) en regard de la face intérieure (9c) du vitrage (9).
4.- Menuiserie selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la partie latérale intérieure (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) porte au moins une lèvre d'étanchéité (25, 26) qui coopère avec le pourtour (9c1) de la face intérieure (9c) du vitrage (9) en regard.
5.- Menuiserie selon la 4, en combinaison avec la 3, caractérisée en ce que la partie latérale intérieure (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) comporte au moins deux lèvres d'étanchéité (25, 26) : - une première lèvre d'étanchéité (25) s'étendant dans le prolongement de la paroi transversale externe (21) de ladite partie latérale intérieure (16), et recouvrant éventuellement la face externe (21a) de ladite paroi transversale externe (21), et - une seconde lèvre d'étanchéité (26) s'étendant à partir de la paroi arrière (20) de ladite partie latérale intérieure (16), depuis une ligne située entreladite paroi transversale externe (21) de ladite partie latérale intérieure (16) et la partie transversale (15) dudit profilé de rupture de pont thermique (10).
6.- Menuiserie selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la partie latérale intérieure (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) est solidarisée avec le profilé de structure intérieur (11) par le biais de moyens de liaison mécaniques (22a, 11b) du type tenon/mortaise.
7.- Menuiserie selon la 6, caractérisée en ce que la partie latérale (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) comporte une structure (22) dont la section présente une forme générale de queue d'aronde munie de deux gorges longitudinales (22a), et en ce que le profilé de structure intérieur (11) comporte deux lèvres longitudinales (11b) solidarisées par sertissage avec ladite structure en queue d'aronde (22) dudit profilé de rupture de pont thermique (10), au sein desdites deux gorges longitudinales (22a).
8.- Menuiserie selon l'une quelconque des 6 ou 7, en combinaison avec la 3, caractérisée en ce que la partie latérale (16) du profilé de rupture de pont thermique (10) comporte une paroi avant (22), à distance et parallèle à la paroi arrière (20), située du côté intérieur du bâtiment, formant la structure d'assemblage avec le profilé de structure intérieur (11).
9.- Menuiserie selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la partie transversale (15) du profilé de rupture de pont thermique (10) consiste également en un caisson, délimitant au moins une chambre interne (27).
10.- Menuiserie selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le profilé de structure intérieur (11) est réalisé en matériau métallique, et en ce que le profilé de rupture de pont thermique (10) est réalisé en matériau polymère thermoplastique. | E | E06 | E06B | E06B 3 | E06B 3/67 |
FR2991111 | A1 | ENSEMBLE DE PRISES ELECTRIQUES | 20,131,129 | L'invention est relative à un ensemble de prises électriques comportant une fiche et un socle électriques adaptés pour collaborer l'un à l'autre de façon amovible. Ladite fiche électrique comporte au moins deux pistes électriques et ledit socle comporte au moins deux contacts électriques mobiles pouvant se déplacer entre une position interne et une position externe audit socle. En outre, l'ensemble de prises électriques comprend des moyens magnétiques de commande comportant un premier aimant intégré dans la fiche, et un élément magnétique mobile intégré au socle et solidaire des contacts électriques. Le premier aimant générant un flux magnétique de commande attirant l'élément magnétique mobile et déplaçant les contacts électriques entre la position interne et la position externe. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE L'utilisation de moyens magnétiques de positionnement d'une fiche électrique sur un socle électrique est connue. En effet, le document US7066739 décrit un ensemble de prises électriques comportant une fiche et un socle ayant respectivement des pistes électriques annulaires destinées à venir en contact les unes des autres sous l'action de moyens magnétiques. L'utilisation de pistes électriques annulaires autorise un positionnement angulaire indifférencié/à l'aveugle de la fiche sur le socle. La force de commande des moyens magnétiques de l'ensemble de prises électriques est suffisante pour exercer une attraction de la fiche sur le socle lorsque cette dernière est positionnée dans un environnement proche du socle.
En outre, la force de commande permet aussi de maintenir la fiche sur le socle en position connectée. Le document EP2128936 décrit aussi l'utilisation de moyens magnétiques pour le positionnement et le maintien d'une fiche sur un socle électrique. Comme pour le document US3521216, les moyens magnétiques sont aussi aptes à déplacer des contacts électriques du socle électrique de manière à assurer une liaison électrique entre la fiche électrique et le socle.
Pour éviter les risques d'électrocution par contact direct, les pistes électriques du socle et/ou de la fiche électrique sont généralement positionnées à l'intérieur de gorges plus ou moins profondes et plus ou moins étroites. La présence de ces gorges oblige un positionnement axial de la fiche face au socle afin que la mise en contact soit facilement réalisable. Plus les gorges sont étroites et profondes, plus le positionnement axial doit être précis et contraignant. Cette contrainte d'alignement et de positionnement se fait d'autant plus ressentir au moment de l'arrachement de la prise. Pour remédier à ce problème, le document US3521216 décrit un socle électrique où les pistes électriques ne sont pas dans des gorges. Le socle comporte des pistes électriques qui ne sont plus sous tension lorsque la fiche est retirée du socle. Le socle comporte alors des contacts électriques mobiles placés à l'intérieur dudit socle et non accessibles. Lesdits contacts électriques sont destinés pour venir se connecter aux pistes électriques uniquement lorsque le fiche est en contact avec le socle. Le risque d'électrocution est ainsi réduit lorsque la fiche n'est pas connectée au socle.
D'autres solutions telles que décrites dans la demande de brevet W02012032230, décrivent des moyens obturateurs venant fermer des zones d'accès aux contacts électriques. Les moyens obturateurs comportent notamment des volets pouvant passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture sous l'action d'une force de commande générée par des moyens magnétiques.
Lesdits moyens magnétiques sont aussi aptes à déplacer des contacts électriques du socle électrique de manière à assurer une liaison électrique entre la fiche électrique et le socle. Cette dernière solution peut présenter des problèmes liés une distance d'isolation entre le contact électrique placé dans le socle derrière les volets 30 obturateur et l'extérieur du socle. Certaines normes imposent que la distance d'isolation entre l'extérieur du dispositif et les contacts électrique sous tension soit égale à une distance minimale, par exemple 5 mm. Ainsi, par exemple, si les contacts sont en retrait de 5 mm derrière les volets obturateur, il est alors nécessaire qu'ils se déplacent d'autant pour sortir du socle et pour entrer en connexion avec les pistes de la fiche électrique. Le déplacement étant provoqué par une force magnétique, il est parfois difficile d'assurer un tel déplacement sur une telle distance. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention vise donc remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer un ensemble de prises électriques apte à assurer une connexion électrique sécurisée entre le socle et le fiche électriques. Les moyens magnétiques de commande de l'ensemble de prise selon l'invention comportent une culasse magnétique composée de deux parties disposées respectivement dans la fiche et dans le socle. La première partie comprend le premier aimant et la seconde partie est reliée à l'élément magnétique mobile par un entrefer axial glissant. Le flux magnétique de commande circule à travers les première et seconde parties de la culasse, l'élément magnétique mobile et l'entrefer glissant. Selon un mode de développement de l'invention, les premières et seconde parties comportent chacune au moins une zone magnétique positionnées en vis- à-vis l'une de l'autre lorsque ladite fiche électrique est connectée au socle. De préférence, la première partie comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique solidaire du premier aimant et seconde zone magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis d'une seconde zone magnétique de la deuxième partie. La seconde partie comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique reliée à l'élément magnétique mobile par un entrefer axial glissant et une seconde zone magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis de la seconde zone magnétique de la première partie. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la première zone magnétique de la seconde partie comporte un profil courbe agencé de manière à ce que l'entrefer glissant varie entre deux valeurs maximales d'entrefer. Avantageusement, ledit premier aimant et ledit élément magnétique sont de forme annulaire.
Avantageusement, ledit au moins un élément magnétique comporte un aimant annulaire destiné à être placé en vis-à-vis du premier aimant annulaire lorsque la fiche est connectée au socle. De préférence, le socle comporte des moyens élastiques de commande générant une seconde force de commande d'intensité inférieure et de sens opposé à la première force de commande, ladite seconde force de déplacement étant apte à déplacer les contacts électriques entre la position externe et la position interne. Avantageusement, le socle comporte des moyens obturateurs aptes à passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture sous l'action de la première force de commande pour laisser passer les contacts électriques de la position interne à la position externe ; les moyens obturateurs comportant respectivement deux volets obturateurs, chaque volet obturateur étant relié à un ressort de fermeture. Avantageusement, la fiche et le socle électriques comportent respectivement un 20 contact électrique destiné à être connecté à une prise de terre. Avantageusement, le socle comporte des ressorts de pression de contact reliant de manière solidaire les contacts électriques à l'élément magnétique. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 25 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente une vue en coupe d'un ensemble de prises électriques selon un mode connu de réalisation dans une première position de fonctionnement ; la figure 2 représente une vue en coupe d'un ensemble de prises électriques 5 selon un mode connu de réalisation dans une seconde position de fonctionnement ; la figure 3 représente une vue schématique en coupe d'un ensemble de prises électriques selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention dans une première position de fonctionnement ; 10 la figure 4 représente une vue schématique en coupe d'un ensemble de prises électriques selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention dans une seconde position de fonctionnement ; la figure 4Bis représente une vue de détail d'un partie d'une culasse magnétique d'une ensemble de prises selon la figure 3 ; 15 la figure 5 représente une vue schématique en coupe d'un socle d'un ensemble de prises électriques selon la figure 3 ; la figure 6 représente une vue éclatée d'un socle d'un ensemble de prises selon la figure 3 ; la figure 7 représente la courbe d'évolution d'une force de commande appliquée 20 entre un socle et la fiche lors d'une ouverture axiale ; la figure 8 représente la courbe d'évolution d'une force de commande appliquée entre un socle et la fiche lors d'une ouverture angulaire ; la figure 9 représente la courbe d'effort appliqué sur la partie mobile du socle de l'ensemble de prises selon la figure 3 ; 25 les figures 10 et 11 représentent des vues de détail en coupe des éléments de protections du socle électrique selon les figures 3 et 4 ; les figures 12 et 13 représente une vue en perspective d'un ensemble de prises 2 9 9 1 1 1 1 6 électriques selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION Selon un mode de réalisation, l'ensemble de prises électriques 1 comporte une fiche 10 et un socle 20 adaptés pour collaborer l'un à l'autre de façon amovible.
Comme représenté sur la figure 1, ladite fiche électrique 10 comporte un corps 15 comportant au moins une face de contact sensiblement plane. Ledit socle électrique 20 comporte un corps 25 comportant au moins une face de contact sensiblement plane. Les faces de contact du socle 20 et de la fiche 10 sont destinées être placées en contact l'une de l'autre lorsque ladite fiche est en contact audit socle (figures 2 et 4). La fiche 10 comporte au moins deux pistes électriques 11, 12 disposées sur la face de contact de ladite fiche. Lesdites pistes électriques sont de préférence annulaires et concentriques. En outre, lesdites pistes sont isolées électriquement les unes des autres. Les pistes électriques 11, 12 sont reliées à des fils électriques 17 et sont destinées à venir respectivement collaborer avec des contacts électriques 21, 22 du socle électrique 20. Selon un mode particulier de réalisation tel que représenté sur la figure 12, la fiche électrique 10 comporte de préférence un contact électrique 14 destiné à être connecté à une prise de terre. Ce contact électrique de terre 14 est positionné au 20 centre des deux pistes 11, 12 annulaires concentriques. Le socle 20 comporte au moins deux contacts électriques 21, 22 destinés à être reliés à des fils électriques non représentés. Les contacts électriques 21, 22 sont solidaires d'un élément magnétique 23 placé à l'intérieur boitier 25 du socle 20. Lesdits au moins deux contacts électriques 21, 22 sont mobiles et peuvent se 25 déplacer entre une position interne dans le socle 20 et une position externe à l'extérieur du socle pour être respectivement en contact électrique direct avec les pistes électriques 11, 12 de la fiche 10 électrique. Selon un mode particulier de réalisation, la face de contact plane du socle 20 comporte des ouvertures 27 à travers lesquelles les contacts électriques 21, 22 peuvent passer.
Selon un mode particulier de réalisation tel que représenté sur la figure 13, le socle électrique 20 comporte de préférence un contact électrique 24 destiné à être connecté à une prise de terre. Ce contact électrique de terre 24 est de préférence positionné au centre de la surface de contact du socle pour venir en contact avec le contact électrique de terre 14 de la fiche électrique 10. L'ensemble de prises électriques 1 comporte des moyens magnétiques de commande 13, 23 générant une première force de commande F1 pour positionner et maintenir la fiche 10 sur le socle 20 de manière à ce que les pistes annulaires 11, 12 soient respectivement en contact avec les contacts électriques 21, 22 du socle 20. Les moyens magnétiques de commande 13, 23 comportent un premier aimant 13 intégré dans la fiche 10. En outre, les moyens magnétiques comportent un élément magnétique mobile 23 intégré au socle 20 et solidaire des contacts électriques 21, 22 mobiles. Le premier aimant 13 génère un flux magnétique de commande Ocorn créant une première force de commande El attirant l'élément magnétique mobile 23 et déplaçant les contacts électriques 21, 22 entre la position interne et la position externe. De préférence, ledit premier aimant 13 et ledit élément magnétique 23 sont de forme annulaire. En outre, ils sont disposés respectivement sur la périphérie des faces de contact de la fiche 10 et du socle 20 afin que la première force de commande F1 soit mieux répartie afin d'améliorer la précision et l'efficacité du positionnement et du maintien de la fiche 10 sur le socle 20. Selon un premier mode particulier de réalisation, ledit au moins un élément magnétique mobile 23 comporte un anneau métallique réalisé dans un matériau magnétisable. Selon un second mode particulier de réalisation tel que représenté sur les figures 3 et 4, ledit au moins un élément magnétique mobile 23 comporte une zone aimantée. Avantageusement, selon ce mode de réalisation, ledit élément magnétique 23 comporte un second aimant annulaire 44 destiné à être placé en vis-à-vis du premier aimant annulaire 13 lorsque la fiche 10 est en contact avec le 2 9 9 1 1 1 1 8 socle 20. Selon ce second mode particulier de réalisation, la première force de commande F1 est augmentée par rapport à celle obtenue dans le premier mode particulier de réalisation. Selon un mode préférentiel de réalisation, les moyens magnétiques de 5 commande 13, 23 comportent une culasse magnétique 33 composée de deux parties 33A, 33B. Une première partie 33A de la culasse 33 est disposée dans la fiche 10 et une seconde partie 33B de la culasse 33 est disposée dans le socle 20. Comme représenté sur les figures 3 et 4, la première partie 33A de la culasse 10 comprend le premier aimant 13. En effet, la première partie 33A comporte un corps ayant une première zone magnétique solidaire du premier aimant 13. A titre d'exemple le corps de la première partie présente une forme sensiblement cylindrique. La seconde partie 33B de la culasse disposée dans le socle 20 est reliée à 15 l'élément magnétique mobile 23 par un entrefer axial glissant E2. Le flux magnétique de commande 'com généré par le premier aimant 13 circule à travers les première et seconde parties 33A, 33B de la culasse magnétique, l'élément magnétique mobile 23 et l'entrefer glissant E2. Les premières et seconde parties 33A, 33B de la culasse magnétique 20 comportent chacune au moins une zone magnétique respectivement agencées pour se positionner en vis-à-vis l'une de l'autre lorsque ladite fiche électrique 10 est connectée au socle 20. Comme représenté sur la figure 4, le corps cylindrique de la première partie 33A comporte une seconde zone magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis 25 d'une seconde zone magnétique de la deuxième partie 33B. Comme représenté sur les figures 3 et 4, la seconde partie 33B comporte un corps ayant une première zone magnétique reliée à l'élément magnétique mobile 23 par l'entrefer axial glissant E2. En outre, comme représenté sur la figure 4, la seconde partie 33B comporte une seconde zone magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis de la seconde zone magnétique de la première partie 33A. A titre d'exemple, le corps de la seconde partie 33B de la culasse magnétique 33 présente une forme sensiblement cylindrique.
Le fonctionnement de cet ensemble de prises selon l'invention est le suivant. Comme représenté sur la figure 3, la première force de commande F1 n'a pas d'effet sur le positionnement des contacts électriques 21, 22 car la fiche 10 se trouve éloignée du socle 20. Les contacts électriques 21, 22 placés dans la position interne, sont en retrait par rapport à la surface de contact du socle 20.
Les contacts électriques 21, 22 sont maintenus dans cette position à l'intérieur du boitier 25 du socle 20 par des moyens élastiques de commande 28 générant une seconde force de commande F2. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens élastiques 28 comporte un ressort. La seconde force de commande F2 est d'intensité inférieure et de sens opposé à la première force de commande F1.
Ladite seconde force de commande F2 est apte à déplacer les contacts électriques 21, 22 entre la position externe et la position interne. Lorsque la fiche 10 se rapproche et vient en contact avec le socle 20, l'intensité de la première force de commande F1 devient supérieure à celle de la seconde force de commande F2. Comme représenté sur la figure 4, L'élément magnétique 23 et l'aimant 13 sont attirés l'un à l'autre ce qui provoque un positionnement brusque et un maintien de la fiche 10 sur le socle 20. Ainsi la première force de commande F1 agit sur l'élément magnétique 23 et entraine son déplacement de la position interne vers la position externe. On observe alors un déplacement concomitant des contacts électriques 21, 22 entre la position interne et la position externe. Ladite première force de commande F1 est ainsi apte à déplacer les contacts électriques 21, 22 entre les deux positions. Si la fiche 10 est retirée, alors la première force de commande F1 devient inférieure à la seconde force de commande F2 qui est apte à déplacer les contacts électriques 21, 22 entre la position externe et la position interne.
Lorsque la fiche 10 est en contact avec le socle 20, le flux magnétique de 2 9 9 1 1 1 1 10 commande Ocom généré par le premier aimant 13 circule essentiellement à travers les première et seconde parties dans la culasse magnétique, l'élément magnétique mobile 23 et l'entrefer glissant E2. Contrairement aux solutions existantes, la présence de la culasse magnétique assure le passage du flux de 5 commande de manière plus efficace. L'efficacité de la culasse est maximale lorsque la seconde zone magnétique de la première partie 33A est positionnée en vis-à-vis de la seconde zone magnétique de la deuxième partie. L'objectif de la solution telle que décrite est d'obtenir une première force de commande F1 suffisante lorsque la course de l'élément magnétique mobile 23 et 10 des contacts mobiles 21, 22 est supérieure à 4,5 mm, course mesurée entre la position interne et la position externe. La présence de la culasse magnétique 33 dans l'ensemble de prises selon l'invention avec une première partie 33A dans la fiche 10 et et une seconde partie 33B dans le socle 20 permet de canaliser une partie du flux magnétique de commande Ocom vers l'élément magnétique mobile 15 23 de manière anticipée par rapport à une solution connue. Cela a pour conséquence une augmentation de la première force de commande Fl. Comme représenté sur la figure 7, on observe la courbe d'évolution de la première force de commande F1 en trait pointillé pour un ensemble de prise selon l'invention. La courbe en trait plein correspond à la courbe d'évolution de la 20 première force de commande d'un ensemble de prises électriques de type connu. La première force de commande F1 varie entre deux valeurs extrêmes correspondant aux positions interne et externe des contacts électriques 21, 22. A titre d'exemple de réalisation, le dimensionnement de l'ensemble de prises selon l'invention a alors été par exemple fait afin d'obtenir une force de commande 25 équivalente à 52 Newtons lorsque les contacts électrique 21, 22 sont dans la position externe. La première force de commande F1 équivalente mesurée lorsque les contacts électriques 21, 22 sont dans la position interne est alors égale à 9,45 Newtons. A titre de comparaison, pour un ensemble de prises connu (courbe en trait plein) ne comportant pas de culasse magnétique, la force de 30 commande serait seulement de 3,1 Newtons et serait sans doute insuffisante pour entrainer un déplacement de l'ensemble mobile (l'élément magnétique mobile 23 et contacts électriques) présent dans le socle 20. Grace à la solution de l'invention, la première force de commande F1 appliquée lorsque les contacts 21, 22 sont dans la position interne a été multipliée par un facteur 3. L'ensemble de prises électriques selon l'invention est ainsi particulièrement adapté lorsque la distance de fonctionnement entre la position interne et la position externe est 5 importante notamment supérieure à 5 mm. Comme représenté sur la figure 7, l'ensemble de prises selon l'invention permet d'obtenir une force de commande F1 suffisante lorsque les contacts sont dans la position interne tout en ayant une force de commande acceptable lorsque les contacts sont dans une position externe. On entend par acceptable le fait que la force de commande obtenue est 10 équivalente à celle d'un ensemble de prise connu dont la distance de fonctionnent est inférieure à 5 mm. Comme représenté sur la figure 8, on observe la courbe d'évolution de la première force de commande F1 en trait pointillé pour un ensemble de prises selon l'invention lorsque la fiche 10 est retirée du socle 20 de façon désaxée. Le 15 point de basculement pour la rétraction de l'élément magnétique mobile 23 et des contacts électriques mobiles 21, 22 intervient lorsque la première force de commande F1 est inférieure à 20 Newtons. Avec un ensemble de prises de type connu (courbe en trait plein) l'angle de basculement entre la fiche et le socle est de 7,5° pour que la rétractation ait lieu. Avec un ensemble de prises selon 20 l'invention (courbe en trait pointillé), l'angle de basculement entre la fiche 10 et le socle 20 est de 5,25°. Plus l'angle de basculement atteint est faible, plus le risque d'électrocution via l'espace libéré par le basculement est réduit. Selon un mode de réalisation tel que représenté sur la figure 4bis, la première zone magnétique de la seconde partie 33B de la culasse magnétique 33 25 comporte de préférence un profil courbe agencé de manière à ce que l'entrefer glissant E2 varie entre au moins deux valeurs maximales d'entrefer. Lorsque les contacts électriques 21, 22 sont dans la position interne, la seconde partie de la culasse magnétique 33B est séparée de l'élément magnétique 23 par un entrefer glissant E2 atteignant une première valeur maximale. Cette première 30 valeur maximale d'entrefer glissant E2 permet de garantir lorsque la fiche 10 est éloignée du socle 20 que le second aimant 44 associé à l'élément magnétique 23 ne soit pas attiré par la seconde partie 33B de la culasse magnétique 33 et se déplace de manière spontanée. Il est donc nécessaire que la fiche 10 soit en contact avec socle 20 pour que le flux de commande 4)com généré principalement par le premier aimant 13 génère une première force de commande F1 d'intensité suffisante pour assurer le déplacement des contacts électriques 21, 22 de la position interne vers la position externe. A titre d'exemple de réalisation tel que représenté sur les figures 3 et 4bis, l'élément magnétique 23 est en vis-à-vis d'une première zone (a) de la seconde partie 33B de la culasse 33. Au cours du déplacement de l'élément magnétique 23, l'entrefer glissant E2 est sensiblement constant et comporte une valeur minimale. A titre d'exemple de réalisation tel que représenté sur les figures 4 et 4bis, l'élément magnétique 23 se déplace en vis-à-vis d'une seconde zone (b) de la seconde partie 33B de la culasse 33. Lorsque l'élément magnétique 23 atteint la position externe, la seconde partie 33B de la culasse magnétique 33 est alors séparée de l'élément magnétique 23 par un entrefer glissant E2 atteignant une seconde valeur maximale. Cette seconde valeur maximale d'entrefer glissant E2 permet de garantir que la seconde partie 33B de la culasse magnétique ne retienne ou ne freine le déplacement l'élément magnétique 23. Le flux magnétique de commande Ocom circulant principalement entre le premier aimant 13 et l'élément magnétique 23. Cette modification de la taille de l'entrefer glissant E2 en fin de mouvement permet ainsi d'améliorer la linéarité de la courbe représentative de la première force de commande F1. A titre d'exemple de réalisation tel que représenté sur les figures 4 et 4bis, l'élément magnétique 23 est en vis-à-vis d'une troisième zone (c) de la seconde partie 33B de la culasse 33. L'autre problématique associé à une ensemble de prises électriques concerne le risque de disfonctionnement des moyens élastiques de commande 28 générant une seconde force de commande F2. En effet, avec un ensemble de prises de type connu, en cas dysfonctionnement des moyens élastiques de commande 28, les contacts électriques 21, 22 peuvent rester en position externe après que le fiche 10 soit retirée du socle 20. Afin d'assurer la sécurité des personnes, la présence de la culasse magnétique 33 permet aussi de fournir un effort négatif dit de « rentrée » des contacts mobiles 21, 22 lorsque la fiche 10 est retirée du socle 20. L'effort négatif de « rentrée » s'additionne à la seconde force de commande lorsque les moyens élastiques de commande 28 sont opérationnels. Comme représenté sur la figure 5, cet effort négatif est lié à la circulation d'un flux magnétique de rentrée Wren circulant préférentiellement entre le second aimant _ annulaire 44 de l'élément magnétique 23 et la seconde parties 33B dans la culasse magnétique 33 et l'entrefer glissant E2. La culasse magnétique 33 joue donc un double rôle en fonction de la présence ou non de la fiche 10 en contact sur le socle 20. Dans le cas où la fiche 10 est en contact avec le socle 20, la culasse magnétique 33 augmente les efforts pour favoriser la sortie des contacts électriques 21, 22 au début du déplacement des éléments mobiles du socle 20 de la position interne vers la position externe.
Dans le cas où la fiche 10 est retirée du socle 20, la culasse 33 permet la création d'un effort négatif dit de « rentrée » aidant le déplacement des contacts électriques 21, 22 de la position externe vers la position interne. Comme représenté sur la figure 9 à titre d'exemple de réalisation, lorsque les contacts électriques 21, 22 sont dans la position externe (déplacement égal à 0 mm), un effort négatif est environ égal à -3,6 Newton. Cet effort reste négatif jusqu'à un déplacement de 7mm, position où les contacts électriques 21, 22 sont obligatoirement à l'intérieur du socle 20. Dans ce cas, et lors d'une défaillance des moyens élastiques de commande 28, l'ensemble de prise selon l'invention assure un retrait des contacts électriques à l'intérieur du socle 20.
Selon un mode de développement de l'invention, le socle 20 de l'ensemble de prise électrique 1 comporte des moyens obturateurs 26. Lesdits moyens obturateurs sont positionnés devant les ouvertures 27 à travers lesquelles les contacts électriques peuvent passer. En outre, les moyens obturateurs 26 sont aptes à passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture sous l'action de la première force de commande El pour laisser passer les contacts électriques 21, 22 de la position interne à la position externe. Selon ce mode de réalisation, l'ouverture des moyens obturateurs 26 est de préférence provoquée par une poussée des contacts électriques 21, 22 sur lesdits moyens obturateurs 26. Lorsque les contacts électriques 21, 22 se déplacent sous l'action de la première force de commande F1, ils tendent à écarter les moyens obturateurs 26 pour passer à travers les ouvertures 27. Selon un mode particulier de réalisation tel que présenté sur les figures 10 et 11, les moyens obturateurs 26 de chaque ouverture comporte respectivement deux volets obturateurs. Chaque volet obturateur est alors relié à un ressort de fermeture 29. Avantageusement, les moyens obturateurs 26 sont ramenés dans une position de fermeture sous l'action de force engendrées par des ressorts de fermeture 29. Selon une variante de réalisation, le socle 20 comporte des ressorts de pression de contact 30. En pratique, chaque contact électrique est relié de manière solidaire à l'élément magnétique 23 par un ressort de pression de contact 30.
Lesdits ressorts permettent d'assurer que la pression de contact entre chaque contact électrique 21, 22 et une piste électriques 11, 12 est suffisante pour le passage du courant électrique entre le socle 20 et la fiche 10. 2 9 9 1 1 1 1 15 | L'invention est relative à un ensemble de prises électriques (1) comportant une fiche (10) et un socle (20) adaptés pour collaborer de façon amovible. Ladite fiche électrique (10) comporte deux pistes électriques (11, 12) et ledit socle (20) comporte deux contacts électriques (21, 22) mobiles pouvant se déplacer entre une position interne et une position externe. Des moyens magnétiques de commande (13, 23) comportent un aimant (13) intégré dans la fiche (10) et un élément magnétique mobile (23) intégré au socle (20), le premier aimant (13) générant un flux magnétique de commande (Phi ). Les moyens magnétiques de commande (13, 23) comportent une culasse magnétique (33) composée de deux parties disposées (33A, 33B) respectivement dans la fiche (10) et dans le socle (20). La première partie (33A) comprend le aimant (13), et la seconde partie (33B) est reliée à l'élément magnétique mobile (23) par un entrefer axial glissant E2 ; | 1. Ensemble de prises électriques (1) comportant une 1. Ensemble de prises électriques (1) comportant une fiche (10) et un socle (20) électriques adaptés pour collaborer l'un à l'autre de façon amovible ; ladite fiche électrique (10) comportant au moins deux pistes électriques (11, 12) ; ledit socle (20) comportant au moins deux contacts électriques (21, 22) mobiles pouvant se déplacer entre une position interne et une position externe audit socle; des moyens magnétiques de commande (13, 23) comportant : - un premier aimant (13) intégré dans la fiche (10), et - un élément magnétique mobile (23) intégré au socle (20) et solidaire des contacts électriques (21, 22) mobiles ; le premier aimant (13) générant un flux magnétique de commande (Ocom) attirant l'élément magnétique mobile (23) et déplaçant les contacts électriques (21, 22) entre la position interne et la position externe ; ensemble caractérisé en ce que les moyens magnétiques de commande (13, 23) comportent : une culasse magnétique (33) composée de deux parties disposées (33A, 33B) respectivement dans la fiche (10) et dans le socle (20) ; - la première partie (33A) comprenant le premier aimant (13), et - la seconde partie (33B) étant reliée à l'élément magnétique mobile (23) par un entrefer axial glissant E2 ; le flux magnétique de commande ((bcom) circulant à travers les première et seconde parties (33A, 33B) de la culasse magnétique (33), l'élément magnétique mobile (23) et l'entrefer glissant E2. 2. Ensemble de prises électriques selon la 1, caractérisé en ce que les premières et seconde parties (33A, 33B) comportent chacune au moins une zone magnétique positionnées en vis-à-vis l'une de l'autre lorsque ladite fiche électrique (10) est connectée au socle (20). 2 9 9 1 1 1 1 16 3. Ensemble de prises électriques selon la 2, caractérisé en ce que : la première partie (33A) comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique solidaire du premier aimant (13) et seconde zone 5 magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis d'une seconde zone magnétique de la deuxième partie (33B) ; la seconde partie (33B) comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique reliée à l'élément magnétique mobile (23) par un entrefer axial glissant E2 et une seconde zone magnétique destinée à être 10 positionnée en vis-à-vis de la seconde zone magnétique de la première partie (33A). 4. Ensemble de prises électriques selon la 3, caractérisé en ce que la première zone magnétique de la seconde partie (33B) comporte un profil courbe agencé de manière à ce que l'entrefer glissant E2 varie entre deux 15 valeurs maximales d'entrefer. 5. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit premier aimant (13) et ledit élément magnétique (23) sont de forme annulaire. 6. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un élément magnétique (23) comporte un aimant annulaire (44) destiné à être placé en vis-à-vis du premier aimant annulaire (13) lorsque la fiche (10) est connectée au socle (20). 7. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des moyens 25 élastiques de commande (28) générant une seconde force de commande (F2) d'intensité inférieure et de sens opposé à la première force de commande (F1), ladite seconde force de déplacement étant apte à déplacer les contacts électriques (21, 22) entre la position externe et la position interne . 8. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des moyens obturateurs (26) aptes à passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture sous l'action de la première force de commande (F1) pour laisser passer les contacts électriques (21, 22) de la position interne à la position externe ; les moyens obturateurs (26) comportant respectivement deux volets obturateurs, chaque volet obturateur étant relié à un ressort de fermeture (29). 9. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fiche (10) et le socle (20) électriques comportent respectivement un contact électrique (14, 24) destiné à être connecté à une prise de terre. 10. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des ressorts de pression de contact (30) reliant de manière solidaire les contacts électriques à l'élément magnétique (23).2. Ensemble de prises électriques selon la 1, caractérisé en ce que les premières et seconde parties (33A, 33B) comportent chacune au moins une zone magnétique positionnées en vis-à-vis l'une de l'autre lorsque ladite fiche électrique (10) est connectée au socle (20). 2 9 9 1 1 1 1 16
3. Ensemble de prises électriques selon la 2, caractérisé en ce que : la première partie (33A) comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique solidaire du premier aimant (13) et seconde zone 5 magnétique destinée à être positionnée en vis-à-vis d'une seconde zone magnétique de la deuxième partie (33B) ; la seconde partie (33B) comporte un corps cylindrique ayant une première zone magnétique reliée à l'élément magnétique mobile (23) par un entrefer axial glissant E2 et une seconde zone magnétique destinée à être 10 positionnée en vis-à-vis de la seconde zone magnétique de la première partie (33A).
4. Ensemble de prises électriques selon la 3, caractérisé en ce que la première zone magnétique de la seconde partie (33B) comporte un profil courbe agencé de manière à ce que l'entrefer glissant E2 varie entre deux 15 valeurs maximales d'entrefer.
5. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit premier aimant (13) et ledit élément magnétique (23) sont de forme annulaire.
6. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un élément magnétique (23) comporte un aimant annulaire (44) destiné à être placé en vis-à-vis du premier aimant annulaire (13) lorsque la fiche (10) est connectée au socle (20).
7. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des moyens 25 élastiques de commande (28) générant une seconde force de commande (F2) d'intensité inférieure et de sens opposé à la première force de commande (F1), ladite seconde force de déplacement étant apte à déplacer les contacts électriques (21, 22) entre la position externe et la position interne .
8. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des moyens obturateurs (26) aptes à passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture sous l'action de la première force de commande (F1) pour laisser passer les contacts électriques (21, 22) de la position interne à la position externe ; les moyens obturateurs (26) comportant respectivement deux volets obturateurs, chaque volet obturateur étant relié à un ressort de fermeture (29).
9. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fiche (10) et le socle (20) électriques comportent respectivement un contact électrique (14, 24) destiné à être connecté à une prise de terre.
10. Ensemble de prises électriques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (20) comporte des ressorts de pression de contact (30) reliant de manière solidaire les contacts électriques à l'élément magnétique (23). | H | H01 | H01R | H01R 13,H01R 24 | H01R 13/62,H01R 24/38 |
FR2983818 | A1 | CAISSE DE CAMION A SECOND NIVEAU DE CHARGEMENT MOBILE. | 20,130,614 | La présente invention concerne une caisse de camion comportant : - une caisse externe comprenant : - un fond formant un plancher inférieur ; - au moins deux parois latérales extérieures fixées sur le fond ; - un toit recouvrant la caisse externe et mobile par rapport au fond suivant la hauteur des parois latérales entre une position de transport et une position relevée ; - un plancher intermédiaire disposé dans la caisse externe entre le fond et le toit, lequel plancher intermédiaire est mobile dans la caisse externe délimitée par les parois latérales suivant la hauteur de ces parois ; - des moyens de déplacement du plancher intermédiaire entre une position abaissée et une position relevée ; et - des moyens d'entraînement du toit par le plancher intermédiaire lors d'un déplacement du plancher intermédiaire entre une position intermédiaire de transport et sa position relevée pour un déplacement du toit entre une position de transport et une position relevée à l'écart des parois latérales. Il est connu, afin d'améliorer le volume de chargement d'un camion, avec par exemple des chariots de faible hauteur, de séparer le volume intérieur de chargement, en deux espaces superposés séparés par un plancher intermédiaire. Afin de permettre le passage d'un homme assurant la manutention, le plancher intermédiaire est amovible ou mobile. Dans le cas d'un plancher mobile, ce dernier s'abaisse au contact du fond de la caisse de façon à libérer tout l'espace pour le chargement au dessus du plancher intermédiaire dans des conditions satisfaisantes et se relève au-delà de sa position médiane intermédiaire pour permettre la circulation confortable du ou des opérateurs assurant le chargement au niveau du fond de la caisse. Pour permettre l'élévation du plancher intermédiaire au-delà de sa position intermédiaire, alors que celui-ci est déjà chargé, il convient que le toit du camion puisse s'élever à l'écart des parois latérales délimitant la caisse extérieure. A cet effet, il est connu de prévoir des colonnes, coulissant dans des fourreaux noyés dans l'épaisseur des parois latérales, assujetties au toit par leurs extrémités supérieures et reposant à leurs extrémités inférieures sur le plancher intermédiaire, permettant ainsi une élévation du toit lors du déplacement vertical vers le haut du plancher intermédiaire. La présence de ces colonnes rend l'agencement complexe, précis et délicat. Le système connu de mise en mouvement du plancher intermédiaire par câbles, renvois et vérins hydrauliques, de même que le système de sécurité par pênes à ressorts et crémaillères sont de nature très complexe ne permettant pas de garantir une réelle et totale sécurité. L'invention a pour but de proposer une caisse de camion à plancher intermédiaire mobile et de conception simple présentant des qualités de fiabilité et de sécurité très nettement supérieures. A cet effet, l'invention a pour objet une caisse de camion du type précité, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement comportent au moins deux parois pleines s'étendant le long des parois latérales, lesquelles parois pleines sont en appui sur le plancher intermédiaire, le toit se reposant sur les parois pleines. Suivant des modes particuliers de réalisation, la caisse de camion comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de déplacement comportent au moins trois colonnes de levage réparties à la périphérie du plancher intermédiaire, et disposées entre le fond et le plancher intermédiaire ; - les colonnes de levage sont solidarisées en applique au fond ; - les colonnes de levage sont démontables ; - les colonnes de levage sont montées en applique sur les parois latérales ; - les parois latérales extérieures sont solidarisées aux colonnes de levage pour une rigidification des parois latérales par les colonnes de levage ; - ladite caisse de camion comporte une butée entre les parois latérales extérieures et le toit pour limiter la course de débattement du toit par rapport aux parois latérales extérieures ; - ladite caisse de camion comporte des moyens de blocage libérable du toit par rapport à la caisse externe lorsque le toit est dans sa position de transport ; - les moyens de blocage libérable du toit comportent au moins une tige solidarisée au toit, un fourreau solidarisé à la caisse externe dans lequel la tige est montée coulissante et un pêne libérable de verrouillage de la tige par rapport au fourreau ; - au moins une paroi de la benne externe comprend des lames creuses assemblées et débouchant à leurs extrémités, la surface interne de la ou chaque paroi formée par ces lames comporte des évents assurant une circulation de l'air entre l'intérieur de la caisse et l'extérieur au travers des lames creuses. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une semi-remorque en position de transport, le tracteur n'étant pas représenté ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale de la semi-remorque de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective du système de liaison libérale entre le toit et les parois latérales de la caisse extérieure ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective de la liaison mobile entre le toit et la face extérieure avant de la caisse extérieure ; - la figure 5 est une vue en coupe horizontale de la porte arrière de la caisse ; - la figure 6 est une vue identique à celle de la figure 1, le plancher intermédiaire étant en position de chargement de l'espace supérieur ; et - la figure 7 est une vue identique à celle de la figure 1, le plancher intermédiaire étant en position de chargement de l'espace inférieur. Comme connu en soi, la semi-remorque 10 comporte un châssis 12 équipé d'un à trois essieux arrières porteurs 14 et d'une caisse de transport 16 reposant et fixés sur le châssis 12. La caisse est délimitée extérieurement par une enveloppe externe comprenant un fond 18 reposant sur le châssis, deux parois latérales principales extérieures 20 s'étendant suivant la longueur de la caisse, une paroi d'extrémité extérieure avant 22 et à l'opposé de celle-ci une paroi d'extrémité extérieure arrière 24 comportant une porte mobile permettant le chargement. Le fond 18, les parois latérales 20, 22 et 24 délimitent ensemble une caisse ouverte externe 25 à son extrémité supérieure. Pour délimiter un espace clos de la caisse ouverte ainsi formée, cette dernière est obturée par un toit mobile 26, reposant, en position de transport sur les parois extérieures 20, 22 et 24. Comme illustré sur la figure 2, le toit 26 comporte un plateau principal 28 bordé à sa périphérie par un rebord 30 tourné vers le fond 18. En position de transport, le rebord 30 entoure l'extrémité supérieure des parois latérales 20 et 22 et 24. A cet effet, les parois latérales 20, 22 et 24 présentent extérieurement à leurs extrémités supérieures un épaulement 32 délimitant un dégagement 34 de réception du rebord 30 de sorte que la surface externe du rebord 30 s'étende dans le prolongement de la surface externe des parois latérales 20, 22 et 24. Ainsi, en position de transport, le rebord 30 du toit chevauche l'extrémité des parois 20, 22 et 24 s'étendant au-delà de l'épaulement 32. Un équipage mobile 40 formant une caisse intérieure pour le support d'une partie du chargement est disposé à l'intérieur de l'espace délimité par les parois latérales entre le fond 18 et le toit 26. Cet équipage mobile comporte un plancher intermédiaire 42 s'étendant parallèlement au plancher 18. Ce plancher délimite dans l'enveloppe externe deux espaces de chargement superposés, qui sont de même volume et notamment de même hauteur lorsque le plancher intermédiaire est en position de transport. L'équipage mobile comporte en outre trois parois pleines bordant le plancher intermédiaire 42. Ainsi, deux parois pleines principales 44 bordent le plancher suivant toute la longueur des parois latérales principales extérieures 20 et une paroi pleine d'extrémité 46 s'étend à l'extrémité du plancher intermédiaire le long de la paroi d'extrémité extérieure avant 22. La hauteur des parois pleines intérieures 44, 46 est sensiblement égale à la moitié de la hauteur des parois latérales extérieures 20, 22. Un mécanisme de déplacement vertical de l'équipage mobile 40, visible sur la figure 1, est interposé entre le fond 18 et le plancher 42. Ce mécanisme est formé de quatre colonnes élévatrices 50 s'étendant deux à deux en regard de part et d'autre du plancher 42. Ces colonnes s'étendent sur la hauteur des parois latérales 20. Elles passent au travers d'encoches ménagées dans le fond 42. Un agencement à vis-écrou est logé à l'intérieur de ces colonnes. Chaque colonne est montée en applique sur le fond 18. Elle est liée rigidement au fond 18 et n'est pas nécessairement liée aux parois latérales extérieures 20. Chaque colonne est démontable, cette dernière étant fixée par exemple par vissage au plancher 42. Les parois latérales 20 sont de préférence solidarisées aux colonnes 50 pour assurer une rigidification des parois latérales 20 grâce à la rigidité des colonnes 50. Les colonnes sont de préférence en applique, c'est-à-dire en saillie, contre la surface interne des parois latérales 20. Chaque colonne comporte comme connu en soi une structure principale 52 verticale dont l'extrémité inférieure est vissée sur le fond 18. La vis 53 est mobile en rotation par rapport à la structure principale et est commandée par un moteur d'entraînement 54, placé en partie supérieure. Au contraire, l'écrou 56 mobile suivant la longueur de la vis 53 est fixe en rotation par rapport à la structure principale et est déplaçable en translation suivant la longueur de celle-ci. L'écrou est solidarisé au plancher intermédiaire 42 par tout moyen approprié. Aux quatre coins, le toit 26 est accouplé aux parois latérales 20, 22 et 24 par un mécanisme de butée tel qu'illustré sur la figure 3. Ce mécanisme 68 est propre à limiter la course de débattement du toit à l'écart des parois latérales 20, 22 et 24. Ce mécanisme comporte un profilé 70 de section en forme d'équerre propre à être solidarisé entre deux parois latérales adjacentes extérieures 20, 22 ou 24 disposées à 90° par tous moyens appropriés, tels qu'un rivetage. Le profilé 70 comporte deux flasques 71A perpendiculaires l'un à l'autre reliés par une membrane médiane 71 B formant un angle de 45° avec chaque flasque. Le mécanisme 68 comporte en outre un coulisseau 72 comportant une embase supérieure 74 propre à être solidarisée intérieurement à l'angle entre deux tronçons perpendiculaires l'un à l'autre du rebord périphérique 30 du toit. Cette embase 74 est prolongée par une jambe 76 s'étendant verticalement suivant la hauteur du profilé 70. La jambe 76 présente à son extrémité opposée à l'embase 74 un patin de butée 78 de forme triangulaire s'étendant perpendiculairement à l'axe du profilé 70. A son extrémité inférieure, le profilé 70 présente extérieurement une nervure de renfort 80. Une butée 82 est disposée en contrepartie à l'extrémité supérieure du profilé 70 pour limiter le déplacement du toit à l'écart des parois latérales 20, 22 et 24. Cette butée 82 est propre à coopérer avec le patin 78 en limitant la course vers le haut au coulisseau 72. Pour permettre le montage de l'ensemble, la butée 82 est portée par une plaque 84 rapportée sur le profilé 70 et solidarisée à celui-ci par deux pattes de liaison 86. Enfin, et comme illustré sur la figure 4, la caisse est munie, à son extrémité avant notamment de moyens de verrouillage du toit 26 en position fixe par rapport à la caisse externe 25 lorsque le toit est en position de transport. Ce mécanise comporte par exemple deux tiges 90 s'étendant verticalement dont l'extrémité supérieure est fixée au toit 26. Ces tiges 90 sont montées coulissantes dans des fourreaux 92 fixés verticalement le long de la paroi d'extrémité avant 22. Lorsque le toit est en position de transport, l'extrémité inférieure des tiges 90 fait saillie au-delà du fourreau associé 92. Cette extrémité comporte une lumière propre à recevoir un pêne de verrouillage 94 porté par la paroi d'extrémité 22. Ce pêne est déplaçable entre une position engagée dans la lumière, assurant ainsi par un contact avec le fourreau 92 une immobilisation du toit par rapport à l'enveloppe de la caisse et une position dégagée hors de la lumière, permettant alors un mouvement du toit 26 par rapport à l'enveloppe, par coulissement des tiges 90 dans les fourreaux 92. Suivant un mode particulier de réalisation, les pênes 94 sont déplaçables manuellement. Suivant un autre mode de réalisation tel qu'illustré, les pênes 94 sont formés par l'extrémité mobile d'un actionneur 96 porté par la paroi d'extrémité 22. Comme illustré sur la figure 5, la porte de la paroi d'extrémité extérieure arrière 24 de la caisse est avantageusement formée de planches creuses 102 adjacentes reliées les unes aux autres. Ces planches creuses sont débouchantes à leurs extrémités. Ces planches sont percées latéralement de trous de décompression 104 permettant une mise en communication de l'espace intérieur de la caisse avec l'extérieur au travers des planches creuses 102 afin de réduire la pression à l'intérieure de la caisse pour éviter un soulèvement intempestif du toit lors du roulage du véhicule, tout en assurant que la surface extérieure de la porte 24 soit dépourvue d'orifices et assure ainsi une protection, notamment visuelle pour le chargement de la caisse. Pour le chargement de la caisse, l'équipage mobile est d'abord amené en position inférieure avec le plancher intermédiaire 42 au contact du fond 18, comme visible sur la figure 6. Le déplacement du plancher 42 est assuré par les colonnes de levage 50. Les parois latérales pleines 44, 46 solidaires du plancher intermédiaire 42 étant également abaissées le long des parois extérieures 20, 22. La caisse intérieure est alors chargée au maximum jusqu'à la hauteur des parois pleines intérieures 44, 46. Après chargement, les colonnes de relevage 50 assurent un relevage de la caisse intérieure au-delà de sa position de transport illustrée sur les figures 1 et 2, jusqu'à sa position de chargement de l'espace inférieur illustré sur la figure 7. Dans cette position, le toit 26 s'appuie sur l'extrémité supérieure des parois pleines intérieures 44, 46 et se trouve écarté de la caisse extérieure. Le patin 78 se trouve proche de la butée 82, évitant que le toit 26 ne puisse s'envoler sous l'action du vent éventuel. Lors du relevage de la caisse intérieure, le chargement reposant sur le plancher intermédiaire est protégé de tout contact avec les parois latérales extérieures 20, 22 par les parois pleines intérieures 44, 46, évitant tout endommagement, tant des parois latérales 20, 22 que du chargement. Le plancher intermédiaire 42 étant relevé, l'accès à l'espace inférieur est aisé, un manutentionnaire pouvant facilement intervenir sous le plancher intermédiaire relevé. Après chargement du demi-espace inférieur, la caisse intérieure est rabaissée dans sa position de transport illustrée sur les figures 1 et 2. Simultanément, le toit reposant sur les parois pleines intérieures 44, 46 est abaissé jusqu'à venir reposer sur les parois latérales de la caisse extérieure 25. Afin d'immobiliser le toit dans cette position, lors de la circulation du véhicule et éviter ainsi que le toit ne puisse s'envoler, les pênes 94 sont engagés dans les lumières prévues aux extrémités des tiges de retenue 90. On conçoit qu'avec un tel agencement, la caisse intérieure présente des parois lisses, à l'exception des espaces de passage des colonnes de relevage, elles-mêmes pouvant être protégées éventuellement par des caissons assurant la continuité longitudinale des parois 44 sur la même hauteur pour éviter tout contact du chargement avec les colonnes. Ces parois lisses facilitent le chargement. Le toit étant lors de son relevage supporté par toute la longueur des parois latérales pleines, ces parois pouvant être d'une épaisseur réduite. Une telle caisse peut être utilisée pour des camions non articulés, des remorques simples ou équipées d'un passage intégral | Cette caisse (10) de camion comporte : - une caisse externe (25) comprenant : - un fond (18) formant un plancher inférieur ; - au moins deux parois latérales extérieures (20, 22, 24) fixées sur le fond (18) ; - un toit (26) recouvrant la caisse externe (25) et mobile par rapport au fond (18) suivant la hauteur des parois latérales (20, 22, 24) entre une position de transport et une position relevée ; - un plancher intermédiaire (42) disposé dans la caisse externe (25) entre le fond (18) et le toit (26), lequel plancher intermédiaire (42) est mobile dans la caisse externe (25) délimitée par les parois latérales (20, 22, 24) suivant la hauteur de ces parois ; - des moyens (50) de déplacement du plancher intermédiaire (42) entre une position abaissée et une position relevée ; et - des moyens d'entraînement (44, 46) du toit par le plancher intermédiaire (42) lors d'un déplacement du plancher intermédiaire (42) entre une position intermédiaire de transport et sa position relevée pour un déplacement du toit entre une position de transport et une position relevée à l'écart des parois latérales (20, 22, 24). Les moyens d'entraînement comportent au moins deux parois pleines (44, 46) s'étendant le long des parois latérales (20, 22), lesquelles parois pleines sont en appui sur le plancher intermédiaire (42), le toit (26) se reposant sur les parois pleines (44, 46). | 1.- Caisse (10) de camion comportant : - une caisse externe (25) comprenant : - un fond (18) formant un plancher inférieur ; - au moins deux parois latérales extérieures (20, 22, 24) fixées sur le fond (18) ; - un toit (26) recouvrant la caisse externe (25) et mobile par rapport au fond (18) suivant la hauteur des parois latérales (20, 22, 24) entre une position de transport et une position relevée ; - un plancher intermédiaire (42) disposé dans la caisse externe (25) entre le fond (18) et le toit (26), lequel plancher intermédiaire (42) est mobile dans la caisse externe (25) délimitée par les parois latérales (20, 22, 24) suivant la hauteur de ces parois ; - des moyens (50) de déplacement du plancher intermédiaire (42) entre une position abaissée et une position relevée ; et - des moyens d'entraînement (44, 46) du toit par le plancher intermédiaire (42) lors d'un déplacement du plancher intermédiaire (42) entre une position intermédiaire de transport et sa position relevée pour un déplacement du toit entre une position de transport et une position relevée à l'écart des parois latérales (20, 22, 24), caractérisée en ce que les moyens d'entraînement comportent au moins deux parois pleines (44, 46) s'étendant le long des parois latérales (20, 22), lesquelles parois pleines sont en appui sur le plancher intermédiaire (42), le toit (26) se reposant sur les parois pleines (44, 46). 2.- Caisse de camion selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de déplacement comportent au moins trois colonnes de levage (50) réparties à la périphérie du plancher intermédiaire (42), et disposées entre le fond (18) et le plancher intermédiaire (42). 3.- Caisse de camion selon la 2, caractérisée en ce que les colonnes de levage (50) sont solidarisées en applique au fond (18). 4.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les colonnes de levage (50) sont démontables. 5.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les colonnes de levage (50) sont montées en applique sur les parois latérales (20, 22). 6.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les parois latérales (20, 22) extérieures sont solidarisées aux 35 colonnes de levage (50) pour une rigidification des parois latérales (20, 22) par les colonnes de levage (50). 7.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée (78, 82) entre les parois latérales extérieures (20, 22, 24) et le toit (26) pour limiter la course de débattement du toit par rapport aux parois latérales extérieures (20, 22, 24). 8.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (90, 92, 94) de blocage libérable du toit (26) par rapport à la caisse externe (25) lorsque le toit (26) est dans sa position de transport. 9.- Caisse de camion selon la 8, caractérisée en ce que les moyens de blocage libérable du toit (26) comportent au moins une tige (90) solidarisée au toit, un fourreau (92) solidarisé à la caisse externe dans lequel la tige est montée coulissante et un pêne (94) libérable de verrouillage de la tige (90) par rapport au fourreau (92). 10.- Caisse de camion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que au moins une paroi (24) de la benne externe (25) comprend des lames creuses (102) assemblées et débouchant à leurs extrémités, et en ce que la surface interne de la ou chaque paroi formée par ces lames comporte des évents assurant une circulation de l'air entre l'intérieur de la caisse et l'extérieur au travers des lames creuses.20 | B | B62,B60 | B62D,B60P | B62D 33,B60P 7 | B62D 33/04,B60P 7/02 |
FR2978832 | A1 | DISPOSITIF DE MESURE, DANS UN PLAN PREDEFINI, DU POSITIONNEMENT D'UN MATERIEL DEPOSE AU FOND DE L'EAU ET PROCEDE ASSOCIE | 20,130,208 | La présente invention concerne le domaine des appareils pour la mesure des grandeurs magnétiques et a plus particulièrement pour objet un dispositif de mesure, dans un plan prédéfini, du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau. La discrétion des bâtiments de surface et sous-marins est une contrainte opérationnelle forte contre une menace d'interception adverse et contre la menace mine. La mesure des indiscrétions commises est généralisée dans toutes les marines et standardisée au sein de l'OTAN par les STANAGS. Les navires et les engins sous-marins, tous désignés dans ce qui suit par le terme générique de bateau, sont régulièrement contrôlés sur des polygones de mesure dans le but de mesurer leurs niveaux d'indiscrétion acoustique, magnétique et électromagnétique, influences qui les rendent potentiellement détectables par les forces adverses et les mines. Ces polygones sont composés le plus communément d'un ensemble de capteurs respectivement acoustiques, magnétiques et électromagnétiques posés sur le fond ou en suspension dans la colonne d'eau, reliés à un système d'enregistrement et d'analyse des signaux au moyen d'un ensemble de câbles et de systèmes de transmission. Selon l'état de l'art, lors d'une opération de contrôle, le bateau à étudier se déplace au voisinage des capteurs du polygone. Pendant son déplacement, on mesure et on enregistre la position relative du bateau par rapport à celles des capteurs du polygone en même temps que les signaux issus des capteurs du polygone. Les positions et les signaux sont analysés au moyen de calculateurs et de logiciels de traitement qui caractérisent les bruits rayonnés par le bateau et mesurent son niveau d'indiscrétion. Ces analyses font l'objet de rapports qui sont exploités par les différents acteurs concernés. Cependant, de telles installations présentent de nombreux inconvénients. Ainsi, les polygones de mesure sont le plus souvent fixes et constituées de capteurs posés sur des socles au fond de l'eau ou attachés par des câbles au fond de la mer. Les mesures sont donc réalisées dans un environnement souvent défavorable du notamment à la faible profondeur, à la proximité de sources de bruit acoustique, électromagnétique et magnétique ou aux passages parasites d'autres bateaux. L'immobilité des polygones de mesure crée une dépendance fonctionnelle et géographique entre le navire et le polygone de contrôle. Cette dépendance peut s'étendre dans le temps en fonction des aléas météo et techniques (pannes de matériels), qui entraînent une réduction de la disponibilité opérationnelle du bateau pendant la durée du contrôle. De plus, les polygones constituent une infrastructure lourde, coûteuse et difficile à mettre en oeuvre et à maintenir nécessitant la présence de plongeurs, de nombreux capteurs, de nombreux câbles sous-marins, d'installations à terre, d'interdictions de navigation dans la zone, un armement temporaire par du personnel à déplacer sur site. Ils nécessitent aussi une surface d'installations important, des sites militaires protégés devant la mer avec des installations sous-marines et donc une zone cru littorales réservées. De surcroît, chaque polygone étant installé sur un site géographique spécifique, les résultats de mesure pour un même bateau peuvent varier selon le polygone choisi, en raison notamment des modes opératoires et conditions d'environnement locales comme l'épaisseur de la lame d'eau, la forme et la nature des fonds, les niveaux des bruits ambiants, les disparités des matériels et des procédures employés. Par ailleurs les polygones ne peuvent être transportés et déployés dans un théâtre opérationnel. Suite à avarie, endommagement, ou après un long trajet pour rejoindre un théâtre de bataille, un bateau ne peut connaître son nouveau niveau d'indiscrétion faute de pouvoir repasser sur son polygone de mesure : il doit faire des hypothèses sur la menace qu'il encoure. En outre, certains polygones ne peuvent pas physiquement réaliser des mesures en champ lointain, en raison de l'environnement local (relief et proximité des fonds, espacement insuffisant des capteurs, réverbération). L'indiscrétion en champ lointain doit dans ce cas être calculée à partir de mesures incertaines réalisées en champ proche et de modèles introduisant des incertitudes supplémentaires mal maîtrisées. On connaît toutefois la demande de brevet FR2679514 qui décrit une station portable de mesure et de réglage de la signature magnétique d'un bâtiment naval comportant plusieurs capteurs magnétiques reliés entre eux de façon à former un chapelet déformable destiné à être déposé au fond de la mer et auxquels sont associés des moyens de transmission des données qu'il fournissent comportant une antenne disposée sur une bouée lestée à l'extérieur de l'eau. Le positionnement des capteurs magnétiques par rapport au bateau est déterminé à l'aide de capteurs de pression associés aux capteurs magnétiques, au calcul de la dérivée seconde du champ magnétique et par une méthode de tracking utilisant des moyens de visée optiques, acoustiques ou magnétiques. Cette station portable, comporte aussi un certain nombre d'inconvénients. Elle nécessite d'une part la présence d'un fond peu profond, donc la présence du littoral et donc d'un environnement souvent défavorable, et d'autre part la présence de plongeurs pour déposer le chapelet de capteurs magnétiques. Elle nécessite aussi la détermination du positionnement relatif de chacun des capteurs magnétiques ce qui peut conrlilire- à l'évaluation d'une signature magnétique erronée si le positionnement n'est pas déterminé précisément. Or, si en surface un positionnement en absolu est centimétrique, il est de l'ordre du mètre dès que la profondeur dépasse les 10 mètres et pour l'évaluation de la signature magnétique d'un bâtiment naval, une telle erreur sur le positionnement des capteurs conduit à l'obtention d'une signature magnétique mesurée erronée. Le but de l'invention est de proposer un dispositif et un procédé associé de mesure du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau, préférentiellement à une profondeur inférieure à 30m, permettant de le positionner avec une incertitude de mesure de l'ordre de celle obtenue en surface. La solution apportée est un dispositif de mesure, dans un plan prédéfini, du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau caractérisé en ce qu'il comporte : un émetteur laser immergeable - une bouée comportant une première partie inférieure destinée au moins en partie à être immergée et une partie supérieure destinée au moins en partie à être émergée lorsque la bouée flotte sur l'eau, ladite première partie comportant une face inférieure disposée en regard du fond de l'eau lorsque la bouée flotte, cette face inférieure étant au moins en partie recouverte par une matrice de capteurs photorécepteurs aptes à détecter le rayonnement laser émis par ledit émetteur. Selon une première caractéristique permettant d'accroitre la précision de la mesure de positionnement, l'émetteur laser immergeable est solidaire d'un support apte à le maintenir dans une position fixe, ce support pouvant par exemple comporter un pendule et être apte à le maintenir de sorte que l'émission laser soit émise selon un axe vertical. Selon une seconde caractéristique permettant d'accroitre la précision de la mesure de positionnement, la bouée comporte d'une part des moyens de mesure de son inclinaison et de son orientation constitués par exemple par un compas et un inclinomètre 2 axes et, d'autre part, des moyens de traitement des signaux émis par la matrice de photorécepteurs et des signaux émis par les moyens de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée. Selon une caractéristique particulière, les moyens de traitement comportent des moyens de calcul de la position de l'émetteur laser, donc de la position du matériel, à partir des signaux issus des photorécepteurs. Afin d'améliorer la précision, les moyens de traitement comportent des moyens de calcul de la position de l'émetteur laser à partir des signaux issus des photorécepteurs, du compas et de l'inclinomètre. Selon une autre caractéristique, la bouée comporte des moyens de positionnement par satellite, par exemple de type GPS ou DGPS et les moyens de traitement comportent des moyens de calcul de la position de l'émetteur laser à partir des signaux issus des photorécepteurs, de ceux issus des moyens de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée et de ceux issus des moyens de positionnement par satellite. Selon une caractéristique permettant aussi d'accroître la précision, les moyens de traitement et les moyens de positionnement par satellite comportent chacun une horloge, ces horloges étant synchronisées entre-elles. Selon une caractéristique particulière, la bouée comporte des moyens de visualisation de la détection par ladite matrice de photorécepteurs du rayonnement émis par l'émetteur laser, par exemple constitués par une ampoule dont l'allumage est commandé par lesdits moyens de traitement. L'invention consiste aussi en un procédé de mesure du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau apte à être mis en oeuvre par un dispositif selon l'invention et comportant les étapes suivantes : - immerger et positionner le support de l'émetteur et ou ce dernier sur ledit matériel de sorte qu'il soit apte à émettre un rayonnement laser verticalement, - déclencher l'émission laser - déplacer la bouée jusqu'à ce que la matrice de photodéctecteurs détecte ledit rayonnement laser - visualiser la détection ou calculer la position de l'émetteur laser, donc udit matériel. Selon une caractéristique additionnelle, un procédé selon l'invention comporte une étape supplémentaire consistant à calculer la position dudit matériel à partir des signaux issus des photorécepteurs, de ceux issus de moyens de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée et de ceux issus de moyens de positionnement par satellite. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront dans la description d'un mode particulier de réalisation de l'invention au regard des figures annexées parmi lesquelles : - La figure 1 présente un schéma général d'un dispositif selon une variante de réalisation de l'invention, - La figure 2 montre un schéma d'un premier ensemble mis en oeuvre dans le cadre d'une variante de réalisation de l'invention - La figure 3 représente un second ensemble mis en oeuvre dans le cadre de cette variante de réalisation de l'invention, - La figure 4 montre un exemple de procédé de mise en oeuvre de l'invention permettant l'obtention d'un positionnement absolu d'un matériel immergé. - La figure 1 présente un schéma général d'un dispositif 1 selon une variante de réalisation de l'invention. Ce dispositif 1 comprend un premier ensemble 19 comportant un émetteur laser et un second ensemble 20 comportant une bouée. Ces ensembles sont indépendants, c'est-à-dire non reliés entre eux par des moyens matériels. La figure 2 montre un schéma du premier ensemble 19 mis en oeuvre dans le cadre d'une variante de réalisation de l'invention. Ce premier ensemble 19 comporte un émetteur laser 2 immergeable et monté sur un support 3. Ce support 3 comporte un élément tubulaire 4 comportant des pieds de stabilisation réglables 5, et un pendule 12 sur lequel est fixé l'émetteur laser 2. Ainsi, l'émetteur laser est apte à émettre un rayonnement selon une direction verticale, même si l'axe X du support tubulaire n'est pas disposé parfaitement verticalement. La figure 3 représente un second ensemble mis en oeuvre dans le cadre de cette variante de réalisation de l'invention. Ce second ensemble 20 comporte une bouée 6 comportant une première partie inférieure 7 destinée au moins en partie à être immergée et une partie supérieure 8 destinée au moins en partie à être émergée lorsque la bouée 6 flotte sur l'eau, ladite première partie 7 comportant une face inférieure 9 disposée en regard du fond de l'eau lorsque la bouée flotte, cette face inférieure étant au moins en partie recouverte par une matrice 10 de capteurs photorécepteurs aptes à détecter le rayonnement laser émis par ledit émetteur immergeable 2. Cette matrice 10 de capteurs photorécepteurs est connectée par une liaison filaire 17 à des moyens de traitement 11 des signaux émis par chacun de ces capteurs. Ce second ensemble comporte aussi, des moyens 13, 14 de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée 6 constitués par un compas 13 et un inclinomètre 2 axes 14 connectés respectivement par des liaisons filaires 18 et 21 auxdits moyens de traitement 11. Ce second ensemble comporte, en outre, des moyens 15 de positionnement par satellite de type GPS différentiel reliés par liaison filaire auxdits moyens de traitement 11. Les moyens de traitement 11 comportent une horloge et des moyens de synchronisation de cette horloge à celle des moyens 15 de positionnement par satellite. Ils comportent, en outre, des moyens de calcul de la position de l'émetteur laser à partir des signaux issus des photorécepteurs, de ceux issus des moyens de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée et de ceux issus des moyens de positionnement par satellite. La partie supérieure 8 de la bouée 6 comporte deux poignées 26 pour faciliter sa mise à l'eau et son hissage à bord d'un navire. Elle comporte en outre une ampoule 27 colorée en vert connectée d'une part à une batterie 28 pour son alimentation électrique et d'autre part auxdits moyens de traitement 11, ces derniers étant aptes à commander l'allumage de ladite ampoule 27 lorsque la matrice de capteurs photorécepteurs détecte la présence dudit rayonnement laser. La batterie 28 alimente aussi les moyens de traitement 11, l'inclinomètre 14 et le compas 13. La bouée comporte aussi des flotteurs 32 assurant en outre une protection de la matrice de capteurs photodéctecteurs. La figure 4 montre un exemple de procédé de mise en oeuvre de l'invention permettant l'obtention d'un positionnement absolu d'un matériel immergé. Un matériel 21 est déposé au fond de l'eau. Le premier ensemble 19 est positionné sur le matériel de sorte que l'axe X du support soit dirigé sensiblement verticalement vers le haut. La ligne 24 représente la surface de l'eau tandis que la ligne 25 représente le fond de l'eau. Le second ensemble 20 comportant la bouée 6 flotte sur l'eau, une première partie située sous la ligne de flottaison étant immergée et une seconde partie étant émergée. Les moyens de positionnement par satellite de type GPS différentiel comportent, de façon connue, les moyens 15, des satellites 30 dont seulement deux sont représentés et une station au sol 31 mais qui pourrait aussi consister en une station mobile embarquée par exemple sur un navire. Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant : Le premier ensemble 19 est immergé et le support de l'émetteur est positionné sur ledit matériel dont la position dans le plan de référence, à savoir la surface de l'eau, est recherchée et, si possible en son centre et de sorte que l'émetteur soit apte à émettre un rayonnement laser verticalement en direction de la surface de l'eau. L'émission du rayonnement laser est ensuite déclenché. Le second ensemble 20 est ensuite mis à l'eau et déplacé jusqu'à ce que les capteurs photorécepteurs détectent le rayonnement laser. Dès que le rayonnement laser a été détecté par un ou plusieurs capteurs, les moyens de traitement 11 calculent la position dudit matériel en fonction de la position dans la matrice du ou des capteurs ayant détecté le rayonnement - de l'inclinaison du second ensemble par rapport au plan de référence déterminée par l'inclinomètre 14 et de son orientation déterminée par le compas 13, - de la position GPS du second ensemble par rapport à celle de la station fixe 31. Les unités du positionnement du matériel peuvent par exemple être en lattitude et longitude. En particulier, le procédé de détermination de la position de l'émetteur laser peut être le suivant : Dés que l'un des photorécepteurs de la matrice est éclairé, ce photorécepteur, localisé par sa position sur la matrice de photorécepteurs, est associé avec un point DGPS synchronisé sur l'instant T calculé par les moyens de traitement à partir des données prises en compte, à savoir la position du photorécepteur éclairé, l'orientation et l'inclinaison de la bouée, la position GPS du second ensemble. Par la suite le déplacement de la bouée va entrainer l'éclairage d'autres photorécepteurs auxquels seront associés d'autres points DGPS synchronisés sur des instants successifs t+n, t+n+1, etc... Ces récepteurs vont donc donner des informations de position GPS qui toutes correspondent à la position GPS du Spot LASER de l'objet posé au fond de l'eau. Disposant d'une population d'échantillons (points) correspondant à la mesure GPS à différents instants, positions entachées d'incertitudes liées au mouvement, performance du système, éclairage insuffisant (voire multiple) selon la dimension de la tache lumineuse qui frappe la bouée, les moyens de traitement mettent en oeuvre la méthode des moindres carrés pour déterminer le point VRAI, meilleure estimation de la position calculée à partir de cette population. Dans cet exemple de réalisation, ledit procédé calcul en outre l'incertitude de mesure. Pour cela, partant du principe que le point VRAI est la référence et utilisant uniquement les données citée précédemment aux temps successifs t, t+n, t+n+1..., les moyens de traitement calculent l'éclairage THEORIQUE de la matrice à chaque instant, donc la position du photorécepteur devant être éclairé à chacun de ces instants. Au final, les moyens de traitement ont calculé deux résultats : l'éclairage réel (allumage des photorécepteurs au cours de la mesure) et éclairage théorique qui doivent être liés par la relation Allumage Réel Allumagethéorique + Incertitude affichée du dispositif complet L'incertitude du dispositif complet est l'incertitude de performance du dispositif, incertitude délibérément élargie qui correspond à une situation la plus défavorable et permet de garantir un résultat de mesure général. Par ailleurs, lorsque le rayonnement laser a été détecté par un ou plusieurs capteurs, les moyens de traitement 11 commandent l'allumage de l'ampoule 28. De nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, les moyens de mesure de l'inclinaison et de l'orientation du second ensemble 20 peuvent par exemple consister en des gyroscopes. En outre, les moyens de traitement peuvent être déportés sur un navire. Par ailleurs la forme du support de l'émetteur peut-être quelconque, pourvu que la position de l'émetteur soit stable. De plus des moyens d'émission et une antenne peuvent par exemple être associés au moyens de traitement pour permettre la transmission de la position calculée dudit matériel à des moyens de réception mobiles ou fixes pouvant par exemple se trouver à bord d'une embarcation | La présente invention concerne le domaine des appareils pour la mesure des grandeurs magnétiques et a plus particulièrement pour objet un dispositif de mesure, dans un plan prédéfini, du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau caractérisé en ce qu'il comporte : - un émetteur laser immergeable - une bouée (6) comportant une première partie inférieure (7) destinée au moins en partie à être immergée et une partie supérieure (8) destinée au moins en partie à être émergée lorsque la bouée (6) flotte sur l'eau, ladite première partie (7) comportant une face inférieure (9) disposée en regard du fond de l'eau lorsque la bouée flotte, cette face inférieure (9) étant au moins en partie recouverte par une matrice de capteurs photorécepteurs (10) aptes à détecter le rayonnement laser émis par ledit émetteur. | 1. Dispositif (1) de mesure, dans un plan prédéfini, du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau caractérisé en ce qu'il comporte : un émetteur laser (2) immergeable - une bouée (6) comportant une première partie inférieure (7) destinée au moins en partie à être immergée et une partie supérieure (8) destinée au moins en partie à être émergée lorsque la bouée (6) flotte sur l'eau, ladite première partie (7) comportant une face inférieure (9) disposée en regard du fond de l'eau lorsque la bouée flotte, cette face inférieure (9) étant au moins en partie recouverte par une matrice de capteurs photorécepteurs (10) aptes à détecter le rayonnement laser émis par ledit émetteur. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'émetteur laser immergeable (2) est solidaire d'un support (3) apte à le maintenir dans une position fixe, ce support (3) pouvant par exemple comporter un pendule (12) et être apte à le maintenir de sorte que l'émission laser soit émise selon un axe vertical. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la bouée (6) comporte d'une part des moyens de mesure de son inclinaison et de son orientation constitués par exemple par un compas (13) et un inclinomètre 2 axes (14) et, d'autre part, des moyens (11) de traitement des signaux émis par la matrice de photorécepteurs (10) et des signaux émis par mes moyens (13, 14) de mesure de l'inclinaison et de l'orientation de la bouée (6). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (11) de traitement comportent des moyens de calcul de la position de l'émetteur laser à partir des signaux issus des photorécepteurs (10) et, préférentiellement, à partir des signaux issus des photorécepteurs, du compas (13) et de l'inclinomètre (14). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que la bouée (6) comporte des moyens (15) de positionnement par satellite, par exemple de type GPS ou DGPS et les moyens (11) de traitement comportent des moyens de calcul de la position du télémètre laser à partir des signaux issus desphotorécepteurs, de ceux issus des moyens de mesure de l'inclinaison de la bouée et de ceux issus des moyens (15) de positionnement par satellite. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (11) de traitement et les moyens (15) de positionnement par satellite comporte chacun une horloge, ces horloges étant synchronisées entre elles. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la bouée comporte des moyens de visualisation de la détection par ladite matrice de photorécepteurs du rayonnement émis par l'émetteur laser, par exemple constitués par une ampoule (26) dont l'allumage est commandé par lesdits moyens (11) de traitement. 8. Procédé de mesure, dans un plan prédéfini, du positionnement d'un matériel déposé au fond de l'eau apte à être mis en oeuvre par un dispositif selon l'invention et comportant les étapes suivantes : - immerger et positionner le support de l'émetteur et ou ce dernier sur ledit matériel de sorte qu'il soit apte à émettre un rayonnement laser verticalement, déclencher l'émission laser, - déplacer la bouée jusqu'à ce que la matrice de photodéctecteurs détecte ledit rayonnement laser. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape supplémentaire consistant à calculer la position dudit matériel à partir des signaux issus des photorécepteurs, de ceux issus de moyens de mesure de l'inclinaison de la bouée et de ceux issus de moyens de positionnement par satellite. | G,B,H | G01,B63,H01 | G01R,B63G,G01S,H01S | G01R 33,B63G 9,G01S 17,G01S 19,H01S 3 | G01R 33/00,B63G 9/06,G01S 17/48,G01S 19/01,H01S 3/00 |
FR2988804 | A1 | DISPOSITIF ACTIONNEUR A COMMANDE ELECTRIQUE INTEGRANT UNE FONCTION THERMOSTATIQUE, VANNE. | 20,131,004 | VANNE. DOMAINE Le domaine de l'invention concerne les dispositifs actionneurs tels que des vannes utilisées dans les moteurs d'avion notamment pour la régulation des systèmes de dépressurisation et/ou des systèmes d'échanges thermique du groupe de lubrification. L'invention se rapporte, plus particulièrement, aux vannes qui nécessitent un système de commandes permettant de limiter les lignes de codes d'un calculateur pour moteur d'avion. ETAT DE L'ART Actuellement, dans l'aéronautique, les contraintes de gestion des moteurs d'avion entrainent une optimisation des calculateurs quant à leur architecture et leur programmation. Les tâches effectuées par ces calculateurs sont nombreuses et ne peuvent tolérés les erreurs. Généralement et à titre d'exemple, un calculateur pour moteur d'avion contrôle l'alimentation en carburant, la géométrie interne du moteur, les interfaces avec l'inverseur de poussée et assure des fonctions avancées telles que la protection contre la survitesse. Il est donc important de limiter le nombre de commandes de pilotages électriques provenant du calculateur, également appelé « calculateur moteur », notamment de tous les systèmes de régulation du moteur. En particulier, les systèmes de régulation de lubrification du moteur, de dépressurisation d'enceinte d'huile, de système d'échange thermique du groupe de lubrification sont concernés. Ces systèmes comprennent généralement des vannes de régulations. Une solution pour limiter les lignes de commandes du calculateur moteur est de disposer de vannes hybrides ou thermostatiques, c'est-à-dire intégrant des commandes limitant le nombre de lignes du calculateur. Un exemple de solution de vanne thermostatique repose sur le principe de la dilatation d'un liquide ou d'un gaz. La vanne est composée d'une enceinte comprenant un liquide ou un gaz qui se dilate ou se contracte en fonction de la température. Cette pression est transférée à l'élément de séparation du liquide qui peut être, par exemple, un soufflet ou une membrane. La position de réglage est déterminée par l'équilibre des forces s entre le ressort de rappel et l'élément de séparation. Ce type de vanne est autonome et fonctionne sans apport d'énergie. Un inconvénient de cette solution est la non-fiabilité de l'élément de séparation et de sa faible tenue en fatigue qui diminue avec le nombre de cycles d'utilisation. Un risque de fuite est à envisager en cas de dégradation 10 de cet élément. Par ailleurs, le dispositif thermostatique comporte un inconvénient quant à la précision de la température critique au-delà de laquelle une action sur la vanne est engagée, notamment parce que l'élément thermostatique s'use et se dégrade au fil du temps. 15 L'exigence de robustesse de ces applications impose également des exigences élevées de fiabilité. Un autre exemple repose sur un principe basé sur la dilatation d'un solide, tel que des bandes bimétalliques. Les deux matériaux d'une 20 bande ont des coefficients de dilatation thermique différents. Sous l'effet de la température les deux matériaux se courbent générant une déflexion. Le déplacement du solide est ensuite transformé en un déplacement d'un clapet équipé de son ressort de rappel. Ce second exemple de vanne est illustré dans la demande de 25 brevet DE 10205518 (A1). Ce brevet est basé sur l'utilisation de disque conique à retournement pour vanne thermostatique dont le titre original est : « Thermostatic valve for controlling oil flow for IC engine has bimetallic strip which opens valve cone when temperature reaches predetermined value." 30 Ce second exemple comporte l'inconvénient de devoir faire intervenir l'ajout d'une seconde vanne de pilotage dans la mesure où des architectures de vannes commandées se combinent avec l'utilisation de disque conique à retournement. Dans les applications de moteurs d'avions, un inconvénient est celui de la minimisation du nombre de lignes du calculateur moteur ce qui ne peut être assuré lors de l'utilisation d'une pluralité de vannes. Toutes les solutions existantes comportent des inconvénients dès s lors qu'une fonction thermostatique doit être intégrée dans une vanne. Il peut s'agir d'un manque de fiabilité de l'élément thermostatique ou encore d'une complexité de l'architecture nécessitant l'utilisation d'une pluralité de vannes. RESUME DE L'INVENTION 10 L'invention permet de résoudre les inconvénients précités. L'invention a pour objet un dispositif actionneur pouvant être une vanne. Le dispositif actionneur comprend : 15 - une partie fixe formant un bâti comportant une entrée destinée à recevoir un fluide, une sortie principale et une seconde dite « de prélèvement » et des moyens de rappel permettant d'exercer une poussée mécanique sur une partie mobile ; - une partie mobile comportant : 20 o un clapet évoluant en translation entre une position d'ouverture de la sortie de prélèvement et une position de fermeture de la dite sortie sous l'effet de la poussée mécanique ; - un dispositif thermostatique comprenant un disque conique de 25 retournement, le retournement du disque au-delà d'une température critique connue, entrainant le clapet dans sa position de fermeture ; - un dispositif de commande permettant la génération d'une force de maintien du clapet, le dispositif de commande pouvant être 30 piloté de manière à ce qu'en dessous de la température critique, l'ouverture ou la fermeture du clapet résulte du bilan des forces entre la force de maintien et la poussée mécanique. La force de maintien peut-être une force électromagnétique qui permet de retenir le clapet en position d'ouverture. La force de maintien s'oppose alors à la poussée mécanique. Un avantage technique ce cette solution est que le retournement s du disque a lieu pour une température donnée précise dont avec peu de disparité dans la marge d'erreur. De surcroit, la température critique de retournement peut être facilement paramétrée, notamment par un choix de disque conique à retournement adapté. Le diamètre intérieur ou extérieur du disque, son épaisseur ou les matériaux constituant les deux couches 10 peuvent être choisies de manière à adapter une configuration à un cas d'usage. Avantageusement, la poussée mécanique est exercée par au moins un ressort sous l'effet d'une force de rappel. L'avantage de cette solution technique est qu'elle s'adapte à la 15 majorité des mécanismes déjà existants comportant un ressort de rappel et un clapet dans les vannes. Avantageusement, le clapet comprend un noyau, une tige et une bille de fermeture solidaire évoluant en translation dans sa position de fermeture soit sous l'effet de la poussée mécanique des moyens de rappel, 20 soit sous l'effet du retournement du disque au-delà de la température critique. Un avantage technique de cette solution est que le clapet peut comporter par exemple des pièces facilement disponibles dans le marché. 25 Avantageusement, le dispositif conique de retournement est solidaire d'une bague amovible autour de la tige du clapet et entrainant mécaniquement la bille dans une position de fermeture du clapet lorsque la température dépasse la température critique. Un avantage technique de cette solution est qu'une bague peut 30 être agencée et disposée facilement sur une tige. En conséquence, l'intégration mécanique de la solution est simplifiée. La bille est un mécanisme simple, peu onéreux et facilement intégrable. Avantageusement, la bille comprend un anneau solidaire de la bille, la bague entrainant ledit anneau sur une partie de sa surface lorsque le disque conique de retournement se retourne. Un avantage technique de cette solution est que l'anneau permet s d'augmenter la surface de contact avec la bague et optimise la transmission d'effort lors du déplacement du disque de retournement entrainant la translation du clapet. Avantageusement, le dispositif de commande est piloté par une consigne électrique permettant la génération d'un champ magnétique au 10 moyen d'un dispositif de bobinage, le noyau du clapet comprenant au moins pour une partie un matériau ferromagnétique, la force magnétique induite pouvant être supérieure à la poussée mécanique de manière à maintenir le clapet dans sa position ouverte en dessous d'une température critique. Un avantage technique de cette solution est qu'elle s'intègre bien 15 à un dispositif actionneur sans augmenter le volume d'un dispositif conventionnel. Le noyau étant en matériau ferromagnétique, il n'y a pas besoin d'insérer de pièces supplémentaires dans le clapet. Les bobines peuvent être simplement intégrées dans le bâti. Un autre avantage réside dans la simplicité de configuration à partir du choix d'un courant générant un 20 champ magnétique. Les intensités de forces magnétiques résultantes sont donc facilement réglables. Une variante du dispositif peut également être proposée. Cette variante concerne un dispositif de commande comprenant un dispositif de régulation hydraulique piloté par une commande hydraulique permettant 25 d'alimenter la chambre du ressort soit par la pression ambiante, c'est-à-dire une basse pression, soit par la pression de pilotage, correspondant à une haute pression. La différence de pression entre celle régnant dans la chambre côté clapet et celle côté chambre ressort permet de générer une poussée retenant le clapet et pouvant être supérieure à la poussée 30 mécanique de manière à maintenir le clapet dans sa position ouverte. Un avantage technique de cette solution est qu'elle permet de réduire la puissance électrique requise par l'utilisation d'un muscle hydraulique intermédiaire. Avantageusement, la commande hydraulique est soit une servovalve soit une valve de type solénoïde, également appelée un électrorobinet. Avantageusement, le bâti comprend une troisième sortie, dite de pilotage, le dispositif de commande prélevant soit la pression provenant de ladite sortie soit la pression ambiante de manière à ce que cette pression pilote l'entrée du dispositif actionneur. Un avantage technique de cette solution est qu'elle économise la production d'une énergie dite « muscle » puisque l'énergie utilisée hydrauliquement provient d'une sortie du dispositif actionneur lui-même. Le mécanisme peut donc être partiellement autoalimenté. Le dispositif conique de retournement est également solidaire d'une bague amovible autour de la tige du clapet et entraînant également mécaniquement la bille dans une position de fermeture du clapet lorsque la température dépasse la température critique. Une variante du dispositif de l'invention peut également être proposée, lorsque le dispositif conique de retournement permet d'agir sur un circuit électrique par une ouverture ou fermeture dudit circuit. Cette action sur le circuit permet de soit de supprimer une force magnétique, soit une force hydraulique lorsque la température dépasse la température critique, ce qui permet de fermer le clapet sous la simple poussée mécanique du ressort. Un avantage technique de cette solution est que cette technologie peut être facilement adaptable à un mécanisme existant puisque seul l'organe de commande est modifié. Un des principaux avantages de la présente invention est la réduction de lignes de code dans le calculateur. BREVES DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent : ^ figure 1A et 1B : un disque conique à retournement dans deux positions différentes selon la température ; ^ figure 2: un premier mode de réalisation d'une vanne de l'invention avec un dispositif de type électroaimant ; ^ figure 3 : le premier mode de réalisation, le disque à retournement ayant engagé la fermeture du clapet ; ^ figure 4 : un second mode de réalisation de l'invention avec un dispositif de commande hydraulique ; ^ figure 5 : un troisième mode de réalisation dans lequel le disque à retournement est intégré dans un dispositif de coupure de la commande électrique. DESCRIPTION Les figures ci-après illustrent différents modes de réalisation dans lesquels un disque conique à retournement est couplé électriquement ou mécaniquement à un dispositif actionneur tel qu'une vanne. Dans un premier mode représenté aux figures 2 et 3, le disque conique à retournement est intégré mécaniquement au clapet d'un dispositif actionneur dans lequel des moyens de génération d'une force électromagnétique sont utilisés pour maintenir le clapet ouvert en dessous d'une température critique. Dans un second mode de réalisation représenté à la figure 4, le disque conique à retournement est intégré mécaniquement au clapet d'un dispositif actionneur dans lequel des moyens de génération d'une force hydraulique sont utilisés pour maintenir le clapet ouvert en dessous d'une température critique. Dans un troisième mode de réalisation, le disque conique à retournement est intégré à un dispositif de commande électrique permettant le pilotage d'une force soit hydraulique, soit électromagnétique, par exemple en activant sa suppression au-dessus d'une certaine température. Chacun de ces modes est détaillé dans la description ci-après. Les figures 1A et 1B représentent, pour la bonne compréhension des modes de réalisation détaillés ci-après, le fonctionnement d'un disque conique à retournement. La figure 1A représente un disque conique à retournement, noté DCR dans la suite de la description, dans un premier état en dessous d'une certaine température, appelée « température critique ». La température critique du DCR est la température au-delà de laquelle le disque se retourne sous l'effet de l'augmentation de la température. Le DCR, noté 11 sur la figure 1, comprend deux couches superposées 100, 101 sensiblement circulaires qui forment un anneau dans un plan de coupe transversal (Oy, Oz) non représenté sur la figure 1. Dans l'espace, le DCR forme un cône annulaire dans l'espace qui peut être sensiblement arrondi sur sa surface. La surface du DCR forme une tôle qui peut être plus ou moins régulière. Selon les modes de réalisation, d'autres formes sont envisageables dans la mesure où l'effet de retournement du disque peut être autorisé sous l'effet d'un dépassement d'une température critique. Les deux couches 100, 101 superposées du DCR sont accolées et solidaires l'une de l'autre, de sorte qu'elles forment une unique pièce 11. Les deux couches 100, 101 restent accolées lors de toute utilisation dans le dispositif de l'invention. Les deux couches sont réalisées dans des matériaux différents ou des alliages ayant des taux de mélange différents de sorte que le coefficient de dilatation d'une première couche soit supérieur à celui d'une seconde couche. De manière préférentielle, selon l'axe OY représenté sur les figures 1A ou 1B du repère 103, si une convention permet de définir le DCR comme concave sur la figure 1A, alors le DCR selon le même axe est convexe sur la figure 1B à cause du retournement. En dessous d'une température critique, le DCR est alors défini comme concave et au-dessus de la température critique, il est défini comme convexe. Il s'agit ici de définir une convention et non de caractériser une forme structurelle d'une pièce mécanique. La figure 1B représente notamment le DCR dans un second état au-delà d'une température critique. Mécaniquement, le retournement du DCR résulte d'une force 102 s'exerçant sur toute la surface du DCR. Le retournement est engendré par la dilatation des deux couches comportant chacune un coefficient de dilatation différent et étant solidaires l'une de l'autre. Le retournement s'accompagne d'une force résultante linéaire dans la direction (Ox) qui a tendance à faire déplacer le disque dans le sens de l'axe (Ox) selon le mouvement représenté par les flèches 104 sous l'impulsion de ladite force résultante. La température critique est définie par une fonction qui dépend des matériaux utilisés de chaque couche, de l'épaisseur de chaque couche, des diamètres minimal et maximal de l'anneau que forme le DCR. Une température critique souhaitée peut donc être aisément paramétrée dans la mesure où les dimensions du DCR peuvent être adaptées à un cas d'usage 10 souhaité. Le dispositif actionneur de l'invention comprend une partie fixe formant un bâti comportant une entrée destinée à recevoir un fluide, une sortie principale et une seconde dite « de prélèvement » et une partie mobile évoluant dans le bâti entre deux positions. Une première position permet de 15 d'ouvrir la sortie de prélèvement et une seconde position permet de fermer la sortie de prélèvement. Dans la suite de la description, on parlera généralement d'une position ouverte pour signifier que la sortie de prélèvement est ouverte et une position fermée pour signifier que la sortie de prélèvement est fermée. La 20 sortie principale est constamment ouverte. La figure 2 représente le premier mode de réalisation du dispositif actionneur qui comporte un clapet, ce dernier étant dans une position ouverte. 25 Une vanne 1 comporte un électroaimant 6 commandé par un calculateur K. Le calculateur K comporte des moyens de sélection d'un courant E provenant d'un générateur 8, ledit courant permettant de gérer un champ magnétique 7 à partir d'une bobine 6. La bobine 6 est avantageusement comprise dans le bâti 10 de la 30 vanne 1 et est alimentée par le courant E provenant du calculateur K. Dans ce premier mode de réalisation, l'électro-aimant 6 comprend une tige équipée d'un clapet amovible en translation. La bobine 6 est susceptible de générer un champ magnétique permettant de générer une force électromagnétique maintenant la partie 35 mobilel3, formant le clapet qui comprend pour une partie un matériau -10- ferromagnétique, dans la première position, pour autant que la température soit située en dessous d'une température critique. Un ressort de rappel 9 permet de générer une force qui s'oppose s à un sens d'un mouvement de translation du clapet 13 qui évolue entre une position d'ouverture permettant d'ouvrir une sortie de prélèvement 3 et une position de fermeture permettant de fermer la sortie 3 et de « bypasser » le fluide entrant dans la vanne vers la sortie principale 4. La seconde position permet de laisser s'écouler une partie du 10 fluide vers la sortie de la vanne notée 3. Le ressort de rappel 9 permet de générer une force dite de « tarage ». Cette dernière exerce une force tendant à repousser le clapet vers sa seconde position de manière à obstruer la sortie de prélèvement 3. La seconde position, position fermée est soit obtenue par l'effort 15 du ressort en l'absence de force électromagnétique, soit par l'effort du disque de retournement lors de son retournement, effort dimensionné pour vaincre l'effort électromagnétique subsistant. Le dispositif actionneur de la figure 1 comprend un disque conique 20 à retournement 11, noté également DCR, qui est représenté dans un premier état lorsque la température est en dessous d'une température critique prédéfinie ou connue. Dans ce premier état, le DCR présente une surface concave face à la sortie de prélèvement 3. Au-delà de la température critique, le DCR se retourne et présente une surface convexe vers la sortie 25 de prélèvement, il est alors dans un second état. Selon la température, le DCR est dans le premier ou le second état. Dans une variante de réalisation, le DCR est fixé ou en appui sur une bague 17 qui coulisse librement en translation autour du clapet 13. Lorsque le DCR se retourne, une force d'entrainement a tendance à générer 30 un mouvement du DCR qui entraine en translation la bague 17 autour du clapet. Dans une variante de réalisation, le clapet comprend une bille 15 qui permet de fermer la sortie de prélèvement 3 en obstruant la sortie et une butée 5 qui permet d'augmenter la surface de contact entre la bague 17 et le 35 clapet 13. En outre, le clapet comporte une tige 16 autour de laquelle la -11- bague 17 peut être agencée de manière à coulisser le long de ladite tige 16. Le clapet comprend également un noyau qui comprend au moins pour une partie un matériau ferromagnétique réagissant au champ magnétique induit par la ou les bobine(s). La force de rappel du ressort et la force de maintien du champ magnétique s'opposent. Le courant E alimentant la bobine 6 peut être contrôlé de manière à générer une force magnétique souhaitée. Si la force magnétique n'est plus alimentée, le ressort de rappel repousse naturellement le clapet 13 vers la position de fermeture de la sortie de prélèvement. Si nous notons Tc la température critique, nous avons les cas suivants : - si T > Tc, le clapet ferme la sortie de prélèvement 3 car le DCR s'est retourné ; - si T < Tc, le clapet est dans une position qui dépend de la résultante des forces entre la force magnétique appliquée et la force de tarage exercée par le ressort. Lorsque la température est en dessous du seuil critique, la position du clapet résulte de l'équilibre entre la force de rappel du ressort et la force d'attraction magnétique existante ou non existante suivant l'état alimenté ou non alimenté de la bobine. En conclusion, pour une température inférieure au seuil prédéfini défini par la température critique, l'alimentation de la bobine pilote l'ouverture et la fermeture du débit du liquide prélevé à la sortie de prélèvement. La figure 3 représente la vanne dans laquelle le DCR s'est retourné, la température ayant dépassée le seuil de la température critique. La vanne est dans une position dans laquelle le fluide entrant au niveau de l'entrée 2 est intégralement traversant vers la sortie principale 4. Aucune partie du fluide n'est prélevée par la sortie 3. -12- La figure 4 représente un second mode de réalisation dans lequel la force générée pour piloter l'ouverture ou la fermeture du clapet en dessous de la température critique n'est plus une force magnétique mais une force hydraulique. Une force hydraulique est générée par une différence de pression entre une entrée 34 située en amont du clapet et la sortie du dispositif actionneur 1 prise au niveau de la sortie 4 ou à n'importe quel point de la cavité située en aval du clapet avant l'évacuation du fluide. Dans la figure 4, l'entrée principale 2 du fluide est représentée en to bas de la figure et à proximité de la sortie principale 4. Bien entendu, toute autre disposition équivalente est possible dans ce mode de réalisation. Lorsqu'aucune force hydraulique n'est générée autre que celle générée par le débit du fluide au niveau de l'entrée principale 2, cette dernière s'oppose naturellement à la force de tarage du ressort 9. En effet, 15 l'entrée 2 étant située en aval du clapet, la force hydraulique issue du débit principal tend à s'opposer à la force de tarage du ressort. La différence de pression peut être obtenue par l'introduction d'un fluide à un débit adapté à l'entrée 34 du dispositif actionneur 1. La différence de pression entre l'entrée du bâti 34 et la sortie principale 4 génère une 20 poussée entrainant le clapet vers la position de fermeture. Un dispositif de commande électrique pilote hydrauliquement un dispositif de régulation hydraulique. Dans le mode de réalisation de la figure 4, la commande est hydraulique. 25 Le fluide 33 introduit à l'entrée du dispositif actionneur 1, peut provenir d'un dispositif de régulation hydraulique adapté tel qu'une vanne de pilotage pilotée par un solénoïde 30 ou une servovalve. Dans une variante de réalisation, une tige coulisse à l'intérieur d'un tiroir équipé du disque de retournement. 30 Une commande électrique ou magnétique permet de piloter le dispositif de régulation hydraulique de manière à contrôler la pression entrante, selon les cas : pouvant être une basse pression ou une haute pression, à l'entrée 34. En conséquence, une force hydraulique peut être générée de manière à obtenir la fermeture ou l'ouverture du clapet suivant 35 l'état d' équilibre des forces résultantes entre la force de tarage du ressort et -13 la force hydraulique résultante de la différence de pression entre l'aval et l'amont du clapet. Dans un mode de réalisation amélioré, le pilotage hydraulique en 5 fermeture du clapet 13 est obtenue par la pression prélevée par l'intermédiaire d'une sortie 31, dite sortie de pilotage. Par contre le pilotage hydraulique en ouverture du clapet 13 est obtenu par la pression ambiante Un avantage de cette solution est de récupérer une partie de l'énergie du fluide en sortie du dispositif actionneur 1 de manière à 10 commander le mouvement du clapet 13. Le prélèvement de la pression 3 à la sortie du dispositif actionneur 1 peut également servir à piloter le dispositif de régulation hydraulique pour obtenir la fermeture du clapet. Le clapet, le ressort, le dispositif de régulation 15 hydraulique 30 ou 30' ainsi que l'ouverture de pilotage 31 peuvent être adaptés pour dimensionner un équilibre des forces hydraulique facilement pilotable à partir d'une commande électrique externe. Toujours avec la même notation Tc représentant la température critique du DCR, nous avons les cas suivants : 20 - si T > Tc, le clapet ferme la sortie de prélèvement 3 car le DCR s'est retourné ; - si T < Tc, le clapet est dans une position qui dépend de la résultante des forces entre la force hydraulique obtenue à partir du dispositif de régulation hydraulique et la force de 25 tarage exercée par le ressort. La figure 5 représente un troisième mode de réalisation de l'invention dans lequel le disque à retournement est intégré dans le dispositif de commande du dispositif actionneur 1. 30 Le dispositif de commande 42 comprend par exemple un DCR qui est agencé de manière à engager le mouvement d'une tige 16' d'un composant mobile 13'. Lorsque la température dépasse la température critique le DCR se retourne et entraine un déplacement du composant mobile 13'. Le 35 composant mobile 13' active ou désactive une commande électrique E au niveau d'un interrupteur 43 selon l'implémentation de la solution. -14- Le courant transmis lorsque l'interrupteur 43 est fermé forme une consigne électrique pilotant un dispositif électromagnétique ou un dispositif de régulation hydraulique. Ces deux dispositifs sont représentés sur la figure 5 respectivement par les notations ER désignant par exemple un électrorobinet pour l'injection d'un fluide modifiant la pression à l'intérieur du dispositif actionneur via l'entrée de pilotage 34 et EA désignant un électroaimant susceptible de générer une force électromagnétique. Ces deux dispositifs peuvent être utilisés de manière alternative, néanmoins ils sont tous deux représentés sur la figure 5. L'entrée de pilotage 34 permet d'introduire un fluide de manière à générer une différence de pression en aval et en amont du clapet 13 de manière à générer une force résultante hydraulique permettant de déplacer le clapet vers la sortie 3 de manière à l'obstruer. Lorsqu'aucun fluide de régulation n'est introduit dans l'entrée 34, alors le clapet est en position d'ouverture, la force de tarage du ressort et la force induite par la pression du fluide provenant de l'entrée 2 en aval du clapet permet de maintenir ce dernier en équilibre. Dans une variante de réalisation, le DCR peut être associé à un micro-switch qui permet le retournement et agit sur le circuit électrique par une coupure ou une fermeture du circuit. Le micro-switch permet de piloter par exemple l'alimentation du solénoïde ou de la servovalve si un dispositif ER est utilisé ou l'alimentation d'une bobine si un dispositif EA est utilisé. En absence de force hydraulique ou magnétique générée par un dispositif de commande 42, le ressort déplace le clapet 13 vers la position de fermeture d'une sortie de prélèvement 32. Lorsque la température est inférieure à la température critique de retournement, il n'y a pas de coupure du circuit d'alimentation par le microswitch. La position du clapet dépend de l'état alimenté ou non alimenté de la bobine lorsqu'un dispositif de type EA ou ER. Un débit d'entrée 2 suit un canal vers une sortie principale 4. Lorsque le clapet 13 est en position ouverte, la sortie de prélèvement 3 permet de d'acheminer une partie du -15- fluide s'écoulant dans le dispositif actionneur 1 vers une autre conduit non représenté. Ce mode de réalisation peut être combiné au second mode de la s figure 4 dans lequel une partie du fluide en aval du clapet était prélevé et piloté par un dispositif de régulation hydraulique de type EA par exemple. L'invention comporte de nombreux avantages, notamment l'invention permet de limiter les risques de fuites grâce à l'absence de fluide 10 supplémentaire. En outre, l'invention permet d'obtenir un gain d'encombrement notamment grâce à la suppression des constituants de l'enceinte comprenant le liquide ou gaz supplémentaire Enfin, l'invention permet également de diminuer l'encombrement système grâce au remplacement de deux vannes par une seule vanne qui 15 assure fonctionnellement les rôles des deux vannes utilisées dans l'art antérieur. Ce gain est obtenu tout en réduisant au maximum les commandes du calculateur, également appelé FADEC selon certains produits. Notamment, une seule commande est nécessaire pour activer la vanne parmi toutes ses configurations possibles. 20 Cet avantage confère une robustesse et une simplicité accrue du système dans lequel la vanne de l'invention est intégrée | Le dispositif actionneur (1) comprend : . une partie fixe formant un bâti (10) comportant une entrée (2) destinée à recevoir un fluide, une sortie principale (4) et une sortie de prélèvement (3) et des moyens de rappel (9) permettant d'exercer une poussée mécanique sur une partie mobile ; . une partie mobile comportant un clapet (13) évoluant entre une position d'ouverture et une position de fermeture; . un dispositif thermostatique comprenant un disque conique de retournement (11), le retournement du disque au-delà d'une température critique connue entrainant le clapet (13) dans sa position de fermeture ; . un dispositif de commande (30, 42, (K, 8, 6)) permettant la génération d'une force de maintien du clapet, le dispositif de commande pouvant être piloté de manière à ce qu'en dessous de la température critique, l'ouverture ou la fermeture du clapet résulte de l'équilibre entre la force de maintien et la poussée mécanique. | 1. Dispositif actionneur (1), caractérisé en ce qu'il comprend : - une partie fixe formant un bâti (10) comportant une entrée (2) destinée à recevoir un fluide, une sortie principale (4) et une seconde sortie (3) dite « de prélèvement » et des moyens de rappel (9) permettant d'exercer une poussée mécanique sur une partie mobile ; - une partie mobile comportant : o un clapet (13) évoluant en translation entre une position d'ouverture de la sortie de prélèvement (3) et une position de fermeture de la dite sortie (3) sous l'effet de la poussée mécanique ; - un dispositif thermostatique comprenant un disque conique de retournement (11), le retournement du disque au-delà d'une température critique connue, entrainant le clapet (13) dans sa position de fermeture ; - un dispositif de commande (30, 42, (K, 8, 6)), permettant la génération d'une force de maintien du clapet, le dispositif de commande pouvant être piloté de manière à ce qu'en dessous de la température critique, l'ouverture ou la fermeture du clapet résulte du bilan des forces entre la force de maintien et la poussée mécanique. 2. Dispositif actionneur selon la 1, caractérisé en ce que la poussée mécanique est exercée par au moins un ressort (9) sous l'effet d'une force de rappel. 3. Dispositif actionneur selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le clapet comprend un noyau, une tige (16) et une bille (15) de fermeture solidaire évoluant en translation dans sa position de fermeture soit sous l'effet de la poussée mécanique desmoyens de rappel (9), soit sous l'effet du retournement du disque (11) au-delà de la température critique. 4. Dispositif actionneur selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif conique de retournement (11) est solidaire d'une bague (17) amovible autour de la tige du clapet (13) et entrainant mécaniquement la bille (15) dans une position de fermeture du clapet (13) lorsque la température dépasse la température critique. 5. Dispositif actionneur selon la 4, caractérisé en ce que la bille comprend un anneau solidaire (5) de la bille (15), la bague (17) entrainant ledit anneau (5) sur une partie de sa surface lorsque le disque conique de retournement (11) se retourne. 6. Dispositif actionneur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de commande (30, 42, (K, 8, 6)) est piloté par une consigne électrique (E) permettant la génération d'un champ magnétique (7) au moyen d'un dispositif de bobinage (6), le noyau du clapet (13) comprenant au moins pour une partie un matériau ferromagnétique, la force magnétique induite pouvant être supérieure à la poussée mécanique de manière à maintenir le clapet (13) dans sa position ouverte. 7. Dispositif actionneur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de commande (30, 42, (K, 8, 6)) comprend un dispositif de régulation hydraulique (30) piloté par une commande hydraulique permettant d'introduire un fluide à un pression donné à l'entrée (34) du dispositif actionneur (1), la différence de pression entre l'entrée (34) du bâti et la sortie principale (4) générant une poussée retenant le clapet (13) et pouvant être supérieure à la poussée mécanique de manière à maintenir le clapet (13) dans sa position ouverte. 8. Dispositif actionneur selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de régulation hydraulique est une servovalve., 18 9. Dispositif actionneur selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de régulation hydraulique est une valve de type solénoïde. 10. Dispositif actionneur selon l'une quelconque des 8 à 9, s caractérisé en ce que le bâti comprend une troisième sortie (31), dite de pilotage permettant à la commande hydraulique de piloter la fermeture du clapet (13) lorsque la pression est prélevée à la troisième sortie (31) et pilotant l'ouverture du clapet (13) par le prélèvement d'une pression ambiante. 10 11. Dispositif actionneur selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que le dispositif conique de retournement (11) permet d'agir sur un circuit électrique du dispositif de commande (42, 13', 16') par une ouverture ou fermeture dudit circuit de manière à 15 générer une force soit magnétique soit hydraulique permettant de fermer le clapet (13) lorsque la température dépasse la température critique. 20 12.Vanne comprenant un dispositif actionneur selon l'une quelconque des précédentes. | F,G | F16,G05 | F16K,G05D | F16K 31,G05D 23 | F16K 31/64,F16K 31/56,G05D 23/10 |
FR2978840 | A1 | STUDIO DE PHOTOGRAPHIE AVEC MECANISME D'ENTRAINEMENT DE PLATEAU TOURNANT | 20,130,208 | La présente invention concerne de manière générale un studio de photographie, et plus particulièrement un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Dans l'art conventionnel, pour prendre une image 2D d'un plan sans ombre, la lumière est projetée de l'arrière d'une surface incurvée d'une plate-forme plastique translucide épaisse (par exemple plus de 1 cm) capable de porter le poids d'un objet photographié pour prendre des images sans ombre. Néanmoins, la plate-forme plastique translucide épaisse (comme cela est illustré sur la figure 1) est difficile à constituer et a une transmittance de lumière inférieure, ce qui engendre des problèmes de gaspillage d'énergie et de mauvais résultats dans la prise d'images sans ombre. En outre, pour prendre une image 3D stéréoscopique sans ombre, il est connu d'utiliser le système illustré sur la figure 2, dans lequel un moteur 1 entraîne directement, par le biais d'un arbre relié 2, un plateau rond transparent ou translucide 3 pour le faire tourner ou le freiner. De plus, une pluralité de rouleaux 4 sont placés sous le fond pour supporter le plateau rond 3, qui est incorporé à une plaque plastique translucide incurvée 5. Néanmoins, puisque la planéité entre la plaque plastique translucide incurvée 5 et le plateau rond 3 n'est pas parfaite ou puisque l'arbre 2 et les rouleaux 4 sous le fond de la plaque plastique translucide incurvée 50 sont également faiblement visibles, le résultat de la prise d'images sans ombre est plus mauvais. RESUME DE L'INVENTION La présente invention concerne un studio de photographie ou un boîtier lumineux, qui peut être utilisé pour prendre une image 2D plane ou 3D stéréoscopique sans ombre, avec un fond complètement blanc, pour omettre le processus de suppression de fond. Spécifiquement pour une image 3D stéréoscopique constituée à partir d'un grand nombre d'images 2D planes, l'application d'un tel studio de photographie ou d'un tel boîtier lumineux permet de faire de grandes économies sur le processus de suppression de fond. La présente invention concerne également la prise d'une image 3D stéréoscopique sans ombre en utilisant le studio de photographie ou le boîtier lumineux susmentionné s'accompagnant d'un plateau rond de verre transparent, d'un plateau rond de plastique transparent ou d'un plateau rond de plastique translucide, pour réduire une situation de glissement lorsqu'un mécanisme d'entraînement de plateau tournant entraîne le plateau rond pour qu'il commence à tourner ou pour qu'il s'arrête de tourner. Il est donc possible de déterminer chaque angle différent de prise de vue avec plus de précision, et par conséquent l'image 3D stéréoscopique composée est beaucoup plus régulière. La présente invention propose une plate-forme multicouche capable de prendre une image 2D plane. Dans une telle plate-forme multicouche, une plaque de verre ou de plastique transparente plus épaisse (par exemple 5 mm) est utilisée comme plaque de base, et une plaque de plastique translucide plus mince incurvée (par exemple 2 mm), qui peut être formée en étant manuellement pliée à partir d'une plaque plane ou formée directement par moulage par injection de plastique, est disposée sur la plaque de base, de manière à former une plate-forme multicouche de grande transmission de lumière. La plaque de plastique translucide incurvée recouvrant la plaque de verre ou de plastique transparente plus épaisse peut éviter de montrer les éléments au-dessous de celle-ci, et la plaque de verre de plastique transparente plus épaisse peut porter le poids d'un objet photographié. De plus, la présente invention propose un mécanisme d'entraînement de plateau tournant pour prendre une image 3D stéréoscopique. Dans un tel mécanisme d'entraînement de plateau tournant, une source motrice (par exemple, un moteur) entraîne une poulie de synchronisation réglée avec au moins deux poulies de synchronisation par une courroie de synchronisation ou entraîne un ensemble d'engrenages avec au moins deux engrenages ou un grand engrenage pour le faire tourner par un autre petit engrenage. L'ensemble de poulies de synchronisation ou l'ensemble d'engrenages est en contact avec une surface latérale du plateau rond de verre ou de plastique transparent à plusieurs points (au moins deux points) ou avec une surface latérale du grand engrenage, de manière à effectuer un démarrage ou un freinage synchrone de la rotation de la plaque ronde ou du grand engrenage afin d'éviter tout glissement susceptible de se produire avec un seul point de contact régulier. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 illustre une vue latérale d'une plate-forme avec une plaque de plastique translucide incurvée épaisse selon l'art antérieur. La figure 2 illustre une vue schématique d'une plaque de plastique translucide 10 incurvée incorporée à un plateau tournant selon l'art antérieur. La figure 3 illustre une vue latérale d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. 20 La figure 5 illustre une vue en coupe transversale d'un point de contact entre un plateau rond de verre et un mécanisme d'entraînement de plateau tournant d'un studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. 25 La figure 6 illustre une vue de l'avant d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un 30 mécanisme d'entraînement mis en pratique en utilisant un petit engrenage pour entraîner un grand engrenage de transmission de lumière selon un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un 35 mécanisme d'entraînement mis en pratique en utilisant un petit engrenage pour 15 entraîner un raccord annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière s'adaptant autour d'un plateau rond de transmission de lumière selon un autre mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PRISES EN EXEMPLE Il va être fait référence ci-après à des modes de réalisation spécifiques de la présente invention. Des exemples de ces modes de réalisation sont illustrés sur les dessins annexés. Bien que l'invention soit décrite en relation avec ces modes de réalisation spécifiques, il faut bien comprendre qu'elle n'est pas limitée à ces modes de réalisation. En fait, des variantes, des modifications et des équivalences sont dans le périmètre de l'invention comme cela est défini par les revendications annexées. Dans la description ci-après, de nombreux détails spécifiques sont présentés pour apporter une compréhension complète de la présente invention. La présente invention peut être mise en pratique sans une partie ou l'intégralité de ces détails spécifiques. Dans d'autres cas, des opérations de processus bien connues ne sont pas décrites en détail pour ne pas alourdir inutilement ou obscurcir le présent exposé. La figure 3 illustre une vue latérale d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 n'illustre que les composants principaux de la présente invention, une structure principale du studio de photographie se composant de cadres d'aluminium 6 à 21. Une plaque de verre transparente 22 est insérée dans un cadre d'aluminium 23 depuis un côté du cadre d'aluminium 23, et un bord avant et un bord arrière de celle-ci sont respectivement maintenus par les cadres d'aluminium 24 et 15. En outre, une plaque de plastique translucide 25 d'épaisseur plus mince est insérée dans un cadre de guidage 26, un bloc de guidage 27 et le cadre d'aluminium 23 depuis un sommet du cadre de guidage 26 pour former une surface incurvée, et une partie horizontale de la plaque 25 recouvre le sommet de la plaque de verre transparente 22. De plus, un bord avant et un bord arrière de la plaque de plastique translucide pliée 25 sont maintenus respectivement par une plaque de fixation en L 28 et par le cadre d'aluminium 24. Par ailleurs, les sommets des plaques de maintien de lampe 29, 30 et 31 sont tous pourvus d'une pluralité de supports de lampe (non représentés) et d'une pluralité de lampes (non 2978840 -5 représentées). Il est ainsi possible d'obtenir une image sans ombre lorsque l'objet photographié est placé sur la plaque de plastique translucide 25 pour prendre une image 2D plane. 5 En d'autres termes, une plate-forme multicouche du présent mode de réalisation se compose de la plaque de plastique translucide incurvée 25 et de la plaque de verre transparente 22 (ce qui peut être remplacé par une plaque de plastique transparente incurvée). Comme illustré sur la figure 3, la plaque de plastique translucide incurvée 25 comporte une partie horizontale, une partie verticale et une 10 surface incurvée reliant la partie horizontale et la partie verticale. La partie horizontale est disposée sur un groupe d'éclairage de fond se composant de la plaque de maintien de lampe 29, des supports de lampe et des lampes disposées sur la plaque de maintien de lampe 29. De plus, la plaque de verre transparente 22 est disposée entre la partie horizontale et le groupe d'éclairage de fond, et elle est 15 constituée de plusieurs couches avec la partie horizontale. Par ailleurs, la surface incurvée et la partie verticale s'étendent de la partie horizontale à l'écart du groupe d'éclairage de fond, c'est-à-dire vers le haut. En outre, un groupe d'éclairage arrière se compose des plaques de maintien de lampe 30, 31 et des supports de lampe, ainsi que des lampes disposées sur les plaques de maintien de lampe 30, 31. Le 20 groupe d'éclairage arrière et le groupe d'éclairage de fond sont disposés du même côté de la plaque de plastique translucide 25, c'est-à-dire en bas à droite de la surface incurvée et à droite de la partie verticale. De plus, le plateau rond de transmission de lumière est disposé sur la partie 25 horizontale de la plaque de plastique translucide incurvée 25, et il est capable de porter l'objet photographié pour prendre une image 3D stéréoscopique. Dans le présent mode de réalisation, le plateau rond de transmission de lumière est illustré sous la forme d'un plateau rond de verre transparent 32. Néanmoins, dans d'autres modes de réalisation, le plateau rond de transmission de lumière peut être un 30 plateau rond de plastique transparent, un plateau rond de plastique translucide, un plateau rond de verre transparent recouvert d'un plateau rond de plastique translucide ou un plateau rond de plastique transparent recouvert d'un plateau rond de plastique translucide. Par conséquent, la lumière fournie par le groupe d'éclairage de fond traverse la plaque de verre transparente 22 et la plaque de 35 plastique translucide incurvée 25 en séquence lorsque le groupe d'éclairage de 2978840 -6 fond est allumé. II est ainsi possible d'obtenir une image 3D stéréoscopique sans ombre lorsque l'objet photographié est placé sur le plateau rond de verre transparent 32 pour prendre des images. 5 Chacune des colonnes 33, 34, 35 et 36 du présent studio de photographie est pourvue d'une lampe à l'intérieur de celle-ci pour l'éclairage pendant la prise d'images. En outre, un couvercle supérieur 37 est disposé sur le présent studio de photographie, et le couvercle supérieur 37 est fixé par des molettes rotatives 38, 39, 40 et 41. Par ailleurs, chacune des colonnes 33, 34, 35 et 36 est pourvue de 10 plaques de diffusion 42, 43, et ainsi de suite. Des plaques de recouvrement 44, 45 et 46 recouvrent les espaces respectivement de la surface supérieure et de la surface latérale du présent studio de photographie, chaque espace étant formé entre des cadres d'aluminium. Les roulettes 54, 55, 56 et 57 sont capables de supporter le poids de tout le studio de photographie ainsi que de permettre son 15 déplacement. La figure 4 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 n'illustre que les composants principaux de la 20 présente invention, une structure principale du studio de photographie se composant des cadres d'aluminium 6, 12, 14, 15, 17 et 48 à 53. La plaque de plastique translucide 25 est insérée entre les cadres de guidage 26 et 47. En outre, le plateau rond de verre transparent 32 est placé entre l'unité d'entraînement de plateau tournant 58 et l'unité de support de plateau tournant 59 depuis le côté 25 supérieur. Un châssis 60 de l'unité d'entraînement de plateau tournant 58 est fixé sur le cadre d'aluminium droit du présent studio de photographie en insérant des goupilles 61 et 62 dans le cadre d'aluminium et en vissant les molettes rotatives 63 et 64 dans le cadre d'aluminium. Des roulements à billes 65 et 66 sont disposés sur le châssis 60 et sont capables de supporter le plateau rond de verre transparent 32. 30 Une plaque de fixation 67 est fixée sur le châssis 60 et est soulevée par les montants 68, 69, 70 et 71. De plus, un moteur 72, un réducteur d'engrenage 73 et une chambre d'engrenage 74 sont disposés sur la plaque de fixation 67 et reliés par un accouplement 75. Le moteur 72 entraîne une poulie de synchronisation 76 disposée sur un arbre de sortie de la chambre d'engrenage 74 pour tourner, à 35 travers le réducteur d'engrenage 73, l'accouplement 75 et la chambre d'engrenage 2978840 -7 74. En outre, deux poulies de synchronisation 77 et 78 sont disposées sur le châssis 60 et adjacentes au plateau rond de verre transparent 32, alors que deux poulies de synchronisation 79 et 80 sont disposées sur la plaque de fixation 67, une courroie de synchronisation 81 concaténant les poulies de synchronisation 76, 77, 5 78, 79 et 80. Par ailleurs un ajusteur de tension 82 est capable d'ajuster une position horizontale de la poulie de synchronisation 80, ce qui permet de régler la tension de la courroie de synchronisation 81. Lorsque la poulie de synchronisation 76 est en rotation, la poulie de synchronisation 76 entraîne les poulies de synchronisation 77, 78, 79 et 80 pour qu'elles tournent simultanément, afin de 10 démarrer ou de freiner la rotation du plateau rond de verre transparent 32 à cause du fait que les bords supérieurs des poulies de synchronisation 77 et 78 sont directement en contact avec la surface latérale du plateau rond de verre transparent 32. De plus, une trame 83 est disposée sur l'autre arbre de sortie de la chambre d'engrenage 74 pour réguler un angle de rotation du plateau rond de verre 15 transparent 32. Dans les présentes, l'unité d'entraînement de plateau tournant 58 est assemblée individuellement sous forme de cartouche afin de faciliter son montage et son démontage. Des roulements à billes 85 et 86 sont disposés sur un châssis 84 de l'unité de 20 support de plateau tournant 59 et ils sont capables de supporter le plateau rond de verre transparent 32 avec les roulements à billes 65 et 66 de l'unité d'entraînement de plateau tournant 58. En outre, des pignons intermédiaires non alimentés 87 et 88 sont disposés sur l'unité de support de plateau tournant 59 et en contact direct avec les bords supérieurs du plateau rond de verre transparent 32. Chacun des 25 bords supérieurs des poulies de synchronisation 77 et 78 et des pignons intermédiaires 87 et 88 est incorporé à un anneau en caoutchouc pour être directement en contact avec la surface latérale du plateau rond de verre transparent 32. De plus, une plaque de fixation en L 93 est disposée sur le cadre d'aluminium, et une butée 94 est disposée sur le châssis 84. Après avoir dévissé les molettes 30 rotatives 91 et 92 situées sur les fentes de guidage 89 et 90, toute l'unité de support de plateau tournant 59 peut être poussée vers le plateau rond de verre transparent 32 en vissant la molette rotative 95 disposée sur la plaque de fixation en L 93, ce qui permet de régler la tension de contact entre les pignons intermédiaires 87, 88 et la surface latérale du plateau rond de verre transparent 32. Dans les présentes, 35 l'unité de support de plateau tournant 59 est assemblée individuellement sous 2978840 -8 forme de cartouche, ce qui permet de monter et de démonter rapidement l'unité de support de plateau tournant 59 et le châssis 84. De plus, des supports de lampe 96 et 97 sont disposés sur la plaque de maintien de 5 lampe 31, et une pluralité de lampes 98 sont disposées entre les supports de lampe 96 et 97. Chaque lampe comporte des connecteurs 99 et 100 pour brancher l'alimentation électrique, afin de constituer le groupe d'éclairage arrière susmentionné. Une plaque latérale 101 est insérée entre les deux colonnes 33, 34 sur un côté du présent studio de photographie. Chacune de l'unité d'entraînement 10 de plateau tournant 58 et de l'unité de support de plateau tournant 59 peut être recouverte d'un couvercle supérieur, afin de constituer individuellement une cartouche facilitant le montage et le démontage. A noter qu'un studio de photographie se composant de la plaque ronde de verre 15 transparente/de transmission de lumière 32, de l'unité d'entraînement de plateau tournant 58, du groupe d'éclairage arrière et du groupe d'éclairage de fond constitue un studio de photographie ouvert. Réciproquement, un studio de photographie se composant de la plaque ronde de verre transparente/de transmission de lumière 32, de l'unité d'entraînement de plateau tournant 58, du 20 groupe d'éclairage arrière, du groupe d'éclairage de fond, des colonnes 33, 34, 35 et 36 et de la plaque latérale 101 entre les colonnes constitue un studio de photographie fermé. La figure 5 illustre une vue en coupe latérale d'un point de contact entre un plateau 25 rond de verre et un mécanisme d'entraînement de plateau tournant d'un studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans le présent mode de réalisation, les roulements à bille 66 supporte le bord du plateau rond de verre transparent 32 depuis le fond. Un trou 102 est percé dans le châssis 60, deux paliers 103 et 108 30 sont insérés dans la poulie de synchronisation 78, et deux extrémités opposées des paliers 103 et 108 sont scellées sur un arbre d'axe 104 et sur un capuchon d'extrémité sans lui. Ensuite, une vis à douille hexagonale 106 et une vis à tête plate 107 sont respectivement vissées du fond et du sommet afin de fixer toute la poulie de synchronisation 78 sur le châssis 60. Par ailleurs, un anneau en 35 caoutchouc 109 renferme un bord supérieur de la poulie de synchronisation 78 pour 2978840 -9 augmenter les frottements entre le bord supérieur de la poulie de synchronisation 78 et la surface latérale du plateau rond de verre transparent 32. Par conséquent, le glissement au démarrage et au freinage du plateau rond de verre transparent 32 peut être réduit. La structure détaillée de la poulie de synchronisation 77 est 5 similaire à celle de la poulie de synchronisation 78, et sa description est dont omise dans les présentes. La figure 6 illustre une vue avant d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon un mode de réalisation de la présente 10 invention. La figure 6 n'illustre que les composants principaux de la présente invention, une structure principale du studio de photographie se composant de cadres d'aluminium 13, 14, 17, 19, 21, 48, 49, 52 et 114 à 119. Dans le présent mode de réalisation, les supports de lampe 96 et 97 sont disposés sur la plaque de maintien de lampe 31, et les lampes 98, 111, 112 et 113 sont disposées sur les 15 supports de lampe 96 et 97 de manière à constituer le groupe d'éclairage arrière décrit ci-dessus pour éclairer l'arrière-plan. Les supports de lampe 120 et 121 sont disposés sur la plaque de maintien de lampe 29, et une pluralité de lampes comme les lampes 122, sont disposées sur ceux-ci, afin de constituer le groupe d'éclairage de fond décrit ci-dessus pour éclairer le fond. Par ailleurs, deux extrémités des 20 lampes 122 comportent des connecteurs 123 et 124 pour brancher l'alimentation électrique. Les colonnes 33, 34, 35 et 36 sont disposées aux quatre coins du présent studio de photographie, et le couvercle supérieur 37 est disposé sur le sommet du présent studio de photographie, le couvercle supérieur 37 étant fixé sur les quatre colonnes 33, 34, 35 et 36 en utilisant les molettes rotatives 38, 39, 40 et 25 41, et la colonne 33 étant fixée sur un support 125 en utilisant une molette rotative 126. En outre, la plaque de verre transparente 22 et la plaque de plastique translucide 25 sont insérées entre les cadres d'aluminium 23 et 110, et le plateau rond de verre transparent 32 est disposé sur celles-ci. De plus, les roulettes 54, 55, 56 et 57 sont disposées aux quatre coins du fond du présent studio de 30 photographie, ce qui permet de porter le présent studio de photographie pour le déplacer. La figure 7 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement utilisant un petit engrenage pour entraîner un grand 35 engrenage de transmission de lumière selon un autre mode de réalisation de la 2978840 -10- présente invention. Les structures détaillées du présent mode de réalisation sont sensiblement similaires à celles du mode de réalisation précédent, si ce n'est que le présent mode de réalisation utilise un grand engrenage de transmission de lumière 135 à la place du plateau rond de verre 32 du précédent mode de réalisation et qu'il 5 utilise en outre de petits engrenage 137, 138 et 139 à la place des poulies de synchronisation 76, 77, 78, 79, 80 et des pignons intermédiaires 87, 88 du précédent mode de réalisation. La courroie de synchronisation 81 du précédent mode de réalisation est donc omise. 10 Le grand engrenage de transmission de lumière 135 peut être un grand engrenage de verre transparent, un grand engrenage de plastique transparent ou un grand engrenage de plastique translucide, ou il peut s'agir d'une combinaison d'un plateau rond de transmission de lumière et d'un raccord annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière autour du plateau rond de transmission de 15 lumière. Dans les présentes, un plateau rond de plastique translucide peut être utilisé pour recouvrir le grand engrenage de transmission de lumière 135. Dans le présent mode de réalisation, un moteur 140 entraîne un petit engrenage 137 disposé sur un arbre de sortie d'une chambre d'engrenage 143 pour le faire 20 tourner à travers un réducteur d'engrenage 141, un accouplement 142 et la chambre d'engrenage 143, de manière à entraîner le grand engrenage de transmission de lumière 135 pour qu'il tourne. En outre, les petits engrenages 137, 138 et 139 s'engrènent avec le grand engrenage de transmission de lumière 135 dans différentes directions, de manière à entraîner le grand engrenage de 25 transmission de lumière 135 pour qu'il tourne avec plus de stabilité et moins de glissement. Par ailleurs, un groupe d'éclairage de fond peut en outre être disposé sous le grand engrenage de transmission de lumière 135. En outre, le présent mode de réalisation peut comprendre une plate-forme 30 multicouche, la plaque de plastique translucide incurvée comportant une partie horizontale, une partie verticale et une surface incurvée reliant la partie horizontale et la partie verticale. Dans les présentes, la partie horizontale est disposée entre le groupe d'éclairage de fond et le grand engrenage de transmission de lumière 135, et la surface incurvée et la partie verticale s'étendent de la partie horizontale à 35 l'écart du groupe d'éclairage de fond. En outre, la plaque de verre transparente ou 2978840 -11- la plaque de plastique transparente est disposée entre la partie horizontale et le groupe d'éclairage de fond, et elle est stratifiée avec la partie horizontale. Par ailleurs, le présent mode de réalisation peut comprendre un groupe d'éclairage arrière adjacent à la surface incurvée et à la partie verticale et disposé du même 5 côté de la plaque de plastique translucide incurvée que le groupe d'éclairage de fond. La figure 8 illustre une vue de dessus d'un studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement utilisant un petit engrenage pour entraîner un raccord 10 annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière autour d'un plateau rond de transmission de lumière selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les structures détaillées du présent mode de réalisation sont sensiblement similaires à celles du mode de réalisation précédent, en dehors du raccord annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière. 15 Puisqu'il est difficile de constituer directement un engrenage de verre, le grand engrenage de transmission de lumière 135 du mode de réalisation précédent peut être remplacé par un plateau rond de transmission de lumière 145 constitué de verre et un raccord annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière 146 constitué de plastique qui s'adapte autour du plateau rond de 20 transmission de lumière 145 du présent mode de réalisation, ce qui réduit les coûts de fabrication du grand engrenage de transmission de lumière. Dans le présent mode de réalisation, le plateau rond de transmission de lumière 145 peut se composer d'au moins l'un d'un plateau rond de verre transparent, d'un plateau rond de plastique transparent et d'un plateau rond de plastique translucide, et le raccord 25 annulaire de plastique de grand engrenage de transmission de lumière 146 peut également être un raccord annulaire de grand engrenage de verre transparent ou un raccord annulaire de plastique de grand engrenage translucide. Par ailleurs, les fonctions et les avantages du présent mode de réalisation sont sensiblement similaires à ceux du précédent mode de réalisation, et leur description est omise 30 dans les présentes. En résumé, en utilisant la plate-forme multicouche proposée par la présente invention pour prendre une image 2D plane, la plaque de verre transparente ou la plaque de plastique transparente plus épaisse peut porter un objet photographié 35 plus lourd et avoir une plus grande transmittance de lumière. En outre, la plaque de 2978840 - 12 - plastique translucide incurvée recouvrant la plaque de verre transparent ou la plaque de plastique transparente qui est moins épaisse peut être utilisée comme arrière-plan afin d'éviter que les éléments situés sous la plaque de verre transparente ou sous la plaque de plastique transparente ne soient pris dans 5 l'image. Cela permet de faire davantage d'économies d'énergie tout en obtenant un meilleur résultat sans ombre grâce à l'utilisation de la plate-forme multicouche proposée par la présente invention pour prendre une image 2D plane. En fournissant de manière appropriée la lumière autour de l'objet photographié, les images sont générées avec des avantages comme un blanc pur, l'absence d'ombre 10 et l'élimination du besoin de suppression d'arrière-plan. Toutefois, un objet photographié plus lourd ne peut pas être porté en utilisant uniquement une plaque de plastique translucide incurvée moins épaisse. De plus, un plateau rond de verre transparent, un plateau rond de plastique 15 transparent ou un plateau rond de plastique translucide peut être disposé sur la plate-forme multicouche et la rotation du plateau rond susmentionné peut être commencée ou freinée de manière synchrone par les poulies de synchronisation avec au moins deux points de contact entre la surface latérale du plateau rond et les poulies de synchronisation. A noter que, auparavant, en prenant une image 3D 20 stéréoscopique, il était nécessaire de passer beaucoup de temps à la suppression de l'arrière-plan avant de composer la quantité significative d'images 2D planes générées de différents angles de prise de vue en un fichier d'image 3D stéréoscopique. Désormais, les glissements lorsque le plateau tournant est entraîné en rotation en utilisant le mécanisme d'entraînement de plateau tournant de la 25 présente invention sont réduits. Par conséquent, en utilisant le mécanisme d'entraînement de plateau tournant avec la plate-forme multicouche susmentionnée afin de prendre une image 3D stéréoscopique sans ombre, les angles de prise de vue peuvent être réglés plus précisément, ce qui permet de passer moins de temps à la suppression de l'arrière-plan. 30 Bien que des modes de réalisation spécifiques de la présente invention aient été décrits, l'homme du métier peut se rendre compte que d'autres modes de réalisation sont équivalents aux modes de réalisation décrits. Par conséquent, il faut bien comprendre que l'invention n'est pas limitée par les modes de réalisation 2978840 -13- spécifiques illustrés mais que l'invention n'est limitée que par le périmètre des revendications annexées | Studio de photographie avec mécanisme d'entraînement de plateau tournant, dans lequel le plateau tournant (32) est entraîné pour démarrer ou freiner par au moins deux poulies de synchronisation (77, 78) en contact avec le côté du plateau tournant, et les poulies de synchronisation (77, 78) sont entraînées de manière synchrone par une autre poulie de synchronisation (76) motorisée, par le biais d'une courroie de synchronisation (81). Au moins deux points de contact indirects sont donc formés entre la poulie de synchronisation (76) motorisée et le plateau tournant pour augmenter les frottements de contact afin d'éviter tout glissement lorsque la rotation du plateau tournant est démarrée ou freinée. Il est proposé en outre une plate-forme multicouche pour prendre des images sans ombre, qui comprend une plaque de verre transparente plus épaisse ou une plaque de plastique transparente plus épaisse recouverte d'une plaque de plastique translucide incurvée (25) plus mince et un groupe de lampes disposées dessous ou derrière la plate-forme multicouche. | 1. Studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant, comprenant : un plateau rond (32) de transmission de lumière pour porter un objet photographié ; une unité d'entraînement (58) de plateau tournant, comprenant : une pluralité de poulies de synchronisation (76-80); un moteur (72) raccordé à l'une des poulies de synchronisation (76); et une courroie de synchronisation (81), s'adaptant sur les poulies de synchronisation, au moins deux des poulies de synchronisation (77, 78) étant entraînées par la courroie de synchronisation (81) et en contact avec une surface latérale du plateau rond (32) de transmission de lumière au niveau des bords supérieurs de celles-ci, dans lequel le moteur (72) est capable d'entraîner la poulie de synchronisation (76) raccordée au moteur pour faire tourner la courroie de synchronisation (81), et par conséquent les poulies de synchronisation (77, 78) en contact avec la surface latérale du plateau rond (32) de transmission de lumière sont entraînées en rotation par la courroie de synchronisation afin de démarrer ou de freiner le plateau rond de transmission de lumière ; et un groupe d'éclairage de fond disposé sous le plateau rond (32) de transmission de lumière. 2. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 1, dans lequel le plateau rond (32) de transmission de lumière se compose d'au moins un plateau parmi: un plateau rond de verre transparent, un plateau rond de plastique transparent et un plateau rond de plastique translucide. 3. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 1 ou 2, comprenant en outre une plate-forme multicouche, dans lequel la plate-forme multicouche comprend : une plaque de plastique translucide incurvée (25), ayant une partie horizontale, une partie verticale et une surface incurvée reliant la partie horizontale et la partie verticale, dans lequel la partie horizontale est disposée entre le plateau 2978840 -15- rond (32) de transmission de lumière et le groupe d'éclairage de fond, et la surface incurvée et la partie verticale s'étendent de la partie horizontale à l'écart du groupe d'éclairage de fond ; et une plaque de verre transparente (22) ou une plaque de plastique 5 transparente disposée entre la partie horizontale et le groupe d'éclairage de fond, et stratifiée avec la partie horizontale. 4. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 3, comprenant en outre un groupe d'éclairage 10 arrière, dans lequel le groupe d'éclairage arrière est adjacent à la surface incurvée et à la partie verticale et est disposé du même côté de la plaque de plastique translucide incurvée (25) que le groupe d'éclairage de fond. 5. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau 15 tournant selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le studio de photographie est un studio de photographie fermé ou un studio de photographie ouvert. 6. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau 20 tournant selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel l'unité d'entraînement (58) de plateau tournant est assemblée individuellement sous forme de cartouche. 7. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau 25 tournant selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre une unité de support (59) de plateau tournant, dans lequel l'unité de support (59) de plateau tournant supporte le plateau rond (32) de transmission de lumière avec l'unité d'entraînement (58) de plateau tournant. 30 8. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 7, dans lequel l'unité de support (59) de plateau tournant comprend une pluralité de pignons intermédiaires (87, 88), et les pignons intermédiaires et certaines des poulies de synchronisation (77, 78) sont en contact avec la surface latérale du plateau rond (32) de transmission de lumière dans 35 différentes directions. 2978840 -16- 9. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 7 ou 8, dans lequel l'unité de support (59) de plateau tournant est assemblée individuellement sous forme de cartouche. 5 10. Studio de photographie avec un mécanisme d'entraînement de plateau tournant, comprenant : un grand engrenage (135) de transmission de lumière capable de porter un objet photographié ; 10 une unité d'entraînement de plateau tournant, comprenant : un petit engrenage (137) s'engrenant avec le grand engrenage de transmission de lumière ; et un moteur (140) se raccordant au petit engrenage (137), dans lequel le moteur est capable d'entraîner le petit engrenage pour le faire tourner afin de 15 démarrer ou de freiner le grand engrenage (135) de transmission de lumière ; et un groupe d'éclairage de fond disposé sous le grand engrenage (135) de transmission de lumière. 11. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau 20 tournant selon la 10, dans lequel le grand engrenage (135) de transmission de lumière est un grand engrenage de verre transparent, un grand engrenage de plastique transparent ou un grand engrenage de plastique translucide, ou est une combinaison d'un plateau rond (145) de transmission de lumière et d'un raccord annulaire de plastique de grand engrenage (146) de 25 transmission de lumière autour du plateau rond (145) de transmission de lumière. 12. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 11, dans lequel le grand engrenage (135) de transmission de lumière est en outre recouvert d'un plateau rond de plastique 30 translucide. 13. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon l'une quelconque des 10 à 12, comprenant en outre une plate-forme multicouche, dans lequel la plate-forme multicouche comprend : 2978840 -17- une plaque de plastique translucide incurvée, ayant une partie horizontale, une partie verticale et une surface incurvée reliant la partie horizontale et la partie verticale, dans lequel la partie horizontale est disposée entre le grand engrenage (135) de transmission de lumière et le groupe d'éclairage de fond, et la surface 5 incurvée et la position verticale s'étendent de la partie horizontale à l'écart du groupe d'éclairage de fond ; et une plaque de verre transparente ou une plaque de plastique transparente disposée entre la partie horizontale et le groupe d'éclairage de fond, et stratifiée avec la partie horizontale. 10 14. Studio de photographie avec le mécanisme d'entraînement de plateau tournant selon la 13, comprenant en outre un groupe d'éclairage arrière, dans lequel le groupe d'éclairage arrière est adjacent à la surface incurvée et à la partie verticale, et disposé du même côté de la plaque de plastique 15 translucide incurvée que le groupe d'éclairage de fond. | G | G03 | G03B | G03B 15,G03B 35 | G03B 15/06,G03B 35/00 |
FR2991090 | A1 | SYSTEMES ET PROCEDES DE TOPOGRAPHIE ET DE RECONSTRUCTION TRIDIMENSIONNELLE A PARTIR D’UN NUAGE DE POINTS ET SUPPORTS DE STOCKAGE INFORMATIQUE POUR CES SYSTEMES ET PROCEDES | 20,131,129 | s ms et rocédés de to soi a hie et de reconctruction tridimensionnelle à s de stocka informatique our ces systèmes et :rocéc s La présente invention concerne le domaine de la topographie, c'est-à- dire de la mesure précise (sans biais de représentation contrairement à la cartographie) de l'environnement (e.g., les terrains, les paysages urbains ou ruraux ou industriels, les fonds sous-marins, etc.). La présente invention concerne plus particulièrement un système et un procédé de reconstruction io tridimensionnelle (et d'extraction de caractéristiques techniques dans certains modes de réalisation) d'un environnement à partir de données représentatives d'au moins un nuage de points issus d'un relevé topographique dans l'environnement par un moyen de mesure par balayage d'onde. L'invention est particulièrement adaptée, mais pas limitée, aux 15 données telles que des données de type LIDAR (« Light Detection And Ranging » selon la terminologie anglo-saxonne) par exemple. D'une manière générale, l'invention s'applique à tout type de données représentatives d'un relevé de points d'un environnement réalisé par au moins un moyen de mesure par balayage d'onde. Un tel moyen de mesure par balayage d'onde 20 peut être un laser à balayage, un sonar, un radar (par exemple un géoradar) ou tout autre dispositif. La présente invention concerne également un système et un procédé de topographie mis en oeuvre directement dans l'environnement topographié. Dans les domaines de la cartographie et de la topographie, les 25 géomètres confectionnaient traditionnellement des plans de l'environnement, notamment de la voirie, à partir de mesures résultant de l'emploi de théodolite (instrument de géodésie complété d'un instrument d'optique, permettant de mesurer des angles dans les deux plans horizontal et vertical afin de déterminer une direction) et de GPS (« Global Positioning System » 30 selon la terminologie anglo-saxonne), généralement centimétrique (dont la précision est de l'ordre du centimètre). Les objets du plan étaient dessinés à partir des points relevés par ces appareils et la totalité des mesures nécessaires à la rédaction du plan étaient faites sur le terrain. On utilisera dans la présente indifféremment les termes de terrain ou d'environnement pour désigner l'objet du relevé topographique. Un nouveau procédé dans le domaine, connu sous le nom anglo- saxon de « mobile mapping » (cartographie ou topographie mobile, en français). Selon ce procédé, un véhicule embarque des moyens de relevé de points comprenant des moyens de mesure par balayage d'onde, tels que des scanners laser à balayage, comme par exemple 2 à 5 LIDAR, parfois associés à des moyens de capture d'images (tels que des caméras par exemple). Ce type de procédé présente de nombreux avantages, mais présente également des inconvénients car il génère des fichiers de données qui sont très volumineux, à la fois pour les nuages de points et les images enregistrées (de l'ordre de 300 Mo de données par heure). De plus, ce type de procédé pose le problème technique de la lisibilité des nuages de points qui s'avère être très délicate. En particulier, les fichiers volumineux nécessitent des capacités et des temps de traitement très importants, mais surtout, la reconstruction tridimensionnelle est difficile car les données récoltées représentent des nuages de points associés à divers types d'informations et répertoriés d'après les coordonnées spatiales des points et le temps auquel à été reçu le retour de l'onde émise pour les relever (retour laser dans le cas des LIDAR). D'autre part, il est connu dans l'art antérieur diverses solutions de relevés de points par des moyens de mesure par balayage d'onde, comme par exemple des sonars, des radars (géoradar en particulier) qui permettent tous de topographier un environnement en s'y déplaçant (éventuellement en profondeur comme dans le cas du géoradar par exemple) en relevant des nuages de points. De même, il existe divers types de relevés utilisant des moyens de mesure fixes (i.e., qui ne se déplace pas dans l'environnement) pour mesurer les variations topographiques d'un environnement ou objet topographié. Enfin, il existe également divers types de relevés utilisant des moyens de mesure en déplacement, mais dont le déplacement est contrôlé par rapport à l'objet ou l'environnement topographié (par exemple, à l'aide de rails ou d'autres systèmes de guidage), contrairement au « mobile mapping dans lequel le déplacement du véhicule est libre (dans la limite de ses capacités et dans la limite de l'exploitation des données qui peut être faite selon les trajets empruntés). Tous ces types de relevés posent généralement le problème du traitement du nuage de points ainsi obtenus pour obtenir une reconstruction tridimensionnelle fiable et fidèle (c'est-à-dire la plus proche de la réalité possible) et présentent en général au moins un des inconvénients détaillés ci-dessus. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution io permettant de réaliser une reconstruction tridimensionnelle à partir des relevés issus des techniques de l'art antérieur. La présente invention a donc pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de reconstruction tridimensionnelle permettant d'obtenir une reconstruction fidèle et/ou rapide 15 et/ou peu coûteuse en temps et/ou en capacités de calcul. Ce but est atteint par un procédé de reconstruction tridimensionnelle d'un environnement à partir de données représentatives d'au moins un nuage de points relevés par des moyens de mesure topographique par balayage d'ondes, le procédé étant mis en oeuvre dans un système 20 comprenant des moyens de traitement de données accédant à des moyens de mémorisation contenant lesdites données dont les points sont répertoriés au moins selon au moins un indice et leurs coordonnées spatiales dans un espace tridimensionnel, caractérisé en ce qu'il comporte : - une détermination, à partir du nuage de points, de sections 25 consécutives comprenant une pluralité de points consécutifs, classés selon au moins un des indices de chacun des points du nuage ; - une détermination, pour chacune des sections consécutives, d'une ligne polygonale joignant tous les points consécutifs de la section dans l'espace tridimensionnel ; 30 - une triangulation des bandes entre les lignes polygonales de chacune des sections consécutives, par au moins une avancée itérative de front de triangles successifs selon au moins une chronologie temporelle, chacun des fronts de triangles successifs étant définis, à partir d'un segment reliant un point de la ligne polygonale d'une section à un point de la ligne polygonale de la section suivante, en formant un triangle avec le point de l'une de ces deux lignes polygonales qui est le moins éloigné, en terme de distance dans l'espace tridimensionnel, de la ligne polygonale à laquelle il n'appartient pas, cette triangulation permettant d'obtenir une carte comprenant une pluralité de triangles dont les sommets sont formés par lesdits points des données. D'autres particularités et avantages de certains modes de réalisation Io de ce type de procédé sont détaillés dans la présente demande. De plus, la présente invention a pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de reconstruction tridimensionnelle permettant d'obtenir une reconstruction fidèle et/ou rapide 15 et/ou peu coûteuse en temps et/ou en capacités de calcul. Ce but est atteint par un système de reconstruction tridimensionnelle à partir de données représentatives d'au moins un nuage de points relevés par des moyens de mesure topographique par balayage d'ondes, comprenant des moyens de traitement de données accédant à des moyens de 20 mémorisation contenant lesdites données représentatives d'au moins un nuage de points répertoriés au moins selon au moins un indice et leurs coordonnées spatiales dans un espace tridimensionnel, caractérisé en ce que les moyens de traitement exécutent au moins un logiciel configuré pour la mise en oeuvre du procédé selon divers modes de réalisation de 25 l'invention. D'autres particularités et avantages de certains modes de réalisation de ce type de système sont détaillés dans la présente demande. D'autre part, les techniques de relevés présentent les inconvénients 30 de traitement difficiles des points répertoriés et posent souvent un problème de tri des données, qui aggrave la difficulté de traitement des nuages de points. La présente invention a donc pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de topographie qui s soit rapide et fiable, permettant d'obtenir une reconstruction fidèle et/ou rapide et/ou peu coûteuse en temps et/ou en capacités de calcul. Ce but est atteint par un procédé de topographie comprenant au moins un relevé de points par au moins un moyen de mesure par balayage d'onde scannant les points de l'environnement par un balayage déterminé Io dans un plan de l'espace tridimensionnel, ledit relevé répertoriant les points au moins selon au moins un indice et selon leurs coordonnées spatiales dans l'espace tridimensionnel, caractérisé en ce que le relevé fournit au moins un point de référence parmi les points relevés et que le procédé est mis en oeuvre par un système qui comporte des moyens de traitement de 15 données réalisant une acquisition de données représentatives des points relevés par le moyen de mesure et effectuant un tri desdites données, au cours de l'acquisition, en classant les points par ordre croissant d'au moins un indice, grâce au moins à une mémoire tampon permettant de stocker temporairement, en attendant le retour de l'onde pour un point d'un indice 20 donné, les points d'indice supérieur à cet indice donné, jusqu'à ce que le retour de l'onde soit reçu pour le point correspondant à cet indice donné et permette d'ordonner les différents points selon leur indice dans la mémoire tampon et/ou des moyens de mémorisation du système, ce tri au cours de l'acquisition des données permettant la mise en oeuvre du procédé selon 25 divers modes de réalisation de l'invention, en temps réel à partir de l'acquisition des données correspondant à au moins deux sections consécutives. D'autres particularités et avantages de certains modes de réalisation de ce type de procédé sont détaillés dans la présente demande. 30 De plus, la présente invention a pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de topographie qui soit rapide et fiable, permettant d'obtenir une reconstruction fidèle et/ou rapide et/ou peu coûteuse en temps et/ou en capacités de calcul. Ce but est atteint par un système de topographie comprenant au moins un moyen de mesure topographique par balayage d'onde scannant les points d'un environnement par un balayage déterminé dans un plan de l'espace tridimensionnel, et répertoriant les points au moins selon au moins un indice et selon leurs coordonnées spatiales dans l'espace tridimensionnel, Io caractérisé en ce que les moyens de traitement exécutent au moins un logiciel configuré pour la mise en oeuvre du procédé selon divers modes de réalisation de l'invention, au fur et à mesure de l'acquisition des données. D'autres particularités et avantages de certains modes de réalisation de ce type de système sont détaillés dans la présente demande. 15 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 montre une représentation schématique d'un exemple de 20 nuage de points obtenus par des moyens de mesure topographique par balayage d'onde, selon divers modes de réalisation ; - la figure 2 montre une représentation schématique d'un exemple d'une pluralité des sections déterminées à partir d'un nuage de points, avec la surface moyenne de chacune des sections et un point de référence, selon 25 divers modes de réalisation ; - la figure 3 montre une représentation schématique d'un exemple de lignes polygonales joignant tous les points de chacune des sections, selon divers modes de réalisation ; - la figure 4 montre une représentation schématique d'un exemple de 30 fronts de triangles successifs pour la triangulation des bandes entre les lignes polygonales des sections successives, selon divers modes de réalisation ; - la figure 5 montre une représentation schématique d'un exemple de carte de triangulation obtenue à partir des lignes polygonales sur un nuage de points, selon divers modes de réalisation ; - la figure 6 montre une représentation schématique d'un exemple de carte simplifiée obtenue à partir d'une carte de triangulation, selon divers modes de réalisation ; - la figure 7 montre une représentation schématique d'un exemple de suppression, lors de la simplification selon divers modes de réalisation ; - la figure 8 montre une représentation schématique d'un exemple d'optimisation, lors de la simplification selon divers modes de réalisation ; - la figure 9 montre un exemple de données représentatives d'un nuage de points, sous un format de type LAS ; - la figure 10 montre une représentation schématique d'un exemple d'optimisation, lors de la simplification selon divers modes de réalisation ; - la figure 11 montre une représentation schématique d'un système selon divers modes de réalisation ; - la figure 12 montre une représentation schématique d'un procédé selon divers modes de réalisation ; - la figure 13A montre un exemple de données représentatives d'un nuage de points correspondant au relevé d'un environnement par des moyens de mesure topographique, et sur la base de ces données, la figure 13B montre le résultat de la détermination des sections, la figure 13C montre le résultat de la triangulation et la figure 13D montre un agrandissement d'une portion de la figure 13C, les figures 13E et 13F montrent chacune le résultat de la détermination d'une caractéristique, respectivement, géométrique et physique, la figure 13G montre le résultat de la simplification et la figure 13H montre un agrandissement d'une portion de la figure 13G.30 La présente invention concerne un système et un procédé de reconstruction tridimensionnelle d'un environnement, ainsi qu'un système et un procédé de topographie. Ainsi, l'invention concerne la reconstruction tridimensionnelle (éventuellement avec l'extraction de caractéristiques techniques et/ou la détection d'au moins un élément) d'un environnement (ou d'un objet) à partir de données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) relevés par des moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes, mais l'invention concerne donc également le relevé topographique lui-même. io Les termes « moyens de mesure topographique par balayage à onde» sont utilisés dans la présente description dans leur acception signifiant qu'au moins un dispositif d'émission d'une onde balayant un champ permet de relever des points (et donc « mesurer la forme ») d'un objet ou un environnement. Ces termes ne doivent pas être interprétés de façon 15 limitative, et ne doivent pas notamment être interprétés comme étant limités à de la topographie au sens classique du terme (topographie de terrain) car la présente invention peut être mise en oeuvre sur un objet « topographié par des moyens de mesure par balayage d'onde se déplaçant autour de l'objet ou fixes par rapport à l'objet qui subit des variations de formes, sous 20 l'effet de contraintes par exemple (cas d'un barrage par exemple). Le terme environnement désigne tout type de lieu dont la topographie est relevée par ces moyens de mesure et ne doit pas être interprété de façon limitative et le terme objet désigne toute entité dont divers paramètres comme la forme (mais aussi la couleur, la réflectance, la chaleur ou tout autre paramètre ou 25 variation de paramètres au cours du temps) peuvent être mesurés par ces moyens de mesure. Comme mentionné dans le préambule de la présente demande, l'invention s'applique à tout type de données représentatives d'un relevé de points d'un environnement, réalisé par au moins un moyen de mesure par 30 balayage d'onde. Un tel moyen de mesure par balayage d'onde peut être un laser à balayage, un sonar, un radar (par exemple un géoradar) ou tout autre dispositif. La présente demande détaille divers modes de réalisation de l'invention en référant à l'exemple du procédé de « mobile mapping » mentionné dans le préambule, mais n'est pas limité à cette application particulière. En effet, l'invention peut s'appliquer à des moyens de mesure fixes ou à des moyens de mesure placés sur tout type de support en déplacement (par exemple véhicule roulant ou volant ou flottant, etc.) dans la mesure où la technologie de mesure par balayage d'onde est utilisée pour obtenir un nuage de points relevés dans l'environnement ou sur l'objet dont io on souhaite faire la reconstruction tridimensionnelle (i.e., « modélisation »). De plus, même dans le cas du mobile mapping, il est possible d'obtenir des degrés de précision variables en ce qui concerne les coordonnées spatiales des points, en allant d'une précision classiquement de l'ordre du mètre ou légèrement inférieure dans le domaine des systèmes 15 d'informations géographiques (GIS, pour l'anglais « geographic information system ») à une précision de l'ordre du centimètre pour la conception assistée par ordinateur (CAD, pour l'anglais « computer aided design »), en passant par une précision intermédiaire de l'ordre de la dizaine de centimètres pour certains systèmes intermédiaires. Pour la précision de type 20 GIS, il suffit d'un système global de navigation satellite (GNSS, pour l'anglais « global navigation satellite system ») différentiel (et de préférence d'un traitement en temps réel), alors que pour la précision intermédiaire, il faut en général un traitement ultérieur des données (« post-processing ») à partir des données fournies par une centrale à inertie, et de préférence des 25 stations de base pour le GNSS différentiel qui soient relativement proches, mais pour la précision de type CAD, de l'ordre du centimètre, il faut carrément l'ensemble de ces moyens (différentiel et inertiel) avec des stations de bases locales et un traitement précis de la localisation du moyen de mesure. Ainsi, selon le type de précision que l'on souhaite obtenir pour 30 l'environnement modélisé, on pourra prévoir un système de topographie intégrant, en plus des moyens de mesure par balayage d'onde, tout ou partie des moyens suivants : - Appareil(s) photo numérique ou caméra - GNSS (Global Navigation Satellite System) système de navigation à inertie (centrale à inertie) Instruments de mesure de distance Multiplexeur (synchronisation précise des dispositifs) - Récepteurs GNSS différentiel Logiciel de capture de données Pour précision, le Système de positionnement global différentiel (DGPS ou differential GNSS ou GPS différentiel) est une amélioration du GPS qui fournit une précision de localisation améliorée, à partir de 15 mètres GPS en précision nominale à environ 10 cm dans le cas des meilleures implémentations. Le DGPS utilise un réseau de stations de référence fixes, basés au sol pour diffuser la différence entre les positions indiquées par les systèmes de satellites et des positions connues fixes. Ces stations diffusent la différence entre les pseudo-distances (« pseudorange» selon la terminologie anglo-saxonne) aux satellites mesurées et réelles (calculées en interne), et les stations de réception peuvent corriger leurs pseudo-distances par la même quantité. Le signal de correction numérique est généralement diffusé localement sur un terrain grâce à des émetteurs de courte portée. Concernant les moyens de mesure par balayage d'onde, dans le cas du mobile mapping, on prévoit généralement des scanners laser à balayage, comme par exemple 2 à 5 LIDAR. Ces moyens de mesure sont souvent associés à des moyens de positionnement, comme par exemple 2 à 3 GPS, complétés ou non de moyens de correction du positionnement comme par exemple une centrale à inertie et/ou un système de DGPS (« Differential Global Positioning System » selon la terminologie anglo-saxonne). Les moyens de relevés comportent fréquemment des moyens de capture d'images, comme par exemple 2 à 8 caméras. En parcourant l'environnement à relever, ce véhicule effectue un scan et obtient une collection, dite « nuage de points », composée de points répertoriés par leurs coordonnées spatiales (par exemple de 500 à 1000 points par mètre carré), de préférence référencés temporellement pour la mise en oeuvre de la présente invention. Cette collection de point est éventuellement associée à une collection d'images géoréférencées (par exemple un point de vue tous les 2 mètres). Le terme « géoréférencé » désigne dans la présente demande le fait que l'on référence par des coordonnées spatiales, comme l'entend la définition générale de ce terme, mais de préférence que l'on référence Io également par au moins un indice, comme le temps par exemple, pour la mise en oeuvre par la présente invention. Il est connu dans l'art antérieur de corriger les coordonnées GPS des moyens de mesure au cours de leur déplacement pour obtenir des relevés précis de points dont les coordonnées mesurées sont transposables dans le système de coordonnées terrestre et 15 aucun détail ne sera fourni sur cet aspect dans la présente demande. Ensuite, à partir de ces données, un opérateur peut digitaliser des objets topographiques dans les images obtenues. La numérisation laser (ou les autres méthodes de relevé dans la portée de la présente invention) est un outil pour créer de l'information (c'est- 20 à-dire que les nuages de points ne sont pas un produit livrable). On peut grâce à ces outils, générer de l'information sur : - Capture de données pour l'imagerie spatiale : Données 3D, Numérisation laser + Imagerie, Prise en charge de toutes les fonctionnalités du logiciel, Options de nuages de points éparses ou denses. 25 - Capture de données GIS: Collecte de données pour les systèmes d'informations géographiques : extraction manuelle. Fonctions spécialisées et de productivité élevée (par exemple extraction automatisée des signes routiers). - Capture de données pour l'imagerie : Localisation de photos, 30 Capacité de traitement pour les systèmes d'informations géographiques : extraction manuelle. - Etudes: Contrôle de détection de cible, Enregistrement de nuages de points, détection d'arêtes, DEM (digital elevation model) / TIN (triangulated irregular network), LandXML export (un format de données spécialisé, contenant des données de mesures d'ingénierie civile et d'étude, communément utilisé dans le développement urbain ou rural et dans l'industrie du transport). - Signalisation: détection de signaux, détection de poteaux, détection de marquage, photogrammétrie / inventaire par scanner laser. - Chaussée: génération de mosaïque, rapport de défauts de la 10 chaussée, plans de coupes des routes. Pour précision, un réseau irrégulier triangulé (TIN) est une structure de données numérique utilisé dans un système d'information géographique (SIG) pour la représentation d'une surface. Un TIN est une représentation vectorielle de la surface terrestre physique ou fond de la mer, constitué de 15 noeuds et de lignes irrégulièrement réparties avec des coordonnées tridimensionnelles (x, y et z) qui sont disposés en un réseau de non-chevauchement des triangles. TIN sont souvent dérivées des données d'élévation d'un modèle de données tramées élévation numérique (DEM). Ainsi, la présente invention trouve de nombreuses applications dans 20 divers domaines. En particulier, l'invention permet une modélisation d'un environnement ou d'un objet, mais permet également de la détection d'éléments (à partir de formes ou de caractéristiques particulières) dans l'environnement ou sur l'objet. Par exemple, certains modes de réalisation de l'invention peuvent être utilisés pour caractériser les objets linéaires (arrêtes) 25 et les objets surfaciques qui décrivent l'environnement, notamment (de manière illustrative et non limitative) le paysage urbain de la rue : - les bordures de trottoir, les fils d'eau, la chaussée, les bordures des ilots de circulation, - des portes d'entrée, les seuils, les fenêtres des bâtiments bordant la rue, 30 - les affleurants des réseaux : - assainissement et égouts : tampons ronds ou carrés, avaloir, grille avaloir, etc. - gaz et électricité : coffrets de comptage, supports, câbles aériens, boîte de jonction au sol, etc. s - adductions d'eau : bouche à clé de vannes particulières, trame de visite, coffrets de comptage au sol, etc. - télécom : armoire de brassage, trappe des chambres de visite et de tirage, coffrets de raccordement au sol et en façade. Dans le mobile mapping, chaque laser génère un semblant de coupe 10 du terrain car il génère une pluralité de points relevés à l'intersection entre la surface de l'environnement et le plan de balayage du laser. Chaque coupe est généralement espacée de la précédente d'environ 2 à 5 cm selon la vitesse de déplacement du véhicule sur lequel sont embarqués les lasers (ces distances sont donc données à titre d'exemple illustratifs et non 15 limitatifs). À l'intérieur du champ, les points seront par exemple séparés de 2 à 3 cm et alignés, au bruit près, sur une ligne quasiment droite mais déformée en hélice dans le sens de la trajectoire du véhicule. Cependant, les données sont « désorganisées » et livrées sous forme de nuage de points dont le traitement délicat est facilité par divers modes de réalisation de la 20 présente invention. Ainsi, certains modes de réalisation de l'invention concernent un procédé de reconstruction tridimensionnelle d'un environnement à partir de données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) relevés 25 (mesurés, enregistrés) par des moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes. Ce procédé est généralement mis en oeuvre dans un système (1), par exemple tel qu'un ordinateur, comprenant des moyens de traitement de données (10), tels qu'au moins un processeur, accédant à des moyens de mémorisation (11), tels que des disques de stockage et/ou des 30 mémoires vives par exemple, contenant lesdites données (D) dont les points (Pu) sont répertoriés au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans un espace tridimensionnel. Comme expliqué précédemment, les moyens de mesure (12) sont généralement géoréférencés, c'est-à-dire que leurs coordonnées spatiales sont déterminées. De plus, comme certains modes de réalisation concernent des moyens de mesure en déplacement dans l'environnement ou par rapport à l'objet topographié, on peut entendre dans la présente demande le terme géoréférencement comme indiquant aussi un référencement temporel. De plus, les points relevés sont eux aussi géoréférencés, c'est-à-dire que leurs coordonnées spatiales sont déterminées par le relevé, mais on relève lo également le temps pour chacun des points, qu'il s'agisse d'un relevé par des moyens de mesure en déplacement ou non, car dans le cas de moyens de mesure (12) fixes, c'est justement le déplacement de l'environnement ou l'objet topographié qui est suivi au cours du temps. On notera néanmoins que si les données représentatives du relevé utilisent d'autres indices de 15 relevé, le référencement pourrait utiliser ces indices, comme détaillé ci-après. D'autre part, on notera que l'invention pouvant s'appliquer à une entité telle qu'un environnement ou un objet, le terme « environnement » utilisé dans la présente demande devra être interprété comme pouvant désigner un objet ou toute entité, à moins qu'il ne soit explicitement mentionné qu'il s'agit 20 uniquement d'un environnement (par exemple dans lequel les moyens de mesure se déplacent). Le procédé comporte de préférence: - une détermination (51), à partir du nuage de points (Pn), de sections (Sn) consécutives comprenant une pluralité de points (Pn) consécutifs, 25 classés selon au moins un des indices (IT, A, n) de chacun des points (Pn) du nuage ; - une détermination (52), pour chacune des sections (Se) consécutives, d'une ligne polygonale (LPn) joignant tous les points (Pn) consécutifs de la section (Sn) dans l'espace tridimensionnel ; 30 - une triangulation (53) des bandes (B) entre les lignes polygonales (LPn) de chacune des sections (S1, S2,...,Sn) consécutives, par au moins une avancée itérative de front de triangles (FTn) successifs selon au moins une chronologie temporelle (Ch), chacun des fronts de triangles (FTn) successifs étant définis, à partir d'un segment (ST) reliant un point (P1) de la ligne polygonale (LP1) d'une section (Si) à un point (P2) de la ligne polygonale s (LP2) de la section (S2) suivante, en formant un triangle (T) avec le point (Pu) de l'une de ces deux lignes polygonales (LP1, LP2) qui est le moins éloigné, en terme de distance (d) dans l'espace tridimensionnel, de la ligne polygonale (LP2, LP1) à laquelle il n'appartient pas, cette triangulation (53) permettant d'obtenir une carte (CT) comprenant une pluralité de triangles (T) 10 dont les sommets sont formés par lesdits points (Pu) des données (D). La figure 12 montre un exemple illustratif de succession de traitements qui peuvent être mis en oeuvre grâce à la présente invention, mais elle ne doit pas être interprétée de façon limitative car on comprendra de la présente demande que divers modes de réalisations peuvent comporter tout ou partie 15 des traitements illustrés sur cette figure 12. On comprend donc qu'à partir de données comprenant au moins un nuage, même dense, de points définis au moins par des coordonnées spatiales et au moins un indice (par exemple temporel), le procédé permet de générer une triangulation de l'espace de manière fiable et fidèle à la 20 répartition tridimensionnelle des points et ce, même si les points contenus dans les données (D) ne sont pas classés ou ordonnées, par exemple selon leur indice temporel ou leurs coordonnées spatiales. On notera néanmoins que le terme « nuage de points » est utilisé ici pour désigner un ensemble de points qui ne sont pas répartis de manière complètement aléatoire, comme 25 certaines acceptions générales ou mathématiques pourraient le laisser penser. Ici, les données (D) proviennent d'un relevé de points par des moyens de mesure à balayage périodique (utilisant des ondes, par exemple lumineuse ou sonore) et le nuage de points a une organisation, certes relatives à cause des temps de retour de l'onde, qui fait que les points sont 30 relativement ordonnés dans le plan du balayage (les positions successives scannées à chaque balayage) et par le trajet du balayage (la périodicité ou la direction du balayage) du moyen de mesure. Les figures 1 et 13A représentent des exemples de nuages de points (de l'ordre de 1 à 3 millions de points pour la figure 13A). En pratique, le procédé s'applique de préférence à des données de type LIDAR mais peut s'appliquer à divers types de mesures (laser ou sonar ou radar) et des données dans divers formats. Par exemple, les données de type LIDAR ont été acquises par au moins un laser scannant les points selon un balayage déterminé dans un plan de l'espace se déplaçant avec le laser dans l'espace tridimensionnel, selon un mode de déplacement référencé en coordonnées (géoréférencés, de préférence avec un GPS pour les coordonnées spatiales, mais l'invention io prévoit également au moins un référencement temporel). Les données pourront, à titre d'exemple préféré mais non limitatif, être de type .las (dont un exemple illustratif et non limitatif est montré en figure 9) car ce format est particulièrement adapté au relevé d'une pluralité de paramètres pour des points de l'espace. On cite par exemple le format .las qui est particulièrement 15 pertinent et largement utilisé, mais il est possible d'exploiter d'autres types de formats. Ces paramètres peuvent en particulier comporter, pour chaque point, des coordonnées spatiales, un indice temporel (comme le temps auquel le point est mesuré), un angle de balayage du moyen de mesure par balayage d'onde (laser par exemple), une intensité du retour de l'onde 20 comme la luminosité du retour laser par exemple (représentative de propriétés physiques de la surface à laquelle appartient le point), etc. En effet, à titre d'exemple, il est connu dans le domaine de la cartographie, ou de la topographie, des systèmes comprenant un véhicule équipé d'au moins un laser, au moins un moyen de mesure de coordonnées de l'émetteur laser 25 (GPS et/ou centrale à inertie) et au moins un moyen de mesure temporelle (temps GPS par exemple). Ce type de système, avec le véhicule en déplacement dans un environnement, permet au laser de scanner l'environnement puis d'enregistrer une représentation de celui-ci en répertoriant les points scannés par le laser d'après une pluralité de 30 paramètres tels que ceux décrits ci-dessus. Comme indiqué précédemment, les moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes peuvent par exemple être au moins un laser à balayage ou au moins un sonar ou au moins un radar ou tout type de moyens de mesure topographique qui balaye l'environnement à topographier avec des ondes (sonores ou lumineuses par exemple). Dans certains modes de réalisation, les points sont classés selon au s moins un indice pour déterminer des sections. En pratique, ces sections correspondent à un plan de balayage du moyen de mesure topographique. Malheureusement, les moyens de mesure connus relèvent des points et les données issues des relevés se présentent sous la forme de nuage de points qu'il faut pouvoir traiter. Comme l'invention s'applique à des relevés effectués Io par des moyens de mesure à balayage, il est avantageusement proposé de déterminer des sections qui correspondent aux plans de balayage successifs. Par exemple, un laser peut balayer l'environnement à 360° dans un temps donné et recommence son balayage en permanence, de sorte que les balayages successifs forment des sections (ou coupes) de 15 l'environnement (éventuellement légèrement déformées par le déplacement du laser). Dans un autre exemple, le moyen de mesure peut faire des allers-retours dans une gamme de valeurs d'angles et les balayages successifs forment aussi des sections de l'environnement (bien que 2 balayages successifs soient réalisés dans une direction opposé l'un de l'autre). Certains 20 modes de réalisation de l'invention proposent donc de traiter le nuage de points en y déterminant déjà les sections successives qui dépendent, comme mentionné ci-dessus, du plan et du trajet du balayage. Généralement, les données répertorient les points d'après au moins un indice, mais en général, il ne s'agit pas d'un indice utilisable directement. Par exemple, comme indice 25 possible, il existe souvent une donnée correspondant au temps de retour de l'onde (le temps, souvent le temps GPS, auquel le retour d'onde a eu lieu ; temps de retour laser par exemple), qui dépend de la distance à laquelle se trouve le point relevé par rapport au moyen qui a émis l'onde (le centre optique du laser par exemple). Une autre donnée qui est souvent répertoriée, 30 notamment pour un laser ou un radar (géoradar par exemple), est l'angle d'émission du laser pour chacun des points relevés. Il est donc possible de reconstruire les sections à partir d'au moins un de ces indices de chacun des points: le temps ou l'angle. Pour une telle reconstruction, on utilise un seuil maximum (d'intervalle temporel ou d'espacement angulaire par exemple). On comprend donc que si les données comprenaient au moins un indice arbitraire (n) pour chaque point et/ou la section de chaque point, il suffirait d'utiliser cet indice (n) pour déterminer les sections. Comme les moyens de mesure (12) actuels n'enregistrent pas un tel indice dans les données, certains modes de réalisation prévoient une détermination des sections sur la base d'au moins un indice différent d'un indice relatif à la section et/ou à l'ordonnancement des points au cours de la mesure (puisque même l'indice io temporel correspond en général au temps de retour de l'onde et n'est donc pas utilisable pour indiquer quel point a été mesuré avant l'autre). Dans certains modes de réalisation, ladite détermination (51) des sections (Se) est réalisée par sélection des points en fonction d'un seuil (DT) maximum entre au moins un des indices (IT, A, n) de chacun des points (Pu) 15 du nuage, chacune desdites sections (Sn) comprenant alors une pluralité de points (Pu) consécutifs, classés selon cet indice (IT, A, n) et dont les coordonnées spatiales (x, y, z) appartiennent à une surface moyenne (PM) définie autour d'au moins un point de référence (Pr). En pratique, la surface moyenne des sections est quasi-plane, donc désigné comme plan moyen 20 (PM), mais elle peut en fait être une surface gauche (puisque les points sont classiquement alignés sur une ligne déformée en hélice dans le sens de déplacement du véhicule). On notera qu'on utilise ici le terme de surface et de plan alors que l'invention peut autoriser une certaine marge d'erreur dans l'alignement des coordonnées et que ces termes ne doivent pas être 25 interprétés de façon limitative car ils peuvent en fait désigner en fait des volumes (que l'on approxime à la surface moyenne). Ainsi, dans certains modes de réalisation, notamment lorsque les données ont l'inconvénient de ne pas ordonner les points selon un indice facile à utiliser, comme souvent dans les systèmes et procédés de l'art 30 antérieur, les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre un tri (50) des données (D) pour classer les points (Pu) en fonction d'au moins un indice, par exemple (et de préférence) leur indice temporel (IT) qui correspond au temps (te) auquel le moyen (12) de mesure a reçu le retour de l'onde de mesure d'un point (Pn) donné. Il s'agit, ici encore, de préférence de moyens de mesure géoréférencés (référence spatiale au minimum mais de préférence référence temporelle également). Les points ici sont de préférence triés selon le temps, mais si on disposait d'un autre type d'indice que le temps du retour de l'onde (retour laser par exemple), tel qu'un indice arbitraire (n) par exemple, le procédé serait simplifié. Il est d'ailleurs éventuellement possible d'organiser les données directement selon un indice io particulier pour éviter ces tris coûteux en termes de capacité et temps de traitement, comme détaillé ci-après. On comprend en effet que si les données étaient récoltées, lors de la mesure des points, à l'aide d'un indice permettant d'ordonner ces points, le traitement serait facilité (notamment en permettant de déterminer les sections comme expliqué ci-dessus). Ainsi, 15 l'invention prévoit divers modes de réalisation où les points sont indexés selon au moins un indice arbitraire (n) ou triés lors de l'acquisition (lors du relevé dans l'environnement ou sur l'objet). Ainsi, dans certains modes de réalisation, le tri (50) est mis en oeuvre préalablement à la détermination (51) des sections (Se) consécutives, par les moyens de traitement de données 20 (10), à partir des données (D) qui sont stockées dans les moyens de mémorisation (11) et représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) dont l'ordonnancement n'est pas fonction d'un indice utilisable, par exemple l'indice temporel (IT). En revanche, dans d'autres modes de réalisation, le tri (50) est mis en oeuvre, par les moyens de traitement de données (10), au 25 cours de l'acquisition des données (D) par le moyen (12) de mesure en classant les points (Pn) par ordre croissant d'au moins un indice (IT, A, n), grâce à une mémoire tampon (110) permettant de stocker temporairement, en attendant le retour de l'onde pour un point (Pn) d'un indice (IT, A, n) donné, les points (Pu) d'indice supérieur à cet indice donné, jusqu'à ce que le 30 retour soit reçu pour le point correspondant à cet indice donné, et permette d'ordonner les différents points (Pu) selon leur indice (IT, A, n) dans la mémoire tampon (110) et/ou les moyens de mémorisation (11), ce tri (50) au cours de l'acquisition des données (D) permettant la mise en oeuvre du procédé en temps réel à partir de l'acquisition des données (D) correspondant à au moins deux sections (S) consécutives. De préférence, l'indice pourra indiquer la section (c'est-à-dire un numéro de balayage ou un numéro de plan de balayage) auquel appartiennent les points. En particulier, on réfère ici à l'indice (A) qui correspond à l'angle (An) mais un tel indice nécessite au moins de connaître la section (et même parfois de connaître une autre information relative au nombre de fois où cet angle est balayé dans la section, car dans certains cas, les données indiquent plusieurs passages io des moyens de mesure à un angle donné, comme détaillé ci-après dans un des exemples de réalisation). En pratique, pour effectuer le tri et la détermination des sections lorsqu'ils n'ont pas été réalisés lors de l'acquisition, l'invention prévoit de repérer les sections grâce à un point de départ, par exemple tel que le point de référence (Pr), puis d'ordonner les 15 points dans les sections par la différence de leur valeur pour au moins un indice (par exemple le temps). D'autre part, il est également possible de déterminer les sections selon d'autres méthodes basées sur la connaissance de la méthodologie de mesure, par exemple en utilisant le trajet du balayage (périodicité et/ou direction) mentionné précédemment. Par exemple, dans le 20 cas d'un balayage continu dans une direction donnée (e.g., un sens de rotation donné, qu'il couvre 360° ou non), en connaissant le temps que le moyen de mesure met à effectuer un balayage, on peut déterminer la périodicité du balayage. Une telle période de balayage permet de déterminer, en connaissant le temps auquel le balayage a démarré, les points qui 25 appartiennent à une même section puisqu'ils sont reçus dans la période de balayage. Avec ce type de détermination des sections par période, certains points risquent d'être associés à une section ultérieure à celle au cours de laquelle le moyen de mesure a balayé ces points (à cause de leur temps de retour de l'onde qui est supérieure au temps auquel ce balayage s'est 30 terminé), mais le nombre de points ainsi mésestimés seraient assez limité et ces points correspondraient à des points très éloignés dont la fiabilité (de mesure) peut être assez réduite. On peut alors appliquer à ces points un traitement de correction particulier ou simplement les ignorer (on notera que l'on prévoit également d'ignorer les points orphelins pour lesquels des algorithmes sont décrits dans la présente demande, en particulier car la mesure d'au moins une partie de ces points orphelins n'est pas forcément très fiable). De manière similaire, dans le cas d'un balayage par allers- retours, en connaissant les changements de direction du balayage du moyen de mesure, il est possible de déterminer les plans de balayage successifs (dont il faut considérer qu'ils sont orientés dans des directions opposées, par paires). Pour une telle détermination du trajet du moyen de mesure, on peut Io utiliser par exemple le temps auquel le changement a lieu et/ou un indice enregistré dans les données pour indiquer la direction du scan (DS, figure 9) ou pour indiquer le changement de direction et/ou des informations concernant les valeurs de la gamme d'angles dans laquelle le moyen de mesure fait des allers-retours, de préférence en association avec le temps. 15 On comprend donc des exemples de méthodes décrites ci-dessus que l'invention prévoit divers modes de réalisation pour déterminer les sections à partir de divers types d'informations, de préférence à partir d'au moins une partie des informations contenues dans les données (D), mais éventuellement à partir d'autres informations (période de balayage ou temps 20 pour un aller-retour, par exemple) ou une combinaison des deux. A l'inverse, le tri lors de l'acquisition est prévu dans divers modes de réalisation, même si le moyen de mesure (12) des points se déplace, mais on prévoit dans ce cas un suivi des coordonnées et de l'orientation du moyen de mesure qui puisse également être réalisé en temps réel pour délivrer en temps réel les 25 coordonnées des points. Les GPS et centrales à inerties ne permettent pas forcément de réaliser cet objectif avec une précision suffisante (cf. la précision souhaitée selon les applications) dans tous les cas (tunnel, canyon urbain, etc...), du moins pour l'instant. Néanmoins, il est possible que ces technologies évoluent ou que le système de topographie comporte alors 30 d'autres moyens de contrôle de la position (et de l'orientation) du moyen de mesure, par exemple tels qu'un rail contraignant son déplacement ou un dispositif de poursuite au sol (théodolite/station complète robotisée par exemple) ou tout autre moyen de transposition des coordonnées du laser dans l'espace. D'autre part, le moyen de mesure peut être fixe avec des rotations verticales et horizontales motorisées ou non (théodolite ou autre), dans certains modes de réalisation et ce traitement en temps réel est affranchi de la contrainte du positionnement (XYZ et orientation) du moyen de mesure (12). On comprend donc qu'avec ce type de modes de réalisation, l'invention concerne également un procédé de topographie comprenant au moins un relevé (61) de points (Pu) par au moins un moyen (12) de mesure io par balayage d'onde scannant les points (Pu) de l'environnement par un balayage déterminé dans un plan de l'espace tridimensionnel, ledit relevé (61) répertoriant les points (Pu) au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et selon leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans l'espace tridimensionnel, caractérisé en ce que le relevé (61) fournit au moins un point de référence 15 (Pr) parmi les points (Pu) relevés et que le procédé est mis en oeuvre par un système (1) qui comporte des moyens de traitement de données (10) réalisant une acquisition de données (D) représentatives des points relevés par le moyen (12) de mesure et effectuant un tri (50) desdites données, au cours de l'acquisition, en classant les points (Pu) par ordre croissant d'au 20 moins un indice (IT, A n), grâce au moins à une mémoire tampon (110) permettant de stocker temporairement, en attendant le retour de l'onde pour un point (Pu) d'un indice (IT, A, n) donné, les points (Pu) d'indice supérieur à cet indice donné, jusqu'à ce que le retour de l'onde soit reçu pour le point correspondant à cet indice donné et permette d'ordonner les différents points 25 (Pu) selon leur indice (IT, A, n) dans la mémoire tampon (110) et/ou des moyens de mémorisation (11) du système (1), ce tri (50) au cours de l'acquisition des données (D) permettant la mise en oeuvre du procédé de reconstruction tridimensionnelle décrit ici, mais en temps réel à partir de l'acquisition des données (D) correspondant à au moins deux sections (S) 30 consécutives. Ainsi, dans certains modes de réalisation de procédé de topographie l'acquisition est réalisée au cours du déplacement du moyen de mesure topographique (12) dans l'environnement, repéré par des moyens (13) de mesure de la position et d'au moins une orientation du moyen de mesure (12) topographique (laser, sonar ou radar par exemple). On notera que l'on réfère ici à « au moins une » orientation car le moyen de mesure n'est pas forcément mobile selon tous les axes et on prévoit une mesure des orientations en fonction des degrés de liberté (roulis, tangage, lacet ou Roll, Pitch, yaw selon la terminologie anglo-saxonne). D'autre part, comme mentionné précédemment, divers modes de réalisation concernent un système (1) de reconstruction tridimensionnelle à Io partir de données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) relevés par des moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes, comprenant des moyens de traitement de données (10) accédant à des moyens de mémorisation (11) contenant lesdites données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) répertoriés au moins 15 selon au moins un indice (IT, A, n) et leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans un espace tridimensionnel. Ce système (1) comporte des moyens de traitement (10) qui exécutent au moins un logiciel configuré pour la mise en oeuvre d'au moins un des modes de réalisation du procédé décrit dans la présente. 20 De plus, comme mentionné précédemment, divers modes de réalisation concernent un système (1) de topographie comprenant au moins un moyen (12) de mesure topographique par balayage d'onde scannant les points (Pu) d'un environnement par un balayage déterminé dans un plan de l'espace tridimensionnel, et répertoriant les points (Pu) au moins selon au 25 moins un indice (IT, A, n) et selon leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans l'espace tridimensionnel. Les moyens de traitement (10) d'un tel système exécutent au moins un logiciel configuré pour la mise en oeuvre du procédé de topographie décrit dans la présente demande, au fur et à mesure de l'acquisition des données. 30 On comprend que les systèmes de reconstruction peuvent seulement comporter des moyens de traitement de données et des moyens de mémorisation, mais que les systèmes de topographie comportent également des moyens de mesure (12), de préférence complétés par des moyens (13) de contrôle de position (x, y, z et orientation). De plus, ces systèmes devront de préférence comporter une mémoire tampon (par exemple telle qu'une extension de mémoire vive) suffisante pour le stockage temporaire des données au cours de l'acquisition. D'une manière, l'invention peut être implémentée à l'aide d'au moins un logiciel installé sur au moins un système informatique (ou plus généralement une application exécutée au sein d'un environnement logiciel) Io et contrôlé par un utilisateur du système pour exécuter tout ou partie des algorithmes décrits dans la présente demande. L'invention concerne donc également au moins un logiciel ou application stockée dans des moyens de mémorisation (tout type de support informatique de stockage de données). L'invention concerne également un support de stockage informatique 15 (comme par exemple un CD, un DVD, un dispositif de stockage de données amovible ou non, etc.), comprenant des données pour l'exécution et/ou l'installation d'au moins un logiciel ou application dans un système informatique, caractérisé en ce que ledit logiciel ou application comporte un ou des algorithme(s) pour la mise en oeuvre d'au moins un des modes de 20 réalisation de procédé décrits dans la présente demande. Dans le cas d'une topographie avec reconstruction en temps réel, les données sont traitées immédiatement et il est possible de ne stocker que les données relatives aux triangles, par exemple sous la forme de cartes de triangles. Dans le cas d'une reconstruction sur la base de données provenant d'un relevé 25 topographique, les moyens de mémorisation ou mémoires (11, 110) du système stockent au moins un fichier contenant lesdites données représentatives d'au moins un nuage de points et les moyens de traitement (10) exécutent les algorithmes pour générer les triangles. On notera que l'on désigne ici les données relatives aux triangles sous le terme de « carte », 30 mais que ce terme ne doit pas être interprété de manière limitative car les données générées comportent au moins une pluralité de triangles répertoriés par leurs sommets. On peut prévoir divers types de fichiers et de formats de stockage, et on peut par exemple simplement stocker cette information sous la forme d'une succession de triangles définis chacun par un triplet de points, car le but de l'invention est surtout de générer les triangles (grâce aux arêtes s reliant les points) pour déterminer les surfaces qui sont relevées à l'aide du nuage de points provenant des moyens de mesure. L'invention permet en effet, à partir d'un nuage de points qui n'est pas exploitable en tant que tel pour connaitre et/ou caractériser l'environnement relevé, de générer des triangles dont les sommets sont formés par ces points et indiquant les Io surfaces qui sous-tendent ces points relevés. En partant de données inexploitables, l'invention fournit donc des données exploitables pour connaitre et/ou caractériser l'environnement relevé, notamment grâce à des extractions de caractéristiques techniques ou divers calculs sur les données obtenues (éventuellement à l'aide des données initiales, notamment dans le 15 cas des caractéristiques physiques). Dans le cas de la topographie avec une reconstruction tridimensionnelle en temps réel, dont des exemples de réalisation sont envisagés ci-dessus, la position et orientation des moyens de mesure sont de préférence suivis en continu et simultanément à la mesure (au relevé). 20 Dans les systèmes connus, pour obtenir la précision de l'ordre du cm, la centrale inertielle impose un calcul qui prend en compte les deux bouts de la trajectoire pour permettre une compensation. Néanmoins, il est possible de prévoir une compensation plus fréquente afin de réduire le temps de calcul nécessaire à la transposition des coordonnées. De plus, d'autres moyens de 25 géopositionnement sont possibles car ils sont potentiellement capables de délivrer « online » (en temps réel) un positionnement suffisamment précis, même s'ils sont généralement moins rapides ou précis que les centrales à inertie De tels moyens de géopositionnement peuvent par exemple, de façon connue en soi, comporter un théodolite (un télémètre et des rapporteurs 30 horizontal et vertical dont les centres de rotation alignés ) qui est robotisé (donc motorisé et dont le moteur est contrôlable), asservi sur un prisme (ou un coin de cube) pour la détermination des coordonnées (x, y, z) en continu. L'homme de métier comprendra, à l'aide des considérations fonctionnelles détaillées ci-dessus pour le suivi de la position du moyen de mesure, les divers moyens de géopositionnement qui sont dans la portée de l'invention. Dans certains de ces modes de réalisation de système (1) de topographie, l'acquisition est réalisée au cours du déplacement du moyen de mesure topographique (12) dans l'environnement, repéré par des moyens (13) de mesure de la position et d'au moins une orientation du moyen de mesure topographique (12) intégré dans le système pour la cartographie de l'environnement. D'autre part, on comprend que cette contrainte est levée dans ces systèmes et ces procédés de topographie lorsque le moyen de mesure est fixe. Dans certains modes de réalisation, les points (Pn) sont répertoriés également selon l'angle (An) de balayage d'un moyen de mesure (12) relevant lesdits points (Pn) en se déplaçant dans un environnement auquel appartiennent les points (Pn) dans l'espace tridimensionnel, ledit point de référence (Pr) de chacune des sections (Sn) correspondant à un point répertorié selon un angle (An) de balayage du moyen de mesure (12) déterminé comme étant fiable pour le référencement des autres points (Pn) de la section (Sn), en fonction de l'orientation du moyen de mesure (12) en déplacement dans l'environnement où sont scannés les points (Pn). Dans certains de ces modes de réalisation, l'angle (An) de balayage dudit point de référence (Pr) de chacune des sections (Sn) est un angle correspondant à un point situé au niveau du sol de l'environnement dans lequel se déplace le moyen de mesure (12). En général, notamment dans les données de type LIDAR, cet angle est l'angle nul (= 0) et il est utilisé car il correspond à un point situé sur le sol, qui est moins variable que le reste de l'environnement (en particulier dans le cas où le laser est sur un véhicule terrestre en déplacement dans l'environnement scanné). Néanmoins, il suffit en fait d'avoir un référentiel fiable qui dépend de la méthode de mesure et on peut choisir prévoir d'autres méthodes pour déterminer un point de référence (Pr). En particulier, l'angle 0 est choisi pour les données LIDAR car il correspond en général à un angle pour lequel le laser pointe vers le sol et le point de référence (Pr) ainsi choisi sera généralement reproductible d'une section à l'autre (plus que ne le serait un point mesuré à un angle pointant à l'horizon). Néanmoins, cette valeur d'angle choisie pour le point de référence dépend de la façon dont le relevé est effectué et peut dépendre de ce qui est relevé. La valeur des données qui sert à définir le point de référence pourra donc io être paramétrée par un utilisateur du système pour s'adapter au cas d'espèce. Par exemple, même dans les données LIDAR, il arrive parfois que, pour au moins quelques sections, il n'y ait pas de point à l'angle 0 car le sol portait une flaque d'eau que le laser ne peut pas mesurer. Il suffit alors de choisir un autre angle, de préférence également au sol, pour mettre en 15 oeuvre le procédé. D'autre part, cet angle 0 ne correspond généralement pas au premier point mesuré dans une section pour les données LIDAR, mais il est envisageable que cela change et que le laser démarre par une mesure au sol. Le procédé pourra alors utiliser un autre indice que l'angle pour déterminer un point de référence. De plus, dans le cas où les sections 20 seraient identifiées par un indice, la détermination de la section ne nécessite pas de recherche un point de référence reproductible, mais un tel point pourrait simplement être le premier de chaque section (notamment s'il correspond au sol ou du moins s'il est suffisamment reproductible pour permettre ensuite les déterminations suivantes du procédé qui sont détaillées 25 ci-après). Dans certains modes de réalisation, en particulier dans le cas où l'angle 0 sert à définir le point de référence et lorsque le laser effectue balayage à 360° dans lequel on peut retrouver plusieurs angles 0, on prévoit de vérifier que les points d'angle 0 sont cohérents comme points de 30 référence. Ainsi, par exemple, lors de la détermination (51) des sections (Se) consécutives, si un premier point de référence (Pr) est séparé d'un second point de référence (Pr) par une valeur d'indice (IT) ou une distance dans l'espace tridimensionnel, supérieure à un seuil d'espacement (ESP) maximum, c'est que le second point de référence (second point à l'angle 0) ne correspond en fait pas à un point de référence d'une autre section que celle du premier point de référence. Dans ce cas, le procédé prévoit que les deux sections (S1, S2) consécutives sont fusionnées en une seule section (Sn) car elles ont été discriminées à tort. Il s'agit en fait ici d'une « levée d'incertitude » sur le point de référence (Pr), c'est-à-dire que si la distance entre deux candidats au point de référence est supérieure à la distance Io moyenne entre 2 sections, alors le 2ème candidat est rejeté et les points qui l'entourent sont fusionnés avec la section du -I er candidat. On comprend donc que le seuil d'espacement pourra être fixé en fonction de type de données, pour correspondre à une valeur supérieure à la distance moyenne entre deux sections ou pourra être fixé arbitrairement, par exemple par l'utilisateur du 15 système. En pratique, on utilise généralement la distance, mais il est possible d'utiliser le temps puisque deux « coupes » du terrain sont généralement relevées dans un intervalle de temps limité. On comprend que le procédé fusionne les sections si la différence entre leurs points de référence est 20 supérieure à un seuil maximum qui correspond soit à une distance (distance dans l'espace tridimensionnel entre les deux points de référence), soit à un délai (différence de temps entre les deux points de référence). Le point de référence (Pr) est un point caractéristique de la section en général, et de préférence situé au milieu de celle-ci et dont on a la certitude qu'il est dans 25 l'environnement (et généralement reproductible d'une section à l'autre). Il est utilisé comme point d'étalonnage de la section. Il est généralement délivré par le système de mesure (Lidar, Sonar, Radar) comme référence des mesures. Dans certains modes de réalisation, le point de référence sert à déterminer les sections et dans certains modes de réalisation (non exclusifs), 30 il sert de point de départ à la triangulation. On comprend qu'on aura de toute manière toujours un point servant de référence dans les sections, au moins pour déterminer un point de départ du traitement, mais que selon l'organisation des données, les diverses méthodes proposées ici permettent de résoudre les problèmes de traitement des nuages de points. On comprend que divers modes de réalisation prévoit une s détermination (51) des sections (requérant un point de référence reproductible ou plus simplement un identifiant de section). Cette détermination (51) nécessite généralement un tri (50) préalable, notamment si les points ne sont pas ordonnés lors de l'acquisition. L'exemple ci-dessous est donc fourni de manière illustrative et non limitative pour montrer comment 10 il est possible de réorganiser les données du nuage de points lorsqu'il provient par exemple d'un relevé par un laser balayant l'environnement à 360° et dont l'angle 0 point vers le sol. Les points sont d'abord triés dans l'ordre croissant du temps GPS de relevé. Pour cela, on peut appliquer divers algorithme de tri et on préfère en général l'algorithme « Heap Sort » de 15 complexité N log N où N est le nombre de points. En effet, cet algorithme simple est efficace et rapide à exécuter. Les points ainsi ordonnés sont partiellement partitionnés en des sous-ensembles de points ordonnés désignés ici comme des « sections. Chaque section contient un point de référence de relevé d'angle géométrique à 0 degré (en pratique, ce point est 20 le premier rencontré dans le balayage des points ordonnés). De plus, dans chaque section, la différence du temps de relevé entre deux points ordonnés consécutifs est inférieure à un seuil donné (DT). Ce seuil maximum d'intervalle correspond ici à un intervalle de temps, mais comme mentionné précédemment, on peut aussi utiliser d'autres indices, dont l'angle (An) par 25 exemple. Ce seuil (DT) pourra être paramétré par un utilisateur, comme la plupart des valeurs utilisées dans les algorithmes détaillés dans la présente demande. Comme le point de référence est dans le présent exemple à l'angle 0 et environ au milieu de sa section, chaque section est ainsi déterminée à 30 partir de son point de référence suivant deux balayages, respectivement, dans l'ordre croissant puis décroissant de chronologie temporelle des points. Un balayage complet du laser définissant une section ou une trame peut contenir deux passages de relevé de points à angle 0 degré. Ainsi, on réalise la levée d'incertitude sur le point de référence en balayant les cartes dans l'ordre de construction, et si deux sections consécutives possèdent des points de référence de distance plus grande qu'un seuil donné (ESP), elles sont fusionnées en une seule section ayant comme point de référence celui associé à la première section. En général, le partitionnement en sections ainsi obtenu ne couvre pas la totalité des points. Les points, dits orphelins, n'appartenant à aucune io section sont situés, dans la liste ordonnée des points, soit avant la première section, soit entre deux sections consécutives, soit après la dernière section. Pour attribuer ces points à des sections, il est possible de réaliser le traitement suivant. Les points orphelins situés avant la première section, respectivement après la dernière section, sont associés à la première, 15 respectivement dernière section. Les points situés entre deux sections consécutives sont associés à l'une des deux sections suivant leur appartenance à la surface moyenne (ou « plan moyen ») (PM) d'une section. Ce dernier est un plan qui passe au mieux par tous les points de la section. La section S possède ainsi le plan moyen H : ax + /3y + yz = 1 avec 20 a, )6 et y solutions du système linéaire : ( Exi2 Exiyi Exizi Ixiyi Iyi2 Iyizi Ixizi Iyizi Izi2 où (xi,yi,zi) balayent tous les points constituant la section S. Soit P est un point orphelin situé entre deux cartes consécutives S1 et S2 de plan moyen respectivement et /12. Si d(PJ/i) < d(P,112) (d(.,.)désignant la distance d'un point à un plan) alors P appartient à S1 et sinon P appartient à 25 S2. En pratique parmi les points orphelins situés entre deux sections consécutives, on cherche dans l'ordre croissant de chronologie temporelle le premier point orphelin appartenant à la deuxième section et on associe systématiquement les autres points orphelins à la deuxième section. On comprend donc que dans certains modes de réalisation, lorsqu'il est nécessaire de trier les points par ordre consécutifs et de déterminer les sections avec une surface moyenne (PM), le procédé peut comporter un traitement supplémentaire. Par exemple, lors de la détermination (51) des s sections (Sn) consécutives, pour des points, dits orphelins, dont l'appartenance à une section (Sn) a été exclue par le seuil d'intervalle temporel (DT) maximum, les moyens de traitement (10) de données définissent que : - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) inférieure à io la valeur du plus petit indice temporel de la première des sections (Se) consécutives, alors ce point orphelin appartient à cette première section ; et/ou - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) supérieure à la valeur du plus grand indice temporel de la dernière des sections (Sn) 15 consécutives, alors ce point orphelin appartient à cette dernière section (Sa) ; et/ou - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) située entre les valeurs des indices temporels des points de deux sections (Sn) consécutives, alors ce point orphelin appartient à la section (Sn) 20 correspondant à la surface moyenne (PM) dont il est le moins éloigné en terme de distance dans l'espace tridimensionnel, la surface moyenne (PM) étant définie par les moyens de traitement (10) de données comme la surface (PM) qui passe par le nombre maximum de points (Pu) de la section (Sn) à un voisinage déterminé dudit point de référence (Pr) de chacune des 25 sections (Sn). On comprend qu'en pratique (et de préférence pour accélérer le traitement), on recherche dans cet exemple d'algorithme, le premier orphelin (selon un indice, par exemple temporel IT) qu'on associe à la 2ème section et les suivants sont également associés à la 2ème section. On a donc itéré les 30 comparaisons de distance uniquement pour les points associés à la première section et ce premier point associé à la 2ème au lieu de faire également tous les points associés à la 2ème On peut également choisir de traiter individuellement tous ces points au lieu de traiter tous les points qui suivent un orphelin attribué à la deuxième section comme cet orphelin. On peut également choisir d'ignorer les points orphelins. En pratique, le système pourra comporter une pluralité d'options sélectionnables pour offrir ces diverses possibilités de traitement par l'utilisateur. D'une manière générale, dans divers modes de réalisation, les moyens de traitement de données (10) sont configurables par un utilisateur du système, pour régler au moins un paramètre parmi une pluralité de paramètres comprenant un seuil d'indice maximum (DT) et/ou un seuil io d'espacement (ESP) et/ou une ou des chronologie(s) temporelle(s) (Ch) et/ou un nombre d'avancées itératives parallèles et/ou un seuil d'écartement maximum (ECA) et/ou au moins un voisinage déterminé défini par un nombre de voisin à considérer et/ou un seuil de proximité (SP) et/ou un seuil de régularité (SR) et/ou un seuil de variation maximum (SLR) qui sont détaillés 15 dans la présente demande. L'invention prévoit également, dans divers modes de réalisation, des choix entre plusieurs algorithmes (ALG) de traitement à exécuter dans le système (cf. figure 11). Ces choix proposés par le système grâce à une interface utilisateur (cf. figure 11 par exemple) permettent une flexibilité sur les traitements réalisés. Ces algorithmes 20 sélectionnables permettent à l'utilisateur de commander le système pour la mise en oeuvre de tout ou partie des étapes de procédé détaillées dans la présente demande, mais également de commander quels type de traitement réaliser pour chaque étape parmi des options de traitement possible pour chaque étape. Par exemple, il est possible d'offrir des choix pour le 25 traitement des points orphelins ou pour diverses options de traitement, par exemple telles que des options définissant si le procédé utilise un indice temporel, un indice d'angle ou indice arbitraire (en fonction du type de données par exemple) et pour affiner les traitements en réglant les divers seuils. 30 En partant d'un nuage de points par exemple nuage composé de 64456654 points, l'exemple de traitement exposé ci-dessus permet d'obtenir 39157 sections contenant en moyenne 1646 points (avec un minimum de 1016 et un maximum de 2765 points). La figure 13A montre une vue de ce nuage restreinte à 1200 sections. La figure 2 montre une représentation schématique des surfaces moyennes (PM) et de la détermination des sections qui sont matérialisées par des lignes épaisses entre les points, car s elles correspondent à la succession ordonnée des points sur la surface moyenne, mais à ne pas confondre avec les lignes polygonales ou courbes détaillées ci-après, illustrées sur la figure 3 et qui joignent effectivement les points. Io Dans certains modes de réalisation, la détermination (52), pour chacune des sections (Se) consécutives, d'une ligne polygonale (LPn) joignant tous les points (Pu) consécutifs de la section (Se) dans l'espace tridimensionnel est réalisée par les moyens de traitement de données (10) en joignant uniquement les points (Pu) consécutifs séparés par une distance, 15 dans l'espace tridimensionnel, inférieure à un seuil d'écartement maximum (ECA) déterminé. Par exemple, dans ces lignes, les segments de longueur plus grand qu'un seuil de distance donné (1 mètre par exemple, notamment sur l'exemple de la figure 13B) sont ignorés. Ce seuil est paramétrable et permet de valider l'existence d'une connexion entre deux points en fonction 20 de la précision du dispositif de relevé de points (moyens de mesure (12) topographique). On notera d'autre part que l'on réfère ici à des lignes polygonales entre les points, mais qu'il est possible d'utiliser des courbes. Cependant, on préfère généralement une ligne puisqu'elle est plus simple à déterminer et parce que les segments de ces lignes formeront des arêtes 25 des triangles lors de la triangulation. Néanmoins, il est possible d'utiliser une courbe, notamment pour le calcul de la distance (d) utilisée dans la triangulation. Dans certains modes de réalisation, ladite triangulation (53) des bandes (B) entre chacune des sections (Se) consécutives est réalisée par 30 plusieurs avancées itératives en parallèle par les moyens de traitement (10) de données. En effet, il est possible de trianguler plusieurs bandes en même temps, en parallèle. Une représentation schématique de la triangulation est illustrée à titre d'exemple non limitatif sur la figure 4. De plus, dans certains modes de réalisation, ladite triangulation (53) des bandes (B) est réalisée selon au moins une chronologie temporelle (Ch) définissant un premier segment (ST) de front de triangle (T) formé entre le point de référence (Pr) dans la ligne polygonale (LP1) de la première des deux sections (Se) consécutives et le point (Pu) le plus proche de cette ligne polygonale (LP1) de la première des deux sections (Se), en terme de distance (d) dans l'espace tridimensionnel, parmi les points (Pu) au voisinage du point Io de référence (Pr) de la ligne polygonale (LP2) de la seconde des deux sections (Sa) consécutives. Ces modes de réalisation pourront par exemple être mis en oeuvre lorsque le point de référence est un point situé au début de chaque section (le premier point de chaque section de préférence). Dans d'autres modes de réalisation, notamment dans le cas où le point de 15 référence est situé ailleurs et par exemple au milieu de la section (comme dans les exemples exposés ci-dessus pour des données de type LIDAR où le point d'angle 0 est à peu près milieu des points successifs de la section, ladite triangulation (53) des bandes (B) est réalisée selon une chronologie temporelle (Ch) croissante et une chronologie temporelle (Ch) décroissante : 20 - la chronologie croissante étant définie par des itérations dans l'ordre croissant des indices temporels (IT), depuis le point de référence (Pr) de la première section (S1) jusqu'au segment (ST) joignant les deux derniers points (Pu) des deux sections (Se) ; - la chronologie décroissante étant définie par des itérations dans 25 l'ordre décroissant des indices temporels (IT) depuis le point de référence (Pr) de la première section (S1) jusqu'au segment (ST) joignant les deux premiers points (Pu) des deux sections (Se). On notera que l'on peut, dans certains modes de réalisation réaliser le traitement en parallèles des deux chronologies croissante et décroissante 30 d'une même bande, comme exposé ci-dessus pour plusieurs bandes. On comprend de ce qui précède que le point de référence (Pr) sert de point de départ de la triangulation. Néanmoins, une fois de plus, ce point peut simplement être pris arbitrairement si l'organisation des données (D) le permet, comme déjà mentionné à plusieurs reprises. De plus, la triangulation peut prévoir un seuil maximum de longueur pour les arêtes des triangles. Un tel seuil pourra également être paramétrable par un utilisateur du système ou être fixé d'après des valeurs déterminées comme étant optimales pour la majorité des cas. On notera que dans le cas de choix de valeur de seuil ou de Io paramètres offerts à l'utilisateur pour paramétrer le système, il est possible d'enregistrer au préalable une pluralité de valeurs déterminées pour chaque paramètre comme étant optimisées en fonction du type de données et/ou de mesures. Ainsi, l'utilisateur est guidé dans ces choix ou n'a même qu'à indiquer le type de donnée ou de mesure pour que le système utilise les 15 paramètres optimaux. De même que précédemment, l'exemple d'algorithme ci-dessous est fourni de manière illustrative et non limitative pour montrer comment il est possible de réaliser la triangulation des points lorsqu'ils proviennent par exemple d'un relevé par un laser balayant l'environnement à 360° et dont 20 l'angle 0 point vers le sol et sert de référence. On désigne par bande la surface comprise entre deux courbes (lignes polygonales) de relevé associées aux deux sections consécutives ordonnées. Pour générer la triangulation globale de la surface représentant le nuage de points, on construit de manière itérative la triangulation des 25 bandes. Cette reconstruction est basée sur une approche d'avancé de front de triangles à partir d'un segment joignant une section à sa section consécutive. Deux fronts sont générés, le premier avançant dans les points de chronologie temporelle croissante et le deuxième dans les points de chronologie temporelle décroissante (lorsque l'on a le point de référence 30 définissant ces deux chronologies). Soient Si et S2 deux sections consécutives ordonnées, la construction de la bande de triangles associée au couple (S1,S2) est décrite par l'algorithme suivant (les points de Si sont désignés par P et ceux de S2 par Q,) : - Le premier segment du front est défini par [Pref(S1),Q(Pref, S2)] où Pref(Si) est le point de référence dans la ligne polygonale LP1 de la s section Si et Q(Pref,S2) est le point de la ligne polygonale LP2 de la section S2 le plus proche de Pref(S1). En pratique, le point Q(Pref,S2) est déterminé par une recherche dans un voisinage de Qref(S2), le point de référence de S2. (le voisinage étant entendu au sens mathématique, comme comprenant également le point de référence 10 lui-même) - Cas de la chronologie temporelle croissante : o Tant que le segment actuel du front est différent du segment joignant les deux derniers points des sections Si et S2 : - Soit [P,Qj] le segment actuel du front alors 15 - Si d(Pi+1,S2) < d(QH,S1), d(.,.) désignant la distance d'un point à une courbe (ligne polygonale), le triangle (P,Q,P,+i) est formé et le segment actuel du front devient [P,±1Qi]. - Sinon, le triangle (P,Qpi+i) est formé et le segment 20 actuel du front devient [Pig+1]. - Cas de la chronologie temporelle décroissante : o Tant que le segment actuel du front est différent du segment joignant les deux premiers points des sections Si et S2 - Soit [P,Q] le segment actuel du front alors 25 - Si d(P1,S2) < d(Qt1,S1), le triangle (P0Q,P,) est formé et le segment actuel du front devient [P1-101]. Sinon, le triangle (P,Q0Q1) est formé et le segment actuel du front devient [P,00]. Comme dans le cas des courbes ou lignes associées aux sections, 30 dans chaque bande, les triangles ayant une arête de longueur plus grande que le seuil de distance donné sont ignorés. Dans l'exemple détaillé précédemment du nuage de points dont une partie est illustré sur la figure 13A, on obtient 39156 bandes triangulées globalement avec 122861840 triangles. La figure 13C montre la triangulation 35 des bandes pour les 1200 sections de la figure 13B et la figure 13D montre un agrandissement de la figure 13C (reconnaissable par la voiture présente dans l'environnement). La figure 5 montre une représentation schématique d'une carte de triangulation (CT) obtenue à l'issue de ce traitement. Dans certains modes de réalisation, les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre une identification (54) d'au moins une caractéristique technique (CG, CP) des points (Pa) formant les sommets des triangles issus de la triangulation (53), à partir desdites données (D). On notera que la présente demande détaille ci-dessous un exemple de caractéristique géométrique de normale à une surface, mais que cet exemple io n'est pas limitatif car il est possible de choisir diverses caractéristiques géométriques, comme par exemple la courbure entre les points et/ou les surfaces triangulées. En pratique, le système pourra comporter une pluralité d'options sélectionnables pour offrir à l'utilisateur ces diverses possibilités de traitement caractérisant divers aspects de l'environnement et/ou objet 15 topographié. Dans certains modes de réalisation, les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre une identification (540) d'au moins une caractéristique technique (CG, CP) des triangles issus de la triangulation (53), par une interpolation des valeurs des caractéristiques techniques (CG, 20 CP) déterminées lors de l'identification (54) pour les points (Pu) formant les sommets de ces triangles. En général, on utilise simplement une interpolation linéaire qui est suffisante et rapide à exécuter, mais il est possible de prévoir d'autres méthodes pour estimer les valeurs moyennes sur les triangles. D'autre part, on comprend que l'invention permet, dans 25 certains modes de réalisation, d'identifier non seulement la topologie (e.g., la forme) de l'environnement (ou de l'objet) mais également les caractéristiques techniques (CG, CP) des points relevés et/ou d'estimer ces caractéristiques sur les surfaces triangulées entre les points relevés. En effet, la triangulation permet une reconstruction tridimensionnelle de l'environnement scanné (à 30 partir d'au moins un nuage de points). Grâce aux triangles obtenus, il est possible d'estimer l'orientation des surfaces par rapport à une orientation de référence, pour autant que le relevé de points soit réalisé en fournissant une orientation de référence fiable et permet diverses caractérisations géométriques, comme la courbure par exemple. L'invention prévoit donc une identification (541) d'au moins une caractéristique géométrique (CG), par exemple en estimant l'orientation des surfaces triangulées. D'autre part, le balayage de l'environnement par un laser (12) permet par exemple de recueillir l'intensité d'onde du retour du moyen de mesure (par exemple laser). La réflectance d'un laser dépend du matériau et de l'angle du laser et il est donc possible, au moins dans certains cas, d'estimer la réflectance du io matériau sur lequel le laser est passé ou au moins de comparer des réflectances dans l'environnement. . Les autres moyens de mesure (sonar et radar) permettent également une quantification de la réponse du milieu suite à l'impact de l'onde incidente de mesure. L'invention prévoit donc une identification (542) d'au moins une caractéristique physique (CP) en 15 mesurant la valeur d'au moins une donnée associée à chacun des points, par exemple pour estimer cette caractéristique (par exemple l'indice de réflectance) sur les surfaces triangulées. L'exemple de l'intensité du retour de l'onde (par exemple lumineuse) ne doit pas non plus être interprété de manière limitative en ce qui concerne les caractéristiques techniques. En 20 effet, comme les systèmes de relevé topographique intègrent souvent d'autres moyens de capture ou de mesure, et que les données ainsi capturées ou mesurées sont répertoriées en référence aux points relevés par les moyens de mesure topographique (12), il est possible d'utiliser ces données dans l'identification des caractéristiques techniques (SCG, CP). Par 25 exemple, dans le cas d'une capture d'image, il est possible de « coller » une couleur sur les points, voire les triangles obtenus. Par exemple, la figure 9 montre les paramètres RGB dans les formats .las, mais il est possible également d'y répertorier des mesures Infra-Rouge ou d'autres mesures d'un dispositif associé au moyen de mesure (12) par balayage d'ondes. En fait, 30 les possibilités sont uniquement limitées par les mesures effectuées et le procédé et le système permettent d'exploiter chacune des informations. En particulier, ils permettent aussi que ces informations soient utilisées comme contraintes dans la simplification de la triangulation comme détaillé ci-après. De plus, selon le type de moyen de mesure topographique utilisé, les caractéristiques déductibles pourront varier et l'exemple de la réflectance concerne le laser, mais d'autres exemples sont également dans la portée de s l'invention. Par exemple, pour un géoradar, le signal recueilli est sous la forme d'hyperboles représentatives du matériau rencontré. Des algorithmes de traitement du signal hyperbolique pourront donc être utilisés pour cette identification (54) de la caractéristique ainsi mesurée. Ainsi, divers modes de réalisation peuvent permettre une détection io d'objets dans l'environnement, notamment par une extraction de caractéristiques géométriques de l'environnement ou l'objet (par la triangulation) mais l'identification (542) d'au moins une caractéristique physique permet également de détecter des objets, éléments ou entités particuliers sur la base d'une caractéristique physique mesurée lors du relevé 15 des points. Dans certains modes de réalisation, les données (D) comportent des valeurs représentatives de l'intensité d'onde renvoyée par chacun des points (Pu) scannés permettant une identification (54) d'une caractéristique technique (CP). Pour le laser, l'indice de réflectance d'un matériau dépend 20 du retour laser envoyé par le matériau et de l'angle incident. Le matériau sous-jacent peut donc parfois être estimé grâce à l'intensité de l'onde (lumineuse radioélectrique, mais pour un sonar, l'onde sonique pourra être utilisée). Dans certains modes de réalisation, les moyens de traitement (10) 25 mettent en oeuvre une identification (541) d'une caractéristique géométrique, comme par exemple de la caractéristique technique (CG) de la déviation angulaire des surfaces triangulées par rapport à une normale unitaire de référence. Cette identification peut être réalisée par : un calcul d'une normale unitaire de référence dans chacune des 30 sections (Se), définie comme la moyenne des normales unitaires des points de la section (Sn) situés dans un voisinage déterminé du point de référence (Pr) de cette section (Sn) ; puis - un calcul de la déviation angulaire de la normale de chacun des points (Pu) de chacune des sections (Sn) par rapport à ladite normale unitaire de référence ; et - une interpolation linéaire de la valeur de déviation angulaire de chacun des points formant les sommets d'un triangle (T) pour déterminer la déviation angulaire moyenne de la normale à la surface de chacun des triangles par rapport ladite normale unitaire de référence. Cette identification de la géométrie, par la déviation angulaire ici mais possiblement par la courbure ou un autre calcul, permet de déterminer la géométrie au sein de l'environnement. La figure 13E montre un exemple du résultat et illustre que ce type de calcul permet de reconnaître des formes de l'environnement et/ou objet. On comprend des exemples ci-dessus que la présente invention permet de nombreuses variantes pour caractériser l'objet du relevé topographique (quelle que soit l'entité mesurée). La déviation angulaire permet avantageusement de repérer l'orientation des surfaces, en particulier par rapport au référentiel qu'est le sol. On comprend qu'une fois de plus, le point de référence est ici réutilisé de manière avantageuse mais que l'on pourrait utiliser un autre référentiel pour indiquer une orientation donnée par rapport à laquelle peuvent être comparées les normales des triangles (verticale connue par exemple, notamment dans le cas d'un avion ou autre). De même que précédemment, l'exemple d'algorithme ci-dessous est fourni de manière illustrative et non limitative pour montrer comment il est possible de réaliser l'identification de caractéristiques déterminées. Dans un premier temps, la normale unitaire à chaque sommet de la triangulation est estimée en considérant une moyenne des normales aux éléments partageant le sommet. Soit P un sommet de la triangulation. Désignons par K, les triangles incidents à P et par 0, les angles au sommet P de Ki . Si n(Ki) est la normale unitaire à Ki (orientée dans le sens de l'orientation des sommets de Ki ), alors la normale en P est définie comme : 6n(K1) n(P) = IlEi oin(Ki)II où II. représente la norme vectorielle euclidienne usuelle. Pour chaque section, la normale unitaire au sol est définie comme la moyenne des normales unitaires aux points de la courbe associée dans un voisinage du point de référence de la section. En pratique, pour une section S, à partir de son point de référence Pref(S), on considère PEP (ici PEP = 10) points dans l'ordre chronologique temporelle croissant et PEP points dans l'ordre chronologique temporelle décroissante et la normale unitaire au sol io associée à la section est définie comme la moyenne unitaire des normales unitaires en ces points. La normale au sol étant définie pour chaque section, on associe à chaque point de la section la déviation angulaire de sa normale par rapport à la normale au sol. On obtient ainsi un champ de déviations angulaires discret associé aux sommets de la triangulation. En interpolant 15 linéairement le champ dans chaque triangle à partir des valeurs du champ à ces sommets, un champ continu de déviations angulaires est défini sur toute la surface triangulée. Pour le nuage de points considéré et illustré en partie sur la figure 13A, la figures 13E montre le champ continu (au problème de représentation 20 noir et blanc près) de déviations angulaires en degré variant de 0 (gris clair) à 90 (gris foncé) associé aux sections de la figure 13B. A chaque sommet de la triangulation est associée une intensité lumineuse dépendant de l'indice de réflectance du matériau sous-jacent. De même, ce champ discret d'intensités lumineuses défini aux sommets de la 25 triangulation est rendu continu par interpolation linéaire dans chaque triangle à partir de ces sommets. La figure 13F montre le champ continu (au problème de représentation noir et blanc près) d'intensités lumineuses variant dans diverses gammes de gris, associé aux sections situées de la figure 13B. Dans certains modes de réalisation, les moyens de traitement de données (10) mettre en oeuvre une simplification (55) de la carte (CT) obtenue par la triangulation (53) pour obtenir une carte simplifiée (CS) dont le nombre de triangles (T) est réduit. En effet, les nuages de points à traiter étant très denses, la triangulation de surface résultante comprend généralement plusieurs dizaines de millions de triangles. On applique alors une méthodologie de simplification de la triangulation permettant de réduire le nombre d'éléments, de préférence en préservant au moins une approximation géométrique des surfaces et/ou au moins une propriété io physique identifiée (associée aux sommets de la triangulation). Dans certains de ces modes de réalisation, la simplification (55) est réalisée avec au moins une contrainte de préservation d'au moins une des valeurs calculées lors de l'identification (54) des caractéristiques techniques (CG, CP) dans une gamme de valeur déterminée. Ainsi, on peut simplifier la carte obtenue sans 15 perdre les informations pertinentes que l'on souhaite préserver. Le système pourra donc être configurable par un utilisateur qui pourra choisir quels sont les informations qui ne doivent pas être dégradées par la simplification. Par exemple, on peut préserver la normale unitaire des triangles (interpolée) dans une gamme de valeur pour éviter que la simplification ne modifie trop 20 l'orientation des surfaces. De même, on peut préserver l'intensité de retour de l'onde (interpolée) en empêchant qu'elle ne soit modifiée au-delà d'un seuil. Divers algorithmes sont envisageables et ceux présentés ci-dessus sont plus illustratifs que limitatifs, bien qu'ils soient particulièrement avantageux en termes de préservation d'information et de rapidité de 25 traitement. La figure 6 montre une représentation schématique d'une carte simplifiée (CS) obtenue par une telle simplification (55) à partir de l'illustration schématique de la carte initiale (CT) de la figure 5. La figure 13G montre le résultat de la simplification de la triangulation de la figure 13C et la figure 13H montre l'agrandissement du résultat de la simplification de 30 l'agrandissement de la figure 13D, pour le nuage de points de la figure 13A et les sections de la figure 13B. Dans certains modes de réalisation, la gamme de valeur déterminée, pour la caractéristique technique (CG) de la normale unitaire, est définie par un facteur de proximité (FP) indiquant que l'écart entre la carte (CT) obtenue et la carte simplifiée (CS) doit être inférieur à un seuil de proximité (SP) et un facteur de régularité (FR) indiquant que la normale aux triangles de la carte simplifiée (CS) doit dévier, par rapport aux normales aux sommets du triangle, d'une valeur inférieure à un seuil de régularité (SR). De même que précédemment, l'exemple d'algorithme ci-dessous est io fourni de manière illustrative et non limitative pour montrer comment il est possible de simplifier la triangulation en préservant au moins une des valeurs (la normale unitaire dans l'exemple ci-dessous) calculées lors de l'identification (54) des caractéristiques techniques (CG, CP) dans une gamme de valeurs déterminée. 15 La triangulation dense initiale (CT) est désignée par la triangulation de référence définissant de manière discrète la forme géométrique de la surface. La triangulation simplifiée (CS) doit vérifier deux propriétés fondamentales à savoir : chaque élément doit être proche de la surface (décrite par la triangulation de référence) et chaque élément doit être proche 20 des plans tangents de ses trois sommets, assurant le respect de la géométrie. La première propriété dite de proximité indique que l'écart entre la triangulation simplifiée et la surface doit être borné. Cet écart représente la plus grande distance entre un élément de la triangulation simplifiée et la surface. Le facteur de proximité (FP) indique donc que l'écart entre la carte 25 (CT) obtenue et la carte simplifiée (CS) doit être inférieur à un seuil de proximité (SP) (borné signifiant que les écarts, dans un sens ou dans l'autre, sont inférieurs à un seuil). La seconde propriété dite de régularité traduit localement la continuité G1 de la surface. Un élément de la triangulation simplifiée est proche des plans tangents de ses sommets si l'écart angulaire 30 entre l'élément et les plans tangents à ses sommets est borné. Ainsi, le facteur de régularité (FR) indique que la normale aux triangles de la carte simplifiée (CS) doit dévier, par rapport aux normales aux sommets du triangle, d'une valeur inférieure à un seuil de régularité (SR). Pour assurer la propriété de proximité, on introduit une zone de proximité globale autour de la surface située à une distance de Hausdorff donnée, fixant les bornes des écarts, de part et d'autre de la triangulation de référence de la surface. Cette distance peut être représentée globalement ou en pourcentage de la diagonale de la boîte minimale englobant la triangulation de référence. De même, pour assurer la propriété de régularité, on associe à chaque sommet de la triangulation de référence un cône de Io régularité local centré en ce sommet, d'axe principal la normale au sommet à la surface et d'angle d'ouverture 0 donné. Ainsi, tout triangle résultant de la simplification doit d'une part appartenir à la bande de proximité et d'autre part avoir une normale appartenant aux cônes de régularité associés à ses sommets. Désignons par 15 Tref la triangulation de référence (CT). Soit K un triangle résultant de la simplification, K doit donc vérifier : (K, Tref) 58 et V i, (ni(K),n(K)) cos 0 où dH(.,.) désigne la distance de Hausdorff d'un triangle à une triangulation, est le produit scalaire de deux vecteurs, n(K) est la normale unitaire au sommet i de K et n(K) la normale unitaire à K. 20 Dans certains modes de réalisation, pour préserver les caractéristiques physiques (CP) issues de l'identification (542), la gamme de valeur déterminée, pour la caractéristique technique physique (CP) (comme par exemple de l'indice de réflectance), est définie par un seuil de variation 25 maximum (SLR) entre les valeurs des points formant les sommets des triangles de la carte (CT) obtenue et les valeurs de ceux de la carte simplifiée (CS). Ainsi, afin de préserver la propriété physique associée aux sommets de la triangulation, seules sont traitées les arêtes ayant une faible variation de propriété (CP) entre leurs extrémités. Dans certains modes de réalisation, la simplification (55) est réalisée de manière itérative au moins à l'aide d'une suppression (551) d'arête(s) entre les sommets des triangles (T) et d'une optimisation (552) des triangles. De plus, il est possible d'optimiser les triangles avec un bougé (553) de points (illustré sur la figure 10 montrant que cette procédure fait tendre les triangles quelconques vers des triangles équilatéraux). En pratique, la suppression est de préférence réalisée faite par une fusion de sommets des triangles (illustrée sur la figure 7 montrant que la fusion à partir de 5 triangles aboutit à seulement 3 triangles) et l'optimisation par une bascule d'arête Io (illustrée sur la figure 8 montrant que, par la bascule, l'arête commune de 2 triangles, située entre 1 sommet de chaque triangle, devient l'arête connectant les deux sommets des triangles qui ne partageaient pas d'arête). De même que précédemment, l'exemple d'algorithme ci-dessous est fourni de manière illustrative et non limitative pour montrer comment il est 15 possible de réaliser de manière itérative la simplification par une combinaison des suppressions, optimisations et bougés de points. On notera que diverses combinaisons itératives sont possibles, même si la procédure ci-dessous est avantageuse car la succession des opérations optimise la réorganisation des triangles. 20 La méthode consiste principalement à supprimer et optimiser, d'une manière itérative, les arêtes de la triangulation de référence (CT) autant que possible. Pour cela deux opérations sont utilisées : la fusion des extrémités d'arêtes et la bascule d'arêtes. La première opération (suppression), bien que simple s'avère assez efficace dans la mesure où les deux propriétés de 25 proximité et de régularité peuvent être vérifiées explicitement. La seconde opération (d'optimisation d'arêtes) est une opération classique de bascule d'arête (remplaçant les deux triangles partageant l'arête par deux autres) qui permet d'améliorer la qualité en forme de la triangulation et n'est effectuée que si les triangles partageant l'arête sont quasi-coplanaires. Dans ce cas, 30 la géométrie de la surface est automatiquement préservée. Ces opérations de suppression et de bascule d'arêtes appliquées globalement peuvent être suivies d'une procédure de bougés de points afin d'une part augmenter le nombre d'arêtes susceptibles d'être supprimées et d'autre part d'améliorer la qualité en forme de la triangulation (la meilleure forme étant celle d'un triangle équilatéral). Le bougé d'un sommet de la triangulation consiste à déplacer ce sommet, pas à pas, vers un point « optimal » conduisant à une configuration de triangles optimaux (en qualité). Pour cela, en chaque sommet de la triangulation, la surface (ou la géométrie sous-jacente) est localement approchée par une surface quadrique passant io au mieux par les sommets adjacents et le point optimal est projeté sur cette surface. De même, le bougé est localement effectué si la géométrie de la surface ainsi que la qualité en forme de la triangulation sont préservées. Ces contraintes peuvent être explicitement vérifiées comme dans le cas de la fusion des extrémités d'une arête. 15 La méthode de simplification permet ainsi de construire une triangulation simplifie, associée à un triplet de contrôle (Ô, 0, f?) donné (Ô exprimé en pourcentage de la boîte englobant la surface et 0 en degré), permettant de quantifier d'une part le niveau d'approximation géométrique désiré ainsi que la dégradation de la qualité en forme de la triangulation. En 20 pratique, on considère une relaxation des deux premiers paramètres et on applique d'une manière itérative les opérations décrites précédemment. L'algorithme de simplification de la triangulation est alors le suivant : On initialise la triangulation courante T à Tref, A (respectivement O) à 08 (respectivement à 000), puis tant que .8,5 et 25 o Optimiser toutes les arêtes de T o Supprimer et optimiser toutes les arêtes de T si la géométrie (A,O) et la dégradation de qualité f?sont préservées o Bouger les sommets de T si la géométrie (A,O) et la dégradation de qualité [3 sont préservées 30 o Incrémenter A et O. Le fait de démarrer par une optimisation (bascule) est avantageux car cela permet de générer des fusions potentielles supplémentaires pour l'opération suivante. On comprend que cet algorithme utilise une combinaison des opérations décrites en utilisant au moins une fois chacune des opérations. Le fait de procéder à une relaxation permet une simplification progressive qui fournit une optimisation plus efficace et une bonne préservation des facteurs souhaités. Comme détaillé ci-dessus, dans certains modes de réalisation, ladite normale unitaire de référence correspond à la normale unitaire moyenne au niveau du sol et l'identification (541) de la caractéristique technique (CG) de Io la déviation angulaire par rapport à une normale unitaire de référence permet de déterminer l'orientation des surfaces de l'environnement scanné dans l'espace tridimensionnel par rapport au plan moyen du sol. On comprend qu'en prenant le point de référence au sol directement dans les données (D) du relevé de points, on permet d'estimer la caractéristique géométrique 15 d'orientation des triangles par rapport au sol. Néanmoins, on notera que la normale unitaire de référence peut concerner une autre référence que le sol, bien que le sol soit le référentiel préféré dans la plupart des modes de réalisation car l'angle 0, utilisé pour le point de référence comme détaillé ci-dessus pour divers modes de réalisation préférés, correspond en général 20 (selon le type de système de topographie) à une mesure au sol qui est en général « reproductible » d'une section à l'autre. D'autre part, on notera que la normale unitaire de référence pourrait être fournie lors de l'acquisition au lieu d'être calculée sur le voisinage du point de référence (Pr) au sein des sections (Se), car il suffit en fait d'avoir une mesure d'une verticale (ou toute 25 autre orientation de référence) et divers moyens de mesure peuvent être utilisés pour la déterminer. L'invention prévoit donc divers modes de réalisation où la géométrie est déterminée à partir de ce type de référentiel quelle qu'en soit la provenance. 30 La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles ou que la combinaison ne fournisse pas une solution à au moins un des problèmes techniques mentionnés dans la présente demande. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | La présente invention concerne une topographie et une reconstruction tridimensionnelle d'un environnement à partir de données représentatives d'au moins un nuage de points relevés par des moyens de mesure topographique par balayage d'ondes caractérisées en ce qu'elles comportent une détermination (51) de sections consécutives comprenant une pluralité de points classés selon au moins un indice ; une détermination (52) d'une ligne polygonale joignant tous les points consécutifs dans chacune des sections ; et une triangulation (53) des bandes entre les lignes polygonales, par au moins une avancée itérative de front de triangles successifs définis, à partir d'un segment reliant une ligne polygonale à la ligne polygonale suivante, en formant un triangle avec le point de l'une de ces deux lignes polygonales qui est le moins éloigné de la ligne polygonale à laquelle il n'appartient pas. | 1. Procédé de reconstruction tridimensionnelle d'un environnement à partir de données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) relevés par des moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes, le procédé étant mis en oeuvre dans un système (1) comprenant des moyens de traitement de données (10) accédant à des moyens de mémorisation (11) contenant lesdites données (D) dont les points (Pa) sont répertoriés au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et leurs Io coordonnées spatiales (x, y, z) dans un espace tridimensionnel, caractérisé en ce qu'il comporte : - une détermination (51), à partir du nuage de points (Pa), de sections (Sa) consécutives comprenant une pluralité de points (Pa) consécutifs, classés selon au moins un des indices (IT, A, n) de chacun des points (Pu) 15 du nuage ; - une détermination (52), pour chacune des sections (Se) consécutives, d'une ligne polygonale (LPa) joignant tous les points (Pa) consécutifs de la section (Sa) dans l'espace tridimensionnel ; - une triangulation (53) des bandes (B) entre les lignes polygonales 20 (LPa) de chacune des sections (Si, S2,...,Sa) consécutives, par au moins une avancée itérative de front de triangles (FTn) successifs selon au moins une chronologie temporelle (Ch), chacun des fronts de triangles (FTn) successifs étant définis, à partir d'un segment (ST) reliant un point (P1) de la ligne polygonale (LP1) d'une section (Si) à un point (P2) de la ligne polygonale 25 (LP2) de la section (S2) suivante, en formant un triangle (T) avec le point (Pa) de l'une de ces deux lignes polygonales (LP1, LP2) qui est le moins éloigné, en terme de distance (d) dans l'espace tridimensionnel, de la ligne polygonale (LP2, LP1) à laquelle il n'appartient pas, cette triangulation (53) permettant d'obtenir une carte (CT) comprenant une pluralité de triangles (T) 30 dont les sommets sont formés par lesdits points (Pa) des données (D). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite détermination (51) des sections (Sn) est réalisée par sélection des points en fonction d'un seuil (DT) maximum entre au moins un des indices (IT, A, n) de chacun des points (Pu) du nuage, chacune desdites sections (Sn) comprenant alors une pluralité de points (Pu) consécutifs, classés selon cet indice (IT, A, n) et dont les coordonnées spatiales (x, y, z) appartiennent à une surface moyenne (PM) définie autour d'au moins un point de référence (Pr). 3. Procédé selon une des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite triangulation (53) des bandes (B) entre chacune des sections (Sn) consécutives est réalisée par plusieurs avancées itératives en parallèle par les moyens de traitement (10) de données. 4. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite triangulation (53) des bandes (B) est réalisée selon au moins une chronologie temporelle (Ch) définissant un premier segment (ST) de front de triangle (T) formé entre le point de référence (Pr) dans la ligne polygonale (LP1) de la première des deux sections (Sn) consécutives et le point (Pu) le plus proche de cette ligne polygonale (LP1) de la première des deux sections (Sn), en terme de distance (d) dans l'espace tridimensionnel, parmi les points (Pu) au voisinage du point de référence (Pr) de la ligne polygonale (LP2) de la seconde des deux sections (Sn) consécutives. 5. Procédé selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite triangulation (53) des bandes (B) est réalisée selon une chronologie temporelle (Ch) croissante et une chronologie temporelle (Ch) décroissante : - la chronologie croissante étant définie par des itérations dans l'ordre croissant des indices temporels (IT), depuis le point de référence (Pr) de la première section (S1) jusqu'au segment (ST) joignant les deux derniers points (Pu) des deux sections (Se) ; - la chronologie décroissante étant définie par des itérations dans l'ordre décroissant des indices temporels (IT) depuis le point de référence(Pr) de la première section (S1) jusqu'au segment (ST) joignant les deux premiers points (Pa) des deux sections (Sn). 6. Procédé selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que, lors de la détermination (51) des sections (Sa) consécutives, pour des s points, dits orphelins, dont l'appartenance à une section (Sa) a été exclue par le seuil d'intervalle temporel (DT) maximum, les moyens de traitement (10) de données définissent que : - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) inférieure à la valeur du plus petit indice temporel de la première des sections (Sn) 10 consécutives, alors ce point orphelin appartient à cette première section ; et/ou - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) supérieure à la valeur du plus grand indice temporel de la dernière des sections (Sa) consécutives, alors ce point orphelin appartient à cette dernière section (Sn) ; 15 et/ou - Si un point orphelin a une valeur d'indice temporel (IT) située entre les valeurs des indices temporels des points de deux sections (Se) consécutives, alors ce point orphelin appartient à la section (Sa) correspondant à la surface moyenne (PM) dont il est le moins éloigné en terme de distance dans 20 l'espace tridimensionnel, la surface moyenne (PM) étant définie par les moyens de traitement (10) de données comme la surface (PM) qui passe par le nombre maximum de points (Pa) de la section (Sa) à un voisinage déterminé dudit point de référence (Pr) de chacune des sections (Sn). 7. Procédé selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que 25 la détermination (52), pour chacune des sections (Sa) consécutives, d'une ligne polygonale (LPn) joignant tous les points (Pa) consécutifs de la section (Sa) dans l'espace tridimensionnel est réalisée par les moyens de traitement de données (10) en joignant uniquement les points (Pu) consécutifs séparés par une distance, dans l'espace tridimensionnel, inférieure à un seuil 30 d'écartement maximum (ECA) déterminé. 8. Procédé selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre une identification (54) d'au moins une caractéristique technique (CG, CP) des points (Pn) formant les sommets des triangles issus de la triangulation (53), à partir desdites données (D). 9. Procédé la 8, caractérisé en ce que les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre une identification (540) d'au moins une caractéristique technique (CG, CP) des triangles issus de la triangulation (53), par une interpolation des valeurs des caractéristiques io techniques (CG, CP) déterminées pour les points (Pn) formant les sommets de ces triangles. 10. Procédé selon une des 8 et 9, caractérisé en ce que les données (D) comportent des valeurs représentatives de l'intensité d'onde renvoyée par chacun des points (Pn) scannés permettant une 15 identification (542) d'une caractéristique technique physique (CP). 11. Procédé selon une des 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens de traitement (10) mettent en oeuvre une identification (541) de la caractéristique technique (CG) géométrique de la déviation angulaire des surfaces triangulées par rapport à une normale unitaire de référence, en 20 réalisant : un calcul d'une normale unitaire de référence dans chacune des sections (Sn), définie comme la moyenne des normales unitaires des points de la section (Sn) situés dans un voisinage déterminé du point de référence (Pr) de cette section (Sn) ; puis 25 - un calcul de la déviation angulaire de la normale de chacun des points (Pu) de chacune des sections (Sn) par rapport à ladite normale unitaire de référence ; et une interpolation linéaire de la valeur de déviation angulaire de chacun des points formant les sommets d'un triangle (T) pour déterminer la 30 déviation angulaire moyenne de la normale à la surface de chacun des triangles par rapport ladite normale unitaire de référence. 12. Procédé selon une des 8 à 11, caractérisé en ce que les moyens de traitement de données (10) mettre en oeuvre une simplification (55) de la carte (CT) obtenue par la triangulation (53) pour obtenir une carte simplifiée (CS) dont le nombre de triangles (T) est réduit. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que ladite simplification (55) réduit le nombre de triangles, mais avec au moins une contrainte de préservation d'au moins une des valeurs calculées lors de l'identification (54) des caractéristiques techniques (CG, CP) dans une gamme de valeurs déterminée. 10 14. Procédé selon les 11 à 13, caractérisé en ce que la gamme de valeur déterminée, pour la caractéristique technique (CG) de la normale unitaire, est définie par un facteur de proximité (FP) indiquant que l'écart entre la carte (CT) obtenue et la carte simplifiée (CS) doit être inférieur à un seuil de proximité (SP) et un facteur de régularité (FR) 15 indiquant que la normale aux triangles de la carte simplifiée (CS) doit dévier, par rapport aux normales aux sommets du triangle, d'une valeur inférieure à un seuil de régularité (SR). 15. Procédé selon une des 8 et 12 à 14, caractérisé en ce que la gamme de valeur déterminée, pour la caractéristique technique 20 physique (CP), est définie par un seuil de variation maximum (SLR) entre les valeurs des points formant les sommets des triangles de la carte (CT) obtenue et les valeurs de ceux de la carte simplifiée (CS). 16. Procédé selon une des 12 à 15, caractérisé en ce que la simplification (55) est réalisée de manière itérative au moins à l'aide 25 d'une suppression (551) d'arête(s) entre les sommets des triangles (T) et d'une optimisation (552) des triangles. 17. Procédé selon une des 1 à 16, caractérisé en ce que les moyens de traitement de données (10) sont configurables par un utilisateur du système, pour régler au moins un paramètre parmi une 30 pluralité de paramètres comprenant un seuil d'indice maximum (DT) et/ouun seuil d'espacement (ESP) et/ou une ou des chronologie(s) temporelle(s) (Ch) et/ou un nombre d'avancées itératives parallèles et/ou un seuil d'écartement maximum (ECA) et/ou au moins un voisinage déterminé défini par un nombre de voisin à considérer et/ou un seuil de proximité (SP) et/ou un seuil de régularité (SR) et/ou un seuil de variation maximum (SLR). 18. Procédé selon une des 1 à 17, caractérisé en ce que les points (Pn) sont répertoriés également selon l'angle (An) de balayage d'un moyen de mesure (12) relevant lesdits points (Pn) en se déplaçant dans un environnement auquel appartiennent les points (Pn) dans l'espace 10 tridimensionnel, ledit point de référence (Pr) de chacune des sections (Sn) correspondant à un point répertorié selon un angle (An) de balayage du moyen de mesure (12) déterminé comme étant fiable pour le référencement des autres points (Pn) de la section (Sn), en fonction de l'orientation du moyen de mesure (12) en déplacement dans l'environnement où sont 15 scannés les points (Pu). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que l'angle (An) de balayage dudit point de référence (Pr) de chacune des sections (Se) est un angle correspondant à un point situé au niveau du sol de l'environnement dans lequel se déplace le moyen de mesure (12). 20 20. Procédé selon les 11 et 19, caractérisé en ce que ladite normale unitaire de référence correspond à la normale unitaire moyenne au niveau du sol et l'identification (54, 541) de la caractéristique technique (CG) de la déviation angulaire par rapport à une normale unitaire de référence permet de déterminer l'orientation des surfaces de 25 l'environnement scannés dans l'espace tridimensionnel par rapport au plan moyen du sol. 21. Procédé selon une des 1 à 20, caractérisé en ce que les moyens de traitement de données (10) mettent en oeuvre un tri (50) des données (D) pour classer les points (Pn) en fonction de leur indicetemporel (IT) qui correspond au temps (te) auquel le moyen (12) de mesure a reçu le retour de l'onde de mesure d'un point (Pu) donné. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que le tri (50) est mis en oeuvre préalablement à la détermination (51) des sections (Se) s consécutives, par les moyens de traitement de données (10), à partir des données (D) qui sont stockées dans les moyens de mémorisation (11) et représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) dont l'ordonnancement n'est pas fonction de l'indice temporel (IT). 23. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que le tri (50) io est mis en oeuvre, par les moyens de traitement de données (10), au cours de l'acquisition des données (D) par le moyen (12) de mesure en classant les points (Pu) par ordre croissant d'au moins un indice (IT, n), grâce à une mémoire tampon (110) permettant de stocker temporairement, en attendant le retour de l'onde pour un point (Pu) d'un indice (IT, n) donné, les points 15 (Pn) d'indice supérieur à cet indice donné, jusqu'à ce que le retour soit reçu pour le point correspondant à cet indice donné, et permette d'ordonner les différents points (Pu) selon leur indice (IT, n) dans la mémoire tampon (110) et/ou les moyens de mémorisation (11), ce tri (50) au cours de l'acquisition des données (D) permettant la mise en oeuvre du procédé en temps réel à 20 partir de l'acquisition des données (D) correspondant à au moins deux sections (S) consécutives. 24. Procédé de topographie comprenant au moins un relevé (61) de points (Pu) par au moins un moyen (12) de mesure par balayage d'onde scannant les points (Pu) de l'environnement par un balayage déterminé dans 25 un plan de l'espace tridimensionnel, ledit relevé (61) répertoriant les points (Pu) au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et selon leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans l'espace tridimensionnel, caractérisé en ce que le relevé (61) fournit au moins un point de référence (Pr) parmi les points (Pn) relevés et que le procédé est mis en oeuvre par un système (1) qui 30 comporte des moyens de traitement de données (10) réalisant une acquisition de données (D) représentatives des points relevés par le moyen(12) de mesure et effectuant un tri (50) desdites données, au cours de l'acquisition, en classant les points (Pu) par ordre croissant d'au moins un indice (IT, n), grâce au moins à une mémoire tampon (110) permettant de stocker temporairement, en attendant le retour de l'onde pour un point (Pu) d'un indice (IT, n) donné, les points (Pu) d'indice supérieur à cet indice donné, jusqu'à ce que le retour de l'onde soit reçu pour le point correspondant à cet indice donné et permette d'ordonner les différents points (Pu) selon leur indice (IT, n) dans la mémoire tampon (110) et/ou des moyens de mémorisation (11) du système (1), ce tri (50) au cours de Io l'acquisition des données (D) permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 21, en temps réel à partir de l'acquisition des données (D) correspondant à au moins deux sections (S) consécutives. 25. Procédé de topographie selon la précédente, caractérisé en ce que l'acquisition est réalisée au cours du déplacement du 15 moyen de mesure topographique (12) dans l'environnement, repéré par des moyens (13) de mesure de la position et d'au moins une orientation du moyen de mesure (12) topographique. 26. Système (1) de reconstruction tridimensionnelle à partir de données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) relevés par 20 des moyens de mesure topographique (12) par balayage d'ondes, comprenant des moyens de traitement de données (10) accédant à des moyens de mémorisation (11) contenant lesdites données (D) représentatives d'au moins un nuage de points (Pu) répertoriés au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et leurs coordonnées spatiales (x, y, z) 25 dans un espace tridimensionnel, caractérisé en ce que les moyens de traitement (10) exécutent au moins un logiciel ou application comportant un ou des algorithme(s) (ALG) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 23. 27. Système (1) de topographie comprenant au moins un moyen (12) 30 de mesure topographique par balayage d'onde scannant les points (Pu) d'un environnement par un balayage déterminé dans un plan de l'espacetridimensionnel, et répertoriant les points (Pu) au moins selon au moins un indice (IT, A, n) et selon leurs coordonnées spatiales (x, y, z) dans l'espace tridimensionnel, caractérisé en ce que les moyens de traitement (10) exécutent au moins un logiciel ou application comportant un ou des algorithme(s) (ALG) pour la mise en oeuvre du procédé selon une des 24 et 25, au fur et à mesure de l'acquisition des données. 28. Système (1) de topographie selon la 27, caractérisé en ce que l'acquisition est réalisée au cours du déplacement du moyen de mesure topographique (12) dans l'environnement, repéré par des moyens (13) de mesure de la position et d'au moins une orientation du moyen de mesure topographique (12) intégré dans le système pour la cartographie de l'environnement. 29. Support de stockage informatique, comprenant des données pour l'exécution et/ou l'installation d'au moins un logiciel ou application dans un système informatique, caractérisé en ce que ledit logiciel ou application comporte un ou des algorithme(s) (ALG) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 23. | G | G06 | G06T | G06T 17 | G06T 17/05,G06T 17/20 |
FR2983402 | A1 | COMPOSITION DE COLORATION CAPILLAIRE, COMPRENANT UN TETRAHYDROCURCUMINOIDE, UN COLORANT CAPILLAIRE ET UN MONO-ALCOOL LIQUIDE | 20,130,607 | B11-5035FR 1 La présente invention concerne une composition destinée à la coloration des fibres kératiniques, telles que notamment les cheveux, et qui comprend un ou plusieurs composés particuliers du type des tétrahydrocurcuminoïdes (dérivés de la 1,7-bisphényl heptane-3,5- dione), en association avec un ou plusieurs colorants capillaires et un ou plusieurs mono-alcools liquides. La présente invention concerne également un dispositif à plusieurs compartiments, contenant la composition selon l'invention. La présente invention a enfin pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques, mettant en oeuvre une telle composition. Depuis longtemps, de nombreuses personnes cherchent modifier la couleur de leurs cheveux, et notamment à les colorer par exemple afin de masquer leurs cheveux blancs. Pour colorer les fibres kératiniques humaines, essentiellement deux types de colorations ont été développés. Le premier type de coloration est la coloration dite permanente ou d'oxydation, qui met en oeuvre des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou para- phénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Le deuxième type de coloration est la coloration dite semipermanente ou coloration directe, qui consiste à appliquer sur les fibres kératiniques des colorants directs qui sont des molécules colorées et/ou colorantes ayant une affinité pour lesdites fibres, à laisser pauser, puis à les rincer. Ces colorants directs peuvent être naturels ou synthétiques, non ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères. Afin de réaliser ces colorations, les colorants directs généralement employés sont choisis parmi les colorants directs nitrés benzéniques, quinoniques, nitropyridiniques, azoïques, xanthéniques, acridiniques, aziniques ou triarylméthaniques, chromanes, chromènes, anthocyanes, indigoides. Ce type de procédé ne nécessite pas l'emploi d'un agent oxydant pour développer la coloration. Cependant, il est possible de mettre en oeuvre un tel agent, afin d'obtenir un effet d'éclaircissement avec la coloration. On parle alors d'une coloration directe ou semipermanente en conditions éclaircissantes. Les colorations directes ou semi-permanentes sont des colorations particulièrement chromatiques, mais temporaires ou semipermanentes car la nature des interactions qui lient les colorants directs à la fibre kératinique, et leur désorption de la surface et/ou du coeur de la fibre sont responsables de leur faible puissance tinctoriale et de leur mauvaise tenue aux lavages. Par ailleurs, l'on sait également que la lumière a tendance à agresser la couleur naturelle des cheveux, ainsi que la couleur artificielle des cheveux teints. La couleur des cheveux s'affaiblit peu à peu ou vire vers des nuances peu esthétiques ou indésirables. L'effet de la lumière est encore plus visible sur les cheveux teints par une coloration artificielle, en particulier la coloration d'oxydation ou la coloration directe. Dans ce cas, une exposition à la lumière conduit à une dégradation des colorants présents à la fois dans le cheveu et à sa surface. Il en résulte un affadissement et/ou virage importants de la couleur des cheveux. Il reste donc des progrès à faire dans ce domaine pour offrir de nouvelles compositions pour la teinture des cheveux qui permettent d'offrir des colorations plus résistantes, en particulier vis-à-vis des UV, tout en conservant, voire en améliorant, leur niveau d'intensité. La Demanderesse a maintenant découvert que l'emploi dans une composition tinctoriale d'un ou plusieurs mono-alcools liquides en association avec un dérivé ou un mélange de dérivés de la 1,7- bisphényl heptane-3,5-dione répondant à la formule (I) ci-après, permettait d'améliorer la résistance à la lumière de la coloration, tout en conservant, voire en améliorant, la puissance de celle-ci. La présente invention a donc pour objet une composition de teinture des fibres kératiniques, comprenant : - un ou plusieurs composé(s) de formule (I) suivante : dans laquelle : R1, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8, R9, R10, identiques ou différents, sont choisis parmi : (i) un atome d'hydrogène ; (ii) un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 ; (iii) un radical ORii dans lequel R11 est choisi parmi : un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4, un radical P0(0X1)(0X2) ou un radical S02(0X3) dans lesquels X1, X2, et X3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un cation de métal alcalin ou NH4+ ; Xi et X2 pouvant également désigner ensemble un cation de métal divalent, (iv) un radical acyle R12C0 dans lequel R12 est choisi parmi des radicaux hydrocarbonés en Ci-C30, qui sont linéaires ou ramifiés, saturés ou non saturés, hydroxylés ou non hydroxylés, carboxylés ou non carboxylés ; (v) un radical glycosyle ou uronyle ; lorsqu'un radical R1 à R10 désigne un reste ORii, il peut également former avec le cycle aromatique auquel il est attaché et un radical adjacent un cycle contenant 5 ou 6 atomes ; les radicaux R3 et R8 peuvent également former avec le cycle aromatique auquel ils sont attachés et les radicaux R2 ou R4 et R7 ou R9 un cycle contenant 5 ou 6 atomes ; étant entendu qu'au moins un des radicaux R1 à R10 désigne un radical ORii, - un ou plusieurs colorant(s) capillaire(s) différent(s) des composés de formule (I), et - un ou plusieurs mono-alcool(s) liquide(s) à température ambiante et à pression atmosphérique. La composition selon la présente invention permet d'obtenir une coloration des fibres kératiniques particulièrement résistante, notamment à la lumière mais également à l'eau, aux shampooings, à la transpiration. Cette composition est également efficace sur le plan de la puissance de la coloration obtenue, ainsi que sur celui de la chromaticité, et de la sélectivité de la coloration d'une même fibre, ou entre des fibres différemment sensibilisées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. L'expression "au moins un"est équivalente à l'expression "un ou plusieurs". Les fibres kératiniques humaines traitées par le procédé selon l'invention sont de préférence les cheveux. Dans la formule (I) décrite ci-dessus, les radicaux alkyle peuvent désigner notamment les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n-propyle, butyle, n-butyle, tert-butyle ; préférentiellement le radical alkyle désigne le radical méthyle. Dans la formule (I) décrite ci-dessus, le radical glycosyle désigne plus particulièrement un radical glucosyle. Dans la formule (I) décrite ci-dessus, le radical uronyle désigne plus particulièrement un radical mannuronyle ou glucuronyle. Les composés de formule (I) sont connus en tant que tels, et sont du type des tétrahydrocurcuminoides. Les tétrahydrocurcuminoides conformes à l'invention peuvent être obtenus par réduction de la curcumine ou synthétisés de la manière décrite dans les articles « Synthesis and antibacterial activity of tetrahydrocurcuminoids ; S Venkateswarlu, M Rambabu, GV Subbaraju and S Satyanarayana ; Asian Journal of Chemistry-2000-1-141-144.», « Synthesis of naturally occuring curcuminoids and related compounds ; U Pedersen, PB Rasmussen, SO Lawesson ; Liebigs Ann. Chem.-1985-1557-1569, les demandes de brevet JP02051595, JP02069431, JP02049747 et JP02128133, le brevet US 5,266,344 et la demande W000/61162. De préférence, les composés de formule (I) ci-avant répondent à la formule (II) suivante : 0 0 dans laquelle R'1 et R'2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un groupement -OCH3. Parmi les composés de formule (I) particulièrement préférés selon la présente invention, on peut citer : - la 1,7-bis-(4-hydroxy-3-méthoxyphényl)heptane-3,5-dione), ou tétrahydrodiféruloylméthane, également dénommé tétrahydrocurcumine (THC), de structure : 0 0 - la 1-(3-méthoxy-4-hydroxy-phényl) 7-(4'-hydroxy phényl) heptane-3 , 5 -dione ou tétrahydrodéméthoxydiféruloylméthane, également dénommé tétrahydro-déméthoxycurcumine (THDC) de tétrahydrobi sdéméthoxydiféruloyl méthane, également dénommé tétrahydro-bis-déméthoxycurcumine (THBDC) de structure : HO OH 0 0 15 ainsi que leurs mélanges. Une forme particulière de l'invention consiste à utiliser comme seul composé de formule (I) la 1,7-bis-(4-hydroxy-3- méthoxyphényl)heptane-3,5-dione) ou tétrahydrocurcumine (THC). Une autre forme particulièrement préférée de l'invention 20 consiste à utiliser un mélange de composés de formule (I) constitué : - de tétrahydrocurcumine ; - de tétrahydro-déméthoxycurcumine et - de tétrahydro-bis-déméthoxycurcumine. structure : HO 0 0 1,7-bis-(4-hydroxy-phényl) heptane-3,5-dione ou10 On utilisera encore plus particulièrement un mélange constitué : - de 70 à 95% en poids de tétrahydrocurcumine ; - de 7 à 25% en poids de tétrahydro-déméthoxycurcumine et - de 0,5 à 10 % en poids de tétrahydro-bis- déméthoxycurcumine ; et encore plus particulièrement un mélange constitué : - de 75 à 90% en poids de tétrahydrocurcumine ; - de 15 à 20% en poids de tétrahydro-déméthoxycurcumine et - de 1 à 4% en poids de tétrahydro-bis-déméthoxycurcumine ; comme le produit décrit et synthétisé dans la demande W000/61162 Le ou les composé(s) de formule (I) représente(nt) de préférence de 0,01 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention, plus particulièrement de 0,05 à 5%, plus préférentiellement encore de 0,1 à 5% en poids, et mieux encore de 0,5 à 2% en poids. La composition selon l'invention comprend également un ou plusieurs mono-alcools liquides à température ambiante, c'est-à-dire liquides à une température de 25°C et à pression atmosphérique (760 mm de Hg). Par mono-alcool, on désigne de manière connue en soi un alcool comprenant une seule fonction hydroxyle (-OH). De préférence, le ou les mono-alcools liquides sont choisis parmi les composés liquides de formule (III) : R-OH (III) avec R désignant un groupement hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 8 atomes de carbone. Les mono-alcools particulièrement préférés sont l' éthanol, l'isopropanol, le phénoxyéthanol, l'alcool benzyli que et leurs mélanges. Le ou les mono-alcools liquides ci-avant sont présents dans la composition selon l'invention dans des teneurs préférentielles allant de 1 à 40% en poids, de préférence de 5 à 30% en poids, et mieux encore de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon la présente invention comprend également un ou plusieurs colorant(s) capillaire(s), différent(s) de ceux de formule (I) ci-avant, c'est-à-dire, ne répondant pas à cette formule. Ces derniers peuvent être choisis parmi les colorants d'oxydation, les colorants directs, et les mélanges de ces deux types de colorants. Selon un premier mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend un ou plusieurs colorants d'oxydation. Dans ce cas, la composition selon l'invention est avantageusement utilisée pour la coloration d'oxydation des fibres kératiniques. Dans ce mode de réalisation, la composition peut comprendre, en plus du ou des colorants d'oxydation, un plusieurs colorants directs. Selon un second mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend un ou plusieurs colorants directs. Dans ce cas, et lorsque la composition ne comprend pas de colorants d' oxydation, la composition selon l' invention est avantageusement utilisée pour la coloration directe des fibres kératiniques. Les colorants d'oxydation utilisables dans la présente invention sont en général choisis parmi les bases d'oxydation, éventuellement combinée(s) à un ou plusieurs coupleurs. Les bases d'oxydation peuvent être notamment choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3 -diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6- diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-((3-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3 -méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, (3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,7-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-P-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-P-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl) paraphénylène-diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 2- 3 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'- aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la 25 paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-P-hydroxyéthyloxy paraphénylène-diamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3 -diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) 30 paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-P-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le NJ\I'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la NJ\P-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'- aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la NJ\P-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bi s-(4-méthyl- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'- amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino-3-chlorophénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-((3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-4- pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3- ylamine ; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino le (3 -amino- pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-y1)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5- alpyridine-5-y1)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7- y1)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-y1)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5- a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin- 4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine- 3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]- éthanol le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-y1)-(2- hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5- ol ; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5- a]pyridine-6-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6- triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3- hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3- phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1- méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5- diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5- diamino 4-(13-hydroxyéthypamino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5-diamino 1-03- méthoxyéthyl)pyrazole. De préférence, on utilisera un 4,5-diaminopyrazole et encore plus préférentiellement le 4,5-diamino-1-((3-hydroxyéthyl)-pyrazole et/ou l'un des ses sels. A titre de dérivés pyrazoliques, on peut également citer les diamino N,N-dihydropyrazolopyrazolones et notamment celles décrites dans la demande FR-A-2 886 136 telles que les composés suivants et leurs sels d'addition : 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2- a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-1H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-(pyrrolidin-l-y1)-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 4,5-diamino-1,2- diméthy1-1,2-dihydro-pyrazol-3 -one, 4,5-diamino-1,2-diéthy1-1,2- dihydro-pyrazol-3 -one, 4,5-diamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2- dihydro-pyrazol-3 -one, 2-amino-3 -(2-hydroxyéthyl)amino-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3- diméthylamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2,3- diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1H,6H-pyridazino[1,2-a]pyrazol-1-one, 4- amino-1,2-diéthy1-5-(pyrroli din- 1-y1)-1,2-dihydro-pyrazol-3 -one, 4- amino-5-(3 -diméthylamino-pyrrolidin-1-y1)-1,2-diéthy1-1,2-dihydro- pyrazol-3 -one, 2,3 -diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-1H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one. On préférera utiliser la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et/ou un de ses sels. A titre de bases hétérocycliques, on utilisera préférentiellement le 4,5-diamino-1-(13-hydroxyéthyppyrazole et/ou la 2,3-diamino-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et/ou un de leurs sels. Les coupleurs utilisables dans la présente invention peuvent être choisis parmi ceux conventionnellement utilisés pour la teinture des fibres kératiniques. Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les méta- phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(B- hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4- méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2-méthyl-l-naphtol, le 6- hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5- diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(B-hydroxyéthyl)amino-3,4- méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(B-hydroxyéthylamino)toluène, la 6-hydroxy indoline, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, la 1-H 3- méthyl pyrazole 5-one, la 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, le 2,6- diméthyl pyrazolo [1,5-b]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl [3,2-c]-1,2,4- triazole, le 6-méthyl pyrazolo [1,5-a]-benzimidazole, leurs sels d'addition avec un acide, et leurs mélanges. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. La ou les bases d'oxydation peuvent représenter chacune avantageusement de 0,001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de cette composition. Le ou les coupleurs, s'ils sont présents, peuvent représenter chacun avantageusement de 0,001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de cette composition. Les colorants directs susceptibles d'être employés dans la composition selon l'invention sont plus particulièrement choisis parmi les espèces ioniques ou non ioniques, de préférence cationiques ou non ioniques. A titre d'exemples de colorants directs convenables, on peut citer les colorants directs synthétiques azoïques ; méthiniques ; carbonyles ; aziniques ; nitrés (hétéro)aryle ; tri-(hétéro)aryle méthanes ; les porphyrines ; les phtalocyanines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Plus particulièrement, les colorants azoïques comprennent une fonction -N=N- dont les deux atomes d'azote ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il n'est toutefois pas exclu que l'un des deux atomes d'azote de l'enchaînement -N=N- soit engagé dans un cycle. Les colorants de la famille des méthines sont plus particulièrement des composés comprenant au moins un enchaînement choisi parmi >C=C< et -N=C< dont les deux atomes ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il est toutefois précisé que l'un des atomes d'azote ou de carbone des enchaînements peut être engagé dans un cycle. Plus particulièrement, les colorants de cette famille sont issus de composés de type méthine, azométhine, mono- et di- arylméthane, indoamines (ou diphénylamines), indophénols, indoanilines, carbocyanines, azacabocyanines et leurs isomères, diazacarbocyanines et leurs isomères, tétraazacarbocyanines, hémicyanines. Concernant les colorants de la famille des carbonyles, on peut citer par exemple les colorants choisis parmi les acridone, benzoquinone, anthraquinone, naphtoquinone, benzanthrone, anthranthrone, pyranthrone, pyrazolanthrone, pyrimi dinoanthrone, flavanthrone, idanthrone, flavone, (iso)violanthrone, isoindolinone, benzimidazolone, isoquinolinone, anthrapyridone, pyrazoloquinazolone, périnone, quinacridone, quinophthalone, indigoïde, thioindigo, naphtalimide, anthrapyrimidine, dicétopyrrolopyrrole, coumarine. Concernant les colorants de la famille des azines cycliques, on peut citer notamment les azine, xanthène, thioxanthène, fluorindine, acridine, (di)oxazine, (di)thiazine, pyronine. Les colorants nitrés (hétéro)aromatiques sont plus particulièrement des colorants directs nitrés benzéniques ou nitrés pyridiniques. Concernant les colorants de type porphyrines ou phtalocyanines, on peut mettre en oeuvre des composés cationiques ou non, comprenant éventuellement un ou plusieurs métaux ou ions métalliques, comme par exemple des métaux alcalins et alcalino- terreux, le zinc et le silicium. A titre d' exemple de colorants directs particulièrement convenables, on peut citer les colorants nitrés de la série benzénique ; les colorants directs azoïques ; azométhiniques ; méthiniques ; les azacarbocyanines comme les tétraazacarbocyanines (tétraazapentaméthines) ; les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques, naphtoquinoniques OU benzoquinoniques ; les colorants directs aziniques ; xanthéniques ; triarylméthaniques ; indoaminiques ; phtalocyanines, porphyrines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la chlorophylline, l'hématoxyline, l'hématéine, la braziléine, la braziline, le sorgho, l'acide laccaïque, la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la spinulosine, l'apigénidine, les orcéines. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné ou de feuilles d'indigotier. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent avantageusement de 0,001 à 10% en poids du poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5% en poids. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention est une composition de coloration directe, comprenant un ou plusieurs colorants directs tels que définis ci-avant. De manière particulièrement préférée, ce ou ces colorants directs sont des colorants directs naturels, plus préférentiellement choisis parmi la chlorophylline, l'hématoxyline, l'hématéine, la braziléine, la braziline, le sorgho, l'acide laccaïque, l'indigo, et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs agents oxydants, notamment lorsqu'il s'agit d'une composition de coloration d'oxydation comprenant un ou plusieurs colorants d'oxydation, ou bien lorsque l'on souhaite réaliser une coloration directe éclaircissante. Cet agent oxydant peut être choisi parmi les agents oxydants classiquement utilisés pour la décoloration et la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, et parmi lesquels on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux comme le sodium, le potassium, le magnésium. On peut également utiliser à titre d'agent oxydant une ou plusieurs enzymes d'oxydo-réduction telles que les laccases, les peroxydases et 25 les oxydoréductases à 2 électrons (telles que l'uricase), éventuellement en présence de leur donneur ou cofacteur respectif. L'utilisation d'agents oxydants chimiques (différents des enzymes) est préférée, en particulier celle du peroxyde d'hydrogène. Celui-ci peut être avantageusement employé en solution aqueuse (eau 30 oxygénée) dont la concentration peut varier, plus particulièrement de 0,1 à 50% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 à 20% en poids, mieux de 1 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsqu'elle comprend un ou plusieurs agents oxydants, la composition selon l'invention se présente avantageusement sous la forme de composition dite en deux parties, et comprend une première partie comprenant un ou plusieurs colorants, et une seconde partie comprenant un ou plusieurs agents oxydants. Ces deux parties sont destinées à être appliquées séquentiellement sur les cheveux, sans rinçage intermédiaire, ou à être mélangées juste avant l'application sur les cheveux. Le pH de la composition selon l'invention peut être acide ou basique. De préférence, le pH va de 3 à 12, plus préférentiellement de 3 à 10. Ce pH peut être ajusté à la valeur souhaitée par l'emploi d'un ou plusieurs agents acidifiants et /ou d'un ou plusieurs agents alcalinisants. Les agents alcalinisants peuvent être en particulier choisis parmi les bases minérales ou organiques. De préférence, l'agent alcalinisant est choisi parmi l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium, et les composés de formule (A) suivante : Rx Rz 7N-W- N\ Ry Rt (A) dans laquelle W est un reste alkylène en C1-C6 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Ci-C6; Rx, Ry, Rz et Rt, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6, hydroxyalkyle en C1-C6, ou aminoalkyle en C1-C6. On peut citer à titre d'exemple de tels composés de formule (A) le 1,3 diaminopropane, le 1,3 diamino 2 propanol, la spermine, la spermidine. Les agents alcalinisants particulièrement préférés sont les alcanolamines, et en particulier les mono-, di- et triéthanolamines. Généralement, la composition selon l'invention présente une teneur en agent(s) alcalinisant(s) allant de 0,1 à 40 % en poids, de préférence de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids de cette composition. Parmi les agents acidifiants, on peut citer à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. La composition selon la présente invention comprend généralement de l'eau, et éventuellement ou plusieurs solvants organiques acceptables sur le plan cosmétique. A titre d'exemples de solvants organiques, on peut notamment citer les glycols ou éthers de glycol tels que, par exemple, les éthers monométhylique, monoéthylique et monobutylique d'éthylèneglycol, le propylèneglycol ou ses éthers tels que, par exemple, le monométhyléther de propylèneglycol, le butylèneglycol, le dipropylèneglycol ainsi que les alkyléthers de diéthylèneglycol comme par exemple, le monoéthyléther ou le monobutyléther du diéthylèneglycol. De tels solvants organiques peuvent alors être présents dans des concentrations comprises entre environ 0,5 et 20 % et, de préférence, entre environ 2 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Cette composition peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des polymères conditionneurs en particulier cationiques, des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Les adjuvants ci-dessus peuvent être présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention. La présente invention a également pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques, et notamment des cheveux, comprenant l'application sur lesdites fibres de la composition telle que décrite ci-avant. Après un temps de pose suffisant pour développer la coloration (en général, de l'ordre de 1 minute à 1 heure, de préférence de 5 minutes à 45 minutes), les fibres kératiniques sont éventuellement rincées à l'eau, subissent éventuellement un lavage avec un shampooing suivi d'un rinçage à l'eau, avant d'être séchées ou laissées à sécher. On peut également effectuer la coloration en présence de chaleur. Lorsque la composition selon l'invention est une composition en plusieurs parties, notamment en deux parties, celles-ci peuvent être soit mélangées immédiatement avant application sur les fibres kératiniques, soit appliquées successivement sur lesdites fibres sans rinçage intermédiaire. Enfin, l'invention a également pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou « kit » de coloration, comprenant une composition en plusieurs parties selon l'invention. Un tel kit comprend un premier compartiment renfermant une composition telle que décrite ci-avant, sans agent oxydant, et un deuxième compartiment renfermant une composition comprenant un ou plusieurs agents oxydants tels que décrits ci-avant. Ce dispositif peut avantageusement être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR 2586913. Ce dispositif peut être accompagné d'une ou plusieurs compositions de lavage et/ou de conditionnement des fibres kératiniques, destiné à être appliquées avant et/ou après le traitement de coloration selon l'invention. Les exemples suivants servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES Exemple 1 : compositions de coloration directe naturelle Les compositions de coloration directe naturelle suivantes ont été préparées, à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci- dessous (les quantités sont exprimées en grammes de matière active, pour 100 g de composition) : A B C D E F Bentonite 4,2 4,2 4,2 4,2 4,2 4,2 Alcool benzylique 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 Ethanol 15 15 15 15 15 15 Coco-glucoside (I) 10 10 10 10 10 10 Haematoxylon campechianum oxydé (2) 4 4 4 4 4 4 Tétrahydro- curcumine - 0,81 - 0,81 - 0,81 Tétrahydro- déméthoxycurcumine - 0,17 - 0,17 - 0,17 Téetrahydro- - bisdéméthoxy- - 0,02 - 0,02 0,02 curcumine Agent de pH Qsp pH=3,7 Qsp pH=6,9 Qsp pH=9 Parfum qs qs qs qs qs qs Eau qsp qsp qsp qsp qsp qsp 100g 100g 100g 100g 100g 100g (1) ALKYL (C8/C16) POLYGLUCOSIDE (1.4) EN SOLUTION AQUEUSE A 53 % commercialisée par Cognis additives sous la dénomination PLANTACARE 818 UP (2) HEMATE IN commercialisée par la société ICHIMARU PHARCOS. Les compositions B, D et F correspondent à la présente invention, tandis que les compositions A, C et E sont des compositions comparatives. Les compositions A à F ont été appliquées sur des mèches de cheveux caucasiens naturels à 90% de cheveux blancs, avec un temps de pose de 45 minutes à 40°C. Les mèches ont ensuite été rincées, shampouinées et séchées. On a obtenu des colorations des mèches de couleur puissantes : - cuivré pour les mèches colorées par les compositions A et B; - acajou pour les mèches colorées par les compositions C et D; - prune pour les mèches colorées par les compositions E et F. Les mèches colorées ont alors subi une épreuve de ténacité à la lumière et aux UV par une exposition d'une durée de 18 heures au Sun Test (Suntest XLS+ commercialisé par la société Atlas). A l'issue de cette exposition, les mèches ont été comparées visuellement, et l'on a observé que la couleur des mèches colorées par les compositions de l'invention B, D, et F se dégrade beaucoup moins que celle des mèches colorées par les compositions comparatives A, C, E. Des mesures colorimétriques sur les mèches ont également été effectuées, avant et après coloration. La couleur des mèches a été déterminée dans le système CIE L* a* b*, au moyen d'un colorimètre Minolta Spectrophotometer CM2600D. Dans ce système L* a* b*, les trois paramètres désignent respectivement l'intensité de la couleur (L*), a* indique l'axe de couleur vert/rouge et b* l'axe de couleur bleu/jaune. La montée de la couleur sur les mèches a été évaluée au moyen du paramètre DE* suivant : D E * = V(L* *)2 + (a* - ao *)2 + (b* - bo *)2 Dans cette équation, L*, a* et b* représentent les valeurs mesurées sur les mèches de cheveux après coloration, et Lo*, ao* et bo* représentent les valeurs mesurées sur les mèches de cheveux avant coloration. Plus la valeur de DE* est grande, meilleure est la montée ou la variation de la couleur. La couleur des mèches après exposition a également été déterminée, et l'on a calculé la perte de couleur due à l'exposition lumineuse, en pourcentage de la montée de couleur initiale (% du DE*). Les résultats obtenus sont les suivants : Composition Montée de la couleur avant exposition (en DE*) Perte de couleur après exposition (en % du DE*) A 34,87 17,81 B 34,97 10,47 C 39,87 21,19 D 40,08 17,29 E 37,7 28,65 F 41,65 11,40 Ainsi, les mesures colorimétriques confirment que les pertes de couleur sont significativement moins importantes pour les mèches colorées par les compositions de l'invention B, D, F par rapport aux mèches colorées par les compositions comparatives A, C, E. Exemple 2 : compositions de coloration d'oxydation Les compositions de coloration d'oxydation suivantes ont été préparées, à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous (les quantités sont, sauf indication contraire, exprimées en grammes de matière active, pour 100 g de composition) : G H I Paraphénylènediamine 0,002 mol 0,002 mol - Paraaminophénol - - 0,002 mol 2-méthyl-5-amino phénol 0,002mo1 - 0,002 mol Dichlorhydrate de 2,4 diamino phénoxyéthanol - 0,002mol - Tétrahydrocurcumine 0,81 0,81 0,81 Tétrahydrodéméthoxy- curcumine 0,17 0,17 0,17 Tétrahydrobisdéméthoxy- curcumine 0,02 0,02 0,02 Alcool benzylique 5 5 5 Ethanol 15 15 15 Parfum qs qs qs Agent de pH qsp pH=10 qsp pH=10 qsp pH=10 Eau qsp 100g qsp 100g qsp 100g On a mélangé chacune des compositions G à I poids pour poids avec une solution d'eau oxygénée à 20 volumes de pH égal à 2,2. On a ensuite appliqué chacun des mélanges sur des mèches de cheveux à 90% de cheveux blancs naturels et permanentés, puis laissé poser le mélange pendant 30 minutes à température ambiante. Les mèches ont ensuite été essorées, rincées, shampouinées et séchées. On a obtenu à partir des compositions G, H et I des colorations des mèches rouges violacé (composition G), bleues (composition H), et cuivré (composition I). Les colorations obtenues sont puissantes, particulièrement tenaces, et peu sélectives. Exemple 3 : compositions de coloration directe synthétique Les compositions de coloration directe suivantes ont été préparées, à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous (les quantités sont exprimées en grammes de matière active, pour 100 g de composition) : J K L 1-amino-2-nitro-4-N-((3- hydroxyéthyl)amino-5- méthyl-benzène 0,5 - - 1,4,5,8- - 0,5 - tétraaminoanthraquinone 1,4-bis-N,N'-[(13,y- - - 0,5 dihydroxypropy1)-amino]- anthraquinone Tétrahydrocurcumine 0,81 0,81 0,81 Tétrahydrodéméthoxy- curcumine 0,17 0,17 0,17 Tétrahydrobisdéméthoxy- curcumine 0,02 0,02 0,02 Alcool décylique 2,0 2,0 2,0 oxyéthyléné par 5 moles d'oxyde d'éthylène Acide laurique 1,0 1,0 1,0 Monobutyléther de diéthylèneglycol 5,0 5,0 5,0 Alcool benzylique 5 5 5 Ethanol 15 15 15 Parfum qs qs qs Agent de pH qsp qsp qsp pH=10 pH=10 pH=10 Eau qsp qsp qsp 100g 100g 100g Chacune des compositions J à L a été appliquée sur des mèches de cheveux à 90% de cheveux blancs naturels et permanentés. Après un temps de pose de 30 minutes à température ambiante, les mèches ont ensuite été essorées, rincées, shampouinées et séchées. On a obtenu à partir des compositions J, K et L des colorations puissantes et particulièrement tenaces | La présente invention a pour objet une composition de teinture des fibres kératiniques, comprenant : - un ou plusieurs composé(s) de formule (I) : - un ou plusieurs colorant(s) capillaire(s) différent(s) des composés de formule (I) ; et - un ou plusieurs mono-alcool(s) liquide(s) à température ambiante. La présente invention concerne également un procédé de coloration des fibres kératiniques mettant en oeuvre une telle composition, ainsi qu'un kit la contenant. | 1. Composition de teinture des fibres kératiniques, comprenant : - un ou plusieurs composé(s) de formule (I) suivante : dans laquelle : Ri, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8, R9, R10, identiques ou différents, sont choisis parmi : (i) un atome d'hydrogène ; (ii) un radical alkyle linéaire ou ramifié en Ci-C4 ; (iii) un radical ORii dans lequel Rii est choisi parmi : un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en Ci-C4, un radical PO(OX1)(0X2) ou un radical S02(0X3) dans lesquels Xi, X2, et X3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un cation de métal alcalin ou NH4+ ; Xi et X2 pouvant également désigner ensemble un cation de métal divalent, (iv) un radical acyle R12C0 dans lequel R12 est choisi parmi des radicaux hydrocarbonés en Ci-C30, qui sont linéaires ou ramifiés, saturés ou non saturés, hydroxylés ou non hydroxylés, carboxylés ou non carboxylés ; (y) un radical glycosyle ou uronyle ; lorsqu'un radical Ri à Ri() désigne un reste ORii, il peut également former avec le cycle aromatique auquel il est attaché et un radical adjacent un cycle contenant 5 ou 6 atomes ; les radicaux R3 et R8 peuvent également former avec le cycle aromatique auquel ils sont attachés et les radicaux R2 ou R4 et R7 ou R9 un cycle contenant 5 ou 6 atomes,étant entendu qu'au moins un des radicaux R1 à R10 désigne un radical ORii; - un ou plusieurs colorant(s) capillaire(s) différent(s) des composés de formule (I) ; et - un ou plusieurs mono-alcool(s) liquide(s) à température ambiante et à pression atmosphérique. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le ou les composés de formule (I) répondent à la formule (II) suivante : 0 0 dans laquelle R'1 et R'2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un groupement -OCH3. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le ou les composés de formule (I) est (sont) choisi(s) parmi : - la tétrahydrocurcumine, - la tétrahydro-déméthoxycurcumine, - la tétrahydro-bis-déméthoxycurcumine, - et leurs mélanges. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les composés de formule (I) sont constitués d'un mélange de - de 70 à 95% en poids de tétrahydrocurcumine ; - de 7 à 25% en poids de tétrahydro-déméthoxycurcumine et - de 0,5 à 10 % en poids de tétrahydro-bisdéméthoxycurcumine. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou les composé(s) de formule (I) représente(nt) de 0,01 à 10% en poids, de préférence de 0,05 à 5%,plus préférentiellement de 0,1 à 5% en poids, et mieux encore de 0,5 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou les mono-alcools liquides sont choisis parmi les composés liquides de formule (III) : R-OH (III) avec R désignant un groupement hydrocarboné saturé ou insaturé comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 8 atomes de carbone. 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le ou les mono-alcools liquides sont choisis parmi l'éthanol, l'isopropanol, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique et leurs mélanges. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou les mono-alcools liquides sont présents dans des teneurs allant de 1 à 40% en poids, de préférence de 5 à 30% en poids, et mieux encore de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs colorants d'oxydation, choisis parmi les bases d'oxydation, éventuellement combinée(s) à un ou plusieurs coupleurs. 10. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que : - les bases d'oxydation sont choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition ; - les coupleurs sont choisis parmi les méta-phénylènediamines, 30 les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d' addition. 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que qu'elle comprend un ou plusieurs colorantsdirects, de préférence naturels, plus préférentiellement choisis parmi la chlorophylline, l'hématoxyline, l'hématéine, la braziléine, la braziline, le sorgho, l'acide laccaïque, la lawsone, la juglone, l' alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la spinulosine, l'apigénidine, les orcéines, ainsi que les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné ou de feuilles d'indigotier. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce que le ou les colorants directs représentent de 0,001 à 10% en poids du poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5% en poids. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs agents oxydants, choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux comme le sodium, le potassium, le magnésium, les enzymes d'oxydo-réduction telles que les laccases, les peroxydases et les oxydoréductases à 2 électrons (telles que l'uricase), éventuellement en présence de leur donneur ou cofacteur respectif ; et de préférence un agent oxydant constitué de peroxyde d'hydrogène. 14. Procédé de coloration des fibres kératiniques, et notamment des cheveux, comprenant l'application sur lesdites fibres d'une 25 composition telle que définie dans l'une quelconque des précédentes. 15. Dispositif à plusieurs compartiments ou « kit » de coloration, comprenant un premier compartiment renfermant une composition telle définie dans l'une des 1 à 12, et un 30 deuxième compartiment renfermant une composition comprenant un ou plusieurs agents oxydants. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/35,A61K 8/34,A61Q 5/10 |
FR2992300 | A1 | EMBALLAGE GERBABLE DE TYPE PLATEAU OU BARQUETTE | 20,131,227 | L'invention concerne un emballage gerbable de type plateau ou barquette en un matériau rigide ou semi rigide, tel que le carton ou le carton ondulé. Le document FR 2 854 137 décrit un emballage gerbable réalisé à partir de trois flans distincts. Cet emballage comprend un élément de fond ou embase comprenant un fond et deux parois articulées à ce fond et dressées par rapport à ce fond. Deux parties de paroi comprenant chacune une paroi, deux volets articulés par des lignes de pliage aux extrémités de la paroi, et un rabat articulé le long de la paroi, sont collées à la partie de fond. Les volets sont collés aux parois articulées au fond, et le rabat est collé sous ce fond. Il existe un besoin pour un emballage gerbable plus simple et plus facile à fabriquer. Il est proposé un emballage gerbable, de type plateau ou barquette, en au moins un matériau semi rigide tel que le carton ou le carton ondulé, comprenant : (a) une première pièce dite manteau, comprenant - une partie de fond, - de part et d'autre de cette partie de fond, deux premières parois, en regard l'une de l'autre, articulées par deux lignes de pliage respectives à cette partie de fond, les deux premières parois étant dressées par rapport à cette partie de fond, et, - sur les deux autres côtés de la partie de fond, deux deuxièmes parois, en regard l'une de l'autre, articulées par deux lignes de pliage respectives à cette partie de fond, les deux deuxièmes parois étant dressées par rapport à cette partie de fond, (b) au moins une deuxième pièce dite insert comportant - une ou plusieurs troisième(s) paroi(s) dressée(s) par rapport à la partie de fond, et - de part et d'autre de cette ou ces troisième(s) paroi(s), au moins deux volets articulés par deux lignes de pliage respectives à cette troisième paroi, dans lequel au moins un, et de préférence chacun, des deux volets est replié par rapport à la troisième paroi et fixé à la première paroi contigüe correspondante, la troisième paroi étant fixée sur la deuxième paroi correspondante, et pour au moins une deuxième pièce, les au moins deux volets de cette deuxième pièce sont fixés sur une surface externe des premières parois et la troisième paroi de cette deuxième pièce est fixée sur une surface externe de la deuxième paroi correspondant à cette troisième paroi. Un tel emballage est relativement simple de conception et relativement facile à fabriquer. En outre, la deuxième pièce ou insert forme une surface continue sur l'extérieur de l'emballage, laquelle peut servir de support publicitaire ou autre. Cet emballage peut notamment trouver une application dans le transport de produits légers, de type salade en sachet, brioche, chips ou autres. Avantageusement et de façon non limitative, la ou les troisièmes parois ont une hauteur supérieure aux premières parois. Ainsi, ces troisièmes parois supportent les efforts de compression verticale lorsque ces emballages sont empilés les uns sur les autres. L'invention n'est bien entendu pas limitée à cette variante. On pourrait tout à fait prévoir que les troisièmes parois aient une hauteur sensiblement égale ou bien inférieure à la hauteur des premières parois. Par «surface externe de la première paroi », on entend la surface de la première paroi tournée vers l'extérieur de l'emballage visible lorsque ces emballages sont empilés, à l'exclusion donc de la surface de la première paroi tournée vers l'espace intérieur de l'emballage défini par les premières parois dressées par rapport à la partie de fond. Le contenant de l'emballage est destiné à occuper l'espace intérieur de l'emballage. La fixation des volets sur les parois et/ou des parois entre elles peut être effectuée de façon classique, par collage notamment. En outre, on peut prévoir des matériaux différents pour le manteau ou encore dit embase et l'insert. Notamment, on peut prévoir pour les inserts des matériaux plus coûteux parce que présentant un revêtement attrayant, par exemple en papier glacé, avec des couleurs ou autre, que le matériau de l'embase. En outre, l'invention peut permettre de personnaliser les emballages. On peut par exemple prévoir un stock d'une grande quantité de flans correspondant aux inserts, et lesquels seront utilisés pour tous les emballages de ce type fournis par une unité de production donnée. En revanche, les inserts peuvent être adaptés en fonction du contenu, ou autre. Par exemple, on peut prévoir des inserts de différentes hauteurs avec différents revêtements extérieurs, différentes impressions ou autre, et fournis et stockés en plus petite quantité que l'embase. On peut prévoir des volets relativement courts ou longs, notamment les volets de deux pièces d'insert opposés peuvent se rejoindre de sorte que les inserts forment un contour total de l'emballage. Néanmoins, pour des raisons d'économie de matériau, on peut préférer des volets relativement courts. L'emballage décrit ci-dessus est donc de conception relativement simple et de fabrication relativement simple. Un tel emballage peut particulièrement convenir pour le transport et le stockage de produits légers de type chips ou brioches ou salade en sachets. Avantageusement et de façon non limitative, au moins un insert définit un tenon de gerbage sur un bord supérieur dudit emballage, de préférence sur le bord supérieur de la troisième paroi, et une ouverture sur un bord inférieur dudit emballage pour recevoir le tenon de gerbage d'un emballage situé au-dessous dans un empilage. Ladite ouverture est avantageusement prévue sur le bord inférieur de la troisième paroi de l'insert et/ou sur chaque bord de la partie de fond articulée à la première paroi correspondante pour une coopération tenon/ouverture accrue. Le tenon de gerbage peut être situé à une position centrale ou non. Par exemple, on peut prévoir plusieurs tenons de gerbage, par exemple deux tenons de gerbage par insert situés au niveau des articulations entre le volet et la troisième paroi, avantageusement au niveau des bords supérieurs. Avantageusement, au moins un volet est pourvu d'au moins un tenon de gerbage pouvant être situé à une position centrale ou non, sur un bord supérieur, comme décrit précédemment. Au moins une ouverture est avantageusement prévue sur un bord inférieur du volet pour recevoir le tenon de gerbage d'un emballage situé au-dessous dans un empilage. En variante, une ouverture supplémentaire peut en outre être avantageusement prévue sur chaque bord de la partie de fond articulée au volet correspondant pour une coopération tenon/ouverture accrue. Avantageusement et de façon non limitative, pour au moins un insert, au moins un volet est séparé d'une troisième paroi par deux lignes de pliage définissant une surface intermédiaire ou articulation. De tels angles cassés peuvent permettre d'améliorer la résistance à la compression verticale. L'insert peut avoir une hauteur maximale supérieure à celle des premières parois, de sorte que c'est l'insert qui supporte le poids de l'emballage situé au-dessus dans un empilage, ou non. Selon des formes de réalisation préférées, au moins une surface intermédiaire est pourvue d'au moins un tenon de gerbage pouvant être situé à une position centrale ou non, sur un bord supérieur, comme décrit précédemment. Au moins une ouverture est avantageusement prévue sur un bord inférieur de la surface intermédiaire pour recevoir le tenon de gerbage d'un emballage situé au-dessous dans un empilage. En variante, une ouverture supplémentaire peut en outre être avantageusement prévue sur chaque bord de la partie de fond articulée à la surface intermédiaire correspondante pour une coopération tenon/ouverture accrue Il n'est toutefois pas exclu selon d'autres formes de réalisation de prévoir au moins un tenon de gerbage sur chaque volet et la troisième paroi, ou sur chaque volet et chaque surface intermédiaire, ou sur la troisième paroi et chaque surface intermédiaire ou sur la troisième paroi, sur chaque volet et chaque surface intermédiaire. Avantageusement, on peut prévoir que le bord supérieur de l'insert soit droit, c'est-à-dire dans un plan si on fait exception des tenons de gerbage, de façon à répartir les efforts de compression sur la totalité de l'insert. L'invention n'est bien entendue limitée à une forme d'insert spécifique donné. Avantageusement et de façon non limitative, la troisième paroi peut être disposée légèrement oblique de façon à pouvoir recevoir un tenon de gerbage d'un emballage inférieur et à pouvoir gerber l'emballage supérieur dans l'empilage. Cette disposition oblique de la troisième paroi est de préférence obtenue grâce à une articulation des volets par rapport à la troisième paroi selon un léger angle, de quelques degrés, typiquement de 5-10°. Autrement dit, il est réalisé un décalage angulaire au niveau de la jonction entre les volets et la troisième paroi de sorte que les parois respectives ne sont pas strictement colinéaires selon un axe. Une telle tronconicité peur permettre de conférer davantage de stabilité. Avantageusement et de façon non limitative, on peut prévoir qu'au moins un insert puisse être arraché relativement facilement, notamment on peut prévoir des lignes de découpe sur les première et deuxième parois de sorte que les premières parois, collées ou fixées par collage au volet de l'insert, puissent être séparées du reste des premières parois, et de sorte que les deuxièmes parois puissent être séparées du fond du manteau. Ainsi, un tel emballage avec des parties sécables peut être utilisé avec l'embase et les deux inserts lors du transport et du stockage, puis lorsqu'il est installé sur un rayon, un vendeur arrache l'insert destiné à être présenté à la clientèle, et se contente de poser l'ensemble de l'emballage et de son contenu sur le rayonnage. L'invention est décrite plus en détails en référence aux dessins annexés dans lesquels : ^ la figure 1 représente une vue en perspective d'un emballage de type barquette selon un mode de réalisation ; ^ la figure 2 représente deux flans distincts pour la réalisation d'un emballage de type barquette selon un autre mode de réalisation, le deuxième flan présentant des parois droites (A) et, selon une variante, présentant des parois obliques (B) ; ^ la figure 3 représente une vue partielle en perspective d'un emballage de type barquette selon un autre mode de réalisation. L'emballage 1 de type barquette comporte une partie de fond 10 rectangulaire. Deux premières parois 11,12 sont dressées face à face, de façon perpendiculaire à cette partie de fond 10 à laquelle elles sont articulées par des lignes de pliages respectives (non référencées). Deux deuxièmes parois 21,22 (paroi 22 non visible) sont également dressées face à face de façon perpendiculaire à ce fond par l'intermédiaire de lignes de pliage (non visibles). La barquette 1 comporte une deuxième pièce dite insert comportant deux troisièmes parois 31, 32, dressées de façon perpendiculaire à la partie de fond 10. De part et d'autre de ces deux troisièmes parois 31,32, sont articulés deux volets 41,42,43,44 par des lignes de pliage (non référencées). Les volets 41, 43 sont fixés par leur surface extérieure sur la première paroi 11 par collage, et les volets 42, 44 sont respectivement fixés sur la surface externe du premier volet 12 par collage. Les troisièmes parois 31,32 sont respectivement fixées par collage sur la surface externe respective de chaque deuxième paroi 21,22 (paroi 22 non visible). Une surface intermédiaire 51,52,53,54 sépare un volet 41,42,43,44 avec la troisième paroi 31,32 respectivement. Comme le montre la figure 1, les troisièmes parois 31,32 ont des hauteurs respectives supérieures aux premières parois 11,12. Des tenons de gerbage, respectivement 61,62, sont pourvus sur la partie supérieure des troisièmes parois respectives 31,32, en position centrale. Des ouvertures 63,64 sont respectivement prévues sur le bord inférieur dudit emballage 1, et plus particulièrement sur la partie inférieure des troisièmes parois 31,32. Comme le montre la figure 1, ces ouvertures 63,64 sont prévues pour recevoir les tenons de gerbage respectifs 61,62 d'un emballage 1 situé au-dessus dans un empilage. Des lignes de découpe 71,72,73,74 sont respectivement prévues sur les première et deuxième parois 11,12,21,22, de sorte que les premières parois maintenues par collage au volet respectifs 41,42,43,44 puissent être arrachées. La figure 2 représente un premier flan 100 pour la réalisation de la première pièce dite manteau selon un mode de réalisation, comprenant deux premières parois 11,12 articulées à la partie de fond 10 par des lignes de pliage (non référencées). Deux deuxièmes parois 21,22 sont également articulées à la partie fond 10 par des lignes de pliage (non référencées), les premières et deuxièmes parois 11,12,21,22 étant disposées de façon perpendiculaire entre elles. Des ouvertures 65 sont réalisées sur la partie centrale des bords de la partie de fond 10. Comme le représente la figure 2, les premières et deuxièmes parois 11,12,21,22 ne sont pas directement articulées entre elles par leurs bords respectifs, mais elles sont agencées pour recevoir les surfaces intermédiaires 51,52,53,54 (51 et 52 non représentées) d'un autre flan 110. Le deuxième flan 110 (A) est agencé pour réaliser une deuxième pièce d'insert. Le flan 110 (A) comprend une troisième paroi 32 à laquelle sont articulés, sur les bords respectifs, deux volets 43,44. Entre les bords de la troisième paroi 32 et les volets 43,44, sont respectivement prévus des surfaces intermédiaires 53,54 articulées par des lignes de pliage (non référencées). Sur la partie centrale d'un bord dit supérieur de la troisième paroi 32 est pourvu un tenon de gerbage 62. Sur la partie centrale d'un bord inférieur de la troisième paroi 32 est définie une ouverture 64 agencée pour coopérer avec un tenon de gerbage 62 d'un emballage 1 situé au-dessus dans un empilage obtenu après montage. Cette coopération est facilitée par la présence d'ouvertures 65 sur chaque bord de la partie de fond 10 articulée à la première paroi 11,12 correspondante, une fois le flan 110 (A) monté. En variante, le flan 110 (B) présente des volets 43,44 formant un léger angle, de quelques degrés, typiquement de 5-10°, avec la troisième paroi 32 et les surfaces intermédiaires 53,54. Une fois le deuxième flan 110 (B) monté et fixé contre les premières et deuxièmes parois 11,12,21,22 du flan 100, le décalage angulaire permet d'agencer la troisième paroi 32 de façon légèrement oblique par rapport à un axe vertical, une fois les flans 100 et 110 montés pour la fabrication de l'emballage 1. Afin de réaliser la barquette 1 selon l'invention, il est également prévu un troisième flan comportant les mêmes parties, parois, volets, ouvertures, tenons de gerbage et surfaces intermédiaires que le flan 110, et qui n'a pas été représenté. La barquette 1 est réalisée par : 1) pliage des premières et deuxièmes parois 11,12,21,22 du flan 100 par l'intermédiaire des lignes de pliage (non référencées) de façon à former des parois dressées par rapport au fond du manteau 10 de façon perpendiculaire. 2) pliage des volets 43,44 et des surfaces intermédiaires 51,52,53,54 (51 et 52 non représentées) du flan 110 (A) ou (B) de façon à faire coopérer, d'une part, les troisièmes parois 31,32 (31 non représentée) avec la surface externe respective des deuxièmes parois 21,22 et, d'autre part, les volets 41,42,43,44 (41 et 42 non représentés) avec la surface externe des premières parois 11,12, lesdits volets 41,42,43,44 et les troisièmes parois 31,32 étant dressées par rapport au fond du manteau 10. La figure 3 représente une vue partielle en perspective d'un emballage 1 de type barquette selon un autre mode de réalisation où deux tenons de gerbage 62 sont situés sur le bord supérieur dudit emballage 1 au niveau des articulations 53,54, sur la partie centrale, entre les volets 43,44 et la troisième paroi 32. Des ouvertures 64 correspondantes sont situées sur le bord inférieur des articulations 53,54 pour recevoir le tenon de gerbage 62 d'un emballage 1 situé au-dessous dans un empilage au niveau des articulations 53,54, sur la partie centrale, entre les volets 43,44 et la troisième paroi 32. La figure 4 représente une vue partielle en perspective d'un emballage 1 de type barquette selon un autre mode de réalisation où deux tenons de gerbage 62 sont situés sur le bord supérieur dudit emballage 1 au niveau des volets 43,44, sur la partie centrale. Des ouvertures 64 correspondantes sont situées sur le bord inférieur des volets 43,44 pour recevoir le tenon de gerbage 62 d'un emballage 1 situé au-dessous dans un empilage au niveau des volets 43,44, sur la partie centrale | L'invention concerne un emballage gerbable (1), de type plateau ou barquette, en au moins un matériau semi rigide tel que le carton ou le carton ondulé, comprenant : (a) une première pièce dite manteau, comprenant une partie de fond (10), deux premières parois (11,12), et deux deuxièmes parois (21,22), (b) au moins une deuxième pièce dite insert comportant une ou plusieurs troisième(s) paroi(s) (31,32) dressée(s) par rapport à la partie de fond (10), et de part et d'autre de cette ou ces troisième(s) paroi(s) (31,32), au moins deux volets (41,42,43,44), dans lequel au moins un des deux volets (41,42,43,44) est replié par rapport à la troisième paroi (31,32) et fixé sur une surface externe de la première paroi (11,12) contigüe correspondante, la troisième paroi (31,32) étant fixée sur une surface externe de la deuxième paroi (21,22) correspondante. | 1. Emballage gerbable (1), de type plateau ou barquette, en au moins un matériau semi rigide tel que le carton ou le carton ondulé, comprenant : (a) une première pièce, dite manteau, comprenant une partie de fond (10), de part et d'autre de cette partie de fond (10), deux premières parois (11,12), en regard l'une de l'autre, articulées par deux lignes de pliage respectives à cette partie de fond (10), les deux premières parois (11,12) étant dressées par rapport à cette partie de fond (10), et, sur les deux autres côtés de la partie de fond (10), deux deuxièmes parois (21,22), en regard l'une de l'autre, articulées par deux lignes de pliage respectives à cette partie de fond (10), les deux deuxièmes parois (21,22) étant dressées par rapport à cette partie de fond (10), (b) au moins une deuxième pièce, dite insert, comportant une ou plusieurs troisième(s) paroi(s) (31,32) dressée(s) par rapport à la partie de fond (10), et de part et d'autre de cette ou ces troisième(s) paroi(s) (31,32), au moins deux volets (41,42,43,44) articulés par deux lignes de pliage respectives à cette troisième paroi (31,32), dans lequel au moins un des deux volets (41,42,43,44) est replié par rapport à la troisième paroi (31,32) et fixé sur une surface externe de la première paroi (11,12) contigüe correspondante, la troisième paroi (31,32) étant fixée sur une surface externe de la deuxième paroi (21,22) correspondante. 2. Emballage (1) selon la 1, dans lequel la ou les troisièmes parois (31,32) ont une hauteur supérieure aux premières parois. 3. Emballage (1) selon l'une des 1 ou 2, réalisé en des matériaux différents pour le manteau et l'insert. 4. Emballage (1) selon l'une des 1 à 3, dans lequel au moins un insert définit un tenon de gerbage (61,62) sur un bord supérieur dudit emballage (1) et une ouverture (63,64,65) sur un bord inférieur dudit emballage (1) pour recevoir le tenon de gerbage (61,62) d'un emballage (1) situé au-dessous dans un empilage. 5. Emballage (1) selon la 4, dans lequel le tenon de gerbage (61,62) est situé à une position centrale du bord supérieur de l'emballage (1). 6. Emballage (1) selon la 4 ou 5, comprenant deux tenons de gerbage (61,62) par insert, situés au niveau des articulations entre le volet (41, 42, 43, 44) et la troisième paroi (31, 32). 7. Emballage (1) selon l'une des 1 à 6, dans lequel pour au moins un insert, au moins un volet (41, 42, 43, 44) est séparé d'une troisième paroi (31,32) par deux lignes de pliage définissant une surface intermédiaire (51, 52, 53, 54). 8. Emballage (1) selon l'une des 1 à 7, dans lequel la troisième paroi (31,32) est disposée légèrement oblique de façon à pouvoir recevoir un tenon de gerbage (61,62) d'un emballage (1) inférieur et à pouvoir gerber l'emballage (1) supérieur dans l'empilage. 9. Emballage (1) selon l'une des 1 à 8, comprenant des lignes de découpe (71, 72, 73, 74) sur les première et deuxième parois (11, 12, 21, 22) de sorte que les premières parois (11,12), fixées par collage au volet de l'insert, puissent être séparées du reste des premières parois (11,12), et de sorte que les deuxièmes parois (21,22) puissent être séparées du fond (10) du manteau. | B | B65 | B65D | B65D 21,B65D 5 | B65D 21/02,B65D 5/32 |
FR2982455 | A1 | DISPOSITIF D'AUTO-ALIGNEMENT D'OUTIL AGRICOLE TRACTE | 20,130,517 | Domaine technique La présente invention concerne un dispositif de guidage permettant l'auto-alignement d'un outil agricole 5 attelé tracté notamment par un engin du type tracteur. Technique antérieure De nos jours, on cherche à diriger, avec des dispositifs de guidage, les tracteurs, moissonneuses- 10 batteuses et autres véhicules agricoles, afin de supprimer en partie la pénibilité du travail dans les champs et de permettre au conducteur de se concentrer sur ses équipements et leurs performances. Ces dispositifs de guidage contribuent à accroître la productivité et à 15 réduire les coûts dans toutes les activités, en permettant au conducteur de concentrer son attention sur l'optimisation des paramètres, tels que la largeur de travail de l'outil ou de la table de coupe, et de surveiller plus étroitement le travail, pour une 20 utilisation optimale et précise en vue d'un résultat de meilleure qualité et une productivité accrue. Ces dispositifs de guidage comportent de nombreux avantages et permettent notamment : - la suppression des chevauchements et les surfaces 25 oubliées, - des économies de carburant, de temps et de coûts, - une diminution de l'usure de la zone active des organes de travail des outils et/ou des machines, - une diminution importante de la fatigue du 30 conducteur du véhicule agricole, - la réduction du compactage du sol, grâce à un nombre réduit de passages. - le contrôle du trafic de l'exploitation, CECC01-FR-1TEXTE DEPOSERG-GE - une meilleure mise en place des récoltes. La plupart des dispositifs de guidage connus utilisent la navigation basée sur le système de géolocalisation GPS (Global Positioning System) et comportent trois éléments : un terminal de préférence à écran tactile, une station de base fixe ou mobile et un module de toit. Ledit terminal à écran tactile permet à l'utilisateur de contrôler le guidage du tracteur ou de la moissonneuse-batteuse en visualisant les principaux éléments tels que la précision en temps réel, la sensibilité et le comportement de l'outil. La station de base dispose d'une antenne GPS et d'un module radio et permet de générer la correction différentielle souhaitée de la trajectoire du tracteur ou de la moissonneuse-batteuse et de la diffuser dans un rayon de plusieurs kilomètres. Le module de toit disposé sur le tracteur utilise au moins une antenne afin de contrôler parfaitement en temps réel la position du tracteur ou de la moissonneuse-batteuse 20 selon deux ou trois axes. Ces dispositifs de guidage, qui sont efficaces pour des engins agricoles monoblocs ou comportant des outils portés, présentent des inconvénients dès lors que lesdits engins tractent un outil de type charrue par exemple. En 25 effet, ces dispositifs de guidage ne permettent qu'une correction de la trajectoire du tracteur. L'outil tracté ne fait par conséquent que suivre le tracteur en oscillant de part et d'autre de la direction de déplacement dudit tracteur et sa trajectoire n'est pas corrigée en temps 30 réel, ce qui a pour effet de générer des sillons qui ne sont pas totalement rectilignes mais présentant des ondes. Pour corriger ce problème, on connaît déjà des dispositifs de guidage disposé sur l'outil tracté et permettant de corriger la trajectoire et/ou l'orientation CECC01-FR-1TEXTE DEPOSERG-GE - 3 dudit outil agricole. Ces dispositifs de guidage comportent par exemple une poutre disposée en porte à faux à l'arrière de l'outil agricole et portant les organes de travail dudit outil agricole. Ladite poutre est apte à se déplacer perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'outil agricole sous l'effet d'un actionneur du type vérin à double effet, ledit actionneur étant asservi à une navigation basée sur le système de géo-localisation GPS solidaire de l'outil agricole. Toutefois, ces dispositifs présentent un certain nombre d'inconvénients. En effet, ils ne tiennent pas compte de la position du tracteur et ne permettent pas d'aligner l'outil agricole tracté par rapport au tracteur. De plus, du fait du poids et de la position en porte à faux de la poutre, ils handicapent le déplacement de l'outil agricole et ralentissent par conséquent la correction de la position dudit outil agricole. Enfin, ces dispositifs, qui ne peuvent être mis en oeuvre que sur un seul type d'outil agricole du fait de leur conception, ont un coût non négligeable grevant ainsi le prix de revient total de l'outil agricole. Exposé de l'invention Le but de la présente invention est donc de pallier les inconvénients précédemment cités et de proposer une 25 solution alternative aux dispositifs de guidage connus. La présente invention vise donc à proposer un dispositif de guidage d'un outil agricole attelé tracté notamment par un engin du type tracteur simple, peu onéreux, efficace, adaptable quelque soit le type d'outil 30 agricole et permettant l'auto-alignement dudit outil agricole par rapport au tracteur. A cet égard, il est donc proposé un dispositif de guidage permettant le guidage d'un engin du type tracteur selon une cartographie prédéterminée et l'auto-alignement CECCO1 -FR-1 _TEXTE DEPOSE_RG-G d'un outil agricole tracté par ledit tracteur grâce à un attelage comportant au moins un bras d'attelage articulé à chacune de ses extrémités respectivement à l'outil agricole et au tracteur, remarquable en ce qu'il comporte au moins une première antenne GPS agencée pour être disposée sur l'outil agricole et un actionneur agencé pour être articulé entre lesdits tracteur et bras d'attelage, ledit actionneur étant asservi par lesdites première et deuxième antennes GPS grâce à une station de commande afin de mettre en mouvement ledit bras inférieur d'attelage par rapport audit tracteur pour auto-aligner l'outil agricole par rapport à ce dernier. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif de guidage comporte une deuxième antenne GPS agencée pour 15 être disposée sur le tracteur et couplée à ladite première antenne GPS pour asservir ledit actionneur. De préférence, le dispositif de guidage comporte un terminal à écran tactile. De même, le dispositif de guidage est avantageusement 20 couplé à un dispositif automatique de commande et de contrôle de la direction du tracteur pour guider automatiquement ce dernier sans l'intervention du conducteur. Selon un mode de réalisation avantageux, l'actionneur 25 est un vérin à double effet, ledit actionneur étant de préférence un vérin hydraulique connecté au système hydraulique du tracteur. L'invention concerne également un tracteur tractant un outil agricole grâce à un attelage comportant au moins 30 un bras d'attelage articulé à chacune de ses extrémités respectivement à l'outil agricole et au tracteur, ledit tracteur étant remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de guidage selon l'invention. CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG-GE - 5 Description sommaire des figures D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, d'un dispositif de guidage d'un outil agricole attelé conforme à l'invention, en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un outil agricole attelé à un tracteur, - la figure 2 est une vue schématique de dessus d'un outil agricole attelé à un tracteur équipé d'un dispositif de guidage d'un outil agricole attelé conforme à l'invention, l'attelage étant dans une première configuration, - la figure 3 est une vue schématique de dessus d'un outil agricole attelé à un tracteur équipé du dispositif de guidage d'un outil agricole de la figure 1, l'attelage étant dans une deuxième configuration, - la figure 4 est une vue schématique de dessus d'un 20 outil agricole attelé à un tracteur équipé du dispositif de guidage d'un outil agricole de la figure 1, l'attelage étant dans une troisième configuration. Meilleure manière de réaliser l'invention technique 25 En référence à la figure 1, l'attelage 1 d'un outil agricole 2 tracté par un tracteur 3 est généralement du type trois points. Ce genre d'attelage 1, qui permet de transférer le poids et l'effort de l'outil agricole 2 sur les roues arrière du tracteur 3, comporte plusieurs 30 composants travaillant ensemble. Il s'agit notamment : - d'un système hydraulique non représenté du tracteur 3, - de deux bras inférieurs d'attelage 4 disposés de part et d'autre du plan sagittal vertical du tracteur 3, de CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG-GE préférence de façon symétrique et étant articulés à l'une de leurs extrémités libres au tracteur 3 par des rotules 5, - d'un bras central non représenté, également appelé bras supérieur, de préférence mobile, permettant 5 éventuellement de transmettre à l'outil agricole 2 un mouvement de rotation, - du point d'attelage 6 de chacun desdits bras inférieurs d'attelage 4 sur l'outil agricole 2, ces points d'attelage 6 étant globalement du type rotule, et 10 - d'un stabilisateur 7 reliant chacun des bras inférieurs d'attelage 4 au tracteur 3, chaque stabilisateur 7 étant articulé à ses deux extrémités respectivement à son bras inférieur d'attelage 4 associé et au tracteur 3, et pouvant être soit fixes, soit réglables 15 ou soit libres du type chaîne par exemple. Les bras inférieurs d'attelage 4, également appelés bras de levage, sont mus par le système hydraulique du tracteur 3, et permettent la montée, la descente et l'inclinaison de l'outil agricole 2. Ledit système 20 hydraulique du tracteur est commandé par le conducteur du tracteur 3 qui dispose généralement de réglage. Chaque de plusieurs paramètres point d'attelage 6 comporte de manière classique une chape non représentée munie d'orifices dans 25 lesquels on insère des broches non représentées, ces dernières étant également insérées dans un orifice non représenté du bras inférieur d'attelage 4. Le verrouillage est assuré en plaçant des goupilles à l'extrémité desdites configuration d'attelage broches. Cette 30 bras inférieurs du type rotule. On comprend bien que permet d'obtenir une liaison 3 - outil agricole 1 globalement les bras inférieurs d'attelage 4 articulés à chacune de leurs extrémités forment alors un quadrilatère pouvant être déformé afin de déplacer l'outil CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSERG-GE - 7 agricole 2 par rapport à l'axe de la direction de déplacement du tracteur 3 afin de corriger sa trajectoire et donc sa position. Ce type d'attelage 1 à trois points peut avoir, selon 5 les besoins et/ou les types d'outil agricole 1, plusieurs configurations. Ainsi, dans une première configuration représentée à la figure 2, les bras inférieurs d'attelage 4 sont parallèles entre eux. Dans cette configuration, lorsque 10 l'on fait pivoter l'un des bras inférieurs d'attelage 4 autour d'un axe vertical au niveau de la rotule 5, l'outil agricole 1 se déplace (position représentée en trait pointillé sur ladite figure 1) parallèlement à sa position normale (représentée en trait continu sur ladite figure 1) 15 et par conséquent la correction est égale au déplacement. De même, dans une deuxième configuration représentée à la figure 3, les bras inférieurs d'attelage 4 ne sont pas parallèles entre eux et forment un angle a ouvert. Dans cette configuration, lorsque l'on fait pivoter l'un bras 20 inférieurs d'attelage 4 autour d'un axe vertical au niveau de la rotule 5, l'outil agricole 1 se déplace (position représentée en trait pointillé sur ladite figure 2) par rapport à sa position normale (représentée en trait continu sur ladite figure 2) en pivotant dans le sens inverse au 25 sens de déplacement voulu et par conséquent le déplacement est plus important que la correction voulue. Enfin, dans une troisième configuration représentée à la figure 4, les bras inférieurs d'attelage 4 ne sont pas parallèles entre eux et forment un angle a fermé. Dans 30 cette configuration, lorsque l'on fait pivoter l'un bras inférieurs d'attelage 4 autour d'un axe vertical au niveau de la rotule 5, l'outil agricole 1 se déplace (position représentée en trait pointillé sur ladite figure 2) par rapport à sa position normale (représentée en trait continu CECC01-FR-1TEXTE DEPOSERG-GE - 8 sur ladite figure 2) en pivotant dans le même sens que le sens de déplacement voulu et par conséquent le déplacement est moins important pour une correction donnée. Pour augmenter la réactivité de la correction, la 5 troisième configuration sera préférable. Pour mettre en oeuvre la correction de la trajectoire et donc de la position de l'outil agricole 2 et permettre son auto-alignement par rapport au tracteur 3, l'invention consiste à mettre en place un dispositif de guidage 10 10 global de l'ensemble outil agricole 2 - tracteur 3. En référence aux figures 1 à 3, ce dispositif de guidage 10 comporte au moins une première antenne GPS 11 disposée sur l'outil agricole 2, une deuxième antenne GPS 12 disposée sur le tracteur 3 et un actionneur 13 15 piloté par un distributeur non représenté asservi par lesdites première et deuxième antennes GPS 11, 12 grâce à une station de commande non représentée. Ledit actionneur 13 est disposé de préférence à la place d'un des stabilisateurs 7 entre le tracteur 3 et l'un 20 des bras inférieurs d'attelage 4 et permet de mettre en mouvement ledit bras inférieur d'attelage 4 autour de l'axe vertical de la rotule 5 afin de déplacer l'outil agricole 2 par rapport au tracteur 3. En outre, cet actionneur 13 est de préférence un vérin hydraulique à double effet connecté 25 au système hydraulique du tracteur 3 via le distributeur. Enfin, l'actionneur 13 est avantageusement muni de fins de course pour indiquer qu'il est en butée, que le dispositif de guidage 10 est arrivé à sa capacité limite de correction de la trajectoire et donc de la position de l'outil 30 agricole 2 et que le conducteur de tracteur 3 doit intervenir en corrigeant la direction dudit tracteur 3. Le dispositif de guidage 10 pourra également comporter un terminal avantageusement à écran tactile permettant au conducteur de contrôler le guidage du CECC01-FR-1TEXTE DEPOSERG-GE - 9 tracteur 3 en visualisant les principaux éléments tels que la précision en temps réel, la sensibilité et le comportement de l'outil agricole 2. De même, le dispositif de guidage 10 pourra aussi 5 être couplé à un dispositif automatique de commande et de contrôle de la direction du tracteur 3 pour guider automatiquement ce dernier sans l'intervention du conducteur. Ce type de dispositif automatique est bien connu de l'Homme du Métier. 10 Avec cette configuration, le dispositif de guidage 10 détermine parfaitement en temps réel les positions instantanées et les trajectoires respectives de l'outil agricole 2 et du tracteur 3 à l'aide des première et deuxième antennes GPS 11, 12 selon au moins les deux axes 15 horizontaux. Ces données sont ensuite transmises à la station de commande pour, d'une part, guider le tracteur 3 et, d'autre part, aligner automatiquement l'outil agricole 2 par rapport à la trajectoire dudit tracteur 3 afin d'avoir des sillons rectilignes et conforme à une 20 cartographie prédéterminée évitant ainsi les zones oubliées et les chevauchements notamment. Pour obtenir cet "auto-alignement" de l'outil agricole 2, la station de commande détermine la correction éventuelle à apporter à la position de l'outil agricole 2 25 en fonction de la position du tracteur 3 et pilote l'actionneur 13 grâce au distributeur pour mettre en mouvement ledit bras inférieur d'attelage 4 autour de l'axe vertical de la rotule 5 afin de déplacer l'outil agricole 2 par rapport au tracteur 3. 30 On comprend bien que le dispositif de guidage 10, selon l'invention, est particulièrement simple à mettre en oeuvre et qu'il est adaptable à tout type d'outil agricole 2, car il est solidaire de l'attelage 1 du tracteur 3 et non dudit outil agricole 2. CECC01-FR-1TEXTE DEPOSE_RG-GE - 10 - Enfin, ce dispositif de guidage 10 est particulièrement intéressant car il permet à la fois le guidage du tracteur 3 et l'auto-alignement de l'outil agricole 2 en vue d'obtenir un résultat de meilleure 5 qualité et une productivité accrue. Description d'autres modes de réalisation Selon un autre mode de réalisation non représenté, le dispositif de guidage 10 peut également être utilisé sans 10 la deuxième antenne GPS 12 disposée sur le tracteur 3 dans le cas, par exemple, où il existe déjà des sillons nets tracés dans la terre. En effet, le conducteur du tracteur 3 n'a alors qu'à suivre lesdits sillons. Il va de soi que ce mode de réalisation du dispositif 15 de guidage 10, certes plus économique, est tout de même moins performant car il nécessite un terrain déjà préparé. Possibilité d'application industrielle Comme décrit précédemment, le dispositif de 20 guidage 10, selon l'invention, s'applique plus particulièrement à un outil agricole 2 attelé à un tracteur 3 équipé d'un attelage à trois points. Il va de soi que le dispositif de guidage 10 peut également être utilisé pour un tracteur 3 muni d'un tout autre type 25 d'attelage tel que par exemple un attelage monopoint, l'actionneur 13 pourra alors être disposé entre le tracteur 3 et le bras unique d'attelage. Enfin, il est clair que la présente invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif de 30 guidage 10 ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSERG-GE | L'invention concerne un dispositif de guidage (10) permettant le guidage d'un engin du type tracteur (3) selon une cartographie prédéterminée et l'auto-alignement d'un outil agricole (2) tracté par ledit tracteur (3) grâce à un attelage (1) comportant au moins un bras d'attelage (5) articulé à chacune de ses extrémités respectivement à l'outil agricole (2) et au tracteur (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première antenne GPS (11) agencée pour être disposée sur l'outil agricole (2) et un actionneur (13) agencé pour être articulé entre lesdits tracteur (3) et bras d'attelage (5), ledit actionneur (13) étant asservi par au moins ladite première antenne GPS (11) grâce à une station de commande afin de mettre en mouvement ledit bras inférieur d'attelage (4) par rapport audit tracteur (3) pour auto-aligner l'outil agricole (2) par rapport à ce dernier. | 1 - Dispositif de guidage (10) permettant le guidage d'un engin du type tracteur (3) selon une cartographie prédéterminée et l'auto-alignement d'un outil agricole (2) tracté par ledit tracteur (3) grâce à un attelage (1) comportant au moins un bras d'attelage (5) articulé à chacune de ses extrémités respectivement à l'outil agricole (2) et au tracteur (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première antenne GPS (11) agencée pour être disposée sur l'outil agricole (2) et un actionneur (13) agencé pour être articulé entre lesdits tracteur (3) et bras d'attelage (5), ledit actionneur (13) étant asservi par au moins ladite première antenne GPS (11) grâce à une station de commande afin de mettre en mouvement ledit bras inférieur d'attelage (4) par rapport audit tracteur (3) pour auto-aligner l'outil agricole (2) par rapport à ce dernier. 2 - Dispositif de guidage (10) selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une 20 deuxième antenne GPS (12) agencée pour être disposée sur le tracteur (3) et couplée à ladite première antenne GPS (11) pour asservir ledit actionneur (13). 3 - Dispositif de guidage (10) selon l'une quelconque 25 des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte un terminal à écran tactile. 4 - Dispositif de guidage (10) selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il est couplé 30 à un dispositif automatique de commande et de contrôle de la direction du tracteur (3) pour guider automatiquement ce dernier sans l'intervention du conducteur. CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG-GE- 12 - - Dispositif de guidage (10) selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que l'actionneur (13) est un vérin à double effet. 5 6 - Dispositif de guidage (10) selon la 5 caractérisé en ce que l'actionneur (13) est un vérin hydraulique connecté au système hydraulique du tracteur (3). 7 - Tracteur (3) tractant un outil agricole (2) grâce à un attelage (1) comportant au moins un bras d'attelage (5) articulé à chacune de ses extrémités respectivement à l'outil agricole (2) et au tracteur (3) 15 caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de guidage (10) selon l'une quelconque des 1 à 6. CECC01-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG-GE | A | A01 | A01B | A01B 69 | A01B 69/00 |
FR2982237 | A1 | PIECE EN MATERIAU COMPOSITE AVEC COUCHE DE PROTECTION | 20,130,510 | L'invention se rapporte à des pièces en matériau composite avec une couche de protection de surface. L'invention concerne plus particulièrement 5 la protection de pièces composites aéronautiques comportant une matrice en polymère thermodurcissable. L'utilisation des matériaux composites est largement répandue dans de nombreux domaines techniques, tels que la construction automobile ou aéronautique. Ce type de matériau est notamment recherché pour le gain de 10 masse qu'il procure, à propriétés mécaniques équivalentes, par rapport à des matériaux conventionnels tels que les métaux. Les matériaux composites sont particulièrement utilisés pour la fabrication de pièces de structure d'aéronefs. Ces matériaux comportent des fibres, minérales, carbonées ou organiques, qui sont maintenues par une 15 matrice en résine organique. La résine de la matrice peut avoir des propriétés thermoplastiques, ou encore thermodurcissables. Un matériau thermoplastique se ramollit ou fond lorsqu'il est chauffé au-dessus d'une certaine température, et redevient dur en dessous de cette 20 température. Ce phénomène est réversible et n'altère généralement pas les propriétés mécaniques du matériau. Au contraire, la transformation d'un matériau thermodurcissable fait intervenir une polymérisation irréversible, typiquement une réaction de réticulation. Elle conduit à un produit fini solide, généralement rigide. 25 Certaines résines thermodurcissables, telles que les résines polyépoxydes, permettent de fabriquer des matériaux composites adaptés aux structures d'aéronefs, selon des procédés faciles à maîtriser et pour un coût relativement faible. Néanmoins, de tels matériaux ont une faible résistance aux milieux 30 agressifs, tels qu'un environnement à température élevée, chimiquement corrosif ou exposé aux ultraviolets. Une telle exposition à ces milieux agressifs conduit rapidement à une dégradation de la matrice et à une perte des propriétés mécaniques du matériau composite. La plupart des matrices époxy standard sont par exemple inadaptées aux températures élevées, soit supérieures à 100-150 °C, car elles subissent alors une oxydation qui altère les propriétés du matériau composite. Les solutions connues à ce problème consistent à utiliser d'autres matériaux en milieux agressifs. Par exemple, des pièces de structures d'aéronefs destinées à travailler à haute température, telles que des mâts réacteurs, sont typiquement réalisées en métaux tels que du titane ou des aciers spéciaux. Ces métaux sont cependant beaucoup plus lourds et plus coûteux que les matériaux composites. Il existe des résines polymères dites "hautes performances", plus résistantes que les résines classiques comme les polyépoxydes. Les résines "hautes performances" sont notamment peu sensibles à l'oxydation et peuvent être utilisées dans un environnement à haute température. Cependant, ces résines sont beaucoup plus coûteuses que les résines classiques, et nécessitent des procédés complexes de fabrication des pièces composites. Il est possible de munir d'une protection anti-UV les pièces composites en polyépoxydes. Cette protection est notamment obtenue en couvrant les pièces d'un revêtement tel qu'une peinture. Toutefois, une telle étape de peinture allonge la durée de réalisation des pièces.
La présente invention permet de résoudre ces problèmes et de fournir des pièces de structure composites, avec une matrice thermodurcissable peu onéreuse et facile à mettre en oeuvre, lesdites pièces présentant une bonne résistance en milieux agressifs tels que les hautes températures, les environnements corrosifs ou l'exposition aux UV.
Plus particulièrement, un objet de l'invention est une pièce en matériau composite, particulièrement une pièce de structure d'aéronef, ladite pièce comportant : une couche structurale en matériau composite comportant des fibres maintenues par une matrice de résine polymère thermodurcissable ; une couche de protection de surface de la couche structurale, destinée à protéger la couche structurale d'une oxydation à haute température et/ou d'une agression chimique et/ou d'une exposition aux ultraviolets ; ladite pièce étant caractérisée en ce que la couche de protection comprend une matrice de résine polymère thermoplastique présentant une meilleure résistance à l'oxydation à haute température et/ou à une agression chimique et/ou aux ultraviolets, que la résine polymère thermodurcissable de la couche structurale. La couche de protection en résine thermoplastique permet d'améliorer la résistance de la pièce composite aux agressions extérieures, sans augmenter sensiblement le coût ni la complexité de son procédé de fabrication. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, une résine thermoplastique de la couche de protection est une résine thermostable polyaromatique, faisant notamment partie des résines "hautes performances". La thermostabilité des polymères polyaromatiques provient des cycles aromatiques de leurs chaînes squelettiques et des forces intermoléculaires fortes entre ces chaînes. Les composites ayant une matrice thermostable polyaromatique peuvent être utilisés en continu à des températures allant jusqu'à 400 °C.
Plus préférentiellement, la résine thermostable polyaromatique est choisie parmi les polyaryléthercétones et les polyamide-imides. Comme exemple de polyaryléthercétone, on peut citer le polyétheréthercétone (PEEK). Dans les pièces réalisées selon ce mode de l'invention, la matrice de la couche structurale est protégée de l'oxygène par une couche de matériau présentant une très bonne résistance à l'oxydation à haute température. Il est donc possible d'utiliser de telles pièces dans un environnement de travail à plus haute température que celle habituellement tolérée par la matrice thermodurcissable.
Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, une résine thermodurcissable de la couche structurale est choisie parmi une résine polyépoxyde, une résine bismaléimide et une résine phénolique. Plus préférentiellement, il s'agit d'une résine polyépoxyde, couramment appelée résine époxy. Ce type de résine est peu onéreux et permet la fabrication de matériaux composites par des procédés courants et bien maîtrisés. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, une résine thermoplastique de la couche de protection a une température de fusion comprise entre 300 °C et 500 °C, ce qui permet l'utilisation des pièces à haute température. La plupart des polyaromatiques cités ci-dessus a une température de fusion comprise dans un tel intervalle.
Les pièces composites selon l'invention peuvent être fabriquées par des procédés analogues à des procédés connus. Cependant, un autre objet de l'invention est un procédé de réalisation d'une pièce de structure d'aéronef telle que décrite ci-dessus, ledit procédé comportant une étape de mise en contact de la matrice de résine thermoplastique à l'état fondu, avec la couche structurale. La mise en contact avec la résine thermodurcissable de la résine thermoplastique fondue permet une meilleure adhérence de la couche structurale et de la couche de protection. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, le procédé 10 comporte les étapes suivantes : - empilement d'un film de résine thermoplastique avec un ou des plis préimprégnés de résine thermodurcissable, - cuisson de la pièce à une température de polymérisation inférieure à la température de fusion de la résine thermoplastique, 15 ladite cuisson pouvant comprendre une étape d'augmentation de la température à un niveau égal ou supérieur à ladite température de fusion, durant une courte durée, de sorte à préserver les propriétés mécaniques de la résine thermodurcissable. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et 20 à l'examen de la figure qui l'accompagne. Celle-ci est donnée à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure unique représente une vue schématique en coupe d'une pièce 10 de structure d'aéronef en matériau composite, selon un mode de réalisation de l'invention. 25 La pièce 10 comporte une couche structurale 11 en matériau composite. La couche structurale 11 est formée d'un ou de plusieurs plis (12, 13) structuraux empilés. Les plis (12, 13) comportent typiquement des fibres 14 maintenues par une matrice 15 de résine polymère thermodurcissable. Les fibres 14 des plis structuraux sont par exemple des fibres de 30 carbone ou de verre. La nature et/ou l'orientation spatiale des fibres 14 peuvent varier selon le pli (12, 13), de manière connue. En revanche, la matrice 15 thermodurcissable est préférentiellement identique pour l'ensemble des plis (12, 13), afin d'assurer une bonne cohésion à la pièce 10.
La matrice 15 thermodurcissable est préférentiellement formée d'une résine polyépoxyde, communément appelée résine époxy. Dans le cadre de l'invention, on peut également utiliser une résine bismaléimide ou une résine phénolique, ou tout autre type de résine thermodurcissable utilisé de manière connue pour la fabrication de pièces composites dans le domaine de l'aéronautique. Un pli 12, proche d'une surface 16 de la pièce 10, est au contact d'une couche 17 de protection, destinée à être agencée du côté de la pièce 10 le plus exposé à un milieu agressif. Ladite couche 17 comprend une matrice 18 10 de résine polymère thermoplastique. La couche 17 a pour fonction de protéger la couche structurale d'une oxydation à haute température et/ou d'une agression chimique et/ou d'une exposition aux ultraviolets. Pour cette raison, la matrice 18 de résine thermoplastique est choisie de manière à présenter une meilleure résistance 15 à l'oxydation à haute température et/ou à une agression chimique et/ou aux ultraviolets, que la résine polymère thermodurcissable de la couche structurale. Par exemple, une fonction de la couche 17 est de former une barrière physique entre la couche 11 structurale et l'oxygène, afin d'éviter une 20 oxydation de la matrice 15 lorsque la pièce 10 est dans un environnement à haute température. La matrice 18 de résine polymère thermoplastique est préférentiellement choisie avec une température de fusion relativement élevée, pour permettre une utilisation de la pièce 10 dans un environnement 25 à haute température. La pièce 10 peut par exemple être incorporée à un mât réacteur d'aéronef, ou plus généralement être située à proximité d'un moteur. Préférentiellement, la matrice 18 comprend une résine thermostable polyaromatique, par exemple le PEEK (polyétheréthercétone), le PEK (polyéthercétone), le PEKK (polyéthercétonecétone) ou une autre résine de 30 nature chimique et de propriétés similaires. Les résines polyamide-imides (PAI) peuvent également être utilisées. La couche 17 peut former la surface 16 de la pièce 10, mais peut également être recouverte d'une couche de peinture ou de finition. On peut également avoir cette couche de protection sur les deux faces de la pièce 10.
Une épaisseur 19 de la couche 17 de protection varie préférentiellement entre 20 pm et 500 pm, plus préférentiellement entre 50 pm et 300 pm. La pièce 10 peut être fabriquée selon divers procédés analogues à des procédés connus. Par exemple, la couche 17 de protection peut être assemblée par collage avec une couche 11 structurale déjà polymérisée. La faisabilité d'un tel procédé dépend de la géométrie de la pièce à former, cette dernière présentant de préférence une courbure dans une seule direction. Un autre procédé de fabrication de la pièce 10 comporte l'assemblage de la couche 17 par thermoformage avec une couche 11 structurale déjà polymérisée. Le thermoformage peut avoir lieu à une température comprise entre la température de transition vitreuse et la température de fusion de la résine 18 thermoplastique. Cependant, il est préférable que le procédé de fabrication de la pièce 10 comporte une étape de mise en contact de la résine thermodurcissable et de la résine thermoplastique, cette dernière étant portée à une température égale ou supérieure à sa température de fusion. La résine thermoplastique à l'état fondu adhère ainsi de manière optimale à la résine thermodurcissable, notamment en raison d'une microrugosité de la surface de la couche 11.
Un tel procédé est par exemple la projection de poudre à l'état fondu de résine 18 à la surface de la couche 11 structurale. La résine 18 recristallise au contact de la couche 11 pour former un film 17 protecteur. Préférentiellement, la surface de la couche 11 est activée simultanément à la projection de poudre fondue de résine 18, afin d'optimiser l'adhérence des deux couches (11, 17). L'activation peut être effectuée, soit par un traitement électrique de type corona, soit par simple dégraissage suivi d'un léger ponçage pour augmenter la rugosité de la surface. Un autre procédé possible consiste à appliquer la résine thermoplastique sur la couche 11 structurale avant la polymérisation de la matrice 15, et à polymériser ensuite l'ensemble de manière monobloc. Par exemple, dans un procédé mettant en oeuvre un moule femelle, c'est-à-dire sensiblement concave, on dépose un film de résine 18 thermoplastique dans le fond dudit moule. On dépose ensuite par-dessus ledit film un ou plusieurs plis (12, 13) structuraux, préimprégnés d'une résine 15 thermodurcissable.
On durcit ensuite la couche structurale par polymérisation, ou cuisson, de la résine 15. Cette étape a lieu par exemple en autoclave ou en étuve, de manière connue. Durant la cuisson de la pièce 10, la température peut être montée durant un court laps de temps jusqu'à un niveau égal ou supérieur à la température de fusion de la résine 18. Le film thermoplastique, en fondant, adhère solidement à la couche structurale. De tels procédés de mise en contact avec les plis préimprégnés peuvent être automatisés et n'allongent que très peu la durée de fabrication de la pièce, par rapport à une pièce similaire sans couche de protection.
L'invention permet par exemple de remplacer des pièces métalliques de l'état de la technique, telles que des mâts réacteurs, par des pièces composites avec une matrice thermodurcissable telle qu'une résine époxy. Il en résulte un gain de masse conséquent, ainsi qu'un coût de réalisation nettement diminué.
On considère par exemple une pièce 10 dont la matrice 15 est une résine époxy avec une température de transition vitreuse de 200 °C environ. Une couche 17 de protection de surface en PEEK permet à une telle pièce 10 de travailler à des températures allant jusqu'à 160 °C environ, ce qui n'est pas réalisable selon l'état de la technique à cause de l'oxydation de la résine époxy. L'invention permet également de remplacer, par des matrices époxy peu onéreuses, des matrices thermodurcissables ou thermoplastiques de type "hautes performances" pour fabriquer des pièces de structures destinées à travailler en environnement agressif.25 | L'invention se rapporte à une pièce (10) de structure d'aéronef, en matériau composite, comportant : - une couche (11) structurale en matériau composite comportant des fibres (14) maintenues par une matrice (15) de résine polymère thermodurcissable ; - une couche (17) de protection de surface de la couche structurale, destinée à protéger la couche structurale d'une oxydation à haute température et/ou d'une agression chimique et/ou d'une exposition aux ultraviolets, ladite pièce étant caractérisée en ce que la couche de protection comprend une matrice (18) de résine polymère thermoplastique présentant une meilleure résistance à l'oxydation à haute température et/ou à une agression chimique et/ou aux ultraviolets, que la résine polymère thermodurcissable de la couche structurale. L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'une telle pièce. | 1. Pièce (10) de structure d'aéronef, en matériau composite, comportant : - une couche (11) structurale en matériau composite comportant des fibres 5 (14) maintenues par une matrice (15) de résine polymère thermodurcissable - une couche (17) de protection de surface de la couche structurale, destinée à protéger la couche structurale d'une oxydation à haute température et/ou d'une agression chimique et/ou d'une exposition aux ultraviolets, 10 ladite pièce étant caractérisée en ce que la couche de protection comprend une matrice (18) de résine polymère thermoplastique présentant une meilleure résistance à l'oxydation à haute température et/ou à une agression chimique et/ou aux ultraviolets, que la résine polymère thermodurcissable de la couche structurale. 15
2. Pièce selon la 1, telle qu'une résine thermoplastique de la couche de protection est une résine thermostable polyaromatique.
3. Pièce selon la 2, telle que la résine thermostable 20 polyaromatique est choisie parmi les polyaryléthercétones et les polyamideimides.
4. Pièce selon l'une des 1 à 3, telle qu'une résine thermodurcissable de la couche structurale est choisie parmi une résine 25 polyépoxyde, une résine bismaléimide et une résine phénolique.
5. Pièce selon la l'une des précédentes, telle qu'une résine thermoplastique de la couche de protection a une température de fusion comprise entre 300 °C et 500 °C. 30
6. Procédé de fabrication d'une pièce de structure d'aéronef en matériau composite selon l'une des précédentes, comportant une étape de mise en contact de la matrice de résine thermoplastique à l'état fondu, avec la couche structurale. 35
7. Procédé selon la 6, comportant les étapes suivantes : - empilement d'un film de résine thermoplastique avec un ou des plis préimprégnés de résine thermodurcissable, - cuisson de la pièce à une température de polymérisation inférieure à la température de fusion de la résine thermoplastique, ladite cuisson comprenant une étape d'augmentation de la température à un niveau égal ou supérieur à ladite température de fusion, durant une courte durée, de sorte à préserver les propriétés mécaniques de la résine thermodurcissable.10 | B | B29,B64 | B29C,B64C | B29C 70,B64C 7 | B29C 70/30,B64C 7/02 |
FR2983833 | A1 | DISPOSITIF DE BALISE DE DETRESSE POUR VEHICULE AERIEN | 20,130,614 | 1 - DESCRIPTION La présente invention concerne les équipements de sécurité, en particulier les équipements autonomes de signalement, de localisation et/ou de sauvegarde de données en cas d'accident ou de sinistre, et a pour objet un dispositif de balise de détresse du type ELT ou analogue pour véhicules aériens. Différents types de balises de détresse et de balises de géolocalisation sont déjà connus dans l'état de la technique. Ainsi, le système dit "Argos" permet, au niveau mondial, de localiser des balises et de collecter, par satellites, des données géopositionnées par satellite. Ces balises peuvent être installées notamment sur un voilier, un canot ou un véhicule marin analogue, voire être fixées sur un animal ou être transportées directement par un être humain. Toutefois, ce type de balises n'est pas adapté pour une intégration dans la structure d'un véhicule, en particulier aérien, n'est pas conçu pour résister à des conditions extrêmes, et n'est pas destiné à être séparé automatiquement du véhicule le transportant. D'autre part, on connaît les balises de détresse du type ELT (Emergency Locator Transmitter - Emetteur de localisation d'urgence), fixés sur les véhicules ou engins concernés, et du type PLB (Personal Locator Beacon - balise de localisation personnelle), pouvant être transportés par un individu. Ces balises de détresse comprennent généralement toutes un boîtier étanche et résistant aux impacts et aux chocs, des moyens de signalisation et/ou de communication et au moins une source d'énergie, ainsi qu'éventuellement au moins une unité ou un module de gestion et de traitement et/ou de stockage de l'information. Actuellement, les aéronefs civils embarquent déjà des balises de détresse fixes du type précité. Elles sont en général fixées dans les ailes et/ou dans 30 l'empennage, en tant que pièce rapportée. L'inconvénient, en cas de crash en mer, est qu'elles coulent avec l'avion et deviennent inefficaces du fait de la non propagation des ondes radio dans l'eau aux fréquences utilisées. - 2 - Il en résulte que le point d'impact est quasiment toujours inconnu, et que la zone de recherche représente souvent une région très étendue car estimée d'après la trajectoire théorique de l'avion. La présente invention vise à proposer un dispositif de balise de 5 détresse du type mentionné ci-dessus permettant notamment de surmonter les inconvénients précités. A cet effet, l'invention propose un dispositif de balise de détresse du type ELT ou analogue, caractérisé en ce que la balise est montée, préférentiellement avec blocage ou verrouillage en position, dans 10 un logement faisant partie intégrante de la structure du véhicule aérien et débouchant sur le milieu extérieur par une ouverture conformée et dimensionnée pour autoriser une éjection de ladite balise sous l'action de moyens adaptés correspondants, et en ce que ladite balise présente une constitution et/ou des moyens assurant sa flottaison orientée dans l'eau, de 15 telle manière qu'au moins une partie du boîtier de forme allongée de ladite balise demeure émergée. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins 20 schématiques annexés, dans lesquels : les figures 1 à 4 sont des représentations schématiques, en coupe et en élévation latérale, de quatre modes de réalisation différents d'une balise de détresse selon l'invention, située dans son logement de réception au niveau du véhicule aérien ; 25 la figure 5 est une vue du détail A de la figure 2, à une échelle différente ; la figure 6 est une représentation schématique et partiellement par transparence d'un cinquième mode de réalisation de l'invention, sous forme d'une variante du mode de réalisation représenté figure 3 ; 30 les figures 7 et 8 sont des vues schématiques en perspective de deux autres variantes de réalisation des balises représentées figures 2 et 4 ; la figure 9 est une représentation schématique, en coupe et en élévation latérale, d'une variante de réalisation du dispositif de balise représentée figure 2, et, 35 la figure 10 est une représentation schématique d'une variante de réalisation du logement et des moyens d'éjection d'un dispositif de balise selon l'invention. - 3 - Les figures 1 à 4 et 9, et partiellement 6 à 8, illustrent un dispositif de balise de détresse du type ELT ou analogue, faisant partie des équipements embarqués d'un véhicule aérien 7 tel qu'un avion ou analogue. La balise 1 comprend essentiellement un boîtier l' étanche et 5 résistant aux impacts et aux chocs, des moyens 2, 3 de signalisation et/ou de communication et au moins une source d'énergie 4, préférentiellement rechargeable, ainsi qu'éventuellement au moins une unité ou un module 5 de gestion et de traitement et/ou de stockage de l'information. Conformément à l'invention, la balise 1 est montée, 10 préférentiellement avec blocage ou verrouillage en position, dans un logement 6 faisant partie intégrante de la structure du véhicule aérien 7 et débouchant sur le milieu extérieur par une ouverture 8 conformée et dimensionnée pour autoriser une éjection de ladite balise 1 sous l'action de moyens 9 adaptés correspondants. De plus, ladite balise 1 présente une 15 constitution et/ou des moyens 10 assurant sa flottaison orientée dans l'eau, de telle manière qu'au moins une partie 1" du boîtier l' de forme allongée de ladite balise 1 demeure émergée. Ainsi, l'invention propose un dispositif de balise de détresse dans lequel la balise 1 est embarquée, en tant qu'équipement standard du 20 véhicule aérien 7, dans un logement 6 spécifique dédié, adapté pour sa réception permanente durant la mise en service du véhicule et destiné à guider/favoriser son éjection dans des circonstances déterminées. D'autre part, la balise 1 est elle-même conçue pour présenter un positionnement déterminé en cas de mise à l'eau. 25 En accord avec un premier mode de réalisation du montage de la balise 1 au niveau du véhicule aérien 7, ressortant des figures 2, 3, 5, 9 et 10, l'ouverture 8 vers l'extérieur du logement 6 recevant la balise 1 est obturée par un capot ou un couvercle 11, préférentiellement affleurant et continu avec la zone environnante de la paroi extérieure 7' du véhicule 30 aérien 7. Ce capot ou couvercle 11 est maintenu fermé ou solidarisé audit véhicule aérien 7 par l'intermédiaire de moyens 12 de fixation ou de verrouillage libérables, avantageusement sécables sous contrainte ou libérables par commande, tels que par exemple des rivets ou boulons explosifs, des fixations à zone de rupture orientée ou des verrous 35 électriques, éventuellement associé à des moyens 12' d'éjection ou de déplacement automatique dudit couvercle ou capot 11, la libération des - 4 - fixations 12 ou du verrouillage du capot ou couvercle 11 étant coordonnée avec l'éjection de la balise 1. Les figures 2, 3 et 5 illustrent un exemple de fixation du couvercle 11 par l'intermédiaire de rivets explosifs 12, associé à des moyens d'éjection 12' sous forme de ressorts précontraints. La figure 9 illustre une fixation 12 (par exemple magnétique, adhésive ou mécanique) du couvercle 11 libérable par actionnement d'une manette 21 (par exemple commandée manuellement depuis l'intérieur du véhicule aérien 7 ou automatiquement après détection d'une condition d'éjection par des capteurs adaptés), l'éjection du couvercle 11 s'effectuant sous la poussée des moyens d'éjection 9 (ici des ressorts précontraints) de la balise 1. La figure 10 illustre un couvercle 11 pivotant (éventuellement sollicité élastiquement à l'ouverture au niveau de son articulation) maintenu 15 fermé par un verrou 22 à commande électrique ou électromagnétique. En accord avec un second mode de réalisation du montage de la balise 1 au niveau du véhicule aérien 7, montré à titre d'exemple sur les figures 1 et 4, il peut être prévu que l'ouverture 8 vers l'extérieur du logement 6 recevant la balise 1 est obturée, préférentiellement de manière 20 sensiblement affleurante et continue avec la zone de paroi extérieure 7' environnante du véhicule aérien 7, par une partie 1' de la paroi du boîtier l' de ladite balise 1. Dans le cadre de ce mode de réalisation, la conformation extérieure du boîtier l' de la balise 1 peut être asymétrique, la partie 1' de 25 la paroi du boîtier l' devant présenter une surface, courbe ou plane, strictement affleurante avec la paroi extérieure 7' du véhicule aérien 7 et présentant les mêmes caractéristiques et propriétés. Conformément à des dispositions techniques avantageuses de l'invention, le logement 6 recevant la balise 1 comporte des moyens 9 30 d'éjection de cette dernière, pouvant être activés par au moins une commande ou un signal de déclenchement de type mécanique, électrique et/ou électronique provenant du véhicule aérien 7 et/ou de la balise 1. Ces moyens d'éjection 9 sont aptes à assurer l'expulsion de la balise 1 hors de son logement 6, le cas échéant en le propulsant à distance, et le boîtier l' de 35 ladite balise 1 présente le cas échéant une constitution et/ou une conformation locale adaptée auxdits moyens d'éjection 9, tel que par exemple un renforcement local de la paroi du boîtier l' et/ou une - 5 - configuration de cette paroi adaptée pour une coopération fonctionnelle avec les moyens d'éjection 9. Selon une première variante de réalisation pratique, illustrée aux figures 2, 4 et 9, les moyens d'éjection 9 peuvent consister en des moyens d'accumulation d'énergie élastique, par exemple sous la forme d'un ou de plusieurs ressorts sous contrainte, agissant directement sur le boîtier l' ou par le biais d'un moyen intermédiaire 13 de transmission et/ou de transformation de l'énergie libérée, après leur activation ou libération. Le moyen intermédiaire 13 peut consister en des bras d'éjection 10 pivotants (Fig. 4) ou en un plateau mobile (Fig. 9). Selon une seconde variante de réalisation pratique, illustrée aux figures 1 et 10, les moyens d'éjection 9 peuvent mettre en oeuvre une injection de gaz ou d'un mélange gazeux, tel que de l'air, sous pression dans le logement 6, préférentiellement dans un volume confiné délimité entre la 15 paroi du boîtier l' de la balise 1 et la paroi interne dudit logement 6, sur un support 23 de cette balise 1 mobile dans le logement 6 ou localement sur une zone déterminée du boîtier l' de la balise 1. Le gaz ou mélange gazeux injecté peut provenir soit d'une source distante, par exemple du système d'air sous pression du véhicule aérien, soit d'un réceptacle ou d'une 20 cartouche de gaz sous pression 14 implanté(e) au niveau du logement 6. Le support 23 peut, par exemple, se présenter sous la forme d'un piston d'un canon pneumatique pour lequel le logement 6 forme le fût ou tube. Par ailleurs, le gaz d'éjection peut également être produit sur 25 site, en prévoyant par exemple un moyen explosif d'éjection 9, par exemple sous la forme d'une ou de plusieurs cartouches explosives 15 (Fig. 1). De manière alternative, et conformément à d'autres dispositions techniques avantageuses de l'invention, illustrées aux figures 3 et 6 des dessins annexés, la balise 1 peut intégrer ses propres moyens 9 d'éjection du 30 logement 6, pouvant être activés par au moins une commande ou un signal de déclenchement de type mécanique, électrique et/ou électronique provenant du véhicule aérien 7 et/ou de la balise 1. Ces moyens d'éjection intégrés 9 peuvent consister en des moyens de nature élastique, par exemple au moins un ressort sous contrainte, de nature pneumatique, par exemple un 35 réceptacle ou une cartouche de gaz sous pression, de nature explosive ou encore à combustion ou à réaction chimique. - 6 - Dans ce cas, et comme le montrent également les figures 3 et 6, ladite base présente préférentiellement une constitution similaire à une fusée ou roquette autopropulsée ou analogue, avec notamment des ailerons 16 ou des éléments à propriétés de guidage aérodynamiques similaires et/ou des moyens de freinage aérodynamique du type parachute ou analogue, et le logement de réception 6 présente alors une structure allongée avec une orientation longitudinale, voire sensiblement perpendiculaire, par rapport à la face extérieure de la paroi 7' du véhicule aérien 7. Afin de permettre une éjection commandée par la balise 1 elle- même, indépendante d'une commande d'éjection spécifique transmise par le véhicule aérien 7, ladite balise comprend avantageusement un accéléromètre, un capteur de pression et/ou un moyen de détection de perte d'alimentation fournissant des informations au module 5 de gestion et de traitement, lequel réalise en permanence une évaluation desdites informations pour déterminer si les conditions d'émission d'une commande ou d'un signal d'éjection de la balise 1 sont réunis et, le cas échéant, délivre cette commande ou ce signal aux moyens d'éjection 9 intégrés ou non de ladite balise 1, et éventuellement à des moyens 12 de fixation ou de verrouillage libérable du capot ou couvercle 11. Conformément à une caractéristique constructive avantageuse de l'invention, ressortant des figures 1, 3, 4 et 6 à 8, une portion 17 au moins de la partie 1" du boîtier l' de la balise 1 demeurant émergée, lorsque la balise 1 est placée dans l'eau, comporte une paroi transparente, préférentiellement associée à ou intégrant une structure de Fresnel, et délimite une enceinte de réception pour un moyen de signalisation lumineuse 2, préférentiellement intermittent, ladite enceinte pouvant éventuellement également loger l'antenne ou l'une au moins des antennes 18 faisant partie des moyens de communication 3 de la balise 1 et l'extrémité opposée du boîtier l' de la balise 1 étant avantageusement lestée. En vue d'éviter toute connexion mécanique ou liaison filaire entre la balise 1 et le véhicule aérien 7, la balise 1 peut comporter un premier moyen 19 de transmission sans fil de signaux informatifs et/ou d'énergie, par exemple par voie inductive, destiné à coopérer avec un second moyen 19' complémentaire monté dans la paroi du logement 6 du véhicule aérien 7, de manière à être situé sensiblement en face, et préférentiellement à proximité, du premier moyen 19 lorsque la balise 1 est en place. - 7 - Pour pouvoir fournir des informations précises et transmettre des données pertinentes susceptibles, immédiatement après un crash, de favoriser les recherches et les investigations, l'unité ou le module 5 de gestion et de traitement comprend des moyens de stockage enregistrant en 5 permanence, sur une période donnée continuellement mise à jour, les informations relatives aux paramètres de vols, aux échanges éventuels entre membres de l'équipage et aux échanges éventuels avec le contrôle au sol, ces informations pouvant être transmises, ensemble avec des informations de géolocalisation récupérées ou produites par la balise, par les moyens de 10 communication 3 de type radio satellitaire et/ou de proximité L'échange d'informations entre la balise 1 et le véhicule 7 peut par exemple transister par les moyens 19, 19' précités. Pour garantir un positionnement déterminé de la balise 1 dans l'eau, cette dernière comporte préférentiellement des moyens 10 d'aide à la 15 flottaison sous la forme d'au moins un flotteur permanent rapporté sur la face extérieure du boîtier l' ou d'un flotteur installé dans un compartiment ou une cavité correspondant du boîtier l' de la balise 1, à l'état replié, et pouvant être déployé sur commande de l'unité ou du module 5. Selon une autre caractéristique de l'invention, ressortant par 20 exemple de la figure 6, le boîtier l' peut présenter un compartiment 20 pour un parachute 20' ou analogue, ce compartiment 20 pouvant servir de chambre de lestage après déploiement du parachute 20 et immersion de la balise 1 dans l'eau. Afin de pouvoir assurer un fonctionnement prolongé des 25 différents moyens de signalisation et de communication de la balise 1 après sa séparation du véhicule 7, ladite balise 1 peut comporter en outre au moins un moyen de génération d'énergie électrique, exploitant l'énergie solaire et/ou éolienne, ou encore l'énergie mécanique résultant du ballotement lors de la flottaison. L'énergie électrique ainsi produite peut être 30 stockée dans la batterie ou les piles 4 ou être immédiatement consommée. Ainsi, grâce à l'invention, il est possible de fournir un dispositif de balise de détresse, dans lequel la balise 1 est éjectée, préférentiellement automatiquement lorsque les conditions requises sont vérifiées, du véhicule 7, depuis un logement 6 intégré à la structure de ce dernier, est apte à 35 résister à l'impact résultant et est conçue pour flotter, avec une partie 17 maintenue émergée. - 8 - Les principales fonctions de cette balise consistent à effectuer par des moyens embarqués (par exemple du type GPS) une géolocalisation précise du lieu d'impact, de transmettre les coordonnées qui ont été déterminées par communication satellitaire sur les canaux d'urgence dédiés (par exemple les canaux définis par le programme "COSPAS - SARSAT") et enfin de signaler sa présence aux unités de recherches à leur arrivée à proximité A l'instar des balises de détresse fixes traditionnelles, elle peut être programmée avec les références de l'aéronef selon les protocoles 10 normalisés en usage internationalement. En plus des caractéristiques techniques exposées précédemment, la balise 1 selon l'invention peut en outre faire état d'une ou de plusieurs des spécificités particulières indiquées ci-après. Ainsi, afin de faciliter son repérage et sa récupération, tout en 15 préservant la charge de la batterie ou pile 4 (par exemple du type Lithium-ion ou Lithium-polymère), les moyens 2 de signalisation visuelle de la balise 1 peuvent comprendre par exemple un flash xénon ou krypton qui est disposé en partie supérieure, par exemple sous un globe 17 en plexiglas transparent à structure de Fresnel. Les éclats du flash peuvent ainsi être 20 facilement repérés de loin à l'aide de jumelles, éventuellement équipées d'un filtre adapté au spectre émis par le flash Afin de préserver les piles 4, le fonctionnement du flash peut être déclenché à l'aide d'une commande radio émise depuis les bâtiments de secours, lorsque ces derniers arrivent sur zone. 25 Dans le même but de signalisation visuelle de la balise 1, l'allumage d'un fumigène ou l'émission de colorant peut être déclenché sur demande par une commande radio depuis les unités de recherche. Selon son type de conception, l'antenne 18 peut être placée sous le globe transparent 17 ou bien à l'extérieur. Pour réduire l'encombrement 30 dans ce dernier cas, l'antenne 18 de nature flexible peut être repliée le long du boîtier l' de la balise 1 lors de la mise en place de la balise dans la cavité ou logement 6 : elle se redressera d'elle-même après l'éjection car elle ne sera alors plus retenue. L'alimentation électrique des moyens fonctionnels de la balise 1 35 est assurée par des piles de type éléments primaires au lithium, permettant d'offrir une bonne densité énergétique et une longue durée de vie. - 9 - Comme indiqué précédemment, l'éjection de la balise 1 peut être commandée soit manuellement depuis le poste de pilotage ou la cabine, soit décidée automatiquement par la balise 1 elle-même sur détection de circonstances de décélération brutale ou d'immersion (formant éventuellement des modes de déclenchement cumulatifs) : - la décélération brutale est représentative de l'impact dû au crash, elle est détectée grâce à un accéléromètre, - l'immersion est détectée grâce à un capteur de pression qui décélèrera une augmentation de la pression due à l'enfoncement sous le 10 niveau de la mer. L'accéléromètre et le capteur de pression sont associés, préférentiellement intégrés, à l'unité électronique 5 de la balise 1. La détection des conditions requises et la décision d'éjection sont dévolues prioritairement à la balise 1, car même en cas de panne totale 15 des calculateurs de bord du véhicule aérien 7, la balise 1 doit impérativement rester opérationnelle. Toutefois, un éventuel report des statuts de la balise vers le poste de pilotage permet d'annuler une procédure d'éjection, en cas de fausse détection par exemple (nécessité d'une commande d'annulation dans 20 un délai déterminé) Le dialogue entre la balise et le système de bord étant constant, l'impossibilité de communiquer informerait la balise d'un premier niveau d'anomalie. La balise 1 selon l'invention comprend typiquement les unités 25 ou composantes fonctionnelles suivantes : - un module GPS, pour obtenir la géolocalisation de la balise, - un module radio satellite, pour transmettre les informations aux satellites en orbite, - un module radio de proximité, pour communiquer avec la 30 balise depuis les bâtiments de recherche, - un accéléromètre, pour détecter une brusque décélération, soit le crash, - un capteur de pression, pour détecter l'immersion par augmentation de pression, 35 - une unité de gestion électronique, pour gérer les capteurs, ainsi que le dialogue avec les modules radio et le système de bord pour le contrôle, -10- - des piles ou des batteries, pour l'alimentation électrique, - des éléments de repérage visuels : flash, fumigène, colorant, - au moins un flotteur. Vue de l'extérieur, la balise 1 est constituée d'un boîtier l' sous la forme d'un corps creux (cylindrique) allongé (en un matériau étanche résistant aux impacts, à la chaleur, à la pression) et dispose d'au moins un flotteur 10 à une extrémité. Le but du ou des flotteur(s) est de maintenir la balise verticale une fois immergée. Préférentiellement, l'arrangement intérieur de la balise 1 est tel que les masses de l'électronique embarquée 5 et des piles 4 font contrepoids à l'opposé du flotteur pour plus de stabilité. L'antenne 18 fixée verticalement côté flotteur pourra ainsi rayonner librement car en situation émergée. La balise 1 peut aussi être équipée, à titre de flotteur, d'une bouée gonflable préformée qui englobe la balise. Afin de réduire la hauteur de la balise, et comme le montre la figure 8, le flotteur unique 10 peut être remplacé par quatre flotteurs 10 en "part de camembert" regroupés sous la balise, chacun au bout d'un bras 23 dont l'autre extrémité est articulée en haut de la balise. Une fois dans l'eau les bras 23 s'écartent et se verrouillent automatiquement. Un poids 23' descend alors sous la balise au bout d'une tige et assure la stabilité de la balise. Quel que soit le niveau d'immersion de la balise 1, son flotteur ou sa bouée la fera remonter naturellement à la surface où elle sera alors opérationnelle. Le système électronique embarqué (unité ou module 5) dans la balise 1 est avantageusement noyé dans une mousse isolante qui le protège thermiquement, et contre les chocs et les vibrations. Lorsque la balise 1 se présente sous la forme d'une fusée ou d'une roquette, elle peut par exemple présenter les caractéristiques additionnelles suivantes : - Le propulseur peut être à poudre, ou utiliser un carburant solide, gélifié ou liquide. - La balise 1 peut être équipée d'un parachute automatique 20' qui ralentira sa chute et réduira la violence de l'impact. L'éjection du 35 parachute est commandée par le système électronique embarqué, suite à la détection de la fin de poussée du propulseur à l'aide de l'accéléromètre : la - 11 - commande peut être doublée par un minuteur en cas de défaillance de l'accéléromètre. - Le compartiment 20 à parachute situé vers le bas de la balise 1 peut se remplir d'eau à l'instar d'un ballast et agir comme contrepoids par rapport à la partie supérieure de la balise. - Les ailerons 16 et le propulseur 9 participent également à l'effet de contrepoids. - Le système électronique 5 et les piles 4 sont situés dans un compartiment étanche au centre du corps ou boîtier 1 de la balise 1, l'ogive 17 en plexiglas prolonge le compartiment étanche vers le haut. - Le flotteur 10 ayant le même diamètre extérieur que le cercle décrit par le pourtour des quatre ailerons, il contribuera au maintien de la balise-fusée dans son tube de lancement (logement 6). - Le capot de fermeture 11 du tube est désolidarisé du fuselage sous l'action de boulons explosifs 12 déclenchés peu avant l'allumage du propulseur de la balise. Des ressorts maintenus sous tension peuvent aider à repousser la trappe ou le couvercle 11. L'invention a également pour objet un véhicule aérien 7 tel que notamment un avion ou analogue, comprenant au moins un dispositif de 20 balise 1 tel que décrit ci-dessus et représenté aux dessins annexés. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour 25 autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention a pour objet un dispositif de balise de détresse du type ELT ou analogue, faisant partie des équipements embarqués d'un véhicule aérien (7) tel qu'un avion ou analogue, la balise (1) comprenant essentiellement un boîtier (l') étanche et résistant aux impacts et aux chocs, des moyens de signalisation et/ou de communication et au moins une source d'énergie (4), préférentiellement rechargeable, ainsi qu'éventuellement au moins une unité ou un module (5) de gestion et de traitement et/ou de stockage de l'information. Dispositif de balise caractérisé en ce que la balise (1) est montée, préférentiellement avec blocage ou verrouillage en position, dans un logement (6) faisant partie intégrante de la structure du véhicule aérien (7) et débouchant sur le milieu extérieur par une ouverture conformée et dimensionnée pour autoriser une éjection de ladite balise (1) sous l'action de moyens (9) adaptés correspondants, et en ce que ladite balise (1) présente une constitution et/ou des moyens assurant sa flottaison orientée dans l'eau, de telle manière qu'au moins une partie du boîtier (1') de forme allongée de ladite balise (1) demeure émergée. | 1) Dispositif de balise de détresse du type ELT ou analogue, faisant partie des équipements embarqués d'un véhicule aérien (7) tel qu'un avion ou analogue, la balise (1) comprenant essentiellement un boîtier (1') étanche et résistant aux impacts et aux chocs, des moyens (2, 3) de signalisation et/ou de communication et au moins une source d'énergie (4), préférentiellement rechargeable, ainsi qu'éventuellement au moins une unité ou un module (5) de gestion et de traitement et/ou de stockage de l'information, dispositif de balise caractérisé en ce que la balise (1) est montée, préférentiellement avec blocage ou verrouillage en position, dans un logement (6) faisant partie intégrante de la structure du véhicule aérien (7) et débouchant sur le milieu extérieur par une ouverture (8) conformée et dimensionnée pour autoriser une éjection de ladite balise (1) sous l'action de moyens (9) adaptés correspondants, et en ce que ladite balise (1) présente une constitution et/ou des moyens (10) assurant sa flottaison orientée dans l'eau, de telle manière qu'au moins une partie (1") du boîtier (1') de forme allongée de ladite balise (1) demeure émergée. 2) Dispositif de balise selon la 1, caractérisé en ce que l'ouverture (8) vers l'extérieur du logement (6) recevant la balise (1) est obturée par un capot ou un couvercle (11), préférentiellement affleurant et continu avec la zone environnante de la paroi extérieure (7') du véhicule aérien (7), ce capot ou couvercle (11) étant maintenu fermé ou solidarisé audit véhicule aérien (7) par l'intermédiaire de moyens (12) de fixation ou de verrouillage libérables, avantageusement sécables sous contrainte ou libérables par commande, tels que par exemple des rivets ou boulons explosifs, des fixations à zone de rupture orientée ou des verrous électriques, éventuellement associé à des moyens (12') d'éjection ou de déplacement automatique dudit couvercle ou capot (11), la libération des fixations (12) ou du verrouillage du capot ou couvercle (11) étant coordonnée avec l'éjection de la balise (1). 3) Dispositif de balise selon la 1, caractérisé en ce que l'ouverture (8) vers l'extérieur du logement (6) recevant la balise (1) est obturée, préférentiellement de manière sensiblement affleurante et- 13 - continue avec la zone de paroi extérieure (7') environnante du véhicule aérien (7), par une partie (1") de la paroi du boîtier (1') de ladite balise (1). 4) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le logement (6) recevant la balise 5 (1) comporte des moyens (9) d'éjection de cette dernière, pouvant être activés par au moins une commande ou un signal de déclenchement de type mécanique, électrique et/ou électronique provenant du véhicule aérien (7) et/ou de la balise (1), ces moyens d'éjection (9) étant aptes à assurer l'expulsion de la balise (1) hors de son logement (6), le cas échéant en le 10 propulsant à distance, et le boîtier (1') de ladite balise (1) présentant le cas échéant une constitution et/ou une conformation locale adaptée auxdits moyens d'éjection (9), tel que par exemple un renforcement local de la paroi du boîtier (1') et/ou une configuration de cette paroi adaptée pour une coopération fonctionnelle avec les moyens d'éjection (9). 15 5) Dispositif de balise selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'éjection (9) consistent en des moyens d'accumulation d'énergie élastique, par exemple sous la forme d'un ou de plusieurs ressorts sous contrainte, agissant directement sur le boîtier ou par le biais d'un moyen intermédiaire (13) de transmission et/ou de transformation de 20 l'énergie libérée, après leur activation. 6) Dispositif de balise selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'éjection (9) mettent en oeuvre une injection de gaz ou d'un mélange gazeux, tel que de l'air, sous pression dans le logement (6), préférentiellement dans un volume confiné délimité entre la paroi du boîtier 25 (1') de la balise (1) et la paroi interne dudit logement (6), sur un support (23) de cette balise (1) mobile dans le logement (6) ou localement sur une zone déterminée du boîtier (1') de la balise (1), le gaz ou mélange gazeux injecté provenant soit d'une source distante, par exemple du système d'air sous pression du véhicule aérien, soit d'un réceptacle ou d'une cartouche de 30 gaz sous pression (14) implanté(e) au niveau du logement (6). 7) Dispositif de balise selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'éjection (9) consistent en un moyen explosif d'éjection, par exemple sous la forme d'une ou de plusieurs cartouches explosives (15). 8) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 35 1 à 3, caractérisé en ce que la balise (1) intègre ses propres moyens (9) d'éjection du logement (6), pouvant être activés par au moins une commande ou un signal de déclenchement de type mécanique,- 14 - électrique et/ou électronique provenant du véhicule aérien (7) et/ou de la balise (1), ces moyens d'éjection intégrés (9) pouvant consister en des moyens de nature élastique, par exemple au moins un ressort sous contrainte, de nature pneumatique, par exemple un réceptacle ou une cartouche de gaz sous pression, de nature explosive ou encore à combustion ou à réaction chimique. 9) Dispositif de balise selon la 8, caractérisé en ce que la balise (1) présente une constitution similaire à une fusée ou roquette autopropulsée ou analogue, avec notamment des ailerons (16) ou des éléments à propriétés de guidage aérodynamiques similaires et/ou des moyens de freinage aérodynamique du type parachute ou analogue, et en ce que le logement de réception (6) présente une structure allongée avec une orientation longitudinale, voire sensiblement perpendiculaire, par rapport à la face extérieure de la paroi (7') du véhicule aérien (7). 10) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la balise (1) comprend un accéléromètre, un capteur de pression et/ou un moyen de détection de perte d'alimentation fournissant des informations au module (5) de gestion et de traitement, lequel réalise en permanence une évaluation desdites informations pour déterminer si les conditions d'émission d'une commande ou d'un signal d'éjection de la balise (1) sont réunis et, le cas échéant, délivre cette commande ou ce signal aux moyens d'éjection (9) intégrés ou non de ladite balise (1), et éventuellement à des moyens (12) de fixation ou de verrouillage libérable du capot ou couvercle (11). 11) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'une portion (17) au moins de la partie (1") du boîtier (1') de la balise (1) demeurant émergée, lorsque la balise (1) est placée dans l'eau, comporte une paroi transparente, préférentiellement associée à ou intégrant une structure de Fresnel, et délimite une enceinte de réception pour un moyen de signalisation lumineuse (2), préférentiellement intermittent, ladite enceinte pouvant éventuellement également loger l'antenne ou l'une au moins des antennes (18) faisant partie des moyens de communication (3) de la balise (1) et l'extrémité opposée du boîtier (1') de la balise (1) étant avantageusement lestée. 12) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la balise (1) comporte un- 15 - premier moyen (19) de transmission sans fil de signaux informatifs et/ou d'énergie, par exemple par voie inductive, destiné à coopérer avec un second moyen (19') complémentaire monté dans la paroi du logement (6) du véhicule aérien (7), de manière à être situé sensiblement en face, et préférentiellement à proximité, du premier moyen (19) lorsque la balise (1) est en place. 13) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'unité ou le module (5) de gestion et de traitement comprend des moyens de stockage enregistrant en permanence, sur une période donnée continuellement mise à jour, les informations relatives aux paramètres de vols, aux échanges éventuels entre membres de l'équipage et aux échanges éventuels avec le contrôle au sol, ces informations pouvant être transmises, ensemble avec des informations de géolocalisation récupérées ou produites par la balise, par les moyens de communication (3) de type radio satellitaire et/ou de proximité 14) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la balise (1) comporte des moyens (10) d'aide à la flottaison sous la forme d'au moins un flotteur permanent rapporté sur la face extérieure du boîtier (1') ou d'un flotteur installé dans un compartiment ou une cavité correspondant du boîtier (1') de la balise (1), à l'état replié, et pouvant être déployé sur commande de l'unité ou du module (5). 15) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le boîtier (1') de la balise (1) présente un compartiment (20) pour un parachute (20') ou analogue, ce compartiment (20) pouvant servir de chambre de lestage après déploiement du parachute (20) et immersion de la balise (1) dans l'eau. 16) Dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la balise (1) comporte en outre au moins un moyen de génération d'énergie électrique, exploitant l'énergie solaire et/ou éolienne, ou encore l'énergie mécanique résultant du ballotement lors de la flottaison. 17) Véhicule aérien, notamment véhicule de transport ou de déplacement aérien, tel que notamment avion ou analogue, caractérisé en ce 35 qu'il comprend au moins un dispositif de balise selon l'une quelconque des 1 à 16. | B | B64 | B64D | B64D 25 | B64D 25/20 |
FR2984274 | A1 | POUTRE SECURISEE, EN PARTICULIER CADRE FORT DE FUSELAGE, AINSI QUE FUSELAGE D'AERONEF EQUIPE DE TELS CADRES | 20,130,621 | [0001]L'invention concerne des pièces fortement chargées en traction ou en flexion appelées poutres, telles que des cadres de fuselage sécurisés, en particulier les cadres forts de fuselage. Elle concerne également un fuselage d'aéronef équipé de tels cadres. [0002] De manière générale, une structure est dite sécurisée ou plus précisément « fail-safe » (à renfort sécurisé en terminologie anglaise), lorsqu'elle présente plusieurs chemins possibles pour reprendre les charges mécaniques. En particulier, une structure sécurisée peut se composer de deux longerons métalliques longitudinaux assemblés entre eux pour servir de cadre fort d'un fuselage d'aéronef. Du fait du niveau élevé des efforts appliqués, et des difficultés liées à la fabrication, ces cadres sont généralement métalliques. [0003]La certification d'un tel cadre fort impose, pour l'ensemble de ses deux longerons, une tenue mécanique à 150% des efforts maximaux possibles rencontrés par le cadre (charges dites « extrêmes »). Lorsqu'un des deux longerons est supposé cassé, la tenue mécanique à 100% des efforts maximaux appliqués (charges dites « limites ») doit être démontrée. [0004]Les cadres de fuselage étant habituellement en métal, un critère principal dimensionnant ces cadres est la tolérance aux dommages pour les raisons suivantes. Selon ce critère, il est demandé que la plus grande des fissures, qui n'a pas été détectée lors d'une inspection, ne puisse pas se propager jusqu'à la taille critique - définie comme apte à ruiner totalement la structure - pendant l'intervalle de temps qui sépare cette inspection de l'inspection suivante. [0005]Afin de mesurer la tolérance aux dommages d'un cadre de fuselage d'avion, il est convenu de suivre un modèle de propagation de fissures permettant d'évaluer la taille de la ou des fissures en fonction du nombre de vols réalisés. Une structure de type cadre fail-safe de fuselage se compose de deux longerons longitudinaux assemblés entre eux sur une paroi latérale. Les conditions initiales généralement admises pour établir le modèle consistent à générer des fissures de tailles différentes sur chacune des parois latérales des longerons du cadre fail-safe. [0006]Ces fissures sont prises en compte au niveau des sites critiques d'initiation de fissures. Dans le cas qui nous intéresse plus spécialement, les fixations permettant l'assemblage des deux longerons initient la fissure. En effet, à cause d'un coefficient de concentration de contrainte localement élevé, lié par exemple à un effet de forme qui induit des sur- contraintes, ces sites sont le plus souvent les sites critiques d'initiation de fissures. Or les fissures se propagent à des vitesses dépendant de la taille de ces fissures. Ainsi, le longeron présentant la fissure initiale de plus grande taille va être soumis à une vitesse de propagation de fissure plus importante. Lorsqu'une fissure a atteint la taille critique de rupture, le longeron correspondant est cassé et l'autre longeron se trouve alors surchargé à cause de la redistribution dans l'autre cadre des efforts du cadre rompu, ainsi que dans la peau du fuselage. La surcharge subie par le cadre restant est dans ces conditions d'environ 80%. On parle alors de « redistribution globale des efforts ». La propagation de la fissure dans le cadre non-rompue est alors très rapide, ce qui explique que le critère dimensionnant est la tolérance aux dommages. ÉTAT DE LA TECHNIQUE [0007] De manière générale, des moyens sont donc recherchés pour améliorer les structures métalliques de type sécurisées (fail-safe) au regard de leur tenue à la fatigue - correspondant à l'initiation des dommages - et à la tolérance aux dommages, c'est-à-dire à leur propagation. [0008]Il est par ailleurs connu du document de brevet US 2010/0316857 un matériau composite multicouche intégrant une couche métallique de renfort. Un tel matériau est destiné à servir dans des zones d'introduction de force, par exemple de vis ou de rivet, ou des zones de connexion. Il est donc limité aux fissures qui prennent naissance dans ces zones particulières, pour lesquelles des protections sont en général prévues. [0009] Afin de limiter la propagation des fissures, les solutions classiques consistent à augmenter les dimensions et/ou à multiplier le nombre de poutres de liaison. Ces solutions sont onéreuses et augmentent la masse du cadre. EXPOSÉ DE L'INVENTION [0010]L'invention vise à améliorer la tenue en tolérance aux 15 dommages des pièces fortement chargées de type fail-safe et à permettre en particulier une tenue sensiblement améliorée à la fatigue, tout en réalisant un gain en masse. [0011]Pour ce faire, l'invention propose de former une structure hybride composite selon une configuration permettant de conjuguer les avantages 20 du métal et du matériau composite. [0012]Plus précisément, la présente invention a pour objet une poutre sécurisée comportant au moins une pièce ou longeron structural solidarisé à un support dans le sens longitudinal par des moyens de fixation. La poutre comprend au moins deux longerons assemblés entre eux par des moyens de 25 fixation : l'un des longerons est métallique et équipé de voiles de stabilité, alors qu'un deuxième longeron est en matériau composite. [0013]Cette solution hybride permet de bénéficier de la stabilité des voiles du longeron métallique pour l'ensemble de la structure, ainsi que de l'absence de propagation de dommage, en particulier de fissures, dans le matériau composite de l'autre longeron structural. De plus, la présence d'un longeron en matériau composite permet un gain en masse par rapport à la solution tout métallique. [0014]Selon des modes de réalisation préférés : - les fibres du longeron composite sont orientées principalement selon le sens des efforts à prévoir de sorte que ce longeron présente une rigidité équivalente à celle du longeron métallique ; - les longerons sont de structure profilée choisie entre une forme en « U », en « I » c'est-à-dire en plaque, en « L » et en « T » ; - le premier longeron métallique est profilé en « U » et un second longeron est en matériau composite à fibres de carbone ; - les longerons sont de forme identique, profilés en « U » et assemblés entre eux par leurs âmes ; - le matériau des longerons métalliques est à base d'un alliage d'aluminium ou de titane. [0015] L'invention se rapporte également à un cadre fort de fuselage d'un aéronef. Ce cadre comporte la structure définie ci-dessus avec des longerons structuraux configurés selon une géométrie apte à pouvoir s'adapter à un profil de fuselage d'aéronef. [0016]L'invention a également pour objet un fuselage d'aéronef comportant une peau sur laquelle au moins une paroi de cadre tel que défini ci-dessus est solidarisée. PRÉSENTATION DES FIGURES [0017]D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement : - les figures 1 et 2, des vues partielles de face intérieur et arrière d'un fuselage d'aéronef sur lequel est monté un cadre fort ; - les figures 3a et 3b, des vues schématisées en coupe d'exemples de cadre hybride fail-safe selon l'invention avec, respectivement, un longeron composite profilée en « U » et en plaque ; - la figure 4, une vue latérale de la géométrie d'un cadre fort hybride selon l'invention, et - les figures 5 et 6, une vue arrière de fuselage avec déformée de pressurisation cabine et une vue schématisée en coupe d'un cadre fort hybride subissant les efforts de flexion consécutifs à la pressurisation. DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0018]Dans tout le texte, les qualificatifs « interne » ou « externe » et leurs dérivés se rapportent, respectivement, à des éléments plus proches ou plus éloignés de la peau de fuselage et, respectivement, à des éléments tournés vers ou dans une direction opposée à cette peau de fuselage. Par ailleurs, les mêmes signes de référence désignent des éléments identiques dans les figures annexées. [0019]En référence aux vues frontale et arrière des figures 1 et 2, un cadre sécurisé 2 de fuselage d'aéronef est constitué d'un ou de plusieurs longerons capables de répondre à la pressurisation, et donc aptes à travailler en flexion (globalement profilés en « U » dans l'exemple). Les longerons 2 sont fixés sur une peau de fuselage 3 d'avion. Ils peuvent être collés ou co-collés, c'est-à-dire recuits avec le fuselage, et solidarisés par rivetage, soudage ou équivalent sur la face interne 3a de la peau 3. Les longerons sont maintenus ensemble par des fixations réparties sur toute leur longueur. Des voiles 6 sont également répartis sur toute leur longueur afin d'assurer la stabilité mécanique des longerons. L'ensemble des longerons ainsi assemblées forme un cadre sécurisé 2 de type fail safe. [0020]Selon l'invention, une telle poutre 2 est une poutre de forme globalement similaire à celle antérieurement utilisée et composée de deux pièces distinctes, 2a et 2b, chaque pièce étant constituée d'un seul et unique matériau, différent pour chacune de ces deux pièces : la pièce 2a est en matériau métallique et la pièce 2b est en matériau composite. On parle alors de montage hybride de la poutre. [0021]Un premier exemple de cadre fort hybride 2 est plus particulièrement illustré par la vue en coupe de la figure 3a. Le premier longeron 2a est en titane et le deuxième longeron 2b en matériau composite. Ce matériau est fabriqué à base d'un polymère (de résine époxy en général) renforcé par des fibres de carbone, connu par exemple sous l'appellation CFRP (initiales de « Carbon Fibre Reinforced Polymer »). Les fibres de carbone sont préalablement orientées dans le sens des efforts pour augmenter la rigidité du longeron au niveau de celle du longeron métallique. [0022]Chacun des longerons 2a et 2b du cadre fort 2 présente en coupe une même géométrie : - une demi-semelle intérieure ou pied 20a, 20b, collée et fixée par des boulons 7 à la face interne 3a de la peau de fuselage 3 ; - une âme 22a, 22b qui s'étend sensiblement perpendiculairement 20 aux demi-semelles respectives 20a, 20b et à la peau 3, et - une demi-aile 24a, 24b qui s'étend parallèlement aux demi-semelles intérieures 20a, 20b selon une largeur légèrement plus faible que celle de ces demi-semelles intérieures. [0023]Les longerons 2a et 2b sont assemblées entre eux par des 25 fixations métalliques 5 le long de leurs âmes 22a, 22b. Ces longerons sont donc assemblés « dos à dos » par leurs âmes et ont chacun une forme de profilé en « U », dont les côtés sont formés par les demi-semelles intérieures 20a, 20b et les demi-ailes 24a, 24b encadrant la base du « U » formée par les âmes 22a, 22b. [0024]Les demi-semelles intérieures 20a et 20b forment la semelle 20 du cadre 2 et les deux demi-ailes 24a et 24b forment une aile 24. [0025]Selon une variante illustrée en figure 3b, le cadre 2 reprend la même configuration à l'exception du deuxième longeron en matériau composite. En effet, le longeron composite 2b' présente alors une forme de plaque, c'est-à- dire qu'il ne comporte que l'âme 22b, sans aile ni semelle. Cette variante permet un gain en coût et en adaptation à l'environnement sans nuire à la tolérance aux dommages. [0026] Le cadre fort hybride 2 permet de stopper la propagation des fissures. En effet, un défaut initié dans le longeron métallique 2a va se propager jusqu'à la rupture de ce longeron, ce qui va générer un mécanisme de redistribution des efforts dans le deuxième longeron 2b ou 2b'. Mais la propagation des dommages est stoppée car les fissures ne se propagent pas dans la pièce composite. [0027]En conservant le métal comme matériau du longeron 2a, la stabilité de l'ensemble du cadre 2 est assurée avec la présence de voiles 6 qui équipent classiquement les cadres métalliques. [0028] Les longerons 2a et 2b (ou 2b') permettent tous les deux de reprendre les efforts en flexion appliqués au cadre fort 2 lorsque ceux-ci sont intacts. Mais chacun des longerons offrent avantageusement des fonctions différentes la stabilité de l'ensemble du cadre fort hybride 2 est assurée par le longeron métallique 2a et le longeron composite 2b ou 2b' permet d'arrêter la propagation de fissures dans le cadre fort hybride 2. Ce longeron composite assure donc une fonction complémentaire de tenue résiduelle en cas de rupture du cadre métallique sujet à l'initiation et propagation de fissures. [0029]La géométrie d'un cadre fort hybride 2 selon l'invention est plus précisément illustrée par la vue latérale de la figure 4. Le longeron composite 2b présente deux parties successives de configurations différentes: une partie 21b profilée en « U », avec demi-semelle 20b et demi-aile 24b comme représentées en coupe par la figure 3a, et une partie 21b' en plaque ou âme 22b, sans aile ni semelle, comme illustré par la figure 3b. Le longeron en titane 2a conserve un profilé en « U » sur toute sa longueur. [0030]En référence aux figures 5 et 6, le cadre hybride est illustré dans son comportement en flexion. En une vue arrière schématisée (figure 5), la pressurisation cabine fait passer la déformée du fuselage 3 d'une courbure continue CI à un profil à double courbure inversée CII (avec un point d'inflexion « I ») , symétriquement par rapport à un plan de symétrie centrale Ps. Les cadres 2 subissent alors, du fait du changement de courbure - en passant de Cl à CII - et sur une longueur importante, une flexion F liée à la pressurisation cabine. [0031]Sur la vue en coupe schématisée (figure 6), il apparaît plus précisément que la demi-aile métallique 24a du longeron 2a du cadre 2 est sollicitée en traction T, la demi-semelle métallique 20a sollicitée en compression é , et les âmes 22a et 22b du cadre 2 sollicitées en flexion F . La demi-aile métallique 24a, et donc tout le cadre 2, améliore sa tenue en fatigue par rapport à un cadre tout métallique du fait de la flexion du longeron composite 2b, et cela d'autant plus que l'effort de traction est supérieur à l'effort de compression. [0032]L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés. Il est par exemple possible qu'une partie du longeron métallique soit remplacé par une partie en matériau composite sans que le caractère hybride du cadre soit compromis. De plus, les poutres selon l'invention peuvent être associées à d'autres longerons, pour former des pièces consolidées, par exemple une structure à deux longerons métalliques en « U » assemblés de part et d'autre d'une paroi composite. Par ailleurs, le matériau composite peut être à base de fibres de carbone, de fibres de verre ou équivalent | L'invention vise à affranchir les structures de type fail-safe du critère de tolérance aux dommages et à permettre une tenue sensiblement améliorée à la fatigue, tout en réalisant un gain en masse. Pour ce faire, l'invention propose de former une structure hybride composite selon une configuration permettant de conjuguer les avantages du métal et du matériau composite. Dans une structure hybride sécurisée, au moins deux longerons structuraux longitudinaux (2a ; 2b) sont assemblés dos à dos (22a, 22b) par des moyens de fixation (5). Selon l'invention, l'un des longerons (2a) est métallique et équipé de voiles de stabilité, alors qu'un autre longeron (2b) est en matériau composite à fibres de carbone orientées selon le sens des efforts à prévoir de sorte que ce longeron (2b) présente une rigidité équivalente à celle du longeron métallique (2a). | 1. Poutre sécurisée (2) comportant au moins une pièce ou longeron structural solidarisé à un support (3) par des moyens de fixation (7) dans le sens longitudinal, caractérisée en ce que cette poutre comprend au moins deux longerons assemblés entre eux par des moyens de fixation (5), un premier longeron (2a) est métallique et équipé de voiles de stabilité (6), alors qu'un deuxième longeron (2b, 2b') est en matériau composite. 2. Poutre hybride selon la 1, dans laquelle les fibres du longeron composite (2b, 2b') sont orientées principalement selon le sens des efforts à prévoir de sorte que ce longeron (2b, 2b') présente une rigidité équivalente à celle du longeron métallique (2a). 3. Poutre hybride selon la 1, dans laquelle les longerons (2a ; 2b, 2b') sont de structure profilée choisie entre une forme en « U », en « I », en « L » et en T» 4. Poutre hybride selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le premier longeron métallique (2a) est profilé en « U » et le second longeron (2b, 2b') est en matériau composite à fibres de carbone. 5. Poutre hybride selon l'une des précédentes, dans laquelle les longerons (2a, 2b) sont de forme identique, profilés en « U » et assemblés entre eux par leurs âmes (22a, 22b). 6. Poutre hybride selon l'une des précédentes, dans laquelle le matériau des longerons métalliques (2a) est à base d'un alliage d'aluminium ou de titane. 7. Cadre fort de fuselage d'un aéronef, caractérisé en ce que ce cadre comporte la structure hybride selon l'une quelconque des précédentes, avec des longerons structuraux (2a ; 2b, 2b') configurés selon une géométrie apte à pouvoir s'adapter à un profil de fuselage d'aéronef (3). 8. Fuselage d'aéronef comportant une peau (3a) sur laquelle au moins une semelle (20) de cadre (2) selon la précédente est solidarisée. | B | B64 | B64C | B64C 1 | B64C 1/06 |
FR2992227 | A1 | ENSEMBLE DE FILTRATION POUR FILTRER DES NANOPARTICULES COMPORTANT UN FILTRE ET UN SUPPORT DE FILTRE, APPAREIL ET PROCEDE DE MONTAGE DE L'ENSEMBLE ASSOCIES ET PROCEDE DE COLLECTE ET D'ANALYSE DE NANOPARTICULES ASSOCIE. | 20,131,227 | Domaine technique La présente invention concerne le domaine de la collecte et de l'analyse des nanoparticules susceptibles d'être présentes en suspension dans l'air. Elle concerne plus particulièrement un ensemble de filtration comportant un filtre à pores aptes à retenir en leur sein des nanoparticules susceptibles d'être présentes dans un flux d'air destiné à passer à travers le filtre, et un support de filtre. L'invention vise à proposer un maintien du filtre le plus plan possible dans son support afin de permettre son analyse de surface fiable, ultérieurement par fluorescence X, pour l'analyse des nanoparticules retenues dans le filtre. L'invention concerne également un appareil et un procédé de montage du filtre dans son support permettant d'obtenir le maintien du filtre visé. L'invention concerne enfin un procédé de collecte et d'analyse de nanoparticules associé. Etat de la technique L'essor rapide des nanotechnologies rend indispensable la poursuite des travaux sur les impacts sanitaires et environnementaux de ces nouveaux matériaux afin d'avoir des conditions de sécurité optimales. Depuis quelques aimées, les nanoparticules, c'est-à-dire des particules de dimensions nanométriques ont fait l'objet d'intenses recherches et leur usage a commencé à se répandre dans divers domaines tels que la santé, la microéleetronique, les technologies de l'énergie ou les produits de consommation courante tels que peintures et cosmétiques. il est donc nécessaire de mettre au point des méthodes d'évaluation de l'exposition aux nanoparticules des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement. Le développement de méthodes fiables d'échantillonnage et d'analyse d'aérosols est ainsi un enjeu crucial en termes de santé publique et de prévention des risques au poste de travail. Usuellement, les mesures d'expositions à des particules en suspension dans l'air sont effectuées par pesée des filtres avant et après le prélèvement. Cependant, ces mesures gravimétriques ne sont fiables que pour des quantités très élevées de particules (supérieures à la dizaine, voire la centaine de microgrammes). Pour la détermination de quantités plus faibles, les analyses élémentaires de type ICPMS sont préférées. Or, ce type - d'analyse nécessite une lourde et fastidieuse préparation des- échantillons (digestion du filtre qui prend plusieurs heures'.). Aussi, les inventeurs ont pensé à utiliser une technique d'analyse par fluorescence X, notamment à faible incidence, qui ont déjà fait ses preuves, d'une part en étant extrêmement performantes pour déterminer la composition élémentaire de matériaux en couches minces et, d'autre part en fournissant des résultats de mesure en très peu de temps, typiquement en quelques minutes. Les inventeurs ont alors conclu que pour pouvoir utiliser cette technique - d'analyse par fluorescence X à l'analyse de nanoparticules retenues par un filtre adapté, il 10 était impératif que celui-ci soit le plus plan (à plat) possible lors de l'analyse, et incidemment également lors de la collecte pour pouvoir introduire directement le filtre après la collecte dans un spectromètre de de fluorescence X. Or, à ce jour, il n'existe aucune méthode ni aucun dispositif commercial(e) ou simplement décrit(e) dans la littérature qui permet de maintenir plats, ou autrement dit sans 15 pli, des filtres destinés à collecter des particules de l'air. Ainsi, la demande de brevet WO 98/08072 et le brevet US 6779411 décrivent des dispositifs de collecte de particules avec filtres et supports de filtres logés dans des cassettes d'échantillonnage des particules. Les inconvénients de ces dispositifs sont nombreux. Tout d'abord, ils ne permettent pas de faire une analyse élémentaire des 20 particules collectées sans post-traitement. Des mesures par gravimétrie sont effectuées plusieurs fois et des analyses par microcopie peuvent l'être également après préparation adaptée d'une zone de collecte bien localisée. Ensuite, aucune méthode ni dispositif de mise en place des filtres sur leur support et dans les cassettes n'est décrit explicitement dans ces documents, ce qui laisse à penser que cette mise en place est effectuée 25 manuellement. Or, une mise en place manuelle est susceptible d'introduire de nombreuses impuretés sur et autour du filtre qui sont préjudiciables à une analyse précise et véritable des particules collectées. Les demandes de brevet FR 2662635 et FR2803238 décrivent, quant à elles, des filtres à trous perforés dans l'épaisseur du matériau, notamment en polymère et, les 30 procédés de fabrication associés. Aucune mention n'est faite dans ces documents de la mise en oeuvre concrète de ces filtres pour réaliser la collecte proprement dite des particules. En particulier, ces demandes de brevet ne décrivent pas ni de support de filtre, ni de moyens d'identification et de traçabilité des filtres une fois la collecte de particules effectuée. Il existe donc un besoin pour améliorer le montage de filtres destinés à la collecte de nanoparticules, sur leur support, notamment en vue de les maintenir les plus à plat possible et ce, afin de pouvoir réaliser l'analyse des nanoparticules collectées par une technique de fluorescence X. Exposé de l'invention : Pour répondre à ce besoin, l'invention a pour objet un ensemble de filtration pour filtrer des nanoparticules, comportant : - un filtre à pores aptes à retenir en leur sein des nanoparticules susceptibles d'être présentes dans un flux d'air destiné à passer à travers le filtre, - un support de filtre comportant deux parties dont : 6 une partie inférieure formant socle comportant une portée périphérique sur laquelle le filtre est apte à être en appui ; e une partie supérieure en forme de bague apte à être montée autour de la portée du socle, le jeu de montage entre la bague et la portée du socle étant dimensionné de sorte à maintenir sous tension mécanique par pincement le filtre, en appui sur la portée, selon une direction radiale à la direction de montage. Autrement dit, l'invention consiste essentiellement en une solution permettant à la fois de collecter des nanoparticules à l'aide d'un filtre à porosité ayant déjà été testé avec succès et, garantir le maintien le plus à plat possible du filtre pour préserver une surface plane et lisse garante d'une analyse fiable par fluorescence X, notamment à faibles incidences. Une fois le prélèvement, autrement dit la collecte ou l'échantillonnage, effectué, aucune manipulation du filtre ne se fait entre la collecte et l'analyse et, l'ensemble de filtration peut être analysé par fluorescence X. Il peut également être stocké temporairement dans une boite en vue de son analyse ultérieure. Il peut enfin être détruit, par exemple en cas de collecte non satisfaisante ou en cas de stockage temporaire trop long. La bague qui vient se monter autour de la portée du socle du support de filtre pennet ainsi de tendre radialement, c'est-à-dire transversalement à la direction de montage, puis de le maintenir sous tension par pincement sans générer de pli ou plissure sur le filtre. Ainsi, le filtre tendu est maintenu en appui sur la portée du socle, qui délimite la position du plan du filtre par rapport au support, ce qui permet d'effectuer son irradiation ultérieure par rayons X sous incidence rasante (faible incidence, typiquement inférieure à 2°) sans effet d'ombre. Le montage du filtre sur le support de filtre selon l'invention permet ainsi de transporter et de stocker le filtre sans risque pour ce dernier. En particulier, on peut saisir aisément l'ensemble de filtration selon l'invention à l'aide de pinces par la périphérie du socle et ce, sans risque de contamination du filtre. De plus, lorsque l'ensemble de filtration selon l'invention est stocké, par exemple dans une boite, le filtre n'est pas en contact avec le fond de la boite car le support de filtre peut présenter avantageusement une certaine épaisseur, typiquement de quelques millimètres, afin de surélever le filtre et éviter les contaminations accidentelles de l'un de ses faces. On peut prévoir avantageusement de différencier la face du filtre destinée à recueillir les nanoparticules de l'autre face en regard, à l'aide d'un système de détrompage. Ce système de détrompage peut par exemple consister à conférer une géométrie asymétrique à l'ensemble de filtration afin d'éviter un mauvais positionnement dans la cassette de prélèvement. Un système de détrompage supplémentaire peut également être prévu à la périphérie extérieure de l'ensemble de filtration afin d'éviter qu'un opérateur ne retourne le support de filtre et le filtre maintenu entre les étapes de collecte des particules et d'analyse du filtre par fluorescence X. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la portée du socle et le bord intérieur de la bague présentent un rayon de courbure entre 0,3 et 0,8 mm. On précise ici que la hauteur de la bague est égale à deux fois le rayon de courbure du bord intérieur de celle-ci. De préférence, le rayon de courbure du bord intérieur de la bague est compris entre 0,3 et 0,6mm et celui de la portée du socle est compris entre 0,3 et 0,8 mm. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le filtre a une épaisseur comprise entre 10 et 50 pm. De tels rayons de courbure permettent d'obtenir de manière sûre un effet de pincement suffisant pour tendre le filtre mais sans altération de ses propriétés mécaniques et physiques. De façon surprenante, un filtre conforme à l'invention, malgré sa très faible épaisseur, ne se déchire pas lors de son pincement par la bague et ne se déforme pas sous les contraintes exercées par l'opération proprement dite de collecte, une fois qu'il est maintenu tendu dans le support. Ainsi, les inventeurs ont constaté que le filtre reste maintenu tendu sans déformation, c'est-à-dire maintenu le plus à plat possible, même après plusieurs jours de collecte de nanopartieules à des débits de l'ordre du L.min-1. Or, cela est loin d'avoir été évident compte tenu d'une part de la très faible épaisseur du filtre comme précisé ci-avant, d'autre part de la nature microporeuse du filtre qui génère des pertes de charges notables lors de la collecte par aspiration d'un flux d'air. Un homme de l'art aurait pu s'attendre à ce que ces pertes de charge notables aient pour conséquence une déformation du filtre, voire des déchirures de celui-ci. Les inventeurs n'ont observé aucune déformation du filtre malgré des pertes de charges générées allant jusqu'à 90 rnbar pour des débits de 1 L.min-1. Le montage du filtre dans le support selon l'invention est prévu avantageusement pour qu'une fois réalisé, les deux parties du support ne puissent être démontées l'une de l'autre. Une fois assemblé et intégré au sein d'une cassette d'échantillonnage, un ensemble de filtration selon l'invention permet de faire passer l'intégralité du flux d'air que l'on souhaite aspirer à travers le filtre. Les inventeurs n'ont observé aucune fuite d'air autour de l'ensemble de filtration en configuration intégrée dans une cassette d'échantillonnage. De préférence, les pores du filtre sont des trous de diamètre calibré compris entre 0,05 et 2 grn, avec de préférence encore une densité de trous comprise entre un nombre de 105 et 5*108 de trous par cm2. Les trous peuvent être effectués selon différents traitements connus tels que le bombardement ionique, les traitements par UV, les attaques chimiques ou une combinaison de ces différents traitements. Le matériau constitutif du filtre peut être avantageusement un polymère choisi parmi les polyesters saturés tels que le polytéréphtalate d'éthylène, les polycarbonates notamment ceux réalisés à partir de bisphénol A, les polyéthers aromatiques, les polysulfones, les polyoléfines, les polyacrylates, les polyamides, les polyirnides, les - acétates et les nitrates de cellulose. De préférence, le filtre est en polycarbonate. De tels matériaux microporeux permettent d'atteindre des efficacités de rétention supérieures à 30 99,5% de nanoparticules de diamètre compris entre 10 et 300 nm, lorsque celles-ci sont en suspension dans l'air et que le débit de collecte est compris entre 0,1 et 10 L.min-1. La bague et le socle son de préférence en matière plastique choisie parmi le téréphtalate de polyéthylène (PET), le téréphtalate de polybuthylène (PBT), le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), le polyamide 6 (PA6), le polyamide 66 (PA66), le polycarbonate (PC), le polypropylène (PP), le polyoxyméthylène Copolymère (POM-C), le polyétheréthercetone (PEEK). La bague et le socle peuvent être réalisées par injection d'une matière thermoplastique ou par usinage d'un bloc en matière thermoplastique. La(les) matière(s) plastique(s) de la bague et du socle peuvent comporter un ou plusieurs additifs, notamment des additifs aptes à conférer des propriétés antistatiques. La(les) matière(s) plastique(s) peu(ven)t également être chargée(s) par exemple des fibres 10 de verre ou en carbone. Selon une caractéristique avantageuse, la portée du socle fait saillie d'une distance comprise entre 10 et 1500 um, de préférence entre 10 et 500 ?am par rapport à la bague en position montée. De préférence, la portée du socle fait saillie sur sa périphérie intéri cure. 15 Avantageusement, le socle présente à la périphérie de la portée une face d'appui plan de la bague en position montée. Cette face d'appui plan constitue de préférence le fond d'une gorge d'encastrement de la bague dans le socle en position montée. Selon une variante de réalisation préférée, le jeu de montage entre bague et 20 portée du socle est compris entre 50 et 250 um. Un tel jeu permet de tendre un filtre aisément sans risquer de le déchirer par cisaillement. Avec un rayon de courbure autour de la portée en fond de gorge du socle bien dimensionné, notamment à 0,3 ou 0,4 mm, on s'assure d'une bonne mise sous tension radiale du filtre et d'un encastrement aisé de la bague dans la gorge du socle. 25 Selon un mode de réalisation préféré, le socle présente à sa périphérie une portion d'identification sur laquelle une étiquette d'identification du filtre peut être agencée. L'étiquette d'identification est de préférence choisie parmi un code alphanumérique, un code bidimensionnel, de type datamatrix, une puce électronique telle qu'une étiquette RFID (acronyme anglais pour « Radio Frequency Identification »). 30 l'étiquette d'identification qui contient les informations relatives au filtre et à son support est intégrée au support de filtre. Cela peut être réalisé soit par une technique dite de surinjection, soit par une technique de tampographie, soit par collage, soit par une technique de gravure. Par le terme surinjection, on entend une technique qui permette d'intégrer l'étiquette dans le socle dès la fabrication de ce dernier. Ainsi, l'étiquette d'identification est déposée à l'intérieur d'un outillage de moulage entre la partie fixe et la partie mobile du moule. Lors de la fermeture du moule, l'étiquette vient se plaquer contre le socle du support de filtre par aspiration, sans produit de collage ou d'enduction. De cette manière, l'étiquette épouse parfaitement l'emplacement prévu dans le moule et elle ne peut pas être arrachée du support. Par le terme collage, on entend tout procédé d'assemblage physique ou chimique qui permet, via une colle ou un adhésif, d'assembler deux matériaux. Par le terme tampographie, on entend tout procédé d'impression indirecte qui permet de rapporter l'étiquette d'identification directement sur le socle du support, tel un procédé par transfert d'encre. Par le terme gravure, on entend tout procédé qui permet de creuser le socle du support, tel un procédé par marquage laser, par micro percussion. La bague peut également jouer le rôle d'antenne d'étiquette RFID constituée d'un circuit électronique diffusé sur un circuit imprimé (acronyme anglais PCB pour « Printed circuit board »), et pour ce faire, être constituée d'un mélange de fibres de verre 20 noyées dans une résine de type polyimide, polyester, pve, Kaptone. L'invention concerne, sous un autre de ses aspects, un appareil de montage, destiné à assembler l'ensemble de filtration décrit ci-avant, comportant : une base ; - une pièce formant étau, apte à être posée sur la base, pour positionner et 25 maintenir en position le socle contre la base ; - un anneau, apte à s'emboiter dans l'étau, pour guider et centrer la bague autour de la portée du socle maintenu en position contre la base ; - une pièce d'appui, apte à s'emboiter dans l'anneau, pour appliquer une force d'appui contre la bague guidée et centrée autour de la portée. 30 Selon un mode de réalisation avantageux, l'appareil de montage comporte une vis apte à être maintenue sur la base pour être vissée, afin d'être mise en butée contre la pièce d'appui entre une position d'attente dans laquelle cette dernière est en appui contre la bague elle-même en position dégagée de la portée du socle et, une position extrême de montage dans laquelle la pièce d'appui est en appui contre la bague elle-même en position montée autour de la portée du socle. L'invention concerne, sous encore un autre de ses aspects, un procédé de montage de l'ensemble de filtration mis en oeuvre par l'appareil de montage qui vient d'être décrit, selon lequel on réalise les étapes suivantes : mise en place de l'étau sur la base ; - emboitement du socle dans l'étau ; emboitement de l'anneau dans l'étau ; 10 introduction du filtre de sorte à le mettre en appui et à le centrer contre la portée du socle ; emboitement de la pièce d'appui dans l'anneau ; - positionnement et maintien de la vis sur la base ; - vissage de la vis avec mise en butée contre la pièce d'appui pour amener 15 cette dernière de sa position d'attente à sa position extrême de montage. L'invention concerne enfin sous un dernier aspect, un procédé de collecte et d'analyse de nanoparticules selon lequel on réalise les étapes suivantes : - aspiration d'un flux d'air susceptible d'être chargé en nanoparticules à travers du filtre tendu de l'ensemble de filtration quivient d'être décrit ; 20 - introduction de l'ensemble de filtration dans un spectromètre de fluorescence X; - analyse par fluorescence X des nanoparticules retenues par le filtre. De préférence, le débit d'aspiration du flux d'air à travers le filtre est compris entre 0,1 et 10 L.rnin-1. 25 Description détaillée D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée, faite à titre illustratif et non limitatif, en référence aux figures suivantes parmi lesquelles: - la figure 1A est une vue en éclaté des deux pièces constituant un support de 30 filtre selon une variante de réalisation d'un ensemble de filtration selon l'invention ; - la figures 1B est une vue en perspective partielle en position assemblée des deux pièces constituant un support de filtre selon une variante de réalisation d'un ensemble de filtration selon l'invention ; - la figure 1C est une vue de détail en coupe des deux pièces constituant un support de filtre selon une variante de réalisation d'un ensemble de filtration selon l'invention ; - les figures 2A à 2C sont des vues en perspective selon des variantes de réalisation différentes de la pièce formant le socle du support de filtre selon l'invention, - la figure 3 est une vue en éclaté du filtre et des deux pièces de son support de l'ensemble de filtration selon l'invention et, d'un appareil de montage destiné à assembler ledit ensemble de filtration; - la figure 3A est une vue en coupe montrant en détail une étape d'assemblage de l'ensemble de filtration selon l'invention par l'appareil de montage de la figure 3; - la figure 4 représente le signal de mesure par spectrométrie de fluorescence X de différents filtres conformes à l'invention ; - la figure 5 représente la rétention (taux de pénétration) de nanoparticules d'oxyde de titane TiO2 dans un filtre selon l'invention en fonction de leur diamètre ; - la figure 6 représente un spectre de fluorescence X d'un filtre conforme à l'invention, préalablement chargé en nanoparticules d'oxyde de zinc (Zn0). Les termes « inférieur » et « supérieur » sont à comprendre avec un sens de montage du support de filtre de haut en bas et une position d'utilisation de l'ensemble de filtration dans laquelle le filtre est à l'horizontale et le socle du support de filtre en dessous. Tel qu'illustré un ensemble de filtration selon l'invention, destiné à la filtration de nanoparticules, comporte un support de filtre constitué de deux pièces 1, 2 dont l'assemblage mutuel permet de tendre et de maintenir sous tension mécanique à plat un filtre 3 à pores aptes à retenir les nanoparticules présentes dans un flux d'air aspiré à travers le filtre. Bien que non représenté, un ensemble de filtration selon l'invention est destiné à être monté dans une cassette d'échantillonnage adaptée pour laisser passer le flux d'air aspiré à travers le filtre 3 afin de réaliser la collecte proprement dite des nanoparticules. Un filtre 3 utilisé pour collecter les nanoparticules est une membrane microporeuse, en polyester, de quelques dizaines de microns d'épaisseur et percée d'une multitude de trous de diamètre contrôlé. A titre d'exemple, les trous de diamètre contrôlé ont un diamètre de 0,4 p.m, présentent une densité de trous de 105 perforations par cm2. Un tel filtre mieroporeux 3 permet d'atteindre des efficacités de rétention supérieures à 99,5% des nanoparticules en suspension dans l'air, de diamètre compris entre 10 et 300 mn, avec un débit de collecte compris entre 0,1 et 10 L.min-1. Tel qu'illustré aux figures lA à 1C, le support du filtre selon l'invention comporte deux pièces 1,2 réalisées en matière thermoplastique. La pièce supérieure est une bague 1 de forme générale annulaire. Le bord intérieur de la bague 1 présente un rayon de courbure R1 de 0,5 mm ou de 0,6 mm. La pièce inférieure forme un socle 2 de forme générale cylindrique percé en son centre pour laisser passer le débit d'air d'aspiration des nanopartieules. Le socle 2 présente à sa périphérie intérieure une portée cylindrique 20 et une face 21 pour réaliser au moins un appui plan avec la bague 1. Le socle 2 présente un rayon de courbure également de 0,5 mm ou de 0,6 mm à tous les angles, tel que le rayon R20 montré en figure 1C. Le rayon de courbure R21 sur la face interne 21 du socle 2 est de 0,3 mm ou de 0,4 mm de façon à bien tendre le filtre 3 radialement à la direction de montage comme détaillé ci-après et permettre un bon encastrement. Le socle 2 de forme générale cylindrique est asymétrique et présente à sa périphérie extérieure une protubérance 23 qui sert à la fois de moyen de détrompage de positionnement de l'ensemble selon l'invention dans une cassette d'échantillonnage et de portion d'identification sur laquelle une étiquette d'identification du filtre peut être agencée. Cette protubérance 23 peut servir également avantageusement de moyen de préhension de l'ensemble de filtration en vue de son positionnement dans l'appareil d'analyse ultérieure. Différentes variantes de réalisation du socle 2 peuvent être prévues. Le socle 2 peut ainsi présenter une portion centrale, à l'intérieur de la portée périphérique 20, sous la forme d'une grille percée de nombreux trous 22 de dimensions millimétriques, typiquement de 1 mm de diamètre, aptes à laisser passer le flux d'air à travers le filtre 3 (figure 2A). Le socle 2 peut présenter une portion centrale évidée avec la face d'appui plan 21 constituant le fond d'une gorge d'encastrement de la bague 1 dans le socle 2 en position montée (figures 2A et 2B), ou avec la face d'appui 21 dépourvue de matière autour (figure 2C). Conformément à l'invention, la bague 1 est apte à être montée autour de la portée 20 du socle 2 avec un jeu de montage entre eux dimensionné de sorte à maintenir sous tension mécanique par pincement le filtre 3, en appui sur la portée 20, selon une direction radiale Z à la direction de montage Y. Le jeu de montage entre la bague 1 et le socle 2 est de préférence égal à cinq fois l'épaisseur du filtre, soit de 50 à 250 pm selon le filtre utilisé. Selon la variante de réalisation du socle 2, la bague 1 peut s'insérer complètement dans la gorge du socle (figures 2A et 2B) ou alors se positionner uniquement avec appui plan contre la face d'appui 21 (figure 2C). Les inventeurs ont testé l'ensemble de filtration une fois assemblé. Dans les conditions expérimentales avec un débit de 1 L.min-1 et une perte de charge générée de l'ordre de 50 mbar, il a été vérifié qu'un filtre 3 selon l'invention est maintenu tendu par l'assemblage mutuel entre la bague 1 et le socle 2. Le support mécanique complémentaire éventuellement ajouté procuré par la grille 22 de la figure 2A n'est pas nécessaire. Aussi, les variantes de réalisation des figures 2B et 2C sont préférées, afin d'éviter les interférences potentielles qui pourraient perturber l'analyse ultérieure d'un filtre 3 par fluorescence X. En revanche, la variante de réalisation de la figure 2A peut-être avantageuse en cas de débit d'aspiration du flux d'air à travers le filtre ou d'une perte de charge générée plus importante. Tel qu'illustré en figure 1C, la portée 20 du socle 2 est surélevée d'une hauteur h de l'ordre 100 uni par rapport à la bague 1, une fois l'assemblage de l'ensemble de filtration réalisé. Pour réaliser l'assemblage de l'ensemble filtration selon l'invention, un appareil de montage tel que montré en figure 3 a été réalisé. Cet appareil de montage permet d'assembler la bague I et le socle 2 en venant tendre par pincement un filtre 3 intercalé et en conservant ces trois pièces 1, 2, 3 dans des plans parallèles. Cela permet d'éviter de générer des plissures et distorsions sur le filtre 3. L'appareil de montage permet ainsi de garantir la descente de la bague 1 vers le socle 2 en tendant le filtre 3, en assurant à la fois un guidage d'appui et un centrage de ces pièces les unes par rapport aux autres. L'appareil de montage représenté comporte tout d'abord une base 4 munie de bras verticaux 90. Ces bras 90 permettent d'assurer la descente de la vis pointeau 8 dans la direction d'assemblage Y, c'est-à-dire selon une direction perpendiculaire à la base 4. Le rôle de la vis 8 est détaillé ci-après. L'appareil comporte également une pièce formant étau 5 apte à être posée dans une gorge de la base 4. Cet étau a pour fonction de positionner et maintenir en position le socle 2 du support de filtre contre la base 4. Ainsi, le socle est maintenu centré vis-à-vis de la force d'appui exercée par la vis 8 pour réaliser l'assemblage des pièces 1, 2, 3 de l'ensemble comme décrit ci-après. Un anneau 6 apte à s'emboiter dans l'étau 5 est prévu. Cet anneau a pour fonction de guider et centrer la bague 1 autour de la portée 20 du socle 2 maintenu en position contre la base 4. L'appareil comporte en outre une pièce d'appui 7 apte à s'emboiter dans l'anneau 6. Cette pièce d'appui 7 a pour fonction d'appliquer une force d'appui contre la bague 1 guidée et centrée autour de la portée 20 du socle 2. Enfin, dans l'appareil de montage, l'assemblage des pièces 1, 2, 3 de l'ensemble est assuré par la vis 8. Cette vis 8 est apte à être maintenue sur la base 4 par une pièce de serrage 9 vissée par les deux écrous 91. Chacun de ces écrous 91 est apte à être vissé sur l'un des bras verticaux 90 et permettre une descente des éléments selon des plans rigoureusement parallèles. Au préalable du vissage, on réalise l'empilement avec emboitement des différentes pièces de l'appareil et de l'ensemble de filtration selon l'invention, le filtre 3 étant introduit délicatement. Ainsi, par vissage de la vis pointeau 8, celle-ci vient en butée contre la pièce d'appui 7 entre une position d'attente dans laquelle cette dernière est en appui contre la bague 1 elle-même en position dégagée de la portée 20 du socle 2 et une position extrême de montage dans laquelle la pièce d'appui 7 est en appui contre la bague I elle-même en position montée autour de la portée 20 du socle. La figure 3A illustre une position intermédiaire de montage dans laquelle la bague 1 commence à être encastrée dans la gorge 21 du socle 2 en venant tendre mécaniquement le filtre 3 en appui sur la portée 20. Ainsi, on peut voir sur cette figure, que la pièce d'appui 7 qui coulisse dans l'anneau 6 lors du vissage de la vis 8, peiniet d'exercer une force parfaitement contrôlée en tout point de la bague 1. Ainsi, à chaque tour de vis 8 on rapproche les plans parallèles de chacune des pièces 1, 2, 3 de l'ensemble de filtration selon l'invention, et ce jusqu'à ce que le filtre 3 soit tendu et maintenu entre la bague 1 et le socle 2. Plusieurs filtres en matériaux différents sous forme de membranes microporeuses susceptibles d'être utilisés en tant que filtres 3 de l'invention ont été testés pour valider leur analyse possible par fluorescence X. Un premier test a consisté à charger ces différents filtres en nanoparticules d'oxyde de titane TiO2 avec une densité de 14 ug/cm2 en atome de titane Ti. La figure 4 illustre le signal relatif au titane Ti mesuré par spectrométrie de fluorescence X pour des filtres respectivement en polytétrafluoroéthylène (PTFE), 10 polyfluorure de vinylidène (PVDF), polyethersulfone (PES), polysulfone, esters mixtes de cellulose (MCE), nylon, polycarbonate (PC). On constate à la lecture de cette figure 4 que le signal le plus intense est obtenu pour un filtre en polycarbonate (PC). On constate également que le signal est moindre voire nul pour les filtres en PTFE, PVDF, PES, Polysulfone, MCE et Nylon. 15 Un deuxième test a consisté à étudier l'efficacité de filtration en fonction de la nature fibreuse ou selon des trous débouchant d'une membrane constituant un filtre. Ainsi, on a réalisé des essais de perméation avec plusieurs filtres en matériaux différents et avec une nature et une dimension de pores différentes. Ainsi, la figure 5 illustre le résultat de ces essais : elle montre le taux de 20 pénétration en fonction du diamètre des nanoparticules de TiO2 sur différents filtres. On constate à la lecture de cette figure 5 que pour tous les filtres testés, leur efficacité de rétention est supérieure à 99,5%, et ce quelle que soit le diamètre des nanoparticules jusqu'à 300 nm. On constate également que des filtres en PC, à trous de diamètre calibré et 25 densité contrôlée, ont une efficacité de rétention comparable à celle des autres filtres testés en matériau fibreux. A titre d'exemple, on a représenté en figure 6 un spectre de fluorescence X obtenu après analyse d'un filtre en polycarbonate (PC), chargé en nanoparticules d'oxyde de zinc (Zn0), la densité de chargement préalable du filtre en nanoparticules étant égale à 30 environ 0,15 u g/cm2. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits; on peut notamment combiner entre elles des caractéristiques des exemples illustrés au sein de variantes non illustrées.5 | La présente invention concerne un ensemble de filtration pour filtrer des nanoparticules, comportant : - un filtre (3) à pores aptes à retenir en leur sein des nanoparticules susceptibles d'être présentes dans un flux d'air destiné à passer à travers le filtre, - un support de filtre comportant deux parties dont : . une partie inférieure formant socle (2) comportant une portée périphérique sur laquelle le filtre est apte à être en appui ; . une partie supérieure en forme de bague (1) apte à être montée autour de la portée du socle, le jeu de montage entre la bague et la portée du socle étant dimensionné de sorte à maintenir sous tension mécanique par pincement le filtre, en appui sur la portée, selon une direction radiale à la direction de montage. | 1. Ensemble de filtration pour filtrer des nanoparticules, comportant : - un filtre (3) à pores aptes à retenir en leur sein des nanoparticules susceptibles d'être présentes dans un flux d'air destiné à passer à travers le filtre, - un support de filtre comportant deux parties dont : * une partie inférieure formant socle (2) comportant une portée périphérique (20) sur laquelle le filtre est apte à être en appui ; - une partie supérieure en forme de bague (1) apte à être montée autour de la portée du socle, le jeu de montage entre la bague et la portée du socle étant 10 dimensionné de sorte à maintenir sous tension mécanique par pincement le filtre, en appui sur la portée, selon une direction radiale à la direction de montage. 2. Ensemble de filtration selon la 1, la portée du socle et le bord intérieur de la bague présentant un rayon de courbure entre 0,3 et 0,8 mm. 3. Ensemble de filtration selon la 1, le filtre ayant une épaisseur 15 comprise entre 10 et 50 !lm. 4. Ensemble de filtration selon les 1 à 3, les pores du filtre étant des trous (22) de diamètre calibré compris entre 0,05 et 2 !lm. 5. Ensemble de filtration selon la 4, la densité des trous du filtre étant comprise entre un nombre de 105 et 5*108 de trous par cm2. 20 6. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes, le matériau constitutif du filtre étant un polymère choisi parmi les polyesters saturés tels que le polytéréphtalate d'éthylène, les polycarbonates notamment ceux réalisés à partir de bisphénol A, les polyéthers aromatiques, les polysulfones, les polyoléfines, les polyacrylates, les polyamides, les polyimides, les acétates et les nitrates de cellulose. 25 7. Ensemble de filtration selon la 6, le filtre étant en polycarbonate (PC). 8. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes, la bague et le socle étant en matière plastique choisie parmi le téréphtalate de polyéthylène (PET), le téréphtalate de polybuthylène (PBT), le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), le 30 polyamide 6 (PA6), le polyamide 66 (PA66), le polycarbonate (PC), le polypropylène (PP), le polyoxyméthylène Copolymère (POM-C), le polyétheréthercetone (PEEK). 9. Ensemble de filtration selon la 8, la(les) matière(s) plastique(s) de la bague et du socle comportant un ou plusieurs additifs, notamment des additifs aptes à conférer des propriétés antistatiques. 10. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes, la portée (20) du socle (2) faisant saillie d'une distance h comprise entre 10 et 1500 um par rapport à la bague (1) en position montée. 11. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes, le socle présentant à la périphérie de la portée (20) une face d'appui plan (21) de la bague en position montée. 12. Ensemble de filtration selon la 11, la face d'appui plan (21) constituant le fond d'une gorge d'encastrement de la bague dans le socle en position montée. 13. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes , le jeu de montage entre bague et portée du socle étant compris entre 50 et 250 i_un. 14. Ensemble de filtration selon l'une des précédentes, le socle présentant à sa périphérie une portion (23) d'identification sur laquelle une étiquette d'identification du filtre peut être agencée. 15. Ensemble de filtration selon la 14, l'étiquette d'identification étant choisie parmi un code alphanumérique, un code bidimensionnel, de type datamatrix, une puce électronique, telle qu'une étiquette REID. 16. Appareil de montage, destiné à assembler l'ensemble de filtration selon l'une des précédentes, comportant : - une base (4); - une pièce formant étau (5), apte à être posée sur la base, pour positionner et maintenir en position le socle (2) contre la base (4) ; - un anneau (6), apte à s'emboiter dans l'étau, pour guider et centrer la bague (1) autour de la portée (20) du socle (2) maintenu en position contre la base ; - une pièce d'appui (7), apte à s'ernboiter dans l'anneau, pour appliquer une force d'appui contre la bague (1) guidée et centrée autour de la portée (20). 17. Appareil de montage selon la 16, comportant une vis (8) apte à être maintenue sur la base (4) pour être vissée afin d'être mise en butée contre la pièce d'appui (7) entre une position d'attente dans laquelle cette dernière est en appuicontre la bague (1) elle-même en position dégagée de la portée (20) du socle (2) et, une position extrême de montage dans laquelle la pièce d'appui (7) est en appui contre la bague (1) elle-même en position montée autour de la portée (20) du socle. 18. Procédé de montage mis en oeuvre par l'appareil de montage selon la 17, selon lequel on réalise les étapes suivantes : - mise en place de l'étau (5) sur la base (4); - emboitement du socle (2) dans l'étau ; emboitement de l'anneau (6) dans l'étau ; - introduction du filtre (3) de sorte à le mettre en appui et à le centrer contre la portée (20) du socle (2); - emboitement de la pièce d'appui (7) dans l'anneau (6); - positionnement et maintien de la vis (8) sur la base (4): - vissage de la vis (8) avec mise en butée contre la pièce d'appui (7) pour amener cette dernière de sa position d'attente à sa position extrême de montage. 19. Procédé de collecte et d'analyse de nanoparticules selon lequel on réalise les étapes suivantes : - aspiration d'un flux d'air susceptible d'être chargé en nanoparticules à travers du filtre (3) tendu de l'ensemble de filtration selon l'une des 1 à 15; - introduction de l'ensemble de filtration dans un spectromètre de fluorescence 20 X; - analyse par fluorescence X des nanoparticules retenues par le filtre. 20. Procédé de collecte et d'analyse selon la 19, le débit d'aspiration du flux d'air à travers le filtre (3) étant compris entre 0,1 et 10 L.min'l. 25 | B,G | B01,B82,G01 | B01D,B82Y,G01N | B01D 46,B82Y 35,G01N 1,G01N 15 | B01D 46/10,B82Y 35/00,G01N 1/22,G01N 15/00 |
FR2984976 | A1 | CHEVILLE EMBOITABLE. | 20,130,628 | -1- DESCRIPTIF CHEVILLES EMBOITABLES La présente invention concerne un dispositif de chevilles permettant d'adapter un orifice ou une vis dans une quelconque matière. Il s'agit là de chevilles mécaniques servant à fixer solidement une vis dans un élément qui peut être un mur, une cloison etc. La mise en place de cette cheville s'effectue traditionnellement par une déformation mécanique. Suivant les modèles, elle se bombe à l'intérieur du matériau ou elle s'écarte contre les parois à l'intérieur du trou. Elle est placée seule dans un orifice qui doit être prévu à cet effet et aux dimensions exactes. Quand l'orifice ou la vis ne sont pas adéquats, le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet plusieurs chevilles similaires mais de taille différentes (1). Elles sont constituées de façon à pouvoir s'emboiter entre elles (2) comme sur le dessin male et femelle La forme permet de rester fixer entre elles pour éviter la rotation . Les chevilles peuvent avoir des formes différentes pour permettre de s' emboiter et de se fixer. Le principe repose sur un assemblage de chevilles en fonction du diamètre d'orifice ainsi que de la dimension de la vis. Un emboitement de plusieurs chevilles (3) permettra la fixation d'une vis dans un trou plus grand que celle ci. Chaque cheville pourra donc être utilisé seule, assemblée à une ou assemblée à plusieurs chevilles. Sur le dessin ,l'exemple reprend un assemblage de 3 chevilles mais il peut être utilisé avec deux, quatre ou plus de chevilles. Si l'on veut fixer une vis de diamètre 6 dans un trou de diamètre 10, nous emboiterons donc une cheville de 6 dans une cheville de 8, et cet ensemble sera emboité dans une cheville de 10. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la construction ainsi qu' au bricolage | La présente invention concerne un dispositif de chevilles permettant d'adaptée un orifice ou une vis dans une quelconque matière. L'invention concerne un dispositif permettant d'adapté une vis avec un trou qui ne correspond pas à celle ci. Leur assemblage permettrons d'utilisé une vis dans un trou trop grand. il sera aussi possible d'utilisé la cheville seule. Il comporte en effet plusieurs chevilles similaires mais de taille différentes (1).Elles sont constituer de façon à pouvoir s'emboiter entre elles (2) comme sur le dessin male et femelle. La forme permet de rester fixer entre elles, pour éviter la rotation. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la construction ainsi que au bricolage. | 1. Dispositif pour adapter une vis à un orifice comprenant plusieurs chevilles caractérisé en ce que les chevilles sont de formes similaires mais de tailles différentes et en ce qu'elles peuvent s'emboiter entre elles. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les chevilles ont une forme leur permettant de rester fixées entre elles. | F | F16 | F16B | F16B 13 | F16B 13/00 |
FR2986567 | A1 | PROCEDE DE SURVEILLANCE D'UN MOTEUR ET DISPOSITIF | 20,130,809 | La présente invention concerne un procédé de surveillance d'un moteur, ainsi que le dispositif associé. Plus particulièrement, l'invention se situe dans le domaine 5 technique de la maintenance d'un moteur d'aéronef, et notamment d'un aéronef à voilure tournante. Classiquement, un aéronef à voilure tournante comporte un rotor principal assurant la sustentation voire la propulsion de cet aéronef. Ce rotor principal est entraîné en rotation par au moins un 10 moteur. Par exemple, au moins un turbomoteur met en mouvement une boîte de transmission principale de puissance, cette boîte de transmission principale entraînant en rotation le rotor principal. Un calculateur moteur coopérant éventuellement avec un 15 calculateur avionique est alors utilisé pour contrôler chaque turbomoteur. Un turbomoteur permet donc de mettre en mouvement un rotor principal d'un aéronef à voilure tournante. Toutefois, chaque turbomoteur comporte usuellement des pièces à durée de vie 20 limitée. Il convient donc de surveiller ces pièces à durée de vie limitée afin de les remplacer ou de les réparer au moment requis par le constructeur. Usuellement, une pièce à durée de vie limitée est surveillée 25 au travers d'au moins un paramètre d'ancienneté et d'un seuil maximal de ce paramètre d'ancienneté. Un opérateur remplit un document dénommé « fiche matricule » afin d'indiquer la valeur courante de chaque paramètre d'ancienneté d'une pièce à durée de vie limitée. Lorsqu'un paramètre d'ancienneté d'une pièce atteint ou est proche du seuil maximal fixé par le constructeur, une action de maintenance est entreprise pour réparer ou remplacer cette pièce par exemple. Un tel paramètre d'ancienneté peut être le nombre d'heures de vol effectué par une pièce à durée de vie limitée par exemple. Dans le cadre d'une pièce tournante telle qu'une turbine libre d'un turbomoteur, un autre paramètre d'ancienneté peut être le nombre de rotations effectuées par cette turbine autour de son axe de rotation. De manière générale, il est courant de définir un nombre de cycles d'usure pour harmoniser l'unité de mesure de la durée de vie entre les diverses pièces à surveiller. En fonction des conditions d'utilisation de l'aéronef, une heure de vol induit alors un nombre de cycles d'usure variable de chaque pièce à durée de vie limitée. Selon une première technique connue, le calculateur moteur d'un turbomoteur communique avec des capteurs surveillant le turbomoteur. Ce calculateur moteur détermine pour chaque pièce à durée de vie limitée un paramètre d'ancienneté relatif à la durée de vie 25 de cette pièce. Par exemple, le calculateur moteur utilise des lois définies par le constructeur pour déterminer le nombre de cycles d'usure consommés d'une pièce du moteur durant un vol. A l'issue du vol, une telle pièce a alors subi un nombre de cycles d'usure total égal à la somme du nombre de cycles d'usure subi avant le vol et du nombre de cycles d'usure consommés durant le vol. On nomme par commodité « cycle d'usure consommé » un tel 5 nombre de cycles d'usure consommés durant un vol. Le calculateur moteur transmet alors le paramètre d'ancienneté déterminé à un moyen d'affichage de l'aéronef, le nombre de cycles d'usure total et le nombre de cycles d'usure consommés de chaque pièce par exemple. 10 Un pilote peut alors lire la valeur du paramètre d'ancienneté d'une pièce à durée de vie limitée. Ce pilote peut valider cette valeur à partir d'estimations indiquées dans le manuel de vol. En outre, le pilote ou un opérateur de maintenance reporte la nouvelle valeur du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à 15 durée de vie limitée dans la fiche matricule concernée. Selon une deuxième technique connue, la surveillance est effectuée par un calculateur avionique et non pas par le calculateur moteur. Ces deux techniques impliquent donc une action du pilote 20 dans la surveillance des moteurs d'un aéronef. La présente invention a alors pour objet de proposer un procédé de surveillance d'un moteur muni de pièces à durée de vie limitée, visant à au moins minimiser l'implication d'un pilote dans cette surveillance. 25 Parmi l'arrière plan technologique éloigné de l'invention, on connaît notamment les documents US 7 617 029, US 2008/0249828 et US 2011/0106551 Le document US 7 617 029 décrit un système pour traiter l'émission d'un signal de panne. Ce système inclut un organe de surveillance communiquant avec un équipement tel qu'un moteur, afin de surveiller des paramètres de cet équipement. De plus, cet organe de surveillance communique avec un équipement électronique distant par une liaison sans fil pour transmettre des signaux de pannes. Ce système peut générer des signaux artificiels de pannes dans un but d'entraînement. Le document US 2008/0249828 présente un système comprenant une unité de contrôle en communication avec des archives, un client, un centre de maintenance et une unité de réparation. L'unité de contrôle a accès à une base de données mémorisée dans lesdites archives. Cette unité de contrôle génère un plan de maintenance en utilisant cette base de données, et des instructions de maintenance sont générées. Dès lors, l'unité de contrôle communique un ordre logique au centre de maintenance pour inspecter l'équipement, cet ordre étant basé sur lesdites instructions de maintenance. Le document US2011/0106551 décrit un procédé de localisation d'un moteur. Selon ce procédé, on reçoit un signal représentatif de la localisation d'un livret matricule du moteur, on utilise ce signal pour déterminer la localisation du moteur, et on mémorise la localisation du moteur. Selon l'invention, on met en oeuvre un procédé de surveillance d'un moteur de véhicule muni d'au moins une pièce à durée de vie limitée, chaque pièce étant associée à un paramètre d'ancienneté et à un seuil de durée de vie. Par exemple, ce paramètre d'ancienneté est un nombre de cycles d'usure. Suite au démarrage du moteur, les étapes suivantes sont mises en oeuvre : - durant une étape d'identification, un moyen de stockage temporaire mémorise une liste incluant une référence de chaque pièce à durée de vie limitée identifiée dudit moteur, - durant une étape de recherche d'informations, le moyen de stockage communique avec un système centralisé de données distant du véhicule stockant des données de maintenance incluant au moins pour chaque référence de pièce à durée de vie limitée du constructeur une valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté, le moyen de stockage mémorisant pour chaque pièce à durée de vie limitée identifiée les données de maintenance correspondantes, - durant une étape de surveillance, on surveille l'usure du moteur en utilisant les informations mémorisées dans ledit moyen de stockage. Par conséquent, au démarrage du moteur, un moyen de 20 stockage charge une liste de pièces à durée de vie limitée de ce moteur. De plus, le moyen de stockage charge à partir d'un système centralisé de données les données de maintenance des pièces identifiées. 25 A ce stade, le moyen de stockage contient les données de maintenance présentes sur les fiches matricules connues. Dès lors, ce procédé permet de faciliter la maintenance en permettant de recenser les pièces à durée de vie limitée, et d'associer à chaque pièce à durée de vie limitée les données de maintenance adéquates. Ce procédé peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles qui suivent. Par exemple, durant l'étape de surveillance : o un système de calcul calcule une valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée du moteur en prenant en considération la valeur avant démarrage et une valeur consommée de ce paramètre d'ancienneté qui est déterminée pour chaque pièce, telle qu'un nombre de cycles d'usure consommés calculé de chaque pièce, o le système de calcul mémorise la valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée dans le moyen de stockage, o le moyen de stockage actualise le système centralisé de données, la valeur avant démarrage de chaque paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée devenant égale à ladite valeur courante correspondante. Dès lors, le système de calcul effectue des opérations mémorisées pour actualiser ces données de maintenance au fil du temps. Le système de calcul détermine notamment une valeur consommée de chaque paramètre d'ancienneté depuis la mise en fonctionnement du moteur pour en déduire une valeur courante totale du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée surveillée. On entend donc par « valeur consommée » la valeur d'un paramètre d'ancienneté durant une période de fonctionnement allant du démarrage à l'arrêt du moteur. Cette valeur courante est de fait plus élevée que la valeur mémorisée dans le moyen de stockage au début du fonctionnement 5 du moteur. Dès lors, le système de calcul communique avec ce moyen de stockage pour réactualiser les données de maintenance. Ensuite, on réactualise automatiquement le système centralisé de données à partir des informations mémorisées dans 10 le moyen de stockage. Ce moyen de stockage peut être vidé à l'issue du processus. On note donc qu'un pilote n'a plus à intervenir pour surveiller la durée de vie de pièces à durée de vie limitée. Sa charge de travail est donc minimisée. 15 Selon un autre aspect, le moyen de stockage peut communiquer par une liaison sans fil avec ledit moteur pour mémoriser ladite liste de pièces à durée de vie limitée identifiée. Ainsi, chaque pièce à durée de vie limitée peut comporter une radio-étiquette stockant sa référence, une telle radio-étiquette 20 étant parfois dénommé « TAG ».Le moyen de stockage remplit alors une fonction de lecteur des radio-étiquettes pour établir la liste de pièce à surveiller. La technique connue sous l'acronyme RFID soit « Radio Frequency IDentification » en langue anglaise peut donc être mise 25 en oeuvre. Il est aussi possible d'utiliser des plaques signalétiques pour établir ladite liste. Par ailleurs, le moyen de stockage peut communiquer directement avec le système centralisé, via le réseau de données internet par exemple. Selon une variante, le moyen de stockage communique avec 5 un système centralisé de données au travers d'un moyen de communication du véhicule. Ce moyen de communication peut comprendre un calculateur avionique et une antenne par exemple. Pour actualiser le système centralisé de données, le calculateur avionique décharge le moyen de stockage et transfère 10 les données acquises au système centralisé. En outre, les données de maintenance comprennent un seuil maximal pour le paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée du système centralisé. Ce seuil maximal correspond à la durée de vie de chaque pièce à durée de vie limitée. 15 Selon une première réalisation, le système de calcul déclenche une alarme lorsque le seuil maximal est atteint Selon une deuxième réalisation pouvant être implémentée seul ou en complément de la première réalisation, un opérateur peut déterminer un seuil de maintenance pour chaque pièce à 20 durée de vie limitée identifiée. Le système de calcul déclenche une alerte lorsque le seuil de maintenance est atteint. Selon une première variante de la deuxième réalisation, l'opérateur saisit donc directement le seuil de maintenance, au 25 travers d'un nombre de cycles d'usure par exemple. Selon une deuxième variante de la deuxième réalisation pouvant être implémentée en parallèle de la première variante, pour déterminer le seuil de maintenance, l'opérateur saisit un nombre de période de fonctionnement à réaliser avant épuisement de la durée de vie d'une pièce, chaque période de fonctionnement s'étalant du démarrage à l'arrêt d'un moteur. Par exemple, dans le cadre d'un aéronef, l'opérateur fixe un nombre de vols à réaliser avant épuisement du paramètre d'ancienneté d'au moins une pièce. Un opérateur partant sur une plateforme en mer peut par exemple saisir deux vols pour être certain de pouvoir aller sur la plateforme et en revenir. Le système de calcul détermine alors une marge de fonctionnement, cette marge de fonctionnement étant égale au produit de la valeur moyenne du paramètre d'ancienneté par période de fonctionnement et du nombre de période de fonctionnement à réaliser avant épuisement. Le seuil de maintenance est alors égal à la différence du 15 seuil maximal et de la marge de fonctionnement. Indépendamment de la réalisation, le système de calcul peut donc comparer la valeur courante d'un paramètre d'ancienneté à un seuil, et déclencher une alarme si ce seuil est atteint. Par ailleurs, on peut afficher sur requête au moins une 20 information stockée dans le moyen de stockage pour permettre à un opérateur de prendre connaissance des ces informations. Au lieu de consulter une fiche matricule, on manipule donc un moyen de signalisation. Selon un autre aspect, le système de calcul transmet la 25 valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée au moyen de stockage selon une période d'échantillonnage définie par le constructeur. Par exemple, le moyen de stockage est actualisé toutes les minutes. Selon une variante, le système de calcul envoie la valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de 5 vie limitée au moyen de stockage à l'arrêt du moteur seulement. Le moteur étant monté sur un aéronef, les données de maintenance incluent pour chaque pièce à durée de vie limitée une valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté, un seuil maximal de ce paramètre d'ancienneté et une valeur moyenne par 10 vol de ce paramètre d'ancienneté. La valeur moyenne par vol est actualisée à l'extinction du moteur. Outre un procédé, l'invention vise un dispositif de surveillance pour surveiller un moteur d'un aéronef, ce dispositif 15 comprenant un système de calcul communiquant avec au moins un moyen de mesure relatif à une valeur courante d'un paramètre d'ancienneté d'au moins une pièce à durée de vie limitée dudit moteur. Pour mettre en oeuvre le procédé explicité précédemment, ce 20 dispositif comporte un système centralisé de données distant du véhicule stockant des données de maintenance, le dispositif ayant un moyen de stockage présent dans ledit véhicule qui communique avec ledit moteur pour identifier les pièces à durée de vie limitée du moteur et qui communique avec ledit système centralisé de 25 données pour mémoriser les données de maintenance relatives aux pièces à durée de vie limitée dudit moteur. Eventuellement, le système de calcul exécute des instructions pour calculer une valeur courante d'un paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée du moteur et pour mémoriser ladite valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée dans le moyen de stockage, ledit moyen de stockage actualisant ledit système centralisé de données. Le dispositif peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Le dispositif peut comporter au moins un moyen d'identification des pièces à durée de vie limitée du moteur communiquant avec le moyen de stockage. Le moyen d'identification peut comprendre des radio-étiquettes. En outre, le dispositif peut comporter un moyen de communication en relation avec le moyen de stockage et le système centralisé de données. Le système de calcul peut comprendre un calculateur moteur 15 de type FADEC, le moyen de communication comprenant un calculateur avionique et une antenne. Selon un autre aspect, ce dispositif est éventuellement muni d'un moyen de saisie d'un seuil de maintenance, ce moyen de saisi coopérant avec ledit système de calcul. 20 Ce dispositif comporte éventuellement un moyen d'alarme relié au système de calcul pour déclencher une alarme si un seuil est atteint, à savoir le seuil de maintenance ou le seuil maximal. Ce dispositif comporte optionnellement un moyen de signalisation affichant sur requête au moins une information 25 stockée dans le moyen de stockage. Enfin, l'invention concerne un aéronef muni d'un moteur, cet aéronef ayant un dispositif de surveillance tel que décrit précédemment. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, un schéma d'un aéronef, et - la figure 2, un schéma visant à expliciter le procédé mis en oeuvre. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente un aéronef 1 muni d'une voilure tournante 300. L'aéronef 1 comporte un groupe de motorisation 3'. Ce groupe de motorisation 3' inclut au moins un turbomoteur 3 pour entraîner la voilure tournante 300 au travers d'une boîte de transmission de puissance principale 2. Chaque turbomoteur comporte un générateur de gaz 4 et une turbine libre 7. Par exemple, le générateur de gaz comporte un compresseur 5 coopérant avec une turbine haute pression 6 qui est agencée en amont de la turbine libre 7. La turbine libre 7 est alors liée à la boîte de transmission de puissance principale 2 par une chaîne cinématique 9. Cette chaîne cinématique 9 est munie par exemple d'un arbre de sortie mis en rotation par la turbine libre. Par ailleurs, l'aéronef 1 comporte un dispositif de surveillance 10 de pièces à durée de vie limitée d'un moteur, et plus précisément du turbomoteur 3. Par exemple, la turbine libre 7, la turbine haute pression 6 et le compresseur 5 sont des pièces à durée de vie limitée. Ce dispositif de surveillance 10 inclut un moyen de stockage 40 pour mémoriser les données de maintenance relatives aux pièces à durée de vie limitée du moteur 3. De plus, le dispositif de surveillance 10 comporte au moins un moyen d'identification 200 des pièces à durée de vie limitée du moteur. En référence à la figure, 2, durant une étape d'identification STP1 le moyen de stockage 40 temporaire mémorise une liste incluant une référence de chaque pièce à durée de vie limitée identifiée du moteur 3. Par exemple, le moyen de stockage 40 communique par une liaison sans fil avec chaque moyen d'identification 200 du moteur 3 selon la méthode RFID. En référence à la figure 1, le dispositif de surveillance 10 est 15 de plus muni d'un système centralisé de données DB déporté hors du véhicule, chez le constructeur du moteur et/ou de l'aéronef par exemple. Ce système centralisé de données DB stocke des données de maintenance incluant au moins pour chaque référence de pièce à 20 durée de vie du constructeur une valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté, voire un seuil maximal de ce paramètre d'ancienneté et une valeur moyenne par vol de ce paramètre d'ancienneté. Un tel paramètre d'ancienneté est un nombre de cycles 25 d'usure. On se référera à la littérature pour obtenir des informations relatives à cette notion de cycles d'usure. En référence à la figure 2, durant une étape de recherche d'informations STP2, le moyen de stockage 40 communique avec le système centralisé de données DB pour obtenir les données de maintenance des pièces à surveiller. Par exemple, un moyen de communication 30 tel qu'un calculateur avionique récupère les données de maintenance à 5 partir du système centralisé de données DB, et transfère ces données de maintenance au moyen de stockage. Suite à la mise en fonctionnement du moteur 3, on met alors en oeuvre une étape de surveillance STP3 pour surveiller le vieillissement du moteur en utilisant les informations mémorisées 10 dans le moyen de stockage. On peut utiliser des méthodes classiques. Toutefois, en référence à la figure 1, le dispositif de surveillance 10 est éventuellement muni à cet effet d'un système de calcul 15. 15 Ce système de calcul comporte au moins un organe de calcul exécutant des instructions mémorisées de manière non volatile sur un support de stockage pour mettre en oeuvre le procédé. Par exemple, le système de calcul 15 peut comporter un calculateur moteur 20 par turbomoteur, tel qu'un calculateur moteur 20 de type FADEC (« Full Authority Digital Engine Control » en langue anglaise). Ce calculateur moteur 20 comporte alors une unité de calcul 21 et une unité de mémoire 22 stockant des instructions exécutables par l'unité de calcul 21. 25 Ce système de calcul coopère avec un moyen de mesure 100 usuel apte à mesurer la valeur de données relatives aux paramètres d'ancienneté retenu. Ainsi, à l'aide des mesures effectuées, le calculateur moteur 20 du système de calcul 15 calcule une valeur consommée de ces paramètres d'anciennetés depuis le démarrage du moteur. Cette valeur consommée peut être un nombre de cycles d'usure consommés de chaque pièce à durée de vie limitée du moteur 3. En réalisant la somme de cette valeur consommée et de la valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté transmis par le système centralisé de données, le calculateur moteur 20 du système de calcul 15 en déduit la valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce. Le calculateur moteur 20 du système de calcul 15 mémorise alors cette valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée dans le moyen de stockage 40. La mémorisation peut être réalisée selon une période d'échantillonnage définie par le constructeur ou encore à l'arrêt du moteur. En parallèle le calculateur moteur 20 du système de calcul 15 peut actualiser une valeur moyenne du paramètre d'ancienneté par vol, un vol commençant au démarrage du moteur et finissant à l'arrêt de ce moteur 3. Ensuite, le moyen de stockage 40 actualise le système centralisé de données DB, la valeur avant démarrage de chaque paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée devenant égale à ladite valeur courante correspondante. De même, le moyen de stockage procède à la mise à jour de la valeur moyenne par vol le cas échéant. Ce moyen de stockage peut comporter un processeur exécutant des instructions à cet effet. De manière alternative, un calculateur avionique peut requérir la mise à jour automatiquement. Sur ordre de ce calculateur avionique, le moyen de stockage transmet les données mémorisées au système centralisé de données DB soit directement soit indirectement via ce calculateur avionique par exemple. Selon un autre aspect, le dispositif de surveillance comporte un moyen de signalisation 50 pour afficher sur requête au moins une information stockée dans le moyen de stockage 40. Le moyen de signalisation est alors relié au moyen de stockage par une liaison filaire par exemple. Par ailleurs, ce dispositif comporte optionnellement un moyen d'alarme 70 relié au système de calcul 15 pour déclencher une alarme si une action de maintenance doit être entreprise. Par exemple, lorsque la valeur courante d'un paramètre 15 d'ancienneté atteint un seuil déclencheur, on déclenche une alarme. Ce seuil déclencheur d'une alarme peut être le seuil maximal selon un premier mode de réalisation. Cependant, un opérateur peut souhaiter prendre une marge 20 de sécurité par rapport au seuil maximal, par exemple pour être certain d'accomplir une mission planifiée tel qu'un vol de retour vers un aéroport. Ainsi, le seuil déclencheur d'alarme peut être un seuil de maintenance inférieur au seuil maximal, ce seuil de maintenance 25 pouvant être déterminé directement ou indirectement par un opérateur. Le dispositif comporte alors un moyen de saisi 60 relié par une liaison filaire ou non filaire au système de calcul 15. Un opérateur utilise alors le moyen de saisi 60 pour saisir une donnée permettant d'établir le seuil de maintenance. Le système de calcul 15 détermine alors pour chaque pièce si le seuil de maintenance est atteint, et généré le cas échéant une alarme. Par exemple, le seuil de maintenance est saisi directement par l'opérateur, cet opérateur saisissant par exemple un nombre de cycles d'usure. De manière alternative, le seuil de maintenance est saisi 10 indirectement au travers d'un nombre de période de fonctionnement saisi par l'opérateur, un nombre de vols par exemple dans le cadre d'un aéronef. Par exemple, l'opérateur peut souhaiter l'émission d'une alarme deux vols avant qu'une action de maintenance soit à 15 réaliser. A partir du nombre de période de fonctionnement saisi et d'une valeur moyenne de cycles d'usure par vol par pièce à durée de vie limitée, le système de calcul en déduit une marge de fonctionnement par pièce. 20 L'alarme est alors déclenchée lorsque la valeur courante du paramètre d'ancienneté d'une pièce atteint la différence entre le seuil maximal et la marge de fonctionnement de cette pièce. .Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que 25 plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un | La présente invention concerne un procédé de surveillance d'au moins une pièce à durée de vie limitée. Durant une étape d'identification (STP1), un moyen de stockage (40) mémorise une liste incluant une référence de chaque pièce à durée de vie d'un moteur (3). Durant une étape de recherche d'informations (STP2), le moyen de stockage (40) communique avec un système centralisé de données (DB) afin de mémoriser pour chaque pièce identifiée les données de maintenance correspondantes. Durant une étape de surveillance (STP3), on surveille l'usure du moteur en utilisant les informations mémorisées dans le moyen de stockage (40). | 1. Procédé de surveillance d'un moteur (3) muni d'au moins une pièce à durée de vie limitée, ladite pièce étant associée à un paramètre d'ancienneté, caractérisé en ce que suite au démarrage dudit moteur (3), les étapes suivantes sont mises en oeuvre : - durant une étape d'identification (STP1), un moyen de stockage (40) temporaire mémorise une liste incluant une référence de chaque pièce à durée de vie limitée identifiée dudit moteur (3), - durant une étape de recherche d'informations (STP2), le moyen de stockage (40) communique avec un système centralisé de données (DB) distant du véhicule stockant des données de maintenance incluant au moins pour chaque référence de pièce à durée de vie du constructeur une valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté, le moyen de stockage mémorisant pour chaque pièce à durée de vie limitée identifiée les données de maintenance correspondantes, - durant une étape de surveillance (STP3), on surveille l'usure du moteur en utilisant les informations mémorisées dans ledit moyen de stockage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que durant une étape de surveillance (STP3) : o un système de calcul (15) calcule une valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée du moteur (3) en prenant en considérationladite valeur avant démarrage et une valeur consommée de ce paramètre d'ancienneté qui est déterminée pour chaque pièce, o ledit système de calcul (15) mémorise ladite valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée dans le moyen de stockage (40), o ledit moyen de stockage (40) actualise ledit système centralisé de données (DB), la valeur avant démarrage de chaque paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée devenant égale à ladite valeur courante correspondante. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que ledit moyen de stockage (40) communique par une liaison sans fil avec ledit moteur (3) pour mémoriser ladite liste de pièces à durée de vie limitée identifiée. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit moyen de stockage (40) communique avec un système centralisé de données (DB) au travers d'un moyen de communication (30) dudit véhicule. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit paramètre d'ancienneté est un nombre de cycles d'usure. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que : - un opérateur détermine un seuil de maintenance pour chaque pièce à durée de vie- un système de calcul (15) déclenche une alerte lorsque le seuil de maintenance est atteint. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que, pour déterminer le seuil de maintenance, ledit opérateur saisit un nombre de période de fonctionnement à réaliser avant épuisement de la durée de vie d'une pièce, chaque période de fonctionnement s'étalant du démarrage à l'arrêt d'un moteur. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites données de maintenance comprennent un seuil maximal pour le paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée du système centralisé de données (DB), un système de calcul (15) déclenchant une alarme lorsque le seuil maximal est atteint. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que pour surveiller l'usure du moteur, on compare une valeur courante d'un paramètre d'ancienneté à un seuil, et on déclenche une alarme si ce seuil est atteint 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 20 9, caractérisé en ce qu'on affiche sur requête au moins une information stockée dans ledit moyen de stockage (40). 11. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le système de calcul (15) transmet ladite 25 valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce àdurée de vie limitée au moyen de stockage selon une période d'échantillonnage définie par le constructeur. 12. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le système de calcul (15) transmet ladite 5 valeur courante du paramètre d'ancienneté de chaque pièce à durée de vie limitée au moyen de stockage à l'arrêt du moteur. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que, ledit moteur étant un aéronef, lesdites 10 données de maintenance incluent pour chaque pièce à durée de vie limitée une valeur avant démarrage du paramètre d'ancienneté, un seuil maximal de ce paramètre d'ancienneté et une valeur moyenne par vol de ce paramètre d'ancienneté. 14. Dispositif de surveillance (10) pour surveiller un moteur 15 (3) d'un aéronef (1), ledit dispositif comprenant un système de calcul (15) communiquant avec au moins un moyen de mesure (100) relatif à une valeur courante d'un paramètre d'ancienneté d'au moins une pièce à durée de vie limitée (4, 6, 7) dudit moteur (3), 20 caractérisé en ce que pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, ce dispositif comporte un système centralisé de données (DB) distant stockant des données de maintenance, le dispositif ayant un moyen de stockage (40) communiquant avec ledit moteur pour identifier les pièces à durée 25 de vie limitée du moteur et communiquant avec ledit système centralisé de données (DB) pour mémoriser les données de maintenance relatives auxdites pièces à durée de vie limitée dudit moteur (3). 15. Dispositif de surveillance selon la 14, caractérisé en ce que le dispositif (10) comporte au moins un moyen d'identification (200) des pièces à durée de vie limitée du moteur communiquant avec ledit moyen de stockage (40). 16. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des 14 à 15, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte un moyen de communication (30) communiquant avec ledit moyen de stockage (40) et ledit système centralisé de données (DB). 17. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que ce dispositif comporte un moyen de saisi (60) d'un seuil de maintenance, ce moyen de saisie coopérant avec ledit système de calcul (15). 18. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce que ce dispositif comporte un moyen d'alarme (70) relié au système de calcul (15) pour déclencher une alarme si un seuil est atteint. 19. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce que ce dispositif comporte un moyen de signalisation (50) affichant sur requête au moins une information stockée dans ledit moyen de stockage (40) 20. Aéronef (1) muni d'un moteur (3),caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte un dispositif de surveillance (10) selon l'une quelconque des 14 à 19.5 | F | F02 | F02C | F02C 7 | F02C 7/00 |
FR2990585 | A1 | SYSTEME DE TRANSMISSION DE DONNEES | 20,131,115 | 1 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne une technique de gestion de transmission de données. Plus particulièrement, l'invention est relative à une technique de multihoming pour l'interconnexion de services IP (« Internet Protocol »). Le multihoming consiste, de manière générale, pour un réseau, à être connecté à plusieurs fournisseurs d'accès à Internet afin d'améliorer la fiabilité de la connexion à Internet. Plus particulièrement, dans le cadre des réseaux interconnectés par le protocole IP, le multihoming consiste, pour un réseau d'hôtes considéré, à être capable d'atteindre d'autres réseaux en passant à travers au moins deux réseaux voisins distincts au choix. L'objectif poursuivi est l'augmentation de la qualité et/ou de la résilience de l'interconnexion réseau. Le principe de base est d'éliminer, autant que faire se peut, tout point unique de défaillance sur le chemin de réseau considéré. L'invention s'inscrit plus particulièrement dans la cadre de la mise en oeuvre de services de Cloud Computing. Le Cloud Computing, technique désormais bien connue, consiste pour une part à délocaliser dans des salles d'hébergement les capacités de stockage et de calcul nécessaires pour répondre aux besoins des utilisateurs. Il s'agit d'une évolution de la mise en oeuvre de l'informatique, dans laquelle la responsabilité de l'approvisionnement et de l'opération quotidienne n'incombe plus aux entreprises utilisatrices. La commercialisation de ces ressources informatiques s'effectue dans une granularité fine en termes d'unités de services et d'unités de temps. Ces deux ressources sont revendues aux entreprises utilisatrices. On distingue fréquemment trois modes de mise en oeuvre du Cloud Computing, selon le niveau de responsabilité du fournisseur : a. le mode SaaS, pour « Software as a Service », désigne la mise à disposition de logiciels métiers ou bureautiques sous forme de services par abonnement ou par achat d'unités d'utilisation (un certain nombre d'utilisateurs pendant 1 an, par exemple), alors que, traditionnellement, ce type de logiciels est vendu sous forme de licence d'utilisation valide pour un ou plusieurs postes clients ; b. le mode PaaS, pour « Platform as a Service », comprend la fourniture de briques logicielles permettant le développement de services complexes et sur mesure pour une ou plusieurs entreprises utilisatrices. Il tend à remplacer la mise en oeuvre de ces mêmes services sur des plates-formes déployées et gérées sur le site des entreprises utilisatrices ; c. le mode IaaS, pour « Infrastructure as a Service », implique que le fournisseur fournisse de la capacité de calcul ou de stockage brute, sous forme de machines et disques virtuels hébergés sur sa propre infrastructure. 2 SOLUTIONS DE L'ART ANTERIEUR Plusieurs problématiques se posent pour les entreprises désireuses d'utiliser des techniques de Cloud Computing et qui disposent d'un réseau virtuel d'interconnexion entre leurs sites. En effet, les infrastructures publiques permettent un gain en productivité et une réduction des investissements nécessaires puisqu'elles servent de nombreux clients et profitent ainsi des économies d'échelle. Or ces infrastructures ne sont joignables qu'au travers d'Internet et donc d'une infrastructure réseau par définition peu sûre. Les données à destination des « SaaS » sont fréquemment transportées par TLS 1.0, qui reste vulnérable en pratique de par sa fragilité intrinsèque mais aussi par les externalités telles que le filoutage. Entre les différents sites d'une société et l'infrastructure publique qui pourrait héberger ses services critiques, les données sont mélangées au trafic Internet banalisé (dans lequel elles sont difficilement identifiables). Elles traverseront alors plusieurs réseaux : le réseau local du site, le réseau étendu de l'entreprise (à travers les circuits virtuels établis sur le réseau de transport de l'opérateur choisi), plusieurs réseaux d'opérateurs aux règles d'ingénierie et aux ratios de contention variables (suivant le chemin emprunté sur Internet), puis le réseau d'interconnexion au fournisseur d'infrastructure Cloud et enfin le réseau local de connexion aux serveurs Cloud. On observe que l'entreprise n'a de relation contractuelle qu'avec un seul des opérateurs : celui qui lui fournit son réseau étendu. Par ailleurs, le mélange des données critiques dans le trafic Internet rend la mise en oeuvre d'une politique de qualité de service difficilement envisageable de bout en bout, et même uniquement sur le réseau étendu de l'entreprise, puisqu'il est impossible de qualifier la criticité, et donc la classe de service, de données chiffrées sans d'abord les décrypter. Une solution à ce problème pourrait être de mettre en oeuvre deux accès Internet parallèles, l'un étant utilisé pour le transport des données critiques à destination du Cloud Computing, et l'autre pour le transport du trafic Internet classique (consultation d'informations, commandes de biens ou de services, échange de courrier, etc). Dès lors l'entreprise utilisatrice devrait mettre en oeuvre un mécanisme de multihoming, capable de qualifier les différentes données à transmettre entre son réseau étendu et les différentes destinations sur Internet. Or, le mécanisme de multihoming couramment employé, BGP (pour « Borger Gateway Protocol »), n'est pas bien adapté à ce type d'ingénierie du trafic : il n'oriente les données qu'en fonction de leur adresse source et destination, mais pas du contenu des paquets IP. Par ailleurs, les fournisseurs d'accès Internet ne sont pas en mesure de garantir le chemin parcouru par les données à destination de tel ou tel réseau, puisque les différentes routes possibles varient dans le temps. Une autre solution consisterait en la mise en place de boitiers d'optimisation WAN, mettant en oeuvre un certain nombre de techniques améliorant les métriques de performances des applications métiers vis-à-vis des autres données transportées à travers le réseau étendu : déduplication, compression, optimisation de la latence TCP, proxy/cache, correction préventive des erreurs, échange de protocole, ajustement de trafic, égalisation, limitation des connexions ou du débit par utilisateur, etc. Pour autant, ce type de solution nécessite le déploiement d'équipements aux deux extrémités du réseau, ce qui peut s'avérer délicat, voire impossible. 3 RESU1VIE DE L'INVENTION L'invention ne présente pas ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à une passerelle d'accès à un réseau d'interconnexion (ICB) d'un système de transmission de données comprenant un premier réseau local, dit réseau client, un deuxième réseau local dit réseau cloud et un réseau d'interconnexion connectant ledit réseau client et ledit réseau cloud, caractérisée en ce que ladite passerelle comprend des moyens d'identification et de routage de données dudit réseau client à destination dudit réseau cloud. Selon une caractéristique particulière, ladite passerelle comprend en outre des moyens de création d'au moins deux tunnels de transmission de données au travers dudit réseau d'interconnexion et des moyens de sélection, parmi lesdits au moins deux tunnel, d'au moins un tunnel d'au moins un tunnel de transmission de paquet, en fonction d'au moins un paramètre prédéterminé. Selon une caractéristique particulière, lesdits types de tunnels sont basés sur le protocole UDP (de l'anglais pour « User Datagram Protocol »). Selon une caractéristique particulière, ledit au moins un paramètre 20 prédéterminé appartient au groupe comprenant : - un état de disponibilité d'un lien entre ledit réseau local et ledit réseau d' interconnexion ; un état de disponibilité d'un lien entre ledit réseau local et un réseau maillé étendu ; 25 - une classe de trafic associée à au moins un paquet de données à transmettre. Selon une caractéristique particulière, ladite passerelle comprend en outre des moyens d'identification d'une destination d'un paquet en fonction d'au moins une adresse de destination dudit paquet. 30 Selon une caractéristique particulière, ladite passerelle comprend en outre : des moyens de détection d'une coupure d'accès dudit réseau client vers un réseau maillé étendu, auquel ledit réseau client est connecté par l'intermédiaire d'une passerelle d'accès (BFAI) ; des moyens d'attribution d'une adresse IP préalablement attribuée à ladite passerelle BFAI à une interface de communication de ladite passerelle ; des moyens de filtrage de paquet de sorte que seuls des paquets à destination dudit réseau cloud soient transmis sur ledit réseau d'interconnexion. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un système de transmission de données, comprenant un premier réseau local, dit réseau client, un deuxième réseau local dit réseau cloud et un réseau d'interconnexion connectant ledit réseau client et ledit réseau cloud, ledit réseau client comprenant en outre une passerelle d'accès à un réseau maillé étendu (BFAI). Selon une caractéristique particulière ledit système comprend en outre, au niveau du réseau client, une passerelle d'accès audit réseau d'interconnexion (ICB) comprenant des moyens d'identification et de routage de données dudit réseau client à destination dudit réseau cloud. 4 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 4.1 Rappel du principe de l'invention La technique présentement décrite propose de résoudre les problématiques posées par l'accès « public » à des applications et ou des services de type « Cloud Computing » en déployant une infrastructure privée, de bout en bout (allant du réseau du Client au réseau du fournisseur de l'application et/ou du service, i.e. réseau cloud), sans jamais traverser de réseau Tiers, en particulier le réseau Internet. En maitrisant l'intégralité du chemin entre le réseau Client et le réseau Cloud de « destination », la technique de l'invention permet d'adresser les enjeux de Sécurité, de Qualité de Service et de Conformité posés par le « Cloud Computing ». La solution décrite vise particulièrement les entreprises multi-utilisatrices de « Cloud Computing », car un unique accès à une passerelle dédiée permet de sécuriser l'intégralité des destinations connectées au réseau privé fourni à l'entreprise utilisatrice. Cette solution se déploie en parallèle de la solution principale d'accès à Internet de l'entreprise, en ne venant perturber nullement ses habitudes de travail. Elle est pour ainsi dire « transparente » aux flux non critiques, et améliore de façon drastique les flux critiques et les flux métiers, aussi bien en matière de sécurité qu'en matière de Qualité de Service. Le principe général de l'invention est de disposer, au sein du réseau de l'utilisateur (i.e. de l'entité cliente qui souhaite accéder à des services de Cloud Computing), d'une passerelle d'interconnexion intelligente. L'objet de cette passerelle et de permettre une différenciation des flux sortants (et entrants), afin qu'ils soient routés de manière adéquate. L'objet de cette passerelle est également d'assurer un niveau de qualité de service prédéfini tout en assurant une tolérance aux pannes. Cette passerelle est également nommée ICB par la suite. La passerelle ICB comprend des moyens d'interconnexion du réseau de client avec un réseau d'interconnexion. Ce réseau d'interconnexion permet en quelque sorte de réaliser une interconnexion entre un client et un fournisseur de service de cloud computing (CSP). Ce réseau d'interconnexion agrège des liens dédiés. Un lien dédié est un lien physique qui est « tiré » entre le client et le réseau d'interconnexion. Il peut par exemple s'agir d'une fibre optique. Un lien physique peut également être tiré entre le réseau d'interconnexion et le fournisseur de service de cloud computing (CSP). Le réseau d'interconnexion gère à la fois la transmission/réception de données en provenance des clients et le routage de ces données vers les CSP. Pour pouvoir assurer une bonne qualité de service, la passerelle d'interconnexion intelligente est capable de transmettre et recevoir des données sur le réseau d'interconnexion. La passerelle d'interconnexion dispose également d'une capacité de transmission de données directement par l'intermédiaire d'un réseau maillé, tel que le réseau internet, lorsque le lien dédié n'est pas ou plus opérationnel. C'est en ce sens que la passerelle peut être qualifiée d'intelligente. Pour garantir cette tolérance aux pannes du lien principal, la passerelle comprend des mécanismes d'établissement de tunnels d'une part et utilise un protocole qui autorise une grande liberté dans le transport de données. 4.2 Description d'un mode de réalisation On présente dans ce mode de réalisation, une passerelle d'interconnexion intelligente, nommée ICB, qui, selon l'invention, permet (dans une architecture de multihomming), de réaliser une séparation entre les données transmises aux fournisseurs de service Cloud (CSP) et les données générales transitant par un réseau d'opérateur. Cette passerelle possède deux modes de fonctionnement. - en coupure d'une passerelle d'accès d'un fournisseur d'accès comme un opérateur (cette passerelle d'accès est nommée BFAI) ; Dans ce mode, l'ICB est placé en coupure de la passerelle BFAI. Son rôle est d'intercepter et de dévier les données à destination des CSP vers le réseau dédié à la transmission de données vers les fournisseurs de servies cloud ; - serveur DNS (de l'anglais pour « Domain Name Server ») dans une DMZ (de l'anglais pour « DeMilitarized Zone »). Dans cette configuration, le serveur DNS des machines clientes du LAN sera le serveur DNS du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. L'ICB placé dans une DMZ sera le « next-hop » (mécanisme consistant à ne connaître que l'adresse du prochain maillon menant à la destination est appelé routage par sauts successifs) de la route vers le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion au niveau de la passerelle BFAI. La passerelle possède de nombreuses caractéristiques qui lui permettent de fonctionner de manière transparente pour le client chez qui elle est mise en oeuvre. Cette passerelle, comme cela a été exposé de manière général, permet de transporter les flux en provenance et à destination des fournisseurs de services Cloud par l'intermédiaire d'un réseau d'interconnexion. 4.2.1 Démarrage L'ICB démarre sur le réseau (via PXE, de l'anglais « Pre-boot eXecution Environment ») et charge son noyau, son environnement et sa configuration via un serveur situé en coeur de réseau d'interconnexion. Le système chargé depuis le réseau est placé dans la mémoire vive de l'ICB. Cela assure qu'il est possible de modifier la configuration de la passerelle à distance pour répondre aux besoins d'évolution en relation avec l'infrastructure des réseaux par exemple. L'adresse IP fournie par le serveur est attribuée en fonction de l'adresse MAC (adresse machine) de l'ICB. Le serveur est capable de connaître le lien depuis lequel l'ICB fait sa demande, et peut alors fournir à celle-ci la configuration idoine. 4.2.2 Contraintes du lien dédié du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion On a trois types de flux à destination de l'ICB : les accès directs, indirects et le lien d'administration. Les inventeurs ont constaté qu'il est préférable de séparer ces trois flux. Il est possible d'utiliser tout simplement des VLAN (de l'anglais « Virtual Local Area Network » ou « Virtual LAN », en français Réseau Local Virtuel) pour réaliser cette opération. Chaque flux serait alors isolé dans un VLAN sur le lien dédié. Cependant, le lien dédié (depuis l'ICB jusqu'au réseau d'interconnexion) est fourni par un opérateur tierce. Aucune garantie n'est apportée quant au support d'un transport de données par l'intermédiaire d'un VLAN n'est assuré. Pour remédier à ce problème, les inventeurs proposent de faire transiter chaque flux dans un tunnel différent pour garantir l'isolation. Ce tunnel est par exemple un tunnel OpenVPN. 4.2.3 Sécurité des ponts et du routage Pour éviter de laisser passer tout et n'importe quoi sur les réseaux connectés à l'ICB, une politique de filtrage est appliquée au niveau de l'interface connectée au fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. On n'applique aucun filtrage pour ce qui est à destination du fournisseur d'accès à Internet. 4.2.4 Tunnels sécurisés L'ICB monte des tunnels (avec OpenVPN) jusqu'à un concentrateur de tunnels en bordure du réseau d'interconnexion. Bien que chacun des tunnels montés fourni une connectivité Ethernet (tap), on distingue deux types de tunnels différents : - Indirect (tunO) : ce tunnel permet de faire les accès indirects vers les CSP. Il offre une connectivité au niveau IP. Ce tunnel est commun à tous les accès indirects. - Directs (tap*) : ce type de tunnel assure la connectivité Ethernet pour tout élément qui apparait dans le réseau du client lorsque le lien vers le réseau d'interconnexion est disponible. Les données qui circulent sur ce type de tunnel sont privées et sont chiffrées avant d'être transmises sur Internet. On utilise un tunnel par CSP par client. L'avantage d'utiliser des tunnels est qu'il résulte qu'une seule configuration de routage doit être mise en place, en privilégiant les routes via le lien dédié. Lorsque le lien dédié devient indisponible, le tunnel passe par Internet de manière automatique afin de garantir une continuité de service. Pour les tunnels, on a le choix entre les protocoles sur lesquels les données 25 du tunnel circulent : TCP (« Transmission Control Protocol ») ou UDP (« User Datagram Protocol »). - TCP: L'avantage de TCP est qu'il fournit une suite de mécanismes de gestion de congestion, de contrôle d'erreur, etc. Le problème est que l'ICB fournit une connectivité Ethernet à travers ces tunnels, et que les flux qui 30 transitent dans le tunnel ont déjà un mécanisme de contrôle d'erreur (au niveau du protocole réseau, ou au niveau applicatif) : le fait de le faire passer de nouveau sur TCP constitue un double emploi. De plus, lorsque le lien dédié devient indisponible, la session TCP du tunnel est brisée et le tunnel est remonté sur l'interface coté BFAI. Cependant, lorsque le lien dédié devient à nouveau disponible, l'ICB continuera à utiliser l'interface coté BFAI puisque la session TCP est toujours active. Il faudra manuellement couper le tunnel et le remonter pour qu'il passe à nouveau par le lien dédié. Au niveau du concentrateur de tunnels, l'intérêt d'utiliser des sessions TCP est qu'il est possible de détecter lorsque les sessions TCP sont brisées et transmettre cette information à la supervision. - UDP : L'avantage d'UDP est sa simplicité. Il n'est pas nécessaire, comme dans TCP, de maintenir des sessions. UDP ne gère pas la congestion et le contrôle d'erreur : le flux qui transite dans le tunnel gère ces aspects de congestion et de contrôle d'erreur seul. Lorsque le lien dédié devient indisponible, le tunnel est routé sur Internet, et lorsque le lien dédié deviendra à nouveau disponible, le tunnel repasse par ce lien grâce à la route statique vers le réseau d'interconnexion. Au niveau du concentrateur de tunnels, dans la mesure où il n'y a pas de session maintenue, il est seulement possible de détecter que l'ICB n'a pas réussi à monter les tunnels. Il faut alors transmettre les informations à la supervision depuis l'ICB. Dans ce mode de réalisation particulier, l'utilisation du protocole UDP pour les tunnels est privilégiée. En effet, le protocole UDP permet de passer d'un lien à l'autre instantanément en fonction de la table routage, plutôt que d'avoir à démonter et remonter les tunnels manuellement. De plus, UDP est plus léger que TCP et il n'est pas nécessaire d'avoir des mécanismes de contrôle d'erreur avancés au niveau du tunnel puisque les flux qui y circulent disposent de leurs propres mécanismes. 4.2.5 Accès direct Certains CSP acceptent de gérer une adresse IP du réseau local LAN ou de la DMZ du client comme point d'accès à leur service. En fonction du mode de fonctionnement de l'ICB, l'adresse IP gérée par le CSP est soit une adresse IP du réseau local LAN du client soit une adresse IP de sa DMZ. L'ICB transmet des données par un des tunnels. Au bout du tunnel, des équipements en coeur du réseau d'interconnexion sont capables d'étendre le réseau local LAN du client jusqu'au CSP. La sécurité des données transitant sur ce réseau local LAN étendu est à la charge du client, puisqu'il fait partie de son réseau. On a le choix entre deux technologies pour faire la jonction Ethernet entre l'équipement en coeur du réseau d'interconnexion et les CSP: - VLL (de l'anglais « Virtual Leased Line ») est un lien point-à-point complètement transparent qui laisse passer la totalité du trafic. Une VLL est très peu couteuse en ressources. - VPLS (de l'anglais « Virtuial Private LAN Service ») permet d'assurer une connectivité Ethernet un-à-plusieurs mais est plus gourmand en ressources que VLL car VPLS agit comme un commutateur et conserve, en mémoire, une table ARP (c'est une table de couples adresse IPv4- adresse MAC contenue dans la mémoire d'un ordinateur qui utilise le protocole ARP, « Address Resolution Protocol »"). Or, pour chaque nouveau CSP auquel le client veut s'interconnecter, il est nécessaire de monter une VLL ce qui peut rendre la configuration complexe. Il a donc été décidé de choisir VPLS qui permet une configuration plus simple. Lorsque le client veut accéder à un nouveau CSP, il suffit d'ajouter cette nouvelle destination dans VPLS. Le nombre de clients et de CSP prévu n'entraine pas une pénurie de ressources au niveau des équipements qui devront gérer VPLS. On parle dans cette partie d'adresse IP car c'est le protocole le plus fréquemment utilisé. En revanche, l'ICB faisant office de pont Ethernet, il est possible d'utiliser n'importe quel protocole au-dessus d'Ethernet. 4.2.6 Accès indirect Pour les accès indirects, on a plusieurs choix quant à l'adresse IP qu'il est possible d'utiliser : Soit directement l'adresse IP publique du CSP; Soit une adresse privée du réseau d'interconnexion associée au CSP; Soit une adresse publique du réseau d'interconnexion associée au CSP; Soit une adresse privée dans une plage d'adresse réservée fournie par le client. Pour les données à destination des CSP qui transitent sur le réseau d'interconnexion, on utilise l'adresse IP publique du CSP. Si on constate une perte de lien entre le réseau d'interconnexion et un CSP, les mécanismes de routage mis en place basculent le trafic vers le réseau de transit (Internet) et acheminent le trafic vers les CSP via le réseau Internet. Lorsque l'ICB est en coupure, il est possible d'utiliser les adresses IP publiques sans problème. En revanche lorsque l'ICB est installée en DMZ, l'utilisation directe des adresses IP publiques nécessite une reconfiguration d'une route statique pour chaque CSP au niveau de la passerelle BFAI. On préfère donc regrouper tous les CSP sur une plage d'adresses IP. Si on utilise les adresses IP du réseau d'interconnexion, un mécanisme de saturation rapide de la classe d'adresse de départ se produit. De plus, il va être nécessaire de transformer ces adresses IP du réseau d'interconnexion en adresses IP publiques des CSP. Il n'est pas possible d'utiliser des adresses IP publiques pour faire uniquement de la translation d'adresse. Les registres d'attribution de plage d'adresses IP publiques sont contre cette pratique et peuvent interdire l'accès à d'autre IP voire retirer l'accès à une plage. De plus, s'il est choisi d'utiliser des adresses IP privées du réseau d'interconnexion, il n'est pas possible garantir que la plage d'adresses choisie dans le réseau d'interconnexion n'est pas déjà utilisée par le client. Pour ce cas, le client fourni une plage d'adresses IP privées, cette plage étant réservée pour les CSP. Cela permet de garantir que la plage n'est pas déjà utilisée dans le réseau du client et il n'est pas nécessaire d'utiliser d'adresse IP publique. Chaque client dispose donc d'une configuration DNS spécifique avec une bijection entre les adresses IP fournies (par lui) et les adresses IP des CSP auxquels il veut accéder : pour chaque adresse IP du CSP, on dispose d'une adresse IP privée associée. Cela permet également de tirer parti des éventuels mécanismes de répartition de charge (comme du « round robin ») que les CSP ont pu mettre en place au niveau de leur DNS. Ainsi, pour régler ces problèmes, l'ICB dispose de la table de 10 correspondance entre ces adresses IP pour pouvoir faire un NAT (« Network Address Translation ») sur la destination des paquets. Un des autres avantages à utiliser une plage d'adresses IP privée pour les CSP est la classe de trafic perçue par l'opérateur « VPN » du client à travers des VPN entre les sites du client. Si on utilisait des adresses IP publiques, le trafic à 15 travers le VPN serait classé comme « Best Effort ». Si on utilise des adresses IP privées, l'opérateur classera le trafic comme « Business », avec une meilleure qualité de service au travers du VPN. Ainsi, l'utilisation d'adresses IP privées permet en quelque sorte de « leurrer » l'opérateur du client. Lorsque le client accède aux CSP, l'adresse IP source contenue dans les 20 paquets est l'adresse IP de la machine cliente dans le réseau local LAN (dans le réseau local LAN du client). Cette adresse IP étant privée, elle ne sera pas routée sur Internet (ou dans le réseau d'interconnexion) et le CSP ne saurait pas où envoyer sa réponse. Il faut donc faire un NAT (« Network Address Translation ») sur l'adresse 25 source des paquets. On a deux possibilités pour l'emplacement du NAT: - Juste avant le CSP dans le réseau d'interconnexion. - Au niveau de l'ICB dans le réseau du client. Compte-tenu des limitations du NAT en terme de connexions simultanées, la solution à ce problème n'est pas de réaliser le NAT au niveau du CSP car on pourrait se retrouver à court de ports de substitution ou même écrouler le serveur avant d'arriver à ce stade. En revanche, au niveau de l'ICB, il est fort peu probable d'atteindre plus de 60'000 connexions simultanées. Il est donc préférable de réaliser une translation d'adresse au niveau de l'ICB. 4.2.7 Sécurité Il n'est pas souhaitable que des machines (éventuellement compromises) dans les réseaux des CSP puissent attaquer les clients par l'intermédiaire du réseau d'interconnexion. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place des règles de filtrage de sécurités pour filtrer le trafic à destination des clients. Il est possible d'appliquer ces règles dans les tables de filtrage de chaque ICB. Il est également possible de réaliser un filtrage commun à tous les clients en coeur de réseau d'interconnexion. Cette deuxième solution présente l'avantage de centraliser la prise de décision et de bloquer les flux « illégaux » en amont, avant qu'ils ne soient propagés vers les clients. 4.2.8 Service dégradé Lorsque le lien entre l'ICB et le réseau d'interconnexion devient indisponible, l'ICB est capable de basculer la transmission et la réception de flux sur le réseau Internet. L'indisponibilité du lien invalide les routes statiques vers le réseau d'interconnexion et l'ICB bascule automatiquement les tunnels vers un accès au réseau d'interconnexion par le biais d'Internet. Lorsque c'est l'ICB qui est indisponible (problème matériel ou logiciel), le client est en mesure de retirer l'ICB de son réseau (en connectant 2 câbles réseau avec un coupleur par exemple) et peut continuer à utiliser ses services et tout ou partie des services proposés sans avoir à reconfigurer ses équipements. Selon un mode de réalisation spécifique de l'invention, l'ICB dispose d'une fonctionnalité de court-circuit : l'utilisateur n'a pas à retirer l'ICB de son réseau. L'ICB se comporte comme un simple câble d'interconnexion. Cette fonctionnalité peut être mise en oeuvre de deux manières différentes : la première est de laisser l'ICB détecter seule que le lien d'interconnexion est indisponible. Dans ce cas la fonctionnalité de coupe circuit est mise en oeuvre par l'ICB. La deuxième est matérielle : lorsque l'ICB n'est plus alimentée (par exemple l'ICB est débranchée), le court-circuit est réalisé de manière automatique, du fait de l'absence d'alimentation. 4.2.9 Trap SNMP Lors d'une dégradation de service, un trap SNMP (« Simple Network Management Protocol ») doit être envoyé au serveur de supervision pour être traité et pour avertir immédiatement les administrateurs d'une panne. L'ICB transmet un trap SNMP lorsqu'elle détecte une anomalie sur un lien, ou si un service critique est indisponible. Le concentrateur de tunnel est en mesure de détecter qu'une ICB n'a pas réussi à remonter ses tunnels. Les traps SNMP sont transmis via le tunnel d'administration. 4.2.10 Reprise du service En fonction du mode de fonctionnement, lorsque le lien dédié est à nouveau disponible, l'ICB repasse automatiquement dans sa configuration initiale. L'ICB transmet également un trap SNMP pour avertir de la reprise du service. 4.2.11 Adresses IP Pour le bon fonctionnement de l'ICB, on a besoin de plusieurs adresses IP différentes : - Une adresse IP sur l'interface coté fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion, pour monter les tunnels quand le lien est disponible. Cette adresse IP est distribuée par un serveur DHCP en coeur de réseau d'interconnexion, sur une plage d'adresses IP privées. - Une adresse IP sur l'interface coté BFAI, pour monter les tunnels quand le lien dédié est indisponible. On ne maitrise pas l'adresse IP sur cette interface, il n'est pas possible choisir arbitrairement une adresse IP dans le réseau local du client. Il faut qu'il fournisse une adresse IP non utilisée pour éviter un conflit d'adressage. - Une adresse IP publique du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion dans le tunnel pour le trafic indirect, nécessaire pour faire le NAT et pour les réponses des CSP. - Une adresse IP privée Fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion dans le tunnel pour le lien d'administration. - En DMZ : - adresse IP du next-hop, dans la DMZ du client. - adresse IP du serveur DNS, dans le réseau d'interconnexion. - adresse IP du CSP, dans la plage d'adresse fournie par le client. 4.2.12 QoS Parmi les objets de l'invention, la gestion de la qualité de service tient une place prépondérante. Le fait d'avoir des ICB chez les clients permet de maîtriser des équipements de bout-en-bout du réseau jusqu'au CSP (tout du moins sur une très grande partie du trajet). Il est alors possible d'utiliser les ICB pour faire des tests sur la qualité du réseau de bout-en-bout (mesures EtherSAM). Il est également possible d'identifier les heures pleines et heures creuses d'utilisation du service par le client. Selon l'invention, l'ICB dispose également de moyens de monter un tunnel sur Internet en plus des tunnels sur le lien dédié. Dès lors, il est possible de lancer des scénarios en parallèle sur les deux liens pour les comparer. Ainsi, il est possible, de manière dynamique, d'ajuster des paramètres de transmission de données, voire de décider d'utiliser un tunnel supplémentaire pour réaliser une transmission de données dans un contexte donné. 4.3 Cas d'utilisation : site unique 4.3.1 En coupure 4.3.1.1 Description Dans ce mode, l'ICB est placé en coupure de la BFAI. Son rôle est d'intercepter et de dévier les données à destination des CSP vers le réseau d'interconnexion. Les éléments suivants permettent de décrire le fonctionnement de la passerelle, et plus généralement du système dans cette configuration. Il est important de noter que la passerelle comprend des moyens de mise en oeuvre des méthodes qui sont décrites par la suite, et notamment des moyens de mise en oeuvre des méthode de routage et de différentiation du traitement des données en provenance et à destination du réseau d'interconnexion et du réseau « public » qui fournisseur d'accès à l'Internet. Ces moyens sont constitués par un processeur (qui est apte à appliquer des traitements distincts aux paquets en fonction d'une situation du réseau et d'une configuration), au moins une mémoire (qui comprend les fichiers de configuration nécessaires au traitement des paquets) et au moins trois interfaces de réseau. Ces interfaces peuvent être des modules physiques d'accès au réseau qui peuvent être de technologies identiques ou différentes, selon les cas. L'objet de l'invention étant de rendre aussi transparent que possible le routage des données entre les réseaux et d'assurer une continuité de service en cas de panne de l'un ou l'autre des réseaux. Bien entendu, la continuité de service est assurée vers le réseau d'interconnexion : il s'agit d'assurer une continuité de service lors d'une défaillance de la BFAI et lors d'une défaillance de l'ICB. Pour ce faire des moyens spécifiques sont développés pas les inventeurs. 4.3.1.2 Interfaces et pont Pour les trois interfaces de l'ICB, on a : - eth0 : relie le réseau local LAN du client à l'ICB. - ethl : relie la BFAI du client à l'ICB. Cette interface possède une adresse IP dans le réseau local LAN du client. - eth2 : relie le réseau d'interconnexion à l'ICB. Cette interface possède une adresse IP qui n'est pas maitrisée. Le pont entre les interfaces se nomme brO. Si le client fait transiter ses données dans des VLAN, on dispose également des interfaces sensibles aux VLAN (eth0.x par exemple), ainsi qu'un second pont brl. 4.3.1.3 Intégration dans le réseau de l'entreprise Il est préférable que l'ICB soit le plus transparent possible dans le réseau du client. On monte un pont Ethernet au niveau de l'ICB pour continuer à assurer la connectivité Ethernet entre le réseau local LAN et la BFAI. Le réseau local LAN du client continuera à fonctionner comme avant (ARP, BOOTP, ...), la BFAI sera toujours la passerelle par défaut des machines clientes. Les inventeurs ont eu l'idée de privilégier le pont Ethernet qui permet une configuration plus simple au niveau de l'ICB et qui évite d'avoir deux fois la même adresse IP dans le réseau local LAN du client. Il permet également d'étendre facilement le réseau local LAN du client jusqu'aux CSP. 4.3.1.4 Serveur DNS L'invention réside en partie sur le postulat selon lequel le fournisseur d'accès à internet (FAI) n'est pas fiable. Les inventeurs ont eu l'idée changer le serveur DNS secondaire fourni par le serveur DHCP par un serveur DNS du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion (en IP privée). Cela est utile lorsque le lien vers l'opérateur ou la BFAI devient indisponible. On a deux cas : - Le client peut modifier la configuration DHCP fournie soit par la BFAI, soit par un serveur DNS dans son réseau local LAN et on modifie directement le serveur DNS secondaire. - L'ICB est en coupure du serveur DHCP et les inventeurs ont eu l'idée de réécrire les réponses DHCP qui traversent l'ICB en changeant le serveur DNS secondaire. 4.3.1.5 Chargement des configurations L'ICB placé en coupure a besoin de connaître les plages d'adresses IP qu'il doit détourner vers le réseau d'interconnexion. Il doit donc être capable de récupérer ces informations depuis le réseau d'interconnexion. L'ICB doit également être capable de rafraîchir périodiquement ces plages d'adresses. 4.3.1.6 802.1Q Les données à destination de la BFAI peuvent potentiellement être encapsulées dans des VLAN. L'ICB en coupure doit être capable de comprendre les trames taguées. Pour la simplicité de la configuration et des mécanismes mis en oeuvre dans l'ICB, on considère que le trafic Internet n'est pas séparés en plusieurs VLAN. Il est possible d'avoir plusieurs VLAN qui traversent l'ICB mais un seul contiendra le trafic Internet qu'on doit analyser et éventuellement dévier vers le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. 4.3.1.7 Filtrage Des règles spécifiques sont intégrées afin de réaliser un filtrage conforme à l'objectif de l'invention. 4.3.1.8 Filtrage avec VLAN Si le trafic internet est isolé dans un VLAN, les inventeurs ont eu l'idée de faire un pont Ethernet brl entre les interfaces eth0 et ethl. Sur ce pont circuleront tous les trames tagués ou non. Les inventeurs ont eu l'idée de extraire les trames du VLAN qui sont intéressantes en les décapsulant. Une fois décapsulés, ces paquets arriveront non tagués sur l'interface ethO.vlan (avec vlan le VLAN ID). Le trafic direct sera dévié vers l'interface tap* jusqu'aux CSP. Le trafic indirect sera quant à lui routé par l'ICB. Le trafic sur ce VLAN qui n'est pas à destination des CSP sera réinjecté tagué dans le réseau local LAN via l'interface ethl.vlan. Les inventeurs ont eu l'idée de donc faire un pont Ethernet brO entre les interfaces ethO.vlan, ethl.vlan et tap*. Ce pont dispose des mêmes règles de filtrage que le pont sans VLANs. 4.3.1.9 Wi-Fi Si des machines du client sont connectées directement en wifi sur la BFAI, on n'a aucun moyen de pouvoir intercepter le trafic vers les CSP. Pour ces utilisateurs : - Soit ils accèderont aux CSP classiquement par Internet. - Soit le client devra installer un point d'accès wifi dans son réseau pour que le trafic puisse être intercepté. 4.3.1.10 Fonctionnement normal Un pont Ethernet (brO) est monté entre les 3 interfaces eth0, ethl, tap*. Les requêtes DNS passent à travers le pont Ethernet sans être altérées. Le serveur DNS de l'opérateur retourne l'adresse IP publique des CSP. Les accès indirects aux CSP sont interceptés par l'ICB, qui les considère comme pour lui et les route vers le réseau d'interconnexion. Si les paquets se trouvent dans un VLAN, ils sont décapsulés avant d'être routés. Un mas querading est réalisé sur les paquets sortant par l'interface tua. Les accès directs traversent le pont Ethernet jusqu'aux CSP via le réseau d'interconnexion. Si les paquets se trouvent dans un VLAN, ils sont décapsulés avant d'être transmis à l'interface de sortie. 4.3.1.11 Lien vers le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion indisponible Lorsque le lien ver le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion devient indisponible, la route statique vers le réseau d'interconnexion est rendue obsolète. Les tunnels passeront par la route par défaut et par Internet. Le fonctionnement de l'ICB et la configuration des clients restent 20 inchangés. 4.3.1.12 ICB indisponible Lorsque l'ICB devient indisponible, le service fourni au client est interrompu et son réseau local LAN est impacté. Le client doit retirer l'ICB de son réseau pour rétablir la connectivité avec la BFAI. 25 Si l'ICB possède un mode court-circuit, le client n'aura rien à faire à moins que le plantage soit au niveau logiciel. 4.3.1.13 BFAI indisponible 1. Un mot sur ARP Lorsqu'une machine cherche à envoyer un paquet à une adresse IP sur son réseau local, elle doit d'abord connaître son adresse MAC. Les adresses connues 5 sont stockées dans une table (qui fait la correspondance IP MAC) au niveau du système d'exploitation appelé cache ARP. On a deux cas : - Soit l'adresse IP est présente dans le cache ARP et on récupère directement l'adresse MAC. - Soit l'adresse n'est pas présente dans le cache ARP et on doit faire une 10 requête sur le réseau pour demander l'adresse MAC. Pour se faire, la machine envoie en diffusion sur le réseau un message ARP who-has en indiquant l'adresse IP concernée. La machine possédant cette adresse IP répondra avec un message is-at, contenant son adresse MAC. Le cache ARP est régulièrement nettoyé. Toutes les adresses MAC n'ayant 15 pas été utilisées récemment sont supprimées. 2. Différenciation des flux On distingue 3 flux qui peuvent émaner du client : - Le trafic internet (Facebook, Yahoo ! News, YouTube, ...) - Le trafic CSP indirect où les services Cloud sont accédés via les noms 20 publics des fournisseurs de service (Google Apps, Salesforce, ...) - Le trafic CSP direct où les services Cloud sont visibles par le client comme si ils étaient directement intégrés dans son réseau local (Instances Amazon EC2, ...) 3. Mécanismes sollicités jusqu'à la sortie du réseau 25 On suppose que tous les caches (ARP, DNS) sont vides. a. Trafic internet 1. Le navigateur analyse la saisie de l'utilisateur dans la barre d'adresse pour en extraire le nom DNS (ou l'adresse IP) de la cible. 2. Le navigateur demande au système d'exploitation de réaliser une résolution de nom pour obtenir l'adresse IP de la cible. 3. Le système d'exploitation recherche l'information sur tous les moyens à sa disposition (fichier hosts, cache DNS, serveur DNS). 4. Le système d'exploitation doit contacter le serveur DNS du FAI, il ne se trouve pas sur le réseau local. 5. Le système d'exploitation doit transmettre la requête à sa passerelle par défaut car ce n'est pas une adresse IP locale (déterminé par la table de routage). 6. Le système d'exploitation recherche si l'adresse MAC de la passerelle est disponible dans le cache ARP. 7. Le système d'exploitation effectue une résolution ARP pour obtenir la MAC de la passerelle. 8. L'ICB (qui agit comme un commutateur Ethernet) laisse passer la requête jusqu'au BFAI qui répond au client. 9. Le système d'exploitation transmet la requête DNS à sa passerelle par défaut. 10. L'ICB laisse passer la requête. 11. Une fois l'adresse IP de la cible récupérée, le navigateur établi une connexion avec le site cible en transmettant les données à sa passerelle (car encore une fois on a une adresse IP non locale) qui se chargera de les router. 12. L'ICB laisse passer la connexion puisqu'elle ne concerne pas un CSP. b. Trafic CSP indirect Des étapes 1. à 11., le fonctionnement du procédé est identique. L'étape 12 est modifiée comme suit : 12. L'ICB a détecté que la connexion concerne un CSP et détourne les données vers le réseau d'interconnexion. c. Trafic CSP direct 1. L'application tente une connexion à l'adresse IP cible. 2. Le système d'exploitation détecte que c'est une adresse IP locale, accessible directement. 3. Le système d'exploitation recherche si l'adresse MAC de la passerelle est disponible dans le cache ARP. 4. Le système d'exploitation effectue une résolution ARP pour obtenir la MAC de la passerelle. 5. L'ICB qui agit comme un commutateur Ethernet entre le LAN, la BFAI et le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion laisse la requête ARP se diffuser au travers du réseau d'interconnexion. 6. La machine distante va répondre à cette requête au travers du réseau d'interconnexion 7. L'application peut établir sa connexion avec la cible 8. L'ICB (qui agit comme un commutateur Ethernet) va envoyer les données vers la cible à travers le réseau d'interconnexion 4. Défection du boitier d'accès du fournisseur d'accès à Internet Lorsque la BFAI devient indisponible, les machines clientes ne peuvent plus y accéder et toutes les connexions en cours sont rompues. Au bout d'un certain temps, l'adresse IP ne répondant plus aux sollicitations, la route va être invalidée dans la table de routage du système d'exploitation. À partir de ce moment, le client n'a plus aucune entrée dans sa table de routage pour joindre l'adresse IP distante. Le système d'exploitation considère que la route est injoignable et retourne directement un code d'erreur à l'application sans transmettre aucune donnée sur le réseau. Le trafic direct n'est pas affecté car il ne dépend pas de l'entrée de la route par défaut dans la table de routage. En effet il dépend d'une autre entrée qui indique que la plage d'adresse IP du réseau local est directement joignable. Puisque l'ICB est toujours en fonction, il continuera à relayer d'éventuelles requêtes ARP vers la machine distante, et il continuera à agir comme un commutateur Ethernet et relaiera les données vers la machine cible à travers le réseau d'interconnexion. Pour le trafic indirect, bien qu'il ne transite jamais par la BFAI, il dépend de l'entrée de la route par défaut dans la table de routage du système d'exploitation, puisque les adresses IP contactées sont les adresses IP « normales » des CSP. Lorsque la BFAI devient indisponible, bien que le chemin physique jusqu'aux CSP (client - ICB - IC - CSP) soit toujours disponible, les machines resteront muettes car dépourvues de route par défaut. Pour pallier ce problème, les inventeurs ont eu l'idée de mettre en place un mécanisme qui, quand il détecte que le lien vers la BFAI est indisponible, monte l'adresse IP de la BFAI sur l'interface LAN de l'ICB (eth0) pour rétablir la route par défaut des clients. En IPv4, on pourra également envoyer un Gratuitous ARP pour accélérer le processus de rafraichissement du cache des machines clientes. Pour les requêtes DNS, celle vers le serveur principal va faire un timeout. En effet, même si l'ICB faisait transiter le trafic DNS par le réseau d'interconnexion, le serveur DNS de l'opérateur refuserait la connexion car il ne proviendrait pas d'un de ses clients. On laisse donc la requête DNS vers le serveur primaire expirer, et on bascule alors sur le serveur DNS secondaire (celui du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion). Les requêtes DNS seront alors routées vers le réseau d'interconnexion par l'ICB. Pour le trafic indirect, l'ICB est devenu passerelle par défaut des machines du LAN du client. Le trafic est donc adressé à l'ICB (et plus au BFAI). L'ICB va router les paquets sans qu'on force le processus comme avant. Si le trafic est encapsulé dans un VLAN, on n'aura pas à le décapsuler puisqu'il arrivera directement sur l'interface ethO.vlan. Pour éviter de router tout le trafic en provenance du LAN, les inventeurs ont eu l'idée de laisser passer uniquement les paquets vers les CSP et le serveur DNS du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. Le trafic à destination d'Internet ne transitera pas par le réseau d'interconnexion et recevra des messages d'erreur ICMP. Un deuxième problème existe également lorsque la BFAI fait également office de serveur DHCP. En effet les machines dont l'adresse IP a été servie via DHCP finissent par arrêter d'utiliser ces IP si le serveur DHCP ne répond plus (testé sous Linux et Windows). Une première solution serait de déployer un serveur DHCP à part entière qui remplacerait l'ICB pour ce rôle. Ainsi lorsque la BFAI devient indisponible, le serveur DHCP répond toujours, les machines clientes gardent leurs IP et continuent de communiquer avec les CSP directs. Une autre solution serait d'avoir un serveur DHCP secondaire qui communiquerait avec celui de la BFAI pour se tenir à jour et prendre le relai en cas de défaillance de la BFAI. On éliminerait ainsi le single point of failure. Cependant, ces deux solutions ne sont pas convenables car on se veut le moins intrusif possible dans le réseau de l'utilisateur. La solution consiste à simuler un serveur DHCP au niveau de l'ICB pour assurer une continuité du service. On ne va pas allouer de nouvelles adresses IP afin d'éviter d'avoir des conflits. En revanche, au niveau de l'ICB, les inventeurs ont eu l'idée de simuler les messages qu'aurait renvoyés le serveur DHCP en temps normal afin que les clients ne se rendent pas compte que le serveur DHCP de la BFAI est indisponible et continuent à transmettre sur le réseau. 4.3.1.14 Lien opérateur indisponible La perte du lien avec l'opérateur Internet (mais pas de la BFAI) provoquera l'expiration du temporisateur de la requête DNS vers le DNS primaire, puis la bascule sur le DNS du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. L'ICB routera les requêtes DNS vers le serveur du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion. Les accès indirects se feront comme auparavant et seront interceptés par l'ICB. Le contenu à destination d'Internet ne transitera pas par le réseau d'interconnexion et recevrai des messages d'erreur ICMP. Les accès directs ne sont ainsi pas impactés. 4.3.1.15 Reprise Lorsque l'ICB détecte que l'environnement est à nouveau dans son état normal, il reprend sa configuration d'origine. La route statique vers le fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion redevient à nouveau disponible et les tunnels peuvent à nouveau passer par le réseau d'interconnexion. 4.3.1.16 Spanning tree Si le réseau de l'utilisateur est dans une configuration en triangle avec du spanning tree pour sécuriser son réseau local LAN, et que la BFAI jouant le rôle d'un des commutateurs, on ne pourra pas mettre en coupure l'ICB classique. Il faudrait un boitier avec au moins une interface réseau en plus pour pouvoir jouer le rôle que jouait la BFAI. Le fait de placer ce boitier ne change pas la capacité de redondance du réseau du client. Si la BFAI (dans l'ancienne configuration) ou l'ICB (dans la nouvelle configuration) devient indisponible, l'accès à Internet devient également indisponible. Il également est possible, avec un boitier comprenant deux paires de cartes avec un court-circuit, d'améliorer la robustesse du nouveau réseau. Si l'ICB devient indisponible, les deux cartes passent en court-circuit et l'accès à Internet est toujours possible. Pour des raisons de faisabilité du boitier et de coût, cette solution n'est pas envisageable comme une offre normale, mais plutôt comme une option à laquelle le client peut souscrire moyennant un surcout. Une autre solution pourrait être d'ajouter un commutateur avant l'ICB. Cependant cette solution n'est pas envisageable pour plusieurs raisons : - Il faudrait ajouter un commutateur dans le réseau du client. C'est un équipement dont on ne veut pas avoir la responsabilité. - Ce changement d'architecture permettrait de garder la redondance dans le LAN, mais on perdrait la redondance avec la BFAI et Internet. 4.3.1.17 Apprentissage et liste blanche La décision de dévier ou non le trafic vers le réseau d'interconnexion est basé sur l'adresse IP de destination du paquet. Lorsque l'adresse IP est inconnue, le comportement par défaut est de laisser passer les données vers la BFAI. Il est cependant possible d'apprendre certaines informations des paquets qui traversent l'ICB : Si un client accède au CSP en effectuant une requête DNS, et si l'ICB est en coupure du serveur DNS, il détecte la requête DNS vers un CSP et écoute la réponse pour apprendre l'adresse IP. Si l'ICB n'est pas en coupure du serveur DNS, il est toujours possible d'apprendre des informations, depuis le champ Host des requêtes HTTP par exemple. Lorsqu'un ICB apprend une nouvelle IP, il transmet une alerte à un serveur de vérification dans le réseau d'interconnexion. Le serveur peut éventuellement vérifier si cette nouvelle IP correspond à un changement dans les enregistrements DNS du CSP. De plus, pour accélérer le traitement des adresses IP inconnues, l'ICB peut utiliser ce mécanisme d'apprentissage pour constituer une liste blanche des adresses IP qu'il faut constamment laisser passer vers la BFAI (typiquement toutes les adresses IP utilisées qui ne correspondent pas à des CSP). La présence de cette liste évitera à l'ICB de devoir remonter au niveau applicatif à chaque IP inconnue qu'il rencontre. Pour éviter que la liste soit trop importante, un système de nettoyage basé sur la fréquence d'utilisation et l'âge de l'adresse IP supprime les adresses IP 25 superflues. Cependant, cette solution comporte plusieurs problèmes techniques qui font que ce mécanisme peut être remplacé par un autre. Pour les flux sécurisés, on ne peut rien apprendre du niveau applicatif (HTTPS par exemple). Bien que pour les requêtes DNS, la lecture des informations soit un processus assez simple (grâce à UDP), cela devient beaucoup plus complexe et gourmand en ressource s'il est préférable de faire ça sur toutes les requêtes HTTP par exemple. Il faut reconstruire la session TCP avant de pouvoir accéder à la couche applicative et au champ Host. Si un ICB apprend une nouvelle IP, il se peut que lorsqu'elle transite sur le réseau d'interconnexion, elle soit directement routée vers l'extérieur car inconnue des routeurs. On aura consommé des ressources pour finalement renvoyer le paquet sur Internet. Bien que les serveurs DNS du fournisseur de l'infrastructure d'interconnexion sont censés être le plus à jour possible, on pourra éventuellement utiliser le mécanisme de détection d'adresse IP inconnue via les requêtes DNS uniquement (et si ce n'est pas trop couteux) pour émettre des alertes et forcer une vérification active des enregistrements DNS au coeur du réseau d'interconnexion.15 | L'invention se rapporte à une passerelle d'accès à un réseau d'interconnexion (ICB) d'un système de transmission de données comprenant un premier réseau local, dit réseau client, un deuxième réseau local dit réseau cloud et un réseau d'interconnexion connectant ledit réseau client et ledit réseau cloud, Selon l'inveniton, une telle passerelle comprend des moyens d'identification et de routage de données dudit réseau client à destination dudit réseau cloud. | 1. Passerelle d'accès à un réseau d'interconnexion (ICB) d'un système de transmission de données comprenant un premier réseau local, dit réseau client, un deuxième réseau local dit réseau cloud et un réseau d'interconnexion connectant ledit réseau client et ledit réseau cloud, caractérisée en ce que ladite passerelle comprend des moyens d'identification et de routage de données dudit réseau client à destination dudit réseau cloud. 2. Passerelle selon la 1, caractérisé en ce qu'elle comprend en outre des moyens de création d'au moins deux tunnels de transmission de données au travers dudit réseau d'interconnexion et des moyens de sélection, parmi lesdits au moins deux tunnel, d'au moins un tunnel d'au moins un tunnel de transmission de paquet, en fonction d'au moins un paramètre prédéterminé. 3. Passerelle selon la 2, caractérisé en ce que lesdits type de tunnels sont basés sur le protocole UDP. 20 4. Passerelle selon la 2, caractérisé en ce que ledit au moins un paramètre prédéterminé appartient au groupe comprenant : un état de disponibilité d'un lien entre ledit réseau local et ledit réseau d'interconnexion ; 25 - un état de disponibilité d'un lien entre ledit réseau local et un réseau maillé étendu ; une classe de trafic associée à au moins un paquet de données à transmettre. 30 5. Passerelle selon la 1, caractérisé en ce qu'elle comprend enoutre des moyens d'identification d'une destination d'un paquet en fonction d'au moins une adresse de destination dudit paquet. 6. Passerelle selon la 1, caractérisé en ce qu'elle comprend en outre : des moyens de détection d'une coupure d'accès dudit réseau client vers un réseau maillé étendu, auquel ledit réseau client est connecté par l'intermédiaire d'une passerelle d'accès (BFAI) ; - des moyens d'attribution d'une adresse IP préalablement attribuée à ladite passerelle BFAI à une interface de communication de ladite passerelle ; - des moyens de filtrage de paquet de sorte que seuls des paquets à destination dudit réseau cloud soient transmis sur ledit réseau d'interconnexion. 7. Système de transmission de données, comprenant un premier réseau local, dit réseau client, un deuxième réseau local dit réseau cloud et un réseau d'interconnexion connectant ledit réseau client et ledit réseau cloud, ledit réseau client comprenant en outre une passerelle d'accès à un réseau maillé étendu (BFAI), ledit système étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre, au niveau du réseau client, une passerelle d'accès audit réseau d'interconnexion (ICB) comprenant des moyens d'identification et de routage de données dudit réseau client à destination dudit réseau cloud. | H | H04 | H04L | H04L 29,H04L 12 | H04L 29/06,H04L 12/46 |
FR2981486 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE COMMUNICATION SANS CONTACT A CONSOMMATION ELECTRIQUE REDUITE | 20,130,419 | L'invention concerne un dispositif et un procédé de communication sans contact avec un organe d'identification passif mobile, la communication étant établie par transmission électromagnétique. L'invention trouve particulièrement application dans le domaine du 5 déverrouillage automatique d'un ouvrant de véhicule, notamment automobile. Plus précisément, l'invention est relative à un perfectionnement des procédés existants de déverrouillage des ouvrants d'un véhicule à l'arrêt. Il existe à l'heure actuelle de nombreux dispositifs de communication, à accès dits « mains libres », qui assurent le déverrouillage des ouvrants d'un véhicule à l'arrêt, 10 moteur éteint, dès qu'un utilisateur portant sur lui un organe d'identification, par exemple un badge, approche du véhicule dans une zone de couverture prédéterminée. Cette zone de couverture est généralement un espace extérieur au véhicule, à proximité immédiate de celui-ci, par exemple une distance de quelques centimètres. Le plus souvent, afin de détecter si un badge entre dans la zone de 15 couverture, ces dispositifs de communication émettent de façon périodique, à partir du véhicule à l'arrêt, des signaux d'interrogation radiofréquence, généralement de l'ordre de 13,56 MHz, qui seront reçus par un badge, si ledit badge est dans la zone de couverture. Lorsque le badge pénètre dans ladite zone de couverture, il reçoit les signaux d'interrogation radiofréquence émis par le dispositif de communication, et il émet à son 20 tour des signaux radiofréquences, pour informer le dispositif de communication de sa présence dans la zone de couverture. Le signal de réponse du badge contient des données d'identification. Le dispositif de communication pourra par la suite, par une procédure d'authentification, comparer ces données d'identification avec ses propres données, et autoriser ou non le 25 déverrouillage de l'ouvrant en fonction du résultat de la comparaison. Une telle association, dispositif de communication - badge, est totalement transparente pour l'utilisateur puisque le déverrouillage des ouvrants est commandé sans que l'utilisateur n'ait à effectuer d'autres opérations que celle consistant pour lui à manipuler une poignée de l'ouvrant, par exemple. 30 Ceci pose toutefois des problèmes de consommation électrique au niveau du véhicule ; en effet, le badge étant généralement passif, c'est-à-dire dépourvu de source d'alimentation autonome. En effet, l'énergie lui permettant d'émettre sa réponse est fournie de manière inductive par le signal d'interrogation du dispositif de communication lui-même, situé dans le véhicule. Typiquement, à titre illustratif simplement, pour que le dispositif de communication puisse réagir rapidement à la présence d'un badge dans la zone de couverture, il lui faut émettre un signal d'interrogation périodique, par exemple toutes les 0,5 secondes. De plus, pour que le badge puisse restituer une réponse au signal d'interrogation, il faut l'alimenter, par exemple avec un courant de l'ordre d'une centaine de milliampères, pendant une durée suffisamment longue, de l'ordre d'une dizaine de millisecondes. On peut chiffrer ainsi la consommation électrique moyenne du dispositif de communication comme étant comprise entre 2 et 5 mA/h. Lorsque le dispositif de communication scrute la zone de couverture pendant 10 une longue période en attente d'un signal de réponse d'un hypothétique badge, la batterie du véhicule essentiellement sollicitée par le dispositif de communication est progressivement déchargée. La présente invention a pour but de pallier cet inconvénient et propose à cet effet un dispositif de communication et un procédé permettant de réduire la 15 consommation du dispositif de communication lorsque celui-ci scrute la zone de couverture à la recherche d'un organe d'identification passif et permettant ainsi d'augmenter la durée pendant laquelle une batterie de véhicule est en mesure d'alimenter le dispositif de communication. L'invention propose un dispositif de communication sans contact comportant 20 au moins un mode de détection de présence d'un organe d'identification dans une zone de couverture prédéfinie et un mode d'authentification de l'organe d'authentification lorsque celui-ci est détecté dans ladite zone de couverture. Le dispositif comporte une première antenne magnétique, dite antenne d'émission, générant, lorsqu'un signal d'émission lui est appliqué, un champ électromagnétique dans la zone de couverture, et 25 une deuxième antenne magnétique, dite antenne de réception, distincte de l'antenne d'émission, pour détecter, lorsque le dispositif de communication est configuré en mode de détection de présence, un champ électromagnétique induit par la présence de l'organe d'identification dans la zone de couverture et générer un signal dit de présence. L'organe d'identification est passif, c'est-à-dire non pourvu de source d'alimentation autonome, et 30 comporte une antenne magnétique. Les deux antennes du dispositif de communication sont disposées relativement l'une par rapport à l'autre de manière à avoir un couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul, de telle sorte que le champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission ne perturbe pas le champ électromagnétique détecté par l'antenne 35 de réception. Ainsi, lorsqu'un signal, par exemple un courant ou une tension, est appliqué à l'antenne d'émission, celle-ci génère un champ électromagnétique. L'antenne de l'organe d'identification reçoit ce champ électromagnétique et génère un signal qui va générer à son tour un champ électromagnétique. Ce champ électromagnétique est ensuite reçu par l'antenne de réception qui crée alors un signal de présence. Le champ électromagnétique reçu par l'antenne de réception étant induit par 5 le champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission, celui-ci lui est très inférieur. Le couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul entre les deux antennes du dispositif de communication permet d'éliminer la contribution du champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission au niveau de l'antenne de réception. Le signal de présence créé par l'antenne de réception ne provient ainsi que du champ 10 généré par l'organe d'identification lui-même, obtenant ainsi un rapport signal sur bruit faible. On est ainsi moins soumis à des désaccordements d'antenne dus à une variation de température, ou à la présence de gouttes d'eau au niveau du dispositif de communication. 15 L'antenne d'émission est accordée sur une fréquence de résonance déterminée, par exemple de l'ordre de 13,56 MHz. L'avantage de ce dispositif de communication repose ainsi sur le fait que celui-ci ne requière pas, lors du mode de détection de présence, d'alimenter l'organe d'identification suffisamment pour le charger et lui permettre de renvoyer une réponse 20 pour s'authentifier, c'est-à-dire un signal de réponse d'identification, comme c'est le cas dans le mode d'authentification. L'invention repose sur la détection d'un champ électromagnétique induit, qui est généré lors de la mise sous tension de l'antenne d'émission et qui est détecté par l'antenne de réception lorsqu'un organe d'identification est présent dans une zone de couverture. La transmission de ce champ induit de 25 l'antenne d'émission jusqu'à l'antenne de réception se faisant par l'organe d'identification. Ce dernier reçoit le champ induit de l'antenne d'émission et réagit à ce champ en créant lui-même un champ induit qui sera détecté par l'antenne de réception. Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs 30 combinaisons techniquement opérantes. Dans des modes de réalisation préférés, le dispositif de communication comporte un moyen de comparaison des phases du signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission et du signal de présence généré par l'antenne de réception pour déterminer si lesdits deux signaux sont de même fréquence et en opposition de phase. 35 En effet, la seule contribution au champ électromagnétique reçu par l'antenne de réception est le champ électromagnétique reçu par l'antenne de l'organe d'identification se trouvant dans la zone de couverture et qui résonne à la fréquence d'émission de l'antenne d'émission. Le signal, c'est-à-dire le champ électromagnétique créé par l'antenne de l'organe d'identification est déphasé de rr/2 par rapport au signal d'émission, c'est-à-dire au champ électromagnétique qu'elle reçoit. Le signal de présence créé par l'antenne de réception est déphasé de rr/2 par rapport au champ électromagnétique créé par l'antenne de l'organe d'identification et qu'elle reçoit. Le signal de présence de l'antenne de réception est donc déphasé de -rr par rapport au signal d'émission de l'antenne d'émission. Ainsi les moyens de comparaison permettent la suppression des éventuels bruits parasites qui résonnent à la fréquence de l'antenne d'émission mais qui présentent 10 des phases qui ne sont pas en opposition de phase par rapport au signal d'émission. Le signal de présence créé par l'antenne de réception, s'il est en opposition de phase avec le signal d'émission, est donc automatiquement imputable à la présence d'organe d'identification dans la zone de couverture. Dans un exemple de réalisation, le moyen de comparaison comporte un circuit 15 électronique multiplicateur destiné à multiplier le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission et le signal de présence généré par l'antenne de réception. Le circuit multiplicateur permet de faire une corrélation entre le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission et le signal de présence généré par l'antenne de réception. 20 Dans un autre exemple de réalisation, le moyen de comparaison comporte un circuit redresseur actif synchrone du signal de présence généré par l'antenne de réception, synchronisé avec le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission. Le signal obtenu en sortie du moyen de comparaison est ensuite filtré, par exemple par un filtrage passe-bas, puis moyenné et comparé avec une valeur seuil 25 prédéterminée. Si la valeur moyenne du signal est supérieure à la valeur seuil, alors c'est un badge qui a été détecté. Si la valeur moyenne du signal est inférieure à la valeur seuil, alors ce n'est pas un badge qui a été détecté mais un bruit parasite. 30 Dans des modes de réalisation préférés, les deux antennes comportent chacune une bobine comprenant au moins une spire, et dans lequel les au moins une spire des deux antennes sont coplanaires et en recouvrement partiel. Dans ces modes de réalisation, pour obtenir un couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul, il suffit que le flux électromagnétique qui circule dans une zone de recouvrement de l'antenne 35 d'émission et de l'antenne de réception soit exactement l'opposé du flux électromagnétique qui circule hors de la zone de recouvrement. L'invention est également relative à un véhicule comportant, au niveau d'un ouvrant, un dispositif de communication précédemment décrit dans au moins l'une de ses formes de réalisation. L'invention est également relative à un procédé de détection de la présence d'un organe d'identification dans une zone de couverture prédéfinie d'un dispositif de communication précédemment décrit dans au moins l'une de ses formes de réalisation, ledit organe d'identification étant alimenté par induction par le dispositif de communication. Ledit dispositif de communication est configuré en mode de détection de présence. Le procédé comporte au moins les étapes : - d'application d'un signal d'émission à l'antenne d'émission, pendant une durée strictement inférieure à une durée nécessaire pour alimenter suffisamment un éventuel organe d'identification afin que ledit organe d'identification puisse restituer un signal de réponse d'identification, - de mesure d'un signal de présence généré par l'antenne de réception. Dans une mise en oeuvre préférée du procédé, ledit procédé de détection comporte une étape de comparaison entre la phase du signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission et la phase du signal généré par l'antenne de réception. L'invention est également relative à un procédé de déverrouillage d'un ouvrant de véhicule comportant : - une phase de détection de la présence d'un organe d'identification dans une zone de couverture suivant le procédé précédemment décrit, dans au moins l'une de ses mises en oeuvre, le dispositif de communication étant configuré en mode de détection de présence, - une phase d'authentification de l'organe d'identification, le dispositif de communication étant configuré en mode d'authentification, ladite phase comportant les étapes : - lorsque ledit organe est détecté, d'émission d'un signal appliqué à l'antenne d'émission, pendant une durée au moins égale à une durée suffisante pour alimenter l'organe d'identification et pour que ledit organe puisse restituer un signal de réponse d'identification, - d'authentification dudit organe d'identification par le dispositif de communication, - de déverrouillage de l'ouvrant en cas d'authentification positive. Lors de la phase de détection, l'organe d'identification reçoit les signaux émis 35 en provenance de l'antenne d'émission par sa seule antenne. Le signal envoyé, c'est-à-dire le champ électromagnétique créé par l'organe d'identification est capté au niveau de l'antenne de réception du dispositif de communication puis traité. Lors de la phase d'authentification, le signal de réponse d'identification de l'organe d'identification comporte des données d'identification qui seront analysées, c'est-à-dire décodées, par au moins l'une des deux antennes du dispositif de communication. Dans une mise en oeuvre du procédé, l'étape d'authentification est réalisée 5 par analyse des données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification, capté au niveau de l'antenne d'émission du dispositif de communication. Dans une mise en oeuvre préférée du procédé, l'étape d'authentification est réalisée par analyse des données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification, capté au niveau de l'antenne de réception du dispositif de communication. 10 En effet, du fait que l'antenne de réception est non résonante, la retransmission des données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification, capté au niveau de l'antenne de réception est plus fidèle que la retransmission des données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification, capté au niveau de l'antenne d'émission. 15 Un utilisateur du véhicule peut ainsi accéder aisément et de façon sécurisée à son véhicule. Le procédé se distingue en outre par une gestion optimisée de la consommation d'énergie étant donné que le dispositif de communication est activé différemment et successivement en fonction de diverses étapes du procédé, la détection ou l'authentification de l'organe d'identification. 20 L'invention sera maintenant plus précisément décrite dans le cadre de modes de réalisation préférés, qui n'en sont nullement limitatifs, représentés sur les figures 1 et 2, dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue schématique d'un véhicule comportant un système embarqué suivant un mode de réalisation de l'invention, 25 - la figure 2 représente un exemple de positionnement de deux antennes de manière d'obtenir un couplage électromagnétique nul entre lesdites deux antennes. La figure 1 représente schématiquement un véhicule automobile 1 équipé d'un système embarqué 5 comprenant un dispositif de communication 4, selon l'invention pour son application particulière au déverrouillage automatique d'un ou plusieurs ouvrants 11 30 dudit véhicule. Par ouvrant 11, on entend des portes latérales à pivotement ou à coulissement, un coffre ou encore un hayon du véhicule. Le dispositif de communication 4 est apte à émettre des signaux radiofréquences destinés à être reçus par un organe d'identification 2, par exemple un 35 badge 2, lorsque ledit badge 2 est dans un périmètre de proximité du véhicule 1, dit zone de couverture 3. Selon l'invention, ledit dispositif de communication 4 comporte deux modes de fonctionnement : - un premier mode, dit mode de détection de présence du badge 2, dans lequel aucun badge 2 n'est identifié par le système embarqué 5 et dans lequel le dispositif de communication 4 cherche à détecter si un badge 2 entre dans la zone de couverture 3, et - un second mode, dit mode d'authentification du badge 2 détecté, qui s'active lorsqu'un badge 2 a été détecté par le système embarqué 5 à l'intérieur de la zone de couverture 3. Le dispositif de communication 4 comporte notamment, comme illustré sur la figure 2 - des moyens d'émission de signaux radiofréquences sous forme d'un champ électromagnétique comportant une antenne, dite antenne d'émission 41, - des moyens de réception d'un champ électromagnétique, induit par la présence d'un badge 2 dans la zone de couverture 3, sous forme de signaux radiofréquences, lesdits moyens comportant une antenne, dite antenne de réception 42, - des moyens de commande 43 (cf. Figure 1) qui génèrent des signaux radiofréquences destinés à être appliqués à l'antenne d'émission 41 pour qu'elle génère son champ électromagnétique, et qui sont aptes à commander les configurations du dispositif de communication dans ses différents modes de fonctionnement comme il sera détaillé plus loin, - des moyens de traitement 44 des signaux reçus par l'antenne de réception 42 (cf. Figures 1 et 2). Les antennes d'émission 41 et de réception 42 sont de préférence de type inductif et comportent chacune une bobine comportant une ou plusieurs spires 411, 25 respectivement 421, d'un conducteur électrique. Dans l'exemple de la figure 2, pour simplifier le schéma, une seule spire 411, 421 est représentée pour chaque antenne 41, 42. L'antenne d'émission 41 est accordée sur une fréquence de résonance déterminée, par exemple de l'ordre de 13,56MHz. 30 Dans un mode de réalisation préféré, les spires 411, 421 des deux antennes 41, 42 sont disposées sensiblement dans un même plan. Dans un exemple de réalisation, les spires 411, 421 sont agencées sur un circuit imprimé deux couches, une couche pour la spire 411 de l'antenne d'émission 41 et une couche pour la spire 421 de l'antenne de réception 42. 35 Les deux antennes 41, 42 sont disposées relativement l'une par rapport à l'autre de manière à avoir un couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul, de telle sorte que le champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission 41 ne perturbe pas le champ électromagnétique détecté par l'antenne de réception 42. Dans le cas où les deux antennes 41, 42 sont sensiblement dans un même plan, les spires 411, 421 se chevauchent en partie, comme représenté sur la figure 2. Le recouvrement partiel des deux antennes est choisi de manière que le couplage entre elles soit minimal et si possible nul. On comprend que ce minimum résulte du fait qu'une partie du flux magnétique émis par l'antenne d'émission 41 traverse l'antenne de réception 42, dans un sens à l'endroit de la zone de recouvrement et d'autant plus qu'il y a plus de recouvrement et dans l'autre sens en dehors de la zone de recouvrement et d'autant moins qu'il y a plus de recouvrement, de sorte qu'il y a une configuration possible de recouvrement telle que le flux résultant s'annule. C'est dans cette configuration que le couplage électromagnétique entre les antennes 41, 42 est minimal, voir nul. Le badge 2 comporte des moyens de radiocommunication avec le dispositif de communication 4 du véhicule 1 pour communiquer par radiofréquences à distance. Cette communication sert en particulier, lorsque le dispositif de communication 4 est en mode d'authentification, pour authentifier le badge 2, c'est-à-dire vérifier que le badge 2 est bien celui associé au véhicule 1. L'authentification n'est déclenchée que lorsque le badge 2 est détecté à l'intérieur de la zone de couverture 3 du véhicule 1. Les moyens de radiocommunication du badge 2 comportent une antenne 21 couplée électro magnétiquement à l'antenne d'émission 41 du dispositif de communication 4 lorsque le badge 2 est dans la zone de couverture 3 dudit dispositif de communication 4. L'antenne 21 est de préférence de type inductif, comme les antennes 25 d'émission 41 et de réception 42 du dispositif de communication 4, et comporte une bobine comportant une ou plusieurs spires 211 d'un conducteur électrique. Dans l'exemple de la figure 2, pour simplifier le schéma, une seule spire 211 est représentée. Le badge 2 est passif, c'est-à-dire dépourvu d'une source d'alimentation 30 autonome. L'émission d'un champ électromagnétique par l'antenne d'émission 41 lui fournit la source d'énergie nécessaire pour l'activer. L'antenne 21 du badge 2 est accordée sur la fréquence de résonance de l'antenne d'émission 41. Dans un premier mode de fonctionnement du dispositif de communication 4, 35 dit mode de détection de présence, le dispositif de communication 4 est configuré de sorte que les moyens de commande 43 génèrent pendant une durée prédéterminée, une tension aux bornes de l'antenne d'émission 41, de sorte qu'elle génère un champ électromagnétique à 13,56MHz. Cette durée prédéterminée est inférieure à une durée nécessaire pour alimenter suffisamment un éventuel badge 2 se trouvant dans la zone de couverture 4 afin que ledit badge 2 puisse restituer une réponse sous la forme d'un signal de réponse d'identification. Du fait de la disposition relative des deux antennes 41, 42 du dispositif de communication 4 entre elles, l'antenne de réception 42 ne voit que le champ électromagnétique généré par une antenne, se situant dans la zone de couverture 3, autre que celui généré par l'antenne d'émission 41. Un signal de présence mesuré aux bornes de la bobine de ladite antenne de 10 réception 42 permet de déterminer la présence ou non du badge 2 dans cette zone de couverture 3. Si aucun signal de présence n'est mesuré, cela signifie qu'aucun badge 2 n'est présent dans la zone de couverture 3. Au contraire, si un signal de présence est mesuré, cela signifie qu'un badge 2 est présent dans la zone de couverture 3. 15 Dans un mode de réalisation, pour confirmer qu'il s'agit bien d'un badge d'identification 2 et non d'une perturbation quelconque qui résonnerait malencontreusement à la même fréquence que celle de l'antenne d'émission 41, les moyens de traitement 44 du dispositif de communication 4 comportent un moyen 441 de comparaison entre la phase du signal d'émission aux bornes de l'antenne d'émission 41 20 et la phase du signal de présence généré par l'antenne de réception 42. En effet, la seule contribution au champ électromagnétique reçu par l'antenne de réception 42 est le champ électromagnétique provenant de l'antenne 21 de l'organe d'identification 2 se trouvant dans la zone de couverture 3 et qui résonne à la fréquence du champ émis par l'antenne d'émission 41. Le champ électromagnétique créé par 25 l'antenne 21 de l'organe d'identification 2 est déphasé de rr/2 par rapport au champ électromagnétique d'émission qu'il reçoit en provenance de l'antenne d'émission 41, c'est-à-dire par rapport au signal d'émission aux bornes de cette antenne d'émission 41 provenant des moyens de commande 43. De même, le signal de présence créé par l'antenne de réception 41 est déphasé de rr/2 par rapport au champ électromagnétique 30 qu'il reçoit en provenance de l'antenne 21 de l'organe d'identification 2. Le signal de présence de l'antenne de réception est donc déphasé de -rr par rapport au signal d'émission de l'antenne d'émission. L'invention repose donc sur la transmission d'un champ électromagnétique induit de l'antenne d'émission vers une antenne de réception par l'intermédiaire de l'organe d'identification, qui de par sa présence dans la zone de 35 couverture de l'antenne d'émission, retransmet ce champ d'une antenne à l'autre, en résonnant. Les diverses transmissions/réceptions du champ électromagnétique le déphasent comme mentionné ci-dessus. Dans un exemple de réalisation du moyen de comparaison 441, ledit moyen de comparaison comporte un circuit électronique multiplicateur destiné à multiplier l'intensité du signal d'émission appliqué aux bornes de la bobine de l'antenne d'émission 41 et à multiplier l'intensité du signal généré aux bornes de la bobine de l'antenne de réception 42. Dans un autre exemple de réalisation du moyen de comparaison 441, le moyen de comparaison comporte un circuit redresseur actif synchrone du signal de présence généré par l'antenne de réception 41, synchronisé avec le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission 42. Dans un autre exemple de réalisation du moyen de comparaison 441, ledit moyen comporte un circuit redresseur simple alternance synchrone du signal de présence généré par l'antenne de réception, synchronisé avec le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission. Quelque soit le moyen de comparaison 441, en sortie dudit moyen de 15 comparaison, le signal obtenu est filtré, par exemple par un filtrage passe-bas, moyenné puis comparé avec une valeur seuil : - si la valeur moyenne du signal obtenu est inférieure à la valeur seuil, alors les deux signaux ne sont pas en opposition de phase et ce n'est pas un badge qui a été détecté, 20 - si la valeur moyenne du signal obtenu est supérieure à la valeur seuil, alors les deux signaux sont en opposition de phase et c'est un badge qui a été détecté. La valeur seuil peut être déterminée de manière expérimentale, compte tenu du nombre important de paramètres, tels que par exemple la distance de détection souhaitée, la probabilité d'erreur acceptée qui influent sur la précision de la mesure. 25 Par exemple, la valeur seuil peut être déterminée en positionnant un badge 2 à une distance maximale de détection par rapport au véhicule 1. Dans un autre exemple, la valeur seuil peut être une valeur positive déterminée de telle sorte à obtenir une sensibilité maximale dans le cas d'une corrélation stricte avec la fréquence porteuse d'émission. En effet, un bruit indépendant présente une 30 corrélation nulle avec la fréquence porteuse d'émission et ne peut donc pas retourner un signal positif en sortie du moyen de comparaison, filtré et moyenné. Ce mode de détection du dispositif de communication n'est utilisée que lorsque aucun badge 2 n'est identifié (ou supposé se trouver) dans la zone de couverture 3 et qu'un signal périodique doit être émis par le dispositif de communication 4 35 pour précisément détecter la présence d'un badge 2 dans ladite zone de couverture 3. Ce mode de détection du dispositif de communication 4 permet de réduire la consommation d'énergie du fait que l'on envoie un signal d'émission de durée nécessaire pour faire résonner le badge 2 mais non suffisante pour lui permettre de se charger et d'entrer en communication avec le dispositif de communication 4 afin de renvoyer un signal de réponse d'identification et de déclencher le déverrouillage de l'ouvrant. Dans un second mode de fonctionnement du dispositif de communication 4, 5 dit mode d'authentification, le dispositif de communication 4 est configuré de sorte que les moyens de commande 43 appliquent un signal dit d'interrogation à l'antenne d'émission 41, de sorte qu'elle génère un champ électromagnétique à 13,56 MHz, pendant une durée au moins égale à une durée suffisante pour alimenter le badge 2 se trouvant dans la zone de couverture 3, afin que ledit badge 2 puisse restituer un signal de 10 réponse d'identification. Cette configuration du dispositif de communication 4 utilisée dans le mode d'authentification est activée par les moyens de commande 43, notamment lorsque la présence du badge 2 dans la zone de couverture 3 a été détectée par le dispositif de communication 3 en mode de détection de présence, tel que décrit ci-dessus, et que le 15 badge 2 est supposé être encore dans cette zone de couverture 3. Ce mode d'authentification du dispositif de communication 4 est connu de l'homme du métier et ne sera donc que succinctement décrit. Lorsque le badge 2 est suffisamment alimenté par le champ électromagnétique en provenance du dispositif de communication 4, ledit badge 2 génère, 20 sur réception du signal d'interrogation, au moins un signal de réponse radiofréquence comportant des données d'identification, c'est-à-dire un signal de réponse d'identification. La communication du dispositif de communication 4 vers le badge 2 s'effectue de préférence en radiofréquences, soit à hautes fréquences, généralement de l'ordre de 13,56 MHz, soit à basses fréquences, généralement de l'ordre de 125 KHz, fréquences 25 typiques des liaisons RFID (Identification par radiofréquence, issu de l'acronyme anglais Radio Frequence Identification). Dans un mode de réalisation, l'authentification est réalisée par l'analyse, c'est-à-dire par décodage, des données d'identification contenues dans le signal radiofréquence de réponse d'identification en provenance du badge 2, qui est reçu aux 30 bornes de la bobine de l'antenne d'émission 41. Dans un mode préféré de réalisation, l'authentification est réalisée par l'analyse des données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification radiofréquence en provenance du badge 2 qui est reçu aux bornes de la bobine de l'antenne de réception 42. 35 En cas d'authentification négative, le badge 2 détecté n'est pas le badge 2 associé au véhicule 1 et le déverrouillage de l'ouvrant 11 n'est pas activé. En cas d'authentification positive, le badge 2 détecté est le badge 2 associé au véhicule 1 et le déverrouillage de l'ouvrant 11 est activé. La consommation électrique du dispositif de communication 4 en mode d'authentification n'est pas critique. En effet, la présence du badge 2 à proximité du véhicule 1 signifie à priori un démarrage imminent du véhicule 1 et donc une période de charge pour la batterie. Ou bien, la présence du badge 2 à proximité du véhicule 1 est temporaire et le mode de détection de présence, conforme à l'invention et décrit ci dessus, c'est-à-dire de moindre consommation que le mode d'authentification sera à nouveau activé dès que le badge 2 ne sera plus dans la zone de couverture 3. Pour déverrouiller un ouvrant 11 de véhicule 1, le dispositif de communication 4 est donc, selon l'invention, activé successivement dans le mode de détection de présence et dans le mode d'authentification. Dans une première étape, les moyens de commande 43 configurent le dispositif de communication 4 en mode de détection de présence jusqu'à la détection d'un 15 badge 2 dans la zone de couverture 3. Dans l'exemple, la communication entre le dispositif de communication 4 et le badge 2 est réalisée par RFID basse fréquences (125KHz) et haute fréquences (13,56MHz), et la zone de couverture 3 est de l'ordre de quelques centimètres, généralement inférieure à cinq centimètres. 20 Si le badge 2 détecté n'est pas un badge 2 d'identification, alors le dispositif de communication 4 continue de scruter la présence d'un nouveau badge 2 à l'intérieur de la zone de couverture 3, c'est-à-dire en mode de détection. Si le badge 2 détecté est un badge d'identification, alors dans une deuxième étape, le dispositif de communication 4 poursuit en mode d'authentification, afin de vérifier si ce dernier est bien associé au 25 véhicule 1. Dans le mode d'authentification, lorsque le badge 2 est détecté, les moyens de commande 43 configurent le dispositif de communication 4 en mode d'authentification pour identifier si ledit badge 2 est associé au véhicule 1. Si le badge 2 détecté n'est pas le badge 2 associé au véhicule 1, le 30 déverrouillage de l'ouvrant 11 n'est pas activé et les moyens de commande 43 configurent le dispositif de communication 4 en mode détection de présence pour scruter la présence d'un nouveau badge 2 à l'intérieur de la zone de couverture 3. Si le badge 2 détecté est le badge 2 associé au véhicule 1, le déverrouillage de l'ouvrant 11 est alors activé. 35 L'invention est décrite dans le cadre de l'application particulière au déverrouillage automatique d'un ou plusieurs ouvrants 11 dudit véhicule 1. Il est également envisageable d'appliquer l'invention au démarrage du moteur d'un véhicule 1 à l'arrêt. La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle s'était fixés. En particulier, elle fournit un dispositif de communication et un procédé qui permet l'accès d'un utilisateur à son véhicule de manière sécurisée, tout en réduisant considérablement la consommation du dispositif de communication, c'est-à-dire de la batterie lorsque le véhicule est à l'arrêt. Le procédé présente avantageusement deux étapes, une étape de détection de présence d'un badge et une étape d'authentification du badge. L'étape de détection de présence d'un badge permet avantageusement de contrôler qu'il y a un badge dans la zone de couverture, et que ce badge est bien un badge d'identification et non une perturbation parasite, avant de procéder à son identification, et elle permet surtout de réduire considérablement la consommation d'énergie du dispositif de communication par rapport à l'art antérieur | L'invention est relative à un dispositif de communication (4) sans contact comportant un mode de détection de présence et un mode d'authentification. Il comporte en outre une première antenne magnétique, dite antenne d'émission (41), générant, lorsqu'un signal d'émission lui est appliqué, un champ électromagnétique dans une zone de couverture (3) prédéfinie, et une deuxième antenne magnétique, dite antenne de réception (42), distincte de l'antenne d'émission (41), pour détecter, en mode de détection de présence, un champ électromagnétique induit par la présence d'un organe d'identification (2) dans la zone de couverture (3) et générer un signal dit de présence, lesdites deux antennes (41, 42) étant disposées relativement l'une par rapport à l'autre de manière à avoir un couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul, de telle sorte que le champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission (41) ne perturbe pas le champ électromagnétique détecté par l'antenne de réception (42). L'invention est également relative à un procédé de déverrouillage d'un ouvrant (11) de véhicule (1). | 1. Dispositif de communication (4) sans contact comportant une première antenne magnétique, dite antenne d'émission (41), générant, lorsqu'un signal d'émission lui est appliqué, un champ électromagnétique dans une zone de couverture (3) prédéfinie, caractérisé en ce que : - le dispositif de communication (4) comporte un mode de détection de présence et un mode d'authentification et en ce que le dispositif de communication comporte une deuxième antenne magnétique, dite antenne de réception (42), distincte de l'antenne d'émission (41), pour détecter, lorsque le dispositif de communication est en mode de détection de présence, un champ électromagnétique induit par la présence d'un organe d'identification (2), dans la zone de couverture (3) et générer un signal dit de présence, - le champ magnétique induit provient du champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission (41) et reçu par l'organe d'identification (2), - lesdites antenne d'émission (41) et antenne de réception (42) étant disposées relativement l'une par rapport à l'autre de manière à avoir un couplage électromagnétique mutuel sensiblement nul, de telle sorte que le champ électromagnétique généré par l'antenne d'émission (41) ne perturbe pas le champ électromagnétique induit détecté par l'antenne de réception (42). 2. Dispositif de communication (4) selon la 1 comportant un moyen de comparaison (441) entre une phase du signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission (41) et une phase du signal de présence généré par l'antenne de réception (42) afin de déterminer si lesdits signal d'émission et signal de présence sont de même fréquence et en opposition de phase. 3. Dispositif de communication (4) selon la 2 dans lequel le moyen de comparaison (441) comporte un circuit électronique multiplicateur destiné à multiplier l'intensité du signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission (41) et l'intensité du signal de présence généré par l'antenne de réception (42). 4. Dispositif de communication (4) selon la 2 dans lequel le moyen de comparaison (441) comporte un circuit redresseur actif synchrone du signal de 30 présence généré par l'antenne de réception (42), synchronisé avec le signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission (41). 5. Dispositif de communication (4) selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'antenne d'émission (41) et l'antenne de réception (42)comportent chacune une bobine comprenant au moins une spire (411, 421), et dans lequel les au moins une spire de l'antenne d'émission (41) et de l'antenne de réception (42) sont coplanaires et en recouvrement partiel. 6. Véhicule (1) comportant, au niveau d'un ouvrant (11), un dispositif de communication selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Procédé de détection de la présence d'un organe d'identification (2) dans une zone de couverture (3) prédéfinie d'un dispositif de communication (4) conforme à l'une quelconque des 1 à 5, ledit organe d'identification (2) étant alimenté par induction par le dispositif de communication (4), caractérisé en ce que le dit procédé comporte au moins les étapes suivantes : - application d'un signal d'émission à l'antenne d'émission (41), pendant une durée strictement inférieure à une durée nécessaire pour alimenter suffisamment l'organe d'identification (2) afin que ledit organe d'identification (2) puisse restituer un signal de réponse d'identification, - mesure d'un signal de présence généré par l'antenne de réception (42). 8. Procédé de détection selon la 7 comportant une étape de comparaison entre une phase du signal d'émission appliqué à l'antenne d'émission (41) et une phase du signal généré par l'antenne de réception (42). 9. Procédé de déverrouillage d'un ouvrant (11) de véhicule (1) caractérisé en ce que le procédé comporte : - une phase de détection de la présence d'un organe d'identification (2) dans une zone de couverture (3) suivant le procédé conforme à l'une des 7 ou 8, le dispositif de communication (4) étant configuré dans un mode de détection de présence, - une phase d'authentification de l'organe d'identification (2), le dispositif de communication (4) étant configuré dans un mode d'authentification, ladite phase comportant les étapes : - lorsque ledit organe d'identification (2) est détecté, d'émission d'un signal appliqué à l'antenne d'émission (41), pendant une durée au moins égale à une durée suffisante pour alimenter l'organe d'identification (2) et pour que ledit organe d'identification (2) puisse restituer un signal de réponse d'identification, - d'authentification dudit organe d'identification par le dispositif de communication (4),- de déverrouillage de l'ouvrant (11) en cas d'authentification positive. 10. Procédé de déverrouillage d'un ouvrant (11) de véhicule (1) selon la 9 caractérisé en ce que l'étape d'authentification est réalisée par analyse de données d'identification contenues dans le signal de réponse d'identification, renvoyé par 5 l'organe d'identification (2) et reçu par l'antenne de réception (42) du dispositif de communication (4). | G | G07,G06 | G07C,G06K | G07C 9,G06K 9 | G07C 9/00,G06K 9/62 |
FR2977222 | A3 | RENFORT D'ENSEMBLE DE JUPE ARRIERE | 20,130,104 | Sont ici concernés un châssis de véhicule et un véhicule automobile comprenant un tel châssis. Dans le domaine, on connaît déjà un châssis de véhicule comprenant deux longerons arrière, une traverse extrême arrière, et un ensemble jupe arrière comprenant une jupe arrière et une doublure de jupe arrière. L'ensemble jupe arrière peut permettre alors de créer un corps creux qui fait le tour de la zone arrière du véhicule. Typiquement, les châssis des véhicules ne comprennent pas de renfort ou de liaison entre les longerons et les absorbeurs chocs. De telles absences nuisent notamment à certaines tenues aux chocs et à la tenue vibratoire du châssis. Pour améliorer la tenue aux chocs, la tenue vibratoire et notamment la fréquence de torsion du châssis, on a déjà envisagé l'ajout local d'un renfort. Une solution a consisté en le remplacement de la traverse extrême arrière par un ensemble comprenant une jupe et une doublure de jupe définissant un corps creux. Ce remplacement permet d'augmenter le porte-à-faux, notamment le volume de coffre, sans impacter les longerons. Principalement utilisé dans les véhicules automobiles du type break, ce renfort présente un encombrement beaucoup trop important pour être appliqué dans des véhicules automobiles dits classiques. Par exemple, l'augmentation du porte-à-faux présente l'inconvénient d'engendrer une perte de volume de coffre. Un autre problème qui se pose concerne l'assemblage du renfort dans l'ensemble jupe. L'encombrement d'un tel renfort fait en sorte que l'assemblage du renfort avec le corps creux défini par la jupe et la doublure de jupe n'est pas possible pour un corps creux inférieur à 80 mm, le passage des pinces à souder étant impossible. La contrainte imposée par les moyens de fixation du renfort avec le corps creux, c'est-à-dire le procédé de soudage, limite les véhicules pouvant être équipé d'un tel renfort. Certains, tels Mazda Motor dans EP 2 165 891, proposent un renfort en forme de croix compris entre un longeron et une traverse extrême arrière. Le renfort, connecté à la partie terminale du longeron, possède quatre parties saillantes, en saillie vers la droite, la gauche, le haut et le bas. Une telle solution supprime localement le corps creux défini par la jupe et la doublure de jupe afin d'établir une liaison entre le longeron et l'absorbeur de chocs. Le fait de supprimer localement ce corps creux a une incidence néfaste sur le comportement en torsion du véhicule. Il est ici proposé notamment de remédier à tout ou partie de ces inconvénients, en proposant un châssis de véhicule équipé d'un renfort s'intégrant facilement entre la jupe arrière et la doublure de jupe arrière, définissant un corps creux, et en améliorant la fréquence de torsion du véhicule, ainsi que la transmission des efforts lors d'un choc reçu par l'arrière. Pour atteindre tout ou partie de ces objectifs il est proposé, suivant un premier objet, que le châssis de 25 véhicule qui est du type précité comprenant : - deux longerons arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la longueur du véhicule, jusque vers l'arrière du châssis ; - au moins une traverse extrême arrière s'étendant 30 sensiblement dans la direction de la largeur du véhicule, entre les longerons arrière auxquels ladite traverse extrême arrière est liée ; un ensemble jupe arrière comprenant une jupe arrière et une doublure de jupe arrière, définissant un corps creux, ladite doublure de jupe étant adaptée à se positionner sur l'un au moins des longerons arrière ; un ensemble de renfort comprenant un renfort définissant une entretoise, fixé à un absorbeur de chocs disposé au voisinage de la traverse extrême arrière et de la jupe arrière ; soit tel que ledit renfort s'étende dans le corps creux défini dans l'ensemble jupe arrière. Selon un mode particulier de l'invention, 10 l'absorbeur de chocs est situé entre la traverse extrême arrière et la jupe arrière. On a pu constater que le positionnement de l'absorbeur entre la traverse arrière et la jupe arrière permet de préserver avantageusement l'ensemble jupe des 15 chocs. Selon un autre mode particulier de l'invention, les moyens de fixation se logent dans au moins un orifice défini dans le renfort, et montent solidairement le renfort, la jupe arrière et l'absorbeur de chocs. 20 La liaison entre le renfort et la traverse permet notamment d'améliorer la tenue aux chocs, la transmission des chocs entre les organes mécaniques, et le comportement en torsion dans le cas d'un choc par l'arrière. Selon un autre mode particulier de l'invention, le 25 renfort se fixe à la doublure de jupe grâce à au moins une patte s'engageant dans au moins une ouverture, ladite patte et ladite ouverture coopérant de manière à mettre le renfort en regard de la doublure de jupe, ledit renfort étant en contact avec la jupe. 30 Dans un contexte de production industrielle, ce moyen de liaison entre le renfort et la doublure de jupe permet de faciliter le montage, diminuer la durée de montage, et ainsi de présenter une solution de montage économique. Selon un autre mode particulier de l'invention, le renfort comprend une partie saillante projetée vers l'arrière du véhicule, située sensiblement au centre du renfort, traversant la traverse extrême arrière de manière débouchante. L'ajout sur le renfort d'une partie saillante projetée vers l'arrière du véhicule, définissant un organe de remorquage, permet de réduire la quantité de matière en supprimant la douille de remorquage situé dans le longeron, et une meilleure tenue aux chocs. Selon un autre mode particulier de l'invention, le renfort comprend deux parties : - une première partie, définissant une plaque comprenant au moins une ouverture dans lequel est logé au moins un moyen de fixation, ladite plaque étant liée solidairement à la jupe arrière ; - une seconde partie, comprenant une portion centrale liée solidairement à la première partie, et au moins deux pattes liées solidairement à la doublure de jupe arrière. La disposition d'un renfort en deux parties peut permettre notamment d'obtenir une forme qui permettra la soudabilité du renfort sur la jupe et la doublure de jupe, facilitant l'intégration du renfort lors du montage. Selon un autre mode particulier de l'invention, le renfort est réalisé dans un matériau composite. La réalisation du renfort dans un matériau composite permet par exemple de réduire les coûts de production, de minimiser le poids, tout en améliorant les propriétés mécaniques du renfort, et notamment les propriétés afférentes à la tenue aux chocs, et la tenue vibratoire. Il est établi que toutes les caractéristiques qui précèdent peuvent se combiner en tout ou partie. 10 15 20 25 30 Selon un second objet est également proposé un véhicule automobile équipé d'un châssis incorporant tout ou partie des caractéristiques qui précèdent, voire celles qui vont être détaillées ci-après, en référence aux dessins annexées où : la figure 1 présente une vue de dessus, représentant schématiquement la partie arrière du véhicule équipé d'un châssis de véhicule conforme à la présente invention. la figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1, montrant schématiquement le côté droit du châssis de véhicule. La figure 3 présente une vue éclatée en perspective du châssis de véhicule, montrant un renfort selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue avant en perspective du châssis de véhicule. La figure 5 montre une vue de coupe en perspective du châssis de véhicule, montrant le renfort intégré dans le corps creux défini entre la jupe arrière et la doublure de jupe arrière. La figure 6 est une vue arrière en perspective du châssis de véhicule. La figure 7 est une vue latérale en perspective, représentant la traverse extrême arrière, l'absorbeur de chocs, le renfort, et omettant la représentation de l'ensemble jupe arrière. La figure 8 est une vue en perspective d'un renfort selon un premier mode de réalisation, représenté seul. La figure 9 est une vue en perspective d'un renfort selon un second mode de réalisation, comprenant des moyens de remorquage, représenté seul. - La figure 10 présente une vue en perspective d'un absorbeur de chocs avec sa plaque de fixation. - La figure 11 présente une vue en perspective d'un renfort selon un troisième mode de réalisation, représenté seul. - La figure 12 présente une vue en perspective d'un renfort selon un quatrième mode de réalisation, représenté seul. Afin de simplifier la description qui va suivre, les figures ont été orientés suivant le système d'axes X,Y,Z définissant l'orientation usuelle d'un véhicule automobile, et dans lequel : - l'axe X est l'axe longitudinal du véhicule, orienté d'arrière en avant ; - l'axe Y est l'axe transversal orienté de droite à gauche ; et - l'axe Z est l'axe vertical orienté du bas vers le 20 haut. Les termes de position et d'orientation qui sont utilisés par la suite s'entendent par rapport à ce système d'axes. La figure 1 montre schématiquement la partie arrière 25 d'un véhicule équipé d'un châssis 1 selon la présente invention. La figure 1 montre une partie 2 gauche équipée d'un renfort 80 local ayant une fonction supplémentaire de remorquage, et une partie 3 droite sans cette dernière fonction. Ce châssis 1 comprend : 30 - deux longerons arrière 10 s'étendant sensiblement dans la direction de la longueur du châssis 1, jusque vers l'arrière de ce châssis 1, lesdits longerons 10 s'étendant entre la partie 2 gauche et la partie 3 droite, - une traverse 20 extrême arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la largeur du châssis 1, entre les longerons arrière 10 auxquels ladite traverse 20 extrême arrière est liée, - un ensemble 30 de jupe arrière comprenant une jupe 40 arrière et une doublure 50 de jupe arrière, définissant un corps 31 creux, ladite doublure 50 de jupe étant liée solidairement à l'un au moins des longerons 10 arrière, - un ensemble 60 de renfort comprenant un renfort 80 qui définit une entretoise, et est fixé à un absorbeur 70 de chocs disposé au voisinage de la traverse 20 extrême arrière et de la jupe 40 arrière. La partie 3 droite comporte un longeron 10 s'étendant sensiblement suivant la direction X, sur le côté droit du véhicule, une portion de traverse 20 extrême arrière s'étendant jusqu'à la partie 2 gauche du châssis 1 sensiblement suivant la direction Y, une portion de l'ensemble 30 de jupe arrière comportant une portion de jupe 40 arrière et une portion de doublure 50 de jupe arrière, et un ensemble 60 de renfort comprenant un renfort 80 et un absorbeur 70 de chocs. Le renfort 80 s'étend dans le corps 31 creux défini dans l'ensemble 30 de jupe arrière, et l'absorbeur 70 de chocs s'étend entre la traverse 20 extrême arrière et la jupe 40 arrière. La partie 2 gauche ayant la fonction de remorquage, définit un des modes de réalisation de l'invention. La partie 2 gauche du châssis 1 possède une structure sensiblement identique à celle de la partie 3 droite. Elle se différencie de la partie 3 droite en ce que la fonction de remorquage nécessite des agencements structurels relatifs à sa fonction de remorquage. Elle comprend notamment un renfort 90 différent du renfort 80 équipant la partie 3 droite et définissant un premier mode de réalisation, et une traverse 20 extrême arrière comprenant un trou destiné à permettre l'engagement de la douille 91 de remorquage dans le renfort 90. Dans la suite de la description, nous nous référerons exclusivement à la partie 3 droite du châssis 1 afin de décrire les objets de l'invention. Comme montré sur les figures 3,5,6 et 7, la traverse 20 extrême arrière a une section transversale à contour fermée, destinée à conférer des propriétés de rigidité. Cette traverse 20, généralement en acier, s'étend suivant la direction Y entre une extrémité 21 gauche et une extrémité 22 droite, et présente une face 23 de fixation s'étendant sensiblement suivant le plan YZ, orientée vers l'avant du véhicule. A ses deux extrémités 21,22, la traverse 20 extrême arrière est liée mécaniquement aux autres organes du châssis 1, notamment aux absorbeurs 70 de chocs, via la plaque 71 de fixation, à la jupe 40 arrière, et au renfort 80. Classiquement, elle est directement adjacente aux absorbeurs 70 de chocs gauche et droit, et le contact entre la traverse 20 et lesdits absorbeurs 70 a lieu au niveau de la face 23 de fixation de la traverse 20, cette surface étant en regard des absorbeurs 70 de chocs. Comme représenté sur la figure 3, le longeron 10 arrière comprend un profilé 11 plat définissant notamment une partie supérieure du longeron, un profilé 12 en forme de U définissant les côtés et la partie inférieure du longeron, et une pièce 13 d'extrémité définissant l'extrémité du longeron orientée vers l'arrière du véhicule. Ces profilés 11,12, s'étendant suivant l'axe X, sont préférentiellement fabriqués à partir d'un acier relativement épais. Le profilé 11 plat et le profilé 12 en forme de U sont montés ensemble par des moyens de fixation afin de former une section à contour fermé sensiblement à forme polygonale, notamment en forme de carré ou de rectangle, définissant la section du longeron 10 arrière. La pièce 13 d'extrémité, visible sur la figure 3 comprend deux petits côtés 14 s'étendant sensiblement selon le plan YZ. Cette pièce 13 d'extrémité est notamment destiné à être en contact avec la doublure 50 de jupe arrière, et plus précisément à être solidarisée à la doublure 50 de jupe arrière par exemple par des points de soudure s'étendant entre la pièce 13 d'extrémité et la doublure 50. Le longeron 10 arrière comprend une face 15 arrière orientée vers l'arrière du véhicule, et une face 16 avant (non représentée) orientée vers l'avant du véhicule. La face 15 arrière du longeron vient en regard de l'ensemble 30 de jupe arrière, notamment de la doublure 50 de jupe arrière. Classiquement, le longeron 10 et la doublure 50 de jupe arrière sont montés ensemble par des moyens de fixation, préférentiellement un ou deux points de soudure. L'ensemble 30 de jupe arrière comprend une jupe 40 arrière et une doublure 50 de jupe arrière, définissant un corps 31 creux. Classiquement, l'ensemble 30 de jupe arrière vient se positionner sur les longerons 10 arrières, notamment la doublure 50 de jupe arrière venant se positionner sur la face arrière du longeron 10. La jupe 40 arrière et la doublure 50 de jupe définissent entre elles un corps 31 creux, faisant le tour de la zone arrière du véhicule. Sur les figures 3, 4, 5, 6, est montrée la doublure 50 de jupe arrière adjacente au longeron 10. Classiquement, la doublure 50 de jupe a sensiblement une forme de plaque, avec une partie 51 inférieure formant surface de support de la doublure 50 de jupe, une partie 52 supérieure définissant un plan incliné par rapport au plan XY et orientée vers l'avant du véhicule, et une partie 53 médiane s'étendant entre les parties 51,52, inférieure et supérieure sensiblement selon un plan YZ. La partie 53 médiane de la doublure 50 s'étend sensiblement suivant un plan parallèle défini par les petits côtés 14 de la pièce 13 d'extrémité du longeron. Sur les figures 3 et 4, on voit que la doublure 50 de jupe comprend une portion 54 incurvée en saillie vers l'arrière du châssis 1 par rapport à la partie médiane 53 définissant une surface sensiblement plane. Selon les figures 3 et 4, la portion 54 incurvée possède une concavité orientée sensiblement vers la partie 4 centrale du châssis 1 de la présente invention, et vers le haut du véhicule. Généralement, la doublure 50 de jupe comprend des parties 55 évidées, définissant des orifices 55, par exemple utile pour loger des moyens de fixation, faire des économies de matière, ou conférer à la partie arrière du véhicule des propriétés mécaniques de résistance aux chocs. Par exemple, suivant le mode de réalisation décrit sur la figure 3, on peut voir une ouverture 55 sensiblement au centre de la partie 53 médiane de la doublure 50 de jupe. Les figures 4 et 5 représentent la doublure 50 de jupe arrière et la jupe 40 arrière montées solidaires. De manière générale, ces deux organes 50,40, définissent un corps 31 creux s'étendant dans la zone arrière du châssis 1. Pour des raisons de facilité de montage, ces deux organes 50,40, montés solidaires, sont ensuite amenés pour être fixés solidairement aux longerons 10, par exemple via des moyens de fixation entre la pièce 13 d'extrémité du longeron 10 et la partie médiane 53 de la doublure 50 de jupe. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, la jupe 40 arrière s'étend depuis la partie 2 gauche du châssis 1 jusqu'à la partie 3 droite du châssis 1, sensiblement suivant l'axe Y. La jupe 40 arrière comprend une portion 41 centrale s'étendant entre deux extrémités 44 de la jupe. Cette portion 41 centrale s'étend sensiblement parallèlement à la traverse 20 extrême arrière. Typiquement, comme représenté sur la figure 3, la jupe 40 arrière comprend une face 42 arrière, s'étendant sensiblement en regard de la face 23 de fixation de la traverse et une face 43 avant, s'étendant côté opposé de la face 42 arrière, orientée vers l'avant du véhicule. Selon les figures 3, 5 et 6, les deux extrémités 44 de la jupe, côté face 42 arrière de la jupe 40, sont en regard de la face 23 de fixation de la traverse, et ces mêmes extrémités 44 côté face 43 avant de la jupe 40, sont en regard de la doublure 50 de jupe. Typiquement, la doublure 50 de jupe et la jupe 40 sont liées solidairement par des moyens de fixation s'étendant, par exemple, au niveau de la partie 51 inférieure et sur le bord de la doublure 50 de jupe. Ces moyens de fixation peuvent par exemple consister en des points de soudure répartis de manière à ce que l'ensemble 30 jupe soit rigide. Par ailleurs, la doublure 50 de jupe arrière et la jupe 40 arrière possèdent des formes géométriques complémentaires, de manière ce que la coopération géométrique des formes définies par ces deux organes 50,40, permettent de monter solidairement ces deux organes 50,40, tout en définissant un corps 31 creux. Le corps 31 creux peut par exemple être adapté à loger une pièce du châssis 1 tel un renfort 80. Comme montré sur les figures 3,5 et 7, un ensemble 60 de renfort (figure 7) comprend un renfort 80 formant entretoise et un absorbeur 70 de chocs. Cet absorbeur 70 de chocs représenté sur les figures 5, 6, 7, et 10, comprend une plaque 71 de fixation et un caisson 73 d'amortissement. L'absorbeur 70 est situé entre la traverse 20 extrême arrière et la jupe 40 arrière. Les figures 3,6 et 10 montrent que la plaque 71 de fixation de forme générale polygonale, possède une forme sensiblement plane s'étendant sensiblement suivant le plan YZ. La plaque 71 comprend des ouvertures 72, notamment des trous 72 de forme sensiblement circulaire, polygonale ou une combinaison des deux. Ces trous 72 servent par exemple à y insérer des moyens de fixation. Cette plaque 71 de fixation est réalisée dans un matériau adapté pour supporter des moyens de fixation, par exemple pour supporter des points de soudure s'étendant sur la plaque 71, notamment pour lier solidairement la plaque 71 de fixation au caisson 73 d'amortissement. Selon le mode de réalisation de la figure 10, le caisson 73 d'amortissement comprend deux petits côtés 75, s'étendant sensiblement selon un plan XZ, et deux grands côtés 74, s'étendant sensiblement selon un plan XY. Préférentiellement, les petits côtés 75 et les grands côtés 74 sont respectivement parallèles deux à deux. Les figures 3,5, et 10 montrent que le caisson 73 d'amortissement possède sensiblement une forme générale de huit analogique. Selon la figure 10, le caisson 73 d'amortissement comprend une section sensiblement rectangulaire selon le plan YZ, avec une paroi s'étendant sensiblement en les milieux de deux grands côtés 74 et sensiblement parallèlement à deux petits côtés 75. Evidemment, le caisson 73 peut faire l'objet de nombreuses formes différentes. Est couvert par les objets de la présente invention, l'ensemble des géométries offrant au caisson 73 d'amortissement des propriétés remarquables de résistances aux chocs, étant entendu que l'absorbeur 70 de chocs défini par l'assemblage du caisson 73 d'amortissement avec une plaque 71 de fixation, a pour fonction d'emmagasiner une partie de l'énergie pouvant être engendrée à l'occasion d'un choc à l'arrière du châssis 1. Comme montré sur la figure 10, la plaque 71 de fixation et le caisson 73 d'amortissement sont par exemple liés solidairement par des points de soudure prenant place sur les surfaces de contact entre la plaque 71 de fixation et le caisson, tel que représenté sur la figure 10. Cet absorbeur 70 de chocs ainsi lié solidairement, peut ensuite être intégré au reste du châssis 1. Ainsi, comme montré sur les figures 3, 5 et 6, la face de la plaque 71 de fixation orientée vers l'avant du véhicule, vient en regard de la face 42 arrière de la jupe 40 arrière. Préférentiellement, la jupe 40 arrière peut comprendre un embouti sur sa face 42 arrière, de manière à ce que la plaque 71 de fixation vienne buter contre la surface définie par l'embouti. Ceci permet par exemple de réduire l'encombrement du châssis 1. Par ailleurs, l'absorbeur 70 de chocs est avantageusement disposé contre la jupe 40 arrière de manière à ce que le caisson 73 d'amortissement soit en regard d'une ouverture de la jupe 40 arrière, et à ce que les ouvertures 72 de la plaque 71 de fixation viennent également en regard des ouvertures 45 servant à l'insertion de moyens de fixation. Sur les figures 1 à 5 et 7 à 8, un renfort 80 suivant un premier mode de réalisation, comprenant une partie 81 inférieure et une partie 82 supérieure, est représenté. En se référant aux figures 3 et 8, on voit que le renfort 80 possède une forme générale polygonale, et plus précisément en forme de carré, s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à un plan YZ. L'épaisseur du renfort 80, défini selon l'axe X, est sensiblement inférieur aux dimensions des côtés du renfort. Ce renfort 80 présente des portions 83 cylindriques s'étendant selon l'axe X, définissant des portions 83 en saillie par rapport aux côtés du renfort. Ces portions 83 en saillie avancent par rapport aux côtés du renfort selon les axes Y et Z. Bien entendu, ces portions 83 peuvent également avoir d'autres formes de section que la section circulaire, comme par exemple des sections polygonales. Selon le mode de réalisation montré sur la figure 8, ces portions 83 cylindriques sont au nombre de trois. Deux portions 83 sont situées sur deux coins de la partie inférieure 81 du renfort et une portion 83 se situe sur un coin de la partie 82 supérieure du renfort, plus précisément le coin le plus proche de la carrosserie du véhicule. Bien entendu, il est envisageable d'agencer le renfort 80 de manière à ce que le portion 83 cylindrique située sur la partie 82 supérieure du renfort 80, soit disposée sur le coin en direction de l'autre renfort. La figure 3 montre les portions 83 comprenant des orifices 84 s'étendant suivant l'axe X. Ces orifices 84 sont destinés à être traversés par des moyens de fixation. Le renfort 80 comprend une portion 85 centrale en forme générale d'étoile à huit branches 86 prenant pour origine un point 0, définissant le centre de la portion 85 centrale : - Quatre branches 86 de l'étoile s'étendent depuis le point 0 jusqu'aux quatre coins respectifs du renfort 80; - et les quatre autres branches 86 s'étendent depuis le point 0 jusqu'aux quatre milieux respectifs des côtés 10 du renfort 80. Les branches 86 de l'étoile définissent des parois 87 s'étendant à l'intérieur du renfort. Par exemple, les branches 86 de l'étoile possèdent une épaisseur sensiblement égale à l'épaisseur des côtés suivant l'axe 15 X. Par ailleurs, d'autres parois 88 transversales peuvent également s'étendre à l'intérieur du renfort 80. Pour exemple, sur la figure 8, sont représentées trois parois 88 s'étendant sensiblement transversalement entre 20 des côtés opposés du renfort : - deux parois 88 verticales s'étendent sensiblement suivant le plan XZ, lesdites deux parois s'étendant sensiblement parallèlement à leurs côtés adjacents respectifs ; 25 une paroi 88 horizontale s'étend sensiblement suivant le plan XY, ladite paroi 88 s'étendant sensiblement parallèlement au côté définissant la partie 81 inférieure du renfort. Comme illustré sur la figure 8, le renfort 80 30 comprend des moyens de fixation, notamment deux pattes 89 s'étendant depuis la partie 81 inférieure du renfort, définissant des pattes 89 en saillie vers l'extérieur du renfort, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe Z. Ces pattes 89 de fixation, au nombre de deux suivant le mode de réalisation présenté en figure 8, sont destinées à s'engager dans des ouvertures (non représentées) prévues à cet effet sur la partie 51 inférieure de la doublure 50 de jupe. Ainsi prévu, les pattes 89 permettent de mettre en position le renfort 80 sur le présent châssis 1. Plus précisément, le renfort 80 est positionné en préparation sur la doublure 50 de jupe. Le renfort 80 et la doublure 50 de jupe sont fixés ensemble par au moins une patte 89 s'engageant dans au moins une ouverture (non représentée), ladite patte 89 et ladite ouverture (non représentée) coopérant de manière à mettre le renfort 80 en regard de la doublure 50 de jupe, ledit renfort 80 étant en contact avec la jupe 40. Suivant le mode de réalisation du renfort 80 présenté sur la figure 8, le renfort 80 équipé de deux pattes 89 est positionné en préparation sur la doublure 50 de jupe au moyen des deux pattes 89 s'engageant dans les deux ouvertures (non représentées) situées sur la partie 51 inférieure de la doublure 50 de jupe, et est maintenu en position grâce au contact de la jupe 40. Le renfort 80, ainsi monté, s'étend dans le corps 31 creux défini dans l'ensemble 30 de jupe arrière, étant entendu que l'opération d'assemblage de la jupe 40 arrière avec la doublure 50 de jupe arrière est consécutive à la mise en position du renfort 80 sur la doublure 50 de jupe. L'intégration du renfort 80 dans le corps 31 creux dans l'ensemble 30 de jupe arrière permet d'opérer une liaison entre les absorbeurs 70 de chocs et le longeron 10 arrière. Cette intégration présente alors tout son intérêt pour des corps 31 creux présentant une distance entre la jupe 40 arrière et la doublure 50 de jupe arrière suivant l'axe X inférieure à 80 mm. Une telle intégration permet notamment d'améliorer la fréquence de torsion du véhicule, en utilisant la géométrie du corps 31 creux apte à conférer des propriétés de résistance à la torsion, mais aussi de mieux transmettre les efforts lors d'un choc survenant à l'arrière du véhicule. Ce renfort 80 comprenant des orifices 84, permet de positionner les moyens de fixation qui serviront à la fixation de la traverse 20 extrême arrière. Ainsi, des moyens de fixation se logent dans au moins un orifice 84 défini dans le renfort 80 et montent solidairement le renfort 80 à la traverse 20 extrême arrière. Plus précisément, des moyens de fixation sont logés dans les trous 84 de passage du renfort et traversent les ouvertures 45 de la jupe 40 arrière, pour déboucher finalement dans les ouvertures 72 de la plaque 71 de fixation de l'absorbeur 70 de chocs. Ainsi agencés, les moyens de fixation permettent de 20 lier solidairement le renfort 80, la jupe 40 arrière et l'absorbeur 70 de chocs. Avantageusement, le renfort 80 sera réalisé en matière composite de manière à optimiser le coût, le poids, et les propriétés du renfort. On peut ainsi 25 positionner les nervures en fonction du besoin pour améliorer la résistance aux chocs, et ne pas exciter les modes vibratoires. Suivant un autre mode de réalisation de l'invention représenté sur la partie 2 gauche du châssis 1 de la 30 figure 1, et sur la figure 9, un renfort 90 comprend une partie 91 saillante projetée vers l'arrière du châssis 1, formant anneau de remorquage, située sensiblement au centre du renfort, et traversant la traverse 20 extrême arrière de manière débouchante. Ce renfort 90 présente une forme générale sensiblement identique à celle du renfort 80 conforme au mode de réalisation représenté en figure 8. Ce mode de réalisation permet d'ajouter une fonction supplémentaire de remorquage au renfort. En effet, la douille de remorquage habituellement intégré dans le longeron 10 arrière, est, avec la présente invention, avantageusement intégré au renfort. Ainsi, il est inutile d'agencer un renfort à l'intérieur du longeron 10 arrière. Bien entendu, ce mode de réalisation nécessite des aménagements structurels tels que la présence d'un passage dans la traverse 20 extrême arrière de manière à ce que l'anneau 91 de remorquage puisse s'étendre vers l'arrière du véhicule. Suivant un autre mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 11, un renfort 100 comprend : - une première partie 101, définissant une plaque comprenant au moins une ouverture 102 dans lequel est logé au moins un moyen de fixation, ladite plaque étant liée solidairement à la jupe 40 arrière et à l'absorbeur 70 de chocs ; - une seconde partie 103, comprenant une portion centrale 104 liée solidairement à la première partie 101, et au moins deux pattes 105 liées solidairement à la doublure 50 de jupe arrière. Le renfort 100 présente deux parties 101,103, afin de pouvoir obtenir une forme permettant la soudabilité du renfort sur la jupe 40 et la doublure 50 de jupe, ledit renfort 100 s'étendant dans le corps 31 creux défini dans l'ensemble 30 de jupe arrière. Par exemple, la première partie 101 définissant une plaque comprend des ouvertures 102 destinées à loger des moyens de fixation liant solidairement la plaque 101, la jupe 40 arrière et l'absorbeur 70 de chocs, notamment par des moyens de fixation classiques tels que de la visserie. Les ouvertures 102 de la plaque viennent en regard des ouvertures 45 définies sur la jupe 40 arrière. La seconde partie 103 est liée solidairement à la doublure 50 de jupe via les pattes 105. Classiquement, les moyens de fixation consistent en des points de soudure s'étendant entre les pattes 105 du renfort 100 et la doublure 50 de jupe. Afin de solidariser les première et seconde parties 101,103, il est prévu de solidariser la portion 104 centrale de la seconde partie 103 du renfort 100 à la plaque 71 de fixation de la première partie 101, préférentiellement en le centre de la plaque 71 de fixation. Ces moyens de fixation peuvent par exemple consister en des points de soudure. Suivant un autre mode de réalisation représenté sur la figure 12, un renfort 110 possède une forme générale de U, définissant trois côtés 111. Deux côtés 111 s'étendent sensiblement suivant l'axe Z, et un côté 111 s'étendant suivant l'axe Y, une fois le renfort 100 intégré au châssis 1. Chaque côté 111 comprend une fente 112 s'étendant longitudinalement, et scindant chaque côté en deux portions, une portion 113 intérieure et une portion 114 extérieure. La portion 113 intérieure est sensiblement symétrique à la portion 114 extérieure, par rapport au plan médian passant par la fente 112. Le renfort 110 présente des portions 115 cylindriques s'étendant sensiblement suivant l'axe X. Sur le mode de réalisation présenté à la figure 12, il y a trois portions 115 cylindriques. Ces portions 115 cylindriques définissent des trous 116 de passage destinés à être traversés par des moyens de fixation. Ce renfort 110 formant entretoise s'intègre également dans le corps 31 creux défini dans l'ensemble 30 de jupe arrière. Lors de l'assemblage des différentes pièces du châssis 1 conforme à l'invention, le renfort 110 est tout d'abord positionné sur la doublure 50 de jupe, puis est ensuite maintenu en position grâce au contact de la jupe 40. Ce renfort 110 est apte à positionner les vis servant à la fixation de la traverse 20 extrême arrière. Classiquement, le renfort 110 est solidarisé à la doublure 50 de jupe par des points de soudure, préférentiellement un ou deux, s'étendant entre le renfort 110 et la doublure 50 de jupe. Suivant un mode de réalisation de l'invention, le renfort 80, 90, 100, 110, est avantageusement réalisé dans un matériau composite. L'utilisation d'une matière composite permet notamment d'optimiser le coût, le poids et les prestations du renfort. Un tel matériau améliore la tenue au choc, et possède de meilleures caractéristiques vibratoires. Suivant un mode de réalisation de l'invention, tout véhicule automobile peut comprendre un châssis 1 comprenant un renfort 80, 90, 100, 110. 5 10 15 20 30 | Un châssis de véhicule qui comprend : - deux longerons arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la longueur du véhicule, jusque vers l'arrière du châssis ; - au moins une traverse extrême arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la largeur du véhicule, entre les longerons arrière auxquels ladite traverse extrême arrière est liée ; - un ensemble jupe arrière comprenant une jupe arrière et une doublure de jupe arrière, définissant un corps creux, ladite doublure de jupe étant adaptée à se positionner sur l'un au moins des longerons arrière ; - un ensemble de renfort comprenant un renfort définissant une entretoise, fixé à un absorbeur de chocs disposé au voisinage de la traverse extrême arrière et de la jupe arrière ; Le renfort, définissant une entretoise, est dans le corps creux défini dans l'ensemble jupe arrière. | 1. Châssis (1) de véhicule comprenant : deux longerons (10) arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la longueur du châssis, jusque vers l'arrière de ce châssis (1), au moins une traverse (20) extrême arrière s'étendant sensiblement dans la direction de la largeur du châssis, entre les longerons (10) arrière auxquels ladite traverse (20) extrême arrière est liée, un ensemble (30) jupe arrière comprenant une jupe (40) arrière et une doublure (50) de jupe arrière, définissant un corps creux (31), ladite doublure (50) de jupe étant liée solidairement à l'un au moins des longerons (10) arrière, un ensemble (60) de renfort comprenant un renfort (80, 90, 100, 110) qui définit une entretoise, et est fixé à un absorbeur 70 de chocs disposé au voisinage de la traverse (20) extrême arrière et de la jupe (40) arrière, caractérisé en ce que le renfort (80,90,100,110) s'étend dans le corps (31) creux défini dans l'ensemble (30) jupe arrière. 2. Châssis (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'absorbeur (70) de chocs est situé entre la traverse (20) extrême arrière et la jupe (40) arrière. 3. Châssis (1) selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que des moyens de fixation se logent dans au moins un orifice (84) défini dans le renfort (80,90,100,110) et montentsolidairement le renfort (80,90,100,110), la jupe (40) arrière et l' absorbeur (70) de chocs. 4. Châssis (1) selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le renfort (80) et la doublure (50) de jupe sont fixés ensemble par au moins une patte (89) s'engageant dans au moins une ouverture, ladite patte (89) et ladite ouverture coopérant de manière à mettre le renfort (80) en regard de la doublure (50) de jupe, ledit renfort (80) étant en contact avec la jupe ( 4 0) . 5. Châssis (1) selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le renfort (90) comprend une partie (91) saillante projetée vers l'arrière du châssis (1), située sensiblement au centre du renfort (90), et traversant la traverse (20) extrême arrière de manière débouchante. 6. Châssis(1) selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le renfort (100) comprend : une première partie (101), définissant une plaque (101) comprenant au moins une ouverture (102) dans lequel est logé au moins un moyen de fixation, ladite plaque (101) étant liée solidairement à la jupe (40) arrière ; et une seconde partie (103), comprenant une portion (104) centrale liée solidairement à la première partie (101), et au moins deux pattes (105) liées solidairement à la doublure (50) de jupe arrière. 5 7. Châssis selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le renfort (80,90,100,110) est réalisé dans un matériau composite 8. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend le châssis tel que défini dans l'une au moins des précédentes. | B | B62 | B62D | B62D 21 | B62D 21/02,B62D 21/15 |
FR2983598 | A1 | PROCEDE DE SURVEILLANCE AUTOMATIQUE D'OPERATIONS AERIENNES NECESSITANT UNE GARANTIE DE PERFORMANCE DE NAVIGATION ET DE GUIDAGE. | 20,130,607 | La présente invention concerne un procédé de surveillance automatique d'un ensemble de gestion de vol d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, mettant en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage, ainsi qu'un tel ensemble de gestion de vol. Bien que non exclusivement, la présente invention s'applique plus particulièrement à des opérations à performances de navigation requises avec autorisation requise, de type RNP AR (« Required Navigation Performance with Authorization Required » en anglais). Ces opérations RNP AR sont basées sur une navigation de surface de type RNAV (« aRea NAVigation » en anglais) et sur des opérations à performances de navigation requises de type RNP (« Required Navigation Performance » en anglais). Elles présentent la particularité de nécessiter une autorisation spéciale pour pouvoir être opérées ou volées par un aéronef. La navigation de surface de type RNAV permet à un aéronef de voler de point de route (« waypoint » en anglais) en point de route, et non plus de stations sol (de moyens de radionavigation de type NAVAID) en stations sol. On sait que le concept RNP correspond à une navigation de surface, pour laquelle sont ajoutés (à bord de l'aéronef) des moyens de surveillance et d'alerte qui permettent d'assurer que l'aéronef reste dans un couloir, dit RNP, autour d'une trajectoire de référence et qui autorisent la prise en compte de trajectoires courbes. A l'extérieur de ce couloir se trouve potentiellement du relief ou d'autres aéronefs. La performance requise pour un type d'opération RNP est définie par une valeur RNP qui représente la demi-largeur (en milles nautiques : NM) du couloir autour de la trajectoire de référence, dans lequel l'aéronef doit rester 95% du temps au cours de l'opération. Un second couloir (autour de la trajectoire de référence) de demi-largeur deux fois la valeur RNP est également défini. La probabilité que l'aéronef sorte de ce second couloir doit être inférieure à 10-7 par heure de vol. Le concept d'opérations RNP AR est plus contraignant encore. Les procédures RNP AR sont, en effet caractérisées par : - des valeurs RNP : - qui sont inférieures ou égales à 0,3NM en approche, et qui peuvent descendre jusqu'à 0,1NM ; et - qui sont strictement inférieures à 1NM au départ et lors d'une remise des gaz, et qui peuvent également descendre jusqu'à 0,1NM ; - un segment d'approche finale qui peut être courbe ; et - des obstacles (montagnes, trafic,...) qui peuvent être situés à deux fois la valeur RNP par rapport à la trajectoire de référence, alors que pour les opérations RNP usuelles, une marge supplémentaire par rapport aux obstacles est prévue. Les autorités aériennes ont défini un niveau de sécurité visé TLS (« Target Level of Safety » en anglais) de 10-7 par opération, quel que soit le type. Dans le cas des opérations RNP AR, comme les valeurs RNP peuvent descendre jusqu'à 0,1NM et les obstacles peuvent être situés à deux fois la valeur RNP de la trajectoire de référence, cet objectif se traduit par une probabilité que l'aéronef sorte du couloir de demi-largeur D=2.RNP qui ne doit pas excéder 10-' parprocédure. Les équipements embarqués à bord des aéronefs (système de gestion de vol, centrale inertielle, moyens d'actualisation de données GPS et moyens de guidage du pilote automatique), ainsi que l'architecture usuelle, ne permettent pas d'atteindre le niveau de sécurité visé, si on ne prévoit pas des moyens opérationnels de mitigation, notamment pour la détection et la gestion des pannes éventuelles. C'est pourquoi une autorisation spéciale est requise pour ce type d'opération, afin d'assurer que les procédures opérationnelles et l'entraînement des pilotes permettent d'atteindre le niveau de sécurité visé. De plus, comme l'équipage doit prendre en charge certaines pannes, les aéronefs ne sont aujourd'hui pas capables de garantir une valeur RNP de 0,1NM sous panne, car l'équipage n'est pas en mesure de tenir les exigences de performance en pilotage manuel. Sur les aéronefs actuels, la surveillance des opérations RNP AR est réalisée par le biais de deux fonctions usuelles, à savoir : - une première fonction qui surveille la précision et l'intégrité du calcul de position ; et - une deuxième fonction qui permet à l'équipage de surveiller le guidage de l'aéronef. Comme indiqué précédemment, les aéronefs actuels ne sont pas capables de garantir une valeur RNP de 0,1NM sous panne et l'équipage doit être entraîné spécialement pour voler les procédures RNP AR. L'équipage doit, en effet, être capable de détecter et traiter, de façon adéquate, les pannes qui sont susceptibles de compromettre l'opération en cours. L'objectif pour les aéronefs futurs est d'avoir la capacité de voler les procédures RNP AR avec des valeurs RNP jusqu'à 0,1NM, et ceci sans restriction (en situation normale et en cas de panne) en départ, approche et remise de gaz. Pour cela, l'équipage ne doit plus être considéré comme le principal moyen de détection et de traitement des pannes. Par ailleurs, un aéronef est généralement pourvu d'un ensemble de gestion de vol, qui est responsable de la gestion du plan de vol, du calcul de la trajectoire et des déviations/ordres de guidage et qui fonctionne nominalement avec deux systèmes de gestion de vol frontaux (côté pilote et côté copilote) de type FMS (« Flight Management System » en anglais), qui permettent à l'équipage de gérer son vol. Une telle architecture usuelle d'un ensemble de gestion de vol n'est pas compatible avec la conduite d'opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. On notera qu'un tel ensemble de gestion de vol peut, dans une architecture usuelle, comporter un troisième système de gestion de vol. Mais, ce troisième système est un système de secours qui est uniquement prévu pour compenser une perte franche d'un des deux systèmes frontaux opérationnels. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients précités. Elle concerne un procédé de surveillance automatique d'un ensemble de gestion de vol d'un aéronef mettant en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. La présente invention s'applique à un ensemble de gestion de vol comprenant un premier système de gestion de vol et un deuxième système de gestion de vol, qui sont indépendants, qui permettent aux pilotes de gérer le plan de vol de l'aéronef et qui génèrent des déviations et des ordres de guidage, ainsi qu'un troisième système de gestion de vol. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé de surveillance automatique dudit ensemble de gestion de vol, est remarquable en ce que : a) on compare, entre elles, des données de trajectoire (soit au moins une partie du plan de vol, soit directement la trajectoire de vol, en fonction du mode de réalisation considéré) qui sont générées, respectivement, par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol, pour vérifier leur cohérence ; b) lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol transmettent leurs données de trajectoire audit troisième système de gestion de vol ; c) ledit troisième système de gestion de vol reçoit une position courante de l'aéronef, calcule des déviations entre cette position courante de l'aéronef et une trajectoire de vol dépendant desdites données de trajectoire reçues, qu'il prend en compte uniquement si elles sont identiques, et calcule, en fonctions de ces déviations, des ordres de guidage d'asservissement sur cette trajectoire de vol ; et d) on prévoit des moyens de surveillance qui comparent, entre eux, les déviations et les ordres de guidage reçus desdits premier, deuxième et troisième systèmes de gestion de vol de manière à pouvoir en déduire une incohérence. Lors de la détection d'une telle incohérence provenant d'une panne, les moyens de surveillance sont en mesure d'identifier (parmi lesdits premier, deuxième et troisième systèmes de gestion de vol) le système responsable de la panne et de ne plus le prendre en compte au moins tant que l'opération RNP AR en cours continue à être mise en oeuvre. Ainsi, grâce à l'invention, on obtient une architecture de type triplex qui est appliquée aux sous-fonctions de l'ensemble de gestion de vol participant à la chaîne de guidage : gestion du plan de vol, calcul de la trajectoire et calcul des déviations/ordres de guidage pour suivre la trajectoire. Cette architecture triplex permet de répondre aux exigences relatives à des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage, comme précisé ci-dessous. En particulier : - ledit troisième système de gestion de vol est formé de manière pouvoir calculer des déviations et des ordres de guidage et, éventuellement, gérer un plan de vol et déterminer une trajectoire de vol. En conséquence, les trois systèmes de gestion de vol sont opérationnels durant le vol et sont capables de fournir toutes les données nécessaires au guidage et à la navigation de l'aéronef, au moins lorsque celui-ci vole une opération de type « RNP AR » ; et - des moyens de surveillance et de comparaison, précisés ci-dessous, sont mis en place entre les trois systèmes de gestion de vol. En conséquence, chacun d'eux fournit de manière indépendante toutes les informations utiles à la chaîne de guidage de l'aéronef. Dans un mode de réalisation préféré, la présente invention est appliquée à un ensemble de gestion de vol usuel comprenant uniquement deux systèmes de gestion de vol qui permettent aux pilotes de gérer le plan de vol de l'aéronef, le troisième système de gestion de vol étant un système de secours dépourvu notamment de moyens de dialogue avec un pilote. Dans ce mode de réalisation préféré, pour permettre la mise en oeuvre de l'invention, on adapte ledit troisième système, en particulier en lui ajoutant des moyens permettant de mettre en oeuvre ladite étape c) précitée. On obtient ainsi une architecture triplex de type asymétrique, les trois systèmes n'étant pas identiques. Cette architecture triplex asymétrique permet une robustesse à toute panne simple, et devient ainsi compatible avec la conduite d'opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. Ledit troisième système de gestion de vol peut également être un système supplémentaire qui est spécialement prévu pour la mise en oeuvre de la présente invention. La présente invention est appliquée de préférence à la surveillance du guidage latéral (plan horizontal) de l'aéronef, mais elle peut également être appliquée à la surveillance du guidage vertical (plan vertical). Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, lesdites données de trajectoire correspondent à au moins une partie du plan de vol de l'aéronef. Dans ce cas, ledit troisième système de gestion de vol détermine, à partir de cette partie de plan de vol reçue et d'informations issues d'une base de données intégrée, ladite trajectoire de vol. Il doit dans ce cas être en mesure de réaliser les opérations suivantes : - lire une base de données de navigation et en extraire les données utiles ; - séquencer un plan de vol ; - déterminer une trajectoire volable par l'aéronef (calcul des transitions entre les segments) ; - acquérir la position courante de l'aéronef ; et - calculer les ordres de guidage et les déviations (de préférence latérales) par rapport à cette trajectoire. Dans un mode de réalisation simplifié, il est également envisageable que lesdites données de trajectoire correspondent directement à la trajectoire de vol de l'aéronef, de sorte que le troisième système de gestion de vol n'a pas à réaliser les trois premières opérations précédentes. Par ailleurs, avantageusement : - à l'étape b), la transmission d'au moins une partie desdites données de trajectoire est protégée par un contrôle de redondance cyclique, de type CRC (« Cyclic Redundancy Check » en anglais) ; et/ou - à l'étape c), ledit troisième système de gestion de vol vérifie la cohérence de données reçues par rapport à des données enregistrées, de préférence celles qui n'ont pas été transmises de façon protégée ; et/ou - on réalise une mise à jour de données de plan de vol dans le troisième système de gestion de vol par l'intermédiaire d'au moins l'un desdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol. En outre, avantageusement, si les données de trajectoire comparées à l'étape a) sont différentes (non identiques), les moyens de surveillance détectent une incohérence entre les données générées par lesdits premier et 10 deuxième systèmes de gestion de vol. Dans le cadre de la présente invention, la surveillance conforme à l'invention peut être active en permanence. Toutefois, cette surveillance peut également se trouver dans un état inactif et être activée si nécessaire. Dans ce cas, l'activation des opérations réalisées aux étapes a) à d) peut être mise 15 en oeuvre : - de façon automatique, lorsque des critères particuliers sont remplis, relatifs par exemple à la configuration de l'aéronef et aux valeurs courantes de paramètres de vol ; et/ou - de façon manuelle par un opérateur, à l'aide d'une interface 20 homme/machine. La surveillance automatique conforme à l'invention est particulièrement adaptée au contexte RNP, mais peut être étendue à tout vol qui nécessite un niveau élevé d'intégrité, de robustesse aux pannes et de surveillance, pour le suivi d'un plan de vol. 25 La présente invention concerne également un ensemble de gestion de vol d'un aéronef mettant en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage et comprenant un premier système de gestion de vol et un deuxième système de gestion de vol, qui sont indépendants, qui gèrent un plan de vol de l'aéronef et génèrent des 30 déviations et des ordres de guidage, ainsi qu'un troisième système de gestion de vol. Selon l'invention, ledit ensemble de gestion de vol est remarquable en ce que : - il comporte de plus des moyens pour comparer, entre elles, des données de trajectoire générées respectivement par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol, ces données de trajectoire étant transmises par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol audit troisième système de gestion de vol ; - ledit troisième système de gestion de vol comprend au moins des moyens pour recevoir une position courante de l'aéronef, des moyens pour calculer des déviations entre cette position courante de l'aéronef et une trajectoire de vol dépendant desdites données de trajectoire reçues, qui sont prises en compte uniquement si elles sont identiques, et des moyens pour calculer, en fonctions de ces déviations, des ordres de guidage d'asservissement sur cette trajectoire de vol ; et - ledit ensemble de gestion de vol comporte de plus des moyens de surveillance pour comparer, entre eux, les déviations et les ordres de guidage reçus respectivement desdits premier, deuxième et troisième systèmes de gestion de vol de manière à pouvoir en déduire une incohérence. On obtient ainsi une architecture triplex, de préférence type asymétrique. Dans un mode de réalisation préféré, ledit troisième système de gestion de vol comprend, de plus : - des moyens pour lire une base de données de navigation et en extraire des données ; 25 - des moyens pour séquencer un plan de vol ; et - des moyens pour déterminer une trajectoire volable par l'aéronef. La présente invention concerne également un aéronef, en particulier un avion de transport, qui est muni d'un ensemble de gestion de vol, tel que précité. 30 L'unique figure du dessin annexé fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Cette figure unique est le schéma synoptique d'un ensemble de gestion de vol conforme à l'invention. L'ensemble 1 conforme à l'invention et représenté, de façon schématique, sur la figure est un ensemble de gestion de vol d'un aéronef (non représenté), en particulier d'un avion de transport, qui est susceptible de mettre en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. Ledit ensemble de gestion de vol 1 qui est responsable, de façon usuelle, notamment de la gestion du plan de vol et du calcul de trajectoire et de déviations et d'ordres de guidage, comporte, une unité 10. Cette unité 10 10 comprend notamment : - un premier système de gestion de vol 2 usuel qui permet au pilote de l'aéronef de gérer le plan de vol dudit aéronef et qui calcule, en particulier, des déviations et des ordres de guidage ; et - un deuxième système de gestion de vol 3 usuel qui permet au copilote de 15 l'aéronef de gérer le plan de vol dudit aéronef et qui calcule, en particulier, des déviations et des ordres de guidage. Ces deux systèmes de gestion de vol 2 et 3, dits « frontaux », sont de type FMS (« Flight Management System » en anglais). Dans un mode de réalisation préféré, la présente invention est 20 appliquée à un ensemble de gestion de vol 1 usuel qui comprend, de plus, dans l'unité 10, un troisième système de gestion de vol 4 qui est un système de secours dépourvu notamment de moyens de dialogue avec l'équipage. Ce système 4 n'est donc pas accessible par l'équipage qui ne peut donc interagir avec lui. Ainsi, un tel système 4 ne peut pas avoir accès au plan de vol via 25 une entrée manuelle de l'équipage, et il sert uniquement à remplacer l'un des deux systèmes 2 et 3 opérationnels en cas de perte franche de l'un de ces systèmes 2 et 3. De façon usuelle, ledit ensemble de gestion de vol 1 comporte également, les moyens suivants, non représentés spécifiquement : - un ensemble de sources d'informations, qui fournit notamment, de façon usuelle, le plan de vol de l'aéronef, ainsi que les valeurs courantes de paramètres relatifs au vol de l'aéronef et à son environnement ; - au moins une base de données qui contient des données de navigation et des informations relatives à une procédure RNP ; et - une interface homme/machine. Selon l'invention, ledit ensemble de gestion de vol 1 est tel que : - l'unité 10 comporte, de plus, des moyens 5 pour comparer, entre elles, des données de trajectoire générées respectivement par lesdits systèmes de gestion de vol 2 et 3 et reçus respectivement par des liaisons 6 et 7. Ces moyens 5 peuvent, par exemple, être intégrés dans l'un desdits systèmes de gestion de vol 2 et 3. Lesdits systèmes de gestion de vol 2 et 3 transmettent ces données de trajectoire par l'intermédiaire respectivement de liaisons 8 et 9 audit système de gestion de vol 4 ; - ledit système de gestion de vol 4 comprend au moins : - des moyens 11 pour acquérir une position courante de l'aéronef ; et - des moyens 12 pour calculer des déviations entre cette position courante de l'aéronef et une trajectoire de vol dépendant desdites données de trajectoire reçues, qui sont prises en compte uniquement si elles sont identiques, comme précisé ci-dessous, et pour calculer, en fonctions de ces déviations, des ordres de guidage d'asservissement sur cette trajectoire de vol ; et - ledit ensemble de gestion de vol 1 comporte, de plus, un système de surveillance 14 qui comprend des moyens de surveillance 15 pour comparer, entre eux, les déviations et les ordres de guidage reçus, respectivement, desdits systèmes de gestion de vol 2, 3, et 4 de manière à pouvoir en déduire une incohérence. Lors de la détection d'une telle incohérence qui provient d'une panne, les moyens de surveillance 15 sont en mesure d'identifier, parmi lesdits systèmes de gestion de vol 2, 3, et 4, le système qui est responsable de la panne et de ne plus le prendre en compte au moins tant que l'opération RNP AR en cours continue à être mise en oeuvre. Ainsi, ledit ensemble de gestion de vol 1 conforme à l'invention, présente une architecture de type triplex qui est appliquée aux sous-fonctions de cet ensemble participant à la chaîne de guidage : gestion du plan de vol, calcul de la trajectoire et calcul des déviations/ordres de guidage pour suivre la trajectoire, comme précisé ci-dessous. Cette architecture triplex permet de répondre aux exigences relatives à des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. En particulier : - ledit système de gestion de vol 4 est formé de manière pouvoir calculer des déviations et des ordres de guidage et, éventuellement, gérer un plan de vol et déterminer une trajectoire de vol. En conséquence, les trois systèmes de gestion de vol 2, 3 et 4 sont opérationnels durant le vol et sont capables de fournir toutes les données nécessaires au guidage et à la navigation de l'aéronef, au moins lorsque celui-ci vole une opération de type « RNP AR » ; et - un système 14 de surveillance et de comparaison est mis en place entre les trois systèmes de gestion de vol 2, 3 et 4. De préférence, les moyens 15 de ce système 14 sont intégrés dans un calculateur de commandes de vol 16 qui est relié par l'intermédiaire de liaisons 17, 18 et 19 respectivement auxdits systèmes 2, 3 et 4. En conséquence, chacun d'eux fournit de manière indépendante toutes les informations utiles à la chaîne de guidage de l'aéronef. Dans le mode de réalisation préféré précité, se basant sur un ensemble 1 usuel (avec un système 4 de secours), il est impossible de mettre en place une architecture dite « symétrique », dans laquelle trois systèmes identiques effectuent tous les mêmes opérations en même temps. Aussi, dans ce mode de réalisation préféré, on adapte ledit système 4, comme précisé ci- dessous, pour qu'il puisse réaliser les opérations nécessaires à la mise en oeuvre de la présente invention. Il est à noter que la spécificité de ce troisième système 4 procure un gain de fiabilité en cas de panne de logiciel affectant les deux systèmes frontaux 2 et 3 simultanément. En effet, le code du système 4 étant différent, on diminue la probabilité qu'il soit lui également affecté par une telle panne. On obtient ainsi une architecture triplex de type asymétrique, les trois systèmes 2, 3 et 4 n'étant pas identiques. Cette architecture triplex asymétrique permet une robustesse à toute panne simple et devient ainsi compatible avec la conduite d'opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage. Lors de la conduite d'opérations « RNP AR », des surveillances de la chaîne de navigation et de guidage sont mises en place (via le système de surveillance 14) afin de détecter toute panne pouvant entraîner une sortie du corridor dans lequel l'aéronef doit être maintenu. Ce maintien nécessite une surveillance du guidage latéral (dans un plan horizontal) de l'aéronef. En conséquence, dès le début de l'opération « RNP AR », le système 4 doit être capable de calculer de manière autonome la trajectoire de l'aéronef et les déviations et ordres latéraux de guidage associés. Tant que l'opération « RNP AR » est en cours, le système 4 assure continuellement l'envoi de ces paramètres au calculateur de commandes de vol 16 pour permettre à ce dernier d'effectuer la surveillance et de détecter une éventuelle panne, via les moyens 15. Il est à noter que toutes les fonctions d'un système FMS ne sont pas activées dans le mode de secours du système 4. Ainsi, notamment, ledit système 4 : - ne peut pas être directement mis à jour par l'équipage via une interface homme/machine usuelle ; - ne calcule pas de prédictions le long de la trajectoire ; et - ne calcule ni un profil vertical, ni les ordres et déviations associés. On notera que, dans le cadre de la présente invention, ledit système 30 de gestion de vol 4 peut également être un nouveau système qui est spécialement dédié à la mise en oeuvre de la présente invention. Dans l'architecture représentée sur la figure unique : - chaque système 2, 3 et 4 récupère, via une liaison 21, 22, 23, la position courante de l'aéronef, consolidée par une centrale de référence inertielle 24 intégrant les fonctions de la centrale anémobarométrique, de type ADIRS (« Air Data and Inertial Reference System » en anglais), afin de pouvoir séquencer son plan de vol en fonction de la position courante de l'aéronef ; - chaque système 2, 3 et 4 calcule les déviations et les ordres de guidage et les envoie : - via une liaison 25 (reliée aux liaisons 17, 18 et 19) au calculateur de commandes de vol 16 (pour une surveillance automatique par l'intermédiaire des moyens 15) ; et - via une liaison 26 (également reliée aux liaisons 17, 18 et 19) à des moyens d'affichage 27, de type CDS (« Control Display System » en anglais), pour une surveillance visuelle effectuée par l'équipage ; - les systèmes 2 et 3 envoient les données de plan de vol au système 4, ces données étant protégées par un contrôle de redondance cyclique, de type CRC (« Cyclic Redundancy Check » en anglais) ; et - une fonction « FPLN + CRC » permet au système 4 : - d'avoir un plan de vol identique aux systèmes 2 et 3 ; - d'avoir toutes les données pour calculer des déviations et des ordres de guidage cohérents, ces informations étant envoyées aux moyens 16 et 27 ; et - d'éviter qu'une panne conduisant à une valeur erronée de plan de vol dans l'un des systèmes 2 et 3 ne soit propagée audit système 4. A la moindre panne, la présente invention garantit que celle-ci est détectée par le système de surveillance 14 (comprenant notamment les moyens 15, 5, 31, 32) et que le système 2, 3, 4 responsable est identifié et éliminé de la chaîne de navigation. Ainsi : - si les plans de vol des systèmes 2 et 3 sont différents (quelle que soit la raison) et que la différence affecte une portion « RNP AR », la liaison entre ces systèmes 2 et 3 est interrompue pour éviter la propagation de la panne ; - si les systèmes 2 et 3 envoient des données différentes au système 4, celui-ci le détecte par la fonction « FPLN + CRC », et il n'accepte pas ces données tant que la différence persiste ; et - comme les déviations et les ordres de guidage sont constamment envoyés 5 aux moyens 15 par les trois systèmes 2, 3 et 4, ceux-ci peuvent détecter une panne, et identifier et éliminer le système responsable. On peut également prévoir des moyens d'alerte destinés à émettre au moins une alerte (visuelle ou sonore) dans le poste de pilotage de l'aéronef en cas de détection d'une panne. 10 La présente invention est appliquée de préférence à la surveillance du guidage latéral (plan horizontal), mais il est envisageable qu'elle puisse également être appliquée à la surveillance du guidage vertical (plan vertical). Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, lesdites données de trajectoire correspondent à au moins une partie du plan de vol de l'aéronef. 15 Dans ce cas, ledit système 4 détermine, à partir de cette partie du plan de vol et d'informations issues d'une base de données intégrée, ladite trajectoire de vol. A cet effet, il comporte : - des moyens 28 pour lire une base de données de navigation et en extraire les données utiles ; 20 - des moyens 29 pour séquencer un plan de vol ; et - des moyens 30 pour déterminer une trajectoire volable par l'aéronef (calcul des transitions entre les segments). Dans un mode de réalisation simplifié, les données de trajectoire transmises par les systèmes 2 et 3 au système 4 correspondent directement à 25 la trajectoire de vol de l'aéronef, de sorte qu'il n'est pas nécessaire que le système 4 comprenne lesdits moyens 28, 29 et 30. Ce mode de réalisation simplifié permet, ainsi, de s'affranchir du besoin d'une base de données de navigation et de la capacité à gérer un plan de vol et à construire une trajectoire, ce qui peut permettre de déporter les fonctionnalités simples 30 (nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention) dans un autre système avionique pré-existant notamment pour obtenir un gain de masse. De préférence, la transmission d'au moins une partie des données de trajectoire, et notamment du plan de vol, est protégée par un contrôle de redondance cyclique, de type CRC (« Cyclic Redundancy Check » en anglais. Ainsi, le système 4 reçoit de l'un des systèmes 2 et 3 une partie du plan de vol et le code CRC correspondant, et de l'autre système le code CRC, il compare (à l'aide de moyens 31) les deux codes, et il refuse la mise à jour de son plan de vol en cas de différence entre ces deux codes. Ledit système 4 comporte, de plus, des moyens 32 pour vérifier la cohérence de données (reçues et non protégées par un contrôle de redondance cyclique) par rapport à des données enregistrées dans sa base de données de navigation. Ces moyens 32 peuvent être utilisés, non seulement pour comparer certaines valeurs codées en base de données avec le contenu reçu, mais également pour comparer une trajectoire reçue avec le contenu de la base de données (cela consiste à comparer un squelette de plan de vol et une trajectoire) pour permettre de valider la cohérence de la trajectoire finale calculée avec l'information initiale codée en base de données (par exemple pour s'affranchir d'erreurs de calcul de trajectoire). Dans le cadre de la présente invention, on met donc en place une série de logiques spécifiques au fonctionnement du système 4 pour lui permettre d'assurer ses fonctions : A/ définition/envoi par les systèmes frontaux 2 et 3 d'une sous-partie de plan de vol spécifique. La transmission du plan de vol complet vers le système 4 étant lourde et longue, on ne sélectionne qu'une partie à envoyer de manière régulière ; B/ sécurisation de l'envoi de plan de vol des systèmes frontaux 2 et 3 vers le système 4 par CRC partiel, et comparaison d'une partie des données avec la base de données de navigation du système 4. La comparaison du contenu du « sous-plan » de vol à envoyer par les systèmes frontaux 2 et 3 est réalisée avant l'envoi. Cette comparaison se fait par CRC, sauf pour les paramètres variant de manière continue avec des précisions très élevées (une très faible différence entre les systèmes frontaux 2 et 3 est susceptible d'apparaître et la vérification CRC ne passerait alors pas). Une sous-partie seulement du sous-plan de vol est donc protégée par CRC et comparée. La partie restante est transmise au système 4 telle quelle. Lors de la réception du sous-plan de vol, le système 4 réalise deux opérations. Il effectue d'abord (par les moyens 31) une vérification du contenu protégé par CRC. Puis, pour le contenu non protégé, il effectue (par les moyens 32) une vérification de la cohérence des informations de plan de vol par rapport à sa propre base de données ; C/ conditions spécifiques de mise à jour du plan de vol du système 4 par les systèmes frontaux 2 et 3. Comme seule une partie du plan de vol est envoyée au système 4, une mise à jour régulière doit être réalisée. En cas de perte de cohérence entre le contenu du plan de vol des systèmes frontaux 2 et 3 et celui du système 4, si la perte est due à une mise à jour du plan de vol par les pilotes, le système 4 détecte cette incohérence et considère son contenu comme obsolète tant qu'une nouvelle réception de la part des systèmes frontaux 2 et 3 n'a pas eu lieu. Les conditions de mise à jour du contenu du système 4 par les systèmes frontaux 2 et 3 peuvent être optimisées pour ne couvrir que les changements ou que les changements à court terme (proche de la position actuelle de l'aéronef) ; D/ conditions de reconfiguration du système 4 en système frontal 25 opérationnel. En cas de perte d'un système frontal, le système 4 peut, soit rester en configuration de système de secours, soit se reconfigurer en système frontal opérationnel. En cas de double perte simultanée des systèmes frontaux 2 et 3, le 30 système 4 le détecte et reste en configuration de secours, et prend alors en charge le guidage latéral de l'aéronef jusqu'à la fin de la procédure. Le système 4 n'ayant pas de fonction d'affichage de trajectoire, dans le cas où il guide l'aéronef, la trajectoire affichée provient des systèmes d'affichage qui ont mémorisé la dernière trajectoire reçue par les systèmes frontaux 2 et 3. Dans le cadre de la présente invention, la surveillance mise en place peut être active en permanence. Toutefois, cette surveillance peut également être initialement non active et être activée si nécessaire. Une telle activation peut être mise en oeuvre : - de façon automatique, dès que l'aéronef se trouve dans un environnement contraint et doit voler une opération « RNP AR ». Dans ce cas, toute l'architecture et les algorithmes de surveillance associés sont automatiquement activés. La désactivation de l'architecture se fait de manière automatique dès que l'aéronef sort de l'environnement contraint. Par conséquent, cette opération est transparente pour l'équipage qui n'est alerté qu'en cas de panne, afin qu'il puisse réagir conformément aux procédures opérationnelles ; et - de façon manuelle par un opérateur, notamment un pilote, à l'aide d'une interface homme/machine (non représentée spécifiquement), de préférence au moyen d'une page d'écran permettant à l'équipage d'interagir avec l'ensemble 1. Une désactivation de la surveillance peut être réalisée de manière similaire. L'architecture et les différentes fonctions de surveillance, décrites ci-dessus, permettent à l'aéronef de se conformer aux exigences de sécurité inhérentes aux opérations RNP AR, en étant en mesure de détecter et d'identifier automatiquement un système défaillant. L'architecture triplex asymétrique conforme à l'invention peut être appliquée à des opérations aériennes de type RNP, mais elle peut également être utilisée pour toute partie de vol qui nécessite un niveau élevé d'intégrité, de robustesse aux pannes et de surveillance, pour le suivi d'un plan de vol. Par exemple, elle peut être utilisée pour des opérations en environnement montagneux, pour lesquelles des procédures RNP n'auraient pas été créées. Cela est d'autant plus vrai que le système 4 n'est pas activé uniquement en contexte RNP AR, il est actif durant tout le vol même s'il n'est pas forcément utilisé et/ou surveillé par les moyens de surveilllance RNP | - Un ensemble de gestion de vol (1) d'un aéronef comporte des moyens de surveillance (15) qui comparent, entre eux, des déviations et des ordres de guidage reçus respectivement de trois systèmes de gestion de vol (2, 3, 4) de manière à pouvoir en déduire une incohérence. | 1. Procédé de surveillance automatique d'un ensemble de gestion de vol d'un aéronef mettant en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage, ledit ensemble (1) comprenant un premier système de gestion de vol (2) et un deuxième système de gestion de vol (3), qui sont indépendants, qui permettent aux pilotes de gérer un plan de vol de l'aéronef et qui génèrent des déviations et des ordres de guidage, ainsi qu'un troisième système de gestion de vol (4), caractérisé en ce que : a) on compare, entre elles, des données de trajectoire générées respectivement par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3) pour vérifier leur cohérence ; b) lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3) transmettent leurs données de trajectoire audit troisième système de gestion de vol (4) ; c) ledit troisième système de gestion de vol (4) reçoit une position courante de l'aéronef, calcule des déviations entre cette position courante de l'aéronef et une trajectoire de vol dépendant desdites données de trajectoire reçues desdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3), qu'il prend en compte uniquement si elles sont identiques, et calcule, en fonctions de ces déviations, des ordres de guidage d'asservissement sur cette trajectoire de vol ; et d) on prévoit des moyens de surveillance (15) qui comparent, entre eux, les déviations et les ordres de guidage reçus desdits premier, deuxième et troisième systèmes de gestion de vol (2, 3, 4) de manière à pouvoir en déduire une incohérence. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape b), la transmission d'au moins une partie 30 desdites données de trajectoire est protégée par un contrôle de redondance cyclique. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites données de trajectoire correspondent à la trajectoire de vol de l'aéronef. 4. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites données de trajectoire correspondent à au moins une partie du plan de vol de l'aéronef, et en ce que ledit troisième système de gestion de vol (4) détermine, à partir de cette partie de plan de vol et d'informations issues d'une base de données intégrée, ladite trajectoire de vol. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit troisième système de gestion de vol (4) est un système de secours dépourvu de moyens de dialogue avec un pilote, auquel on a ajouté des moyens permettant de mettre en oeuvre au moins ladite étape c). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape c), ledit troisième système de gestion de vol (4) vérifie la cohérence de données reçues par rapport à des données enregistrées. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, si les données de trajectoire comparées à l'étape a) sont différentes, les moyens de surveillance détectent une incohérence entre les données générées par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on réalise une mise à jour de données de plan de vol dans le troisième système de gestion de vol (4), par l'intermédiaire d'au moins l'un desdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3). 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'activation des opérations réalisées aux étapes a) à d) 30 est mise en oeuvre de façon automatique. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes,caractérisé en ce que l'activation des opérations réalisées aux étapes a) à d) est mise en oeuvre de façon manuelle par un opérateur, à l'aide d'une interface homme/machine. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, si les moyens de surveillance (15) détectent une incohérence à l'étape d), ils identifient le système responsable de sorte que ses données ne sont plus prises en compte. 12. Ensemble de gestion de vol d'un aéronef, permettant de mettre en oeuvre des opérations aériennes nécessitant une garantie de performance de navigation et de guidage et comportant un premier système de gestion de vol (2) et un deuxième système de gestion de vol (3), qui sont indépendants, qui permettent aux pilotes de gérer un plan de vol de l'aéronef et qui génèrent des déviations et des ordres de guidage, ainsi qu'un troisième système de gestion de vol (4), caractérisé en ce que : - ledit ensemble de gestion de vol (1) comporte de plus des moyens (5) pour comparer, entre elles, des données de trajectoire générées respectivement par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3), ces données de trajectoire étant transmises par lesdits premier et deuxième systèmes de gestion de vol (2, 3) audit troisième système de gestion de vol (4) - - ledit troisième système de gestion de vol (4) comprend au moins des moyens (11) pour recevoir une position courante de l'aéronef, des moyens (12) pour calculer des déviations entre cette position courante de l'aéronef et une trajectoire de vol dépendant desdites données de trajectoire reçues, qui sont prises en compte uniquement si elles sont identiques, et des moyens (12) pour calculer, en fonctions de ces déviations, des ordres de guidage d'asservissement sur cette trajectoire de vol ; et - ledit ensemble de gestion de vol (1) comporte de plus des moyens de surveillance (15) pour comparer, entre eux, les déviations et les ordres de guidage reçus respectivement desdits premier, deuxième et troisièmesystèmes de gestion de vol (2, 3, 4) de manière à pouvoir en déduire une incohérence. 13. Ensemble selon la 12, caractérisé en ce que ledit troisième système de gestion de vol (4) comprend, de plus : - des moyens (28) pour lire au moins une base de données de navigation et en extraire des données ; - des moyens (29) pour séquencer un plan de vol ; et - des moyens (30) pour déterminer une trajectoire volable par l'aéronef. 14. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de gestion de vol (1) tel que celui spécifié sous l'une des 12 et 13. | G,B | G06,B64,G08 | G06F,B64D,G08G | G06F 11,B64D 43,G08G 5 | G06F 11/30,B64D 43/00,G08G 5/00 |
FR2984185 | A1 | DISPOSITIF DE SEPARATION MAGNETODYNAMIQUE | 20,130,621 | La présente invention concerne un dispositif de séparation magnétodynamique, notamment pour la séparation de fragments. Dans ce qui suit, on appellera fragment tout élément susceptible d'être trié dans un dispositif de séparation magnétodynamique, tel qu'un débris ou un déchet. On connaît déjà, dans l'état de la technique, un dispositif de séparation magnétodynamique, dit séparateur à courants de Foucault, comprenant des moyens de génération d'au moins un champ magnétique alternatif. Ces moyens de génération sont généralement formés par un rouleau mobile en rotation autour de son axe, muni sur sa surface périphérique d'une pluralité d'éléments magnétiques, généralement des aimants permanents, de façon à fournir un champ magnétique alternatif en rotation. Un tel dispositif de séparation comporte également une bande de convoyage, sur laquelle des fragments sont disposés afin de les entraîner à proximité des moyens de génération de champ magnétique. Ces éléments magnétiques génèrent un champ magnétique alternatif mobile relativement aux fragments qui y sont entraînés, si bien qu'une force magnétodynamique est appliquée à chacun de ces fragments conducteurs passant dans le champ magnétique. Chaque fragment est alors entraîné par la force magnétodynamique qui lui est appliquée, vers une zone de réception spécifique. La force magnétodynamique dépend de la nature du fragment auquel elle est appliquée, notamment de la conductibilité du matériau constituant ce fragment, si bien qu'il est ainsi possible de réaliser une séparation des fragments circulants dans le champ magnétique alternatif en fonction des différences entre leurs conductibilités. Toutefois, certains fragments, notamment les métaux non-ferreux, présentent une sensibilité similaire à ce champ magnétique, si bien qu'un tel dispositif de séparation ne permet pas une séparation efficace de tels fragments métalliques non ferreux. L'invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient, en fournissant un dispositif de séparation magnétodynamique propre à séparer de manière efficace des fragments métalliques non ferreux. A cet effet, l'invention a notamment pour objet dispositif de séparation magnétodynamique de fragments, notamment de fragments métalliques, du type comportant des moyens de génération d'au moins un champ magnétique de déviation de trajectoire de chaque fragment conducteur vers une zone de réception spécifique en fonction de la nature de ce fragment, caractérisé en ce que les moyens de génération comportent au moins un canal vertical de séparation, délimité par deux générateurs de champs magnétiques adjacents, agencés l'un en regard de l'autre et générant un champ magnétique dans ce canal de séparation, ce canal de séparation étant agencé au dessus des zones de réception. Dans ce qui suit, le terme « nature » d'un fragment se réfère particulièrement à sa conductibilité et à sa masse volumique. Par ailleurs, on appelle « verticale » la direction d'une force de gravité appliquée à un fragment. L'invention propose un dispositif de séparation magnétodynamique dans lequel un champ magnétique est généré par des éléments magnétiques fixes, agencés de façon à délimiter entre eux un canal de séparation vertical pour les fragments. Lorsqu'un fragment pénètre dans le champ magnétique, il est soumis à une force magnétodynamique, qui dépend notamment de la conductibilité du matériau de ce fragment. Les matériaux non ferreux présentent généralement une conductibilité proche, si bien que les forces magnétodynamiques appliquées à des fragments non ferreux différents sont relativement proches. Par ailleurs, chaque fragment est largué en chute libre au dessus de ce canal de séparation vertical. La vitesse de chute libre de chaque fragment dépend de la force de résistance de l'air qui lui est appliquée, donc notamment de la masse volumique du fragment. En effet, plus un matériau est dense, et moins il est freiné par l'air. Or, différents matériaux non ferreux présentent généralement des masses volumiques suffisamment différentes pour que des fragments de différents matériaux métalliques non ferreux présentent des vitesses de chute libre différentes, notamment lors de leur entrée dans le champ magnétique. Ainsi, chaque fragment est soumis à une force résultante de la force magnétodynamique et d'une force d'inertie dépendante de la vitesse de chute libre. Cette force résultante dépend du matériau constituant ce fragment. Les forces résultantes sont suffisamment différentes, en fonction des matériaux des fragments respectifs auxquels elles sont appliquées, pour permettre de distinguer des fragments non ferreux les uns des autres, en les déviant vers des zones de réception spécifiques différentes. Le dispositif selon l'invention permet donc de réaliser une séparation efficace des fragments métalliques non ferreux, au contraire d'un dispositif de l'état de la technique, dans lequel tous les fragments non ferreux sont soumis uniquement à des forces magnétodynamiques similaires. Un dispositif de séparation magnétodynamique selon l'invention peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les générateurs adjacents de champs magnétiques définissent entre eux au moins un entrefer, dans lequel le champ magnétique est homogène, cet entrefer étant incliné par rapport à un plan horizontal, la hauteur de chaque élément magnétique, dans une direction verticale, étant de préférence supérieure ou égale au double de la dimension maximale de chaque fragment susceptible d'être trié au moyen du dispositif de séparation, - chaque générateur de champs magnétique est délimité par : des première et seconde faces latérales sensiblement parallèles, entre lesquelles est défini l'entrefer, des surfaces longitudinales supérieure et inférieure, entre lesquelles s'étendent sensiblement verticalement les faces latérales, et des première et seconde surfaces transversales, entre lesquelles s'étendent sensiblement horizontalement les faces latérales, l'entrefer étant incliné vers le bas depuis la première surface transversale jusqu'à la seconde surface transversale, - chaque générateur de champs magnétique présente une forme générale de parallélépipède rectangle, - chaque générateur de champs magnétique présente une forme générale courbée, - le dispositif de séparation comporte au moins un alignement longitudinal d'au moins deux générateurs de champs magnétiques, alignés sensiblement longitudinalement de sorte que la première surface transversale de l'un soit agencée en regard de la seconde surface transversale de l'autre, - le dispositif de séparation comporte au moins un alignement vertical d'au moins deux générateur de champs magnétiques, alignés sensiblement verticalement de sorte que leurs faces nord et sud soient coplanaires, - le dispositif de séparation comporte des moyens de largage de fragments au dessus du canal de séparation, propres à larguer les fragments depuis ces moyens de largage jusqu'aux zones de réception en passant par le canal de séparation, - les moyens de largage comportent, pour chaque canal de séparation, un puits de guidage de fragments vers ce canal de séparation, - au moins un puits est muni d'éléments magnétiques, inclinés par rapport à l'horizontale de façon à générer un champ magnétique propre à dévier des fragments passant dans ce puits et/ou au moins un puits est muni d'éléments magnétiques, agencés horizontalement de façon à générer un champ magnétique propre à ralentir la vitesse de chute des fragments passant dans ce puits, - au moins un puits comporte des moyens de génération d'un courant d'air dans ce puits, - le dispositif de séparation comporte un élément rotatif magnétique agencé entre les moyens de largage et le canal de séparation, - les moyens de largages sont agencés pour larguer les fragments dans le canal de séparation à proximité de la première surface transversale, - chaque canal de séparation est muni de moyens de raclage des faces délimitant ce canal de séparation, et - le dispositif de séparation comporte au moins un volet de séparation agencé en dessous du canal de séparation, formant des moyens de guidage vers une zone de réception respective. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et en se référant aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de séparation magnétodynamique selon un premier exemple de mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 d'un dispositif de séparation magnétodynamique selon un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention ; - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective de moyens de génération de champs magnétiques équipant un dispositif de séparation magnétodynamique, respectivement selon des troisième et quatrième modes de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 1 d'un dispositif de séparation magnétodynamique selon un cinquième exemple de mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue schématique de côté de deux éléments magnétiques pour un dispositif de séparation selon un sixième mode de réalisation ; - la figure 7 est une vue schématique de côté, représentant la chute de divers fragments en fonction de leur composition. On a représenté sur la figure 1 un dispositif 10 de séparation magnétodynamique selon un premier mode de réalisation de l'invention, notamment destiné à la séparation de fragments 12. Ces fragments 12 sont notamment des fragments métalliques, par exemple des fragments métalliques non ferreux tels que le cuivre, l'aluminium, le plomb, ou un alliage tel que le zamak, mais peuvent également comporter des fragments non métalliques, tels que des fragments plastiques, pour les séparer des fragments métalliques. Le dispositif de séparation 10 comporte des moyens 14 de génération d'au moins un champ magnétique, pour le guidage de chaque fragment 12 passant dans ce champ magnétique vers une zone de réception 16 spécifique, en fonction de la nature de ce fragment métallique. Conformément à ce premier mode de réalisation, les moyens 14 de génération de champ magnétique comportent au moins deux éléments générateurs de champ magnétique 18, appelés ci-dessous éléments magnétiques 18, comprenant chacun une face nord 19A opposée à une face sud 19B. Chaque ensemble de deux éléments magnétiques 18 adjacents est agencé de sorte que la face nord 19A de l'un de ces éléments magnétiques 18 est en regard de la face sud 19B de l'autre de ces éléments magnétiques 18 adjacents. Ainsi, ces deux éléments magnétiques 18 adjacents délimitent ensemble un canal de séparation vertical 20, et génèrent dans ce canal 20 un champ magnétique homogène, orienté depuis la face nord 19A de l'un de ces éléments magnétiques vers la face sud 19B de l'autre de ces éléments magnétiques. Le canal de séparation vertical 20 forme donc un entrefer défini entre deux éléments magnétiques 18 adjacents, dans lequel des lignes de champ horizontales s'étendent transversalement. En d'autres termes, le gradient du champ magnétique est nul dans ce canal de séparation vertical 20 (Grades =Ô). Afin d'obtenir un tel gradient nul, la hauteur de chaque élément magnétique 18, dans une direction verticale, est de préférence supérieure ou égale au double de la dimension maximale de chaque fragment susceptible d'être trié au moyen du dispositif de séparation 10. Lorsqu'un fragment traverse ce champ magnétique, il est soumis à une variation de champ magnétique, ce qui a pour effet d'induire des courants de Foucault dans ce fragment. Ce fragment est alors soumis à une force magnétodynamique, ayant tendance à dévier ce fragment. Le champ magnétique permet donc de séparer les fragments conducteurs, soumis à cette force magnétodynamique, des fragments conducteurs, qui n'y sont pas soumis. Par ailleurs, les fragments sont largués en chute libre au dessus du canal de séparation vertical 20. La vitesse de chute de chaque fragment, donc la force d'inertie qui lui est appliquée, dépend notamment de la masse volumique de ce fragment. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet de séparer des fragments de conductibilité proche, mais de masse volumique différente. A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 7 les trajectoires T1, T2, T3 de trois fragments différents, chutant dans le canal de séparation vertical 20. La trajectoire T1 est celle d'un fragment plastique. Un tel fragment n'étant pas conducteur, aucune force magnétodynamique n'est appliquée à ce fragment, qui n'est alors soumis qu'à une force de gravité, si bien que sa chute est verticale. La trajectoire T2 est celle d'un fragment de cuivre, et la trajectoire T3 celle d'un fragment d'aluminium. On notera que le cuivre présente une conductibilité de 58m/nmm2, et l'aluminium une conductibilité de 36m/nmm2. La différence entre leurs conductibilités est faible, si bien que les forces magnétodynamiques qui leurs sont appliqués sont relativement semblables. En revanche, le cuivre présente une masse volumique de 8.9g I cm' , et l'aluminium une masse volumique de 2.7g /cm' . Ainsi, la force d'inertie appliquée à un fragment de cuivre est trois fois supérieure à la force d'inertie appliquée à un fragment d'aluminium de même masse. Ainsi, le fragment de cuivre, dont la force d'inertie est très importante, est moins dévié de la verticale par la force magnétodynamique que le fragment d'aluminium, pour lequel la force magnétodynamique est plus importante que la force d'inertie. Les trajectoires T2 et T3 sont donc très différentes, si bien qu'il est facile de distinguer les fragments de cuivre des fragments d'aluminium en fonction de leur trajectoire respective. Dans l'exemple représenté, le dispositif de séparation 10 comporte cinq éléments magnétiques 18 (dont un n'est pas représenté afin de montrer les trajectoires des fragments 12), alignés transversalement de façon à définir entre eux quatre canaux de séparation verticaux 20. Ces quatre canaux de séparation verticaux 20 sont identiques, si bien qu'un seul d'entre eux sera décrit ci-dessous. Les zones de réception 16 sont ménagées au-dessous de ce canal de séparation 20, de sorte que chaque fragment passant par ce canal de séparation 20 soit dévié vers une zone de réception 16 spécifique. Conformément à ce premier mode de réalisation, chaque élément magnétique 18 est un aimant permanent présentant une forme générale de plaque parallélépipédique rectangle. Chaque élément magnétique 18 est alors délimité par : - des surfaces longitudinales supérieures 22A et inférieures 22B, parallèles entre elles, - des première 24A et seconde 24B surfaces transversales, parallèles entre elles, et - les faces nord 19A et sud 19B, parallèles entre elles, s'étendant sensiblement verticalement entre les surfaces longitudinales 22A, 22B, et s'étendant sensiblement horizontalement entre les surfaces transversales 24A, 24B. Avantageusement, l'entrefer 20 est incliné par rapport à un plan horizontal, de façon à optimiser une composante horizontale de la force magnétodynamique appliquée aux fragments 12, permettant de dévier plus ou moins chaque fragment 12 vers la seconde surface transversale 24B. En effet, la force magnétodynamique a tendance à s'opposer à la variation de champ magnétique vue par le fragment, donc à l'entrée du fragment dans le champ magnétique. Ainsi, si ce champ magnétique est incliné par rapport à l'horizontale, la force magnétodynamique appliquée au fragment est inclinée, et possède donc une composante horizontale susceptible de dévier le fragment par rapport à sa direction de chute initiale. A cet effet, au moins la surface longitudinale supérieure 22A de chaque élément magnétique 18 est inclinée par rapport à un plan horizontal, cette inclinaison étant orientée vers le bas depuis la première surface transversale 24A en direction de la seconde surface transversale 24B. En pratique, chaque élément magnétique 18 est incliné dans son ensemble. De préférence, chaque fragment 12 est largué à proximité de la première surface transversale 24A. A cet effet, le dispositif 10 comporte des moyens de largage 26, agencés pour larguer les fragments métalliques 12 dans le canal de séparation 20, à proximité de cette première surface transversale 24A. Les moyens de largage 26 comportent par exemple un toboggan de guidage 28, comprenant des rainures de guidage 30 à section en V débouchant chacune au-dessus d'un canal de séparation vertical 20 respectif. Ainsi, chaque fragment métallique 12 est largué depuis l'une des rainures de guidage 30 jusqu'à une zone de réception 16 spécifique, en passant par le canal de séparation 20 correspondant. On notera que la forme en V des rainures de guidage 30 permet de larguer les fragments de manière suffisamment précise pour que celles-ci chutent dans le canal de séparation vertical 20 sans heurter ses parois. De manière optionnelle, chaque canal de séparation 20 est muni de moyens (non représentés) de raclage des faces 19A, 19B délimitant ce canal de séparation 20. De tels moyens de raclage permettent d'éliminer d'éventuels fragments adhérant à ces faces du fait d'une attirance magnétique. Par exemple, les moyens de raclage comportent un élément plat destiné à passer dans le canal de séparation 20 en raclant les faces 19A, 19B, cet élément plat étant actionné par un dispositif d'entraînement propre à entraîner cet élément plat dans le canal de séparation 20 à intervalle de temps régulier ou à par une commande d'un utilisateur. Enfin, le dispositif 10 comporte optionnellement au moins un volet de séparation (non représenté), agencé en dessous des canal de séparation s 20, et formant des moyens de guidage des fragments 12 vers leur zone de réception 16 spécifique. De tels volets de séparation optimisent le guidage des fragments après leur sortie du canal de séparation 20 dans lequel ils sont passés, jusqu'à leur zone de réception 16. On a représenté, sur la figure 2, un dispositif de séparation 10 selon un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments analogues à ceux de la figure 1 sont désignés par des références identiques. Conformément à ce deuxième mode de réalisation, les moyens de génération de champs magnétiques 14 comportent une pluralité d'alignements verticaux 31 d'éléments magnétiques 18. Les éléments magnétiques 18 de chaque alignement vertical 31 sont alignés verticalement de sorte que leurs faces nord 19A et sud 19B soient coplanaires. On notera qu'une zone sensiblement dépourvue de champ magnétique est définie entre chaque paire d'éléments magnétiques successifs d'un même alignement. Deux alignements verticaux 31 adjacents définissent alors entre eux un canal de séparation 20, de la même manière que les éléments magnétiques du premier mode de réalisation. Les éléments magnétiques 18 de deux alignements adjacents délimitent également des entrefers inclinés. On notera que la hauteur des éléments magnétiques 18 de ce second mode de réalisation est inférieure à celle des éléments magnétiques du premier mode de réalisation, de sorte qu'un alignement vertical 31 présente sensiblement la même hauteur qu'un élément magnétique du premier mode de réalisation. Toutefois, la hauteur de chaque élément magnétique 18, dans la direction verticale, doit rester suffisante pour de conserver un gradient nul du champ magnétique dans l'entrefer défini entre deux éléments magnétiques 18 adjacents. De préférence, la hauteur de chaque élément magnétique 18 reste, dans la direction verticale, supérieure au double de la dimension maximale de chaque fragment 12. Par ailleurs, deux éléments magnétiques 18 successifs d'un alignement vertical sont de préférence espacés verticalement d'une distance supérieure au double de la dimension maximale de chaque fragment 12. Dans l'exemple représenté, chaque alignement vertical 31 comporte quatre éléments magnétiques 18. Ces alignements verticaux 31 permettent de fournir, pour chaque canal de séparation 20, une pluralité d'entrefers inclinés, donc une pluralité de champs magnétiques distincts alignés verticalement. En effet, la force magnétodynamique de déviation d'un fragment apparaît lors de l'entrée de ce fragment 12 dans un champ magnétique, du fait de la brusque variation du champ magnétique environnant de ce fragment 12. Conformément à ce second mode de réalisation, chaque fragment 12 entre plusieurs fois dans des champs magnétiques différents, afin qu'y soit appliqué chaque fois une force magnétodynamique de déviation maximale, si bien que ce fragment 12 subit des déviations plus importantes qu'un fragment mobile dans un unique champ magnétique comme dans le premier mode de réalisation. Conformément à une variante non représentée de ce deuxième mode de réalisation, chaque alignement vertical 31 peut comporter une plaque, par exemple métallique, fixée aux faces nord 19A ou aux faces sud 19B. De telles plaques délimitent alors les canaux de séparation 20 sans altérer les champs magnétiques, en empêchant les fragments 12 de s'introduire entre les éléments magnétiques 18 formant les alignements verticaux 31. Il est possible de prévoir d'autres agencements d'éléments magnétiques 18. A titre d'exemple, on a représenté, sur la figure 3, des moyens 14 de génération de champs magnétiques, dont les éléments magnétiques 18 sont agencés en alignements verticaux 31 comme dans le second mode de réalisation, et comprenant certains éléments magnétiques agencés en alignements longitudinaux 33, de sorte que la première surface transversale 24A d'un élément magnétique soit agencés en regard de la seconde surface transversale 24B d'un élément magnétique adjacent. Par exemple, comme cela est représenté sur la figure 3, chaque alignement vertical comporte deux éléments magnétiques longitudinaux 18 supérieurs, et deux alignements horizontaux 33 inférieurs, agencés sous les éléments magnétiques 18 supérieurs. On notera que la longueur de chaque élément magnétique 18 des alignements horizontaux 33 est inférieure à celle des autres éléments magnétiques 18, de sorte qu'un alignement longitudinal 33 présente sensiblement la même longueur qu'un élément magnétique supérieur 18. Ainsi, chaque alignement horizontal 33 présente des espaces, sensiblement dépourvus de champ magnétique, entre les éléments magnétiques 18 qui le composent. Les fragments 12 sont susceptibles de passer à travers ces espaces, dans lesquels ils ne sont sensiblement soumis qu'à la gravité, ce qui permet à ces fragments 12 de reprendre de la vitesse, augmentant ainsi la force d'inertie à laquelle ils sont soumis, avant de passer dans un champ magnétique inférieur. Ces espaces permettent donc d'augmenter la séparation des fragments due aux forces d'inertie. La figure 4 représente un autre exemple de moyens 14 de génération de champ magnétique, dans lequel chaque élément magnétique 18 présente une forme générale courbée plutôt qu'une forme de parallélépipède rectangle. Une telle courbure permet d'optimiser la déviation de la trajectoire des fragments métalliques 12, en ajoutant une force centrifuge à la résultante des forces à laquelle sont soumis les fragments. On a représenté sur la figure 5 un dispositif de séparation 10 selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments analogues à ceux des figures précédentes sont désignés par des références identiques. Dans ce cinquième mode de réalisation, les moyens 14 de génération de champs magnétiques sont identiques à ceux du second mode de réalisation, mais ils pourraient de manière équivalente être remplacés par n'importe quels autres moyens de génération de champs magnétiques formant des canaux de séparation verticaux 20. Conformément à ce cinquième mode de réalisation, les moyens de largage 26 comportent, pour chaque canal de séparation 20, un puits vertical 32 agencé entre le toboggan 28 et ce canal de séparation 20, pour le guidage de fragments 12 depuis ce toboggan 28 vers ce canal de séparation 20. Un tel puits de guidage 32 permet de larguer les fragments métalliques 12 depuis une hauteur supérieure à la hauteur de largage dans les modes de réalisation précédemment décrits, de sorte que leurs vitesses en entrant dans le champ magnétique est supérieure à celle qu'ils auraient en étant largués depuis la hauteur de largage inférieure des autres modes de réalisation précédemment décrits. De manière optionnelle, au moins un puits vertical 32, par exemple chaque puits vertical 32, comporte des éléments magnétiques 34, 35 agencés de façon à générer des champs magnétiques homogènes à l'intérieur de ce puits 32. Certains éléments magnétiques 34 sont inclinés par rapport à l'horizontale, de façon à dévier au moins certains fragments 12 circulant dans ce puits 32, vers au moins une paroi de ce puits 32. Ainsi, les fragments 12 les plus sensibles aux champs magnétiques entrent en collision et frottent contre cette paroi lors de leurs chutes, et présentent donc une vitesse inférieure en sortie du puits 32 que les autres fragments. En variante, les éléments magnétiques 34 inclinés peuvent permettre de dévier au moins certains fragments 12, sans frotter contre la paroi, afin de modifier leur trajectoire en fonction de leur conductibilité avant d'entrer dans le canal de séparation 20, et donc améliorer ainsi la séparation des fragments en fonction de leur conductibilité. D'autres éléments magnétiques 35 sont agencés horizontalement, de façon à générer un champ magnétique horizontal, perpendiculaire à la direction de chute des fragments 12. Dans ce cas, la force magnétodynamique appliquée à ces fragments dans le puits 32 est généralement verticale, de façon à réduire la vitesse de chute d'au moins certains fragments 12. En tout état de cause, plus la force d'inertie appliquée à un fragment 12 passant dans le puits est grande, moins ce fragment 12 est freiné par les éléments magnétiques 34, 35. Les éléments magnétiques 34, 35 permettent donc de freiner davantage les fragments dont les vitesses de chute sont déjà faibles. Ceci permet d'améliorer la séparation des fragments en fonction de leurs masses volumiques, en augmentant la différence de vitesse de chute entre ces fragments. La distinction de la vitesse des fragments 12 en sortie du puits 32 permet d'améliorer la séparation de ces fragments 12, en augmentant ainsi la différence entre les forces magnétiques appliquées à ces fragments dans les canaux de séparation 20. Conformément à une autre variante, au moins un puits vertical 32, de préférence chaque puits vertical 32, comporte des moyens de génération d'un courant d'air dans ce puits 32, par exemple par aspiration ou par soufflage d'air. Un tel courant d'air permet de faire varier la vitesse des fragments 12 dans ce puits 32, notamment en fonction de leur masse volumique, afin d'augmenter encore l'efficacité de la séparation des fragments 12. Enfin, les moyens de largage 26 comportent optionnellement un élément rotatif magnétique 36, agencé au-dessus du canal de séparation 20 ou au-dessus des puits 32, afin de retenir certains fragments magnétiques. On notera que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits, mais pourrait présenter diverses variantes sans sortir du cadre des revendications. En particulier, on pourrait prévoir d'autres moyens de génération de champs magnétiques, tant que ces moyens de génération définissent des canaux de séparation pour des fragments en chute. Par exemple, comme cela est représenté sur la figure 6, chaque élément magnétique 18 peut comporter au moins deux aimants 38, dont les pôles nord 38A ou les pôles sud 38B sont agencés l'un en regard de l'autre. Un élément de fer 40 est alors agencé contre ces pôles nord 38A ou contre ces pôles sud 38B. Chaque élément de fer 40 présente une face 42 orientée vers le canal de séparation 20. Dans ce cas, la face 42 de chaque élément de fer 40 agencé contre au moins un pôle nord 38A, présente une polarité nord, et la face 42 de chaque élément de fer 40 agencé contre au moins un pôle sud 38B, présente une polarité sud. Les éléments magnétiques 18 sont agencés de sorte que chaque face 42 polarisée nord soit agencée en regard d'une face 42 polarisée sud. Ainsi, chaque ensemble de fers 40 en regard délimite un entrefer 44, dans lequel des lignes de champ horizontales s'étendent transversalement. Conformément à une autre variante, on peut prévoir des générateurs vibrants de champs magnétique | Le dispositif (10) de séparation magnétodynamique comporte des moyens (14) de génération d'au moins un champ magnétique de guidage de chaque fragment (12) vers une zone (16) de réception spécifique en fonction de la nature de ce fragment (12). Les moyens de génération (14) comportent au moins deux éléments magnétiques (18) adjacents, agencés l'un en regard de l'autre, de façon à délimiter ensemble un canal de séparation vertical (20) pour les fragments (12), au dessus zones de réception (16), dans lequel les éléments magnétiques génèrent un champ magnétique. | 1. Dispositif (10) de séparation magnétodynamique de fragments (12), notamment de fragments métalliques, du type comportant des moyens (14) de génération d'au moins un champ magnétique de déviation de trajectoire de chaque fragment (12) conducteur vers une zone (16) de réception spécifique en fonction de la nature de ce fragment (12), caractérisé en ce que les moyens de génération (14) comportent au moins un canal vertical de séparation (20), délimité par deux générateurs de champs magnétiques (18) adjacents, agencés l'un en regard de l'autre et générant un champ magnétique dans ce canal de séparation (20), ce canal de séparation (20) étant agencé au dessus des zones de réception (16). 2. Dispositif de séparation (10) selon la 1, dans lequel les générateurs adjacents de champs magnétiques (18) définissent entre eux au moins un entrefer, dans lequel le champ magnétique est homogène, cet entrefer étant incliné par rapport à un plan horizontal, la hauteur de chaque élément magnétique (18), dans une direction verticale, étant de préférence supérieure ou égale au double de la dimension maximale de chaque fragment susceptible d'être trié au moyen du dispositif de séparation (10). 3. Dispositif de séparation (10) selon la 2, dans lequel chaque générateur de champs magnétique (18) est délimité par : - des première (19A) et seconde (19B) faces latérales sensiblement parallèles, entre lesquelles est défini l'entrefer, - des surfaces longitudinales supérieure (22A) et inférieure (22B), entre lesquelles s'étendent sensiblement verticalement les faces latérales (19A, 19B), et - des première (24A) et seconde (24B) surfaces transversales, entre lesquelles s'étendent sensiblement horizontalement les faces latérales (19A, 19B), l'entrefer étant incliné vers le bas depuis la première surface transversale (24A) jusqu'à la seconde surface transversale (24B). 4. Dispositif de séparation (10) selon la 3, dans lequel chaque générateur de champs magnétique (18) présente une forme générale de parallélépipède rectangle. 5. Dispositif de séparation (10) selon la 3, dans lequel chaque générateur de champs magnétique (18) présente une forme générale courbée. 6. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des 3 à 5, comportant au moins un alignement longitudinal (33) d'au moins deux générateurs de champs magnétiques (18), alignés sensiblement longitudinalement de sorte que lapremière surface transversale (24A) de l'un soit agencée en regard de la seconde surface transversale (24B) de l'autre. 7. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des 3 à 6, comportant au moins un alignement vertical (31) d'au moins deux générateur de champs magnétiques (18), alignés sensiblement verticalement de sorte que leurs faces nord (19A) et sud (19B) soient coplanaires. 8. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens (26) de largage de fragments (12) au dessus du canal de séparation (20), propres à larguer les fragments (12) depuis ces moyens de largage (26) jusqu'aux zones de réception (16) en passant par le canal de séparation (20). 9. Dispositif de séparation (10) selon la 8, dans lequel les moyens de largage (26) comportent, pour chaque canal de séparation (20), un puits (32) de guidage de fragments (12) vers ce canal de séparation (20). 10. Dispositif de séparation (10) selon la 9, dans lequel au moins un puits (32) est muni d'éléments magnétiques (34), inclinés par rapport à l'horizontale de façon à générer un champ magnétique propre à dévier des fragments (12) passant dans ce puits (32) et/ou au moins un puits (32) est muni d'éléments magnétiques (35), agencés horizontalement de façon à générer un champ magnétique propre à ralentir la vitesse de chute des fragments (12) passant dans ce puits (32). 11. Dispositif de séparation (10) selon la 9 ou 10, dans lequel au moins un puits (32) comporte des moyens de génération d'un courant d'air dans ce puits (32). 12. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des 8 à 11, comportant un élément rotatif magnétique (36) agencé entre les moyens de largage (26) et le canal de séparation (20). 13. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des 3 à 7 prise en combinaison avec l'une quelconque des 8 à 12, dans lequel les moyens de largages (26) sont agencés pour larguer les fragments (12) dans le canal de séparation (20) à proximité de la première surface transversale (24A). 14. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque canal de séparation (20) est muni de moyens de raclage des faces (19A, 19B) délimitant ce canal de séparation (20). 15. Dispositif de séparation (10) selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins un volet de séparation agencé en dessous du canal deséparation (20), formant des moyens de guidage vers une zone de réception respective (16). | B | B03 | B03C | B03C 1 | B03C 1/035,B03C 1/26 |
FR2978150 | A1 | NOUVELLE UTILISATION D'UN COMPOSE COMME MATRICE DANS LA DETECTION SPECIFIQUE, L'IDENTIFICATION ET/OU LA QUANTIFICATION D'ALCALOIDES PAR SPECTROMETRIE DE MASSE MALDI-TOF | 20,130,125 | DESCRIPTION Domaine technique La présente invention concerne (i) une méthode d'analyse de molécules de faible masse pouvant être < 800 Da, en particulier des alcaloides, ladite méthode étant généralement désignée sous le nom de MALDI-TOF-MS qui est un acronyme pour méthode d'analyse par spectrométrie de masse à temps de vol à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice et (ii) une nouvelle utilisation d'un composé en tant que matrice dans une telle méthode d'analyse.
Dans cette méthode, des impulsions de laser sont concentrées sur un échantillon plat contenant les molécules à analyser, incorporées dans une matrice. La matrice absorbe la majeure partie de l'énergie du laser et, consécutivement, par le transfert de protons, ionise et vaporise les molécules à analyser.
Dans la description ci-dessous, les références entre crochets ([]) renvoient à la liste des références présentée à la fin du texte.
Etat de la technique Un instrument de type MALDI-TOF-MS est un spectromètre de masse couplant une source d'ionisation laser assistée par une matrice, abrégé MALDI selon l'acronyme anglais « Matrix Assisted Laser Desorption/Ionisation » avec un analyseur à temps de vol, abrégé TOF selon l'acronyme anglais «Time-Of-Flight ». II permet de réaliser des méthodes d'analyse définies ci-après. La méthode d'analyse MALDI-TOF-MS est connue pour trouver une utilisation accrue dans la détermination de la masse de macromolécules non- volatiles. En effet, la désorption-ionisation laser assistée par matrice est une technique d'ionisation douce utilisée en spectrométrie de masse, permettant 2
l'analyse de biomolécules, telles que des biopolymères comme les protéines, les peptides et les hydrates de carbone, et de molécules organiques comme les polymères, les dendrimères et autres macromolécules, qui tendent à devenir fragiles et à se fragmenter lorsqu'elles sont ionisées par des méthodes plus conventionnelles. La technique MALDI a ainsi permis d'étendre le champ d'application de la spectrométrie de masse. Traditionnellement, la méthode MALDI-TOF-MS n'est pas appropriée pour l'analyse de molécules de faibles masses, en particulier ayant une m/z < 800. L'ionisation est provoquée par un faisceau laser, normalement un laser à l'azote. Le laser est dirigé sur les cristaux formant la matrice du spot MALDI qui absorbe l'énergie laser, la matrice étant utilisée afin de protéger les molécules à analyser de la destruction par un faisceau direct et de faciliter la vaporisation et l'ionisation. La matrice est ionisée tout d'abord par ce phénomène et transfère ensuite une partie de sa charge aux molécules à analyser, les ionisant tout en les protégeant d'une énergie disruptive du laser. Le processus de mise en équilibre des ions prend approximativement 100 ns ou moins après que la plupart des ions ait quitté la surface avec une certaine vitesse moyenne. Il en résulte une dispersion dans le temps de départ des ions. Pour compenser cette dispersion et ainsi améliorer la résolution en masse, l'extraction des ions de la source vers l'analyseur est retardée de quelques centaines de nanosecondes, voire de quelques microsecondes. Cette technique est connue sous la terminologie d'« extraction retardée » pour la désorption/ionisation. La spectrométrie de masse à temps de vol abrégé TOF-MS selon l'acronyme anglais « Time of Flight Mass Spectrometry» est une méthode d'analyse de spectrométrie de masse dans laquelle les ions sont accélérés par un champ électrique de valeur connue. II résulte de cette accélération que les ions de même charge électrique acquièrent la même énergie cinétique. La vitesse des ions, par contre dépend du rapport masse/charge. On mesure le temps mis par une particule chargée pour atteindre un détecteur situé à une distance connue. Ce temps dépendra du rapport masse/charge de la particule considérée. Ce sont les particules les plus lourdes qui seront accélérées aux vitesses les plus basses. La détermination du rapport masse/charge découle de ce temps de vol et de la connaissance des autres paramètres expérimentaux comme la position du détecteur et la tension d'accélération. L'une des caractéristiques importantes d'une spectrométrie de masse est la finesse des pics, mesurée par la résolution du spectromètre de masse. La résolution est définie comme étant le rapport de la masse m du pic sur la largeur à mi-hauteur Am. Plus la résolution est élevée, plus les pics sont fins. II est alors possible de visualiser deux molécules de masses proches. Les instruments MALDI-TOF-MS peuvent être équipés avec un réflectron (miroir électrostatique ou « miroir à ions ») qui dévie les ions avec un champ électrique, doublant approximativement la longueur du chemin de vol de l'ion et augmentant la résolution de l'instrument. Un spectromètre de masse MALD1-TOF peut atteindre des résolutions de 5000 en mode linéaire (sans réflectron) et de 20000 avec réflectron. Historiquement, les analyseurs par temps de vol, qui nécessitent une source d'ionisation pulsée, étaient couplés uniquement avec les sources MALDI. Actuellement, les sources MALDI peuvent être couplées à d'autres types d'analyseurs (par exemple un analyseur FT-ICR) et l'analyseur par temps de vol à d'autres sources (par exemple avec une source électrospray dans un instrument ESI-QTOF).
Des explications supplémentaires liées à la méthode de MALDI-TOF-MS peuvent être trouvées dans les articles suivants : U.S. No. 6.104.028 ; « The Scientist» 13 [12] : 18, le 7 juin 1999 ; et « Biophotonics International», juin 2001, 42-47. En outre, la nature de la matrice s'avère très importante dans la méthode d'analyse MALDI-TOF-MS. La matrice est généralement une petite molécule organique qui peut absorber le rayonnement laser intense empêchant de ce fait la décomposition des molécules à analyser mais qui peut aussi doucement transférer l'énergie aux molécules à analyser et favoriser ainsi leur ionisation. La nature des molécules pour fabriquer une matrice efficace est déterminée par tâtonnement, mais reste basée sur des considérations spécifiques de « profils moléculaires ». Lesdites molécules : - doivent être de faible masse moléculaire afin de faciliter la vaporisation, mais suffisamment grosses avec une pression de vapeur assez grande afin de ne pas s'évaporer durant la préparation de l'échantillon ou lors de son introduction dans le spectromètre ; - doivent être acides, ou au moins agir comme source de proton(s) afin de favoriser l'ionisation des molécules à analyser ; - doivent avoir une forte absorption dans l'ultraviolet, leur permettant d'absorber efficacement et rapidement l'irradiation laser ; et - doivent être fonctionnalisées avec des groupes polaires, pour une utilisation en solutions aqueuses. Dans un premier temps, une matrice en solution dans un solvant ou dans l'eau est mélangée avec l'échantillon à analyser. Un solvant organique permet aux molécules hydrophobes de se dissoudre dans la solution, alors que l'eau permet aux molécules hydrophiles de faire de même. Une solution avec l'une de ces molécules est réalisée, parfois dans un mélange d'eau ultra-pure et de solvant organique, habituellement de l'acétonitrile, abrégé ACN, ou de l'éthanol, abrégé EtOH. L'acide trifluoroacétique, abrégé TFA, peut parfois être ajouté. Un bon exemple de solution-matrice est, par exemple, un mélange de 20 mg/mL d'acide sinapique dans un mélange ACN/eau/TFA (50/50/0,1 en volume). La solution ainsi obtenue est ensuite, dans un second temps, déposée sur une coupelle MALDI, habituellement en métal conçue pour cet usage. Ledit dépôt est réalisé selon différentes techniques de dépôt, manuelles ou automatisées, qui prennent aussi toute leur importance dans la qualité des spectres obtenus. Le solvant se vaporise à température ambiante et sous pression réduite, laissant la matrice recristallisée, mais avec maintenant des molécules à analyser réparties dans tout le cristal. La matrice et le ou les composé(s) à analyser sont dits alors co-cristallisés dans un spot MALDI. Une liste d'exemples de composés utilisables comme matrice en fonction des molécules à analyser est répertoriée dans le tableau 1 ci-dessous. Une matrice donnée peut s'avérer spécifique à certaines molécules que l'on cherche à détecter, identifier ou quantifier.
Tableau 1 Composé Abréviation' Utilisation 9-nitroanthracène 9-NA Fullerènes Acide alpha-cyano-4-hydroxycinnamique Peptides de moins de 10 kDa Hydrates de carbone Protéines de plus de 10 kDa Fullerenes Acide 2-(4- hydroxyphénylazo)benzoique 2,4, 6-Tri hydroxyacétophénone Oligonucléotides de moins de 3,5 kDa Hydrates de carbone acide Acide nicotinique Oligonucléotides de plus de 3,5 kDa Dithranol Polymères synthétiques non DIT polaires Lipides Polymères synthétiques polaires Molécules organiques Hydrates de carbone Acide 2,5-dihydroxybenzoique 1-Isoquinolinol Oligosaccharides Oligonucléotides 2, 5-d i hydroxyacétophénone Protéines de plus de 10 kDa Acide sinapique Acide trans-3-indoleacrylique Polymères synthétiques non polaires La matrice consiste en des molécules cristallisées, qui sont, en général, choisies parmi les trois suivantes : l'acide 3,5-diméthoxy-4-hydroxycinnamique (acide sinapique/acide sinapinique), l'acide alpha-cyano-4-hydroxycinnamique (alpha-cyano ou alpha-matrice) et l'acide 2,5-dihydroxybenzoique abrégé DHB.
En MALDI-TOF-MS, si la matrice joue un rôle essentiel lors du processus de désorption/ionisation, elle représente également un facteur limitant de la technique dans la mesure où elle génère très souvent et en quantités importantes des ions dans la gamme des bas rapports de masse sur charge (m/z). Ce phénomène rend ainsi la caractérisation des petites molécules, typiquement < 800 Da, très délicate. II existe donc un réel besoin d'une matrice palliant les inconvénients et obstacles de l'art antérieur, en particulier d'un procédé permettant d'analyser de petites molécules < 800 Da, telles que par exemple les alcaloides, en particulier de les caractériser et/ou les quantifier à partir d'un mélange complexe. Le document CN 101644694 A décrit la détection directe par MALDITOF-MS d'alcaloides (l'aconitine, la berbérine, la strychnine) dans des extraits bruts obtenus à partir de diverses plantes de la Pharmacopée traditionnelle chinoise : Radix aconiti, Rhizoma typhoni, Cortex phellodendri. La matrice DHB utilisée est classique et non spécifique aux alcaloides. De plus, le procédé d'analyse divulgué dans ce document ne permet pas la quantification des molécules détectées. Le document « Journal of Mass Spectrometry », 2007 ; 42 :58-69 décrit une méthode de détermination directe de profils d'alcaloides dans des tissus végétaux tels que des herbes chinoises, utilisant la spectrométrie de masse MALDI-TOF. Les matrices d'acide alpha-cyano-4-hydroxycinnamique, abrégé CHCA, et d'acide 2,5-dihydroxybenzoique, abrégé DHB, sont citées. Le document «Analytica Chimica Acta », 649 (2009), 230-235 concerne une matrice de 7-mercapto-4-méthylcoumarine qui est appropriée pour l'analyse par MALDI de composés de petit poids moléculaire, tels que des alcaloides carcinogéniques, en particulier les alcaloldes arécoline et arécaidine. La présente invention repose donc sur la découverte de nouvelles molécules et sur leur utilisation comme matrice de MALDI-TOF ou l'utilisation d'une molécule connue par ailleurs, le 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile abrégé MT3P, mais inconnue dans l'art antérieur pour un usage en MALDI-TOF-MS, ces molécules ayant l'avantage de générer très peu d'ions "parasites" et pouvant conduire à l'ionisation de petites molécules, avantageusement de masse moléculaire, abrégé MM, < 800 Da, plus particulièrement des molécules d'alcaloides. Ladite matrice présentant une très grande sensibilité et/ou sélectivité, la quantification desdites petites molécules s'en trouve d'autant améliorée par rapport aux cas dans lesquels les matrices de l'art antérieur sont utilisées. II est donc possible avec la matrice selon l'invention de caractériser et quantifier, y compris à partir de mélanges complexes tels que des extraits végétaux bruts, des fluides biologiques..., des molécules de MM < 800 Da de très grand intérêt pharmacologique.
L'invention a donc pour objet l'utilisation du composé de formule (1) : m (1) dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2)"-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -CO2R3 et -OH, avec R3 un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, tel que par exemple un groupement alkyle en C1-C6, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les groupements -Salkyle, tel que par exemple un groupement alkyle en C1-C6, tel que par exemple le groupe -SC2H5 ou le groupe -SCH3, les groupements - SCH2cycloalkyle, tel que par exemple le groupement -SCH2C6H' ou le groupement -SCH2C5H9, et les groupements -SCH2aryle, tel que par exemple le groupement -SCH2C6H5, comme matrice dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser, assistée par une matrice ou MALDI. L'invention a également pour objet un composé de formule (1) : (I)
dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2)ri-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -CO2R3 et -OH, avec R3 un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, tel que par exemple un groupement alkyle en C1-C6, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les groupements -Salkyle, tel que par exemple un groupement alkyle en C1-C6, tel que par exemple le groupe -SC2H5 ou le groupe -SCH3, les groupements - SCH2cycloalkyle, tel que par exemple le groupement -SCH2C6H' ou le groupement -SCH2C5H9, et les groupements -SCH2aryle, tel que par exemple le groupement -SCH2GH5, à l'exclusion du 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile abrégé MT3P. De plus, l'invention couvre aussi l'utilisation d'un composé tel que défini précédemment ou de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile pour fabriquer une matrice destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI. En outre, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une matrice destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI consistant à cristalliser un composé tel que défini précédemment ou le composé 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile. Enfin, l'invention est également relative à un procédé de caractérisation et/ou de quantification de molécules, ayant avantageusement une masse < 800 Da, présentes dans un échantillon par spectrométrie de masse à temps de vol à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice comprenant une étape de : - Fabrication d'une matrice avec un composé tel que défini précédemment ou avec un composé de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2- yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile ; - Mélange dudit échantillon avec ladite matrice, éventuellement en présence d'un solvant organique ou d'eau ; - Vaporisation dudit solvant ou de l'eau, le cas échéant ; - Co-cristallisation de ladite matrice et desdites molécules et formation d'un cristal de matrice comprenant lesdites molécules réparties dans tout ledit cristal ; - Ionisation par un faisceau laser de ladite matrice co-cristallisée avec l'échantillon, obtenue précédemment ; - Etablissement d'un spectrogramme ; ledit échantillon pouvant être un liquide biologique choisi parmi le sang, le plasma, les liquides des muqueuses génitales, les liquides de la peau, les liquides des phanères, les liquides d'épanchement et des cavités closes, les liquides du système digestif et urinaire.
Brève description des figures La figure 1 représente le spectre de Masse (LDI) du MT3P (1) enregistré en mode linéaire (Biflex III Bruker) pour une intensité du laser de 10 %. Les ions majoritaires correspondent à l'ion pseudomoléculaire [M+H]+ (m/z 297.018) d'une part et au fragment [(M+H)-C3HaN]+(m/z 243.009) d'autre part.
La figure 2 représente le spectre MALDI-TOF d'un extrait brut (EtOH/H3O» de Senecio vulgaris (Asteraceae) avec le MT3P (1) pour matrice. La figure 3 représente l'abaque 1 = f(C) avec 1 : intensité de l'ion pseudomoléculaire et C : concentration nanomolaire de l'analyte, tracée à partir de spectres MALDI-TOF, avec le MT3P pour matrice, de la codéine (2).
La figure 4 représente l'abaque 1 = f(C) avec 1 : intensité de l'ion pseudomoléculaire et C : concentration nanomolaire de l'analyte, tracée à partir de spectres MALDI-TOF, avec le MT3P pour matrice, de l'hyoscyamine (3).
Description de l'invention Dans le cadre de l'invention, on entend par : - « extrait organique brut», tout extrait obtenu à partir de matières fraîches ou sèches issues d'êtres vivants tels que, par exemple, Archées, Bactéries, Protistes, Champignons, Plantes, Animaux et n'ayant fait l'objet d'aucune étape ultérieure de purification. On distingue, en particulier, les extraits végétaux bruts. - « liquide biologique », tous les liquides issus des êtres vivants tels que par exemple les êtres vivants d'origine humaine ou animale. On peut citer, par exemple, comme liquide biologique le sang, le plasma, l'urine, le sperme... - « solvant organique », tout composé hydrocarboné utilisé seul ou en association pour solubiliser un ou plusieurs produits. - « alcaloides », des molécules organiques hétérocycliques azotées basiques pouvant avoir une activité pharmacologique. Habituellement, les alcaloides sont des dérivés des acides aminés. On trouve des alcaloides, en tant que métabolites secondaires, principalement chez les végétaux, les champignons et quelques groupes animaux peu nombreux. Outre les alcaloides d'origine naturelle, il existe également des alcaloides synthétiques fabriqués par synthèse telle que la chloroquine, la chloroquinine ou par hémisynthèse. Il existe par exemple un type d'alcaloides contenant deux atomes d'azote dans le noyau aromatique et qui n'est pas d'origine naturelle, c'est le groupe des pyrazoles. Bien que beaucoup d'alcaloides soient toxiques (comme la strychnine ou l'aconitine), certains sont employés dans la médecine pour, par exemple, leurs propriétés analgésiques (comme la morphine, la codéine), dans le cadre de protocoles de sédation (anesthésie) souvent accompagnés d'hypnotiques, ou comme agent antipaludéen (quinine, chloroquinine) ou agent anticancéreux ( vinblastine, vincristine). - «groupement alkyle» un groupement hydrocarboné aliphatique, linéaire ou ramifié, comprenant par exemple un atome de carbone (abrégé Cl) à six atomes de carbone (abrégé C6). - « groupement cycloalkyle », un alkyle cyclique, c'est-à-dire un groupement hydrocarboné aliphatique et cyclique comprenant par exemple de trois atomes de carbone (abrégé C3) à six atomes de carbone (abrégé C6). ^ « groupement aryle » un groupement aromatique pouvant comprendre au moins un hétéroatome. L'invention a donc pour objet l'utilisation du composé de formule (1) : R2 m dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2)n-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -CO2R3 et -OH, avec R3 un atome d'hydrogène ou un groupement alkyl en C1-C6, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les groupements -S-alkyle, les groupements -SCH2cycloalkyle et les groupements -SCH2aryle, tels que par exemple, les groupements -SCH3, -SC2H5 et - SCH2CeHs, comme matrice dans un dispositif de spectrométrie de masse à 20 désorption/ionisation sous laser, assistée par une matrice ou MALDI. Le dispositif MALDI peut être couplé à un analyseur à temps de vol. Selon un mode de réalisation, R2 est le groupe -SCH3 et/ou n est égal à 2 et/ou Y est un groupe fonctionnel -CN et/ou m est égal à 1. 25 Avantageusement, il s'agit de composés de formule (1) dans laquelle : - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 un groupe -SCH3 ; - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2CH3 et R2 est un groupe - SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)3CN et R2 est un groupe -SCH3 ; (1) - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 est un atome d'hydrogène ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2H et R2 est un groupe -SCH3 ; - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2-CH2OH et R2 est un groupe - SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2N3 et R2 est un groupe -SCH3 ; ou - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)CCH et R2 est un groupe -SCH3. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le composé de formule (1) est le 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2- ylthio)propanenitrile ou MT3P. Une telle utilisation est particulièrement avantageuse pour analyser qualitativement et quantitativement une molécule de masse < 800 Da ou un mélange de molécules ou un échantillon d'extrait organique brut ou de liquide biologique, ledit mélange ou ledit échantillon comprenant au moins une molécule de masse < 800 Da, ladite molécule de masse < 800 Da pouvant être choisie parmi les alcaloides tels que définis ci-après. Les alcaloides sont catégorisés en fonction de leur structure chimique. On distingue le : - Groupe des Azolidines (pyrrolidines) : Aniracetam, Anisomycin, CX614, Dextromoramide, Diphenyl prolinol, acide domoique, Histapyrrodine, acide kainique, Methdilazine, Oxaceprol, Prolintane, Pyrrobutamine, hygrine, cuscohygrine. - Groupe des Azines : Pipéridine, Conicine, Trigonelline, Arécaidine, Guvacine, Pilocarpine, Cytisine, Nicotine, Spartéine, Pelletierine.
Groupe des Tropanes : Atropine, Hyoscyamine, Cocaine, Ecgonine, Scopolamine. - Groupe des Quinoléines : Acridine, Acide bicinchoninique, Broxyquinoline, Chlorquinaldol, Cinchophen, Clioquinol, Dequalinium, Dihydroquinine, Dihydroquinidine, Hydroxychloroquine, 8-Hydroxyquinoline, lodoquinol, Acide Kynurenique, Mefloquine, Nitroxoline, Oxycinchophen, Primaquine, Quinine, Quinidine, TSQ, Topotecan, acide xanthurénique, Strychnine, Brucine, Veratrine, Cevadine, Echinopsine ; o Aminoquinoléines : Chloroquine, Hydroxychloroquine, Primaquine ; o 8-Aminoquinoléines :Tafenoquine, Rhodoquine, Pamaquine . - Groupe des Isoquinolines : Dimethisoquine, Quinapril, Quinapirilat, Debrisoquine, 2,2'-Hexadecaméthylènediisoquinolinium dichlorure, N- laurylisoquinolinium bromure, Narcéine, Hydrastine, Berbérine ; o Les alcaloides de l'opium : Naturels : Morphine, Codéine, Thébaine, Papavérine, Narcotine, Noscapine ; Semi-synthétiques : Hydromorphone, Hydrocodone, Héroine ; Synthétiques : Fentanyl, Pethidine, Methadone, Propoxyphène. - Groupe des Indoles : o Ergolines : Les alcaloides de l'ergot de seigle (Ergométrine, Ergotamine, Ergosine, Ergovaline, Ergokryptine, Ergocornine, Ergocristine, Acide lysergique, etc.), Ergine, LSD ... o Bêta-carbolines : Harmine, Yohimbine, Réserpine, Emétine. - Groupe des Terpénoides : o Les alcaloides de l'aconit napel : Aconitine ; o Solanidine, Solasodine, Batrachotoxine, Delphinine ; o Stéroides : Solanine, Samandarin. - Groupe des Bétaines (composés d'ammonium quaternaire, ce ne sont pas des alcaloides au sens propre, même si régulièrement classés comme tels) : Muscarine, Choline, Neurine. - Groupes des Pyrazoles.
Le ou les molécules de masse < 800 Da et/ou le ou les molécules d'alcaloides définis ci-dessus peuvent être ainsi détectées et quantifiées dans des échantillons de liquides biologiques ou d'extrait organiques bruts, en particulier d'extrait végétaux bruts, sans nécessiter d'étapes de purification ou de séparation préalables par spectrométrie de masse sous laser assistée par matrice. Selon un mode de réalisation, l'échantillon est choisi parmi des extraits organiques bruts, ou toute fraction obtenue à partir desdits extraits organiques bruts, et des liquides biologiques, d'origine humaine ou animale.
Le liquide biologique peut être choisi parmi le sang, le plasma, les liquides des muqueuses génitales, le liquide séminale, le sperme, la glaire cervicale, les liquides de la peau telle que la sueur, les liquides des phanères, les liquides d'épanchement et des cavités closes, les liquides du système 5 digestif et urinaire.
L'invention a également pour objet un composé de formule (1) : R2 m
dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2).-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -CO2R3 et -OH, avec R3 un atome 15 d'hydrogène ou un groupement alkyl en C1-C6, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les groupements -Salkyle, les groupements -SCH2cycloalkyle, et les groupements -SCH2aryle ,tels que par exemple le groupement -SCH3, le groupement -SC2H5 et le groupement -SCH2GH5, 20 à l'exclusion du 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile. Avantageusement, R2 est le groupe -SCH3 et/ou n est égal à 2 et/ou Y est un groupe fonctionnel -CN et/ou m est égal à 1 dans ledit composé. Selon un mode de réalisation, il s'agit des composés, où : 25 - m=1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2CH3 et R2 est un groupe SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)3CN et R2 est un groupe -SCH3 ; - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 est un atome d'hydrogène ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2H et R2 est un groupe -SCHs ; - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2-CH20H et R2 est un groupe - SCHs ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2N3 et R2 est un groupe -SCHs ; ou - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)CCH et R2 est un groupe -SCHs.
L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une matrice destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI consistant à cristalliser un composé tel que défini précédemment ou le composé 3-(5-(5- (méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile. Ledit dispositif MALDI peut être un spectromètre de masse couplant une source d'ionisation laser assistée par une matrice et un analyseur à temps de vol. Selon un mode de réalisation, ledit procédé est caractérisé en ce que ledit composé tel que défini précédemment, cristallisé, ou ledit composé de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile, cristallisé, est ensuite éventuellement dissout dans un solvant organique ou de l'eau comprenant un échantillon à analyser ou directement dissout dans l'échantillon à analyser, ledit solvant ou l'eau étant ensuite, le cas échéant, vaporisé formant au final une matrice cristallisée tel que défini précédemment ou de composé de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile comprenant l'échantillon à analyser.
L'échantillon peut être choisi parmi les extraits organiques bruts et les liquides biologiques. Ce procédé peut avoir lieu avec un rapport molaire (molécules à analyser)/(molécules de matrice) compris entre 1/30 et 1/50, de préférence 1/39.
Le MT3P (1) présente les caractéristiques suivantes et les confère à la matrice qu'elle forme ou dans la composition dans laquelle elle entre : - Le MT3P (1) nécessite une faible intensité d'irradiation du laser (5 à 10 %) pour le processus de désorption/ionisation, entraînant peu de fragmentations de l'analyte et de la matrice et l'obtention de spectres de masses MALDI-TOF caractérisés par des rapports signal sur bruit (S/N) élevés ; - Le MT3P (1) présente une très haute sélectivité, vis à vis en particulier des alcaloides, hétérocycles azotés généralement doués d'activités pharmacologiques marquées. L'utilisation du MT3P (1) ne conduit ainsi à aucun résultat probant dans le cas de dérivés tels que stéroides (prégnolone, digitoxine), coumarines (imperatorine, E-notopterol), polyphénols (rutine, amenthoflavone), caroténoides (tocotriénols), peptides (angiotensine II ou glycérides (1,3-diméthylglycérol, glycérol-1,3-distéarate)). A contrario les alcaloides, quelque soit leur squelette de base (indoles, (iso)quinoléines, quinolizidines, pyrrolizidines, tropanes...) sont, dans la très grande majorité des cas, aisément détectés dans les mêmes conditions, tel qu'illustré dans le tableau 2 ci-après. Les spectres obtenus présentent alors, au niveau des ions quasimoléculaires, des S/N équivalents ou supérieurs à ceux obtenus dans le cas de l'usage de matrices classiques telles l'acide 2-cyano-3-(4- hydroxyphenyl)propanoique (HCCA), le ditranol ou l'acide 2,5- dihydroxybenzoique (DHB). Cette excellente sensibilité de détection alliée à une grande spécificité vis à vis des analytes d'intérêt autorise ainsi, par exemple, la caractérisation directe, à partir d'un extrait organique brut de l'éthanol acide de Senecio vulgaris, de la sénécionine, dérivé de la rétronicine mutagène, tératogène et inducteur de tumeurs hépatiques tel que représenté sur le spectre de la figure 2. La présence de sénécionine doit être recherchée dans divers ingrédients alimentaires tels que l'huile de vipérine, Echium plantagineum [règlement (CE) n° 258/97 du Parlement Européen et du Conseil du 27 janvier 1997 ; Scientific Document: Opinion of the Panel on contaminants in the food chain [CONTAM] related to pyrrolizidine alkaloids as undesirable substances in animal feed, The EFSA Journal, 447, 1-51 (2007)].
De très nombreuses analyses (semi)quantitatives sont ainsi réalisables avec une matrice de ou comprenant le MT3P (1). Selon la qualité des abaques obtenues, il est en effet possible de développer des méthodes de dosages spécifiques des alcaloides exploitant la sensibilité très élevée des spectromètres de masse de type MALDI-TOF conduisant à des limites de détection (LOD) ou de quantification (LOQ) très basses telles que représentées sur les figures 3 et 4. C'est le cas de la codéine (2), opioide antalgique et antitussif ou bien de l'hyoscyamine (3), alcaloide mydriatique représentés sur le schéma 1 ci-après. Schéma 1
La matrice de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2- 15 ylthio)propanenitrile selon l'invention a, en outre, l'avantage de pouvoir être préparée en 3 étapes simples avec un bon rendement de l'ordre de 80 % en poids à partir de produits commerciaux et donc pour un coût modique. Elle présente, en outre, une sélectivité unique vis à vis des alcaloides ce qui autorise leur caractérisation et leur (semi)quantification par MALDI-TOF-MS 20 à partir de mélanges complexes, sans préparations particulières des échantillons et avec d'excellents paramètres de limite de détection ou LOD et de limite de quantification ou LOQ. Le MT3P est constituée d'un chromophore organisé autour d'un système Tc-conjugué plan absorbant à la longueur d'onde (337 nm) des lasers N2 les plus 25 souvent utilisés en SM MALDI-TOF d'une part et pourvue, via un espaceur, d'une fonction nitrile, d'autre part, susceptible de développer des interactions dipolaires avec les fonctions amines ou imines des composés recherchés. II convient finalement de noter que l'emploi du MT3P, ne requiert que de faibles puissances d'irradiation laser et favorise la protonation des analytes. 10 rio r (2) (3) Il faut également souligner que les protocoles de caractérisation ou de dosage des alcaloides ainsi élaborés ne nécessitent aucune modification des spectromètres MALDI-TOF dont la plupart des plateformes analytiques sont aujourd'hui équipées.
Dans le cadre des nouvelles réglementations REACH, l'utilisation de cette matrice peut représenter ainsi une aide précieuse au diagnostic lors des études de pharmacovigilance ou de toxicologie. D'autres avantages tels que l'exploitation du MT3P en imagerie MALDI, pourront encore apparaître à l'homme du métier à la lecture des exemples ci- dessous, illustrés par les figures annexées, donnés à titre illustratif.
EXEMPLES Exemple 1 : Préparation de la matrice MT3P (1) Le composé 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile (1) ou MT3P (1) ci-après est préparé à partir du 2-bromothiophène, en 3 étapes et avec un rendement global de 80 % tel que représenté selon le Schéma 2 ci-après. Les conditions réactionnelles de cette synthèse sont: - pour l'étape i) Magnésium, NidpppClz, Et2O, reflux; - pour l'étape ii) nBuLi, Soufre et 2-bromopropionitrile, THF, température ambiante ; - pour l'étape iii) Hydroxyde de césium et iodométhane, DMF/MeOH, température ambiante.
Le détail de ces étapes de cette synthèse est décrit dans le document « Mass Spectrom. », 2006; 41: 830-833.
III Schéma 2 Exemple 2 : Préparation de l'échantillon à analyser On solubilise l'analyte dans un solvant organique adapté (e.g. CH2Cl2, McOH, ...) à une concentration de 2,57 mmol/L. La solution préparée est stockée à une température de - 20°C. Avant chaque expérience réalisée en MALDI/TOF (Préparation de la matrice co-cristallisée avec l'échantillon comme expliqué dans la paragraphe suivant), cette solution est portée à température ambiante puis diluée au 1:3 dans McOH. Exemple 3: Préparation de la matrice co-cristallisée avec l'échantillon à analyser On réalise la préparation de la matrice co-cristallisée destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI pour un seul analyte de la façon suivante : Un équivalent de solution d'analyte à une concentration de 0,861 mmol est mélangé avec deux équivalents de solution de matrice (MT3P) à une concentration de 33,67 mmol. Les concentrations finales sont 0,287 mmol/L pour l'analyte et 11.22 mmol/L pour la matrice. Pour un extrait brut, on peut, par exemple, mélanger un équivalent d'extrait brut (22 mg/mL) avec deux équivalents de matrice concentrée (30 mg/mL = 0,1 mmol/m L). J N^ (1) Exemple 4: Tests de caractérisation d'alcaloïdes par SM MALDI-TOF avec le MT3P (1) pour matrice.
Méthode de calibration du spectromètre La calibration du spectromètre est réalisée avec 20 microlitres d'un mélange de PEG400/MeOH dans des proportions en volume de 1/3. Cette solution est mélangée avec 20 microlitres de Ditranol à une concentration de 1010 mg/mL). 0.7 microlitres de cette solution sont déposés sur une coupelle MALDI.
L'échantillon est irradié par un laser à un niveau d'énergie entre 35-40%. Les signaux du PEG-Na observés sont utilisés pour la calibration automatisée. On observe une concordance entre les signaux observés et les données de masse de PEG-Na en haute résolution. Les alcaloides testés sont regroupés dans le tableau 3 ci-dessous.
Paramètres d'analyse du spectromètre : Les paramètres expérimentaux du MALDI-TOF-MS: Source d'ion 1 : 19.00 kV, Source d'ion 2 : 17.35 kV, Lentilles : 9.60 kV, Pulse pour l'extraction des ions : 200 ns, Fréquence du laser : 5 ns, Offset en tension du gain du détecteur : 1300 V, Gain électronique : 100 mV, Fenêtre d'acquisition : 20-2000 Da
Tableau 3 Alcaloide Formule Masse Détection 12- C37H40N20~ monoisotopique + Déméthylthalrugosidine 624,28 Aconitine C34H47NO' 645,31 + + Atropine G7H23NO3 289,17 + + Berbérine C20H,sNO4 336,12 + + + Boldine C,9H2,N04 327,14 + + Cholchicine C22H25NO6 399,17 + + Clavuline C18H19NO4 313,13 + + + Codéine C78H21NO3 299,15 + + Émétine C29H40N2O4 480,30 + + + Fumaritine C20H21 N05 355,14 + + + Harmine C13H12N2O 212,09 + + + L-Hyoscyamine C17H23NO3 289,17 + + Limogine C20H17NO5 351,11 + + + Morphine C17H19NO3 285,14 + + Nicotine ClOH14N2 162.12 - Pilocarpine C'H,6N2O2 208,13 + + Quinidine C20H24N2O2 324,18 + + + Sénécionine C18H25NO5 335,17 + + Spartéine G5H26N2 234,21 + + + Strychnine C21H22N2O2 334,16 + + Stylopine C79H17NO4 323,12 + + + Thalfoétidine C38H42N2O7 638,30 + Thalibérine C37H40N2O6 608,29 + + + Thaliglucinone C21H19NOs 365,13 - Yohimbine C21H26N2O3 354,19 + + 22 Listes des références U.S. No. 6.104.028 ; « The Scientist » 13 [12] : 18, le 7 juin 1999 ; « Biophotonics International», juin 2001, 42-47. CN 101644694 ; « Journal of mass spectrometry », 2007 ; 42 :58-69 ; « Analytica Chimica Acta, 649 (2009), 230-235 ; | La présente invention se rapporte à (i) une méthode d'analyse de petites molécules pouvant avoir une masse < 800 Da, en particulier des alcaloïdes, ladite méthode étant généralement désignée sous le nom de MALDI-TOF-MS (ou spectrométrie de masse à temps de vol MALDI) qui est un acronyme pour méthode d'analyse par spectrométrie de masse à temps de vol à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice, à (ii) une molécule de formule (I) et à son utilisation comme matrice dans une telle méthode d'analyse. | 1. Utilisation du composé de formule (1) : R2 m (1) dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2).,-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -CO2R3 et -OH, avec R3 un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les groupements -Salkyle, les groupements -SCH2cycloalkyle et les groupements - SCH2aryle, comme matrice dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser, assistée par une matrice ou MALDI.
2. Utilisation selon la 1, dans laquelle R2 est le groupe -SCH3 et/ou n est égal à 2 et/ou Y est un groupe fonctionnel -CN et/ou m est égal à 1.
3. Utilisation selon la 1 ou 2, dans laquelle : - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 un groupe -SCH3 ; - m=l, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2CH3 et R2 est un groupe - SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)3CN et R2 est un groupe -SCH3 ; - m=1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 est un atome d'hydrogène ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2H et R2 est un groupe -SCH3 ; - m=l, R1 est un groupement -S(CH2)2-CH2OH et R2 est un groupe - SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2N3 et R2 est un groupe -SCH3 ; ou - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)CCH et R2 est un groupe -SCH3.
4. Utilisation selon l'une des 1 à 3 dans laquelle le composé de formule (1) est le 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2- ylthio)propanenitrile.
5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4 dans laquelle ledit dispositif MALDI est couplé à un analyseur à temps de vol.
6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, pour analyser qualitativement et quantitativement un mélange de molécules comprenant au moins une molécule de masse < 800 Da. 15
7. Utilisation selon la précédente, dans lequel ladite molécule de masse < 800 Da est choisie parmi les alcaloides.
8. Utilisation selon la 7, dans laquelle les alcaloides sont choisis parmi : 20 - Le groupe des Azolidines ; - Le groupe des Azines ; - Le groupe des Tropanes ; - Le groupe des Quinoléines ; - Le groupe des Isoquinolines ; 25 - Le groupe des Indoles ; - Le groupe des Terpénoides ; - Le groupe des Bétaines ; - Le groupe des Pyrazoles. 30
9. Utilisation selon la 7, dans laquelle les alcaloides sont choisis parmi (i) l'Aniracetam, la Anisomycin, le CX614, le Dextromoramide, le Diphenyl prolinol, l'Acide Domoique, la Histapyrrodine, l'Acide Kainique, la10 Methdilazine, l'Oxaceprol, le Prolintane, la Pyrrobutamine, l'Hygrine, la Cuscohygrine ; (ii) la Pipéridine, la Conicine, la Trigonelline, l'Arecaidine, la Guvacine, la Pilocarpine, la Cytisine, la Nicotine, la Spartéine, la Pelletierine ; (iii), l'atropine, la L-Hyoscyamine, la Cocaine, l'Ecgonine, la Scopolamine ; (iv) l'Acridine, l'Acide bicinchoninique, la Broxyquinoline, le Chlorquinaldol, le Cinchophen, le Clioquinol, le Dequalinium, la Dihydroquinine, la Dihydroquinidine, l'Hydroxychloroquine, la 8-Hydroxyquinoline, l'lodoquinol, l'Acide Kynurenique, la Mefloquine, la Nitroxoline, l'Oxycinchophen, la Primaquine, la Quinine, la Quinidine, le TSQ, le Topotecan, l'Acide Xanthurenique, la Strychnine, la Brucine, la Veratrine, la Cevadine, l'Echinopsine, les Aminoquinoléines tels que la Chloroquine, l'Hydroxychloroquine, la Primaquine, les 8-Aminoquinoléines tels que la Tafenoquine, la Rhodoquine, la Pamaquine ; (v) la Dimethisoquine, le Quinapril, le Quinapirilat, le Debrisoquine, le 2,2'- Hexadecaméthylènediisoquinolinium dichlorure, le N-Laurylisoquinolinium bromure, le Narcéine, l'Hydrastine, la Berbérine, les alcaloides de l'opium naturels tels que la Morphine, la Codéine, la Thébaine, la Papavérine, la Narcotine, la Noscapine, les alcaloides de l'opium semi-synthétiques tels que l'Hydromorphone, l'Hydrocodone, l'Héroine, les alcaloides de l'opium synthétiques tels que le Fentanyl, la Pethidine, la Methadone, le Propoxyphène ; (vi) les Ergolines tels que les alcaloides de l'ergot de seigle tels que l'Ergométrine, l'Ergotamine, l'Ergosine, l'Ergovaline, l'Ergokryptine, l'Ergocornine, l'Ergocristine, l'Acide lysergique, l'Ergine, le LSD, (vii) les Bétacarbolines tels que l'Harmine, la Yohimbine, la Réserpine, l'Emétine ; (viii) les alcaloides de l'aconit napel tel que l'Aconitine, la Solanidine, (ix) la Solasodine, la Batrachotoxine, la Delphinine, (x) les stéroides tels que la Solanine, la Samandarin ; (xi) la Muscarine, la Choline, la Neurine.
10. Utilisation selon l'une des 5 à 7, dans laquelle ledit mélange est un mélange choisi parmi des extraits organiques bruts , ou toute fraction obtenue à partir desdits extraits organiques bruts, et des liquides biologiques, d'origine humaine ou animale 5
11. Utilisation selon la 10 dans laquelle le liquide biologique est choisi parmi le sang et le plasma, les liquides des muqueuses génitales, les liquides de la peau, les liquides des phanères, les liquides d'épanchement et des cavités closes, les liquides du système digestif et urinaire.
12. Composé de formule (1) : R2 m (1) 10 dans laquelle m est égal à 1 ou 2, le groupement R1 est choisi parmi les groupements -S(CH2)n-Y avec n un nombre entier choisi parmi 1, 2, 3 et 4 et Y un groupe fonctionnel choisi parmi-CN, -0O2R3 et -OH, avec R3 un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, et dans laquelle le groupement R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, les 15 groupements -SCH2alkyle, les groupements -SCH2cycloalkyle et les groupements -SCHzaryle, à l'exclusion du 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2- ylthio)propanenitrile. 20
13. Composé selon la 12, où R2 est le groupe -SCH3 et/ou n est égal à 2 et/ou Y est un groupe fonctionnel -CN et/ou m est égal à 1.
14. Composé selon la 12 ou 13, où : - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2CH3 et R2 est un groupe 25 SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)3CN et R2 est un groupe -SCH3 ; - m= 1, R1 est un groupement -S(CH2)2CN et R2 est un atome d'hydrogène ;- m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2CO2H et R2 est un groupe -SCH3 ; - m=l, R1 est un groupement -S(CH2)2-CH20H et R2 est un groupe - SCH3 ; - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)2N3 et R2 est un groupe -SCH3 ; ou - m =1, R1 est un groupement -S(CH2)CCH et R2 est un groupe -SCH3.
15. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 12 à 14 ou de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile pour fabriquer une matrice destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI.
16. Procédé de fabrication d'une matrice destinée à être utilisée dans un dispositif de spectrométrie de masse à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice ou MALDI consistant à cristalliser un composé selon l'une quelconque des 13 à 15 ou le composé 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile.
17. Procédé selon la précédente dans lequel ledit dispositif MALDI est un spectromètre de masse couplant une source d'ionisation laser assistée par une matrice et un analyseur à temps de vol.
18. Procédé selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que ledit composé, selon l'une quelconque des 13 à 15, cristallisé ou ledit composé de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile cristallisé est ensuite dissout dans un solvant organique ou de l'eau comprenant un échantillon à analyser, ledit solvant ou l'eau étant ensuite vaporisé formant au final une matrice cristallisée de composé selon l'une quelconque des 13 à 15 ou de composé de 3-(5-(5- (méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile comprenant l'échantillon à analyser.
19. Procédé selon la précédente, dans lequel l'échantillon est choisi parmi les extraits organiques bruts et les liquides biologiques.
20. Procédé selon l'une quelconque des 18 ou 19, dans lequel le rapport molaire (molécules à analyser)/(molécules de matrice) est compris entre 1/30 et 1/50, de préférence 1/39.
21. Procédé de caractérisation et/ou de quantification de molécules, ayant avantageusement une masse < 800 Da, présentes dans un échantillon par spectrométrie de masse à temps de vol à désorption/ionisation sous laser assistée par matrice comprenant une étape de : - Fabrication d'une matrice avec un composé selon l'une des 13 à 15 ou avec un composé de 3-(5-(5-(méthylthio)thiophén-2-yl)thiophén-2-ylthio)propanenitrile ; - Mélange dudit échantillon avec ladite matrice, éventuellement en présence d'un solvant organique ou d'eau ; - Vaporisation du solvant ou de l'eau, le cas échéant ; - Co-cristallisation de ladite matrice et desdites molécules et formation d'un cristal de matrice comprenant lesdites molécules réparties dans tout ledit cristal ; - Ionisation par un faisceau laser de ladite matrice co-cristallisée avec l'échantillon, obtenue précédemment; - établissement d'un spectrogramme.
22. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'échantillon est un liquide biologique choisi parmi le sang, le plasma, les liquides des muqueuses génitales, les liquides de la peau, les liquides des phanères, les liquides d'épanchement et des cavités closes, les liquides du système digestif et urinaire.30 | C,G,H | C07,G01,H01 | C07D,G01N,H01J | C07D 409,C07D 333,G01N 27,H01J 49 | C07D 409/04,C07D 333/18,C07D 333/34,C07D 409/14,G01N 27/64,H01J 49/04,H01J 49/16 |
FR2980101 | A1 | BANDE DE RENFORT POUR LA RESTAURATION D'UN TISSU MOU | 20,130,322 | La présente invention concerne une bande de renfort pour la restauration d'un tissu mou, tel qu'un tendon ou un ligament. Quand un tissu mou d'un être humain, tel qu'un tendon ou un ligament, est endommagé dans sa région d'attache à un os, la liaison entre ce tissu mou et l'os peut être rétablie de différentes manières, par exemple avec des éléments de suture et des vis. Les techniques chirurgicales correspondantes sont souvent longues et délicates à mettre en oeuvre. De plus, malgré le soin apporté par le chirurgien au cours de l'intervention, les risques de séparation de la suture, en particulier au niveau du tissu mou, sont souvent élevés car, généralement, les moyens de suture utilisés pour réattacher le tissu mou avec l'os affaiblissent le tissu mou et/ou l'os. Ceci est particulièrement critique dans le contexte du rétablissement de la liaison à un os des tendons et des ligaments appartenant à la coiffe des rotateurs de l'épaule, en raison des fortes contraintes mécaniques auxquelles sont soumis ces ligaments et ces tendons lors des mouvements de l'épaule. Par ailleurs, mettre en oeuvre les techniques précitées par arthroscopie est particulièrement difficile si bien que de nombreuses restaurations échouent lorsque le chirurgien cherche à faire passer les éléments de suture à travers les tissus mous. Un patch de renfort est donc souvent utilisé, ce qui augmente généralement la durée de l'intervention, en demandant un effort opératoire significatif pour le chirurgien. Ainsi, il n'est pas rare que des interventions de ce type demandent 40 à 90 minutes supplémentaires au chirurgien pour mettre en place un tel patch de renfort. Ceci étant rappelé, l'invention s'intéresse plus particulièrement à la restauration de tissus mous, en utilisant une bande de renfort textile. Généralement, pour présenter une résistance à l'arrachement suffisante, ces bandes textiles comprennent des anneaux ou des rondelles permettant de fixer la bande au tissu mou et/ou à l'os à l'aide de vis ou d'éléments d'ancrage similaires, introduits dans les anneaux ou rondelles précités. Il en résulte que la géométrie de ces bandes de renfort est prédéfinie, sans permettre d'adapter les dimensions de la bande de renfort, notamment aux spécificités du site d'implantation de cette bande. Pour répondre à cette problématique, WO-A-2010/105171 propose de réaliser une bande de renfort sous forme d'un élément textile allongé dont les bords libres opposés sont repliés dans un volume intérieur de l'élément textile. L'élément textile présente alors, entre sa partie longitudinale courante et chacun des bords libres ainsi repliés, une partie longitudinale pliée sur elle-même, qui est prévue pour être reliée au tissu mou par un fil de suture. Grâce à cette bande de renfort, le chirurgien dispose d'une solution résistante et intègre, dont il peut aisément adapter la dimension longitudinale, et ce avant ou pendant l'intervention. Le but de la présente invention est d'améliorer la bande de renfort proposée dans WO-A-2010/105171, notamment pour renforcer sa résistance mécanique et sa capacité de fixation tant primaire que secondaire. A cet effet, l'invention a pour objet une bande de renfort pour la restauration d'un tissu mou, tel qu'un tendon ou un ligament, comprenant un élément textile allongé qui, suivant sa direction longitudinale, présente au moins un bord libre qui est replié dans un volume intérieur de l'élément textile de manière que l'élément textile présente une partie longitudinale pliée sur elle-même, laquelle partie pliée sur elle-même forme, en service, une extrémité de la bande de renfort et est attachée à un fil de suture rapporté qui est adapté pour être fixé à un os, caractérisée en ce que l'élément textile comprend, voire éventuellement consiste en, des monofilaments et des fils multifilaments, qui sont entrelacés les uns avec les autres. Une des idées à la base de l'invention a été de mettre au point, pour une bande de restauration du type de celle proposée dans WO-A-2010/105171, une structure textile qui concilie une haute résistance à l'arrachement, notamment au niveau de sa liaison entre l'élément textile et le fil de suture, et une capacité de colonisation cellulaire sur le long terme, même lorsque la bande de renfort est mise sous tension au cours ou après son implantation. Selon l'invention, on prévoit que l'élément textile de la bande de renfort comporte, voire consiste en un entrelacement de monofilaments et de fils multifilaments. De cette façon, la structure de cet élément textile présente une bonne résistance mécanique et peut être passée à travers et/ou pressée contre un tissu mou sans craindre son endommagement, avantageusement tout en maintenant une porosité suffisante, c'est-à-dire la présence d'espaces libres entre les monofilaments et les fils muiltifilaments, pour que l'élément textile soit progressivement colonisé par croissance du tissu mou environnant, même lorsque la bande de renfort est sous tension. En plus de ces avantages, qui concernent plus spécifiquement la partie courante principale de la bande, la partie pliée sur elle-même de l'élément textile, prévue à au moins l'une ou aux deux extrémités de la bande de renfort, présente l'avantage de pouvoir être attachée de manière particulièrement résistante à un fil de suture à fixer à un os. En effet, au niveau de la ou chaque partie pliée sur elle-même de l'élément textile, quatre « épaisseurs » de monofilaments et de fils multifilaments se superposent, étant remarqué que, dans les deux épaisseurs agencées à l'intérieur du volume intérieur de l'élément textile, les monofilaments et les fils multifilaments sont, au niveau du bord libre de l'élément textile, avantageusement fusionnés pour stabiliser leur structure et, par là, pérenniser leur comportement mécanique de coopération avec les deux épaisseurs extérieures, sous l'action de leur attachement relatif par le fil de suture. Par la suite, divers modes de réalisation sont présentés en ce qui concerne le mode d'attachement de ce fil de suture à la ou chaque partie pliée sur elle-même de l'élément textile. Dans tous les cas, grâce à la haute résistance mécanique de cet attachement entre le fil de suture et l'extrémité correspondante de la bande de renfort, ce fil de suture peut avantageusement être utilisé pour manoeuvrer, tracter et/ou ancrer la bande, notamment en coopérant avec des matériels ad hoc dont les performance de fixation sont meilleures avec un tel fil de suture, qu'avec des portions de bande textile larges. Suivant des caractéristiques additionnelles avantages de la bande de renfort conforme à l'invention, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les monofilaments et les fils multifilaments sont fusionnés au niveau du ou de chaque bord libre de l'élément textile ; - l'entrelacement des monofilaments et des multifilaments définit, au sein de l'élément textile, une porosité de colonisation cellulaire ; - chaque monofilament présente un diamètre compris entre 80 et 500 um, de préférence entre 100 et 300 um, et chaque fil multifilament présente un titre compris entre 60 et 1000 deniers, de préférence entre 100 et 350 deniers ; - les monofilaments et les fils multifilaments sont tressés ; - par 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de monofilaments tressés avec 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de fils multifilaments ; - les monofilaments et les fils multifilaments sont tissés ; - le fil de suture est noué à la partie pliée sur elle-même correspondante de l'élément textile ; - le fil de suture est enroulé autour de la partie pliée sur elle-même correspondant, en formant plusieurs spires adjacentes, au moins certaines d'entre elles étant éventuellement maintenues les unes vis-à-vis des autres par une boucle que forme le fil de suture et à l'intérieur de laquelle sont agencées ces spires ; - le fil de suture est cousu à la partie pliée sur elle-même correspondante de l'élément textile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en élévation d'une bande de renfort selon un premier mode de réalisation conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant, à grande échelle, la structure textile d'une zone cerclée Il sur la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe longitudinale schématique d'une partie de la bande de la figure 1 ; et - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, illustrant un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention. Sur les figures 1 à 3 est représentée une bande de renfort 1 pour la restauration d'un tissu mou, non représenté, tel qu'un tendon ou un ligament. A titre d'exemple du contexte d'utilisation potentielle de cette bande de renfort 1, le lecteur pourra se reporter au document précité WO-A-2010/105171. Comme bien visible sur les figures 1 et 3, la bande 1 comprend un élément textile 10, qui présente une forme allongée suivant la dimension principale de la bande 1. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, l'élément textile 10 présente ainsi une forme globalement tubulaire, délimitant intérieurement un volume V globalement cylindrique, étant remarqué que, eu égard à la souplesse de la structure textile de l'élément 10, les formes géométriques précitées ne sont pas définies de manière rigoureusement figées, mais sont sujettes à des variations, le cas échéant significatives, liées aux déformations appliquées en service à l'élément textile 10. Lorsqu'on parcourt l'élément textile 10 suivant sa direction longitudinale, cet élément s'étend entre deux bords libres opposés, respectivement référencés 12 et 13 sur la figure 1, seul le bord libre 12 étant visible à la figure 3. Chacun de ces bords libres 12 et 13 est replié dans le volume intérieur V, comme bien visible sur la figure 3. De cette façon, suivant la direction longitudinale de l'élément textile 10, chacun des bords libres 12 et 13 est relié à la partie longitudinale courante 14 de cet élément 10, à l'intérieur de laquelle la partie correspondante du volume V est libre, c'est-à-dire non occupée par les bords libres 12 et 13, par une partie longitudinale 15, 16 de l'élément textile, qui est pliée sur elle-même, seule la partie pliée sur elle-même 15 étant visible à la figure 3. En coupe longitudinale comme sur la figure 3, chacune de ces parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16 présente un profil globalement en M : ainsi, comme montré pour la partie pliée sur elle- même 15 sur la figure 3, cette partiels inclut, d'une part, une sous-partie 15.1, qu'on peut qualifier de sous-partie intérieure et qui forme, vis-à-vis du reste de l'élément textile 10, un ourlet agencé à l'intérieur du volume V, plus précisément à l'intérieur de l'extrémité, suivant la dimension principale de la bande 1, de ce volume V, et, d'autre part, une sous-partie 15.2, qu'on peut qualifier de sous-partie extérieure et qui s'étend globalement dans le prolongement de la partie courante 14, les sous-parties 15.1 et 15.2 étant liées l'une à l'autre par une sous-partie 15.3 de la partie 15, coudée à 180° environ. Ainsi, suivant la dimension principale de la bande de renfort 1, les parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16 de l'élément textile 10 forment les extrémités opposées de la bande 1, en fermant le volume intérieur V. Comme expliqué en détail dans le document précité WO-A-2010/105157, un des intérêts de l'élément textile 10 est que la longueur principale de la bande de renfort 1 est facilement ajustable, dans le sens où il suffit pour cela de modifier la distance séparant l'un de l'autre les bords libres 12 et 13, en augmentant ou en diminuant la dimension longitudinale des parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16. En effet, par exemple, plus le bord libre 12 est plié en se rapprochant du bord libre 13, plus la dimension principale de la bande 1 décroît. Cet ajustement de taille de la bande 1 est réalisable sur de grandes étendues, sans avoir besoin de la couper. Comme représenté sur la figure 2, l'élément textile 10 présente une structure spécifique, consistant en un entrelacement de plusieurs monofilaments 17 et de plusieurs fils multifilaments 18. En particulier, comme pour l'exemple représenté à la figure 2, les monofilaments 17 sont entrelacés entre eux, tout en alternant avec les fils multifilaments 18, eux aussi entrelacés entre eux. En pratique, on notera que cette structure textile d'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 se retrouve sur toute la longueur de l'élément textile 10, autrement dit dans sa partie courante 14 et dans ses parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16, ainsi qu'au niveau des bords libres 12 et 13, avec la particularité que, au niveau de ces bords libres 12 et 13, les monofilaments 17 et les fils multifilaments 18 sont avantageusement fusionnés, ce qui présente un intérêt remarquable, explicité plus loin. En pratique, cette fusion au niveau des bords libres 12 et 13 est réalisée par soudage à chaud ou par soudage ultrasonique. Bien entendu, la fusion des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 au niveau des bords libres 12 et 13 est plus facile à réaliser avant de plier ces bords libres à l'intérieur du volume V, mais on peut envisager d'inverser ces deux étapes de fabrication de l'élément textile 10 ou bien de les réaliser de façon sensiblement concomitante, à l'aide d'une machine ad hoc. A titre d'exemple de réalisation préférentiel, chacun des monofilaments 17 présente un diamètre compris entre 80 et 500 jim, voire entre 100 et 300 jim, tandis que chacun des fils multifilaments 18 présente un titre compris entre 60 et 1000 deniers, voire entre 100 et 350 deniers. Selon une forme de réalisation, les monofilaments 17 et les fils multifilaments 18 sont tressés, autrement dit sont entrelacés par tressage, pour fabriquer l'élément textile 10. Dans ce cas, à titre préférentiel, 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de monofilaments 17 sont tressés avec 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de fils multifalements 18. Avantageusement, les spécifications de tressage ci-avant sont combinées aux spécifications dimentionnelles du paragraphe précédent, pour obtenir un élément textile 10 tressé ayant des propriétés remarquables. Selon une autre forme de réalisation, les monofilaments 17 et les fils multifilaments 18 sont tissés, c'est-à-dire sont entrelacés par tissage, pour fabriquer l'élément textile 10. Ce tissage des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 est notamment réalisé à plat. Dans tous les cas, la structure textile de l'élément 10, reposant sur l'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18, présente, entre autres intérêts, de favoriser la colonisation cellulaire de l'élément textile 10 une fois que la bande de renfort 1 est implantée. En effet, les espaces libres subsistant entre les monofilaments 17 et les fils multifilament 18 constituent, au sein de l'élément textile 10, une porosité de colonisation cellulaire, dans le sens où ces espaces libres sont colonisés par croissance des tissus environnants, notamment par croissance du tissu mou restauré par la bande de renfort 1. L'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 garantit le maintient d'une valeur minimale pour cette porosité, facilitant la colonisation tissulaire de l'élément textile 10, même lorsque la bande 1 est implantée et/ou soumise en service à une tension, en particulier suivant la dimension principale de cette bande. En pratique, on comprend que les considérations développées juste ci-dessus présentent un intérêt notable pour la partie courante 14 de l'élément textile 10. Ceci étant, comme expliqué ci-après, la structure d'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 présente un intérêt additionnel significatif au niveau des parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16 de l'élément textile 10. En effet, comme représenté sur les figures 1 et 3, la bande de renfort 1 est associée à des fils de suture 20 et 30, qui sont rapportés à l'élément textile 10 en étant respectivement attachés aux parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16. Ainsi, si on s'intéresse plus spécifiquement au fil de suture 20 visible à la figure 3, étant entendu que le fil de suture 30 présente des aménagements similaires, ce fil de suture 20 inclut une partie 21 agencée au contact de la partie pliée sur elle-même 15 à des fins d'attachement à cette partie pliée sur elle-même 15, le reste du fil 20 formant une partie 22 qui s'étend librement depuis la partie pliée sur elle-même 15. La structure textile d'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 est mise à profit par la partie 21 du fil de suture 20 pour que cette dernière soit attachée à la partie pliée sur elle-même 15 de l'élément textile 10 de manière particulièrement résistante : en effet, la partie 21 du fil de suture 20 coopère alors, aux fins d'attachement, avec quatre épaisseurs superposées d'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18, ces quatre épaisseurs superposées présentant une stabilité mécanique, notamment à l'écrasement, suffisante pour que la partie 21 du fil de suture 20 contraigne fortement la partie pliée sur elle-même 15 et ainsi s'y fixe fermement. On comprend au passage l'intérêt que, au niveau des bords libres 12 et 13, les monofilaments 17 et les fils multifilaments 18 soient fusionnés : la jonction amalgamée de ces monofilaments 17 et de ces fils multifilaments 18 évite l'affaiblissement mécanique de la sous-partie intérieure 15.1 de la partie pliée sur elle-même 15, et par là évite l'affaiblissement mécanique de la superposition précitée des quatre épaisseurs de structure textile, sur laquelle agit la partie 21 du fil de suture 20. A titre d'exemple non limitatif, la résistance de l'attachement entre le fil de suture 20 et la partie pliée sur elle-même 15 peut ainsi être supérieure à 300 N. Par suite, grâce à la haute résistance mécanique de l'attachement entre la partie 21 du fil de suture 20 et l'extrémité de la bande de renfort 1, formée par la partie pliée sur elle-même 15 de l'élément textile 10, la partie 22 du fil de suture 20 est avantageusement utilisée pour la fixation primaire de la bande de renfort vis-à-vis du tissu mou à restaurer : cette partie 22 du fil de suture 20 est par exemple placée autour et/ou passée à travers du tissu mou précité, et/ou est enfilée dans un matériel d'ancrage osseux dont les performances de fixation sont d'ailleurs meilleures lorsque ce matériel coopère avec un tel fil de suture, plutôt qu'avec une portion de bande textile qui, par définition, est plus large que le fil de suture précité. Autrement dit, la partie 22 du fil de suture 20 permet de fixer la bande de renfort 1 à un os par l'intermédiaire d'un matériel d'ancrage qui aurait été difficile, voire impossible à utiliser directement avec l'élément textile 10, eu égard à sa largeur plus importante que celle du fil de suture 20. A titre d'exemple, US-B-7 938 847 divulgue un tel matériel d'ancrage osseux. De surcroît, on conçoit que l'élément textile 10 est plus coûteux à fabriquer que le fil de suture 20, de sorte que la bande de renfort 1 présente l'avantage économique que le chirurgien utilise seulement l'élément textile 10 au contact du tissu mou à restaurer, tandis que le lien entre cet élément textile 10 et un site d'ancrage osseux distant est assuré par la partie 22 du fil de suture 20. De même, en alternative ou en complément aux considérations qui précèdent, la partie 22 du fil de suture 20 est avantageusement utilisée pour manoeuvrer la bande de renfort 1, typiquement en tirant sur ou en tractant cette partie de fil 22, ce qui présente un réel avantage en chirurgie arthroscopique. En pratique, diverses formes de réalisation sont envisageables en ce qui concerne l'attachement entre les fils de suture 20 et 30 et les parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16 de l'élément textile 10. Ainsi, selon une première forme de réalisation, la partie 21 du fil de suture 20 est nouée à la partie pliée sur elle-même 15. Ainsi, dans l'exemple de réalisation considéré à la figure 3, la partie 21 du fil de suture 20 est enroulée à plusieurs reprises autour de la sous-partie extérieure 15.2 de la partie pliée sur elle-même 15, en formant ainsi plusieurs spires adjacentes. On comprend que le nouage obtenu s'apparente, notamment, à un nouage de type « noeud de pendu » ou encore à un nouage de type « Snell ». A titre de variante non représentée, en plus des spires précitées visibles à la figure 3, la partie 21 du fil de suture 20 peut être nouée de manière à former une boucle supplémentaire, à l'intérieur de laquelle sont agencées au moins certaines, voire toutes les spires précitées, à des fins de maintien mécanique relatif de ces dernières. Une autre forme de réalisation de l'attachement entre les fils de suture et les extrémités correspondantes de la bande de renfort 1 repose sur une couture de ces fils. Ainsi, à titre d'exemple, la figure 4 montre une variante du fil de suture 20, référencée 20', dont la partie 21', fonctionnellement similaire à la partie 21 du fil de suture 20, est cousue directement à la partie pliée sur elle-même 15 de l'élément textile 10. En particulier, la couture de la partie 21' du fil de suture 20' est réalisée en augmentant progressivement le serrage de la partie pliée sur elle-même 15 par la partie de fil 21' cousue, jusqu'à une partie 22' du fil de suture 20', fonctionnellement similaire à la partie 22 du fil de suture 20 : dans ce cas, comme représenté à la figure 4, la partie pliée sur elle-même 15 de l'élément textile 10 présente une forme extérieure étranglée en direction opposée à la partie courante 14 de l'élément textile, par écrasement progressif des quatre épaisseurs de structure textile superposées au niveau de cette partie pliée sur elle-même 15. Le cas échéant, suivant une option de réalisation non représentée, la forme étranglée précitée peut être davantage travaillée pour aboutir à une forme sensiblement tronconique convergente vers la partie de fil 22', notamment par traitement thermique à chaud, éventuellement combiné à une ou des découpes latérales périphériques de la partie pliée sur elle-même 15 à proximité de sa sous-partie coudée 15.3. Un des autres intérêts de la structure d'entrelacement des monofilaments 17 et des fils multifilaments 18 est de permettre la transmission des contraintes depuis les parties pliées sur elles-mêmes 15 et 16, attachées aux fils de suture 20 et 30, à la partie courante 14 de l'élément textile 10. De la sorte, la résistance à l'arrachement entre les fils de suture 20 et 30 et l'élément textile 10 considéré dans sa globalité est augmentée. Divers aménagements et variantes à la bande de renfort 1 décrite jusqu'ici sont envisageables. En particulier, le lecteur se reportera au document précité WO-A2010/105157 pour connaître de tels aménagements. D'ailleurs, dans ce document, des exemples de matériau utilisables pour fabriquer l'élément textile 10 sont fournis, le matériau choisi pouvant d'ailleurs être résorbable ou non. Par ailleurs, à titre optionnel, des agents biologiques et/ou chimiques peuvent être ajoutés à la bande de renfort, notamment par imprégnation de l'élément textile 10 : à titre d'exemple, ces agents sont des facteurs de croissance, des cellules souches, du collagène, ou plus généralement, toutes molécules actives | Cette bande de renfort (1) comprend un élément textile allongé (10) qui, suivant sa direction longitudinale, présente au moins un bord libre (12, 13) qui est replié dans un volume intérieur de l'élément textile de manière que l'élément textile présente une partie longitudinale pliée sur elle-même (15, 16), laquelle partie pliée sur elle-même forme, en service, une extrémité de la bande de renfort et est attachée à un fil de suture rapporté (20, 30) qui est adapté pour être fixé à un os. Selon l'invention, l'élément textile comprend, voire consiste en, des monofilaments et des fils multifilaments, qui sont entrelacés les uns avec les autres. La résistance mécanique de la bande et sa capacité de fixation, tant primaire que secondaire, s'en trouvent renforcées. | 1.- Bande de renfort (1) pour la restauration d'un tissu mou, tel qu'un tendon ou un ligament, comprenant un élément textile allongé (10) qui, suivant sa direction longitudinale, présente au moins un bord libre (12, 13) qui est replié dans un volume intérieur (V) de l'élément textile de manière que l'élément textile présente une partie longitudinale pliée sur elle-même (15, 16), laquelle partie pliée sur elle-même forme, en service, une extrémité de la bande de renfort et est attachée à un fil de suture rapporté (20, 30 ; 20') qui est adapté pour être fixé à un os, caractérisée en ce que l'élément textile (10) comprend, voire éventuellement consiste en, des monofilaments (17) et des fils multifilaments (18), qui sont entrelacés les uns avec les autres, en particulier en définissant une porosité de colonisation cellulaire. 2.- Bande de renfort suivant la 1, caractérisée en ce que les monofilaments (17) et les fils multifilaments (18) sont fusionnés au niveau du ou de chaque bord libre (12, 13) de l'élément textile (10). 3.- Bande de renfort suivant l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que la ou chaque partie pliée sur elle-même (15, 16) de l'élément textile (10) consiste en l'entrelacement des monofilaments (17) et des fils multifilaments (18). 4.- Bande de renfort suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque monofilament (17) présente un diamètre compris entre 80 et 500 lm, de préférence entre 100 et 300 et en ce que chaque fil multifilament (18) présente un titre compris entre 60 et 1000 deniers, de préférence entre 100 et 350 deniers. 5.- Bande de renfort suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les monofilaments (17) et les fils multifilaments (18) sont tressés. 6.- Bande de renfort suivant la 5, caractérisée par 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de monofilaments (17) tressés avec 18 à 128, de préférence 48 à 128, faisceaux de fils multifilaments (18). 7.- Bande de renfort suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les monofilaments (17) et les fils multifilaments (18) sont tissés. 8.- Bande de renfort suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le fil de suture (20, 30) est noué à la partie pliée sur elle-même correspondante (15, 16) de l'élément textile (10). 9.- Bande de renfort suivant la 8, caractérisée en ce que le fil de suture (20, 30) est enroulé autour de la partie pliée sur elle-même correspondante (15, 16), en formant plusieurs spires adjacentes, au moins certaines d'entre elles étant.', 11 éventuellement maintenues les unes vis-à-vis des autres par une boucle que forme le fil de suture et à l'intérieur de laquelle sont agencées cés spires.' 10.- Bande de renfort suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le fil de suture (20') est cousu à la partie pliée sur elle-même correspondante (15) de l'élément textile (10). | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/08 |
FR2984618 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'ADAPTATION D'UNE LIMITE DE TENSION D'UN RESEAU EMBARQUE DE VEHICULE | 20,130,621 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé de com- mande ou d'adaptation d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée du réseau embarqué d'un véhicule hybride ainsi qu'un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Etat de la technique La difficulté des réseaux embarqués de véhicule, est d'avoir une limite de tension fixe qui correspond à la tension maximale autorisée pour le réseau embarqué. Si la tension effective du réseau embarqué, c'est-à-dire la tension réelle, dépasse la limite de tension prédéfinie, elle risque d'être court-circuitée ou d'être limitée d'une autre manière pour respecter la limite de tension imposée au réseau embarqué. Si au freinage du véhicule, le fonctionnement en généra- teur génère des tensions supérieures à la limite haute de tension, ces tensions sont souvent court-circuitées ou limitées d'une autre manière pour des raisons de sécurité de sorte qu'elles ne servent pas à recharger l'accumulateur ou la batterie. De tels véhicules qui utilisent les réseaux embarqués, se caractérisent par une forte consommation de carburant. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un réseau embarqué permettant d'utiliser plus efficacement l'énergie de freinage tout en augmentant la sécurité. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de com- mande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée d'un réseau embarqué de véhicule consistant à adapter la limite de tension en fonction des données du véhicule. Il en résulte l'avantage que selon la situation et les condi- tions imposées au véhicule, on fixera des limites supérieures de tension différente pour la tension du réseau embarqué de sorte que la tension disponible à la sortie du réseau embarqué pourra être accumulée ou utilisée de manière efficace et cela à n'importe quel moment. Selon un développement avantageux, les données du vé- hicule son sa vitesse et les limites de tension sont adaptées en fonction de la vitesse. L'utilisation des données du véhicule permettent avantageusement de modifier les limites de tension de manière souple selon la vitesse du véhicule. Les données du véhicule peuvent être des données con- cernant la vitesse instantanée telle que par exemple la valeur de la vi- tesse, l'accélération, par exemple la valeur de mesure de l'accélération ou autre mouvement d'un véhicule. Les données du véhicule peuvent en outre comporter des données concernant l'activation ou la neutralisation d'un système de freins tel que par exemple l'actionnement de la pé- dale de frein. Les données du véhicule peuvent être des parties définies par l'état de verrouillage ou de fermeture du véhicule telles que le capot du moteur ou le couvercle de la batterie. Les données du véhicule peuvent également comporter toutes les autres données dont l'utilisation permet de commander la tension maximale autorisée, c'est-à-dire la li- mite de tension du réseau embarqué qui sera gérée de manière avanta- geuse. Selon un autre développement avantageux, en cas de dé- passement d'une vitesse prédéfinie du véhicule, on relève la limite de tension, par exemple en cas de vitesse prédéfinie de 10 km/h. En rele- vant la limite de tension, on a l'avantage qu'aux vitesses plus élevées, on disposera en même temps de tensions élevées au freinage permettant d'utiliser efficacement la tension fournie par le générateur fonctionnant comme frein. Selon un autre développement avantageux, la limite de tension en dessous de la vitesse prédéfinie, est fixée à un niveau donné en particulier à une valeur de 60 V. Il en résulte par exemple l'avantage de supprimer des moyens de prise de référence, compliqués du circuit électronique. Selon un autre développement avantageux, on fixe un ni- veau ou une valeur de tension qui indique la suppression de charge du réseau embarqué en fonction de la limite de tension adaptée. On a ainsi l'avantage que même pour une limite supérieure modifiée de la tension, dans le réseau embarqué, on pourra détecter de manière fiable une perte de charge et prendre des mesures appropriées. Selon un autre développement avantageux, le niveau de la tension qui indique une perte de charge ou coupure de charge du réseau embarqué, se situe au-dessus de la limite de tension adaptée, selon une amplitude déterminée, par exemple une amplitude de 5 V. Il en résulte l'avantage qu'une coupure de charge pourra se déterminer d'une manière particulièrement fiable. Selon un autre développement avantageux, les données du véhicule sont des données indiquant l'actionnement de la pédale de frein et la limite de tension est adaptée en fonction de l'actionnement de la pédale de frein, ce qui a l'avantage de pouvoir détecter avec des moyens particulièrement simples, une situation dans laquelle on risque l'arrivée d'une tension élevée dans le réseau embarqué. Selon un autre développement avantageux, on relève la limite de tension par l'actionnement de la pédale de frein et on réduit cette limite de tension relevée après un temps prédéfini à la suite du relâchement de la pédale de frein ce qui rend le procédé particulièrement fiable, la limite de tension n'étant pratiquement relevée que pendant l'actionnement de la pédale de frein. Selon un autre développement avantageux, si les données du véhicule indiquent une accélération du véhicule, la limite de tension sera adaptée en fonction de l'accélération, ce qui augmente la sécurité du réseau embarqué, car un niveau de tension autorisé, maximum, relevé, de la tension embarquée, ne sera utilisé que dans la période dans laquelle le réseau embarqué peut recevoir une tension plus forte géné- rée par exemple par un freinage. L'invention a également pour objet un dispositif de commande de la limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée du réseau embarqué du véhicule avec un dispositif d'adaptation de la limite de tension en fonction des données du véhicule ce qui offre les avantages du procédé comme décrit ci-dessus. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un procédé et d'un dispositif de commande de la limite de tension de fonctionnement maximale autorisée d'un véhicule représentés à titre d'exemple dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre le schéma équivalent d'une batterie, - la figure 2 montre un premier mode de réalisation du procédé de l'invention, - la figure 3 montre un second mode de réalisation du procédé de l'in- vention, et - la figure 4 montre le réseau embarqué avec un dispositif de commande de la limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée. Description de modes de réalisation de l'invention Dans le cadre des développements de la réglementation des émissions de CO2, et de l'augmentation continue du prix des carburants, les systèmes permettant de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2, sont de plus en plus importants. Une possibilité de réduire la consommation de carburant est celle d'une ligne d'entraînement hybride combinant un entraînement par moteur électrique et un entraînement par un moteur thermique. L'économie de carburant résulte de la récupération de l'énergie cinétique au freinage ou de l'énergie potentielle récupérée dans une descente. Par exemple, l'énergie récupérée pourra alimenter le réseau embarqué du véhicule. Cette solution a une influence très positive sur la consommation de carburant. Les composants principaux d'une réalisation de la ligne d'entraînement hybride sont l'entraînement électrique et la batterie électrique. En particulier, on pourra augmenter le couple du moteur thermique par le couple fourni par l'entraînement électrique (Amplifica- tion) pour améliorer par exemple la dynamique de roulage dans des systèmes de récupération avec entraînement électrique. Si on récupère plus d'énergie que nécessaire à l'alimentation du réseau embarqué et à la fonction d'entraînement complémentaire, on peut réduire de manière ciblée le couple fournit par le moteur thermique et compenser cette ré- duction par le couple fourni par l'entraînement électrique. Ce déplacement du point de charge permet de réduire la consommation de carburant. Il faut en outre garantir d'autres fonctions. C'est ainsi que par exemple il faut assurer l'alimentation du réseau embarqué avec de l'énergie même pendant les phases d'arrêt prolongé, au ralenti, par exemple en cas de blocage de la circulation ce qui nécessite l'alimentation du réseau embarqué par le générateur lorsque le véhicule est immobilisé. Dans la suite de la description, l'expression "entraîne- ment électrique" désigne une unité formée d'une machine électrique/moteur électrique et d'un onduleur, pouvant fonctionner à la fois comme moteur, pour entraîner le véhicule et comme générateur, pour récupérer de l'énergie électrique. La figure 1 est un schéma simplifié d'une batterie faisant partie du réseau embarqué d'un véhicule hybride. Pour charger la batterie, il faut relever la tension aux bornes UKL au-dessus de la tension de repos UO de la batterie car en première approximation, le courant de charge de la batterie est limité par la résistance interne en application de la formule suivante : I = (UKL-U0)/Ri. Pour charger la batterie avec une intensité aussi élevée que possible seulement pendant que l'on récupère de l'énergie par freinage (encore appelée freinage dynamique), c'est-à-dire dans la phase de récupération, alors la résistance interne de la batterie et de la ligne d'alimentation font qu'aux bornes de la batterie, on aura une tension nettement supérieure à la tension de repos U0, pour le courant de charge de la batterie. Par exemple, dans le cas des batteries Li-ion avec du nickel-cobalt-manganèse (cellule chimique NCM), on aura 14 cellules en série donnant des tensions voisines de 60 V. Pour le choix de la batterie, il est avantageux de sélectionner une tension de sortie aussi élevée que possible pour générer par un courant prédéfini, une puissance de récupération ou d'amplification aussi élevée que possible. En particulier en mode moteur (apport d'énergie), une tension de sortie élevée est une condition pour disposer de la fonction d'amplification aux vitesses de rotation élevées. Pour néanmoins garantir qu'aux tensions élevées on ne crée pas de risque pour les personnes, il faut s'assurer que la tension du réseau embarqué reste toujours inférieure à 60 V, en particulier si des parties du réseau embarqué peuvent être touchées par des per- sonnes, par exemple le personnel d'entretien ou de service. Mais ce résultat s'obtient avec des moyens connus si la tension de la batterie est choisie suffisamment faible et si pendant la récupération, on évite une augmentation de la tension au-delà de 60 V pour un courant maximum. Selon l'état de la technique, on limite ainsi la tension maximale autorisée du générateur ou la tension du réseau embarqué à une certaine valeur pour éviter la mise en oeuvre de moyens compliqués d'isolation électrique des lignes électriques et de la protection contre le toucher. Toutefois, ces mesures se traduisent nécessairement par une limitation du courant de batterie et de la puissance accumulée. La puissance de freinage récupérée par le générateur, c'est-à-dire la puissance de récupération, ne pourra pas être récupérée efficacement ce qui se traduit automatiquement par une augmentation de la consommation de carburant. De plus, dans un tel réseau embarqué avec récupération (freinage dynamique), on aura une coupure de charge, notamment si l'entraînement électrique fonctionne comme générateur au freinage de sorte que la batterie sera coupée de manière imprévisible. Mais comme cela peut durer un certain temps, jusqu'au rétablissement du champ magnétique, le générateur induit un courant très intense créant ainsi des pointes de tension dans le réseau embarqué ; ces pointes pourront dépasser significativement une tension prédéfinie de 60 V. Il s'agit des transitoires de perte de charge (ou coupure de charge). Si en cas de coupure de charge, on ne prend pas des contre-mesures appropriées, le maximum de tension ainsi généré risque de détruire les composants électriques du réseau embarqué. Pour limiter la tension en cas de coupure de charge, on peut envisager différentes contre mesures. L'une des contre-mesures consiste à court-circuiter l'entraînement électrique par un onduleur. Toutefois, il faut commander activement ou produire un court-circuit actif. C'est pourquoi, on détecte tout d'abord une coupure de charge en détectant si la tension du réseau embarqué ou de l'entraînement électrique dépasse une certaine tension prédéfinie ou si l'on est face à une augmentation correspondante de la tension. Il faut choisir un seuil de détection suffisamment grand entre la tension maximale autorisée du générateur ou tension du réseau embarqué et le seuil pour saisir une coupure de charge. Après la saisie d'une telle coupure de charge, on lance des contre-mesures appropriées. De façon caractéristique, les véhicules hybrides actuels ont en plus du moteur thermique, un entraînement électrique fonction- nant sous une tension supérieure à 100 V. Pour les équipements hy- brides en début de gamme, on peut néanmoins envisager des tensions inférieures à 100 V, en particulier inférieures à 60 V, car dans ce cas il faut des moyens de protection de contact beaucoup plus réduits. La figure 2 montre un premier mode de réalisation du procédé de l'invention. Tout d'abord dans l'étape 5201, à l'aide des don- nées du véhicule, on vérifie si une condition prédéfinie existe dans le véhicule. Les données du véhicule peuvent être des données con- cernant la vitesse actuelle, par exemple celle fournie par un tachymètre, l'accélération, par exemple la mesure de l'accélération ou tout autre mouvement du véhicule. Les données du véhicule peuvent également être des données concernant l'activation ou la neutralisation d'un système de freins, par exemple lors de l'actionnement de la pédale de frein. De plus, les données du véhicule peuvent être des données concernant l'état de verrouillage ou de fermeture de certaines parties du véhicule, tel que par exemple l'état de verrouillage ou de fermeture du capot du moteur ou du couvercle de batterie. Les données du véhicule peuvent également comporter d'autres données dont l'utilisation permet de commander la tension maximale autorisée, c'est-à-dire la limite de ten- sion dans le réseau embarqué. Comme données du véhicule, on utilise les données fournies par différents capteurs et qui ont été transmises à un dispositif de commande de la tension de régulation. De tels capteurs peuvent être constitués par un capteur de vitesse, un capteur d'accélération, un capteur de verrouillage ou d'autres capteurs utilisés pour la saisie d'une valeur réelle déterminée. Si après avoir constaté à l'aide des données du véhicule qu'il existe une certaine condition du véhicule, on poursuit le procédé par l'étape 5203. Dans cette étape, on adapte la limite de tension à la tension maximale autorisée par le réseau embarqué. L'adaptation selon l'invention de la tension maximale autorisée dans le réseau embarqué, englobe également l'adaptation d'une zone du réseau embarqué, par exemple la zone du réseau embarqué comprenant le générateur par récupération ou l'entraînement élec- trique. Comme conditions possibles du véhicule 5201, on peut envisager différentes conditions qui, lorsqu'elles se produisent, lancent différentes étapes d'adaptation 5203 de la limite de tension du réseau embarqué. A titre d'exemple, une condition 5201 peut être le dépas- sement d'une vitesse prédéfinie du véhicule telle que par exemple 10 km/h. Si cette condition se produit, on aura une adaptation de la limite de tension 5203 du réseau embarqué par un relèvement de cette limite de tension passant par exemple de 60 V à 64 V. Il en résulte l'avantage qu'une personne telle que par exemple un technicien de ser- vice, lorsque le véhicule est immobile, ne sera pas mis en danger par une tension élevée et la sécurité du réseau embarqué est améliorée. Lorsque la vitesse du véhicule descend de nouveau en dessous de la vitesse prédéfinie, on pourra de nouveau réduire la limite de tension en passant par exemple de 64 V à 60 V. La vitesse peut se déterminer par la vitesse de rotation des roues ou avec le signal GPS. La saisie du signal GPS a l'avantage de relever la limite de tension seulement si le véhicule circule effectivement. Mais si le véhicule est sur un banc d'essai, on utilisant le signal GPS, on évitera en sécurité la détection de la vitesse, de sorte que la li- mite de tension sera relevée bien qu'il y a un mouvement de rotation des roues. Mais on peut également envisager d'utiliser à la fois la vitesse de rotation des roues et le signal GPS en combinaison pour contrôler la vitesse du véhicule. Un relèvement temporaire de la tension du réseau em- barqué en fonction de la vitesse a l'avantage que la limitation de la tension embarquée ne se traduit pas par une consommation excessive du véhicule. Comme condition alternative 5201, on peut saisir l'état d'arrêt du véhicule. Si cette condition se produit, la limite de tension sera adaptée 5203 dans le réseau embarqué en ce qu'on fixe la limite de tension à une valeur déterminée au repos ; cette valeur doit être considérée comme approximative. Il en résulte également l'avantage d'améliorer la sécurité du réseau embarqué. Dans ce cas, l'arrêt du véhicule peut se détecter par l'arrêt des roues ou par un signal GPS. Comme autre condition alternative 5201, on peut utiliser la saisie d'une accélération négative, c'est-à-dire le freinage du véhicule. Si cette condition se produit, il y aura adaptation de la limite de tension S203 dans le réseau embarqué qui sera relevée à une valeur détermi- née, passant par exemple de 60 V à 64 V. Il en résulte l'avantage d'une amélioration de la sécurité du réseau embarqué car on n'utilise un niveau de tension autorisé, maximum relevé pour la tension embarquée que si dans le réseau embarqué, on peut avoir une tension plus élevée. Une valeur d'accélération peut être fixée par le capteur d'accélération en dérivant la vitesse saisie en fonction de temps ce qui permet d'utiliser le dépassement d'une valeur d'accélération prédéfinie comme seuil pour l'étape d'adaptation 5203. Comme autre condition alternative 5201, on peut saisir l'activation d'un système de freins, par exemple l'actionnement de la pédale de frein du véhicule. Si cette condition se produit, on aura une adaptation de la limite de tension 5203 dans le réseau embarqué en ce que la limite de tension sera relevée à une certaine valeur, par exemple passant de 60 V à 64 V dans la mesure où la vitesse dépasse un seuil donné ce qui a l'avantage de pouvoir supprimer d'autres capteurs de saisie de l'accélération et de simplifier l'installation. Ensuite, on saisit la nouvelle neutralisation du système de freins. Après un temps prédéfini à la suite de la neutralisation du système de freins, on peut réduire de nouveau la limite de tension maximale autorisée dans le réseau embarqué, en passant par exemple à 60 V. Cette nouvelle diminution de la limite de tension rétablit la sécuri- té du réseau embarqué. Une autre condition alternative 5201 peut être la saisie l'ouverture ou du déverrouillage du capot du moteur ou du couvercle de la batterie du véhicule. Si cette condition se produit, l'adaptation 5203 de la limite de tension du réseau embarqué se produit en ce que la li- mite de tension est fixée à une valeur approximative prédéfinie, par exemple à une valeur inférieure à 60 V. Il en résulte l'avantage d'une grande sécurité du réseau embarqué à l'ouverture du capot du moteur et par ailleurs même à l'arrêt du véhicule lorsqu'on utilise les tensions de fonctionnement. De façon générale, à la place des conditions présentées ci-dessus, on a également d'autres conditions pour adapter la limite de tension maximale autorisée dans le réseau embarqué et qui améliorent d'une part la sécurité du réseau embarqué et d'autre part, influencent positivement la consommation de carburant du véhicule en ce que pen- dant les phases de récupération (freinage dynamique), on relève ou on modifie temporairement la limite de tension pour la tension de fonctionnement maximale autorisée. De telles conditions peuvent être par exemple les condi- tions de roulage ou de mouvement du véhicule ou les conditions de fermeture ou de déverrouillage de certaines parties du véhicule. L'adaptation dynamique de la limite de tension a l'avan- tage que même les batteries utilisées avec une tension de sortie élevée ou tension de repos, comme par exemple des cellules NCM-Li-Ion avec 14 cellules et une tension de sortie proche de 60 V, permettront d'amé- liorer l'efficacité de la ligne d'entraînement. Bien que pendant le mode de fonctionnement du roulage, on aura dans le réseau embarqué temporairement des tensions supérieures à 60 V, on pourra néanmoins renoncer dans une très large mesure aux moyens de protection contre le toucher. En résumé par l'adaptation selon l'invention de la tension du réseau embarqué en fonction de la situation réalise un réseau embarqué très efficace et de plus particulièrement sûr. La figure 3 montre un autre mode de réalisation du pro- cédé de l'invention. Dans ce mode de réalisation, les étapes de procédé 5301 et 5303 correspondent aux étapes de procédé 5201 et 5203. En plus, le procédé de la figure 3 montre une autre étape 5305 dans laquelle on adapte une valeur de tension indiquant la coupure de charge du réseau embarqué. Cela se fait directement après la limite de tension pour une adaptation à la tension maximale autorisée dans le réseau embarqué. La valeur de tension qui indique une coupure de charge dans le réseau embarqué représente ainsi un seuil dont le dépassement vers le bas commande d'autres mesures de protection contre la coupure de charge. Une adaptation effectuée dans l'étape 5305 consiste par exemple à relever, fixer ou l'abaisser la valeur de tension pour saisir une coupure de charge. D'une manière particulièrement avantageuse, la valeur de tension pour saisir une coupure de charge, est relevée au-delà de la limite de tension maximale autorisée dans le réseau embarqué par exemple une augmentation de tension par l'ajout d'un incrément de tension fixe de 5V. La valeur de tension pour saisir une coupure de charge est alors asservie sur la limite de tension pour la tension de fonctionnement maximale autorisée. Si la limite de tension maximale autorisée dans le réseau embarqué change, le seuil de saisie de la coupure de charge change automatiquement de façon à permettre une sai- sie plus sûre de la coupure de charge produite. Il en résulte l'avantage de pouvoir détecter en sécurité toute coupure de charge même si la limite de tension est modifiée ou adaptée dans le réseau embarqué, ce qui évite ainsi des déclenchements erronés de la protection contre la coupure de charge comme par exemple court-circuiter l'onduleur. A la place de la tension maximale autorisée, on peut également utiliser la tension de consigne instantanée comme point de fixation pour détecter la coupure de charge car la tension de consigne est inférieure à la tension maximale autorisée. Si par exemple le véhicule circule à 50 km/h, la tension maximale autorisée sera de 62 V. La ten- sion de consigne maximale autorisée, qui diffère de la tension de consigne, pourrait toutefois se situer sans récupération, à un niveau de tension de 57 V. Dans ce cas, partant de la tension de consigne de la valeur de seuil pour saisir une coupure de charge, la tension pourrait être fixée par l'addition d'un incrément de tension de 5 V à 62°V. L'asservissement dynamique du seuil de détection de la coupure de charge est ainsi une condition pour respecter en sécurité même en cas de coupure de charge, les limites de tension pour le toucher et de pouvoir néanmoins utiliser tout le potentiel de récupération avec vitesses plus élevées. Dans les véhicules dont le moteur thermique est relancé automatiquement, si par exemple à cause de sa décharge la batterie à l'arrêt du véhicule est arrivée à un état de charge critique commandé par le réseau embarqué, un commutateur de capot de moteur pourra saisir l'état d'ouverture du capot pour, que si le capot est ouvert, tout fonctionnement comme générateur sera interdit en particulier pour des véhicules immobilisés. Si le fonctionnement en générateur n'est pas autorisé, la coupure de charge peut se faire dans le réseau embarqué et la tension sera limitée à la tension maximale de la batterie. Pour une batterie Li- Ion à 14 cellules, la tension du réseau embarqué se situe ainsi en dessous de 60 V. Les moyens décrits ci-dessus permettent ainsi à un véhi- cule hybride de respecter une limite de tension de protection contre le toucher qui est par exemple de 60 V dans certaines situations. Ces me- sures garantissent que des tensions supérieures à la valeur prédéfinie de par exemple 60 V, ne risquent pas d'être touchées par une personne sans pour autant limiter le potentiel de récupération et/ou d'énergie, à cause de cette limitation de la tension. La figure 4 montre un réseau embarqué 401 selon l'in- vention, permettant d'adapter la limite de tension de la tension maximale autorisée du réseau embarqué 401. Le réseau embarqué 401 comporte un accumulateur d'énergie électrique 403, tel que par exemple une batterie ou un accumulateur, un entraînement électrique 405 pour l'entraînement électrique du véhicule hybride, un dispositif de limitation de tension 407 commandé en option, un dispositif de saisie de la tension 409 et un dispositif de commande 411. La batterie 403 est adaptée pour qu'en mode de récupé- ration, elle puisse stocker en toute sécurité la quantité de courant pro- duite. Par exemple, une telle batterie est une batterie Li-Ion ou une autre batterie répondant à cet objectif. L'entraînement électrique 405 sert non seulement à en- traîner le véhicule, mais également à récupérer de l'énergie électrique en mode de récupération (mode dynamique). En particulier, suivant la na- ture et l'intensité de la récupération d'énergie, on aura des tensions ne niveaux différents dans le réseau embarqué. Pour cela, il faut que l'entraînement électrique ne soit pas court-circuité par un onduleur qui, dans le cas d'une coupure de charge supérieure à une ligne de commande 415, soit court-circuité par le dispositif de commande 411. Le court-circuit des phases de la machine électrique par le redresseur constitue un moyen efficace contre l'augmentation de la tension par la coupure de charge évitant que des composants électriques du réseau embarqué ne soient endommagés. En option, le limiteur de tension 407, commandé, est également relié par une ligne de commande 417 au dispositif de com- mande 411. Ce limiteur limite ainsi la tension produite dans le réseau embarqué une valeur de seuil réglée qui représente la limite de tension maximale autorisée. Un tel limiteur de tension peut être constitué par exemple par un circuit de limitation de tension. Le dispositif de saisie de tension 409 sert à saisir la ten- sion du réseau embarqué 401, par exemple celle fournie par un appareil de mesure de tension. Cette valeur de tension, saisie, est transmise par une ligne de transmission de signal 419 au dispositif de commande 411. En cas de dépassement de la valeur limite pour reconnaître une coupure de charge, le dispositif de commande 411 déclenche des me- sures pour limiter la tension dans le réseau embarqué, par exemple en court-circuitant les phases par l'onduleur. Le dispositif de commande 411 traite les signaux en- trants pour commander en s'appuyant sur ces signaux. Le dispositif de commande 411 agit d'une part sur l'onduleur de l'entraînement élec- trique 405 pour le court-circuiter en cas de dépassement d'une valeur de tension indiquant une coupure de charge du réseau embarqué. La valeur de tension pour saisir une coupure de charge est réglée alors par le dispositif de commande 411 en fonction de la limite de tension maxi- male autorisée, sélectionnée. Le dispositif de commande 411 est en outre relié à un capteur 413. Le capteur 413 transmet les données de véhicule mesurées, au dispositif de commande 411 qui forment la limite de tension maximale autorisée pour définir la tension de base dans le réseau em- barqué 411. Si les données du véhicule répondent à une condition pré-définie, la limite de tension maximale autorisée est adaptée. La limite de tension constitue la valeur de tension maxi- male autorisée pour la tension du réseau embarqué. Si la tension effec- tive c'est-à-dire que la tension réelle, du réseau embarqué dépasse, la limite de tension prédéfinie on peut court-circuiter la tension effective ou la limiter d'une autre manière ; en variante on peut relever ou modifier temporairement la limite de tension. Le capteur 413 est par exemple un capteur de vitesse, un capteur d'accélération, un capteur de mouvement, un capteur de ver- rouillage, comme par exemple le capteur du capot du moteur ou le capteur d'activation du système de freins. De manière générale, tous les capteurs fournissent des données appropriées pour commander comme décrit ci-dessus, la limite maximale, autorisée, de la tension dans le ré- seau embarqué. Le dispositif de commande 411 peut être formé un circuit électrique approprié, une logique programmable ou un processeur avec une mémoire volatile ou non dans laquelle sont enregistrés des paramètres de commande et/ou de programme. Le dispositif selon l'invention de commande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale, autorisée dans le réseau embarqué d'un véhicule, n'est pas seulement le mode de réalisation présenté ci-dessus du réseau embarqué mais peut s'appliquer à d'autres réseaux embarqués ou réseaux partiels pour ser- vir. La présente invention s'applique principalement à un véhicule équipé d'un entraînement hybride ou seulement d'une fonction de récupération (freinage dynamique). Les différentes caractéristiques décrites en liaison avec les différents modes de réalisation de l'inven- tion, peuvent être combinées selon l'invention pour arriver aux avan- tages de l'invention.35 | Procédé de commande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée du réseau embarqué (401) d'un véhicule consistant à adapter (S203) la limite de tension en fonction des données du véhicule. Dispositif de commande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée du réseau embarqué (401) d'un véhicule comportant un dispositif d'adaptation (407, 411) pour adapter la limite de tension en fonction des données du véhicule. | 1°) Procédé de commande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée du réseau embarqué (401) d'un véhicule comprenant l'étape suivante consistant à : - adapter (S203) la limite de tension en fonction des données du véhi- cule. 2°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les données du véhicule affichent la vitesse du véhicule et la limite de tension est adaptée en fonction de la vitesse. 3°) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la limite de tension est neutralisée en cas de dépassement d'une vitesse prédéfinie du véhicule. 4°) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la limite de tension est fixée à une valeur donnée, en dessous de la vi- tesse prédéfinie notamment une valeur inférieure à 60 V. 5°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' la valeur ou niveau de tension indiquant la coupure de charge du ré- seau embarqué, est fixée en fonction de la limite de tension adaptée. 6°) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la valeur de tension qui indique une coupure de charge dans le réseau embarqué, se situe respectivement au-dessus de la limite de tension adaptée selon une valeur prédéfinie. 7°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce queles données du véhicule sont les données qui indiquent un actionne-ment d'une pédale de frein et la limite de tension est adaptée en fonction de l'actionnement de la pédale de frein. 8°) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'actionnement de la pédale de frein neutralise la limite de tension et abaisse la limite de tension relevée après une durée prédéfinie faisant suite au relâchement de la pédale de frein. 9°) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les données du véhicule indiquent une accélération du véhicule et la limite de tension est adaptée en fonction de l'accélération. 10°) Dispositif de commande d'une limite de tension pour une tension de fonctionnement maximale autorisée d'un réseau embarqué (401) d'un véhicule comportant : - un dispositif d'adaptation (407, 411) pour adapter la limite de ten- sion en fonction des données du véhicule. | H,B | H02,B60 | H02J,B60R,H02H | H02J 1,B60R 16,H02H 9 | H02J 1/00,B60R 16/03,H02H 9/04 |
FR2981047 | A1 | ENSEMBLE PROPULSIF D'AERONEF | 20,130,412 | La présente invention se rapporte de façon générale à un ensemble propulsif pour aéronef. Un est formé d'une nacelle et d'un turboréacteur, l'ensemble étant destiné à être suspendu à une structure fixe de l'aéronef, par 5 exemple une aile ou le fuselage, par l'intermédiaire d'un pylône rattaché au turboréacteur et/ou à la nacelle. Le turboréacteur comprend, usuellement, une section dite amont comprenant une soufflante munies d'aubes et une section dite aval abritant un générateur de gaz. Les aubes de la soufflante sont entourées d'un carter de soufflante permettant 10 de monter le turboréacteur sur la nacelle. Par ailleurs, afin d'assurer la transmission des efforts à l'interface entre le turboréacteur et la structure fixe de l'aéronef, le pylône comporte, par exemple, une structure rigide du type caisson, formée par l'assemblage de longerons et de panneaux latéraux. 15 Un ensemble de suspension est prévu entre le turboréacteur et le pylône, cet ensemble comprenant une pluralité d'attaches de suspension formant un système de reprise d'efforts réparties le long du pylône. Plus précisément, un tel ensemble de suspension comprend plusieurs attaches de suspension amont solidaires du carter de soufflante ou du carter intermédiaire et 20 des attaches de suspension aval solidaires, quant à elles, d'un carter central du turboréacteur. Cet ensemble de suspension, comprend, par ailleurs, un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur. Un tel dispositif peut prendre la forme de deux bielles latérales, situées en 25 sortie du canal annulaire de soufflante et raccordées d'une part à une partie aval du carter de soufflante et, d'autre part, à une attache aval fixée sur le carter central du turboréacteur. Un problème récurrent de ce type d'ensemble de suspension réside dans le couple exercé selon une direction transversale de l'aéronef, présent du fait du 30 décalage entre le point de reprise de poussée des bielles sur le carter de soufflante et l'axe central longitudinal du turboréacteur. De ce couple et de l'ensemble de suspension classique prévu pour prendre les efforts de poussée du turboréacteur, résulte une distorsion du turboréacteur.
Une telle distorsion du turboréacteur engendre des frottements entre le carter de soufflante et les pièces tournantes de l'ensemble propulsif comme les aubes ou pales de la soufflante et/ou entre des pales du turboréacteur et le carter central de ce dernier.
Ces frottements détériorent les pièces tournantes, réduisent la durée de vie du turboréacteur et diminuent les performances de ce dernier. Une telle distorsion peut également engendrer des jeux entre les pièces tournantes de l'ensemble propulsif et le carter de soufflante et/ou central du turboréacteur, qui réduisent également les performances du turboréacteur.
De nombreux ensembles de suspension ont été conçus pour diminuer ce problème récurrent de distorsion du turboréacteur. Ils ne sont toutefois pas totalement satisfaisants. On connaît, notamment, un ensemble de suspension comprenant plusieurs attaches de suspension amont hyperstatiques, chacune conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon les trois directions et les trois moments et une attache de suspension aval montée entre le pylône et un carter externe ou d'éjection du turboréacteur conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la direction verticale du turboréacteur. Dans un tel ensemble, le dispositif de reprise d'effort de poussée est supprimé.
Un tel ensemble de suspension rend délicate la redondance des chemins d'effort et nécessite donc une politique d'inspection complexe. Un tel ensemble de suspension implique en outre l'utilisation d'attaches de suspension de grandes dimensions et munis de nombreux raidisseurs pour faire face à la suppression du dispositif de reprise d'efforts et, ceci affecte défavorablement la 25 masse de l'ensemble propulsif d'aéronef. Cet excès de masse de l'ensemble propulsif et l'encombrement associé aux attaches de suspension du turboréacteur sont néfastes pour les performances du turboréacteur. Ainsi, il existe un besoin pour un ensemble de suspension permettant de 30 remédier aux inconvénients susmentionnés. Un but de la présente invention est de fournir un tel ensemble de suspension. Un autre but de la présente invention est de proposer un ensemble propulsif d'aéronef qui limite efficacement la distorsion du turboréacteur tout en offrant un gain de masse relativement aux ensembles de suspension existants, améliorant ainsi significativement les performances du moteur de l'ensemble propulsif. Il est également désirable de considérer les aspects de maintenance du turboréacteur avec un ensemble propulsif d'aéronef dont l'ensemble de suspension 5 est simple, efficace et facile à monter. A cet effet, l'invention propose un ensemble propulsif d'aéronef comprenant un turboréacteur, un support assurant le transfert d'un torseur d'efforts vers l'aéronef depuis un ensemble de suspension ainsi qu'un ensemble de suspension interposé entre ledit support et le turboréacteur, l'ensemble de suspension comprenant un 10 dispositif de reprise des efforts de poussée du turboréacteur monté sur un carter intermédiaire ou à l'avant d'un carter central dudit turboréacteur et sur ledit support, caractérisé en ce que l'ensemble de suspension comprend, en outre, les attaches de suspension amont suivantes montées sur un carter de soufflante et/ ou sur ledit carter intermédiaire dudit turboréacteur : 15 - au moins une attache de suspension amont principale, configurée de manière à reprendre au moins un moment selon un axe longitudinal du turboréacteur ainsi que les efforts dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit turboréacteur, et - au moins une paire d'attaches de suspension amont complémentaires 20 distinctes de l'attache de suspension principale et configurée de manière à reprendre au moins un moment selon l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support et, associée au dispositif de reprise des efforts de poussée, un moment selon l'axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du turboréacteur et à l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support et des 25 efforts selon l'axe longitudinal du turboréacteur. Ainsi, en prévoyant un ensemble d'attaches amont complet apte à reprendre l'ensemble des six composantes d'efforts et de moments de manière largement localisée en amont de al chambre de combustion du turboréacteur, il est possible de mieux gérer les reprise d'efforts, et notamment jusqu'à pouvoir supprimer l'attache 30 arrière le cas échéant. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'invention, prises seules ou en combinaison : - ledit dispositif de suspension comprend des redondances des chemins d'effort au moyen de paires d'attaches de suspension, pour assurer la reprise des chemins d'effort utile en cas de rupture du chemin d'effort principal ; - l'ensemble de suspension est isostatique ; - ladite paire d'attaches de suspension amont complémentaire s'étend dans un plan défini par l'axe longitudinal du turboréacteur et l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support, chaque attache étant reliée à une extrémité amont, à l'amont du support et, à une extrémité aval, à la périphérie externe d'une virole externe du carter intermédiaire ou du carter de soufflante; - lesdites paires d'attaches de suspension amont complémentaire sont montées sur la virole externe du carter intermédiaire ou sur le carter de soufflante, symétriquement par rapport au plan médian défini par l'axe longitudinal du turboréacteur et par l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support. - lesdites d'attaches de suspension amont complémentaires sont montées de part et d'autre de l'attache de suspension amont principale, cette dernière attache s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du turboréacteur; - chaque paire d'attaches de suspension amont complémentaire comprend deux bielles d'accrochage parallèles entre elles et s'étendant dans un plan défini par l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support et par l'axe longitudinal du turboréacteur, reliées à une extrémité amont, grâce à un palonnier, à un support de fixation solidaire du support et, à une extrémité aval, au carter intermédiaire ou au carter de soufflante via un support d'accrochage. - une des attaches de la paire des attaches de suspension amont complémentaires est configurée de manière à reprendre en association avec ladite attache de suspension principale, le moment selon l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support. - ladite attache de la paire des attaches de suspension amont complémentaires s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal, permettant de reprendre des efforts perpendiculaires à cet axe et à l'axe menant de l'axe longitudinal à l'axe longitudinal dudit support.
L'invention a également pour objet un aéronef comprenant au moins un ensemble propulsif tel que celui qui vient d'être présenté. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre, et à l'examen des figures ci-annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue latérale d'un ensemble propulsif d'aéronef comprenant un ensemble de suspension selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue de face de l'ensemble propulsif d'aéronef de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective arrière de l'ensemble propulsif d'aéronef de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue agrandie de la zone A de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue agrandie de la zone B de la figure 1 ; - la figure 6 est une vue agrandie de la zone C de la figure 1 ; - la figure 7 est une vue en perspective partielle d'attaches de suspension amont interposées entre une virole de carter intermédiaire du turboréacteur et un pylône de l'ensemble de la figure 1, vu en aval de l'ensemble propulsif ; - la figure 8 est une vue en perspective des attaches de suspension de la figure 7, vues de dessous ; - la figure 9 illustre en perspective partielle un autre mode de réalisation d'attaches de suspension amont interposées entre une virole de carter intermédiaire du turboréacteur et un pylône, vu en aval de l'ensemble propulsif ; - la figure 10 est une vue axiale des attaches de suspension de la figure 9 ; - la figure 11 représente une coupe schématique d'un ensemble propulsif, sur 25 lequel peuvent venir s'attacher les ensembles de suspension selon l'invention ; - la figure 12 illustre le système d'axe utilisé dans les ensembles propulsif d'aéronef décrits. A noter que sur l'ensemble de ces figures, les axes qui relient les pièces entre elles ne sont généralement pas représentés. 30 Sur l'ensemble de ces figures, des numéros identiques ou analogues désignent des organes ou ensembles d'organes identiques ou analogues. En référence à la figure 12, on notera que l'on a pris soin de définir dans la description un repère à trois axes X, Y Z, ces trois axes étant représentatifs : -de la direction longitudinale du turboréacteur pour l'axe X, -de la direction menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du pylône pour la direction Z et, - de la direction orthogonale à X et Z pour l'axe Y. Dans le cas d'un ensemble propulsif monté sous aile, l'axe Z est généralement vertical. Dans la description ci-après, l'axe vertical sera assimilé à l'axe Z, même si l'ensemble propulsif est monté dans une autre configuration, tel que par exemple en fuselage arrière, ceci à des fins de simplification. On notera également que les termes amont et aval s'entendent par rapport à la 10 direction d'avancement de l'aéronef rencontré suite à une poussée exercée par le turboréacteur. Par ailleurs, seront considérés les efforts et les moments suivants : - Fx les efforts suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe X, et un Moment Mx sensiblement autour de cet axe ; 15 - Fy, les efforts suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe Y, et un Moment My sensiblement autour de cet axe ; - Fz, les efforts suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe Z, et un Moment Mz sensiblement autour de cet axe. Dans la description qui suit, le terme effort décrit généralement la composante 20 « force » du torseur d'effort, composé de trois forces et de trois moments, suivant chacun des trois axes X,Y et Z. De même, dans la description qui suit les reprises d'effort dans les trois directions principales et les reprises de moments sont sensiblement dans les directions X, Y et Z définies ci-dessus. 25 Un angle limité par rapport à ces directions dû aux contraintes de design tel que décrit ci-dessous ne change pas le fonctionnement général des suspensions et reste dans le cadre de cette invention. En référence à la figure 1, on observe une partie d'un ensemble propulsif 1 pour aéronef selon un premier mode de réalisation de l'invention. 30 De façon générale, cet ensemble propulsif 1 d'aéronef est formé notamment par une nacelle (non représentée), un turboréacteur 2, un pylône 10 et un ensemble de suspension 100 assurant la fixation du turboréacteur 2 sous ce pylône 10.
Cet ensemble propulsif 1 d'aéronef est destiné à être suspendu à une structure fixe de l'aéronef (non représentée), par exemple sous une aile ou sur le fuselage, par l'intermédiaire du pylône 10. Concernant le pylône 10, il prend la forme d'une structure rigide 11 longitudinale et, plus particulièrement, d'une structure comprenant un caisson 12 rigide capable de transmettre le torseur d'efforts entre le turboréacteur 2 et la structure de l'aéronef. Ce caisson 12 s'étend sensiblement selon la direction X. Il est formé de longerons supérieur et inférieur 13, reliés entre eux par des 10 panneaux latéraux. Le pylône 10 est connu de l'homme du métier et ne sera pas détaillé plus en détails par la suite. La figure 11 décrit l'environnement du turboréacteur 2, à titre d'exemple non limitatif pour l'invention. 15 Le turboréacteur 2 comprend une soufflante 42 délivrant un flux annulaire avec un flux primaire qui alimente le turboréacteur 2 entraînant la soufflante 42 et un flux secondaire 38 qui est éjecté dans l'atmosphère tout en fournissant une fraction importante de la poussée de l'aéronef. La soufflante 42 est contenue, comme on peut voir sur la figure 1, dans un 20 carter de soufflante 34 qui canalise vers l'aval le flux secondaire 38. Ce carter 34 définit une partie de paroi interne de la nacelle et présente sensiblement la forme d'une virole annulaire. Comme cela est connu en soi, ce carter de soufflante 34 est adapté pour entourer la soufflante 42 de turboréacteur 2 composée essentiellement d'un arbre 25 rotatif et d'une pluralité d'aubes de soufflante. Le carter 34 peut porter une pluralité d'aubes de redressement 33 de flux permettant de redresser le flux d'air secondaire 38 engendré par la soufflante. La soufflante 42 est montée rotative sur un moyeu 43 fixe pouvant être relié au carter de soufflante 34 par une pluralité de bras 32 fixes situés en aval des aubes 33 30 ou directement par ces aubes 33. Dans cette seconde configuration, les aubes de redressement 33 font office de transmission des efforts en complément ou à la place des bras de liaison 32. Elles peuvent ainsi être placées dans le carter intermédiaire 30 au lieu du carter de soufflante 34.
Le carter de soufflante 34 est relié à son extrémité aval à un carter intermédiaire 30 appartenant à la section médiane de la nacelle. Le flux d'air secondaire 38 engendré par la soufflante traverse également la roue formée par le carter intermédiaire 30.
Le carter intermédiaire 30 est un élément structural qui comprend le moyeu 43, une virole externe annulaire 31 et éventuellement, les bras de liaison radiaux 32 et les redresseurs 33 de flux qui relient le moyeu 43 à la virole externe 31. Ce carter 30 peut être réalisé en plusieurs parties ou non. En aval de ce carter intermédiaire 30, la veine de flux secondaire 38 est 10 délimitée intérieurement par les parois externe 40 et interne 39 de l'éventuel inverseur de poussée. La paroi interne 39 entoure une enveloppe cylindrique nommée carter central 35 qui entoure le corps du turboréacteur 2 et qui s'étend depuis le moyeu 43 du carter intermédiaire 30 jusqu'à un carter d'échappement 37 situé en sortie de la turbine. 15 Les différents carters peuvent être solidaires les uns des autres. Concernant l'ensemble de suspension 100, il permet de transmettre à l'aéronef les efforts mécaniques du turboréacteur 2 et les efforts en provenance de la nacelle transmis par le turboréacteur 2 pendant ses différents régimes de fonctionnement. Les charges à prendre en considération sont orientées selon les trois directions 20 principales (forces et moments). Ce sont, notamment, des charges inertielles du turboréacteur 2, engendrées par la rotation des éléments tournants de ce turboréacteur, la poussée de ce dernier, des charges aérodynamiques ou encore la reprise d'un couple autour de l'axe X du turboréacteur 2. 25 Selon l'invention, dans un premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 8, l'ensemble de suspension 100 comprend un dispositif de reprise des efforts de poussée 110 du turboréacteur 2 monté, en amont, sur le carter intermédiaire 30 ou sur l'avant du carter central 35 et, en aval, sur le pylône 10. L'ensemble de suspension comprend également des attaches de suspension 30 amont montées sur la virole 31 externe du carter intermédiaire 30 et/ ou sur le carter de soufflante 34 : Ces attaches de suspension amont sont les suivantes : - une attache de suspension amont 130 principale, configurée de manière à reprendre notamment le moment Mx selon l'axe longitudinal du turboréacteur ainsi que les efforts Fy et Fz suivant respectivement les directions transverse et verticale, et - au moins une paire 120, 140 d'attaches de suspension 120a, 120b, 140a, 5 140b amont complémentaires distinctes de l'attache de suspension 130 principale et configurée de manière à reprendre notamment un moment Mz selon l'axe vertical du turboréacteur et, associé au dispositif de reprise de poussée 110, un moment My selon l'axe transversal du turboréacteur et l'effort FX suivant l'axe du turboréacteur. Concernant le dispositif de reprise d'efforts de poussée 110, ce dernier 10 est décrit en relation avec les figures 1 et 3 à 5. Le dispositif 110 de reprise d'efforts de poussée est associé à la paire 120, 140 d'attaches de suspension 120a, 120b, 140a, 140b amont pour rependre le moment My et les efforts Fx selon l'axe longitudinal. Ce dispositif 110 de reprise d'efforts de poussée comprend deux bielles 15 111, 112 de reprise d'efforts disposées de part et d'autre de l'axe du plan médian XZ du turboréacteur de façon symétrique. Ces bielles sont montées, à leur extrémité amont, via des points d'ancrage sur la partie centrale du carter intermédiaire 30 et à leur extrémité aval par l'intermédiaire d'un palonnier 113 sur la face inférieure du longeron inférieur 13. 20 Ces deux bielles latérales 111, 112 sont articulées chacune, à leur extrémité aval, sur le palonnier 113 par exemple par des axes rotules. Chaque bielle peut être munie de chapes, notamment deux, pour coopérer avec une chape ménagée sur le palonnier 113 ou inversement. Ce palonnier 113 est lui-même monté pivotant par rapport à un support 25 d'accrochage 114 selon un axe parallèle aux liaisons axiales des bielles 111, 112 avec ledit palonnier 113 (voir figure 4). Plus précisément, le palonnier 113 comprend à ses deux extrémités opposées libres, deux chapes d'accrochage parallèles 115 adaptées pour former avec une chape 116 de raccordement du support 114 assurant la redondance des chemins 30 d'effort. Le palonnier 113 peut lui-même être muni d'une chape pour coopérer avec deux chapes ménagées sur le support 114 d'accrochage.
Par ailleurs, le support d'accrochage 114 est fixé de façon solidaire au longeron inférieur 13 du caisson 12 du mât 10 grâce à plusieurs liaisons 117 axiales et éventuellement à des pions de cisaillement selon Z. Dans un tel dispositif de reprise d'efforts de poussée 110, toute attache 5 solidaire de l'arrière du carter central 35 du turboréacteur et/ou du carter d'échappement 37 est avantageusement supprimée. Ce dispositif de reprise d'efforts de poussée 110 peut être conçu afin d'assurer la redondance, dans un exemple non limitatif, en le doublant. Pour reprendre le moment My autour de l'axe transversal, les deux paires 10 d'attaches de suspension amont 120, 140 complémentaires, associées au dispositif de reprise de poussée 110, sont configurées pour reprendre des efforts axiaux Fx dont les points d'application sont décalés selon la direction verticale Z du turboréacteur 2. Pour reprendre le moment Mz autour de l'axe vertical, les deux paires d'attaches de suspension amont 120, 140 complémentaires sont configurées pour 15 reprendre des efforts axiaux Fx selon la direction approximativement longitudinale, dont les points d'application sont décalés suivant la direction Y. La composante de l'effort dans les deux paires d'attaches de suspension amont 120, 140, hors de la direction longitudinale X, est reprise par l'attache de suspension amont 130 principale décrite plus loin. 20 La présence de deux bielles pour chacune des attaches de suspension amont 120, 140 permet de rendre ces attaches redondantes. La perte d'une partie des attaches ne conduit de la sorte pas à la rupture du chemin d'effort. En référence plus particulièrement aux figures 1 et 2, la première paire 120 d'attaches de suspension amont comprend deux bielles 120a, 120b, et la 25 deuxième paire 140 de premières attaches de suspension amont comprend deux autres bielles 140a, 140b. Ces quatre bielles sont montées sur la périphérie externe de la virole externe 31 du carter intermédiaire 30, à l'extrémité aval de cette virole 31. Ces deux paires d'attaches 120, 140 sont montées symétriques deux à 30 deux par rapport au plan médian XZ, défini par l'axe X et l'axe Z du turboréacteur. Ces attaches amont 120, 140 s'étendent dans un plan XZ, et sont reliées à une extrémité amont à l'amont du caisson 12 du pylône 10. Elles son décalées selon Y.
Il est à noter que les paires des premières attaches de supension amont complémentaires 120,140 peuvent être les suivantes : une bielle de chacune des première et seconde paire des premières attaches de suspension amont, à savoir 120a,140a ;120a,140b ;120b,140a ;120b,140b.
Ces paires d'attaches amont 120, 140 sont montées de part et d'autre de l'attache de suspension amont 130 principale Les attaches de suspension amont 120, 130, 140 sont ainsi regroupées sur la partie supérieure de la périphérie externe de la virole externe 31 du carter intermédiaire 30.
Comme illustré sur la figure 2 plus particulièrement, chaque paire d'attaches de suspension amont 120, 140 complémentaires est montée à chaque extrémité latérale du caisson 12 du mât 10, de part et d'autre de l'attache de suspension amont 130 principale. Les deux paires d'attache de suspension amont 120, 140 15 complémentaires sont ainsi décalées selon Y, en partant de leur extrémité latérale périphérique, typiquement de la largeur du caisson 12 du mât 10. Comme cela est visible aux figures 2 et 6 à 8, les deux paires 120, 140 de bielles 120a, 120b d'une part et 140a, 140b d'autre part, sont reliées à une extrémité amont, grâce à un palonnier 150 à un support de fixation 162 solidaire du 20 longeron 13 inférieur du caisson 12 du mât 10 et à une extrémité aval à la virole externe 31 du carter intermédiaire 30 via un support d'accrochage 160. Comme illustré sur les figures 7 et 8, le support d'accrochage 160 est monté sur la périphérie de la virole externe 31 par l'intermédiaire de moyens de fixation adaptés. 25 Il peut notamment être formé d'un seul tenant avec la virole externe 31 du carter 30. Il peut également être dédoublé de façon à avoir une ou deux chapes par bielle 120, 140 afin d'améliorer la redondance de l'attache. Ce support d'accrochage 160 comprend deux paires de chapes 30 d'accrochage 161 parallèles au plan XZ , espacés selon Y et destinées à coopérer avec un élément constitutif de l'attache correspondante et, plus particulièrement avec l'extrémité aval de la bielle d'accrochage 120a, 120b, 140a, 140b correspondante. En variante, le support 160 peut être muni d'une chape par bielle pour coopérer avec deux chapes ménagées sur la bielle correspondante.
Ce support d'accrochage 160 est coudé de manière à présenter les deux paires de chapes 161 en saillie vers l'extérieur de la périphérie de la virole 31 externe s'étendant selon Z et à la même altitude Z. Dans chacune de ces chapes 161 est ménagé un oeillet 164 adapté pour recevoir des moyens de liaison (non illustrés) destinés à relier la chape 160 et la bielle 120a, 120b, 140a, 140b correspondante. Ces oeillets 162 sont ménagés en regard d'oeillets ménagés sur les extrémités des bielles d'accrochage 120a, 120b, 140a, 140b correspondantes. La ou les chapes du support d'accrochage 160 et chaque bielle 120a, 10 120b, 140a, 140b peuvent être reliés, par exemple, par des axes rotules adaptés. Par ailleurs, ces bielles 120a, 120b, 140a, 140b d'accrochage sont articulées, à leur extrémité amont, sur le palonnier 150 par une liaison rotulée. Le palonnier 150 est, quant à lui, monté sur l'extrémité amont du longeron inférieur 13 du caisson 12 par l'intermédiaire du support de fixation 162. 15 Il est monté pivotant par rapport à ce support 162 selon son axe central perpendiculaire au plan des deux bielles 120a, 120b, 140a, 140b... Le palonnier 150 est muni d'un système de limitation de rotation autour de son axe central par exemple par des axes ou des pions montés avec jeu entre le palonnier 150 et des pattes externes 163 du support de fixation 162. 20 Par ailleurs, le support de fixation 162 est fixé de façon solidaire à l'extrémité amont du longeron inférieur 13 du caisson 12 du mat 10 grâce à plusieurs liaisons axiales selon Z (par exemple : vis, pions,...). L'ensemble des bielles 120a, 120b, 140a, 140b, associées à leur système d'accrochage (palonnier 150, support d'accrochage 160 et de fixation 162) 25 est conçu de manière à être redondant. La perte d'un élément quelconque du chemin d'effort ne conduit pas à la perte totale de ce chemin d'effort. D'autres principes pour obtenir la redondance du chemin d'effort sont envisageables sans sortir du cadre de cette invention tel que par exemple une bielle montée sans jeu et une bielle montée avec jeu pour que cette bielle avec jeu ne soit 30 active que si le chemin d'effort de l'autre bielle est rompu. Les paires 120, 140 d'attaches de suspension 120a, 120b, 140a, 140b amont complémentaires peuvent également être dirigées vers l'amont du pylône 10 ou vers l'aval du pylône 10 pour tous les modes de réalisation décrits.
Pour reprendre le moment Mx selon l'axe longitudinal du turboréacteur, l'attache de suspension amont 130 principale est fixée sur la virole externe 31 du carter intermédiaire 30. Cette attache de suspension amont 130 principale est configurée pour 5 reprendre, en plus du moment Mx, les efforts transversaux Fy et verticaux Fz. On peut observer un exemple de réalisation de cette attache sur la figure 2 notamment. Cette attache 130 se présente comme une ferrure 131 comprenant deux demi-attaches symétriques par rapport au plan médian XYYZ. 10 Cette ferrure 131 est reliée à ses deux extrémités latérales à deux chapes d'accrochage Cl, C2 solidaires de la virole externe 31 du carter intermédiaire 30 sur lesquelles sont articulées respectivement des manilles 36 à deux ou trois points. Elle est également reliée à une chape d'accrochage C3 solidaire de la 15 virole externe 31 du carter intermédiaire 30 en son centre qui fait office de chemin d'effort redondant en cas par exemple de rupture d'une des manilles 36. Les moyens de fixation des chapes C1, C2, C3 peuvent être tout moyen de fixation adaptés et, notamment des vis et des pions de cisaillement. Les moyens de fixation des manilles 36 peuvent être tout moyen de fixation adaptés et, notamment 20 des axes rotules. Par ailleurs, la ferrure 131 est également fixée au longeron inférieur 13 par des moyens de fixation adaptés, pouvant comprendre, de façon non limitative, des moyens de vissage formant une liaison axiale suivant Z et des pions. Il est à noter que les manilles 36 peuvent être du type « fail-safe » tout 25 comme les pions de cisaillement, les chapes C1, C2, C3 et/ ou les moyens de vissage. D'autres ensembles propulsifs d'aéronef 1 peuvent être envisagés sans sortir du cadre de la présente invention. 30 Ainsi, dans une variante de réalisation illustrée sur les figures 9 et 10, on peut prévoir de reprendre le moment Mz par une paire d'attaches de suspension amont 200 distinctes de l'attache de suspension 130 et configurée de manière à reprendre en association avec ladite attache de suspension 130 principale, un moment Mz selon l'axe vertical du turboréacteur.
La paire d'attaches de suspension amont 200 est configurée pour reprendre des efforts Fy associé avec la reprise d'effort Fy selon Y de l'attache de suspension principale 130. Ces efforts Fy ont des points d'application décalés suivant la direction X.
On décale, en outre, l'attache de suspension amont 130 principale reprenant le moment Mx vers l'amont de la virole externe 31 du carter intermédiaire 30. Dans une autre variante de réalisation, on réalise l'inverse, à savoir on prévoit une attache de suspension amont configurée pour reprendre un effort suivant 10 l'axe Y à l'extrémité amont de la virole 31 et on décale plus en aval l'attache de suspension amont 130. Plus précisément, les deux attaches de suspension 200a, 200b sont symétriques par rapport au plan médian XZ et décalées selon Y. Ces deux attaches de suspension 200a, 200b s'étendent dans un plan 15 YZ, reliées à une extrémité à l'amont du caisson 12 du pylône 10 et à une extrémité opposée à la périphérie externe de la virole externe 31 du carter intermédiaire 30 ou du carter de soufflante 34. Une de ces deux attaches de suspension 200a, 200b est un chemin en attente, monté par exemple avec du jeu, au cas où l'autre attache de suspension 20 200a, 200b casse. Tout autre système redondant, tel que par exemple une bielle double entre dans le cadre de cette invention, les deux attaches 200a, 200b étant un exemple de réalisation de la fonction de redondance lié au principe des attaches de suspension amont 200. 25 Une seule attache de suspension 200a sera décrite en relation avec ces figures. Elle comprend une bielle 201a d'accrochage s'étendant dans un plan YZ et fixée à une extrémité respectivement à un support d'accrochage 202a solidaire de la virole 31 externe du carter intermédiaire 30 ou du carter de soufflante 34, et à 30 l'extremité opposée à un support d'accrochage 203a solidaire du longeron 13 inférieur du pylône 10. Chaque support d'accrochage 202a, 203a comprend deux chapes parallèles destinées à coopérer avec une chape ménagée à l'extrémité de la bielle 201a de l'attache de suspension 200a correspondante. 35 A chaque extrémité de bielle 201a, les trois chapes sont reliées entre elles, par exemple par un axe rotulé adapté.
A noter qu'il est également possible d'avoir deux chapes parallèles sur chaque bielle 201a et une chape sur chaque support d'accrochage 202a, 203a correspondant. Dans cette variante de réalisation, il n'y a plus qu'une seule paire 5 121a,121b de premières attaches de suspension amont 120 placée dans le plan XZ. Cette paire attaches 120 est similaire à celle décrite en lien avec les autres modes de réalisation et ne sera pas décrite en détail par la suite. Ainsi, dans cette variante de réalisation, les paires d'attaches de suspension amont complémentaires configurées de manière à reprendre au moins un 10 moment Mz selon l'axe vertical du turboréacteur et, associée au dispositif de reprise des efforts de poussée 110, un moment My selon l'axe transversal du turboréacteur et des efforts Fx selon l'axe longitudinal du turboréacteur peuvent être les suivantes : - une bielle de la première paire des premières attaches de suspension amont, à savoir 121a ou 121b et l'attache de suspension amont 200a, 200b 15 configurée pour reprendre un effort suivant l'axe Y, à savoir les paires 121a,200a ou 121b,200b ou121a, 200b ou 121b , 200a. A titre de synthèse, les tableaux ci-dessous résument les forces et moments repris par chacun des moyens de l'ensemble de suspension selon l'invention (dispositif de reprise de poussée et attaches de suspension amont) : 20 Premier mode de réalisation (figures 1 à 8) : Fx Fy Fz Mx My Mz Dispositif 110 X X Attaches 120 X X X (120a/120b) Attaches 140 (140a/140b) X X X Attache 130 X X X Deuxième mode de réalisation (figures 9 et 10) : Fx Fy Fz Mx My Mz Dispositif 110 X X Attaches X X 121a/121b Attaches 200 X X (200a/200b) Attache 130 X X X X Concernant les différentes attaches de suspension, pour tous les modes de réalisation décrits, elles peuvent être réalisées selon toute forme connue de l'homme du métier, telle que par exemple celle relative à l'assemblage de manilles, de palonniers et de ferrures destinées à coopérer avec un système d'articulation de type bielles, ou encore de pions de cisaillement. Pour tous les modes de réalisation décrits, ces attaches de suspension peuvent, par ailleurs, être munies de systèmes assurant la redondance de la transmission des efforts (forces et moments), par exemple, chemins d'effort doublés, chemin d'effort en attente, axes « fail safe » en termes anglosaxons à savoir munies d'axes principaux de liaison logés dans des manchons concentriques assurant la transmission de l'effort en cas de rupture de l'axe principal de liaison ou du manchon, ou autres. Quelle que soit la variante de réalisation, l'ensemble de suspension 100 est généralement isostatique. Grâce à l'ensemble de suspension 10 selon la présente invention, on reprend l'ensemble des charges (forces et moments) sur un plan amont du 20 turboréacteur 2. Toute attache sur l'arrière du carter central du turboréacteur 2 ou sur le carter d'échappement est absente, ce qui diminue fortement les risques de déformation du turboréacteur 2 et notamment les flexions de ce dernier lors de ses différents régimes de fonctionnement. 25 Les contacts entre les pièces tournantes du turboréacteur 2 et les carters correspondants sont diminués, ce qui améliore la durée de vie du moteur. De plus, le nombre d'attaches situées dans le canal de flux secondaire étant diminué, les pertubations dues à la présence de ces attaches dans ce canal sont elle mêmes diminuées, ce qui améliore les performances de l'ensemble propulsif.
Bien que l'invention ait été décrite avec un exemple particulier de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.5 | L'invention concerne un ensemble propulsif d'aéronef dont l'ensemble de suspension comprend les attaches de suspension amont suivantes montées sur un carter de soufflante (34) et/ ou sur ledit carter intermédiaire (30) du turboréacteur : - au moins une attache de suspension amont (130) principale, configurée de manière à reprendre au moins un moment (Mx) selon l'axe longitudinal (X) du turboréacteur ainsi que les efforts (Fy et Fz) dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal, et - au moins une paire (120, 140,200) d'attaches de suspension (120a, 120b, 140a, 140b,121a,121b,200a,200b) amont complémentaires distinctes de l'attache de suspension (130) principale et configurée de manière à reprendre au moins un moment (Mz) selon l'axe vertical du turboréacteur et, associée à un dispositif de reprise des efforts de poussée (110), un moment (My) selon l'axe transversal du turboréacteur et des efforts (Fx) selon l'axe longitudinal du turboréacteur. | 1. Ensemble propulsif d'aéronef comprenant un turboréacteur (2), un support (10) assurant le transfert d'un torseur d'efforts vers l'aéronef depuis un ensemble de suspension ainsi qu'un ensemble de suspension interposé entre ledit support (10) et le turboréacteur (2), l'ensemble de suspension comprenant un dispositif de reprise des efforts de poussée (110) du turboréacteur monté sur un carter intermédiaire (30) ou à l'avant d'un carter central (35) dudit turboréacteur et sur ledit support (10), caractérisé en ce que l'ensemble de suspension comprend, en outre, les attaches de suspension amont suivantes montées sur un carter de soufflante (34) et/ ou sur ledit carter intermédiaire (30) dudit turboréacteur : - au moins une attache de suspension amont (130) principale, configurée de manière à reprendre au moins un moment (Mx) selon un axe longitudinal (X) du 15 turboréacteur ainsi que les efforts (Fy et Fz) dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit turboréacteur, et - au moins une paire (120, 140,121, 200) d'attaches de suspension (120a, 120b, 140a, 140b,121a,121b,200a,200b) amont complémentaires distinctes de l'attache de suspension (130) principale et configurée de manière à reprendre au 20 moins un moment (Mz) selon l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support et, associée à un dispositif de reprise des efforts de poussée (110), un moment (My) selon l'axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du turboréacteur et à l'axe menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support du turboréacteur et, des efforts (Fx) selon l'axe longitudinal du 25 turboréacteur.
2. Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que l'ensemble de suspension comprend des redondances des chemins d'effort au moyen de paires d'attaches de suspension, notamment dans le but d'assurer la reprise des chemins 30 d'effort utile en cas de rupture du chemin d'effort principal.
3. Ensemble selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que l'ensemble de suspension est isostatique.
4. Ensemble selon la 3 caractérisé en ce que ladite paire d'attaches de suspension amont (120a, 120b, 140a, 140b) complémentaire s'étend dans un plan défini par l'axe longitudinal (X) du turboréacteur (2) et l'axe (Z) menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support (10), chaque attache étant reliée, à une extrémité amont, à l'amont du support (10) et, à une extrémité aval, à la périphérie externe d'une virole externe (31) du carter intermédiaire ou du carter de soufflante (34).
5. Ensemble selon la 4 caractérisé en ce que lesdites paires d'attaches de suspension amont (120a, 120b, 140a, 140b) complémentaires sont montées sur la virole externe (31) du carter intermédiaire (30) ou sur le carter de soufflante (34), symétriquement par rapport au plan médian défini par l'axe longitudinal (X) du turboréacteur (2) et par l'axe (Z) menant de l'axe longitudinal du turboréacteur à l'axe longitudinal du support (10).
6. Ensemble selon la 5 caractérisé en ce que lesdites paires d'attaches de suspension amont complémentaires (120a, 120b, 140a, 140b) sont montées de part et d'autre de l'attache de suspension amont principale (130), cette dernière attache s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) du turboréacteur (2).
7. Ensemble selon l'une des 3 à 6 caractérisé en ce que chaque paire d'attaches de suspension amont complémentaire comprend deux bielles d'accrochage (120a, 120b, 140a, 140b) parallèles entre elles et s'étendant dans un plan défini par l'axe (Z) menant de l'axe longitudinal (X) du turboréacteur (2) à l'axe longitudinal du support et par l'axe longitudinal du turboréacteur, reliées à une extrémité amont, grâce à un palonnier (150), à un support de fixation solidaire du support (10) et, à une extrémité aval, au carter intermédiaire (30) ou au carter de soufflante (34) via un support d'accrochage (162).
8. Ensemble selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce qu'une des attaches (200a, 200b) de la paire des attaches de suspension amont complémentaires est configurée de manière à reprendre en association avec ladite attache de suspension (130) principale, le moment (Mz) selon l'axe (Z) menant de l'axe longitudinal (X) du turboréacteur (2) à l'axe longitudinal du support.
9. Ensemble selon la 8 caractérisé en ce ladite attache (200a,200b) s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal (X), permettant de reprendre des efforts (Fy) perpendiculaires à cet axe (X) et à l'axe (Z) menant de l'axe longitudinal (X) à l'axe longitudinal dudit support (10). | B | B64 | B64D | B64D 27 | B64D 27/26 |
FR2981160 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'INSPECTION ET DE CONTROLE DE PLAQUETTES SEMI-CONDUCTRICES. | 20,130,412 | 11.FRD 1 Dispositif et procédé d'inspection et de contrôle de plaquettes semiconductrices L'invention relève du domaine de l'inspection et du contrôle de plaquettes 5 semi-conductrices ou substrats en cours ou en fin de fabrication, ou lors de la réalisation de circuits intégrés. Plus particulièrement, l'invention vise l'inspection et le contrôle de plaquettes destinées à la fabrication des diodes électroluminescentes ou LED. L'inspection de défaut d'une plaquette semi-conductrice est généralement 10 effectuée par une technologie optique. On peut se référer aux documents FR 2 942 533, FR 2 931 295, FR 2 927 175 ou encore FR 2 914 422. Une difficulté particulière apparaît pour l'inspection de plaquettes semi-conductrices transparentes ou semitransparentes. Une partie du faisceau lumineux peut traverser la plaquette semiconductrice et être affectée par un défaut situé sur la face opposée à la face inspectée. 15 Par ailleurs, le besoin se fait sentir d'une inspection systématique de plaquettes semiconductrices dans une production industrielle à cadence très élevée, là où dans les générations précédentes de machines, l'inspection systématique était réservée aux laboratoires ou aux essais. 20 L'invention vient améliorer la situation. Un dispositif d'inspection de plaquettes semi-conductrices notamment destinées à fabriquer des diodes électroluminescentes ou LED comprend un microscope confocal chromatique de prises d'images dirigé vers une surface, inférieure ou 25 supérieure, de la plaquette. Le dispositif comprend une voie d'éclairage et une voie d'analyse. La voie d'éclairage comprend une source de lumière polychromatique à diodes pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique. L'objectif comporte au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50. La voie 30 d'analyse comprend également ledit objectif. La voie d'analyse comprend également un capteur allongé d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, disposé en aval de l'objectif La fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse sont disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif. Le dispositif comprend en outre un actionneur d'entraînement en rotation de ladite plaquette par rapport au capteur autour d'un axe de rotation à une première vitesse, un actionneur d'entraînement du capteur selon, au moins, une direction radiale à une deuxième vitesse, et un pilote 5 desdits actionneurs configuré pour commander les première et deuxième vitesses de manière que le champ du capteur à un tour donné de la plaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur au tour précédent de la plaquette et pour émettre une information de position desdits actionneurs. Le faisceau peut ainsi décrire sur la surface à inspecter une spirale recouvrant l'intégralité de ladite surface à inspecter. La spirale 10 peut être parcourue à grande vitesse. Dans un mode de réalisation, le pilote commande la deuxième vitesse Vt selon l'équation : Vt cos oc < S2 Le avec S2 la vitesse de rotation en tour/seconde, Le la largeur de champ du capteur dans la direction de déplacement du capteur et oc l'angle entre la 15 direction de déplacement du capteur et une direction radiale. On assure un recouvrement du champ dans la spirale, en ce sens que la composante radiale du déplacement sur un tour est inférieure à la largeur de champ. Un dispositif d'inspection de plaquettes semi-conductrices notamment 20 destinées à fabriquer des diodes électroluminescentes ou LED comprend un microscope confocal chromatique de prises d'images dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette. Le dispositif comprend une voie d'éclairage et une voie d'analyse. La voie d'éclairage comprend une source de lumière polychromatique à diode pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial 25 choisi pour présenter une aberration chromatique, dans cet ordre. L'objectif comprend au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50. La voie d'analyse comprend également ledit objectif. La voie d'analyse comprend, en outre, un capteur allongé d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, disposé en aval de l'objectif. La fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse 30 sont disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif. Le dispositif comprend, en outre, un actionneur d'entraînement en translation de ladite plaquette par rapport au capteur selon un premier axe parallèle à ladite surface, un actionneur d'entraînement en translation de ladite plaquette selon un second axe parallèle à ladite surface, différent du premier axe, et un pilote desdits actionneurs configuré pour commander lesdits actionneurs de manière que le champ du capteur lors d'une translation donnée de la plaquette, selon le premier axe, recouvre au moins partiellement le champ du capteur à la translation précédente de la plaquette selon le premier axe et pour émettre une information de position desdits actionneurs. On peut ainsi balayer la surface à inspecter de façon efficace. Les actionneurs peuvent être disposés sous la plaquette d'où un faible risque de contamination.
Dans un mode de réalisation, le capteur comprend un champ de profondeur fixe, préférablement compris entre 5 et 3000Ftm. La grande profondeur de champ évite les réajustements de focus en cours d'inspection d'où la fixité de la distance verticale entre le capteur et la surface à inspecter. Cette distance fixe et par conséquent l'absence de nécessité de déplacement vertical réduit encore les risques de contamination en réduisant le nombre de pièces mobiles au-dessus de la surface à inspecter. On peut ainsi mener une inspection à fort grossissement et grande vitesse. Dans un mode de réalisation, la largeur de champ du capteur, selon le deuxième axe, est comprise entre 0,2 et 100 mm.
Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend une pluralité de capteurs. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un organe de maintien de la plaquette par les bords ou la surface opposée de ladite plaquette. La surface à 25 inspecter est ainsi libre. Dans un mode de réalisation, la surface à inspecter de la plaquette est située sensiblement au milieu de la profondeur de champ. Le dispositif est alors peu sensible à l'éventuelle variation de la distance à ladite surface à inspecter. 30 Dans un mode de réalisation, l'autre surface de la plaquette est située sensiblement hors de la profondeur de champ. Le dispositif peut ainsi capter la lumière réfléchie et la lumière rétrodiffusée par la surface à inspecter tout en étant peu sensible à la lumière réfléchie ou rétrodiffusée par la surface opposée de la plaquette. Le capteur pouvant être disposé au-dessus de la plaquette, face à sa surface supérieure, l'autre surface de la plaquette pourra être la surface inférieure. Le dispositif est ainsi relativement robuste par construction optique. Dans un mode de réalisation, le capteur est monté à demeure sur un bâti. On évite la présence de pièces mobiles, par exemple d'actionneur de rotation ou de translation, potentiellement génératrice de contamination, au-dessus de la surface à 10 inspecter. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un organe en temps réel de repérage des défauts recevant une image de la plaquette provenant du capteur. Ledit organe peut être configuré pour prétraiter les données d'inspection par détection de 15 zones anormales en vue de réaliser une sauvegarde des images de zones anormales et d'éviter le stockage d'un nombre considérable d'images sur une ligne de production. Lors d'une phase d'essai ou de mise au point, l'intégralité des images peut être sauvegardée. 20 Un procédé d'inspection de plaquettes semi-conductrices comprend la prise d'images d'une surface de la plaquette par un microscope confocal chromatique de prise d'images dirigées vers la surface de la plaquette. Ladite surface peut être une surface supérieure ou une surface inférieure de la plaquette. Il y est prévu une voie d'éclairage et une voie d'analyse. L'éclairage est effectué par une source de lumière polychromatique à 25 diode pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique. L'objectif comporte au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50. L'analyse est effectuée par ledit objectif et un capteur allongé d'intensité lumineuse captant la lumière réfléchie et la lumière rétrodiffusée, dans cet ordre. La fente de la voie 30 d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse sont disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif. Le procédé comprend l'entraînement en rotation de la plaquette par rapport au capteur autour d'un axe de rotation à une première vitesse, l'entraînement du capteur, selon au moins une direction radiale, à une deuxième vitesse et le pilotage des actionneurs à des première et deuxième vitesses de manière que le champ du capteur à un tour donné de la plaquette recouvre, au moins partiellement, le champ du capteur au tour précédent de la plaquette avec émission d'une information de position desdits actionneurs. Un procédé d'inspection de plaquettes semi-conductrices comprend la prise d'images d'une surface de la plaquette par un microscope confocal chromatique de prise d'images dirigées vers la surface de la plaquette. Ladite surface peut être une surface supérieure ou une surface inférieure de la plaquette. Il y est prévu une voie d'éclairage et une voie d'analyse. L'éclairage est effectué par une source de lumière polychromatique à diode pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique. L'objectif comporte au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50. L'analyse est effectuée par ledit objectif et un capteur allongé d'intensité lumineuse captant la lumière réfléchie et la lumière rétrodiffusée, dans cet ordre. La fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse sont disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif. Le procédé comprend l'entraînement en translation de la plaquette par rapport au capteur selon un premier axe parallèle à ladite surface en balayant une dimension de la surface à inspecter, alternativement dans un sens puis dans l'autre, l'entraînement de la plaquette selon un second axe parallèle à ladite surface, différent du premier axe, pas à pas dans le même sens, et le pilotage des actionneurs de manière que le champ du capteur à une translation donnée dans un sens de la plaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur lors de la translation précédente de sens opposé de la plaquette avec émission d'une information de position desdits actionneurs. Dans un mode de réalisation, l'inspection porte sur une plaquette transparente ou semi-transparente d'absorption inférieure à 30 dB/mm sur le domaine spectral utilisé 30 par le capteur.
Dans un mode de réalisation, une plaquette vierge est inspectée. On entend ici par plaquette vierge, une plaquette ayant subi au moins une étape de polissage et qui se trouve à un stade intermédiaire de fabrication.
Dans un mode de réalisation, l'inspection porte sur une plaquette comprenant au moins une couche mince, par exemple une couche déposée ou transférée par un procédé de type SmartCut ®. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de reconstruction de la surface de la plaquette à partir des données images fournies par le microscope. Après la reconstruction, une étape de comparaison et de classification peut avoir lieu. On obtient ainsi une inspection rapide à haute résolution d'une surface d'une plaquette semi-conductrice.
On entend ici par "radial" une direction se situant dans un plan parallèle à la surface à inspecter. La plaquette semi-conductrice se présente sous la forme d'un cylindre droit dont le diamètre est considérablement plus élevé que la hauteur, ici, appelée "épaisseur". Les déplacements radiaux prévus sont dans des directions parallèles à la surface à inspecter. Par ailleurs, le faisceau incident provenant de la voie d'éclairage est normal à la surface à inspecter. La notion de "radial" s'applique ici également par rapport au faisceau incident. Le capteur d'intensité lumineuse réfléchie est considéré comme "allongé" en ce sens qu'il comprend une pluralité d'éléments disposés sur une ou plusieurs lignes, le 25 nombre d'éléments sur une ligne étant nettement supérieur au nombre de lignes d'un capteur, au moins d'un facteur 5, préférablement 6. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatifs et illustrés par 30 les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif d'inspection de plaquettes semi-conductrices ; - la figure 2 est une vue de côté en élévation du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de face en élévation du dispositif de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble à deux dispositifs d'inspection ; - la figure 5 est une vue schématique d'un microscope confocal chromatique ; - la figure 6 est une vue schématique du parcours d'inspection d'une plaquette semi-conductrice par le faisceau ; et - la figure 7 est un organigramme d'étapes de procédé. De façon générale, l'inspection d'une surface principale, supérieure ou inférieure, d'un substrat semi-conducteur est effectuée par déplacement relatif du substrat devant un système de vision. Les surfaces principales opposées du substrat, par 15 opposition au bord généralement circulaire, sont dites supérieure et inférieure par convention, même lorsque le substrat est en position verticale, par référence à une position horizontale du substrat lorsqu'il est supporté par un organe de manipulation tel qu'une fourche. La limite de nombreux systèmes de vision réside, entre autres, dans la profondeur de champ. En effet, la limite de diffraction optique fait qu'il est très difficile 20 d'avoir une résolution élevée et une grande profondeur de champ avec un système optique classique. Pour des contrôles par prélèvement ou échantillonnage, ou encore pour l'analyse de fabrication prototypes, on peut utiliser des systèmes d'inspection lents et optiquement très performants avec un faible champ d'observation. Parmi ces systèmes lents, la microscopie confocale peut être choisie. 25 La vitesse d'acquisition des équipements de microscopie confocale ne permet pas de les utiliser en contrôle systématique de production de masse telle que la pratique ou souhaiterait la pratiquer l'industrie du semi-conducteur. Par ailleurs, les exigences de cette industrie vont dans le sens d'une diminution du risque de contamination d'une 30 plaquette semi-conductrice lors de l'inspection. Il serait en effet paradoxal que ce soit une inspection de défaut qui génère un défaut.
L'invention fait appel à la microscopie confocale chromatique basée sur la microscopie confocale et l'exploitation de l'aberration chromatique du système utilisé. En général, une microscopie confocale réajuste mécaniquement le point de focalisation de l'optique et en déduit la morphologie de la surface. Ce réajustement mécanique est lent et susceptible de provoquer des pannes. De plus, les mouvements étant parfois associés à des frottements, se révèlent souvent source de particules ce qui est à proscrire dans un environnement de production de composants microélectroniques. Dans l'invention, on peut utiliser une plage de longueur d'ondes de 400 à 700 nm. La plage peut être obtenue avec des LEDS. Avec un système optique à aberration chromatique forte, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec nombre d'Abbe inférieur à 50, voir 35, des focalisations différentes se produisent pour des longueurs d'ondes différentes. Il en résulte un étalement spatial du point focal et une grande profondeur de champ. La distance entre le système optique et la surface à inspecter est préférablement fixe. La profondeur de champ peut s'étendre entre 50 et 3 000 microns. En conservant des longueurs d'ondes correspondantes à la longueur d'onde bien focalisée, on obtient un système autofocus optique. Ce système autofocus peut se passer de mouvement mécanique. Ceci est obtenu grâce à la fente de la voie d'éclairage et au capteur allongé d'intensité lumineuse de la voie d'analyse disposés à la même distance optique de la surface à inspecter ou encore de l'objectif, l'objectif appartenant à la fois à la voie d'analyse et à la voie d'éclairage. On peut ainsi réaliser une acquisition multipoint chacune ayant les propriétés avantageuses ci-dessus. La séparation des voies d'éclairage et d'analyse peut être effectuée par une lame semiréfléchissante disposée entre la fente et l'objectif pour la voie d'éclairage et entre l'objectif et le capteur allongé pour la voie d'analyse. La fente forme un organe de linéarisation. La fente filtre la dispersion chromatique perpendiculairement à son axe. Le capteur allongé d'intensité lumineuse peut comprendre au moins 128 éléments en longueur et au plus 20 éléments en largeur. Un élément peut couvrir une zone de 1 à 2 sur la surface à inspecter.
La source lumineuse peut comprendre un ensemble de diodes électroluminescentes, par exemple sous la forme d'une barrette, et un organe de d'homogénéisation sur la longueur de la ligne. L'organe de d'homogénéisation peut comprendre un verre dépoli ou un guide de lumière. Ces diodes peuvent se situer à distance de l'organe d'homogénéisation, la lumière étant transportée par des fibres optiques dans ce cas.
Le dispositif peut comprendre une unité de traitement reliée à la sortie du capteur allongé pour recevoir et analyser un signal d'intensité lumineuse réfléchie par la surface à inspecter. En effet, la lumière diffusée passe globalement hors de l'objectif et est éliminée de la sorte. L'unité de traitement peut comprendre un discriminateur de défaut de surface principale de la plaquette semi-conductrice générant un classement par type de défaut, par position, par réflectivité, forme ou dimension. Le discriminateur peut étalement éliminer les images de surface principale sensiblement dépourvue de défaut, par exemple par seuillage.
La surface à inspecter est disposée à une distance comprise dans la zone d'aberration chromatique, en d'autres termes à une distance comprise entre la longueur d'onde de la lumière incidente présentant la focalisation la plus courte et la longueur d'onde de la lumière incidente présentant la focalisation la plus longue. Une surface principale d'un substrat est ainsi contrôlée indépendamment d'un mécanisme de réglage de focalisation. Par une mesure complète, par exemple continue, de la surface à inspecter lors du déplacement relatif du substrat par rapport au microscope confocal chromatique, une image de la surface complète à analyser peut être réalisée. Le dispositif d'inspection utilise l'information d'amplitude lumineuse fournie 25 par le capteur allongé pour offrir une image en niveau de gris avec un équipement économique et une acquisition très rapide permettant ainsi de proposer un système compatible avec une production de masse. Le dispositif présente une fonction d'autofocus automatique le rendant particulièrement simple, fiable et rapide, notamment par rapport aux systèmes d'imagerie classique. Le dispositif permet l'observation d'un 30 grand champ avec des points dans la distance par rapport à l'objectif optique peut varier plus qu'avec un système d'imagerie classique d'agrandissement identique pour une résolution comparable.
La résolution du capteur peut être comprise entre 128 et 12000 pixels. La résolution peut être adaptée à la taille des défauts recherchés et à la cadence souhaitée. La source lumineuse comprend des diodes électroluminescentes offrant une lumière polychromatique de longueur d'onde centrée sur une valeur de l'ordre de 500 nm tout en étant à faible consommation, à faible échauffement et longue durée de vie. La lumière incidente générée par la source à LED passe ensuite par la fente de la voie d'éclairage pour linéariser le faisceau. L'ensemble constitué par la source lumineuse et la fente de la voie d'éclairage constitue une source lumineuse linéaire. Le faisceau incident passe ensuite par une lame semi réfléchissante puis par l'objectif avant l'atteindre la surface à inspecter. Le faisceau réfléchi par la surface à inspecter passe par l'objectif puis par la lame semi réfléchissante et ressort de ladite lame semi réfléchissante selon un axe distinct de la voie d'éclairage. Le faisceau réfléchi comme le faisceau incident, est sensiblement perpendiculaire à la surface à inspecter. Le faisceau réfléchi comprend des photons réfléchis par la surface à inspecter et des photons rétrodiffusés par la surface à inspecter. D'autres photons diffusés ou réfléchis par une autre surface, mais en dehors de l'objectif sont éliminés en ce sens qu'ils ne parviennent pas au capteur.
Le faisceau réfléchi atteint ensuite le capteur allongé. L'axe selon lequel le capteur est allongé est parallèle à l'axe principal de la fente de la voie d'éclairage. Ainsi, le capteur allongé remplit une fonction de filtrage chromatique assurant un filtrage spatial des longueurs d'ondes non focalisées sur la surface à inspecter d'où une amélioration de la netteté de l'image. La lumière captée par le capteur est essentiellement constituée par la longueur d'onde ou l'étroite plage de longueurs d'onde focalisée et offre donc une image nette. Plus le chromatisme axial de l'objectif est élevé, plus une différence de longueurs d'onde se traduit par une différence élevée de distance de focalisation. La sortie du capteur d'intensité lumineuse est reliée à un organe de repérage des défauts fonctionnant en temps réel.
Comme on peut le voir sur les figures 1 à 3, le dispositif d'inspection 1 comprend un microscope confocal chromatique 2 monté dans un bâti 3 en position supérieure et un mécanisme 4 de support et de déplacement de plaquettes semiconductrices disposé en position inférieure dans le bâti 3. Le bâti 3 comprend quatre 5 poteaux 5 reliés de façon rigide par des poutres supérieures 6 et des poutres inférieures 7. Le microscope confocal chromatique 2 est supporté par des poutres supérieures 6 tandis que le mécanisme des déplacements 4 est supporté par des poutres inférieures 7. Le microscope confocal chromatique 2 est monté de manière fixe par rapport au bâti 3. Le microscope confocal chromatique 2 est ici configuré pour émettre un faisceau 10 incident selon un axe de propagation constant. Ainsi, le microscope confocal chromatique 2 peut être dépourvu de pièces mobiles, ce qui est avantageux en terme de robustesse, de facilité d'étalonnage, et de réduction de risque de contamination. Le mécanisme de déplacement 4 comprend un premier actionneur 8, un second 15 actionneur 9 et un pilote 10. Le premier actionneur 8 est disposé selon la longueur du bâti 3. Le premier actionneur 8 présente un axe de translation parallèle au plan de la surface de la plaquette semi-conductrice à inspecter ou encore parallèle au plan d'un support de la plaquette semi-conductrice. Le deuxième actionneur 9 présente un axe de translation parallèle au même plan. Les axes de translation du premier actionneur 8 et 20 du deuxième actionneur 9 présentent des parallèles mutuellement sécantes situées dans ledit plan. En d'autres termes, les axes de translation des actionneurs 8 et 9 ne sont pas parallèles. Dans le mode de réalisation illustré, les axes de translation des actionneurs 8 et 25 9 sont sensiblement perpendiculaires. Les actionneurs 8 et 9 sont reliés par voie filaire au pilote 10 pour la commande de leur mouvement respectif. Le dispositif d'inspection 1 comprend en outre un support 11 pour une plaquette semi-conductrice. Le support 11 est supporté par le deuxième actionneur 9. Le support 11 peut comprendre une pompe d'aspiration afin de maintenir la plaquette semi-conductrice en position par dépression 30 sur sa face inférieure, du côté opposé au microscope confocal 2.
Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, deux dispositifs d'inspection sont disposés parallèlement selon l'axe du premier actionneur 8. Les bâtis 3 des dispositifs d'inspection peuvent reposer sur un socle 12 commun.
Comme illustré sur la figure 5, le microscope confocal chromatique 2 comprend une voie d'éclairage 20 et une voie d'analyse 30. La voie d'éclairage 20 est configurée pour éclairer une des deux surfaces principales d'une plaquette ou substrat semi-conducteur 40, l'autre surface principale reposant sur le support 11. Le support 11 est mobile en translation selon deux axes parallèles à la surface à inspecter. La voie d'éclairage 20 comprend une source 21 comprenant au moins une diode électroluminescente ou LED. La source à LED 21 émet une lumière polychromatique dans la bande des longueurs d'onde visible. Les longueurs d'onde de la lumière émise par la source à LED 21 peuvent s'étendre entre 400 à 700 nm. La voie d'éclairage 20 comprend, en aval de la source 21, une fente de filtrage spatial 22 recevant ledit faisceau lumineux, puis une optique de collimation 23 comprenant une ou plusieurs lentilles, une lame semi-réfléchissante 24 et un objectif 25. La lame semi-réfléchissante 24 reçoit le faisceau incident en provenance de l'optique de collimation 23. Le faisceau incident est dirigé vers l'objectif 25 à partir de la sortie de la lame semi-réfléchissante 24. L'objectif 25 présente un fort chromatisme axial, par exemple avec au moins une lentille réalisée dans un matériau caractérisé par une aberration chromatique de nombre d'Abbe inférieur à 50. A titre d'exemple, le nombre d'Abbe peut être égal à 35. Le faisceau incident atteint la surface supérieure de la plaquette semi-conductrice 40 après la sortie de l'objectif 25.
La voie d'analyse 30 comprend ledit objectif à fort chromatisme axial 25, la lame semi-réfléchissante 24 transmettant le faisceau réfléchi selon un axe différent de l'axe d'entrée du faisceau incident, vers une optique de focalisation 31 remplissant la fonction inverse de l'optique de collimation 23, respectant le principe du retour inverse de la lumière. La voie d'analyse 30 comprend, en aval de l'optique de focalisation 31, 30 un capteur allongé 32. Le capteur allongé 32 est disposé sur le trajet du faisceau réfléchi. Le capteur allongé 32 présente une surface active rectangulaire de facteur d'allongement d'au moins 5. Les éléments capteurs peuvent être du type CCD ou CMOS. La distance entre le capteur allongé 32 et l'objectif 25 est sensiblement égale à la distance entre la fente 22 et l'objectif 25. Le capteur allongé 32 peut être le modèle 0512 de la série SPYDER 2 de la société DALSA.
La sortie du microscope 7 en aval du capteur 32 est reliée à une unité de traitement et d'analyse 50, voir figure 5, capable de stocker les données en provenance du capteur 32, de reconstruire les images à partir des données reçues et d'effectuer une discrimination contre les images en fonction de la présence ou de l'absence de défaut.
Grâce à la présence de la fente de filtrage spatial 22, à l'allongement du capteur d'intensité lumineuse 32 et au fort chromatisme axial de l'objectif 25, les longueurs d'onde non focalisées sur la surface à inspecter - la surface supérieure de la plaquette semi-conductrice 40 - sont filtrées en raison de leur étalement spatial par rapport à la longueur d'onde focalisée. Cet étalement est d'autant plus grand que le chromatisme axial de l'objectif 25 est élevé. En entrée du capteur allongé 32, le faisceau réfléchi comprend une plage relativement étendue de longueurs d'onde. Toutefois, seule une étroite plage de longueurs d'onde sensiblement centrées sur la longueur d'onde focalisée entre dans le capteur. Les longueurs d'ondes éloignées de la longueur d'onde focalisée sont défocalisées. Une faible partie du signal entre dans le capteur 32, cette faible partie étant utile et représentative. On peut ainsi obtenir une image d'une grande netteté tout en bénéficiant d'une voie d'analyse particulièrement simple. Le faisceau réfléchi entrant dans le capteur allongé 32 est représentatif des défauts éventuels de la surface inspectée de la plaquette semi-conductrice 40.
Le microscope confocal chromatique 2 reçoit en provenance de la surface inspectée de la plaquette semi-conductrice 40, la lumière réfléchie et la lumière rétrodiffusée par ladite surface inspectée. Il est donc effectué une mesure de réflectivité. Des variations de la réflectivité sont représentatives des défauts de la surface inspectée. Il est possible d'en déduire des informations relativement précises sur la taille et le type de défaut. Par ailleurs, les actionneurs 8 et 9 fournissent à une sortie un signal de position qui peut servir au pilote 10 d'une part et, d'autre part, est envoyé à l'unité de traitement 50 afin de pouvoir reconstruire une image représentative des défauts sur l'ensemble de la surface inspectée ou sur une partie pertinente, par exemple autour d'un défaut. L'unité de traitement comprend un organe de reconstruction d'images capable de détecter un recouvrement éventuel à partir des données fournies par le capteur allongé 32. L'unité de traitement peut fonctionner en mode ingéniérie en conservant toutes les images reconstruites en vue de la détection, de la classification et de la caractérisation des défauts. L'unité de traitement peut fonctionner en mode production avec détection de zones anormales en tant que prétraitement, conservation des images de zones anormales en vue de la détection, de la classification et de la caractérisation des défauts avec une quantité de données plus faible. Des plaquettes semi-conductrices 40 transparentes ou semi-transparentes peuvent être inspectées, notamment d'absorption inférieure à 30 dB/mm. Des plaquettes semi-conductrices 40 destinées à fabriquer des diodes électroluminescentes peuvent être inspectées. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, le pilotage des 15 actionneurs 8 et 9 par le pilote 10 peut être effectué par balayage selon l'un des axes de la surface inspectée et par progression pas à pas selon l'autre axe. La séquence des opérations peut être la suivante : l'actionneur 9 effectue une course aller déplaçant la plaquette semi-conductrice d'une distance au moins égale à son diamètre. Puis l'actionneur 8 se déplace d'un pas, un pas étant de longueur inférieure à la dimension 20 correspondante du faisceau incident, ici la largeur du faisceau incident passé par la fente 22. L'actionneur 9 effectue alors un trajet retour parallèlement au trajet aller mais décalé d'un pas, le faisceau incident fixe balayant une zone de la surface à inspecter parallèle à la zone balayée lors du trajet aller tout en étant légèrement recouvrante. L'actionneur 8 décale à nouveau la plaquette semi-conductrice 40 d'un pas dans la même direction et 25 dans le même sens que le pas précédent. En d'autres termes, l'un des actionneurs effectue une translation de faible amplitude toujours dans le même sens pour une surface donnée à inspecter, tandis que l'autre actionneur effectue un balayage selon un axe perpendiculaire à l'axe de ladite translation et des sens alternés, voir figure 6. On a D < N x Lp avec D le diamètre de la surface à inspecter, N le nombre de pas et Lp la 30 longueur d'un pas.
Dans un autre mode de réalisation, l'un des actionneurs précité est remplacé par un actionneur en rotation. La combinaison d'une translation et d'une rotation permet de parcourir la surface à inspecter en décrivant une spirale. L'actionneur en translation effectuant alors un parcours selon un rayon de la surface à inspecter à une vitesse relativement lente par rapport à la vitesse de l'actionneur en rotation. Dans un autre mode de réalisation, l'actionneur en translation est associé au microscope confocal chromatique 2 monté à translation par rapport au bâti 3, tandis que le support 11 est déplacé en rotation par l'actionneur en rotation et est stationnaire en 10 translation. Comme illustré sur la figure 7, une première étape d'un procédé d'inspection est le chargement de la plaque semi-conductrice dans le dispositif d'inspection 1 puis la mesure proprement dite commence avec l'acquisition 15 20 25 30 | Dispositif d'inspection (1) de plaquettes semi-conductrices comprenant un microscope confocal chromatique (2) de prise d'image dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette (40), et comprenant une voie d'éclairage (20) et une voie d'analyse (30), la voie d'éclairage comprenant une source de lumière polychromatique à diode (21) pour éclairer la surface de la plaquette, une fente (22) et un objectif (25) à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50, la voie d'analyse comprenant ledit objectif (25), et un capteur allongé (32) d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, dans cet ordre, la fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse étant disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif, le dispositif comprenant, en outre, un actionneur d'entraînement en rotation de ladite plaquette par rapport au capteur autour d'un axe de rotation à une première vitesse, un actionneur d'entraînement dudit capteur selon au moins une direction radiale à une deuxième vitesse, et un pilote desdits actionneurs configuré pour commander les première et deuxième vitesses de manière que le champ du capteur à un tour donné de la plaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur au tour précédent de la plaquette et pour émettre une information de position desdits actionneurs. | 1. Dispositif d'inspection (1) de plaquettes semi-conductrices, caractérisé en ce qu'il comprend un microscope confocal chromatique (2) de prise d'image dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette (40), et comprenant une voie d'éclairage (20) et une voie d'analyse (30), la voie d'éclairage comprenant une source de lumière polychromatique à diode (21) pour éclairer la surface de la plaquette, une fente (22) et un objectif (25) à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50, la voie d'analyse comprenant ledit objectif (25), et un capteur allongé (32) d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, dans cet ordre, la fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse étant disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif, le dispositif comprenant, en outre, un actionneur d'entraînement en rotation de ladite plaquette par rapport au capteur autour d'un axe de rotation à une première vitesse, un actionneur d'entraînement dudit capteur selon au moins une direction radiale à une deuxième vitesse, et un pilote desdits actionneurs configuré pour commander les première et deuxième vitesses de manière que le champ du capteur à un tour donné de la plaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur au tour précédent de la plaquette et pour émettre une information de position desdits actionneurs.
2. Dispositif d'inspection (1) de plaquettes semi-conductrices, caractérisé en ce qu'il comprend un microscope confocal chromatique (2) de prise d'image dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette (40), et comprenant une voie d'éclairage (20) et une voie d'analyse (30), la voie d'éclairage comprenant une source de lumière polychromatique à diode (21) pour éclairer la surface de la plaquette, une fente (22) et un objectif (25) à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50, la voie d'analyse comprenant ledit objectif (25), et un capteur allongé (32) d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, dans cet ordre, la fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse étant disposés sensiblement à la même distance optiquede l'objectif, le dispositif comprenant, en outre, un actionneur (8) d'entraînement en translation de ladite plaquette par rapport au capteur selon un premier axe parallèle à ladite surface, un actionneur (9) d'entraînement en translation de ladite plaquette selon un second axe parallèle à ladite surface et différent du premier axe, et un pilote (10) desdits actionneurs configuré pour commander lesdits actionneurs de manière que le champ du capteur à une translation donnée de la plaquette selon le premier axe recouvre au moins partiellement le champ du capteur à la translation précédente de la plaquette et pour émettre une information de position desdits actionneurs. 3 Dispositif selon la 1, dans lequel le pilote commande la deuxième vitesse Vt selon : Vt cos a < S2 L, avec S2 la vitesse de rotation en tour/seconde, Lc la largeur de champ du capteur dans la direction de déplacement du capteur et a l'angle entre la direction de déplacement du capteur et une direction radiale. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le capteur (32) présente une profondeur de champ fixe compris entre 5 et 3000 pim. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la largeur de champ du capteur (32) dans la direction de déplacement relatif du capteur est comprise entre 0,2 et 100 mm. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant une pluralité de capteurs. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la surface à inspecter de la plaquette (40) est située sensiblement au milieu de la profondeur de champ. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel l'autre surface de la plaquette est située sensiblement hors de la profondeur de champ. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le capteur (32) est monté à demeure sur un bâti (3). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant un organe temps réel de repérage des défauts recevant une image de la plaquette provenant du capteur. 11. Procédé d'inspection de plaquettes semi-conductrices, comprenant la prise d'image d'une surface de la plaquette par un microscope confocal chromatique de prised'image dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette, et comprenant une voie d'éclairage et une voie d'analyse, l'éclairage par une source de lumière polychromatique à diode pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50, l'analyse par ledit objectif, et un capteur allongé d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée, dans cet ordre, la fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse étant disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif, l'entraînement en rotation de ladite plaquette par rapport au capteur autour d'un axe de rotation à une première vitesse, l'entraînement dudit capteur selon au moins une direction radiale à une deuxième vitesse, lesdits actionneurs étant pilotés à des première et deuxième vitesses de manière que le champ du capteur à un tour donné de la plaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur au tour précédent de la plaquette et émettant une information de position desdits actionneurs. 12. Procédé d'inspection de plaquettes semi-conductrices, comprenant la prise d'image d'une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette par un microscope confocal chromatique de prise d'image dirigé vers une surface, inférieure ou supérieure, de la plaquette, et comprenant une voie d'éclairage et une voie d'analyse, la voie d'éclairage comprenant une source de lumière polychromatique à diode pour éclairer la surface de la plaquette, une fente et un objectif à chromatisme axial choisi pour présenter une aberration chromatique, comportant au moins une lentille réalisée dans un matériau avec un nombre d'Abbe inférieur à 50, la voie d'analyse comprenant ledit objectif, et un capteur allongé d'intensité lumineuse réfléchie et rétrodiffusée dans cet ordre, la fente de la voie d'éclairage et le capteur allongé de la voie d'analyse étant disposés sensiblement à la même distance optique de l'objectif, l'entraînement en translation de ladite plaquette par rapport au capteur selon un premier axe parallèle à ladite surface en balayant une dimension de la surface à inspecter, alternativement dans un sens puis dans l'autre, et l'entraînement de ladite plaquette selon un second axe parallèle à ladite surface et différent du premier axe pas à pas dans le même sens, lesdits actionneurs étant pilotés de manière que le champ du capteur à une translation donnée dans un sens de laplaquette recouvre au moins partiellement le champ du capteur lors de la translation précédente de sens opposée de la plaquette et émettant une information de position desdits actionneurs. 13. Procédé selon la 11 ou 12, dans lequel une plaquette (40) transparente ou semi transparente d'absorption inférieure à 30 dB/mm est inspectée. 14. Procédé selon la 11 ou 12, dans lequel une plaquette (40) vierge est inspectée. 15. Procédé selon l'une des 11 à 13, dans lequel une plaquette (40) comprenant au moins une couche mince est inspectée. 16. Procédé selon l'une des 11 à 15, comprenant une étape de reconstruction de la surface de la plaquette à partir des données image fournies par le microscope. 17. Procédé selon l'une des 11 à 16, comprenant une étape de détection d'anomalies et de classification. | G,H | G01,H01 | G01N,G01B,G01Q,H01L | G01N 21,G01B 11,G01Q 60,H01L 21 | G01N 21/88,G01B 11/30,G01Q 60/18,H01L 21/66 |
FR2986485 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE GESTION SEMI-AUTOMATISEE D'UNE TRACTION HYBRIDE | 20,130,809 | L'invention a trait au domaine de l'automobile, et plus précisément à la traction hybride électrique/thermique des véhicules automobiles. La traction hybride électrique/thermique tend à se généraliser chez les constructeurs automobiles, grâce aux gains réalisés en termes de consommation et d'émissions de gaz. Une traction hybride fonctionne généralement grâce à un système de stockage d'énergie, par exemple du type à volant d'inertie, cf. par ex. le document EP 0 175 124. La grande majorité des véhicules à traction hybride sont équipés d'une transmission automatisée. Dans ces véhicules, la transition du mode de traction thermique au mode de traction électrique est pilotée de manière entièrement automatique par un système de gestion intégrant divers paramètres tels que l'enfoncement de la pédale d'accélérateur et la vitesse de roulage, la traction thermique et la traction électrique étant cumulables afin de disposer du meilleur couple, notamment lors de régimes transitoires (typiquement lors de fortes accélérations). Ces véhicules présentent toutefois l'inconvénient d'une certaine placidité, liée à leur mode de transmission. Ce n'est que très récemment qu'est apparu sur le marché un véhicule à traction hybride équipé d'une transmission à commande manuelle de boîte de vitesses. Cette solution offre une plus grande souplesse de conduite qu'une boîte automatique, puisque le conducteur peut sélectionner son rapport de boîte, comme dans un véhicule à traction purement thermique. Qu'ils soient manuels ou automatiques, les systèmes connus ont pour principal inconvénient de ne pas laisser au conducteur l'opportunité de sélectionner le mode de traction (électrique ou 30 thermique). Un premier objectif de l'invention est de permettre au conducteur de choisir le mode de traction. Un deuxième objectif de l'invention est de favoriser les gains de consommation. 35 Un troisième objectif est de favoriser une réduction des émissions. Il est par conséquent proposé, en premier lieu, un procédé de gestion d'une chaîne de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile équipé d'un moteur thermique, d'un moteur électrique, d'au moins un train roulant moteur, d'une boîte de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne de traction, ce procédé comportant une phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique comprenant les opérations suivantes : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport correspondant au mode de traction électrique, détection d'un actionnement de la commande d'embrayage ; détection d'un déplacement de la commande de boîte vers un rapport correspondant au mode de traction thermique ; accouplement mécanique du moteur thermique au train roulant ; transfert de la commande d'accélérateur au moteur thermique. Diverses opérations supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison : une opération de démarrage du moteur thermique, faisant suite à la détection d'un actionnement de la commande d'embrayage ; une opération de désaccouplement du moteur électrique du train roulant, concomitante ou faisant suite à l'accouplement du moteur thermique au train roulant ; une opération d'arrêt du moteur électrique, concomitante ou faisant à l'accouplement du moteur thermique au train roulant ; une phase de transition inverse d'un mode de traction thermique à un mode de traction électrique, cette phase inverse comprenant les opérations suivantes : o à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport correspondant au mode de traction thermique, détection d'un déplacement de la commande de boîte vers le rapport correspondant au mode de traction électrique ; o accouplement du moteur électrique au train roulant ; o transfert de la commande d'accélérateur au moteur électrique. une opération de démarrage du moteur électrique, faisant suite à la détection du déplacement de la commande de boîte vers le rapport correspondant au mode de traction électrique ; une opération de désaccouplement du moteur thermique du train roulant, concomitante ou faisant suite à l'accouplement du moteur électrique au train roulant ; une opération d'arrêt du moteur thermique, concomitante ou faisant suite à l'accouplement du moteur thermique au train roulant. Il est proposé, en deuxième lieu, un système de gestion d'une chaîne de traction hybride électrique/thermique d'un véhicule automobile équipé d'au moins un train roulant moteur, d'une boîte de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne de traction, ce système comportant des instructions pour la mise en oeuvre des opérations d'un procédé tel que décrit ci-dessus. Il est proposé, en troisième lieu, un véhicule automobile équipé d'une chaîne de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle, d'au moins un train roulant moteur, d'une boîte de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne de traction, et d'un tel système de gestion de la chaîne de traction. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode préféré de réalisation, faite ci- après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est un schéma illustrant une chaîne de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile, selon une première architecture à train roulant moteur unique ; on a représenté en trait double les liaisons mécaniques entre composants, et en trait simple les liaisons électriques ; la figure 2 est un schéma illustrant une chaîne de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile, selon une seconde architecture à deux trains roulants moteurs ; on a représenté en trait double les liaisons mécaniques entre composants, et en trait simple les liaisons électriques ; la figure 3 est un schéma synoptique illustrant différentes étapes d'une phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique ; la figure 4 est un schéma synoptique illustrant différentes étapes d'une phase de transition inverse d'un mode de traction thermique à un mode de traction électrique ; la figure 5 est une vue schématique d'une commande manuelle de boîte de vitesses pour une chaîne de traction telle que représentée sur la figure 1 ou la figure 2 ; la figure 6 est une série de graphes superposés illustrant respectivement, pour une phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique : o sur le premier graphe, la position des commandes d'accélérateur (en trait plein) et d'embrayage (en trait mixte), o sur le deuxième graphe, la position de la commande manuelle de boîte, o sur le troisième graphe, le couple offert respectivement par le moteur électrique (en trait plein) et par le moteur thermique (en trait mixte) ; la figure 7 est une série de graphes superposés similaires à ceux de la figure 6, pour une phase de transition inverse d'un mode de traction thermique à un mode de traction électrique. Sur la figure 1 est schématiquement représentée une chaîne 1 de traction hybride électrique/thermique d'un véhicule automobile, notamment un véhicule particulier de type berline. Cette chaîne 1 de traction comprend un groupe 2 motopropulseur électrique et un groupe 3 motopropulseur thermique associés en 25 configuration parallèle autorisant non seulement une utilisation alternative de chaque groupe, mais également une utilisation conjointe des groupes dans laquelle leurs puissances motrices s'additionnent. Le véhicule comprend au moins un train 4 roulant moteur auquel est couplée la chaîne 1 de traction. 30 Dans une première architecture, illustrée sur la figure 1, le véhicule comprend unique un train 4 roulant moteur auquel sont couplés les deux groupes 2, 3 motopropulseurs par l'intermédiaire d'un bloc 5 d'accouplement auquel sont raccordés des arbres de sortie respectifs du groupe 2 électrique et du groupe 3 thermique. 35 Dans une deuxième architecture, illustrée sur la figure 2, le véhicule comprend deux trains 4, 4' roulants moteurs : un premier train 4 roulant (par exemple arrière) auquel est couplé le groupe 2 électrique, et un second train roulant 4' (par exemple avant) auquel est couplé le groupe 3 thermique. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, le groupe 3 thermique comprend : un moteur 6 thermique (à combustion interne, notamment à essence ou diesel) relié à une commande d'accélérateur par pédale, un embrayage 7 à commande par pédale monté en sortie du moteur 6 thermique, une boîte 8 de vitesses à commande manuelle par levier de vitesses, Le groupe 2 électrique comprend, quant à lui : un alterno-démarreur 9 à haute tension accouplé au moteur 6 thermique par liaison mécanique, ayant une double fonction : premièrement, récupérer une énergie électrique issue du travail du moteur 6 thermique en phase de freinage et de décélération en vue de la stocker ; deuxièmement, fournir au moteur 6 thermique un couple d'appoint en phase d'accélération, - un dispositif 10 de stockage de courant (batterie) à haute tension raccordé électriquement à l'alterno-démarreur 9, ayant pour fonction de stocker temporairement le courant électrique reçu du moteur 6 thermique par l'alterno-démarreur 9, un convertisseur 11 de tension de type DC/DC (continu/continu) fonctionnant en diviseur, raccordé électriquement au dispositif 10 de stockage à haute tension, et alimentant en basse tension un réseau électrique 12 de bord du véhicule via une batterie 13 à basse tension ; un onduleur 14 DC/AC (continu/alternatif) raccordé électriquement au dispositif 10 de stockage à haute tension et transformant le courant continu issu de celui-ci en courant alternatif ; un moteur 15 électrique raccordé électriquement à l'onduleur et recevant de celui-ci un courant alternatif nécessaire à son fonctionnement, le moteur 15 transformant ce courant en travail mécanique par rotation d'un arbre 16 de sortie, un réducteur 17 accouplé mécaniquement au moteur 15 électrique et ayant pour fonction de réduire la vitesse de rotation de l'arbre 16 de sortie ; un embrayage 18 (ou un crabot) accouplé mécaniquement au réducteur 17. Dans l'architecture à train roulant moteur unique, la boîte 8 de vitesse du groupe 3 thermique et l'embrayage 18 (ou le crabot) du groupe 2 électrique sont tous deux accouplés mécaniquement au bloc 5 d'accouplement en entrée de celui-ci, le bloc 5 étant accouplé mécaniquement en sortie au train 4 moteur, et plus précisément à un différentiel 19 du train 4 moteur. Dans l'architecture à double train 4, 4' roulant moteur, la boîte 8 de vitesse du groupe 3 thermique est directement accouplée mécaniquement au premier train 4 roulant moteur (via un différentiel 19), et l'embrayage 18 (ou le crabot) du groupe 2 électrique est directement accouplé mécaniquement au second train roulant moteur (via un différentiel). Comme illustré sur les figures 1 et 2, la chaîne 1 de traction est pilotée par un système 20 de gestion (en pratique sous forme d'un calculateur) apte à analyser des signaux issus de capteurs de position de la commande d'embrayage (capteur d'embrayage), de la commande d'accélérateur (capteur d'accélérateur) et de la commande de boîte (capteur de boîte). On a représenté schématiquement la commande de boîte sur la figure 5 : outre des rapports mécaniques associés au fonctionnement du moteur thermique (en l'espèce sept, dont six rapports M1 à M6 de marche avant et un rapport MA de marche arrière), la commande de boîte comprend un rapport E complémentaire « électrique » associé au fonctionnement du moteur 15 électrique. Le calculateur 20 est par ailleurs relié à l'alterno-démarreur 9, au moteur 15 électrique et au moteur 6 thermique dont il commande l'action en fonction des signaux reçus des capteurs, selon des instructions programmées dans une mémoire du calculateur 20 et correspondant à un procédé de gestion de la chaîne 1 de traction. Ce procédé de gestion comprend deux phases de transition, à savoir : une première phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique, une deuxième phase de transition inverse du mode de traction thermique au mode de traction électrique. La première phase de transition, illustrée sur les figures 3 et 6, comprend : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur le rapport E « électrique », une opération 100 de détection d'un actionnement de la commande d'embrayage, au moyen du capteur d'embrayage ; l'actionnement de la commande d'embrayage, matérialisé par la courbe en trait mixte sur le premier graphe de la figure 6, est généralement concomitant à un relâcher de la commande d'accélérateur (en trait plein sur le même graphe) ; si le moteur 6 thermique est à l'arrêt, une opération 200 de démarrage du moteur 6 thermique via l'alterno-démarreur 9 puisant son énergie électrique dans le dispositif 10 de stockage à haute tension, comme représenté par la courbe en trait mixte sur le troisième graphe de la figure 6 ; une opération 300 de détection d'un déplacement de la commande de boîte depuis le rapport E « électrique » vers un rapport M correspondant au mode de traction thermique (via le neutre, noté N), au moyen du capteur de boîte, comme illustré sur le deuxième graphe de la figure 6 ; une opération 400 accouplement mécanique du moteur 6 thermique au train 4 roulant ; une opération 500 de transfert de la commande d'accélérateur au moteur 6 thermique. Comme cela est visible sur le troisième graphe de la figure 6, dès la détection d'un actionnement de la commande d'embrayage, le moteur 15 électrique est progressivement arrêté (opération 210), son couple diminuant de manière exponentielle jusqu'à une valeur nulle. Dans l'architecture à train roulant moteur unique de la figure 2, cet arrêt du moteur 6 électrique peut être précédé, doublé ou suivi d'une opération 220 de désaccouplement du moteur 15 électrique du train 4 roulant via le bloc d'accouplement. Pendant la phase de débrayage (matérialisée sur le premier graphe de la figure 6 par le sommet de la courbe en trait mixte), les couples utiles du moteur 6 thermique et du moteur 15 électrique sont tous deux nuls. Puis, au fur et à mesure du relâchement de la commande d'embrayage (et de l'enfoncement de la commande d'accélérateur), le moteur 6 thermique est progressivement accouplé au train 4 moteur, comme l'indique la pente en trait mixte sur le troisième graphe de la figure 6. La deuxième phase de transition comprend : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport M correspondant au mode de traction thermique, une opération 600 de détection d'un déplacement de la commande de boîte vers le rapport E électrique via le neutre N, matérialisé sur le premier graphe de la figure 7 par la courbe en trait mixte, si le moteur 15 électrique est à l'arrêt, une opération 700 démarrage du moteur 15 électrique dès l'engagement du rapport E électrique de boîte (deuxième graphe de la figure 7), le couple généré par celui-ci croissant de manière exponentielle jusqu'à atteindre sa valeur utile, comme illustré en trait plein sur le troisième graphe de la figure 7, une opération 800 d'accouplement du moteur 15 électrique au train 4, 4' roulant ; une opération 900 de transfert de la commande d'accélérateur au moteur 15 électrique. Comme cela est visible sur le troisième graphe de la figure 7, dès la détection d'un actionnement de la commande d'embrayage, le moteur 6 thermique est progressivement arrêté (opération 710), son couple diminuant de manière exponentielle jusqu'à une valeur nulle. Dans l'architecture à train roulant moteur unique de la figure 2, cet arrêt du moteur 6 thermique peut être précédé, doublé ou suivi d'une opération 720 de désaccouplement du moteur 15 électrique du train 4 roulant via le bloc 5 d'accouplement. Pendant la phase de débrayage (matérialisée sur le premier graphe de la figure 7 par le sommet de la courbe en trait mixte), les couples utiles du moteur 6 thermique et du moteur 15 électrique sont tous deux nuls. Puis, au fur et à mesure du relâchement de la commande d'embrayage (et de l'enfoncement de la commande d'accélérateur), le moteur 1 5 électrique est progressivement accouplé au train 4 moteur, comme l'indique la pente en trait mixte sur le troisième graphe de la figure 7. Il résulte des principes décrits ci-dessus les avantages suivants. Premièrement, il est possible d'équiper un véhicule hybride d'une commande de boîte manuelle permettant au conducteur de sélectionner lui-même le mode de traction qu'il souhaite privilégier. Ainsi, la sélection du rapport « électrique » permet de privilégier la traction électrique, celle-ci pouvant même être du type « tout électrique ». En laissant ainsi le choix au conducteur de changer à tout instant de groupe moto-propulseur, la gestion semi-automatisée décrite ci-dessus peut permettre de réaliser de substantielles réductions de consommation ou d'émissions. Deuxièmement, la gestion décrite précédemment permet d'opérer une transition en douceur d'un mode électrique vers un mode thermique, et vice-versa, malgré le caractère manuel de la commande de boîte | Procédé de gestion d'une chaîne (1) de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile équipé d'un moteur (6) thermique, d'un moteur (15) électrique, d'au moins un train (4) roulant moteur, d'une boîte (8) de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne (1) de traction, ce procédé comportant une phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique, qui comprend les opérations suivantes : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport correspondant au mode de traction électrique, détection d'un actionnement de la commande d'embrayage ; détection d'un déplacement de la commande de boîte vers un rapport correspondant au mode de traction thermique ; accouplement du moteur (6) thermique au train (4) roulant ; transfert de la commande d'accélérateur au moteur (6) thermique. | 1. Procédé de gestion d'une chaîne (1) de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile équipé d'un moteur (6) thermique, d'un moteur (15) électrique, d'au moins un train (4, 4') roulant moteur, d'une boîte (8) de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne (1) de traction, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte une phase de transition d'un mode de traction électrique à un mode de traction thermique, comprenant les opérations suivantes : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport correspondant au mode de traction électrique, détection d'un actionnement de la commande d'embrayage ; détection d'un déplacement de la commande de boîte vers un rapport correspondant au mode de traction thermique ; accouplement mécanique du moteur (6) thermique au train (4, 4') roulant ; transfert de la commande d'accélérateur au moteur (6) thermique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de démarrage du moteur (6) thermique. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de désaccouplement du moteur (15) électrique du train (4, 4') roulant. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une opération d'arrêt du moteur (15) électrique. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une phase de transition inverse d'un mode de traction thermique à un mode de traction électrique, comprenant les opérations suivantes : à partir d'une position initiale de la commande de boîte sur un rapport correspondant au mode de traction thermique, détection d'un déplacement de la commande de boîte vers le rapport correspondant au mode de traction électrique ; - accouplement du moteur (15) électrique au train (4, 4') roulant ; transfert de la commande d'accélérateur au moteur (15) électrique. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de démarrage du moteur (15) électrique. 7. Procédé selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de désaccouplement du moteur (6) thermique du train (4, 4') roulant. 8. Procédé selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une opération d'arrêt du moteur (6) thermique. 9. Système (20) de gestion d'une chaîne (1) de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle d'un véhicule automobile équipé d'un moteur thermique, d'un moteur électrique, d'au moins un train (4, 4') roulant moteur, d'une boîte (8) de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne (1) de traction, ce système étant caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour la mise en oeuvre des opérations d'un procédé selon l'une des précédentes. 10. Véhicule automobile équipé d'une chaîne (1) de traction hybride électrique/thermique en configuration parallèle, d'un moteur (6) thermique, d'un moteur (15) électrique, d'au moins un train (4, 4') roulant moteur, d'une boîte (8) de vitesses à commande manuelle, d'une commande d'accélérateur et d'une commande d'embrayage couplés à la chaîne (1) de traction, caractérisé en ce qu'il est en outre équipé d'un système (20) de gestion de la chaîne (1) de traction selon la 9.25 | B | B60 | B60W | B60W 20 | B60W 20/00 |
FR2978162 | A1 | PROCEDE D'ETUDE DE L'EFFET D'AU MOINS UN BIOCIDE SUR UNE SOUCHE DE MOISISSURE | 20,130,125 | La présente invention concerne le domaine de l'étude des moisissures et de leurs propriétés de développement dans des milieux divers. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de quantification de la germination de spores de moisissures permettant d'étudier l'effet d'une ou plusieurs substances biocides sur lesdites moisissures, voire de caractériser la résistance de souches de moisissures à une ou plusieurs substances biocides, et notamment de fongicides qui agissent sur la germination des spores et sur l'élongation du tube germinatif. Le procédé de l'invention est destiné à s'appliquer dans tous les domaines industriels pour lesquels l'utilisation ou la lutte contre les moisissures sont cruciaux et notamment la biotechnologie, l'agro-alimentaire, l'hygiène alimentaire, ou encore les milieux médicaux, hôpitaux en particulier. Les moisissures sont des champignons microscopiques qui se développent grâce à un appareil végétatif propre dans tout milieu ambiant relativement saturé en eau (hygrométrie de l'ordre de 70% au minimum), les substances nutritives (essentiellement carbone et azote) et les éléments minéraux (Potassium, Phosphore, Magnésium...) nécessaires à la synthèse de leur propre matière et à une température ambiante relativement élevée de l'ordre de 20°C à 25°C en moyenne.
Les moisissures se développent généralement sur des matières diverses, essentiellement d'origines organiques telles qu'aliments, bois ou papier. Elles peuvent également dans certains cas se comporter et se développer de façon parasite sur des organismes vivants animaux ou végétaux dont les défenses immunitaires sont affaiblies.
Les moisissures connaissent un développement en deux phases sensiblement simultanées. Dans une première phase végétative, les moisissures se nourrissent du milieu ambiant sur lequel elles se trouvent pour croître sous forme de filaments, appelés hyphes, et qui forment un réseau, souvent d'apparence duveteux lorsqu'observé à l'oeil nu, et appelé mycélium. Dans une seconde phase reproductive, les moisissures développent à l'extrémité des filaments de mycélium des spores qui permettent un essaimage et une dispersion de la moisissure sur de nouveaux supports. Les spores se forment à partir des hyphes du mycélium selon des processus très variés propres aux différentes souches de moisissures et, en pratique, l'identification des différentes moisissures s'effectue traditionnellement par l'étude de leurs spores, leur mode de formation et groupement sur le mycélium. L'identification des moisissures et de moyens de lutte contre leur développement constitue un challenge permanent dans les différentes industries précitées car leur développement, du fait de leur toxicité et/ou de la dégradation des matières sur lesquelles elles prospèrent, peut s'avérer gravement dangereux pour la santé humaine et animale. Il est donc essentiel de pouvoir rapidement déterminer si une souche de moisissure quelconque présente dans un milieu donné est sensible ou résistante à une substance biocide connue, afin de pouvoir limiter son développement par le choix d'une substance biocide adaptée puis d'empêcher si possible tout nouveau développement. Malheureusement, les fongicides connus présentent une efficacité sélective et il est donc très important avant d'utiliser l'un d'entre eux de déterminer en fonction de la moisissure présente quel fongicide peut être efficace. A ce jour, on connaît plusieurs techniques pour appréhender les phénomènes de résistance des moisissures vis-à-vis des fongicides. Toutes ces techniques reposent sur une mise en culture préalable de la moisissure étudiée afin de faciliter l'observation et l'expérimentation de différents fongicides le cas échéant. Une première technique consiste à observer visuellement sous microscope la germination et l'élongation des filaments mycéliens. Pour obtenir des résultats quantitatifs, il est nécessaire de faire des mesures manuelles directement avec le microscope. Cette technique est donc longue pour obtenir un nombre de données chiffrées représentatives et utilisables et totalement dépendante des compétences des techniciens réalisant l'observation. Une seconde technique consiste à mesurer la densité optique (DO) d'une 30 culture des spores dans un milieu liquide en présence ou non de fongicide. Après un temps d'incubation défini, une mesure de DO est réalisée et comparée avec une solution témoin. Cependant la culture en milieu liquide qui n'est pas représentative des conditions de culture des moisissures en général. De plus, le temps pour obtenir une croissance significative et quantifiable par DO peut être relativement long là encore. Une dernière technique consiste à réaliser un antifongigramme. Cette technique réalisée sur milieu solide permet de valider l'efficacité d'antifongiques par visualisation macroscopique de croissance. En pratique, on dépose sur un milieu de culture ensemencé de la souche de moisissure étudiée des gouttes de différents fongicides puis on laisse la moisissure se développer pendant un temps donné. On mesure ensuite sur le milieu de croissance le diamètre des zones d'inhibition de croissance produites par les différents fongicides pour mesurer leur efficacité. Cette technique éprouvée nécessite cependant un temps d'incubation suffisant pour que la croissance soit visible macroscopiquement ce qui est malheureusement parfois incompatible avec des besoins de traitement en urgence de certaines moisissures, comme notamment dans le milieu hospitalier. Les calculs des pourcentages de germination des spores et de la vitesse d'élongation sont chez les moisissures des étapes clé pour une étude de l'efficacité de fongicides. Ils se fondent sur la capacité des spores (ou conidies) à germer normalement (conidies résistantes) ou non (conidies sensibles) en présence des fongicides. Il faut donc estimer la fréquence des individus résistants aux différents fongicides dans une suspension de conidies issues de la moisissure testée (ex : la pourriture grise causée par Botrytis cinerea, l'aspergillose pulmonaire causée par Aspergillus fumigatus). Pour cette raison, la première technique évoquée précédemment est la plus complète et la plus utile, bien qu'également la plus délicate et longue. Les calculs de pourcentage de germination sont basés sur le dénombrement manuel ou automatique du nombre des spores germées et non germées dans une photo, ainsi que sur des mesures d'élongation mycélienne. Ce travail se fait en moyenne sur une vingtaine de photos par produit testé, chaque photo contenant entre 10 et 50 spores. Ce travail est donc lent, fatiguant et coûteux lorsqu'il est réalisé manuellement. Lorsque les calculs sont automatiques, une spore est considérée germée si et seulement si la longueur de son tube germinatif est supérieure à son diamètre.
Cette condition est prévue pour éliminer les spores dites « fausses germées » qui développent un petit tube germinatif en se servant de leurs propres réserves et non de celles procurées dans le milieu de culture de la moisissure. Ces spores « fausses germées » peuvent perturber la fiabilité des calculs automatiques qui compte ces spores comme spores germés.
D'autre part, la croissance des hyphes du mycélium se fait par nature de façon non directionnelle, avec des croisements multiples des tubes germinatifs entre eux, ce qui rend les mesures manuelles comme automatiques très difficiles. Par ailleurs, cette croissance non directionnelle du mycélium au cours du temps masque la présence des spores et empêche leur comptage.
Enfin, dans certains cas de mesures automatiques, notamment lors de la croissance sur certains fongicides, il est possible qu'apparaissent des artefacts qui peuvent être considérés comme des spores par un logiciel comptant uniquement le nombre de spores. Ceci a pour conséquence de faire augmenter artificiellement le nombre de spores et donc de biaiser les rapports calculés par exemple pour déterminer une longueur moyenne de mycélium par spore. Vu les inconvénients des techniques actuelles, la présente invention a pour but de fournir une nouvelle méthode d'évaluation de l'effet d'un biocide sur une souche de moisissures donnée, qui facilite les calculs des pourcentages de germination et de vitesses d'élongation des tubes germinatifs de conidies et utilise des paramètres fiables et stables au cours du temps pour réaliser le test de germination. L'invention atteint ce but grâce à un procédé equel : - on réalise une première culture d'une souche de moisissure déterminée sur 30 au moins un milieu de culture pendant une durée déterminée T, - on réalise simultanément une seconde culture de la même souche de moisissure sur un même milieu de culture pendant une même durée T, en présence d'une quantité déterminée d'au moins un biocide et caractérisé en ce que - on réalise à l'échéance de la durée de culture T au moins une photographie d'une zone de même surface des première et seconde cultures, et - on calcule à partir de chaque photographie par l'intermédiaire de moyens d'analyse et de calcul informatisés la surface cumulée totale de spores et la longueur cumulée totale de mycélium de spores germées, et - on assimile la totalité des spores à une spore unique formant un disque de rayon virtuel r que l'on calcule à partir de la surface totale cumulée de spores calculée à l'étape précédente, et - on calcule un rapport R entre la longueur totale de mycélium et le rayon virtuel r pour chaque photographie, - on calcule le pourcentage d'élongation des tubes germinatifs de la seconde culture par rapport à la première culture à partir des rapports R obtenus pour chaque culture. Le procédé proposé par la présente invention fait abstraction du comptage du nombre des spores germées ou non et fait intervenir le rapport entre deux variables : la surface cumulée des spores dont on déduit un rayon r virtuel correspondant au rayon d'une spore circulaire unique représentant une surface égale à la surface cumulée des spores et la longueur totale du mycélium produit par les spores sur une photo. La première culture de la souche de moisissure à étudier effectuée en l'absence de biocide joue le rôle de témoin et constitue une base de référence. Le procédé est de plus mis en oeuvre de façon automatique sans équipement particulier par la mise en oeuvre d'un simple logiciel d'analyse d'images permettant d'identifier de façon distincte les spores et les mycélium.
Le calcul du pourcentage d'élongation se fait de plus, de préférence, sur une pluralité de photos par culture pour une étude statistique permettant un gain de temps et de fiabilité des résultats.
Le procédé de l'invention est de plus applicable de façon avantageuse à
toutes les moisissures qui ont des spores de formes rondes, ovales, ellipsoïdes ou sphériques. A titre d'exemple, on peut citer les moisissures espèces Aspergillus, Pen/a/Hum, Botrytis, Cercospora, Fusarium, Sphaerotheca, Ustilago dont Botrytis cinerea, Aspergillus sp., Pen/ci/Hum sp., C/adosporium (micro-conidies), Paeci/omyces, Scopu/anOpsis, Trichoderma... Le procédé selon l'invention permet
également d'étudier tout type de biocides tels que notamment les fongicides. A titre d'exemple, on peut citer les biocides appartenant à la famille des imidazoles, des carboxamides comme le boscalid, des anilopyrimidines comme le pyriméthanil, des strobilurines, la famoxadone, les fongicides du domaine médical, le Bénomyl, le Tiophante-méthyl, le métalaxyl ... Selon une autre caractéristique du procédé de l'invention, on discrimine les spores et les mycéliums du milieu de culture dans la photographie par analyse colorimétrique de chaque pixel des photographies suivant un système colorimétrique RVB et attribution pour chaque pixel d'une valeur scalaire fixe, cette valeur scalaire étant donnée par un triplé de valeurs dans le système
colorimétrique RVB utilisé.
Dans un mode préféré de réalisation, on prend un nombre entier n de photographies de la première culture et un même nombre n de photographies de la seconde culture et on calcule pour chaque photographie le rapport R, noté Ri. On calcule ensuite pour chaque série de n photographies de chaque culture un
rapport R' moyen tel que : E1.1 Ri R' _ n Le rapport entre les deux rapports R' de la 2eme culture avec biocide et R' de la iere culture sans biocide donne le pourcentage d'élongation d'une souche donnée en présence d'un biocide donné.
De façon préférée selon l'invention, on réalise les photographies après une durée T de 4 à 48h en fonction du biocide testé et de la souche de moisissure cultivée. La croissance est, de préférence, réalisée avec un contrôle du temps d'incubation pour éviter une croissance trop importante et donc une impossibilité de mesurer les longueurs de mycélium. Pendant le début de la phase de croissance exponentielle, moins de chevauchements au niveau des mycéliums sont visibles et les spores peuvent bien être distinguées. Selon un mode de réalisation de l'invention, les première et seconde cultures sont réalisées à partir d'une solution calibrée de spores de la souche de moisissure considérée. De manière avantageuse, la concentration de la solution calibrée est choisie de manière à obtenir de 20 à 50 spores par photographie. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la concentration de la solution calibrée est de 2.105 spores par ml étalées de façon homogène sur des boîtes de pétri identiques. Il est ainsi possible d'obtenir des photographies exploitables de manière optimisée, avec un nombre de spores par photographies ni trop faible, ni trop important. De façon préférée selon l'invention, les photographies présentent une résolution d'au moins 72, de préférence 96, pixels par pouce de largeur d'image (PPP)- De façon préférée encore, les photographies sont réalisées sous microscopie optique avec un grossissement d'au moins 500%. Le procédé de l'invention permet notamment de façon automatique rapide et reproductible de : - Etudier la résistance aux biocides, et notamment fongicides et la détermination de leur seuil d'efficacité (calcul de la dose d'efficacité à 50%, DE50). - Remplacer les antifongigrammes dans le domaine médical pour gagner du temps dans la prédiction du traitement chez les patients. Le procédé selon l'invention peut également permettre de déterminer si une souche de moisissures étudiée est résistante ou non à un biocide. Dans ce cas, le procédé selon l'invention comporte une étape de comparaison du pourcentage de d'élongation des tubes germinatifs obtenu (pour la souche étudiée avec un biocide donné) avec une valeur seuil déterminée pour le biocide considéré avec des souches de référence de la même espèce que la souche de moisissures étudiée, permettant de classer la souche de moisissure étudiée en tant que résistante ou non résistante au biocide considéré. De manière préférée, les souches de référence comprennent au moins 3 souches de références connues pour être résistantes au biocide considéré et au moins une souche de référence connue pour être sensible au biocide considéré. Par exemple dans le cas de Botrytis cinerea, en tant que souches de référence résistantes aux molécules de la famille des Anilino-pyrimidines, on pourra utiliser 3 à 4 souches du phénotype AniR connues pour être résistante et une souche sauvage sensible à ces biocides et en tant que souches de référence résistantes au carboxamide, 3 à 4 souches du phénotype H connues pour être résistante et une souche sauvage sensible à ce biocide.
Dans ce mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la concentration en biocide utilisée dans la deuxième culture pourra être ajustée en fonction des souches de référence. La concentration optimale en biocide à utiliser pourra être connue d'après la littérature ou déterminée en faisant des gammes étalon. La concentration choisie correspondra à une concentration, où il existe une différence marquée entre les souches de référence résistante et la(es) souche(s) de référence sensible(s). Par ailleurs, la détermination de la valeur seuil pourra être déterminée au moment de l'étude en appliquant le procédé selon l'invention aux souches de référence ou aura pu être déterminée au préalable et stockée, par exemple dans une base de données. Par exemple, la valeur seuil pourra correspondre à la valeur R minimale obtenue pour les souches de référence résistantes, à la concentration sélectionnée, par rapport à laquelle la valeur R pour la souche sensible de référence est bien inférieure. Sera alors considérée comme résistante, toute souche étudiée présentant une valeur R supérieure ou égale. Les autres seront considérées comme sensibles.
Le procédé selon l'invention pourra également être utilisé pour classer différentes souches à étudier, dont la nature n'est pas connue. Dans ce cas, ces différentes souches pourront être étudiées simultanément et en parallèle, en réalisant des gammes de concentration en un biocide considéré et en calculant pour chaque concentration les rapports R. La comparaison des différents rapports R obtenus permet de classer relativement les souches étudiées, sur une échelle de sensibilité/résistance au biocide considéré. D'autres caractéristiques du procédé de la présente invention ressortiront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation particulier de ce 10 procédé et en référence aux figures annexées parmi lesquelles : - Les figures 1A à ID représentent des photographies d'un développement d'une même souche de moisissure de type Botrytis cinerea en présence respectivement de quatre fongicides différents pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention ; 15 - la figure 2 représente une copie d'écran du traitement d'une photographie de moisissure par un logiciel de traitement d'image informatique mettant en oeuvre de façon automatique le procédé de l'invention ; - la figure 3 représente est une copie d'écran analogue à celle de la figure 2 montrant le traitement d'une photographie de moisissure fortement développée ; 20 - la figure 4 représente un histogramme représentant les résultats de mesure obtenus par la mise en oeuvre du procédé de l'invention pour déterminer la résistance à quatre fongicides de différentes souches de moisissures de type Botrytis cinerea. La présente invention propose un nouveau procédé d'étude de l'effet d'au 25 moins un biocide sur une souche de moisissure dont une des applications est la caractérisation de la résistance d'une moisissure à une ou plusieurs substances biocides. Ce procédé défini comme nouveau paramètre de détermination de la résistance d'une souche de moisissure à une substance biocide déterminée le 30 rapport R entre la longueur totale cumulée L de mycélium des spores d'une culture et le rayon virtuel r d'une spore virtuelle unique circulaire d'une surface égale à la surface totale cumulée de toutes les spores germées d'une culture donnée. En d'autres termes, pour calculer le rapport R, on calcule dans un premier temps la surface totale cumulée S des spores germées pour une culture de moisissure considérée, surface cumulée S que l'on assimile à une spore unique de surface égale. A partir de cette surface, on calcule ensuite le rayon virtuel r de la spore unique virtuelle de surface égale à la surface cumulée S préalablement calculée. Il suffit ensuite de rapporter ce rayon r virtuel à la longueur totale de mycélium L calculée ou inversement.
Afin de pouvoir déterminer ce rapport R, la souche de moisissure à étudier est mise en culture sur un milieu de culture, avec ou sans biocide. Le milieu de culture est adapté au biocide testé et est identique dans les deux cas (avec ou sans biocide). Il peut s'agir, par exemple, d'un milieu gélosé supplémenté avec des sels ou différents additifs tels que des tensio-actifs. Dans ce cas le biocide pourra être ajouté avant ou après le placement des moisissures sur le milieu de culture. Il existe également des milieux commerciaux disponibles avec ou sans fongicides. Pour la mise en culture, il est possible d'utiliser une culture jeune de la moisissure à tester. Il est également possible de travailler directement à partir d'échantillons sans phase de pré-culture si les échantillons sont propres et si la concentration de spores est suffisante. C'est par exemple, le cas des prélèvements de populations de Botrytis sur baies. Dans tous les cas, une solution de spores, par exemple dans de l'eau stérile, avec éventuellement des additifs tels que des sels, des tensio-actifs, de la Tryptone, est répartie de manière homogène sur le milieu de culture, par exemple par pulvérisation.
La culture est réalisée dans des conditions de culture (temps et température notamment selon l'espèce de moisissure étudiée) qui seront adaptés par l'homme du métier. Le calcul s'effectue à partir d'au moins une photographie d'au moins une première culture et d'au moins une seconde culture d'une souche de moisissure déterminée sur au moins un milieu de culture pendant une durée déterminée T, la seconde culture ayant reçu une quantité déterminée d'au moins un biocide alors que la première culture constitue un témoin de référence. Ces cultures sont réalisées de façon avantageuse de telle sorte que l'on obtienne en moyenne lors du passage de la boîte de pétri sous microscope pour l'analyse de 10 à 50 spores de moisissure (germées et non germées) par photographie. Ces photographies sont prises après une durée de 4h à 48h d'incubation selon le biocide testé et l'espèce de moisissures étudiée en conditions contrôlées d'obscurité et de température entre 17 et 45°C (selon le couple fongicide/moisissure étudié). Pour chaque échantillon testé (ainsi que pour chaque souche de moisissure référence) correspond une boite témoin dont le milieu n'est pas amendé en fongicide. Le temps d'incubation est un facteur déterminant qui est lié à la vitesse de croissance du témoin (boite sans fongicide). Il faut donc connaître précisément le temps d'incubation pour chaque espèce pour avoir des photos exploitables.
Conformément à l'invention, le calcul du rapport R est représentatif du taux d'élongation des tubes germinatifs des spores, pour la première et la seconde culture réalisées, ce taux d'élongation étant lui-même représentatif du taux de germination des spores. Ce rapport R permet ensuite de calculer le pourcentage d'élongation de la seconde culture par rapport à la première culture et ainsi de qualifier l'efficacité du biocide mis en oeuvre sur cette souche de moisissure Le calcul du rapport R rend également possible pour chaque culture d'une souche de moisissure de caractériser sa résistance pour un biocide considéré par comparaison du pourcentage d'élongation calculée à une valeur seuil déterminée pour le biocide considéré.
Selon une forme de mise en oeuvre préférée du procédé de l'invention, le calcul du rapport R se fait sur un nombre n de photographies prises au microscope, avec un grossissement de 500% (x5). On obtient ainsi pour une culture considérée, et par photographie, un rapport R individuel noté par exemple Ri... pour chaque photographie considérée. On moyenne ensuite ces rapports R pour obtenir un rapport R' moyen et déterminer le pourcentage d'élongation de la culture amendée de fongicide par rapport à une culture témoin. Le rapport moyen R' peut ainsi être défini tel que : R'_r_ Ri n En pratique, on considère en général six boites de pétri, trois contenant chacune une reproduction d'une première culture de moisissure sans biocide et trois contenant chacune une seconde culture de la même moisissure, mais avec une dose connue de biocide. On prend ensuite un nombre n de photographies, en général de 6 à 8 photographies, de chaque boîte de pétri pour chacune des cultures et on calcule tout d'abord pour chaque photographie le rapport Ri correspondant à la croissance de la moisissure observée sur cette photographie puis le rapport R' moyen correspondant à la somme de tous les rapports R individuels calculés pour chaque photographie de chaque culture (pour les trois boîtes de pétri) divisé par le nombre n total de photographies. Le procédé de l'invention est de façon préférée mis en oeuvre par un logiciel informatique de traitement d'images qui analyse des photographies numériques d'une zone de même surface des cultures de moisissure réalisées et qui calcule par une analyse colorimétrique numérique des photographies la surface totale de spores germées et non germées) et la longueur totale de mycélium dans la surface photographiée. Pour réaliser cette analyse, le logiciel assimile avantageusement les spores de moisissures à des sphères (ou des disques) et calcule la surface de chaque spore puis la surface totale des spores dans chaque photo. Le logiciel assimile ensuite cette surface totale cumulée S à celle d'une spore unique en forme de disque de rayon r, en pm, rayon r qui est alors calculé à partir de la surface totale cumulée S. Le logiciel mesure également la longueur de chaque ramification de mycélium et donne la longueur totale L du mycélium en pm présent par photo. L'analyse numérique des photographies de cultures repose sur une analyse colorimétrique codée sur 24 bits de chaque pixel des photographies, dont la résolution et le format sont reconnues par le logiciel, dans un modèle colorimétrique RVB (Rouge-Vert-Bleu), bien connu de l'homme de l'art dans le domaine de l'imagerie numérique. Le modèle RVB repose sur trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) qui par leurs mélanges vont restituer toutes les autres, le blanc étant donné par l'addition des trois couleurs primaires. Ainsi, lors de l'analyse des photographies, chaque pixel se voit attribuer une valeur scalaire calculée en fonction du mélange des couleurs rouge, vert et bleu. La couleur des spores est différente de celle du mycélium qui elle-même est différente de celle du milieu de culture. Ces différences se traduisent par des valeurs scalaires différentes de pixels selon que ces pixels correspondent à une zone d'image reproduisant une spore, un mycélium ou le milieu de culture. Lorsque tous les pixels d'une photographie ont été analysés, le logiciel compare chaque pixel avec ceux qui l'entourent. Les pixels qui ont la même valeur scalaire et sont situés côte à côte (connexes) dans l'image photographique représentent ainsi un même « objet » dans l'image, c'est-à-dire une spore, le mycélium ou le milieu de culture. Il est ainsi très facile ensuite de calculer la surface. Ces surfaces sont additionnées pour donner une valeur unique S pour chaque image. En considérant la surface totale S comme celle d'une spore unique, il est possible de calculer le rayon r virtuel de cette spore unique virtuelle. Pour calculer la longueur de mycélium, le logiciel procède à une addition de l'ensemble de pixels qui ont la même valeur dans une seule direction ou dimension. Une fois ces calculs réalisés, spores et mycélium sont colorisés par une couleur propre unique pour les faire ressortir sur l'image traitée qui s'affiche sur le moniteur d'un opérateur réalisant l'analyse comme représenté sur les figures 1 et 2. Cette coloration permet à l'opérateur d'effectuer une vérification manuelle du comptage réalisé par le logiciel de façon automatisée.
La qualité des photographies réalisées pour chaque analyse d'une souche donnée de moisissure est un facteur primordial et décisif à la bonne mise en oeuvre du procédé de l'invention sous la forme d'un logiciel informatique. En effet, tous les calculs de surface cumulée de spores, de rayon des spores, de longueur de mycélium et du rapport R qui en découle selon l'invention sont basés sur l'analyse numérique des photographies de cultures. Ces calculs dépendent donc directement de la qualité des photos fournies. Aussi ces photographies doivent être prises à temps, avec une bonne mise au point du microscope et un appareil photo de bonne qualité qui doit être bien réglé par l'opérateur. Toutefois ces conditions expérimentales de mise au point sont tout à fait triviales pour les opérateurs.
Le choix de la résolution des photographies, c'est-à-dire de la densité de pixels par unité de surface des images, est libre et reste à la discrétion de l'opérateur mais revêt bien entendu une grande importance pour la qualité de traitement des photographies. De façon préférée dans le cadre du procédé de l'invention on choisira une résolution d'au minimum 72 pixels par pouce (ppp) et de préférence de 96 ppp. Il est bien entendu possible d'augmenter cette résolution pour affiner la qualité des photographies sans que cela ne perturbe l'analyse. La variation de la résolution a pour conséquence de modifier le nombre de photos à réaliser pour traiter un nombre constant de spores (de 20 à 50 par photos). Comme la résolution, la taille de l'image (Hauteur et Largeur) n'influence pas le traitement par le logiciel. Il est préférable de laisser ces deux paramètres par défaut en fonction de l'appareil photo pour un gain du temps. Afin de permettre le calcul de la surface totale S des spores et le rayon r virtuel correspondant ainsi que la longueur L du mycélium en pm alors que l'analyse des photographies se fait pixel par pixel, le logiciel de traitement mettant en oeuvre le procédé de l'invention effectue automatiquement la conversion en pm à partir des valeurs de résolution des photographies et de l'objectif et du grossissement du microscope. Ces paramètres doivent être enregistrés dans le logiciel avant le traitement des photographies pour le calcul du rapport R. Le calcul du rapport R, ainsi que du rapport moyens R' éventuel, est automatique une fois les images traitées. On portera cependant de préférence une attention toute particulière aux valeurs de rapport moyens R' qui permettent d'estomper les effets éventuels d'artefact dans l'analyse individuelle de chacune des photos réalisées. En effet, en fonction de la résistance ou la sensibilité de la souche traitée au biocide utilisé, les spores germent à des vitesses variables et par conséquent la taille du mycélium diffère. Pour le même temps d'incubation, le mycélium du témoin (boite sans biocide) chevauche et masque la présence des spores. Le logiciel parfois considère les zones d'intersection de plusieurs mycéliums comme des surfaces et ainsi il les compte comme des spores. Ce problème constitue un artefact pour le logiciel ce qui rend le nombre des spores calculé pas toujours exploitable. Cet artefact rend aussi le calcul à l'oeil nu parfois difficile (confusion entre la spore et les mycéliums). La taille et la forme de ses zones sont similaires de celle de spores donc donne une valeur de surface proche de celles de spores. La multiplication des photographies sur trois champs distincts pour chaque culture de moisissure étudiée et chaque culture témoin permet de lisser et pondérer ce risque d'artefact par le calcul de valeurs moyennes R'. Un exemple d'application particulier du procédé de l'invention va maintenant être décrit pour une souche déterminée de moisissure qu'est Botrytis cinerea. Botrytis cinerea (forme imparfaite du télémorphe Botryotinia fucke/fana) est l'agent responsable de la pourriture grise sur plus de 200 plantes-hôtes. Qualifié de polyphage, Botrytis cinerea est en fait un complexe d'espèces dans lequel des populations distinctes pourraient être adaptées à différents hôtes. Il s'agit d'un des principaux champignons pathogène de la vigne conduisant à des importantes pertes pour l'agriculture au niveau de la France et de l'Europe. Les spores ou les conidies de Botrytis cinerea sont sub-ovales et sont un bon exemple de la mise en oeuvre pratique du procédé de l'invention. Les souches à tester sont mises en culture sur un milieu MEAc qui contient 20g de malt, 1g de peptone, 20g de glucose et 0,5 g de chloramphénicol, pendant une durée de 7 jours (préculture). Le milieu de culture pour les tests avec fongicide est préparé comme suit : Extrait de levure (20,0 f 0,1) g Bactopeptone (20,0 t 0,1) g Acétate de sodium (2,0 t 0,1) g Agar (12,5 f 0,1) g Eau distillée QSP (1,00 t 0,01) L Agiter à l'aide d'un barreau aimanté puis autoclaver (30 t 1) min à (110 ±1) °C Après autoclavage, laisser le milieu refroidir jusqu'à environ 50°C au bain marie puis ajouter stérilement le biocide - Milieu coulé en boite 55 : (4 t 0,1) ml par boite La suspension de spores à 2.105 UFC/ml est étalée de façon homogène sur les boites d'essais et témoin, cette suspension est obtenue à partir de la préculture. Les spores sont suspendues dans un diluant (Tryptone ig/I, NaCI 0,5 g/I, Tween 80 iml/I et Eau 1 litre)). La pulvérisation des spores est réalisée sous un poste de sécurité microbiologique (PSM). Les milieux sont autoclavés à 110°C pendant 30 min puis placés dans un bain marie à 50°C pour les amener à cette température avant d'ajouter le biocide correspondant. Les biocides présentés dans le Tableau 1 ci-dessous sont ajoutés. Tableau 1 Biocides Abréviations Concentration à tester Préparation de solution mère Pyriméthanil Pyr 1 mg/I 504 pl dans 100 ml d'eau. 37,4 On ajoute 250 pl de cette solution à % v/v de MA 500 ml de milieu de culture Tebuconazole Teb 0,7 mg/I 193 mg dans 100 ml d'eau. 25,9% m/m de On ajoute 700 pL de cette solution à MA 500 ml de milieu de culture Fluodioxonil Flu 0,125 mg/I 30 mg dans 100 ml d'eau. 50% m/m de MA On ajoute 416 pl de cette solution à 500 ml de milieu de culture Boscalid Bos 3 mg/I 200 mg dans 100 ml d'eau. 50% m/m de MA On ajoute 1,5 ml de cette solution à 500 ml de milieu de culture Avec MA = matière active Au bout de 24 h d'incubation, on réalise au moins trois photographies numériques, de préférence 6 photographies au moins sous microscope, grossissement x5, des cultures réalisées pour le biocide Boscalid (Bos). On enregistre alors les fichiers correspondant sur un support physique quelconque tel que disque dur ou disque optique.
Au bout de 48H, on fait de même pour les autres biocides: Pyriméthanil (Pyr), Tebuconazole (Teb), Fluodioxonil (Flu) et Tolnaftate (Toi). On enregistre également ces fichiers.
Les photographies obtenues sont analogues aux figures 1A à ID. Comme il ressort de ces figures, on peut constater une croissance différente des spores de moisissures sur chaque photographie, caractéristique d'une résistance différente de Botrytis cinerea aux différents fongicides testés.
Les photos préalablement enregistrées sont ensuite chargées dans le logiciel informatique de traitement mettant en oeuvre le procédé de l'invention. On renseigne ensuite dans le logiciel, l'objectif et le grossissement du microscope utilisés pour la prise d'images. Une fois ces paramètres enregistrés on lance le traitement d'image pour le calcul de la surface S et la longueur L. Un fichier texte est généré et affiche les résultats sous forme de la surface S et de la longueur L pour chaque photo. Le calcul de R pour chacune des photos prises pour chaque culture se fait avec toute application informatique de calcul (tableur par exemple), puis le calcul du rapport R' moyen obtenus à partir des photos prises pour chacune des cultures est calculé. Le pourcentage par rapport à la culture témoin sans biocide est alors calculé à partir de ces données. Les résultats sont affichés sous forme d'un histogramme tel que représenté à la figure 4. L'interprétation des résultats se fait directement par une simple lecture de l'histogramme pour identifier les souches sauvages et les souches résistantes aux différents biocides en tenant compte des seuils prédéfinis en avance. Des souches référencées en tant que résistantes aux fongicides étudiés ont été utilisées comme référence dans des laboratoires spécialisés. Une base de données des rapports R obtenus conformément au procédé de l'invention a été ensuite créée pour sélectionner le seuil en pourcentage d'élongation dans chaque cas. Chaque biocide a un seuil en pourcentage de taux d'élongation des tubes germinatifs à partir duquel la souche est déclarée résistante Pour Bos, seuil = 50%, Pour Pyr, seuil = 85% Pour Teb, seuil = 70% Pour Flu, seuil = 60% Dans l'exemple représenté sur la figure 4, les souches 607 et 621 sont résistantes au Pyriméthanil, la souche T263 est résistante au Fludioxonil et au Tebuconazole. Les souches 607 et 621 sont résistantes au Pyriméthanil, la souche T263 est résistante au Fludioxonil, les souches 614 et 626 sont résistantes au Tebuconazole et les souches 619 et 626 sont résistantes au Boscalid. Les souches 604, 605, 606, 608, 613, 617, 618, 622, 623, 624, 625 et 628 sont sensibles aux 4 biocides, c'est-à-dire sont limitées dans leur croissance en présence de ces biocides. Le procédé de l'invention permet donc la qualification rapide et automatique de la résistance d'une souche de moisissure à un ou plusieurs biocides sans requérir d'expérimentation complexe ni une durée excessive d'analyse additionnelle à la culture des souches de moisissures | La présente invention concerne un procédé d'étude de l'effet d'au moins un biocide sur une souche de moisissure, dans lequel on calcule à partir de photographies d'une première et d'une seconde culture de la souche de moisissure la surface cumulée totale de spores et la longueur cumulée totale de mycélium de spores germées pour chaque culture, une des cultures étant une culture témoin sans biocide. On assimile ensuite la totalité des spores à une spore unique formant un disque de rayon virtuel r que l'on calcule à partir de la surface totale cumulée de spores calculée à l'étape précédente, et on calcule un rapport R entre la longueur totale de mycélium et le rayon virtuel r pour chaque photographie, représentatif du taux d'élongation pour la première et la seconde culture réalisées. On calcule enfin le pourcentage d'élongation de la seconde culture par rapport à la première culture à partir des rapports R obtenus pour chaque culture. | 1 - Procédé d'étude de l'effet d'au moins un biocide sur une souche de moisissure, dans lequel : - on réalise une première culture d'une souche de moisissure déterminée sur au moins un milieu de culture pendant une durée déterminée T, - on réalise simultanément une seconde culture de la même souche de moisissure sur un même milieu de culture pendant une même durée T, en présence d'une quantité déterminée d'au moins un biocide et caractérisé en ce que : - on réalise à l'échéance de la durée de culture T au moins une photographie d'une zone de même surface des première et seconde cultures, et - on calcule à partir de chaque photographie par l'intermédiaire de moyens d'analyse et de calcul informatisés la surface cumulée totale de spores et la longueur cumulée totale de mycélium de spores germées, et - on assimile la totalité des spores à une spore unique formant un disque de rayon virtuel r que l'on calcule à partir de la surface totale cumulée de spores calculée à l'étape précédente, et - on calcule un rapport R entre la longueur totale de mycélium et le rayon virtuel r pour chaque photographie, représentatif du taux d'élongation pour la première et la seconde culture réalisées, - on calcule le pourcentage d'élongation de la seconde culture par rapport à la première culture à partir des rapports R obtenus pour chaque culture.
2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on discrimine les spores et les mycéliums du milieu de culture dans la photographie, par analyse colorimétrique de chaque pixel des photographies suivant un système colorimétrique RVB et attribution pour chaque pixel d'une valeur scalaire fixe, cette valeur scalaire étant donnée par un triplé de valeurs RVB dans le système colorimétrique RVB utilisé. 19
3 - Procédé selon l'une des 1 à ou 2, caractérisé en ce que l'on prend un nombre entier n de photographies de la première culture et un même nombre entier de photographies de la seconde culture et on calcule pour chaque photographie le rapport R, noté Ri, avant de calculer, pour chaque série de n photographies de chaque culture un rapport R' moyen tel que : R' = ~n xt n
4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on réalise les photographies après une durée T comprise entre 4 et 48h en fonction du biocide testé et de la souche de moisissure cultivée.
5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les photographies présentent une résolution d'au moins 72 pixels par unité de largeur d'image (ppp).
6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les photographies sont réalisées sous microscopie optique avec un grossissement d'au moins 500%. 20
7 - Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les première et seconde cultures sont réalisées à partir d'une solution calibrée de spores de la souche de moisissures considérées.
8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la concentration de 25 la solution calibrée est choisie de manière à obtenir de 20 à 50 spores par photographie.
9 - Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la concentration de la solution calibrée est de 2.105 spores par ml étalées de façon homogène sur des boîtes de pétri identiques. 30
10 - Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pourcentage d'élongation obtenue est comparée à une valeur seuil déterminée pour le biocide considéré avec des souches de référence de la même espèce, ce qui permet de classer la souche de moisissure étudiée en tant que résistante ou non résistante au biocide considéré.
11 - Procédé selon la 10 caractérisé en ce que les souches de référence comprennent au moins 3 souches de références connues pour être résistantes au biocide considéré et au moins une souche de référence connue pour être sensible au biocide considéré.15 | C,G | C12,G01 | C12Q,G01N | C12Q 1,G01N 33 | C12Q 1/04,G01N 33/483 |
FR2989016 | A1 | PROCEDE D'OBTENTION DE PANNEAUX FIBREUX A PARTIR DE BOIS MODIFIE THERMIQUEMENT COMPORTANT UN MOTIF EN RELIEF SUR AU MOINS L'UNE DES FACES | 20,131,011 | La présente invention concerne un procédé permettant l'obtention de panneaux de bois ou dérivés du bois comportant un motif en relief sur au moins l'une des faces. Le procédé qui utilise des panneaux de bois préalablement traités thermiquement augmente aussi leurs duretés et leurs qualités hydrofuges. Dans un but esthétique ou utilitaire, il a été proposé plusieurs solutions pour embellir la surface du bois ou déformer celle-ci. La principale difficulté consiste à fixer la forme ou l'impression de surface imprimée sur le bois, car du fait de son élasticité le bois naturel reprend sa forme préalable à la déformation. Les traitements afin de fixer l'impression ou la forme du bois peuvent être de nature chimique, mécanique ou thermique. 0 Les procédés utilisant un traitement thermique procèdent à ce traitement thermique de la pièce de bois, soit une fois la déformation effectuée en maintenant cette déformation, soit lors de l'action de déformation. Cette souplesse du bois, qui exige des procédés complexes pour lui imposer des déformations, provient de la présence d'eau dans les fibres du bois. 15 Le procédé de traitement thermique effectué après déformation a été choisi dans les cas où la déformation est importante mais où la définition (précision) de la déformation est faible. Plusieurs procédés ont ainsi fait l'objet de demandes de brevets par Olympus, dont notamment la demande de brevet EP2418056, qui a pour objet de déformer une pièce de bois pour lui faire épouser la forme souhaitée, en l'espèce un demi boiter d'appareil Zo photo. Ce procédé assez complexe est inadapté à l'impression d'un motif à la définition élevée et au relief faible. Dans le but d'imprimer sur le bois un motif, il est connu de l'état de la technique un dispositif ayant fait l'objet d'une demande de brevet FR2680726, qui réalise le traitement thermique lors de l'impression. Plus précisément, ce brevet consiste en la compression du 25 panneau de bois à traiter au moyen d'une presse comportant un bloc chauffant à la surface duquel est fixé un poinçon présentant en relief le motif ou décor à réaliser. Cette compression durant laquelle le bloc chauffant ainsi que le poinçon sont chauffés, réduit la teneur d'eau contenue dans la surface du bois en contact avec le poinçon. La forme imprimée par le poinçon est donc fixée dans le bois. 30 Ce dernier dispositif présente trois principaux inconvénients : - Inconvénient technique : il est difficilement industrialisable du fait du temps de pressage qui est relativement long dû au traitement thermique ; - Inconvénient esthétique : la coloration n'est pas égale du fait de la chauffe ; - Inconvénient de durabilité : le traitement est principalement de surface 3 3 engendrant des distorsions entre surface durcie et coeur plus tendre. Plus généralement, la dureté et la qualité hydrofuge du bois restent essentiellement les mêmes en dehors de la zone imprimée. Ce procédé est donc peu adapté à la fabrication d'éléments en bois en grande quantité type parquet. De plus, il n'améliore pas la durabilité du produit en bois, ce qui ne permet 4 pas la fabrication d'éléments pour l'extérieur, comme par exemple pour le sol d'une terrasse ou des bardages. Afin de réaliser des plateaux de bois ou des panneaux en dérivés du bois (contreplaqué thermiquement modifié, bois composite...) comportant un motif en relief à des fins esthétiques ou utilitaires et pour remédier aux inconvénients ci-dessus présentés, la tt.5" présente invention propose un procédé de compression permettant d'imprimer sur des panneaux de bois de dimensions variables un motif en relief sur au moins l'une des faces. Le procédé de compression est réalisé au moyen d'une presse comportant un support de presse et un plateau presseur. Ce procédé se caractérise par la compression à froid et sur du bois préalablement traité thermiquement à plus de 210°C (« Torréfaction » du bois). 50 Contrairement au brevet FR2680726, le motif imprimé sur le bois ne souffre pas de variations de coloration dues à la température du poinçon. Une matrice métallique, par exemple en acier inoxydable, comportant le motif en relief négatif est placée indifféremment entre le support de presse ou le plateau presseur et le bois, qui lors de la compression permet d'imprimer le motif souhaité. Il est possible g5 d'utiliser simultanément au cours d'une même compression deux matrices placées de chaque côté de l'élément bois et ainsi réaliser une impression simultanée sur les deux faces opposées du même élément bois. Une fois la pression effectuée (250 kg/cm2 ou plus suivant densité du bois), la presse peut s'ouvrir (se « relâcher ») aussitôt et il n'est nul besoin d'effectuer un traitement 6o quelconque du bois afin de maintenir la forme imprimée puisque le traitement thermique (Torréfaction à 210°C) du bois préalablement effectué a suffisamment déshydraté et cristallisé les cellules du bois. Ce procédé comporte ainsi peu d'étapes. Il est donc simple à mettre en oeuvre et rapide à réaliser, ce qui le prédispose à une utilisation industrielle à grande échelle. 65j Bien que le bois utilisé pour ce procédé soit du bois traité thermiquement, donc du bois avec de bonnes caractéristiques de durabilité, le procédé augmente nettement la dureté et la capacité hydrofuge du bois et ce dans toute son épaisseur. Ce procédé permet ainsi de rendre le bois encore plus durable. Le procédé permet ainsi l'obtention d'un matériau durable, quelle que soit l'essence de bois choisie et ce sans l'utilisation de traitements chimiques. Ce procédé écologique permet de valoriser des essences de bois présentes en Europe, mais dont les caractéristiques intrinsèques les rendent par nature peu durables et résistantes. Ce procédé permet également d'éviter l'utilisation de bois exotiques dont l'exploitation intensive et le transport génèrent les conséquences écologiques que nous connaissons. L'invention sera cependant mieux comprise grâce aux schémas annexés dans lesquels : - la figure 1 présente deux modèles de matrices aux motifs différents. Ces matrices sont présentées selon les faces qui seront en contact avec le bois lors de l'impression. Ce sont ces motifs négatifs qui seront imprimés dans le bois ; - la figure 2 représente une vue schématique du dispositif de pressage permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. ./0 7-5 Comme cela ressort de la figure 2 et conformément à l'invention, le procédé utilise une presse plate, celle-ci doit pouvoir différencier les niveaux de pression. La précision de la presse doit aller de pair avec la force de pression. Cette presse comporte un support de presse (3) fixe et un plateau presseur (1) mobile et parallèle au support de presse. Fi5 La matrice est préalablement imprimée en négatif dans de l'acier inoxydable d'une épaisseur de 5 à 15mm millimètres. A titre indicatif et sans que cela soit limitatif à la présente invention, l'impression en négatif sur la plaque métallique a une variation d'amplitude du relief comprise entre 2 et 10 millimètres suivant le motif désiré. Comme cela ressort de la figure 1, de nombreux motifs peuvent être imprimés dans un but esthétique aussi bien qu'utilitaire. Le procédé conforme à l'invention peut être mis en oeuvre sur des produits à partir de bois et principalement : - tous les contreplaqués en bois modifié thermiquement, et quelle que soit l'essence du bois, bien que traditionnellement ce soit le hêtre et le peuplier qui q5 sont employés dans ce cadre; - toutes les essences de bois massif, feuillu ou résineux, brut ou usiné préalablement traité thermiquement ; - tous les bois composites. Les panneaux de bois peuvent être de formats variés dépendant principalement de la 00 taille de la presse : - panneaux rectangulaires, le format standard qui correspond à de nombreuses utilisations dans le bois étant le format 2,50 mètre par 1,22 mètre ; 105 - le bois massif offre des formats bien plus variés qui conviennent pour la plupart à la présente invention, à titre d'exemple la forme de plot, d'avivé ou de frise issus du sciage de l'arbre. Le panneau à imprimer (4) d'une épaisseur de 10 à 100 millimètres est placé sur le plateau support, entre les deux plateaux de la presse, parallèlement aux plateaux comme cela ressort de la figure 2. La matrice (2) est posée sur le panneau à l'endroit souhaité pour imprimer le motif. Si celui-ci doit recouvrir tout le panneau, alors la matrice devra 10 être aux dimensions du panneau. Ensuite, le plateau presseur vient exercer une pression de 250 kg/cm2 ou plus en fonction de l'essence du bois, du traitement thermique effectué en amont, de l'épaisseur du bois à imprimer et de la dureté que l'on souhaite apporter au panneau. Plus la pression exercée est importante, plus la densité du bois sera accrue. A titre 115 d'exemple, pour un motif de 250 x 122 cm à imprimer sur un panneau en peuplier modifié thermiquement (BMT) d'une épaisseur de 18mm traité thermiquement à 210°, la pression exercée est de 250 kg/cm2. Le procédé, du fait de la compression des fibres, resserre les canaux de passage de l'eau et améliore ainsi nettement les propriétés hydrofuges du bois. 120 La durée de la pression exercée est de 10 secondes environ, ce qui fait de ce procédé d'impression sur bois massif ou ses dérivés, un procédé particulièrement rapide au regard des procédés qui traitent le bois lors de la phase de compression. Le motif obtenu est régulier et sans variation de coloration. Le relief imprimé dans le bois présente une dureté importante permettant l'impression de motifs précis avec une bonne Z5 résistance à l'usure, permettant ainsi l'utilisation de panneaux imprimés par ce procédé comme matériau de revêtement de façade ou de sol. Par ailleurs, l'invention permet également de réaliser des panneaux comportant des motifs en relief sur leurs deux faces. Pour cela, il faut réaliser deux matrices comme celle décrite précédemment. Les matrices sont placées de part et d'autre du panneau de bois, 13o l'ensemble étant placé sur le plateau support entre les deux plateaux de la presse, parallèlement aux plateaux, comme cela ressort de la figure 2 et comme énoncé précédemment. Il est important que les deux matrices soient placées de part et d'autre de la même zone du panneau, c'est-à-dire que toute zone du panneau dont la surface sera imprimée par l'une des matrices verra sa surface opposée imprimée par l'autre matrice. 135 Le procédé, conforme à l'invention, peut être mis en oeuvre pour réaliser tous types de produits, par exemple : - bardage en bois ; - lames pour platelage, communément appelés bois pour terrasses ; - panneaux décoratifs, d'ornement, de constructions légères, d'encadrement pour 14 0 l'intérieur ou l'extérieur ; - lambris, lame de bois pour sauna, lame à claire-voie, caillebotis ; - aménagement urbain (Lames de bancs, mobilier urbain) ; - menuiserie générale : portes, fenêtres, plans de travail, étagères, meubles ; - lamellés collés pour l'industrie ; - produits haut de gamme. La dureté et les qualités hydrofuges étant nettement accrues par ce procédé, qui allie des propriétés nouvelles à l'esthétique souhaitée, cette invention apporte au bois des qualités qui en font un nouveau matériau. Bien plus, ce procédé ouvre l'emploi du bois à de nouvelles applications. 160 La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | Procédé d'obtention de panneaux fibreux à partir de bois modifié thermiquement comportant un motif en relief sur au moins l'une des faces. La présente invention concerne un procédé permettant l'obtention de panneaux de bois massif ou dérivés du bois comportant un motif en relief à des fins esthétiques ou utilitaires sur au moins l'une des faces. Ce procédé consiste à réaliser l'impression du motif par compression, au moyen d'une presse, d'une matrice, sur laquelle le motif est pré imprimé, sur un panneau de bois massif ou dérivés du bois. La compression s'effectue à froid et sur du bois ou des dérivés du bois préalablement traité thermiquement, sans autre traitement nécessaire. Ce procédé est notamment adapté pour la fabrication d'éléments en bois pour l'extérieur comme par exemple le sol d'une terrasse ou des bardages. | 1/ Procédé de compression permettant d'imprimer sur des plateaux de bois ou des panneaux en dérivés du bois (contreplaqué thermiquement modifié, bois composite...) de dimensions variables, un motif en relief sur au moins l'une des faces. Ce procédé consiste à réaliser l'impression du motif par compression au moyen d'une presse comportant un support de presse et un plateau presseur, caractérisé en cela que la compression se fait à froid et sur du bois préalablement traité thermiquement (« torréfié »). 2/ Procédé selon la 1 caractérisé par la possibilité d'imprimer un motif au moyen d'une matrice comportant le motif en relief négatif, placé indifféremment entre le support de presse ou le plateau presseur et l'élément à imprimer, qui lors de la compression permet d'imprimer le motif souhaité. 3/ Procédé selon la 1 et 2 caractérisé en cela qu'il est possible d'utiliser simultanément au cours d'une même compression deux matrices placées de chaque côté de l'élément à imprimer et ainsi réaliser une impression simultanée sur les tuj deux faces opposées du même élément. 4/ Procédé selon la 1 à 2 caractérisé en cela qu'il n'est nul besoin d'effectuer un traitement quelconque (chimique, mécanique, thermique ou autre) du bois préalablement traité thermiquement, autre que la compression afin de maintenir la forme imprimée. Z.,0 5/ Procédé selon la 1 à 4 caractérisé par la rapidité d'exécution de la phase d'impression qui prend 10 secondes permettant une industrialisation en l'état du procédé. 6/ Procédé selon la 1 à 4 caractérisé par la production de bois préalablement traité thermiquement, qui du fait de la compression voit ses propriétés hydrofuges nettement améliorées. 7/ Procédé selon la 1 à 4 caractérisé par la production de bois préalablement traité thermiquement, qui du fait de la compression voit sa densité accrue et ce sur toute son épaisseur./ Procédé selon la 1 à 4 caractérisé par la prodction de plateaux en bois '3 ou panneaux en dérivés du bois comportant un motif en relief qui ne présente pas de variation de coloration due à l'impression. | B | B27 | B27M,B27D | B27M 1,B27D 5 | B27M 1/02,B27D 5/00 |
FR2981620 | A1 | IMPACTEUR DE CHOC POUR GROUPE MOTOPROPULSEUR | 20,130,426 | [1] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [2] La présente invention se rapporte à un impacteur de choc pour groupe motopropulseur automobile. [3] ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION [04] Actuellement, pour amortir un impact du groupe motopropulseur (GMP) d'un véhicule de type automobile sur le berceau dudit véhicule lors d'une collision dudit véhicule, on utilise des impacteurs qui permettent de maintenir le GMP sous son capot. Il est ainsi possible d'éviter une pénétration du GMP dans l'habitacle du véhicule, ladite pénétration étant le plus souvent une cause de blessures graves du conducteur et/ou du passager avant. [5] Dans l'art antérieur, on connaît l'enseignement du document FR2921032(A1) qui divulgue un impacteur fixé en partie basse d'un GMP d'un véhicule automobile. L'impacteur est destiné, lors d'une collision du véhicule, à amortir le choc entre le GMP et le châssis du véhicule. [6] La figure 1 représente, de façon schématique, une vue de côté d'un autre exemple d'impacteur de choc 10 de l'état de la technique. L'impacteur 10 est destiné à se comprimer contre le berceau 30 du véhicule en cas de déplacement d'un GMP 20 d'un véhicule vers son conducteur.
L'impacteur est fixé au GMP au moyen de deux vis 22 et 24. [7] Mais, un des problèmes techniques que posent ces systèmes à l'homme du métier provient du fait, la géométrie d'une même zone de fixation sur le GMP varie d'un modèle de GMP à l'autre. Il existe donc, pour une même zone de fixation, autant de formes différentes d'impacteur que de modèles de GMP. [8] DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION [9] L'invention propose de résoudre au moins partiellement le problème précédemment cité. Dans l'invention, pour éviter de concevoir une multitude d'impacteurs de choc différents selon le GMP sur lequel ils sont destinés à être fixés, on réalise un impacteur constitué de deux pièces dont l'une peut glisser sur l'autre dans au moins une direction lors de leur assemblage de manière à adapter la position dudit impacteur en fonction de son environnement. [10] L'invention présente également des avantages pour la ligne de fabrication d'un véhicule car elle permet de limiter la diversité des vis et des visseuses en montage, ce qui représente un gain supplémentaire de temps, de place et d'argent. [11] L'invention a donc pour objet un impacteur de choc destiné à amortir, en se comprimant, un impact du groupe motopropulseur d'un véhicule de type automobile sur le berceau dudit véhicule lors d'une collision dudit véhicule, ledit impacteur de choc comportant deux pièces distinctes appelées support et nez, le support étant adapté à être fixé audit groupe motopropulseur, le nez étant adaptée à être fixé audit support, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un moyen de réglage de la position dudit nez par rapport audit support. [12] Grâce à ces dispositions, on adapte la position du nez de l'impacteur en fonction du groupe motopropulseur considéré. [13] Selon des caractéristiques particulières, une face du nez est adaptée à être en contact et à glisser, lors du réglage, contre une face du 25 support. [14] Selon des caractéristiques particulières, le support est un parallélépipède présentant une face supérieure destinée à être en regard d'une partie inférieure du groupe motopropulseur. [15] Selon des caractéristiques particulières, 30 - le support présente au moins un premier alésage adapté à recevoir un premier moyen de fixation, - ledit premier moyen de fixation est adapté à fixer le nez sur ledit support, - le nez présente au moins une fente traversante adaptée à recevoir ledit premier moyen de fixation et à servir de glissière pour le réglage. [16] Les inventeurs ont déterminé que ces dispositions étaient optimales. [17] Selon des caractéristiques particulières, - le support présente au moins un deuxième alésage adapté à recevoir un deuxième moyen de fixation, - ledit deuxième moyen de fixation est adapté à fixer ledit support au groupe motopropulseur. [18] Selon des caractéristiques particulières, la fente et les faces du nez et du support qui sont en contact l'une contre l'autre sont adaptées à permettre un réglage tridimensionnel. [19] Selon des caractéristiques particulières, - les moyens de fixation sont des vis, - les alésages sont taraudés de manières à recevoir lesdites vis. [020] Selon des caractéristiques particulières, - le nez comporte un socle et une extrusion, - ladite extrusion est centrée par rapport audit socle et s'étend en direction du berceau du véhicule. [021] Selon des caractéristiques particulières, le nez est réalisé en matière plastique et est obtenu par moulage. [022] L'invention a également pour objet un groupe motopropulseur caractérisé en ce qu'il comporte un tel impacteur de choc. [023] Les avantages, buts et caractéristiques particuliers de ce groupe motopropulseur étant similaires à ceux de l'impacteur de choc objet de la présente invention, ne sont pas rappelés ici. [24] L'invention a également pour objet un véhicule de type automobile caractérisé en ce qu'il comporte un tel groupe motopropulseur. [25] Les avantages, buts et caractéristiques particuliers de ce véhicule étant similaires à ceux de l'impacteur de choc et du groupe motopropulseur objets de la présente invention, ne sont pas rappelés ici. [26] L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. [27] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [028] Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1, déjà décrite : une représentation schématique d'une vue de côté d'un exemple d'impacteur de choc de l'état de la technique ; - figure 2 : une représentation schématique d'une vue de côté d'un mode de réalisation d'un impacteur de choc selon l'invention ; - figure 3 : une représentation schématique d'une vue en perspective oblique du même mode de réalisation de l'impacteur de choc selon l'invention ; - figure 4 : une représentation schématique d'une vue de face du même mode de réalisation de l'impacteur de choc selon l'invention . [29] Dans ces figures, les éléments identiques conservent les mêmes références. [30] DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION [031] La figure 2 représente, de façon schématique, une vue de côté d'un mode de réalisation d'un impacteur de choc 50 selon l'invention. [032] L'impacteur de choc 50 est destiné à amortir un impact d'un GMP 20 d'un véhicule de type automobile sur le berceau 30 dudit véhicule lors d'une collision dudit véhicule. L'impacteur de choc 50 comporte deux pièces distinctes appelées support 60 et nez 70. Le support 60 est fixé au GMP 20 et le nez 70 étant fixé au support 60. [33] Dans le mode réalisation préféré de l'invention représenté sur les figures 2 à 4, le support 60 est fixé sur une partie arrière basse, plus précisément le carter d'embrayage 21, du GMP 20. [34] Dans une variante, le support est adapté à être fixé sur une partie avant basse du GMP 20 ou sur le carter de boîte de vitesses. [35] Dans l'exemple, le support 60 présente un alésage taraudé 61 adapté à recevoir une vis 65 de fixation du support 60 au carter 21 du GMP 20. Le support 60 peut aussi être fixé au GMP 20 par une goupille ou tout autre moyen de fixation équivalent. [36] En général, l'impacteur 50 est réalisé en matière métallique. Par exemple, le support 60 est en aluminium et le nez 70 est en fonte. Au moins une des deux pièces de l'impacteur peut être réalisée en matière plastique par moulage. [37] Le support 60 est un ici parallélépipède présentant une face supérieure 64 disposée en regard d'une partie inférieure du carter 21 du GMP 20 de manière à être plaquée contre ledit GMP en cas de choc et ainsi répartir les efforts de pression. [038] Le nez 70 comporte un socle 74 et une extrusion 78 sensiblement centrée par rapport audit socle, une extrémité 75 de ladite extrusion s'étendant suivant un premier axe Z, en direction du berceau 30 du véhicule. [39] Dans l'exemple, le socle 74 est un parallélépipède à base rectangulaire 76 et l'extrusion 78 est un parallélépipède à base triangulaire 80, l'extrémité 75 de ladite extrusion étant arrondie. Le support présente un troisième alésage taraudé 79 adapté à recevoir une vis 81 de fixation du nez 70 sur ledit support. [40] Pour permettre un réglage de la position du nez 70 par rapport à son support 60 en fonction de la position dudit support par rapport au berceau 31, une face 72 dudit nez est en contact et est adaptée à glisser, avant la fixation dudit nez, contre une face 62 dudit support et ledit nez présente une fente traversante 82 adaptée à recevoir la vis 81 et à servir de glissière. Les faces 62 et 72 du support 60 et du nez 70 s'étendant ici suivant un plan X-Y perpendiculaire au premier axe Z. Ainsi, on commence par visser la vis 81 sans fixer le nez 70 au support 60, puis on fait coulisser ledit nez suivant l'axe X et/ou l'axe Y dans un sens ou dans l'autre jusqu'à ce qu'il soit dans la position désirée, puis on finit de visser la vis 81 jusqu'à empêcher tout coulissement. Typiquement, on règle la position du nez 70 de sorte que son extrémité 75 soit la plus proche possible, voir au contact du berceau 30 du véhicule. [41] Les figure 3 et 4 représentent, de façon schématique, une vue en perspective oblique et une vue de face du même mode de réalisation de l'impacteur de choc 50 selon l'invention. [42] La fente 82 présente ici une forme de "L". La première branche du "L" s'étend suivant un deuxième axe X perpendiculaire au premier axe Z et sa deuxième branche s'étend suivant un troisième axe Y perpendiculaire aux premier et deuxième axe. Ainsi, il est possible d'obtenir un réglage bidimensionnel de la position du nez 70 par rapport au support. [43] Dans une première variante, la fente présente une forme de croix.
Dans une deuxième variante, le support présente un quatrième alésage et le nez présente une deuxième fente. [44] Dans une troisième variante, les faces 62 et 72 du support 60 et du nez 70 sont courbes ou obliques par rapport au plan X-Y de manière à permettre en outre un écartement et/ou rapprochement du nez 70 par rapport au berceau 30 suivant l'axe Z et à obtenir ainsi un réglage tridimensionnel | L'invention concerne un impacteur de choc (50) destiné à amortir, en se comprimant, un impact du groupe motopropulseur (20) d'un véhicule de type automobile sur le berceau (30) dudit véhicule lors d'une collision dudit véhicule, ledit impacteur de choc comportant deux pièces distinctes appelées support (60) et nez (70), le support étant adapté à être fixé audit groupe motopropulseur, le nez étant adaptée à être fixé audit support, caractérisé en ce que - il comporte en outre un moyen de réglage de la position dudit nez par rapport audit support. | 1 - Impacteur de choc (50) destiné à amortir, en se comprimant, un impact du groupe motopropulseur (20) d'un véhicule de type automobile sur le berceau (30) dudit véhicule lors d'une collision dudit véhicule, ledit impacteur de choc comportant deux pièces distinctes appelées support (60) et nez (70), le support étant adapté à être fixé audit groupe motopropulseur, le nez étant adaptée à être fixé audit support, caractérisé en ce que - il comporte en outre un moyen de réglage de la position dudit nez par rapport audit support.
2 - Impacteur de choc selon la 1, caractérisé en ce que - une face (72) du nez est adaptée à être en contact et à glisser, lors du réglage, contre une face (62) du support.
3 - Impacteur de choc selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que - le support présente au moins un premier alésage (79) adapté à recevoir un premier moyen de fixation (81), - ledit premier moyen de fixation est adapté à fixer le nez sur ledit support, - le nez présente au moins une fente traversante (82) adaptée à recevoir ledit premier moyen de fixation et à servir de glissière pour le 25 réglage.
4 - Impacteur de choc selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que - le support présente au moins un deuxième alésage (61) adapté à 30 recevoir un deuxième moyen de fixation (65), - ledit deuxième moyen de fixation est adapté à fixer ledit support au groupe motopropulseur.
5 - Impacteur de choc selon l'une des 3 à 4, caractérisé 35 en ce que- la fente et les faces du nez et du support qui sont en contact l'une contre l'autre sont adaptées à permettre un réglage tridimensionnel (X ; Y ; Z).
6 - Impacteur de choc selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que - les moyens de fixation (65 ; 81) sont des vis, - les alésages (61 ; 79) sont taraudés de manières à recevoir lesdites vis. 10
7 - Impacteur de choc selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que - le nez comporte un socle (74) et une extrusion (78), - ladite extrusion est centrée par rapport audit socle et s'étend en 15 direction du berceau du véhicule.
8 - Impacteur de choc selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que - le nez est réalisé en matière plastique et est obtenu par moulage. 20
9 - Groupe motopropulseur caractérisé en ce qu'il comporte un impacteur de choc selon l'une des 1 à 8. - Véhicule de type automobile caractérisé en ce qu'il comporte un 25 groupe motopropulseur selon la précédente. | B | B60 | B60R | B60R 19,B60R 21 | B60R 19/00,B60R 21/02 |
FR2989099 | A1 | PANNEAU MULTI-PLIS AMELIORE. | 20,131,011 | La présente invention concerne la construction de bâtiments. Elle concerne plus particulièrement un panneau pour constituer un plancher ou un mur ou un rampant de toiture, ou alors pour constituer un complément d'un mur, par exemple pour en améliorer l'isolation thermique et/ou phonique, ou la résistance au feu. De nombreux matériaux ont été proposés pour constituer des murs, ou compléments de murs, pour en améliorer l'isolation thermique et/ou phonique, ou sa résistance au feu. Avec l'entrée en vigueur de nouvelles normes RT 2012, RT 2020 à venir et labels, les exigences changent, et il est donc nécessaire de pouvoir proposer des qualités de murs ou compléments de murs différents. De plus, la qualité nécessaire n'est pas la même, s'agissant de murs intérieurs ou extérieurs, de plafond, de rampants de toiture, et selon le type de constructions les exigences changent également. Cela oblige le fournisseur de panneaux ou matériaux à prévoir une grande quantité de références, pour pouvoir faire face à tous les besoins. La présente invention a pour but de pallier au moins en partie à ces inconvénients. A cet effet elle propose un panneau multi-plis pour la constitution ou le complément d'un mur, d'un plancher ou plafond, ou d'un rampant pour un bâtiment, constitué d'un empilement de plis dont au moins un est constitué de lames structurelles parallèles, de préférence en bois, et de lames de remplissage disposées entre les lames structurelles en un matériau différent que celui des lames structurelles, lesdits matériaux pouvant être sélectionnés pour leur isolation thermique ou acoustique, leur inertie thermique ou leur résistance au feu. Le panneau est particulier en ce qu'au moins une lame de remplissage est en un matériau isolant de conductivité thermique inférieure à 0,038 W/m.K., de préférence inférieur à 0,035 W/m.K. Grâce à ces dispositions, on peut obtenir une pluralité de types de panneaux, avec des caractéristiques adaptées à chaque besoin, par une conception simple, et une efficacité renforcée, en particulier en terme d'isolation thermique. Selon d'autres caractéristiques - ledit matériau isolant peut être en laine de verre, laine de roche, ou polystyrène expansé blanc ou graphité, matériaux possédant de bonnes qualités d'isolation thermique, - ledit panneau peut comprendre une lame de remplissage en un matériau d'inertie présentant une inertie thermique supérieure à 1000 kJ/m3.K ; cette disposition permet de conférer une bonne inertie thermique audit panneau, refroidissant moins vite la nuit et / ou en hiver, et chauffant moins vite le jour et / ou en été, et ladite lame peut être disposée avantageusement du côté de la paroi plus proche de l'intérieur d'un bâtiment, donnant ainsi le maximum de confort aux usagers. - ledit matériau d'inertie peut être en bois, plâtre, ouate de cellulose, ou particules de bois, qui présentent une combinaison de chaleur spécifique et de masse volumique donnant une bonne inertie thermique, - ledit panneau peut comprendre une lame de remplissage en un matériau isolant acoustique, - ledit matériau isolant acoustique peut être en laine de roche ou fibres de bois, qui sont des matériaux bien adaptés à l'isolation acoustique, - ledit panneau peut comprendre une lame en un matériau incombustible, conférant une bonne résistance au feu audit panneau, - ledit matériau incombustible peut être en plâtre ou laine de roche, matériaux présentant une bonne résistance au feu ; on choisira celui des matériaux dont les autres caractéristiques correspondant le mieux à ce qui est recherché pour le panneau, - ledit panneau peut comprendre un pli pour réseaux techniques, dans laquelle subsistent des espaces entre lames structurelles de sorte à permettre le passage de réseaux techniques, permettant ainsi de cacher lesdits réseaux techniques dans le panneau. L'avantage de la présente invention est en particulier qu'elle permet de proposer des panneaux ayant les propriétés adaptées et améliorées pour une pluralité d'applications, à partir d'un petit nombre de composants élémentaires que sont les lames structurelles et les lames de remplissage, assemblées en plis et en galettes. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit faite en référence aux figures annexées dans lesquelles - La figure 1 est une vue éclatée d'un treillis bois d'un panneau selon l'invention, La figure 2 est une vue en coupe du treillis bois assemblé de la fig. 1, La figure 3 est une vue éclatée d'un panneau partiel selon l'invention, La figure 4 est une vue de face d'un deuxième mode de réalisation d'un pli d'un panneau selon l'invention, La figure 5 est une vue de face d'un troisième mode de réalisation d'un pli d'un panneau selon l'invention. Les panneaux sont composés d'une succession de plis 1, encore appelés couches, Chaque pli peut comprendre des lames structurelles 2 et des lames de remplissage 3. Les matériaux de remplissage sont généralement classées en matériaux mous, matériaux semi-rigides, constitués de matériaux mous associés à un renfort en papier Kraft ou fibre de verre, ces deux types de matériaux étant souvent manipulés sous forme de rouleaux et matériaux rigides qui se tiennent seuls et sont manipulés sous forme de plaques. Les lames de remplissage de la présente invention sont généralement des lames rigides, mais peuvent être des matériaux semi-rigides. Selon un premier mode de réalisation illustré aux fig. 1 à 3, l'orientation et la disposition des lames structurelles 2 dans les différents plis 1 forme une structure équivalente à un treillis structurel. Ces lames structurelles peuvent par exemple être aboutées et calibrées, de section rectangulaire et disposées verticalement puis horizontalement un pli sur deux. Les plis croisés sont assemblés entre eux au niveau des lames de bois. Cet assemblage peut se faire par collage, ou encore par clouage ou vissage. A la fig. 3 on voit un pli constitué exclusivement de lames structurelles. Les plis dont les lames structurelles sont orientées dans le même sens (verticalement ou horizontalement) peuvent présenter un décalage du positionnement des lames structurelles d'un pli sur l'autre. Ce décalage permet de réduire voir d'annihiler les ponts thermiques potentiellement engendrés par le treillis structurel. Selon un autre mode de réalisation, on peut disposer deux plis successifs avec des lames structurelles parallèles, ou encore inclinées d'un angle quelconque, par exemple de 30°, 45° ou 60° d'un pli sur l'autre. Les lames structurelles peuvent être en bois, mais aussi en métal, de préférence un métal léger comme l'aluminium, en un matériau composite, comme la fibre de carbone, ou encore en résine. La résistance mécanique globale du panneau est obtenue par assemblage structurel des lames structurelles entre elles sur toute leur zone de contact : toute la longueur ou aux croisements des lames selon qu'elles sont empilées, ou qu'elles présentent un angle entre elles. Le décalage (ou entraxe) entre les lames structurelles est fonction des performances mécaniques attendues du pli, et on peut disposer entre les lames structurelles un certain nombre de lames de remplissage, soit de largeur standard, soit d'une largeur adaptée aux contraintes géométriques rencontrées pour le panneau, par exemple la présence de portes ou fenêtres. Les fig. 4 et 5 illustrent deux exemples de plis incorporant une porte 5 et une fenêtre 6, avec deux dispositions différentes des lames structurelles. On peut ainsi alterner un pli selon la fig. 4 avec un pli selon la fig. 5, mais on peut aussi disposer plusieurs plis successifs selon la fig. 4, ou intercaler d'autres configurations, comme un pli constitué de lames structurelles. Les lames de remplissage sélectionnées viennent compléter les plis. Les lames structurelles étant orientées à plat dans un pli, l'épaisseur du pli est donnée par l'épaisseur des lames structurelles retenue. L'épaisseur des lames structurelles peut éventuellement varier d'un pli à l'autre ; ainsi un panneau peut être composé de plis de différentes épaisseurs. Exemples de dimensions possibles des lames structurelles : - 30x100 mm, - 30x150 mm, - 45x95 mm, - 45x145 mm. Exemples de dimensions possibles des lames de remplissage (isolations, inerties ou autre) : - 150 mm (l'épaisseur étant celle de la lame bois), - 300 mm (ou 2 lames de 150 mm), - 450 mm (ou 3 lames de 150 mm ou 1 lame de 150 mm et une lame de 300 mm), - 600 mm (ou 4 lames de 150 mm ou 2 lames de 300 mm), - une dimension quelconque, imposée par la disposition géométrique du panneau Les espaces disponibles entre lames structurelles dans chacun des plis peuvent être comblés par une lame de remplissage d'un matériau adapté ou laissés vide (par exemple pour les plis extérieurs) pour intégrer des réseaux techniques ou pour toute autre utilité. Au sein d'un pli, les lames de remplissage peuvent être collées à chant entre elles, notamment si plusieurs lames sont associées, et collées aux lames structurelles afin d'obtenir un contact parfait entre matériaux, garant d'une bonne étanchéité à l'air, thermique et acoustique. Les différents panneaux (murs, dalles, planchers, rampants) doivent remplir une ou plusieurs fonctions au sein d'une construction tout en respectant les exigences réglementaires : FONCTIONS EXIGENCES Structurelle Eurocodes Thermique RT2005, RT2012, ... Acoustique NRA2000 Feu Eurocodes Tableau 1 : Exigences réglementaires Ainsi, une formulation précise et adaptée à chaque exigence, pour chacun des plis composant un panneau, doit aboutir à une rationalisation de matériaux utilisés. Les composants présents dans les panneaux doivent être en quantité strictement nécessaire et suffisante. L'analyse de ces différentes formulations a permis d'identifier des "galettes fonctionnelles" 4 (fig. 3) comportant un certain nombre de plis, eux même composés de différents matériaux : - galette structurelle, - galette isolante, - galette inertie, - galette réseaux techniques et support parements. NOTA : chacune des galettes fonctionnelles peut présenter des aptitudes minimales pour d'autres fonctions (ex. : la galette structurelle apporte un début de réponse à la fonction isolante). Les différents exemples présentés ci-dessous sont établis sur une base de plis d'épaisseur 30 mm chacun. Exemple 1 - MURS RIDEAUX rapportés sur une structure principale en béton, en métal ou en bois pour un bâtiment neuf ou une réhabilitation. - Parement intérieur : Plaque de plâtre. - Contre-cloison acoustique / vide technique : Rail métallique type R48 + isolation acoustique type laine minérale 50 mm : - R = 1,40 m2 . KNV - Rw - 17 dB (avec BA13) Pare-vapeur : ép >= 150 p / Sd> 80-100 m - Panneau de remplissage / rôles thermique et acoustique (panneau selon l'invention): - 1er pli vertical - 25% bois / 75% laine minérale - 2ème pli horizontal - 25% bois / laine minérale - 3ème pli vertical - 25% bois / 75% PSEG - 4ème pli horizontal - 25% bois / 75% PSEG - 5ème pli vertical - 25% bois / 75% PSEG - 6ème pli horizontal - 25% bois / 75% PSEG - 7ème pli vertical - 25% bois / 75% laine minérale - Pare-pluie : pare-pluie Sd<0,18 m - Support parement / lame d'air ventilée : Tasseaux bois massif 30x80 mm (entraxe 600 mm) Parement extérieur : panneaux stratifiés Les performances obtenues avec un tel panneau sont les suivantes : - Résistance thermique : 4,91 m2.K/W - Conductivité thermique : 0,203 W/m2.K, (la RT2012 neuf impose 5 0,2 W/m2.K) Résistance acoustique Rw : 36 dB sans BA13, (la NRA2000 impose k 30 ou 53 dB) - tance acoustique Rw : 36 dB sans BA13, (la NRA2000 impose k 30 ou 53dB) 25 Exemple 2 - MUR PORTEUR MULTI-GALETTES - Parement intérieur : Plaque de plâtre. - Support parement / vide technique : Tasseaux bois massif 37x50 mm (entraxe 600 mm) - Pare-vapeur : ép >= 150 p / Sd> 80-100 m - Panneau porteur / rôles thermique, acoustique et structurel (panneau selon l'invention) : o Galette structurelle : ^ 1er pli vertical - 50% bois / 50% laine minérale ^ 2ème pli horizontal - 20% bois / 80% PSEG ^ 3ème pli vertical - 50% bois / 50% PSEG ^ 4ème pli horizontal - 20% bois / 80% PSEG ^ 5ème pli vertical - 50% bois / 50% PSEG o Galette isolante : ^ 6ème pli horizontal - 20% bois / 80% PSEG ^ 7ème pli vertical - 20% bois / 80% PSEG ^ 8ème pli horizontal - 25% bois / 75% laine minérale - Pare-pluie : pare-pluie Sd<0,18 m - Support parement / lame d'air ventilée : Tasseaux bois massif 27x50 mm (entraxe 600 mm) Parement extérieur : bardage bois Les performances obtenues avec un tel panneau sont les suivantes : Résistance thermique : 5,03 m2.K/W - Conductivité thermique : 0,198 W/m2.K, (la RT2012 neuf impose 5. 0,2 W/m2.K) 20 - Résistance acoustique Rw : 40 dB avec BA13, (la NRA2000 impose k 30dB) - acoustique Rw : 40 dB avec BA13, (la NRA2000 impose k 30 ou 53dB) Exemple 3 - MUR PORTEUR MONO-GALETTE - Parement intérieur : Plaque de plâtre. 25 - Support parement / vide technique : Tasseaux bois massif 37x50 mm (entraxe 600 mm) - Panneau porteur / rôles acoustique et structurel (panneau selon l'invention) : ^ 1er pli vertical - 50% bois / 50% laine minérale ^ 2ème pli horizontal - 20% bois / 80% PSEG 30 ^ 3ème pli vertical - 50% bois / 50% PSEG ^ 4ème pli horizontal - 20% bois / 80% PSEG ^ 5ème pli vertical - 50% bois / 50% laine minérale - Parement intérieur : Plaque de plâtre Les performances obtenues avec un tel panneau sont les suivantes : - Résistance acoustique Rw : 38 dB avec BA13, (la NRA2000 impose k 35dB) Exemple 4 - PLANCHER - Revêtement de sol : Parquet flottant. - Matériau résilient : Assour parquet - Panneau plancher / rôles acoustique et structurel (panneau selon l'invention) : ^ 1er pli longitudinal - 100% bois ^ 2ème pli transversal - 50% bois / 50% laine minérale ^ 3ème pli longitudinal - - 50% bois / 50% laine minérale ^ 4ème pli transversal - - 50% bois / 50% laine minérale ^ 5ème pli longitudinal - 50% bois / 50% laine minérale ^ hème pli transversal - - 50% bois / 50% laine minérale ^ 7ème pli longitudinal - 100% bois - Faux plafond suspendu : Plaque de plâtre sur rail métallique Les performances obtenues avec un tel panneau sont les suivantes : - Résistance acoustique Rw = 39 dB avec BA13, (la NRA2000 impose k 40dB) - Portée = 7 m (sur 2 appuis, sous charges d'exploitations de 150 kg/m2 et une flèche de 1/500) Exemple 5 - RAMPANT DE TOITURE - Couverture : Tout type de couverture + lattage et contre lattage. - Protection / étanchéité : Ecran de sous-toiture type pare-pluie HPV. Panneau rampant / rôles thermique, acoustique et structurel (panneau selon l'invention) : o Galette structurelle : ^ 1er pli longitudinal - 100% bois ^ 2ème pli transversal - 50% bois / 50% laine minérale ^ 3ème pli longitudinal - 50% bois / 50% laine minérale ^ 4ème pli transversal - 50% bois / 50% PSEG ^ 5ème pli longitudinal - 50% bois / 50% PSEG ^ 6ème pli transversal - 50% bois / 50% PSEG ^ 7ème pli longitudinal - 100% bois o Galette isolante : ^ 8ème pli transversal - 20% bois / 80% PSEG ^ 9ème pli longitudinal - 20% bois / 80% PSEG ^ 10ème pli transversal - 20% bois / 80% PSEG ^ 11ème pli longitudinal - 25% bois / 75% laine minérale - Faux plafond suspendu : Plaque de plâtre sur rail métallique. Les performances obtenues avec un tel panneau sont les suivantes : - Résistance thermique : 5,91m2.KNV Conductivité thermique : 0,17 W/m2.K (la RT2012 neuf 5 0,17 W/m2.K) - Résistance acoustique Rw = 40 dB (avec BA13), (la NRA2000 impose k 30dB) - Portée = 7 m (sur 2 appuis, sous charges permanente et climatique de 150 kg/m2 et une flèche de 1/500) Les panneaux peuvent également être utilisés en complément thermique d'une structure existante, comme dans le cas d'opération de rénovation de façades. Dans ce cas, la performance thermique des plis sera privilégiée et le treillis de lames structurelles sera dimensionné (%lames structurelles dans chaque plis) afin de garantir : - le maintien mécanique du panneau, - le transfert d'effort, engendré par le parement extérieur, jusqu'au mur support. Les matériaux utilisés pour le panneau selon l'invention peuvent être choisis parmi les suivants : Pour les lames structurelles on peut choisir un bois parmi des Résineux comme l'épicéa, le sapin, le douglas, ou alors un métal léger comme l'aluminium, un matériau composite, des résines. Les lames peuvent être pleines ou creuses. En fonction des performances thermiques exigées, associés aux contraintes acoustiques, feu et économiques, plusieurs produits isolants ont été sélectionnés. Les isolants sont utilisés sous forme de lames, par exemple de largeur multiple de 150 mm (150, 300, 450 et 600 mm) et d'épaisseurs de 30 et 45 mm : La laine de verre est utilisée comme isolant thermique et acoustique. Sa masse volumique est de 70 kg/m3, sa conductivité thermique de 0,030 W/m.K, son coefficient de résistance à la diffusion de vapeur p de 1,2, et sa chaleur spécifique de 1030 J/(kg.K) Sa réaction au feu est classée MO, et A2 51 dO selon l'Euroclasse NF EN 13501-1. Une telle réaction au feu correspond aux matériaux qu'on peut qualifier d' « ininflammable » selon la norme français, et qui correspond à la classification A2 S1 de l'Euroclasse au moins. La laine de roche peut être utilisée comme isolant thermique, mais est particulièrement appréciée comme isolant acoustique. Sa masse volumique est de 100 à 150 kg/m3, sa conductivité thermique de 0,036 à 0,038 W/m.K, son coefficient de résistance à la diffusion de vapeur p de 1, et sa chaleur spécifique de 1030 J/(kg.K) Sa réaction au feu est classée Incombustible, et Al selon l'Euroclasse NF EN 13501-1., il est donc à fortiori ininflammable. Le polystyrène expansé graphité (PSEG) est utilisée comme isolant thermique. Il est constitué de pentane (mélange isomères mixtes) et de 98% d'air emprisonné. Des isolants de type ouate de cellulose conviennent également. La masse volumique du PSEG est de 20 kg/m3, sa conductivité thermique de 0,031 à 0,032 W/m.K, son coefficient de résistance à la diffusion de vapeur p de 60, et sa chaleur spécifique de 1450 J/(kg.K) Sa réaction au feu est classée M4, et E selon l'Euroclasse NF EN 13501-1, ou M1 pour un polystyrène expansé (PSE) ignifugé. La fibre de bois peut être utilisée comme isolant thermique et acoustique quoique ses performances d'isolation thermique soient un peu moins bonnes. Elle présente une bonne inertie (confort été / hiver), et elle est constituée de 98% fibres de bois (feutrage de fibres de bois résineux), et de paraffine (ou polyoléfine) Sa masse volumique varie de 80 kg/m3 à 150 kg/m3, sa conductivité thermique de 0,039 à 0,042 W/m.K, son coefficient de résistance à la diffusion de vapeur p de 5, et sa chaleur spécifique de 2100 J/(kg.K) Sa réaction au feu est classée M4, et E selon l'Euroclasse NF EN 13501-1. Il existe des matériaux désignés par « laines de bois », de densité inférieure à 80 kg/m3. Par ailleurs, les performances thermiques d'un bâtiment sont étroitement liées à l'inertie globale présente dans ce dernier. Cette inertie contribue à l'amélioration du "confort été / hiver" ; ainsi des matériaux apportant cette fonction peuvent être intégrés dans les plis intérieurs des panneaux selon l'invention. Ces matériaux de remplissage permettent aussi d'améliorer les performances acoustiques et, selon leur nature, contribuer au degré coupe-feu et à la stabilité au feu des panneaux. Parmi ces matériaux, on peut trouver le plâtre (gypse naturel), de l'ouate de cellulose (recyclage de papier) ou des particules de bois, utilisés par exemple en épaisseur 15 mm. La masse volumique du plâtre est de 1250 kg/m3, sa conductivité thermique de 0,320 W/m.K, son coefficient de résistance à la diffusion de vapeur p de 13, et sa chaleur spécifique de 1265 J/(kg.K) ; il permet d'obtenir un affaiblissement acoustique de 31 dB(A). En combinant la chaleur spécifique et la masse volumique, on obtient une inertie thermique volumique d'environ 1500 kJ/m3.K, ce qui, pour une lame de 30 mm d'épaisseur donne une inertie thermique de 45 kJ/m2.K ; les matières très isolantes comme celles décrites plus haut présentent souvent une inertie thermique bien plus faible, et il peut donc être intéressant pour un panneau de combiner plusieurs plis isolants, constituant une galette isolante, et plusieurs plis à grande inertie, constituant une galette d'inertie. Le bois présentant une inertie thermique volumique de l'ordre de 1000 kJ/m3.K, peu inférieure à celle du plâtre, on pourra préférer un pli 100% bois, un peu moins efficace pour l'inertie, mais qui apporte aussi une bonne résistance structurelle. La réaction au feu du plâtre est classée MO, et A2 s1 dO selon l'Euroclasse NF EN 13501-1, ce matériau peut donc aussi être qualifié d'incombustible, et à fortiori d'ininflammable. L'étanchéité à la vapeur d'eau est obtenue par la mise en oeuvre d'un film pare-vapeur sur la face intérieure des panneaux. Le jointement des lés et les raccordements avec les menuiseries sont assurés par des lames adhésives adaptées. Les produits ont une perméance maximale de 0,005 g/m2. mm Hg, et une épaisseur minimale de 100 pm, conformes au DTU 31.2 En fonction des "résistances à la diffusion de vapeur d'eau" propres à chaque produit de remplissage (isolation et inertie) composant un panneau selon l'invention et suivant les résultats du calcul des courbes de pression de vapeur d'eau, la suppression du pare-vapeur peut être envisagée. Concernant la protection contre la pluie, selon la classification de la paroi verticale (DTU 20.1) et en fonction de la nature du parement extérieur rapporté sur les panneaux selon l'invention, une étanchéité à l'eau indépendante du revêtement extérieur peut être nécessaire. Un film pare-pluie peut assurer l'étanchéité à l'eau du bâtiment. Les produits ont une perméance maximale de 0,5 g/m2. mm Hg conforme au DTU 31.2. Les parements extérieurs rapportés sur les murs selon l'invention sont dissociés en deux familles : - parements, type lame ou plaque, fixés sur une ossature secondaire intégrant une lame d'air ventilée, - revêtements appliqués directement sur les panneaux. Dans le premier cas, l'étanchéité à l'eau est assurée par un pare-pluie positionné au niveau de la lame d'air ventilée. Les parements extérieurs sont fixés sur un support discontinu de type ossature bois secondaire. L'entraxe et la section des éléments d'ossature sont fonction du type de matériaux rapportés sur la façade (conforme aux prescriptions des DTU ou Avis techniques des fabricants). Exemples de parements extérieurs pouvant être associés aux murs selon l'invention : - Bardages en lames de bois massif (DTU 41.2), - Bardages en lames de matériaux de synthèse, - Bardages en panneaux métalliques, - Panneaux stratifiés décoratifs haute pression, - Bardages écailles bois type bardeaux, - Bardages écailles en terre cuite, - Revêtements muraux attachés en pierre mince, Les revêtements de type enduits associés à une armature en fibres pourront être rapportés sur le dernier pli 100% isolant des panneaux selon l'invention. En fonction des recommandations des systèmes d'enduit extérieur existants, l'isolation support serait en fibre de bois (60 mm mini), laine de roche (40 mm mini), ou polystyrène expansé (30 mm mini). L'avantage apporté par la présente invention réside principalement en ce qu'elle permet de proposer des panneaux ayant les propriétés recherchées pour une pluralité d'applications, à partir d'un petit nombre de composants élémentaires que sont les lames structurelles et les lames de remplissage tout en obtenant d'excellentes propriétés. Bien que l'invention ait été décrite selon un mode de réalisation particulier, elle n'y est nullement limitée, et des variantes peuvent y être apportées, ainsi que des combinaisons des variantes décrites, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention | La présente invention concerne un panneau multi-plis pour la constitution ou le complément d'un mur, d'un plancher ou plafond, ou d'un rampant pour un bâtiment, constitué d'un empilement de plis dont au moins un est constitué de lames structurelles parallèles, de préférence en bois, et de lames de remplissage disposées entre les lames structurelles en un matériau différent que celui des lames structurelles, lesdits matériaux pouvant être sélectionnés pour leur isolation thermique ou acoustique, leur inertie thermique ou leur résistance au feu. Au moins une lame de remplissage rigide est en un matériau isolant de conductivité thermique inférieure à 0,038 W/m.K. | 1. Panneau multi-plis pour la constitution ou le complément d'un mur, d'un plancher ou plafond, ou d'un rampant pour un bâtiment, constitué d'un empilement de plis dont au moins un est constitué de lames structurelles parallèles, de préférence en bois, et de lames de remplissage disposées entre les lames structurelles en un matériau différent que celui des lames structurelles, lesdits matériaux pouvant être sélectionnés pour leur isolation thermique ou acoustique, leur inertie thermique ou leur résistance au feu, caractérisé en ce qu'au moins une lame de remplissage est rigide et en un matériau isolant de conductivité thermique inférieure à 0,038 W/m.K, de préférence inférieure à 0,035 W/m.K. 2. Panneau selon la précédente, dans lequel ledit matériau isolant est en laine de verre, laine de roche ou en polystyrène expansé blanc ou graphité. 3. Panneau selon l'une des précédentes, comprenant une lame de remplissage en un matériau d'inertie présentant une inertie thermique supérieure à 1000 kJ/m3.K. 4. Panneau selon la précédente, dans lequel ledit matériau d'inertie est en bois, plâtre, ouate de cellulose, ou particules de bois. 5. Panneau selon l'une des précédentes, comprenant une lame de remplissage en un matériau isolant acoustique. 6. Panneau selon la précédente, dans lequel ledit matériau isolant acoustique est en laine de roche ou fibres de bois. 7. Panneau selon l'une des précédentes, comprenant une lame de remplissage en un matériau incombustible. 8. Panneau selon la précédente, dans lequel ledit matériau incombustible est en plâtre ou laine de roche. 9. Panneau selon l'une des précédentes, comprenant un pli pour réseaux techniques, dans laquelle subsistent des espaces entre les lames structurelles de sorte à permettre le passage de réseaux techniques. | E | E04 | E04B,E04F | E04B 1,E04F 17 | E04B 1/74,E04B 1/02,E04B 1/80,E04F 17/08 |
FR2987471 | A1 | EQUIPEMENT ELECTRONIQUE POUR LA REPLICATION DE PORTS ET LE ROUTAGE DE SIGNAUX NUMERIQUES | 20,130,830 | Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine de la connectique en environnement sécurisé, notamment pour des 10 applications médicales imposant des contraintes d'asepsie, ou en milieu stérile, ou encore en ambiance explosive. Elle concerne plus précisément un dispositif de réplication de port permettant de connecter une pluralité d'équipements tels que des sondes, à un équipement de 15 supervision relié au dispositif de concentration par radiofréquence, notamment une tablette informatique, un ordinateur, un smartphone ou un routeur. Etat de la technique 20 Les ordinateurs portables utilisent souvent un accessoire mécaniquement et électriquement connecté pour associer un ensemble standard de périphériques tels qu'un moniteur, un clavier externe, une souris externe ou 25 périphérique de pointage, l'imprimante et autres périphériques câblés. Ces accessoires sont communément connus comme une station d'accueil ou de réplicateur de ports. Une connexion physique est établie entre l'ordinateur portable et la station d'accueil, au moment où la 30 station d'accueil fournit les ports nécessaires pour se connecter à ces périphériques. Le but principal du réplicateur est de fournir un mécanisme rapide et pratique pour permettre à l'ordinateur portable de s'attacher ou de se détacher de ces périphériques sans avoir à déconnecter physiquement chacun des 35 câbles respectifs de l'ordinateur. Bien que les solutions disponibles aujourd'hui de réplicateur permettent de fournir un certain niveau de confort - 2 - en ce qui concerne la connexion / déconnexion rapide, ils soulèvent également des préoccupations concernant les coûts et la fiabilité. On connaît aussi dans l'état de la technique des 5 boîtiers de raccordement comprenant une série de ports USB, et intégrant des moyens de télétransmission selon un protocole tel que WIFI ou Bluetooth. On connaît par exemple la demande de brevet américain US 2006061963 décrivant une station d'accueil sans 10 fil comprenant un ordinateur ayant un premier émetteur-récepteur sans fil, et au moins un dispositif périphérique ayant un deuxième émetteur-récepteur sans fil. L'ordinateur et le périphérique dialoguent en établissant une connexion sans fil, l'ordinateur détectant automatiquement la présence du 15 périphérique et le logiciel pilote associé avec le périphérique. La demande de brevet américain US 2008195788 décrit une station d'accueil sans fil pour permettre une connexion sans fil entre un dispositif de calcul et une pluralité de 20 périphériques, le système d'amarrage sans fil comprenant: - un émetteur-récepteur sans fil pour communiquer avec le dispositif de calcul sur un support sans fil; un interrupteur couplé à l'émetteur-récepteur sans fil et à une pluralité d'entrées / sorties (I / O) des 25 contrôleurs et une pluralité de contrôleurs I / O pour communiquer avec un ou plusieurs de la pluralité des périphériques. La connexion entre un périphérique et le contrôleur 30 d'E / S est établie par exemple par une connexion USB, une connexion parallèle, une connexion série RS232, une connexion de souris PS/2-style, une connexion de clavier, un port SATA (serial Advanced Technology Attachment), un port VGA (video Graphics Array), un port DVI (interface visuelle numérique), 35 ou un port HDMI (interface multimédia haute définition). - 3 La demande de brevet américain US 2010057969 décrit un autre exemple d'une station d'accueil sans-fil permettant une connexion entre un dispositif de calcul et une pluralité de périphériques. La station d'accueil sans fil modulaire comprend au moins un émetteur-récepteur sans fil et au moins une antenne pour communiquer avec le dispositif de calcul sur un support sans fil, et une pluralité d'interface pour communiquer avec périphériques. La demande un ou plusieurs de la pluralité des de brevet américain US2009049307 décrit un réplicateur de ports USB, appareil comportant un processeur assurant le traitement et la conversion des données, ainsi qu'un module de communication Wi-Fi. Les ports USB permettent de connecter des dispositifs électroniques USB, comme une clé USB ou une imprimante. Lorsque le dispositif électronique se connecte au port USB, le processeur reçoit un signal de données de connexion par le port USB et convertit le signal de connexion de données format en Wi-Fi selon le protocole de communication format, puis transmet les données du signal de connexion via le serveur sans fil de communication Wi-Fi à un ordinateur personnel ou une tablette numérique. L'utilisateur peut utiliser à distance le dispositif électronique relié à l'appareil à distance sans fil via le réplicateur de port USB. Le brevet américain US7024501 décrit un dispositif comprenant: - une interface de communication sans fil ayant un premier canal de communication sans fil configuré pour recevoir des signaux de commande sans fil à partir d'un 30 premier dispositif d'interface sans fil et un second canal de communication sans fil configuré pour recevoir des signaux de commande sans fil à partir d'une seconde interface sans fil; - une interface de contrôle ayant un port de communication configuré pour transmettre les signaux de - 4 - contrôle sans fil reçus à la fois depuis la première interface sans fil et depuis la seconde interface. Le port de communication est un port USB (Universal Serial Bus) configurable pour transmettre des signaux de 5 commande reçus d'une pluralité d'interfaces; L'interface de commande comprend un moyen de réinitialisation de bus qui permet au second canal de communication sans fil de répondre au trafic dirigé vers un port de communication différent. 10 Selon une autre variante, l'interface radiofréquence est constituée d'une ou plusieurs interfaces mettant en oeuvre un protocole de transmission à faible rayon d'action. Ce protocole est par exemple le protocole de haut niveau développé par la ZigBee Alliance permettant la 15 communication courte distance, à consommation réduite, basée sur la norme IEEE 802.15.4 pour les réseaux à dimension personnelle. Avantageusement, l'équipement électronique selon l'invention assure de façon automatique la conversion d'un 20 profil propriétaire ou standard utilisé par un périphérique filaire vers un profil standard utilisé par un périphérique RF virtuel associé au périphérique filaire. Selon une variante, l'équipement masque les phases de déconnexion d'un périphérique filaire en maintenant un 25 périphérique virtuel sur une interface RF. Selon une autre variante, l'équipement selon l'invention assure de façon automatique la conversion de plusieurs profils propriétaires ou standards utilisés par plusieurs périphériques filaires vers un profil propriétaire 30 ou standard utilisé par un unique périphérique RF virtuel associé à plusieurs périphériques filaires. 35 - 5 - Inconvénients de l'art antérieur Les solutions de l'art antérieur ne sont pas compatibles avec une utilisation dans des environnements sensibles, par exemple en milieu hospitalier ou dans le cas de télémédecine ou encore en ambiance explosive, impliquant des normes sévères en matière de protection électrique. La norme NF EN 60 601-1 détermine par exemple les règles générales de la sécurité électrique des équipements médicaux. Elle définit les courants de fuite et courants auxiliaires patient à mesurer. Les valeurs limites de ces courants sont fixées selon la classification des appareils. Bon nombre d'entre eux font l'objet de normes spécifiques qui modifient ou complètent la norme générale. L'étude combinée de ces normes permet de développer des procédures de contrôle de sécurité électrique. Celles-ci regroupent l'identification de l'équipement, la liste du matériel nécessaire, le schéma du montage et les résultats. Toutefois, lorsque des équipements tels qu'une sonde d'analyse de l'oxymétrie ou des capteurs ECG (électrocardiogramme) sont connectés sur un réplicateur de ports de l'état de la technique, le respect des normes n'est plus respecté. En effet, la multiplicité des ports peut conduire à raccorder sur le réplicateur, outre des équipements conformes à la norme électrique, d'autres équipements non conformes. Il peut s'agir par exemple d'un équipement audiovisuel branché par mégarde sur le réplicateur de ports, ou d'un équipement quelconque qu'un utilisateur branche sur le réplicateur pour bénéficier de l'accès à un ordinateur ou une tablette distante, en profitant de l'universalité de ces ports. Les ports des réplicateurs de l'état de la technique n'évitent pas une propagation des courants de fuite d'un équipement défectueux vers les autres ports et donc vers les équipements médicalisés, risquant alors de provoquer de 35 graves perturbations voire des risques pour le patient. Il en - 6 - est de même pour des réplicateurs utilisés en ambiances explosives. Solution apportée par l'invention Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention concerne selon son acception la plus générale un équipement électronique pour la réplication de ports et le routage de signaux numériques destiné à des environnements sécurisés pour la concentration de signaux provenant d'une pluralité d'équipements de mesure d'une part, et la communication avec un équipement de supervision d'autre part, caractérisé en ce qu'il comporte - N ports dont M ports sont isolés électriquement 15 par coupleur optoélectronique, N étant un entier supérieur ou égal à 1, et M étant un entier compris entre N-1 et N, - une interface radiofréquence avec un équipement de supervision apparié - un calculateur réalisant une conversion de 20 protocole entre le protocole radio-fréquence d'une part et le protocole d'interface d'autre part. De préférence, N est supérieur à 3. Le dispositif selon l'invention permet de respecter 25 les exigences pour les systèmes de données utilisés par les instruments médicaux (Medical Device Data Systems, MDDS) prévus notamment par l'administration américaine (Food and Drug Administration - FDA) pour bénéficier d'une procédure simplifiée d'accès au marché pour les équipements répondant 30 aux exigences requises en termes de sécurité et de performance. - 7 - Description détaillée d'un exemple non limitatif de réalisation L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 5 description qui suit, concernant un exemple non limitatif de réalisation illustré par les dessins annexés où : - La figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif selon l'invention - La figure 2 représente le schéma de principe du 10 dispositif selon l'invention - La figure 3 représente une vue schématique de l'utilisation d'un dispositif selon l'invention. L'équipement selon l'invention est constitué par un 15 boîtier autonome (1) disposant d'un ou plusieurs connecteurs USB (2), d'un ou plusieurs connecteurs série (3), d'une ou plusieurs antennes (5) pour diffusion d'un signal radio courte portée de type Bluetooth ou WiFi, de LEDs (4) indiquant l'état de connexion et d'un processeur interne en charge de la 20 gestion des interfaces de communication précitées. L'équipement est un boitier autonome dont le bon fonctionnement nécessite uniquement une source d'alimentation interne (batterie) ou externe (bloc secteur). La figure 2 représente le schéma de principe du 25 dispositif. Il comporte un circuit électronique comportant des interfaces série (6), des interfaces USB (7) et le circuit de contrôle des indicateurs à LED (8). Un calculateur (9) réalise les traitements de gestion des protocoles mis en oeuvre et la conversion des 30 signaux pour construire à partir des signaux d'entrée sortie venant des interfaces série (6) et USB (7) un signal selon un protocole d'échange de type WIFI ou Bluetooth délivré à une interface radiofréquence (11). - 8 - Une alimentation sécurisée conforme aux normes électriques médicales (10) assure l'alimentation des différents circuits. Chaque interface série (6) et USB (7) est isolée par un circuit d'isolation électrique, par exemple un coupleur assurant une isolation galvanique tel qu'un optocoupleur. Lors des phases de connexion du périphérique, le dispositif procède éventuellement à sa mise sous tension si l'interface électrique du périphérique le demande puis le calculateur se comporte ensuite comme un host traditionnel qui va gérer le périphérique en échangeant les messages prévus par le protocole. Le calculateur va notamment identifier le numéro de série de l'équipement ainsi que le type de profil utilisé pour pouvoir procéder à l'émulation d'un périphérique virtuel RF destiné à être piloté par l'équipement de supervision. Si le périphérique se déconnecte ou est mis hors tension, le dispositif pourra éventuellement ne pas le signaler à l'équipement de supervision et continuer à émuler le périphérique de façon inerte afin de ne pas déclencher des phases de connexion/déconnexion à répétition sur l'équipement de supervision. Ce masquage de déconnexion sera alors effectif jusqu'à la reconnexion du même périphérique ou d'un périphérique équivalent suivant la configuration du dispositif. Si une requête est soumise au périphérique virtuel par l'équipement de supervision et nécessite le dialogue avec le périphérique déconnecté ou hors tension, le masquage prend alors fin en signifiant la déconnexion du périphérique. Au niveau du protocole le calculateur va notamment extraire les informations contenues dans des profils normalisés et utilisés par exemple par les fournisseurs de 35 périphériques USB tels que les profils PHDC (Personal - 9 Healthcare Device Class), Serial port ou Audio. Le processeur va ensuite déterminer quel type de profil est le mieux adapté pour retranscrire ces informations issues d'un ou plusieurs périphériques filaires vers l'équipement de supervision au travers de l'interface RF en réalisant une émulation de périphérique RF. Le processeur effectuera ainsi automatiquement le transfert de données contenues dans un profil PHDC vers un profil HDP (Health Device Profile) sur périphérique émulé en Bluetooth ou vers un profil ZHC (ZigBee Healthcare) sur périphérique émulé en ZigBee. L'émulation de périphériques utilisant des protocoles standard permettra en outre d'éviter toute installation de logiciel spécifique sur l'équipement de supervision. Ainsi un périphérique USB ou série nécessitant un logiciel/driver propriétaire pourra être exploité depuis l'équipement de supervision sans que celui-ci nécessite la présence d'un logiciel spécifique préalablement installé étant entendu que les fonctions du dit logiciel spécifique sont réalisées par le calculateur du dispositif. Lorsque plusieurs périphériques sont redirigés vers un même protocole applicatif RF, le calculateur pourra également réaliser un multiplexage applicatif en regroupant l'ensemble des données issues des périphériques USB ou série vers un seul et même périphérique virtuel émulé en RF qui inclura plusieurs catégories ou types de service reprenant chacun les données issues des périphériques USB ou série. Ce « méta » périphérique virtuel émulé pourra être accessible depuis l'équipement de supervision au travers de logiciels standards mais pourra également nécessiter l'installation d'un logiciel/application/driver spécifique qui garantira la bonne récupération des données. L'installation du dit logiciel pourra être réalisée au travers d'une liaison Internet disponible sur l'équipement de supervision ou directement via l'interface RF entre le dispositif et l'équipement de supervision. - 10 - Variantes de réalisation Eventuellement, un port unique peut être non isolé, le dispositif étant alors muni d'une alimentation (10) isolée 5 selon les normes susvisées. En résumé, on peut réaliser différentes configurations : - un ou plusieurs ports tous isolés, une alimentation quelconque 10 - un port non isolé et éventuellement plusieurs ports isolés, et une alimentation isolée. Le processeur (9) et le circuit d'interface radio (11) assurent la conversion des signaux vers le protocole de 15 télétransmission. Wifi, et ou Bluetooth et ou GSM. Dans le cas d'une télétransmission WIFI, la conversion est conforme à la norme 802.11. La couche physique propose trois types de codage de l'information, et réalise le traitement des signaux provenant 20 ou destinés aux interfaces (6, 7) pour les coder selon les spécifications de la norme 802.11. La couche liaison de données, constituée de deux sous-couches : - le contrôle de la liaison logique (Logical Link 25 Control, ou LLC) ; - le contrôle d'accès au support (Media Access Control, ou MAC). L'interface RF (11) définit la modulation des ondes radioélectriques et les caractéristiques de la signalisation 30 pour la transmission de données, tandis que le processeur (9) assure la liaison de données et définit l'interface entre le bus de la machine et la couche physique, selon une méthode d'accès proche de celle utilisée dans le standard Ethernet et les règles de communication entre les différentes stations. 35 Mode opératoire Afin de connecter les différents équipements USB ou série, l'utilisateur les connecte sur le boitier (1) qui va les répliquer sur l'interface sans-fil locale Bluetooth ou WiFi. L'utilisateur peut alors consulter son terminal graphique pour accéder directement aux équipements connectés au dispositif. Suite à la connexion d'un nouvel équipement filaire, le dispositif détecte cet équipement électriquement et dialogue avec celui-ci en se comportant comme le pilote principal de l'équipement. Le processeur (9) simule ensuite la présence d'un nouvel équipement sans-fil virtuel afin qu'il soit détecté par le terminal graphique à proximité. Pendant la phase d'installation de l'équipement sans-fil virtuel nouvellement détecté, le processeur (9) 20 répond à l'ensemble des requêtes émises. En fonctionnement nominal, le processeur (9) assure le transfert et le formatage des informations issues de l'équipement filaire depuis/vers la tablette ou l'ordinateur 25 distant dans le respect des protocoles sans-fil sélectionnés. Lorsque l'équipement filaire est déconnecté par l'utilisateur, le processeur (9) en informe la tablette ou l'ordinateur conformément au protocole utilisé. 30 Le dispositif décrit concerne notamment le domaine de la santé à domicile en rendant possible l'utilisation d'équipements médicaux existants disposant d'une connectivité filaire (USB/série) depuis un terminal graphique (tablette/ordinateur portable ou smartphone) sans nécessiter 35 de branchements sur cette dernière. - 12 - Au-delà de ce secteur d'activité, l'utilisation du dispositif semble intéressante dès qu'un équipement filaire est censé communiquer avec un terminal graphique intégrant une liaison sans-fil locale (Bluetooth, WiFi,...) notamment pour répondre aux problématiques suivantes : - absence de connecteurs sur l'ordinateur ou la tablette; - risque d'usure des connecteurs de l'ordinateur 10 ou la tablette en cas de forte répétition des connexions/déconnexion ; - mise en relation immédiate des équipements avec l'ordinateur ou la tablette dès que celui-ci est à portée radio du dispositif ; 15 - extension de la distance entre les équipements et l'ordinateur ou la tablette jusqu'à la portée maximale de la liaison radio utilisée avec le dispositif ; - pilotage de plusieurs équipements simultanément ; 20 - respect de distances de sécurité ou d'isolation. Le dispositif peut ainsi être utile pour des applications diverses et variées dans le secteur industriel, commercial ou grand public comme par exemple : 25 - automobile : connexion de clés USB qui communiquent avec un téléphone cellulaire ; - point de vente : connexion de lecteur de carte de fidélité USB, d'imprimante USB et de lecteur code-barre USB avec une tablette utilisée par l'hôtesse de caisse ; 30 - grand public : connexion d'un appareil photo numérique via USB et d'une imprimante USB sur le dispositif pour transfert et impression d'images après visualisation sur une tablette. - 13 - Le dispositif peut être enrichi de fonctionnalités additionnelles qui permettront de faciliter sa prise en main ou d'étendre les capacités du terminal graphique connecté : - Ecran LCD avec bouton pour proposer une interface utilisateur plus riche ; - Intégration d'un moyen de connexion vers Internet (Ethernet, WiFi, 3G, 4G, RTC) qui est notamment mis à disposition de l'équipement de supervision au travers de la liaison RF pour permettre la connexion du dit équipement sur 10 Internet ; - Interface de carte mémoire ou de carte à puces. La figure 3 représente une vue schématique du contexte d'utilisation du dispositif (12), qui permet de virtualiser des périphériques (20, 21, 22) raccordés par un 15 port USB pour permettre une supervision par un équipement (13) communicant par un réseau radiofréquence sans fil | La présente invention concerne un équipement électronique pour la réplication de ports et le routage de signaux numériques, destiné à des environnements sécurisés pour la concentration de signaux provenant d'une pluralité d'équipements de mesure d'une part, et la communication avec un équipement de supervision d'autre part. Ledit équipement comporte : - N ports dont M ports sont isolés électriquement par coupleur optoélectronique, N étant un entier supérieur ou égal à 1, et M étant un entier compris entre N-1 et N, - une interface radiofréquence avec un équipement de supervision apparié - un processeur réalisant une conversion de protocole entre le protocole radio-fréquence d'une part et le protocole des ports d'autre part. | 1 - Equipement électronique pour la réplication de ports et le routage de signaux numériques, destiné à des environnements sécurisés pour la concentration de signaux provenant d'une pluralité d'équipements de mesure d'une part, et la communication avec un équipement de supervision d'autre part, caractérisé en ce qu'il comporte - N ports dont M ports (2) sont isolés 10 électriquement par coupleur optoélectronique, N étant un entier supérieur ou égal à 1, et M étant un entier compris entre N-1 et N, - une interface radiofréquence (11) avec un équipement de supervision apparié 15 - un processeur (9) réalisant une conversion de protocole entre le protocole radio-fréquence d'une part et le protocole des ports d'autre part. 2 - Equipement électronique selon la 20 1 caractérisé en ce que N est supérieur à 3 et M égal à N-1. 3 - Equipement électronique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une partie au moins des ports sont des ports USB. 25 4 - Equipement électronique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une partie au moins des ports sont des ports série. 30 5 - Equipement électronique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'interface radiofréquence (11) est une interface WIFI.- 15 - 6 - Equipement électronique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'interface radiofréquence (11) est constitué d'une ou plusieurs interfaces bluetooth. 7 - Equipement électronique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'interface radiofréquence (11) est constitué d'une ou plusieurs interfaces mettant en oeuvre un protocole de transmission à faible rayon d'action. 8 - Equipement électronique selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de conversion automatique d'un profil propriétaire ou standard utilisé par un périphérique filaire vers un profil standard utilisé par un périphérique RF virtuel associé au périphérique filaire. 9 - Equipement électronique selon la 8 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de masquage des phases de déconnexion d'un périphérique filaire en maintenant un périphérique virtuel sur une interface RF. 10 - Equipement électronique selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de conversion automatique de plusieurs profils propriétaires ou standards utilisés par plusieurs périphériques filaires vers un profil propriétaire ou standard utilisé par un unique périphérique RF virtuel associé à plusieurs périphériques filaires. | G,H | G06,H04 | G06F,H04W | G06F 13,H04W 4 | G06F 13/12,H04W 4/80 |
FR2987404 | A1 | PROCEDE DE DEFINITION DE VITESSE D'APPRENTISSAGE DE LA CORRECTION ADAPTATIVE DE L'AVANCE A L'ALLUMAGE D'UN MOTEUR A ALLUMAGE COMMANDE | 20,130,830 | La présente invention concerne d'une manière générale un procédé pour le réglage de l'avance à l'allumage d'un moteur à allumage commandé, et plus particulièrement un procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage d'un moteur à allumage commandé, ainsi qu'un calculateur de gestion de l'allumage et un véhicule automobile mettant en oeuvre un tel procédé. Les moteurs thermiques comprenant un allumage commandé, peuvent être soumis suivant les conditions de fonctionnement, à un phénomène d'auto-allumage des gaz qui provient d'une combustion spontanée d'une partie de ces gaz sous l'effet de certains paramètres physiques, à un moment qui n'est pas approprié. Cet auto-allumage peut se produire en fonction de paramètres liés aux conditions de fonctionnement, comme le régime de rotation du moteur, sa température, la température de l'air, la charge dans le cylindre, ou en fonction de paramètres spécifiques à chaque cylindre comme les dispersions de fabrication au niveau du cylindre, son niveau d'usure ou son encrassement. La pression brutale ainsi générée par cette inflammation, entraîne des contraintes mécaniques élevées qui peuvent endommager le moteur, et des bruits appelés cliquetis qui sont désagréables. D'autre part pour obtenir le meilleur rendement du moteur ainsi que les meilleures performances, on cherche à augmenter l'avance à l'allumage, mais cette avance plus grande favorise l'apparition de cliquetis. Pour optimiser l'avance à l'allumage tout en maintenant l'occurrence des cliquetis à un niveau raisonnable, il est connu de réaliser une correction préventive de l'avance à l'allumage qui va corriger cette avance en fonction des conditions de fonctionnement mesurées, et suivant des calibrations préalablement établies dépendant de ces conditions. Dans ce même but, il est connu aussi de réaliser une correction curative qui se superpose à la correction préventive, afin de supprimer le cliquetis, ou de baisser l'occurrence de ce cliquetis quand il apparaît pour le maintenir avec une fréquence d'apparition raisonnable, en réduisant l'avance à l'allumage dès que ce cliquetis est détecté. Il est connu de plus de réaliser une correction adaptative qui va apprendre en permanence entièrement ou en partie la correction curative, afin d'atteindre le même objectif. On a alors un apprentissage par zones comprenant des plages de fonctionnement définies par certains paramètres comme le régime moteur, la charge où les températures de fonctionnement, qui est représentatif des dérives du moteur lié à des paramètres évoluant comme son usure, son encrassement ou les changements de qualité du carburant. Pour les procédés de réglage connus, la vitesse d'apprentissage de la fonction de correction adaptative dépend uniquement du régime moteur, et reste généralement assez faible pour assurer la convergence de cette correction dans tous les cas de régime du moteur. On obtient alors des corrections qui dans bien des cas, ne s'appliquent pas assez vite pour obtenir les meilleures performances. Par ailleurs, un procédé de réglage de cette avance connu, présenté notamment par le document US-4 269 154, comporte un comptage de l'occurrence des cliquetis pendant une période de temps donnée, afin de réajuster l'avance l'allumage. Toutefois ce procédé ne présente pas de lois simples permettant de modifier une vitesse d'apprentissage d'une correction adaptative de l'avance à l'allumage. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de la technique antérieure. Elle propose à cet effet un procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage d'un cylindre de moteur à allumage commandé, ce moteur comprenant un moyen de détection du cliquetis sur chacun de ses cylindres, et une stratégie de correction adaptative de cette avance qui apprend à une certaine vitesse une correction curative réalisant une diminution ou une augmentation de l'avance en fonction des détections de cliquetis, caractérisé en ce que pour chaque cylindre il génère un indice de cliquetis qui s'incrémente d'une unité à chaque détection de cliquetis, et qui diminue d'une partie d'unité de manière constante en fonction du temps, puis il établit en fonction du régime de rotation du moteur et de la valeur de cet indice, une vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour la diminution de l'avance, et une autre vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour son augmentation. Un avantage de ce procédé de définition de vitesse d'apprentissage, est que l'on peut obtenir pour chaque cylindre des vitesses d'apprentissage plus ou moins élevées, de manière à arriver rapidement vers une plage d'indice de cliquetis acceptable, et ensuite à réaliser des écarts de vitesse d'apprentissage assez faibles de manière à rester dans cette plage. Le procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon l'invention, peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles. Avantageusement, la correction adaptative de l'avance à l'allumage tend à maintenir l'indice de cliquetis à l'intérieur d'une plage de valeur 25 acceptable. En particulier, la valeur moyenne de la plage de valeur acceptable, peut correspondre environ à en moyenne un cliquetis toutes les 10 secondes. La plage de valeur acceptable peut comporter des valeurs d'extrémités correspondant environ à en moyenne zéro et deux cliquetis toutes les 10 30 secondes. Avantageusement, quand l'indice de cliquetis se trouve à la limite inférieure de la plage de valeur acceptable, ou en dessous de cette limite, le procédé réalise une croissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une décroissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. Avantageusement, en fonction du régime du moteur, les vitesses d'apprentissage dans le sens de l'augmentation ou de la diminution de l'avance à l'allumage, sont au-delà d'un seuil bas de régime moteur, sensiblement identiques. Avantageusement, quand l'indice de cliquetis se trouve à la limite supérieure de la plage de valeur acceptable, ou au dessus de cette limite, il réalise une décroissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une croissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. Avantageusement, en fonction du régime du moteur, et au-delà d'un seuil bas de régime moteur, les vitesses d'apprentissage dans le sens de la diminution de l'avance à l'allumage, sont nettement plus élevées que dans le sens de l'augmentation de cette avance. L'invention a aussi pour objet un calculateur de gestion de l'allumage 20 d'un moteur à allumage commandé, qui met en oeuvre un procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage, comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes. L'invention a de plus pour objet un véhicule automobile disposant d'un moteur à allumage commandé, qui met en oeuvre un procédé de définition de 25 vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage, comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple et de manière non limitative, en référence aux 30 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un graphique indiquant en fonction du temps, pour un procédé selon l'invention, un exemple d'évolution de l'indice de cliquetis pour chaque cylindre d'un moteur à quatre cylindres ; - la figure 2 est un diagramme montrant les principales étapes de 5 fonctionnement du procédé ; - la figure 3 est un tableau montrant pour ce procédé des exemples de vitesses prédéfinies d'apprentissage dans le cas d'une diminution de l'avance à l'allumage, en fonction du régime de rotation du moteur et de la valeur de l'indice de cliquetis ; et 10 - la figure 4 est un tableau montrant de la même manière, des exemples de vitesses prédéfinies d'apprentissage dans le cas d'une augmentation de l'avance à l'allumage. La figure 1 présente en fonction du temps « t » exprimé en seconde sur l'axe horizontal, l'indice de cliquetis « I » présenté sur l'axe vertical pour 15 chacun des cylindres d'un moteur à quatre cylindres. L'indice de cliquetis I pour chaque cylindre est calculé en incrémentant la valeur de cet indice d'une unité pour chaque cliquetis détecté dans ce cylindre, et en réduisant la valeur de l'indice d'un dixième d'unité à chaque seconde. On obtient ainsi des courbes d'indice de cliquetis 2, 4, 6, 8 valables 20 respectivement pour le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième cylindre. L'indice de cliquetis I permet de connaître à chaque instant la situation du cylindre concerné, afin de pouvoir ajuster l'avance à l'allumage par un moyen de réglage de cette avance qui est généralement compris dans le 25 calculateur de gestion du moteur thermique. L'indice de cliquetis I optimum que l'on cherche à atteindre, est limité dans cet exemple par une plage de valeur « P » centrée sur un indice I égal à une unité, qui est comprise entre zéro et deux unités. Cette plage P représente un optimum entre la protection du moteur, et les meilleures 30 performances et consommations de ce moteur. La moyenne de la plage de valeur P qui est d'une unité, correspond en pratique à un cliquetis toutes les 10 secondes. Pour le premier cylindre, les cliquetis détectés étant représentés par des petits traits verticaux rattachés à l'axe horizontal, la courbe 2 montre d'abord une forte croissance de l'indice de cliquetis I, qui dépasse dix unités au temps t=100s. L'avance à l'allumage est trop forte, on a alors à ce moment là une diminution rapide de cette avance à l'allumage, pour ramener l'indice de cliquetis I vers zéro au temps t=270s. On a ensuite une période d'environ 50 secondes sans détection de cliquetis, l'indice I restant à zéro. On augmente alors l'avance à l'allumage. On a enfin au temps t=320s, une remonté de l'indice I. La figure 2 présente pour un cylindre du moteur, un premier mode de fonctionnement 10 du procédé pour le traitement d'une fréquence de cliquetis trop faible, avec 1=0, et un deuxième mode de fonctionnement 20 du procédé pour le traitement d'une fréquence de cliquetis trop forte, avec 12. Ces deux modes 10, 20 convergent vers un mode final de fonctionnement 30 donnant une modulation fine de l'avance à l'allumage, lorsque 0<1<2. La figure 3 présente sur la première colonne trois valeurs de l'indice Ide cliquetis qui peut être égale à 0, 1 ou 2, et sur la première ligne des régimes moteur Nmot de référence allant de 800 à 5000trs/mn, qui définissent chacune une plage de vitesse autour de ces valeurs de référence. On obtient pour chaque croisement de valeur de l'indice de cliquetis I, et de plage de régime moteur, une vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour la diminution de l'avance à l'allumage, qui est plus faible quand 1=0, et qui est plus forte quand 1=2 de manière à privilégier une diminution plus rapide. La figure 4 présente de la même manière sur la première colonne trois valeurs de l'indice de cliquetis I qui peut être égale à 0, 1 ou 2, et sur la première ligne des régimes moteur Nmot de référence allant de 1200 à 6000trs/mn, qui définissent chacune une plage de vitesse. On obtient pour chaque croisement de valeur de l'indice de cliquetis I, et de plage du régime moteur, une vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour l'augmentation de l'avance à l'allumage, qui est plus forte quand 1=0 de manière à privilégier une augmentation plus rapide, et qui est plus faible quand 1=2. On notera que pour les deux tableaux de vitesses, la vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage est toujours croissante en fonction du régime moteur Nmot donnant une fréquence de combustion plus rapide, de manière à apprendre plus rapidement pour obtenir des mises à jour plus fréquentes. Pour le premier mode de fonctionnement 10 du procédé, la première étape 12 mesure l'indice de cliquetis 1=0, l'avance à l'allumage est donc insuffisante. La deuxième étape 14 sélectionne dans les tableaux des figures 3 et 4, pour la valeur d'indice de cliquetis 1=0, et en fonction du régime moteur, les vitesses qui donnent une croissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une décroissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. On notera que pour l'indice de cliquetis 1=0, en fonction du régime moteur Nmot, hormis pour les basses vitesses inférieures à 1200trs/mn, les vitesses d'apprentissage dans le sens de l'augmentation ou de la diminution de l'avance sont constantes à 0.015. La troisième étape 16 réalise ensuite avec ces vitesses d'apprentissages établies, un apprentissage particulièrement adapté de la fonction adaptative dépendant de ces conditions particulières de fonctionnement, qui privilégie une augmentation rapide de l'avance à l'allumage afin de faire apparaître un peu de cliquetis donnant un indice de cliquetis 0<1<2. De la même manière, pour le deuxième mode de fonctionnement 20 du procédé, la première étape 22 mesure l'indice de cliquetis 12, l'avance à l'allumage est donc trop forte. La deuxième étape 24 sélectionne dans les tableaux des figures 3 et 4, pour la valeur d'indice de cliquetis 1=2, et en fonction du régime moteur, les vitesses qui donnent une décroissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une croissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. On notera que pour l'indice de cliquetis 1=2, en fonction du régime du moteur Nmot et à partir de 1200trs/mn, la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance est comprise entre 0.002 et 0.006, et dans le sens de la diminution de cette avance elle est comprise entre 0.03 et 0.05, ce qui donne une vitesse beaucoup élevée dans ce sens. La troisième étape 26 réalise ensuite avec ces vitesses d'apprentissages établies, un apprentissage de la fonction adaptative qui privilégie une diminution rapide de l'avance à l'allumage afin de baisser l'occurrence de cliquetis pour donner un indice de cliquetis 0<1<2. Dans les deux cas après ces deux premiers modes 10, 20, le procédé suit un mode final 30 de fonctionnement. La première étape 32 prend en compte l'indice de cliquetis 0<1<2, qui se trouve dans la plage de valeur P acceptable. La deuxième étape 34 sélectionne dans les tableaux des figures 3 et 4, pour la valeur d'indice de cliquetis 1=1, et en fonction du régime moteur Nmot, des vitesses d'apprentissage dans le sens de l'augmentation ou de la diminution de l'avance à l'allumage, qui sont modérées et équilibrées de manière à obtenir des oscillations de faible amplitude de cet indice afin de le maintenir dans la plage de valeur P acceptable. En intégrant le procédé de définition de la vitesse de correction de l'avance à l'allumage dans un calculateur existant, comme celui de gestion de l'allumage du moteur, on obtient ainsi un moyen simple et économique permettant d'optimiser l'avance à l'allumage en permanence, et de manière particulière sur chacun des cylindres du moteur.30 | Procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage d'un cylindre de moteur à allumage commandé, ce moteur comprenant une stratégie de correction adaptative de cette avance qui apprend à une certaine vitesse une correction curative réalisant une diminution ou une augmentation de l'avance en fonction des détections de cliquetis, caractérisé en ce que pour chaque cylindre il génère un indice de cliquetis (I) qui s'incrémente d'une unité à chaque détection de cliquetis, et qui diminue d'une partie d'unité de manière constante en fonction du temps, puis il établit en fonction du régime de rotation du moteur et de la valeur de cet indice (I), une vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour la diminution de l'avance, et une autre vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour son augmentation. | 1 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage d'un cylindre de moteur à allumage commandé, ce moteur comprenant un moyen de détection du cliquetis sur chacun de ses cylindres, et une stratégie de correction adaptative de cette avance qui apprend à une certaine vitesse une correction curative réalisant une diminution ou une augmentation de l'avance en fonction des détections de cliquetis, caractérisé en ce que pour chaque cylindre il génère un indice de cliquetis (I) qui s'incrémente d'une unité à chaque détection de cliquetis, et qui diminue d'une partie d'unité de manière constante en fonction du temps, puis il établit en fonction du régime de rotation du moteur (Nmot) et de la valeur de cet indice (I), une vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour la diminution de l'avance, et une autre vitesse prédéfinie d'apprentissage de la correction adaptative pour son augmentation. 2 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon la 1, caractérisé en ce que la correction adaptative de l'avance à l'allumage tend à maintenir l'indice de cliquetis (I) à l'intérieur d'une plage de valeur acceptable (P). 3 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon la 2, caractérisé en ce que la valeur moyenne de la plage de valeur acceptable (P), correspond environ à en moyenne un cliquetis toutes les 10 secondes. 4 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon la 3, caractérisé en ce que la plage de valeur acceptable (P) comporte des valeurs d'extrémités correspondant environ à en moyenne zéro et deux cliquetis toutes les 10 secondes. 5 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon l'une 30 quelconque des précédentes, caractérisé en ce que quand l'indice de cliquetis (I) se trouve à la limite inférieure de la plage de valeuracceptable (P), ou en dessous de cette limite, il réalise une croissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une décroissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. 6 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon la 5, caractérisé en ce qu'en fonction du régime du moteur, les vitesses d'apprentissage dans le sens de l'augmentation ou de la diminution de l'avance à l'allumage, sont au-delà d'un seuil bas de régime moteur (Nmot) sensiblement identiques. 7 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que quand l'indice de cliquetis (I) se trouve à la limite supérieure de la plage de valeur acceptable (P), ou au dessus de cette limite, il réalise une décroissance de la vitesse d'apprentissage dans le sens de l'augmentation de l'avance, et une croissance de cette vitesse d'apprentissage dans le sens de la diminution de cette avance. 8 - Procédé de définition de vitesse d'apprentissage selon la 7, caractérisé en ce qu'en fonction du régime du moteur, et au-delà d'un seuil bas de régime moteur (Nmot), les vitesses d'apprentissage dans le sens de la diminution de l'avance à l'allumage, sont nettement plus élevées que dans le sens de l'augmentation de cette avance. 9 - Calculateur de gestion de l'allumage d'un moteur à allumage commandé, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage, selon l'une quelconque des précédentes. 10 - Véhicule automobile disposant d'un moteur à allumage commandé, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé de définition de vitesse d'apprentissage de la correction adaptative de l'avance à l'allumage, selon l'une quelconque des 1 à 8. | F | F02 | F02P | F02P 5 | F02P 5/152 |